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MANUEL DE FORMATION
[ Document non-officiel ]
1
Nouvelles Recrues
de la Trésorerie Générale du Royaume
Promotion 2014
[Document non-officiel]
***
2
PREAMBULE
3
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA TRESORERIE
GENERALE DU ROYAUME
Présentation de la Trésorerie Générale du Royaume 5
1- HISTORIQUE
Constitué sous le règne du Sultan Moulay Slimane (1792 - 1822), le corps des
« Oumanas » fût organisé et structuré sous le règne du Sultan Moulay El Hassan
et comprenait une administration centrale et une administration locale. Les
Oumanas assuraient le recouvrement des impôts, le paiement des dépenses
publiques et octroyaient des avances à l’Etat.
Les Oumanas des douanes, installés dans les ports, étaient chargés de percevoir
les droits d’exportation et d’importation. Comme ils détenaient la majeure partie
des fonds recouvrés par le Trésor, le Makhzen en avait fait ses banquiers, tirait sur
eux pour ses paiements et leur demandaient, en cas de besoin, des avances de
fonds.
Considérés comme Chefs des services financiers dans les villes, les Oumanas El
Mostafad centralisaient les droits de porte (Hafer) et de marchés (Nekas) et
administraient les biens domaniaux du Makhzen, en assurant l’entretien et la
location.
Les Oumanas El Khers (Oumanas El Kabail) exerçaient dans les zones rurales.
Ils évaluaient L’Achour, estimaient les récoltes et encaissaient les impôts, qu’ils
versaient a L’Amin El Mostafad de la ville la plus proche.
L’Amin des rentrées était chargé de centraliser le produit des recettes de l’Etat
versées par les différents Oumanas qu’il versait ensuite au « Bayt El Mal » en
présence de deux Adouls. Disposant d’une « Béniqa » au Mechouar, il inscrivait
sur son registre toutes les sommes ainsi versées.
En effet, chaque Amin était tenu de lui envoyer, en double exemplaire, un état
hebdomadaire de ses recettes. De même qu’il devait lui expédier, dans les sept
jours qui suivaient la fin de chaque mois, le compte détaillé du mois écoulé.
Un exemplaire des états ainsi fournis était soumis au Sultan qui le communiquait
ensuite au contrôle de la Béniqa spéciale, faisant office à la fois de comptable
supérieur du Makhzen, chargé de centraliser l’ensemble de ses recettes et
dépenses, et de juge des comptes ayant pour mission d’apurer les comptes des
différents Oumanas.
Phase transitoire :
A compter de 1907, le rôle de Trésorier Général de l’Empire fût confié à la banque
d’Etat du Maroc, par l’acte d’Algésiras en vertu duquel elle devait remplir à la
fois de fonctions de « Trésorier Général de l’Empire » et d’ « Agent Financier du
Gouvernement ».
Bien que relevant directement du Ministre français pour ce qui concernait les
opérations métropolitaines, le Trésorier Général était placé sous l’autorité du
Directeur Général des finances du protectorat pour les opérations concernant le
budget marocain.
Il assumait donc à titre « principal » les fonctions de comptable français et, à titre
« accessoire », celles de comptable marocain.
Depuis, la Trésorerie Générale du Royaume a franchi plusieurs étapes qui lui ont
permis, après la phase de marocanisation de ses cadres, d’accompagner
l’évolution de son environnement.
Présentation de la Trésorerie Générale du Royaume 9
des ordres de paiement transmis par les ordonnateurs accrédités, les services de la
TGR procèdent au règlement des créances de l’Etat.
Engagement :
Un contrat éthique qui se traduit par l’adhésion et l’implication de l’ensemble des
femmes et des hommes de la Trésorerie Générale du Royaume dans la vision et
les objectifs de l’institution qui place les clients et partenaires au centre de ses
préoccupations.
Ouverture :
La volonté en externe et en interne de développer la communication, de partager
l’information, de renforcer l’écoute et de respecter au quotidien le principe de
transparence pour contribuer à l’efficacité de la gestion publique.
Performance :
Encourager la responsabilité individuelle et collective, consolider le
professionnalisme des équipes dans le cadre de la rigueur quotidienne et d’une
recherche continue d’un service de qualité pour développer les métiers et les
projets de la Trésorerie Générale du Royaume et créer de la valeur.
Innovation :
Encourager la prise d’initiatives en initiant le principe de modernité et en
valorisant la créativité à tous les niveaux pour être acteur du changement.
Présentation de la Trésorerie Générale du Royaume 12
Wadef@jour :
Le système de paie du personnel de l’Etat, Wadef@ujour, est parmi les systèmes
les plus anciens au niveau national. Il a connu plusieurs mutations accompagnant
les exigences et les nouveaux besoins métiers ainsi que les contraintes et les
Présentation de la Trésorerie Générale du Royaume 14
Ce système vise à fédérer toutes les fonctions comptables de l’Etat dans une seule
application comptable commune à tous les gestionnaires et à tous les comptables
publics en renforçant le contrôle et la sécurisation des opérations comptables,
contribuant ainsi à la consolidation de la qualité des comptes et de la piste d’audit.
CHAPITRE II :
INTRODUCTION AUX FINANCES
PUBLIQUES
Introduction aux Finances Publiques 17
Au sens large, le droit budgétaire désigne l’ensemble des règles juridiques qui
vont s’appliquer au budget des personnes de droit public (État, collectivités
territoriales, établissements publics, etc.). Au sens strict, il peut s’agir des règles
juridiques qui déterminent la structure, le contenu et l’élaboration des budgets des
personnes morales de droit public.
1- NOTION D’IMPOT
Selon la définition traditionnelle, l’impôt est un prélèvement public sous forme
pécuniaire et obligatoire sans contrepartie directe pour couvrir les besoins
publics.
Par ailleurs, il existe aujourd’hui des impôts ayant une contrepartie, prenons à titre
d’exemple la Taxe sur les Services Communaux (TSC) qui est payée par le
redevable en contrepartie d’un service rendu, à savoir, l’enlèvement des ordures
ménagères.
De plus, l’impôt n’a pas seulement une finalité budgétaire, il s’agit d’un
instrument de politiques économique et sociale traduites dans les lois de finances
et dans les programmes gouvernementaux.
Enfin, parmi les autres prélèvements publics non fiscaux, on peut citer :
Eléments communs
Prélèvement Différence
avec l’impôt
Cotisations de sécurité Existence d’une
Caractère obligatoire
sociale contrepartie
Redevances pour Financement des Caractère non
services rendus services publics obligatoire
L’exemple le plus simple d’une redevance pour service rendu est le droit d’entrée
à la piscine municipale. En effet, le paiement n’est pas obligatoire si on ne
souhaite pas en profiter.
Introduction aux Finances Publiques 20
Classification économique :
Les impôts sur le revenu : l’impôt sur le revenu (IR) est un ancien impôt
datant du début du XXe siècle qui taxe la totalité du revenu de l’année d’une
personne physique. Il s’agit d’un impôt progressif qui s’adapte à la capacité
contributive du foyer familial. Par ailleurs, l’impôt sur les sociétés (IS) est un
impôt spécifique taxant les bénéfices des sociétés.
Les impôts sur la dépense : on distingue à ce niveau-là deux types d’impôts.
D’un part, les impôts analytiques sur la dépense qui sont des impôts anciens
offrant certains avantages budgétaires en fonction du contexte économique,
tels que les droits sur les tabacs, sur l’alcool, etc. D’autre part, la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA) qui est un impôt d’origine récente offrant un grand
rendement. La TVA est gérée et recouvrée par l’entreprise mais supportée
uniquement par le consommateur, ce qui offre un coût de gestion réduit pour
l’Etat.
Les impôts sur le capital : il s’agit des impôts taxant la transmission du
capital ou du patrimoine. On parle de droits d’enregistrement dans le cas de
transmission à titre onéreux et de droits de successions dans le cas de
transmission à titre gratuit.
Dans son article premier, la LOLF de 1998 énonce que la loi de finances « prévoit,
évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire l’ensemble des
ressources et des charges de l’Etat dans la limite d’un équilibre économique et
financier qu’elle définit ». Il existe trois types de loi de finances (LF) :
Principes budgétaires :
La préparation de la LF de l’année doit respecter un certain nombre de principes
prévus par la LOLF. On peut citer :
entre les recettes et les dépenses. En effet, l’ensemble des recettes assurent
l’exécution de l’ensemble des dépenses ;
Le principe de non affectation des recettes : l’ensemble des recettes devrait
servir à la couverture de l’ensemble des dépenses.
Il existe d’autres principes ne faisant pas lieu d’obligation juridique, on peut citer
à titre d’exemple :
Les principales ressources et charges de l’Etat sont énoncées au niveau des articles
11 et 12 de la LOLF :
Le budget général :
Le budget général comporte deux parties : la première partie concerne les
ressources, la seconde est relative aux dépenses.
Les SEGMA sont créés par la loi de finances qui fixe leurs recettes et dépenses.
Cette loi prévoit les recettes de ces services et fixe le montant maximum des
dépenses qui peuvent être imputées sur les budgets de ces services.
Le budget de chaque SEGMA comprend une partie relative aux recettes et aux
dépenses d’exploitation et, le cas échéant, une deuxième partie concernant les
dépenses d’investissement et les ressources affectées à ces dépenses.
Soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d’un lien
de cause à effet réciproque entre la recette et la dépense, ne peuvent être
commodément incluses dans le cadre du budget général ;
Soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur
continuité d’une année budgétaire sur l’autre ;
Soit de garder trace, sans distinction d’année budgétaire, d’opérations qui se
poursuivent pendant plus d’une année.
Les comptes d’affectation spéciale (CAS) qui retracent les recettes affectées
au financement d’une catégorie déterminée de dépenses et l’emploi donné à
ces recettes ;
Les comptes d’adhésion aux organismes internationaux qui décrivent les
versements et les remboursements au titre de la participation du Maroc aux
organismes internationaux ;
Introduction aux Finances Publiques 26
Le solde de chaque compte spécial est reporté d’année en année. Par ailleurs, les
CAS et CDD qui n’ont pas donné lieu à dépenses pendant trois années
consécutives peuvent être soldés au terme de la troisième année et leur solde pris
en recette au budget général.
Nomenclature budgétaire :
Le budget de l’Etat se divise en deux parties, la première concerne les ressources
et arrête les données générales de l’équilibre financier. Elle est constituée des
différents impôts directs et indirects, taxes, douanes, dons et legs, emprunts et
autres. Les ressources sont présentées en chapitres subdivisés, s’il y a lieu, en
articles et en paragraphes.
Par contre, la deuxième partie ayant une portée comptable concerne les charges.
Elle procède à la ventilation des charges de l’Etat : par chapitre pour les dépenses
du BG, par compte pour les CST et par service pour les SEGMA.
Introduction aux Finances Publiques 27
Evaluations pour
Chapitre Article Paragraphe Désignation des recettes l’année budgétaire
2014
1100013000 MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
8100 ADMINISTRATION GENERALE
70 Recettes diverses 150 000 000
Pour ce qui est des dépenses, chaque département ministériel, une fois saisi par le
Ministère des Finances avant le 1er mai, commence à établir des propositions de
dépenses en fonction de ses besoins.
Introduction aux Finances Publiques 28
Une fois adopté par ces deux conseils, il est déposé au bureau de l’une des
chambres du Parlement au plus tard 70 jours avant la fin de l’année budgétaire en
cours. Celui-ci est accompagné d’un rapport exposant les grandes lignes de
l’équilibre économique et financier, les résultats connus et les perspectives
d’avenir ainsi que les modifications apportées en ce qui concerne les recettes et
les dépenses.
Le délai global de préparation d’une loi de finances s’établit à environ 3,5 mois à
partir des mois de Mai-Juin.
La première partie est votée avant la deuxième partie. De plus, les articles sont
votés un à un, tandis que les évaluations de recettes font l’objet d’un vote
d’ensemble pour le budget général et les budgets de SEGMA, et d’un vote par
catégorie pour les CST.
Si la première lecture n’a pas permis d’aboutir au vote d’un texte identique, le
gouvernement peut déclarer l’urgence et convoquer une commission mixte
Introduction aux Finances Publiques 29
paritaire qui dispose d’un délai de sept jours pour aboutir à un texte d’accord que
les chambres adoptent au bout d’un délai de trois jours.
Enfin, si au 31 décembre la loi de finances n’est pas votée ou n’est pas promulguée,
le gouvernement ouvre par décret les crédits nécessaires à la marche des services
et prend un décret relatif aux recettes.
Les crédits sont limitatifs sauf exception prévue par la LOLF (Art. 41) ;
Les crédits non consommés en fin d’année tombent en annulation et ne peuvent
être reportés sur l’année suivante sauf pour les dépenses d’investissement.
Un ordonnateur est toute personne ayant qualité au nom d’un organisme public
pour engager, constater, liquider ou ordonner soit le recouvrement d’une créance,
soit le paiement d’une dette.
Introduction aux Finances Publiques 30
L’engagement : acte juridique par lequel il exécute une dépense prévue par la
loi de finances ;
La liquidation : rendre la dépense effective dans son existence et dans son
montant ;
L’ordonnancement : acte administratif par lequel il va demander au
comptable de payer la dépense publique.
Par ailleurs, un comptable public est tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour
exécuter au nom d’un organisme public des opérations de recettes, de dépenses
ou de maniement de titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde,
soit par virements internes d’écritures, soit encore par l’entremise d’autres
comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou
surveille les mouvements.
Les ordonnateurs peuvent déléguer leur signature et, sous leur responsabilité et
leur contrôle, instituer des sous-ordonnateurs. On distingue alors :
Pendant la période du protectorat, les finances locales ont été marquées par de
sérieuses difficultés pour la mise en place du nouveau système des villes.
Pour pouvoir contrôler l’emploi de ces fonds, l’Etat fixa les grandes lignes des
« budgets municipaux », ainsi que les règles à suivre pour la tenue de la
comptabilité municipale.
Introduction aux Finances Publiques 33
Ainsi, sous la pression des besoins financiers des villes dues à l’accroissement des
charges, les autorités du Protectorat édictèrent de nouvelles mesures financières,
notamment l’abandon au profit des budgets municipaux :
A partir de 1957, la gestion des fonds des communes rurales fut confiée aux
percepteurs du Ministère des Finances, réalisant ainsi l’unification de la procédure
budgétaire et comptable entre les municipalités et les communes rurales.
Enfin, une nouvelle réforme des finances locales voit le jour en 2009 avec la loi
n° 45-08. L’objectif de celle-ci est d’élargir le champ de la décentralisation, tout
en simplifiant et allégeant le régime de tutelle sur la gestion des finances locales.
Principes généraux :
Contrairement au budget de l’Etat, celui d’une collectivité territoriale (CT)
comprend deux parties. A savoir :
Introduction aux Finances Publiques 34
assurant ainsi une bonne visibilité des politiques publiques, une meilleure
articulation entre les programmes sectoriels à travers une programmation
appropriée des crédits.
RESSOURCES CHARGES
- Les impôts et taxes que la CT est - Dépenses de fonctionnement des
autorisée à percevoir ; services : personnel, entretien, matériel,
- Les redevances et rémunérations pour fournitures, frais financiers relatifs au
services rendus ; remboursement de la dette, subventions
- Les ressources provenant du transfert de accordées, participations à des
la part des impôts et taxes de l’Etat opérations d’intérêt local ou national et
affectée aux CT ; autres charges diverses.
- Les subventions accordées par l’Etat ou - Dépenses d’équipement : travaux
par d’autres personnes morales de droit neufs, bâtiments, routes, équipements
public ; d’intérêt local, amortissement du capital
- Le produit des emprunts autorisés ; emprunté, subventions accordées, prises
de participation, participations à des
- Les revenus de la propriété et des réalisations d’intérêt local ou national
participations ; concernant les CT.
- Les fonds de concours ; - Les charges des groupements
- Les dons et legs ; comprennent les dépenses de
fonctionnement et d’équipement
- Les recettes diverses et autres ressources nécessaires à la réalisation des
prévues par les lois et règlements. opérations pour lesquelles les
groupements ont été créés.
Contrôle administratif ;
Contrôle juridictionnel ;
Introduction aux Finances Publiques 37
Contrôle politique.
Contrôle administratif :
Sont soumis au contrôle financier de l’Etat :
En effet, le contrôle financier de l’Etat sur les organismes s’étend à toutes les
opérations susceptibles d’avoir une répercussion financière directe ou indirecte.
Par ailleurs, les Inspections Générales des Ministères (IGM) exercent un contrôle
interne sur la gestion des services relevant des départements ministériels,
notamment, en matière budgétaire et des marchés publics.
Enfin, l’Inspection Générale des Finances (IGF) exerce un contrôle supérieur des
finances publiques. A cet effet, elle est chargée d’effectuer les vérifications des
Introduction aux Finances Publiques 38
Contrôle juridictionnel :
La Cour des comptes et les Cours régionales des comptes possèdent une place
importante dans le contrôle public financier. Les prérogatives de la Cour des
comptes en matière de contrôle sont :
Ainsi, la Cour vérifie les comptes des services de l’Etat ainsi que ceux des
établissements publics et des entreprises et des CT, lorsque ces organismes sont
dotés d’un comptable public.
d’établir sur la base des réalisations, dans quelle mesure les objectifs assignés à
chaque projet ont été atteints, au regard des moyens mis en œuvre.
Contrôle politique :
Le Parlement exerce un contrôle politique sur la gestion de l’exécutif au niveau
de la gestion budgétaire y compris des marchés publics.
CHAPITRE III :
PRINCIPALES REFORMES DES FINANCES
PUBLIQUES AU MAROC
Principales réformes des finances publiques au Maroc 41
De par son rôle important dans la gestion des finances publiques, le Ministère de
l’Economie et des Finances se trouve au centre de plusieurs réformes visant à
assurer une bonne marche de l’économie du Royaume vers la croissance et la
modernité et ce, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution,
adoptée le 1er juillet 2011.
Les programmes sont fixés selon la nécessité. Ainsi, une mission regroupe deux
ou plusieurs programmes (unité de vote). Une mission peut être ministérielle ou
interministérielle.
Principales réformes des finances publiques au Maroc 43
Un programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre des actions. Ils
relèvent d’un même Ministère (unité de spécialité). Par contre, les missions sont
la responsabilité des Ministres pour lesquels les crédits sont à disposition
(responsabilité politique). Puis, les Ministres désignent les responsables de
programmes qui sont sous leur autorité.
Exemple :
Ministère : Ministère de l’Intérieur ;
Mission : Défense ;
Programme : Gendarmerie Nationale ;
Action : Sécurité routière.
Pour ce faire, un travail d’audit est mené et concerne toutes les politiques
publiques et les différentes administrations qui ont en la responsabilité. Il s’agit
d’évaluer leur efficacité au regard des missions qui sont les leurs et,
éventuellement, corriger les dysfonctionnements.
Principales réformes des finances publiques au Maroc 47
Programmation pluriannuelle ;
Logique de résultats ;
Corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes.
Cadre conceptuel :
Comme c’est le cas pour la comptabilité du secteur privé, le PCE introduit 6
principes comptables fondamentaux :
Elle encourage la petite et moyenne entreprise dans la mesure où elle réserve 20%
des crédits ouverts au titre de l’année budgétaire pour les marchés à attribuer aux
PME/PMI.
En outre, elle introduit la systématisation de la révision des prix à tous les marchés
de travaux, quels que soient leurs montants et leurs délais d’exécution, en vue de
permettre à l’entreprise adjudicataire du marché de faire face aux fluctuations que
connaissent notamment, les cours des matières premières et l’évolution des
salaires. Il en est de même des marchés d’études, qui peuvent faire l’objet de
révision des prix, lorsque le délai de leur exécution est égal ou supérieur à 4 mois.
Palier I : Portail des marchés publics (2007) et base de données des marchés
publics (2009) ;
Palier II : Soumission électronique et base de données des fournisseurs
(2010) ;
Palier III : Achats groupés électroniques et enchères électroniques inversées
(2015).
Principales réformes des finances publiques au Maroc 56
Dorénavant, « une fiche navette », dont le modèle est fixé par décision du Ministre
de l’Intérieur, accompagne toute proposition d’engagement de dépenses.
L’objectif de cette réforme est de créer un interlocuteur unique. C’est ainsi qu’on
a assisté à la fusion entre le CED et la TGR.
Principales réformes des finances publiques au Maroc 58
La réforme prévoit la liste des actes de dépenses par natures et par seuils pour
chaque niveau du CMD suivant les enjeux et les risques budgétaires et financiers
qu’ils présentent et les dépenses exonérées du contrôle (dons).
CHAPITRE IV :
ORGANISATION DU RESEAU DE LA
TRESORERIE GENERALE DU ROYAUME
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 61
1- PERCEPTIONS
Les perceptions constituent le poste de base de la TGR. En effet, celles-ci sont
chargées :
Percepteur
Fondé de pouvoir
Chargé des
Chargé du guichet ANET
consignations
Les Guichets :
Le guichet forme le premier lieu de rencontre entre la TGR et sa clientèle. En effet,
le rôle du guichetier est d’accueillir et d’informer les clients sur leurs situations
fiscales.
Parmi les natures de créances payables au guichet, on peut citer à titre d’exemple
(voir page suivante) :
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 63
Toutefois, il est à noter que cette configuration diffère d’une perception à une
autre et d’autres créances peuvent se présenter.
Enfin, et du fait que le caissier et les guichetiers travaillent en tandem, ces derniers
sont tenus de faire des rapprochements entre leurs situations.
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 64
La caisse :
Le caissier est chargé de l’encaissement des recettes et du décaissement des
dépenses lorsque celles-ci ne dépassent pas 5 000 DH. Il est en l’occurrence
responsable de la remise des quittances aux contribuables.
A cet effet, il est tenu de tenir un journal de caisse P15A sur lequel il enregistre
l’ensemble des opérations de recettes, et un journal de caisse P15B pour les
opérations de dépenses. Ces dernières peuvent prendre la forme d’ordres de
paiement (exemple de restitution d’IR), d’excédents de versement lorsqu’un
montant est perçu à tort, etc.
Enfin, du fait que le caissier est constamment au courant des flux entrants et
sortant, il est chargé de signaler au percepteur les dégagements et les
approvisionnements de la caisse.
Chargé du recouvrement :
Au niveau de la perception, le chargé du recouvrement dispose de plusieurs
prérogatives. Ce dernier est en effet chargé de :
Enfin, il est à noter que le chargé du recouvrement peut être un fondé de pouvoir
ou toute autre personne habilitée par le percepteur.
Fondé de pouvoir :
Le fondé de pouvoir en tant que second du percepteur peut assister l’ensemble des
agents affectés au poste.
Au guichet :
Accueillir les redevables ;
Etablir et signer (en cas d’absence du percepteur) les attestations fiscales ;
Résoudre les problèmes qui pourraient survenir au niveau du guichet tels que
les contestations des contribuables, les pannes techniques, etc. ;
Veiller sur la bonne exécution des nouvelles orientations ou directives ;
Répartir les tâches sur l’ensemble du personnel ;
Délivrer les extraits de rôle.
A la Caisse :
Vérifier le solde de la caisse (en recettes et en dépenses) ;
Superviser les opérations de comptage de la monnaie, d’établissement des
bordereaux de dégagement de caisse, d’établissement des demandes de fonds
et la remise et la réception des fonds des convoyeurs, BAM et TP/TR.
En Comptabilité :
Superviser les opérations d’imputation des écritures comptables sur les
bordereaux de règlement ;
Apurer les problèmes générés par les chèques retournés impayés.
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 66
Autres :
Représenter le percepteur auprès des autorités locales ;
Encadrer les agents de la perception ;
Assurer l’intérim en cas d’absence ou d’empêchement du percepteur.
Lors de l’exécution des notifications, les ANET peuvent encaisser et délivrer des
quittances. Les recettes ainsi encaissées sont versées chez le caissier en plus des
carnets à souches P1.
Enfin, les ANET sont chargés d’établir les différents PV (de perquisition, de
carence ou de saisie, etc.) et d’effectuer toutes les recherches et investigations
nécessaires au recouvrement.
Chargé du contentieux :
Le chargé du contentieux est tenu d’initier les procédures du contentieux relatif
au recouvrement des créances publiques, par la saisine des tribunaux compétents
tout en veillant au respect des délais des audiences.
Chargé de la comptabilité :
Le chargé de la comptabilité est chargé de centraliser et de prendre en charge les
fiches d’écriture relatives aux opérations des recettes. A cet effet, il procède à
plusieurs opérations :
Opérations quotidiennes :
Centraliser sur le registre P23 les opérations comptables au vu des journaux
divisionnaires ;
Dépouiller les recettes par nature et par année ;
Dépouiller les opérations de dépenses et de recettes du compte 80-33 ;
Tenir les registres auxiliaires de comptabilité deniers et valeurs ;
Conserver les pièces justificatives des dépenses et des recettes en instance de
versement périodique ;
Récapituler les écritures comptables sur le registre P21 ;
Établir et envoyer les bordereaux de règlement à la Trésorerie de rattachement.
Opérations hebdomadaires :
Établir la situation de disponibilité P11 ;
Verser les déclarations de la TVA à la Trésorerie de rattachement.
Opérations mensuelles :
Établir les situations de versement du compte 80-13 ;
Établir les relevés de versement recettes et dépenses ;
Établir la situation de développement du sous compte I du compte 80-13 ;
Établir la balance générale des comptes ;
Établir la situation des répartitions des Impôts rétrocédés ;
Établir la situation statistique des recettes et des dépenses sur impôts.
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 68
Opérations annuelles :
Apurer les cotes prescrites du compte 80-33 ;
Établir les situations de fin d’année : situation des constatations de
recouvrement et RAR P140, situation des opérations du compte 80-13 P141,
la balance générale P102, le relevé annuel des articles, rôles ou états de
produits ayant donné lieu à l’envoi d’avertissements ou d’avis par poste P226,
ainsi que la balance d’entrée deniers.
Opérations occasionnelles :
Apurer le compte 80-33 ;
Apurer le compte de dépenses à régulariser 81-13 ;
Assurer la comptabilisation des titres d’annulations, ordres de remboursements
de paiements ou de restitutions.
Il est appelé à cet effet à éditer les différents états détaillés et récapitulatifs :
Enfin, les pièces sont emballées et empaquetées par liasses puis déposées au
service concerné contre récépissés de dépôt.
Organigramme d’une TP :
Trésorier
Préfectoral ou
Provincial
Secrétariat et Cellule
Bureau d’ordre informatique
Gestion des
ressources
humaines
Service du
Service des recettes Service des Service des Règlement, de la
de l’Etat et des CT dépenses de l’Etat dépenses des CT Comptabilité et de
l’Activité Bancaire
Bureau de l’activité
bancaire
Bureau d’ordre :
Chargé de la réception et de l’enregistrement du courrier arrivé, le bureau d’ordre
a pour mission :
De vérifier et de dispatcher le courrier ;
D’enregistrer le courrier en sortie ;
D’envoyer le courrier (par poste ou porté).
Bureau du règlement :
Le bureau du règlement a pour rôle d’exécuter et de faire le suivi des opérations
réalisées avec les comptables de rattachement, régisseurs et comptables rattachés.
Il est en outre chargé de :
Traiter les nantissements et les oppositions ;
Contrôler les pièces justifiant le règlement ;
Régler via CNT ou par OP numéraire ou par opération d’ordre ;
Prendre en charge et régulariser les dossiers de rejets de virement ;
Etablir et Transmettre les fiches d’écritures au chargé de la comptabilité ;
Remettre les pièces justificatives des dépenses au chargé du compte de gestion.
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 76
Bureau de la comptabilité :
Le bureau de la comptabilité a pour rôle la centralisation et la prise en charge des
fiches d’écriture relatives aux opérations des recettes et des dépenses. Ainsi, il est
amené à :
Etablir et employer les avis de règlement ;
Editer la feuille de journée comptable et contrôler les opérations y afférentes ;
Assurer le suivi du compte BAM ;
Suivre et apurer les comptes de consignations ;
Pré-centraliser les opérations comptables des comptables rattachés ;
Centraliser, vérifier et classer les pièces justificatives des dépenses, des
recettes et des opérations du trésor ;
Préparer le compte de gestion.
3- TRESORERIES MINISTERIELLES
Les Trésoreries ministérielles sont des services déconcentrés de la TGR à
compétence nationale. En effet, celles-ci sont chargées :
Organigramme d’une TM :
Trésorier Ministériel
Service de règlement
Service des Dépenses Service des dépenses
des recettes et de la
de Biens et Services de personnel
comptabilité
3- TRESORERIES REGIONALES
Depuis janvier 2013, un nouveau schéma directionnel de la TGR a vu le jour.
Parmi les principales nouveautés, la création de 8 Trésoreries Régionales (TR).
Celles-ci sont chargées :
Ressort territorial :
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 81
Organisation des TR :
La Trésorerie Régionale est organisée en quatre services :
Organigramme de l’ABC :
Responsable de l’agence
bancaire
Agent chargé de
Agent administratif Agent back-office
l’alimentation du GAB
Chargé de l’accueil
Clientèle et réseau :
L’activité bancaire de la TGR est exercée à destination de 3 segments de
clientèle :
Il est à noter par ailleurs, que jusqu’à 2004, l’activité bancaire était également
exercée par les perceptions.
Produits et services :
L’offre bancaire de la TGR est structurée autour de deux produits :
Les taux de rémunération des CDAV et des CDAT sont indexés sur le taux moyen
pondéré (TMP) des bons du Trésor à 52 semaines.
En règle générale, les comptes des établissements publics dont les fonds
proviennent essentiellement des subventions de l’Etat ne sont pas productifs
d’intérêts. Les autres comptes sont rémunérés.
Elle est ainsi comptable assignataire en matière des rémunérations : paiement des
salaires, recouvrement des OR, oppositions juridiques et production du compte de
gestion.
Organisation du réseau de la Trésorerie Générale du Royaume 86
CHAPITRE V :
LE RECOUVREMENT DES CREANCES
PUBLIQUES
Le recouvrement des créances publiques 88
CHAPITRE V : LE RECOUVREMENT
Les impôts directs et taxes assimilées de l’Etat ainsi que la taxe sur la valeur
ajoutée, désignés dans la suite du code de recouvrement « impôts et taxes » ;
Les droits et taxes de douane ;
Les droits d’enregistrement et de timbre et taxes assimilées ;
Les produits et revenus domaniaux, notamment :
Les droits d’occupation temporaire ;
Les revenus des immeubles domaniaux (loyers) ;
Les aliénations d’immeubles ;
Les ventes de meubles, épaves et matériel réformé ;
Les concessions et affermages.
Le produit des exploitations et des participations financières de l’Etat ;
Les amendes et condamnations pécuniaires, dont :
Les débets prononcés par les juridictions financières ;
Les amendes et condamnations pécuniaires prononcées par les juridictions du
Royaume ;
Le recouvrement des créances publiques 89
Les confiscations ainsi que les décisions afférentes aux successions vacantes.
Les impôts et taxes des collectivités territoriales et de leurs groupements.
Ils accordent les autorisations et visas relatifs aux actes de recouvrement forcé
engagés par les comptables chargés du recouvrement qui leur sont rattachés.
Le recouvrement des créances publiques 90
Les Percepteurs :
Les percepteurs perçoivent les versements spontanés relatifs aux droits au
comptant ou payables sur déclarations des redevables.
Ils exercent en outre le recouvrement des impôts et taxes émis par voie de rôle
ainsi que les autres créances perçues au profit de l’Etat.
Ils peuvent enfin être appelés à assurer le recouvrement des créances publiques
pour le compte d’autres comptables publics.
3- RECOUVREMENT AMIABLE
Le recouvrement amiable constitue la phase de règlement des créances publiques
laissée à l’initiative du redevable. Celle-ci s’étend de la date de mise en
recouvrement ou d’émission des créances à celle de leur exigibilité.
Prise en charge :
Le comptable chargé de recouvrement doit accomplir les formalités de contrôle et
de prise en charge des ordres de recettes. Ce contrôle concerne la régularité de la
recette et porte sur :
Son fondement juridique : la recette doit être prévue par un texte législatif
ou par la réglementation en vigueur ou résulter de jugements arrêts ou
conventions, autorisée par le budget de l’organisme concerné, ou émise par
l’ordonnateur compétent sous forme d’un ordre de recette ;
L’exactitude des calculs de liquidation : les calculs de liquidation du
montant de la créance sont réalisés par rapport aux taux et tarifs prévus par les
textes en vigueur ou par des pièces justificatives produites à l’appui de l’ordre
de recette ;
La présence des mentions obligatoires : il s’agit des indications relatives à
l’identification du redevable ou aux bases de liquidation de la créance, et tout
autre renseignement permettant d’assurer le contrôle de régularité de la
créance ;
L’exactitude de l’imputation de la recette : les ordres de recette doivent être
émis au titre de la rubrique budgétaire correspondante ;
Le respect des règles de prescription d’assiette : la créance mise en
recouvrement ne doit pas prescrite à la date de son émission.
Le recouvrement des créances publiques 92
Anomalie constatée
Non Oui
Total Partiel
Point de départ de l’obligation qui lui
est faite de recouvrer la créance.
OR arrêté à concurrence du
montant des articles admis à
la PEC
Rectification du bordereau
de PEC
Envoi à l’ordonnateur
Date d’exigibilité :
La date d’exigibilité pour le recouvrement des créances publiques dépend de
plusieurs facteurs. Celle-ci peut être à terme ou immédiate.
Exigibilité à terme :
Lorsque l’exigibilité est à terme, les créances ne deviennent exigibles qu’à
l’expiration d’un délai courant à compter de la date de naissance de la créance.
Ces délais varient selon les natures :
Exigibilité immédiate :
Dans le cas d’exigibilité immédiate, le redevable perd le bénéfice du terme attaché
aux créances publiques en raison du risque de disparition du redevable ou du gage
du Trésor suite à des changements intervenus dans la vie ou la situation
patrimoniale dudit redevable, susceptibles de compromettre le recouvrement des
créances publiques.
4- RECOUVREMENT FORCE
Les actes de recouvrement forcé des créances publiques sont engagés dans l’ordre
ci-après :
1) Le commandement ;
2) La saisie ;
3) La vente.
Les comptables peuvent également recourir à la contrainte par corps dans les
conditions prévues par les articles 76 à 83 du code de recouvrement des créances
publiques.
Procédure :
Le comptable chargé du
recouvrement ou l’ANET doit :
Mesures conservatoires :
Une mesure conservatoire est une disposition par laquelle, dans l’attente d’une
décision définitive, un juge saisi par le créancier, décide de placer un bien du
débiteur sous main de justice afin d’assurer l’efficacité des mesures d’exécution
qui seront prises une fois les délais de recours passés ou les recours épuisés.
L’une des principales mesures conservatoires est l’hypothèque légale. Celle-ci est
définie comme un droit réel immobilier sur les immeubles affectés à
l’acquittement d’une obligation. Elle est de nature indivisible et subsiste en entier
sur les immeubles affectés, sur chacun et sur chaque portion de ces immeubles.
Elle les suit dans quelques mains qu’ils passent.
Champ d’application :
Natures d’inscriptions :
Effets de l’hypothèque :
La prescription n’a pas lieu, lorsque l’obligation est garantie par un gage ou
une hypothèque ;
Le redevable conserve tous ses droits de propriétaire de l’immeuble :
jouissance, administration et disposition ;
A partir de la notification du commandement aux fins de saisie de l’immeuble,
le poursuivi perd les attributs essentiels de propriétaire.
Le recouvrement des créances publiques 99
Oppositions juridiques :
NATURE OPPOSITION DEFINITION CONDITIONS DATE EFFET PRIVILEGES
Propositions en non-valeur :
Lorsque toutes les voies d’exécution sur les biens et, le cas échéant, sur la
personne du redevable ont été épuisées sans aboutir au recouvrement des créances
publiques, celles-ci sont proposés en non-valeur à l’initiative du comptable chargé
de recouvrement.
Admissions en non-valeur :
L’Admission en non-valeur (ANV) est, sauf dispositions contraires, prononcée :
Pour l’Etat, par le Ministre chargé des Finances ou la personne déléguée par
lui pour cet effet ;
Pour les collectivités territoriales et leurs groupements, par l’ordonnateur après
visa de l’autorité de tutelle compétente ;
Pour les établissements publics, par l’ordonnateur après visa du Ministre
chargé des Finances.
CONDITIONS
PLAFOND
AVIS DOSSIER
Visa Etat des créances par
P ≤ 200 000 -
trésoriers de rattachement
Avis favorable du Directeur
PERCEPTEURS 200 000 < P ≤ 400 000 Situation Récapitulative des
Régional cotes objet de la PNV ventilée
Avis favorable des services par nature de créance appuyée
> 400 000
centraux d’une situation du comptable ;
Avis favorable du Directeur Copies des pièces produites par
200 000 < P ≤ 400 000
Régional le comptable pour justifier
TP l’irrécouvrabilité des cotes
Avis favorable des services
> 400 000 proposées en non-valeur.
centraux
Quant à lui, le privilège est un droit de préférence que la loi accorde sur les biens
du débiteur à raison de la cause de la créance.
Le recouvrement des créances publiques 102
Le code de recouvrement prévoit des privilèges et leur confère des rangs différents
selon la nature de la créance :
Privilège spécial : les récoltes, fruits, loyers et revenus des immeubles imposés
en quelques mains qu’ils passent ;
CONDITIONS DELAI DE
PLAFOND DUREE
GARANTIES AVIS REPONSE
P ≤ 100 000 D ≤ 12 mois - 5 Jours
< 100 000 > 12 mois Avis favorable du
Présentation d’une
demande dûment Comptable de 10 jours
100 000 < P ≤ 200 000 D ≤ 24 Mois rattachement
PERCEPTEURS motivée ;
Avis favorable du
200 000 < P ≤ 400 000 D ≤ 24 Mois 15 Jours
Dépôt de garanties Trésorier régional
jugées suffisantes Avis favorable des
> 400 000 > 24 mois 15 Jours
par le Comptable services centraux
P ≤ 200 000 D ≤ 24 mois chargé du - 5 Jours
recouvrement. Avis favorables des
TP
> 200 000 > 24 mois directeurs régionaux 15 Jours
ou services centraux
Le recouvrement des créances publiques 104
PHASE COMPTABLE
PHASE
ORDONNATEUR Recouvrement Amiable Recouvrement Forcé
Contrôle, PEC et MER Exigibilité Immédiate Date d’Exigibilité DASF Commandement Saisie Vente
8 j ou moins si biens
15 jours minimum 0j 30 j 60 j 10 j maximum 20 j minimum 30 j
périssables
Contrôle de régularité : Raisons : Autres créances Taxes émises par Doit préciser : Conditions : Conditions : Conditions :
- Fondement juridique ; - Régularisation ; publiques émises voie de rôle - Nature de la créance ; - Titre Exécutoire ; Autorisation du Chef de Autorisation du Chef de
EMISSION DU TITRE DE CREANCE (ROLE, OR, ETC.)
- Exactitude des calculs de liquidation ; - Immigration ; par OR (TH/TSC, TP, etc.) - Montant à payer ; - DASF. l'administration. l'administration.
- Exactitude de l'imputation de la - Déménagement ; (Revenus domaniaux, - Date d'exigibilité ; Notification par : - Saisie ordinaire (biens
recette ; - Enlèvement furtif ; amendes et - Référence. - ANET ; meubles/immeubles) ; Vente par le Comptable :
- Respect de la prescription d'assiette ; - Cessation d'activité ; condamnation, etc.) - Voie Administrative ; - Saisie particulière - Procéder à la publicité ;
- Signature et nom de l'Ordonnateur ; - Fusions, Scissions, etc. - Huissiers de justice ; (ATD, Navire ou - Vente selon l'ordre
- Existence de la formule exécutoire ; - Etc. Véhicule) exprimé par le redevable ;
CONSTATION DU DROIT
- 8j NPS/NVS ;
10% + 5% puis 0,5% - 10j Affichage. Vente par le redevable :
pour chaque mois ou Saisie Mobilière : - En présence de l'ANET ;
fraction de mois. Premier acte de Portes ouvertes : - Sur demande ;
recouvrement forcé. - Interrompue 1% - Délai de 30j.
- Récolement 2%
Frais : 2% - Normale 2,5%
- Aucun bien à saisir =
PV de Carence
Portes fermées :
- Absence définitive =
Art. 5 Art. 18 et 19 Art. 13 Art. 41 Art. 42 et 43 PV de perquisition
- Absence temporaire =
PV de tentative de
saisie ;
- Refus d'ouvrir =
Présence de l'autorité
Saisie Immobilière :
- Conservatoire ;
- Exécution.
Le recouvrement des créances publiques 105
Dahir N° 1-96-124 (14 rabii II 1417) portant promulgation de la loi N° 17-95 relative aux
sociétés anonymes
Dahir N° 1-97-49 (5 chaoual 1417) portant promulgation de la loi N° 5-96 sur la société en
nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la
société à responsabilité limitée et la société en participation (B.O. 1er mai 1997).
106
CHAPITRE VI :
DEPENSES DE BIENS ET SERVICES
Dépenses de biens et services 107
Dans la plupart des cas, la planification donne lieu aux formes d’appels d’offres
pour des raisons d’économie d’échelle et de transparence au niveau de l’exécution.
Cette étape est couronnée par la mise en place des cahiers de charges en cas de
recours à un éventuel appel à la concurrence.
Pour toutes les réponses aux besoins exprimés, la réglementation a prévu des
formes de passation des commandes au profit des services de l’État.
Le décret n° 2-12-349 du 20 Mars 2013 fixe les modalités de l’achat public (Appel
d’offre, bon de commande, convention…). Cette étape se concrétise par la
connaissance et la forme de livraison de la commande publique.
Dépenses de biens et services 109
L’engagement :
Il s’agit de l’acte créant l’obligation et engageant juridiquement l’Administration
et ses fournisseurs. Il est concrétisé par la soumission au visa du comptable du
dossier d’engagement.
Les dépenses permanentes doivent être soumises au visa du comptable sur un état
d’engagement global. Chaque état global comporte l’ensemble des engagements
Dépenses de biens et services 110
reconductibles visés auparavant sur une même rubrique budgétaire. Ils doivent
être regroupés par type de dépenses (contrats, conventions, etc.).
Lorsqu’un engagement a reçu le visa du comptable, il ne peut être annulé que par
un autre visa. Ainsi, le comptable doit s’assurer de la validité et de la régularité
de la diminution d’un engagement déjà visé. Le motif de diminution invoqué par
l’ordonnateur ou le sous ordonnateur doit être accepté par le comptable qui, par
son visa, confirme sa régularité.
Avant le visa de la diminution, le montant diminué n’apparaît pas dans les crédits
disponibles. Il n’est pris en compte dans la comptabilité qu’une fois la diminution
est visée.
La liquidation :
La liquidation stipule essentiellement le calcul et la vérification des sommes à
payer. Celle-ci est précédée obligatoirement du suivi de l’exécution des
prestations objet de la liquidation.
Cette étape est clôturée suite à la certification par l’ordonnateur du service fait.
L’ordonnancement :
L’ordonnancement est l’acte administratif donnant, conformément au résultat de
la liquidation, l’ordre de payer la dette de l’organisme public. Cet acte incombe à
l’ordonnateur. L’ordonnancement peut se traduire par l’émission d’un titre
d’ordonnancement ou de mandatement et d’un titre de paiement.
Les actes de cessions ou oppositions peuvent être opérés par le comptable suite
aux :
Le règlement :
Les comptables publics exécutent des opérations de trésorerie tant en recette qu’en
dépense pour le compte de l’État et de ses correspondants. Le comptable assure
la responsabilité selon les prescriptions sur :
De plus, avant tout règlement, les données des cessions et oppositions sont prises
en compte ainsi que les opérations de nantissement.
Les dépenses sans ordonnancement préalable (DSO) sont des dépenses effectuées
sans engagement, ni visa du comptable, et sans l’établissement des ordonnances
de paiement.
Dépenses de biens et services 113
JUSTIFICATION DES Les dépenses faites par le régisseur doivent être justifiées auprès du
DEPENSES comptable assignataire.
Prise en charge des blocages de crédits pour les Agents Comptables hors du
Maroc (correction d’un blocage de crédit, annulation d’un blocage, mise à
jour des rubriques des dépenses budgétaires, génération automatique des
rubriques d’une nouvelle gestion, suivi des crédits des sous-ordonnateurs
dépendant du poste comptable à l’étranger) ;
Dépenses de biens et services 115
Le compte administratif fait ressortir d’une part, les prévisions de recettes et les
crédits définitifs découlant de la loi de finances de l’année, des lois de finances
rectificatives, les mouvements qui s’y rattachent, d’autre part les engagements de
dépenses, les dépenses visées, les recettes ordonnancées en cours de la période
budgétaire considérée.
Ces résultats sont présentés en 2 tableaux, l’un concerne les recettes, l’autre pour
les dépenses.
La clôture de fin d’exercice est synonyme d’arrêt des écritures comptables. Son
déclenchement prend forme et échéancier différemment d’un acteur à l’autre.
Cadre réglementaire :
Des cahiers de charges fixent les conditions de passation et d’exécution des
marchés publiques. On distingue :
Par ailleurs, la passation des marchés publics est régie par un certain nombre de
principes prévus par le décret sur les marchés publics :
Dépenses de biens et services 117
L’objet du marché ;
Le mode d’exécution du marché ;
Le prix pratiqué ;
Ou le mode de passation.
En outre, le mode d’exécution d’un marché public peut prendre plusieurs formes :
Enfin, les marchés peuvent être classés par leurs modes de passation. Ces derniers
seront traités en détail à la section suivante :
L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit « ouvert » lorsque tout
concurrent peut obtenir le dossier de consultation et présenter sa candidature. Il
est dit « restreint » lorsque seuls peuvent remettre des offres, les concurrents que
le maître d’ouvrage a décidé de consulter.
L’appel d’offres est dit « avec présélection » lorsque seuls sont autorisés à
présenter des offres, après avis d’une commission d’admission, les concurrents
présentant les capacités suffisantes, notamment du point de vue technique et
financier.
L’appel d’offres :
L’AOO obéit aux principes suivants : L’AOR obéit aux principes suivants :
Appel à la concurrence ; Appel à la concurrence ;
Ouverture des plis en séance publique. Ouverture des plis en séance publique.
PRINCIPES ET
MODALITES Examen des offres par une commission d’appel d’offres ; Examen des offres par une commission d’appel d’offres ;
Le choix par la commission d’appel d’offres de l’offre la plus Le choix par la commission d’appel d’offres de l’offre la plus
(Art. 17) avantageuse à proposer au MO ; avantageuse à proposer au MO ;
L’obligation pour le MO qui procède à l’appel d’offres de L’obligation pour le MO qui procède à l’appel d’offres de
communiquer aux membres de la commission d’appel communiquer aux membres de la commission d’appel d’offres
d’offres le montant de l’estimation. le montant de l’estimation.
Dépenses de biens et services 121
L’appel d’offres peut être au « rabais ou à majoration » ou Il ne peut être passé de marchés sur appel d’offres restreint que
« sur offres de prix » les concurrents souscrivent l’engagement pour les prestations qui ne peuvent être exécutées que par un
d’effectuer les travaux ou les services ou de livrer les nombre limité d’entrepreneurs, fournisseurs ou prestataires de
fournitures dont l’estimation est faite par le MO, moyennant un services, en raison de leur nature, de leur particularité, de
rabais (ou une majoration) exprimé en %. l’importance des compétences et des ressources à mobiliser, des
moyens et de l’outillage à utiliser et dont le montant est inférieur
à 2 MDH TTC.
Un document qui détermine les conditions de présentation des offres et les modalités d’attribution des marchés :
La liste des pièces à fournir par les concurrents ;
Les critères d’admissibilité des concurrents et d’attribution du marché ;
REGLEMENT DE La monnaie convertible dans laquelle le prix de l’offre doit être exprimé, lorsque le concurrent n’est pas installé au Maroc. Dans
CONSULTATION ce cas, pour être évaluées et comparées, les montants des offres exprimées en monnaie étrangère doivent être convertis en DH ;
La langue dans laquelle doit être établie les pièces contenues dans les dossiers et les offres présentées par les concurrents.
(Art. 18)
Le RC peut prévoir éventuellement le nombre maximum des lots pouvant être attribués à un même concurrent et le mode d’attribution
des lots.
Le RC est signé par le MO avant le lancement de la procédure de passation du marché.
Le MO fait parvenir aux membres de la commission d’AO le dossier d’AO 08 jours avant la publication de l’avis d’appel d’offres
DELAI D’ETUDE dans le portail marocain des marchés publics ou l’envoi dudit avis pour publication ou l’envoi de la lettre circulaire aux
PREALABLE AVANT concurrents.
PUBLICATION
SUR LE PMMP Les membres de la commission d’appel d’offres disposent d’un délai de 08 jours à compter de la date réception du dossier d’AO
pour faire part au MO de leurs observations éventuelles.
Dépenses de biens et services 122
DOSSIER Les noms des concurrents ayant procédé au retrait ou au téléchargement du dossier de l’AO avec l’indication de l’heure et de la date
D’APPEL D’OFFRES du retrait ou du téléchargement sont inscrits dans un Registre spécial tenu par le MO.
Les dossiers de l’appel d’offres sont remis gratuitement aux concurrents à l’exception des plans et documents techniques dont la
(Art. 19) reproduction nécessite un matériel technique spécifique.
Modification :
Le MO peut introduire des modifications dans le dossier d’AO sans changer l’objet du marché et à condition d’informer tous les
concurrents.
L’avis rectificatif intervient dans les cas suivants :
MO décide d’introduire des modifications dans le dossier d’AO qui nécessitent un délai supplémentaire pour la préparation des
offres ;
Il s’agit de redresser des erreurs manifestes constatées dans l’avis publié ;
Après publication de l’avis, le maître d’ouvrage constate que le délai qui court entre la date de publication de l’avis et la date
de la séance d’ouverture des plis n’est pas conforme au délai de publicité réglementaire.
L’appel d’offres ouvert doit faire l’objet d’un avis qui fait connaître : Lettre circulaire adressée en recommandé avec accusé de
L’objet de l’appel d’offres avec indication, le cas échéant, du lieu réception le même jour à tous les concurrents que le MO
d’exécution ; décide de consulter.
Le MO qui procède à l’appel d’offres ;
Le (ou les) bureau (x) et l’adresse du maître d’ouvrage où l’on peut L’envoi de la lettre circulaire précitée doit être effectué 15
retirer le dossier d’appel d’offres ;
Le bureau et l’adresse du MO où les offres sont déposées ou jours au moins avant la date prévue pour la séance
adressées ; d’ouverture des plis.
Le lieu, le jour et l’heure fixés pour la tenue de la séance
d’ouverture des plis en précisant que les concurrents peuvent Le dossier d’appel d’offres est joint à la lettre circulaire.
remettre directement leurs plis au président de la commission
d’appel d’offres à l’ouverture de la séance ;
La référence à l’article du règlement de la consultation qui prévoit
la liste des pièces justificatives que tout concurrent doit fournir ;
Le montant en valeur du cautionnement provisoire, lorsque ledit
cautionnement est exigé ;
L’estimation du coût des prestations établie par le MO ;
PUBLICITE DE Eventuellement, le lieu, le jour et l’heure limites pour la réception
L’APPEL D’OFFRES des échantillons, prospectus et notices ;
La date de la réunion ou de la visite des lieux que le MO envisage
(Art. 20) d’organiser à l’intention des concurrents, le cas échéant ;
Le cas échéant, l’adresse électronique du site utilisé pour la
publication de l’avis d’appel d’offres ;
Le prix d’acquisition des plans et/ou des documents techniques, le
cas échéant.
L’avis d’AOO est publié dans le PMMP et dans 02 journaux à
diffusion nationale au moins choisis par le maître d’ouvrage, dont
l’un est en langue arabe et l’autre en langue étrangère. L’avis
d’appel d’offres ouvert est publié dans la langue de publication de
chacun des journaux.
Le délai de publicité de l’avis d’AO ouvert dans les journaux et dans
le portail des marchés publics :
21 jours au moins avant la date fixée pour la séance d’ouverture
des plis.
40 jours au moins pour :
Marchés de travaux passés pour le compte de l’Etat, des CT et
des établissements publics dont le montant estimé est supérieur ou
égal à 65 MDH HT ;
Dépenses de biens et services 123
Marchés nécessitant, en raison de leur complexité ou de leur nature particulière, une sélection préalable des concurrents dans une première
étape avant d’inviter ceux d’entre eux qui ont été admis à déposer des offres dans une deuxième étape.
PRINCIPES ET
MODALITES L’appel d’offres avec présélection obéit aux principes suivants :
Un appel à la concurrence ;
(Art. 46) L’ouverture des plis en séance publique ;
L’examen des offres par une commission d’appel d’offres avec présélection ;
Le choix par la commission d’appel d’offres avec présélection de l’offre la plus avantageuse à proposer au MO.
Une note indiquant le lieu, la date, la nature et l’importance des prestations à l’exécution desquelles le concurrent a participé et la qualité
de sa participation ;
Les attestations de référence ;
Certificat de qualification et de classification (éventuellement).
Comprend toutes pièces complémentaires exigées par le règlement de consultation en raison de l’importance ou de la complexité de la
prestation objet du marché.
1°) La séance d’ouverture des plis est publique. Elle se tient au lieu, au jour et à l’heure prévus par le dossier d’appel d’offres avec
présélection ; si ce jour est déclaré férié ou chômé, la réunion se tient le jour ouvrable suivant à la même heure.
2°) Le président de la commission d’appel d’offres avec présélection ouvre la séance, et invite les concurrents présents qui n’auraient
pas déposé leurs plis à les remettre séance tenante. Il invite ensuite, les concurrents qui se sont rendus compte que leurs dossiers sont
incomplets, à produire les pièces manquantes sous enveloppe fermée précisant la nature des pièces manquantes et arrête définitivement
la liste des plis reçus. Aucun dépôt ou retrait de pli ou de complément de pièces n’est accepté après l’accomplissement de cette formalité.
En cas d’absence de l’un de ces membres et après avoir accompli les formalités précédentes, le président invite les membres présents à
parapher les plis reçus à cheval sur les rabats et sur les parties sur lesquelles ils s’appliquent ; ces plis doivent rester fermés et mis en lieu
sûr jusqu’à leur ouverture.
Le président reporte la séance d’ouverture des plis de quarante-huit (48) heures et informe les concurrents et les membres de la
commission du lieu, la date et l’heure prévue pour la reprise de la séance d’ouverture des plis.
3°) Le président s’assure ensuite, ou à la reprise de la séance en cas de report prévus ci-dessus, de l’existence du support ayant
servi de moyen d’invitation des concurrents admis.
4°) Le président demande aux membres de la commission de formuler leurs réserves ou observations sur les vices éventuels qui
entachent la procédure. A cet effet, s’il s’assure du bienfondé de ces réserves ou observations, il met fin à la procédure et avise à haute
voix les concurrents. Si le président estime que lesdites réserves ou observations ne sont pas fondées, il demande de poursuivre la
procédure sous sa responsabilité et inscrire les réserves ou observations dans le procès-verbal de la séance.
5°) Le président remet aux membres de la commission le support écrit contenant l’estimation du coût des prestations. Les membres
SEANCE de la commission paraphent toutes les pages dudit support. Ce support doit être conservé par le président avec le dossier d’appel d’offres.
D’OUVERTURE
DES PLIS 6°) Le président donne lecture de la liste des concurrents admis sans faire connaître les motifs des éliminations des concurrents
évincés.
(Art. 61)
7°) Lorsque ni l’offre technique ni l’offre variante, ni le dépôt d’échantillons prototypes, des prospectus, des notices ou autres documents
techniques ne sont exigés, la commission poursuit ses travaux et procède à l’ouverture et à l’examen des offres financières des
concurrents admis.
8°) Lorsque le dépôt des échantillons, prototypes, prospectus, notices ou autres documents techniques et/ou la présentation d’une offre
technique incluant ou non une offre variante sont exigés :
le président ouvre, selon le cas, les enveloppes contenant les prospectus, notices ou autres documents techniques et / ou les enveloppes
contenant les offres techniques des concurrents admis. Il donne lecture des pièces contenues dans chaque enveloppe ;
les membres de la commission paraphent les enveloppes contenant les offres financières des concurrents à cheval sur les rabats et sur
les parties sur lesquelles ils s’appliquent. Ces enveloppes doivent rester fermées et mises en lieu sûr jusqu’à leur ouverture ;
le président fixe, en concertation avec les membres de la commission, selon le cas, la date et l’heure de la reprise.
9°) A la reprise de la séance publique, le président donne lecture, à haute voix, de la liste des concurrents admis ainsi que celle des
concurrents non retenus sans énoncer les motifs de leur élimination.
10°) Le président ouvre après les enveloppes portant la mention « offre financière » et donne lecture de la teneur des actes
d’engagements.
11°) Les membres de la commission paraphent les actes d’engagement et, selon le cas, les bordereaux des prix, les détails estimatifs, les
bordereaux des prix-détails estimatifs, les bordereaux du prix global, les décompositions du montant global ainsi que les bordereaux des
prix pour approvisionnements, le cas échéant.
Cette formalité accomplie, la séance publique prend fin ; le public et les concurrents se retirent de la salle.
Le CPS ;
Les plans et les documents techniques, le cas échéant ;
Le modèle de l’acte d’engagement ;
DOSSIER D’AO Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif les bordereaux des prix-détails estimatifs lorsqu’il s’agit d’un marché à prix
unitaire
(Art. 19) Pour les marchés à prix global, le modèle du bordereau du prix global et de la décomposition du montant global par poste avec indication
ou non des quantités forfaitaires ;
Le modèle du bordereau des prix pour approvisionnements, le cas échéant ;
Le modèle de la décomposition du montant global par poste avec indication ou non des quantités forfaitaires pour les marchés à prix
global, le cas échéant ;
Le modèle du cadre du sous-détail des prix le cas échéant.
Le dossier de l’appel d’offres avec présélection est communiqué aux membres de la commission de l’appel d’offres avec présélection au
moins 08 jours avant l’envoi de l’avis pour publication.
L’avis d’appel d’offres avec présélection est publié dans la langue de publication de chacun des journaux.
Les noms des concurrents ayant procédé au retrait ou au téléchargement du dossier de l’appel d’offres avec présélection avec l’indication
de l’heure et de la date du retrait ou du téléchargement sont inscrits dans un registre spécial tenu par le maître d’ouvrage.
PUBLICITE
DE L’AO L’avis d’AO avec présélection est publié au PMMP et dans 2 journaux (AR Et Autre) Toutefois, la publication de cet avis doit intervenir
quinze (15) jours au moins avant la date fixée pour la réception des dossiers d’admission.
(Art. 20)
Le Règlement de Consultation :
S’assurer que les modèles sont conformes avec ceux de l’arrêté du MEF
n°1874-13 du 13 Novembre 2013.
Séance publique :
Ouverture des dossiers administratifs, additifs et techniques :
DOSSIER DOSSIER TECHNIQUE OFFRE TECHNIQUE (art. 25)
ADMINISTRATIF ET ADDITIF (art. 28) (le cas échéant)
Séance publique :
Admission des concurrents pour les offres qui ne nécessitent pas d’offre
Technique et Echantillons.
La procédure négociée :
PROCEDURE NEGOCIEE
La procédure négociée est un mode de passation des marchés en vertu duquel une commission de négociation, choisit l’attributaire du
marché après consultation d’un ou plusieurs concurrents et négociation des conditions du marché.
PRINCIPES ET Ces négociations concernent notamment le prix, le délai d’exécution ou la date d’achèvement ou de livraison et les conditions
MODALITES d’exécution et de livraison de la prestation. Elles ne peuvent porter sur l’objet et la consistance du marché
Tout candidat à un marché négocié doit fournir, au début de la procédure, un dossier administratif, un dossier technique et un dossier
additif le cas échéant, constitués de l’ensemble des pièces.
La procédure négociée avec publicité préalable et mise en concurrence fait l’objet d’un avis d’appel à la concurrence, publiée dans au
moins un journal à diffusion nationale choisi par le MO et dans le portail des marchés publics. Cet avis peut être parallèlement porté
à la connaissance des concurrents éventuels et, le cas échéant, des organismes professionnels, par des publications spécialisées ou par
tout autre moyen de publicité notamment par voie électronique.
L’avis de publicité fait connaître :
l’objet du marché ;
le maître d’ouvrage qui procède à la procédure négociée ;
AVEC l’adresse du maître d’ouvrage et le bureau où l’on peut retirer le dossier du marché ;
PUBLICITE les pièces à fournir par les concurrents ;
PREALABLE ET l’adresse du maître d’ouvrage et le bureau où les offres des concurrents sont déposées ou adressées ;
MISE EN le cas échéant, l’adresse du site électronique utilisé pour la publication ;
CONCURRENCE la date limite du dépôt des candidatures.
Le délai minimal entre la date de la publication de l’avis de publicité au journal et dans le portail des marchés publics et la date
(Art. 86) limite de réception des candidatures est de 10 jours au moins.
Le dossier du marché négocié avec publicité préalable et mise en concurrence comprend notamment :
copie de l’avis de publicité ;
le cahier de prescriptions spéciales ;
les plans et les documents techniques, le cas échéant ;
le modèle de l’acte d’engagement ;
le modèle de bordereau des prix et détail estimatif ;
le modèle de la décomposition des prix pour les marchés à prix globaux, le cas échéant ;
Dépenses de biens et services 129
Peuvent faire l’objet de marchés négociés après publicité préalable et mise en concurrence :
Les prestations qui, ayant fait l’objet d’une procédure d’appel d’offres déclarée infructueuse, les conditions initiales du marché ne
doivent subir aucune modification et la période entre la date où la procédure a été déclarée infructueuse et la date de la publication de
l’avis du marché négocié ne doit pas être supérieure à vingt et un (21) jours ;
Les prestations que le maître d’ouvrage fait exécuter par des tiers dans les conditions prévues par le marché initial, à la suite de la
défaillance de son titulaire.
Peuvent faire l’objet de marchés négociés sans publicité préalable et sans mise en concurrence :
Les prestations dont l’exécution ne peut, en raison des nécessités techniques ou de leur caractère complexe nécessitant une expertise
particulière, être confiée qu’à un prestataire déterminé ;
Les prestations que les nécessités de la défense nationale ou de la sécurité publique exigent qu’elles soient tenues secrètes. Ces marchés
doivent avoir été au préalable autorisés, au cas par cas, par le Chef du gouvernement sur rapport spécial de l’autorité compétente
CAS DE
intéressée ;
RECOURS
Les objets dont la fabrication est exclusivement réservée à des porteurs de brevets d’invention ;
Les prestations à réaliser d’une extrême urgence impérieuse résultant de circonstances imprévisibles pour le maître d’ouvrage et
n’étant pas de son fait et qui ne sont pas compatibles avec les délais exigés pour une publicité et une mise en concurrence préalables.
Ces prestations ont pour objet de faire face notamment à une pénurie ou à la survenance d’un événement catastrophique tels que
séisme, inondation, raz de marée, sécheresse, épidémie, pandémie, épizootie, maladies végétales dévastatrices, invasion d’acridiens,
incendies, bâtiments ou ouvrages menaçant ruine ou à un événement mettant en péril la santé du consommateur ou le patrimoine
animal ou naturel.
Les prestations urgentes qui intéressent la défense du territoire, la sécurité de la population ou la sécurité des circulations routières,
aériennes ou maritimes, dont l’exécution doit commencer avant que toutes les conditions du marché n’aient pu être déterminées.
Les prestations relatives à l’organisation de cérémonies ou visites officielles revêtant un caractère urgent et imprévisible, et qui ne
sont pas compatibles avec les délais exigés pour la publicité et la mise en concurrence préalables.
Soit sur l’acte d’engagement souscrit par celui qui se propose de traiter et sur le cahier des prescriptions spéciales ;
Soit exceptionnellement par échange de lettres ou convention spéciale, pour les prestations urgentes prévues par le chef d’exception
et dont la réalisation est incompatible avec la préparation des documents constitutifs du marché. Cet échange de lettres ou la convention
FORMES spéciale précitée énonce au minimum la nature des opérations, ainsi que la limite des engagements de l’autorité contractante, en
montant et en durée. Il fixe un prix définitif ou un prix provisoire. Dans ce dernier cas, il ne peut donner lieu à aucun versement
d’avances ni d’acomptes. L’échange de lettres ou la convention spéciale doit être régularisé sous forme de marché à prix définitif dans
les trois mois qui suivent.
Dépenses de biens et services 130
Le concours :
LE CONCOURS
Il porte sur :
soit sur la conception d’un projet ;
soit à la fois sur la conception d’un projet et la réalisation de l’étude y afférente ;
soit à la fois sur la conception d’un projet et la réalisation de l’étude y afférente et le suivi et le contrôle de sa réalisation ;
Soit la conception et la réalisation du projet lorsqu’il s’agit d’un marché de conception-réalisation.
PRINCIPES ET
MODALITES DU Les prestations qui peuvent faire l’objet de concours concernent notamment les domaines de l’aménagement du territoire, de
CONCOURS l’urbanisme ou de l’ingénierie sauf si le concours concerne des prestations de conception-réalisation.
(Art. 63) Il est organisé sur la base d’un programme établi par le maître d’ouvrage.
Le concours comporte un appel public à la concurrence ; les concurrents désirant y participer peuvent déposer une demande
d’admission. Seuls sont admis à déposer des projets, les concurrents retenus par le jury de concours à l’issue de la séance d’admission.
Les projets proposés par les concurrents retenus sont examinés et classés par un jury.
Le concours comporte l’ouverture des plis en séance publique.
Il indique les besoins et la consistance prévisionnels auxquels doit répondre la prestation et fixe le maximum de la dépense prévue
pour l’exécution de ladite prestation.
Il indique également les éléments suivants :
PROGRAMME
l’énoncé de l’objectif recherché par le concours et l’exposé des aspects principaux à considérer ;
DU CONCOURS
une définition des composantes du projet et de sa consistance.
(Art. 64) Le programme du concours prévoit l’allocation de primes aux cinq (5) projets les mieux classés parmi les projets retenus. Il fixe les
montants de ces primes.
Le montant de la prime allouée à l’attributaire du marché est déduit des sommes qui lui sont dues au titre dudit marché. Cette
disposition s’applique également à l’attributaire du marché de conception réalisation.
L’avis d’AO ouvert est publié dans le portail des marchés publics et dans 02 journaux à diffusion nationale au moins choisis par le
maître d’ouvrage, dont l’un est en langue arabe et l’autre en langue étrangère. L’avis d’appel d’offres ouvert est publié dans la langue
de publication de chacun des journaux.
Il peut être parallèlement porté à la connaissance des concurrents éventuels et, le cas échéant, des organismes professionnels, par
publication dans le Bulletin officiel des annonces légales, judiciaires et administratives, par des publications spécialisées ou par tout
autre moyen de publicité notamment par voie électronique.
Cet avis fait connaître :
PUBLICITE
l’objet du concours et, le cas échéant, le lieu d’exécution ;
(Art. 65) l’autorité qui procède au concours ;
le (ou les) bureau (x) et l’adresse du maître d’ouvrage où l’on peut retirer le dossier de concours ;
le bureau et l’adresse du maître d’ouvrage où les dossiers d’admission sont déposés ou adressés ;
le lieu, le jour et l’heure fixés pour la tenue de la séance d’admission, en précisant que les concurrents peuvent remettre directement
leurs dossiers d’admission au président du jury du concours ;
les pièces justificatives prévues dans le règlement du concours que tout concurrent doit fournir ;
la (ou les) qualification (s) requise (s) et la (ou les) catégorie (s) dans laquelle (lesquelles) le concurrent doit être classé, pour les
marchés de travaux ou le (ou les) domaine (s) d’activité pour les marchés d’études et de maîtrise d’œuvre, conformément à la
réglementation en vigueur.
Le MO fait parvenir aux membres de la commission d’AO le dossier d’AO 08 jours avant la publication de l’avis d’appel d’offres
DELAI D’ETUDE dans le PMMP ou l’envoi dudit avis pour publication ou l’envoi de la lettre circulaire aux concurrents.
PREALABLE Les membres de la commission d’appel d’offres disposent d’un délai de 08 jours à compter de la date réception du dossier d’AO
pour faire part au MO de leurs observations éventuelles.
Le concours fait l’objet d’un règlement du concours établi par le MO et indiquant notamment :
La liste des pièces à fournir par les concurrents.
Les critères de sélection des concurrents ;
REGLEMENT DE Les critères d’évaluation et de classement de projets ;
CONSULTATION Une note est attribuée à chaque critère ;
La ou les monnaies convertibles dans lesquelles le prix des offres doit être formulé et exprimé, lorsque le concurrent n’est pas
(Art. 66)
installé au Maroc. Dans ce cas, pour être évaluées et comparées, les montants des offres exprimées en monnaie étrangère doivent
être convertis en dirham.
La ou les langues dans lesquelles doivent être établies les pièces contenues dans les dossiers et les offres présentées par les
concurrents.
Dépenses de biens et services 131
Le règlement du concours est signé par le maître d’ouvrage avant le lancement de la procédure de passation du marché. Cette
signature prend la forme d’une signature scannée ou électronique en ce qui concerne le règlement du concours publié dans le portail
des marchés publics.
Prévisible ; Quantités déterminées avec Réalisation de projets Avantages financiers ou Prestation pouvant être
exactitude ; d’infrastructure d’un type techniques ; divisée en deux ou plusieurs
CONDITIONS
Porte sur le minimum et le L’engagement comptable Une prime allouée à Les offres de remise sur le Porte sur la totalité de la
maximum des prestations, porte chaque année sur le l’attributaire du marché. prix présentées par les prestation et définit la
arrêtés en valeur ou en montant total. concurrents en fonction du consistance, le prix et les
quantité, susceptibles d’être nombre de lots susceptibles modalités d’exécution de
commandés au cours d’une Cet engagement peut, de leur être attribués sont chaque tranche.
éventuellement, porter sur
MONTANT DU MARCHE
La durée du marché-cadre
court à compter de la date
de commencement de
l’exécution des prestations
prévue par l’OS.
réajustement ne doit pas reconductible prévoit les engagements du titulaire et tous ces lots. Dans le cas d’un marché à
être supérieur à 10% du conditions qui peuvent de suivi de la bonne tranches conditionnelles,
maximum des prestations faire l’objet de ladite exécution des prestations les quantités à prendre en
en cas d’augmentation de la révision. Cette révision est objet du marché. Le marché compte ne comprennent
quantité ou de la valeur introduite par avenant. Au de conception-réalisation que celles qui sont
desdites prestations, et à cas où un accord précise les modalités de ce afférentes aux tranches dont
25% en cas de diminution n’interviendrait pas sur contrôle et sa périodicité. l’exécution a été décidée.
de la valeur ou de la cette révision, le marché est
quantité des prestations. résilié.
Dépenses de biens et services 133
qualifié.
Délai pour apposer le Visa :
Délai pour apposer le Visa : • 5 jours pour les dépenses de personnel ;
• 10 jours pour les marchés de l’Etat ; • 15 jours pour les autres catégories de dépenses à
• 4 jours pour les autres natures de dépenses. compter de la date de réception des bordereaux
d’émissions et des ordonnances de paiement.
Dérogations :
• Les dépenses des biens et services >100 000 DH ;
CONTROLE MODULE
• Les marchés, les avenants et autres actes modificatifs y afférents dont le montant pris séparément > 400 000 DH,
DE LA DEPENSE
ainsi que les marchés négociés quel qu’en soit le montant ;
(CMD)
• Les contrats d’architectes relatifs aux marchés visés ci-dessus ;
• Les conventions et les contrats de droit commun > 200 000 DH.
Contrôle de régularité :
Contrôle de la validité :
Vérifier que les propositions d’engagement de dépenses
• L’exactitude des calculs de liquidation ;
sont régulières au regard des dispositions législatives et
• Le caractère libératoire du règlement.
réglementaires d’ordre financier.
• La signature de l’ordonnateur qualifié ou de son
délégué ;
Contrôle budgétaire :
• La production des pièces justificatives prévues par les
• La disponibilité des crédits et des postes budgétaires ;
nomenclatures établies par le Ministre chargé des
• L’imputation budgétaire ;
finances dont celles comportant la certification du
Niveau 2
toute nouvelle adresse dans un délai de 15j à conséquentes des travaux, et le paiement des trois (3) mois souscrits par adjudication au cours du
compter de la date de l’intervention du indemnités dues ; trimestre précédent.
changement de domicile. • Les matériaux, objets d’art, d’antiquité ou
3°) Les pièces à délivrer à l’entrepreneur : d’intérêt scientifique provenant ou trouvés lors 9°) La résiliation
• L’acte d’engagement ; des démolitions sont la propriété du maître
• Le CPS ; d’ouvrage. 10°) La ou les réception(s) provisoires :
• Toute pièce désignée comme pièce • Après l’accomplissement des opérations des
constitutive du marché ; 4°) Dispositions générales sur les matériaux, vérifications attestant que les prestations ont été
les ouvrages et le matériel : exécutées conformément aux stipulations du
• Tout document exigé par le CPS ;
• La conformité des matériaux et produits de marché, la ou les réceptions provisoires est ou sont
• Un exemplaire spécial du marché portant la construction qui doivent être d’origine prononcées ;
mention "exemplaire unique" en cas du
marocaine (sauf indisponibilité) aux • La réception provisoire est matérialisé par un PV
nantissement du marché.
spécifications techniques ou à des normes établi par le maître d’ouvrage, et signé par lui et par
4°) Assurances et responsabilités :
marocaines homologuées, ou à défaut à des le titulaire ;
L’obligation d’adresser au maître d’ouvrage
des originaux des polices d’assurance couvrant
normes internationales. L’obligation de leur • Un PV de réception définitive est établi par le
soumission à la vérification et l’acceptation du maître d’ouvrage et adressé au titulaire si ce dernier
les risques suivants :
maître d’ouvrage avant leur utilisation. procède aux corrections nécessaires.
• Les véhicules automobiles utilisés sur le • L’interdiction d’apporter des changements
chantier ;
aux dimensions et aux dispositions techniques 11°) L’application des mesures coercitives :
• Les accidents du travail pouvant survenir au des ouvrages qui doivent être conformes aux • L’application de ces mesures doit être
personnel de l’entrepreneur ; spécifications techniques prévues. impérativement précédée par une mise en demeure
• La responsabilité civile incombant à de l’entrepreneur par l’autorité compétente dans un
l’entrepreneur ou au maître d’ouvrage ; 6°) L’interruption des travaux : délai qui ne peut être inférieur à 15j sauf urgence.
• Les dommages à l’ouvrage et installations • L’ajournement de moins d’une année ouvre • En cas de non régularisation par l’entrepreneur, le
fixes ou mobiles contre l’incendie, le vol, droit une indemnité représentative des frais MO procède à la résiliation du marché.
détérioration, ... engagés pour la garde du chantier et du
L’ensemble des polices d’assurance doivent préjudice subi (40j avant décompte définitif) ; 12°) Les litiges et contestations
comporter une clause interdisant leur résiliation • L’ajournement continue ou ajournements
sans aviser le maître d’ouvrage. successifs de plus d’une année donne en plus
5°) Préparation des travaux : du droit à une indemnité, à l’entrepreneur le
• La délivrance par le maître d’ouvrage à droit à la résiliation (40j à compter de l’OS
l’entrepreneur de l’ensemble des autorisations prescrivant l’ajournement) ;
administratives (autorisation d’occupation • La cessation des travaux entraine la
temporaire du domaine public ou privé, résiliation immédiate du marché (40j à compter
permission de voirie, permis de construire) de l’OS prescrivant la cessation).
nécessaires à la réalisation des travaux objet du
• Achèvement complet des travaux. Il est
marché ;
soumis à la signature de l’entrepreneur pour
• L’assistance de l’entrepreneur dans la acceptation.
production des autres autorisations
administratives dont il aurait besoin ; 7°) Les modifications par et sans avenant
• La mise à la disposition de l’entrepreneur de
l’ensemble des informations sur les ouvrages
au voisinage des lieux des travaux
(canalisations souterraines d’eau, etc.)
Dépenses de biens et services 136
L’avenant :
Cas d’avenant :
Changement dans la personne du Maître d’ouvrage ;
Changement dans la raison sociale ou la dénomination du titulaire ;
Modification de la domiciliation bancaire du titulaire ;
Cession de marché (sauf dans le cas de fusion ou scission d’entreprises) ;
Cas de décès de l’entrepreneur (passation avec les survivants ou les héritiers) ;
Prestations supplémentaires (prestations imprévisibles au moment de la
passation du marché initial ne peut dépasser 10% du coût du marché
initial) ;
Cas de force majeure ;
Diminution de plus de 25% dans la masse des prestations (si le fait générateur
ayant entraîné une diminution supérieure à 25% est connu avant le
Dépenses de biens et services 137
L’engagement complémentaire :
Procès-verbal de réception provisoire ou définitive, signé par le maître d’ouvrage, selon que le
Augmentation dans la révision des prix marché prévoit ou non un délai de garantie ;
constatée après achèvement des Note de calcul de la révision des prix ;
prestations Décomptes provisoires certifiés par le maître d’ouvrage et copies conformes à l’original ;
Décompte définitif approuvé par l’autorité compétente et signé par l’architecte, le cas échéant.
Augmentation de la somme à valoir pour
Relevé des droits et taxes à l’importation établie par l’administration des douanes et impôts
la couverture des droits de douane et
indirects.
taxes à l’importation
Demande du titulaire appuyée d’un état justificatif signé par ses soins et par le maître d’ouvrage
pour les marchés antérieurs à 2003 et pour les marchés conclus en 2004 et 2005 dont les montants
initiaux sont inférieurs à ceux fixés à l’article 9 du décret n° 2-03-703 du 13 novembre 2003 relatif
Engagement complémentaire pour aux délais de paiement et aux intérêts moratoires en matière de marchés de l’Etat.
paiement des intérêts moratoires Décision de l’ordonnateur ou du sous ordonnateur d’octroi des intérêts moratoires ;
Décompte faisant ressortir le montant des intérêts moratoires ;
Etat de liquidation précisant les montants payés, les dates d’exécution des prestations et les dates
de règlement.
Résiliation d’un marché Acte par lequel l’autorité compétente met une fin anticipée au marché.
La résiliation :
La résiliation est l’acte par lequel l’autorité compétente met une fin anticipée au
marché. Celle-ci peut être :
Un marché peut être annulé lorsqu’il est visé mais non approuvé par l’autorité
compétente ou lorsque le marché a été approuvé par l’autorité compétente (avec
ou sans notification) et n’a pas connu un début.
TYPE D’ENGAGEMENT
PIECES JUSTIFICATIVES
COMPLEMENTAIRE
Pièces communes à tous les résiliations après commencement de l’exécution des travaux :
Etat de diminution pour certification des paiements ;
Copie certifiée conforme à l’original du (ou des) avenant(s) antérieur(s), le cas échéant ;
Copies certifiées conformes aux originaux des ordres de service d’arrêt et de reprise de l’exécution
des prestations, le cas échéant ;
Décomptes provisoires certifiés par le maître d’ouvrage (l’ordonnateur, le sous ordonnateur ou toute
personne ayant reçu délégation à cet effet) et copies conformes à l’original ;
Résiliation après le commencement de Procès-verbal de réception définitive ou procès-verbal de carence, le cas échéant ;
l’exécution des prestations Arrêté ou décision de résiliation.
Pièces complémentaires selon le cas de résiliation :
Résiliation suite à l’application des mesures coercitives :
Copie de la décision de mise en demeure ;
Ordre de service notifiant la décision de mise en demeure.
Autres cas de résiliation :
Les pièces justificatives sont celles prévues par les cahiers des charges applicables au marché selon
le cas de résiliation considéré.
Pièces communes à tous les résiliations après commencement de l’exécution des travaux :
Etat de diminution ;
Original de l’état d’engagement visé ;
Arrêté ou décision de résiliation.
Résiliation avant le commencement de
l’exécution des prestations Pièces complémentaires selon le cas de résiliation :
Copie certifiée conforme à l’original de l’ordre de service de commencement de l’exécution des
prestations ;
Copie certifiée conforme de la décision de mise en demeure ;
Ordre de service notifiant la décision de mise en demeure.
Dépenses de biens et services 141
Dahir (23 chaoual 1367) relatif au nantissement des marchés publics (B.O. 17 septembre
1948
Décret N° 2-94-223 du 16 Juin 1994 (6 moharrem 1415) instituant, pour le compte du
ministère des travaux publics, de la formation professionnelle et de la formation des cadres,
un système de qualification et de classification des entreprises
Décret N° 2-05-768 du 30 chaoual 1429 relatif à la délégation de signature des ministres,
secrétaires d’Etat et sous-secrétaires d’Etat
Décret N° 2-12-349 du 20 mars 2013 : relatif aux marchés publics
Décret N° 2-05-768 du 30 chaoual 1429 relatif à la délégation de signature des ministres,
secrétaires d’Etat et sous-secrétaires d’Etat
Arrêté du ministre des finances N° 681-67 fixant la liste des dépenses qui peuvent être
payées sans ordonnancement préalable (B.O. 3 janvier 1968)
Arrêté du ministre de l’économie et des finances N° 34.12 du 8 mars 2012
Arrêté du ministre de l’économie et des finances N° 1871-13 du 4 chaabane 1434 (13 juin
2013) fixant la rémunération relative à la remise des plans et documents techniques prévue
par les articles 19 et 99 du décret N° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif
aux marchés publics
Arrêté du ministre de l’équipement et du transport N° 2053-13 du 19 chaabane 1434 (26
juin 2013) abrogeant et remplaçant le tableau annexé au décret N° 2-98-984 du 4 hija 1419
(22 mars 1999) instituant, pour la passation de certains marchés de services pour le compte
de l’Etat, un système d’agrément des personnes physiques ou morales exécutant des
prestations d’études et de maîtrise d’œuvre
Arrêté du ministre de l’économie et des finances N° 1872-13 du 4 chaabane 1434 (relatif à
la publication des documents dans le portail des marchés publics
Arrêté du ministre de l’intérieur N° 3576-13 du 6 safar 1435 fixant le nombre et la qualité
des membres du comité du suivi des marchés des régions, des préfectures, des provinces et
des communes ainsi que son organisation et les modalités de son fonctionnement
Arrêté du ministre de l’intérieur N° 3611-13 du 8 safar 1435 fixant la liste des prestations
pouvant faire l’objet de marchés négociés
Dépenses de biens et services 142
Arrêté du ministre de l’intérieur N° 3573-13 du 6 safar 1435 fixant les cahiers des clauses
administratives générales applicables aux marchés des régions, des préfectures, des
provinces et des communes
Arrêté du ministre de l’intérieur N° 3610-13 du 8 safar 1435 fixant les autorités habilitées
à approuver les marchés des régions, des préfectures, des provinces et des communes
Arrêté du ministre de l’intérieur N° 3574-13 du 6 safar 1435 fixant les cahiers des
prescriptions communes applicables aux marchés des régions, des préfectures, des
provinces et des communes
Arrêté du ministre de l’intérieur N° 3575-13 du 6 safar 1435 fixant les modalités de la
composition des commissions d’appel d’offres ouvert, d’appel d’offres restreint ou avec
présélection, ainsi que celle du jury de concours des régions, des préfectures, des provinces
et des communes
Arrêté du ministre de l’économie et des finances N° 3011-13 du 24 hija 1434 (30 octobre
2013) portant application de l’article 156 du décret N° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20
mars 2013) relatif aux marchés publics
Arrêté du ministre de l’équipement et du transport N° 3671-12 du 28 hija 1433 (13
novembre 2012) approuvant le cahier des prescriptions communes applicable aux marchés
de travaux de l’acoustique et de l’électroacoustique des salles polyvalentes
) بتحديد قائمة2013 نوفمبر22( 1435 من محرم24 صادر في3535-13 قرار لوزير االقتصاد والمالية رقم
بتاريخ2212 ر. ج.المؤسسات العمومية التي يتعين عليها تطبيق النصوص السارية على الصفقات العمومية
2013/12/12
) المحدد لنماذج الوثائق2013 نوفمبر13( 1435 محرم9 صادر في1274-13 قرار لوزير االقتصاد والمالية رقم
2-12-349 من المرسوم رقم120 المعتمدة في إعداد وإبرام وتنفيذ الصفقات العمومية المنصوص عليها في المادة
. ) المتعلق بالصفقات العمومية2013 مارس30( 1434 جمادى األولى2 الصادر في
) بتغيير2013 (فاتح نوفمبر1434 من ذي الحجة22 صادر في3032-13 قرار لوزير الفالحة والصيد البحري رقم
) الممدة بموجبه إلى وزارة الفالحة1994 ديسمبر2( 1415 رجب3 الصادر في3993-94 وتتميم القرار رقم
) بإحداث نظام1994 يونيو12( 1415 محرم2 الصادر في2-94-223 واالستثمار الفالحي أحكام المرسوم رقم
.لتكييف وتصنيف مقاوالت البناء واألشغال العمومية لحساب وزارة األشغال العمومية والتكوين المهني وتكوين األطر
143
CHAPITRE VII :
SPECIFICITES DES MARCHES DES
COLLECTIVITES TERRITORIALES
Spécificités des marchés des collectivités territoriales 144
Principales dérogations :
Contrats de gestion déléguée des services et d’ouvrages publics ;
Les contrats relatifs aux transactions financières effectuées sur le marché
financier international et les services y afférents ;
Les conventions ou contrats passés selon les formes du droit commun (contrats
d’adhésion) ;
Les cessions de biens entre service de l’Etat ou entre l’Etat et les régions, les
préfectures, les provinces et les communes (contrats in house) ;
Les prestations effectuées au profit des CT par des personnes morales de droit
public, des sociétés de développement local ou par des ONG reconnues
d’utilité publique dans le cadre de conventions particulières ;
Les marchés passés dans le cadre d’accords ou conventions conclus avec des
organismes internationaux.
prestations par nature et par montant qui doivent obligatoirement être passées par
voie de ce type d’appel d’offres.
Un relevé détaillé des autres dépenses permanentes telles que les loyers, les
abonnements et les annuités d’emprunts ;
dont le modèle est fixé par décision du ministre de l’intérieur, aux fins de
certification et de prise en charge comptable.
Dahir N° 1-11-91 du 27 chaabane 1432 (29 juillet 2011) portant promulgation du texte de
la Constitution
Dahir 1-07-195 du 30 novembre 2007 portant promulgation de la loi 47-06 relative à la
fiscalité des collectivités locales
Dahir N° 1-02-269 Organisation des préfectures et provinces
Dahir N° 1-02-297 Charte communale
Dahir N° 1-09-02 du 22 safar 1430 (18 février 2009) portant promulgation de la loi N° 45-
08 relative à l’organisation des finances des collectivités locales et de leurs groupements.
Bulletin Officiel N° 5714 du Jeudi 5 Mars 2009
Dahir 1-07-195 du 19 kaada 1428 portant promulgation de la loi N° 47-06 relative à la
fiscalité des collectivités locales. (B.O. N° 5584 du 6 décembre 2007)
Dahir N° 1-04-10 Prescription des créances sur l’Etat et les collectivités locales
Dahir N° 1-76-583 Organisation communale
Dahir N° 1-89-234 Fiscalité des collectivités locales et de leurs groupements
Dahir N° 1-97-84 Organisation de la Région
Dahir N°1-09-02 du 22 safar 1430 (18 février 2009) portant promulgation de la loi N° 45-
08 relative à l’organisation des finances des collectivités locales et de leurs groupements.
Bulletin Officiel N° 5714 du Jeudi 5 Mars 2009
Dahir N° 1-13-74 du 18 ramadan 1434 (27 juillet 2013) portant promulgation de la loi N°
131-12 relative aux principes de délimitation des ressorts territoriaux des collectivités
territoriales. BO 6178 du 15/08/2013
Dahir N° 1-92-5 (5 safar 1413) portant promulgation de la loi N° 31-90 portant
réorganisation du Fonds d’équipement communal
Décret N° 2-76-576 (5 chaoual 1396) portant règlement de la comptabilité des collectivités
locales et de leurs groupements
Décret N° 2-09-441 du 17 moharrem 1431 (3 janvier 2010) portant règlement de la
comptabilité publique des collectivités locales et de leurs groupements
Décret N° 2-11-64 du 16 joumada I 1432 (20 avril 2011) fixant les conditions et formes
d’approbation du budget des collectivités locales et de leurs groupements
Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre des finances et de la privatisation
N° 2278-05 du 4 chaoual 1426 (7 novembre 2005) complétant l’arrêté conjoint du ministre
Spécificités des marchés des collectivités territoriales 150
d’Etat, chargé de l’intérieur et du ministre des finances N° 340-77 du 1er rabii I 1397 (20
février 1977) fixant la liste des dépenses des collectivités locales et de leurs groupements
qui peuvent être payées sans mandatement préalable
Arrêté conjoint du ministre d’Etat chargé de l’intérieur et du ministre des finances N° 340-
77 (1er rebia I 1397) fixant la liste des dépenses des collectivités locales et de leurs
groupements qui peuvent être payées sans mandatement préalable
Arrêté du ministre de l’économie et des finances N° 08-14 du 04/01/2014 fixant les
conditions de mises en œuvre d’une procédure de télé déclaration et de télépaiement de
l’impôt sur les sociétés
Décret N° 2-77-738 portant statut particulier du personnel communal
Dahir N° 1-06-15 du 15 moharrem 1427 portant promulgation de la loi N° 54-05 relative à
la gestion déléguée des services publics
Décret N° 2-04-161 fixant les modalités d’exercice du pouvoir de substitution
Dahir du 19 octobre 1921 sur le domaine municipal
Dahir N° 1-75-168 relatif aux attributions du gouverneur
151
CHAPITRE VIII :
DEPENSES DE PERSONNEL
Dépenses de personnel 152
Conditions particulières :
Condition d’âge : 18-40 ans (inférieur à l’échelle 10) sinon 18-45 ;
Condition de diplôme : diplômes nationaux prévus par les statuts particuliers,
équivalence des diplômes privés habiletés par l’autorité gouvernemental
chargée de l’enseignement supérieur et diplômes étrangers reconnus
équivalents.
6- EVALUATION DU FONCTIONNAIRE :
Modalités de promotion :
Notation : le chef de l’Administration attribue une note annuelle au
fonctionnaire. Note chiffrée d’une appréciation générale exprimant la valeur
professionnelle du fonctionnaire. La note chiffrée est communiquée à
l’intéressé et aux CAP.
Avancement d’échelon : fonction à la fois de l’ancienneté et de la notation ;
Avancement de grade : après inscription au tableau d’avancement ou après
examen d’aptitude professionnelle.
Sur demande : placé hors de son cadre d’origine mais continue d’y
appartenir et à y bénéficier de ses droits à l’avancement et à la
retraite ;
De droit : mandat gouvernemental, nomination dans un emploi
supérieur, exercice d’un mandat public ou d’un mandat syndical ;
Détachement d’office (exemple : titularisé réussi un concours et
monte en grade).
7- SANCTIONS DISCIPLINAIRES :
Toute faute commise par le fonctionnaire dans l’exercice ou à l’occasion de
l’exercice de ses fonctions, l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice,
le cas échéant, des peines prévues par le code pénal :
Certaines règles de fond ont été empruntées au droit pénal. Ainsi un fonctionnaire
ne peut subir deux sanctions disciplinaires pour la même faute (non bis in idem).
Il peut s’agir d’une faute purement professionnelle, mais également d’une faute
commise en dehors de l’activité professionnelle (cas du comportement
incompatible avec l’exercice des fonctions, ou du comportement portant atteinte
à la dignité de la fonction).
8- LA SORTIE DE SERVICE :
La cessation définitive des fonctions entraîne la radiation des cadres, soit en cours
ou en fin de carrière.
La mise à la retraite : retraite pour limite d’âge (60 ans actuellement), retraite
d’office (pour insuffisance professionnelle ou inaptitude physique, par mesure
disciplinaire), retraite anticipée (Après 15 ans au moins de service effectif pour
les femmes et après 21ans de service hommes) ;
La démission ;
Le licenciement ;
Le décès : les droits à pension de retraite sont reversés au profit des ayants
droit quelles que soient la cause de décès et la durée des services accomplis
par le défunt.
Dépenses de personnel 158
La suppression : postes vacants (retraite), postes vacants non utilisés (LF), postes
rendus vacants au cours de l’année.
Dépenses de personnel 159
CHAPITRE IX :
COMPTABILITE PUBLIQUE
Comptabilité Publique 161
Comptabilité publique est l’ensemble des règles qui régissent, sauf dispositions
contraires, les opérations financières et comptables de l’Etat, des collectivités
locales, de leurs établissements et de leurs groupements et qui déterminent les
obligations et les responsabilités incombant aux agents qui en sont chargés.
Règles communes :
Partie double ;
Imputation provisoire, définitive ou transfert (comptable principal ou
subordonné – principe d’assignation).
La plupart des opérations concernant les applications caisse et guichet ainsi que
les opérations relatives à l’application Olympic génèrent automatiquement des
fiches d’écritures.
Comptabilité Publique 162
FIN DU FIN
LISTE DES COMPTES DEBIT CREDIT SOLDE
MOIS D’ANNEE
Débiteur Débiteur Débiteur
10-03 Numéraire chez le percepteur
ou nul ou nul (report BE)
Débiteur Débiteur Débiteur
82-15 Compte chèques postaux (CCP)
ou nul ou nul (Report BE)
Créditeur Créditeur Créditeur
60-03 Services gérés (CT)
ou nul ou nul (Report BE)
Recettes à transférer au comptable Créditeur
80-13 Soldé Soldé
supérieur ou nul
Recettes à transférer à d’autres Créditeur
80-23 Soldé Soldé
comptables ou nul
Créditeur Créditeur Créditeur
80-33 Recettes à classer ou à imputer
ou nul ou nul (Report BE)
Débiteur Débiteur Débiteur
81-13 Pièces de dépense à régulariser
ou nul ou nul (Report BE)
Dépenses à transférer au Débiteur
81-23 Soldé Soldé
comptable supérieur ou nul
Dépenses à transférer à d’autres Débiteur
81-33 Soldé Soldé
comptables ou nul
Compte de règlement avec le TP Débiteur
Débiteur Débiteur ou créditeur
82-01 SC1 : Percepteur au TP
ou créditeur ou créditeur
SC2 : TP au percepteur (Report BE)
Etat de développement des recettes d’impôts à répartir du compte 80-13 (SC1) P103
MENSUEL DE LA
COMPTABILITE Avis de règlement P31A sur lequel est porté le montant du versement des
PERCEPTION P31A
recettes au crédit
Bordereau de versement des pièces de dépenses P135
Etat détaillé des dépenses payées pour le compte du comptable supérieur P138
Avis de règlement P31A sur lequel est porté le montant du versement des
P31A
dépenses au débit
Comptabilité Publique 165
Pour le traitement des règlements avec les autres collègues, le TP emploi des avis
de débit pour les dépenses et des avis de crédit pour les recettes.
Ces versements donnent lieu à l’émission, par types d’opérations, d’un avis de
crédit et de débit global qui retrace par compte la masse débitrice et créditrice
enregistrée par mois.
Cas de Versement :
Opérations BAM Opérations TM ou TP
Balance d’entrée 0 Balance d’entrée 0
Crédits antérieurs d’après les écritures
Débits antérieurs d’après les relevés BAM 14 000 10 000
TM ou TP
Crédits courants d’après les écritures TM
Débits courants d’après les relevés BAM 25 000 20 000
ou TP
Total 39 000 Total 30 000
A ajouter pour balance
A ajouter pour balance
Débits signalés par BAM non Employés par la TP ou
Crédits passés par la TP ou TM non débités par BAM
TM
Antérieurs Antérieurs 4 000
Courant Courant 5 000
Total 39 000 Total 39 000
Comptabilité Publique 170
Postes
Centralisation comptables à
Ecriture de base Pré centralisation
comptable compétence
nationale
CNT/TCR/TM/ABC/Cour
SG/RAF/RD/PERC et RC TP et TPV TGR comptable supérieur
des comptes et Parlement
Comptabilité Publique 171
Pré-centralisation chez le TP :
LA DIRECTION DE LA CENTRALISATION DES
COMPTES DE L’ETAT ET DES COLLECTIVITES
82-00
TERRITORIALES (DCCECT)
82-00
82-10/82-11 82-10/8211
82-40/82-41 TRESORERIE 82-40/8241
ABC
CNT
PREFECTORALE
TM
TP
PROVINCIALE
82-01
82-03
82-04
COMPTABLES RATTACHES
Pré-centralisation chez le TM :
LA DIRECTION DE LA CENTRALISATION DES
82-00
COMPTES DE L’ETAT ET DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES (DCCECT)
82-00
82-10/82-11 82-10/8211
82-40/82-41 82-40/8241
TRESORERIE
TM
TP
ABC
CNT
MINISTERIELLE
82-09
REGISSEURS
Comptabilité Publique 172