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Présenté par:
Anouar Hassoune,
Vice Président, Senior Credit Officer
Paris
Janvier 2010
Référence
« Built on Basel II »
http://www.ifsb.org/published.php
2
Plan
3
1. L’enchevêtrement
des risques d’actifs
dans les banques
islamiques
4
Les contrats financiers islamiques concentrent des
catégories de risques différentes (1)
Il est souvent difficile de faire la part des différentes classes de risques
dans un contrat de financement ou d’investissement islamique.
7
Les risques opérationnels, juridiques et d’exécution
sont nombreux
On reproche souvent aux banques islamiques la lourdeur de leurs
procédures administratives et leur manque de flexibilité opérationnelle.
11
Les limites d’un refinancement déséquilibré
14
Le risque commercial translaté et ses modalités de
gestion (2)
actionnaires.
15
Qu’est-ce que la mudharaba?
Projet
(venture)
Human capital,
Yield X
know-how or
expertise
Entrepreneur
16
Qu’est-ce que la musharaka?
X% (1-X)%
participation participation
Joint venture
17
Le risque commercial translaté et ses modalités de
gestion (3)
Banques islamiques: une intermédiation spécifique
ACTIFS PASSIFS
• Dette ou fonds
Cash Comptes courants non rémunérés (qardh hasan) propres?
PER
provisions
Composante Composante
Musharaka Mudharaba
19
Le risque commercial translaté et ses modalités de
gestion (5)
PER
provisions Provisions Composante
Income before IRR provisions Musharaka
PER/IRR Net PSIA
Income Funding cost
provisions returns
and net of PER/IRR
PSIA funding provisions Shareholders’
costs but before NI return
PSIA funding before zakat Réconciliation
costs Management
fee
Composante
Mudharaba 20
Le risque commercial translaté et ses modalités de
gestion (6)
Returns on PSIAs
Accumulation of
PERs
Actual
« smoothed »
returns
Average returns
Theoretical
Extraction from returns
PERs 21
Le risque commercial translaté et ses modalités de
gestion (7)
PSIA et fonds propres réglementaires
IRR = 0
α= 30%
FP = 100% Tier 1
α Bâle IFSB ∆
0% 13.3% 22.7% 9.4%
10% 13.3% 21.4% 8.1%
20% 13.3% 20.2% 6.9%
30% 13.3% 19.2% 5.9%
40% 13.3% 18.2% 4.9%
50% 13.3% 17.4% 4.1%
60% 13.3% 16.6% 3.3%
70% 13.3% 15.9% 2.6%
80% 13.3% 15.2% 1.9%
90% 13.3% 14.6% 1.3%
100% 13.3% 14.1% 0.8% 23
Le risque commercial translaté et ses modalités de
gestion (8)
Le RCT semble davantage un risque de liquidité qu'un risque opérationnel, par conséquent
susceptible d'être capturé sous pilier 2 davantage que sous pilier 1.
Il s'ensuit que le facteur alpha abaisse mécaniquement les charges de fonds propres
pour une banque islamique par rapport à une banque conventionnelle, sauf dans la cas ou
alpha=1 et que la banque islamique n'a ni PER, ni IRR (ce qui est parfois le cas).
Le facteur alpha est là pour rendre compte que les PSIA et/ou PER/IRR sont capable
d’absorber des pertes, mais c’est est une discrétion réglementaire.
Deux options:
soit le facteur alpha s'interprète et se calibre comme devant intégrer le RCT, auquel
cas, alpha doit être calibré de manière conservatrice (ce qui est le sens de la formule
IFSB);
soit le facteur alpha rend compte du caractère de quasi-fonds propres des
PSIA/PER/IRR, auquel cas le RCT doit être capturé en exigence supplémentaire de
fonds propres au regard du pilier 2.
Quoi qu'il en soit, et quelle que soit l'approche suivie (RCT sous pilier 1 modulé par alpha Vs.
RCT sous pilier 2), ce que gagnent les banques islamiques en fonds propres grâce à
l'absorption potentielle des pertes par PSIA/PER/IRR, elles le perdront (relativement) par
charges en fonds propres pour le RCT.
Au total, un abaissement du risque, et donc des exigences en fonds propres, par
mutualisation des pertes en capital, est contrebalancé par l'émergence d'un risque 24
spécifique, ce fameux RCT
3. L’intermédiation
bancaire islamique et
les risques non-
financiers
25
Le nerf de la guerre: réputation et crédibilité
26
Les risques d’« arbitrage chariatique »
Confiance Réputation
RCT
+
Risques réputationnels
+
Risques d’arbitrage chariatique
+
Risques humains
=
Exigence supplémentaire de fonds propres
réglementaires et économiques au regard du Pilier 2
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