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Culture Documents
PRESENTATION DU MUSEE p3
Le musée Cernuschi p4
Formation des collections
Plan des salles p5
Biographie d’Henri Cernuschi p6
LA CIVILISATION CHINOISE p8
La Chine p9
Carte de la Chine
Chronologie comparée p 10
La langue chinoise p 11
De Pékin à Beijing, explication du système de transcription
La religion p 12
Le confucianisme
Le culte des ancêtres
Le taoïsme
Les immortels
Le bouddhisme
La vie du Buddha historique
Les inventions p 15
Le livre
Des techniques de fabrication
Les inventions scientifiques
Les inventions agricoles
LES COLLECTIONS p 18
Le néolithique p 19
Vase
Gobelet à pied
Disque orné d’un oiseau
La dynastie des Shang p 21
La tigresse
La dynastie des Zhou p 23
L’époque des Royaumes Combattants p 24
Andouiller
Plateau supérieur de table basse en laque
Tripode ding en laque sec
Paravent douze feuilles
Les dynasties des Qin et des Han p 28
Suivante
Eclatement et réunification p 30
Cinq des douze animaux du zodiaque
1
La dynastie des Tang p 32
Le barbare à la corne
Orchestre de huit cavalières-musiciennes
Chameau
Bodhisattva Maitreya
Bodhisattva Avalokitésvara
La dynastie des Song p 38
Buddha Amithâba
Masques
Deux vases funéraires
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES p 42
Bibliographie p 43
Lexique p 46
Listes
Informations pratiques p 47
Activités proposées par le musée
Chronologie comparée p 48
Dates du Nouvel An chinois p 50
Les Cinq éléments et leur correspondance p 51
2
Présentation du musée
3
Le musée Cernuschi
4
Le plan des salles
5
Enrico Cernuschi
Etat Civil :
Né le 19 février 1821 à Milan
Mort le 29 janvier 1896 à Menton
Sa famille était originaire de Monza en Italie
Il fut naturalisé français le 29 janvier 1871
Le financier et l’économiste
Etudes de sciences à Milan puis de droit à Pavie
1846 : Brevet d’aptitude aux fonctions d’avocat au
tribunal d’appel de Milan
1850 : Arrivée en France, situation précaire
1852 : Entrée au Crédit Mobilier
Introduction dans les milieux financiers, participation à diverses affaires
1865 : Publication de son livre Mécanique de l’échange
1869 : Participation à la fondation de la Banque de Paris, devient un des directeurs
Sa fortune est évaluée à 2 millions de francs-or
1870 : achat de la plus grosse partie du capital du journal Le Siècle, renonce à son poste à
la banque
1876-1877 : il se consacre à ses études monétaires sur le bimétallisme
1876 : publication de La monnaie bimétallique
Le républicain convaincu
18 au 22 mars 1848 : un des trois meneurs du soulèvement de Milan contre l’occupant
autrichien
1849 : député à l’assemblée constituante de la République Romaine (qui n’a duré qu’un an)
1849 : résistance à l’entrée des troupes françaises dans Rome.
1849-1850 : un an de prison pour raisons politiques
1850 : Exil en France
1869 : versement de 100 000 francs au comité contre le plébiscite pour l’empire en faveur
de Napoléon III. Soutient les républicains mais est exilé en Suisse.
Exil en Suisse
1870 : Rappelé en septembre par son ami Gambetta (1838-1882) pour assister à la
proclamation de la République, le 4 septembre 1870
Il demande la nationalité française
Il rachète des parts du journal Le Siècle pour diffuser ses idées républicaines
Lors du siège de Paris par les Prussiens, il appartient à la commission des subsistances
pour le ravitaillement de Paris
1871 : pendant la Commune, il tente d’empêcher l’exécution de son ami Chaudey, maire du
IXème arrondissement et rédacteur en chef du Siècle. Il arrive trop tard et il se fait arrêter par
les troupes versaillaises. Il échappe de peu au peloton avec Théodore Duret, journaliste et
critique d’art, ami des impressionnistes. Ils sont reconnus à temps.
1888-1889 : il soutient Clemenceau dans son opposition au Boulangisme
6
Le grand voyageur et le collectionneur éclairé
septembre 1871 - janvier 1873 : Voyage autour du monde avec Théodore Duret, qui le
racontera dans son livre Voyage en Asie publié en 1874
Etats-Unis
Japon (d’octobre 1871 à février 1872)
Chine (de février à juin 1872)
Java
Ceylan
Inde
Il achète plus de 4000 objets en Extrême-Orient principalement en Chine et au Japon.
1873 : De retour en France, il présente sa collection à l’exposition des Beaux-arts de
l’Extrême-Orient au Palais de l’Industrie
et fait construire son hôtel particulier avenue Vélasquez par l’architecte William Bouwens
Van der Boijen, édifié aux dimensions de sa collection et de son buddha japonais de 4
mètres de haut.
1896 : Il meurt à Menton après avoir légué son hôtel et sa collection asiatique à la ville de
Paris
7
La civilisation chinoise
8
La Chine
9
10
La langue chinoise
De Pékin à Beijing…
Quand les occidentaux sont arrivés en Chine,
ils ont vite ressenti le besoin d’établir un
système de transcription entre le chinois et
l’alphabet latin. Les sons chinois étant
tellement différents de nos propres sons,
chaque pays a déterminé un système
phonétique proche de sa langue. Ainsi trois
alphabets différents ont été créés : le français
(EFEO), l’anglais (Wade-Giles) et l’allemand
(Lessing). Pour le même mot, on trouvait trois
orthographes différentes. Par exemple : Pékin,
Peiking et Peiching.
11
La religion
La culture chinoise est influencée par trois courants principaux
de pensées : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Mais
d’autres croyances s’y mêlent, comme le culte des ancêtres et la
croyance dans les esprits. Ces derniers sont présents dans le
monde des vivants et il convient de s’en protéger ou d’attirer leur
bienveillance.
Les trois grands courants de pensée ont structuré la société
chinoise et influencé l’art et la philosophie. Vers le Vème – VIème
siècle, on tenta de les synthétiser.
Le Confucianisme :
12
Le taoïsme :
Le bouddhisme :
13
Il existe deux grands courants dans le bouddhisme, le Mahâyâna
ou Bouddhisme du Grand Véhicule, et le Theravadâ, Bouddhisme
Ancien, appelé par ceux du Grand Véhicule, Bouddhisme du Petit
Véhicule.
Le Theravadâ est la religion des pays influencés par la civilisation
indienne : l’Inde et l’Asie du Sud-est, la Thaïlande, le Myanmar,
etc. Le Buddha est considéré comme un sage ayant apporté au
monde la solution salvatrice. Le Theravadâ se rattache aux textes
primitifs et conduit à une recherche personnelle du salut que
seuls les moines peuvent atteindre.
Le Mahâyâna quant à lui développe la notion du divin. Les
buddha se multiplient (Vairocana, Amithâba, etc.) ainsi que
d’autres déités comme les bodhisattva* qui n’existent pas dans le
Theravadâ.. L’accès au nirvana n’est plus strictement réservé aux
moines mais s’étend à l’ensemble des êtres. C’est la forme du
bouddhisme la plus répandue en Extrême-Orient en Chine et
dans les pays qui ont subi l’influence de la civilisation chinoise :
le Japon, la Corée, le Vietnam.
Le livre
Le papier
L’archéologie permet de dater l’invention du papier vers le IIIème
siècle avant notre ère. Elle est attribuée à Cai Lun en 105 av. J.-
C. La méthode de fabrication est simple, on fait ramollir la
matière première (déchets de soie, bambou, chanvre ou mûrier)
dans de l’eau, puis on la fait bouillir et on la broie. On tamise le
mélange pour obtenir une fine couche que l’on presse et fait
sécher. On peut alors décoller la feuille de papier.
L’imprimerie
L’imprimerie s’est d’abord faite à l’aide de planches sur lesquelles
étaient gravés les caractères à l’envers. On pressait ensuite la
planche sur la feuille de papier. Le caractère mobile, employé plus
tard par Gutenberg, fut inventé sous la dynastie des Song, par un
imprimeur du nom de Bi Sheng, mais ce type d’imprimerie est
assez compliquée à appliquer à la langue chinoise, car il nécessite
un trop grand nombre de signes. Il est mieux adapté à l’alphabet
latin. C’est donc l’imprimerie sur planche qui dominera.
La soie
La fabrication de la soie remonte sûrement à la fin de l’âge de
pierre (IIème millénaire av J.-C.). Le cocon du ver à soie est fait de
fins filaments très solides. Il est plongé dans l’eau bouillante afin
de séparer les filaments qui sont ensuite enroulés sur des
bobines. Ils peuvent atteindre jusqu’à 1 200 mètres de long.
La porcelaine
La porcelaine est une terre cuite vitrifiée à très haute
température : entre 1 280°C et 1 400° C. Elle est recouverte
d’émail avant cuisson, qui se vitrifie lui aussi. Le secret réside
dans l’utilisation de la terre de Chine ou kaolin, qui change de
composition chimique à la chaleur. Elle devient translucide et
imperméable.
Les plus anciennes traces de porcelaine remontent au Ier siècle
ap. J.-C., mais son usage n’est réellement attesté qu’au IIIème
siècle. La dynastie des Song voit la porcelaine atteindre un degré
de raffinement technique et de qualité artistique remarquable. Le
secret de sa fabrication sera très bien gardé et les occidentaux ne
le découvriront qu’au 18ème siècle. Les objets en porcelaine font
très tôt l’objet d’exportation et sont considérés comme des trésors
en occident.
15
La laque et le laque
La laque est la sève de l’arbre à laque (Rhus Vernicifera) qui
pousse surtout en Chine centrale. C’est une résine visqueuse de
couleur brun-rouge que l’on colore ensuite (souvent en noir ou en
rouge). L’emploi de la laque est une invention chinoise très
ancienne (il remonte au moins au XIIIème siècle av. J.-C). Il
nécessite beaucoup de soin et de temps : la laque est posée en
couches minces et successives et chaque couche doit être séchée
et poncée avant la pose de la suivante.
Ce vernis est très résistant : il n’est pas attaqué par les acides ou
les alcalins, il résiste aux températures jusqu’à 200-250°C, à
l’eau, à la plupart des solvants et aux bactéries. Il permet donc un
usage plus large du bois et de tous les matériaux périssables
(tissus, métaux, cuir, porcelaine).
16
Attelage rationnel du cheval
En Occident, on utilisait jusqu’au VIIIème siècle un système
d’attelage inadapté : une simple sangle passée autour de
l’encolure du cheval, ce qui empêchait la tractation de choses trop
lourdes sous peine d’étouffement du cheval. Les Chinois ont
d’abord inventé le harnais à traits (lanière autour du poitrail de
l’animal) vers le IVème siècle, puis le harnais à collier au Ier siècle
av. J.-C., soit mille ans avant l’Europe. Ils ont ensuite attaché
deux cordes de chaque côté du harnais inventant ainsi l’attelage
que l’on utilise encore aujourd’hui.
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Les collections
Parcours chronologique
à travers les œuvres phares…
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Le néolithique
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La dynastie des Shang
(vers 1550 – vers 1050 av. J.-C.)
Vers 1300, le répertoire formel des bronzes, beaucoup plus riche, est
associé à un décor au relief plus affirmé. Un bestiaire mythique ou réaliste
présente une grande variété de motifs et de traitements.
Au milieu du XIe siècle av. J.-C., l’avènement des Zhou, originaires de
la région de Xi’an, ne marque aucune rupture culturelle.
La vaisselle de bronze
L’art du bronze caractérise les premières dynasties
chinoises. La métallurgie, à laquelle était attaché un prestige
religieux, permettait la fabrication de vases aux formes
diversifiées. Traditionnellement, on partage ces bronzes en
deux catégories, ceux destinés aux aliments solides et ceux
réservés aux liquides. On les rencontre en abondance dans
les tombes.
A l’époque archaïque, les artisans chinois ignorent le procédé
de la cire perdue, habituel en Occident. Ils utilisent une
technique originale : le vase est coulé la tête en bas autour
d’une âme de terre compacte. Les praticiens placent des
segments de terre cuite qui, réunis et maintenus à l’arrière,
constituent un moule. Ces éléments portent en creux les
thèmes décoratifs, plus ou moins incisés, qui apparaîtront
en saillie sur le vase. Le métal, fondu à une température
supérieure à mille degrés, prend place dans l’espace laissé
libre entre l’âme et le moule. L’air, contenu à cet endroit,
s’échappe par des évents. L’alliage comporte un taux non
négligeable d’étain (entre 7 et 20 %).
La pièce refroidie, le moule est démonté. Les artisans arasent
les barbelures qui, après la fonte, marquent les minuscules
interstices entre deux segments. Certains éléments
(poignées, parties décoratives en haut relief comme des
protomes d’animaux) peuvent être fondus à part.
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La dynastie des Zhou
(vers 1050-256 av. J.-C.)
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L’époque des Royaumes Combattants
(481-221 av. J.-C.)
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Les dynasties des Qin (221-206 av. J.-C.)
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La dynastie des Tang (618-907)
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La dynastie des Song (960-1279)
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Informations complémentaires
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Bibliographie
He Zhihong, Ma vie à Pékin au fil des mois, Syros Jeunesse, 2003 (à partir de 6
ans)
Ecriture
A. Weinich, C. Lamblin, Jouer à écrire en chinois, Editions Retz, 1994 (6-8 ans)
L. Bresner, Qui es-tu ? Je suis le roi ; Qui es-tu ? Je suis l’éléphant ; Qui es-tu ?
Je suis l’oiseau des îles ; Que fais-tu ? Je rêve, Mémo Editions, 1998 et 1999 (à
partir de 7 ans)
43
S. Bukiet, Ecritures dans l’histoire et par les contes, Syros Alternatives, Paris,
1984
Ecriture
Romans
44
Quelques adresses utiles…
Librairie Le Phénix, 72 Boulevard Sébastopol, 75003 Paris
45
Lexique
Bodhisattva :
Le Buddha est accompagné de bodhisattva, êtres promis à l’éveil.
Le bodhisattva est celui qui a renoncé à jouir du Nirvana afin d’aider les
hommes. Il sert de guide et de soutien aux croyants.
On le distingue du Buddha par ses vêtements richement ornés et ses bijoux.
Mudra :
Geste effectué par le buddha ou les bodhisattva. Il a une signification qui
indique la destination de la statue : geste de l’enseignement, geste d’absence de
crainte, geste du don, geste de la salutation
Sancaï : trois couleurs de glaçure de l’époque Tang utilisées pour les terres
cuites
Taotie :
Le masque taotie est présent sur tous les bronzes antiques chinois. Il
représente les yeux, les sourcils et la mâchoire supérieure d’un monstre
protecteur. A l’origine, il est réaliste et avec le temps devient de plus en plus
abstrait jusqu’à n’être plus qu’un dessin stylisé géométrique.
46
Informations pratiques
Adresse du musée
7 Avenue Vélasquez
75008 Paris
Tél. : 01.53 96 21 50
www.cernuschi.paris.fr
Accès
Métro : MONCEAU, VILLIERS
Bus : 30 et 94
Horaires
Ouvert de 10h à 18h
Fermé le lundi et jours fériés
Le mot dessiné
Initiation à l’écriture chinoise
A partir du CP, cette animation peut être adaptée à tous les niveaux du primaire et du secondaire
La vie du Buddha
Racontée et illustrée par quelques œuvres du musée.
Du CM1 au CM2
47
Les grandes découvertes des Chinois
Voyage crayon en main à travers les collections qui permettent d’aborder les grandes
découvertes chinoises dès l’époque néolithique
CM1 et CM2, 6ème et 5ème
Des thèmes particuliers peuvent être envisagés pour un projet pédagogique ou pour
approfondir une question abordée en classe.
Des animations " hors-les-murs " comme complément à une visite au musée.
48