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Religion : Islam
Présence d’une communauté juive
Heure locale : GMT + 1
Monnaie : Le Dinar Tunisien (= 1000 millimes)
1DT= 0.79 Euros = 5,26 FF)
1$ = 1,29 DT / 1 Euro = 1,26 DT / 10 FF = 1,889 DT (cours du 15.2.2000)
Aéroports internationaux : Tunis–Carthage ; Skanès-Monastir ; DJerba; Tozeur ;
Sfax ; Tabarka
Ports nationaux : Tunis-la Goulette ; Rades ; Bizerte ; Sousse ; Sfax ;
Gabès, Zarzis.
Régions touristiques : Tabarka-Aîn Draham ; Bizerte-Béja ; Tunis-Zaghouan ;
Nabeul-Hammamet ; Sousse-Kairouan ;
Monastir-Mahdia-Sfax ; Jerba-Zarzis ; Gafsa-Tozeur.
• Les transports interurbains desservent tous les centres du pays. Ils sont assurés par
les trains de la SNCFT, les autocars, confortables et climatisés, de la SNTRI et des
sociétés régionales de transport et par les voitures de louage, qui sont des taxis de
grandes lignes.
• Des voitures particulières, des véhicules 4x4, des minibus sont disponibles chez
les agences de location de voiture très nombreuses partout en Tunisie.
• Des transports urbains sont assurés par des trains de banlieue, des bus de la S.N.T.
et de sociétés privées, des taxis.
Le tourisme familial
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été entreprise pour que la population tunisienne bénéficie des tarifs de groupe en
s’adressant à des agences de voyages et en réservant suffisamment à l’avance.
• Le deuxième volet de la stratégie concerne l’investissement. Des mesures ont été
prises pour encourager les promoteurs à investir dans les projets d’un hébergement
adapté aux besoins des familles tunisiennes et maghrébines, entre hôtellerie
classique et plages aménagées.
• Le troisième volet est aussi important. Des plages seront aménagées pour
accueillir, l’été, les flots quotidiens des baigneurs qui, en général, ne passent que la
journée au bord de la mer.
• Quatre zones ont été identifiées. A Raouad : deux types d’installations. Les unes,
légères, les parasols, les vestiaires et les douches ; les autres, plus élaborées,
pourront servir à l’hébergement, l’animation et aux commerces. A Kalâat
Landlous : des structures légères. Sidi Raîs, dans le Cap
Bon, offrira un produit touristique familial et un tourisme de village, de vacances
pour la clientèle internationale et la clientèle nationale. Chaffar sera une véritable
zone touristique avec hôtels, résidences, centres d’animation et de sport, avec tous
les équipements destinés au tourisme familial.
• Objectif pour le tourisme familial : représenter un dixième du total des nuitées.
Le tourisme culturel
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• La Tunisie s’est tournée vers ce patrimoine d’une richesse exceptionnelle pour
diversifier son offre touristique. Le tourisme doit servir le patrimoine qui doit à
son tour le servir. Ce principe inspira une stratégie : mise en valeur du
patrimoine ; accueil dans les musées et les monuments ; aménagement de structures
de repos et de confort ; action de sensibilisation des agences de voyage à
l’opportunité de la commercialisation de ce produit. Des agences de voyages
spécialisées en tourisme culturel vont bientôt voir le jour. Un effort de promotion
du produit a été accompli.
• En un temps record des circuits-pilotes ont été mis en place, testés et
commercialisés. D’autres circuits ont été ensuite tracés à partir de Tunis. Des
bureaux de guides spécialisés sont en cours de création, à Tunis et ailleurs. Ils
définissent des circuits thématiques ou ayant pour centre d’intérêt une période
historique.
• La promotion du tourisme culturel est donc une option irréversible. La création
d’un commissariat régional du tourisme culturel est significative de cette
détermination ainsi que le choix du lieu d’implantation de cette structure spéciale :
Sbeitla, ancienne Sufetula, située au cœur de la Tunisie, ville romaine avec son
majestueux forum et son vaste site, l’un des mieux conservés de Tunisie.
Le tourisme saharien
• La Tunisie est quasiment le seul pays à pouvoir offrir au visiteur, non loin des
belles plages, des montagnes boisées et des centres urbains au rythme trépident, les
étendues calmes et grandioses du Sahara. On y trouve les villages de montagne,
des oasis, des espèces de flore et de faune sauvage protégées par la loi, des sites
naturels et culturels très anciens, des modes d’agriculture spécifiques aux oasis,
des systèmes ingénieux de partage et de gestion de l’eau, une architecture
spécifique, des ksars de montagne qui sont des citadelles-refuges perchées sur des
pitons rocheux, des ghorfas ou greniers fortifiés, des centres urbains comme
Tozeur, Nefta, Kébili, Chébika avec leur cachet architectural spécial, l’habitat
troglodyte sous forme de maisons creusés dans le sol au flanc des falaises.
• Soucieux de valoriser les ressources du pays, le Président Ben Ali a consacré le
premier conseil ministériel de l’Ere nouvelle, tenu le 12 novembre 1987, au
tourisme saharien, lequel répond à des objectifs stratégiques de développement :
étalement de la saison touristique, diversification de l’offre et de la clientèle,
amélioration de la qualité du produit.
• D’importantes mesures au profit du secteur : nombreux encouragements dont,
surtout, l’octroi d’avantages incitatifs à l’investissement dans les zones
sahariennes ; de grands travaux d’infrastructures dans le cadre de
l’aménagement des zones touristiques ; instauration, en 1995, d’une Journée du
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Tourisme saharien, fixée au 12 novembre de chaque année, et depuis, célébrée
avec éclat ; ouverture d’un aéroport international à
Tozeur ; construction d’hôtels de différentes catégories ; travaux d’infrastructures
qui ont touché les routes, l’eau potable, l’électricité et les stations d’assainissement,
construction de grands centres d’animation sportive et touristique ; ouverture
d’une école hôtelière…
• Le nombre de lits est passé de 3 000 en 1987 à 10 000 aujourd’hui. Il ne s’agit
plus de petits relais destinés principalement à accueillir des touristes de passages
mais d’hôtels de haut standing offrant tout le confort pour des séjours prolongés.
• Le résultat de ces actions énergiques ne s’est pas fait attendre. Les visiteurs ont
commencé à affluer. En 1998, leur nombre a dépassé les 800 000. Et ce n’est
qu’un début.
Le tourisme de bien-être
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• Le ministère de la Santé assure le contrôle de l’hygiène. Il impose un certain
nombre de normes telles la présence d’un médecin au moins, de cadres
paramédicaux et de certains spécialistes du domaine comme les kinésithérapeutes.
Toutes les cures sont soumises à une gestion médicale stricte.
• Le ministère du Tourisme, des Loisirs et de l’Artisanat assure avec beaucoup de
vigilance le contrôle des prestations de services. Il tient à ce que le démarrage de ce
produit ne soit pas compromis. Le ministre du Tourisme, des Loisirs et de
l’Artisanat a fermement mis en garde les professionnels contre « l’amateurisme,
l’improvisation et la précipitation sur le gain facile ».
• Les tours opérateurs spécialistes en thalassothérapie reconnaissent la qualité des
soins prodigués dans les centres de Tunisie.
Hôtellerie tunisienne
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• Certaines mutations ne sont pas quantifiables : hôtels modernisés, climatisation
obligatoire dans les chambres à partir de la catégorie 3*, piscines couvertes,
paraboles satellitaires, terrains de tennis, salons de coiffure, centres fitness…Ce
standing tiré vers le haut s’inscrit dans le droit fil de la politique d’amélioration de
la qualité du produit touristique.
• L’hôtellerie est le lieu d’un renouveau de style architectural : intégration à
l’environnement ; inspiration puisée dans le patrimoine : arcs, coupoles, blancheur
des volumes, voûtes croisées, faïences anciennes, plafonds en bois peint, motifs de
décoration et même matériau local…
• En matière d’aménagement de zones touristiques, on cherche à éviter
l’implantation linéaire pour privilégier la station intégrée : El Kantaoui prés de
Sousse et la nouvelle station, inaugurée en juin 1999, de Yasmine-Hammamet,
qui préfigure l’hôtellerie tunisienne du
XXIéme siècle
Festivals
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Haouaria, le Festival d’Ulysse à Djerba, le Festival des arts plastiques à Mahrès, le
Festival international de Monastir, le Festival des oasis de montagne à Tameghza,
le Festival d’El Borj à Gafsa, le Festival du malouf à Testour…
• La plupart des festivals se déroulent en été, la haute saison touristique. Ils sont
de plus en plus prisés par les touristes. Certains ont cependant lieu en hiver ou au
printemps.
• Les festivals sont tés nombreux : Certains sont très modestes mais ne manquent
cependant pas d’intérêt. Ils révèlent toujours des facettes de la personnalité de la
région ou du pays.
• Les festivals constituent de grandes manifestations culturelles, parfois de
dimension internationale : le Festival international de Carthage, le Festival
international de Hammamet, les journées cinématographiques de Carthage, les
journées théâtrales de Carthage, le Festival de la médina de Tunis, l’octobre
musical, le festival de Tabarka…
Le Golf
• Il n’y avait, jusqu’à la fin des années 70, qu’un seul parcours de golf, celui de
Carthage à la Soukra, créé en 1927.
• La douceur du climat, même en hiver, et la diversité des paysages sont des atouts
majeurs pour l’aménagement de greens de qualité et des fairways en harmonie
avec l’environnement. En quelques dix ans, sept terrains de golf furent réalisés,
conçus en général par des maîtres de grand talent tels l’américain Ronald
Fream ou l’anglais Martin Hawtree. Celui de la Soukra a été complètement
restauré. Quatre autres projets de golf sont en cours de réalisation.
• Les golfs réalisés sont en activité toute l’année. Ils ont en commun d’être en
activité toute l’année. Ils ont en commun d’être implantés sur des sites bien
choisis, presque toujours au milieu d’un paysage agreste. Ils sont à proximité de la
mer et offrent de très beaux panoramas. Ils disposent de club-houses accueillants.
• Golf de Tabarka : Sur la Côte du Corail, un golf de 110 ha, conçu par Ronald
Fream. 18 trous (extensible à 27). Par 72. Longueur 6306m. Compétition normale
dames sur 5190 m.
Ecole 9 trous-1400 m.
• Golf de Carthage (la Soukra) : 18 trous. Par 66. Dans un paysage de pins, cyprès,
palmiers, oliviers et bergamotiers.
Longueur : 4432m
• Golf Yasmine : à Hammamet. Golf de 18 trous. Par 72. Conçu par Fream, entre
forêt, et mer. Un immense practice près du tee n°1.
Longueur : 6115 m. Ecole de 9 trous, 2000 m.
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• Golf Citrus : à Hammamet. Deux parcours : la forêt, 18 trous, par 72, longueur
6175 m.
Les oliviers, 18 trous, par 72, longueur 6178 m.
• Golf El Kantaoui : Conçu par Fream, réalisé en 1979, sur 103 ha, à flanc e
colline. Pour golfeurs toutes catégories et pour compétitions internationales. Golf
de 27 trous (par 108).
Compétition normales messieurs sur 8 433 m et dames sur 7 719 m.
• Golf de Monastir : Dessiné par Fream. Golf de 18 trous (par 72), longueur : 6140
m –cinq aires de départ.
• Ecole 3 trous-360 m.
• Palm links golf : entre Sousse et Monastir. Golf de 18 trous + école de golf.
Parcours championship : 18 trous (par 72) de 6 140 m. Ecole composée d’un
parcours compact d’initiation et d’entraînement : 9 trous (par 27) de 1000 m ; d’un
practice de 70 000 m2 ; d’un putting green, pitching green et plusieurs practice
bunkers.
• Golf Club de Jerba : Dessiné par Martin Hawtree, il combine deux parcours.
Golf de 18 trous championship de 6130 m. 9 trous intermédiaire de 2.005 m.
• En dépit des performances attestées par les taux de croissance rapide de tous ses
paramètres, le secteur touristique tunisien recèle d’immenses possibilités. La
capacité hôtelière ne représente pas plus de 40 % de la seule île de Majorque dans
les Baléares, qui compte 500.000 lits. Nos cinq millions de touristes représentent à
peine 2,5 % des touristes de la zone méditerranéenne, qui continueront à
augmenter.
• Or, le rôle du secteur touristique dans la vie socio-économique du pays est
primordial.
• D’où l’option stratégique d’accélérer le rythme de croissance du secteur. Il
est prévu de porter la capacité d’hébergement en 2006 à 275.000 lits. Parallèlement
au développement quantitatif, sera intensifiée la politique de développement
qualitatif.
• Le produit balnéaire gardera sa place prééminente dans l’offre touristique
tunisienne.
• Cap Gammarth sera le prolongement de la zone touristique de Tunis-Nord, entre
mer et forêt.
Le programme comprend : une marina avec des équipements sportifs, un ensemble
de logements semi-collectifs ; quatre hôtels de haut standing, un centre de
loisirs : fitness, bowling, salles de cinéma, restaurants, commerces, vestiaires,
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douches ; un parc naturel de 140 hectares avec plans d’eau, un parc zoologique,
un club hippique, un amphithéâtre…
• Station intégrée de Salloum, dans le prolongement de Yasmine-Hammamet, 600
ha. Elle comprend deux secteurs : Selloum-Nord : 3 km de plages ; Hôtels,
résidences, un centre culturel, un centre de congrès, un golf, un grand plan d’eau ;
Salloum-Sud : 3 km de plage, hôtels, résidences ; un port de plaisance, espaces
verts, équipements sportifs.
• Station intégrée de Hergla : Au nord de Sousse, 1200 ha avec une capacité
d’hébergement limitée mais des centres d’animation, de thalassothérapie, un
golf et un village traditionnel…
• Bekalta, pôle de développement touristique situé au sud de Monastir, selon un
concept, répondant aux attentes de la population de la région et aux besoins de
la clientèle internationale.
• Station intégrée de Ghedhabna, au sud de Mahdia : 450 ha, produit balnéaire,
marina, golf, équipements culturels, théâtre de plein air, équipements ludiques
et sportifs.
• Zone touristique de Gabès, destinée au tourisme international.
• Zouaraa, dans la zone de Tabarka-Aïn Draham.
• Lella Hadhria dans l’île de Jerba : plan d’eau, golf hébergement.
• Tourisme vert : la Tunisie dispose de beaucoup d’atouts pour ce type de
tourisme. Deux sites sont retenus : Sidi Founkhel à Kerkennah et Zouaraa dans la
zone de Tabarka-Aïn Draham.
• Développement qualitatif : amélioration du produit touristique ; diversification
et enrichissement de l’offre tunisienne : élaboration de nouveaux produits ;
nouveaux segments de clientèle.
Réalisations récentes
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Tunisie. Capacité d’hébergement : 4.000 lits environ. Zone très active, desservie
par son aéroport international, de création récente.
• Mahdia émerge comme pôle touristique très important avec une capacité
d’hébergement en croissance rapide, qui a très vite approché les 7.000 lits.
• Yasmine–Hammamet : Réalisée selon un concept nouveau, la station intégrée de
Yasmine-Hammamet constitue le joyau du tourisme national annonçant ainsi le
nouveau visage de l’hôtellerie tunisienne du XXIè.siécle. C’est la réalisation la plus
prestigieuse et la plus ambitieuse : Hôtels 4 et 5*, bungalows, résidences, villas,
studios, restaurants, marina, médinas, parcs de loisirs et espaces verts.
Capacité d’hébergement : 25.000 lits.
• Tunis-Nord peut également âtre considéré comme une zone nouvelle. La capacité
d’hébergement dépasse le s15.000n lits, avec prédominance du haut de gamme.
• Le tourisme tunisien a accordé un intérêt particulier au développement de son
offre.
• L’amélioration de la qualité se reflète dans la place accrue occupée, dans la
structure du parc hôtelier, par les unités haut de gamme, qui ne représentaient en
1987 que 15.000 lits et qui en représentent en 2000 plus de 65.000, soit plus de
quatre fois plus alors que la capacité d’hébergement globale a été multipliée par
deux. L’amélioration de la qualité de l’offre est également attestée par
l’introduction de nouveaux critères de classification des hôtels, les Normes 2000.
L’effort fait en matière de formation hôtelière est une autre illustration de cette
politique qui permet au tourisme tunisien de mieux satisfaire la clientèle classique
et d’attirer de nouveaux segments de clientèle.
• Dans cette optique s’inscrit aussi la diversification de l’offre touristique par la
promotion de produits nouveaux.
• En quelques années, sont crées huit terrains de golf, répartis dans toutes les
zones touristiques.
• La thalassothérapie a connu un développement fulgurant. Le pays dispose
aujourd’hui de plus de dix centres, fonctionnant selon les standards internationaux
les plus exigeants.
• Des circuits culturels sont mis en place ; le tourisme de congrès s’est beaucoup
développé.
D’autres produits nouveaux sont commercialisés.
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• Il occupe le deuxième rang dans les exportations après le textile. Ses recettes
en devises en 1998 ont atteint 1,713 millions de dinars tunisiens. La part dans le
total des exportations est de 17,5%. Il couvre le déficit de la balance commerciale
des biens à hauteur de 58%. La valeur ajoutée pour la même année a été de près de
960 millions de dinars, représentant 4,2 % du produit intérieur brut (PIB) et la
part des investissements touristiques dans la formation brute de capital fixe est
de 9%.
• L’artisanat entretient avec le tourisme une relation assez étroite que les deux
secteurs paraissent inséparables : C’est grâce au tourisme que l’artisanat a pu
retrouver une vigoureuse vitalité.
Aujourd’hui, il assure de l’emploi à plus de 265.000 personnes, soit 11% de la
population active.
Ses ventes en devises se situent aux environs de 220 millions de dinars, ce qui
représente plus de 2% du total des exportations.
• Le tourisme consomme 3% de la production du transport terrestre et des
télécommunications. Mais c’est surtout le transport aérien qui s’est beaucoup
développé grâce au tourisme. Le transport touristique fournit une bonne part de
leurs recettes aux compagnies aériennes Tunisair et Tuninter. La totalité du
chiffre d’affaires de la compagnie aérienne privée. Nouvel Air vient du Tourisme.
En 1998, elle a transporté 820.000 passagers, près de 20% du trafic charter global.
De son côté, Tunisair a transporté 3,2 millions de passagers ; deux ou trois étaient
des touristes.
• La consommation de plusieurs centaines de milliers de touristes chaque mois
correspond à une exportation sur place d’un grand nombre de produits agro-
alimentaires : viandes, œufs, vin, fruits…L’agriculture doit son évolution
quantitative et qualitative en grande partie au tourisme qui consomme 2% de sa
production. Le tourisme est le facteur décisif de l’introduction de l’aquaculture.
• Plusieurs secteurs de l’économie tunisienne ont été modernisés en vue de
répondre aux besoins du secteur touristique : bâtiment, céramique, équipements
sanitaires, articles de petite quincaillerie, cuisine, matériel de restauration
industrielle, certaines industries mécaniques ou électriques, textile, ébénisterie,
transport… Le secteur a dynamisé autres activités comme celles des bureaux
d’études et d’architectes…
• C’est en effet dans le domaine de l’emploi que le tourisme joue un rôle très
important : 75.000 emplois directs et 240.000 environ emplois indirects à la fin
de 1999. La population qui vivrait directement et indirectement du tourisme serait
de l’ordre de 1.800.000 habitants, ce qui représente environ un cinquième de la
population tunisienne.
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