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René Lourau et la fondation de l'analyse institutionnelle (3)

II Lourau René, le savant


C’est dans un petit village du Béarn que naît le sociologue français René Lourau, à
quelques kilomètres des villages d’où seront originaires deux de ses «maîtres» comme il
l’écrira lui-même: Henri Lefebvre et Georges Lapassade.

La formation

Il devient instituteur, puis, après avoir fait l’École Normale de l’enseignement technique,
professeur de français. Il se passionne pour le surréalisme et projette de faire une thèse
sur la littérature surréaliste. C’est dans ce but qu’il entre en contact avec Henri Lefebvre.
Celui-ci lui conseille de se rapprocher de Paris. Il quitte donc son lycée d’Aire-sur-l’Adour
et «monte» à Paris. La rencontre avec G. Lapassade va être déterminante dans la mesure
où elle va dévier son intérêt pour la littérature vers l’étude des institutions (1962-1963). À
partir de ce moment, R. Lourau commence à publier des articles qui peuvent être
organisés autour de plusieurs thèmes: l’analyse institutionnelle, l’intervention pédagogique
et sociologique, la théorie des analyseurs et celle de l’implication. En 1966, il devient
assistant d’Henri Lefebvre à Paris X-Nanterre où il vit Mai 68 dans le département de
sociologie d’où partent les «événements». Cohn-Bendit est son étudiant…

Poitiers

Il soutient sa thèse d’État en 1969 sur L’analyse institutionnelle, qui paraît l’année
suivante. On lui propose un poste de professeur à l’Université de Poitiers. Il y part donc en
1972 jusqu’en 1974, date d’un conflit très violent qui l’oppose en tant que directeur du
département de sociologie au président de l’université qui lui reproche de «donner les
examens sans contrôle à tous les étudiants». L’affaire prend des dimensions nationales.
Poursuites juridiques. Le ministère suspend R. Lourau de son enseignement et dissout le
département de sociologie de l’Université de Poitiers. Procès. R. Lourau gagne. Mais le
ministère ne permet pas la réouverture du département de Poitiers. R. Lourau cherche
alors une université qui accepte d’accueillir son poste. L’université de Toulouse le Mirail où
il aurait aimé enseigner s’oppose à sa venue. Finalement, il s’installe au département de
sciences politiques de l’Université de Paris VIII où il enseignait déjà comme chargé de
cours au département des sciences de l’éducation depuis 1973. L’épisode de l’affaire de
Poitiers marque profondément R. Lourau auquel les notables provinciaux reprochait de
vivre «comme à Nanterre».

Si l’on cherche à entrer dans l’œuvre de Lourau, il y a plusieurs approches possibles. Pour
le philosophe ou le juriste, ce sera L’analyse institutionnelle, pour le sociologue, ce sera
Les clés pour la sociologie, Le gai savoir des sociologues ou Sociologue à plein temps;
pour le pédagogue L’illusion pédagogique ou Analyse institutionnelle et pédagogie…
Reprenons tour à tour ces trois approches.

L’analyse institutionnelle

L’analyse institutionnelle s’inscrit comme fondement d’une nouvelle réflexion d’une pensée
des institutions au carrefour de plusieurs courants de pensée: la philosophie du droit, le
marxisme, la sociologie, la psychanalyse et la psychosociologie. C’est un livre difficile. Il
réintroduit à une lecture de Hegel. L’apport de R. Lourau à une philosophie des
institutions, c’est d’avoir repris la dialectique hégélienne et de l’avoir fait fonctionner au
niveau de l’institution. À la fin du XIXe siècle, la première école institutionnaliste avait
tendance à percevoir l’institution comme une chose fixe et stable, comme une norme
établie une fois pour toutes ou comme une organisation. L’analyse institutionnelle va
réconcilier l’institution avec la pensée dialectique. C. Castoriadis en 1964-1965 emploie
les termes d’instituant et d’institué. L’affrontement de ces deux moments du concept sont
dépassés dans un troisième moment que R. Lourau nomme l’institutionnalisation. Dans
L’instituant contre l’institué, Lourau donne cette définition: «Par instituant, on entendra à la
fois la contestation, la capacité d’innovation et en général la pratique politique comme
signifiant de la pratique sociale. Dans l’institué, on mettra non seulement l’ordre établi, les
valeurs, modes de représentation et d’organisation considérée comme normaux, mais
aussi les procédures habituelles de prévisions (économique, sociale, politique…)».
L’articulation que propose Lourau du concept d’institution en s’appuyant sur la logique
dialectique de Hegel est donc simple: l’instituant, c’est le négatif, celui qui vient nier
l’institué (universel). Le troisième moment (celui par lequel la contradiction est dépassée),
celui de la singularité hégélienne, c’est l’institutionnalisation. C. Castoriadis parlait d’«auto-
altération perpétuelle de la société» qui est son être même. R. Lourau parle
d’institutionnalisation. Il y a identité de la définition au niveau de la logique dialectique.


L’analyse institutionnelle qui intègre également une lecture critique de Rousseau, montre
que l’institution ne peut plus vivre comme entité repliée sur soi. Elle ne peut survivre qu’en
s’alimentant du sang neuf qui lui vient de l’extérieur. Cet ouvrage est donc aussi le
fondement d’une théorie de l’intervention institutionnelle. Le sociologue, nous dit Lourau,
le psychosociologue, le thérapeute, l’éducateur semblent avoir des fonctions précises:
révéler l’action sociale, aider les groupes à fonctionner, soigner les malades, former les
jeunes. Mais on peut considérer ces différents métiers sociaux sous un angle radicalement
nouveau: ce qu’ont en commun ces spécialistes, en tant que professionnels inscrits dans
la division du travail, c’est qu’ils interviennent dans telle institution, à la demande de telle
institution, au nom de l’ensemble des institutions, et de leur garantie politique, l’État.
Intervenir se dit d’un tiers qui vient au milieu d’une contestation. Pour arbitrer? La fonction
du sociologue ou du pédagogue n’est pourtant pas celle d’un juge ou celle d’un professeur
du code social. Pour appuyer de tout son savoir et de tout son pouvoir l’une des parties en
cause? Le psychologue, le thérapeute, etc., ne sont pas exactement des policiers. Alors?
Ce que propose Lourau dans L’analyse institutionnelle, c’est une méthode d’intervention
en situation consistant à analyser les rapports que les multiples parties en présence dans
le jeu social entretiennent avec le système manifeste et caché des institutions. Une autre
originalité de la méthode de R. Lourau réside dans le fait que l’analyse ne se situe plus à
l’extérieur des groupes, collectivités, organisations qui lui demande d’intervenir, mais
comme impliqué lui aussi dans le réseau d’institutions qui lui donne la parole.

La socianalyse

Cette méthode d’intervention de l’analyse institutionnelle, c’est la socianalyse que R.


Lourau a mise au point dans ses interventions, souvent faites en compagnie de Georges
Lapassade en 1968 ou juste après. On peut se rendre compte de ce travail de terrain dans
Les analyseurs de l’église (1972), livre qui fait le bilan d’une pratique réalisée en milieu
chrétien. R. Lourau a fait école. Tout un courant sociologique se réclame de la socianalyse
en France et à l’étranger. Une rencontre internationale de socianalystes a eu lieu à Paris
en 1972. Le compte rendu de cette rencontre a paru dans Les temps modernes (n°317,
décembre 1972, p. 1025 à 1076). À partir de 1973, un groupe d’élèves de R. Lourau s’est
établi au département de sciences de l’éducation de l’Université de Paris VIII, parmi
lesquels Antoine Savoye, auteur d’une thèse sur L’histoire de la sociologie d’intervention,
et Patrice Ville, auteur d’une thèse sur La méthode socianalytique. Ces deux sociologues
animent un Groupe d’Analyse Institutionnelle à Paris qu’a créé R. Lourau en 1968. Le
Centre de Recherche Institutionnelle, créé en 1976, pratique également la socianalyse sur
des bases proches de celles qui ont été formalisées par G. Lapassade et R. Lourau dans
Les clés pour la sociologie (1971). Parmi les disciples de R. Lourau, il faut citer Jacques
Guigou, auteur de nombreux ouvrages d’analyse institutionnelle, René Barbier, auteur de
La recherche-action dans l’institution éducative (1977), Daniel Prieto, philosophe. La
pratique de la socianalyse ne semble plus être l’axe central des recherches de R. Lourau
qui semble s’orienter vers une théorisation du concept d’implication.

L’implication


Nous avons vu que ce concept d’implication a déjà une place importante dans L’analyse
institutionnelle. Lourau n’a cessé, notamment depuis l’affaire de Poitiers, de poursuivre
cette recherche. Il a élargi sa réflexion sur les implications concrètes de la sociologie dans
Sociologue à plein temps (1976) et dans Le gai savoir des sociologues. Dans l’État
inconscient (1978), il tente une analyse implicationnelle du courant de l’analyse
institutionnelle. Le cadre de référence et les limites de l’analyse institutionnelle comme
critique active des autres méthodes des sciences sociales sont au centre de cet ouvrage.
L’autodissolution des avant-gardes (1980) pouvait également être lu comme une
progression de l’analyse des implications. Pourquoi se vivre et se penser comme avant-
garde ? N’y a-t-il pas là une contradiction avec les projets de nombreux groupes ou
mouvements ? Lourau réfléchit à cette forme sociale qu’est l’autodissolution comme
moyen de sortir socialement de cette contradiction. Enfin, l’ouvrage central sur cette
question de l’implication, c’est Le lapsus des intellectuels (1981).


Dans ce livre, Lourau s’interroge sur les «capitalistes du savoir» que sont les intellectuels.
Lourau montre que si l’intelligentsia arrive parfois à se donner les moyens d’analyser ses
implications dans la réalité sociale, la majeure partie de cette intelligentsia, plus que
jamais à notre époque, continue son jeu de cache-cache tout en feignant de s’interroger,
de dénoncer, de dire sa conscience malheureuse. Pourtant, remarque Lourau, du côté de
la psychanalyse, de l’ethnologie et même de la sociologie, des interrogations commencent
à se faire jour, qui reprennent cette question fondamentale de l’implication, posée depuis
plusieurs années par l’analyse institutionnelle. En effet, comprendre la «reproduction» et la
«survie du système», tout en oubliant d’analyser le rôle décisif que jouent les intellectuels
dans cette institutionnalisation d’un ordre social honni mais bien supporté? Voilà le lapsus
des intellectuels.


L’ouvrage de Lourau fait l’histoire du mouvement intellectuel qui commence avec l’affaire
Dreyfus. Il montre comment s’institutionnalise l’intelligentsia en fonction d’un fil
conducteur: les implications des intellectuels dans la société, leur refus ou leur incapacité
à analyser celles-ci et à en tirer les conséquences. Il étudie ainsi le courant catholique
(Chateaubriand, Lamennais), les transcendanlistes américains, les fabiens anglais, les
populistes russes, les premiers socialistes européens, etc. Il étudie également les
premiers intellectuels engagés ou organiques: Zola, Blum, Herr, Barbusse, De Man. On
n’est pas étonné qu’il analyse encore le surréalisme, l’existentialisme avant de se pencher
sur le contexte de la période actuelle.


R. Lourau montre que dans un contexte où le «désarroi des intellectuels» est un thème à
la mode suite aux disparitions de R. Barthes, F. Basaglia, J. Lacan, J.-P. Sartre et aux
suicides de N. Poulantzas et Bory, sans parler de l’effondrement de L. Althusser, la scène
intellectuelle, tout en ayant subi de profondes modifications, offre aujourd’hui une grande
continuité par rapport au moment fondateur de l’affaire Dreyfus.


À partir de quatre cas (le jansénisme, l’intelligentsia mexicaine, Maïkovski et surtout F.
Basaglia), R. Lourau esquisse la nouvelle figure de ce qu’il appelle l’intellectuel impliqué
(par opposition à l’intellectuel organique de Gramsi ou l’intellectuel engagé de Sartre) qui
se définirait comme celui qui refuse le «mandat social». Ce livre s’inscrit donc dans le
prolongement de celui de Basaglia, Les criminels de paix, paru en 1973 à Turin et auquel il
avait collaboré. Dans cet ouvrage, on perçoit bien que l’un des axes de la pensée de R.
Lourau, c’est de définir la logique de la fondation institutionnelle, l’institutionnalisation qui
détermine ensuite la survie de l’institution. Comme chez S. Freud, il y a chez R. Lourau
l’idée que le moment fondateur ne fait jamais ensuite qu’être rejoué.


Pour conclure, il faut souligner que R. Lourau tente dans son œuvre de théoricien et
d’auteur de faire la jonction avec sa quotidienneté d’homme. L’analyse de l’implication,
cela se passe pour R. Lourau par la mise à jour du moment de production et de tout ce qui
le traverse. Les livres qui sont fortement marqués par cette démarche, Analyse
institutionnelle et pédagogie où il analyse une expérience pédagogique menée lorsqu’il
était professeur de lycée, Sociologue à plein temps où il parle de ses implications de
socianalyste, Le gai savoir des sociologues et aussi Le lapsus des intellectuels. Cette
recherche est ouverte. La sociologie impliquée est-elle vraiment possible? Ne s’agit-il pas
d’un «projet impossible»? La question est posée par Louis Janover dans un article qui
discute les thèses de R. Lourau (in Autogestions, n° 7, 1981).

Ce qui est certain, c’est que le type de questionnement que développe R. Lourau depuis
1962 interroge non seulement les sciences humaines mais aussi toute pratique théorique
(y compris philosophique) dans la mesure où c’est la question d’une nouvelle
épistémologie qui se dessine à travers le projet de l’intellectuel impliqué. Le discours
n’aurait de légitimité que dans la mesure où il prendrait en compte l’analyse des conditions
qui en permettent son émergence. Même si, dans l’absolu, ce projet semble impossible, il
ne peut que fonctionner comme idéal, exigence de toute pensée.

Lourau René : Bibliographie

1) Livres :

1969, L'instituant contre l'institué, Paris, Anthropos.
1969, L'illusion pédagogique, Paris, L'Épi.
1970, L'analyse institutionnelle, Paris, Minuit. Traduction espagnole, Buenos Aires,
Amorortu ; traduction portugaise, Petropolis, Editora Vozes, 1975.
1971, Analyse institutionnelle et pédagogie, Paris, L'Épi.
1971, Clés pour la sociologie, Paris, Seghers (en collaboration avec Georges Lapassade).
Traduction espagnole, Buenos Aires; traduction portugaise, Para um conhecimento da
sociologia, Lisboa, Assirio e Alvim, 1973.
1972, Les analyseurs de l'église. Analyse institutionnelle en milieu chrétien, Paris,
Anthropos.
1974, L'analyseur Lip, Paris, UGE, collection 10/18.
1976, Sociologue à plein temps, Paris, L'Épi.
1977, Le gai savoir des sociologues, Paris, UGE, collection 10/18.
1978, L'État inconscient, Paris, Minuit.
1980, Autodissolution des avant-gardes, Paris, Galilée.
1981, Le lapsus des intellectuels, Toulouse, Privat.
1988, Le journal de recherche. Matériaux d'une théorie de l'implication, Paris, Méridiens
Klincksieck, trad. en espagnol.
1993, Analise intitucional e praticas de pesquisa , UERJ, Rio de Janeiro, 114 p.
1994, Actes manqués de la recherche, Paris, PUF.
1994, Les pédagogies institutionnelles, Paris, PUF (en collaboration avec Jacques
Ardoino).
1996, Interventions socianalytiques, Paris, Anthropos.
1997, Implication, transduction, Paris, Anthropos.
1997, Le principe de subsidiarité contre l'Union européenne, Paris, PUF.
1997, La clé des champs. Une introduction à l'analyse institutionnelle, Paris, Anthropos.
Traduction italienne, La chiave dei campi. Un’introduzione all’analisi istituzionale, par P.
Fumarola et G.Zappatore, Tivoli, Sensibili alle foglie, 1999 ; version espagnole intitulée
Libertad de Movimientos, avec préface et traduction de Gregorio Kaminsky Buenos Aires,
Eudeba, 2001.

À paraître:

Le Rêver

2) Contributions à des ouvrages collectifs

1971, Préalables sociologiques sur les groupes informels: essai d’analyse institutionnelle,
Acte de colloque du Cerdic, Strasbourg.
1971, La institucion del analisis, Barcelona, Anagrama (avec les contributions de Sartre,
Pontalis et F. Gantheret).
1971, L’autogestion instituée et Un problème politique? in L’autogestion pédagogique de
G. Lapassade, Paris, Gauthier-Villars.
1973, Crimine di pace, sous la direction de Franco et Franca Basaglia, Milano, Mondadori.
Traduction française, Les criminels de paix, Paris, PUF, 1976.
1975, L’analyse de l’institution église, in L’église interrogée de C. Zanchettin, Paris, édition
du centurion.
1976, Psicanalise – Fatores socio politicos, in A Psicanalise na Divisao do Trabalho, Porto,
Edicoes Rés (avec Althuser L., Lacan J., Reich W., Gantheret F., Caruso I.).
1976, L’analyse institutionnelle dans l’éducation in Apport des sciences fondamentales aux
sciences de l’éducation, (Acte du VIe congrès international des sciences de l’éducation),
Paris, L’Épi.
1980, Bilan de l’intervention socianalytique in L'intervention institutionnelle, sous la
direction de Gérard Mendel (avec les contributions de Ardoino, Dubost-Lévy, Guattari,
Lapassade), Paris, Payot, p.199 à 234. Traduction espagnole, Mexique.
1983, El inconciente institucional, sous la direction de Gregorio Baremblitt, Mexico, Nuevo
Mar.
1988, Groupes et institutions in Perspectives de l’analyse institutionnelle, sous la direction
de R. Hess et A. Savoye, Paris, Méridiens Klincksieck, p. 167 à 176.
1988, Beiträge zu einer Théorie der Institutionalisierung (Pour une théorie de
l'institutionnalisation) in Institutionnelle Analyse, sous la direction de Remi Hess, Gabriele
Weigang et Gerald Prein, Frankfurt, Athenaüm, p. 24 à 33.
1990, Technologies et symboliques de la communication, sous la direction de Lucien Sfez,
Grenoble, PUF.
1993, Dictionnaire critique de la communication, sous la direction de Lucien Sfez, Paris,
PUF.
1995, Pratiques institutionnelles et théorie des psychoses, sous la direction de Patrick
Martin, Paris, L'Harmattan.
1995, La logique de l’autogestion in Les pédagogies autogestionnaires, sous la direction
de Patrick Boumard et Ahmed Lamihi, Yvan Davy éditeur, p. 213 à 222.
1996, Résistance et ouverture à une théorie de l’implication, in Éthique, épistémologie et
sciences de l'homme, sous la direction de Jacqueline Feldman, Jean-Claude Filloux,
Bernard Lécuyer, Paris, L'Harmattan.
1997, Notes sur Célestin Freinet et la culture technique, in Freinet et l'École moderne,
sous la direction d’Ahmed Lamihi, Vauchrétien, Ivan Davy éditeur, p. 71 à 73.
1998, Decheros del nino, decheros humanos, in Decheros en el final del Milenio a 50 anos
de la declaracion universal… una conmemoration critica, sous la direction de Jorge Golini,
Ed Instituyente, p.81 à 90.
1999, A educaçao libertaria, in Psicologia social : abordagens socio-historica e desopos
contemporaenos, sous la direction de Jaco-Villa AM et Mancebo D, Rio, EDUERJ, p. 167
à 182. Traduction de A Cerezzo et H Conde Rodrigues.
2006, L’assemblée générale, genèse socianalytique d’un dispositif, in Analyse
institutionnelle et socianalyse, en collaboration avec R. Hess, G. Lapassade, P. Ville et G.
Weigand.

Remi Hess

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