AU

V E N°01
OU Janvier-Février 2008
N
Toute l’actualité commentée
à la portée de tous
"Lancer un journal c'est aussi excitant qu'envoyer une fusée vers la lune,
les deux ont le même objectif, faire décoller la connaissance".
Pascal Mourot - Directeur de la publication de Fil-Info-France

N°01

Janvier - Février 2008

—
L’Irak des
Directeur de la grands
rédaction :

Tanguy HUGUES reporters

—

Responsable de
français
publication :

M. CHADEFAUX

Responsable

d’édition : © Corentin Fleury

N. PRELJOCAJ

Dépôt pédagogique :

Janvier 2008

Imprimerie

spéciale

—
Rose
121 Chemin des

Campelières

06250 MOUGINS

Ne pas jeter sur la

© Matthew Frost
voie publique

— http://placealinfo.moninter.net
© Tous droits réservés
directeurdelaredaction@hotmail.fr
 E D I T O & S O M M A I R E
L’éditorial
Bonjour, LE DOSSIER
C’est avec un
immense
plaisir que je
vous propose
de prendre
connais-
sance de ce journal. Ce projet, que
je prépare depuis juin dernier avec
toute une équipe, verra enfin le
jour fin janvier ! "Place à l'Info" se
veut comme une source d’informa-
tion indépendante, sur des thèmes
variés, liés à la vie au collège ainsi © Corentin Fleury
qu'à l’actualité en France et dans
le monde. Je trouve essentiel de L’Irak des grands reporters français
pouvoir parler de faits passés à la
trappe, d'aller à la rencontre de
personnalités et surtout de déve-
lopper dans de grands dossiers
l’actualité majeure en la simpli-
Le point sur les
fiant. Cette rédaction a pour but de
générer des réflexions et prises de
municipales à Nice
conscience auprès des lecteurs et
de créer une synergie entre les col-
P.6
légiens qui à leur tour pourront pro-
poser des articles sur des sujets
qui les intéressent. Personnelle-
ment, je développe ma passion
La chanteuse
pour le journalisme depuis plu-
sieurs années au sein de rédac-
Rose en interview
tions municipales, régionales, na-
tionales et internationales. Je suis
et concert
très attiré par l’actualité des mé- P.11
dias et l’actualité politique. J’es-
père que vous pourrez vous retrou-
ver, quel que soit votre style, dans © Matthew Frost
cette publication. Je suis très pré-
sent dans ce premier numéro mais
je vous rassure, je vais m’effacer
car coordonner une rédaction en
plus de mes autres travaux journa-
listiques représente beaucoup de
travail ! Merci à toutes les person-
nes qui ont participé à la création
de ce premier numéro et bonne
lecture à toutes et à tous !
Les malwares P.13

Tanguy Hugues
Directeur de la rédaction
 Place à l’info N°1

Faisons le point sur la campagne américaine

Aux Etats-Unis, la grande course aux investitures démocrates et républicaines a commencé. Ba-
rack Obama et Hillary Clinton se disputent le haut des sondages démocrates tandis que tout est
moins limpide du côté républicain. Sans étiquette, le riche actuel maire de New-York envisagerai
de se présenter.
Barack Obama (46 ans) est le sénateur de l’Illinois. Il serait le premier président africain-
américain élu (sa mère est texane et son
père est kényan). Ses meetings réunis-
sent jusqu’à 25 000 personnes et il s’est
acquitté du soutien de Oprah Winfrey

© U.S. federal government

(une grande animatrice de talk-show). Ce
jeune politique a sorti en 2006 un livre
intitulé L’audace de l’espoir , qui fut un
best-seller. Son action au Sénat s’est
beaucoup portée sur une réforme du
système de justice et sur l’amélioration
de l’accessibilité aux soins de santé. Il
incarne le candidat du changement, ce
qui lui vaut une intense protection poli-
cière. Malgré sa très bonne place dans

Monde
les sondages, les observateurs politi-
Barack Obama et Hillary Clinton, les deux outsi-
ques indiquent que son élection est im-
probable et que ce serait un massacre ders de la folle course à l’investiture démocrate
de l’envoyer au casse pipe. Alors que les principaux candidats refusent de promettre que toutes
les troupes américaines seront rentrées au pays d’ici à 2013, Obama a déclaré le 1er août qu’il
était prêt à utiliser la force militaire contre Al-Quaïda au Pakistan. Cette déclaration lui vaut le
qualificatif de "naïf" en ce qui concerne la politique étrangère par ses rivaux. Lors du caucus
(vote de militants à mains levés) dans l’Iowa, Obama a devancé Hillary Clinton avec 38% des
voix. En Caroline du Sud, Barack Obama a devancé de presque trente points Hillary Clinton avec
55% des voix. Il est important de noter que 81% des Noirs ont votés pour lui.
Hillary Clinton (60 ans), l’actuelle sénatrice de l’état de New York depuis 2000, est désignée
comme la femme à abattre mais aussi comme une valeur sûre. Son erreur est de se présenter
comme une femme d’expérience alors que les Américains veulent du changement.
Les autres principaux candidats démocrates :
Dennis Kucinich (61 ans), un fervent opposant à la guerre en Irak (Il affirme avoir vu un OVNI de
près).
John Edwards (54 ans), ancien
sénateur de Caroline du Nord
de 1998 à 2006, est le troisième
homme démocrate dans les
sondages. Il est arrivé
deuxième entre Obama et Clin-
ton dans l’Iowa avec 30 % des
voix.
Mike Gravel (78 ans), ex-
sénateur de l’Arkansas est un
éternel opposant aux guerres
(déjà à l’époque, sur le Vietnam
et maintenant en Irak).
Page 3
 Place à l’info N°1

Faisons le point sur la campagne américaine - suite -

Côté républicain, se sont les mauvais sondages qui priment dans l’accession à la
Maison Blanche. Il faut dire que la guerre en Irak et l’écroulement des finances publi-
ques provoqués par G. Bush ne
leur facilite pas la tâche .

© U.S. federal government

Le célèbre Rudolph Giuliani (63
ans), maire de New-York en sep-
tembre 2001 est en tête dans les
derniers sondages nationaux.

Autre favori, Mike Huckabee (52

ans), ancien pasteur et gouverneur
de l’Arkansas est soutenu pas les
militants républicains catholiques
les plus croyants. Il est arrivé en
Rudolph Giuliani & Mike Huckabee (en 2004),

Monde
tête dans l’Iowa avec 34% des voix. les deux principaux candidats républicains

Mitt Romney (60 ans), sera le premier mormon président si il est élu en novembre, ce
qui est un grand handicap. En revanche, il a été gouverneur du Massachusetts et a
mis en place une couverture maladie universelle dans cet Etat. Il est arrivé en
deuxième position dans l’Iowa lors du caucus.

Ron Paul (72 ans), député du Texas depuis 30 ans est farouchement opposé à la
guerre contre le terrorisme et l’avortement. Il milite pour la construction d’un mur à
la frontière mexicaine alors que l’immigration est un sujet central de la campagne.

John McCain (71 ans) est sénateur de l’Arizona et vétéran du Vietnam. Il soutient la
guerre en Irak.

Voici pour la présentation

principale des candidats en-
core dans la course. Nous
continuerons, bien sur, à
vous faire partager cette
campagne qui fera date
dans l’histoire du monde.

Source :
Courrier International Page 4
 Place à l’info N°1

Publication de documents secrets et garde à vue

Guillaume Dasquié, journaliste in-
dépendant, a publié dans le quoti-
dien Le Monde, le 18 avril dernier,
un article basé sur des documents
de la DGSE (Direction Générale de
la Sécurité Extérieure : service se-
cret français traitant tous les dos-
siers internationaux). Il y mentionne
le fait que les services secrets fran-
çais avaient averti
les américains
avant les attentats
du 11 septembre
sion importante au cours des lon-
gues heures de garde à vue dont il
a été l’objet. S’il a fini par dévoiler
le nom d’un de ses intermédiaires,
il a réussi à protéger l’identité de sa
source directe, ce que démentira le
procureur de la République de Pa-
ris. Dasquié confiera même avoir
pleuré en regagnant sa cellule.
Rappelons que la
protection des
sources est un
droit journalistique

France
2001. Ce journa- instauré à l’é-
liste est spécialisé chelle euro-
dans les questions péenne. Le journa-
de défense et de liste avait déjà été
sécurité, il est aus- placé en garde à
By babasse

si co-créateur du vue précédem-

site géopoliti-
que.com. Pour
avoir publié ces documents classés
« Confidentiel-défense », il risque
cinq ans d’emprisonnement et 75
000€ d’amende. Les services se-
crets de la DST (Direction de la Sé-
curité du Territoire : service secret
français qui dépend du ministère
de l’Intérieur) qui l’ont placé en
garde à vue s’intéressaient à l’iden-
tité des intermédiaires qui lui ont
permis d’obtenir des photocopies
de ce dossier secret de 328 pages.
En présence du n°2 de la DST, M.
Dasquié à été mis sous une pres-
ment mais par la
DCRG (Direction
Centrale des Renseignements Gé-
néraux), un autre service secret,
dans le cadre d’une autre affaire. Il
est encore profondément touché
par sa garde à vue et est placé
sous contrôle judiciaire. Au boule-
vard Mortier, au siège de la DGSE,
ont indique que l’affaire est très pé-
nalisante pour le service.
T.H.
Source : Libération
des 8 et 9 décembre 2007 / Revu
et corrigé (France 5) Page 5
 Place à l’info N°1

Quand Nice fête son tramway

Jacques PEYRAT, actuel maire de Nice et président de la Communauté d’Agglomération Nice Côte d’A-
zur (CANCA) a inauguré son tramway, samedi 24 novem-
bre 2007. C’est en grande pompe et en présence de
nombreux médias régionaux et nationaux que la rame
inaugurale a fait son apparition sur la Place Masséna,
elle-même inaugurée en juin dernier après une grande
rénovation.

Cette rame a transporté jusqu’au podium, Jacques

PEYRAT bien sûr, Christian ESTROSI, président du conseil
général et secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer représentant
Nicolas SARKOZY mais aussi Patrick ALLEMAND, premier vice-président de la région P.A.C.A. Ces trois
candidats à la mairie de Nice aux prochaines élections municipales de mars 2008 sont revenus sur
leur projet respectif, notamment en matière de transports et d’urbanisme ; des mises en examen pour
corruption et abus de biens sociaux de responsables commerciaux et municipaux ajoutées à des que-

PACA
relles intestines et à la découverte d’un site archéologique Place Garibaldi ont longtemps freiné ce
gigantesque chantier . Ce tramway a été conçu par la société ALSTOM, avec la technologie d’autono-
mie par batterie et relie sur plus de huit kilomètres le nord et l’est de la ville en passant par le centre.
Ceci compose la première ligne du tramway niçois
mais au total ce sont trois lignes et 35 kilomètres
de parcours qui devraient voir le jour dans le fu-
tur. Le « Tram’ » est composé de vingt rames
(dont trois de secours) conduites par d’anciens
chauffeurs de bus ayant passé une série de tests
et effectué trois semaines de formation. Les ni-
çois ont pu profiter de leur nouvel outil de trans-
port gratuitement tout le week-end inaugural
avant de payer la somme de 1€30 pour un aller
simple. En amont de cette inauguration, les diffé-
rentes œuvres d’arts placées sur le trajet du tramway ont été célébrées tout comme le centre opéra-
tionnel du tramway. Cette énorme structure d’un coût de 90 millions d’euros regroupe la station termi-
nus de Las Planas, un grand parking relais sur trois niveaux, la station de lavage des rames, les ate-
liers de maintenance et de réparation, le grand dortoir des rames mais aussi le Poste de Commande-
ment Centralisé (PCC) qui dirige, en permanence, les lignes de tramway et de bus. Alors que les tra-
vaux ne sont pas encore finis, les niçois fêtent la mise en circulation commerciale de leur nouveau
tramway qui remplacera l’ancien disparu en 1953.

T.H. Page 6
 Place à l’info N°1

Christian Estrosi : sérieux - favori - ambitieux

Alors que Jacques Peyrat vient d’achever l’inauguration en grande pompe de tout les
composantes de son tramway et sa permanence de campagne , l’actuel maire de Nice
et président de la Communauté
d’Agglomération Nice Côte d’A-

PACA - Municipales niçoises

zur a eu quelques soucis avec
son parti. En effet, c’est un au-
tre candidat qui a été désigné par le conseil national de
l’UMP pour représenter le parti présidentiel lors des pro-
chaines élections municipales de Mars. Cette personnalité
est Christian Estrosi, l’actuel secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer,
ancien ministre délégué à l’aménagement du territoire,
président du conseil général des Alpes-Maritimes et grand
ami depuis une vingtaine d’années de Nicolas Sarkozy. Ce
dernier a officialisé sa candidature lors d’un grand meeting. Christian Estrosi lors d’une de ses conventions
Le chouchou des azuréens et des sondages a déclaré ce soir-là vouloir se montrer digne de l’héritage culturel de la
ville mais aussi vouloir se battre pour elle et ainsi lui apporter le meilleur. Il décrit sa relation avec la capitale azu-
réenne comme charnelle. Il ajoute que Nice vit actuellement dans le doute : « le doute d’un présent chaotique,
émaillé de heurts, d’épreuves, d’attaques, de souffrance. Le doute d’un présent qui ne construit plus l’avenir. Le
doute d’un quotidien où l’on vit mal. Le doute d’une ville qui se cherche. Le doute d’une ville qui s’est perdue ». Le
tout avant de penser à une rupture, un renouveau. Christian Estrosi a déjà effectué de nombreuses rencontres -
débats appelés « conventions » -. Ces réunions sont pour lui l’occasion de donner un aperçu de son programme
après avoir échangé sur un thème avec spécialistes et
niçois. Lors de ses discours, il déborde d’idées et d’anec-
dotes sur ses actions politiques, le tout sans jamais évo-
quer ses concurrents. Il a véritablement dynamisé le
conseil général sans augmenter l’imposition. Enfin, bien
que constatant les difficultés auxquelles la ville se trouve
aujourd’hui confrontée, Estrosi promet de relever le dé-
fi qui consiste à restaurer l’image du Nice d’antan .

Maître Jacques Peyrat lors de l’inauguration du

centre opérationnel du tramway

Le reste de la campagne en bref : Rudy Salles (Nouveau centre) et Jean Icart (Divers droite) se sont ralliés à Chris-
tian Estrosi - Christian Estrosi a annoncé avoir ajouté à sa liste Denise Fabre tandis que Patrick Allemand y a ajouté
la comédienne Sophie Duez - Patrick Mottard (exclut du PS) conduira la liste Nice Autrement - Patrick Allemand (PS)
s’est rallié aux Verts, le Parti Communiste et le Mouvement Républicain et Citoyen - Hervé Caël conduira le liste
Mouvement Démocrate, Mouvement Ecologiste Indépendant & Parti Radical de Gauche intitulée Nice Arc en ciel.

T.H. Page 7
 Place à l’info N°1

L’Irak des grands reporters français

Ils mettent leurs vies en jeu pour nous informer et témoigner. Ils sont journalistes fran-
çais et rentrent d’Irak. Revenons sur leurs expériences journalistiques et humaines.

Le dossier
Le 6 novembre 2004, pendant une avancée américaine sur la gare de Falloujah, un moudjahidin © Corentin Fleury
posté à un carrefour tire en l’air en insultant les forces de la coalition
Corentin Fleury est journaliste photoreporter indépendant. Lors de son sixième voyage en Irak, il a
tourné il y a quelques mois un magnifique documentaire pour la société de production Tac presse inti-
tulé : « Bagdad : la guerre sans fin ». Il a été diffusé le 13 septembre dernier dans l’émission Envoyé
spécial (France 2) mais a aussi été récompensé du grand prix du festival du scoop. Pendant un mois, il
a filmé Bagdad en s’intégrant parfaitement à une unité Kurde (sunnite) de l’armée irakienne. Le fait de
pouvoir tourner à Bagdad représente un heureux concours de circonstances .Ce reportage vidéo met
en relief l’anarchie totale qui règne dans le pays ainsi que le manque de communication entre les for-
ces de sécurité. Actuellement en Irak, c’est une véritable guerre civile entre musulmans sunnites et
chiites qui se déroule sous les yeux impuissants des américains et autres forces de sécurité. A titre
d’exemple, on voit dans le documentaire que c’est le fixeur (traducteur) de Corentin Fleury qui sert de
traducteur entre les américains et la police irakienne alors que les américains étaient pris pour cible
par les Irakiens qui ne les avaient pas reconnus. Mais ce qui est le plus présent, c’est la relation entre
les forces de sécurité irakiennes et la population. Alors que les moudjahiddins sunnites et chiites s’en-
tretuent, les policiers et l’armée irakienne ne font rien pour arranger les choses, loin de là. Dans le do-
cument de Corentin Fleury, on voit des soldats du régiment kurde (sunnite) qu’il suit laisser repartir
avec ses armes un bagdadi sunnite et traquer un chiite ! Mais surtout, il montre un épisode de
« nettoyage ethnique » avec la brigade des loups (une unité spéciale du ministère de l’intérieur - chiite)
que l’on voit arrêter de simples sunnites chez eux alors qu’ils ne sont pas combattants ( ils essaieront
même d’arrêter des enfants de moins de 5 ans avant d’en être dissuadés par les forces irakiennes -
kurdes). Ces même policiers, combattants moudjahiddins, seront quelques jours plus tard la cible
Page 8
d’une unité de l’armée irakienne sans que l’on ne connaisse les raisons de cette attaque.
 Place à l’info N°1

Autre journaliste, autre vécu : Patrick Fort a été correspondant pour l’Agence France Presse (AFP)
en Irak pendant plusieurs mois en 2006. Il présente la particularité de faire un grand usage de
l’humour dans ses dépêches. Certainement une manière d’exorciser ses peurs. Il a d’ailleurs pu-
blié aux éditions Des Idées et des Hommes, un livre intitulé « Bagdad, journal d’un reporter » pré-
facé par Christian Chesnot et pris de magnifiques clichés parus dans Mother Jones.

Deux autres récits, tout aussi anecdotiques et passionnants :

Anne Nivat est une journaliste indépendante qui a déjà couvert plusieurs autres guerres. Pour la
Télévision Suisse Romande (TSR), RMC et Rue 89, elle est partie en Irak
s’immiscer dans la vie quotidienne des Irakiens pendant une vingtaine de
jours. Pour ce faire, elle fait confiance à son instinct et s’installe chez l’habi-
tant en portant le hidjab. Bien qu’expérimentée puisqu’il s’agit là de son troi-
sième séjour en Irak depuis le début de la guerre, elle confie que le plus dur
est toujours de partir. Dans ses chroniques, elle fait partager aux lecteurs
son expérience à travers de nombreux portraits : elle rencontre, par exem-
ple, Rana, docteur aux urgences dans l’un des quatorze hôpitaux de Bagdad
qui déplore l’introduction d’armes dans le milieu hospitalier. Vient ensuite
Azza, jeune artiste de 25 ans qui a été témoin d’une explosion à la bombe

Le dossier
puis fouillée entièrement quatorze fois avant de pénetrer dans la zone verte
et s’entretenir avec le porte-parole de Moqtada al-Sad à Nadjaf, haut-lieu
saint du chiisme qui indique : « Je n’en peux plus de cette guerre. Je sais
qu’en Occident, les gens disent que si les Américains partent, ce sera pire. Mais ils ne compren-
nent pas que pire que ce que nous vivons aujourd’hui est impossible », des paroles fortes et sincè-
res.

Lucas Menget, reporter à France 24 propose une autre manière de faire du journalisme : il est
parti en Irak en septembre (pendant le ramadan) et a rédigé quotidiennement un carnet de
voyage sur le site de la chaîne. Il y décrit des conditions de travail difficiles dûes aux nombreuses
coupures d’eau et d’électricité mais aussi aux mesures de protection et aux chaudes températu-
res (47°C); ce témoignage du chaos irakien est très touchant et pudique. Après avoir décrit les
rats qui prolifèrent sur les trottoirs, les ordures qui débordent et les hélicoptères qui volent sans
lumière, il revient sur deux sujets qui l’ont particulièrement touché : Ce sont les conditions d’exer-
cice du journalisme pour les médias irakiens et les murs qui ne font que renforcer le regroupe-
ment ethnique : « Ils partent sur le terrain, avec des précautions de base. Ils bossent. Ils revien-
nent. Ou pas. Ils reçoivent des menaces, chez eux ou au boulot. Chez nous, les médias s’affichent.
Ici, ils se cachent. Une bonne vingtaine de gardes armés entourent le bâtiment » ; ou encore par-
lant des murs : « Ils veulent empêcher les attentats mais attisent la haine ». Je viens de joindre
Lucas Menget qui est actuellement reparti en Irak, plus d’information sur le site de notre rédaction
d’ici peu.

Une intéressante étude psychologique publiée dans le quotidien espagnol ABC et réalisée par trois
sociologues américains (May Lim, Richard Metzler et Yaneer Bar-Yam) démontre que ce qui cause
les conflits interethniques est la manière dont ils occupent le territoire et notamment le regroupe-
ment communautaire. Cette étude n’a absolument pas tenu compte du conflit irakien. D’après
Corentin Fleury, c’est surtout la dureté du régime sunnite de Saddam Hussein envers les chiites
qui reste un élément clé du conflit.
T.H.
Avec l’aimable collaboration de
Corentin Fleury, Lucas Menget & Patrick Fort
Page 9
 Place à l’info N°1

La technologie est-elle dangereuse ?

Au jour où nous côtoyons, de
façon répétée, un outil infor-
matique allégé en câbles,

By tekikou
passons des heures pendus
à nos téléphones portables
et préparons à manger avec
nos micro-ondes dernière génération : notre
organisme est submergé par une quantité in-
nombrables d'ondes. Or, ces ondes ultra-
puissantes (les derniers réseaux wifi auraient
une portée de cinquante kilomètres !) sont de
plus en plus décriées.
La ville de Paris a placé des réseaux wifi dans
de nombreux espaces publics mais aussi des
hot-spots dans ses jardins publics. Le wifi est
une technologie sans fil qui permet la création
de réseaux et la connexion à Internet. Les
hot-spots sont des bornes qui font office de

Santé
routeurs, diffusant et relayant le signal.
Depuis septembre, une quarantaine de bibliothécaires de la ville de Paris ont étés pris de maux de
tête et de vertiges. Le tout, depuis que le fameux wifi a été installé. La technologie wifi a donc été
désactivée dans les lieux concernés. Des milliers de foyers, entreprises et collectivités territoriales
sont équipés de réseaux wifi et peu de cas ont été recensés à l’échelle planétaire. Une chose est
sûre, il est assez compliqué de démontrer que ces ondes sont parfaitement saines.
Autre fait, une étude austra-
lienne parue dans le Environ-
mental Science and Techno-
logy indique qu’un tiers des
imprimantes laser sont noci-
ves pour la santé. Les impri-
By TPDK
mantes laser permettent
d’imprimer de très grandes quantités de pa-
pier très rapidement. La plupart d'entre elles
sont aujourd’hui des photocopieurs. Ces deux
systèmes utilisent du toner : l'encre y est ré-
duise en poudre. D’après ces mêmes cher-
cheurs australiens, les particules qui s’échap-
pent dans l’air lors de l’impression causent
des dégâts au niveau des poumons et peu-
vent provoquer des cancers. La seule solution
serait de concentrer ces périphériques d’im-
pression dans des pièces biens ventilées.

T.H.
Source : 20Minutes - LCI
Page 10
 Place à l’info N°1

Rose en concert à Nice, sa ville natale

C’est une salle comble - qui avait acheté
ses billets depuis plus d’un mois - qui a
reçu la chanteuse Rose dans sa ville na-
tale : Nice. Rose y a chanté les titres de
son premier album, modifiés par de nou-
veaux arrangements : des reprises mais
aussi un final inédit Moi je guéris. Ce titre
qu’elle affectionne particulièrement fait
partie des trois chansons déjà compo-
sées de son prochain album mais celui-ci
n’est pas d’actualité (pas avant début
2009) car la chanteuse entame une
grande tournée en France et en Allema-
gne. Ce prochain album sera moins jazzy, plus positif et ne sera toujours pas en anglais.
Rose a su lier une grande complicité avec son public car dès les premiers titres elle a invité
ses fans à la rejoindre devant la scène, presque à sa hauteur. A noter que Oshen, sa pre-

Culture
mière partie, a conquis toute la salle de par son humour, ses chansons décalées et une
grande énergie.

Qui est Rose ? Retour sur cette jeune et charmante artiste à la

plume poétique qui a conquis les bacs assez rapidement et qui
fait encore parler d’elle avec Ciao Bella,
Bella, un an après la sortie de
son premier album.

Keren Meloul a choisi le pseudonyme de Rose pour se démarquer de Keren Ann à qui les
chroniqueurs musicaux la comparent. C’est en tombant dans sa vidéothèque sur le film "The
Rose" inspiré de la vie de Janis Joplin, son idole qu’elle a choisi ce pseudonyme.
Depuis toujours, elle écrit en rime avec aisance mais compose son premier morceau à l’âge
de 20 ans, juste après avoir découvert Janis Joplin. C’est son père qui l’a encouragée en lui
disant qu’elle était une artiste mais c’est finalement par hasard qu’elle signe son premier
album. Le hasard, une philosophie de vie pour Rose qui a fait des études de droit, poussée
par ses parents avant de remplacer pendant six mois une amie institutrice. Elle réitérera
sans grande conviction cette activité pendant un an. Puis, tout a basculé quand sa meilleure
amie, Johanna, son actuelle manageuse , a montré deux chansons de Rose à sa "boss", une
productrice.
Une semaine après, l’album était signé alors que seulement deux chansons étaient compo-
sées. Ces deux chansons de départ, sont Julien et la liste. La liste a été composée sur un
banc du jardin du Luxembourg, après une rupture amoureuse à l'initiative de Julien. Ses
chansons, comme toutes celles de cet album autobiographique et exutoire, sont touchantes
et attachantes : la clef de ce succès.
T.H.
Page 11
 Place à l’info N°1

Interview de Rose à quelques heures de son concert à Nice

C’est en toute simplicité et authenticité que Rose a acceptée de participer à cette interview à quelques heures de
son concert niçois, juste avant de commencer les balances.
Vous parlez souvent de Nice dans vos interviews, vous aimez parti-
culièrement cette ville, vous êtes niçoise. C’est un concert un peu
particulier pour vous, ici, ce soir ?
C’est plus par rapport aux personnes qui y vivent et qui vont être là
ce soir. Ça fait bizarre de revenir à Nice avec son groupe.
groupe C’est vrai
que l’on a tourné beaucoup et que l’on n’est pas encore venus à
© Matthew Frost

Nice. C’est assez étrange d’arriver avec le camion comme si on

arrivait dans n’importe quelle ville alors que là ont reconnaît tout
et que c’est chez nous.

Vous dites que vous avez peur de décevoir sur scène, ce soir, ce doit être encore plus présent ?
Je ne suis pas traqueuse en général,
général je n’ai pas peur de monter sur scène mais il y a toujours le petit doute de se
dire "est-ce qu’ils vont aimer ?" . Ce soir c’est encore plus fort car j’ai des amies, j’ai mes parents et plein de gens
qui m’ont connue à la fac, à l’école, à Nice. Ils viennent voir ce que c’est vraiment Rose parce qu’ils n’ont jamais
vu. Ils ont entendu parler de Keren qui vendait des disques. C’est vrai qu’à Nice, c’est un peu un mythe. Ils sont

Culture
restés sur l’idée que Keren c’est Rose… Et ce soir ils vont vérifier cela.

Tout s’est fait très vite. L’écriture des dix titres manquants, l’enregistrement de l’album, et votre, notoriété. Les
chansons cartonnent encore alors que l’album est sorti l’année dernière, vos concerts se jouent à guichets fer-
més… Vous êtes étonnée de tout ça, de cette rapidité ?
J’ai été étonnée que tout aille si vite. Surtout au début car j’ai été étonnée en présentant mes deux morceaux
avant d’être signée.
signée A partir du moment où j’ai fait cet album, j’étais plus qu’optimiste. C’était peut–être un peu
prétentieux et pour moi les chansons me plaisaient donc j’ai dit "ça va marcher !". Ensuite c’est parti super douce-
ment donc j’ai été un peu déçue. Mais après quelques émissions, Taratata et un JT de 13h, ça a tout de suite
décollé. C’est pas une notoriété soudaine comme on le dit, ce n’est pas comme une surexposition comme à la
Star Academy ou après tout le monde les reconnaît dans la rue. Moi, je peux marcher tranquillement et honnête-
ment. Je ne me fais pas beaucoup reconnaître.

Ça a été facile de monter sur scène ?

Rien n’a été facile. Je n’arrête pas de dire à chaque interview que j’ai eu beaucoup de chance donc ça a été facile
au niveau du concret. Après, dans ma tête, ça n’a jamais été simple. Ce qui a été difficile c’est que l’on nous
prend et que l’on nous dit "Tiens tu es capable maintenant de faire un Olympia". Alors que j’avais juste composé
une chanson. Après quand on m’annonce qu’il y aura cent dates sur la tournée, est-ce que je vais être capable ?
Finalement, pas tant que ça car c’est la cinquième date et je n’ai plus de voix. A chaque fois, ce sont des doutes
et beaucoup de remises en questions, tout le temps. La scène ça a été la chose la plus difficile mais qui, aujourd-
’hui, est la plus grande joie de ce métier.

Vous avez déclaré au journal Cosmopolitan en octobre : « L'amour est insaisissable. C'est un vide intérieur qui se
comble. C'est la seule façon de se sentir vivant ». C’est un peu le résumé de votre album. Quel est le secret de cet
album qui touche tant de personnes, alors qu’il décrit des sentiments si personnels et intimes ?
Oui, moi aussi j’ai cru que c’était intime et personnel mais au final on est tous pareils. On est tous constitués pa-
reillement et on a tous vécu plus ou moins ce genre d’histoire. Avec une histoire d’amour, il y a obligatoirement
des blessures et tout ce que je raconte. Même avec "Ciao Bella", je pense que tout le monde a déjà vécu la mort
d’un proche. Je n’ai pas fait ça pour toucher les gens spécialement. J’ai fait ça pour raconter ma vie. Je pense que
ce qui a fait que ça marche pour moi, c’est que les gens ont senti que je n’avais pas fait ça pour ça et que ça a
vraiment été une démarche authentique. Page 12
 Place à l’info N°1

Retour sur le phénomène Harry Potter vu au travers de la vie de

son auteur : J.K. Rowling
Joanne Kathleen Rowling alias J. K. Rowling est née le 31 juillet 1965 dans le
Gloucestershire au Sud de l’Angleterre. Issue d’une famille modeste, J.K.Rowling
écrit depuis l'âge de six ans. Pourvue d’une imagination fertile, elle raconte à ses
camarades de classe des histoires extraordinaires. Elle est terrorisée par sa maî-
tresse d'école primaire, qui place les enfants dans la classe en fonction de l'intelli-
gence qu'elle leur prête, les plus brillants à gauche et les plus stupides, dont elle
fait partie à droite. On retrouve ce type de brimade dès le premier tome d’Harry
Potter.
Après des études à l'université d'Exeter et à la Sorbonne à Paris ou elle passe
toute l’année 1985, elle est diplômée en littérature française et en philologie. Elle
enseigne également le français.
En 1990, lors d’un voyage en train de Manchester à Londres, J.K. Rowling imagine
l'histoire d'un jeune garçon qui découvre ses talents de magicien et part dans une
école de sorciers.
A tout juste 25 ans, J.K. Rowling perd sa mère. Cette mort prématurée inspirera probablement les sentiments que nourrit son
héros orphelin à l'égard de ses parents décédés.
Elle se rend au Portugal pour y enseigner l'anglais. Elle rédige les aventures d'Harry Potter avant d'aller travailler.
En 1992, J.K.Rowling se marie avec un Portugais. Ils ont une fille: Jessica. Cependant, son mariage se solde par un divorce
en 1995 et elle revient s'installer à Edimbourg, en Ecosse, où elle vit péniblement d'allocations. Jeune mère divorcée, elle se
remet a écrire et c’est à cette période là que se concrétisent les aventures du jeune sorcier. Elle devient dès lors la créatrice
du célèbre personnage Harry Potter !

Culture
Elle écrira et publiera successivement avec talent et réussite:
• Harry Potter à l’école des sorciers Juin 1997
• Harry Potter et la chambre des secrets Juillet 1998
• Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban Juillet 1999
• Harry Potter et la coupe de feu Juillet 2000
• Harry Potter et l’Ordre du Phénix Juin 2003
• Harry Potter et la Prince de Sang—Mêlé Juillet 2005
• Harry Potter et les reliques de la mort Juillet 2007
Elle invente tout un univers personnel, celui de Harry Potter, le Quidditch, les objets magiques, les créatures fantastiques, les
principaux concepts et institutions, les sortilèges et potions, et toutes autres plantes magiques. Elle avait commencé à inven-
ter ce monde imaginaire très jeune.
Après ses trois premiers tomes qui sont des best-sellers, J.K. Rowling se consacre désormais à l'écriture.
Au quatrième tome, Harry Potter devient un phénomène de société : dès sa sortie, parents et enfants font la queue pour se le
procurer.
Malgré sa célébrité, à seulement 42 ans, l'écrivain mène une vie recluse en Ecosse et accorde très peu d’interviews. En
2001, elle se marie à nouveau, avec le docteur Neil Murray, un médecin anesthésiste, au cours d’une cérémonie privée qui a
lieu dans sa maison au village de Perthshire. En 2003, elle donne naissance à son deuxième enfant : David Gordon, puis en
2005 à une petite fille : Mackenzie Jean.
Traduits en plus de 60 langues, les six premiers romans se sont vendus à 325 millions d'exemplaires au total. Dix jours après
son lancement, le tome 7 était déjà vendu à plus de 11 millions d'exemplaires. Les cinq premiers épisodes ont été adaptés
au cinéma. En 2009, un parc d’attraction sur le thème d’Harry Potter ouvrira ses portes à Orlando en Floride. Les produits
dérivés remplissent les rayons des magasins de jouets. On prête à J.K.Rowling une fortune
supérieure à celle de la reine Elisabeth II. Elle est actuellement la femme à la tête de la plus
grosse fortune du Royaume Uni.
Le 21 décembre 2006, J.K. Rowling annonçait sur son site Internet qu’Harry Potter et les
reliques de la mort serait le dernier tome de la série car elle souhaite désormais se consacrer
à s e s e n f a n t s .
Devons-nous nous fier à ces propos ou Harry Potter nous divertira-t' il encore avec ses aventu-
res étonnantes ? C’est l’avenir qui nous le dira….
Le monde imaginaire dans lequel évolue Harry Potter me fascine car Harry est un enfant de
mon âge auquel je m’identifie, il grandit au fur et a mesure des tomes. Ses pouvoirs magi-
ques rendent possible tout ce que l’on souhaite. Le changement de vie de l’auteur est mérité,
il vient récompenser le fruit d’une imagination débordante. Page 13
Loris Novelli By Bente SCHLICK
 Place à l’info N°1

Les malwares
Vous avez tous déjà entendu parler des virus informatiques, pourtant, peu de gens
connaissent leur fonctionnement et comment s’en protéger efficacement. Nous al-
lons vous éclairer par le biais de cet article.
Qu’est ce qu’un malware ?
Un malware est un logiciel malveillant développé dans le but de nuire à un système
informatique. Ce terme devrait remplacer le terme commun virus qui n’est pas appro-
prié mais l’on continue à l’appeler comme ceci car c’est le premier à avoir été inven-
té. Le terme malware regroupe toutes les grandes catégories de virus comme spy-
ware (= logiciels espions) et les virus associés.
Quels sont les différents types de malwares ?
Les virus sont des programmes capables de se reproduire en s'insérant dans des
programmes légitimes appelés « hôtes », de se dupliquer pour envahir d’autres ordi-
Nous ne pouvons être tenus responsable en cas de problèmes informatiques suite à cet article

High - Tech
nateurs et la plupart du temps nuire à l'utilisateur (bien qu’un virus peut être par
exemple, l’insertion d’un message d’accueil sur l’écran ou encore un feu d’artifice).
Les chevaux de Troie (ou Troyens) utilisent des failles dans des logiciels ou dans les
systèmes d’exploitation pour s’y introduire puis s’exécuter dans l’ordinateur et ainsi
remplir sa mission (détruire ou récupérer des données telles que des fichiers, mots
de passe, numéro de carte bancaire ou autre). Ils se transmettent aussi par le biais
des logiciels de messagerie instantanée tels que MSN, faites donc attention à ne ja-
mais accepter de fichier non désiré.

Les vers quant à eux utilisent les courriers électroniques pour se diffuser et s’intro-
duire dans nos ordinateurs. Contrairement au virus, ils sont capables de se propager
et de se dupliquer par leurs propres moyens sans contaminer leur hôte.
Les rootkits (ou backdoor) sont des programmes qui installent une porte dérobée ca-
chée qui donne accès à l’ordinateur en toute discrétion.
Les dialers (ou composeurs) sont des programmes capables de composer des numé-
ros de téléphone. Presque tous les ordinateurs en
disposent d’un par défaut mais légal pour envoyer
des fax par exemple.
Les keyloggers sont des enregistreurs de frappe qui
transmettent ensuite leurs résultats au pirate (mots
de passe et informations peuvent être donc perçus
facilement).
Les wabbits sont des programmes qui modifient les
paramètres Internet comme l’adresse de base de la
page de démarrage Internet…
Page 14

Sachez que la durée de vie « saine » d’un
ordinateur relié à Internet sans protection
est de trois jours (Informations lue dans
« Les réseaux » de Joe Habracken et Matt
Hayden paru chez PEARSON Education).
Education).
Comment s’en protéger ?
Mettez à jour ses logiciels et surtout le
système d’exploitation.
Installez un antivirus qui se met à jour
régulièrement et automatiquement
(comme Avast ! Edition familial, gra-
tuit).
Installez un pare-feu (ou firewall) s'il
n’est pas intégré dans votre antivirus
Nous ne pouvons être tenus responsable en cas de problèmes informatiques suite à cet article
(comme Zone Alarm, gratuit). Ce logi-
ciel permet de contrôler ce qui entre
ou sort de votre ordinateur vers Inter-
net.
N’installez qu’un seul antivirus par ordina-
teur !
Installez un anti-spyware si vous surfez
beaucoup sur la toile (comme AVG
Anti-Spyware ou a2).
Nettoyez le disque dur après un passage
sur Internet (débarrassez-le des coo-
kies notamment).
Sauvegardez et nettoyez la base de re-
gistre de l’ordinateur régulièrement.
Un freeware (= logiciel gratuit) du
nom de CCleaner permet de nettoyer les
cookies, fichiers temporaires et la base de
registre. Nettoyer les fichiers temporaires du
système et les cookies est sans risque mais meilleur-antivirus.html
d’autres fonctions demandent des connais-
sances informatiques spécifiques.
Utilisez un navigateur alternatif à Inter-
net Explorer qui contient de nom-
breuses failles de sécurité. Nous
vous recommandons Mozilla Firefox.
Place à l’info N°1
Que faire si vous pensez être
infecté ?
Faites rechercher à votre antivirus s’il
trouve des fichiers malsains sur vo-
tre ordinateur.
Lancez le logiciel HijackThis et postez
son rapport sur un forum informati-
que où des « spécialistes » vous ai-
guilleront. La communauté informati-
que Comment Ca Marche est très
active (http://
www.commentcamarche.net).
Conseils
N’oubliez jamais qu’il n’est pas obligé
d’être connecté à Internet pour être
High - Tech
"contaminé" par un virus et qu’il faut
être vigilant à l’ère des Clefs USB et
autres disques amovibles ou CD.
Inscrivez-vous sur la liste de diffusion
d’alerte mail de Secuser pour être
informé des nouvelles failles décou-
vertes et correctifs qui y pallient.
Ne téléchargez des logiciels que sur les
sites officiels des éditeurs.
Sauvegardez votre disque dur régulière-
ment en faisant une « image » du dis-
que dur avec un logiciel spécialisé
(Norton Ghost, payant ou DriveImage
XML, gratuit) ou alors gardez des co-
pies de fichiers importants sur DVD
ou disque dur externe.
Liens
Clubic.com : Comparatif antivirus 2007
http://www.clubic.com/article-77079-1-guide-comparatif-
Site sur la sécurité informatique
http://mickael.barroux.free.fr/securite/
Philae, passionnée de sécurité informatique
http://pageperso.aol.fr/loraline60/
bienvenue_chez_philae.htm
Le blog à Claude, un temple de l’informatique utile
Page 15
http://leblogdeclaude.blogspot.com
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Famille orpheline :

Seul chez soi limpide devant cette lettre ouverte,

L' homme tombe muet sur le sol, l' air pensif.
Comme si sa vie n' était jamais que cauchemar…
Son unique fils âgé de vingt ans à peine,
Pure prunelle, véritable trésor pour son père,
Est parti,
S' en allant loin des gens qui l' ont vu grandir,
Sourire, devenir meilleur et courageux.
Lui, le plus bel ange tombé du ciel,
Est auprès des combattants glorieux et fiers à présent.
Ils étaient généreux à offrir leurs vies,
A déchirer les cœurs des familles orphelines.
Ils allaient contre leur gré, car quelque part dans ce monde,
Un homme exige un exploit.
Il envoie de ce fait, mille enfants, comme fierté du pays,
Mille perdants, mille morts.
Si un seul homme pouvait trouver dans le regard d' un soldat tombé,
La dernière flamme qui s' affaiblit et s' éternise près du ciel,

Détente
Jamais plus aucune guerre ne serait désirée
La vérité est là, le mensonge est ailleurs.
Marine Bernabeu

L’origami par Kevin Tremel

Un peu d’histoire: L'origami , mot japonais signifiant " pliage du papier " , est un art très ancien qui
consiste, à partir d'un simple morceau de papier , à créer des modèles en trois dimensions . Son histoire
débute en Chine , mais ce sont les japonais qui l'ont réellement développé , jusqu'à en faire un véritable
art . L'Europe découvre cette tradition japonaise au 19ème siècle. Allant des modèles les plus simples ,
jusqu'aux modèles les plus complexes - véritables sculptures de papiers - l'origami est un art riche et fasci-
nant !
Le papier: Le choix du papier est une chose très importante en origami. En général, le papier doit être
fin, résistant et bien garder les plis. (Pour les pliages complexes c’est ce type de papier qu’il vous faut.
Pour les pliages plus simples, une simple feuille blanche suffit.)
Quel genre de figure peut-on réaliser en origami? Vous pouvez réaliser toutes les figures que vous voulez
( animaux, fleurs, vases, créatures fantastiques, meubles miniatures, modèles en trois dimensions). La
seule frontière est votre imagination !
Les origamistes célèbres : Il existe un grand
nombre d’origamistes célèbres comme :Akira
Yoshiawa (maître incontesté de l ’origa-
mi),Kunihiro kasahara( grand origamiste mo-
derne)ainsi que de nombreuses associations
comme le "mouvement français des plieurs de
Page 16
papier"(mfpp). © D.R.
 Place à l’info N°1

Les dessins de Damien Lecorne

Détente

Retrouvez tous les dessins de Damien sur notre site Internet :

http://placealinfo.moninter.net
Crédit photographique général (hors mentions contraires) : © Tanguy Hugues
Crédit iconographique de haut de page : athlon (p.3-4) — Graphix (p.5) — hikaruto (p.6) —Graphix
(p.7) — tekikou (p.8-9) —TPDK http://blog.tpdkdesign.net (p.10) —Tatice (p.11-12) — Graphix
(p.14-15) — TPDK (p.16-17) Page 17
 Monde PACA
Franc
e Dossier

l tu r e Sant
Cu é
High-Te
ch Détente
Conception : Scotty & T.H.-
T.H.- Logo by fox11 - Illustration by Tatice