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GEJ3 C10

Des maux engendrés par les besoins matériels

1. (Le Seigneur) « N'avez-vous pas entendu parler de l'ancien Éden terrestre, ce lieu où
le premier homme fut créé ? L'Éden était un grand jardin, excellemment pourvu des meilleurs
fruits de toute la terre ; pourtant, nulle main humaine n'avait pu travailler ce jardin ! Les
premiers hommes n'avaient pas davantage de maisons ni de villes ; ils n'avaient que des
besoins fort peu nombreux et faciles à satisfaire, mais n'en demeuraient pas moins en bonne
santé et atteignaient un âge très avancé, grâce à quoi ils avaient beaucoup de temps à
consacrer à la formation intérieure de leur âme et se trouvaient presque continuellement en
relation tangible avec les puissances du ciel.
2. Mais déjà Caïn, sous l'inspiration de Satan, édifiait pour son fils Hénoch une ville
du même nom, posant ainsi la première pierre de tous les maux de la terre.
3. Je vous le dis : l'homme n'a besoin que de fort peu de chose pour vivre sur cette
terre ; mais son arrogance, sa paresse, son orgueil, son égoïsme et son désir de puissance ont
des besoins immenses, et ne sont pourtant jamais satisfaits !
4. C'est là le principal souci des hommes, et c'est pourquoi ils n'ont bien sûr plus de
temps à consacrer à ce qui devrait être leur vraie occupation, celle-là seule pour laquelle Dieu
les a mis sur cette terre.
5. D'Adam à Noé, les enfants des montagnes n'ont jamais fait la guerre, parce qu'ils
n'avaient que très peu de besoins et qu'aucun d'eux ne désirait être plus que son frère, et les
parents jouissaient auprès de leurs enfants de la plus grande considération, parce qu'ils
demeuraient toujours pour eux des guides, des maîtres et des conseillers avisés.
6. Mais dans les plaines, les hommes aveugles par le cœur et par la raison
commencèrent à parer somptueusement leurs maîtres, leurs guides et leurs conseillers, à
oindre leurs têtes, à les orner de couronnes, et, pour grandir leur crédit, à leur octroyer toutes
sortes de moyens de contrainte et de pouvoir, et il ne fut plus question de vivre avec peu de
besoins faciles à satisfaire !
7. Le luxe est un ventre affamé et jamais rassasié. Sur leur sol étroit, ces hommes
superbes et insatiables ne trouvaient plus une nourriture suffisante, et ils commencèrent à se
répandre toujours plus loin, déclarant aussitôt leurs en toute propriété les terres qu'ils
occupaient et prenant soin d'y établir aussitôt leur splendeur, ce qui éveillait l'envie et la
jalousie, et par là bientôt la discorde, la querelle et la guerre. La raison du plus fort finissait
par triompher, et celui-ci régnait alors sur les faibles et les contraignait à travailler pour lui et
à lui être soumis en toute chose. Quant à ceux qui résistaient, ils étaient châtiés et contraints à
une obéissance inconditionnelle, au besoin par la mort !
8. Tout cela, voyez-vous, fut sur terre le résultat d'une civilisation superficielle, de
l'amour du faste et de l'orgueil qui l'accompagne !
9. Ainsi, lorsque, dans Mon esprit venu des cieux, Je veux vous ramener à l'état
heureux des premiers hommes et vous montrer les voies depuis longtemps perdues qui mènent
au royaume de Dieu, comment pouvez-vous dire que les conditions que J'impose à ceux qui
veulent devenir Mes disciples sont trop dures et qu'il est presque impossible au commun des
mortels de s'y soumettre !
10. Je vous le dis, le joug que Je pose sur vos épaules est doux, et le fardeau que Je
vous demande de porter est léger comme une plume au regard de ce que vous supportez jour
après jour.
11. Comme vos préoccupations s'étendent loin dans le vaste monde ! Vous n'avez de
cesse et de repos ni jour ni nuit, et cela uniquement à cause du monde, afin que rien ne vienne
diminuer ce que vous imaginez être votre splendeur et votre bien-être, et souvent au prix de la
sueur et du sang de vos frères et sœurs plus faibles !
12. Comment, avec un tel souci, l'âme trouverait-elle encore le temps de faire quoi que
ce soit pour éveiller en elle l'esprit de Dieu ?!
13. Vos âmes et celles de millions d'autres ne savent même plus qu'elles portent en
elles l'esprit de Dieu, et encore moins que, eu égard à la quasi infinité de leurs soucis
terrestres, elles pourraient avoir avantage à faire quelque chose pour rendre cet esprit libre et
indépendant. Mais, par amour du faste et de la bonne vie, vous contraignez l'humanité pauvre
et faible à une douloureuse et continuelle servitude, à cause de quoi elle ne peut rien faire elle
non plus pour la libération de son esprit, et c'est ainsi que, vous et vos sujets. Vous êtes morts
et, en véritables enfants de Satan, ne voulez pas entendre Ma parole qui vous conduit en toute
vérité à la Vie, mais défendez votre propre parole dont ne peut résulter, pour vous-mêmes et
tous ceux qui vous sont soumis, que la mort éternelle.

GEJ1 C139
L'amour de Dieu est en contradiction avec l'amour du monde
Les hommes ne sont guère plus vivants que des pierres
Matthieu 10, 34-39

1. Je dis : «Je t'ai déjà dit que tu parles toujours selon la raison humaine. Donner la
paix au monde serait lui donner la mort qu'il a déjà par trop.
2. Si tu dois aider un aveugle à voir, vas-tu lui arracher les yeux ? Le paralytique
marchera-t-il si tu lui coupes le pied ? Et le muet se mettra-t-il à parler si tu lui arraches la
langue ? La peste est-elle guérie par la peste et l'incendie s'éteint-il par le feu ?
3. Voilà où en sont les hommes aujourd'hui, ils sont morts spirituellement ; à part leur
nature animale, ils n'ont pas de vie en eux. Leurs âmes sont purement charnelles et leur esprit,
pour ainsi dire mort, ressemble aux esprits qui demeurent dans les pierres et qui, par la
persévérance qui leur est imposée, permettent à la matière de rester solide, et de prendre
toutes sortes de forme plus ou moins densifiées, les unes transparentes, d'autres opaques, de
couleurs diverses, selon les propriétés de l'esprit qui les anime.
4. Si tu veux libérer les esprits enfermés dans la matière des pierres, y parviendras-tu
avec de l'eau tiède ? Sûrement pas ! Je te le dis, avec un traitement aussi doux, la pierre
restera ce qu'elle est. Il faudra un feu puissant pour que les esprits de la pierre se mettent en
état de combat ; alors, ils parviendront à détruire les liens de la matière et à se libérer. C'est ici
la même chose.
5. Les forces qui permettent aux esprits de se libérer des pierres telles que le feu, la
lutte acharnée, la pression, le poids des coups, réveillent aussi les esprits dans le cœur des
hommes devenus durs comme des pierres et les libèrent; particulièrement le cœur des riches et
des grands qui sont durs comme le diamant qu'aucun feu terrestre ne peut attendrir !
6. C'est pourquoi faites attention à ce que Je vous dis. Abandonnez l'illusion risible et
stupide que Je suis venu pour apporter, par votre entremise, la paix aux hommes de cette terre,
mais l'épée.
7. Comprenez bien ! Je suis venu pour dresser le fils flexible contre la dureté trop
souvent inflexible du père, la fille modeste contre la mère dominatrice, la bru douce et gentille
contre la marâtre égoïste et jalouse. Oui l'homme aura pour ennemi ceux de sa propre
maison !
8. En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui aime son père et sa mère plus que Moi,
n'est pas digne de Moi ; celui qui aime ses fils et ses filles plus que Moi, n'est pas digne de
Moi ; qui ne prend pour Me suivre sa charge qui lui pèse comme la croix romaine, sur les
épaules, n'est pas digne de Moi et n'aura pas sa part au Royaume de Dieu !
9. En vérité, Je vous le dis, qui cherche la vie de ce monde la trouve facilement, mais
perd la vie éternelle et Je ne le ressusciterai pas à la vie éternelle au jour du jugement dernier,
après l'abandon du corps, mais Je le jetterai dans l'Enfer pour la mort éternelle.
10. Mais celui qui ne recherche pas la vie de ce monde mais la fuit par réel amour pour
Moi trouvera la vie éternelle. Car Je le réveillerai le jour de la mort de son corps qui sera le
jour du jugement et le jour de la nouvelle vie dans le monde de l'esprit, et Je le conduirai dans
Mon Royaume éternel. Je mettrai sur sa tête la couronne de la sagesse éternelle et de l'amour
indestructible ; alors il règnera éternellement avec Moi et tous les anges du ciel infini, sur le
monde sensible et le monde spirituel.»

GEJ8 C16

Sur l'incarnation des habitants des astres

1. Je dis : « Ami, Je vous ai expliqué cela fort clairement il y a quelques jours, et ce


n'est vraiment pas Ma faute si tu n'as pas tout à fait compris ! Regarde les astres au-dessus de
nous : Je te le dis, ce sont tous des mondes semblables à cette terre, et habités comme elle par
des hommes.
2. Parmi les hommes innombrables de ces mondes sidéraux, beaucoup savent, par
leurs anges, qu'une âme ne peut accéder qu'ici, sur cette terre, à la vraie filiation divine, et cela
seulement au prix d'une vie incarnée particulièrement pénible et difficile. Lorsqu'ils le
désirent, il est permis à leurs âmes d'être conçues et incarnées sur cette terre. Mais ensuite, il
faut bien que ces âmes supportent cette brève existence qui leur permet d'accéder à la pleine
ressemblance de Dieu, et, pour ce triomphe éternel, elles peuvent bien accepter certaines
choses, puisque, par amour pour Mes enfants, J'en supporte Moi-même beaucoup de Mon
plein gré et devrai même, pour le salut de Mes enfants, en supporter de bien plus cruelles.
3. On ne peut conquérir le royaume de Dieu que par force et au prix de grands
sacrifices ! Considère bien cela, et aussi ce que J'en ai déjà dit. - As-tu bien compris
maintenant ? »
4. Le magicien répondit : « Oui, Seigneur et Maître, j'ai bien compris et me souviens
aussi de ce que Tu as dit il y a quelques jours à ce sujet, aussi, je Te rends grâce pour tout ce
que nous avons appris à Tes côtés pour le salut éternel de nos âmes. Ainsi, quand bien même
nos corps seraient affligés de bien des maux, nous les supporterons avec patience pour
l'amour de Toi : car nous ne croyons plus désormais avoir été placés sur cette terre pour autre
chose que pour chercher Dieu, Le connaître et L'aimer par-dessus tout en toutes circonstances,
même les plus cruelles, et c'est ce que nous ferons.
5. Car il me semble que Tu envoies toujours de plus grandes épreuves à ceux qui Te
sont chers qu'à ceux qui, par leurs agissements, se sont éloignés de Ton cœur. Au cours de nos
voyages dans toutes les parties du monde, j'ai souvent rencontré des hommes qui ne croyaient
pour ainsi dire pas en Dieu et traitaient leur prochain plus cruellement que des bêtes sauvages,
mais jouissaient pourtant d'une santé de fer et d'une grande opulence, et même leur fin était
très rapide et sans souffrance !
6. A l'inverse, j'ai souvent vu par ailleurs des hommes fort pieux, bons et dévoués à
Dieu supporter avec patience la plus grande détresse, ce qui m'a beaucoup fait douter de la
sollicitude d'un Dieu bon et d'une sagesse parfaite, voire de Son existence même.
7. A présent, bien sûr, tous ces doutes se sont évanouis. Nous savons à quoi nous en
tenir, et que les hommes de cette terre doivent traverser l'épreuve de la vie dans les conditions
les plus diverses : cependant, je dois confesser que cette épreuve de liberté est pour les
hommes une lourde tâche, même si, à son terme, ils atteignent le bien suprême qu'est la vie
éternelle.
8. Ce n'est pas nous, les hommes, qui avons pu vouloir cette existence, mais Toi seul,
et nous sommes Ton œuvre, sur laquelle Tu veilles afin qu'elle devienne pleinement ce pour
quoi Tu l'as créée et à quoi Tu la destines.
9. Et puisque enfin il en est ainsi et pas autrement, et que Tu nous as Toi-même
montré avec la plus grande clarté le chemin que nous devions suivre, nous le suivrons
fidèlement jusqu'au but que Tu nous as assigné, patients et soumis à Ta volonté, malgré les
épines qui le hérisseront parfois. C'est là ma ferme résolution et celle de mes compagnons.
Mais, Toi que nous reconnaissons désormais comme le maître de notre vie, ne nous soumets
pas à trop rude épreuve quand le moment viendra pour nous de quitter ce monde, et de même,
sois indulgent et miséricordieux envers tous les hommes selon leur mérite !»
10. Je dis : « Quand vous prierez le Père en Mon nom, ce que vous demanderez
vous sera accordé. Car le Père seul est bon, et Il ne prend pas plaisir aux souffrances des
hommes ; mais Il ne les empêche pas de survenir lorsque, par amour du monde, les
hommes oublient le Père, n'ont plus de foi et s'adonnent à tout ce qui doit leur attirer
tous les désagréments possibles.
11. Aussi, continuez de suivre le chemin que Je vous ai clairement montré, et vous
souffrirez moins et quitterez ce monde sans peine.
12. Seuls ceux qui, pour toutes sortes de raisons mondaines, ont laissé leur âme
s'enfoncer par trop dans la chair, connaissent souvent une fin cruelle ; car, pour ne pas périr
complètement avec sa chair, une telle âme doit s'en arracher avec une grande violence, ce qui
cause nécessairement au corps de grandes souffrances. Mais c'est encore un bien pour l'âme,
parce que ces souffrances la débarrassent de ses désirs charnels, et, grâce à cela, elle
progressera plus aisément et plus sûrement sur la voie spirituelle.
13. Quant aux hommes qui, étant fort attachés au monde et ne croyant pas en Dieu,
jouissent malgré tout jusqu'à un âge avancé d'une bonne santé et connaissent une fin rapide et
indolore, ils ont reçu leur récompense dès ce monde et ne peuvent plus guère en attendre
d'autre dans l'au-delà. Autour d'eux régneront les plus noires ténèbres, et il y aura parmi eux
bien des cris et des grincements de dents. »
14. Le magicien : « Mais, Seigneur et Maître, si ces hommes, qui sont pour la plupart
des païens, n'ont pu faire autrement que de ne pas croire au vrai Dieu, puisqu'ils n'en avaient
jamais entendu parler, c'est pour leur âme une punition bien trop dure que de survivre dans
des conditions si terribles ! Bien sûr, des hommes qui, comme nous à présent, auraient
reconnu Dieu et seraient forcés de croire en Lui, puisqu' Il serait devant eux en personne et
leur enseignerait le chemin de la vie, mériteraient sans doute dans l'au-delà le sort terrible que
Tu viens d'évoquer, s'ils s'écartaient de ce chemin pour mal faire ; mais ceux qui n'ont pu faire
autrement que d'être moins hommes que bêtes en ce monde ne sont pas responsables, et ma
raison me dit que les punir dans l'au-delà pour les mauvaises actions commises ici-bas ne
s'harmonise guère avec l'ordre divin et avec la justice issue de l'amour de Dieu ; car un
homme qui, sur terre, ne connaît pas Dieu, donc pas davantage Sa volonté, et n'a d'autre loi
que celle que lui dictent sa nature et ses passions, ne peut pécher contre une volonté divine
inconnue ni être puni pour cela, Seigneur et Maître, c'est là dans mon âme un nouveau recoin
encore plus obscur que les précédents. Me feras-Tu la grâce de l'éclairer un peu ? »

GEJ8 C17
Comment les hommes sont traités ici-bas et dans l'au-delà

1. Je dis : « J'ai déjà fait ici même sur ce point la réponse la plus appropriée, et vous
l'avez aussi reçue en partie de Mes disciples ; mais la mémoire n'est pas votre fort, et c'est
pourquoi bien des choses essentielles retournent dans l'obscurité. Mais quand vous vivrez
selon Ma parole, vous recevrez en vous le baptême de l'esprit, qui est la vraie renaissance de
l'esprit dans votre âme. Cet esprit vivant de toute lumière et de toute vérité vous guidera alors
en toute vérité, et tout ce qui, en vous, est encore confus et obscur, deviendra lumineux.
2. Quant aux choses dont ta raison déjà un peu éclairée te dit que, si Dieu les avait
ainsi décrétées, ce serait assurément injuste et inique, l'amour et la sagesse de Dieu le savent
aussi, et bien plus clairement à coup sûr : on ne peut punir celui à qui on n'a pas donné de loi à
suivre.
3. Mais il n'existe aucun peuple sur terre qui soit absolument dépourvu de lois. Car
Dieu a suscité dans chaque peuple, selon ses besoins, des sages qui lui ont donné des lois et
lui ont montré qu'il existait un Dieu qui avait créé, maintenait et gouvernait toute chose. Ces
sages ont également enseigné aux hommes que Dieu récompensait, ici-bas et dans l'au-delà,
ceux qui observaient Ses lois, mais punissait impitoyablement Ses ennemis dès ce monde et à
coup sûr dans l'autre, car il y avait un monde des esprits où l'âme des hommes continuait de
vivre et était jugée selon ses actes.
4. Vois-tu, tous les peuples ont reçu cette connaissance, et, lorsqu'ils commencent à
l'oublier, elle leur est aussitôt rappelée, d'une part par des sages nouvellement éveillés, mais
aussi et toujours par la conscience de chacun, aussi aucun homme doué de raison et de bon
sens n'est-il tout à fait excusable de transgresser des lois qu'il connaît. Et quand, dans l'au-
delà, il entrera dans la condition issue de son libre choix, il ne pourra reprocher à Dieu de
l'avoir injustement traité, car c'est lui-même qui l'aura voulu ainsi.
5. Dans l'autre monde, toute âme deviendra ce qu'elle aura choisi. Si c'est le mal, elle
sera dûment avertie des conséquences que cela entraînera nécessairement. Si elle en tient
compte, elle pourra facilement être sauvée ; mais si elle n'en fait aucun cas, on la laissera tout
disposer à sa guise selon ce qu'elle aime.
6. Or, ce qu'aime un homme, ange ou diable, est la vie même de son âme, que ce soit
le bien ou le mal ; qu'on ôte à l'âme son amour, et on lui ôte la vie. Cela ne saurait être dans la
pure ordonnance divine, car, si un seul atome de la Création pouvait cesser d'exister et
disparaître à jamais, cela signifierait que Dieu même perd un atome de Son existence, ce qui
est impossible.
7. Il est donc d'autant plus impossible qu'une âme humaine cesse jamais tout à fait
d'exister ; mais elle peut, de son propre vouloir, se rendre extrêmement malheureuse, et de
même, pour peu qu'elle le veuille tout de bon, parfaitement bienheureuse.
8. Et si les conditions prévues et ordonnées pour la survie des âmes sont celles-là,
comment pourraient-elles être meilleures ou plus justes ? Comprends-tu à présent, et y vois-tu
un peu plus clair en cette question ? »
9. Le magicien : « Seigneur et Maître de toute vie, j'y vois de nouveau bien plus clair !
Oui, c'est ainsi et ce doit être ainsi, et les hommes ne peuvent plus Te faire la moindre
objection ! J'en ai donc terminé avec mes questions. »
10. Je dis : « Et tu fais bien, pour le moment. Mais tu auras encore l'occasion de M’en poser
bien d'autres. A présent, il est temps de passer à autre chose. Si l'un d'entre vous veut encore
demander quelque chose, qu'il s'avance et pose sa question ; car aujourd'hui, toutes les portes
du ciel vous sont grandes ouvertes !

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