UNIVERSITE DE LOM}
ECOLE NATIONALE SUPEREFURE IDEN Nit 1
He
COURS DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION
Donné pai
Mattye bs sefenges|
| LES ROCHES EF LES SOLS.
ik a9
I- CLASSIFICATION ET PROPRIETES DES ROCHETS ET DES SOLS
Les veches constituent [éeorce terrestre et se présentent en trés grandes masses
homogénes exemple : granite calcaire.
«Les sols sont formés par des débris de roches.
. ne
es roches
s de roches +
U- Différentes catégori
On distingue
- les roches
= les roches sédimentaires
= les roches métamorphiqu
éruptives
Elles s'écoulent des fissures de I’éeorce tervestre et des voleans a une température tres dlevée
apidement par refroidissement.*
et se solidifient plus ou moi
ont sont
= Les principaux mingraux
artz (silive par Si 02)
ue double daluminium et d’un metal alcalin ou alealino - terreux)
nium)
leq
+ = Ie feldspath (sili
- le mica (silicate double d alu
ene
r= Tamphibole, |
leur refroidissement. on peut elasser les roches éruptiques en 3 categories
En fonction d
- les granites dont les cristaux ont atteint quelques millimetres pendant un
refroidissement lent
~ Les porphyres formes de gros cristaux de feldspath envobés dans une pie de cristaux
fin. Le vefroidissements' effectue lentement puis trés rapidement
~ Les basaltes constituds par une pate de grains tres fins : refroidissement 4 abord lent
puis tres brutalb = Roches sédimenta
4 Elles proviennent de la désagrégation par différentes formes d’érosions, des roches evuptives
Les débris saccumulent par couchg successivg aut fond des mers et sur les continents, Elles se
reconnaissent facilement par succession de leur couche @*épatsseur constante.
8s leur camposition chimique on les elasse en 3 categories
~ Roches earbonatiques : ce sont des calcaires (CO3 Ca) t le dotomie (carbonate de
magnésie = CO3 Mg) Elles ont des caractéristiques mécaniques variées et vont dela
friabilité de Ia craie & la durété des caleaires compacts,
~ Roches argileuses : se forment par altération silicates. La finesse de ses grains
permet &i Peau de les transporter trés loin
Quand elles comportent une forte proportion de calesires pulvérulents ce qui ful donne une
couleur claire, elle s’appelle la marne.
- Roches silicenses
c- les roches métamorphiques
>.
siong et 4 fempératurg tes élevées dev
Les roches sédimentaires soumises & des pr
des roches métamorphiques.
de Génie Givi! o! tes Routes
2/- Propriétés des Ri niceessant les travau
ci a — Homogénéité
Crest la qualité principale des Roches utilisés 4 Psiat brut. La roche doit élre pleine c'est--
dire ni fissure trés fine, ni cavités ou matiéres tendres, ni regnons durs. L'homogenéité d! une
Roche se'vérifie au son du marteau qui doit
tre claire,
Se mesute par la résistance a l'usure par frottement réciproque ou attribon pardl'autres Corps
On reptre Ja durété avec les minéraux de I’échelle de MOLTS : Un mineral est pls dur qu’ un
autre s°il le raye sans étre rayé lui-méme.
0
e mingrale est de durété I/ s'il est rayable a longle
¢ minérale est de durété 2 s'il est ravable 4 Tongle diffictlement
e ‘e est de durété 3 s°il est vayable au canif tes facilement
ale est de duraté 4 ow 5 s'il est rayable au canif en appuyant
Te ene te eat de duréte 6 s'il estrayable au canif avec beaucoup de diffieulté
7 non rayable au canif
min
L
= 1
Li®
: 7
. =
i Hee c— Fragilité
«La fragilité est la résistance aux chocs et aux pressions
iz
ys d -Capillarité :
y Propriété qu’a une roche d'aspirer ou d’absorber un liquide avec lequel elle est en contact,
Elle est fonction de la composition superficielle de la Roche
j P pe
e~Perméabilité
Facilité avec laquelle une Roche se laisse traverser par un liquide.
1 f - Gélivité
L’eau contenue dans les pores se géle. se gonile et exerce sur la Roche des efforts qui
1 peuvent entrainer la rupture.
g—Adhérence ou adhésivité aux divers liants
a h — Densité apparente et-masse volumique
ij
g Densité apparente est inférieure a la masse volumique en raison de la porosité plus ou moins
4 grande des pierres.
+ Les densités apparentes varient comme suit : le calcaire de 1,8 a
— granite
' - silex
Les masses volumiques des constituants sont
j Calcite 2,6 2,8 kg/dm3 comme le caleaii :
‘ On peut évaluer la résistance 4 la compression d’un calcaire en fonction de la densité
apparente par 2 formules.
Formule de Mesnager
t R=150(d—0.83)
j 2,82—d
R=12x2%
B Les sols
J
| Formule AFNOR : Association Francaise des Normes.
| 1/- Identification des sols
|
Pour prévoir les qualités d’ sol il est nécessaire de connaitre sa constitution : c’est le but dealee ee
a ee
|
Videntitication
— Granulometrie
Les sols sont constitués par des cailloux, des graviers, du sable et des éléments fins. Il faut
donc commencer par déterminer les proportions des grains de différentes dimensions. C'est
Pessai granulométrique.
. b ites d’Atterberg,
Les qualités des éléments fins sont déterminées a partir des limites d’Atterberg. Ces limites
sont des valeurs de teneur en eau qui correspondent aux changements de consistance du
mortier (tamis de 0,42 mm).
Les teneurs en eau limites se situent par rapport aux consistances du mortier de la fagon
suivante :
Liquide : (Boue)......... limite de liquidité LL.
teneur en eau qui rend la pate en boue plastique (pate facilement
Déformable)........ Limite plasticité L P.
Un autre coefficient trés utilisé est I’indice de plasticité
TE=LL-LP
IP est d’autant plus grand que la proportion dargile est grande et plus fine.
c~ Equivalent de sable (ES)
La détermination des limites d’atterberg est le meilleur moyen de caractériser un sol. Mais
Vessai est plus long. L’Equivalent de sable (E $) est un moyen tres
approchée de déterminer rapidement les éléments fins.
ide et d'une maniére
ES <20 sol plastique
ES>30 sol non plastique
Pour réaliser un béton hydrocarboné correct il faut que le ES > S
Hydraulique correct E $ >
Pour les sols trés plastiques la détermination des E $ n’est pas tres si
non plastiques les limites d’Atterberg sont impossibles a déterminer
if et pour les solsaoe oe
ede
2/- Clas
tion des sols
Un sol est caractérisé dune fagon satisfaisante par sa courbe granulométrique et son indice de
plasticité. Mais il est plus utile de schématiser cette propriété des sols en adoptant une
méthode de classification ; il existe de nombreuses méthodes de classification : on a pat
Exemple : la classification HRB Highway Re:
les limites d’atterberg et celle ou LC PC (Laboratoire Centrale des Ponts et Chaussées)
earch Board, basée sur la grat
ométrie et
3/- Reconnaissance des sols
Elle est indispensable la technique du batiment et des Travaux Publics pour 2 raisons
Vouvrage repose sur le sol. certains ouvrages nécessitent de ¢
réalisation (remblais, couckles de chaussées, barrage)
andes masses de sol pour let
La reconnaissance s'appuie d’abord sur des documents (cartes géologiques, photos
aériennes), puis sur le terrain par exécution de sondages ou d’essais divers effectués sur place
(essai in situ), soit au laboratoire. Les différentes sondages utilisées sont
a—Sondage,géophysiques
Les plus utilisés sont :._
sondages électriques par mesures de résistivité
Sondages sismique, (mesure de la réfraction des ondes sur les divers couches du sol)
b—Sondages mécaniques
On utilise le pénetrométre dont le prineipe consiste & enfoncer verticalement dans le sol une
tige métallique. On peut de cette facon reconnaitre une couche recherchée en observant la
difficulté ou la facilité d’enfoncement de la tige. Le procédé le plus utilisé est le STP
(Standard Test Pénétration).
On a aussi le Pressiométre MENARD qui permet de mesuré,in situ le module de déformation
4°1 sol & différentes profondeurs et partant, de prévoir les tassements a en attendre
Forage de reconnaissance
Il consiste a réaliser des trous plus ou moins profonds et & prélever les sols des roches
rencontrées. I] est exécuté par des sondages et le prélevement se fait & l'aide des carottiers qui
découpent | cylindre de sol de maniére que le sol ne soit pas remanié. Les carottes ainsi
obtenues sont classées par cote d’extraction,4/- Qualités mécaniques des sols
~—Portance des sols
La portance d’I sol dépend de 2 facteurs
- la teneur en eau
- la compacité
Les méthodes utilisées sont :
- Méthode de détermination du module de réaction et I’indice CBR = Californian Board
Research
- Méthode des indices de groupe
- Méthode d’essai de plaque.
b- Compacité
La compacité est une qualité du sol obtenu par compactage.
Le compactage a 3 objectifi :
~ limiter les tassements différés
~ augmenter imperméabilité du sol
- améliorer les caractéristiques mécaniques du sol.
Dans tous les cas le compactage diminue l’indice des vides. {I existe une différence entre
compression, consolidation et compactage.
Compression a pour effet de coincer les grains les uns les autres sans pour autant que
tous les vides soient bouchés.
Consol
ation a pour but de faire subir au sol des pressions élevées ; le volume a
tendance a diminuer par le rapprochement des grains et le départ
de l'eau interstitielle.
Compactage tant qu'il y a l’air dans le sol, l'eau ne remplifpas tous les vides ;
Paugmentation de la teneur en eau accroit/la lubrification et donc
le compactage. Mais si la quaifié d’eau atteint le % de saturation
il n'est pas possible d’augmenter la densité sche sans chasser l'eau ;
le compactage devient difficile sinon impossible. Réduction de indice
de videDensité séche
ay
Teneur en eau
Pout contrdler le compactage il faut done :
- mesurer la densité séche, .
~ mesurer la teneur en eau
“= comparer les résultats avec ceux obtenus par l'essai Proctor.
Si les résultats sont insuffisants, il faut soit modifier Ia teneur en eau pour l'amener au
voisinage de l'optimum Proctor, soit augmenter le compactage.
IL - Les essais sur les Roches et les Sols
A Essais sur les Roches
1/- Essai d’identification
on procéde selon 2 essais :
- Essai d’attaque a l’acide chlorhydrique: seuls les calcaires, les mames silico —
calcaires et les grains calcariféres sont attaqués.
- Essai minéralogique: on- examine sur cassure fraiche la couleur, le grain et
Vhomogénéité ainsi que le clivage caractéristique
2/- Mesure de densité
Pour la détermination de la masse volumique, on broie la roche et on introduit un poids connu
de poudre de roche dans un flacon de liquide (pycnométre), on détermine ai
Paugmentation du volume et par quotient, la masse
nsi
slumique.cS
a
Mesure de la Résistance la compression
Elle s'effectue par écrasement de cube sous presse. On opére sur des cubes de 4 a 7 em
darétes.
4/- Mesure de Ia R
tance 4 Pabrasion et 4 attrition
Mesure de dureté
L’usure par abrasion se réalise dans une meule sablée et correspond a l'usure des grains les
plus durs de la Roche et ne caractérise done pas une usure moyenne. L‘usure par attrition est
Pusure par frottement sans 'intervention de corps étrangers. La mesure de dureté est
effectuée au moyen de le
DEVAL : II consiste a faire entrechoquer | nombre et un poids donne de pierres pend
un certain temps dans des récipients cylindriques et & mesurer le poids U de
grains fins passant au tamis de 1,6 mm qui ont été produits au cours de l'essai
U est en grammes.
nt
Le coefficient de DEVAL
oO/U
ae
cD
On voit que ce coefficient est d’autant plus élevé que la roche est plus dure
Essai Los Angeles
Il consiste a introduire dans 1 cylindre muni de billes d’acier, 1 poids donné de roche. On fait
tourer le cylindre pendant 1 certain temps. On mesure le poids V des grains fins obtemus. apes!
Hamiatge ox Tmo 7.6mm
CLA=VIP Aroo
Le coefficient Los Angeles P = poids de la roche introduit
dans le cylindre.
Certains roches lorsqu’elles séjournent longtemps dans I’eau, perdent une grande partie de
leur solidité. Pour de telles roches on a mis au point un essai appelé Essai DEVAL humide.
C ‘est un essai analogue au précédant au cours duquel on ajoute de l'eau aux pierres
contenues dans le récipient cylindrique.2
i
1/- Analyse granulométrique
Les sols tant constitués de cailloux, graviers, sables et fines, il y a lieu de déterminer les
proportions des grains de différentes dimensions. C’est |'analyse granulométrique
On préléve un échantillon du mélange a analyser
On tamise le prélévement a |’aide d’un jeu de passoires A trous cire
maille carrée, ‘
de fagon & classer les grains en catégories de grosseur différente.
aires ou de tamis &
On pése & aide d’une balance les proportions de chaque catégorie de grains retenus sur
chaque passoire ou tamis. On établit done un fuseau granulométrique comme indique ef —
dessous
% de tamisat cumulé
Dimensions des grains
= Faden garnalemetn ger =
Passoires ét tamis
Les dimensions des passoires et tamis sont normalisées et vont en pr
raison. (série de Renard)
ession géométrique de
TS
1,259
Des essais répétés ont montré que le tamisage réal
Equivalent & celui effectué avec une passoire de
tamis de maille @y carré.de cOté cest
nétre.J
La normalisation AFNOR (Association Frangaise de Norme) définit par un méme nombre
appelé module AFNOR, 1 cété de maille des tamis et diamétre du trou de la passoire
équivalent. Le module d'une passoire est le nombre entier le plus voisin du nombre
représentant 10 fois le Logarithme décimal du diamétre du trou en micron ; Ex
Passoire d = 4 mm = 4.000 u.
Module AFNOR = 10 log 4.000 = 36
Dans les Iaboratoires on désigne les passoires par leur module. Tous les grains qui passent &
travers les Tamis de coté 0,080mm (Module d’AFNOR 20) s’appelle fillers, fines, farines qui
jouent un réle trés important dans la détermination des limites d- ATTERBERG
Courbe granulométrique continue — discontinue
La courbe granulométrique d'un sol est continue (discontinue) si entre deux granulats
élémentaires représentés dans ce sol, i] manque au plus (plus de) trois granulats élémentaires
2 cas peuvent se présenter : -
- la courbe présente | palier dans une zone donné, cela signifie que les éléments de
« cette zone manquent dans le sol. La courbe est dite discontinue
- si tous les éléments sont présents, la courbe est dite continue.
Continue discontiiue
module——
2/- Principe des cssais sur les sols
a —Limites d’Atterberg
La limite de liquidité se détermine & l'aide de Pappareil de Casagrande. Elle s'opére comme
suit :
On étend sur une coupelle une couche de mortier qui passe au tamis de module AFNOR 20
totalement imbibé avant essai et on la coupe en 2. On forme ainsi une rainure dans le mortier
On imprime alors A la coupelle des secousses répétées jusqu'd ce que les lévres de la rainure
se rejoignent a la base sur une longueur de 10mm. Le nombre de secousses nécessaires est
fonction inverse de la teneur en eau. La limite de liquidité est obtenue par calcul ou par
abaque aprés plusieurs essais.
La limite de plasticité se détermine comme suit
On essaigde constituer des fils de mortier en constituant une petite bdule de matériaux
humides que l'on fait rouler sur une surface plane a l'aide du creux de la main, -waengemece:
Ces fils doivent pourvoir atteindre le diamétre minimum de 3 mm sans
sevromprent. La limite de plasticité correspond donc A la teneur en eau minimum pour
laquelle on peut faconner de tels fils .
b — Equivalent de sable (ES)
L’essai consiste a agiter les éléments du sol passant au tamis de 5 mm avec une solution
floculante et laisser décanter les grains dans 1,tube transparent pendant | temps déterminé
Le rapport de la hauteur de sable H déposé sur la hauteur d’argile resté en suspension est 1
indice qui comme indice de plasticité renseigne sur la proportion et la finesse de l'argile
Sih = hauteur de sable lavé déposé et
h’= hauteur du floculatL’essai s’effectue dans un tube de 32 mm de diamétre
c~ Le pénétrométre
Cet appareil comprend un tube a lintérieur duquel coullisse une tige terminée par | céne et |
systéme qui applique une force donnée sur le tube
Le pénétrométre permet de mesurer :
J/-la résistance 4 l’enfoncement du céne ( effort de point )
2/- le frottement sur les parois du tube ( variation latérale du terrain .)
L’effort de pointe renseigne sur Ja portance du sol a la profondeur atteinte par la pointe
Ces mesures se traduisent par 1 diagramme dans lequel on porte en absvisse les résisiances de
pointe ou les efforts de frottement et en ordonnédes profondeurs.
On distingue 2 sortes de pénétrométre
- le pénétrométre statique dont la méthode consiste & mesurer "effort de pénctration dan
sol dune pointe de 45 mmde diamétre et d’angle au sommet de 60° relié par I'intermédiaire
de tiges rallonges, 41 camion fournissant une réaction suffisante par son pe
Lressai est poursuivi jusqu’au refus correspondant a leffort né
réaction sous l’influence du camion
ssaire pour vainere la
- le pénétrométre dynamique
La méthode consiste a battre & l'aide d’| mouton, successivement le tube latéval et la tige
On représente sur I diagramme en fonction de la profondeur, le nombre de coups de mouton
tombant d'une hauteur donnée qu'il faut pour enfoncer le pénétrométre 4 une certaine
profondeur.
d- Pressiométre
C'est un appareil inventé par MENARD qui permet de mesurer in situ le module de
déformation dun sol & différente profondeur, et partant le tassement a y attendre. On pratique
dans le sol un trou circulaire, et dans le trou on gonfle un mandrin cylindrique en caoutchoue
en mesurant a la fois la pression et la dilatation radiale,
e- Essai PROCTOR
Liobjet de l'Essai proctor est de déterminer la teneur en eau pour laquelle une énergie de
compactage donné permet d’obtenir la densité séche maximale| On opére au laboratoire au moyen de dames qui en tombant dans 1 moule, etfectue le
compacta équivalent 4 ce qui est produit par les engins de chantiers. Plusieurs échantilions
~* _ identiques"du sol sont essayés avec des leneurs en eau croissantes. On mesure la densité
a séche atteint et on trace la courbe appelée courhe PROCTOR.
A
1 i
| orratunt Teeeren
» ds b- Fai
i /
\
4 / ‘
L = i Fd
" 7p Teweun Ee Bau
1 Wer W
La densité maximale correspondant 4 la teneur en eau optimale indique le PROCTOR du
| _matériau ¢’est-d-dire la densité séche qu'on peut avoir avec ce matériau en le compactant A sa
| teneur en eau maximale.
"| 2 intensités sont habituellement utilisées au laboratoire :
~ le proctor normal correspond au compactage produit par des engins courants d’une énergie
}- de 60.000 daN/m/m3.
~ Proctor modifié correspond au compiage maximum que I’on peut obtenir au chantier avec
1 + des rouleaux a pneus lourds d’une énergie de 270.000 daN/m/m3...
Si la courbe est plate, il s’agit en ‘général dun sol trés sableux assez peu sensible a la teneur
1 oan
1
+
» * ten
Si la courbe est pointue, cela e
- compactage desire1 Wo Tencar an wats
i Détermination de densité séche
La densité séche se détermine de la maniére suivante :
i
3 Oncreuse un trou dans la couche du sol en conservant absolument tous les sols extrait dans
i unrécipient.
J On mesure le volume V du trou.
4 On fait sécher le sol extrait du trou et on mesure son poids see
Ds = ps/v (cm3)
}-
La difficulté c’est la mesure du volume du trou, On utilise plusieurs méthodes :
] ~ la méthode de I’huile qui consiste a} verser de I’huile dans le trou avec une fiole
jaugée qui permet de mesurer le volume versé.
| ~ méthode de sable qui consiste & placer dans un grand récipient un volume de sable
supérieur celui du trou et on le pése. Soit Pt le poids du sable . On remplit le trou
avec du sable et on pése le sable restant, soit Pr le poids de ce sable. Connaissant la
b densité apparente du sable ds on a
i V=(pt- pry ds |
| =f |
- méthode du densitométre Je densitométre est un appareil muni d'une membrane élastique
] quipeut former un ballon dans le trou et le remplir . Connaissant le volume du ballon on peut
déterminer la densité séche dont la précision est de |’ordre de 2/ 10007 -
- méthode de grammadensimétre : il s"agit d’une méthode moins destructive gui utilis:
la propriété d’absorption des rayons gamma de facon proportionnelle a la masse de la
. matigre , L’appareil comporte 1 émetteur de rayon gamma
mesurer la quantité absorbée par le sol . La lecture
bar8me établi pour l'appareil et on détermine imméc
1 compteur Geiger pour
e fait directement suivant le
ement Ja densité du sol étudié .i
iat
16 =
- La méthode donne des résultats excellents .'}:7- not
chaussée.
nment pour les assises de
f— mesure de la portance des sols
Plusieurs méthodes ont été établies pour cette mesure
a- module de réaction ou module westergard
La mesure du module de réaction s’effectue sur Je sol en place . On charge une plaque
métallique ronde trés rigide, de 75 cm de diamétre posé sur le sol a l'aide d’1 vérin prenant
appui généralement sur le chassis d’1 véhicule lourd et appliquant une pressi ¢
m2. On mesure au 1/100 de mm a l’aide d’1 comparateur , la déformation verticale W sous
la charge et on laisse la plaque jusqu’A ce que la
rmation ne croisse plus
Le module de réaction est il a les dimensions d'une
K=0,7/
densité et s’exprime en kg/em3 lorsque W est en em
b-
éthode du CBR ( californian Bearing Ratio )
L’essai CBR peut s’effectuer sur le sol en place , mais il s'emploie beaucoup plus souvent en
Labo pour des raisons suivantes : :
- dans les essais au labo on peut amener l’échantillon au degré d’humidité juger
défavorable , plus ou moins proche de la saturation . On peut également le compacter 4
la densité séche la plus faible exigée sur le chantier . Par contre l’échantillon est serrée
dans 1 moule dont les parois rigides n’ont évidemment pas les mémes réactions que le
sol qui entoure I’échantillon en place
~ dans les essais in situ , la compacité et surtout la teneur en eau ne sont pas
obligatoirement défavorable et donc font douter des résultats obtenus . C’est pourquoi
on accorde plus confiance aux essais CBR en labo .
L'essaig CBR consiste en la mesure de la résistance offerte par un échantillon compactes dans
| moule & Yenfoncement d°1 piston a fa vitesse constante : on compacte a la densité voulue
dans un moule cylindrique aprés avoir effectuer l’essaig proctor modifié afin de déterminer la
teneur en eau optimal, 1 échantillon du sol du 5,5 Kg dans lesquels les grains supérieur a 200
tm ont été remplacer par 1 poids égale de grains de dimensions comprises en,§ et20 mm
On charge l’échantillon a l'aide dun poids annulaire de 4,5 Kg et on immerge’le moule de]
a at
ee
u
fagon que Peau puisse pénétrer dans le sol compacté. Le temps d'immersion est de 4
jours .
On mesure le gonflement de l’échantillon . L’immersion terminge on place le moule sur une
presse muni d'un piston de section normalise¢é{20cm2 ) qui senfonce 4 la vitesse de 1,27 mm
par minute ; on note Iq pression P en Kg f/ cm? indiqué par la presse quand on obtient un
enfoncement de 5 mm , L’indice CBR a pour valeur la plus grande des valeurs obtenues par
les rapports, P (2,5) / 0,7 et P (5)/ 1,05
P (2,5) correspond & un enfoncement de 2,5 mm :
P(_ 5)correspond aun enfoncement de 5 mm
L’indice portant CBR est utilisé pour le dimensionnement des chaussées soupl
c- méthode des indices de groupes
T= 0,2a+0,005 ac +0,01 bd |
On peut considérerles caractéristiques @un sol sont la conséquence des résultats des essais
identification. c'est ainsi que Pindice de groupe est censé chiffrer la valeur routiére d’un
sol . La formule donnant indice de groupe a été fixé empiriquement ; elle s’écrit
a, b, ¢, d sont les coefficients déterminés de la fagon suivante
Si x est le pourcentage du sol passant au tamis de 80 microns
LL la limite de liquidité
IP Vindice de plasticité
a=0 si x35
{ —35 si3575
: =o six<15
b=x-15 silS55
LL-40si 40 60
d=0 siIP<10
d=IP- 10 si 10 30 -
Lf OsiLL<401s
On peut donner aur sol une note variante de 0 820
Exemple ; soit un sol sableux : LL = 20 ; IP = 5 avec x= 8%
Ona, a=0; o0;d=0 done
Soit au contraire un sol argileuy
X= 50% LL=70 IP =35
A=50-35, 5S c=20
B= 50-15 =35 d= 20
dou
T= 0,2 x 15 + 0,005 x 15 x20 +0,01 x35 x20
ila sol médiocre.
d- essais de plaque
is de plaques sont des essais non destructifs qui permet de déterminer cinta‘ mug
s mécaniques des sols en place: . Ces essais enregistrent en général des déflexions
qui se produisent sous I'action des charges , d’oti de la premiére possibilité d’un contréle de
compactage lorsque par exemple , les mesures de densités séche présentent de grandes
difficultés
La technique de lessaie-est la suivante
On dispose sur le sol A tester , une plaque circulaire rigide au centre de laquelle on.applique
une charge F . Cette charge est produite par Iaction d’I vérin tendant a lever la partie arriere
1 eamion lourdement chargé . On essaig dans l’ordre,plusieurs plaques
~ une plaque de 750 mm de diamétre avec une charge F = 7t
- une plaque de 400 mm de diamétre avec F = 4t
~ une plaque de 200 mm de diamétre avec F = 2t
A chaque fois on mesure les déflexions produites soit a l'aide d’un comparateur, suit a Paide
d'un déflectométre optique utilisant une source lumineuse déposée sur la plaque . Plus la
déflexion est grande , plus le sol a une faible portance
Si aprés avoir enlever la plaque la déflexion rémanente est impo!
sol est insuftisamment compacté.
but dire que le. 19
LES LIANTS HYDRAULIQUES
Poses etree oe
On appelle Jiants hydrauliques les matériaux comme la chaux et le ciment qui ont la propriété
de donner avec l'eau une pate qui se solidifie puis devient de plus en plus dure aussi bien par
conservation dans I’air que dans l'eau
On distingue
Les
u
Qui sont des produits de calcination des pierres caleaires, constituées donc presque
exclusivement du carbone de chaux CO3 Ca.
- les ciments
qui sont des produits de calcination des pierres calcaires plus ou moins argileuses.
La véritable distinction entre les chaux et les ciments est basée sur les différences de
fabrication :
La température de cuisson des ciments est toujours supérieure a celle des chaux. Les chaux
sont obtenues directement en poudre aprés extinction et sans broyage
Lrextinetion consiste & immerger ou A asperger d’eau le produit obtenu par calcination de
roches. Les ciments sont obtenus par broyage mais ne subissent pas d’extinction.
Les chaux et les ciments différent par leurs propriétés et leur utilisation.
I
Composition chimique des liants hydrauliques
Les liants sont constitués par un mélange dans des proportions variables des corps composés
suivants :
Voxyde de calcium Ca O
la silice si 02
Valumine AI2 03
Poxyde ferrique Fe2 03
Ja magnésie MgO
l’anhydride sulfurique SO3
le sulfate de chaux SO4 Ca
Tous ces corps composés se rencontrent dans les roches naturelles ou dans les produii
artificiels servant a la fabrication des liants (calcaires dures, calcaires tendres, les eraies, lesi el
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argiles, les marnes, la bauxite, les pouzzolanes etc.)
I- Caractéristiques des liants
Les caractéristiques sont
- la vitesse de prise
- la résistance mécanique
- Pindice dhydraulicité
a. La vitesse de prise
Tous les liants, en présence d’eau, forment, une pate plastique qui se solidifie au bout d’un
temps variable 4 l’air ou dans l"eaus on appelle début de prise le moment ott la pate
commence a perdre sa plasticité. La fin de prise est le moment ott la pate est devenue
entigrement solide.
Dans la pratique il est indispensable de connaitre la vitesse de prise dun liant et le temps au
bout duquel le liant commence & faire prise. Ce temps correspond A la durée dont on dispose
pour procéda, au malaxage et au transport du mortier.
Du point de vue rapidité de prise, les liants sont classées en 4 catégories.
V/- liant A prise rapide
Le début de prise se manifeste moins de 8 mn apres le gachage & 18°C.
2/- liant a prise demi —lente
Le début de prise commence entre 8 et 30 mn aprés le gachage,
3/- liant 4 prise lente
Le début de prise se manifeste entre 30 mn et 6 heures aprés le gichage
4/- Liant 4 prise trés lente
Plus de 6 heures.
nd d’ailleurs aux conditions
Presque tous les ciments sont a prise lente, ce qui cortes
utilisation sur le chantiercel
b Résistance mécanique
Du point de vue résistance mécanique, les liants sont classéé
compression mesurée 4 28 jours d’Age.
d’aprés leur résistance a la
ndice d’hy«
uli
On appelle Indice d’Hydralicité le rapport en poids des constituants acides|silice (Si 02) et
alumine (AI2 03))sur celui dés constituants basiques (Cao, Mg 0.)
Il existe une certaine corrélation entre la durée de prise et l’indice d’hydrdlicité ; un indice
@hydrglicité faible correspond & des ciments & prise lente. "
II - Classification des liants
Les liants sont classées selon les normes AFNOR. Suivant la proportion des laitien, de
cendres, d’pouzzolanes ef la résistance on distingue :
les ciments Portland Artificiel (CPA) sans constituants secondaires.
- les ciments Portland Artificiel aux cendres (CPAC)
- les ciments Portland Artificiel a la pouzzolane (CPAZ)
- les ciments Portland Artificiel au laitier (CPAL)
- les ciments Portland Artificiel au cendre et au laitier (CPACL)
- les ciments Portland Artificiel au laitier et & la pouzzolane (C
ALZ)
Ciments spéciauy
- les ciments Portland de Fer CPF
- les ciments de laitier haut Fourneau CHE
- les ciments de laitier au clinker CLK
- les ciments & chaux ........... CLX
- les ciments 4 magonner a CM
- les ciments naturels, CN
- Laitier & magonner i LM
~ Chaux hydraulique naturel ............. XLN
- Ciments métallurgiques mixtes CMM
~ Ciments sursulfatés ........... css.IV Chaux_et Ciments simples
1 Les chaux aériennes
On les appelle ainsi parce qu’elles ne peuvent durcir qu’a l’air par une recarbonatation de la
chaux. On ne peut done employer le mortier obtenu a partir de la chaux aérienne que pour des
maconneries faible épaisseur. Si on l’utilisait pour des magonneries épaisses, Ia partie
centrale & l’abri de I’air resterait plastique.
Les calcaires purs ont pour constituant) principal le carbonate de chaux CO3 Ca. Chauffé a
850°C celui-ci se décompose en libérant du CO2 suivant la réaction (CO3 Ca ==> Cag +
co2) 7"
£20 B20 —PCa (ON)? : (chau éteinte) +20 + Q (Keal).
(Chaux vive)
La chaux vive Cao ainsi obtenue doit étre éteinte pour pouvoir étre utilisé. L’extinetion de la
chaux vive dégage beaucoup de chaleur et s'accompagne d’une augmentation du volume de
Ca (OH)2 (chaux éteinte).
Parmi les chaux aériennes on distingue :
- la_chaux_grasse_obtemu par cuisson de calcaire pur puis extinction ; la densité
apparente est de 0,4 et sa masse volumique = 2,25 kg/dm3. Il est soluble dans l'eau 4
raison de 1,3 g Cao/l.
- la chaux maigre obtenue par cuisson de calcaire marneux c’est-i-dire contenant de
matiéres étrangéres dont la présence affaiblit les propriétés de la chaux, La densi
apparente est d’app = 0,5 et la masse volumique e: kg/dm3,
2/- Chaux hydrauliques
Elles sont ainsi nommées parcequ’elles possédent la propriété de dureir non seulement a Mair
et dans les milieux humides mais aussi sous !'eau. Elles s’obtiennent par cuisson entre $50
1000° C de calcaires contenant 10 a 20% d’argile. Ces chaux sont utilisées pour les
carrelages, les enduits des ouvrages, murs et cloture d’habitation
3/- Les ciments naturels
Ils sont prise rapide ou demi — lente. Les plus usuels sont les ciments naturels prompts
(prise rapide). Ils sont obtenus par cuisson vers 100° C puis par broyage, de certainscalcaires marmeux et argileux.. Ils ne conduisent pas a des résistances finales és
élevés,
4/- Ciments artificiels ents Portland
Ces ciments artificiels sont & prise lente. Ils sont appelés ciments portland parcequ’en
dureissant ils prennent l'aspect d'une roche naturelle existant dans I"Ile de Portland en
Angleteive. Ils se présentent sous forme d’une poudre grise de densité apparente comp
entre 0,95 et 1,2 et de masse volumique comprise entre 3,05 et 3,20 ka/dm3
On distingue 3 sortes de ciments Portland :
- CPA 250 et CPA CPJ 35 et CPJ 45
250 signifie résistance obtenue parCiment en 28 j (250 kg/¢m2)
- CPA 400 (@ haute résistance)”
- CPA 500 super ciments
V_ Fabrication du ciment
Pour obtenir un Ciment Portland il faut partir d’un mé|
homogénéisé du calcaire et de I’argile.
soigneusement dosé et
Pour cela on utilise
- soit des marnes calcaires auxquels on ajoute de l’argile et des matiéres siliceu
- soit des schistes argileux ou argiles schisteuses auxquels on incorpore une roche @
taux élevé de calcaire. La‘cuisson du mélange est beaucoup plus poussée que lors de la
fabrication de chaux. on peut utiliser le procédé de fabrication par voie séche ou le
procédé par voie humide.
a ~ Préparation de matiéres premiéres
Les matires premiéres sont fournis par des carriéres, en gros morceaux, avec leur humidité
naturelle, On les concasse alors avec des concasseurs & cylindre, & mAchoires ow & marteau.
La grosseur maximum des morceaux produits est de l'ordre de 20 a 50 cm suivant les
appareils
b — Procédés de fabrication par voie séche
Ce procédé exige moins de combustibles que la voie humide et sera préféré lorsque les
matiéres premiéres ne seront ni trop humides ni trop calcaires (teneur en eau inférieur a 75%).
Les matiéres premiéres sont concassées dans des appareils appropriés, séchés et réduitg, a
état de farine, Elles sont presque toujours séchés au cours de la mouture dans des appareils> au
modernes équipés de séparateurs mécaniques. Les farines sont ensuite
emmagasinées dans les silos ott une meilleure homogénéisation se produit,
ide
¢— Procédés de fabrication par voie hu
On choisit le procédé par voie humide lorsque les matiéres premiéres sont humides, On
constitue alors une pte qui passe travers le tamis, de facon a éliminer tous les cailloux. La
pate est emmagasinéé Gay: silos servant l’homogénéisation.
d— Les Fours
2 sortes de Fours :
Fours verticaux
Fours rotatifs.
's verticaux
Dans ces fours, la cuisson se fait a partir d’un mélange de farine brute et de combustible aprés
addition d’eau convenable dont la proportion varie entre 8 et 14%. Le produit de cuisson ainsi
obtenu est le CLINKER.
2/- Fours rotatifs
— Mabie
| iy Fats poke Aste ashen pulvtiad!
ohana eee aes
=) fe!
CW ao
Le Four rotatif est incline de 3 & 5° sur 'horizontal. la matiére est introduite a la partie
supérieure et le chauffage se fait & l'autre extrémité, Le Clinker qui vient du Four est ensuite
broyé aprés addition du gypse qui sert de régulateur de prise. La mouture du ciment se fait
dans des tubes broyeurs de 2 42,7 mde diamétre
On utilise souvent des broyeurs & bouletsCf 64 C4 oo.
2/- Formation du ciment
Au début de la cuisson, |’argile perd son eau, puis, entre 700 et 1000° C, le calcaire perd son
acide carbonique et se transforme en chaux vive Cao. Celle-ci est une base forte qui, au fur et
4 mesure que s’accroit la température, entre aussitdt en réaction avec les autres constituants
de la farine cuite pour donner des silicates et des aluminates de chaux. Au dessus de 1200° C
la matiére devient grise et s*apparente en propriété hydraulique au ciments romains, Vers
1300° C commence I’agglomération du poe fortement vers 1400 et 1500° C.
VI Différentes sortes de ciments -
1/- Les superciments CPA 400 et CPA 500 _
Ce sont encore des CPA. Toutefvis, 1a composition de la pate, et les conditions de
combustion et de refioidissement sont Iégérement modifiées afin d'obtenir les
caractéristiques particuliéres. Les CPA 500 ont une teneur en chaux élevée 66 & 68%. Ce qui
signifie que les silicates se trouvent dans ciments uniquement sous forme/ de Tricalcique.
Les CPA 400 contiennent une proportion tés importante d'Aluminate tricalcique
A12(CO3Ca)3
Les CPA 500 sont des ciments coiiteux et ont des résistances élevée)
2/- Ciments alumineux ou Ciments fondus -
Ces ciments sont obtenus en chauffant jusqu’s Za fusion vers 1700°
calcaire et de bauxite. Le ciments alumineux est un cimenty a prise lente mais a durcissement
tres rapide.
3/- Ciments composés
a — Ciments aux Pouzzolanes
Les Pouzzolanes sont des produits naturels ou artificiels qui possédent la propriété de
communiquer aux chaux auxquelles on les mélange, des qualités hydrauliques. Elles sont
principalement constitués) de silice et contiennent aussi de l’alumine et parfois de oxyde
ferrique. On distingu
- Les pouzzolanes naturelf'ce sont des pouzzolanes volcaniques (c
jesuve en Italie) ;
~ Le Trass: roche dure, compacte, riche en eau qu'on trouve en Allemagne et en
Hollande ;
adres de voleans
~ la Gaize qu’on trouve en France dans les Ardennes.il
26
- Pouzzolanes artificielles : constitués d’argile et de schistes caleinges, de briques et de tuiles
pulvérisées. Les cendres volantes constituds par l@résidu de la combustion du charbon
pulvérisé sont aussi des pouzzolanes
Les ciments aux pouzzolanes sont obtenus en mélangeant des produits pow
finement broyés par le portland. Ces ciments sont a prise lente. Et pour obtenir la pr
durcissement rapide, il faut les placer dans une atmosphere humide
b-
ents aux laitiers
Le laitier est un sous produit de fabrication de la fonte : lors de la fabrication de la fonte, on
ajoute au minerai ou gangue pour en faciliter la fusion, une matiére appelée fondant qui se
combine la gangue pour donner un mélange fusible. Lorsque la gangue est calcaire, on
ajoute argile et inversement. Les matiéres apportées ainsi que la gangue forment ce qu’on
appelle le laitier.
Tous les laitiers ainsi obtenus ne conviennent pas pour la fabrication du ciment, les plus aptes
sont les laitiers basiques.
c~Ciments métallurgiques
Ce sont les ciments de méme composition que le précédent, mais la proportion de laitier est
plus faible : inférieur & 70%.
La proportion de sulfate de calcium (ou gypse) est moins forte que pour les ciments aux
laitiers. Suivant la proportion du laitierg on distingue :
ciments de haut fourneau contenant 70% de laitier et 30% de clinker dé Portland. La prise
de ce ciment donne peu-de chaleur, i ce qui interdit son emploi par temps froid.(CHF),
- ciment métallurgique Mixte ; 50% de laitier et 50% de clinker de Portland. La teneur en
chaux de ce ciment est de 60% (CMM).
d- Ciment CPAL
20% de laitier et 80% de clinker. un ciment qui a les mémg proprigtés que le CPA.
~ Ciments sur sulfatés
80% de laitier broyé, 5% de Portland et 15% de sulfate de calcium anhydre.
4/- Autres ciments1/- Ciments pouzzolano - métallurgiques fouilloux
Ces ciments sont des ciments ternaires comprenant des proportions convenables de Portland,
de cendres volantes finement rebroyées et de laitier de Haut- Fourneau. Ces ciments ont des
résistances mécaniques élevées et ils sont trés résistants aux eaux agressives : eaux sulfatées,
eaux pures, eaux de mer. Par ailleurs comme leur finesse de mouture est trés poussée, ils
conviennent trés bien pour les injections.
2/- Ciments blancs
Ces ciments sont préparés a partir de matiére, premiéres trés fines. Pour éviter le mélange
avec la cendre de charbon, la cuiisson se fait au four a’ gaz
Us sont utilisés pour les enduits, les rejointgiements, les carrelages, les pierres reconstituées
etc
3 /- Ciments expansifs
Tous les ciments présentent un certain retrait. Afin de diminuer les inconvénients de ce
retrait, on peut fabriquer des ciments expansifs ; ces cimenis commencent pat se gonfler de
sorte que les résultats finaux correspondent a un retrait trés faible.
Malheureusement, ces ciments donnent-de graves déconvenues surtout en milieu humide, en
raison méme de leur trop grande expansivite,
4/- Ciments de grappiers
Les grappiets provierinent de la fabrication de la chaux hydraulique. On les mélange avec des
portland et on obtient ainsi de véritables portland, mais de résistance moins élevée. Leur prise
est assez lente.
VII Prescriptions relatives 4 la fourniture des liants hvdrauliques
Ces prescriptions font l'objet du fascicule 3 du cahier des prescriptions communes rendu
obligatoire par le décret 64 — 1360 du 31 Décembre1964, en France.
Ces ciments doivent en particulier satisfaire aux conditions fixées par les normes P ~ 15 302
pour les ciments portland de la méme classe de résistance.
Le CPC précise également les caractéristiques physiques et chimiques complémentaires des
liants destings & des emplois en prise & l'eau de mer. Dans son titre II, le fascicule 3 du CPC
traite Porigine des ciments, de leur contrdle, de leur livraison et de leurs essaiseo. 28
, a= Livraison
i fee :
La chaux grasse est livrée dans le commerce sous forme de morceau dur qui est Ja chaux
1" vive. Les chaux hydrauliques et les ciments sont toujours livrés en poudre. La norme P-
B 15301 indique les conditions d’emballage et de marquag
i b- Conservation et emmagasinage
» __Les magasins et silos utilisés par l"entrepreneyr pour la conservation du ciment doivent étre
A tr’s secs clos et couverts. En effet si on laisse le liant dans une atmosphére humide, il
s’évente : on connait qu’un liant est éventé s'il contient de petits grains. Il ne faut pas utiliser
i ce ciment méme si on I’a éerasé car sa prise est beaucoup plus longue et sa résistance faible.
) e Essais
' ; : : -
Les liants peuvent étre soumis a des essais destings & vérifier les spécifications imposées
| Les différents essais qu’on peut faire avec les liants sont :
i - expansion a froid et @ chaud
j - spécification chimique
i - résistance & la compression
- résistance a la traction
\ - essais de rupture @ la flexion.
i Lorsqu’une épreuve donne des résultats défavorables, l’ensemble du Jot est rejeté.
] - VIII Caractéristiques et emploi des principaux liants hydrauliques
i si
| =
> [Ciants Composition ‘Symbole Résistance [En bars |Caractéristiques d’emplois |
AFNOR _ i
Tae — bis
1 lcpa Silice : 18 - 24% CPA250 (| 160 250 Te ciment le plus
- Alumine : 2— cpa325 {210 325 went utilisé pour les!
Oxyde de fer | -4 ouvrages couranis en béton
: Chaux : 60 - 67 | et béton armé sau en milieu
| | | agressive (eau de mer ct]
i | ux séléniteuses, I exis
: toutefois des CPA spéciaue
Heed __|pour prise a lamer.
CPA avec| CPAL 250 We De, [Ces ciments mieux
des CPAC 325 oa 56 — |que les ciments.ordinaires
constituants | pouzzolanes cpaz250 | 7 xo, [aus Leur
| [seeondaires CPALC 325 emcS
CPALC 250 | i Jouvrages massilS ou en
CPALZ 325. | | fondation (culées et piles de
|cPatz 250 | | | pants.) |
CPA a/Méme composition que|CPA 400 | 305 300 |Cesciments sont utilisés
haute les CPA 325 CPAC 400 lorsque (on veut une
résistance cPAzZ 400 | résistance importante dsb
initiale et CPALC 400 1° jour. |
sans CPALZ 400 [Ils sont done intéressants|
constituants | dans ta fabrication |
secondaires |d°éléments préfabriqués ou
Jquand on manque —de|
|coffrage. On peut les utiliser
aussi pour les ouvrages d'art
dont Ia mise en service
[rapide est exigée. Ces
Jciments sort sensibles aus |
Jeaux agressives et ont un
retrait égal & 2 fois celui des
| |portland. tls
| | rapidement.
Ciments~ | 80% de laitier CSS 210 325 /Ces.ciments— demandent]
sursulppatés 5% de CPA CSS 400 315 400 beaucoup d'eau notamment)
15% de SO4 au début du durcissement
Leur prise dégage peu de
chaleur, |
| | we Ces ciments résistent aux
| eaux séléniteuses et aux
| eaux de mers |
| Ils conviennent ues bien
| pour la construction di
tunnel dans les terrains
feypseux. Ne sont
| compactibles avec aucun
| | autre ciment sauf avee CLK.
| | . Un ciment —sursulfaté
| appliqué sur “un Portland
durci, _décompose le
Portland. I ne faut done pas
injecter une masonnerie ou
| un béton de portland avec du
sursulfaté
Ciment [30% A 03 aw 400 [Lvusage de ce ciment est
alumineus | minimum interdit dans les ouvrages
ou Fondu définitifs —dépendant de
administration des Travaux
Publics. Leur durcissement
est extrémement rapide. Ils
ont__une __remarquable4 résistance aUN eau
séléniteuses, aux eaux pures,
aux acides et aux haut
températures, L’emploi des}
| ciments alumineux est &
prévoir :
| - pour les —ouvrages
provisoires pieux d'essai
permettant de les battre
rapidement aprés coulé.
- pour des bétons devant
résister 4 des températures
tres élevées 1000 & 1200°C
avec des agrégats
réfractaires.
| - pour réaliser par mélange
avec du Portland un liant |
prise rapide,
- lorsqu’on veut bétonner par
temps fioid jusqu’a 5°C sans
a aucun adjuvant,
Portland Méme composition que | CPA 500 355 500 Ces ciments ont une
supereiment | les ciments ordinaires résistance initiale élevé,
mais aussi une résistance
finale également élevée,
Compte tenu de leur
fabrication soignée ils ont un
cout double de celui des
| Portland ordinaizes. fs sont
és sensibles aux eaux
|agressives et ont un trés fort
a ee
7 retrait. TI ne faut donc! les
utiliser que pour des ouvraged
; | | exceptionnels ou nécessitant
H June résistance élevée du
eee oes L _ | béton.
iment de|Laitier au clinker CLK2350—*/160 250 Ces ciments demandent de
1 fiaitier —au}20% de clinker CLK 325 210 Phumidité pour leur
clinker [+ Ietier durcissement. Comme ils]
+804 Ca | s‘échauffent peu on ne peut
\ | les. utiliser que par temps
4) | | froid |
i | |Ces 2 conditions sont tes|
} | | plus souvent réunies dans les}
I | | travaux de fondation ou
: souterrain dans lesquels Ie
CLK sont done sp
|indiqués d’autant plus qu'ils
| résistent bien
l é | jagressives.] Ges ciments ne peuvent étre
| utilisés en élévation sans étre
[maintenus humides pendant
| une quinzaine de jours.
Ciment [= ciment de hawt|CHF 250 | 160 250 [Les ciments meétallurgiques|
métallurgiq | fourneau CHE cant des pro walogues
ue 30% de clinker CHF 325/210 325° A celle. des ciments au
70% de laitier | | laitier 5°
+S04Ca CMM 2350 | 160 250) Bonne résistance aux eaux}
- CMM | | Jagressives et peu de chaleur]
50% de clinker MM 325 |210 de prise. Ce qui est bon pour}
50% de laitier | Putilisation en grande masse
- CPF CPF 250 160 250 [mais exclut l'emploi par
: | 10% de clinker temps fivids. C.
20 30% deSO4Ca [CPF 325/210 | sont utilisés le plus souvent
j | Jen fondation, en souterrain
ee [ow Ad travaux de mer. i
Ciments | Généralement — ciment 50 80
prompts |naturels
employés dans les travaux
pour lesquels on recherche
trés rapidement une certaine|
dureté sans grande résistance |
environ 80 bars en 28 jours.
{ls sont utilisés notamment
| dans les égouts, les}
Jo conduites dean, les puits de
mines, les scellements et
surtout Vaveuglement” de
fuites et voies d'eau et le
cachetage des magonneries
exécutés 4 la marée.
Chaux Essentiellement __du| XEH 60 30 oO Uiilisées @n magonnerie de!
grasses et /CaO XEH 100 {50 100 | faible épaisseur. Rappelons|
Chaux Caleaires XH 10 30 en effet que les mortiers de
hydraulique | Argileuses chaux grasses ne peuvent
faire prise et durcir qu’au
contact de lair. dans les
massifs épais_ de
magonneries hourdées au
mortier de chaux grasses, on
constate que le mortier ne
durcit jamais. Les mortiegde
chaux grasses ne peuvent
non plus étre utilisés sous
Veau d'une part parce
quielles échapperaient au
contact de lair et d’autre
part que la chau est soluble
dans l’eau.] Les chaux hydrauliques sont
| | utilisées’ en maconnerie
| courntte
| | |- gros béion a faible charge,
| mais leur durcissement -est
. | beaucoup plus lent que celui
|-carelages enduits, __*}vel
| GRANULATS
Teepe sacmmeas sate
I TERMINOLOGIE
On appelle_granulats (autrefois agrégats) des roches cassées ou broyées ou encore d
fragments roulés dans les lits fleuves. Les granulats sont destinés porés dans les
mortiers ou les bétons dans lesquels ils se trouvent agrégés aux moyens de liants qui peut étre
soit le ciment goit. Azbitume ou Margile.
a étre ini
Les granulats sont classées en catégori¢, en fonction de leur dimension. On distingueCa
a
aa
éralement les catégories suivantes :
- farines, fillers ou fines
~ sable
~ gravillons
- pierres cassées ou cailloux
- moellons ou galets.
Ces appellations sont fonction} des diamétres des trous des passoires (ou tamis)
- farines, fillers ou fines diamétre 0...... 0,Imm
- sable fin tees oll. OIA
- sable moyen... : 0,4....1,6
+ sable S608... sees eeeseer eee] 6000.6,3
gravillons petits.......... 263.0010
- gravillons moyens. a0. ...16
- gravillons gros. 16..25
- pierres concassées, cailloux.....925
- matériaux roulés petits 25.
- matériauxroulés moyens
- matériaux roulés gros.
- moellons et, galets.
Lanotation
daz
désigne un granulat dont 10% des grains sont de dimensions supérieures & d2 mm
et 10% des grains sont de dimensions inférieures & dimm.
Il PROPRIETES DES GRANULATS
On distingue
- les granulats pour bétons
- les granulats pour chaésée souple
1/- Granulats pour bétons
Les granulats utilisées pour la confection du béton doivent satisfaire 4 un certain nombre de
conditions définies dans les Normes N.F. 18 301 et 18 303 du fascicule N° 23 du CPC.Set
Les
a
ee Coe
b
J
uM
a—Caractéristiques «de Ig roche d’ot proviennent les grains
Les granulats pour béton doivent provenir des roches chimiquement inertes, c’est-a-dire sau
action sur le ciment et inaltérable & I’air, a l'eau et au gel. En conséquence il faudra évi
roches comme les feldspaths, les schistes qui se décomposent fortement 4 I’air et dans l'eau
Si l'on emploie du ciment alumineux, le granulaty doit étre exempt d’éléments alcalins
susceptibles de réagir sur le liant. Il faut éviter également les roches tendres et friables et les
roches poreuses. C’est pourquoi le CPC prévoit pour les granulats moyens et gros un
coefficient Los Angeles au plus ou moins égal 435 _ »
1] faut également exiger pour les applications spéciales dans le cas des constructions exposées
a des températures élevées que les granulats soient indécomposables 4 ces températures et
possédent des coefficients de conductibilité thermique et de dilatation faibles. Par conséquent,
il faut éviter les silex qui éclatent au feu.
En général les bons matériaux sont les suivants
- les calcaires durs
- les granites
- le porphyre
le quartzite
- les pierres volcaniques
- les galets et sable siliceux
- le laitier concassé de Haut Fourneau.
Il faudra éviter ou utiliser avec précautions les roches suivantes :
- certains granites qui ont tendance & se décomposer 4 I’eau, en présence du CO2
(kaolinisation)
- les granites trés micassés qui s"efftitent
- certains feldspaths et schistes qui se décomposent 4 lair ou dans l'eau
- le gypse trés tendre qui altére les ciments Portland
- le silex (dans le cas des bétons soumis & des températures élevées)
- le grés et les calcaires tendres & cause de leurs résistances faibles et de leur gélivite,
b—Impuretés prohibées ou tolérées- Impuretés prohibé
- le charbon
- les bois et leurs résidus
- Pargile en morceau
- les scories de toutes sortes
- les déchets végétaux
- Impuretés tolérées .
On admet dans le granulat de faibles quantités de sulfate et de sulfure, les matiéres solubles
ou extra-fines sont tolérées & condition de ne pas excéder 5%.
¢— Formes des granulats
Les matériaux concassées done @ arétes vives conviennent mieux que les matériaux grains
arrondis_pour_les bétons soumis aux frottements (dallage oti ils font revétement anti
dérapants) 4 condition qu’ils présentent une bonne adhérence aux liants. Dans les autres cas
les_granulats a. erains arrondis_sont_préférables aux _matériaux_concassées. Un des
inconvénients des matériaux de concassage non dépoussiéreg est qu’ils contiennent_une
proportion exagérée de farine et de poussiére qui absorbent une grande quantité deau.
Pour les matériaux de concassage la forme optimale des grains est celle qui se rapproche du
cube tandis ‘que pour les éléments roulés la forme optimale est celle de la sphére. Les
matériaux contenant des aiguilles ou des plaquettes doivent éire éliminés car ils nuisent 4 la
compacité,
- d—Cas particulier des sables
- sable de riviére
lest extrait par dragage du lit des cours d’eau. il faut choisir des endroits donnant des
matériaux siliceux. Le sable de rivigre gypseux est a éliminer
Ce sable est généralement pur et excellent s’il n'est pas trés fin, Le sable de mer que l'on
trouve a Pembouchure des rivigres sont généralement inutilisable, parce qu’il contient de la
vase. Le sable de mer est chargé de sel. Ceci est sans inconvénient pour tous travaux & la mer
et pour les travaux de fondation. Mais il faut prendre des précautions pour les ouvrages en
élévation car Jes murs auronif’tendance & rester humide.
Si l’on est obligé d'utiliser le sable dé mer dans ce cas i] est nécessaire de le laver & l'eau1
]
douce pour le purifier.
~ sable de dune
Ce sable est de qualité trés médiocre pour la construction. Car il contient des éléments trés
irréguliers et trés fins.
- sable de carriére
x ah
Contient souvent de l’argile qui englobe les grains de sable.” les empéchanty d’adhérer aux
liants. I] est done & éviter.
~~ sable quartzeux qui sont exempts
de matiére;terreuses et argileuses sont excellents pour les magonneries
- sable artificiel
On les obtient par broyage de roche dure. Ces sables sont intéressants pour la confection du
béton en ciment et pour la confection de matériaux enrobés des chaussées.
~ Adhérence ciment - gravillon
L’adhérence du ciment aux éléments inertes joue un réle capital surtout sur la résistance & la
traction et la fragilité du béton. Supposons que sous un effort de traction donné, une fissure
fe développe dans la masse du béton ; lorsque cette fissure rencontre un élément de gravivn,
si l’adhérence gravi’-.- ciment est bonne, le gravier arréte la fissure sinon il se décolle et tout
se passe du point de.vue de la propagation de la fissure comme si le gravier n'existe pas.
f— Composition granulométrique et homogénéité des granulats
Ce qui améne A définir une courbe granulométrigque de référence qui permet de connaiire le
sens et |’étendue des variations admissibles qui a partir de la courbe de référence peut étre
considérée comme la ligne moyenne d’une famille de courbe pratiquement équivalentes en ce
sens que pour chacune d’elles. les variations 4 partir de la composition s’équilibrent dans
leurs effets.
Le CPC distingue ainsi :
- Je fuseau de spécification qui indique la zone comprise entre 2 courbes extrémes &
Vintérieur de laquelle doit se trouver la courbe granulométrique moyenne et cette]
i
(igh
courbe moyenne, une foig, définie, le fuseau de contrdle de
rité qui précise
les tolérances de variation des courbes granulométriques autour de la courbe moyenne.
pour but"de
Pour obtenir un matériau entrant dans le fuseau de spécification d’abord puis ensuite dans le
le fuseau_de contré!
verifier 'homogénéité du matériau utilisé.
®
est différent du fuseau de spé
fuseau de contrdle, il est peu probable d’utiliser des gisements de granulats tout- venant
On appelle granulat tout- venant un matériau qu’on peut utiliser tel qu’il est c'est a dire
sans qu’il ne soit nécessaire de modifier sa composition inteme par ajonction d'autres
éléments ou par élimination dune partie de ses constituants
Le sable entrant dans la composition du béton doit satisfaire 4 des conditions particuliéres
g—Granularité des sables
fixés par le CPC ; Notamment sa courbe granulométrique doit étre comprise dans les
limites suivantes :
PROPORTIONS EN POIDS D’ELEMENTS TRAVERSANT LE TAMIS DE : |
Enmm 0,16 [0.315 [0,63 1,25 2,5 5
En‘ 2a10% [10-30 (|28-55__—*[4s-80 [70-90 [95-100
En outre le CPC prescrit que le module de
inesse c’est-a-dire sommé
des proportions en
poids des matériaux retenus sur les 6 tamis ci-dessus ne doit s’écarter en plus ou en moins de
0,2 en valeur
granulométrique type.
Module de finesse = Poids d’éléments fins / Poids total
absolue du module de finesse caractérisant
le matériau
de courbeal
a le
ee ee ee ee ee ee)
a
C’est pourquoi, la proportion des grains inférieures 0.16 mm (farine ou fillers) a été limitée
entre 2 et 10% du poids total du sable
Lorsque nous avons @ utiliser des sables de riviéres pour confectionner un béton riche en
ciment, nous essayerons de nous maintenir au bas de la fourchette. Par contre si le sable &
utiliser provient du concassage nous pouvons nous placer au voisinage de 5% car la farine
provient du broyage de la roche- méve. et n’est pas nuisible dizpoint de vue chimique.
$i Pon veut confectionner un béton maigre c’est a dire pauvre en ciment l'emploi de farine
présente des avantages incontestables. En effet les grains trés fins comblent les vides qui
apparaissent du fait d'une insuffisance de liant.
Enfin dans le cas du béton hydrocarboné, il est indispensable que le sable soit fillerisé
concurrence de 7 — 8%. Ceite fillerisation est obtenue soit par les fines de coneassuge, soit pe
un apport de chaux
de stockage
La régularité des qualités du béton dépend en premier liew de Lhomoxéngin
composition du stock.
té_de la
Sur les chantiers, on conserve en général les granulats par catégories de pour éviter
le phénoméne de ségrégation. C’est pourquoi le CPC précise que les aires de stock
drainées et revétues d'une couche de béton pour éviter le contact des granulats avec de la
terre végétale et pour diminuer également les pertes.
ve soient
2/- Granulats pour chaussées
Les matériaux pierreux utilisés dans la construction des routes se divisent en 2 classes ; &
chaque classe correspond un principe de stabilité trés classique :
ales matériaux & granularité ouverte ou serrée dont les éléments sont coincés et né touchent
pepe des arétes.
~Les matériaux a granularité continue ou étalée qui résistent par cohésion et frottement entre
les surfaces de contact.
— Matériaux 4 granularité ouverte ou serrée
Si on veut pouvoir déduire les conditions que doivent remplir les matériaux et les méthodes
de mise en place, il faut d’abord analyser Vorigine de la résistance aux efforts.1/- Origine de ta stabilité
Pour ces matériaux, chaque élément applique a ses voisins des forces importantes par
Vintermédiaire de ces arétes; Les pressions i
sont élevées aux points de contact ce qt
provoque une incrustation de l'aréte dans la face de I’élément voisin qu'elle to
sche
Les glissements des éléments les uns sur les autres sont done empéchés non par frottement
seul mais surtout par coin L
mer
2/- Caractéristiques des_matériaux
La nécessité de coincement impose aux matériaux un certain nombre de caractéristiques.
Pour que les contacts transmettent des pressions suifisantes pour provoquer Iincrustation des
arétes, ils doivent étre aussi peu nombreux que possible. Cela impose que les éléments aient &
peu prés tous,les méme,dimensions. La courbe granulométrique doit en conséquence avoir
une trés forte pente. Elle correspond & ce qu’on appelle une granularité ouverte ou serrée
Le fascicule 23 du CPC définit la granularité des matériaux par la valeur des seuils de
granularité d/D. d et D désignent respectivement les diaméires des trous des passoires
inférieurs et supérieurs relatifs aux granulats.
Pour les gravillons, d et D doivent avoir exclusivement l’une des valeurs si aprés :
—5-8-12,5-18 mm.
Par ailleurs, les prescriptions suivant doivent étre respectés :
~ le poids retenu sur une passoire & trous de diamatre D et le poids passant a travers
m@pissoire a trous de diamétre d doivent étre inférieur l'un et l'autre & 10% du poids
initial soumis au criblage, le total de ces deux poids devant rester inférieur & 18% de
ce poids total
- le diamétre D maximum de la passoire au travers de laquelle tous les éléments
doivent passés est égal &D max. = [1,25 D eeeaeiee
~ le poids passant a travers une passoire & trous de diamétre 0,63 d () 0,63. doit
tre inférieur 4 2% du poids initial.
~ le poids retenue sur une passoire & trous de diamétre D+ d doit étre compris entre
V3 et 2/3 du poids initial. 2
3/- Formes des éléments
Les forces étant transmises de point en point, les éléments agissent comme des poutres et la— 40 équivalent de sable aprés séchage) et suffisamment anguleux. Le
. coefficient duniformité Cu = D60/D10 doit étre compris entre 5 et 20 avec une
t moyenne & 10.5
5 - De préférence a [a teneur en bitume, i] faut attacher une importance essentielle au
‘ module de richesse.
i - Tlexiste un mogule de richesse optimum qui donne une stabilité & 18°C et a 60°C
maximal et qui situe dans la plupart des cas entre 3.75 et 4.25.
a - La compacité et done le pourcentage des vides sont étroitement liés au module de
i richesse et a la stabilité, on veillera a ce que le mélange retenu ne présente pas de
vide supérieur & 12% sur éprouvette Hubbard ~ Field ou a 15% sur éprouverte
1 DURIEZ.
- Le rapport stabilité 4 60°C sur stabilité 4 18°C qui traduit la susceptibilité des
mélanges & la température ne doit étre trop faible. %abntoh. Go'®
; Senin abe
Si la valeur HF 18°C mini admise plus haut entraine compte tenu de la valeur limite fixée
pour HF 60°C une valeur de ce rapport égale 4 0.20, on veillera néanmoins a ce que ce
rapport soit supérieur 4 0.10. l'addition du filler d’apport peut étre bénéfique.
b) Enrobés denses
Fa formules ont été testées et correspondent respectivement
: - aux granulats entigrement naturels _
~ au mélange de roches concassées et de sables naturels
+ aux tout — venant entiérement conca: S.
Pour chacune de ces formules les performances mini exigées sont
\_. [ESSAIS oa
Essai immersion — compression LCPC — DURI
[ [Résistance 4 la compression a 18°C a Pair en bars 135,
4
i
| | stabitité Marshal & 60°C mini 400
Fluage Marshal au 1/10 mm mini 40
1 max 190
Compacité Marshal [94% 94% (94% |¢) Béton : BBX
Ce type doit étre choisi pour un trafic éle
es performances exigées sont
. [ESSAIS __| Trafic léger
Essai immersion — compression
Résistance 4 la compression & 18°C al’air avec bitume
80/100 : 50 60
60/70 \60 70
40/50 He __|70 80
Rapport immersion — compression Re/Re 0.75 0.75 ail
Compacité LCPC% mini o 91
I. ; max 94 94
Essai Marshal} =
Stabilité & 60°C en kg 800 900
Fluage au 1/10 mini 40 40
max 94 94
Compacité Marshal en % 7 97 j
Le liant utilisé doit avoir 60/70 ou 80/100 de pénétration. L’adhésivité du granulat
vis a —vis du liant doit étre testée soit par essai de la plaque VIALIT ou par "essai TWIT.
Les résultats de ces essais doivent étre-respectivement :
~essai VIALIT : 75% & 60°C (gianulat sec)
- Note TWIT supérieure 4 1.
- La dureté du granulat : Los Angeles < 40 ponr les trafic légers et pour les trafies lourds +
Los Angeles < 35 +
- Propreté du granulat : L*indice de plasticité du mortier devant étre non mesurable.
L’équivalent de sable doit étre au moins égal a 40 c’est dire ES supérieur 440
La teneur en matiéres organiques doit étre inférieure & 0.5%,
7. Buts des différents études effect
jes enrob
L’étude, Hubbard — Field a pour but de faire ressortir Ia variation des performances (stabilité
compacié) des mélanges réalisés avec les sables éventuellement fillérisé: ‘portions de
bitumes
De choisir la formule optimal qui permet de mieux satisfaire aux conditions de performance.
Pour toutes les éprouvettes réalisées on détermine la dens: te, la compacité et la}
i
- 98
stabilité Hubbard ~ Field,
L’étude Marshall: méme but que précédemment pour toutes les éprouvettes réalisées on
détermine la densité apparente, la stabilité 4 60°C, le fluage, le module de rigidité, le
pourcentage des vides remplis par Ie bitume.
L’étude immersion — compression LCPC — DURIEZ a pour but de vérifier la tenue a l'eau du
mélange et de fournir d’autres repéres de résistances.
8. Enrobés particulitres
a) Les coulis bitumineux
Encore appelés Slurry Seal sont des mortiers fluides réalisés & partir d’émulsion spéciale de
bitume pur ils sont fabriqués par malaxage A froid des sables et de l’émulsion.
ls sont également répandus & froid. L’originalité du procédé réside dans le fait que race aux
propriétés particuligres des émulsions spéciales utilisés on obtient des coulis thixotropes a
grande adhésivité conduisant sur la route & une prise rapide du mélange ce qui permet de
livrer le revétement & la circulation trés peu de temps aprés sa mise en ceuvre. Les matériaux
sont essentiellement constitués de sables concassés, roulés, ou le mélange des 2 et par une
émulsion spéciale qui peut étre
- soit anionique surstabilisée
~ soit de préférence cationique ce qui permet d’utiliser des sables siliceux donnant des
revétements rugueux et durables.
Le revétement obtenu par ce procédé est rigoureusement imperméable et son champ
d’application englobe non seulement les enduits d’usures mais les fermetures sur enrobés
denses, semi —denses ou ouverts sur chaussées fissurées en rejointoiement de pavage
b) Matériaux d’étanchéité .
1. Généralités
L’étanchéité des ouvrages d’arts et des batiments conduits 4 des problémes variés notamment
s'il s’agit des parties souterraines ou des parties aériennes des constructions.
Le réle de I’étanchéité est d'assurer Ia protection contre la pénétration de l’eau et éviter ainsi
dexposer Jes constructions & des détériorations graves. Les matériaux utilisés en étanchéités
sont en général tirés des hydrocarbures lourds et exceptionnellement des matiéres plastiques
ou du caoutchouc.
2. Différents produits d’étanchéité
On distingue
~ Pasphalte coulé: qui est un mastic d’asphalte enrichi de bitame au moment de
Pemploi.