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CATALOGUE
ET SOUS LA DIRECTION DE
TOME VI
PAR
A. DE RIDDER
OUVRAGE ACCOMPAGNÉ DE
PARIS
1o.09
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(1-222)
332375
l> K Kl l> l1 fr l
PREMIÈRE PARTIE
d'entre elles sont d'agréables objets de vitrine, dont l'art séduisant et facile
fait contraste avec les monuments austères et trop souvent barbares des
ment parler, dire que ses origines sont orientales, nul ne songerait à nier
aujourd'hui que l'art grec, à ses débuts, ait été en contact direct avec
l'Orient et qu'il ait beaucoup dû à son influence. Or, une fois pleinement
les diverses nations asiatiques. Le choc en retour qui se produisit alors est
conséquences. Les types que les artistes grecs avaient lentement élaborés et
les formes d'art auxquelles ils s'étaient arrêtés se transformèrent peu à peu
qui avaient d'autres habitudes d'esprit, dont l'œil même n'avait plus la
plus varié que l'art classique, plus souple dans sa facture, plus séduisant
et, par suite, plus facilement accessible est né peu à peu de ces rapproche-
les statuettes de Myrina sont autant de témoins qui en montrent les progrès
et la marche lente.
Les terres cuites, dites d'Asie Mineure, qui, depuis 1875, furent jetées
en foule sur le marché européen, devaient, par leur titre même, attirer l'at-
esprit non prévenu pouvait attendre d'un retour de l'art grec aux formes
se soit pas éveillée à la vue de ces pièces, dont la conservation était aussi
ral parmi les amateurs et le discernement leur était d'autant plus difficile
que les musées donnaient l'exemple des achats et que d'éminents archéolo-
gues ralliaient les hésitants par leurs affirmations tranchantes et par la vio-
garder et l'on conçoit que M. de Clercq n'ait pas toujours résisté à la tenta-
tion et qu'il ait parfois cédé trop vite aux sollicitations pressantes et inté-
tains étaient exécutés avec une singulière habileté et masqués par d'adroits
avait rarement mis à jour des figurines entières ou dont les fragments se
était même difficile de tirer parti. L'industrie des restaurateurs, non moins
naissance, dut s'ingénier à refaire des touts complets au moyen de ces élé-
des ensembles agréables à l'œil et que, dès lors, leurs restitutions ne furent
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factice revêtait le plus souvent les figurines ainsi reconstituées, le départ était
AVANT-PROPOS 5
par là même rendu malaisé à faire entre les parties anciennes et celles qu'on
dut leur adjoindre. La distinction, dans la plupart des cas, était impossible
planches à des figurines, dont beaucoup ont été déjà reproduites dans des
dans nos deux premières planches sont choisis parmi ceux dont l'authenti-
par la force même des choses, sont un peu mêlés, M. de Clercq avait con-
stitué deux groupes d'inégale importance, celui des terres cuites syriennes
catégorie, encore mal connue et à peine étudiée, n'est représentée que par
est d'un type curieux et assez rare, tandis que les statuettes 182-201 repré-
ET DE LA GRÈGE PROPRE
(1-55)
Pan (1).
Base demi-circulaire creuse. Pas de trou d'évent au revers, qui est simplement ar-
rondi.
chant en relief sur le fond, la poitrine large, le bras droit baissé, l'avant-
bras dirigé en avant, la main tenant un objet mal distinct, assez gros et
est barbue, la lèvre inférieure saillante, le nez recourbé, les sourcils arqués
en arrière.
Éphèbes (2-6).
l. Martha. Fi9urines de la Sor. Archéol., 389-3ao. p. -'\ (Tanagra). Môme hauteur que notre terre cuite.
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE 7
base, om,oo7,
om,1o5.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Le pétase et peut-être le chiton peints en bleu, les
chairs et la chlamyde roses, les cheveux brun rouge. Les couleurs ont été réappliquées et
Base rectangulaire, cassée par derrière. Au dos, trou d'évent en trapèze. A gauche de
le pied, qui est chaussé, posé obliquement sur le gradin inférieur du pilier, le
chiton à manches très courtes s'arrêtant au-dessus des genoux et non serré
teau qui s'enroule autour de l'avant-bras, le bras gauche couvert par l'étoffe,
inférieure mince et saillante, le front barré d'un pli horizontal, les cheveux
à larges bords.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Le chiton et les lèvres peints en rouge, l'himation
Base rectangulaire à deux gradins, arrondie par derrière et ébrcchée par devant. Au
myde agrafée sur l'épaule droite, qui couvre à peu près tout le corps, le
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bras droit abaissé et passé entre les deux pans du manteau, le bras gauche
om.24 (de la base, om,ooô, — de la tête, om,o3). Base, om,o84 sur om,o(î.
gauche infléchi, mais le pied sur la même ligne que le droit, le bas du
corps enveloppé d'un himation qui forme bourrelet sur les hanches et qui
le coude gauche posé sur un pilier rond à base carrée, l'avant-bras très
court et dirigé en avant. La tête, un peu penchée, est inclinée vers la droite,
le menton court, les lèvres fortes, le nez régulier, les yeux enfoncés, le
parfois perché sur l'avant-bras gauche, Bull. Corr. Hell., IV, 1880, pl. IV,
p. 74-5, Martha (Figurines de la Soc. Archéol., 267, p. 52-3, pl. I); W1n-
ter, Typencatalog, II, p. 242, 5; Cartault, Terres cuites grecques, pl. VIII,
3 (coll. Gréau).
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Les chairs roses. Le vêtement, la colonne et les
lanières des sandales peints en noir, les cheveux brun rouge. Les couleurs sont réap-
pliquées.
relet autour des hanches et enroulée sur l'avant-bras gauche, le bras droit
direction d'une balle ronde collée au flanc droit, le coude gauche appuyé
avant. La tête est penchée et inclinée vers l'épaule droite, l'ovale du visage
régulier, les lèvres lourdes et infléchies, le nez fort, une épaisse guirlande
L'éphèbe est assis de face, les jambes pendantes, le corps vêtu d'un
court chiton, une chlamyde s'agrafant sur l'épaule droite et recouvrant en-
Enfants (7-8).
om,12 (de la tête, om,o34, — de la coiffure, om,o18). Ep., om,o4. Larg., om,o55
Terre rougeâtre. Couverte blanche. Traces de bleu sur la tète de l'oiseau, l'intérieur
du bec rouge.
Le cygne lève la tête vers la gauche, le bec ouvert; les jambes de l'en-
fant sont allongées en avant, les mains appuyées sur les cuisses, une chla-
2. W1nter, Typencatalo9, II, p. 313, 1 ; Martha, Fi9urines de la Soc. Archéol., 3-5-8, p. 73.
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3. W1nter, /. /., II, p. 313, 2, 4, 6, 7, 8. W7alters, Terracollas Brit. Mus., C 73'1-j, p. 271 (Cyrénaîque),
De R1dder. 2
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ÎO LES TERRES CUITES
om,o2,— de la tête, om,o3). Diam. de la base, om,o42. Ép., om,o3. Larg., om,o45
Terre orangée. Filets noirs (tournés au rouge) sur la base, qui est ancienne, mais qui
Les jambes et les pieds sont réunis, un himation (?) passé autour du
cou et rejeté sur l'épaule gauche, les bras couverts par la draperie, les mains
Aphrod1te (9-12).
Terre rosée. Couverte blanche. Traces incertaines de peinture rouge. Les détails mal
distincts.
Le cygne, dont la tête est démesurée, est porté par trois pieds coni-
ques, la déesse assise sur le côté droit et vêtue du diploïdion, la main droite
posée sur les genoux et la gauche sur le cou de l'oiseau. Le visage d'Aphro-
dite est de forme ronde et la tête est coiffée d'un voile qui tombe sur les
épaules.
W1nter, Typencatalog, I, p. 162, 5 (Arch. Anzeiger, IX, 1894, 20, p. 31, fig.,
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2. Salzmann, AVer, de Camiros, pl. 60 ; C. Sm1tr, Calal. Vases finl. Mus., III, D 2, p. 389.
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE
Hell. Stud., XII, 1892, p. 316, pl. 13; Monuments Piot, IV, 1897, p. 79,
Di'lMMLER.
—, om,o67.
Terre jaune clair. Couverte blanche. Couleur rose dans les cheveux et bleue dans la
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit très légè-
rement fléchi et le pied un peu en dehors, le buste semblant nu (?) et les plis
duchiton n'apparaissant que vers les pieds, l'himation qui sert de voile passé
sous l'aisselle gauche, la main gauche, qui est levée à droite à hauteur de
l'épaule, écartant le pan qui tombe de la tête et qui revient sur l'avant-bras
gauche, la main droite posée à gauche sur l'hermès. La tête est légèrement
La main baissée est posée sur l'hermès comme dans un groupe d'Asie
85, 8), mais le type de la figurine principale est bien plus ancien et la pose
Le costume, quoiqu'il soit ici mal compris, est pour l'essentiel le même
I, p. 83, 2.
Le bout des doigts de la main droite et du pied droit cassés. Trou d'évent circulaire.
courtes agrafé par des fibules rondes sur les épaules, l'himation passé sous
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LES TERRES CUITES
bras gauche légèrement relevé, la main tenant une pomme posée à plat. La
tête est quelque peu penchée vers l'épaule droite, les cheveux séparés par
une raie et ceints d'un diadème incisé, des pendeloques suspendues aux
Terre orangée, un peu rougeâtre. Couverte blanche. Les draperies roses et bleues,
le pilier bleu, les lèvres rouges, les yeux bleus, la pomme et la statuette dorées, les che-
veux brun rouge, la guirlande bleue, le ruban doré. Les couleurs ne sont pas anciennes et
d'évent triangulaire.
droit ramené contre le corps, en bas des seins, et tenant le bord du man-
teau, le coude gauche appuyé sur un pilier mouluré haut et bas, la main
tendue en avant et tenant une pomme. La tête est de trois quarts à droite et
manteau, les cheveux tombant en boucles sur les épaules et coiffés d'un
13
La pose rappelle d'une manière frappante une terre cuite suspecte attri-
xoanon dressé sur le pilier, il suffira de citer une figurine de Mégare, W1nter,
/. II, pl. 83, 1, le groupe d'Athènes publié par Stackelberg, Gneber der
llellenen, pl. LXIX, p. 46', et l'Artémis de Kition, Arch. Zeit., 188o, pl.
XVII, p. 18/5.
Eros (13-21).
om,o18).
Terre jaune, légèrement rosée. Couverte blanche. Le chiton rose, les sandales bleues
et dorées, les lèvres rouges, les cheveux rouge brun, les ailes bleues et dorées. Restauré.
La jambe droite est légèrement portée en avant, les deux genoux inflé-
chis, un manteau court rejeté sur l'épaule gauche et couvrant les deux bras,
p. 32o-1.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Les sandales, le bout des ailes, le croissant et le
globe, ainsi que le bord des draperies dorés, les étoffes et les ailes peintes en rose et en
avant, un court himation posé, puis rejeté sur l'épaule gauche et envelop-
pant les deux bras, la main droite ramenée sous l'étoffe devant la poitrine,
est légèrement inclinée et quelque peu tournée vers la droite, les cheveux
sant.
Terre d'un jaune bistré. Couverte blanche. La draperie rosée, les ailes bleues et do-
Les deux genoux sont pliés, la jambe gauche portée très en avant, l'hi-
pl. XVII, 9.
tête, om,o14).
Terre d'un jaune clair. Couverte blanche. Le chiton peint en rose, les ailes en bleu,
les souliers, le bord des ailes et la guirlande dorés. N'est pas antique.
très en avant, les pieds chaussés, la chlamyde rejetée sur l'épaule gauche
oiseau, peut-être un coq (?), contre la poitrine. La tête est tournée vers la
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gauche et penchée sur l'épaule gauche, les cheveux ceints d'une guirlande,
seau, qui est le plus souvent un canard, voir Walters, Terracottas Brit.
tête, om,o16).
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Le chiton rose, les ailes bleues, la guirlande rose
et dorée, le bord des ailes et les souliers dorés. N'est pas antique.
Les deux genoux sont légèrement pliés, les pieds chaussés, la jambe
droite relevée et rejetée très en arrière, une chlamyde passée sur l'épaule
deux bras, la main droite appuyée sur la hanche, le bras gauche serrant une
grappe contre le corps. La tête est tournée vers la gauche et penchée sur
l'épaule gauche, les cheveux ceints d'une guirlande autour de laquelle s'en-
roule un bandeau.
(anc. collection Barre); W1nter, /. /., II, p. 32o, 11. Plusieurs terres cuites
tête, om,o12).
Terre jaune, un peu bistrée. Couverte blanche. Le chiton rose, les ailes bleues, les
lèvres rouges, les sandales, la pomme, le bord des ailes et la guirlande dorés. La terre est
Les deux genoux sont infléchis, la jambe droite en avant et les pieds
une pomme ou une balle. La tête est penchée sur l'épaule droite, la face
Terre rosée. Couverte blanche. Les chairs rosées, la draperie bleue, les lèvres rouges,
les baies de la guirlande roses, les feuilles bleues, les ailes bleues et roses, le bord jaune.
Base rectangulaire. Au revers, trou d'évent ovale et petit trou de suspension (!).
en bas du cou par la main droite que masque la draperie, la main gauche
vais style. La tête est de trois quarts à gauche, le front ceint d'une guir-
comme suspecte. Le masque est souvent tenu par des enfants ou des Eros,
B1rl. Terres cuites antiques de la collection Lécuyer. II, 1880, pl. S3, Cartault.
Terre rosée. Couverte blanche. Les chairs rosées, la draperie d'un autre rose, le
vase bleu, les fruits rouges, les lèvres rouges, les yeux bleus, les ailes roses et bleues, la
Base rectangulaire. Les ailes cassées, mais conservées. Au dos, trou d'évent ovale et
gauche, un manteau court jeté sur les deux épaules et retenu intérieurement
par la main droite, la main gauche baissée à droite et tenant contre la poi-
trine un plat ou une corbeille évasée qui contient sept pommes (?). La tête
est légèrement tournée vers la gauche, les cheveux ceints d'une guir-
lande.
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE fj
B1rl. Terres cuites antiques de la collection Lécuyer, II, 1885, pl. S3, Cartault.
collection Lécuyer. Tanagra (?). —- Haut., om,\fo (de la tête, om,o26, —de la
Terre jaunâtre, claire et friable. Couverte blanche. La draperie rose, les ailes roses
et bleues, les baies el les feuilles de la guirlande roses et vertes, les cheveux brun rouge, la
corne d'abondance rose et bleue, les bords des ailes et le jonc de la guirlande dorés.
Base plate et rectangulaire. Au revers, trou d'évent ovale et petit trou de sus-
pension.
jeté sur les deux épaules et retenu intérieurement par la main droite, l'avant-
bras gauche tendu et la main tenant la corne d'abondance. La tête est légè-
B1rl. Terres cuites antiques de la collection Lécuyer, II, 1885, pl. S3, Cartault.
Base ovale, dont la tranche est un peu concave. Au revers, grand trou d'évent rec-
tangulaire.
une ceinture au-dessous des seins, l'himation posé sur l'épaule gauche et
revenant sur le bras après avoir enveloppé le bas du corps, le bras droit
De ItlDDer. 3
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LES TERRES CUITES
tête est légèrement penchée en avant et inclinée sur l'épaule droite, les che-
veux séparés sur le front et relevés en houppe sur le sinciput, une tresse
cuite indique, semble-t-il, une date un peu plus récente. Le haut toupet
cle, Heracleides (Mûller, Fragm. Hist. Greec, II, p. 269, 17), remar-
de ces divinités et il peut être porté par des prêtres ou par de simples
passim.
Tychè (23).
Terre orangée, assez foncée. Couverte blanche. Traces de bleu en bas du cbiton.
Antique?
par une ceinture et attaché sur l'épaule droite par une fibule ronde, l'hima-
tion posé sur l'épaule gauche, passant derrière le corps, revenant au-dessous
de la taille et rejeté sur l'avant-bras gauche, les deux bras baissés et pliés
obliquement, des grenades (?) et des roses (?) sortant des pavillons. La tête
est légèrement inclinée sur l'épaule droite, les cheveux séparés par une raie
qui avait passé en 1870 sur le marché d'Athènes. Elle était plus petite que
la nôtre, mais également suspecte. Le motif est des plus fréquents dans les
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE 19
vantes.
leur tête s'enveloppe comme d'un voile. La position est inverse dans les
droite, s'appuie sur la hanche, un peu en arrière, tandis que l'autre bras
reste inactif et baissé. Dans les statuettes 26-28, le bras gauche est à
demi levé, mais il reste caché par l'étoffe et se porte devant le corps, qui
miroir 29 croise le bras droit devant les seins et lève la main gauche, tandis
que la figurine 30, dans laquelle l'une des mains apparaît à peine dans
Les quatorze figurines 31 à 44 ont la tête nue, mais sont vêtues d'un
chiton, ainsi que d'un manteau, qui est parfois très court et réduit aux
droite relève l'étoffe intérieurement, tandis que la main gauche s'appuie sur
droite s'appuie au contraire sur la hanche, tandis que le bras gauche, qui
Dans la série 33 à 38, le bras droit est ramené vers la poitrine et retient
la draperie, tandis que la main gauche est abaissée et porte parfois un attribut
(33, 37). Le manteau couvre entièrement le buste (33, 34, 35) ou s'échancre
devant les seins (36), au lieu que les deux pans en sont croisés devant le
les figurines 42, 43, 44 ont l'une des mains appuyée à la taille et l'autre
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bras pendant, les épaules simplement voilées d'une écharpe qui s'enroule
taille.
tion Gréau. — Haut., om,32 (de la tête, om,o45, — de la base, om,oo8). Long.
Terre orangée, assez foncée. Couverte blanche. Larges bandes d'un bleu grisâtre sur
le chiton, l'himation doré et bordé d'une bande bleue. La dorure parait récente, la tête
un voile autour de la tête et repassant sur l'épaule gauche, les deux bras
le bras gauche baissé vers la hanche et revenant par devant. La tête est
légèrement tournée vers la droite et quelque peu inclinée sur l'épaule droite,
les traits réguliers, une pièce d'étoffe rectangulaire, qui part du front et se
B1rl. Froehner, Catal. Gréau, 1891, 33f>. p. 79, pl. XXVIII (pl. en couleurs). W1n-
Terre orangée, tirant par endroits sur le gris. Traces de rose sur l'himation, les
chairs d'un autre rose, une palmette rouge peinte sur l'éventail, les yeux cl les sourcils
bruns, les cheveux rouge brun. Très restauré; le derrière de la tète, l'éventail et certains
chiton plissé vers le bas et froncé sur le cou, l'himation posé sur l'épaule
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gauche, les deux bras couverts par l'étoffe, la main droite, qui est baissée,
1. Comparer une statuette ayant appartenu à Gambctta, Rayet, Monuments de l'art antique. Il, pl. 77 (la téte
non voilée). Je ne erois pas qu'on puisse rapprocher le kékryphale que porte l'Aphrodite récemment découverte à Délos,
Bull. Corr. Hell., XXX, 1906, pl. XVI, p. 623-4, Bulard. Les exemples de cette coiffure sont assez rares et cette ma-
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nière de surajouter ainsi le foulard au voile décèle, scmble-t-il, une main moderne.
FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE
2I
peu en arrière. La tête est de trois quarts à gauche, les oreilles chargées
B1rl. Froehner, Calai. Barre, 1878. '|o6, p. 58. pl. IX (à gauche). Wlnter, Typen-
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Traces de bleu sur l'himation. La f1gurine rapié-
pied de côté, mais non en arrière, le chiton long et plissé, l'himation enve-
loppant la tête comme un voile et rejeté sur l'épaule gauche, les deux bras
entièrement couverts par l'étoffe, le droit baissé, la main posée sur la han-
grands ouverts.
B1rl. Gaz. Archêol., IX, 1884» pl. 43, 1, p. 325-331, Barelon. Cartault, Terres
Terre jaunâtre, assez claire. Couverte blanche. Bande bleue sur le chiton, l'hima-
tion, les lèvres et les cheveux peints en rouge. Ne semble pas antique.
entourant la tête comme un voile et rejeté sur l'épaule gauche, les deux
bras couverts par l'étoffe, la main droite posée sur la hanche, l'avant-bras
le visage régulier, la bouche entr ouverte, les yeux allongés, les cheveux
Larg. —, om,o57.
Terre rougeâtre, assez foncée. Couverte blanche. Traces de rose sur l'himation . La
la pointe, le chiton n'étant visible que vers le bas, l'himation posé sur
l'épaule gauche, jeté comme un voile autour de la tête et rejeté sur l'épaule
gauche, les bras entièrement couverts par l'étoffe, l avant-bras droit ramené
main tenant droit l'éventail. La tête est inclinée et tournée de trois quarts à
mauvais style.
Terre d'un gris rosé. L'himation rose ct bordé d'une bande bleue, les lèvres roses et
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les yeux bleus. La f1gurine, qui est de style assez pauvre, a été restaurée.
courtes échancré sur le cou, l'himation jeté sur l'épaule gauche, entou-
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE
rant la tête comme un voile, passant derrière le corps et revenant sous l'ais-
selle gauche où l'étoffe est arrêtée par un nœud, l'avant-bras droit orné
levée à droite et tenant à plat devant l'épaule un miroir arrondi. La tête est
Coll. Sabouroff, pl. XCVIII (W1nter, Typencatalog, II, p. 61, 6), mais le
mouvement des bras n'est pas le même et le style est très différent.
o"\oo.5.
Base rectangulaire, mince et effritée sur les bords. Trou d'évent rectangulaire.
bras droit. La tête est de trois quarts à gauche et inclinée sur l'épaule gau-
che, le visage bien apparent, les traits réguliers, le nez long et droit, les
boucles d'oreilles arrondies, les cheveux partagés par une raie et ondulés
ZEY, Figurines, pl. 3o, 1 (Pott1er, Statuettes de terre cuite, p. 85, fig. 3o).
Le motif est des plus fréquents à Tanagra ; voir Martha. Figurines de la Sec.
Terre rouge, foncée. Couverte blanche. Figurine suspecte. Peut-être une imitation
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de face, les boucles d'oreilles de forme ronde, les cheveux coiffés par côtes,
Terre orangée, assez fine. Couverte blanche. Traces de peinture rouge dans les che-
veux et de rose sur les draperies. La tête et la base sont refaites. Le pélase est rajouté et
bant en plis réguliers, l'himation, qui revient sur l'épaule gauche, couvrant
entièrement les bras, sauf le haut du bras droit, la main droite appuyée sur
feuille. La tête est tournée légèrement vers la gauche, le visage assez fin,
le menton pointu, la bouche petite aux lèvres infléchies, le nez droit, les
veux allongés, les cheveux ondulés, le crâne très relevé, le hautpétase sur-
Une variante (sans pétase et avec un foulard autour des cheveux) a fait
drapée à peu près de même, mais le mouvement des bras est inverse, Wln-
Terre d'un jaune un peu verdâtre. Couverte blanche. Traces de bleu sur les étoffes,
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE
les lèvres roses, les cheveux rouge brun. Radicelles factices. La tèle n'est pas celle du
corps.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, dont le pied est caché par
entièrement les bras, la main droite relevée vers les seins, la main gauche
les lèvres sinueuses, les cheveux séparés par une raie et creusés de sillons
36, 8.
l'intérieur.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, dont le pied est légère-
les bras, la main droite portée vers rentre-seins, le bras gauche baissé à
ment tournée vers la gauche, les traits gros, le menton rond, la bouche
droite, les yeux très ouverts, les boucles d'oreilles indiquées par deux pas-
Terre rosée. Couverte blanche. Traces de couleur bleue et rose. Style médiocre. La
De R1dder. !\
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LES TERRES CUITES
chiton long, l'himation jeté autour du cou et couvrant les bras de gauche à
droite, la main droite relevée sous l'étoffe et appliquée sur les seins, le bras
tournée vers la droite, le visage presque enfantin, les cheveux coiffés par
Terre blanchâtre, qui ne ressemble pas à la terre de Syrie. Couverte blanche. Style
et de côté, le chiton long, l'himation posé d'abord, puis revenant sur l'épaule
gauche et couvrant entièrement les deux bras, la main droite tirant inté-
main gauche baissée vers la hanche. La tête est de face, le visage juvénile
et de forme arrondie, les cheveux frisés sur le front et retenus un peu plus
haut par un bandeau, les boucles d'oreilles faites de perles allongées sus-
Terre claire et très dure, d'un ton chamois. Couverte blanche. Traces de peinture
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rose sur les draperies, les cheveux rouge brun. Les couleurs sont réappliquées et la sta-
l
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRECE PROPRE %J
l'avant-bras gauche, les deux bras drapés, la main gauche baissée à droite
et tenant une lourde mitra gravée, la main droite, qui est relevée vers les
une raie, coiffés en côtes ondulées et retenus par un bandeau sur le front.
que nous avons rappelé plus haut (Wlster, Typencatalog, II, p. .'{7, 6).
— de la tête, om,o21). Rase, om,o6 sur om,o45. Larg. de la tête, om,o2 (du vi-
Base plaie et rectangulaire. La saillie du bras droit éraflée. Pas de trou d'évent.
Le poids du corps porte sur la jambe droite, dont le pied est légèrement
long et plissé, l'himation posé sur les deux épaules et croisé sur le corps
en couvrant les deux bras, la main droite paraissant relevée vers les seins
et tournée légèrement vers la droite, les cheveux coiffés par côtes, le chi-
om,3o (de la base, om,oo5, — de la tête, om,o4). Larg. de la tête, om,o32 (du
Terre rosée, assez foncée. Couverte blancbe bien conservée, l'himation rose et bleu,
le chiton d'un bleu grisâtre, les lèvres roses, les cheveux rouge brun. Motifs rouges sur
l'éventail, qui est aujourd'hui détaché. Paraît copié sur un bon modèle.
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tombant jusqu'à terre, les deux bras baissés vers les hanches et enveloppés
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LES TERRES CUITES
par l'himation qui est posé sur les épaules et croisé comme un châle, la
main droite tenant à gauche, en bas de la taille, l'éventail, qui est posé
cheveux séparés par une raie et coiffés en larges bandeaux, le chignon court
à la nôtre. Les bras sont croisés un peu différemment dans une belle figu-
Larg. —, o",,o-5.
Terre rouge brique, foncée. Couverte blanche. Le chiton peint en rose, le bord plus
gris, l'himation blanc à bordure bleuâtre, les cheveux rouge brun, les feuilles de la guir-
La base est plate et rectangulaire, le coin droit et le pied gauche non conservés; des
pied devant être en arrière du droit, le chiton long et plissé, l'himation posé
gauche où il est relevé par la main gauche, qui est baissée, la main droite
inclinée en avant et penchée sur l'épaule droite, les cheveux séparés par
une raie et ceints d'une large et épaisse guirlande, d'où rayonnent des feuilles
triangulaires.
8, 6.
om,o85.
Terre rosée, assez claire. Couverte blanche. Les draperies peintes en rose, les che-
Base ronde (d'une argile différente et non appartenante), avec bourrelet haut et bas.
courtes serré à la taille par une ceinture, l'himation posé sur l'épaule gau-
vers la hanche, mais ne la touchant pas et tenant une pomme ou une balle,
le nez droit, le front bas, les cheveux ramenés en arrière et coiffés par
côtes.
.,3, 7.
Terre orangée. Les chairs roses, le chiton orné de bandes bleues, la bouche rouge,
les cheveux brun rouge. La tète est suspecte et le corps paraît provenir d'un surmou-
lage.
le pied un peu de côté et en arrière, le chiton serré sous les seins et échan-
cré en bas du cou, l'himation réduit sur les épaules aux dimensions d'un
châle et tombant sur les côtés en couvrant les deux bras, la main gauche
et un peu en arrière. La tête est de face, quelque peu tournée vers la droite
nuque.
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Ane. collection Rayet. — Haut., om,\-]2 (de la tête, om,o27, —de la base,
Terre rosée. Couverte blanche. Traces de peinture rose sur l'himation, la couture
de la tunique violette, les lèvres rouges, les yeux bleus, les cheveux brun rouge, des
boucles d'or suspendues aux oreilles. Bon surmoulage d'après l'antique (?).
à la ceinture et échancré en pointe entre les seins, une écharpe posée sur
l'index allongés, les deux autres doigts repliés, le bras gauche baissé à
l'épaule droite, le visage f1n et jeune, les cheveux séparés par une raie et
B1rl. Rayet, Monuments de l'art antique, II, pl. 76 (livr. I, pl. XI). W1nter, Typen-
om,185 (dela base, om,o1i, — de la tête, om,o3). Base, om,o63 sur om, 049.
Terre rouge assez foncée. Couverte blanche. Le miroir doré, les étoffes peintes en
bleu et en rose, les lèvres roses, les cheveux, les sourcils et les yeux rouge violacé. La figu-
main tenant par une anse un grand tympanon. La tête, légèrement incli-
née, est quelque peu tournée vers la droite, les cheveux coiffés par côtes
siècle.
Terre rosée, assez claire. Couverte blanche. Traces de peinture rose sur l'himation.
pointe, le pied droit presque de face, le chiton très long, l'himation posé
et rejeté sur l'épaule gauche après avoir enveloppé les deux bras, la main
droite portée en bas des seins, la main gauche baissée vers la hanche et un
peu en arrière du corps. La tête est de trois quarts à droite et très légère-
ment inclinée, les cheveux ramenés en arrière et coiffés par tresses qui
par le mouvement du bras droit qui est moins relevé. L'attitude est la même
Terre rosée. Couverte blanche. Les cheveux brun rouge et le chiton lose. Ne paraît
pas antique.
Base rectangulaire, la tranche oblique. Les doigts de la main droite cassés. Au dos,
trou d'évent ovale, placé très bas et petit trou de suspension (?).
gauche, le genou droit plié, le pied sur la pointe et presque de face, le pied
avant, le bras gauche, qui est enveloppé par l'étoffe, ramené derrière le dos
et la main appuyée en haut des reins, le bras droit tendu à gauche et légère-
1. Furtw.engler, Sitzulujsberichtc Bayer. Academie, 1907, II, p. Ij~; Colllgnon, Scopas, p. 16-8.
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FIGURINES DE TANAGRA ET DE LA GRÈCE PROPRE
33
l'épaule droite et inclinée en avant, les cheveux séparés par une raie et
J'ai placé ici cette figurine pour ne pas la séparer des danseuses qui
précèdent, mais tout porte à croire qu'elle provient, non de Grèce, mais
ainsi quelque idée de l'original. Une variante du même motif est offerte par
certaines terres cuites qui représentent une jeune fille se baissant vers la
vêtue que du chiton, penchée vers la terre dans une attitude singulière et
La statuette 51, dont l'une des mains touche le sol, n'est guère moins
insolite; quant à la terre cuite 52, elle reproduit, avec une remarquable
motif que nous avons étudié ailleurs3 et qui était populaire parmi les
Grecs.
Pl. II.
La base est trapéziforme, le revers plat et percé d'un trou d'évent rectangulaire. Le
pied gauche cassé, ainsi que la pointe du pétase. La statuette a été légèrement retouchée.
La femme est assise sur une base rocheuse irrégulière, le genou gauche
plié plus bas que le droit et le pied de ce côté en arrière et sur la pointe, le
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1. S. Re1macr, Amer, journ. of arch., IV, 1888, p. 419-42o, pl. XV. Mendel, Catalo9ue t. c. Constantinople,
î582; Revue de l'Art ancien et moderne, 1907, I, p. 346-7, fig. 10. Le style en est excellent et on ne saurait lui com-
1. Monuments Piol, IV, 1897, p. 10o-102. Comparer Heuzev, Monuments 9recs, I, 5, 1876, p. 9-2i, pl. 9, 1
De R1dder. 5
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34 LES TERRES CUITES
corps et les bras entièrement couverts par le chiton et par l'himation, qui
enveloppe la tête comme un voile et est rejeté sur l'épaule gauche, la main
allongé sur la cuisse. La tête est légèrement penchée vers l'épaule droite,
Terre orangée, assez f1ne. Couverte blanche. Le rocher peint en bleu clair, les chairs
rosées, l'himation violacé, les yeux et les sourcils bleu foncé, les semelles des sandales,
les lèvres et le kékryphale (?) rouges, les boucles d'oreilles dorées,les cheveux d'un rouge
brun. Deux petits fils d'or, dont l'un est muni d'un crochet et suspendu à l'autre, étaient
de la main gauche. La couverte piquetée de taches noires et l'exécution très sèche sont
suspectes.
La femme est assise à droite sur une base rocheuse, la jambe gauche
manches très courtes serré au-dessous des seins et ayant glissé sur l'épaule
appuyée à gauche sur le socle et la main gauche reposant sur les genoux.
La tête est légèrement inclinée vers la gauche et un peu redressée, les traits
W1nter (infrà) ne cite que deux répliques, dont l'une est suspecte et
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B1dl. Frcehner, Catal. Barre, 414, p- 59, pl. XII. Rayet, Monuments de l'art an-
tique, II, pl. 82, 1 (livr. II, pl. X). W1nter, Typencatalog, II, p. 120, 2.
tion Gréau. Haut., om,128 (de la tête, om,o31, — de la base, om,oo5). Long.
Terre bistrée, un peu rosée. Couverte blanche. Bandes bleues et roses sur le chiton,
les cheveux peints en brun rouge, le siège et la base bleus. Les couleurs sont récemment
appliquées et la f1gurine, quoique inspirée d'un bon modèle, n'est pas antique.
Base plate et rectangulaire, dont l'un des coins est emporté. Banc massif, ouvert du
côté extérieur1 et allongé sur un des petits côtés, mais dans une direction un peu oblique.
agrafé sur les épaules, le haut du corps retourné et présenté de face, l'avant-
gauche baissée à droite et" appuyée sur le bord du banc. La tête est tournée
p. 81-3.
B1rl. Frcehner, Catai. Gréau, 1891, 2-85, p. 64-5, pl. XVII. W1nter, Typencatalog,
II, p. 115, 2.
Terre jaune orangé. Couverte blanche. Traces Je peinture bleue sur les sandales, le
la main droite appuyée sur le sol, le genou gauche relevé et le pied, qui
corps. La' tête est relevée et inclinée sur l'épaule droite, les boucles
tion Rayet. — Haut., om,1o2 (de la tête, om,o23, — de la base, om,oo5). Long.
Terre jaunâtre, fine et légèrement rosée. Couverte blanche. Traces de peinture rose
sur les chairs, les cheveux rouge brun. Exécution très sèche et détails suspects.
baissé vers la terre sur laquelle s'appuie la main ouverte et posée presque à
plat, le chiton ayant glissé sur l'épaule droite et découvrant le sein de ce côté,
le bras gauche couvert par l'étoffe et la main reposant sur le genou. La tête
est légèrement tournée vers l'épaule gauche, qui est relevée, l'ovale du
visage ferme et assez plein, les traits fins, les lèvres égales, le nez mince,
la prunelle peinte dans les yeux effilés, les cheveux coiffés par côtes et
rosaces.
reconnu François Lenormant [Gaz. Archéol., II, 1876, p. 22, pl. 8), qu'il
faut y voir une joueuse d'osselets, solution déjà indiquée par IIeuzey dans
B1rl. Catal. de la collection Rayet, 1879, 81, p. 22. Rayet, Monuments de l'art an-
tique, II, pl. 79 (livr. I, pl. XII). W1nter, Typencatalog, II, p. 134, 5, f.
53 (O87). — Petite fille tenant un canard. — Haut., om, 148 (de la base,
La base est ovale, la tranche oblique. Au dos, très grand trou d'évent rectangulaire.
37
tombe par devant, échancré sur le cou et serré à la ceinture, une broche
ronde ou un médaillon plaqué entre les seins, les deux bras baissés, les
mains relevant le bord du pan d'étoffe dans lequel repose un canard tourné
vers la droite. La tête est légèrement inclinée, la face arrondie, le nez épaté,
les yeux grands ouverts, le front bombé, les cheveux séparés par une raie
et coiffés en bandeaux.
(>m,o4C>.
rose, la pomme et les lèvres en rouge, les yeux en bleu(?). Radicelles suspectes. Non
antique.
Cassé en bas. Base ovale avec bourrelet haut et bas. Trou d'évcnt circulaire.
Le poids du corps paraît porter sur la jambe droite, les jambes à peine
visibles sous les plis droits et rigides du long chiton, l'himation croisé
sur la poitrine comme un chale long, le bras droit entièrement couvert par
l'étoffe et la main appuyée sur la hanche, la main gauche, qui est également
baissée, tenant à droite une pomme. La tête est légèrement inclinée et quel-
que peu tournée vers la droite, la face poupine, les cheveux bouffant sur
Terre orangée. Couverte blanche. Les cheveux brun rouge. La tête et le buste sont
La base est ovale ou demi-circulaire, la tranche oblique, avec un filet près du som-
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, le genou droit bien flé-
droit ramené sur la poitrine et le bras gauche baissé, l'écharpe qui sert
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38
d'himation posée comme un voile sur l'occiput et revenant sur les deux
avant-bras. La tête est légèrement inclinée, les cheveux séparés par une
raie et bouffant sur les côtés, la face poupine, le menton avançant, le nez
(56-186)
Zeus (56).
56 (466). — Tête de Zeus (?). — Haut., om,o58 (dela tête, om,o/14). Ép.,
allongée, les poils du menton reliés sur les joues aux mèches qui descen-
dent du crâne, les cheveux ceints d'un bandeau et relevés en touffe sur le
Apollon (57).
Terre rougeâtre. Traces de dorure sur le nez, dans les cheveux, au sein droit. Type
Base rectangulaire à deux gradins. Pas de trou d'évent. Le tronc d'arbre creux.
une sorte de plectre entre le pouce et les autres doigts réunis, la main gau-
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LES TERRES COITES
che levée à droite, l'avant-bras très court, les doigts cassés et la paume
assez fort, les yeux en retrait, les bosses frontales marquées, les cheveux
Hermès (58).
Base circulaire munie d'un rebord. Pas de trou d'évent. La caducée et le bout des
doigts cassés.
La statuette a été présentée au Louvre en juin 1892 et rendue le 1" juillet de la même
année, M. Heuzey ayant reconnu qu'elle n'était pas authentique. Elle comprenait alors,
en dehors des cassures apparentes, cinq pièces distinctes, le corps jusqu'aux genoux, la main
droite et le caducée, le bras et la main gauches, les pieds et le tronc d'arbre, enfin la
base.
Le modèle qui a servi à l'exécution de la terre cuite est, à n'en pas douter, une ré-
duction de l'Antinous du Vatican '. Si l'on tient compte du retrait dû à la cuisson, toutes
les mesures concordent avec celles du moulage, qui est de vente courante dans les ate-
liers de sculpteurs. La poitrine seule a dû être légèrement modifiée et la tête, qui a été
moulée à part, se raccorde mal au torse. Les ailerons des pieds, le caducée et le chapeau
ont également été rajustés, mais les arêtes émoussées de la main gauche montrent que
l'original était déjà cassé et les brisures de l'antique ont été reproduites sans changement.
D'ailleurs le lait de chaux qui sert de couverte apparaît dans les cassures et les doigts
sont peints en rouge là même où ils sont mutilés. Un enduit brunâtre et passé au pinceau
simule les boursouflures et les excoriations que l'on observe dans les très vieilles terres
cuites, mais ces excroissances n'ont pas d adhérence et s'enlèvent facilement avec l'ongle,
Le poids du corps porte sur la jambe droite que soutient par derrière
pointe, les talons munis d'ailerons, la main droite, qui est baissée à gauche,
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rière et la main ouverte. La tête est penchée sur l'épaule droite et inclinée,
B1rl. Froehner, Calai. Hoffmann. 1886, 59, pl. XIII; 13 mai 1899, 229, pl. XXVI,
p. 362 c, p. 38o, 8. W. Deonna, Les statues de terre cuite dans l'antiquité, 1906,
p. 32, 1.
Héraclès (59-61).
om,o1 1.
Terre orangée.
Pas de trou d'évent. La base rectangulaire et arrondie par devant, la tranche ornée
d'un quart de rond, d'un listel, d'une moulure creuse et d'un bandeau. Non antique.
avant, le pied droit en arrière, de côté et sur la pointe, le bras droit levé à
main portant la massue qui repose sur l'épaule, les pattes antérieures d'un
lion nouées sur la poitrine, la peau du fauve jetée sur un tronc d'arbre, qui
sert de contrefort à la jambe gauche. La tête, d'assez mauvais style, est bar-
Cassé au menton.
La barbe est touffue, les lèvres épaisses, le nez fort, les yeux très en-
et fournie.
Cassé au cou.
De Rlddir. 6
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42 LES TERRES CUITES
et la bouche comme effacée, le nez fort, les sourcils très en relief, les bosses
de Smyrne, Frœhner, Terres cuites dela coll. Gréau, I, pl. 10, p. 10.
Pan (62-64).
verte et les lèvres épaisses, les sourcils froncés et les bosses frontales accu-
sées, les cheveux hérissés et ceints d'une guirlande, les oreilles pointues,
si la tête provient d'un Pan ou d'un Satyre; les deux types ont été fréquem-
les oreilles énormes et comme aplaties, les yeux obliques et cachés sous
des sourcils très relevés, le front et le crâne chauves, les cornes de bouc
enroulées en spirales.
la figure, om,o3).
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Cassé au cou.
De même.
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FIGURINES DE HYRINA ET d'aSIE MINEURE
43
Cassé au cou et en haut des oreilles. Fendu par derrière. Moulé en creux.
rictus, les dents supérieures indiquées, le nez recourbé comme une trompe,
les joues creuses et plissées, les yeux vides, les paupières saillantes et les
Mineure et en Syrie, il n'est pas douteux que la terre cuite n'a rien d'an-
tique.
genoux relevés, les pieds terminés par des sabots de cheval, les bras bais-
sés, les avant-bras courts et appuyés sur le ventre, les seins tombants, la
tête très forte et taillée à angles droits, la barbe en éventail, le nez épaté,
les yeux bridés, les sourcils relevés, les oreilles animales et dressées, le
Les répliques sont très nombreuses en Grèce et dans les îles, telles
que Rhodes et Milo1. Notre exemplaire, qui n'est pas chypriote, sort d'un
Il semble que les jambes étaient pliées aux genoux, les bras baissés et
peut-être (?) attachés derrière le dos, le buste nu, la tête penchée sur l'épaule
puisse songer à Marsyas et le bras gauche paraît relevé plutôt que lié.
Neuf exemplaires.
Terre jaunâtre, légèrement rosée. Trace de bleu vert dans les cheveux, la bouche
épaté, les yeux bridés, les sourcils relevés, les cornes dressées, le front
che épaisse et tombante, le nez écrasé et relevé du bout, les yeux obliques
à des anses, une autre paire d'oreilles, de forme animale, dressée un peu
om,31 (de la base, om,o46, —de la tête, om,o36). Long. de la base, om,o^! \ (en
Base rectangulaire, la tranche oblique, avec deux bandeaux plats haut et bas. Pas de
45
bras droit baissé, le coude en arrière, la main tenant par l'une des anses
tenant une grappe en l'air. La tête est relevée et tournée vers la droite, les
main gauche tiendrait une grappe en l'air, Frœhner, Catal. Hoffmann, 1899,
d'Olvmpie.
Terre rosée, un peu brunâtre. Couverte blanche. La draperie peinte en rose et les
cheveux en rouge.
Au dos, trou d'évent rond. Plusieurs cassures, mais sans que rien manque d'essen-
tiel. La base rectangulaire et plate par derrière, avec un bandeau haut et bas, la tranche
ou de Silène (?), qui est chauve et barbu, les sourcils froncés et la bouche
ouverte par un rictus; l'avant-bras gauche est relevé, la main portée vers
l'aisselle et retenant une courte draperie posée sur l'épaule. La tête est de
le nez fort, les yeux caves, les sourcils froncés, les oreilles pointues, les
le nez gros, mais non épaté, les sourcils relevés et arqués, les cheveux
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46 LES TERRES CUITES
la figure, om,o2).
Cassé au menton.
verte et les lèvres fortes, le nez écrasé et camard, les yeux petits et ronds,
épaisse et crépue.
Trou d'évent au revers. Cassé à la hauteur du ventre, le bras droit non conservé.
Le torse est nu, le bras droit abaissé et pendant, une chlamyde traver-
ramenée vers la hanche, la tête barbue et penchée sur l'épaule gauche, les
ment.
quelque peu recourbé, les joues creuses, le front ridé, les oreilles énormes
Terre d'un gris rosé, un peu rugueuse, qui peut être de l'argile égyptienne. La tête,
que je ne crois d'ailleurs pas antique, ressemble plus aux terres cuites de Smyrne qu'à
celles d'Alexandrie, c'est pourquoi je l'ai rangée ici. Traces de peinture rouge.
Cassé au cou.
verte par un rictus, les commissures marquées de plis, la joue ridée, le nez
dressées et écartées.
Terre rosée. Filet noir sur la tranche de la base circulaire et traces de rouge sur la
Les pieds sont sur la même ligne, mais les doigts ne sont pas indi-
qués, les genoux légèrement pliés, les parties démesurées, la poitrine plate
et très maigre, les côtes saillantes s'emboîtant comme des chevrons, les
gauche posée sur la droite, le cou haut et cylindrique. La tête est celle d'un
433 5 (à Karlsruhe). •
Éphèbes (78-81).
Base rectangulaire, arrondie par derrière. Trou d'évent allongé au dos. La tête et la
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une tige oblique, peut-être l'indication d'un strigile(P), une chlamyde agra-
main ramenée par devant et relevant un pan de la draperie. La tête est pen-
qui ne peut être qu'un chien sans pattes, à la queue frisée et relevée.
chien).
La figure se détache en relief sur un fond concave et est cassée de tous côtés, les
vers la gauche, le buste penché du même côté, les bras étendus à droite et à
gauche.
0m,o27.
Le revers aplati, sans trou d'évent. Cassé au cou et en bas des jambes, à la gauche
appuyée sur la hanche, une draperie enroulée autour du bras gauche qui
est pendant, la main gauche, qui est rapprochée du corps, tombant plus bas
Louvre (n° 682), W1nter, Typencatalog, II, p. 255, h ; Bull. Corr. Hell., XV,
81 (614) [H. 1o5]. — Éphèbe à demi couché (?). — Long., om,2o. Haut,
de la tête, om,o33.
L'éphèbe est nu, les deux genoux pliés et les jambes allongées, la
droite un peu relevée et croisée sur la gauche, le pied gauche posé sur la
tranche tandis que le pied droit est oblique et s'appuie sur le talon, le haut
plus haute que la droite. La tête est tournée vers l'épaule droite, le menton
pointu, la bouche entr'ouverte, le nez régulier, les yeux enfoncés, les che-
vient pas de Milo, comme je l'ai indiqué par erreur3 et il n'est pas sûr
que Pan soit accroupi sous le siège de la déesse ; par contre la représen-
tation est féminine et W1nter, /. /., la range à tort parmi les Eros.
Enfants (82-83).
Base rectangulaire. Pas de trou d'évent. L'embouchure de la cruche cassée, ainsi que
Enfant nu, de face, les deux genoux légèrement fléchis et le pied droit
tenant une petite patère entre le pouce et les autres doigts, une amphore
2. Walters, Terraco|tas Brit. Mus.. D 292, p. 355 (ancienne collection Towneley, provenance italienne?).
De R1dder. 7
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5o
presque couchée sur l'épaule droite, les cheveux divisés en bandeaux sur
peintes en rose, les yeux et le ruban de la guirlande bleus, les chairs paraissant rou-
Base rectangulaire. Au dos, trou d'évent ovale et, au-dessous, legrafïite AN-
couvert d'une tunique (?) à manches courtes, qui a glissé sur l'épaule droite
des fleurs ou des fruits, une chlamyde (?) jetée sur l'avant-bras, la main
droite baissée à gauche et laissant pendre une grappe, que cherche à attein-
dre un chien caniche dressé sur ses pattes de derrière. La tête est penchée
en avant et inclinée sur l'épaule gauche, des boucles tombant sur les
il est logique, tournée vers l'épaule droite. Le Louvre possède une réplique
666, p. 281-2).
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Terre rosée.
Cassé au cou.
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FIGURINES DE MYRINA ET d'aSIE MINEURE
La tête est penchée sur l'épaule droite, la bouche infléchie et les lèvres
renflées, les yeux enfoncés, les sourcils marqués et les bosses frontales
Terre rosée.
Cassé au cou.
vais style, les cheveux entourés d'une guirlande. Peut-être un athlète vain-
queur (?).
Cassé au cou.
La tête, d'assez bon style libre, est légèrement penchée sur l'épaule
droite, la bouche entr'ouvcrte, le nez droit, les yeux mi-clos, les cheveux
droite, la bouche fermée, la lèvre inférieure en retrait, le nez fort, les che-
Cassé au cou.
dante, le nez court et large, les yeux bien ouverts, les oreilles non appa-
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La bouche est riante, la face poupine, les oreilles écartées et les che-
Aphrodlte (91-98).
Terre rougeûtre. Couverte blanche. Les courroies des sandales et les baies de la coif-
fure dorées.
Base rectangulaire. Deux trous d'évent superposés, l'un rond et l'autre triangulaire.
le pied sur la même ligne que le gauche, la main droite levée au-dessus de
l'épaule et un peu en arrière de son plan vertical, les doigts tenant le bord
d'un grand himation qui tombe jusqu'à terre et traverse obliquement le dos,
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FIGURINES DE MVRINA ET d'aSIE MINEURE 53
des rosaces de forme simple suspendues aux oreilles, les cheveux côtelés
lierre.
Terre rouge brique. Couverte blanche. La base violacée sur la tranche et bleue à la
surface. La draperie rose et le vase jaune, les yeux bleus, le diadème et les pendeloques
pointe, le corps vêtu d'un long chiton à plis fins que la main droite relève à
avant, le visage ovale, les cheveux séparés par une raie et coiffés en chi-
gnon sur la nuque, le diadème élevé et orné de rosaces sur les côtés, des
nées tombant sur les épaules. A gauche, grand vase sans anses, sur lequel
« pudique ». Comparer des terres cuites, comme Le Musée, V, 1908, fig. 1o,
p. 175, Sambon.
1. Ji; doutequo l'inseription ait été inspirée par une lamelle en bronze de Myrina, Pott1er-Re1nacr, Néeropole
La déesse est nue et debout sur la jambe droite dont le pied est oblique,
la pointe, une bandelette (?) enroulée quatre fois autour du mollet gauche1,
culaire, le coude droit levé à gauche, la main tenant une boule de fard (?) et
portée vers le visage. La tête, qui est petite, est tournée vers la droite et
baissée vers l'épaule gauche, des tresses tombant sur les épaules et des
tagés par une raie, retenus par un bandeau et relevés en chignon sur la
rostre en terre.
om,35 (de la base, om,o37, — de la tête, om,o4). Long. de la base, om,157 (en
Terre rouge, assez foncée. Couverte blanche. Le corps peint en rose, les cheveux
violacés, la draperie rose foncé, le diadème, le miroir et les boucles d'oreilles dorés, ainsi
que les chaussures, la guirlande, les ailes et le coffret d'Eros, la draperie de ce dernier
Base rectangulaire, la tranche oblique, avec moulure haut et bas. Trou à l'occiput
pied posé en avant (?) et de côté, l'himation s'enroulant autour des jambes,
tenant un miroir à boîte dont le couvercle est rabattu, la main droite relevée
l'épaule droite et ceinte d'un diadème à arêtes, les cheveux non divisés, des
jambe droite, une draperie enroulée comme une écharpe autour de la taille,
le bras gauche baissé, la main paraissant s'appuyer sur un objet non figuré,
1. Ces enroulements ne peuvent être les spires que formerait la queue du dauphin ou colle d'un autre cétacé
plac6 à la gauche de la déesse. On ne peut les expliquer que par une représentation antique mal comprise.
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FIGURINES DE MYRINA ET D ASIE MINEURE
55
cheveux bouclés.
om,o4).
Le bout des doigts de la main droite cassé, la jambe droite détachée, mais conservée.
Le poids du corps porte sur la jambe gauche, dont le genou est très
légèrement infléchi, le genou droit par contre levé très haut, la cuisse obli-
che, la cheville ornée d'un lourd anneau, la main gauche appuyée sur le
sein, le bras droit baissé, mais la main restant assez loin du talon droit et
dans un plan un peu différent. La tête est de trois quarts à gauche et pen-
om,o3.
Cassé au cou, un trou percé latéralement à hauteur des épaules, les deux jambes se
Les seins sont peu marqués et les jambes sont réunies. Bras et jambes
om,o4.
Le buste est nu, les bras tombants, mais non séparés du corps.
Il est douteux que les bustes de femme nus et drapés qui se rencon-
trent si souvent dans les tombeaux et qui ornent parfois la face des lécythes
Mais il est intéressant de les retrouver en tous les points du monde grec \
Mineure, à Myrina3.
Terre rougeâtre, assez fine. Couverte blanche. Peinture brune sur les pieds, sur la
La femme est couchée sur le côté gauche, les deux pieds chaussés et
droite sur la base et orné d'une armille, le bras droit allongé le long du
les cheveux noués en haut du front et formant deux masses bouffantes au-
antique*, elle ne peut provenir que des extrêmes limites de l'Asie Mineure:
elle rappelle en effet par le style les albâtres parthes et babyloniens d'époque
Eros (99-123).
senté volant. Les jambes sont réunies dans l'exemplaire 99, mais, le plus
4. Je dois rappeler ici, comme indice signif1catif, que la collection renferme un bronze suspect, dont la pose est
à peu près la même (tome III, 268, p. 182). Je ne serais pas étonné que les deux monuments fussent sortis d'un même
atelier de faussaire.
5. Gaz. Archcol., II. 1876, pl. 5-6, p. 10-8, p. 58-68. Voir les terres cuites de même provenance, ibid., p. 66-7
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souvent, la jambe droite (100-105), ou, plus rarement, la jambe gauche (106-
107) est portée en avant. Les attributs prêtés au dieu sont des plus variés:
les mains tiennent des cithares, des cornes d'abondance, des canthares,
des grappes, des coupes, des œnochoés, des pommes, voire un disque
d'athlète.
Les Eros 107 à 112 reposent sur une base lixe, qui n'est pas toujours
antique. Les quatre premières figurines 107-110 ont la tête également voi-
lée et portent une cithare ou des vases à boire. Les statuettes 111-112 et
les figurines 113-114, qui n'ont pas de plateforme de support, ont la tête
terre cuite 115 paraît provenir d'un groupe; l'Eros 116 est assis et lance (?)
venons d'énumérer.
om,o24).
Terre dure et jaunâlrc. Couverte blanche. Traces de peinture rose. Epreuve médiocre
Les jambes sont réunies, le haut du corps drapé dans une chlamyde qui
enveloppe la tête et les bras et revient sur l'épaule gauche, le bras droit
15o-1) voient dans ces Eros des EïSojÂa (?) qui personnifient les âmes des
Terre orangée. Couverte blanche. Les chairs roses, le canthare doré, la grappe rose,
les ailes roses et bleues, le bord doré, les lèvres rouges, les yeux bleus, les feuilles de la
De Rldder. 8
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58
guirlande bleues, les baies rouges. Les couleurs ne sont pas consistantes et la statuette a été
restaurée.
gauche écarté du corps et la main tenant la grappe. La tête est tournée vers
Terre orangée. Couverte blanche. Les chairs rosées, les ailes bleues et roses, la tran-
che et les deux vases dorés, les lèvres rouges, les yeux bleus, les cheveux brun rouge. La
est inclinée et quelque peu penchée sur l'épaule gauche, la figure arrondie,
une double tresse ramenée du front à l'occiput, les cheveux frisés à la nuque
Terre orangée, assez foncée. Couverte blanche. Les chairs rosées, les ailes bleues et
roses, la tranche dorée, les lèvres rouges, les yeux et les balles bleus, les cheveux rouge
59
levé vers la droite, le bras gauche plié au coude, la main, qui est à la hau-
une balle. La tête est légèrement penchée et inclinée sur l'épaule droite, la
face arrondie, une double tresse allant du front à l'occiput, les cheveux
frisés sur la nuque et paraissant retenus, à cet endroit, par une guir-
lande.
om,o35).
Terre jaune, un peu rosée. Couverte blanche. Les chairs roses, le disque bleu, les
ailes roses et bleues, le bord doré, le bourrelet de la guirlande rose. Les couleurs sont réap-
L'index de la main droite cassé. Au revers, trou d'évent rond et petit trou de sus-
pension.
si elle laissait échapper quelque objet, le bras gauche baissé, la main près
de la hanche et tenant à plat le disque. La tête est quelque peu penchée sur
l'épaule droite, la face arrondie, les cheveux massés et coiffés d'une guir-
ïer, Typencatalog, II, p. 324, 6 (et p. 324, 4). Pour le disque, comparer un
socle).
la coiffure, om,o12).
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Terre dure et rougeàtre. Couverle blanche. Les chairs jaunes (?), les lèvres et la dra-
perie roses, les yeux bleus, les ailes bleues et roses, la tranche dorée. Les couleurs sont
genou, le haut du corps drapé dans une chlamyde qui enveloppe la tête
Vienne).
Terre d'un jaune bistré ci légèrement grisâtre, ("ouverte blanche. Les sandales,
la chlamyde et les bracelets dorés, les ailes roses et bleues, les lèvres rouges. Antique (?).
L'enfant, dont les membres sont courts et gras, a le corps cambré, les
deux genoux légèrement pliés, la jambe droite portée en avant et les pieds
chaussés, le ventre fort, une draperie jetée comme une écharpe de l'épaule
supportant le carquois qui bat derrière les reins, le bras droit baissé, la
La tête est rejetée en arrière et regarde l'objet que tiendrait la main gauche,
qui est fermée, le visage très jeune, une double tresse allant du front à
Terre rougeâlrc. Couverte blanche. Le corps peint eu rose, les ailes bleues et roses,
la tranche jaune, les lèvres rouges, la guirlande rose et les feuilles bleues, la corne d'abon-
dance rose, les fruits rouges et bleus. Très restauré. Le bas du corps parait ancien. Les
marques 1T inscrites au revers de chaque aile font penser ù une signature bien connue à
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Myrina '.
1. Pott1er-U1 1nach, Xéerapole de Myr1na, p. 181, p. 54l (TA sur un groupe de Dionysos et d'Ariane).
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FIGURINES DE MYRINA ET D ASIE MINEURE
61
gauche, le visage de style libre, deux tresses tombant sur les épaules, les
cheveux entourés d'une guirlande où pointent des épis, les ailes fortes et
largement éployées.
Terre rouge et foncée. Couverte blanche. Les chairs roses, la chlamyde et les che-
veux d'un rouge vineux, les sandales jaunes, la cithare jaune sur fond bleu, le plectre
jaune, les ailes bleues et roses, le bord jaune, le ruban de la guirlande bleu. Non
antique.
couvrant les épaules et agrafée sur la poitrine, un pan revenant sur l'épaule
droite et l'étoffe plaquée sur le menton, les ailes fortes, l'avant-bras droit
nant par derrière une cithare de forme singulière. La tête est encadrée de
ruban.
327, 2, 3, 7: elle est ici inexplicable et est la preuve manifeste d'une main
moderne.
108 (703) [H. 189]. — Eros voilé, tenant une amphore et une patère.
— Crète (?). Ane. collection Barre. — Haut., om, 142 (de la tête, om,o25, —
Terre orangée, assez friable. Couverte blanche. Les lèvres rouges, les yeux bleus,
Base rectangulaire, qui paraît moderne, car la f1gurine est percée, au revers, d'un
Irou de suspension.
plies et les deux pieds quelque peu en dehors, la jambe gauche en avant,
levée à gauche et tenant en l'air une patère, le bras gauche serrant contre
la poitrine une amphore pointue à grandes anses. La tête est penchée sur
Lkcuyer (Tanagra ??) et Frœ1iner, Terres cuites de la coll. Gréau, 1886, II,
pl. 1o7, p. 86 (Crète ?). Pour l'Eros tenant un vase allongé, amphore poin-
p. 456.
B1bl. Froehner, Calai. Barre, 481, p. 69, fig. W1ntbr, Typencatalog, II, p. 291, !\.
om,o4.
Terre jaune rougeâtre, assez foncée. Couverte blanche. Les chairs rosées. Restauré
et suspect.
le pied tout à fait de côté, en arrière et sur la pointe, une chlamyde jetée sur
coin inférieur tiré à droite par la main gauche, qui est baissée à la hauteur
entr'ouverte, le pouce fermé sur les doigts recourbés. La tête est de trois
quarts à droite et penchée sur l'épaule droite, le front ceint d'une épaisse
bras droit est caché par la draperie, Frœhner, Catal. Gréau, pl. 32, 3, p.
Terre rouge, dure et foncée. Couverte blanche. Traces de bleu sur les ailes et sur la
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FIGURINES DE MYRINA ET DASIE MINEURE
63
cithare. La chlamyde rose. La tèlc, la jambe gauche, les attributs et la base sont modernes,
Le pied droit est quelque peu de côté, le genou gauche infléchi, le pied
comme un voile et rejetée sur l'épaule gauche, le bras droit baissé, la main
droite une cithare à cinq cordes dont l'une des cornes est cassée et qu'un
tenon relie à l'avant-bras. La tête est penchée sur l'épaule droite et légère-
ment baissée, le visage enfantin, une tresse tombant sur chaque épaule, la
111 (7-io). — Eros, jouant delà cithare. — Haut., om,163 (de la tête,
Terre rouge, assez foncée. Couverte blanche. La guirlande bleue et rayée de jaune,
les yeux bleus, les lèvres rouges, les ailes bleues et dorées, la cithare dorée, le chiton
Base rectangulaire à trois gradins inégaux. Au revers, petit trou rond, et tronc d'ar-
est roulée comme une écharpe, jetée sur l'avant-bras droit et revenant sous
gauche tenant à droite la cithare. La tête est tournée de trois quarts à droite
et penchée, les cheveux ceints d'une guirlande, une double tresse ramenée
du front à l'occiput.
o-,o58.
Terre rouge, foncée. Couverte blanche. La guirlande bleue et rayée de jaune, les
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yeux bleus, les lèvres rouges, les ailes bleues et dorées, le miroir rouge et doré, le chiton
Base rectangulaire à trois gradins inégaux. Au revers, petit trou rond et tronc d'arbre
1. Sur cetle marque de fabrique, voir Pott1er-Runach, Néeropole de Myrina, p. 18o, p. 529, 1j~ (sur l'aile d'un
Kros).
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main droite levée à gauche et tenant une aiguille à fard (?), l'avant-bras
La tête est penchée sur l'épaule droite, les cheveux frisés et ceints d'une
om,o16).
Terre rougeùtre. Couverte blanche. Le chiton rose, la guirlande et les sandales do-
La jambe droite est légèrement en avant, les deux pieds sur la pointe,
ture, non apparente, la retroussait à cet endroit, les ailes courtes, l'avant-
bras droit levé, la main ouverte et cassée, la main gauche tenant une cithare
lande.
Terre friable d'un jaune rosùtre. Couverte blanche. Le chiton peint en rose, les ailes
Même mouvement, le chiton court serré à la taille par une ceinture non
d'ailettes.
65
Cassé au revers et à droite, la jambe droite conservée jusqu'au genou, la gauche jus-
qu'au cou-dc-pied.
sur lequel paraît tomber une draperie (?), baissé à droite. La tête est pen-
chée sur l'épaule droite, les ailes éployées et la gauche levée plus haut que
la droite.
nople, 2.33'j. La pose est surtout fréquente en Italie, ibid., p. 249, 7-10.
ou Ephèsc (?). Haut., 0m,17 (de la tête, om,o3). Long. dela base, om,13.
Hase rocheuse irrégulière, qui ressemble à une étoffe chiffonnée à plis cassés. Trou
d'évent ovale.
et les ailes éployées, la main droite levée à gauche et fermée, comme si elle
dans un geste de précaution (?). La tête, qui est de mauvais style, est pen-
B1rl. Froehner, Terres cuites d'Asie Mineure, 1881, pl. 18, p. 43.
117 (746) [H. 193]. — Eros bandant l'arc. — Éphèse (?). — Haut.,
Larg. —, om,o5.
Terre rougeâtrc, tirant sur le jaune. Dorure. Type des terres cuites dites d'Ephèse. Ne
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Hase rectangulaire, la tranche oblique, avec un bandeau haut et bas sur trois côtés.
1. Peut-être la terre cuite provient-elle d'un lecythe, dont elle ornerait la face antérieure (comparer nuire tome A ,
De R1dder. 9
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Pas de trou d'évcnt. Le bout des doigts de la main gauche cassé. Tronc d'arbre servant
pouce de la main droite fermé sur les autres doigts réunis, la main gauche
jeune, une double tresse allant du front à l'occiput, les cheveux bouclés et
Cassé au cou.
Le visage est très jeune, les joues pleines, les lèvres fortes, le nez
écrasé, les cheveux frisés, une mèche de cheveux revenant sur le front.
La tête est fortement penchée sur l'épaule droite, les joues pleines et
le visage très jeune, les cheveux frisant, une tresse double partant du milieu
Cassé au cou.
l^a face est riante et poupine, les cheveux coiffés en coques à la ma-
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FIGURINES DE MYRINA ET D ASIE MINEURE G7
ciput.
121 (490). — Semblable. — Haut., oa,o22 (de la tête, om,o2). Ép., om,o2 1.
La tête est ronde et la face poupine, les cheveux bouffant sur les côtés,
Gréau (Frœhner, Catai. Cesnola, 1870, pl. V, 11 ; Catai. Gréau, 1891, 007,
p. 131, Hg.), mais la terre de notre exemplaire n'est pas chypriote et la tête
123 (352). — Semblable. — Haut., om,o3. Ép., om,o3. Larg., om,o35 (de
la l1gure, om,o28).
Cassé au menton.
Le visage est enfantin, la face ronde, les cheveux bouffant sur les tem-
Athèna (124-126).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
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Cassé au cou.
'Le visage est allongé, les cheveux séparés par une raie et relevés sur
bant.
la ligure, om,o25).
Cassé au cou.
De même, la tête de style libre, le nez droit, les yeux bien ouverts, les
cheveux séparés par une raie sur le front, relevés sur les tempes et tombant
Xlkè (127-128).
de la tête, om,o35). Long. dela base, om,o93. Larg. —, om,oo. —Pl. II.
Terre d'un jaune rosé. (louvcrte blanche. Le chilon peint en bleu. Les cheveux
rouges.
2. Notre tome V, 395-8, p. ^55-6. 11 n'est pas sûr que le médaillon 398 soit chypriote (comparer Walters,
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Terracottas Brit. Mus., C 101, Athènes, C 833, 8'18-9, Cyrénaïque, D 397, Italie). Une rondelle semblable a été trouvée
récemment ;1 Garthage, Deuttre, .Xéerapole punique voisine de S" Monique, 2" trimestre des fouilles, 1898. fig. 38,
p. 20.
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FIGURINES DE MYR1NA ET d'aSIE MINEURE Go
<
La déesse marche d'un pus rapide, le pied gauche en avant et sur la point*',
le corps vêtu d'un diploïdion serré à la ceinture et qui a glissé sur l'épaule
tenanten l'air une torche, les ailes hautes, dressées et recoquillées. La tête
d'un bandeau, divisés par une raie et relevés sur les tempes.
marque, mais a le bras droit moins relevé et ne tient pas le flambeau. Répli-
Terre orangée. Couverte blanche. La base rose, jaune et bleue. Les chairs colorées,
le chiton rose et jaune, les ailes bleues et roses, la tranche jaune, la coupe et le canthare
dorés, la guirlande de même, les feuilles peintes en bleu, les cheveux rougeâlres. Non
antique.
Base triangulaire, les angles à pans coupés, la tranche oblique et à trois gradins
La jambe droite est en avant, le pied sur la pointe et portant sur l'angle
vêtu d'un chiton serré à la taille et ouvert sur le côté droit, la draperie
pied, les ailes glandes et abaissées. La tête est penchée en avant et de trois
p. 53o, 170. Comparer une Nikè faisant une libation, Le Musée, Y, 1908, fîg.
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2 1, p. 180, Sambon.
1. Bull. Corr. lïell., VU, 1883, p. 22o, 11-; Pott1er-Re1nach, Xéeropole de Mvrina, p. 182, 12.i, p. 351-3
/1. Walters, Terracottas Brit. Mus., (. ' .*>33, p. 2'15 (avoc une guirlande au lieu d'une bandclcIle dans le
cheveux).
LES TERRES CUITES
Muses (129).
(de la tête, om,o4, -— de la base, om,o24). Long. de la base, om,x53 (en l1ant,
Terre orangée, un peu pâle. Couverte blanche. L'himation mi-partie rose et bleu
Base rectangulaire à deux gradins (sur trois faces seulement). A droite, deux gradins
pied de côté et porté en avant, un long chiton cannelé figuré en bas des
jambes, ce qui n'empêche pas l'épaule droite d'être laissée nue, l'himation
posé sur l'épaule gauche, passant sous le bras droit et rejeté sur le bras
gauche, qu'il couvre entièrement, la main, qui est seule dégagée, s'appuyant
à droite sur un pilier rond et mouluré haut et bas, le bras droit pendant à
gauche et orné d'un bracelet (?), la main tenant une cithare singulière à six
cou élevé, des pendants suspendus aux oreilles, une guirlande de lierre
entrelacée dans les cheveux qui sont séparés par une raie, deux boucles
ou une Muse.
Ml na dl s (130-135).
Cassé au cou.
La tête est fortement penchée sur l'épaule droite, les traits idéalisés,
une tresse tombant sur chaque joue, une guirlande de lierre ceignant le
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FIGURINES DE MYRINA ET DAS1E MINEURE
71
front de ses baies et de ses feuilles aux découpures profondes, les cheveux
touffue.
Il n'est pas impossible que cette tête et certaines des suivantes aient
131 (4o8). — Semblable (?). — Haut., om,o'| (de la tête, om,o3). Ep.,
La tête est penchée sur l'épaule gauche, qui est drapée et en partie
conservée, le cou élevé, des boucles tombant à droite et les cheveux frisant
sur le front, les lèvres fortes, le nez assez gros, les yeux allongés et mi-
clos.
Le visage est d'un assez mauvais st}le, les traits épais et d'un modelé
flou, les lèvres lourdes, le nez fort, les yeux très ouverts, les sourcils ar-
qués, le front ceint d'un bandeau et d'une guirlande de lierre, dont les
beau style, les cheveux partagés par une raie, une guirlande de lierre en-
tourant la face de ses larges feuilles et deux baies surmontant les tempes.
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
Cassé au cou.
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LES TERRES CUITES
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule droite, le visage de style libre, la guir-
lande de lierre peu apparente, les cheveux coiffés en chignon bas à la nuque
Terre rougeâtre. Couverte Manche. La tête et les mains en albâtre (lj et rapportées.
long chiton et dans un himation qui entoure la tête comme un voile, la main
est de face, les cheveux séparés par une raie et retenus par un diadème.
Terre rouge, un peu jaunâtre. Couverte blanche. Traces de peinture rose. Ne paraît
pas antique.
Base ovale, avec un bourrelet haut et bas. Le revers plat, le trou d'évent ovale.
La jambe droite est croisée devant la gauche, le pied, qui est nu, posé
mouluré haut et bas, le bras gauche nu et la main posée sur la hanche, mais
ceint d'un bandeau, qui est plissé au milieu, comme s'il était surmonté de
l'u rœus.
Réplique à Constantinople, mais sans que la tête soit voilée, Mendel, Cata-
la tête, om,o2S). Larg. de la tête, om,022 (du visage, om,o15). Base, om,o68 sur
om,o56.
Base rectangulaire, dont la partie gauche est refaite, ainsi que le pied droit de la
enroulé autour du cou de manière à cacher les deux bras, la main droite
quarts à droite, les cheveux séparés par une raie et striés d'ondulations
Le coude droit est plus écarté du corps dans des statuettes de Cyrénaï-
Terre rougeâtre. assez foncée. Couverte blanche. La statuette est d'un mauvais style
chiton long et plissé, l'himation posé, puis rejeté sur l'épaule gauche et
enveloppant les deux bras, la main droite appuyée sur la hanche, l'avant-
De R1dder. 10
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quelque peu penchée en avant, les cheveux ondulés, divisés en côtes sail-
rina. Ane. collection Hoffmann. — Haut., om,23 (de la tête, om,o25). Larg.,
Terre dure d'un jaune rosé. Couverte blanche. Traces de rose sur le chiton.
Base irrégulière. Au revers, trou d'évent ovale. Les doigt» de la main gauche cassés.
pointe avancée sur laquelle repose la main droite de la f1gurine; celle-ci est
demi-nue et assise de trois quarts à droite, le pied droit posé sur le gauche,
che, la main droite appuyée sur le roc, le bras gauche tendu à droite,
objet. La tête est sensiblement penchée et de trois quarts à gauche, les che-
pl. XXIV, 1, p. 364, et surtout l'Aphrodite du groupe ibid., pl. IV, p. 274.
La draperie est la même dans cette dernière terre cuite, mais le geste des
bras est différent, ainsi que le mouvement, assez singulier, que fait la main
B1bl. Frœhner, Calai. Hoffmann, 15 mai 1899, 213, p. 6y, pl. XIII. La statuette
a figuré dans une première vente, faite le 1/1 mars 1888 (n° 146, pl. III du catalogue).
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141 (32o). — Tête coiffée d'un voile. — Haut., o"\o'p (de la tête,
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FIGURINES DE MYR1NA ET DASIE MINEURE 7 5
om,o35, —de la coiffure, om,o12). Ép., om,o25. Larg., om,o27 (de la ligure,
om,o15).
Des rosaces pendent aux oreilles, le visage régulier, les cheveux for-
mant un bourrelet sur le front, la tête couverte d'un voile qui tombe sur
142 (36o) [H. Mi]. — Semblable. — Haut., om,o45 (de la tête, om,o36).
Cassé au cou.
Le visage est large, les cheveux séparés par une raie et formant au-
dessus des tempes deux masses striées et bouffantes, le voile relevé en pointe
à l'occiput.
Cassé au cou.
tale, les sourcils très arqués, les cheveux formant bourrelet sur le front, le
Le cou est plissé, le visage droit, les traits réguliers, les boucles
bouffant en haut du front et couverts d'un voile qui tombe sur les épaules.
om,o3.
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Le cou est élevé, la figure assez fruste, des boucles suspendues aux
oreilles, les cheveux coiffés par côtes régulières, le voile simplement posé
sur l'occiput.
La tête est inclinée sur l'épaule droite, le visage assez fin, la coiffure
sur l'épaule droite, le voile qui l'enveloppe croisé sur les épaules, les che-
(de la tête, om,o32). Ép., om,o36. Larg., om,o32 (du visage, om,o2).
oreilles, les cheveux partagés par une raie et coiffés en bandeaux sur les
spongieux.
écrasé et relevé du bout, les yeux petits et ronds, enfoncés sous des arcades
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FIGURINES DE MYR1NA ET D ASIE MINEURE 77
kékryphale.
tête, om,o29, — de la coiffure, om,oo5). Ep., om,o3l. Larg., o",,o23 (de la figure,
• om,o1/i).
Cassé au cou.
l'épaule gauche, des rosaces plates suspendues aux oreilles, les cheveux
tirés sur le front et indiqués par des stries verticales, la guirlande formant
Cassé au cou.
les traits fins, les cheveux séparés par une raie et divisés en côtes bien
marquées, la guirlande indiquée, comme le serait une tresse, par une série
de chevrons emboîtés.
Même style, la tête penchée sur l'épaule droite, les pendeloques mal
suspendues à des rosaces, la face plate et comme écrasée, les yeux grands
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y8 LES TERRES CUITES
très en arrière.
(>m,o27.
Terre d'un ton bistré. Traces de rouge brun dans les cheveux, les chairs peintes en
rose.
Le visage est ovale et régulier, les cheveux non partagés par une raie
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Les cheveux peints en jaune.
Le visage est arrondi, les traits massifs, les lèvres épaisses, l'inférieure
en saillie, le nez fort, les yeux bien ouverts, des rosaces suspendues aux
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule gauche, le visage très allongé, le men-
ton gras, la bouche mince, le nez pincé, le front triangulaire, deux tresses
Cassé au cou.
La tête est penchée sur l'épaule droite, la face arrondie, les joues
pleines, les yeux enfoncés, les cheveux relevés sur le front, deux boucles
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prises sur les tempes, tirées en arrière et nouées en un large nœud en haut
les cheveux séparés par une raie et noués en un large nœud en haut du
crâne.
Cassé au cou.
Le visage est arrondi et d'un assez bon style, les cheveux relevés comme
crâne.
La tête est un peu renversée, les cheveux tirés en arrière sur le front,
161 (385) [H. 31]. — Semblable. — Haut., om,o3. Ep., om,o36. Larg.,
Cassé au menton.
de style libre, les cheveux séparés par une raie et relevés en chignon sur
l'occiput.
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
renversées suspendues à des rosaces, les cheveux séparés par une raie à
peine indiquée et relevés en haut du crâne, où ils sont noués par un ruban
et dressés en toupet.
De même.
les cheveux séparés par une raie et relevés en houppe ou en toupet au-des-
sus du front.
Cassé au cou.
Les traits du visage sont réguliers, des anneaux ou des rosaces suspen-
dus aux oreilles, les cheveux séparés par une raie, une coque ou une tresse
Cassé au cou.
La tête est fortement penchée sur l'épaule gauche, le visage ovale, les
yeux allongés, les cheveux tirés en arrière, coiffés par côtes et formant
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chignon à la nuque.
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FIGURINES DE MYRINA ET DASIE MINEURE 8l
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rose dans les cheveux.
Cassé au cou.
Le visage est régulier, lu bouche droite, les yeux très enfoncés, les
sur la nuque.
Cassé au cou.
Le visage est régulier, mais juvénile, les traits à peine formés, la pointe
des oreilles seule apparente, les cheveux coiffés comme plus haut, une pas-
Le visage est très abîmé, les cheveux coiffés de même par côtes et for-
La tête devait être inclinée sur l'épaule gauche, les joues pleines, le
nez court et les yeux enfoncés, les cheveux séparés par une raie et bouclés
sur le front.
171 (770). — Tête en relief. — Haut., om,o55 (de la tête, om,o3). Larg.,
Terre rouge brique, assez mal épurée. Traces de peinture jaune sur les cheveux et
De R1duer. 11
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82
relief une figure d'enfant de mauvais style, de face, le visage arrondi, les
du front.
les groupes d'Asie Mineure, mais de ce qu'ils aient pu jamais être tenus
furent, pendant près d'un demi-siècle, non seulement lus, mais applaudis
et imités dans l'Europe entière, et que Macpherson, leur auteur, malgré les
ter. L'engoûment fut ici de moins longue durée et les conséquences, heu-
L'histoire de ces terres cuites a été esquissée dès 1880 1 et 18882 par
S. Reinach, qui, depuis [884, mena, dans la Revue Archéologique, une cam-
est venu résumer le débat, mais sans apporter encore les lumières néces-
groupes sur le marché date de 1870 et que, trois ans plus tard, en 1878.
lors de l'exposition universelle, le genre était en pleine vogue. Dès cette date,
qu'on appelle ces terres cuites, aucune n'a jamais été découverte dans une
aucune réponse n'est faite, ni rie peut être faite, ne refroidit pas l'enthou-
1. The Xation de New-York, n°» du 2i septembre et du 1« octobre; articles reproduits dans les Chroniques
d'Orient, I, p. 234-2i2.
3. l1eo. Archéol., 188/1, II, p. 93, p. 0,5; 1886, I, p. 158; 1886, II, p. 92-5; 1887, I, p. 100, p. lo3; 1887,
II. p. 363 (Chroniques d'Orient, I, p. 81, 82, 217-221, 263-6, 271-3, 323, 327).
83
gische Zeit1u1g le groupe de Charon 1. Deux ans plus tard encore, l'offrande
lui-ci, à vrai dire, a bientôt les yeux dessillés et dès ce moment, la campagne
groupes d'Asie Mineure cessent d'être reçus dans les musées. Les amateurs
et les marchands continuent à leur faire accueil, mais, d'année en année, les
doutes se font plus forts. Le coup de grâce n'est porté qu'en 1900, année
comme faux \
n'était de trop, car rien n'est plus utile que les comparaisons entre
York consacre une de ses vitrines aux terres cuites modernes* et seul le
l'on pouvait réunir une série complète des groupes, il serait singulière-
mais de déterminer les modèles qui leur ont servi et d'assister ainsi aux
les types et les formes d'art. C'est la raison pour laquelle j'ai décrit plus
par M. de Clercq.
rencontre au tombeau 180 et les adieux à la morte 181 représentent les su-
jets funéraires, tandis que le départ du guerrier 182, le bige 183, les fem-
rent les scènes de la vie familière. Comme on le voit, le cycle comprend les
motifs les plus variés et leur choix, comme leur disposition, font honneur à
3. La pl. XXIII porte colle mention due à MM. Toudolze et Samron : Terres cuites modernes do style antique,
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œuvres d'un artiste athénien (?); fin du x1xe siccle. Cf. la page 56 du même catalogue et Fteu. Archéol., 19o5, II,
p. 167, S. Runach.
!\. Hullvt. of the Metropolitan Museum, III, 6 juin 1908 (voir Le Musée, i. 1008, p. 175, 1). M. Robinson, en reti-
rant du musée de Boston, les Tanagras douteuses qu'il renfermait, avait déjà exprimé l'intention d'exposer une vilrine do
fausses terres cuites ; cf. sa lettre publiée dans la Revue Archéolo9ique de î901, I, p. 1i4-5.
84
om,o38).
Terre rosée, assez foncée. Couverte blanche, ayant presque partout disparu. Les dia-
fléchi, le corps vêtu d'un chiton dont l'attache a glissé sur le bras droit et
qui laisse la poitrine à découvert, tandis qu'un pan oblique barre la hanche
femme. La tête est portée sur un long cou et penchée vers l'épaule droite, le
front ceint d'un bandeau plat avec une bossette médiane, les cheveux
corps seul enveloppé d'un himation dont le pan supérieur s'enroule (?) au-
tour du coude gauche, la main gauche baissée vers le bas du ventre et rete-
nant l'étoffe, l'autre bras également baissé et la main posée sur la hanche
relevés sur les tempes, retenus par un bandeau et dressés en houppe sur
le haut du crâne.
catalog, II, p. 3, 8.1. En tout cas l'association des deux femmes enlacées
Terre orangée. Couverte blanche. Tons rouge, rose, bleu et jaune. Dorure.
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La déesse est assise à droite sur un siège à dossier couvert d'un cous-
sin à franges, la tête renversée sur l'épaule droite, les cheveux relevés en
chignon et couronnés d'un diadème, le chiton ayant glissé sur le sein gauche
85
bras gauche baissé à droite vers l'Eros, la main tenant une pomme ou
une boule de fard qu'elle vient de recevoir. L'enfant est debout à ses pieds
main droite levée vers la déesse, le bras gauche serrant contre le corps un
bouclés.
Haut., om,27 (de la base, om,o3, — des têtes, om,o3). Long., om,25. Larg.,
om,o6àom,16.
Terre rouge, assez foncée. Couverte blanche. Les couleurs rose, bleue, rouge,
violette, jaune.
La base arrondie par derrière et avec une avancre sur le devant. Au revers, trois trous
d'évent, circulaires.
grand louterion ayant la forme d'un trépied : Eros nu est accroupi sur la
cuve, la jambe gauche repliée, les deux bras tendus et la tête tournée à
avant, le chiton apparent sur le buste, le bas du corps enveloppé par l'hi-
mation, la main droite posée sur l'épaule droite d'Eros et l'autre main
baissée lui offrant une pomme, la tête diadéméc et les oreilles ornées de
main droite posée sur le siège d'Aphrodite, la tête penchée de trois quarts
autour de l ' avant-bras droit et retenue à droite par la main gauche, qui est
baissée.
B1rl. Terres cuites antiques de la coll. Lécuyer, II. 1885, pl. M', Cartault. Car-
Terre orangée. Couverte blanche. Emploi des tons bleu gris, jaune, rose et rouge
brun.
«l'ElAimiOS1.
La déesse est couchée sur le côté gauche, la jambe droite croisée sur
droite, la droite ramenée devant la poitrine et tenant une pomme dont elle
droite, les cheveux séparés par une raie. Un Eros est debout aux pieds de
la déesse, un second est posé sur son épaule gauche, un troisième est cou-
ché sur le ventre près de sa main gauche. Le Satyre est debout à gauche,
les jambes écartées, le pied droit posé en avant et sur la pointe, une drape-
rie posée en écharpe sur l'épaule gauche et revenant en bas du ventre, les
jeu que les Anciens connaissaient sous le nom de la mouche d'airain, yaXx?)
ui'jïa2.
B1rl. Frgehner, Terres cui/es de la coll. Gréau, II, 1886, pl. 11ô, p. ()'l-5.
Base allongée, la tranche surmontée d'un tore entre fdels. Au revers, deux trous
d'évent triangulaires.
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la pointe, le pied droit posé de face, une nébride nouée sur le cou, la main
droite baissée à gauche et la paume tournée vers le sol, le bras gauche ser-
rant contre le corps une corne d'abondance, la tête, qui est couronnée de
1. Pott1er-Re1nac11, iïéeropole de Myrina, p. 59j, 3ij. Le même nom au génitif se trouvait sur un groupe
vendu à Paris en l88i et analogue à notre n" 172 (ibid., p. 1^i, 21 ; l1ec. Arrhéol., 1884, U, p. <ji).
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lierre, penchée sur l'épaule droite et presque renversée. Sur une panthère
allant à droite et dont les mamelles sont indiquées, Dionysos est assis et
à droite une grappe, un thyrse et une sorte de stamnos, une nébride nouée
droit, l'himation posé sur l'épaule droite et revenant sous l'aisselle gauche,
Terre orangée. Couverte blanche. Emploi des tous bleu, rose, brun rouge et jaune
doré.
ton court ayant glissé sur l'épaule et laissant le sein droit découvert, la
allant à droite et levant la tête vers la grappe que tient la deuxième femme;
terminé par une tête de bélier, la main gauche appuyée à droite sur l'épaule
sur l'épaule droite, le sein droit également découvert, le bras droit baissé
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grappe.
droit plié et relevé, le talon droit appuyé et le pied gauche de côté, la dra-
perie qui couvre la base revenant comme une écharpe en bas du ventre, la
main droite posée sur le genou, la main gauche, qui est baissée à droite,
B1rl. Terres cuites antiques de la coll. Lécuyer, II, 1885, pl. P3, Cartault.
Terre rouge brique. Couverte blanche. Tons rose, bleu, rouge brun.
Base ovale, avec bourrelet haut et bas de la tranche. Au revers, trou d'évent ovale.
n1ain terminée par une queue de cétacé. Sur le flanc droit de l'animal s'ap-
vêtu d'un chiton qui découvre le sein gauche, la main droite levée au-dessus
de la tête et retenant le voile qui flotte par derrière, la main gauche posée
à droite sur une crête de vague (?), la tête renversée en arrière et presque
de profil à droite, les cheveux flottant sur l'épaule. En haut, à droite, Eros
volant à droite, les deux mains tenant une torche, la jambe droite en avant,
B1rl. Froehner, Calai. Hoffmann, \ente du mai 1886, 6.Î, p. 26, pl. XV.
cuyer. — Long., om,28. Larg., om,o(>. Haut., om,29 (des personnages, om^,
— de la base, om,o32).
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Terre rouge foncé. Couverte blanche. Les couleurs jaune, bleue, rouge brun, rose
et rouge violacé.
La tranche de la base oblique, avec un bourrelet au sommet. Fente ovale et deux trous
89
gauche appuyé sur l'encolure d'un cheval; l'animal, dont l'avant-corps est
seul représenté, marche à droite et sa bouche paît l'herbe devant la stèle, qui
s'élève sur deux gradins et est décorée de deux rosaces et d'une palmette.
tenant l'anse verticale d'une hydrie. Une seconde femme, vêtue de même,
droite portée à son front, le visage incliné, la main gauche ramenée devant
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Emploi des tons rose, bleu, brun rouge et jaune
doré.
sur le cou, le bras droit baissé à gauche, la main gauche appuyée à droite
sur une saillie du roc, la tête casquée et penchée sur l'épaule gauche. Au
centre et, semble-t-il, dans une grotte rocheuse, une femme est assise à
gauche allongée, l'himation pose sur les genoux, le chiton laissant l'épaule
coussin, la main droite levée vers le front qu'elle soutient, la tête penchée
par la main droite qui soutient le front incliné, la main gauche baissée à
De R1dder.
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IJ
LES TERRES CUITES
Base allongée, la tranche comprise entre deux bourrelets. Trou d'évent triangulaire.
caisse d'un char. Jeune guerrier de face, la chlamyde agrafée sur le cou, par-
gnet gauche de la femme, qu'il soutient de son bras droit passé derrière
om,37 (de la base, om,12, — du char, om,135). Haut., om,1 15 (de la caisse du
bas, dont la paroi antérieure est percée de trous afin d'assujettir par des cor-
des le timon qui s'accroche en bas du siège, les roues n'ayant, à la mode ar-
rige, qui est rapporté, a la jambe gauche en avant et pliée au genou, les
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deux bras tendus et baissés, les mains également fermées, le long chi-
ton recouvert d'une chlamyde posée sur l'épaule gauche et rejetée ensuite
sur la droite, la face juvénile, la bouche entr'ouverte, les yeux mi-clos, les
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FIGURINES DE MYIUN.Y ET DAS1E MINEURE Ql
cheveux courts et coiffés d'un pétase à bords plats, qui est surmonté
Terre rouge orangé. Couverte blanche. Tons rouge, rose, Itleu, rouge brun.
gauche et repassant (?) sous l'aisselle de même sens, la main droite baissée
à gauche et tenant une amphore, la main gauche appuyée à droite sur l'ar-
bre fourchu qui sert de fond, la tête de profil, les cheveux tombant en bou-
cles sur les épaules. Au milieu, en bas et sous l'arbre, puits de forme ronde,
margelle moulurée. Une seconde femme, à droite, est de trois quarts à gau-
che, le pied droit posé en avant sur l'une des marches, l'himation enroulé
à la taille et tombant à la fois (?) sur les deux épaules, la main gauche rame-
née en bas des seins, la main droite levée à gauche et soutenant une grande
amphore posée sur la tête, la figure de trois quarts à gauche, les cheveux
Terre rosée. Couverte blanche. Emploi des tons bleu, rose, jaune, noir et brun
rouge.
Base ovale, avec bourrelet haut et bas. Au revers, grand trou d'évent.
sur le dos de l'un des bœufs, le corps vêtu d'un chiton court serré à la cein-
ture et d'une chlamvde agrafée qui flotte par derrière, les cheveux couron-
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nés d'une guirlande. Y ses pieds et derrière lui, un chien lève la tête. Plus
main droite baissée à gauche et tenant une œnochoé, la main gauche ap-
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LES TERRES CUITES
puyée sur le dos du second bœuf, la tête baissée à droite et les cheveux
retenus par un kékryphale. Les deux bœufs, dont l'avant-corps est seul
visible, sont au second plan, la tête du premier penchée vers la terre, celle
du second relevée.
Terre orangée. Couverte blanche. Emploi des tons rose, rouge brun, noir(P) et
bleu.
cheuse. Appuyé à demi sur le banc, éphèbe de face, la jambe droite allon-
gée devant la gauche qui est repliée, les pieds chaussés, le chiton court et
s'arrêtant au-dessus des genoux, la tête levée vers la droite, la main gauche
Celle-ci est assise de même, la main gauche appuyée à droite et le bras droit
son amant, les cheveux relevés en chignon et tombant en boucles sur les
épaules.
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TERRES CUITES SYRIENNES
(187-215)
de Péretié et, sauf le n° 188 et peut-être le quadrige 187, passent pour sor-
plus souvent rouge, d'un ton parfois très vif et qui prend assez fréquem-
ment une coloration orangée, tirant sur la nuance carotte2. Mais elle peut
être aussi grise3 ou rosée*; d'autres fois elle est jaune pâle5 et d'un aspect
de fabrique; nous connaissons encore trop mal, et d'une manière trop peu
mais, si les attelages sont parfois les mêmes, la forme des Jchars est diffé-
bien l'argile que l'on recueille près d'Amrit et de Tortose. Aussi n'est-il
7. Le Musée de Constantinople vient de recevoir un cheval chypriote en calcaire, provenant des fouilles danoises
de Lindos et dont le harnachement est tout pareil. Le Louvre possède une terre cuite de Chypre du même type (cheval
pas douteux qu'ils ont bien été fabriqués là où ils ont été découverts et
nous pouvons considérer l'exemplaire 187 comme sorti d'un de ces ateliers
à l'époque archaïque.
et mal traduits. Les formes sont lourdes et épaisses, d'une barbarie qui
s'explique moins encore par le peu d'habileté des artisans, que par la rapi-
dité avec laquelle ils travaillaient à ces articles de pacotille, vite modelés
et sans doute mal payés. L'art n'a rien à voir dans ces représentations
idée précise et de noter les traits communs qui rapprochent ces terres cuites
des bronzes syriens réunis dans notre tome III. Si, dans l'ensemble, ces
laissent pas de contenir en germe les défauts qui s'épanouiront dans nos
des chairs.
être séparés des statuettes précédentes. Sauf le n°210, ils sont modelés dans
Terre rouge, assez grossière et mélangée d'éclats de calcaire, la surface ayant tourné
au gris. Peinture noire, rouge et jaune, mal conservée. Les chevaux sont alternativement
rouges et noirs ; dans les premiers, les oreilles, les naseaux, la bouche et le harnachement
sont noirs: il semble, mais il n'est pas sûr, que ce soit l'inverse dans les seconds. Les
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Hase trapéziforme, plus large à l'avant. L'un des quatre guerriers manque, celui du
premier rang, à droite. A l'arrière, pan droit. avec deux protubérances à la partie supé-
Les quatre chevaux sont au repos et sur la même ligue, les pattes" ri-
d'un collier orné d'une frange ou de glands, d'une sous-gorge, d'où pendent
rectangulaire et portée très en avant, la paroi du fond, qui est pleine1, re-
posant sur l'axe des roues qui ne sont pas ajourées; les timons, qui devaient
être au nombre de deux ", ne sont pas apparents, mais les extrémités du
poitrine et tenant les rênes, l'autre bras pendant. Les guerriers sont long
d'un haut casque conique, à garde-joues fixes, mais sans jugulaire appa-
rente.
La terre cuite de Clercq a déjà été rapprochée par M. Heuzey d'un qua-
ressortir à la fois l'originalité du type et les rapports qu'il présente avec les
fait remarquer, les chars montés par quatre guerriers ne paraissent en As-
svrie que sur les bas-reliefs de Koujoundjik, vers le milieu du v11" siècle, il
ne s'ensuit pas que les quadriges de terre cuite soient nécessairement posté-
1. Kllo n'est ni fermée par une porte visible, comme le suppose Studn1czka (Jahrbnch, XXII, 1907, p. 171),
ni ornée d'une rorulache à tête de lion comme dans l'exemplaire du Louvre cité plus bas. La réplique du Cabinet des
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2. Comparer notre bronze égyptisant, tome III. p. 129 et p. 13'j-j, pl. XXXII. Studn1czka, /. i., p. 171.
15. Il devrait y avoir deux jougs, correspondant aux deux timons, mais on n'aperçoit dans la terre cuite qu'une
seule barre rigide, qui s'appuie également sur les garrots. Il en est de méme dans la terre cuite du Cabinet des
Médailles.
4. Hp.uzry, Fi9urines antiques, p. 66-7. 187, pl. V, l. Perrot, Hisl. de l'Art, III, p. 2o3, f1g. li5. Jahrbuch,
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XXII, 1907, p. 179-171, fig. La terre cuite était moulée comme un jouet sur quatre roues qui manquent dans notre
5. Hf.uzey, /. p. 67. Acquis à la vente l'éretié en 1855. Le Cabinet possède une deuxième lerro cuite de
même provenance, qui est plus récente et qui représente un bige que conduit un enfant: dans la caisse est assise
primitif et une conception du char de guerre que Les Assyriens auraient em-
188 (518) [H. 8]. — Déesse assise. — Amrit. — Haut., om, 11 (de la tête,
Les jambes sont parallèles et à peine indiquées, les mains posées sur
les genoux, le corps informe sous le long chiton, la bouche droite, les yeux
bas et recouverts, comme par un voile, de l'himation qui tombe sur les
épaules.
peu plus archaïque, Longpér1er, .1/a.svV' Xapoléon ///, pl. 24, 2 ; Heuzey, Figu-
rines antiques, pl. 11, 1, 202, p. 86-7 (et pl. 11, 3, 2o3-5, p. 87); Perrot,
om.o37.
Le revers plat et percé d'un trou d'évent circulaire. La tète et l'encolure du premier
levée, la té"te conservée ornée de pastilles rondes, sans doute des phalères.
Les cavaliers sont assis sur une selle, la main droite posée sur la cuisse, la
main gauche passée derrière l'encolure et tenant les rênes, le corps vêtu
tête de face et juvénile, les cheveux divisés par une raie et relevés en houppe
97
Il est possible que cette terre cuite, comme la suivante, ait été impor-
rines, 134-6, p. 5o). Mais l'on sait cp1el a été en Thrace, en Phrygie et dans
type ait pu être adopté par les ateliers voisins de la Syrie et de la Phénicie.
La preuve est donnée par les trois figurines de cette provenance quepossède
p. 3oo, 8, p. 3o2, 2.
190 (56G). — Dieu cavalier (?). — Haut., om,o()r>. Larg., om,1o. Ép.,
0m,027.
assis sur une pardalide (?) servant d'èçîfCTuov, la jambe fléchie au genou, le
haut du corps retourné vers la droite et la tête de face, des boucles enca-
fermée, comme si elle tenait une arme ou une houssine, le bras gauche
191 (096) [II. 10/|]. — Jeune Satyre, tenant une flûte de Pan. — Tor-
tose. — Haut., om,165 (de la base, om,o1-, — de la tête, om,o28). Ep., om,o45.
Terre rouge foncé. Un enduit brun a été passé sur la statuette pour masquer les par-
Les jambes sont écartées et d'aplomb, les pieds en dehors, les deux
une chlamyde passée sur l'épaule droite, revenant sur l avant-bras gauche
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les jambes n'est pas découpé. La tête est inclinée en arrière et penchée sur
l'épaule gauche, le menton bas, la bouche entr ouverte, les cheveux courts
1. Pour ce dï'tail, comparer, outre autre», un jeune cavalier de Tanagra, W1nter, Typcncalaloij, II, p. 3o5, 1 .
De R1dder. 13
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QO LES TERRES CUITES
sées.
dailles2.
Terre jaunâtre. Couverte blanche. Traces de rose et de bleu sur les draperies, de rose
sur les chairs, de rouge brun dans les cheveux, la prunelle des yeux indiquée en rouge.
Base ovale, avec un filet courant au tiers de la tranche. Au dos, trou d'évent ovale.
La jambe droite est pliée au genou, le pied, qui est nu, de côté et en
arrière, le chiton échancré sur le cou, l'un des bouts de l'himation posé sur
l'épaule gauche, l'autre pan rejeté sur le haut du bras gauche qu'il enve-
loppe tout entier, le bord de l'étoffe faisant bourrelet, le bras droit plié au
en haut du bras, la main gauche baissée et pendante, les doigts seuls restant
droite, le menton prononcé, la bouche petite, les cheveux séparés par une
large nœud.
Autrefois (?) dans une niche creusée et murée dans un rocher, près de la
Terre orangée, assez pâle. Couverte blanche. Peinture rose sur la draperie et bleue
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circulaire.
main gauche écartant du corps un grand voile qui tombe de la tête et flotte
dans la flamme (?) qui sort d'un candélabre placé à gauche, le fut du lam-
vers la gauche, les cheveux séparés par une raie et tombant sur les épaules,
sente une Aphrodite écartant son voile, W1nter, Typencatalog, II, p. 219,
5; une autre, d'un type voisin et de même provenance, est au Musée Natio-
Terre blanche, assez dure. Couverte tirant sur le jaune. Les lèvres rouges, les bou-
Hase ovale, la tranche en retrait dans la partie médiane. Trou d'évent circulaire.
les pieds sur la même ligne et à peine en dehors, des anneaux passés aux
chevilles, la taille assez mince, les bras courts et épais, les coudes symétri-
quement levés, les mains retournées vers les épaules et tenant chacune une
tresse, les poignets ornés de bracelets. La tête est sensiblement droite, des
rosaces suspendues aux oreilles, les cheveux divisés par une raie, une sorte
contre le flanc gauche de la déesse, vase(?) sur lequel paraît jetée une dra-
perie.
lourdeur. Elles ne diffèrent guère entre elles que par la forme de la base et
parla terre, qui est tantôt rougeàtre et tantôt d'un blanc sale et rugueux.
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L'une de ces figurines a été décrite par Heuzey, Figurines, 214, p. 91 ; W1n-
IV.
Base sensiblement ronde. Trou d'évent circulaire. La statuette est faite de deux
La déesse est nue et debout, le genou droit infléchi et les deux pieds
gauche, la main prenant une tresse à poignée près du front. La tête est pen-
La jambe droite est fléchie de même au genou, le pied de côté, les poi-
corps, la main droite comme dans la figurine précédente. La tête est incli-
née en avant et très sensiblement penchée sur l'épaule gauche, les boucles
d'oreilles arrondies, les cheveux séparés par une raie et coiffés d'un dia-
dème. A droite, base rocheuse qui paraît recouverte par une draperie.
Style passable.
Base rectangulaire, moulurée haut et bas et ornée d'un losange en relief. Au dos,
IOI
L'enfant est en marche vers la gauche, les jambes écartées et les deux
pieds en dehors, des anneaux passés aux chevilles, le corps nu et gras, les
deux bras baissés, la main gauche tenant une torche et un canthare bas ou une
tête comme un capuchon et tombant par derrière, l'un des pans descendant
sur l'épaule et sur le bras gauche, l'autre sur Lavant-bras droit. La tête est
penchée sur l'épaule droite, les cheveux courts et entourés d'une épaisse
guirlande.
becs, que décore un Eros dormant dont le style est le même, mais qui est plus
et le pied de trois quarts à gauche, les chevilles ornées d'anneaux et les bras
sur une torche renversée, le bras droit relevé au-dessus de la tête, une chla-
cl1c. La tête est légèrement penchée sur l'épaule droite, le visage jeune et
épaisse guirlande.
le bras droit soit également relevé comme dans les représentations d'Apol-
lon.
Haut., om,04Ô (de la tête, om,o2). Larg., om,oC>2 (de la figure, om,o12). Ép.,
om,o27.
ventre, la main gauche passée sous la cuisse, les seins tombants, la face
ne semble pas qu'il y ait lieu d'y voir le souvenir de la divinité éleusi-
nienne.
om,38 (de la tête, om,o58, — de la base, om,o3). Long. de la base, om, 1 12. Larg.
_ 0m,p8. — Pl. Y.
Terre rosée, très claire. Couverte blanche, épaisse. Traces de peinture rose.
relevé et sur la pointe, le chiton long et plissé, l'himation rejeté sur l'épaule
main appuyée sur la hanche, mais un peu en arrière. La tête est légère-
1o3
n1ent penchée sur l'épaule gauche, les traits gros, les lèvres épaisses et le
nez épaté comme chez une négresse, les cheveux paraissant coupés court
om,14 (de la tête, o'\o7, — de la coiffure, om,o3). Ep., o",,o5. Larg., om,o6 (de
Cassé à la taille et peut-être terminé là, deux trous percés sur les côtés et paraissant
Les bras sont entièrement couverts par l'himation cp1i les enveloppe, le
droit ramené sur la poitrine et le gauche baissé, la tête très forte, la barbe
retroussée, le nez en pied de marmite, les yeux petits et saillants, les sour-
cils froncés et très relevés, le front ridé et chauve, des touffes de cheveux
bouffant près des oreilles, un haut bonnet conique et qui semble fait de cuir
vantes.
tose. — Haut., om,o7 (de la tête, om,o62). Ep., om,o65. Larg., om,o5 (dela
figure, om,o28).
Terre grise.
trait, le nez droit et court, aux ailes fortes et renflées, les }Teux petits et
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204 Ç>o-) [ 128]. — Tête de Dionysos enfant (?). — Ane. collection Pé-
retié. Tortose. — Haut., om,o42 (de la tête,.om,01). Ep., om,o41. Larg., om,o52
Terre grise. Couverte blanche. Traces de brun rouge dans les cheveux.
Cassé au menton.
La face est poupine, les traits forts, des feuilles de lierre encadrant
les joues, la guirlande nouée sur le front et ornée de baies sur les tempes.
Tortose. — Haut., om,o7> (de la tête, om,ooc)). Ep., om,o41. Larg., om,o55 (de la
figure, om,o3).
Terre blanchâtre.
Cassé au cou.
les pupilles creusées dans les yeux grands ouverts, les sourcils arqués et
— Haut., om,o41 (de la tête, om,o3). Ep., om,o3-]. Larg., om,o33 (dela figure,
0"',o2l).
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Cassé au cou.
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TERRES CUITES SYRIENNES
1o5
La tête est légèrement inclinée sur l'épaule droite, la face arrondie, les
traits lourds, les lèvres épaisses et serrées l'une contre l'autre, les yeux
tion Péretié. Tortose. — Haut., om,o35. Ep., om,o36. Larg., om,02Ï> (de la
figure, om,o18).
Terre rosée.
Cassé au cou.
relevées, les yeux bridés, les sourcils très arqués et séparés par une protu-
Haut., om,o42 (de la tête, om,o.'^). Ép., om,o\. Larg., om,o31 (de la figure,
Om,o2l).
Cassé au cou.
Haut., om,o51 (de la tête, om,o''l). Ep., om,o4. Larg., om,o32 (de la figure,
0m,02fi).
fermés sous des paupières très lourdes, le front plissé horizontalement, les
oreilles collées contre le crâne, qui est plat, de forme presque carrée et
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entièrement chauve.
la tête 76.
De H1d11fr. 1i
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1o6
— Haut., om,o4 (de la tête, om,o.37). tëp., om,o4. Larg., om,o36 (de la figure,
om,o27).
Terre jaune.
Cassé au cou.
en relief, la bouche grande, les lèvres fortes et pincées, le nez épaté, les
IV, p. 117 et p. 121, 115 ; V, p. 101, 86, p. 163, 155. Ajouter, entre autres,
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
Le cou est élevé, la tête penchée sur l'épaule gauche, de larges tresses
pendant sur les joues, le visage d'assez bon style, les cheveux partagés par
une raie, les feuilles et les baies de la guirlande indicp1ées sur le front et
sur les tempes, le crâne arrondi et entouré d'un bourrelet épais et strié.
— Haut., om,o37 (de la tête, om,o2o). Ep., om,o25. Larg., om,o22 (de la figure,
om,o15).
Terre d'un gris rosé. Couverte blanche. Traces de rouge dans les cheveux.
Cassé au cou.
La tête est relevée, le cou mince, le visage fin et allongé, les cheveux
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tirés en arrière sur le front et coiffés par côtes, le derrière du crâne aplati
de l'occiput à la nuque.
Haut., om,0/|9 (de la tête, om,o3, —dela coiffure, om,oo9). Ep., om,o38. Larg.,
Cassé au cou.
ceint d'un bandeau qui paraît orné de deux rosaces, les cheveux bouffant
Haut., om,o(>7 (de la tête, om,o5). Ep., om,o53. Larg., om,o4 (de la figure,
om,o3).
Le visage est d'une très jeune lille ou d'un enfant, le menton gras, la
les jeux bien ouverts, la pupille marquée, les cheveux frisés et relevés sur
(216-222)
pent (218); la seconde, qui est nue comme une Aphrodite, lève les deux
Toutes ces figurines, sauf le singe suspect 222, sont modelées dans une
rougeAtre et violacé, son grain est grenu et sa surface est dure et légère-
tiennes qui sont déjà nombreuses dans les musées, mais que les égypto-
savent comment les classer et les étudier; les textes sont malheureusement
rares ou muets sur ces divinités hybrides, dont l'apparition paraît coïncider
renseignements qui ne seraient pas sans intérêt sur l'état des croyances en
Egyptc vers les premiers temps de l'ère chrétienne. D'après Erman ', ces
terres cuites, qui ne seraient pas antérieures au nT siècle après notre ère,
216 (619). — Horus enfant, portant son double (?). — Haut., om,1o5
(de la base, om,o15, — de la tête, om,o26). Ep., om,o25. Larg., om,o7 (du
poitrine, la main tenant par les jambes une idole qui s'appuie sur l'épaule
gauche et que le bras gauche soutient par derrière ; la tête est penchée sur
l'épaule droite, la face jeune et bouffie, le crâne coiffé d'une calotte surmon-
demi assis, les jambes réunies, le pénis allongé, les deux mains collées sur
les cuisses, la tête coiffée du klaft et surmontée des deux couronnes. A droite
une tête détachée du Musée Guimet 1. La même collection renferme une terre
cuite qui est identique à la nôtre2 et qui représente, à n'en pas douter, la
même divinité. D'autre part l'on rencontre assez souvent dans les musées des
statuettes 3 et des têtes isolées * qui nous montrent, sous la même cape aux
Qu'il s'agisse du même dieu, le fait ne paraît pas douteux, car la même sta-
1. C. Rendus Acad. Inseriptions. 190a, fig. 8, p. 81, p. 121-5 (p. 3-8 du tirage), Gu1met. Dans cet intéressant
article sont réunies les nombreuses terres cuites du musée qui représentent le dieu aux bourjeons. L'auteur a fait une
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communication sur le même sujet au congrès des religions tenu à Bàle en 190! (Verhandlan1jen des II Internation. Kon-
./r esses far all1jemeine lïcliijionsijeschichte, 3o August bis 1 September 190/1, Bàle, 19o5, p. 21 3).
3. Ibid., fig. 23. Walters, Terracottns Brit. Mus., C 609, p. 2r>6 (Naueratis). Rœm. Mitteil.. \1X, 19o4, pl. II,
!\. C Rendus Acad. Inseriptions. 19o5, /. i.. fig. 11. Raem. Mittcil., 1904, pl. I (téte en marbre du Vatican),
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p. 1-14, Pfuhl.
5. V61V/.. p. 4, 3.
6. C. Rendus Acad. Inseriptions. i. /.. fig. 3-4 (p. 4-5 du tirage), fig. 16, 10, 21, 23 (-- Rœm. Mitteil., i. i.,
sait comme elle et devenait un nain difforme, analogue par certains traits à
Bès et qui recevait le nom d'Haruéris; il reparaissait ensuite sous les traits
rajeunie de la divinité puisse être portée par son double vieilli2, tandis que
la soutient
lant en huit et finissant en pointe, le buste vêtu d'une sorte de chiton que
retient entre les seins le nœud isiaque, le bras gauche pendant à droite et
la main paraissant tenir une situle, la main droite levée à gauche et tenant
klaft, la tête surmontée du globe solaire compris entre les deux cornes et
tenir que le sistre, mais, dans d'autres terres cuites de même prove-
nance, la déesse tient, à n'en pas douter, une torche * et parfois même
porte une corne d'abondance5. Parlà elle est assimilée à Dèmèter5, bien
qu'elle en soit parfois nettement séparée: c'est ainsi qu'un curieux bas-
2. La statuette portée sur l'épaule peut, au lieu d'un Horus dédoublé, représenter un roi, ce que tendrait à indi-
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3. Une terre cuite curieuse du Musée Guimet (/. f1g. 6) montre à côté l'un de l'autre deux Horus aceroupis,
tous deux coiffés des bourgeons, la tête de l'un paraissant surmontée du pschent et celle de l'autre du disque solaire.
4. Yerhandlun9en des II Internation. Kong resses fur alhijemeine Reli9ions9eschichte. 19oi, p. 215, Gu1met. L'au-
teur a fait suivre sa communication de photographies conservées à la bibliothèque du Musée Guimet et qui reproduisent
5. Ibid.. fig. 21 (C. Rendus Acnd. Inseriptions. 1906, p. 155-16o, pl. XI).
1II
relief montre m1e divinité dadouque debout sur les corps de deux ser-
Osiris.
seule les sépare de l'animal2 ; tantôt ils ont la tête et la gorge humaines1;
plus rarement, comme noslsis et comme certains Anubis*, ils n'ont d'animal
que le bas du corps, plus ou moins pareils au dieu crétois figuré sur les
draperie posée comme un voile sur la tête et flottant derrière le corps, l'un
latéralement une corbeille tressée posée sur la tête, le cou orné d'un collier,
trois boucles tombant sur chaque épaule et les cheveux relevés sur le front,
le calathos, qui est décoré d'oves etd'une torsade, contenant un urœus lové.
A gauche, enfant debout, les deux mains ramenées vers le menton, le corps
Fayoum : sur l'un d'eux, l'amphore a deux anses et est parfaitement recon-
naissable.
2. Erman, Die .Eijyptischc Reli9ion, fig. l45, p. 227: bas-rolief de Berlin représentant dans un naos Isis ct
Osiris anguipèdes avec un sistre et une situle. Képliques au Louvre, au Caire et à Alexandrie.
3. Gu1met, /. /., fig. 21 (terre cuite du musée Guimet). Erman, /. /., fig. l44,p. 126. D'autres exemplairescn bronze.
4. Arch. Anzeiijer, XVIII, kjo3, fig. 4-,, p. 14i), v. B1ss1ng (bronze du musée du Caire). Peut-être peut-on rap-
peler ici la Delphynè de Cilicic qu'Apollodore décrit comme un composé de femme et d'aninr1l et qu'il met en rapport
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Haute base, ornée, haut et bas, d'un tore entre filets. Pas de trou d'évent. La tète
seule antique.
comme une écharpe de la hanche droite à l'épaule gauche, les bras char-
gauche. La tête est ronde et très forte, la bouche épaisse et les yeux bri-
des rosaces.
l'art grec avait déjà connues, mais dont la mode gréco-égyptienne paraît
VI.
Terre rougeâtre assez foncée et un peu rugueuse à la surface, sans doute égyptienne.
Hase losangiforme, le revers arrondi, un trou d'évent circulaire percé dans le dos.
Le magot est accroupi, les pieds nus, les genoux rapprochés et en forte
bas du cou. La tête est forte, légèrement penchée en avant et inclinée sur
plissé.
222 (563) [439]. — Singe. — Haut., om,o/|4 (de la base. om,oo6). Long.,
Terre rougeatre. assez foncée, Couverte noire, traces de rouge en bas du dos. Non
antique.
droite applicp1ée sur la cuisse droite et la queue enroulée sur la gauche. Les
yeux sont figurés en relief, le dos de la tête, les membres et tout le haut du
1>l- ItlDUHt.
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(223-707)
LES VERRES
DEUXIÈME PARTIE
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AVANT-PROPOS
nane ont mis à jour et continuent de livrer des verreries en grand nombre.
des collections officielles, les amateurs ont, de bonne heure, pris goût à les
parmi ses antiques 1, quelques spécimens. Plus près de nous, pour ne citer
irisés.
documents n'en rendait pas l'étude plus aisée. Lorsqu'une fouille de quelque
effet rien qui le distinguât, sinon sa couleur et sa forme. L'un de ces deux
premier cas, lorsqu'un œil exercé avait reconnu la teinte originelle, tache
LES VERRES
était achevée d'un mot: tout au plus recherchait-on si le flacon était opaque
termes ne devaient-ils pas être pris au sens strict. Mais, le plus souvent, la
irisée. Or ces teintes variées et changeantes, cet orient opalin et diapré et ces
tons d'arc-en-ciel peuvent bien ravir les peintres et séduire les artistes ; ce
pis est, de mauvais augure pour la conservation des vases. Pareille à l'oxy-
dation des objets métalliques, l'irisation est une maladie du verre, qui amène,
à plus ou moins brève échéance, sa ruine irrémédiable. Ici encore, que pou-
vaient les érudits ? Fixer par des mots les nuances de ce décor multicolore
était un rêve aussi vain qu'irréalisable, car toute description, eût-on même
chimiques, et c'est la raison pour laquelle il n'y a pas à regretter que les
car, ce qui serait ainsi perpétué, ce ne serait pas le verre antique, auquel
le fabricant n'avait pensé qu'à donner soit une teinte uniforme, soit, s'il le
Restent la forme des vases et leur fabrication, mais la matière n'est pas
d'une étude qui soit aisée. Dans les poteries d'argile à décor peint, ce dont
les savants se sont d'abord occupés, c'est du sujet figuré, qui prêtait matière
C'est tout récemment que les archéologues ont abordé ces problèmes diffi-
ciles, qui sont, à coup sur, moins séduisants que les identifications d'artistes
1. Au sens précis et scientifique du mol, il n'y a pas de verres qui soient entièrement opaques, pas plus qu'il n'y
eu a d'absolument imperméables. Il ne peut s'agir quo d'une opacité toute relative et d'une résistance plus ou moins
2. Voir, sur ce point, les observations de K1sa, Dus Glas un Allerlume, I, p. 3o5.
3. Ibid., I, p.
AVANT-PROPOS I I Q
La voie, encore aujourd'hui, est h peine frayée et c'est tout au plus si l'on
précisément ceux qu'on peut rapprocher le plus utilement des verreries. Les
cir ces ténèbres, mais, jusqu'à leurs études, les repères chronologiques et,
par suite, les termes exacts de comparaison faisaient défaut. Or les formes
des vases sont lentes à se modifier et leurs variations ne sont pas aperçues
aisément, ni d'un coup. Par suite de la difficulté qu'il y avait à les recon-
naître, les anciens rapports de fouilles, si prolixes sur les miroirs, sur les
11 va sans dire que, dans ces conditions, l'étude générale des verres
antiques ne pouvait guère progresser 1. Les vases moulés, les plaques dou-
les rares témoignages que les Anciens nous ont laissés sur l'industrie du
verre étaient relevés avec diligence et, le plus souvent, acceptés sans cri-
tique. Ainsi la fable singulière que rapporte Pline sur le sable de la rivière
Belos était devenue article de foi, sans qu'on fût arrêté par les diff1cultés
d'ordre matériel que contenait le récit du polygraphe3. C'est ainsi que les Phé-
niciens, dupeurs habiles qui ont mystifié la science du xlx' siècle, ont long-
temps passé pour les inventeurs du verre, ce produit d'une industrie très
Frœhner et Kisa, les deux savants qui ont le plus fait pour l'étude scienti-
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1. Quoi qu'en ait dit Car1 Friedrich dans la eritique scvère et d'ailleurs injuste qu'il a faite de l'ouvrage de
3. K1sa, /. I, p. 33 expose bien les raisons techniques qui rendent le récit invraisemblable et fabuleux.
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LES VERP.ES
ner, dès son apparition et pendant plus d'un quart de siècle, resta classique
la sévère critique que Friedrich en avait laite dans les Bonner Jahrbûcher*.
L'auteur pourtant n'était qu'à demi satisfait de son œuvre. Les innombra-
bles catalogues qu'il rédige depuis 1879 * ne reproduisent pas sans modifi-
M. Pierpont Morgan, entre les mains duquel elle venait de passer, la plus
présente aujourd'hui et malgré les réserves que nous avons formulées plus
unes des planches de Frœhner ', cette somptueuse publication est indispen-
sable à (lui veut se faire quelque idée de la variété des verres antiques et
nous y avons souvent renvoyé, tout en regrettant que ces indications soient,
1. Histoire de l'art de la verrerie dans l'anti1/uité, 1870. Sur Deville, voir K1sa, /. i,. III, p.
2. Technolo9ie und Terminolo9ie der Gewerbe uml hiinste bei Griechen und Rœmern, 1\ , p. 'S^(\-'\o~.
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4. Je n'en citerai que trois, le Catalo9ue Hoffiw1nn du 'j6 mai 1886, le Catalo9ue de la Collection Piot (27 mai
Non mis dans le commerce et tiré à 90 exemplaires numérotés. Texte in-4°, p. 1-307.
7. A deux ou trois reprises, les nuances indiquées dans le texte diffèrent de celles qu'on retrouve sur la planche.
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8. Verzeiehniss der rœmischen Allertttmer von C. A. Nicisen, i" éd., Kœln, 1896. Kisa a de plus classé les ver-
reries du Musée WalIraf-RicharUt de Cologne et en a rédigé le catalogue manuserit (on sait que ce musée possède la
plus importante collection de verres anciens qui ait été réunie en dehors do l'Italie). Diverses puhlications spéciales de
l'auteur sont citées et résumées dans son grand ouvrage sur la verrerie.
9. Pie antiken Gh-ser der Frau Maria vom fiath in Ktiln, ftonn, 1899.
AVANT-PROPOS
12 1
rent à rédiger un traité sur la verrerie dans l'antiquité, paru, cette année
malgré ses mérites, n'est pas encore l'œuvre définitive que nous aurions
souhaitée ; sans insister sur ses lacunes et sur ses défauts, nous relèverons
des flacons incrustés de pâtes multicolores; enfin qu'il émet à propos des
de la vérité.
aux séries réunies par Gréau, ni à celles que renferme le musée Wallraf-
gique, ni scientifique. Les vases sont rangés par formes; seuls sont ex-
ceptés les verres incrustés de pâtes multicolores, les verres doublés et les
ignorées, en ont fabriqué la plupart, n1ais la plus grande partie des vases
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d'Egypte. La date de ces vases est variable, mais généralement très basse.
v1e siècles, voire au vm' siècle avant noire ère, mais, comme nous le verrons
1. Das Glas im Altertume, 3 vol. in-8, pp. v-xx1, 1-97M, avec XII planches et 3(j5 f1gure s.
'1. Tome V, p. 2-3. Vingt vases ont été découverts à Idalion et quarante-quatre proviennent de Chypre (voir la
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De R1dder. 16
1 V\?»
LES VERRES
légers, il ne semble pas qu'aucun soit antérieur à J.-C.; ils datent tous de
lière, tandis que se développaient les industries locales et que des Sidoniens,
(223-259)
sont autant d'étapes sur la route qui mène vers l'Italie, dont toutes les pro-
3. Journ. Hell. Slud., XI, 1890, p. 56-8 (Poli tes Chrysochou), Munro.
4. Trouvailles do Lindos, de Camiros (collection Parent) et même d'Ialysos, Perrot, Hist. de l'Art, III. p. 7.TS:
9. Olympia, IV, Die lïron:en, p. 207, Furtw.engler. A défaut de balsamaires entiers, des perles et des amulettes
11. Ma.tr, y\us den Phœnikischen Neeropolen von Malta (C. Rendus de l'Académie de Bavière, 19oj, 111, 467-009).
13. Gauckler, Gouvel., Hannezo, Musée de Sousse, 18, p. 91. Dourlet-Gauceler, Musée de Conslantin?,
14. Notizie de9li scavi, 190/4, p. l35, fig. 6o, Caltagirone (Ors1). Les vases sont relativement plus rares sur la côte
méridionale, bien qu'on en connaisse de Camarina et de Gela, Mon. Antichi, XVII, p. 514, p. 535, Ors1. Ils sont, par
contre, fréquents à Megara Ilybl.-ca, Mon. Antichi, I, p. 938, à Catanc (Gramnjichele), Mon. Antichi, XVIII, p. 3i-8,
15. Néeropoles de Tharros et de Xora (Mon. Antichi, XIII. pl. XVI-XVII, p. 187-9, Patron1).
18. Bull, commise, archeol. communale, XXVI, 1898. pl. XI, 2, p. 204.
LES AEIIRES
si elle fut, ou non, le monopole d'un peuple unique, enfin quand elle prit
fin, ou, pour être plus exact, quelle transformation dernière elle subit.
dire l'argile simplement revêtue d'une glaçure, est dans la région du Nil
une invention nationale, d'une antiquité si haute qu'elle ne saurait être éva-
fication totale l0, et celle-ci est connue et d'usage courant, sinon dès l'ancien
empire ", à tout h, moins dès le deuxième millénaire '2. Depuis la x11" dynas-
tie13, à plus forte raison depuis Amenophis u, non seulement les Egyptiens
savent fabriquer des vases de verre, mais ils ont trouvé pour leurs flacons
connu dès la .wm" dynastie et près de 1joo ans avant notre ère15. Lorsque
les Grecs s'installèrentà Naucratis, vers l'an (>7o'0, il n'est pas douteux qu'ils
2 Musée communal, Bullettino, 1884, p. 120 et passim (dans les tombes à fosses).
'.i. Mon. Antichi, IV, fig. 161, p. 328, perle multicolore (ibid., fig. 159, p. 3l6, vase de Narce).
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5. Ibid., IV, f1g. 164, p. 320 (perle enfilée sur une aiguille de bronze).
6. Crespellam1, Guida del Modenese, pl. V, p. 154 (Won. Antichi, XVIII, p. 38, Ors1).
7. Bklz1o, Tombe nalliche della prou, di Bolo9na, pl. V, 17. Comparer Br1z1o, Mon. Antichi, IX, p. -'\!\ (Monle-
fortino, près d'Arcevi") et Blanchett1, i sepolereti di Ornaaasso, pl. XV, 15, p. 76 (d'après Br1zlo, /. /.).
17. Jo1un. Hell. Stud.. 19o5, p. 34, Edgar. K1sa. /. i., I, p. 76.
VERRES INCRUSTÉS DE PÂTES MULTICOLORES
125
génie. C'est ainsi que l'œnochoé, par exemple, avec son col élancé et son
tions furent moins profondes et se bornèrent aux détails, car, dans les
on semble parfois s'être exagéré l'importance. Tantôt les tons sont francs
reuse; d'autres fois le champ entier du flacon est recouvert par les chevrons
ou les barbes de plume, tandis qu'ailleurs une bande étroite est seule ainsi
Il ne semble pas qu'ils aient raison et Kisa s'est prononcé très nettement
contre cette manière de voir*. II ne faut pas oublier que l'action de la terre
dans laquelle ils ont été enfouis a pu s'exercer d'une manière différente sur
les exemplaires qui sont venus jusqu'à nous et modifier profondément leur
dans un atelier ont pu s'oublier ou se perdre, sans que les générations sui-
vantes ou sans même que les verreries voisines pussent les connaître ou en
locales.
A quelle époque a pris fin cette industrie égyptienne, c'est ce qu'il n'est
pas aisé d'établir avec précision. La date d'un dépôt, à supposer qu'on
5. Il y a eu sur ce point des fraudes manifestes, comme cet amphorisque de la collection Merkcns qu'on disait
découvert à Worms et qui vient d'Italie, Bonner JnhrbBcher, 81, 1886, pl. Il, 22. p. 66-7, Carl Iîone.
LES VERREK
les balsamaires, qui étaient bigarrés et d'un ton agréable et chaud, ont
pu être recherchés comme objets d'art, longtemps après qu'on eut cessé
ont, à diverses reprises, été découverts avec ces vases multicolores. Non
nabei7 et Orsi8 n'hésitent pas à croire que des dépôts de ces flacons
furent chose courante en Italie pendant toute la durée du m" siècle. Il suit
date. Kisa est plus afiirmatif encore. Non seulement il estime que les ver-
riers firent de ces vases sous les Ptolémées, et que ces balsamaires n'étaient
par l'éclat, aux produits des v11'' et vi" siècles avant notre ère, mais il croit que
même plus loin un de ces flacons au n° 485, mais la pénétration des fils est
uns des meilleurs spécimens de cette technique ont été découverts dans la
nécropole lombarde de Castel Trosino, que l'on peut dater de 6oo ans
1. A Castelvctro, Crespellam1, Guida del Modenese, pl. V, p. 134, d'après Ors1. Mon. Antichi, XVIII, p. 38.
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11. Ibid., pl. 111, II, p. (21. A vrai dire l'auteur pense que les vases sont antérieurs à la date du dépùt et oht
dans la masse vitreuse et, à mesure que la couche liquide ainsi déposée se
qu'à donner au flacon un pied, une embouchure et des anses ; lorsque l'opé-
plusieurs fils parallèles étaient parfois posés à la fois.' Les dessins de che-
le verre pour le décorer; par contre, quand l'opération avait été bien con-
duite, l'ornementation était fixée pour jamais : les sillons creux, dont le fil
qui n'ont pas été soumis, au moment de l'impression des fils, à une tempé-
où le fil avait été posé pour la première fois et celui où il avait été coupé et
séparé du vase.
2. K1s», /. i., I, p. 4o, II, p. 4o5 observe avec raison que la fojg-To était inconnue des Egyptiens et qu'ils
n'ont pu en reproduire le décor. Par contre les barbes de plume leur étaient familières et il est tout naturel qu'ils s'en
soient inspirés.
3. Barnu1e1 (Won. Antichi, IV, p. 316) estime, sans raison probante, qu'un polissage à la roue n'était pas
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nécessaire.
!\. Le balsamaire 248, dont aussi bien l'ornementation est différente, a été visiblement taillé à la meule et la
LES VERRES
de la base, le corps se terminant par une pointe mousse ou par une sorte de
d'accolades. Le fond est sombre, rarement d'un bleu franc (229), le plus
souvent noirâtre (227-228, 230), brun (224) ou d'un gris laiteux (225, 226,
ressemblant au précédent.
dont la tranche est oblique. Le pied manque par contre dans le vase à
panse écrasée 236, où les anses sont remplacées par des oreillettes mal
tranchés (235).
L'hydrie 237 et le vase 238 ont un fond noirâtre, sur lequel se déta-
Les œnochoés 239 et 240 ne diffèrent guère l'une de l'autre que par
241-245, où les divisions du décor sont parfois accusées par des godrons
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en saillie légère (242); le verre est brunâtre (241) ou bleuâtre (242 à 245), le
jaune (245). Le corps du vase finit en pointe dans la série 246 à 253; les
de marbre attique, qui serait dépourvu d anses; le fond est bleu et la panse
rst côtelée dans l'alabastron 246. Le corps, au lieu de diminuer de haut e1i
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bas, se renfle vers la pointe dans la série 248-253; le col est court dans le
flacon 248, à peine lnarqué dans la fiole 249 et disparaît tout à fait dans les
VIiItRES INCRUSTÉS DE PÂTES MULTICOLORES
I29
n" 250-253, vases monochromes d'un blanc sale qui se distingue mal de
rapprocher, bien que la technique soit différente, le flacon 485 qui est
257-258 et le petit vase 259 forment également une série séparée et qu'il
ne faut pas confondre avec celle des balsamaires incrustés de pâtes multico-
lores. Le procédé de fabrication n'est pas le même et des fils ou des bandes
223 (183). —Petite amphore à pied bas, les anses attachées à mi-
de l'embouchure, om,o2-).
godronnée, les anses verticales attachées à mi-hauteur du col qui est cylin-
jusque dans l'Italie du Nord 7. D'autres font ou ont fait partie des collec-
1. K1sa, Dos Glas im Allertume, fig. 200, 11. p. 4o3, p. 4o4. p. 4n (au musée de Kcnsington).
2. Fouilles de Delphes, V, 767, p. 215-6, Cg. <)'16, Perdr1zet. N"» 2695 et 2696 du musée national d'Athènes.
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Hruno Bucher, Die Glassam1nlun9 des Kk. Oesterr. Museums, 1888, 444, p. 4I, pl. II.
3. Louvre, Acquis, pour 19o2, 52, H. 1>e V1llefosse et Mlchon (trouvé dans la vallée du Vlithias).
7. Mon. Antichi, IX, p. 744, pl. XII, 1o, Br1z1o (Montcfortino près d'Arcevia).
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11. K1sa, l. i.. pl. 11, 4, II, p. 4o3, p. 4o4, p. 49.4 (exemplair!.' d'époque tardive).
13. Calai, du 1cr février 1904, 094. p. 22, pl. IV ; Calal, de la vente Atrpot, 11 mars 1908, 79, p. 6, pl. I.
D1: R1DDer. 17
13o
LES VERRES
224 (292) [F. 26. 625]. — Amphore terminée en pointe mousse, les
Pl. VII.
225 (372) [F. 198 bis]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o8 (de
Même forme, les anses attachées un peu plus haut. Sur la panse et sur
de même.
\. Studi e maleriali, III, 428, p. 3l5, fig. (coll. Q1igi au musée de Sienne), Pellegr1.x1.
-. Balsamaire d'époque tardive, K1sa, /. /., pl. Il, 2, 11, p. 4o3, p. M, p. 'l9i.
plus allongé. Filets horizontaux haut et bas ; entre les deux motifs, arcs de
Le fond (?) prend fréquemment des teintes noirâtres dans les balsa-
maires chypriotes comme Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, n7-8, p. 20, pl.
\IX, 2-3.
Om,o27).
La surface d'un gris pâle et bleuté, les dessins blancs. Les deux anses cassées.
Verre bleu. Incrustations jaunes en forme de chevrons sur les godrons de la panse:
blet jaune courant sur l'épaule et sur le col; les lèvres jaunes.
La décoration est un peu différente dans les deux vases Frœhner, Coll.
Gréau, 1oo3, 25-6, p. 8, pl. V, 2-3 (chevrons de trois tons, avec adjonction
d'un bleu verdâtre ou d'un ton blanc). Voir ibid., pl. \1 et passim.
230 (394) [F. 29]. — Semblable. — ïortose. — Haut., om,14 (du bou-
La surface d'un noir ivoire, tirant sur le vert. Filets blancs incrustés. L'une des
anses cassée.
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LES VERRES
231 (329) [F. 279. !\o]. — Semblable. — Haut., om,o62 (du pied, om,oo8,
entre deux filets haut et bas, un cinquième filet courant sur la tranche
de l'embouchure.
Perrot (/fist. de l'Art, III, p. 7^9) pense que ces tons laiteux et nacrés
Catal. Triantaphyllos, :>. juin 1904, 416, p. ô6, pl. XIX, et trois exem-
à la xvme dynastie, Klsa, /. /., fig. 5, 1, p. 11, p. 55, II, p. 4o3, p. [\o!\.
Verre foncé. Cercles jaunes sur le col et sur l'épaule, les anses jaunes. Sur la panse,
pareilles.
balsamaires reproduits dans le Musée, III, 19o6, pl. LXX, 3-5 (Sambon), aucun
(>m, 10 (de la panse, om,o67). Diam. de la base, om,o22 (de la panse, om,o35, —
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VERRES INCRUSTÉS DE PÂTES MULTICOLORES
133
VII.
un autre lil de même couleur courant sur le col et suivi de deux spires
Rapprocher Frœhner, Coll. Oréau, 19o3, 106, p. 23, pl. XVII, 3 (vase à
d'Uhènes2 et de Constantine 3.
Même forme.
234 (331) [F. 270]. — Semblable. — Haut., om, 107 (de l'épaule, om,o67).
Diam., om,o18 (du pied, om,oo9, —de la panse, om,o33, — du col, om,o15,—
Même forme, plus effilée et sans anses. Filet jaune sur la tranche de
l'embouchure; un autre faisant trois tours sur le col; quatre lignes ondu-
Le balsamaire Frœhner, Coll. Gréau, 1qo3, 1o4, p. 22, pl. XVII, 1,est
un peu moins grand que notre exemplaire, mais lui ressemble pour la
235 (391) [F. 223]. — Amphore, sans col marqué et à corps fusi-
om,oo7). Diam. de la base, om,o3 (de la panse, om,02 à om,o36, —de l'embou-
La surface tirant sur le bleu, la base et les anses bleues, les f1lets incrustés blancs et
jaunes.
1. Plusieurs exemplaires, l'un trouvé !1 Tarse, les autres venant de la collection Campana et avant sans doute une
provenance italienne.
3. DouBlit-(1al;cklen, Musée de Conslnntine, pl. XIII, l, p. l12 (sans anses, trouvé au Coudiat Aty).
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13/i
LES VERRES
lièrement.
Comparer le vase Frœhner, Coll. Gréa1t, iqo3, 71, p. 17, pl. XII, 4, où
236 (2g3) [43o. 900]. — Amphore (?) sans pied et à col cylindrique.
Pl. VII.
Verre noirâtre. Incrustations jaunes, vert clair et bleu foncé. Le vase très lourd.
panse, trois lignes ondulées d'un bleu vert clair et d'un bleu foncé, la tranche
dans le Musée, III, 1çjo6, fig. 23, p. 485, Sambon, et dans un vase de la Col-
Fond noir, opaque et terne. Incrustations jaunes et blanches. Les trois anses
cordées.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse renflée, le col droit,
jaunes : plus haut, trois filets blancs, trois filets jaunes, trois lignes de che-
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.vrons blancs, trois filets jaunes et trois lignes ondulées blanches, ces
filets jaunes.
I35
(iréau, 1903, 8o, p. 18, pl. XIV, 2, et un vase de la collection Chigi au mu-
dans une urne en tuf à Palestrina, Notizie degli scavi, 1907, p. 23, 7.
238 (100) [F. 264]. — Vase semblable, dont l'anse verticale est déta-
om,o16).
Verre foncé. Incrustations jaunes et blanches. Les anses, dont l'une est cassée, le
239 (133) [F. 2/40]. — Œnochoé. — Amrit. — Haut., om,o9G (de l'épaule,
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse ovoïde, le col con-
240 (376) [F. 271]. — Semblable. — Haut., om,o33 (de l'épaule, om,o32,
1. NolLzie de9li scavi, 190I, p. l35, fig. 60, Ors1 (néeropole de S. Luigi).
LKS VERRES
jaune à l'embouchure, trois autres sur le col et trois zigzags blancs sur la
panse, entre des filets jaunes haut et bas. Filet jaune sur la tranche du pied.
mann en 1860. — Haut., om,\!\j (de la panse, om,n5). Diam., om,o38 (du col,
crème et bleu clair: en haut du motif, des accolades, plus grandes, relient
3. Au musée d'Athènes, 3o8l (provenance inconnue), 12755 (tërétrie, le fond d'un blanc laiteux).
7. Frœhker, Coll. Gréau, 1qo3, p. 8, pl. V, 1, 81, p. 19, pl. XIV, 3, 107, p. 23, pl. XVII, î\.
8. K1sa, l. i., pl. II, 5, II, p. 4o4, p. 4o5, p. 4(>6. Cf. ibid., fig. 82, l, p. 165, II, p. io3, p. fio5 (vase de la
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collection Charvct).
13. Legra1n, Calal. Hoffmann, l894, pl. XLVIII, 56o-1,p. 179. Perrot, Hist. de l'Art, III, pl. IX, 3.
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l!\. Ball. Corr. Hell., III, 1879, p. 95, Pott1er (coll. Cassan, à Limassol). Perrot, /. /.. III, pl. VIII, 2,
pl. IX, I.
15. Perrot, /. /., III. pl. VII, 1. p. 734, Camiros (coll. Parent, fouilles de Salzmann).
18. Dour1.et-Gauckl1 r, Mus. de Conslantine, pl. M1l, i-5, p. n3 (Coudiat Aty), pl. M1l, 6 (Collo). Gsell,
19. Mon. Antichi, M ll, p. 515-6, fig. 361. Ors1 (Cela). Ibid., XVIII, p. 38, fig. X, Ors1 (Terravecchia di
( ira1nmichcle, Catane).
21. Hult. d. commis8, munie., XXVI, 1898, p. io.i, fig., pl. IX, 2.
VERRES INCRUSTÉS DE P.lTES MULTICOLORES
bon8.
242 (154) [F. 237]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,n (du col,
filets jaunes.
De même, sans godrons, les apophyses bleues et faites d'un fil plu-
fois avec des lignes blanches, de même. Sur le col, larges spires jaunes,
gare (2890).
2. Bruno Rucher, Die Glassammlun9 des Kk. Oeslerr. Museums, 1888, 10527, p. 38, pl. II.
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6. Catal. du 1cr avril 1897, 81, pl. II, p. 13; Calai, du 21 mars 1908 (vente Atrpet), 8'1. pl. I, p. 6.
De R1dder. 18
138
LES VERRES
244 (169) [F. 200]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,13 (du col,
om,o4,— (le l'embouchure, om,oo3). Diam. dela panse, om,o32(du col, om,o18,
vertes sur la panse; filet jaune sur le col et sur la tranche de l'embou-
chure.
]>. 5, pl. III, 1, mais le dessin est différeut et rappelle plutôt le vase ibid.,
De même, l'une des oreilles percée d'un trou. Motif d'accolades sur la
lants, ornés d'arcs parallèles blancs et jaunes; sur le col, fil blanc, alternant
chure, om,o32).
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248 (332) [F. 276J. —Alabastron à col court, la panse élargie vers
Verre épais, d'un vert un peu jaunâtre. Incrustations blanches. La surface du verre
Le col, qui est court et cylindrique, est muni de deux oreillettes à son
tées.
250 (168) [F. 3o. 629]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o (de
bouchure, om,o3).
2. Perrot, Hist. de l'Art. III, pl. VII, 3, p. 734 (fig. 53i, p. 7i1).
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5. Studi e materiali, III, 422, p. 314-5, Pellegr1n1 (Coll. Chigi, au musée communal de Sienne).
6. Noti;ie de9li scaoi, 1902, p. 462, fig. 31, Br1z1o. Ibid., 19o3, p. 439, fig. 3.
taux.
om,oo8).
Verre terne et tirant sur le noir. Incrustations d'un blanc sale. L'embouchure
cassée.
Si la planche est exacte, les nuances seraient à peu près les mêmes dans
253 (389) [F. 243]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,123 (de l'em-
IX.
cotes verticales; elle est d'ailleurs ici peu prononcée et rappelle des motifs
o-,o17).
1. Le Musée, III, 1906, p. 485, f1g. 22. Voir Samron, Catal. Homber9. 1908. 1.
255 (91) [F. 62]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,oa7 (cle l;l
Semblable.
Verre lourd et très épais, à cassures d'un brun noirâtre. La surface est marbrée et
comme jaspée de taches rondes incrustées, de couleur grise, brune, blanche et noire.
La forme est celle des ar\ balles corinthiens, la panse lourde et sphéri-
dans l'époque romaine 1. La décoration du nôtre n'est pas la même que dans
godet 516.
et régulièrement ondulées.
1. Thera, II, p. 18, fig. 17, c (tombes à inhumation de la Sellada), Dragendortf. L'aryballe est d'un seul Ion
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2. On en trouvera de nombreux exemples dans le tome II de la collection Gréau (Frœhner, 19o3). Voir en
forme est différente, mais dont l'ornementation est semblable (C 34o, anc.
collection Gampana).
Pour les procédés de fabrication, voir K1sa, /. /., II, p. 4o8, p. 421.
Même forme, les spirales dorées alternant avec des volutes bleues et
259 (356) [F. 201]. — Vase sans pied et sans anses. — Tyr. — Haut.,
om,o5S (de la panse, om,o32). Diam. de la base, om,o2 (de la panse, om,o36,
— Pl. IX.
V, 2, n° 113, p. 15.
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CXI, 782-3, p. 111-2. Serrure, Calal. Courtin. 1896, pl. I, 3, n° a, p. 5
(260-264)
Le gobelet 260 est décoré et gravé à main libre1, d'une manière rapide
d'attribuer au vase une date précise, mais elle ne saurait être que très
basse.
faisant jouer le blanc opaque avec le bleu plus clair et transparaître l'un
derrière l'autre, le verrier donnait à son travail les nuances infinies et toutes
gues au n° 262 était déjà connu dans l'ancienne Egypte5 et les ateliers des
Diadoques5 n'ont fait sur ce point que répandre ou développer une tradition
nationale.
Verre tirant sur le bleu et relativement épais. Les motifs ressortent en blanc mat sur
Haut et bas du sujet, suite de postes gravées. Entre ces lignes, oiseau de
5. Ibid., I, p. 69.
LES VERRES
méme, perché à droite sur une base simple ; plus loin, monogramme cruci-
sée de Bonn2, qui est décoré suivant la même technique et deux vases
ressortir les détails intérieurs. D'autre part les figures ne sont pas peintes
employé jusqu'à l'époque chrétienne. Des Eros '2, des bustes et des têtes13,
•>.. K1sa, Das G1as im Allertume, fig. 11, p. 559, p. 6t'1.i-5 (anc. collection Hasilewakv).
f>. Ibid., fig. 112, 1, p. 223. II, p. 468. p. /17O (décor en barbotine bleue).
9. Frœhner, Cala1. Hoffmann, 1899, p. 10o-1, fig. K1sa, l. i., fig. 33o, 330", III, p. 815, p. 8/1o-1
10. K1sa, /. /., fig. 354, III, p. 838, p. 866 (In1ste d'Alexandrie sur un vase de la collection Graf). Nombreux
vases chrétiens.
12. Ibid., fig. 248, II, p. Sj9, p. 663-0 (musée de Bonn. anc. collection Basilewsky), fig. 252, II, p. 468, 2,
l i- Ibid., fig. 251, I, p. 171, II, p. 567, p. 648 (British Muscum, trouvé à Pise), fig. 257, 257", II, p. 588-9,
15. Ibid., fig. 2fi3, II, p. 615, p. 653, p. 690 (collection M. vom Math).
16. Ibid , 11, p. 669 et suiv. Cf. fig. 26i. II, p. 619, p. 671 (musée de Trêves, saerifice d'Abraham), fig. 265,
11, p. 623. p. 674, III, p. 87.3, 1 (collection M. vom Hath, Suzanne entre les vieillards).
VERRES GRAVÉS ET VERRES A DEUX COUCHES
aujourd'hui au musée de Bonn, K1sa, /. /., fig. 196, II, p. fa)3, p. 58q. Le
Hoffmann. — Haut., om,o46 (du champ, om,o42). Long., om,o68. Ep., o"\oo.5
Verre doublé ou à deux couches, blanche et bleue, la couche bleue seule destinée à
être vue, mais la blanche apparaissant dans quelques cassures. Brisure oblique à droite. Il
semble que le relief ait été taillé à la meule et qu'il n'ait pas été obtenu par pression dans
un moule, procédé dont les Chinois ont fait grand usage, mais qu'ils n'ont pas inventé
Griffon à tête de lion marchant à droite, la queue relevée ainsi que l'une
des pattes de devant, l'aile recroquevillée. Sur une base, sorte de canthare
anses verticales montant au-dessus des lèvres. Restes d'un griffon passant
Gréau *.
plinthes des murs '"'. Schreiber'1 a réuni quelques indications précieuses sur
B1bl. Froehner, Catal. Hoffmann, ,'io mai 188,S. n3, p. 20, lig.
2. Ane. collection Merkens, Bo1rner Jahrbûcher, 81, l886, pl. Il, 34, p. O7-8, Url Bone. Le relief, d'après
Kisa, 11, p. 371, a peut-être été découvert àCordel, d'où provient une plaque en relief dérorée d'une guirlande (ibid., Il,
p. 482, p. 677).
Verre blanc opaque, en relief sur un fond bleu foncé. Le médaillon n'est complet
qu'à droite et une partie du crâne, par derrière, n'est pas conservée.
close, l'œil bien ouvert, l'oreille grande et mal placée, les cheveux courts,
est effacé et fuyant sur la plaquette. Par contre, si les monnaies de Claude *
Aussi serais-je disposé, non sans hésitation, à reconnaître Claude sur l'exem-
plaire de Clercq.
Ces têtes d'empereurs en verre à deux couches ne sont pas sans exem-
('>. Arch. Zeit., XXXVI, 1878, p. 165 (Bull. Napol.. 18'16, IV, 2.3): anse avec une inscription au musée d-
Berlin.
8. Frœhner, La verrerie antique, p. 69 70 (coupe romaine). K1sa, /. /., fig. 25i, II, p. 079, p. 666. Quelque*
Generated on 2013-08-22 13:03 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
1). K1sa, l. i.. fig. 255, II, p. 581. p. li6fi (musée de Trêves).
11. Trois têtes venant des collections Campana et Durand, l'une de grandes dimensions.
VERRES GRAVÉS ET VERRES A DEUX COUCHES
147
rait ainsi des fonds de coupes" ou, dans les œnochoés, la retombée de l'anse
verticale ".
2. Ibid.
3. Ibid.
7. Fhœhner, La verrerie antique, p. 69-70. K1sa, /. II, p. 48o,coupa de Xanten au British Museum.
8. OEnochoé du musée de Bonn, ibid., f1g. 201, pl. XI, II, p. '11o, p. 4l3, p. 481>, p. 644- OËnochoé Poldi-
(265-304)
I.e tenne de figuré ne convient qu'à demi aux vases 265-304 ou, pour
mieux dire, ne s'applique bien qu'à une partie d'entre eux, à ceux qui repro-
d'un fruit. J'ai joint à ces exemplaires les flacons qui sont ornés d'un mo-
tif en saillie, et même l'œnochoé 275 dont la surface n'est relevée que d'un
série des vases à reliefs que les récipients à décor géométrique ou linéaire,
Tous ces vases sont en verre mince et soufllé. Aucun, par suite, n'est
antérieur à la première partie du l" siècle après notre ère, si, comme le
peut être datée de cette époque précise1. Sénèque en effet mentionne l'in-
monnaie de Claude avec un balsamaire ainsi travaillé dans une tombe d'An-
dernach. Comme, d'autre part, aucune fouille ptolémaïque n'a mis à jour
ait commencé dans les premières années du 1" siècle, sans doute sous Ti-
de fabrique : elles prouvent que l'invention était récente et qu'il y avait lieu
que l'innovation est due aux ateliers sidoniens, qui prirent à ce moment
était d'ordinaire coloré, soit en bleu, soit en rose; nous ne savons, si,
peu coûteux, non seulement le tournassage fut plus rapide et n'exigea plus,
d'un moule, mais, pour les produits de luxe, il n'y eut pas de forme nou-
duire exactement. La matière vitreuse, par ce fait seul qu'elle pouvait être
soin pour que les moindres dépressions et les plus faibles saillies du moule
eussent dans le vase leur contre-partie exacte. Suivant le cas. le flacon en-
tier était obtenu d'un seul coup, ou deux ou trois matrices distinctes étaient
samaires épais et de formes peu variées, les verriers purent aisément tirer
du même moule un nombre presque indéfini d'épreuves. Sans doute les creux
plît pas toujours également, d'où l'apparence molle et floue qu'ont aujour-
d'abuser des facilités plus grandes qui s'offraient à lui. De fait, le succès de
troisième siècle de notre ère nous montre l'invention adoptée par toutes
LES VERRES
que le point de départ en est relativement récent et que, suivant toute vrai-
265 (125) [F. 262]. — Gourde plate, à deux anses. — Haut., om,o62
(du col, om,o25). Diam. de l'embouchure, om,o29 (du col, om,o1). Diam. de la
Verre très mince, de couleur rouge vineux. L une des faces brisée.
par leur face la plus large, deux cercles concentriques ornant la face la
moins large, huit pans reliant l'un à l'autre les deux fronts, les trois pans
décor est plus riche, a fait partie de la collection Charvet2. Enfin l'on peut
rapprocher les gourdes ornées sur les deux faces de têtes de Méduse et que
la Gaule provençale et rhénane3. Kisa remarque avec raison que ces verres
imitent les grands vases en terre cuite de l'Italie méridionale, ceux en par-
266 (325) [F. 27. 696]. — Petite amphore à panse ovoïde et à pied
1. N0 2701.
2. Frœhker, La verrerie antique, pl. IV, 19. K1sa, Das Glas im AUertume, fig. 368, H, |>. 633, III, p. 717.
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l5l
richement3 et dans un autre vase, sans anses, les godrons de l'épaule sont
emploie dans d'autres formes de verres, par exemple dans des tasses à deux
anses5; de même les godrons haut et bas décorent également des œno-
choés5.
267 (167) [F. 232]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,o68 (de la base,
Verre rouge violacé. Il semble qu'une anse verticale ait autrefois relié l'épaule à l'em-
bouchure.
268 (328) [F. 22. 621]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o-7 (de
rieur, Om,022).
Verre bleu.
om,025).
Comme le précédent.
2. Samron, (,'dfflf. Homber9, 1908, n° 18 (I.e Musée, III, 1906, pl. LXXI, 3).
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5. Ibid., fig. 275-6, II, p. t>62-3, p. 668-9, III, p. 71o-1 (musée de Murano).
LES VERRE3
(de la pause, om,o']^). Diam. de la base, om,o35 (de la pause, om,o6, — du col,
Même l'orme, avec un décor de grappe, des têtes de clous très rappro-
région du Rhin3. L'amphore peut être plus élancée et avoir conservé ses
deux anses*, mais il arrive aussi que le flacon ne puisse être que suspendu
ces renflements arrondis et symétriques avec les larmes en relief que nous
271 (1/h) [K. 1y3 bis]. — Flacon à six pans et sans anses. — Vmrit.
—- Haut., om,o75 (de l'épaule, om,o5). Diam. de la base, om,o25 (de la panse,
six pans ornés d'un roc l1er ou d'un disque en relief, que surmonte un
2. N° 877 d» Musée de Constantinople, Beyrouth (Caza de Nazaret). Calal. Serrure du 9 novembre 10.0o, >36,
3. Frœhnlr, Coll. Gréau, 19o3, 1107, p. 16o, pl. CCIX, !, Cologne ; ibid.. 1275, p. 162, pl. CCXIV, 5.
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K1sa, /. /.. iig. 311, III, p. 769, p. 773, p. 774 (collection M. vora Rath).
5. Ibid.. fïg. 309 et .31o, III, p. 765, p. 767 (musée du Cinquantenaire à Bruxelles et musée de Cologne). Le
premier de ces flacons a été découvert à Fresin dans le Luxembourg et signalé par S. Re1nacr, Rco. Archéol., 190i,
II, p. 287. A la bibliographie que donne l'auteur, on peut ajouter le vase 2995 du musée d'Athènes, et, au Louvre,
le balsamaire 2q5 provenant de Campana. La forme est d'ailleurs imitée des gourdes alexandrines en terre émaillée.
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8. Frœhner, La verrerie antique, pl. IV, 18, p. 63-4; Coll. Gréau, 19o3, 113i, p. 1.">7, pl. CCV, 1. Serrure,
153
trie1, en Grèce2 et à Kertch3. L'anse fait souvent défaut, comme dans nos
de ce type1. En Palestine, des symboles locaux que l'on rencontre sur les
sont en pâte blanche opaque"', mais d'autres sont en verre bleu 11 ou jau-
nâtre lâ.
rieur, om,o14).
panse, om,o5). Diam. de la base, om,o21 (de la panse, om,o4, — du col, (>m,o1 1,
De même, les pans au nombre de quatre, les champs formant des rec-
chacun d'eux est un vase, deux des flacons ressemblant à des lécythes, les
6. Longpér1er, Œuvres, I, p. 1qî-5 (anc. collection Pérctié). Garrucc1, Sloria dell' arte erutiana, VI, p. 491,
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8. Ibid., f1g. 33o, 332, III. p. 80/1, p. 819, p. 825 (méme collection),
1l No 274.
De R1ddir. 20
154
LES VERRES
Dans les champs, vases divers, œnochoé pourvue d'un long pied, sorte de
mière, cratère avec anses verticales et dont la base est renflée comme un
calice, œnochoé dont l'anse est à gauche au lieu d'être à droite, cratère
comme notre n° 264 et telle qu'on en rencontre souvent à cette place dans
les œnochoés1. Il me suffira ici de citer deux exemples de vases ainsi déco-
rés de têtes en relief, tous deux de formes assez différentes, l'un au musée
Haut., om,o75 (de la bande médiane, om,o33). Diam. de la base, om,o66 (de
Verre bleuâtre.
3. Ibid., fig. 93, I, p. 187, H, p. 386, p. (anc. collection M. vom Ilath, avec une tête de lion à la retombée
de l'anse). Un masque scénique est conservé au musée de Marseille, Frcshner, Catal., 389, p. 113 et une lêle d'Athèna
l5f>
seconde guirlande et deux filets analogues aux premiers. Tous ces motifs
horizontaux sont coupés par une palme verticale, dont la pointe est tournée
La tasse, tant par sa forme que par son inscription, rentre dans une
Verre d'un bleu profond. Le pied eu partie cassé. Le verre n'a pas été taillé, n1ais
soufllé, car le revers n'est pas lisse et les creux qu'il présente sont la contre-partie exacte
des reliefs du champ, de plus le gobelet est d'une légèreté qui exclut toute possibilité d'un
travail à la meule.
Dans le champ, Pan dansant à droite, la jambe droite levée, les deux
mains à droite du visage et tenant une flûte (?) en forme de trapèze, d'où
pend une guirlande de pampres; dans le champ, en bas, flûte de Pan. Bac-
1. A. or Cesnola, Salaminia, p. 17.3, fig. l9j. Comparer K1sa, /. /.. III, p. 722, 3.
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5. nîe Ç1faat; èv iyaloï; sur un vase de l'ancienne collection Disch de Cologne, Arch. Zeit.. XXXIV, 187(1,
p. 2o3-4. Eùypô'vo'j et sj^oa'vou is' 8 Kxpii, Dev1lle, H1st. de la verrerie, pl. XXVI, p. 31 et pl. XXVII.
6. Bene vivas, utere felix, ete. Xntonia dulcis bibbet propina sur une bouteille d'Acqualegna en Ombrie, Nn-
7. Rev. Archcol., 1874, 26, p. 281, H. de V1lle1osse. Frœhner, La verrerie antique, pl. XXX,p. 66. K1sa,
/. i., fig. 26o, 260', I, p. 268, II, p. 6o2-3, III, p. 72o-1. Sur ces vases agonisti |ues, voir Bull, des Antiquaires, 190/1,
p. 277-28o, H. de V11.lefosse et Mém. des Antiquaires, 70 série, V, 19oi-5, p. 291-300. Perdr1zet. Le décor est un
peu différent sur un vase de Chypre. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. Ut. pl. LXXVHI. 3.
156
LES VERRES
même, l'un des pieds en avant, l'autre en arrière et sur la pointe, le corps
vêtu, l'apoptygma serré à la taille par une ceinture et une chlamyde (?)
flottant par derrière, la main gauche levée au-dessus de la tête, qui est ren-
versée sur l'épaule, la main droite tendant à droite un objet difficile à recon-
incliné une sorte de canthare vers lequel est dressée une panthère, la tête
de trois quarts à gauche et ceinte d'une guirlande (?), une draperie posée
disparu qui a fait partie de la collection Lionel de Rothschild ', sur un vase
est passée au musée du Louvre. Enfin l'on peut comparer, pour le Bacchant,
— Pl. XI
un léger bourrelet marquant le bas des parois, une double moulure ser-
dressés, reliés l'un à l'autre par des guirlandes nouées en leur milieu.
Peut-être les thyrses sont-ils plutôt des torches, analogues aux flam-
1. K1sa, /. fig. 223, II, p. 497, p. 612-4 (reliefs taillés à la moule). Outre Lycurguc furieux, la scène com-
2. Annali, 18i5, p. 7.
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3. Annali, 1839, p. 84 et suiv. ; Monumenti, III, pl. V ; Dev1lle, Hist. de la Verrerie, pl. XII, p. 11.
!\. Frœhner, Cala1. Hoffmann. 1899, 438, p. 1o5-t>, fip. K1sa, l. I., fig. 338, III, p. 812, p. 839.
d'Athènes3 sont de même en verre opaque blanc, mais elles ont les pans
tation en est plus riche et plus variée. Les gobelets à inscriptions du type
276 ne diffèrent guère de notre exemplaire que par la hauteur plus grande
du récipient.
om,o62 (du cou, om,o25). Diam. de la base, om,o27 à om,o3l. — Pl. XI.
nez très long et les yeux mal indiqués. Il semble que la tête ait appartenu
verre creux et mince, a été soufflée dans un moule : elle se rapproche des
de balsamaire. Elle rentre ainsi dans une série assez nombreuse de verres
Nord'". Ces flacons sont souvent pourvus d'inscriptions13. Les têtes qui les
->.. Ibid., fig. 269, II, p. 637, III, p. 718 (au musé ' 1I0 Breslau).
.">. Buste du palais des Conservateurs, ftem. Mitteil., XX, 19o5, p. 131-5, fig., pl. VI-VII, Pollak. Fragment
de tête conservé à Strasbourg et tête d'Avignon (ibid. et Jahrbuch, XIV, 1899, p. 22).
8. Les petits balsamaires sont généralement à deux faces, mais les grands exemplaires à type de Janus sont très
rares, K1sa, /. /., III, p. 754-5 (fig. 299, III, p. 745, deux têtes barbues au musée de Cologne).
9. Màchouk près de Tyr, Acquis, pour 19n2, 61, p. 8 (Louvre), II. de V1llefosse et M1chon.
10. Ball. Corr. Hell., III, 1879, p. 163, 2, Pott1er (anc. coll. Tsepis à Larnaca, Idalion). Frœhner, La ver-
13. Vase de la collection Tsepis (v. plus haut), avec l'inscr. 'jtzz-A/v.. Vase du British Museumavcc l'inser. EÙyeV,;,
Le Musée, III, 1906. p. 5oo. Vase de la'collection Dutuit avec la signature de Tryphon. Fr<fhner, Cala1. Hoffmann,
LES VERRK.S
Haut., om,o76 (des têtes, om,o3q). Diam. de la base, om,o22 (du col, om,o12,
— de l'embouchure, om,o2). Larg. des tètes, om,o3. Ép. —, om,o3». — Pl. XII.
bordante. Les têtes sont juvéniles, les prunelles creusées, les cheveux sé-
parés par une raie et tombant librement sur les côtés; l'un des fronts est
d'abondants spécimens12. Il semble bien dès lors que le verrier ait entendu
mais d'autres balsamaires, tout pareils, figurent des vieilles femmes gro-
tesques (282), des Eros imberbes (284), ou des Gorgones de style libre
(285).
Le plus souvent les deux faces sont identiques, n1ais elles peuvent,
comme dans notre vase, être différentes et parfois une tête barbue s'oppose
nos exemplaires (om,07^), qui, tous, sont de petites dimensions et qui, comme
le montrent les oreillettes dont le col est maintes fois pourvu1*, pouvaient
2. M.ND 495- Acquis, pour 19o2, 61, p. 8, II. de V1llefosse et M1chon (Louvre).
7. Tète féminine de la collection Charvot, K1sa, I. /.. fig. 1198, I, p. 252, III, p. ~43. Tète masculine fle la
8. Frœhker, La verrerie antique, p. 57, vignette (tête d'Éthiopien, anc. collection Charvet). K1sa, /. i., fig. 3o1,
m, p. 749, p. 756.
9. Bonner Jahrb1icher, 114-5, 1906, p. 359, 4. i• (musée Wallraf-Richartz), Po1-pelreuter. K1sa, /. /., fig. 300,
Generated on 2013-08-22 12:59 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
3o3-5, III, p. 747, p. 753-7 (collections M. vom Ilath et Niessen, musée Wallraf-Richartz). Pour les caricatures et les
14. K1sa, l. i,, fig. 3o2, III. p. 75l, p. 754 (collection \I. vom Ilath). Cf. les exemplaires à une tête do la col-
gine paraît la Syrie, mais les vases s'exportaient au loin avec les parfums
l'épaule, om,o46, — des têtes, om,o37). Diam. de la base, om,o22 (du col,
— Pl. XII.
les pupilles incrustées, le front ceint d'un bandeau, les cheveux flottant
sur les joues. L'autre visage paraît plus jeune, les joues plus pleines, le
l'épaule, om,o5, — des têtes, om,o4). Diam. de la base, om,o21 (du col, om,o13,
ment évasée. La tête, qui est large et pleine, paraît caricaturale et repré-
sente une vieille femme, le menton arrondi, le nez fort, les yeux gonflés,
283 (291) [F. 2o3]. — Semblable. — Haut., om,o4o (des têtes, om,o3).
Verre mince. la surface irisée et comme dorée. Cassé en bas du col, un des côtés
troué.
Comme le précédent.
2. Frœhner, Coll. Greau, Kjo3, n31, p. 107, pl. CCV, 2. .Vu Louvre, Acquis, pour 19oi, 59, p. 8, H. de
LES VERRES
Xiessen et Charvct, K1sa, /. /., fig. 2q3, fig. 294, fig. 296, III, p. 730, p. 731,
285 (353) [F. njOj. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o73 (des têtes,
om,o4). Diam. de la base, om,o35 (du col, om,o16). Larg. des têtes, oI",o43.
légèrement épaté et les yeux bien ouverts, deux serpents noués sous le cou
III, 1906, p. 5o2, fig. J9, Sambon. Des vases pareils sont conservés au mu-
sée de Cologne, Klsa,/. /., lig. 291,f1g. 295, III, p. 723, p. 735, p. 702. Pour
286 (24) [F. 2o6]. — Vase en forme de triple tête. — Haut., om,o3.
Verre très mince, qui a l'aspect d'une pelure jaune clair. Une partie de la panse est
seule conservée.
Le fond du vase est ovale et les parois en sont renflées. Il semble que
trois têtes aient décoré la panse. Deux d'entre elles, dont on n'aperçoit que
front, est imberbe, les joues larges et pleines, le nez fort et l'œil bien
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ouvert.
barbues alternent avec des faces imberbes, K1sa, /. /., fig. 290, III, p. 718,
p. 722.
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VERRES FIGURÉS
161
om,o7 (du corps, om,o2Ô). Long., om,o78. Larg., om,o55. Embouchure, om,o38
Verre ambré, très mince et très léger, l'embouchure et le bout de la queue cassés.
l'askos, qui a souvent, en terre cuite, une forme analogue, est presque in-
288 (2o3) [F. 1]. — Semblable. —Tortosc. — Haut., om,o75 (du corps,
De même.
290 (374) [F. 4o. 601]. — Semblable. — Tortosc. — Haut., om,oa5 (du
4. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. CVI, 2 (Idalion). Ball. Corr. Hell., III, 1879, p. 93, Pott1er (coll.
Castan, Limassol); ibid.,p. 400-l, Anagnostak1s (Musée de l'Ecole évangélique à Smyrne). Bruno Bucher, Die Glas-
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sammlun9 des KU. Oesterreich. Museums. 1888, 375, p. 41 - Au Musée de Constantinople, nos 345, 467.
7. Dev1lle, Hist. de la Verrerie, pl. LXXXI, A (cf. pl. LXXXI, n, p. 68, Louvre).
8. Bonner Jahrbûcher, 71, 1881, pl. VI, 1372, anc. coll. Disch à Cologne, E. als'm Weerth (avec des pieds).
De R1dder. al
LES VERRES
Larg., om,o55.
et de forme circulaire.
Même forme Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 418, p. 62, pl. XLVI, 2, mais
le guttus ayant trois pieds et des ailes incrustées en pâte blanche. Les
guttus ibid., 1299 et l3o2 (Chypre), p. 180-181, pl. CCXLVI, 3, 6 sont sans
décor, mais le col, dont l'embouchure est également circulaire, est vertical
Pl. XII.
om, 15(du corps, om,1 1). Diam. max., om,o4 (de la bouche, om,o2). — Pl. XIII.
Verre jaune clair. La queue, les nageoires, les ouïes, les yeux et le bord de la bouebe
en verre bleu.
qu'il avait pour les premiers chrétiens. Aussi rencontre-t-on souvent des
1. D'après Justin, XVIII, 3, Sidon veut dire en phénicien poisson. Voir les textes que j'ai réunis, Coll. de
2. Bruno Bucher, Die Glassammlun9 des Kk. Oesterreich. Museums, 9;)5i, p. 38, pl. II. Le Musée. III, 1906,
13. Bonner Jahrbiichvr, 71, 1881, pl. VI, 1371, E. aus'm Weerth.
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VERRES FIGURÉS
l63
Le corps, qui est allongé et renflé, se termine, d'un côté par un enton-
K1sa, /. /., II, p. 352. Un vase un peu différent, mais dont la représentation
S3-rie, Serrure, Catal. Courtin, 1896, pl. III, 4, n° 1^2, p. 18: il semble
figurer un bœuf à corps cylindrique et porté par des pieds très bas.
dante.
1. Froehner, Coll. Grenu, kjo3, 138, p. 29, pl. XXIX, 1; 1253, p. 174, pl. CCXXXV, 3; l316, p. 18î,
1. Catal. Feuardent. 31 mai 1906, pl. III, 7, 116, p. 5 (anc. collections Castellani et Forman).
4. K1sa, /. /.. fig. 206 et 213, II, p. 425, III, p. 773, p. 766 (musée fle Cologne et collection Xiessen).
5. Ibid., fig. 3l4, 314", I. p. 248, III, p. 776-7 (musée de Trêves), fig. 315, III, p. 769, p. 781 (Vatican),
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6. Pour les vases en forme de fruits, cf. K1sa, l. /., II, p. 391.
9. Ibid., p. 58.
13. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, nl3-9, p. 158, pl. CCVI, 4-6. Samron, C'1tal. Homberij. 1908, n° l4 (f.e
Musée. III, 1906, p. 5o2-3, fig. 6i). C1asfar. Calal. Triantaphvllos, 2 juin 1904, !\21, p. 67, pl. XVIII.
l64 LES VERRES
panse, om,o55). Larg., om,026. Diam. du col, om,o16 (de l'embouchure, om,o21,
— intérieur, om,o17).
De même.
om,o13).
De même.
297 (269) [F. 278]. — Semblable. — Haut., om,o']à (du col, om,o1).
Larg. max., om,o32. Diam. du col, om,o13 (de l'embouchure, om,21, — inté-
rieur, 0m,o25).
De même.
De même.
De même.
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VERRES FIGURÉS
l65
302 (67) [F. 66. 610]. — Semblable. — Tortosc. — Haut., om,o72 (de
Analogue au précédent.
(305-336)
qu'elles ont un pied bas (305-313), que le fond en est simplement aplati
Les vases 305-307 ont la panse arrondie et les anses attachées au bord
deux œillères alternent avec les anses (307). La forme ne varie guère dans
les exemplaires 308-309, qui sont ovoïdes, mais où l'épaule est bien sépa-
verre 312. Enfin le flacon à deux anses 313 a pour base une pointe
Les amphores 314-318, dont le fond est aplati et qui n'ont pas de
montées d'un col droit; les anses sont plates (314-315, 318) ou bif1des
(316-317); la panse est ornée d'un lil incrusté (317) ou d'un motif de che-
vrons (318). L'urne 319 ne diffère des exemplaires précédents que par sa
forme plus haute et par ses anses plates et coudées. Le col est étranglé
dont le col est élevé et creusé de quatre pans concaves, tandis que les anses
devient ovoïde dans les vases 322-326, dans lesquels les anses verticales
relief.
tandis que le corps s'elïile et devient tubulaire dans le balsamaire 332. Les
petits verres 333-336 ont une panse très différente et sont, comme l'abdo-
men étiré d'une abeille, rayés de stries horizontales. Les anses font défaut
Verre opaque el jaunâtre, les anses, le filet du col, les mamelons et le bourrelet de
Ces taches bleues imitent, à n'en pas douter, les pierres précieuses,
Ptolémée Philadelphe, au m" siècle avant notre ère, une coupe en verre
dérait les bossettes monochromes, de même teinte que le fond et qui appa-
raissent en Egypte dès le v11' siècle2. C'est aussi dans ce pays qu'on a d'abord
connu les taches saillantes et colorées, dont l'éclat est mis en valeur par
gion rhénane , et jusqu'en Norvège8, mais elles ne sont nulle part plus fré-
quentes qu'en Syrie9 et la grande vogue qu'eurent sous les Sévères les
usages, les croyances et les produits syriens, fit sans doute que l'usage
3. lbid., fig. 13, 11, I, p. 27, p. 84 (vase en terre orné de taches bleues).
7. Bonner Jahrbiicher, 71, 1881, pl. V, 11j5 (collection Disch, E. aus'm Weerth). K1sa, /. fig. 144,
fig. 147, fig. 148, fig. IÔ4, I, p. 281), p. 290, p. 297, II, p. 313, 331, 3cj3, 484, 491 (collections M. vom Rath et
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9. K1sa, l. t., I, p. 199, II, p. 479, p- 484-6. Voir les n°» 306, 337 et 532.
[68
LES VERRES
peu de verre coloré en fusion était déposé sur le point voulu et s'y fixait,
et nous les retrouverons dans les aryballes 557-563 et dans les vases à
306 (321) [F. 6]. — Semblable. — Acquis par Quarelli. — Haut., om,o55
(du bourrelet, om,oo2). Diam., om,o27 (de la panse, o",,o47, — du col, om,o2('>,
— de l'embouchure, om,o46).
Verre de couleur terne, le bourrelet de base, les anses, le ni du col et les bossettes
vert bleu.
mi-corps.
leurs en Syrie5.
bouchure, om,ofi7).
La surface altérée.
De même, sans décor, deux anses plus petites alternant avec les deux
grandes.
3. Ibid., I, p. 199.
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse renflée vers l'épaule
De même.
chure évasée. — Acquis de Farah en 1899. — Haut., om, 11 (du pied, om,oo5,
Verre de couleur ambrée, tirant sur le rouge. Filets d'un vert foncé.
au-dessous des lèvres. La tranche de la base et les anses sont vert foncé et
deux fils en relief de même teinte s'enroulent sept à huit fois, l'un sur le
1. Avec trois, quatre et sept anses verticales, MND 292, 28l, 483, ce dernier exemplaire venant de Beisan pri s
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de Nazareth, II. de V1llefosse et M1chon, Acquis, pour 1900, 92, p. 12, 82, p. 11; — pour 19ol, 112, p. 112-3.
4. K1sa, /. /., f1g. 97, 3, I, p. 19">, II, p. 393 (collection M. vom Hath).
Dk R1dder. 22
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I7O LES VERRES
Verre opalin et jaunâtre. Les anses et les fils en relief de couleur verte.
de l'embouchure.
Syrie, à Reims et dans la région rhénane, les anses peuvent être au nombre
d'une3 ou de deux* seulement. Kisa5 remarque très justement que ces anses
colorées et à échelons devaient passer des ateliers syriens chez les verriers
om,o95. Diam., om,o25 (dela panse, om,o14 àom,o21, —du col, om,o14, — de
panse que nous retrouverons plus loin (n" 380). Deux balsamaires syriens
313 (09) [F. 8]. — Amphorisque à pied court et à deux anses verti-
2. Cala1., 1i octobre 1901, 58, p. 6, fig. ; Calal., 10 décembre 19o4, pl. III, 3.
4. Au Louvre, MNC 2I25 (haut., o"M98), Phcnicie. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXIX, 4, 6,
Kition. K1sa, l. /., fig. 162, ed. II, p. 329, 111, p. 495 (coll. M. vom Rath, Cologne). IIarert, Catal. musée archéol.
6. MNC 182i (haut., om,n) et MND 282 (haut., om,n5). H. de V1llefosse et M1chok, Acquis, pour 1900,
83, p. 11.
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AMPHORES I 7 I
om,on).
Verre jaune ambré. Les anses, un f1let au col, un autre en bas des lèvres et le fond du
La panse, qui est ovale et élancée, est ornée de neuf godrons, le fond
Un vase analogue, mais un peu plus petit, est décrit par Frœhner, Coll.
Gréa1t, njo3, 1438, p. 190, pl. CCLV, 5. Ajouter Catal. Leman, \" avril 1897,
1o4, p. 15, pl. II; Catal. Serrure, 14 octobre 1901, 64, p. 6, et 108, p. 8,
pl. et Catal. Serrure, 21 mars 1908 (Coll. Atrpet), 70, p. 5, pl. I (exemplaire
marbré).
Verre de couleur brune et légèrement irisé, les anses d'un ton plus clair.
chure débordante.
rieur, om,o1fi).
Verre jaunâtre.
La surface terne.
LES VERRES
ticales de la collection M. vom Rath, K1sa, /. /., fig. 318, III, p. 787.
lurée, les deux anses verticales bifides et attachées aux lèvres, un fil en
om,o95 (de la panse, om,o63). Diam. de la base, om,oo (de la panse, om,oSa,
Verre jaunâtre, légèrement irisé. Les reliefs et les anses d'un vert franc.
319 (198) [14o]. — Semblable, les anses coudées. — Haut., om,2o6 (de
urnes, qui étaient parfois enfermées dans des vases d'argile ou dans des
1. M.\D 27a, 1S!\, le premier trouvé à Beisan, près de Nazareth (haut., om,o95 et om,o8), H. de V1llefosse
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!\. K1sa, l. i., I, p. 4n. La coutume est surtout fréquente en Occident. Les vases, dans l'Est (i6/d.,p. 312),ser-
vaient d'ordinaire à d'autres usages, comme à contenir des graines, des fruits et des liquides.
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AMPHORES 1^3
avoir les formes les plus différentes3 et être même sans poignées*. Les
La panse, qui est courte et sphérique, est surmontée d'un col droit, à
Les anses font penser aux vases ailés dont parlent les textes anciens,
Ane. collection Piot. — Haut., om,1 12. Diam. de la base, om,o25 (de la panse,
2. Notizie de1jti scavi, p. 21i (Capitello dclla Lovara, dans le territoire d'Este).
323 (1o7) [F. 70]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1 1 (de l'em-
De même.
324 ( 136) [F. 96]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om, 12 (de l'épaule,
siblement cylindrique.
(de la panse, om,n). Diam. de la panse, om,o7 (de la base, om,o3, — du col,
3. K1sa, /. fig. 138, I, p. 277, II, p. j77, p. 639 (les anses attachées plus bas et avec décor de feuilles
en relief).
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5. MND !\S1 (haut., om,135, les anses bif1des). Acquis, pour 19o1, m, p. 12, II. de Y1llefosse et M1cho*.
la panse, trois filets horizontaux courant sur le col et quatre autres s'en-
pourvu d'un pied bas et d'une forme plus élégante, qui faisait partie de la
collection Gréau *.
(de la panse, om,o7). Diam. de la base, om,o33 (de l'épaule, om,o6, —du col,
Verre terne et comme plombé, le fil vert clair, les anses vertes.
Même forme, les anses verticales soudées au col sur presque toute leur
Acquis, pour 19oo, 84, p. 11, H. de V1llefosse et Mlchon. Le type est égyp-
tien d'origine5.
oreillettes.
La forme est un peu différente dans un exemplaire d'un beau bleu con-
1. Pour la forme, cf. Krs\, l. i., C l52, H, p. 314, p. 320, p. 38<) (type du mc siècle).
6. Ibid., fig. 67 et forme B m, I, p. 133, II, p. 326. Pour ces vases en pointe, voir ibid., II, p. 328.
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1^6 LES VERRES
Larg. —, om,o2.
bouchure tréflée.
om,on).
La panse, qui est ovoïde et très allongée, finit par une pointe comme
région rhénane5.
330 (285) [F. 68]. — Semblable. — Haut., om,o93 (de l'épaule, om,o7,
De même.
inférieure, om,oo4).
Verre très mince, d'un ton jaunâtre d'un côté et blanchâtre de l'autre.
6. Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 1439, p. 195, pl. CCLV, 6. Ibid., pl. CLVII, 5-7 et 9-10.
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AMPHORES
I77
Même forme Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 144o, p. 196, pl. CCLV, 7
Verre à fond bleu, la surface blanchâtre, des filets en relief et pareils à des cannelures
lèvres.
ce type!.
334 (370) [F. 32. 61 2]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o72 (de
De même.
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5. Frœhner, Coll. Gréau, 1903, u4o, p. 158, pl. CGVI, 7 et 1179, p. 163, pl. CCXVI, 2.
De R1dder. 23
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LES VERRES
Pl. XV.
Verre grisâtre.
De même.
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 118o, p. 163, pl. CCXVI, 3 (vase
à anses bleues).
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QENOCHOÉS
(337-372)
blent d'assez près. L'un et l'autre ont la même panse ovoïde, le même col
qui rappellent, tant bien que mal, des pierres précieuses incrustées1.
les deux premiers ont la panse ovoïde, tandis qu'elle est tronconique dans
l'exemplaire 341 et ramassée et trapue dans les n°" 342-343. L'anse varie
de forme, tantôt plate (339 et 341), tantôt ronde (340) ou trif1dc (343),
reste sobre et les verres 340-341 ont simplement le col entouré d'un fil en
saillie.
La panse redevient ovoïde dans le vase 344, dont l'anse est en forme
d'accolade et munie d'un poucier. La forme du n" 345 est assez rare : le
chure est évasée et les lèvres ne sont pas marquées, tandis que les quatre
posées.
étant à peine distinct dans le premier vase, mais très prononcé dans le
1. Voir plus haut les amphores 305 et 306 et Frœhner, La verrerie antique, p. 55-6.
2. Pour les formes des anses, voir K1sa, Das Glas im AUertume, f1g. 156-8, II, p. 317, p. 319, p. 321.
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18o
LES VERRES
second. Le col, de même, est étranglé dans le deuxième flacon, tandis que
et ornée d'une moulure dans les verres 349-350, et le col est entouré d'un
fil en relief dans le n° 350, dont la panse est décorée de godrons verticaux
et de forme allongée.
biseau. Un fil s'enroule en haut des flacons 351-352 et l'anse est trifide
dans les n°5 352 et 353. Le vase 355, dont le galbe est assez différent, est
surmonté d'un col élevé et muni d'une grande anse tirebouchonnée, avec
ont d'ordinaire l'anse surélevée. L'embouchure, qui est circulaire, est mou-
lurée dans l'exemplaire 356, simple et légèrement évasée dans le verre 357,
la panse du n° 358 étant seule décorée de filets en relief. La forme est iden-
tique dans la série 359-361, mais les trois vases sont dépourvus d'anses.
d'un col cylindrique, comme dans les lacrymatoires que nous retrouverons
1. Cette particularité se retrouve dans tous les verres soufllés sans l'intermédiaire d'un moule, K1sa, /. i., III,
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p. 778.
l8l
composant d'un double bourrelet (369). L'anse s'attache aux lèvres (366-
filets en saillie (369). C'est le type qui sera usité, au m" siècle de notre ère,
Les verres à boire 370-371 ont la même panse droite, mais qui, cette
fois, est cvlindrique et cannelée, que les divisions verticales soient nom-
Le vase 372 n'a d'équilibre que s'il est porté par un support. Sa panse
337 (399) [fi 18]. — Œnochoé à pied bas, la panse ovoïde, et l'em-
4. Ibid.. fig. 92, I, p. 185, II, p. /1 27 (avec un décor différent de f1ls en spirale).
6. 947.
LES VERRES
339 (186) [F. 188. 243]. — Semblable. — Chypre. — Haut., o>9 (de
340 (1 y5) [F. 20. 619]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o95 (de
chure.
(de l'épaule, om,o8). Diam. de la base, om,o4 (de l'épaule, om,o65, — du col,
Verre terne.
2. Ibid., Cg. 13o, I, p. 263, II, p. 3o,4, p. 44a, p. 462 (musée de Boulogne).
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CENOCHOÉS
183
mieux marquée, un fil en saillie s'enroulant sur les lèvres, un autre soudé
Rapprocher K1sa, /., forme D 228 (vase à panse plus ovoïde, mais
Haut., om,o9 (de l'épaule, om,o5). Diam. de la base, om,o4 (de la panse, om,09,
à om,o12.
un vase à décor spiraliforme de la collection M. vom Rath, K1sa, l. I., fig. 97,
0m,02).
trouvé à Mayence". •
vase.
La surface terne.
Verre clair, mince, transparent et d'un ton rosé; un filet en relief court en bas de
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 12l4, p. 169, pl. CCX.X.VII, 2 (Avignon). K1sa, l. /., forme C 180, H,
p. 31O.
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185
bourrelet en saillie.
région rhénane". D'autres ont fait partie des collections Fould5 et Ser-
rure 7.
(de la panse, om,o88). Diam. de la panse, om,o55 (du col, om,021, — de l'em-
transporter au loin. Il est douteux qu'on ait jamais donné à ces flacons le
5. Grande œnochoé à décor différent et avec un masque de lion à la retombée de l'anse. Ane. collection M. vom
De R1dder. , î4
186
LES VERRES
Le même type a d'ailleurs servi pour les urnes cinéraires1, de sorte que la
(du bourrelet, om,o135, — des lèvres, om,o1). Diam. de la base, om,o45 (de
sur la panse, qui est courte et renflée, le col cylindrique orné de six spires
large et trifide.
la région rhénane*.
Verre irisé.
Même base, même panse sphérique et même col "cylindrique, les lèvres
355 (202) [F. 273]. — Œnochoé semblable, à long col et avec une
l'embouchure, om,o2). Diam. dela base, om,o75 (du col, om,02 à om,o12, — de
relief fait sept révolutions autour du col et une petite anse horizontale est
LES VERRES
latéral. — Acquis par Quarelli. — Haut., om,o92 (en haut de l'anse, om,1o5,
om,o18).
Les vases de cette forme sont fréquents à Carthage2, mais ils ne le sont
pas moins en Gaule3 et dans la région rhénane*. L'un d'eux a été découvert
dans une tombe de Xanten avec des monnaies de Titus5. Le type se ren-
— Pl. XVII.
le bord de l'embouchure.
— Pl. XVII.
3. IIarert, Catal. mus, archéol. de Reims, 1901, n° p. 190 (trouvé à la Maladrcrie de Reims).
6. K1sa, /. /., forme D 219, II, p. 388. Cf. p. 332 et, pour les prototypes égyptiens, ibid., fig. l3, 6, I, p. 37
p. 82. L'auteur pense que ces vases biberons servaient surtout & remplir les lampes à huile.
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OENOCHOÉS
189
Forme analogue, avec des zigzags en relief sur la panse, les chevrons
Même décor sur une œnochoé de forme simple dans la collection Sam-
359 (189) [F. 91]. — Même forme, sans anse. — Tortose. — Haut.,
om,1o5 (de la panse, om,o52). Diam. de la base, om,o44 (de la panse, om,o65,
360(175) [60]. —De même. — Haut., om,1o (de la panse, o"',o6). Diam.
bouchure, om,o43).
ment recourbées, l'anse relevée au-dessus des lèvres, un fil épais s'enrou-
lant dix fois autour du col, un autre s'incrustant sept fois sur la surface de
la panse.
Verre très mince, un peu jaune, la surface légèrement irisée, le bout du bec cassé.
chure trilobée.
Irisation bleuâtre.
Même teinte.
366 (179) [F. 18. 617]. —Flacon à panse carrée, le col court et
La surface terne.
2. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 123j, p. 172, pl. CCXXXII, 7 (et p. 62, pl. XLVI, 6 avec uno ouver-
ture circulaire).
7. Au Louvre, MNC 1828 (haut., om,n). Le haut du vase et l'anse sont un peu différents.
8. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCIV, 8 (Idalion) et pl. XCV, passim.
Ces balsamaires, qui étaient soufflés dans un moule creux, sont com-
367 (201) [F. 17. 616]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o8 (de
Côté, om,o5(). Larg. de l'anse, o",,o4. Diam. du col, om,o28 (de l'embouchure,
Le balsamaire est de même type que les deux vases précédents. Aussi
aux 11e et m" siècles, est déjà commune au premier siècle de notre ère et se
1. Edgar, Grœco-e9yptian 9lass, 32771, p. 79, pl. XI (trouvé à Ermcnt). K1sa, fig. 63 (collection Niesscn),
5. Notizie de9li scavi, 1902, p. 423, f1g. 13 (catacombe de Molincllo, près d'Augusta); ibid., 19o5, p. 399,
6. Dourlet-Gauckler, Musée de Constantine, pl. XIV, 15, p. 155 (néeropole d'El Kantara).
10. Bruno Bucher, Die Glassammlun9 des Kk. OEsterreich. Museums, 1888, n° 837o, p. 47, pl. II.
Diam. de la panse, om, 106 à om, 116 (du col, om,o4, — de l'embouchure, om,o85).
Haut., om,1/i6 (de l'épaule, om,o8). Diam. de la base, om,o4 (de l'épaule,
— Pl. XVIII.
1. Il ne faut pas confondre ces petits flacons avec les vases & anse plate et coudée analogues à l'amphore « funé-
raire » 319. Un de ces vases a éle découvert en 19o5 à Glesch dans la région rhénane, H. W1llers, Neue Untersu-
3. K1sa, /. /.. fig. 49 et m, I, p. 97, p. 232, p. 243, II, p. M7, p. 449 (décor de fils serpentiformes).
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1151, p. l59, pl. CCXIII, 8 (sans anse); n5o, p. 159, pl. CCVIIl, 7 (panse
5. K1sa, /. /., fig. 235, II, p. 507, p. 632, p. 634 (décor gravé).
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OKNOCIIOÉS 1 o3
retrait marque la naissance du col, qui est entouré d'un lilet en relief, l'em-
Pl. XIX.
n'était évidemment pas fait pour être posé dans le sens vertical. Après un
de deux moulures horizontales. L'anse, qui est large et relevée sur les
De H1dder
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FLACONS ET VERRES A PIED, SANS ANSE
(373-408)
les gobelets ou les verres à boire (388-400), enfin les tasses (401-408). Il
va sans dire que les cloisons ne sont pas étanches entre les séries et que
drique; la panse s'allonge et s'eflile tout à fait dans les exemplaires 374-
375, qui n'ont qu'une base plate et insuffisante: aussi des supports en
vases dans une position verticale, comme ils l'étaient pour les amphores à
assez haut dans le flacon 376, dont la panse, bulbeuse et quadrilobée, est
transition entre les vases précédents et les verres 377-385, dont la base
reste distincte du corps, mais dont les proportions sont plus ramassées et
ouvertes font saillie sur la panse (381-382), tantôt des chevrons courent
au-dessous des lèvres (380) ou des fils à plusieurs spires enroulent le col
des n" 383-384, tandis que le flacon 385 est aplati et creusé de pans con-
caves. La forme générale reste la même, mais la panse est plus courte et
corps se ramasse et s'aplatit dans le verre 387, dont le col est sensiblement
cylindrique.
1. Catal. Vas. Bibl. Nation., 357, p. 255, p. 258-î6o (Mon. Piot, VII, 1900, p. l3-28, pl. II-III), A. De
RlDDer.
rique dans les n0' 388-389, dont l'un est orné de f1lets gravés, parallèles
obliques dans le vase 390, mais le support reste du même type, toujours
belets 394-397, où il est formé d'une double courbe, convexe dans la partie
Suivent le verre 398 dont la panse est ovoïde et creusée de quatre pans et
mais les lèvres du verre 401 sont formées d'un simple bourrelet et l'embou-
chure du n° 402 est précédée d'une moulure concave, tandis que le corps
du même vase est creusé de quatre pans légèrement concaves. Les bols
plus d'un tore en saillie (404); les parois se redressent dans le verre 405,
qui est muni d'une anse hellénistique à poucier2 et, dans l'exemplaire 406,
saut qui s'y trouve à mi-hauteur est suivi d'un brusque retrait comme
dans les coupes des « Kleinmeister » attiques; par contre les anses sont
373 (315) [F. 86]. — Flacon à corps ovoïde, le pied bas et le col
Verre bleu.
LES VERRES
par un pied court en forme de tenon et surmontée d'un col bas et cylin-
374 (4o9) [F. 33]. — Semblable, la panse très effilée, la base plate et
vase, om,o93 (de la panse, om,o75, — du pied, om,oo2). Diam. du pied, om,o1
Diam., om,o35 (intérieur, om,o32). Fcartement des pieds, om,o45. — Pl. XIX.
Le trépied est porté par trois griffes de lion, séparées par des pal-
base de verre est plate, la panse mince et ovoïde, le col cylindrique, l'em-
bouchure débordande.
plaire godronné en verre bleu, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 1178, p. 163,
pl. CCXVI, 1.
— Pl. XIX.
Rapprocher deux vases, dont l'un trouvé à Saïda, Frœhner, Coll. Gréau,
T97
ibid., 1276-7, p. 177, pl.CCXLI, 4-5 ou ont été découverts dans des tombes
om,1o4 (du col, om,o8, — de la base, om,oo6). Diam. de la base, om,o37 (de
(du pied, om,o15). Diam. de la base, om,o4 à om,o25 (de la panse, om,o55, —
379 (120) [F. 168. 58]. — Semblable. — Chypre. — Haut., o>87 (du
(du pied, om,o15). Diam. de la base, om,o35 à om,o22 (de la panse, ora,o32 à
». K1sa, l. /., fig. n5 6. fig. 122 (pl. VI, 0, fig. ltf, I, p. 23l, p. 245, p. 290, II, p. 387, p. 446, p. 467,
au-dessous de l'embouchure.
Verre jaunâtre.
(du pied, om,o15). Diam. de la base, om,o29 (de la panse, om,o32 à om,o17, —
de l'embouchure, om,o35).
1. Au Louvre, MNC 21î1 (haut., om,o98). K1sa, /. fig. 18, I, p. 41, II, p. 328-9, p. 428-9 (collection M. vom
4. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1229, p. 171, pl. CCXXXI, 8 et 1265, p. 176, pl. CGXXXVIII, 6.
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FLACONS "ET VERRES A PIED, SANS ANSE 1 99
(du pied, om,oo5). Diam. de la base, om,o35 (de la panse, om,o4 à om,o22, —
Irisation bleuâtre.
om,o45 (de la panse, om,o75, —du col, om,o48 à om,e5fi, — intérieur, om,o56).
évasée.
de notre ère5.
LES VERRES
388 (82) [F. 73]. — Verre porté par un haut pied, la panse hémi-
Vase d'un ton vert, tirant sur le jaune. Filet vert foncé en relief sur le bord, un
verre doublé figuré dans le Catal. Bourgey du 16 juin 1903, 79, p. 7, pl., et,
Niessen1.
389 (364) [F. 97]. — Semblable. — Tyr. — Haut., o",,o77 (du pied,
Même forme, sept filets bleus encadrés de deux filets plus larges et
Haut., om,o54 (du pied, om,o16). Diam. de la base, om,o3 (du pied, om,o1 1, —
moyen âge*. Des pieds analogues au nôtre ont été recueillis à Rome, près
de la fontaine de Juturne".
391 (85) [F. 35. 634]. — Verre à pied bas, les parois obliques. —
1. K1sa, /. i., fig. 237, II, p. 515, p. 632, p. 634, M, p. 894- Cf. la forme F 329.
4. Mon. Antichi, XII, 123, 1, pl. XI, 4, p. 232 (néeropole de Castel Trosino, vers 600 après J.-C).
Irisation opaline.
392 (no) [F. 36. 635]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o95 (du
pied, om,oo3). Diam. de la base, om,o36 (du vase, om,o31 à om,o63, — inté-
rieur, om,o42).
393 (352) [F. 4]. — Semblable. — Haut., om,122 (du pied, om,o15).
Serrure5.
De R1dder. 26
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202 LES VERRES
évasée.
Richartz".
396 (83) [F. 46]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les verres
416, 433, 446, 535, 646. — Haut., om,o8 (du bourrelet, om,oo7). Diam. de la
De même.
397 (1) [15]. — Semblable. — Haut., om,oo (de la base, om,oo8). Diam.
Même teinle.
courant à mi-hauteur.
Pl. XX.
Irisation verdâtre.
3. Mon. Antichi, XI, p. £07, (ig. 95 (Likoutsiha, près de Kanlahos, au musée de la Canée), Sav1gnon1.
5. K1sa, /. fig. 278 6. II, p. fK'17, III, p. 725 (vase orne de rinceaux).
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6. Ibid., fig. 1ii I, p. i89, II, p. 484 et f1g. 153 d, I, p. 307, II, p. '137 (verre à larmes de la collection
399 (386) [F. 2 20]. — Gobelet formé de deux troncs de cône opposés.
— Idalion. — Haut., om,o9 (du pied, om,oo8). Diam. de la base, om,o52 (de
d'obba", vase à libation dont la forme précise est inconnue7, mais Kisa
(Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXII, 3, Idalion et plusieurs tasses
base, om,o46).
Irisation argentée.
401 (196) [94]. — Tasse à pied bas, dont les parois sont verticales.
— Haut., om,075 (de la base, om,oo8). Diam. de la base, om,o36 (de la panse,
léger relief.
La forme1 est inspirée des vases en terre décorés de reliefs, que les
potiers du 1cr siècle aimaient à modeler et que les verriers ont imités, tant
dans leurs gobelets ornés de scènes du cirque que dans leurs tasses à f1la-
403 (213) [F. 162. 48]. — Bol de forme évasée, à pied très bas. —
Haut., om,o66 (du pied, om,o18). Diam. de la base, om,075 (intérieur, om,o64,
La base est formée d'un simple bourrelet, la panse évasée et les côtés
un peu courbes.
Antiq., III, pl. LXXXIV, 5(Idalion) ou le bol ibid., pl. LXXXVII, 2. On peut
2. K1sa, /. /.. fig. 124 et 128 6. I, p. 249, p. 259, II, p. 337, p. 394, p. 46o, p. '193, III, p. 726, p. 824 (col-
4. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., (Il, pl. LXXIX, 6 (Idalion). Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 129o, p. 179,
pl. CCXLIV, 2.
bord.
1^27, p. 2o3, pl. CCLXXII, 1, ibid., 1528, p. 2o3, pl. CCLXXII, 2 (Chypre)
et un vase de la collection M. vom Rath, K1sa, /. /., fi g*. 90, I, p. 181, 11,
p. 426.
405 (28) [F. 86]. — Semblable, avec une anse latérale. — Tyr. Acquis
renflé.— Idalion. —Haut., om,o55 (de la base, om,oo4). Diam., om,o86 (in-
1. K1sa, /. i.. f1g. 35 6. I, p. 69, p. 27o, Jl, p. 341, p. 495, III, p. 835, forme F 351.
2. Au Louvre, MNC 2120, haut., o"',16. Acquis, pour 189y, 76, p. 1o, II. de V1llefosse et M1chon. Ibid.,
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2 3o1.
!\. Ibid.. Iig. 161, II, p. 3î7, p. 341, p. 521. Monuments Piot, Y, 1899, pl. XXXI-XXXV, H. de V1llefosse.
LES VERRES
— Haut., om,o55 (du pied, om,o17). Diam. de la base, om,oSS (en haut du
pied, om,o1/1, — de l'embouchure, om,n, —des anses, om, 18). — Pl. XXI.
la coupe très évasée, les bords divergents et concaves, les anses plates à la
bas.
ment concaves.
4. Le Musée, III, 1906, p. 509, fig. 76. Samron, Cala1. Homber9, 1908, 10.
5. Au Louvre, MNC 22o1 (haut., om,16, Canosa). Acquis, pour r9oy. p. 1o, II. de V1llefosse et M1chon.
(409-492)
dans des exemplaires tardifs, une hauteur excessive; seul, le dernier balsa-
maire (414) est de proportions très courtes et d'un modèle réduit. Les
verres 415-416 ne diffèrent des précédents que par l'embouchure qui est
une cloche renversée dans la série 418-419; elle s'arrondit et devient con-
vexe dans les flacons 420-423. La forme paraît plus ancienne que la pre-
Tarente qu'on peut attribuer au 1" siècle de notre ère3. Les lacrymatoires
légèrement piriforme. La surface n'est pas décorée dans les petits balsa-
maires 424-435, mais un fil blanc s'enroule et s'incruste autour des llacons
436-437* et le verre 438 est côtelé et ponctué. Dans les vases 439-441,
1. Il n'est pas douteux que ces vases étaient des balsamaires ou des f1oles à parfum. On les transportait dans des
caisses à compartiments et on les enveloppait de feuilles de papyrus, K1sa, Dos Glas im Altertume. I, p. 87.
2. Le type est très ancien et rappelle certains lécythes « proto-corinthiens », comme j'en ai découvert à Orcho-
3. Thera, 11, p. 287, Dragendorff. Le rétrécissement ou l'étranglement du col à sa naissance et l'obliquité des
bords de l'embouchure indiquent un vase du 1cr siècle, K1sa, /. /., II, p. 268.
!\. Voir un vase de la collection M. vom Ilath trouvé à Cologne et datant vraisemblablement du 1c1' siècle, K1sa
LES VERRES
une moulure saillante marque le départ du col et la division est plus nette
La panse est ovoïde et bien distincte du col, qui est sensiblement cylin-
plaire 454, décoré de larmes1 sur le corps du vase et renflé vers l'embou-
chure. La forme est analogue, mais l'épaule est moins bien indiquée dans
les flacons 455-461, dans lesquels une courbe continue relie la panse au
col. Les trois derniers de ces vases (n°" 459-461) sont entourés de nouveau
verres 462-470, dont le fond est simplement aplati, ainsi que dans les fla-
boule est parfaite dans le balsamaire 473, ainsi que dans le n° 474, que
décorent des bossettes en relief simulant des camées, trois de ces gemmes
qui précèdent que par la pointe qui la termine et qui l'empêcherait de tenir
dans une position verticale sans le secours d'un support, une soucoupe
ou un trépied.
Les vases 476-483 ont la même panse ovoïde ou sphérique, mais l'em-
bouchure est évasée en forme d'entonnoir, tandis que le fond est aplati et
que des dessins variés ornent la surface, filets obliques, zigzags ou navettes
verticales aux deux extrémités ouvertes, motif que nous avons rencontre
Les parois sont verticales dans les verres 487-489, qui sont coupés à
1. Les larmes sont imitées des vases campaniens en terre cuite décorés de reliefs hellénistiques, K1sa, /. /..
III, p. 724.
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409 (214) [F. 147]. — Vase à fond plat, la panse courte et tronco-
rieur, om,o22).
Verre terne.
dans l'art chrétien. Ils paraissent avoir été en usage jusqu'au Ve siècle
la région rhénane15. D'après Kisa l5, les formes plates n'ont guère commencé
avant le 11e siècle après notre ère, bien que l'on rencontre déjà des formes
tent du m" et du lVe siècle. Beaucoup de ces vases portent des marques de
fabrique 17.
5. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVII, 2, pl. C1l, 1, pl. CM, 9, 12 (Idalion). Frœhner, Coll.
Gréau, 19o3, 1i22, p. t93, pl. CCLIII, 1, !\ (cf. les planches CXXVIII et CLVIII-CLIX, passim). Bucher, Die Glas-
sammlunq dcs Kk. Œsterrcich. Museums. 1888, 329, p. 39, pl. II. Au Musée de Constantinople, n° 398.
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8. Mon. Antichi, XI, p. 40". fig. 96 (Likoutsina, près de Kantauos, au musée de la Canée), Sav1gnon1.
10. Mém. des Antiquaires. LXIY, 19o3, p. 31-4o, pl. III, Po1nssot (sept fioles dans une caisse d'argent conte-
nant des reliques; les fioles renfermaient peut-élre de la terre prise auprès des tombeaux des saints).
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12. Notizie de9li scaoi, 1902, p. /|27, fig. 17 (catacombe de Molinello), Ors1.
15. K1sa, /. i.. fig. 56 et 68, I, p. n3, p. 135 (collections Merkens et M. vom Rath).
De R1dder. 27
2 IO
LES VERRES
410 (/402) [F. 202]. — Semblable. — Haut., om,14 (de la panse, om,o3,
De même.
panse, om,o43, —de l'embouchure, om,oo3). Diam. de la base, om,o67 (du col,
Même forme.
Irisation verdâtre.
Irisation opaline.
Même type.
414 (239) [F. 78]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,o67 (de l'em-
chure évasée.— Haut., om,n5 (de la panse, om,ofi3). Diam., om,o55 à om,024
2II
le fond aplati.
416 (207) [F. 48]. — Semblable. —Porphyrion. Trouvé avec les vases
396, 433, 446, 535, 646. — Haut., om,o28. Diam. de la base, om,o18 (à mi-
De même.
418 (156) [F. 22\]. — Vase à fond plat, la panse en forme de cloche
base, om,o63 (du col, om,o2, —de l'embouchure, om,o35). — Pl. XXII.
La panse est en forme de cloche très basse, le col haut et mince, l'em-
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVII, 11. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1425, p. 194, pl. CCLIII,
3. Bucher, Die Glassammlun9 des Kk. OEsterreirh. Museums. 1888, 9179, p. 38, pl. II.
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Belle irisation.
Même forme.
om,o21).
La surface, irisée.
dans les vases du 1" siècle, est lourde et en forme de bourrelet dans les
De même.
o^o2).
Verre clair.
Même type.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCVII, 1, 3. Exemplaire de même provenance au Musée de Constan-
tinople.
5. Fuhrer, Die altehristUchcn GrabsUetten Siziliens, 1907, fig. 108 (catacombe de S. Giovanni).
6. K1sa, l. /., fig. 68, I, p. 135 (coll. M. vom Rath); II, p. 328, p. 33o, p. 333, p. 390 (forme A 22).
II. W1llers, Neue Untersuelu1nijen iiber die rœmisrhc Bronzeindastrie, fig. 33, p. 55-6 (tombe découverte h Glescfa en
1905).
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FLACONS A FOND PLAT
21.3
423 (89) [F. 277]. — Semblable. — Haut., om,o52 (de la panse, om,o2,
Comme le précédent.
Verre terne.
425 (84) [F. 71]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,17 (de la panse,
om,o14).
De même.
De même.
1. Cfsnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXXVII, 10, 13, pl. C, 1-5 et pl. C1l, 1 (Idalion).
1. Thera, II, p. 18, fig. 16, p. 54, fig. 18t> (tombe à inhumation de la Sellada), DragenDorkf.
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\. Notizie de9li scavi, 1904, p. 358-9, fig. 4-5 (tombe romaine), Ferrero.
5. Frœhner, Coll. Gréau, 1r)o.'i, pl. CI.VIII-(;1.l\. 3, pl. CCXXIII, i-r>, et passim.
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LES VERRES
om,o56).
Comme le précédent.
Forme analogue.
om,o14).
om,o13).
De même.
431 (314) [F. 270]. — Semblable. — Haut., om,o65 (de la panse, om,o4,
Verre bleu.
Comme le précédent.
De même.
n- 396, 416, 446, 535, 646. — Haut., om,o55 (de la panse, om,o33). Diam.
Om,oI2).
Même forme.
434 (87) [F. 268]. — Semblable. — Haut., om,o5 (de la panse, om,o25).
bouchure, om,o17).
La surface irisée.
De même.
l'Ouest), Perdr1zet.
435 (268) [F. 85]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o37 (de la panse,
l'embouchure, om,o16).
De même.
La panse est piriforme, le fond aplati, l'épaule reliée par une courbe
panse, om,o5). Diam. de la panse, om,o4 (du col, om,o13, —de l'embouchure,
Pour la forme seulement, comparer un verre trouvé avec une terre cuite
panse, om,o7). Diam. de la base, om,o75 (du col, om,o18, —de l'embouchure,
om,o37).
439 (260) [F. 171. 61]. — Semblable, le col séparé de la panse par
Verre terne.
panse, om,o5). Diam. de la base, om,o4 (de la panse, om,o57, — du col, om,o17,
du col.
rieur, om,o18).
Comme le précédent, la panse plus élevée et les parois par suite moins
Même forme.
om,o1/|).
De même.
un vase d'Idalion, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. XCVII, 6, ainsi
De R1dder.
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a18
LES VERRES
446 (26) [F. 5o]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les n°'396,
416, 433, 535, 646. — Haut., om,o52 (de la panse, om,o35). Diam. de la
Comparer pour la forme deux vases trouvés en Egypte, dont l'un dans
Haut., om,o35 (de la panse, om,o2). Diam. de la panse, om,o25 à om,o12 (du col,
Verre bleu.
3. Pour <les décors plus riches et différents, voir K1sa, !. /.. fig. 390, 393, I, p. 289, II. p. 334, III,
p. 9l5, p. 918.
bien distinct. — Haut., om,135 (de la panse, om,'o82). Diam. de la base, om,o4
Le fond est plat, la pause ovoïde, le col haut et mince, d'une forme
légèrement évasée.
(n° 3o5).
chure, Om,o25).
1. Thera, II, p. 53, fig. 16, Dragendorff. Pour la forme, comparer K1sa, /. /., B97, II, p. 33o.
LES VERRES
Farah en 1899. — Haut., om,17 (de la panse, om,o6). Diam. de la base, om,o6
intérieur, om,o32).
455 (139) [F. 151]. — Verre à panse ovoïde, non aplati à la base,
0m,02).
Corinthe" et en Italie12.
456 (361) [F. 87]. — Semblable. — Haut., om,o55 (de la panse, o°\o3,
1. N° 2678.
2. MND 487. Haut., om,o85. Aei/uisit. pour 19or, 116, p. 13, II. de V1llefosse et M1chon.
3. Le Musée, III, 1906, p. 5o1, fig. 56. Calai. Homber9, 1908, k",. p. 13.
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6. N» 712.
7. MND 287. Haut., om,17- Acquisit. pour 19oo. 88, p. 12, H. de V1llefosse et M1chon.
22 I
Comme le précédent.
457 (63). — Semblable. — Haut., om,o38. Diam., om,o17 (du col, o>1,
— de l'embouchure, om,o14).
débordante.
458 (180) [F. 222]. — Semblable. — Idalion. — Haut., om,o5o. (du col,
Type analogue.
bouchure cassée.
LES VERRES
462 (3o3) [F. 154. 69]. — Vase à panse sphérique, la base aplatie,
bouchure, om,o42).
De même.
De même.
1. Edgar, Grxco-e9yptian 9lass, 32568. p. 37, pl. VI, 32612, 32619, 3î62o, p. 46-8, pl. VII.
6. K1sa, /. I.. fig. 68 (coll. M. vom Rath), I, p. l35, II, p. 328, p. 33o.
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FLACONS A FOND PLAT
22.3
Même forme.
bouchure, om,o6).
Irisation verdâtre.
468 (264) [F. 37. 64]. — Semblable. — Saïda. — Haut., om,o53 (de la
Comme le précédent.
0m,o22).
bouchure évasée.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. XCVI1, 4. Cf. Frœhner, Coll. Grenu. 1qo3, pl. CCXXIII, 8.
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1. Athen. Mitte.il., V, 188o, p. 233, H. We1l (dans une tombe d'époque. romaine).
3. iS'otizie de9li scavi, 1qo4, p. 19o, fig. îo, Br1z1o (v° siècle après J.-C.)
panse, om,o6). Diam., om,o58 (du col, om,on, —de l'embouchure, om,o22,—
intérieur, om,o1o).
base.
471 (212) [F. 15g. 66]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,1o5 (de
deux bourrelets.
Spessart3.
473 (3o5) [F. 84. 62]. — Vase sans pied, la panse arrondie et le col
Verre jaunâtre.
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXX.VII, 11 et 15. Comparer Frœhner, Coll. Grêau, 19o3,
pl. CCXXV, 2.
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1. Notizie de9li scavi, 1904, p. 187, fig. 13, Br1z1o (trouvé dans une amphore funéraire).
3. K.Isa, l. /.. forme \ 55 et fig. 327, II, p. 433, III, p. 796, p. 813.
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FLACONS A FOND PLAT
— Haut., om, 10 (du col, o",,o25). Diam., om,o8 (du col, 0^,028, — de l'em-
de om,o1).
Même panse à peu près sphérique, même col cylindrique et même em-
trois sont à la base et servent de pieds, les cinq autres étant rangés à mi-
panse terminée par une pointe. — Haut., om,o^8 (de la panse, om,o32, —
Verre bleu très mince. Filet blanc à l'embouchure, qui est cassée.
La panse est ronde et continuée par une courte pointe à l'opposé du col
nique. — Haut., om,o/i6 (de la panse, om,o25). Diam., om,o25 (de la panse,
De R1ddfr. 29
22Ô LES VERRE8
en forme d'entonnoir.
intérieur, om,o52).
De même.
478 (209) [F. 39. 638]. — Vase à panse sphérique, le fond aplati et
bouchure, om,o7).
La surface terne.
panse, o^o55). Diam. du fond, om,o4 (de la panse, om,o67, — du col, om,o2,
— de l'embouchure, om,o45).
3. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, l458, p. 197. P1- CCLVH, 5 et 1464, p. 198, pl. CCLVI1I, 3.
De même.
— Haut., om,o7 (de la panse, om,o35). Diam. de la base, om,o35 (de la panse,
— Pl. XXIII.
Même forme, avec des zigzags verts et trois filets parallèles autour de
De même, cinq filets verticaux alternant sur la panse avec des lignes
484 (324) [F. 83]. — Vase à panse aplatie, surmontée d'un col cy-
Irisation brunâtre.
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2. K1sa, ï. /.. f1g. 95, 97, I, p. 191, p. 195, II, p. 427, p. 435, p. 439.
LES VERRES
Verre jaune, très léger et très mince. Dessins blancs ou d'un jaune plus clair, les in-
L'embouchure cassée.
1oo3, pl. CLXI, 14. Pour l'ornementation et le décor ton sur ton, on peut
tandis que le décor de notre vase est incrusté et ne diffère guère de celui
que présentent les balsamaires 223-259. Les motifs seuls ne sont pas les
mêmes et les fils ne sont pas enfoncés profondément, ce qui est déjà le cas
Même forme.
487 (208) [F. 63]. — Flacon à quatre pans. — Tortose. — Haut., om,13
La base est carrée, lés quatre côtés de la panse étant un peu concaves, le
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bourrelet.
La forme est très ancienne et des vases pareils ont été trouvés dans
D'autres ont fait partie des collections Disch*, M. vom Rath5, Niessen" et
Serrure7. Des exemplaires datent du n1e siècle et ont été découverts avec
Classe, près de Ravenne9. Ces verres, quoique lourds et épais, ne sont pas
coulés, mais soufflés dans un moule ou une forme de bois: la base porte
cure ,0.
488 (216) [F. 15. 64]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,12S (de la
panse, oVrô). Larg. du côté, om,o28. Diam. du col-, om,o12 (de l'embouchure,
489 (3/49) [F. 16. 615]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o3 (de
Haut., om,1o2 (de la panse, om,o7). Diam. de la base, om,o28 (de l'épaule,
2. Frohker, Coll. Gréaa, 19o3, pl. CLVI1, 3, pl. CCXX1I, 2, pl. GCLV, 9, 1442, p. 196.
LES VERRES
couvert à Idalion, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. CVI, !\.
Pl. XXIV.
Le fond est plat, la panse creusée de quatre pans, le col rétréci, l'em-
pl. LXXIX, 9, qui est moins évasé à l'embouchure et surtout moins étran-
glé au col. Comparer également Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 12o7, p. 258,
Jahrbùcher, 71, 1881, pl. VII, 1/I80, E. aus'm Weerth (anc. collection Disch,
de Cologne); Klsa, /. /., fig. 317, 3, III, p. 785 (Cologne, collection Nies-
sen).
PATÈRES ET TASSES
(493-541)
de ce type, tant en métal qu'en terre cuite, sont nombreux dans les
musées.
Les exemplaires 494-502 n'ont pas de poignée, mais sont munis d'un
du fond et est limité par un simple tore; les bords se relèvent vertica-
lement dans les plats 495-497, s'évasent dans l'assiette 498 et ont une
forme courbe et moulurée dans les verres 499-502, dont le dernier est muni
et il est parfois difficile de distinguer les plats 2 des tasses ou des bols lar-
gement évasés.
Les trois verres 503-505 semblent découpés dans des sphères creuses,
d'un rayon plus ou moins grand; ils n'ont de base d'aucune sorte et le
en verre opaque et épais, sont travaillés à la meule; les seuls motifs qui
les ornent sont des cercles gravés, incisés près du fond ou des bords.
Le profil du vase est le même dans les tasses 506-509, dont le fond
dans les exemplaires 506, 508-509, dont le dernier est décoré de filets
verticaux en relief. Les bords, droits et verticaux dans les bols 510-514,
3. Certains, au contraire, sont de dimension considérable et un plat égyptien du Louvre n'a pas moins d'un
3. K1sa, t. I, p. 270 et, pour les prototypes en terre sigillée, II, p. 33i.
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LES VERRES
légèrement aplati dans les verres 517-518, dont les lèvres ressortent en
saillie. L'exemplaire 519 semble fait de deux troncs de cône opposés par
la base. Enf1n le haut gobelet 520, d'une forme très simple, est décoré de
rattachent que de très loin à l'imitation d'un motif végétal, tel que les
Les bols 521-522 ont les bords droits et le fond simplement aplati,
tandis que l'exemplaire 523 ressemble aux précédents, mais est surmonté
rebord. Le décor est varié. Tantôt un simple f1let court au-dessous des
lèvres (527), tantôt des stries verticales entrecoupent des arcs sur les côtés
(528), tantôt enfin des alvéoles hexagonales, surmontées (531) ou non (529-
530) de filets verticaux parallèles, décorent les parois. L'exemplaire 532 est
orné de taches bleues en relief; les bossettes, qui simulent, à n'en pas
douter, des pierres précieuses incrustées, ont été étudiées plus haut à pro-
les bols 533-541. La forme des deux premiers exemplaires est schématique
et simplif1ée, tandis que, dans les verres 535-541, les lèvres sont obliques
Le manche est plat, coupé net et un peu échancré sur les bords, l'at-
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teille.
233
494 (58) [73]. — Grand plat, à pied très bas. — Diam., om,3o (du pied,
Le pied est bas comme un bourrelet, le fond concave, les bords non
redan.
496 (235) [F. 161. 44]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o4o (du
intérieur, om,o93).
1. N 519fi.
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5. Ibid., f1g. 117 et pl. VI, 2,1. p. 235, II, p. 336, p. 387, p. 44'">. p. i5o, p. 468.
De R1dder. 3o
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234 LES VERRES
497 (6) [F. 13o]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o51 (du pied,
XXVI.
Comme le précédent.
498 (93) [F. q4]. — Semblable, les bords évasés. — Tyr. — Diam.,
bourrelet, om,oo7).
Les parois sont verticales, les bords un peu convexes, le fond en retrait
diamètre inférieur).
om,o1 1).
Le pied est en forme de bourrelet, les parois courbes, les bords obli-
De même.
235
De même.
Diam. de la base, om,n2 (du bord, om,21, —aux oreilles, o",,232). —Pl.
XXVI.
Même l'orme du plat, les deux oreilles accostées dedoubles volutes, très
Jahrbûcher, 114-5, 19o6, p. .353, fig. 2", Poppelreuter. Les oreilles peuvent
lienne (C 9203).
gravés sont surtout fréquents depuis le Ier siècle après notre ère et on en
7. Ibid., II, p. 63l-2. Pour la forme de notre bol en particulier, voir ibid., G 387, II, p. 34o.
505 (226) [F. 82. 359]. — Semblable. — Tyr. — Haut., om,o75. Diam.,
506 (33) [F. 28/1]. — Bol à fond aplati.— Haut., om,o38. Diam., om,158
Forme de calotte, dont les bords seraient coupés net, le fond aplati et
légèrement concave.
507 (253) [F. 44- 8]. — Semblable. — Porphyrion. Trouvé avec les
o>75).
De même.
dont le décor est différent. Les filets verticaux se retrouvent dans les verres
qui suivent.
rhénane'. Les exemplaires en abondent dans les musées5. Les filets sont
produits par pression dans un moule, procédé dont les balsamaires égyp-
tiens montrent déjà l'emploi \ Il arrive aussi que les godrons ne soient pas
de dépressions verticales8; le décor était alors fait après coup, à l'aide d'un
simple outil de bois ou de métal, lorsque le vase était encore chaud ou que
la surface en avait été réchauffée. Mais il est très rare, et sans exemple
dans nos vases, que le verre ait été usé à la meule, ce que l'on comprend
Irisation bleuâtre.
1. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CXXVI et CXXVI bis; I159-u62, pl. CCX, 1-6; pl. CCX1 et suivantes.
5. K1sa, /. /., fig. 43, I, p. 85 (Cologne). Cf. ibid., fig. 41-2 et 219, I, p. 81, p. 83, II, p. 453.
6. Bruno Bûcher, Die Glassammlun9 des Kk. Œsterreich. Museums, 1888, 61, p. 44, pl. II.
LES VERRES
Analogue au précédent.
La panse est renflée, le fond un peu creusé, les lèvres courtes, obli-
ques et débordantes.
Verre épais et opaque, d'un ton brun jaune, la surface jaspée, les teintes accessoires
bleues et blanches. La surface paraît avoir été partiellement repeinte en couleurs d'émail,
mais le décor est bien antique et les cassures montrent des couches blanches et bleues al-
4. K1sa, I. /.. pl. II, 7, II, p. i23, p. 574 (vase découvert à Cologne).
cette même courbure des parois droites: rien n'était plus aisé, et c'est
ce qu'on a fait de très bonne heure1, que de transformer ces calices éva-
517 (7) [F. 216]. — Bol à panse évasée, avec une moulure près du
base, om,o5).
Le fond est simplement aplati, la panse évasée, les bords épais et pré-
Pl. XXVII.
Teinte opaline.
Comme le précédent.
l'époque saïte, qui a été façonné à la main et qui est conservé au musée de
Munich \
1. K1sa, l. /., fig. 13, 12, I, p. 27, p. 85. lbid., fig. 197, H, p. 4o5, p. D1o, p. 5î8, vase de Sackrau au musée
de Breslau.
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2. L. t., II, p. 51o et passim. Frœhner, Coll. Gréau,, 1go3, 35o, p. 55, pl. XXXVIII, 8, 363, p. 56, pl.
3. K1sa, /. i., fig. 53, I, p. 1o3, p. 393 (cf. la forme G 407, II, p. 34l).
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34o LES VERRES
grains de la grappe.
les larmes en barbotine de verre des boutons de lotus5, des rosaces5, des
de sens différentl0.
Irisation opaline.
De même.
1. Comme dans le vase du Musée de Cologne, K1sa, l. /., fig. 329, III, p. 775, p. 817.
3. Frœhker, Coll. Gréau, 1903, pl. CCXXI-CCXXII, 2. Bonner Jahrbûcher, 86, 1888, pl. X, 44, p. 195. Com-
parer, pour le type seulement, K1sa, /. /., forme E 281 et fig. 10o-2, I, p. 2ol, p. 2o3, p. ào5 (Musée de Nuremberg
4. Pott1er-Re1nach, Xéempolc de Myrina, p. 2u et 582, n° 525 (verre trouvé avec la terre cuite qui repré-
Le fond est plat, les parois droites et légèrement évasées près du bord,
bouchure.
Bourgey, 16 juin 1903, 66, p. 6, pl. et un verre syrien à pied, acquis par le
Musée du Louvre [Catal. Serrure, 9 novembre 190o, 91, p. 6, pl. II; Acqui-
De même.
Irisation opaline.
De même.
527 (210) [F. 170. 60]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o77 (du
De R1dder. 3l
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LES VERRES
Comme le précédent.
cercle rayonnants venant les croiser et dessinant ainsi sur la panse une
sorte de quadrillé.
Irisation verdâtre.
Même forme.
5. K1sa, /. I , fig. 168, /, II, p. 341 (ancienne collection Mcrkens). Le vase de Varpelev, ibid., fig. 376, III,
Pl. XXVIII.
Même forme.
d'une tache oblique, plus grande, qu'entourent dix petits points bleus.
533 (31/|) [F. 260]. — Bol à fond plat, les parois légèrement en
Le fond est convexe, mais aplati, la panse droite, les parois légère-
ment convergentes.
La surface irisée.
De même.
phyrion. Trouvé avec les n°'396, 416, 433, 446, 535, 646. — Haut., o"\o27.
2. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. LXXXU, 1 et pl. LXXXIV, 1-1 (Idalion). Frtenyea, C>ll. Gréa a,
LES VERRES
obliques et divergentes.
Barbarie * et d'Italie \
De même.
537 (316) [93. 271]. — Semblable. — Haut., om,o6 (du bord, om,oo3).
om,o67 à om,o62.
Teinte opaline.
539 (3n) [F. 183]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o5 (du re-
540 (312) [F. 181]. — Semblable. — Chypre. — Haut., om,o5 (du re-
1. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXXII, 6-7, Idalion. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1489, p. 2oo,
pl. CCLXI, 7.
3. Ibid., 2917.
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5. Au Louvre, N 5199.
(3. Pour des couvercles pareils, voir Frœhner, ibid., 1495, p. 20o, pl. CCLXII, 5, Chypre.
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PATÈRES ET TASSES
245
Même forme.
Même forme.
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GOURDES ET ARYBALLES
(542-565)
Les trois gourdes' 542-544 sont plates et de forme ronde, le col étant
vase diminue de haut en bas, de sorte que sa capacité est très réduite.
L'exemplaire 545, qui est muni de deux longues anses et dont le prof1l est
plus élégant, repose sur une base étroite, mais qui suffît à l'assiette du
flacon, dont l'épaisseur est la même haut et bas. Le verre 546 se rap-
proche du précédent, mais en diffère par les anses, qui ont la forme d'ac-
colades.
court et les mêmes lèvres à tranche oblique; tantôt les oreillettes sont
placées sur l'épaule (548-549), tantôt elles sont rapprochées du col et res-
semblent à de petites anses (550). Ces flacons étaient faits pour être portés
bourrelet (551). Le décor est varié; la surface du balsamaire 551 est cou-
verte d'un réseau épais et croisillé comme un filet, tandis que le flacon
1. La forme de la gourde est d'origine égyptienne, K1sa, Das Glas im Altertume, I, p. 82, II, p. 331.
traire, forme un bourrelet épais dans l'aryballe 556, dont la panse est
563, dans laquelle les lèvres sont simples ou formées de deux bourrelets
superposés (560-563).
542 (2&) [F. l.'>7j. — Gourde plate et sans anses. — Haut., om,2o (de
la côte syrienne *
543 (5o) [F. 23. 62/1]. — Semblable. — Tortose. — Haut., om,1o (de la
544 (64 bis) [F. 194]. — Semblable. — Amrit. — Haut., om,2o8 (de la
2. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. CVI, 1, 3 (Idalion). Frœh.ier, Coll. Gréau, 19o3, l5o.'i, p. 20o,
Pour cette teinte, assez rare dans cette forme de vases, mais fréquente
formes.
Un verre analogue, mais dont les anses sont de forme plus simple, a été
découvert en Syrie, Serrure, Catal. Courtin, 1896, pl. IV, 2, n° 13o, p. 17.
547 (3o) [F. 285]. — Aryballe, le col droit, les anses obliques et
2. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1220, p. 17o, pl. CCXXVII, 8 (Svric). Comparer l'exemplaire également
syrien de la collection Courtin, Serrurf, Catal., pl. V, 1, n° 128, p. 17 (avec des anses différentes).
Porcelaine égyptienne, la glaçure d'un bleu pâle ayant en partie disparu, le fond
p. 155, pl. CCII, 1, et 7o, p. 2/Jo, pl. CCC1II, 1 (Naucratis ?). Il ne faut pas
confondre ce réseau avec celui qui couvre des flacons travaillés à la meule
comme K1sa, /. /., fig. 236, II, p. 5n, p. 634(au Musée de South Kensington).
les musées 1.
Verre terne. Dans les oreillettes sont passés deux anneaux de bronze, auxquels est
attachée, par deux croebets, une anse demi-circulaire également en bronze et dont la tige
est torse, une chaînette à quadruple toron étant de plus accrochée à l'une des f1lières.
La panse est sphérique, le col très court, deux anses en forme d'oreil-
les porter à la ceinture et d'y joindre des strigiles et tout l'attirail des bai-
région rhénane8. Les anses sont simples dans l'exemplaire 549, mais elles
1. De B1ss1.ng, Fayencenefxsse, Calal, du musée du Caire. 3837, p. l2 (haut., om,o;>2). N° 6-3- du Musée
national d'Athènes, ete. Voir le catalogue de Clercq, Tome IV, 109, p. 117-8.
3. Ibid., fig. 63, 63», I, p. 125-6, II. p. 322-3 (Museo Borbonico et collection Niessen). Frœhner, Coll. Gréau,
fi. Exemplaire de Pompei ci lé plus hant. Frœhnkr, i. /., 1S74, p. 211, pl. CCLXXIX, 5 (Rome). Au Louvre,
8. K1sa, /. /., fig. fio, fi1, 63, 168 d, I, p. 123, p. 125, p. 129, II, p. 3'n (collections M. vom Ralh, Mcrkons,
De R1dder. 32
2.">0
LES VERRES
chénisques ou de dauphins2.
549 (307) [F. 244].— Semblable.— Amrit. — Haut., om,o- (de la panse,
Même forme que le précédent, les anses au nombre de trois, sept f1lets
caux croisant le premier réseau et unissant leurs sept pointes à la base, les
tels que Frœhner, Coll. Gréau, 190.3, 145, p. 3o, pl. XXIX, 13. On les
1897, 1o6, p. 15, pl. II. Une gourde analogue du Musée de Breslau n'a p;ts
moins de huit anses verticales, K1sa, /. /., lig. 164, II, p. 333, p. 'l97.
552 (8) [822]. — Semblable, le fond aplati, avec deux anses verti-
Verre clair, opaque et jaunâtre, traversé de stries orangées. Les anses bleues.
2. K1sa, /. /.. Il, p. '19i. Voir plus loin no1re n" 642.
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PATKRES ET TASSES
25 I
plus large, les deux anses ne dépassant pas le bord et avant un profil en
zigzags.
Atlas Cypr. Antiq., 111, pl. LXXX1X, 2, et Catal. Leman, 1T avril 1897,
n3, p. 16, pl. II. Pour des formes pareilles, voir plus haut les amphores
554 {j-y) [636]. — Semblable, sans anses. —- Haut., om,o52 (de l'épaule,
Le fond est aplati, la panse renflée, le col concave et les lèvres très
évasées.
chure, om,o53).
panse.
LES VERRES
treize anses coudées, dont deux sont détachées, formant un réseau continu
Les verriers du 1ve siècle1 paraissent avoir aimé à réunir l'épaule aux
rappelle bien plutôt l'aryballe que l'amphore. Ces vases, de couleurs chan-
gravé sur la tranche qui est verticale, un fil de verre reliant les lèvres à
1. K1sa, /. /.. forme D 376-7, fig. 108, I, p. 217, II, p. 34o, p. 3iji, p. 434, p. 446-
2. N° 1185 (Syrie).
3. Vase judaïque dela collection Sambon, K1sa, l. fig. 33o, II, p. 8o4, p. 819.
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4. Au Louvre MM> 292 (Syrie), Acquis, pour 19oo, 93, p. 12, H. de V1llefosse et M1chon.
6. Serhure, Catal. Courtin, 1896, pl. V, 3, n° 158, p. 2o. Au Louvre, Acquis, pour r9oo, 89 et 9.3, p. 12.
bouchure, om,o,7'7).
Diam. de la base, o-,o4o (de la panse, om,o70, — du col, om,o55, —de l'em-
bouchure, om,o-).
Verre terne.
Pl. XXIX.
Irisation pareille.
La surface terne.
Haut., om,o7 (de la panse, om,o35). Diam. de la base, om,o3 (de la panse,
LES VERRES
forme cinq à six zigzags de l'épaule aux lèvres et un filament plus mince,
565 (383) [F. 58]. — Semblable, avec un pied bas. —Tyr. — Haut.,
om,o8 (de la panse, om,o6, — du pied, om,o1). Diam. du pied, om,o5 (de la
Grxco-egyptian glass, 325o8, 325o(), 32512, 32516, p. 24-5, pl. IV. Un autre
(haut., om,1o).
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-
(566-577)
Les deux cornets simples 566-567 sont, comme les vases jumeaux1
568-577, faits pour être suspendus. 11 importe peu cp1e l'anse demi-circulaire,
qui surmontait ces gobelets, ait, ou non, disparu, ce qui arrivait assez fré-
raison, était le cas, quand elle n'était pas directement raccordée au flacon
Quatre exemplaires sont sans décor. Deux autres, les vases 570 et 573,
ne sont entourés que d'un fil en spirale, dont les volutes sont obliques ou
mais tout porte à croire qu'elles devaient ressembler aux précédentes, car
les cornets, par une exception assez rare, sont au nombre de quatre, de
sorte que le flacon a quatre faces pareilles. Enfin, dans le balsamaire 577,
Syrie, où on les rencontre en très grand nombre et dans des tombes tar-
dives qui peuvent appartenir au IVe siècle 2. La forme même est très an-
2. K1.sa, /. /.. Il, p. 329-33o. C'est de Syrie qu'ils étaient envoyés en Gaule, où on les trouve assez fréquem-
ment.
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256
LES VERRES
née', mais il s'applique à des flacons d'argent et d'or réunis par un lil
Hoffmann en 1886. — Haut., om,2o (du vase, om,1o5). Diam., om,o2 à om,o32
d'anse, Cesnot.a, Atlas Cxjpr. Antiq., III, pl. CVII, 1. Les anses des balsa-
B1bl. Froehner, Calai. Hoffmann, 1886, 252, p. 59. La description parait se rappor-
En bas, boule ronde, suivie d'un bourrelet, trois anses verticales étant
2. Notre tome V, 5o1, pl. \\\. p. 296, 51o. pl. XXXI, p. 3o2.
Les flacons sont accolés et séparés à l'intérieur par une cloison com-
chure, où elle fait un coude avant de se fixer plus bas sur la panse et de
Des vases pareils ont été trouvés en Syrie' et au mont des Oliviers*
avec des poteries à décor géométrique (?). Deville3 a reproduit des flacons
(du vase, om,1o4). Larg. de l'embouchure, om,o3 (aux anses, om,o57). Ep.,
La surface irisée.
gulaire.
570 (231) [1]. — Semblable. — Haut., om,18 (du vase, om,13). Larg.,
om,o49 (de l'embouchure, om,o45, — des anses, om,o7). Diam. des ouver-
Verre ambré, les anses, le bord de l'embouchure et le fil en relief de couleur verte.
4. MND 278 (Bassah); Acquis, pour 19oo, 8o, p. 11, H. de V1llefosse et M1chon.
5. Vente du 9 Novembre 1900, 85, pl. II, p. 6, 0,5, pl. II, p. 7, 124, pl. III, p. 8, l32, pl. III, p. 8, 1 i6,
pl. III, p. 9.
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6. K1sa, /. i.. C1g. 17-18, p. 41 (forme A 8-10), II, p. 329-33o, p. 428-9, p. 493.
7. Krœhner, La verrerie antique, pl. VIII, 43 ; Coll. Gréau, 1903, 1234, p. 171, pl. CCXXXII, 5 et 1272,
p. 177, pl. C.CXL, 5. Serrcre, Cala1. Courtin, 1896, pl III, 3. n» 6, p. 6 (autres exemples, n°» 6-34, pp. 6-8).
9. Fulardent, Vente Hakky bey, 29 mai 1906, 129, p. 17, pl. II, 6.
De R1dder. 33
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258
LES YKRRES
Haut., om,n. Larg. en haut et en bas, om,o4 (au milieu, om,o35). Ep., oI",o28.
plus épais et en partie cassé, dessine des denticules et des chevrons au-
dessous de l'embouchure.
La surface irisée.
Comme le précédent.
Long., om,o38 (en bas, om,o4). Larg., om,o2 (en bas, om,022, —intérieure,
om,o13).
Même forme, l'anse également cassée, mais l'une des oreilles conser-
horizontal, formant des stries obliques et de sens opposé sur les deux
tubes.
dédoublée. — Haut., om,152 (du vase, om,122). Larg. haut et bas, om,o42
(à mi-hauteur, om,o35, — aux anses, om,o7). Ep., om,o18. Diam. des orifices,
om,o18.
Verre d'un ton cuivré, les anses bleu vert, le baut des anses cassé.
Même forme, sans décor, les oreilles pareilles et les vases surmontés
disparue.
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Comparer le Musée, III, 19o6, fig. 7o, p. oo4, Sambon, et Catal. Ser-
multiples. — Haut., om,2Ô (du vase, om,^). Long-., om,o35 (en haut, om,o6).
fil s'enroule quatorze fois en spirale autour de la panse. Deux anses ver-
eux-mêmes une cinquième anse, dirigée comme les deux premières. Les
quatre points d'attache des premières anses sont suivis chacun de quatre
autres, répartis un peu plus bas, de sorte que les cornets sont pourvus
vase.
plique est conservée au Musée du Louvre, Acquis, pour 19o2, p. 47, 66,
transversale. — Haut., om,132 (du vase, om.m). Larg. en bas, om,o4 (à mi-
De même, sans décor, les deux oreilles latérales non continuées, l'anse
réunion.
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VASES EN FORME DE TUBES
ET D'ENTONNOIRS
(578-590)
que le col est cylindrique et que le corps du vase finit en pointe1, à peu
près comme nous l'avons vu dans le flacon 332, dont les proportions sont
plus ramassées; dans les balsamaires 579-580, qui sont godronnés, les
lèvres, au contraire, ne sont pas marquées et le col s'évase peu à peu d'une
manière insensible.
tube 581 a simplement la forme de l'alabastron, ou celle d'un doigt que sur-
monteraient des lèvres à tranche oblique, tandis que le corps du flacon est
renflé dans les autres verres et s'élargit à mi-hauteur, pour se rétrécir gra-
duellement vers l'embouchure. Suit le flacon 587, dont le long col est pré-
n'est pas percé à l'extrémité et comme l'embouchure n'en est pas tronco-
en était sans doute de même pour le long vase à fond plat 589, qui, comme
26 I
rieur, om,o1S).
La surface terne.
relet.
vase aurait été découvert dans une gargoulette et aurait servi à puiser un
liquide. Même forme à Chypre, Cesnola, Atlas Cypr. Antic/., III, pl. CV, 2.
om,2o5 (de la panse, om,13). Diam. de la panse, om,o17 à om,o3 (du cornet,
drique, est publié par Edgar, Grxco-egyptian glass, 32710, p. 65, pl. IX.
Ln autre, qui est au Musée du Louvre, a été rapporté de Tarse par la mis-
sion Langlois.
La surface est d'un gris bleu que traversent des ondulations symétriques.
Comparer pour la forme Frœhner, Coll. Gréau, kjo3, pl. CLVII, 20,
et, semble-t-il, Fouilles de Delphes, 773, fig. 901, p. 216 (tombes de Pylaea),
Perdrlzet.
582 (276) [F. 133]. — Vase en forme d'étui allongé, renflé à mi-
Ces flacons1 ont parfois une longueur très grande et atteignent jusqu'à
om,6o2. 11 est possible qu'ils aient servi à des offices médicinaux3, mais leur
Andernach '2, dans des tombes qui datent de la fin du 111e siècle.
De même.
De même.
3. Ibid.
5. Serrure, Cntal. Courtin, 1896, pl. II, 5, n» 5, p. 5 (long., o"\382). Au Louvre, MNC lion (Sidon).
6. Vu Musée de Honstantinople, 456. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq.. III, pl. CV, 7. Frœhner, Coll. Gréau,
7. Vu Musée de Sofia.
263
Verre ambré.
Même forme.
587 (170) [38]. — Vase à long col et à pied bas. — Ane. collection
Verre incolore.
celle d'un entonnoir, mais non percée au bout et munie d'une bélière de
suspension.
1. K1sa, l. i,. II, p. 382 (au Vatican, trouvé dans une tombe de l'époque impériale).
2. Ibid.
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5. Deux exemplaires, dont l'un tris grand, au musée de Constantinople. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III,
pl. CV, 1 (Idalion). Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, pl. CLVI, 21.
LES YERRES
pas percée et n'a jamais dû l'être, de sorte que l'on ne peut guère penser
589 (248). — Vase surmonté d'une anse. — Haut., om,153 (du vase,
intérieur, om,o35).
laire et terminé en bas par une sorte de cupule hémisphérique. Un fil vert
est enroulé et soudé sur la panse, peu de spires étant bien conservées.
(591-609)
Les aiguilles 591 et 592 sont, l'une pointue, l'autre renflée aux deux
manche 605, qui sont ou qui étaient terminés par des palettes obliques,
Le bâtonnet 606 est tors et se termine, d'un côté par une rondelle, de
l'autre par une bélière; il semble qu'il ait servi d'agitateur2. En revanche,
est pas conservée, mais il ne paraît pas que la tigette ait pu avoir quelque
sion 3.
Verre irisé.
p. 138, pl. CLXXV, 22-Zi, et des aiguilles trouvées à Bulla Regia, La Bl.an-
1. Pour des épinples ou des aiguilles de verre, cf. K1sa, Das Glas im Allertume, I, p. 1/n.
3. Plusieurs de ces bâtonnets ont passé récemment dans des ventes publiques à Paris.
Du RlDDer. 34
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LES VERRES
aiguille trouvée en Syrie, qui est torse et terminée par deux boutons
(MNC 5o8).
592 (142) [F. 256]. — Aiguille renflée aux deux bouts. — Long.,
fourche, om,oo55.
Verre jaunâtre, d'un ton ambré, la surface irisée. Un fil bleu s'enroule obliquement
l'autre par deux branches qui se rejoignent après s'être séparées et que
surmonte un bouton.
p. 106.
De même, intact.
om,oo3 à om,oo5.
599 (43) [F. 255]. — Semblable. — Long., om,14 (de la pointe, om,o15).
De même.
600 (52) [F. 251]. — Semblable. — Long., om,158 (de la pointe, om,o25).
om,oo3 à om,oo6.
De même.
om,oo6.
De même.
La tige se termine, d'un côté par une pointe, de l'autre par une petite
palette; lisse et carrée dans sa partie médiane, elle est, haut et bas, ronde
et striée obliquement.
l'exemplaire Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 889, p. 126, pl. CLIV, 2. La même
LES VERRES
606 (241) [2lj]. — Agitateur (?). — Long., om,22 (de la tige, om,155).
La tige est torse et se termine, d'un côté par un arrêt simple, de l'autre
par une bélière surmontée d'une pointe et munie d'une palette latérale qui
sert de poucier.
plaires.
Verre bleu foncé. Un filet blanc est incrusté dans le creux des cannelures.
608 (07) [F. 99]. — Semblable. — Long., om,15. Diam., om,oo5 à om,oo7
De même.
609 (45) [F. 98]. — Bâtonnet à tige torse, terminée par une œno-
1. C. Sm1tr, Vases Brit. Mas.. III, E 82 (Monumenti, V, pl. 49). Cf. également K1sa, /. /.. forme G 408-9, I,
p. 5, II, p. 353-4.
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVT, 2, 10, 12. Myres et Ohkefalsch-R1chter, Calal. Cyprus Mu-
5. Ibid.
6. Stephan1, C. Rendus de S'-Pêtersbour9, 1866, pl. IX; 1875, pl. II, 25.
9. Acquis, pour 1898, p. 13, H. de V1llefosse et M1chon (au Louvre, mission Clermont-Ganneau).
La tige, cassée en bas, est surmontée d'une rondelle plate qui sert de
(610-707)
à trois faces humaines (626). Il faut leur joindre les têtes de nègres 627-
635, les « yeux d'Osiris » 636-638, la main 639, l'épervier 640, le cynocé-
phale 641, les dauphins 642-643 et les poissons 644-645. Les œnochoés
tombeaux.
en verre blanc. Je leur ai joint les anneaux à boucles 661-663, qui sont de
dimension trop grande pour avoir pu être portés au doigt, mais qui, par
net, mais les têtes simples ou doubles 671-673 ont les contours peu précis
Le sujet de genre 674 est suivi de la sirène douteuse 675, de la louve 676,
des lions 677-680 et des tortues 681-684. Le champ du n° 685 reste vide
par exception.
271
692). La tortue 693 rappelle les n°' 681-684 et le décor de la tessère 694 est
du bouton 707.
610 (n32) [F. 108J. — Horus. — Haut., om,o3. Larg., om,oo7. Ép.,
om,oo4.
Le bras gauche est baissé le long du corps et la main droite est portée
Morgan, Frœhner, Coll. Gréau, njo3, 843, p. 122, pl. CLI, 1-52.
Verre ambré.
Déesse assise sur un trône et drapée, les mains sur les genoux. Au
2. Isis allaitant Horus est un motif fréquenté Carthage, Delattre, Nécropole des Rabs, 3" année des fouilles.
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272 LES VERRES
Femme nue et accroupie sur une base allongée, les genoux relevés et
écartés, le sexe apparent et les mains portées en bas du ventre, la tête sur-
une allusion précise à un rite singulier que les femmes d'Égypte obser-
Verre bleu.
De même.
om,o22 (de la bélière, om,oo4, — des têtes, om,o1 1). Larg., om,o13 (des visages,
Verre bleu.
loque surmontée d'une bélière; les têtes sont coupées court, les faces en-
Comparer une tête double trouvée à Naucratis (I, p. 43, pl. XX, 31), un
1. Bronzes, t. III, 337 bis. p. 397-8. Voir plus haut la terre cuite suspecte 200.
2. Journal Hellenic Sludies, XXV, 1905, p. 128-9. Notice Musée Ravestein, 1884, 1612, p. 484. Frœhner, Coll.
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Gréau, Hjo3, 521, p. 77, pl. LV, 38. Exemplaire de provenance inconnue au musée d'Athènes (3o14). Deux exem-
4. II, 60.
6. Ajouter un double mascaron, Frœhner, Catal. Gréau, 19o3, 852, p. Iî3,pl. CLI, 19-20 et un couronnement
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biseau, le haut percé d'un trou de suspension. Chaque face est barbue, le
menton pointu, les oreilles écartées, les cheveux dressés en haut du front.
p. 123, pl. CLI, 16-7 (les têtes moins allongées et plus régulières).
om,o35 (de la bélière, om,oo8). Larg., om,o23. Ép., om,o21. — Pl. XXXII.
Verre blanc laiteux et opaque, la bordure, les oreilles, le nez, les sourcils et le con-
tour des yeux en verre jaune, les yeux en verre bleu foncé.
quelques répliques5.
barbus une origine phénicienne, mais, depuis les constatations faites par
nent d'Egypte. Tout comme les balsamaires incrustés, dont on ne peut les
séparer, ils paraissent y avoir été fabriqués jusqu'à une date très tardive,
619(1 135) [F. 102]. — Tête barbue, semblable. — Haut., om,o2. Larg.,
2. Au Louvre, mission Clermont-Ganneau, MNC 2354 (H. de V1llefosse et Hlchon, Acquis, pour 1898, 118,
6. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 1tp, p. 38, pl. XXVI, 19 et 846-7, p. 122,pl. CLI, 9-12, 18. •
De R1ddbr. 35
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LES VERRES
barbe indiquées, les yeux saillants, les cheveux rendus par de grosses
Des têtes analogues ont été découvertes à Saft el Henneh dans le Delta'
lières10.
Pl. XXXII.
Verre bleuâtre. Traces de blanc dans les yeux, de jaune sur le front.
La face est d'un bleu turquoise, le turban jaune et rayé de bleu, avec deux rabats
parer Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 178-180, p. 36, pl. XXVI, 2-4; le Musée,
La bélière, le turban, les oreilles et les yeux en verre bleu foncé; le visage, l'oreille
1. Petr1e et Duncan, Hyksos and Israélite cities, pl. XXXVIII, 43-8, p. 37, p. 45.
2. K1sa, /. I., Cg. 21, p. 45 (coll. de Hissing) et fig. 2o, p. 42 (coll. Sarti).
5. Ibid., n° 1o53().
8. Musée Lavi9erie, I, pl. XXXIII, 1, pl. XXXV, 2, 3, 6, 7, 8, p. 234-6, p. 252-3. La Néeropole des Rabs,
;; .: 10. Frœhneh, Coll. Gréau, 1903, 182, p. 36, pl. XXVI, 6. Le Musée, III, 19o6, p. 485-6, fig. 25, Sambon.
Le revers et la bélière bleus, la face brun rouge, le turban jaune et rayé de brun.
Cassé à droite.
pl. XVIII.
Verre noir, la bouche et le bord du front de couleur jaune, les oreilles et l'iris des
d'une bélière.
Les narines et les taches du front en verre jaune, l'iris des yeux et la moustache (?)
en verre blanc.
trois bélières.
2. On ne peut comparer une teto de ('arthnge emmanchée d'un long cou, Deutire, Néeropole punique voisine
Verre bleu. Le visage, les taches du front, la bouche et le nez en verre jaune. In-
sont pas rares dans les musées. Le motif s'est d'ailleurs conservé fort tard,
Les cheveux sont crépus, les pommettes saillantes, le nez épaté, les
Outre la belle tête signée du verrier Tryphon et qui a passé avec la col-
caractères ethniques.
Verre bleu.
De même.
2. Néeropole des Rabs, 3' année des fouilles, fig. 84, p. 36, Delattre.
3. Au Musée national d'Athènes, n° 9779. Le n° 2964 du même musée est de provenance inconnue.
5. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 185-6, p. 37, pl. XXVI, 1o-12, pl. CLXVI, 2.
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8. Frœhner, Coll. Dutuit. 1901, II, p. 173, 221, pl. CLXVII. Le Musée, III, 1906, p. i91, fig. 35, Samron.
10. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 85o, p. 123, pl. CLI, 15 ; ibid., 523 et 525, pl. LV, 4o, h1 (noir et bleu
vert).
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AMULETTES ET BAGUES 277
Verre bleu.
De même.
Verre noir.
631 (n34) [F. 1o7]. —Semblable.— Haut., om,o18 (de la tête, om,o15).
De même.
De même.
De même.
636 (1027). —Œil d'Osiris. —Long., om,o12. Larg., om,o1. Ép., om,oo3.
verte, Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 248-9, p. 44, pl. XXX, 16-17; cf- ibid.,
à om,oo4.
De même.
à om,oo4.
De même.
Verre noir.
Comparer une main en pâte jaune opaque Frœhner, Coll. Gréau, 19o3,
371, p. 07, pl. XLI, 7 (les dimensions un peu plus grandes)1. Les phallus
de verre, comme celui du Musée Ravestein [Notice, 1884, 1598, p. 462), ont le
258, p. 45, pl. XXXI (en pâte rouge opaque) et un exemplaire en pâte jaune
opaque ibid., 378, p. 58, pl. XLI, 14. Les pendeloques en forme d'oiseaux
sine de Su-Monique, 2" semestre des fouilles, p. 13; Nécropole des Rabs,
Larg. —, om,oo9.
Verre noir.
Le singe est assis sur une base rectangulaire. En haut du dos, trou de
suspension.
1. Pour d'autres exemples voir Dev1lle, Hist, de la verrerie, pl. 82 A, p. 68 (Évreux) et K1 Sa, /. III,
P- 771-
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AMULETTES ET BAGUES 279
Frœhner, Coll. Gréau, 1qo3, 4o8, p. 61, pl. XLIV, 14, et un chacalibid., 845,
p. 122, pl. CLI, 7. Quatre cynocéphales ont été découverts dans une tombe
de Carthage avec deux vases biberons et deux étuis à fard, Delattre, Né-
Coll. Gréau, 19o3, 809, p. 127, pl. CLI, 27. Comparer également Frœhner,
aryballe, qui serait analogue au vase à parfum 548. Le motif est des plus
fréquents dans l'art hellénistique et décore, entre autres, des bols à reliefs
sion.
des Rabs, 3" année des fouilles, p. 15. On peut rappeler le flacon 292, le plat
2. Un dauphin pareil a servi à Chypre d'ornement à une boucle d'oreille, Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III,
Le corps, qui est plat et orné de lignes incisées et croisées, est percé
646 (37) [F. 47]. — Œnochoé. — Porphyrion. Trouvé avec les vases
396, 416, 433, 446, 535. — Haut., om,o2o (de la panse, om,o18). Diam. de la
Verre clair.
29 (et passim); Perrot, Hist. de l'Art, III, fig. 533, p. 745, Camiros; De-
om,oo3).
d'anse.
chure circulaire.
Verre bleu.
Verre noirâtre.
fort.
verre bleu.
De même.
De même.
2. Frœhner, Coll. Gréan. 1qo3, 871-2. p. 1î4, p'- CLH, 7-10. Notice Musée Ravestein, 1884, 159o, p. 461.
3. Frœhner, Calal. Musée Marseille, 341, p. 109. Serrure, Calal. Courtin, 1896, 3o2, p. 4o.
4. Au Louvre, don Gaudin: Acquis, pour 1898. 1o3-M7, p. 158, H. de V1llefosse et M1chon.
6. Gauckler, Gouvet, IUnnezo, Musée de Sousse, 8, p. 21 (trouvé dans une urne à ossements de la néeropole
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punique).
De R1ddfr. 36
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282 LES VERRES
Le chaton, qui est ovale et creux, était rempli d'une pâte de verre qui
Le jonc est arrondi, les filets incrustés simulant les cannelures d'une
tige torse.
11e millénaire avant notre ère à Tell el Amarna dans le palais d'Améno-
4. Marshall, Cala1. Fin9errin9s in Brit. Mus., p. XXXV-XXXVI, et 1561-1598, p. 229-234. Comparer Frœh-
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phis IV. Aussi ne faut-il pas s'étonner d'en trouver en Syrie2, à Chypre3,
Verre tirant sur le bleu. Par endroits, stries violacées et rosées sur fond jaunâtre.
d'autres lieux, sont souvent de dimensions trop faibles pour avoir pu être
portés au poignet. Pourtant il n'est pas douteux que d'autres, plus grands
ovale en verre opaque, qui a été découvert en Syrie et qui est orné, comme
3. Cesnola, Atlas Cypr. Antiq., III, pl. LXXVI, 11. Mykes et Ohnefalsch-Rlchter. Calal. Cyprus Mus.,
p. 106.
6. Marshall, Fin9errin9s in Brit. Mus., 1j98, p. 234. Arch. Anzei9er, XIII, 1898, p. 78 (Cologne). Frœhner,
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7. Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, i39, p. 3o, pl. XXIV, 2 et 977, p. 136, pl. CLXXIII, 16.
8. Delattrr, Néeropole punique voisine de S" Monique, a- semestre des fouilles, p. 13 (verre noir).
11. Mon Antichi, IX, p. 7.31, pl. VII, 20, t. XXX, p. 689-690, Rr1z1o (bracelet trouvé au bras d'une femme
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dans une sépulture gauloise du 1vc siècle, à Moutefortino, près d'Arcevia). Comparer Notizie de9li scavi, 1883, p. !\o2
I
284 LES VERRES
— Pl. XXXII.
dait, à l'époque arabe, à l'anse des flacons5; ce devaient être, dans la plu-
part des cas, de simples amulettes, des boucles d'oreilles5 ou des grains
de colliers. Comme les tessères simples, sans bélière, qui portent souvent
les mêmes représentations7 et dont il ne faut pas les séparer, elles repro-
Verre jaunâtre.
Même pendeloque Frœhner, Coll. Gréau, 19o3, 5o7, p. 75, pl. LV, 11.
666 (413) [F. 110]. — Semblable. — Haut., om,o24. Diam., om,o19 (in-
2. Une v1ngtaine d'exemplaires au Louvre proviennent de la vente Piot (Frœhner, Calal., 468, p. 100).
5. Edgar, l. i. Casanova, Catal. des poids de verre de la coll. Fouquet. Lane P00le, Calal, of arable 9lass
285
une lance, la tête diadémée ou casquée. Vers elle vole une Nikè(?). A droite,
étoile et croissant.
667 (422) [F. 109]. — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,o1S (in-
Verre jaunâtre.
Semblable.
669 (414) [F. 120]. — Semblable. — Haut., om,o25. Diam., om,o17 (in-
Verre jaunâtre.
Dans le champ, sujet très peu distinct. Athèna (?) ou plutôt guerrier,
le bras droit tenant à gauche une sorte de bouclier, le bras gauche levé à
670 (423) [F. 127]. — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,o15 (in-
p. 4o, pl. XXVII, 15, une pendeloque, ibid., 6o7, p. 75, pl. LV, 12, et un
671 (419) [F. 114]. — Semblable. — Haut., om,o25. Diam., om,o2 (in-
Dans le champ, sujet peu distinct; peut-être une tête d'homme, cas-
Verre jaunâtre.
om,oo7.
Médaillon rond, le bord relevé en bourrelet, la bélière taillée en biseau. Verre jaune.
obscène?
Cachet arrondi et entouré d'un rebord, que surmonte une patte percée d'un trou et
Dans le champ, sirène de face (??), la tête à gauche, les ailes recroque-
comme dans la tessère 669, qui ne paraît cependant pas identique à notre
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exemplaire.
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AMULETTES ET BAGUES 287
Louve à droite, la tête retournée vers la gauche; sous son ventre, les
enfants jumeaux.
haut du champ.
III, pl. XVIII, 6, 8, 10 et Frœhner, Coll. Grenu, 1903, 5o4, p. 75, pl. LV, 6
(verre bleu), 007, p. 75, pl. LV, 10 (verre ambré avec la légende eT; 9e6;).
pl. X, p. 78-9.
Même type, le lion passant à droite, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 865,
679 (415) [F. 122]. — Semblable. — Haut., om,o25. Diam., om,o18 (in-
680 (417) [F. 125]. — Semblable. — Haut., om,o23. Diam., om,o\b (in-
LES VERRES
Couleur verdâtre.
pl. L, 21 (plutôt une tortue qu'une grenouille), et ibid., 5o4, p. 75, pl. LV, 4
Même sujet.
683 (426) [F. 128]. —De même. — Haut., om,o25. Diam., om,oiQ et
Couleur bleue.
Semblable.
684 (428) [F. n3]. —De même. — Haut., om,o22. Diam., om,o15 et
Verre jaunâlre.
porte en exergue l'inscription eT; Oeo;, Frœhner, Coll. Gréau, 1903, 5o7, p. 75,
pl. LV, 10. C'est la preuve évidente que ces rondelles à bélières ne sont pas
685 (43o) [F. 117]. — Semblable. — Haut., om,o17. Diam., om,n (inté-
des monnaies de verre2, pareilles à celles que l'Egypte paraît avoir connues
t-on souvent qui, comme les nôtres, portent des légendes chrétiennes"
et, plus tard, des inscriptions koufîques et arabes5. Elles sont particuliè-
bords, om,oo4.
Gr., VIII, 1895, 2o, p. 6g-7o(au Cabinet des Médailles du British Museum).
1. Pas d'analogue flans Schlumrerger, Rev. Et. Gr., VIII, l8q5, p. 68 et suivantes.
'2. Le.normant, La monnaie dans l'antiquité, I, p. 214, 3. Feuardint, Coll. Dcmelrio.p. 334, p. 336. Barelon,
3. Pièce de verre portant d'un côté une tête d'Isis et publiée dans Longpér1er, Œuvres, II, p. 512-3, pl. IX, 3
5. Ibid. et Ball. Corr. Hell., XXXI, 1907, p. 321-7, Grego1re (poids d'Athènes?). Areh. Anzci9er, XVIII,
186o, p. 1o3, B1rch (Crète). Trois exemplaires au Musée du Louvre, MNC 19i2, 1947-8. Un au Musée national
d'Athènes, n° 3o15.
7. Casaj;ova, Catal. des poids de verre byzantin* r1 arabes de la coll. Foaquet [Mémoires publiés par la mission fran -
De R1dofr. 37
29O LES VERRES
bords, om,oo25.
bords, om,oo3.
bords, om,oo55.
D'après M. Casanova, qui a bien voulu examiner cette pièce ainsi que
en forme d'X.
bords, om,oo5.
Médaillon rond, les bords relevés en bourrelet. Verre non teinté. Sur les deux faces,
à om,oo5.
Forme de bourse, percée d'un trou longitudinal, le haut cassé. Verre irisé.
1. Sur al IIAkim, troisième khalife fatimite d'Égypte (996-1020) et sur son héritier presomptif Abd er Rahim,
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voir S. de Sacy, Reli9ion des Druses, Introd. Le culte d'Al Hàkim a subsistû jusqu'à nos jours en Syrie.
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AMULETTES ET BAGUES 291
694 (41o) [F. 119]. — Semblable. — Diam., om,o16 (du champ, om,on).
Forme sensiblement circulaire, la tranche percée d'un trou non continu. Verre irisé, à
fond bleu.
Perle traversée d'un trou et sensiblement sphérique. Pâte de verre d'un jaune opaque,
les yeux composés d'une tache bleue centrale qu'entourent deux cercles concentriques,
Sept taches en forme d'œil, dont deux sont superposées, sont répar-
ties à l'extérieur de la sphère. Pour ces taches, voir Frœhner, Coll. Gréau,
2. Ibid., I, p. 125.
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3. Ibid., I, p. 51.
4. Ibid., I, p. 110.
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292 les verbes
Comparer Frœhner, Coll. Gréau, 1908, pl. CLX, 9, 902, p. 127 et Klsa,
III, pl. LXXVI, 6-9: ils pouvaient servir d'arrêts comme dans l'agitateur
reproduit dans la même planche (n° 2), mais il est plus probable que c'étaient
Verre bleu.
Verre noir, les bandes horizontales rouges, les chevrons en verre jaune.
L'un des bouts est plus large que l'autre et la tranche est ornée de
om,o1).
Verre noir.
Comparer la perle incrustée Frœhner, Coll. Gréau, 1903, pl. XXVII, 27.
Verre noir, le bas en verre rouge, un filet blanc séparant les deux zones.
De même.
sommet.
pl. XXVII, 2.
1903, pl. CLX, passim, n" 894-903, p. 127-8 et Mon. Antichi, IV, p. 317-8,
fig. 160-1, Barnabe1 (Falerii); ibid., p. 320, p. 164 (perle trouvée dans une
Pl. I. — 1, 7, 9, 66.
De R1dder.
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TABLE DES ILLUSTRATIONS
Pl. XXXI. — 581, 586, 590, 591, 592, 594, 606, 608, 609, 657, 660.
Pl. XXXII. — 618, 620, 621, 622, 625, 626, 659, 662, 663, 672, 679, 681, 694.
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II. — PRINCIPAUX RECUEILS DE PLANCHES
ET CATALOGUES DE VENTE
81=52.
Pl. 18 = 116.
22 =20.
23 = 19.
24 = 21.
3, pl. II = 183.
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241 =332.
242 = 308.
252 = 566.
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3oo
4ar> = 278.
443 = 557.
446 = 322.
45- = 548.
164 =129.
INVENTAIRE A
INVENTAIRE F
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
do
du
du
du
de
du
de
du
de
du
L INVeNTAIRe
CATAIOGUE
l'1nventa1re
CaTALOGUe
l'1nventa1re
CATALOGUe
l'inventa1re
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CATALOGUE
l'1nventa1re
CATALOGUe
288
37
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468
73
388
109
667
145
413
287
38
482
74
390
I IO
666
1i6
412
320
39
478
75
509
I11
678
.i7
409
393
4o
290
76
375
3o2
TABLES DE CONCORDANCE
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
NUMÉROS
de
du
de
du
de
du
de
du
de
du
l'1nventa1re
catalogue
l'1nventa1re
CataLOGUE
l'1nventa1re
CatALOGUe
l'1nventa1re
CaTaLOGUe
1.'1nventa1re
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CataLOGUE
181
540
200
244
222
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458
243
253
264
238
182
541
SOI
259
213
235
244
549
265
229
183
539
202
410
2l4
418
245
550
266
227
.84
538
2o3
283
223
419
246
276
IV. — TABLE DES PROVENANCES
I. — Grèce.
Tanagra, 6, 7, 19 (?), 20 (?), 21 (?), 24, 25, 26, 28, 30, 32, 37, 39 (?), 42, 43, 44, 49, 50,
52, 55 (?).
Thespies, 33.
II. — Iles.
Chypre, 276, 329, 339, 342, 343, 354, 377, 379, 398, 403, 409, 411, 420, 422, 424,
426, 429, 439, 440, 442, 445, 448, 452, 455, 461, 462, 464, 471, 472, 479, 483, 486,
496, 501, 513, 514, 515, 518, 522, 527, 536, 538, 539, 540, 541. — Idalion, 235, 338,
346, 386, 399, 406, 418, 419, 437, 458, 459, 460, 493, 508, 510, 511, 517, 519, 534,
586.
Tortose (Antaradus), 191, 199, 200, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212,
213, 214, 215, 224, 225, 226, 230, 232, 245, 250, 255, 266, 268, 269, 274, 279, 284,
287, 305, 311, 313, 320, 323, 324, 328, 334, 340, 348, 351, 357, 359, 362, 363, 364,
366, 367, 374, 375, 391, 392, 393, 394, 402, 412, 413, 414, 417, 421, 427, 430, 438,
443, 447,465, 470, 478, 480, 482, 487, 488, 489, 490, 491, 504, 512, 529, 530, 543,
559, 578, 582, 583, 584, 614, 655, 657, 659, 660, 678.
Amrit (Marathus), 188, 192,239,242, 244, 253, 256,257,258, 267, 271, 281,282, 289,
295, 296, 300, 327, 425, 532, 544, 549, 550, 572, 579, 580, 581, 585.
Tripoli, 193.
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3o4 TABLE DES PROVENANCES
Porphyrion, 336, 381, 382, 387, 396, 416, 433,446,451, 507,528, 531, 535, 646.
Tyr, 259, 285, 315, 373, 388, 389, 390, 405, 435, 473, 484, 495, 497, 498, 499, 505,
Abraham, p. 144-
248.
Acqualegna, p. 155.
/Egœ, p. 48.
Alexandre, p. 3.
Altis, p. 1 23.
Amelung, p. 40.
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De R1dder.
Amorgos, p. 262.
194.
Anagnostakis, p. 161.
Animal, p. 148.
Antinous, p. 40.
39
3o6
INDEX ALPHABÉTIQUE
Apollodore, p. 111.
p. 39.
Apophyses, p. 136.
Arabie, p. 289.
Arbres, p. 91.
Architecture, p. 145.
Argent, p. 256.
226, 248.
Argos, p. 123.
Ariane, p. 60.
Ascalon, p. n1.
Asklépieion, p. 282.
Askos, p. 161.
Asmonéens, p. 153.
Assyrie, p. 123.
Athénée, p. 256.
37, 38, 58, 61, 62, 68, 69, 83, 98, 99,
Athlète, p. 57.
Attelages, p. 39.
Atys, p. 184-
Aurige, p. 90.
Baalbeck, p. 9, 201.
Bacchante, p. 154.
Baguettes, p. 227.
Baies, p. 8, 71.
Balanée, p. 1o3.
Bâle, p. 109.
3o7
Bélier, p. 88.
Bellon, p. 2 1.
Belos, p. 119.
Bernoulli. p. 146.
Bianchetti, p. 1 24-
Birch, p. 289.
18, 20, 21, 22, 24, 25, 27, 28, 29, 3o,
34, 35, 37. 44, 5o, 53, 54, 57, 58, 59,
60, 61, 62, 63, 64, 68, 69, 70, 84, 85,
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
Bliimner, p. 120.
Bode, p. 82.
Bologne, p. 124-
p. 1o4, 286.
Botta, p. 123.
Boubastis, p. 272.
279, 284.
Boulogne, p. 182.
3o8
INDEX ALPHABÉTIQUE
28, 29, 3o, 32, 34, 35, 36, 37, 58, 78,
86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 98, 1o4> 280.
Brunn, p. 155.
Bruxelles, p. 152.
Bulard, p. 20.
Buste, p. 144-
Cabochons, p. 225.
Caducée, p. 40.
Cage, p. 8.
Caille, p. 8.
Camarina, p. n, 123.
Candélabre, p. 99.
Canessa, p. 276.
Cape, p. 67.
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Capuchon, p. n2.
Caricature, p. 158.
Carinthie, p. 144•
Carquois, p. 60.
Castellani, p. 163.
225, 228.
Catacombes, p. 191.
Ceinture, p. 87.
Cendres, p. 192.
3o9
Chlamydc, p. 7, 9.
Chouette, p. 286.
292.
Cilicie, p. 111.
Cimier, p. 68.
Clarac, p. 54-
Cœur, p. 240.
Collignon, p. 32.
Collo, p. 136.
Colombe, p. 143.
Columclle, p. 145.
Commode, p. 229.
Compte-gouttes, p. 161.
Coqs, p. 8,
163.
Corchiano, p. 124-
Cordel, p. 145.
246.
Corneto, p. 124-
Cornous, p. 155.
3lO INDEX AL
monogramme.
Cuiller, p. 267.
Cupule, p. 267.
Cure-oreille, p, 267.
Cuvette, p. 1 9/|.
Cvene' P- 9- IO-
Cythère, p. 223.
Dagon, p. m.
Dé, p. 181.
Déchelette, p. n9.
Delessert, p. 273.
Délos, p. 20.
Delphynè, p. 111.
Deonna, p. 4 1.
Derketo, p. 111.
278.
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Diadoqucs, p. 143.
3o, 39, 52, 53, 54, 57, 58, 59, 60, 63,
237.
Dresde, p. 10.
Dubois, p. 156.
Dùmmler, p. 11.
Duhn, p. 82.
Duncan, p. 274.
264.
Durighello, p. 117.
Échelons, p. 250.
1N D E \ ALPHA li HT 1Q L: E
31
Éléphant, p. 2/10.
Eleusis, p. 271.
El Kantara, p. 191.
Encens, p. 99.
65.
'E<p(7T7:lo!/, p. 97.
Épis, p. 61, 29 1.
Ëquilibriste, p. 49-
Erment, p. 191.
Ermitage, p. 151.
— un masque, p. 15 ; — un miroir, p.
d'_), p. 85.
Este, p. 173.
Ethiopien, p. 158.
Évreux. p. 278.
263, 264.
Ferrero, p. 213.
INDEX ALPHABÉTIQUE
Fronteau, p. 95.
tuettes), p. 72.
Gabès, p. 209.
Galate, p. 240.
Galette, p. 109.
Gambelta, p. 20.
Ganymède, p. 1o4-
Garde-joue, p. 95.
Gargoulette, p. 261.
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Garrucci, p. 153.
Gemmes, p. 167.
Géorgie, p. 283.
Gerhard, p. 1 18.
Germanie, p. 218.
Ghirardini. p. 283.
Gnome, p. 109.
Gnosticisme, p. 108.
Gotland, p. 202.
Gouvernail, p. 285.
Graf, p. 144-
Graine, p. 172.
313
112, 158.
Grotte, p. 89.
Grues, p. 238.
Gsell. p. 136.
44, 5o, 51, 58, 59, 61, 62, 63, 04, 67,
53, 55, 65. 69. 70. 71, 72. 87, 88, 1o4.
Gultus, p. 162.
Habich, p. 137.
Harnais, p. 93.
Ilaugstadt, p. 167.
Heracleidès. p. 18.
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
Herœon, p. 226.
Hérodote, p. 272.
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Herrmann. p. 10.
Hettner. p. 188.
106.
Hexagone, p. 243.
De R1dder.
Houssine, p. 97.
p. 232.
Inde, p. 161.
Irisation, p. 118.
314
INDEX ALPHABETIQUE
29I, 292.
Javelot, p. 65.
Jérusalem, p. 18!1.
Jordan, p. 155.
Justin, p. 162.
Juturnc, p. 200.
Kalamis, p. 32.
Kalkmann, p. 11.
Karlsruhe, p. £7.
85, 92.
Kekrops, p. 111.
Kircher, p. 2/10.
284, 291,292.
Kleinmeister, p. 195.
Korè, p. 84-
Koujoundjik, p. 95.
Laboureur, p. 92.
209.
Lageme, p. 185.
Lagobolon, p. 6.
Lagonaj, p. 185.
Lagynoi, p. 185.
Aa^irsî^lov, p. 18.
Lance, p. 285.
Langlois. p. 261.
Lanterne, p. 8.
315
Louche, p. 233.
Louterion, p. 85.
4o, 41, 44. 49, 5o, 54, 55, 56, 57, 59,
289.
Luxembourg, p. 152.
Lycurguc, p. 156.
Macédoine, p. 284-
Mâchouk, p. 107.
Malte, p. 123.
Mamelon, p. 167.
Mandoline, p. 98.
Manolakos, p. 273.
223.
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Margelle, p. 91.
Marionnette, p. 55.
(|>EiAinnoi. p. 86.
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Marsyas, p. 44-
58, 98.
Massue, p. 41•
Maslos, p. 231.
Mayence, p. 183.
Mayr, p. 123.
Méduse, p. 100.
249.
249.
Michel, p. 282.
Milan, p. 154-
INDEX ALPHABÉTIQUE
Mylonas, p. 14-
57, 58, 59, 60, 61, 68, 69, 71, 73, 74,
282, 283.
Nagada, p. 232.
Nageoire, p. 162.
Naïade, p. 52.
Nain, p. 110.
Namur, p. 2o4-
Naos, p. m.
Narce, p. 124.
284.
Niche, p. 98.
252.
Nimroud, p. 183.
Norvège, p. 167.
Nuremberg, p. 240.
Obba, p. 2o3.
Œil, p. 265.
Oie, p. 10.
Ombrie, p. 155.
Onguent, p. 265.
Opisthosphendonè, p. 30.
317
Palme, p. 15i>.
Pampres, p. 155.
Panache, p. 68.
Panofka, p. n8.
Pantazi, p. 27^1.
Panlicapée, p. 151 .
Pauly-Wissowa, p. 11.
Perroquet. p. 162.
Pfuhl, p. 109.
Phalère, p. 96.
Phallus, p. 278.
Philistins, p. 111.
Phrygie, p. 97.
271. 279.
Pierre, p. 172.
102.
Pipette, p. 163.
Pisanella, p. 191.
Pise, p. 144-
Pitane, p. 55.
Plinthe, p. 1 45.
Plume, p. 110.
Plutarque. p. 110.
INDEX ALPHABÉTIQUE
56. 57. 59. 60, 62. 63, 65, 69, 71, 74.
Poupée, p. 55.
Priape. p. 10.
Priène. p. 106.
Prinz. p. 124-
Pschent, p. 110.
Psyché, p. -jk-
Puils, p. 91.
Rabat, p. 274-
207.
Relicp1es. p. 209.
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Rheindorl. p. 144-
Robinson. p. 83.
Roi, p. 110.
Rondache. p. 95.
1O, 17, 20, 22, 24, 25, 26, 27, 28. 29,
3o, 32, 34, 35, 36, 37, 45, 5o, 53, 54,
57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 66, 69,
70, 72, 74, 78, 79, 81, 84, 85, 86, 87,
Saint-Pétersbourg, p. 84-
Salamine. p. 155.
Salzbourg. p. 1 ô 1.
2-4, 276.
Sanglier, p. 102.
291.
Sceptre, p. 28.">.
Schrader, p. 106.
Scbreiber, p. 145.
Scylla, p. 150.
Selle, p. 96.
Sénèque, p. 1 48.
274.281.283.
Sévères, p. 167.
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p. 43, 44.
Skyphos, p. 2o5.
Slade, p. n7.
281.
Soli. p. 166.
Sorlin-Dorigny, p. 274.
Sosandra, p. 31.
Soucoupe, p. 208.
Sous-gorge, p. 90.
Sousse, p. 281.
Spatule, p. 267.
Spcssart. p. 224.
Stan1nos, p. 87.
Stèle, p. 89.
32o
INDEX ALPHABÉTIQUE
Szôny, p. 191.
Table, p. 109.
Tambour, p. 194.
Tambourin, p. 17.
15, 16. 17, 18. 19, 20, 21. 22, 23, 24-
20, 26. 27, 28, 29, 3o, 33, 34, 36, 37.
Tarcnte. p. 207.
Tenon, p. 128.
Tète, p. 1/18.
Thespies, p.
Thiersch, p. 123.
Tibériade, p. 170.
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Timgad, p. 283.
Titus, p. 188.
Torsade, p. 111.
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282. 283.
Toscanella, p. 141 •
Toudouze, p. 83.
Toupie, p. 170.
Towneley, p. 49-
Triton, p. 111.
Trône, p. 271.
37, 45, 52, 45, 57, 58, 59, 63, 68, 70,
47, 5o, 53, 61, 62, 65, 69, 72, 73, 74.
INDEX ALPHABÉTIQUE
32 1
48, 81.
Végétation, p. 109.
292.
Vieillard, p.
283.
Vintimille, p. 233.
Virgule, p. 247.
Vlithias. p. 129.
) 11.
Volutes, p. 235.
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Vulci, p. 124.
109, 112.
Warneck, p. 83.
Watzinger. p. n9.
Wiesbaden. p. 160.
15, 16, 18, 2o, 21, 22, 23, 24, 25, 26,
a7, 28, 29, 30. 31, 32, 33, 34, 35, 36,
37, 38. 41, 43, 44, 45, 47, 48, 49. 5o,
53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62,
64, 65, 66, 69, 73, 84, 96, 97, 98, 99,
Xoanon, p. 13.
Zeus, p. 39.
De R1ddfr.
VI. — TABLE GÉNÉRALE
Page».
Avant-propos 3-5
Pan (1) G
Dèmèter(22) 17-18
Zeus (56) 39
Muses (129) 70
Avant-propos 117-122
Tarles 295-323
FEB 1 1919
Photctyp1e Bcrthaud.
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Tome VI. Pl. II
H. Leroux, Édit.
Plïototyp1e Bcnbaud.
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Tome VI. Pl. IV
E. Leroux, Édit.
Phototypie Bcr1haud.
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Tome VI. Pl. V
E. Leroux, Édit.
Phototypie Berthaud.
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Tome VI. Pl. VI
E. Leroux, Édit.
Phototypie Bcrthaud,
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COLLECTION DE CLERCQ
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E. Leroux, Édh.
Tome VI. Pl. VII
Phototypie Berthaud.
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. VIII
Photot\pie Berthaud.
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Tome VI. Pl. IX
E. Leroux, Édit.
Phototypie Berthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ.
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
Tome VI. Pl. X
E. Leroux, Édit.
Pho1otypie Berthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ
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Tome VI. Pl. XI
E. Leroux, Èdit.
Phototypie Berthaud.
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COLLECTION DL CLERCQ.
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lî. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XIII
Phototvpie Bcrtluud.
Generated on 2013-08-22 11:06 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
COLLECTION DE CLERCQ
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XIV
Phototvpie Berthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ
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Tome VI. Pl.
E. l.croux, Édit.
Phototvpie Berthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ
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Tome VI. Pl. XVI
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COLLECTION DE CLERCQ
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E. Leroux, Èdit.
Tome VI. Pl. XVII
Phototyp1e Bcrthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ
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Tome VI. Pl. XIX
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I
Tome VI. Pl. XX
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COLLECTION DE CLERCQ.
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H. l.croux, Édi1.
Tome VI. Pl. XXI
Phototypie Bcrthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXII
Phototvpie Bcrthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ.
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXIII
Phototvpie Berthaud.
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COLLECTION' DE CLERCQ
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXIV
Phototypie Berthaud.
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXV
Phototvpie Berthaud.
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COLLECTION DR CLERCQ
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H. Leroux, Ëdit.
Tome VI. Pl. XXVII
Phototypie Berthaud.
Generated on 2013-08-22 11:01 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
COLLECTION DE CLERCQ.
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXVIII
Phototypie Berthaud.
Generated on 2013-08-22 10:48 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
COLLECTION DE CLERCQ
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E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXIX
Phototype Berthaud.
Generated on 2013-08-22 10:59 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
COLLECTION DE CLERCQ.
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
570
57 S
E. Leroux, Édit.
Tome VI. Pl. XXX
Phototvpie Bcrthaud.
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COLLECTION DE CLERCQ
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
594
Tome VI. Pl. XXXI
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COLLECTION DU CLERCQ
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
Tome VI. Pl. XXXII
Generated on 2013-08-22 10:50 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
COLLECTION DE CLEKCQ
Public Domain in the United States, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-us-google
ERNEST LEROUX, Éditeur, rue Bonaparte, 28, Paris, 6e.
G. SCHLUMBERGER, de l'Institut.
J. de MORGAN
5 volumes en 9 tomes in-'|. fig. et planches, et Atlas des cartes 300 fr.
TRADUIT DU RUSSE
DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
Un beau volume gr. in-8, de 800 pages, illustré de 1 100 dessins 40 fr.
DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
Generated on 2013-08-22 10:50 GMT / http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015014708096
DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
Par A. DE RIDDER
Un beau volume in-4, avec 34 planches et 15o dessins dans le texte 60 fr.
ERNEST LEROUX, Éditeur, rue Bonaparte, 28, Paris, 6e.
Tomes I & XVI, accompagnés de nombreuses figures et planches en héliogravure et héliochromie. Chaque volume. 40 fr.
COLLECTION DE CLERCQ
Tome 11. — Cachets, briques, bronzes, bas reliais. In folio, planches 00 fr.
Tome III. Les Bronzes, par Andre de R1dder, publié en -1 fascicules in-4, avec planches 40 fr.
Tome IV. Les Marbres, les Vases peints, les Ivoires, par André de R1dder. In-4, 41 planches. . . 40 fr.
Tome VI. Les Terres cuites et les Verres. In-4, 32 planches 30 fr.
DÉCOUVERTES EN CHALDÉE
PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES ET DE LA SOCIÉTÉ DES BIBLIOPHILES FRANÇOIS
Oo planches en hétio9ravure et pholotypie, donnant environ 8o reproductions. Avec texte explicatif et deseriptif.
T1 VI (i A I)
PAR
des monuments ni&torifjucs. Professeur an Collège de France. des monuments historiques de l'Algério.
Publié en 8 livraisons in-4, avec nombreux dessins et planches. L'ouvrage complet en un carton 75 fr.
A. BALLU