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Précurseur de la musique en ligne 2

Une plateforme multimedia singulière 3


Rubriques et usages du site
Côté artiste
Boxson en chiffres

Diffusion du savoir : musique et droits d’auteur sur Internet 4

Boxson sur le terrain 5


Organisateur de concert
Acteur de l’économie sociale et solidaire

Les compilations et la distribution physique 6

Contact 7

Annexe 1 - les licences libres 8


Annexe 2 - musique libre : les FAQs de Boxson 9
Annexe 3 - diffuser de la musique libre 10

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Née sur Internet au début de l’année 2005,
l’activité de l’association Boxson se focalisait initialement
sur la gestion de son site internet à portée nationale,
www.boxson.net, dont l’objet est l’hébergement et la
diffusion gratuite, sous licences libres, des morceaux de
groupes de musique indépendamment du style ou du
niveau.

Bien qu’elle refuse systématiquement les oeuvres


appartenant au répertoire de la Sacem dont elle ne
possède pas les droits, l’équipe modératrice ne porte
aucun regard sur la création artistique des groupes
accueillis sur la plateforme, laissant ce rôle au public.

Alors que la musique sur Internet se limitait principalement au peer-to-peer et à une époque
où la Sacem interdisait encore à ses artistes la webdiffusion, Boxson créait alors le deuxième
site francophone de la toile consacré à la musique. Respectueux des musiciens et des droits
d’auteurs et dans la légalité dès la première heure, Boxson a constamment observé les tendances
de la filière musicale et des législations face à l’ère numérique.

Aujourd’hui les sites musicaux sur le net se multiplient, les industriels ont enfin saisi l’enjeu
du numérique et le législateur cherche à encadrer ces évolutions. Avec son oeil extérieur et affuté
par de nombreux mois de réflexion et de nombreux échanges sur les questions de musique en
ligne, Boxson se place désormais comme un interlocuteur indépendant et désintéressé sur les
problématiques du droit d’auteur sur Internet.

A diverses occasions, nous


participons à des temps d’échange
sur Internet et les droits d’auteur
auprès de professionnels de
la culture et nous construisons
progressivement une expertise
sur ces questions.

Paul Bucau, co-fondateur de Boxson.

2
A ses débuts le
site Boxson.net était une
plateforme pionnière dans
la diffusion collective
de musique utilisant les
principes de réseaux
sociaux sur Internet pour
stimuler les échanges.

Simple et intuitif à l’utilisation, le site contient plusieurs outils appropriés


à chaque type d’utilisateur, résultat de trois années de développement.

Aujourd’hui, le public mélomane découvre sur le site plus de 1900 groupes et artistes classés
par style et par département. Les nouveautés apparaîssent en première page et un système de
recommandations entre groupes guident l’internaute. Sur chaque page il peut écouter ou télécharger
les morceaux et y laisser des commentaires.
Il partage aussi l’univers de l’artiste à travers ses photos, son actualité et bientôt ses vidéos.
Le forum du site est aussi un support d’échange et de partage, notamment sur la musique et la
licence libre défendue par Boxson.

L’artiste quant à lui accède à un backstage


(via une connexion login et mot de passe) d’où il
gère son compte mais aussi bénéficie d’un forum
privé pour dialoguer avec les autres groupes et 3 ans d’existence
organisateurs de concerts qu’il a pu rencontrer via 15 membres actifs
le site. 2000 visiteurs quotidiens
Boxson développe actuellement des outils
dans ce sens, à travers la création de comptes
1900 groupes et artistes inscrits
«boxsonotes» afin que les acteurs des musiques 10000 morceaux téléchargés chaque jour
actuelles accèdent à une base d’informations et
de contacts directement sur le site, générés par
l’utilisateur.

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La polémique sur les droits d’auteur et les contenus artistiques sur Internet n’a jamais
été aussi vive et animée. Militant de la première heure, Boxson est spécialiste et propose
désormais un regard expert sur le sujet.

Boxson cherche à diffuser le savoir acquis


progressivement auprès d’un maximum d’acteurs
des musiques actuelles en Isère, identifiés dans de
nombreux domaines : enregistrement, production,
diffusion, lieu de spectacle, organisateurs de
concerts ou pôle ressources.

A Grenoble, Dynamusic, La Bobine, AphaZic,


Rocktambule, La cuivrerie, Entr’arts, et à Lyon, Em-ma,
et les Abbatoirs de Bourgoin-Jallieu ont déjà manifesté
de l’intérêt pour le positionnement de
Boxson sur le sujet. Des rencontres
ont lieu régulièrement avec ces
organisations pour échanger et
répondre aux interrogations.

Boxson souhaite à l’avenir s’étendre


plus largement sur les thématiques
de la musique et du droit d’auteur
sur Internet. L’association édite d’ailleurs
des dossiers qui contribuent à diffuser
nationalement les réflexions menées sur le
sujet.

L’organisation d’ateliers d’information


et de réflexion réunissant des personnes de
divers projets permettra lors des rencontres
de capitaliser des connaissances en
regroupant les expériences des participants,
et donc d’aborder les sujets sous une
multitude d’aspects. Boxson s’assure
ainsi que le discours corresponde aux
préoccupations de chaque maillon de la
filière par ce retour d’expérience.

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Depuis décembre 2007, Boxson a investit l’espace de la Bifurk, rue Gustave Flaubert à
Grenoble, initialement pour utiliser un bureau de travail. La collaboration avec cette pépinière de
projets s’est rapidement amplifiée : depuis février 2008, Boxson organise dans la halle de la Bifurk
un rendez-vous mensuel de la musique libre.

avril 2008

février 2008
mars 2008

Acteur de l’économie
sociale et solidaire

Depuis avril 2008,


afin d’être un acteur
encore plus actif de la
Bifurk, Boxson fait partie
du conseil d’administration
et d’orientation de la
structure et coordonne le
pôle culturel, organe du
conseil exécutif.
Boxson participe
aux actions du réseau
national d’associations
étudiantes Animafac où il Au coeur des pratiques artistiques en diffusion libre et ouverte
est notamment intervenu
en thématique culture en
décembre 2007 devant Dès la création des licences libres et avec la démocratisation
une assemblée de 100 de l'internet haut débit de 2002 à 2004, des collectifs sur diverses
associatifs venus discuter pratiques ont adopté ces outils pour diffuser leurs oeuvres et/ou
d’art libre. La même affirmer un mode de création collaboratif. En trois ans d'existence
semaine à l’Espace Vie Boxson a créé des liens avec Ralamax Prod (cinéma libre), les
Etudiante de Grenoble associations Musique libre Lyon et Bordeaux ou l'entreprise
Boxson coorganisait Jamendo (gérant 2 sites majeurs de la musique libre), le collectif
la semaine du libre Copyleft Attitude (créateurs de la Licence Art Libre LAL), et suit le
proposant des jeux développement d'artistes choisissant ce mode de gestion du droit
et ateliers informatifs. d'auteur, proposant des modèles économiques innovants.
Progressivement Boxson
s’insère dans les réflexions
et actions de multiples
structures associatives.

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Très souvent les néophytes
assimilent les groupes sous licences libres
à des groupes amateurs, le raccourci dans
le raisonnement étant de considérer qu’un
groupe non-inscrit à la Sacem ne peut être
professionnel.

Afin de prouver le contraire et rompre


l’amalgame, Boxson a édité en 2007 une
compilation de 18 artistes en licence libre,
en vente chez le disquaire Magic Bus à
Grenoble ainsi que durant les concerts,
et dont la qualité artistique du contenu
démontre que talent et gestion individuelle
des droits sont compatibles.

La deuxième compil prévue courant 2008 sera diffusée de manière


plus intense auprès des radios, organisateurs et salles de concert de
la région. A long terme elles contribuent à la juste reconnaissance des
musiciens ayant fait le choix de la libre diffusion. On note que plusieurs
groupes accessibles sur Boxson, tels que Patates Rats, Faut qu’ça
guinche, Ghostown et bien d’autres... écument déjà les salles de concerts
et festivals de la région depuis un moment.

En 2007, Boxson coproduisait l'album Riez Noir


du groupe La Vérue, actifs sur le site dès la première
heure et trés présents sur la scène locale iséroise. Il est
désormais distribué en ligne sur la plateforme pragmazic
et physiquement dans la limite de 500 exemplaires chez
des disquaires grenoblois ou lors des nombreux concerts
du groupe.

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Pour de plus amples renseignements, contactez-nous :

BOXSON GRENOBLE
www.boxson.net
2, rue Gustave Flaubert
38000 Grenoble

contact@boxson.net
06 88 24 30 27
conception graphique : louis moncouyoux / 06 98 40 29 80

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On appelle Musique Libre l’ensemble de la
musique sous licence ouverte, c’est à dire l’ensemble
des morceaux, compositions et enregistrements pour
lesquels les auteurs et interprètes ont accordé au public
un droit d’échange, de partage et de rediffusion.

Florent Verschelde,
extrait de « Une histoire de mots : culture libre et libre diffusion »

Concrètement, il s’agit de musiciens, issus de tous les styles possibles, qui distribuent leurs
œuvres selon les termes de « licences » de libre diffusion. Ces licences sont des contrats de
diffusion, passés entre le ou les auteurs et l’auditeur.
Grâce à ces contrats, le ou les auteurs accordent à l’auditeur un certain nombre de libertés,
dont la plus basique est la possibilité de rediffuser l’œuvre sans accord spécifique, par exemple
pour en faire une copie pour des amis, ou même pour de parfaits inconnus, via des web radios par
exemple. Une seule restriction : la nouvelle diffusion doit se faire sous la même licence.

La musique libre va parfois plus loin que la libre diffusion. Suivant la licence choisie par
l’auteur, l’auditeur peut par exemple être libre de distribuer l’œuvre commercialement, ou de produire
une œuvre dérivée, avec parfois l’obligation de conserver la licence d’origine pour cette œuvre
dérivée.

Suite à de nombreuses
confusions de termes glanées
ça et là sur le Web, il est
important de rappeller que la
musique libre n’est en aucun
cas de la musique «libre de
droits», car les auteurs de
musique libre conservent
certains droits, et en accordent
d’autres au public, diffuseurs,
etc... et cela quelle que soit
leur licence ouverte.

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Pourquoi la musique libre ?
- Pour donner un cadre légal à l’artiste ayant choisi la gestion individuelle de ses droits d’auteur.
- Pour laisser le choix à l’artiste de disposer légalement de son œuvre et de l’exploiter comme bon
lui semble.
- Pour rétribuer au mieux l’artiste sur l’exploitation de ses droits en réduisant le nombre d’intermédiaires.
- Parce que la distribution de la musique a changé avec l’autoproduction toujours plus accessible et
l’autodistribution par internet.
- Parce que la musique est trop chère, et l’offre trop standardisée.

Quel intérêt pour le mélomane ?


- Le mélomane accède à une base de données de titres légalement et librement disponibles.
- Le mélomane a la certitude de n’enfreindre aucune loi sur le copyright.
- Il découvre des artistes originaux qui n’auraient pas été lancés par une industrie de plus en plus
frileuse.
- Le mélomane sait qu’une majeure partie (ou la totalité) des recettes est destinée à l’artiste.

Quel intérêt pour l’artiste ?


- Les démarches d’enregistrement des droits d’auteur sont considérablement simplifiées.
- L’artiste peut gérer exactement les autorisations d’exploitation de chacun de ses morceaux, il peut
décider de céder les droits de certains morceaux (à but promotionnel par exemple) et de garder
l’exclusivité sur d’autres.
- L’artiste touche la majeure partie des recettes sur son morceau.
- L’artiste n’a donc aucune obligation contractuelle permanente et systématique sur l’ensemble de
ses œuvres (contrairement à la SACEM).
- Lors d’un concert, l’artiste peut exiger que soit ajouté à son cachet la taxe SACEM que la salle
aurait payée s’il y avait été inscrit.

Quel intérêt pour le label ?


- Décider avec l’artiste du mode d’exploitation de chacun de ses titres, et de varier ces modes au
besoin, sans en justifier à quiconque.
- Réduire la «paperasse», ne dépendre d’aucun organisme particulier de gestion de droits, ne pas
payer la SDRM (8% du prix de revente des disques à un distributeur).
- Réduire considérablement les coûts de distribution et de promotions.
- Pouvoir lancer des nouveaux artistes à moindre risque.

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Que l’on soit cinéaste, publicitaire, que l’on travaille dans l’éducation Nationale ou dans une
entreprise privée, de même pour les commerçants, musiciens, créateur de sites Web, etc... Nous
pouvont être amené à utiliser de la musique libre dans le cadre d’une activité professionnelle.

L’utilisation non-commerciale

Elle est toujours possible, quelle que soit la


licence, donc pour diffuser de la musique
dans des locaux associatifs, ou sur les
ondes d’une radio associative, il n’y a rien à
payer aux artistes. La seule obligation sera
de citer les auteurs et leurs licences, sous
la forme d’une affiche présentant la playlist
en écoute par exemple.

L’utilisation commerciale

Pour les artistes utilisant des licences de type «non-commerciales»


(cc-by-nc, cc-by-nc-sa, cc-by-nc-nd,), l’utilisation commerciale de leur
musique est soumise à leur autorisation. Les conditions d’utilisation
de la musique sont donc à négocier directement avec eux, quelle
qu’elle soit (bande son pour un film, une publicité, musique de fond
pour un site commercial, etc.). Dans le cas d’une licence autorisant
les utilisations commerciales (Licence Art Libre, cc-by-sa)
Dans tous les cas, que le projet d’utilisation de la musique soit ou
non commerciale, il faut contacter les artistes, ils sont toujours curieux
de connaître les utilisations de leurs créations. Toute modification ou
intégration de l’œuvre dans une œuvre dérivée devra impérativement
être redistribuée sous la même licence.

Plus d’infos sur le net :

- fr.creativecommons.org
- creativecommons.org
- artlibre.org
- boxson.net
- dogmazic.net

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