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***************L e T o u r i s m e T u n i s i e n***************

Si la Tunisie est la première destination touristique en Afrique et au Moyen –


Orient, c’est grâce à une série d’atouts : naturels, historiques, culturels et humains.
• D’une superficie de 164 155 km2, la Tunisie, qui compte plus de neuf millions
d’habitants, se trouve au cœur de la Méditerranée, à la jonction des deux bassins
de cette mer sillonnée par les nombreux peuples riverains depuis la nuit des temps.
• Largement ouvert au Nord et à l’Est sur la Méditerranée, avec un littoral long de
1.300 km, et limité au Sud par le Sahara, le pays jouit d’un climat de type
méditerranéen, présentant une grande diversité de nuances : climat méditerranéen
au Nord avec une tendance à l’aridité s’affirmant de plus en plus vers le Sud où il
devient de type saharien. Il en résulte des paysages fortement contrastés : forêts
au nord, steppes au centre, étendues désertiques au Sud avec de nombreux oasis.
• Cette situation privilégiée de la Tunisie a toujours exercé un attrait puissant sur
tous ceux qui ont croisé ses côtes. Beaucoup de peuples sont venus coexister avec
les berbères autochtones sur ce sol : Phéniciens, Romains, Vandales, Byzantins,
Arabes, Turcs, Européens…
• Du brassage des divers héritages est née la civilisation tunisienne, synthèse
réussie des divers apports.
• Fruit de ce passé long de trois mille ans d’histoire : le patrimoine culturel, dans la
richesse de sa diversité et de ses expressions : sites archéologiques, monuments
historiques de diverses époques, arts et traditions populaires, artisanat, habits
traditionnels, tissage, tapis de divers genres, musiques et chants, religieux et
profanes, calligraphie…
• La Tunisie appartient à l’aire arabo-musulmane. Mais elle reste un pays
d’ouverture sur l’autre, une terre de généreuse hospitalité.
• C’est un pays où la sécurité des personnes et des biens est parfaitement assurée,
où règne la tranquillité et la joie de vivre.
• La situation privilégiée de la Tunisie à proximité de l’Europe, la douceur de son
climat ensoleillé, la longueur d’un littoral où abondent les belles plages de sable
fin, le sens de l’hospitalité du Tunisien, la richesse du patrimoine, la diversité des
paysages, la qualité de l’environnement, tout cela a permis d’édifier une industrie
touristique prospère.

Les informations utiles


Nom officiel : République Tunisienne
Président de la République : Son Excellence Zine El Abidine Ben Ali
Langue officielle : L’arabe
Langues étrangères pratiquées : français, anglais, italien

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Religion : Islam
Présence d’une communauté juive
Heure locale : GMT + 1
Monnaie : Le Dinar Tunisien (= 1000 millimes)
1DT= 0.79 Euros = 5,26 FF)
1$ = 1,29 DT / 1 Euro = 1,26 DT / 10 FF = 1,889 DT (cours du 15.2.2000)
Aéroports internationaux : Tunis–Carthage ; Skanès-Monastir ; DJerba; Tozeur ;
Sfax ; Tabarka
Ports nationaux : Tunis-la Goulette ; Rades ; Bizerte ; Sousse ; Sfax ;
Gabès, Zarzis.
Régions touristiques : Tabarka-Aîn Draham ; Bizerte-Béja ; Tunis-Zaghouan ;
Nabeul-Hammamet ; Sousse-Kairouan ;
Monastir-Mahdia-Sfax ; Jerba-Zarzis ; Gafsa-Tozeur.
• Les transports interurbains desservent tous les centres du pays. Ils sont assurés par
les trains de la SNCFT, les autocars, confortables et climatisés, de la SNTRI et des
sociétés régionales de transport et par les voitures de louage, qui sont des taxis de
grandes lignes.
• Des voitures particulières, des véhicules 4x4, des minibus sont disponibles chez
les agences de location de voiture très nombreuses partout en Tunisie.
• Des transports urbains sont assurés par des trains de banlieue, des bus de la S.N.T.
et de sociétés privées, des taxis.

Le tourisme familial

• Le tourisme familial est un produit qui s’adresse principalement aux familles, en


particulier les familles tunisiennes.
• Ce n’est que récemment, sur instructions expresses du chef de l’Etat, que la
question du tourisme familial a été méthodiquement étudiée. Une approche
rationnelle a été adoptée pour la promotion de ce produit. L’objectif de cette action
est de promouvoir une offre adaptée aux spécificités de la demande locale
permettant aux tunisiens d’avoir accès, dans de bonnes conditions d’hygiène et de
confort, aux plages et aux divers sites présentant un intérêt touristique.
• Premier point : le tourisme intérieur est désormais considéré comme un marché à
part entière. Il vient au cinquième rang par ordre d’importance, presque à égalité
avec le 3è et le 4è marché. Les 2 200 000 nuitées des résidents ont représenté 7,1%
du total des nuitées des résidents ont représenté 7,1% du total des nuitées.
• Ce marché avait besoin d’être structuré. Le ministère du Tourisme, des Loisirs et
de l’Artisanat a incité l’émergence d’agences de voyages spécialisées en tourisme
familial. Aujourd’hui, elles sont opérationnelles. Une campagne promotionnelle a

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été entreprise pour que la population tunisienne bénéficie des tarifs de groupe en
s’adressant à des agences de voyages et en réservant suffisamment à l’avance.
• Le deuxième volet de la stratégie concerne l’investissement. Des mesures ont été
prises pour encourager les promoteurs à investir dans les projets d’un hébergement
adapté aux besoins des familles tunisiennes et maghrébines, entre hôtellerie
classique et plages aménagées.
• Le troisième volet est aussi important. Des plages seront aménagées pour
accueillir, l’été, les flots quotidiens des baigneurs qui, en général, ne passent que la
journée au bord de la mer.
• Quatre zones ont été identifiées. A Raouad : deux types d’installations. Les unes,
légères, les parasols, les vestiaires et les douches ; les autres, plus élaborées,
pourront servir à l’hébergement, l’animation et aux commerces. A Kalâat
Landlous : des structures légères. Sidi Raîs, dans le Cap
Bon, offrira un produit touristique familial et un tourisme de village, de vacances
pour la clientèle internationale et la clientèle nationale. Chaffar sera une véritable
zone touristique avec hôtels, résidences, centres d’animation et de sport, avec tous
les équipements destinés au tourisme familial.
• Objectif pour le tourisme familial : représenter un dixième du total des nuitées.

Le tourisme culturel

• Le tourisme culturel est celui dont la motivation est principalement d’ordre


culturel : visite de sites, de monuments ou de musées, découverte de formes de
l’artisanat ou d’expressions artistiques, présence à certaines manifestations comme
les expositions ou les festivals…
• C’est dans le cadre de la politique de diversification et d’enrichissement de son
offre touristique que la Tunisie a entrepris, depuis quelques années, de promouvoir
ce produit pour lequel elle a de puissants atouts. Sous l’impulsion du chef de l’Etat,
d’importantes mesures ont été prises dans le but de faire du patrimoine l’un des
éléments du développement économique, social et culturel.
• Les facettes attrayantes du patrimoine sont en effet très nombreuses : le
passé, riche et long, a laissé son emprunte sous des formes variées : sites
archéologiques puniques, romains, byzantins, arabes, turcs, européens ; médinas
avec leurs remparts, leurs portes, leurs mosquées et des monuments historiques
admirables ; arts et traditions populaires vivaces ; les manifestations artistiques de
grande valeur ; artisanat artistique ; musique et chants des registres classiques,
populaires, profanes, religieux…La Tunisie possède autant de sites déclarés
Patrimoine de l’humanité que la
Grèce. Le musée de Bardo contient les plus belles mosaïques du monde.

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• La Tunisie s’est tournée vers ce patrimoine d’une richesse exceptionnelle pour
diversifier son offre touristique. Le tourisme doit servir le patrimoine qui doit à
son tour le servir. Ce principe inspira une stratégie : mise en valeur du
patrimoine ; accueil dans les musées et les monuments ; aménagement de structures
de repos et de confort ; action de sensibilisation des agences de voyage à
l’opportunité de la commercialisation de ce produit. Des agences de voyages
spécialisées en tourisme culturel vont bientôt voir le jour. Un effort de promotion
du produit a été accompli.
• En un temps record des circuits-pilotes ont été mis en place, testés et
commercialisés. D’autres circuits ont été ensuite tracés à partir de Tunis. Des
bureaux de guides spécialisés sont en cours de création, à Tunis et ailleurs. Ils
définissent des circuits thématiques ou ayant pour centre d’intérêt une période
historique.
• La promotion du tourisme culturel est donc une option irréversible. La création
d’un commissariat régional du tourisme culturel est significative de cette
détermination ainsi que le choix du lieu d’implantation de cette structure spéciale :
Sbeitla, ancienne Sufetula, située au cœur de la Tunisie, ville romaine avec son
majestueux forum et son vaste site, l’un des mieux conservés de Tunisie.

Le tourisme saharien

• La Tunisie est quasiment le seul pays à pouvoir offrir au visiteur, non loin des
belles plages, des montagnes boisées et des centres urbains au rythme trépident, les
étendues calmes et grandioses du Sahara. On y trouve les villages de montagne,
des oasis, des espèces de flore et de faune sauvage protégées par la loi, des sites
naturels et culturels très anciens, des modes d’agriculture spécifiques aux oasis,
des systèmes ingénieux de partage et de gestion de l’eau, une architecture
spécifique, des ksars de montagne qui sont des citadelles-refuges perchées sur des
pitons rocheux, des ghorfas ou greniers fortifiés, des centres urbains comme
Tozeur, Nefta, Kébili, Chébika avec leur cachet architectural spécial, l’habitat
troglodyte sous forme de maisons creusés dans le sol au flanc des falaises.
• Soucieux de valoriser les ressources du pays, le Président Ben Ali a consacré le
premier conseil ministériel de l’Ere nouvelle, tenu le 12 novembre 1987, au
tourisme saharien, lequel répond à des objectifs stratégiques de développement :
étalement de la saison touristique, diversification de l’offre et de la clientèle,
amélioration de la qualité du produit.
• D’importantes mesures au profit du secteur : nombreux encouragements dont,
surtout, l’octroi d’avantages incitatifs à l’investissement dans les zones
sahariennes ; de grands travaux d’infrastructures dans le cadre de
l’aménagement des zones touristiques ; instauration, en 1995, d’une Journée du

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Tourisme saharien, fixée au 12 novembre de chaque année, et depuis, célébrée
avec éclat ; ouverture d’un aéroport international à
Tozeur ; construction d’hôtels de différentes catégories ; travaux d’infrastructures
qui ont touché les routes, l’eau potable, l’électricité et les stations d’assainissement,
construction de grands centres d’animation sportive et touristique ; ouverture
d’une école hôtelière…
• Le nombre de lits est passé de 3 000 en 1987 à 10 000 aujourd’hui. Il ne s’agit
plus de petits relais destinés principalement à accueillir des touristes de passages
mais d’hôtels de haut standing offrant tout le confort pour des séjours prolongés.
• Le résultat de ces actions énergiques ne s’est pas fait attendre. Les visiteurs ont
commencé à affluer. En 1998, leur nombre a dépassé les 800 000. Et ce n’est
qu’un début.

Le tourisme de bien-être

• La thalassothérapie est l’utilisation, dans un but préventif et curatif, de l’eau


de mer à une température donnée, d’algues et de boues marines.
• Produit nouveau, elle attire une clientèle de plus en plus large, qui a besoin de
repos et de soins de remise en forme.
• Par ses caractéristiques qui correspondent aux orientations de la politique
touristique, ce produit intéresse le tourisme tunisien. Il s’adresse à des catégories
aisées qui peuvent se permettre un niveau de dépenses élevé.
• La Tunisie a tous les atouts pour réussir ce produit : la proximité des marchés,
l’hôtellerie haut de gamme, la douceur du climat et la longue arrière-saison
ensoleillée, la possibilité de loisirs, d’activités sportives et culturelles, la
compétence du cadre médical et paramédical, le rapport qualité/prix très
avantageux.
• Le tourisme tunisien se lance dans l’aventure et fait une entrée spectaculaire sur
la scène de la thalassothérapie. En très peu de temps, le nombre de centres s’élève
à une dizaine : Sousse, Hammamet, Djerba, Gammarth, banlieue de Tunis. Trois
centres sont en construction à Gammarth, Monastir et à Djerba. Dix centres sont à
l’étude. Il y en aura un à Tabarka, deux au Cap Bon, à Hammamet et à El Haouaria,
deux à Sousse, un à Mahdia, deux à Monastir et deux à Djerba.
• Les installations performantes sont dotées de matériels sophistiqués. Les
établissements proposent des services “à la carte” selon des formules diverses et
ont des combinaisons variées ainsi que d’autres prestations de qualité en relation
avec la thalassothérapie.
• Deux départements ministériels veillent à la qualité des cures.

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• Le ministère de la Santé assure le contrôle de l’hygiène. Il impose un certain
nombre de normes telles la présence d’un médecin au moins, de cadres
paramédicaux et de certains spécialistes du domaine comme les kinésithérapeutes.
Toutes les cures sont soumises à une gestion médicale stricte.
• Le ministère du Tourisme, des Loisirs et de l’Artisanat assure avec beaucoup de
vigilance le contrôle des prestations de services. Il tient à ce que le démarrage de ce
produit ne soit pas compromis. Le ministre du Tourisme, des Loisirs et de
l’Artisanat a fermement mis en garde les professionnels contre « l’amateurisme,
l’improvisation et la précipitation sur le gain facile ».
• Les tours opérateurs spécialistes en thalassothérapie reconnaissent la qualité des
soins prodigués dans les centres de Tunisie.

Hôtellerie tunisienne

• La capacité d’hébergement touristique atteint aujourd’hui, avec plus de 700


unités, les 200 000 lits. Son évolution a été très rapide. C’est l’Etat qui a pris en
charge la réalisation des infrastructures dans ce qui allait devenir les zones
touristiques et s’est fait en plus, hôtelier et restaurateur en créant la Société
hôtelière et touristique de Tunisie (SHTT). Les privés commencèrent ensuite à
s’intéresser à l’hôtellerie. L’Etat accordait les exemptions d’impôts, leur cédait les
terrains à des prix symboliques, prenait en charge le coût des études préliminaires,
consentait des bonifications d’intérêt…
• Ont alors émergé, autour des quelques hôtels disséminés ça et là, des embryons de
zones touristiques : Hammamet, DJerba, Sousse. En une trentaine d’années, des
débuts jusqu’en 1987, une capacité d’hébergement de prés de 100 000 lits a été
mise en place. Le nombre d’unités s’est élevé à 443. Les deux plus grandes
concentrations étaient alors Nabeul –Hammamet avec 28 000 lits et Sousse avec
21 000 lits ; venaient ensuite trois zones, DJerba-Zarzis, Monastir – Mahdia et
Tunis, avec chacune, une quinzaine de milliers de lits.
Bizerte-Tabarka et Gafsa-Tozeur étaient encore en 1987, au stade de balbutiement.
• Dans cette capacité d’hébergement, les catégories 3 * et 2* étaient prédominantes.
Les 4*et 5* totalisaient à peine 16 000 lits.
• Le Changement du 7 novembre 1987 a marqué pour l’hôtellerie tunisienne un
tournant : c’est d’abord l’augmentation du nombre de lits : en moins de douze
ans, la capacité d’hébergement est portée à 200 000 lits, avec 700 établissements ;
c’est ensuite, l’émergence de nouvelles zones : Tabarka-Aïn Drahem et le Sud.
DJerba est le théâtre d’un véritable boom hôtelier ; c’est enfin une structure
équilibrée du parc hôtelier : les catégories 4 et 5* représentent un tiers de la
capacité d’hébergement.

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• Certaines mutations ne sont pas quantifiables : hôtels modernisés, climatisation
obligatoire dans les chambres à partir de la catégorie 3*, piscines couvertes,
paraboles satellitaires, terrains de tennis, salons de coiffure, centres fitness…Ce
standing tiré vers le haut s’inscrit dans le droit fil de la politique d’amélioration de
la qualité du produit touristique.
• L’hôtellerie est le lieu d’un renouveau de style architectural : intégration à
l’environnement ; inspiration puisée dans le patrimoine : arcs, coupoles, blancheur
des volumes, voûtes croisées, faïences anciennes, plafonds en bois peint, motifs de
décoration et même matériau local…
• En matière d’aménagement de zones touristiques, on cherche à éviter
l’implantation linéaire pour privilégier la station intégrée : El Kantaoui prés de
Sousse et la nouvelle station, inaugurée en juin 1999, de Yasmine-Hammamet,
qui préfigure l’hôtellerie tunisienne du
XXIéme siècle

Festivals

• D’une richesse et d’une diversité exceptionnelle, le patrimoine culturel tunisien


s’exprime selon des modes d’une grande variété.
• La fête est l’une des manifestations privilégiées par lesquelles s’exprime ce
patrimoine. Elle accompagne certains événements de la vie comme les mariages ou
les célébrations à caractère religieux comme la Kharjaa, la Hadhra… la mémoire
des saints est aussi honorée par des Zerdas…
• C’est sur cette tradition de fête que s’est appuyée l’action culturelle de
promotion des festivals.
• La politique de création de festivals se propose plusieurs objectifs :
développement et animation d’un niveau culturel élevé, promotion de la
convivialité, ouverture sur les autres cultures, affirmation de l’identité nationale et
de l’identité régionale, souci de promotion régionale…
• Une quarantaine de festivals se déroule dans le pays : il n’y a pratiquement pas
une région qui n’ait sa manifestation culturelle. Souvent celle-ci présente une
dimension thématique bien marquée : festival du tapis, du cheval barbe, de
l’épervier, du malouf, de la musique symphonique…
• Les plus importants festivals sont : le Festival international de Carthage, le
festival international de Hammamet, les journées cinématographiques de Carthage,
les Journées théâtrales de Carthage, le Festival de la médina de Tunis, l’octobre
musical de Carthage, le Festival de Tabarka, le Festival international de Sousse, le
Festival de musique symphonique d’El Jem, le Festival international du Sahara à
Douz, le Festival du cheval pur-sang à Meknassy, le Festival international des oasis
à Tozeur, le Festival des Ksours à Tataouine, le Festival de l’épervier à El

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Haouaria, le Festival d’Ulysse à Djerba, le Festival des arts plastiques à Mahrès, le
Festival international de Monastir, le Festival des oasis de montagne à Tameghza,
le Festival d’El Borj à Gafsa, le Festival du malouf à Testour…
• La plupart des festivals se déroulent en été, la haute saison touristique. Ils sont
de plus en plus prisés par les touristes. Certains ont cependant lieu en hiver ou au
printemps.
• Les festivals sont tés nombreux : Certains sont très modestes mais ne manquent
cependant pas d’intérêt. Ils révèlent toujours des facettes de la personnalité de la
région ou du pays.
• Les festivals constituent de grandes manifestations culturelles, parfois de
dimension internationale : le Festival international de Carthage, le Festival
international de Hammamet, les journées cinématographiques de Carthage, les
journées théâtrales de Carthage, le Festival de la médina de Tunis, l’octobre
musical, le festival de Tabarka…

Le Golf

• Il n’y avait, jusqu’à la fin des années 70, qu’un seul parcours de golf, celui de
Carthage à la Soukra, créé en 1927.
• La douceur du climat, même en hiver, et la diversité des paysages sont des atouts
majeurs pour l’aménagement de greens de qualité et des fairways en harmonie
avec l’environnement. En quelques dix ans, sept terrains de golf furent réalisés,
conçus en général par des maîtres de grand talent tels l’américain Ronald
Fream ou l’anglais Martin Hawtree. Celui de la Soukra a été complètement
restauré. Quatre autres projets de golf sont en cours de réalisation.
• Les golfs réalisés sont en activité toute l’année. Ils ont en commun d’être en
activité toute l’année. Ils ont en commun d’être implantés sur des sites bien
choisis, presque toujours au milieu d’un paysage agreste. Ils sont à proximité de la
mer et offrent de très beaux panoramas. Ils disposent de club-houses accueillants.
• Golf de Tabarka : Sur la Côte du Corail, un golf de 110 ha, conçu par Ronald
Fream. 18 trous (extensible à 27). Par 72. Longueur 6306m. Compétition normale
dames sur 5190 m.
Ecole 9 trous-1400 m.
• Golf de Carthage (la Soukra) : 18 trous. Par 66. Dans un paysage de pins, cyprès,
palmiers, oliviers et bergamotiers.
Longueur : 4432m
• Golf Yasmine : à Hammamet. Golf de 18 trous. Par 72. Conçu par Fream, entre
forêt, et mer. Un immense practice près du tee n°1.
Longueur : 6115 m. Ecole de 9 trous, 2000 m.

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• Golf Citrus : à Hammamet. Deux parcours : la forêt, 18 trous, par 72, longueur
6175 m.
Les oliviers, 18 trous, par 72, longueur 6178 m.
• Golf El Kantaoui : Conçu par Fream, réalisé en 1979, sur 103 ha, à flanc e
colline. Pour golfeurs toutes catégories et pour compétitions internationales. Golf
de 27 trous (par 108).
Compétition normales messieurs sur 8 433 m et dames sur 7 719 m.
• Golf de Monastir : Dessiné par Fream. Golf de 18 trous (par 72), longueur : 6140
m –cinq aires de départ.
• Ecole 3 trous-360 m.
• Palm links golf : entre Sousse et Monastir. Golf de 18 trous + école de golf.
Parcours championship : 18 trous (par 72) de 6 140 m. Ecole composée d’un
parcours compact d’initiation et d’entraînement : 9 trous (par 27) de 1000 m ; d’un
practice de 70 000 m2 ; d’un putting green, pitching green et plusieurs practice
bunkers.
• Golf Club de Jerba : Dessiné par Martin Hawtree, il combine deux parcours.
Golf de 18 trous championship de 6130 m. 9 trous intermédiaire de 2.005 m.

LES NOUVEAUX PROJETS

• En dépit des performances attestées par les taux de croissance rapide de tous ses
paramètres, le secteur touristique tunisien recèle d’immenses possibilités. La
capacité hôtelière ne représente pas plus de 40 % de la seule île de Majorque dans
les Baléares, qui compte 500.000 lits. Nos cinq millions de touristes représentent à
peine 2,5 % des touristes de la zone méditerranéenne, qui continueront à
augmenter.
• Or, le rôle du secteur touristique dans la vie socio-économique du pays est
primordial.
• D’où l’option stratégique d’accélérer le rythme de croissance du secteur. Il
est prévu de porter la capacité d’hébergement en 2006 à 275.000 lits. Parallèlement
au développement quantitatif, sera intensifiée la politique de développement
qualitatif.
• Le produit balnéaire gardera sa place prééminente dans l’offre touristique
tunisienne.
• Cap Gammarth sera le prolongement de la zone touristique de Tunis-Nord, entre
mer et forêt.
Le programme comprend : une marina avec des équipements sportifs, un ensemble
de logements semi-collectifs ; quatre hôtels de haut standing, un centre de
loisirs : fitness, bowling, salles de cinéma, restaurants, commerces, vestiaires,

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douches ; un parc naturel de 140 hectares avec plans d’eau, un parc zoologique,
un club hippique, un amphithéâtre…
• Station intégrée de Salloum, dans le prolongement de Yasmine-Hammamet, 600
ha. Elle comprend deux secteurs : Selloum-Nord : 3 km de plages ; Hôtels,
résidences, un centre culturel, un centre de congrès, un golf, un grand plan d’eau ;
Salloum-Sud : 3 km de plage, hôtels, résidences ; un port de plaisance, espaces
verts, équipements sportifs.
• Station intégrée de Hergla : Au nord de Sousse, 1200 ha avec une capacité
d’hébergement limitée mais des centres d’animation, de thalassothérapie, un
golf et un village traditionnel…
• Bekalta, pôle de développement touristique situé au sud de Monastir, selon un
concept, répondant aux attentes de la population de la région et aux besoins de
la clientèle internationale.
• Station intégrée de Ghedhabna, au sud de Mahdia : 450 ha, produit balnéaire,
marina, golf, équipements culturels, théâtre de plein air, équipements ludiques
et sportifs.
• Zone touristique de Gabès, destinée au tourisme international.
• Zouaraa, dans la zone de Tabarka-Aïn Draham.
• Lella Hadhria dans l’île de Jerba : plan d’eau, golf hébergement.
• Tourisme vert : la Tunisie dispose de beaucoup d’atouts pour ce type de
tourisme. Deux sites sont retenus : Sidi Founkhel à Kerkennah et Zouaraa dans la
zone de Tabarka-Aïn Draham.
• Développement qualitatif : amélioration du produit touristique ; diversification
et enrichissement de l’offre tunisienne : élaboration de nouveaux produits ;
nouveaux segments de clientèle.

Réalisations récentes

• L’importance du tourisme dans la vie socioéconomique du pays confère à la


croissance du secteur le rang de l’impératif stratégique. Cette option s’est
concrétisée depuis le 7 novembre 1987 par des réalisations impressionnantes, sur
le plan quantitatif et sur le plan qualitatif.
• Capacité d’hébergement : développement spectaculaire, puisqu’elle passe de
100.000 lits à quelque 200.000.
• Tourisme saharien : occupe une place privilégiée dans la stratégie de
développement. Le nombre de lits, multiplié par 3, passe à quelque 10.000. Taux
d’occupation en amélioration constante. Il s’agit pratiquement d’une zone nouvelle.
• Tabarka : Zone nouvelle, Tabarka l’est d’avantage, d’autant plus qu’elle n’a pas
encore atteint le niveau de développement de la région des oasis au sud de la

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Tunisie. Capacité d’hébergement : 4.000 lits environ. Zone très active, desservie
par son aéroport international, de création récente.
• Mahdia émerge comme pôle touristique très important avec une capacité
d’hébergement en croissance rapide, qui a très vite approché les 7.000 lits.
• Yasmine–Hammamet : Réalisée selon un concept nouveau, la station intégrée de
Yasmine-Hammamet constitue le joyau du tourisme national annonçant ainsi le
nouveau visage de l’hôtellerie tunisienne du XXIè.siécle. C’est la réalisation la plus
prestigieuse et la plus ambitieuse : Hôtels 4 et 5*, bungalows, résidences, villas,
studios, restaurants, marina, médinas, parcs de loisirs et espaces verts.
Capacité d’hébergement : 25.000 lits.
• Tunis-Nord peut également âtre considéré comme une zone nouvelle. La capacité
d’hébergement dépasse le s15.000n lits, avec prédominance du haut de gamme.
• Le tourisme tunisien a accordé un intérêt particulier au développement de son
offre.
• L’amélioration de la qualité se reflète dans la place accrue occupée, dans la
structure du parc hôtelier, par les unités haut de gamme, qui ne représentaient en
1987 que 15.000 lits et qui en représentent en 2000 plus de 65.000, soit plus de
quatre fois plus alors que la capacité d’hébergement globale a été multipliée par
deux. L’amélioration de la qualité de l’offre est également attestée par
l’introduction de nouveaux critères de classification des hôtels, les Normes 2000.
L’effort fait en matière de formation hôtelière est une autre illustration de cette
politique qui permet au tourisme tunisien de mieux satisfaire la clientèle classique
et d’attirer de nouveaux segments de clientèle.
• Dans cette optique s’inscrit aussi la diversification de l’offre touristique par la
promotion de produits nouveaux.
• En quelques années, sont crées huit terrains de golf, répartis dans toutes les
zones touristiques.
• La thalassothérapie a connu un développement fulgurant. Le pays dispose
aujourd’hui de plus de dix centres, fonctionnant selon les standards internationaux
les plus exigeants.
• Des circuits culturels sont mis en place ; le tourisme de congrès s’est beaucoup
développé.
D’autres produits nouveaux sont commercialisés.

Le Tourisme dans l’économie

• Après l’étape incertaine du décollage, le tourisme a commencé à accomplir,


notamment après le changement du 7 novembre 1987, des performances
admirables au point qu’il tient aujourd’hui, dans la vie socio-économique du pays,
une place stratégique : devises, emplois, effets induits…

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• Il occupe le deuxième rang dans les exportations après le textile. Ses recettes
en devises en 1998 ont atteint 1,713 millions de dinars tunisiens. La part dans le
total des exportations est de 17,5%. Il couvre le déficit de la balance commerciale
des biens à hauteur de 58%. La valeur ajoutée pour la même année a été de près de
960 millions de dinars, représentant 4,2 % du produit intérieur brut (PIB) et la
part des investissements touristiques dans la formation brute de capital fixe est
de 9%.
• L’artisanat entretient avec le tourisme une relation assez étroite que les deux
secteurs paraissent inséparables : C’est grâce au tourisme que l’artisanat a pu
retrouver une vigoureuse vitalité.
Aujourd’hui, il assure de l’emploi à plus de 265.000 personnes, soit 11% de la
population active.
Ses ventes en devises se situent aux environs de 220 millions de dinars, ce qui
représente plus de 2% du total des exportations.
• Le tourisme consomme 3% de la production du transport terrestre et des
télécommunications. Mais c’est surtout le transport aérien qui s’est beaucoup
développé grâce au tourisme. Le transport touristique fournit une bonne part de
leurs recettes aux compagnies aériennes Tunisair et Tuninter. La totalité du
chiffre d’affaires de la compagnie aérienne privée. Nouvel Air vient du Tourisme.
En 1998, elle a transporté 820.000 passagers, près de 20% du trafic charter global.
De son côté, Tunisair a transporté 3,2 millions de passagers ; deux ou trois étaient
des touristes.
• La consommation de plusieurs centaines de milliers de touristes chaque mois
correspond à une exportation sur place d’un grand nombre de produits agro-
alimentaires : viandes, œufs, vin, fruits…L’agriculture doit son évolution
quantitative et qualitative en grande partie au tourisme qui consomme 2% de sa
production. Le tourisme est le facteur décisif de l’introduction de l’aquaculture.
• Plusieurs secteurs de l’économie tunisienne ont été modernisés en vue de
répondre aux besoins du secteur touristique : bâtiment, céramique, équipements
sanitaires, articles de petite quincaillerie, cuisine, matériel de restauration
industrielle, certaines industries mécaniques ou électriques, textile, ébénisterie,
transport… Le secteur a dynamisé autres activités comme celles des bureaux
d’études et d’architectes…
• C’est en effet dans le domaine de l’emploi que le tourisme joue un rôle très
important : 75.000 emplois directs et 240.000 environ emplois indirects à la fin
de 1999. La population qui vivrait directement et indirectement du tourisme serait
de l’ordre de 1.800.000 habitants, ce qui représente environ un cinquième de la
population tunisienne.

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