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; RTD civ. 2007. 366, obs. Gautier ; ibid. 768, obs. Fages ; JCP 2007. II. 10143, note Bert ; JCP E
2007. 1615, note Lcuyer ; Defrnois 2007. 1048, obs. Libchaber ; Dr. et patr., sept. 2007, p. 97,
obs. Stoffel-Munck ; ibid. mars 2008, p. 91 obs. Mallet-Bricout ; RDC 2007. 701, obs. D. Mazeaud ;
ibid. 741, obs. Viney ; 25 mars 2009, D. 2009. AJ 1019, obs. Forest ; ibid. 2010. Pan. 224, obs.
Amrani Mekki ; RTD civ. 2009. 337, obs. Gautier ; ibid. 524, obs. Fages ; Dr. et patr., juill. 2009.
p. 84, obs. Ayns et Stoffel-Munck ; RLDC 2009/60, n 3412, obs. Maugeri ; Defrnois 2009. 1276,
obs. Savaux ; ibid. 2010. 454, note Dagorne-Labb ; RDC 2009. 991, obs. Laithier).
Dautre part, la fraude aux droits du bnficiaire du pacte avait bien t apprcie la date de
formation de la promesse synallagmatique et non celle de sa ritration. Lexigence, acquise en
jurisprudence (V. Civ. 3e, 29 mars 2009, prc.), svince du fait que la promesse synallagmatique
vaut en principe vente (C. civ., art. 1589). Elle peut toutefois, par exception, ne pas valoir vente
lorsque les parties ont essentialis une formalit diffrente du consentement la ritration par
acte authentique, par exemple , rajoutant aux conditions de formation de leur contrat (Civ. 3e, 20
dc. 1994, D. 1996. Somm. 9, obs. Tournafond ; AJDI 1996. 2, obs. Azencot ; RDI 1995. 341, obs.
Groslire et Saint-Alary-Houin ; JCP 1995. II. 22491, note Larroumet ; JCP N 1996. II. 501, note
Mainguy ; 28 mai 1997, D. 1999. Somm. 11, obs. Brun ), ce qui ntait pas le cas en lespce. La
difficult qui se posait tait diffrente. Elle tenait au fait que le pacte de prfrence avait t
formellement conclu aprs la promesse synallagmatique de vente. Mais ses effets avaient t
avancs par les parties une date antrieure, si bien que la promesse avait t consentie alors que
le pacte tait dj entr en vigueur, do le rejet du pourvoi.
Sur le plan technique, la solution est logique, mais il faut avoir gard aux particularits de lespce.
Car il sagissait ici de faire jouer contre un tiers une clause imposant la rtroactivit de la prise
deffets dun contrat, alors que ce tiers avait conclu son propre contrat un moment o la
convention qui lui tait oppose nexistait pas matriellement. Si ce tiers en avait vritablement t
un, il aurait t difficile de lui reprocher davoir mconnu lexistence et le contenu du contrat
postrieur, sauf dmontrer quil pouvait ou devait en connatre le projet. Il faut donc bien voir que
la seule chose qui explique la prsente solution est que le tiers acqureur tait une socit gre
par la mme personne que celle qui administrait la socit auteur du pacte, ce qui impliquait de
manire ncessaire une telleconnaissance.
par G. Forest