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Introduction
Conclusion
Introduction
L'Algérie s'est engagée depuis quelques années désormais dans un
ambitieux programme de privatisation de ses entreprises publiques. Les
difficultés qu'ont connues les autorités algériennes dans la gestion de la
crise économique les ont finalement obligé à recourir à l'aide d'organismes
financiers internationaux afin de rétablir les grands équilibres au sein d'une
économie marquée par son caractère disproportionnel; puisque basée en
majeure partie sur les produits tirés de la rente des hydrocarbures et de
leurs dérivés. L'objectif étant de réussir le passage délicat d'une économie
de rente à une économie de marché.
C'est pourquoi les années 2000 ont insufflé un nouvel élan à ce processus
sous la houlette du Président Abdelaziz Bouteflika, des modifications de
procédures sont ainsi envisagées afin d'accélérer le mouvement.
La définition économique :
Quelques définitions :
Définitions :
PREMIERE PARTIE :
L'évolution des
investissements étrangers en
Algérie.
Pour avoir un aspect complet de l'étude des investissements étrangers en
Algérie, il faut d'une part étudier ses différents types (chapitre I), et d'autre
part son cadre juridique depuis l'indépendance de l'Algérie (chapitre II),
mais avant cela il faudra avoir un minimum de notions sur les
investissements
Chapitre I :
On vise par là les investissements faits sur le marché des titres d'un pays
étranger. Les transactions portent sur des titres de participations (action,
bons de jouissance, bons de participation), des emprunts obligatoires, etc.
l'allocation des moyens, c'est-à-dire la cause de l'investissement, suit
largement les mécanismes du marché boursier, ce qui a par ailleurs valu
l'appellation d'investissement boursier12(*) à cette forme d'investissement.
De surcroît, la rémunération des investissements en portefeuille est fixée à
un taux définit contractuellement et indépendant de la marche des affaires.
Dans les deux cas, l'investisseur s'assure en effet un contrôle, sans égard au
montant de sa participation. En outre, les deux formes se rapprochent l'une
de l'autre parce que de plus en plus d'investissements conjuguent
participation financière partielle (majoritaire ou minoritaire) et
contributions immatérielles et que le contrôle effectif découle de
l'accumulation de ces deux éléments au point de rendre les distinctions
arbitraires.
a- Risques commerciaux :
Se sont toutes les formes qui peuvent atteindre aux biens, aux revenus qui
en découlent et à la liberté d'en disposer à un Etat étranger. Toutes les
institutions nationales de garantie couvrent les investissements contre la
survenance de risques non commerciaux, c'est-à-dire les risques politiques.
Ces derniers visent tous les actes arbitraires, discriminatoires ou illégaux
imputables à un gouvernement ou à l'un des ses organes et qui privent
l'investisseur de l'exercice de ses droits sur son investissement.
Sur un autre angle, plusieurs conséquences sont prises en compte, pour une
autre forme de risques :
Chapitre II :
Pendant cette lutte se sont forgées les idées qui par la suite ont guidé la
construction du jeune Etat algérien, né en 1962.
Pour cela il était primordial de consolider l'Etat, pour lui donner les
moyens de procéder à une transformation économique, par la :
Dés 1966, l'économie algérienne prenait une nouvelle direction, avec pour
préoccupation essentielle de mettre un terme à la désarticulation de
l'économie et à la domination par les intérêts étrangers inhérents à passé
colonial du pays.
Mais elle reste toujours dépendante des prix du pétrole, tant au niveau
économiques (97% des recettes d'exportation) que budgétaire (60% des
recettes de l'Etat proviennent de la fiscalité pétrolière).
Le CPE n'agit pas directement sur les entreprises publiques mais le fait à
travers des Sociétés de Gestion des Participations (SGP)17(*), qui ont un
mandat d'exécution des résolutions du CPE, notamment l'exécution des
programmes de privatisation.
· Industrie agro-alimentaire.
· Textiles et cuirs.
· Transformation du bois.
Objectifs assignés :
Dans les mines les résultats ne sont pas en accord avec la réalité présente,
c'est à dire par rapport aux potentialités de l'Algérie en ressources
minières. Pour amener les investisseurs à s'intéresser à l'exploitation de ces
ressources, l'Algérie a adopté le 3 juillet 2001 une nouvelle loi minière qui
encourage l'investissement des nationaux et étrangers. Deux textes
d'application de la loi minière de juillet 2001 ont été publiés, l'un
concernant les modalités et procédures d'attribution des titres miniers et
l'autre relatif à leur attribution.
1 : Téléphone fixe :
2 : Téléphonie mobile :
2) Celle de le l'incarner.
3) Celle de le réhabiliter.
B) De 1982 à 1988 :
Certes le secteur privé a connu des progrès mais cela est resté limité. En
effet sur 2500 projets agrées, il n y avait que 373 projets qui ont vu le jour.
Et cela pour l'existence des difficultés d'accès aux crédits bancaires malgré
les dispositions législatives qui autorisent le financement privé, aux
licences d'impositions, et aux terrains.
Autrement dit malgré les efforts consacrés au développement et l'évolution
du secteur privé, réalisés depuis l'année 1982, on a assisté à une division et
séparation entre le secteur public et privé, qui ne leur a pas permis de
développer des relations de partenariat en matière de sous-traitance. Ce
cloisonnement a résulté des choix en faveur de grandes unités de
production publique à fort taux d'intégration verticale, de la disponibilité
de ressources en devises suffisantes leur permettant de s'approvisionner à
l'étranger, et de la méfiance suscitée par le discours politique vis-à-vis du
secteur privé.
La nouvelle vision s'est traduite à l'extérieur par des négociations avec les
différents bailleurs de fonds et organisme financiers internationaux.
A l'intérieur, cela s'est traduit par l'apparition de nouveaux textes qui visent
le passage d'une économie socialiste à une économie du marché.
Les entreprises publiques ont perdu ces dernières années près de 300 000
travailleurs. Ces mesures sont aujourd'hui perçues par les travailleurs et les
syndicats comme un mal nécessaire. Le syndicat national adhère
aujourd'hui pleinement à l'idée de privatisation, qu'il considère comme une
chance ultime pour la préservation de l'emploi. La modernisation du
secteur public a un coût, mais les privatisations partielles ou totales
constituent les moyens les plus sûrs de la conduire. Ce chantier exige à la
fois des moyens financiers, une technologie avancée, un savoir-faire
technique et un management de qualité : il existe donc pour les entreprises
françaises et étrangères de nombreuses perspectives de partenariat.
En effet l'investissement direct peut être tout aussi bien privé que public.
Ce texte vise le capital, c'est-à-dire les opérations en capital susceptibles
d'être réalisées au profit de l'économie nationale.
C'est la raison pour laquelle la loi sur les sociétés mixtes était aussi un
échec.
Cette loi annule la loi du 21/08/1982, elle n'était pas destinée aux
étrangers. Seul l'investisseur peut bénéficier des avantages prévus par la
loi ; lorsque l'investissement, proposé relève d'une activité déclarée
propriétaire.
Ces engagements sont concrétisés par les accords bilatéraux, et les accords
multilatéraux :
A) : Conventions internationales :
1 : L'accord de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) :
1 : En matière d'investissement :
2 : En matière douanière :
3 : En matière de transport :
Chapitre I :
Il n'est pas très judicieux de parler sur les garanties accordées aux
investisseurs (section I) sans insister sur les institutions chargées de la
promotion des investisseurs (section II).
L'ensemble des documents délivrés par le GUD faisant foi, toutes les
administrations sont tenues de s'y conformer.
« Elle a abrogé les articles 183 et 184 de la loi 90-10 car ils faisaient
double emploi avec les articles 30 et 31 de l'ordonnance 01-03 relative au
développement de l'investissement de "la loi "monnaie et crédit" posant le
principe de la garantie de rapatriement des capitaux investis, de leurs
bénéfices et de leurs dividendes. »
D'après l'ordonnance, qui prend le relais d'un certain nombre de textes plus
anciens, les investissements étrangers bénéficient de garanties légales
suivantes :
· Principe d'indemnisation : sauf dans les cas prévus par la loi, les
investissements réalisés ne peuvent faire l'objet d'une réquisition
administrative. La réquisition donne lieu à une juste et équitable
indemnisation.
Par activités réglementées, il faut entendre toutes celles qui obéissent à des
règles particulières organisées par les lois et règlements qui les définissent.
Pour pouvoir exercer une activité réglementée, l'entreprise commençante
une autorisation ou un agrément délivrés par les autorités administratives
compétentes.
Cette garantie porte également sur les produits réels nets de la cession ou
de la liquidation, même si ce montant est supérieur au capital initialement
investi.
Comme ils sont accordés pour une durée fixée par décision de l'ANDI au
cas par cas. Le délai commence à courir à compter de la date de la décision
d'accord du régime.
v Régimes particuliers :
ü Le bénéfice total :
ü Le bénéfice partiel :
Cette loi fixe la liste des activités, biens et services exclus des avantages
fixés par l'ordonnance n°01-03 sous citée, relative au développement de
l'investissement.
b) tout service lié à l'acquisition des biens visés à l'alinéa a) si- dessus.
· Emballage récupérable.
· Agencements et installation.
· Equipements sociaux.
A) Régimes douaniers :
1: Le perfectionnement actif :
B) Facilitations douanières :
1: Dépôt temporaire :
Mécanisme douanier qui permet de disposer dans ses propres locaux d'une
zone sous douane ou vous pourrez transférer, dés leur arrivée sur le
territoire national, les marchandises en attendant leur dédouanement.
2: Dédouanement à distance :
3: Circuit vert :
1 : Les tribunaux :
Ils sont au nombre de 210, il s'agit des juridictions du premier degré. Ils
sont constitués en sections : section civile, section commerciales, section
sociale, etc. ...
Ils statuent à charge d'appel devant la Cour. Les tribunaux siègent au chef-
lieu des cours. Leur compétence est spécifique dans les matières
suivantes :
· Saisi immobilière ;
· Exequatur ;
2 : Les cours :
C'est devant que s'exerce l'appel des jugements des tribunaux. Celui-ci doit
être formé dans le délai d'un mois. Ce cours à compter de la notification de
la décision du tribunal, soit à personne, soit à domicile réel (lorsque les
jugements sont réputés contradictoires) soit à dater de l'expiration du délai
d'opposition (lorsqu'il s'agit de jugements par défaut).
Les délais d'appel sont augmentés d'un mois en faveur de ceux qui résident
en Tunisie et au Maroc et deux mois pour ceux qui résident dans d'autres
pays.
3 : La Cour Suprême :
La Cour Suprême est compétente pour statuer sur les pouvoirs en cassation
formés contre les arrêts et les jugements rendus en dernier ressort par les
cours et les tribunaux.
Le pourvoi en cassation ne peut être fondé que sur l'un des moyens
suivants :
A l'égard des jugements et arrêts rendus par défaut, le délai court à partir
du jour où l'opposition n'est plus recevable.
4 : Le conseil d'état :
La procédure devant la Conseil d'Etat est régie par les dispositions du CPC
qui s'appliquent à la procédure à caractère judiciaire.
Le tribunal administratif ne peut être saisi par un particulier que par voie
de recours formé contre une décision administrative.
Le recours doit être formé dans les quatre mois de la date de notification
ou de la publication de la décision attaquée.
Dès que seront mis en place les tribunaux administratifs, les chambres
administratives des cours disparaitront.
Toute demande de paiement d'une créance qui est liquide, exigible et échue
est recevable dès lors qu'elle tend à l'obtention d'une procédure d'injonction
de payer. Le demandeur doit joindre à sa requête tous les documents qui
attestent de l'existence et du montant de la créance. Si le juge accueille sa
demande, il autorisera la notification d'une injonction de payer. Dans le cas
contraire, il rejettera toute voie de recours pour le demandeur, sauf pour ce
dernier à exercer les recours de droit commun.
3 : La procédure de référé :
Le Centre a pour objet d'offrir aux Etats et aux investisseurs étrangers des
moyens de conciliation et d'arbitrage entièrement régi par la Convention et
les règles adoptées pour son application, y compris la reconnaissance et
l'exécution des sentences. La convention institue un système juridictionnel
complet. Il se compose d'un conseil administratif, qui comprend un
représentant nommé par chaque Etat membre et dont la présidence
appartient au Président de la Banque mondiale et d'un secrétariat.
Le centre tient à jour une liste de conciliateurs et une liste des arbitres et
met à disposition des parties des règles de procédure et une infrastructure
qui doit leur permettre de constituer une commission de conciliation ou un
tribunal arbitral en vue de vider leurs différends.
2) La compétence du Centre :
c) la nature du différend :
3) Conciliation ou arbitrage :
Selon l'article 54, chaque Etat membre est tenu de reconnaître le caractère
obligatoire de la sentence et d'assurer l'exécution sur son territoire des
obligations pécuniaires que la sentence impose comme s'il s'agissait d'un
jugement définitif de sa plus haute autorité judiciaire. Aucune exception
d'ordre public n'est admise. Ainsi, la sentence CRDI a la force d'obliger
chaque Etat à assurer l'exécution des obligations pécuniaires sur son
territoire.
Toutefois, pour assurer une protection généralisée des investisseurs par des
règles d'origine internationale, on peut recourir à une convention
multilatérale de protection des investissements, qui répond à cet objectif.
Le fait de référer ce droit à l'état d'accueil, par contre pose problème, car
dans le cas ou l'Etat hôte serait le demandeur, il lui suffirait de soumettre le
différend à ses propres juridictions dès l'instant suivant l'expiration du
délai de six mois. L'article 8-2 alinéa 2 de la convention franco-algérienne
fait de ce choix, un choix définitif.
Le fait que seul l'investisseur soit visé, ne pose pas de problème. Cela est
conforme à la structure de l'article 8-2, et aussi à l'esprit de la convention
qui est d'assurer la promotion de l'investissement, et qui s'adresse donc,
aux investisseurs beaucoup plus qu'à l'Etat d'accueil.
Il arrive cependant qu'une partie, sans refuser d'exécuter une sentence qui
la condamne, estime d'avoir au préalable exercer les voies de recours que
la loi autorise devant les juridictions étatiques. Souvent, la partie perdante
montre une mauvaise foi et cherche à se soustraire à son obligation de se
conformer à la sentence finale, alors qu'elle l'avait acceptée, en souscrivant
une clause d'arbitrage.
Par ailleurs, il importe peu que le droit applicable au litige soit le droit
algérien ou un droit étranger. La partie étrangère accepte d'autant plus
volontiers la compétence du droit algérien que celui-ci protège beaucoup
plus les intérêts du vendeur (dans un contrat de vente) ou ceux de
l'entrepreneur (dans un contrat d'entreprise) que ceux du consommateur ou
du maitre de l'ouvrage algériens.
Malgré que le droit algérien trouve sa source dans des législations connues,
il n'est pas tout à fait une copie. Il dissimule certaines originalités qui se
traduisent parfois par une position plus stricte, ou plus libérale, que celle
des législations française ou suisse. L'investisseur devra donc se garder
d'une référence trop constante aux textes ayant inspiré le législateur
algérien.
Conclusion :
L'Algérie n'est pas indépendante à tous les niveaux. Certes, elle a pu se
libérer dans une large mesure de l'emprise étrangère, grâce à ses propres
efforts. Mais elle continue, évidemment, à dépendre de la technologie
étrangère.
Mais malgré tous ces efforts consentis par le gouvernement algérien, créer
sa propre entreprise en Algérie relève du parcours du combattant par le fait
qu'il faut passer par de nombreuses procédures qui coutent beaucoup de
temps et d'argent. Ce qui retarde la création de richesses et d'emplois.
Un rapport qui touche 155 pays, qui examine une série d'indicateurs
relatifs à la réglementation des entreprise en ce qui concerne la création, le
fonctionnement, les activités commerciales, les impôts, et la fermeture
d'entreprises, en évaluant le temps et les coutes liés aux exigences
réglementaires des différents Etats.
BIBLIOGRAPHIE
Liste des ouvrages :
Thèses et mémoires :
Articles et législations
Sites internet :
www.Droit-Afrique.com
www.algérie-dz.com
www.coface.fr
www.andi.dz
www.bna.com.dz
ANNEXES
* 7 Christian HABERLI : Les investissements étrangers en Afrique, avec des cas portant
sur l'Algérie et le Ghana, librairie générale de droit et de jurisprudence, nouvelles éditions
africaines, 1979, p.19.
* 12 Marc FUMEY, Méthode d'Evaluation des Risques Agrégés, Thèse de doctorat, institut
national Polytechnique de Toulouse, spécialité systèmes industriels, 2005, p.16.
* 13 MEDHI Haroun, Le Régime Des Investissements en Algérie, éd. Litec, 2000, p.63.
* 14 Marc FUMEY, Méthode d'Evaluation des Risques Agrégés, Thèse de doctorat, institut
national Polytechnique de Toulouse, spécialité systèmes industriels, 2005, p.14.
* 18 Mme Hannache née Nahi Fazia, l'investissement étranger en Algérie dans le cadre de
l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l'investissement,
Mémoire de master en droit des affaires, université de Perpignan, faculté de droit et des
sciences économiques,2002,p.8.
* 19 Site Web : algérie-dz.com
* 22 Christian HABERLI : Les investissements étrangers en Afrique, avec des cas portant
sur l'Algérie et le Ghana, librairie générale de droit et de jurisprudence, nouvelles éditions
africaines, 1979, p.189
* 25 Loi n°63-277 du 26 juillet 1963 portant code des investissements, J.O.R.A du 2 août
1963.
* 28 C.Hamza, les zones spécifiques dans le code des investissements », IDARA, journal
de l'Ecole Nationale d'Administration, Alger, volume 4 numéro2, 1994.
* 29 Loi n°88-06, modifiant et complétant la loi de 86-12 du 19 août 1986 relative au régime
des banques et du crédit.
* 34 Mme Hannache née Nahi Fazia, l'investissement étranger en Algérie dans le cadre de
l'ordonnance n°01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l'investissement,
Mémoire de master en droit des affaires, université de Perpignan, faculté de droit et des
sciences économiques,2002,p.18.
* 57 Article 50ss.
* 61 Cette convention prévoit expressément qu'à l'issue d'un délai de six mois et en
l'absence de règlement amiable, « le différent est soumis, à la demande de l'une ou de
l'autre des parties au différent, à l'arbitrage CIRDI ».
* 62 Article 25 de la convention.