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INTRODUCTION
– les biens se sont les biens qui portent sur les choses cad les droits réels, sur les pouvoirs reconnus au
personnes sur les choses. Art 526 du CC. Comme l'usufruit. Un droit réel peut être un bien. On a un
droit sur la chose on peut l'utiliser sinon non. C'est par le droit qu'on peut utiliser, profiter de la
chose. Les droits de créances sont des pouvoirs il s'exerce par personne.
– Sont des biens tout les droits patrimoniaux d'une personne de droit réel et de droit de créance sont
des biens. Art 529. Le droit de créance est un droit meuble. Les créances sont des biens.
II. Les droits réels
Ce sont des droits subjectifs qui confèrent à leurs titulaires des pouvoirs directs sur les choses. Ex: deux
façon d'accéder au chose: demander de passer un contrat de location au propriétaire mais le locataire n'a pas
de droit direct sur la chose. Il a un accès à la chose mais ce n'est pas un accès direct il dispose d'un droit de
créance. Il doit passer par l'intermédiaire.
Deux grandes catégories de droits réels:
– les droits réels principaux ou de jouissance: on dit parfois que ce sont ceux qui explique l'utilité des
choses en elle-même. Ce sont ces droits qui permettre de jouir des choses des avantages que celle-ci
puisse fournir.
Le plus important, le droit de propriété car il confère l'ensemble des pouvoirs susceptibles d'être
exercés sur la chose.
Autres droits: ne concerne qu'une partie des droits sur la chose: on les appelle aussi les droits réels
démembrés de la propriété. On a le droit d'usufruit (se servir de la chose et d'en tirer des avantages
économiques), Cf le droit d'usufruit droit d'utiliser mais pas pouvoir de de disposer de la chose de la vendre.
L'usufruitier ne peut pas détruire la chose il peut seulement l'exploiter.
Diminutif de l'usufruit:
• En dessous on a le droit d'usage: celui qui est titulaire d'un droit d'usage, il pourra faire du local ce
qui veut faire un garage un salon de coiffure tout, mais il ne peut pas le louer.
• On a ensuite le droit d'habitation: droit d'usage limité à un seul usage y habiter.
• Les servitudes: droits réels immobiliers; c'est un pouvoir particulier déterminé à un propriétaire d'un
immeuble sur un immeuble voisin ex: droit de passage.
• L'emphytéose qui découle d'un bail particulier: droit du locataire dans un bail très particulier: bail
emphytéotique c'est un bail de longue durée 18 ans minimum 99 ans maximum.
- Les droits réels accessoires ou droit réel de garantie. Ce sont des droits qui ne permettent pas au
titulaire d'en tirer des choses. Ce droit ne permet pas au bénéficiaire de se servir des choses mais
seulement que la chose est affectée à une garantie de paiement d'une créance. Ex: le droit
d'hypothèque. Si la personne ne paie pas, la banque pourra faire vendre l'immeuble et se faire payer
en premier (= droit d'hypothèque) avant les autres créanciers.
Accessoires: car sont accessoires au paiement d'une créance. (gage).
Conclusion: on étudiera que les droits réels principaux. Le droit des biens c'est l'étude qui gouverne les droits
réels principaux, les droits réels de jouissance.
A. Le contenu de la distinction
a) Les immeubles
Le code civil distingue trois catégories d'immeubles:
– immeubles par nature,
– par destination,
– par l'objet auquel il s'applique = les immeubles par lesquels ils s'appliquent.
1) Immeuble par nature :
Toutes les choses qui par leur nature ne peuvent pas être déplacées. Ces choses sont immobiles, ils ne
peuvent pas être déplacé. Art 518: Comprend le sol, toutes les choses fixées au sol (les végétaux : arbres,
l'herbe des prairies immeuble par nature; tous les édifices; un poteau; pont). Il suffit qu'elle soit fixé au sol.
Pour une pierre il faut qu'elle soit fixée au sol c'est un condition nécessaire mais peu importe que la fixation
soit temporaire ou durable.
- Art 525: immeuble à perpétuel demeure. Objets mobiliers attachés à l'immeuble à perpétuelle
demeure art 524 alinéa 3.
- attache intellectuelle art 525 alinéa 4. statue = immeuble quand elles sont placées dans une niche
faite exprès pour la recevoir bien qu'on puisse les enlever sans détériorer.
Actions qui tentent à revendiquer un immeuble. Elles a l'attitude à la recevoir;pourquoi les créances
immobilières sont elles rares dans notre système juridique?
Droit de créance: pouvoir d'exiger d'un autre la propriété d'un immeuble soit un droit réel sur un
immeuble. En droit quand la propriété se transfère d'un propriété à un autre elle se trouve transféré par le
seul effet du contrat. En droit allemand il en va différemment, le contrat ne suffit pas pour transférer la
propriété. Il faut le contrat de vente et l'inscription sur le registre foncier. Tant que cela n'aura pas été fait , il
me sera pas totalement propriétaire. Avant il est créancier de la propriété.
En droit français faire l'acheteur devient instantanément le propriétaire dès que le contrat est passé.
b) les meubles
Les biens sont meubles par leur nature ou par la détermination de la loi. Les meubles corporels et il y a les
meubles incorporels ceux indiqués par la loi.
a) les particularités juridiques des meubles et des immeubles liés à leur différence de
nature physique
1. les règles qui s'appliquent aux opérations juridiques sur les biens
En matière d'immeuble en raison de la fixité des immeubles ont a pu organiser une publicité sur les actes
juridiques. Tous reportés au cadastre.
Administration: conservation des hypothèques chaque fois qu'une opération juridique est faite sur un
immeuble. Si une vente d'immeuble ou une convention sera imposable aux tiers. La publication immobilière
est obligatoire.
Pic de sureté qu'on trouve dans l'un ou l'autre pour donner un bien en garantie deux formules selon
immeuble/meuble.
➔ Immeuble: donner l'immeuble en hypothèque quand on donne immeuble en garantie on continue à
l'habiter, le louer … c'est une sureté sans « dépossession » du constituant, le proprio garde l'usage de
la propriété.
C'est une forme de sureté très intéressante pour celui qui donne son bien en garantie car cela peut lui
permettre de continuer par exemple à percevoir loyers pour pouvoir continuer à payer le créancier.
Problème des hypothèques: pendant longtemps elles ont été cadrées. Elles étaient occultent sous l'ancien
régime mais après la révolution: publicité mais avant pas de marché immobilier. Révolution : publicité
développement du marché immobilier.
Permet la sureté soit connue par les tiers. Différents gages qui est une sureté avec dépossession. Ex: donner
en garantie le code civil contrairement à l'hypothèque seul papier plus publicité mais pas dépossession. La
publicité est l'antithèse de la possession donc on donne au créancier.
Art 2337 sous article 2338 comment est faite la publicité d'inscription du gage au greffe du tribunal de
commerce dans les fichiers informatiques.
3ème particularité: sur le terrain de la procédure civile: la règle de base= lieu du domicile du défendeur. La
règle de la compétence territoriale de base n'est pas celle qui s'applique tout le temps. Quand le litige porte
sur un meuble on ne peut pas déterminer la règle= règle de base pour les meubles. Pour les immeubles, c'est
le tribunal du lieu de la situation de l'immeuble qui est compétent et cela présente des avantages;
– on tient compte des usages locaux.
– Il faut se placer sur les lieux souvent.
2éme distinction:terrain: dans le domaine des régimes matrimoniaux: règles de droit qui gouvernent les
relations entre époux. Les biens dans un régime de communauté les biens communs sont gérés par chacun
des deux époux à l'exception des actes de disposition qui nécessitent (Art 1424) le consentement de l'autre.
(Art 1421) = chacun des deux époux peuvent disposer des biens communs sauf des immeubles, fond de
commerce... pour aliéner des immeubles, il faut toujours le consentement des deux.
La vente d'immeuble est susceptible d'être annulée quand le vendeur est lésé de plus des 7/12éme (art 1674)
dans le prix de l'immeuble.
Intérêt fiscal de distinguer meuble/immeuble: vente d'immeuble donne lieu à des droits fiscaux mais pas les
ventes de meubles.
Choses non consomptibles: choses que l'on peut utiliser sans qu'elle disparaisse dès le premier usage. Ex:
livre, montre, stylo.
L'intérêt de distinction se rencontre essentiellement chaque fois qu'une chose doit être restituée à son
propriétaire après l'utilisation. Le prêt à usage se fait en nature c'est la chose remise qui est restituée quand la
chose est non consomptible.
Prêt de consommation: quand la chose est consomptible, l'emprunteur qui aura fait disparaître la chose ne
pourra pas la rendre, il rendra une chose équivalente. Il faut que la chose soit consomptible mais en plus
fongible.
Chose non fongible: ou encore corps certain = objet qui n'ont pas d'équivalent qui sont nettement
individualisés et ne peuvent pas être remplacé par d'autres. Ex: original d'un picasso.
Distinction: sert par exemple dans le cas de transfert de leur propriété par le biais d'un acte juridique d'un
contrat.
Acte de vente, le transfert ne se fait pas de la même manière selon que la chose est fongible ou non.
– pour les choses qui sont non fongibles le transfert se fait directement.
– Pour les choses fongibles, le contrat ne suffit pas , il faut en plus individualiser la chose avant de la
transférer.
Chose non consomptibles qui sont fongibles. Ex: vin dans un banique, voiture neuve de série.
La nature fongible ou non fongible consomptible ou non doit être prise en compte également dans certains
cas particuliers lorsqu'une chose a été vendue avec clause de réserve de propriété.
Depuis 2006, on reconnait que la propriété elle même peut fonctionner comme garantie (Art 2367).
la récupération de la chose ne se fera pas de la m^me manière selon que la chose soit fongible ou non /
consomptible ou non.
Chose non consomptible: le vendeur (propriétaire) peut récupérer la chose tant que la chose a conservé son
individualité. Si elle a perdu son individualité, le chose ne peut être récupérée (Art 2370) que si la séparation
d'avec elle à laquelle elle a été intégrée n'entraine pas de dommage.
Chose consomptible qui a été utilisée donc elle a perdu son individualité.
Si cette chose est fongible (art 2369) permet dans ce cas là la reprise de bien équivalent.