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Chapitre I:

Généralisation de
l'énergie solaire
I.1 INTRODUCTION:

Le Principe de l’énergie solaire photovoltaïque transformé le rayonnement solaire


en électricité à l’aide d’une cellule photovoltaïque. Utilisations par exemple: dans
l'éclairage public, alimentation des usines isolées.... etc.

Dans ce chapitre, nous étudions la trajectoire soleil et le rayonnement reçu. Pour


déterminer les coordonnées correctes et nécessaires pour réaliser suiveur de solaire qui
augmenter la puissance produit.

I.2 L'énergie solaire:

L'énergie solaire est la source énergétique la plus abondante sur terre. Elle est à
l'origine de la majorité des énergies renouvelables. Rayonnement transmis qui envoie
chaque année environ 8400 fois la consommation énergétique Cela correspond à une
puissance instantanée reçue de 1 kilowatt crête par mètre carré (KWc/m2) répartie sur
tout le spectre, peut être utilisé pour produire soit directement de l'électricité à l'aide de
semi-conducteur photovoltaïque, soit de la chaleur solaire thermique pour le chauffage
ou la production électrique…etc. [1], [5]

I.3 Coordonnées terrestres:

La figure (I.1) présente les coordonnées terrestres :

Figure I.1 : Coordonnées terrestres. [1]


I.3.1 Longitude (λ) :

La longitude est l'angle entre le plan méridien passant par ce lieu avec la méridienne
origine de Greenwich, elle varie de -180 ͦ à +180 ͦ de l'Ouest à l'Est. [1]. [5]
I.3.2 Latitude (φ) :

L’angle (φ) de latitude est l’angle entre une ligne tracée d’un point sur la surface de la
terre avec le centre de cette dernière, elle varie entre +90 ͦ au pôle Nord et -90 ͦ au pôle
Sud. [1]. [5]

I.3.3Altitude (z) :

L’altitude d’un point correspond à la distance verticale en mètre entre ce point et une
surface de référence théorique (niveau moyen de la mer). [1]. [5]

I.4 Mouvement de la terre, du soleil et ses coordonnées :

La trajectoire de la terre autour du soleil. Met une année 365,25 jours pour faire une
révolution autour du soleil et 1 jour soit 24 heures pour faire un tour sur elle-même
autour d'un axe passant par le pôle Nord et le pôle Sud. Le plan perpendiculaire à l'axe
des pôles est nommé l 'Equateur (Figure (I.2)). [1]. [5]

Figure I.2: L'écliptique et l'équateur. [1]


Figure(I.3) schématise le mouvement de la Terre autour du soleil.

Figure I.3: Mouvements de la Terre autour du soleil. [4]

I.4.1 Déclinaison solaire:

On appelle déclinaison l'angle formé par la direction du soleil avec le plan


équatorial. Cette déclinaison varie tout le long de l'année entre -23,45 et + 23,45. Elle
est nulle aux équinoxes du Printemps (21 Septembre) et d'Automne (21 Mars),
minimale au solstice d'Eté (21 Décembre) et maximale au solstice d'Hiver (21 Juin). [1]
[4].

I.5 Spécification du site d'Ouargla:

Pour le site d'Ouargla, les spécifications sont données par les grandeurs
météorologiques suivantes: [10]

Latitude : 31° 57΄N Longitude : 5°24΄E


Altitude : 141m Albédo : 0.35

Tableau I.1 : Les coordonnées géographique de la wilaya d’Ouargla.


I- 6 Rayonnement solaire:

Le soleil est une étoile parmi tant d’autres. Il a un diamètre de 1390000 km, soit
environ 50 fois celui de la terre. Il est composé à 80% d’hydrogène, 19 % d’hélium et
1% d’un mélange de 100 éléments, soit pratiquement tous les éléments chimiques
connus depuis que Langevin et Perrin, s’appuyant sur la théorie de la relativité
d’Einstein, ont émis l’idée il y a une soixantaine d’années que c’est l’énergie de fusion
nucléaire qui fournit au soleil sa puissance, il est aujourd’hui admis que le soleil est une
bombe thermonucléaire hydrogène _hélium transformant chaque seconde 564 millions
de tonnes d’hydrogène en 560 millions tonnes d’hélium, la réaction se faisant dans son
noyau à la température d’environ 25 millions de degrés Celsius. Ainsi, à chaque
seconde, le soleil est allégé de 4 millions de tonnes dispersées sous forme de
rayonnement. [2]

Au niveau géographique, l’énergie solaire reçue est inégalement répartie. Dans les
régions les plus chaudes du globe, l’ensoleillement annuel peut atteindre 2300
kWh/m².an (Figure (I.7)). En Europe centrale, l’ensoleillement moyen est de 1100
kWh/m².an. [3]

Figure I.4: Répartition de l’énergie solaire dans le monde. [3]


I.6.1 Types de rayonnements:

I.6.1.1 Rayonnement direct :

Le rayonnement solaire direct est la lumière parvenant directement du soleil clair. par
ayant traversé l'atmosphère terrestre sans subir d'absorption ni de diffusion (est nul
lorsque le soleil est occulté par les nuages). [1], [2]

I.6.1.2 Rayonnement diffus:

Le rayonnement diffus est le rayonnement réfléchis par des obstacles (nuages, sol,
bâtiments) et provient de toutes les directions. Par ciel clair, la part du rayonnement
diffus n’est pas négligeable et peut atteindre 50% du rayonnement global (selon la
situation géographique du lieu et l'état de l'atmosphère). Rayonnement diffus varie au
cours de l’année. [1], [2]

I.6.1.3 Rayonnement global :

C'est la somme des deux types de rayonnements direct et diffus. Et ajouter le


rayonnement réfléchi par la surface environnante. [1], [2]

Figure I.5 : Composantes du rayonnement global sur une surface inclinée. [4]
 Une surface inclinée

Rayonnement global sur une surface inclinée est la somme des rayonnements: Direct,
Diffus et Réfléchi. [4]

I.6.2 Rayonnement en Algérie:

L’Algérie possédant un gisement solaire important, de part son climat, la puissance


solaire maximale en tout point de notre pays est d’environ 1Kw/m2. L’énergie
journalière maximale moyenne dépasse les 6Kw/m2 et l’énergie annuelle maximale en
Algérie est de l'ordre de 2500 KW/m2. La carte ci-dessous représente les différentes
zones énergétiques de l’Algérie. [12]

Figure I.6 : Les différentes zones énergétiques dans l’Algérie. [1]

I.7 L’effet photovoltaïque :

L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir


directement l’énergie lumineuse (photons) des rayons solaires en électricité, par le biais
du déplacement de charges électriques dans un matériau semi-conducteur (le silicium).
Lorsque les photons heurtent une surface mince de ce matériau, ils transfèrent leur
énergie aux électrons de la matière. Ceux-ci se mettent alors en mouvement dans une
direction particulière, créant ainsi un courant électrique. Le matériau semi-conducteur
comporte deux parties, l’une présentant un excès d’électrons et l’autre un déficit en
électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p. Les électrons en
excès dans le matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n
devient chargée positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement. Il
se crée donc entre elles un champ électrique. [6]

I.8 La cellule photovoltaïque:

I.8.1 Définition d’une cellule solaire:

La cellule PV ou encore photopile est le plus petit élément d’une installation


photovoltaïque. Elle est composée de matériau semi-conducteur et transforme
directement l’énergie lumineuse en énergie électrique. [7]

I.8.2 Principe de fonctionnement d'une cellule photovoltaïque:

Une cellule photovoltaïque est un dispositif semi-conducteur généralement a base


silicium. Elle est réalisée à partir de deux couches, une dopée P et l’autre dopée N
créant ainsi une jonction PN avec une barrière de potentiel. Lorsque les photons sont
absorbés par le semi-conducteur, ils transmettent leur énergie aux atomes de la jonction
PN de telle sorte que les électrons de ces atomes se libèrent et créent des électrons
(charges N) et des trous (charges P). Ceci crée alors une différence de potentiel entre les
deux couches. Cette différence de potentiel est mesurable entre les connexions des
bornes positives et négatives de la cellule. [8]

La structure d’une cellule photovoltaïque est illustrée dans la (figure (I.7)) ci-dessous
Figure 1.7: Structure d’une cellule photovoltaïque. [8]

I.9 Le panneau photovoltaïque :

Le panneau solaire photovoltaïque (figure (I.8)) est un générateur électrique de


courant continu constitué d'un ensemble des cellules photovoltaïques reliées entre elles
électriquement. Il sert de module de base pour les installations photovoltaïques et
notamment dans les centrales solaires photovoltaïques. [11]

Figure I.8 : Module solaire photovoltaïque. [11]

I.9.1 puissance produite d'un panneau photovoltaïque:

Le rendement d’un panneau solaire photovoltaïque dépend des technologies utilisées


lors de sa fabrication. Il existe plusieurs types dont les plus connus sont les panneaux
PV à base de cellules en Silicium. Le rendement qui est généralement le critère de
choix, dépend des conditions climatiques du lieu d'installation (dans les régions
caractérisées par des températures élevées, les systèmes au Silicium amorphe sont
préférés à ceux au mono ou poly cristallin).
Pour un panneau PV, le rendement, R exprimé en pourcent (%), est défini par le rapport
de la puissance électrique produite par le panneau PV (PEP) à la puissance solaire reçue
(PSR). [10]

I.9.2 Positionnement:

L’énergie fournie par le panneau PV dépend fortement de la quantité d’éclairement


solaire absorbée par ce dernier. Cette quantité dépend de l'orientation du panneau par
rapport au soleil. Pour percevoir le montant maximum d'énergie, le panneau PV doit
être constamment orienté perpendiculairement aux rayons solaires [9] (Figure (I.9)).

Figure I.9 : Dépendance des performances d’un panneau PV de l’angle β. [9]

Avec :

β l’angle formé entre le plan du panneau et les rayons lumineux incidents, l’angle
optimal correspond à un angle de 90° comme indiqué dans la (figure (I.10)). Chaque
fois que cet angle diminue ou augmente, la surface (m²) du panneau exposée aux rayons
diminue et donc en partant de la puissance produite, le rendement diminue aussi, d’où
l’importance de l'orientation des panneaux par rapport à la position du Soleil [9].

Le rendement en puissance solaire exploitée peut être calculé à l’aide de l’équation


suivante :
RN=𝐬𝐢𝐧(𝜷) × 𝟏𝟎𝟎 (I.1)

Figure I.10: Rendement en puissance solaire exploitée en fonction de l'angle β des


rayons solaires. [9]

I.9.2.1 Positionnement (angle d’inclinaison) :

Un autre facteur qui influence sur les performances du panneau PV est l’angle
d’inclinaison, qui correspond à l’angle formé par le plan du panneau solaire par rapport
à l’horizontale (le plan du sol). [9]

Figure I.11 : Représentation de l’angle d’inclinaison θ. [9]

En fait, l’évolution de la trajectoire du soleil varie selon les saisons (l’inclinaison de la


terre varie), l’angle d’inclinaison est plus réduit en été et plus important en hiver.
Figure I.12 : Représentation des équinoxes et solstices et l’inclinaison de l’axe de
rotation de la terre par rapport à son plan de translation autour du soleil. [9]

Afin de maximiser la puissance générée par le comité de PV et d'optimiser la


performance, nous devons tenir compte de tous ces critères. Mentionné ci-dessus peut
être fournie par le système de poursuite solaire (soleil ou suiveurs dit que le suiveur
solaire (nom commun)) pour suivre le soleil tout au long de la journée. Pour cela, la
structure de deux degrés de liberté: rotation horizontale pour régler la rotation d'azimut
et d'inclinaison verticale. Le système ainsi, panneaux de cellules solaires pour surveiller
en continu et en chemin en temps réel du soleil pour produire un maximum d'énergie
électrique, et par conséquent la nécessité de déterminer avec précision les chemins du
soleil pris, afin de déterminer la meilleure façon dont sera exécutée suit
automatiquement. [9]

I.10 Etat de l’art des techniques de suivi :

Généralement les panneaux photovoltaïque classiques (PV) ne sont équipés pas de


suiveur solaire et sont placés dans une inclinaison et une orientation fixes et bien
déterminées selon le site d’installation et les conditions d’ensoleillement. Afin
d’augmenter le rendement du panneau PV, on l’enrichit avec une structure portante
ayant deux degrés de liberté en rotation commandée par un algorithme de poursuite
solaire. [9]

I.11 Les premières utilisations:

Les premières applications des suiveurs solaires remontent vers les années 1750 où le
principe repose sur l’utilisation de l’héliostat (Figure (I.13)). La rotation du miroir de
l’héliostat est assurée par un mécanisme d’horlogerie dont la plus ancienne mention du
système se trouve dans des publications datant de 1742 du physicien néerlandais
Willem Jacob ’s Gravesande. Un champ d’héliostats repère le mouvement du soleil en
convergeant les rayons lumineux vers un même point, concentrant ainsi la lumière
incidente en employant des miroirs de réflexion, tout au long de la journée. Ce dernier
se rencontre dans diverses installations utilisant l’énergie solaire, notamment les
centrales solaires à concentration appelés champs d’héliostats. Un exemple en France de
la centrale solaire Thémis qui après avoir fonctionné de 1983 à 1986, fait l’objet d’une
nouvelle expérimentation depuis 2007. [10]

Figure I.13 : Modèle d’un héliostat dans ses premières applications. [10]
Figure I.14 : Champ d’héliostat -centrale solaire Thémis France. [10]

I .12 Les types des suiveurs solaires

On distingue principalement deux grandes familles de suiveurs solaires: les passifs et


les actifs qui comportent les suiveurs mono-axe et double axe. (Figure (I.15)).

Suiveur
solaire

Suiveur Suiveur
passif
Actif

Suiveur Actif Suiveur Actif


Mono-axe Double-axe

Figure I.15 : Types de suiveurs solaires.


Le premier type des suiveurs passifs est constitué dans son architecture de deux tubes en
cuivre montés sur les côtés Est et Ouest du panneau PV. Le tube de matière cuivre
(entouré dans la (Figure (I.16)) est rempli de fluides chimiques capable de se vaporiser à
basse température. En effet, lorsque l'exposition au rayonnement solaire augmente la
température d'un côté du panneau, le composé dans le tube en cuivre se vaporise. La
partie gazeuse du composé occupe un plus grand volume interne, et sa partie liquide est
décalée vers le côté ombragé. Cette opération de transfert de masse ajuste l'équilibre du
panneau PV en le faisant tourner vers la source des rayons solaires. Ce type de suiveur
ne consomme aucune énergie pour le repositionnement du panneau. [10]

Figure I.16 : Exemple et fonctionnement du suiveur passif. [9]

Les suiveurs solaires actifs utilisent le principe de la détection de lumière, suivant la


trajectoire solaire en cherchant à optimiser au maximum l’angle d’incidence du
rayonnement solaire sur leur surface. Il existe deux types dans cette famille : les
suiveurs mono-axe et double axe. L’avantage de ces derniers par rapports aux suiveurs
passifs c’est qu’ils représentent une meilleure précision de suivi et ne nécessitent
aucune intervention manuelle pour les ajuster. [9]
Figure I.17: Exemple et fonctionnement du suiveur actif. [9]

Enfin, lorsque le stockage de l'énergie électrique sous forme chimique (batterie) est
nécessaire, le coût du générateur photovoltaïque est accru. La fiabilité et les
performances du système restent cependant équivalentes pour autant que la batterie et
les composants de régulations associés soient judicieusement choisis. [9], [2]

Conclusion:

Dans ce chapitre, nous avons eu affaire à l'étude des trajectoires solaires avec
précision et en temps réel pour production d'énergie électrique maximale à travers le
système de suivi solaire (Soleil Orbiter)

Dans le deuxième chapitre, nous allons parler de la sélection d'outils et de dispositifs


utilisés pour atteindre le tracker solaire.

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