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MANUEL DE FORMATION
Cours EXP-MN-SE040
Révision 0
Formation Exploitation
Maintenance électrique
Plans et Schémas en électricité
MAINTENANCE ELECTRIQUE
PLANS ET SCHEMAS EN ELECTRICITE
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................6
2. INTRODUCTION .............................................................................................................7
3. SCHEMA DE DETAIL ......................................................................................................9
3.1. ANECDOTE ..............................................................................................................9
3.2. PRINCIPE DU SCHEMA DE DETAIL .....................................................................10
3.3. COMMENTAIRES SUR LE SCHEMA DE DETAIL ................................................11
4. SCHEMAS DE PRINCIPE .............................................................................................13
4.1. CONVENTIONS D’EXECUTION DU SCHEMA DE PRINCIPE...............................14
4.1.1. Circuits de puissance et circuits de commande :.............................................14
4.1.2. Circuits de puissance ......................................................................................14
4.1.3. Circuits de commande.....................................................................................15
4.1.4. Principes d’identification ..................................................................................18
4.1.5. Exercices – les schémas de principe...............................................................19
5. SCHEMAS UNIFILAIRE ................................................................................................26
5.1. PRINCIPES – REPRESENTATION UNIFILAIRE....................................................26
5.2. EXERCICE SCHEMA UNIFILAIRE .........................................................................30
6. SCHEMA BLOCK ..........................................................................................................32
6.1. SCHEMA BLOCK – CHAINE FONCTIONNELLE ...................................................32
6.1.1. Définition .........................................................................................................32
6.1.2. Modélisation d’une chaîne fonctionnelle par schéma block.............................32
6.1.2.1. Règles de construction...............................................................................32
6.1.2.2. Propriétés d’une chaîne fonctionnelle ........................................................33
6.1.2.3. Mnémoniques utilisés pour la modélisation par schéma bloc.....................33
6.1.3. Représentation d’une chaîne fonctionnelle......................................................34
6.2. SCHEMA BLOCK – LOGIQUE DE FONCTIONS....................................................36
7. SCHEMAS DISTRIBUTION TERRE..............................................................................39
7.1. LE SCHEMA GENERAL DISTRIBUTION TERRE ..................................................39
7.2. LES DETAILS DE CONNEXIONS TERRE : ...........................................................40
7.3. LES BOUCLES DE TERRE ....................................................................................42
7.3.1. "Electrical" ground and "mechanical" ground ..................................................43
7.3.2. Distribution domestique ...................................................................................44
8. SCHEMAS LOGIQUE....................................................................................................45
8.1. LOGIQUE COMBINATOIRE ...................................................................................45
8.1.1. La variable binaire ...........................................................................................45
8.1.2. Les états logiques ...........................................................................................45
8.1.3. Outils de description d’une fonction logique ....................................................45
8.1.3.1. Le symbole logique : ..................................................................................46
8.1.3.2. Le schéma à contacts ................................................................................47
8.1.3.3. La table de vérité........................................................................................47
8.1.3.4. Le chronogramme ......................................................................................48
8.1.3.5. L’équation logique ......................................................................................48
1. OBJECTIFS
A l’issue de cette présentation, l’électricien (ou le futur électricien) sera à même
d’interpréter les différentes méthodes de représentation des schémas électriques et plus
spécifiquement il pourra :
2. INTRODUCTION
Il existe de nombreuses possibilités pour « montrer» comment fonctionne un circuit, un
réseau, une distribution électrique. Dans tus les cas, ce sera un schéma (ou plan)
électrique utilisant des symboles (normalisés !) afin de représenter tout ou partie de
l’installation électrique considérée.
Cette installation électrique existe ou doit exister, que faut-il donc impérativement : il faut
un schéma pour réaliser, comprendre, modifier, dépanner cette même installation. Mais
quel type de schéma faut-il donc ? Nous allons voir ci-après les principaux types utilisés
Il montre toutes les connexions existantes entre les différents éléments d’une installation
électrique.
Pour permettre au lecteur de séparer, suivre chaque étape, chaque niveau d’opérations
(séquentielles) successives depuis la première action (initiation) jusqu’à « l’acte final ».
Simplification d’une distribution basse et/ou haute tension afin de montrer une « vue
d’ensemble » de l’installation.
Logigramme :
Cela ressemble (un peu) à un schéma block. Utilisé (souvent) comme outil de dépannage
montrant les différentes possibilités de dysfonctionnent et les « initiatives » à prendre, les
« directives » à suivre suivant les possibilités, les occurrences et événements dans le
déroulement d’une séquence.
C’est un schéma qui est bien souvent oublié après la construction du site ; Il montre toutes
les distributions de terre/masse avec les câbles (enfouis ou non), les puits de terre, les
points de raccordements de la terre des masses sur les équipements (en nombre et en
méthode de connexion). Sur un site il sera accompagné d’un cahier de détails de
raccordements.
Autres plans/schémas :
Le schéma logique : avec la logique binaire, l’algèbre de Boole, les schémas booléens,
les tableaux de Karnaugh, …
3. SCHEMA DE DETAIL
3.1. ANECDOTE
Mon premier cours de schéma électrique (sur les bancs du Lycée technique) fut avec un
schéma de détail (c’est peut-être pour ça que l’on commence par ce schéma…).
Le ‘prof’ a dessiné sur le tableau des appareils électriques (avec des symboles
approximatifs) et s’est mis à tracer des « ficelles » entre tous ces éléments. J’y ai rien
compris ! Je me suis demandé ce que je faisais là, l’électricité, çà devait pas être pour
moi, d’autant plus qu’il a fallu faire tout de suite après un exercice pour lequel (bien
évidemment) j’ai eu droit à la bulle….
Je suis quand même resté dans le section « électricité » et ce n’est que quelques mois
après (si, quand même) avec un autre prof, un remplaçant, qui d’entrée a parlé de
symboles, de bornes de raccordement, de schéma de principe, tout cela avec un esprit
« logique », que tout s’est éclairé…
Depuis, pour moi, le schéma de détail est resté quelque chose ressemblant à un
« fouillis » un truc impossible à lire… J’arrive bien sur à déchiffrer maintenant un schéma
de détail mais c’est un schéma non convivial, demandant de l’attention pour le suivre et
dans lequel « on » se trompe très facilement lorsque l’on suit les fils entre les connexions
Quant à la façon d’enseigner le schéma électrique…, quand je suis revenu dans le même
Lycée quelques années après, j’y ai retrouvé mes (anciens) profs, mais étant donné que
j’étais prof d’électricité moi-même (je ne suis pas resté longtemps prof je suis ‘passé’ dans
l’industrie l’année suivante), j’y ai surtout trouvé des élèves cherchant à obtenir le Bac
Professionnel en électrotechnique.
Ma classe principale (en temps que prof principal) était une classe de seconde technique
et je puis vous assurer que tous, sans exception ont très vite été capable de faire des
schémas électriques de qualité. D’ailleurs, en cours d’année scolaire, un samedi matin (on
fait 40 heures semaine dans le technique), j’ai « reçu l’ordre » par « mes » élèves de ne
pas partir à midi et de me mettre à leur disposition !!?
Toute la classe (y compris des internes qui devait rentrer pour le week-end) plus moi
sommes allés au ‘bistrot du coin’ pour un pot/lunch organisé par ces mêmes élèves.
Sympa ! Ça marque, car à ma connaissance, aucun autre prof n’a eu droit à cette faveur,
d’autant plus que tous ceux que j’ai eu l’occasion de rencontrer par la suite ont tous fait
carrière dans le domaine électricité.
L’on représente les appareils et appareillages sur un plan, et l’on trace la ‘filerie’ entre les
éléments représentés directement sur l’appareil ou sur des bornes (un bornier)
appartenant à ce même appareil
L’on pourra indiquer le type de ‘fil’ utilisé (section, longueur, genre de câble,…), sa couleur
(d’isolant), l’épaisseur du trait étant fonction de l’intensité du courant. Trait fort pour circuit
de puissance, trait fin pour circuit de commande.
Il est évident que pour une ‘petite’ installation, un schéma de détail peut être « adéquat »,
mais si l’on passe à quelque chose de « conséquent », ce même schéma de détail va vire
devenir quelque chose « d’illisible ».
WIRING DIAGRAM
STARTER PANEL
LOCAL
CONTROL PANEL
Run ( Red ) Stopped ( Green )
3
R
( Red ) ( Green )
4
A 5
3
Run Stopped
Start 4
Stop 8 Start
5
O/C 7
6
6 Stop
7
8
L
1 M
C 11
L
2
12 Y
L
13 3 3
R
Y 440 V, 60 Hz
S Fs
3 - ph, 3 - Wire
B Input From
Main Switchboard
Ce type de schéma sera toutefois très utile pour le « câbleur », c’est-à-dire celui (ou celle)
qui raccorde les équipements.
Dans les ateliers de câblage (d’armoire électrique), le câbleur (ou la câbleuse) n’est pas
nécessairement un électricien, c’est même bien souvent une personne qui ne comprend
pas grand chose à l’électricité. Il suffit de savoir que (par exemple) un fil de 2,5mm² relie la
borne 3 de l’équipement ‘A’ à la borne 5 de l’équipement ‘B’, et ainsi de suite.
D’ailleurs pour ces mêmes ateliers de câblage, le bureau d’études produit des plans de
câblage
A B C Repères de filerie
1 2 3 4 5 6 n
X lignes
vert. Bornier A
4² noir
1
L1 4² noir
2
L2 4² noir
3
L3 T
C1 1
2
3
20
21
22
K1 11 Tout en
1,5² noir
12 Bornier B
13 1
2
3
4
5
ETC…. 6
7
8
9
10
11
Pourtant, dans certains cas, il n’y a rien d’autre que le schéma de détail !
Certains « packages », notamment les armoires d’équipements d’air conditionné (‘made
in’ ou avec la méthode U.S) ont un schéma de détail « collé » sur l’intérieur de la porte. Et
même si vous consulter la notice, le manuel d’entretien, vous ne trouvez que ce même
schéma de détail ; Dans ce cas, il n’y a plus qu’à « se le farcir »….
4. SCHEMAS DE PRINCIPE
C’est le schéma le plus utilise par l’électricien à la fois pour la conception des schémas (en
analyse fonctionnelle), l’étude, les modifications et pour le dépannage. L’on parle bien
entendu de matériel classique ‘en ‘hard’ avec des relais, des contacteurs, des commandes
et automatismes d’équipements bien concrets.
Le ‘soft’ avec les automates utilise toutefois (c’est mon opinion) une certaine forme de
schéma de principe avec le « ladder diagram », pour les circuits de commande.
SCHEMATIC DIAGRAM
R Y B
380 V , 60 Hz
Fs
R Start S
( Remote )
Start
( local )
R R C
C C
Stop A
( Remote )
O/C O/C
Stop
( local )
O/C
Le schéma de principe ci-dessus est pour exactement la « même chose » que le schéma
de détail du paragraphe précédent : démarrage moteur, un sens de marche, 2 stations de
commande Marche - Arrêt et 2 signalisations arrêt / marche.
Comme pour le schéma de détail, le schéma de principe a une partie ‘puissance’ en gros
traits et une partie commande en traits fins.
Les parties communes, soit les automatismes, les verrouillages, les interfaces
avec d’autres «équipements, etc.… sont l’objet d’un schéma de principe (partie
commande) sur folio(s) séparés. Ce pourra même être un schéma d’automate
indépendant.
Les appareils sont représentés dans l’ordre logique du sens du courant, du haut
vers le bas. Des bornes d’arrivée au moteur en passant (dans l’ordre) par le
sectionneur / interrupteur, les fusibles ou disjoncteurs, le contacteur (ou
contacteur disjoncteur), le(s) relais, les bornes. La représentation de la gauche
vers le droite est également possible.
Les contacts auxiliaires des appareils de puissance sont représentés (ou non)
sur le même axe que les pôles principaux ou à côté de l’appareil concerné
Nombre de pôles en fonction de l’utilisation demandée : mono (Ph + T), bi, tri,
tétra (et même hexa)
ou
Remarquez :
Zone ‘récepteurs’
Schéma entre les 2 ‘barres’
Polarité ‘–’ ou ‘B’
Chaque séquence doit être dessiné de gauche à droite et du haut vers le bas –
et là c’est toujours comme ça, pour tout le monde.
Chaque étape doit être dans l’ordre strict d’occurrence quand lue de la gauche
vers la droite (ou du haut vers le bas
Tous les contacts et éléments en série doivent être dans la mesure du possible,
dessinés sur la même ligne entre eux et avec l’élément qu’ils commandent.
Tous les contacts et éléments en parallèle doivent être dessinés, dans la mesure
du possible, sur la même ligne, au même niveau afin de mettre en évidence cette
fonction de mise en parallèle.
Tous les récepteurs (bobines, lampes,….) étant en fait les éléments opérant
recevant les polarités ou la tension, doivent être dessinés sur la même ligne, ceci
pour faciliter l’identification.
K1 K2
Tous les éléments récepteurs commandés / alimentés entre les deux mêmes
barres de distribution sont de même tension.
Certains schémas de principe / 48V CC +
commande peuvent avoir plusieurs 127V CA Ph
‘réseaux’ de distribution. Dans ce cas 220CV CA Ph1
la tension est indiqué sur chaque page,
sur chaque barre, et attention à ne pas
Schéma de
mélanger les tensions.
commande
Figure 8 : Schéma à multi distribution
220CV CA Ph2
Dans ce cas (à multi barres de 127V CA N
distribution), les barres 48V CC -
‘correspondantes’ se retrouvent au
même niveau comme indiqué sur le croquis
Les appareils et protections alimentant les circuits de commande (soit les barres
de distribution) peuvent nécessiter des transformateurs, des convertisseurs (CA
vers CC par exemple) ; il y aura également des interrupteurs, des fusibles des
disjoncteurs, etc. …. Ceux-ci peuvent indifféremment être représentant sur la
partie ‘circuit de puissance ‘ ou ‘circuit de commande’. Il n’y a évidemment pas de
problème si tout est sue la même page
Avec les conventions vues ci-dessus, nous avons fait le tour du ‘principal’. Il existe
d’autres conventions, propre aux constructeurs, aux normes de tel ou tel pays, à tel
utilisateur développant ses propres règles, mais elles sont « secondaires ». Du moment
que vous respectez ce qui a été énoncé, vous comprendrez et pourrez dessiner un
schéma de principe.
Et, en conseil (gratuit), essayer d’éviter ce type de pont sur les schémas de principe, sur
certains schémas, après nombreuses copies, réduction, l’on ne sait plus trop
si c’est une connexion ou un pont……
Le principe de base, contrairement au schéma de détail, est de pouvoir avoir toutes les
parties d’un « ensemble »(par exemple une bobine de relais et ses ‘x’ contacts NO ou NF),
disséminés un peu partout sur le(s) schéma(s).
Dans le schéma de gauche, nous avons la protection directe sur le circuit puissance par le
disjoncteur le déclenchement sur le circuit de commande s’effectuant le contact auxiliaire
du disjoncteur Q1
Le schéma de gauche est avec fusibles et relais thermique, la boîte à boutons représentée
câblée pour ce shéma.
Le fusible F0 est à intégrer dans le circuit de commande s’il n’y a pas d’autres protections
prévues à cet effet.
1. Moteur à un sens de marche, une boîte à boutons Marche – Arrêt avec ‘shuntage’ du
relais thermique de protection pendant le démarrage (un certain temps)
Boîte à boutons
I = Marche
0 = Arrêt
Ph N
F1
L1 L2 L3 L4 L5 Lx
I-b
48V + 48V -
F2 0-a 0-b I-a
C
R
F3 ON
OFF
3. Voici 2 circuits puissance pour la même fonction. Ils sont toutefois différents, définissez
chacun de des types de démarrage ‘A’ à gauche, ‘B’ à droite. Définissez en énumérant
les différents éléments, avec leurs fonctions
Question : écrivez
les différentes
étapes de
fonctionnement
avec tous les
détails nécessaires
pour la
compréhension
(descriptive) du
schéma.
Si vous savez décrire une séquence d’automatisme, c’est que vous savez lire (et
comprendre) un schéma de principe.
5. SCHEMAS UNIFILAIRE
Un schéma unifilaire est un plan de représentation simplifié d’une distribution
puissance à multi lignes (regroupant indifféremment : trois - phase, trois - phases +
neutre, une phase + neutre, CC avec 2 lignes).
Le schéma unifilaire n’utilise qu’une seule ligne pour montrer la multi distribution dessinée
sur un schéma de principe ou de détail. Comme c’est une simplification, c’est évidemment
plus facile à lire et permet de regrouper sur le même plan le maximum de circuits, le but
étant d’avoir une « vue générale » de l’installation / distribution électrique de l’unité
considérée.
Les symboles des appareils multipolaires sont rigoureusement les mêmes que
ceux utilisés dans les autres types de schémas – en représentation 1 pôle
(évidemment).
Les unifilaires sur site sont (presque toujours) en format A0 et A1. C’est un peu difficile de
passer ça au format A4. Pour le cours, essayer d’obtenir un « vrai » schéma unifilaire et
vous verrez que l’on y trouve beaucoup de choses.
3 Ph 3 Ph 3 Ph
G1 G2 EDG
400V 400V 400V
Armoire
TGBT DIST. NORMAL ½ Armoire ½ Armoire
DIST. NORMAL - - JEU DE Partie Secours Partie Essentiel
JEU DE BARRES ‘A’ BARRES ‘B’
DISTR. SECOURS DIST. ESSENTIEL
L’exemple ci-après est une copie de schéma unifilaire de distribution du site CPU de Total
Indonésie.
3
5.5 kv 3 5.5 kv
5.5 kv - 3ph - 50 Hz
5.5 kv 5.5 kv
0.4 kv 0.4 kv
0.4 kv 3ph - 50 Hz
M M
3 3
M M
3 3
6. SCHEMA BLOCK
“L’on” n’a pas le temps de faire un schéma de principe ni même un schéma unifilaire,
« l’on » désire simplement expliquer comment fonctionne un équipement, un système une
installation sans vouloir indiquer les « superflus » de caractéristiques, de symbolisations,
de normalisation, etc.…..
« L’on » utilises des boîtes, on dit ce que c’est avec du texte à l’intérieur et on met des
flèches entre deux, des flèches et des boîtes avec un ordre logique, fonctionnel (quand
même !).
6.1.1. Définition
Une chaîne fonctionnelle représente une unité élémentaire de conception et d’étude d’un
système automatisé. Elle est caractérisée par un agencement fonctionnel de constituants
sous forme de chaîne qui regroupe tous les éléments de la Partie Commande (PC) et de
la Partie Opérative (PO) concourant à la réalisation d’une tâche opérative. (voir chapitre
grafcet)
Chaque liaison représente une relation entre deux blocs et visualise l’information et/ou la
grandeur physique échangée entre les deux constituants. Une liaison peut avoir
également deux significations :
la chaîne d’énergie,
la chaîne d’information,
la chaîne de traitement.
WR : énergie résiduelle
Un schéma block peut s’appliquer à n’importe quelle suite logique d’événements mettant
en oeuvre différents éléments / composants non seulement dans les domaines techniques
de l’électricité, l’instrumentation, la mécanique, le process, etc…mais un peu dans
n’importe quoi !
Nous allons nous limiter ici au domaine électrique en prenant des exemples dans ce
champ d’activités.
Attention, nous ne sommes pas dans les blocs logiques (fonctions ‘et’, ‘ou’, ‘nand’,…)
assemblés en block pour former un schéma…, ça, c’est vu dans un chapitre suivant.
C’est quelque peu confus comme explication mais je ne vois pas comment faire mieux, de
toute façon avec ce que suit vous verrez bien dans quoi « on » se limite.
Le schéma block décrit une fonction (ou plusieurs fonctions) et./ou des événements entre
des variables d’entrée et de sorties . Ces variables sont connectées sur des blocs
intermédiaires par des lignes de connexions, une sortie de block pouvant être connectée
sur l’entrée d’un bloc suivant. (ou plusieurs blocs). Les connexions sont orientées
(généralement de gauche vers la droite et du haut vers le bas) et peuvent être ramifiées
Tous les traits et flèches doivent être identiques.
Bypass circuit
Output
Filter select Filter
switch
MCBI Recti
AC input X Inverter AC output
fier
Charger
Ground
Control
circuit
72
Battery Battery
External signal
CIRCUIT BLOCK DIAGRAM
Output
select
Power Rectifier Inverter switch Output
( commercial )
Charger Battery
La batterie est maintenue chargée en permanence (en floating) afin d’être prête à
intervenir en cas de défaillance de la source normale d’alimentation (arrêt d’unité, baisse
de tension,…).
Output
select
Power Rectifier Inverter switch Output
( commercial )
Charger Battery
Dès que le ‘courant normal’ revient, le redresseur et le chargeur reprennent leurs fonctions
et réalimentent « normalement » le block onduleur automatiquement et toujours sans
interruption. Le fonctionnement retourne à la première configuration (a).
La source normale est hors service pour une longue durée (d) :
La conséquence est alors, le « shutdown » complet…., c’est pour cela que sur les sites, il
vaut mieux se dépêcher de redémarrer au moins les groupes de secours qui réalimentent
les circuits « essentiels » en courant normal. Les onduleurs sont (toujours) connectés sur
les circuits essentiels.
Output
select
Power Rectifier Inverter switch Output
( commercial )
Charger Battery
Génération 1
Produits chimiques
+ ‘X’ connexions et
interconnexions
Réservoirs expédition
Manifolds
Stock
&.
Atelier
Connexion sur fond de fouille détail ‘A’ et Barrette collectrice dans l’unité pour les équipements
avoisinants (instruments, éclairage,…)
connexion équipement détail ‘B’
Les schémas de ce type peuvent regrouper ‘x’ folios reprenant distribution et détail avec
plans d’implantations des équipements au niveau du site, des unités des sous - unités,
des sous-ensembles, etc.,…, ceci en fonction de la taille du site.
C’est une ‘sorte’ de schéma unifilaire montrant sur un plan d’implantation des
équipements :
Tous les câbles de terre nus à fond de fouille (enterrés) avec indication des
sections
Tous les câbles de terre nus en passage aérien (sur chemins de câble ou sous
conduits) avec indication des sections
Les détails et méthodes de raccordements sur le plan général et/ou sur un cahier
annexe entre la terre à fond de fouille et les équipements métalliques raccordés
…/…
Les Spécifications générales Total indiquent ces détails, mais chaque projet, chaque site
a son propre cahier de détail (bien souvent difficile à trouver une fois la construction
terminée…)
Note : les raccordements sur la terre à fond de fouille sont généralement réalisés en
utilisant le système de soudure aluminothermique. Ce même procédé est utilisé pour les
raccordements sur structure métallique.
Deux métaux différents, associés créent entre eux un couple galvanique provoquant une
corrosion. La soudure fait fondre les métaux, les agglomèrent et supprime ce phénomène
de couple
Dans l’exemple ci dessus, avec un raccordement câble à fond de fouille en cuivre sur
structure en acier, si l’on n’utilise pas la soudure, il faut impérativement utiliser un
‘interface’ bi – métal (Cu – acier) qui lui aura déjà eu cette « fonte » au niveau du contact
Piquets de terre
Dans le détail des raccordements vous trouverez les informations sur les piquets de terre,
pour les installations on shore (bien évidemment).
Vous aurez également les renseignements techniques sous forme de fiches ou data –
sheet avec dimensionnement et la auusi la méthode de raccordement.
Les piquets de terre disposent toujours d’un regard de terre, et c’est indiqué sur le schéma
de distribution de terre
Ce genre de détails fait partie des schémas complémentaires à la distribution de terre. Sur
votre site, ils existent, ils font partie intégrante des documents ‘projet’. C’est pour avoir vu
nombre de fois, les raccordements de terre « négligés » et en commentaire des réflexions
du style « on n’a pas de plans, on sait pas comment faire….. ».
Si vous avez un poste de responsabilité (en électricité) sur votre site, trouvez ces plans,
gardez les constamment disponibles et montrez les à vos subordonnés afin qu’ils
n’oublient jamais de raccorder convenablement les terres
Nous revoyons ceci avec le cours spécifique sur la mise à la terre, voyons ici simplement
2 « petites choses » qu’il vaut mieux (peut-être)
savoir tout de suite…..
Tous les cables de terre raccordés sur les équipements, les boucles de terre à fond de
fouille se retrouvent (tôt ou tard) raccordés un collecteur, sur une barre de ‘regroupement’.
Plusieurs barres sont disposées dans l’unité, une barre collectrice générale se trouvant au
niveau du TGBT, ou de la génération de puissance. Une mesure ‘globale de la valeur de
terre est effectuée au niveau du point central ; valeur qui doit être ‘pour ‘nos’ un ités :
On shore:
Offshore:
Barrette
interconnexion Salle électrique MCC
M
Connexions à la
terre des masses
Il n’existe pas de terme ‘spécifique’ pour différencier les types de raccordement à la terre.
Le terme «électrique » et le terme « mécanique » ont ici été inventés pour la
compréhension, ceci afin que vous sachiez que sur un site industriel :
Et (encore un conseil….), sur « votre site », lorsque vous voyez des terres « mécaniques »
non branchées ou même mal connectées, et si cela ‘ne vous concerne pas’, sachez que
vous participez activement à la corrosion des équipements et que peut être vous aurez
une part de responsabilité dans le futur accident du à un défaut électrique….
A la maison, il faut impérativement raccorder toutes les parties métalliques, voici ci-après
un schéma qui n’est pas « normalisé », mais qui à au moins le mérite d’être ‘explicite’.
8. SCHEMAS LOGIQUE
Nous sommes dans le domaine du “digital”.
Si pour indiquer une grandeur physique, telle que le nombre de volts, l’on utilise un
voltmètre ‘analogique’, la valeur mesurée est indiquée par une aiguille sur une échelle
‘physique’ ou le lecteur doit faire son estimatif de grandeur
Avec un voltmètre ‘digital’, ce sont directement des numéros qui apparaissent. Il faut donc
un système de codification, un système ‘numérique’ pour transformer une grandeur
physique en indication numérique (ou digitale).
Nous allons aborder une algèbre de Boole, un code binaire, des tables de vérité, des
symboles (et des portes) logiques, voyons d’abord comment on ‘triture’ tout çà
« logiquement ».
Certaines applications qui ne prennent en compte que deux valeurs relatives à ces
grandeurs physiques, font que ces dernières soient considérées comme des variables
binaires.
Les deux valeurs que peut prendre une variable binaire définissent, en particulier, ses
deux états logiques, qui sont exprimés au moyen de symboles pour lesquels l’usage est
d’utiliser les chiffres 0 et 1.
La fonction logique réalisée par un opérateur binaire peut toujours être définie par une
expression littérale.
le symbole logique,
le schéma à contacts,
la table de vérité,
le chronogramme,
et l’équation logique.
Selon la norme (NF C 03.212), le symbole représentatif d’un opérateur logique est
constitué d’un rectangle, dans le tiers supérieur duquel est placé l’un des signes distinctifs
suivants : 1, &, ≥1, =1.
Pour les opérateurs binaires de la logique combinatoire dans lesquels à une combinaison
d’états des variables d’entrée ne correspond qu’un état de la sortie, la table de vérité
précise toutes les relations possibles entre ces états.
8.1.3.4. Le chronogramme
(*) George BOOLE (1815-1864) mathématicien anglais qui a codifié les opérations et les
fonctions logiques, s’est révélée un outil indispensable en informatique.
Le signe = traduit une égalité d’état entre les deux membres de l’équation.
Dans chaque membre les variables peuvent être associées pour des opérations :
8.1.4. Le Logigramme
Le traitement logique des informations peut nécessiter la mise en oeuvre d’un nombre
important d’opérateurs binaires qui doivent être interconnectés.
L’algèbre de Boole (l’algèbre binaire fait partie de la logique combinatoire, nous en faisons
le paragraphe suivant.
Les fonctions logiques élémentaires (l’algèbre de Boole) peuvent être décrites par leur
table de vérité ou leur équation :
a 1 a 0 1
b 0 b a a
0 0 1 0 0 0
1 0
1 1 1 1 0 1
0 1
S S
a
S a b S
b
a+b=b+a a . (b . c) = (a . b) . c = a . b . c a + (b . c) = (a + b) . (a + c)
a.b=b.a a + (b + c) = (a + b) + c = a + b + c a .(b + c) = (a . b) + (a . c)
a + (a . b) = a a+0=a
a+b = a.b
a . (a + b) = a a.1=a
a.0=0 a.a=a
a.b = a+b
a+1=1 a+a=a
a 0 1
b
Il faut les 2
a a b S 0 1 0
1 = entrées à l’état
a+b = a.b
b ‘0’ pour avoir ‘1’
1 0 0 en S
S
a 0 1
b
Il faut les 2
a 0 1 1
a S entrées à l’état
a.b = a+b b 1 = b ‘1’ pour avoir ‘0’
1 1 0 en S
S
Le complément d’une somme logique est égal au produit logique des facteurs
complémentés de ce produit a + b + c = a ⋅b⋅c
Le complément d’un produit logique est égal à la somme logique des facteurs
complémentés de cette somme a ⋅b⋅c = a + b + c
a b c d S
0 0 0 0 0 La sortie S est fonction des 4 entrées a, b, c, d
0 0 0 1 1 Les lignes jaunes du tableau indiquent la sortie S = 1
0 0 1 0 0 Cela permet de trouver l'équation de S
0 0 1 1 1
0 1 0 0 1 Équation de la sortie
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
0 1 1 1 0
1 0 0 0 0 Cette équation peut être simplifiée par les méthodes algébriques
1 0 0 1 1 (suppression des variables
1 0 1 0 0 changeant d’état quand les autres ne varient pas)
1 0 1 1 1
1 1 0 0 1 (même chose avec nouvelle
1 1 0 1 0 association)
1 1 1 0 1
1 1 1 1 0 : équation finale
Ou code Gray (un seul chiffre change lorsqu'on passe d'un nombre au suivant)
Code décimal Code hexadécimal Code binaire pur Code binaire réfléchi
0 0 0000 0000
1 1 0001 0001
2 2 0010 0011
3 3 0011 0010
4 4 0100 0110
5 5 0101 0111
6 6 0110 0101
7 7 0111 0100
8 8 1000 1100
9 9 1001 1101
10 A 1010 1111
11 B 1011 1110
12 C 1100 1010
13 D 1101 1011
14 E 1110 1001
15 F 1111 1000
Ce code est utilisé pour la représentation des tableaux de Karnaugh, voir ci-après
Les fonctions de base peuvent se composer afin de créer des structures plus complexes :
a 0 1 a 0 1 a 0 1
b b b
0 1 1 0 1 0 0 0 1
1 1 0 1 0 0 1 1 0
S S S
a b S
a a b
a b 1
1 ou
b a b S
a b
Il faut les 2 variables Il faut les 2 variables Les deux variables dans la
d’entrée à l’état 1 pour avoir d’entrée à l’état ‘0’ (repos) même condition donnent
0 en S pour avoir 1 en S S=0
Fonction: OU ET NON
Norme US
Norme US
Nous avons une algèbre de Boole, un code binaire, des tables de vérité, des symboles (et
des portes) logiques, revoyons comment on ‘triture’ tout çà « logiquement ».
Il reste encore un « truc » à voir avant de passer aux applications et à la réalisation des
schémas (et équations), c’est un système permettant à la fois d’assembler et de simplifier
8.3.1. Introduction
Soit 3 variables a, b, c
L’on identifie dans le tableau les 4 combinaisons énumérés par l’équation qui serait
l’équivalent en écriture binaire pour abcd : 0100 + 1111 + 1011 + 1100
‘a » et ‘b’ ont changé d’état alors que les 3 autres variables étaient identiques
Et ainsi de suite
x ab
S 00 01 11 10 Il s'agit de regrouper 2n cases adjacentes dans lesquelles
0 S=1
0 1 1 0
0
0 On obtient deux groupements
c 1 0 0 1 Jaune : b et d ne changent pas d'état (b=1 et d=0)
1
d Vert : b et d ne changent pas d'état (b=0 et d=1)
1
1 0 0 1
1
1 On retrouve bien l'équation simplifiée par la méthode
0 1 1 0 algébrique:
0
8.4.1.2. Schémas
A partir de l’équation on peut en déduire les schémas, puisque nous avons déjà vu la
logique et les schémas d’exécution
Soit l’application du décodeur BCD ou DCB pour Décimal Code Binaire avec affichage du
nombre en « illumination » de 7 segments
0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 7
1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 8
1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 9
Dans un tableau à trois entrées (a, b et c) et une sortie (f) on place les états dépendant du
cahier des charges : la sortie f est à 1 si … ce qui donne le tableau ci-dessous.
On cherche dans le tableau les états où f est à 1 puis on regarde la combinaison des
entrées permettant cet état.
S’il y a un 1 sous la variable on prend cette variable, par contre s’il y a un 0 on prend le
complément de cette variable.
Les différentes variables doivent être positionnées ensembles ce qui se traduit par un ET
entre les différentes variables.
a a.b.c
a.b.c
b
f
a.b.c
c
a.b.c
f = a.c.(b+b) + b.c.(a+a)
f = a.c + b.c
b f
Quant aux schémas ‘plus compliqués’, l’on aura l’occasion d’en voir avec le cours
‘automates’, et dans les cours instrumentation
11. Quelle représentation utilise-t-on pour représenter des fonctions logiques sous forme
de schéma ?
12. Quelle est la fonction logique décrite de la manière suivante : dans sa table de vérité à
trois variables (a, b et c), la colonne S ne possède qu’un seul 1, quand les trois
variables sont à 0.
⃞ fonction ET ⃞ fonction OU
13. Quelle est la fonction décrite ici : dans sa table de vérité à trois variables (a, b et c), la
colonne S ne possède qu’un seul 0, quand les trois variables sont à 1.
⃞ fonction ET ⃞ fonction OU
19. D’après la table de vérité ci-dessous, rechercher l’équation de la sortie S (ne pas
réduire l’équation).
S = …………………………………………….
R = ……………………………………………
9. GRAFCET
Il ne s’agit pas de faire de vous, ici, un spécialiste du grafcet en conception et lecture mais
de vous donner les outils afin, au moins de comprendre un grafcet déjà existant. Vous
aurez ci-après toutes (ou presque) les références quant aux normes d’exécution.
Le grafcet est une étape, une interface servant (principalement) à l’élaboration des
séquences d’automatismes, un outil pour la codification d’un programme d’automates.
Dans notre industrie, le principe des schémas logiques, et la « méthode grafcet » sont
même utilisés dans les ‘manuels opératoires’ pour décrire les séquences de procédé.
Dans ce chapitre, il n’y a pas d’exercice et/ou d’application prévus ; vous trouverez des
exemples et exercices dans le cours automates programmables (API ou PLC),.
La partie opérative
La partie relation
La partie commande
Elle regroupe :
Qui comporte le pupitre de dialogue homme - machine équipé des organes de commande
permettant la mise en/hors énergie de l’installation, la sélection des modes de marche, la
commande manuelle des actionneurs, la mise en référence, le départ des cycles, l’arrêt
d’urgence… ainsi que des signalisations diverses telles que voyants lumineux, afficheurs,
écrans vidéo, Klaxons, sonneries, etc.
Qui regroupe les composants (relais électromagnétique, opérateur logique, etc.) et les
constituants (API / PLC, cartes à microprocesseur, micro-ordinateurs, etc.) destinés au
traitement des informations émises par les organes de commande de la PR et capteurs de
la PO.
Description faite par un observateur se situant d'un point de vue externe au SAP.
Le procédé est l’ensemble des fonctions successives exécutées sur un même produit au
cours de sa fabrication.
Le point de vue partie opérative décrit les actions produites par les actionneurs à partir
des informations acquises par les capteurs.
La notation retenue à ce niveau est la notation symbolique utilisant les repères du dossier
technique.
9.3.1. Définitions
Une étape est soit active soit inactive. On peut associer à chaque étape i une variable
Xi image de son activité.
Étape initiale: étape active au début du fonctionnement. Elle se représente par un double
carré.
Liaisons orientées:
Elles relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Le sens général
d’évolution est du haut vers le bas. Dans le cas contraire, des flèches doivent être
employées
Transitions : une transition indique une possibilité d'évolution d’activité entre deux ou
plusieurs étapes. Cette évolution s'accomplit par le franchissement de la transition.
des variables auxiliaires (Ex : [C1=10] pour un test sur compteur C1)
Action: L'action indique, dans un rectangle, comment agir sur la variable de sortie, soit par
assignation (action continue), soit par affectation (action mémorisée)
La situation initiale est la situation à l'instant initial, elle est donc décrite par l'ensemble
des étapes actives à cet instant.
Une transition est validée lorsque toutes les étapes, immédiatement précédentes reliées
à cette transition, sont actives. Le franchissement d'une transition se produit :
Si au cours d’une évolution, une même étape se trouve être à la fois activée et
désactivée, elle reste active.
L’alternance étape - transition et transition - étape doit toujours être respectée quelle que soit la
séquence parcourue.
Une proposition logique, appelée réceptivité, qui peut être vraie ou fausse est associée à
chaque transition.
Dans ce cas, l’évolution est dite toujours fugace (voir § 12), le franchissement
de la transition n’est conditionné que par l’activité de l’étape amont
Front montant
La notation ↑ indique que la réceptivité n’est vraie que lorsque la variable passe de la
valeur 0 à la valeur 1.
Front descendant
Figure 56 : Réceptivité
dépendante du
temps (a)
Simplification usuelle
Remarque : Il est possible d’utiliser cette notation lorsque l’étape temporisée n’est pas
l’étape amont de la transition.
Manuel de Formation EXP-MN-SE040-FR
Dernière Révision: 14/10/2008 Page 80 de 187
Formation Exploitation
Maintenance électrique
Plans et Schémas en électricité
Un prédicat est une expression contenant une ou plusieurs variables et qui est susceptible
de devenir une proposition vraie ou fausse.
Une ou plusieurs actions élémentaires ou complexes peuvent être associées à une étape.
Les actions traduisent ce qui doit être fait chaque fois que l’étape à laquelle elles
sont associées est active. Il existe 2 types d’actions :
L’exécution de l’action se poursuit tant que l’étape à laquelle elle est associée est active et
que la condition d’assignation (expression logique de variables d’entrées et/ou de
variables internes) est vérifiée. En l’absence de condition l’action s’effectue tant que
l’étape à laquelle elle est associée est active.
Une proposition logique, appelée condition d'assignation, qui peut être vraie ou fausse,
conditionne l’action continue.
La condition d'assignation ne doit jamais comporter de front de variables d’entrées
et/ou de variables internes.
La condition d’assignation n’est vraie que 5 secondes après que « c » passe de l’état 0 à
l’état 1 (front montant de c) ; elle ne redevient fausse que 3 secondes après que « c »
passe de l’état 1 à l’état 0 (front descendant de c).
L'action retardée est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie
qu'après une durée t1 spécifiée depuis l'activation de l’étape associée. Dans l’exemple ci-
dessous, l’action A sera exécutée 5s après l’activation de l’étape 1.
L'action limitée dans le temps est une action continue dont la condition d'assignation n'est
vraie que pendant une durée t1 spécifiée depuis l'activation de l’étape à laquelle elle est
associée.
Pour qu'une action reste maintenue lorsque l'étape qui l'a commandée vient d'être
désactivée, il faut utiliser une action mémorisée.
En mode mémorisé c’est l’association d’une action à des événements internes qui permet
d’indiquer qu’une variable de sortie prend et garde la valeur imposée si l’un des
événements se produit.
Une action sur évènement est une action mémorisée conditionnée à l’apparition d’un
événement, l’étape à laquelle l’action est reliée étant active. Il est impératif que
l’expression logique associée à l’évènement comporte un ou plusieurs fronts de
variables d’entrées.
Incrémentation du
compteur C sur le front
montant de « a »,
l’étape 10 étant active.
9.8. COMMENTAIRES
Un commentaire relatif aux éléments graphiques d’un GRAFCET peut être placé entre
guillemets.
Figure 70 : Commentaire
Une séquence linéaire est composée d’une suite d’étapes qui peuvent être activées les
unes après les autres
Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre plusieurs séquences à partir
d’une ou plusieurs étapes. Elle se représente graphiquement par autant de transitions
validées en même temps qu’il peut y avoir d’évolution possibles. L’exclusion entre les
séquences n’est pas structurelle. Pour l’obtenir, il faut s’assurer soit de l’incompatibilité
mécanique ou temporelle des réceptivités, soit de leur exclusion logique.
On remarque :
Une étape source est une étape qui ne possède aucune transition amont.
Dans l’exemple ci-contre, l’étape source initiale 10 n’est active qu’à
l’initialisation (et tant que la réceptivité c.e n’est pas vraie)
Par convention, la transition source est toujours validée et est franchie dès
que sa réceptivité est vraie. Dans l’exemple ci-dessus, l’étape 10 est activée
dès que la réceptivité « c.d »est vraie.
Une étape puits est une étape qui ne possède aucune transition aval ; sa
désactivation est possible par un ordre de forçage d’un GRAFCET de
niveau supérieur (voir § 13)
Dans certains cas, l’application des règles d’évolution peut conduire à franchir
successivement des transitions si les réceptivités associées aux transitions postérieures
sont déjà vraies lors du franchissement de la ou des premières transitions considérées.
Les étapes intermédiaires correspondantes, dites étapes instables, ne sont pas activées,
mais on considère qu’elle ont été « virtuellement » activées et désactivées le long du
chemin d’évolution intuitive, et de même que les transitions correspondantes ont été «
virtuellement » franchies.
L’étape instable 12 n’étant pas réellement activée, l’assignation à la valeur 1 de KM1 n’est
pas effective au cours de cette évolution fugace.
L’ordre de forçage est un ordre interne prioritaire sur toutes les conditions d’évolution et a
pour effet d’activer la ou les étapes correspondant à la situation forcée et de désactiver
les autres étapes du GRAFCET forcé.
Lorsque l’étape 22 est active, le GRAFCET nommé GPN est forcé dans la situation vide.
Dans ce cas aucune de ses étapes n’est active.
Lorsque l’étape 34 est active, le GRAFCET nommé G4 est forcé dans la situation dans
laquelle seules les étapes initiales sont actives.
9.14.1. Définition
Il y a encapsulation d’un ensemble d’étapes, dites encapsulées, par une étape, dite
encapsulante, si et seulement si, lorsque cette étape encapsulante est active, l’une, au
moins, des étapes encapsulées est active. Le spécificateur peut utiliser l’encapsulation
pour structurer de manière hiérarchique un grafcet.
Symbole Description
Étape encapsulante :
Symbole Description
Symbole Description
Lien d’activation :
Figure 91 :
Exemple (b) de lien
d’activation
Lorsque l’étape encapsulante 88 est activée, l’étape 100 de G24 est activée.
La norme EN 60848 ne fait pas référence à ces notions et ne définit donc pas de
symboles graphiques pour le GRAFCET de gestion des tâches. Nous pouvons continuer à
utiliser la structuration par GRAFCET de sous6programme(s) en indiquant, entre
guillemets (et pas dans un rectangle d’action), le nom du sous-programme appelé.
Il s’agit de définir précisément les ´éléments à prendre en compte dans la description afin
de déterminer les entrées/sorties logiques et événementielles qui permettront d’écrire les
réceptivités et les action du grafcet. Il s’agit aussi de déterminer l’ensemble des ordres et
comptes-rendus, c’est `a dire l’ensemble des échanges entre la PC et la PO.
Il est possible de d´écrire directement le fonctionnement complet d’un petit système, mais
ceci devient inconcevable dès que le système se complique. Il est alors nécessaire
étude de l’initialisation,
Sur des systèmes simples, on peut chercher à identifier parmi les structures de base
(séquence, aiguillage, parallélisme, reprise de séquence...), laquelle convient ou si un
assemblage judicieux de celles-ci permet de répondre au cahier des charges.
Une liste des différents comportements de la P.O. étant dressée (sans doublon), l’un
affecte une étape pour chacun d’entre eux puis l’on recherche pour chaque comportement
quel doit être le comportement suivant. On peut donc construire le grafcet « pas `a pas ».
Pour des problèmes simples, cette méthode permet de mettre en évidence les structures
de base à utiliser.
Les réceptivités sont élaborées à partir des variables d’entrées et/ou des variables
internes, ou bien elles sont déterminées en cherchant quelles sont les conditions
nécessaires au passage d’un état à un autre.
Arrive à ce stade de l’étude, il faut définir l’état initial du système : état dans lequel le
système est avant le passage en production normale. Cet état défini, permettra de
préciser la situation initiale du grafcet décrivant la production normale. Pour lancer la
production normale, l’expérience montre qu’il est plus performant de construire un grafcet
de niveau supérieur (baptisé en général GC : grafcet de conduite) qui permettra le
lancement du grafcet de production normale (GN) et par le suite son arrêt.
Figure 95 : Construction de la
structure, état initial
9.17.7.1. Introduction
La complexité des systèmes automatisés nécessite lors de leur conception une approche
méthodologique basée sur les démarches d’analyse descendante. Cette démarche
commence par une description la plus générale possible du système, système décomposé
en un minimum d’éléments. Parmi les différentes fonctions à assurer par un système
automatisé de production, les fonctions opératives permettent l’obtention de la valeur
ajoutée sur les produits. Les chois techniques, technologiques définissent un ensemble
d’opérations fonctionnelles matérialisant ces fonctions. D’une démarche d’analyse
descendante, une partition judicieuse de ces opérations en tâches permet une réduction
des éléments d’étude et minimise ainsi la complexité de l’analyse.
Une tâche est un regroupement fonctionnel d’un ensemble d’opérations pour lequel sont
définis, vis `a vis d’un critère de partition, un début ou lancement et une fin. Toute
opération appartenant `a une tâche est disjointe temporellement et/ou structurellement de
toutes les opérations des autres tâches. Il n’existe aucune liaison entre une opération
interne à une tâche et une opération interne à une autre tâche (autre que les liaisons
définies par le lancement et la fin de tâche)
Sous-programme, Normalise
2. ´Étape 2 : recherche des antériorités et des postériorités. Pour chaque tâche, on décrit
les règles transitionnelles de début et de fin de tâche.
ROV
LSL
LSLL
Les symboles (contacts et appareils extérieurs), vous les avez vu précédemment, rien de
spécial donc.
- Contact à fermeture
- Contact à ouverture
- Bobine
Les autres symboles sont suivant le constructeur et se résumant à un bloc (une boite ou
une fonction) dans laquelle « on » explique son rôle (temporisation, horloge, fonction
algébrique,…etc.)
Sur le cours, automates / API / PLC, il y en aura (un peu) plus à dire.
Ils traduisent une suite logique d’événements ou de points à contrôler en indiquant les
‘directions’ à suivre ou les initiatives à prendre
Attention : à ne pas confondre avec le logigramme avec portes logiques (qui est le ‘vrai’
logigramme), ici l’on parle plutôt d’organigramme, le terme ‘logigramme’ ayant été
« vilipendé » dans ce type d’application
D’aucun prétendront que ces schémas ne sont pas ‘d’actualité’ dans notre industrie et ne
nous concernent pas……
A ceux-là (qui se prétendent électriciens), qui connaissent (à peu près bien) les
installations industrielles, qui ont un ‘beau’ niveau, un ‘bon diplôme’, une bonne
expérience (en électricité industrielle), je trouve dommage qu’ils ne connaissent pas les
normes d’installations d’une simple prise de courant chez eux…….
Ce seront les mêmes qui dénigreront la HVAC car il n’auront pas eu l’occasion d’être
confrontés avec une ‘sérieuse’ installation de clim’.
Alors SVP, soyez ‘humbles’ avec toutes les disciplines approchant l’électricité (et
l’instrumentation, l’électromécanique), toute « spécialisation » est digne de
considération…, y compris la votre si vous en avez déjà une. .., et celle des autres dans le
futur.
Ces schémas domestiques, vous les rencontrerez non seulement dans le ‘tertiaire’, mais
aussi dans ‘l’industriel’ lorsqu’il s’agit de réaliser des bureaux ou même des logements à
l’intérieur d’un complexe industriel. Vous pourrez aussi considérer ces schémas comme
support à des installations à titre personnel…..
L’objectif principal de ce chapitre est de vous donner un outil pour faire de vous
des ‘colporteurs / ambassadeurs’ de la « bonne installation électrique ».
Vous êtes électricien, êtes sur un site Total et vous connaissez donc bien (au tout
au moins suffisamment) le domaine de l’électricité.
Hors de votre site, autour de vous, peut-être voyez vous des installations
électriques « hors normes », et même des ‘réalisations’ à faire dresser les cheveux
sur la tête…(j’en ai vu, souvent…). S’il n’y a pas eu de formation, d’information,
c’est même normal. Mais c’est votre rôle de répandre la ‘bonne parole’, d’expliquer
comment il faut faire ; alors utiliser ce chapitre, hors du site Total, pas de problème,
c’est fait pour.
12.1.1. L’alimentation
Cette installation électrique est constituée de plusieurs éléments dont le but est de
transformer une énergie électrique en une autre forme d’énergie (éclairage, chauffage,
froid, énergie mécanique)
.
Une installation électrique comporte :
- fréquence 50 Hz.
- La tension d’alimentation:
Si une prise de courant est commandée par interrupteur, la liaison est représentée
12.1.2.2. Exercices
22. Comme vous connaissez les symboles avec le cours précédent (MN-SE010),
l’identification sur le tableau ci-après doit être un jeu d’enfant…
Et même si certains symboles n’ont (apparemment) pas été vus, cela ne doit pas vous
poser de problème. Quand au descriptif, aux termes employés, cela peut être
légèrement différent.
ou
S’il s’agit d’un conducteur de neutre, un point est placé sur une extrémité
du trait oblique.
Figure 104 :
Schéma
architectural
chambre 1
Ce schéma permet de savoir combien de fils doivent passer dans la canalisation ainsi que
leurs couleurs (éventuellement, car la distribution a un code – implicite – de couleur de fils,
voir cours spécifique). Ces fils seront bien sûr aux mêmes emplacements que les
canalisations définies dans le schéma unifilaire.
Les liaisons « internes », par exemple entre interrupteur et lampe peuvent avoir
d’autre couleurs, y compris le rouge (bleu étant réservé pour le neutre et vert –
jaune étant uniquement pour la terre) (vert et jaune – séparés – sont également
interdits
La coupure est dans tous les cas bipolaire (sur les 2 fils)
Soit le même type de schéma que dans l’industriel montrant les circuits et les protections
depuis le tableau de distribution et ce suivant le principe général de la figure ci-après
Dans les nouvelles installations, la coupure doit être bipolaire : on ouvre à la fois
la phase et le neutre que l’on soit avec sectionneur fusible ou disjoncteur. Et
Les différents types de schéma sont vus, ce ne devrait pas être (trop) difficile à les lire s’ils
deviennent plus compliqués car comportant de nombreux circuits. Avec un peu de
principe, vous devriez les réaliser (ces schémas) vous mêmes sans problème.
Voyons les différentes applications que l’on peut rencontrer dans la distribution
domestique
Depuis ce disjoncteur abonné, il faut exécuter des sous - distribution avec des protections
et coupures bipolaires (disjoncteurs et/ou fusibles). Retenez simplement (pour l’instant)
qu’il faut une protection différentielle (interrupteur ou disjoncteur différentiel) de 30mA pour
toutes les prises de courant et 300mA pour les circuits d’éclairage (500mA devrait être
abrogé si ce n’est déjà fait).
Ci-après, schéma développé du simple allumage avec un simple point d’éclairage et dans
la version ‘lampes en parallèle.
12.2.6. Le télérupteur
Un télérupteur est constitué d’une bobine, d’un ou de plusieurs contacts et d’un système
mécanique qui mémorise la position du contact.
Fonctionnement
Une impulsion (avec un poussoir) sur la bobine, le contact est et reste fermé
Et ainsi de suite, à
Contact
chaque impulsion le
fermé contact change d’état
etc
Contact
ouvert Figure 118 : La
séquence ‘0’ et ‘1’ du
t contact d’un télérupteur
Impulsions sur un (quelconque)
bouton - poussoir du circuit bobine
On installe un télérupteur lorsque l’on dispose d’au moins de trois points d’allumage pour
l’allumage de points lumineux. Exemple : couloir. Avec 2 points de commande seulement,
un système V&V est plus rentable (en monophasé).
Le montage peut avoir un circuit de commande sous une tension différente de la tension
de ‘puissance’ sur les appareils
d’éclairage. Généralement cette
tension est ‘de sécurité’ et en
TBT (Très Basse Tension) et
fournie par un transformateur
12.2.7. La minuterie
Tm Tm Tm Tm
Contact
fermé
etc
Contact Contact ouvert automatiquement
ouvert
t
Impulsions sur un (quelconque)
bouton - poussoir du circuit bobine
On installe une minuterie lorsque l’on désire une extinction automatique d’un ou de
plusieurs points lumineux.
Fonctionnement
Une impulsion sur un des points d’allumage (bouton poussoir) permet la mise sous tension
d’un ou de plusieurs points lumineux pendant un temps Tm prédéterminé. L’extinction du
ou des points lumineux est automatique.
Lorsque l’on appuie sur un poussoir, la temporisation reprend son cycle pour le
temps de réglage total initial
L’action sur un poussoir quand la minuterie est en marche n’a aucun effet,
l’éclairage se ‘coupera’ de toute façon à la fin du temps préréglé.
tension aux bornes de la bobine n’est effective qu’à la première commande. Tant que le
contact est fermé, il n’y pas de possibilité d’avoir une tension (d’enclenchement) aux
bornes de la bobine.
Ci-après quelques câblages typiques, suivant les types de tube qu’il faudrait appeler :
« tube à décharge électrique dans du gaz basse pression »……ou plus
simplement, « tube luminescent » pour illuminescence d’un gaz (qui n’est pas du fluor et
encore moins du néon dans les tubes classiques).. Voir cours ‘éclairage et prises’.
Figure 126 : Tube avec ‘ballas t -self’ (inductance + starter + condensateur sans et avec
autotransformateur
La mise à la terre est revue dans le cours ‘électricité domestique’. Nous voyons le principe
simplement ici pour ne pas l’oublier – partie indispensable de l’installation et pas
forcément indiqué sur tous les schémas du type domestique !
La prise de terre (et le circuit de terre) est relié à la barrette de coupure par un fil de cuivre
nu d'une section de 25mm².
Le piquet de terre peut être remplacé par un conducteur nu (Cu en 25 mm²) placé en fond
de fouille du bâtiment
À partir du tableau, on envoie un fil vert/jaune de 2,5 mm² vers toutes les masses
métalliques de la salle de bain, y compris les huisseries de portes et les bâtis de fenêtre
s'ils sont métalliques ou en alliage.
Du tableau part aussi la liaison équipotentielle principale. C'est la ligne qui relie les tuyaux
d'arrivée d'eau et de gaz.
Pour un fil alim de 16 mm², (16/2=8), comme il n'existe pas de fil de 8 mm², on passe à la
section supérieure c'est à dire 10 mm².
Du tableau d'abonné partent tous les circuits. Ils comportent tous un fil de terre de la
même section que le circuit correspondant.
Ou « tableau d’abonné »
Il est constitué d'un support (en métal et/ou plastique), sur lequel on pose des protections
constituées de disjoncteurs ou de fusibles.
On y trouve aussi une barrette où sont branchés tous les fils de terre de la maison.
La différence entre les 2 dessins, est que le Disjoncteur Différentiel a ou non les bornes du
dessus décalées. Dans le cas de bornes décalées, on alimente par le dessous et on met
les peignes directement sur les bornes du disjoncteur.
Ce sont les lignes qui alimentent des prises où l'on branche des appareils bien précis. Ces
circuits sont continus du tableau aux points d'utilisation. Pas de coupure en cours de
route
Ces lignes peuvent alimenter plusieurs points et peuvent donc être coupées. On les
regroupe dans des boites de dérivation.
Dans l'installation électrique, il y a 2 couleurs à respecter: le bleu qui ne sert que pour le
neutre, et le vert / jaune qui est réservé au circuit de terre.
Dans les bornes des disjoncteurs, on ne peut mettre que deux fils au maximum.
La section des conducteurs correspond à la surface du fil de cuivre. Il existe des sections
de fil qui correspondent à des puissances d'utilisation bien définies.
1,5 mm² circuit d'éclairage, sonnette et tout ce qui ne demande pas une grande
puissance.
Câblage des prises de courant : Dans chacun des circuits, on se limite à 5 prises pour
appliquer la norme "PROMOTELEC"
On va de prises en prises.
Un électricien de site possède par système, par armoire de distribution un jeu de plan,
format A3 et/ou A4 avec ‘n’ folios représentant le « séquentiel » de l’installation en schéma
de contrôle (ou commande) et schéma de puissance
Si vous êtes sur un site, le plus rationnel est de faire une application, un exercice sur un
exemple ‘concret’, sur ce qui est en place. Récupérer les jeux de plans nécessaires
(instructeurs et élèves) et travaillez sur ceux-ci plutôt que sur l’exemple ci-après.
Avant ces 46 folios, il y a la page de garde où figure la cartouche, les renseignements sur
le site, le bureau d’études, le système concerné et les révisions successives (avec les
dates).
Folio 01 : liste des pages/folios avec description du contenu de chaque page et les indices
des différentes révisions / modifications (date et détails sur page de garde).
A noter, le système de renvoi par quadrillage avec numérotation par chiffre des colonnes
et par lettre des lignes
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39
A
B
C
D
E ⇑ -
F ⇐ F-11 Zone de texte et dessin -
G
H
I
J
Le renvoi peut se faire pour une plusieurs colonnes (sans ligne) ou pour une ou plusieurs
lignes (sans référence de colonne)
Un dessinateur peut se tromper ! Ainsi sur cette page, les références horizontales sont
notées de 0 à 20, alors que le texte à l’intérieur considère la numérotation impaire ; 1, 3, 5,
jusque 39 (erreur qui se retrouve plusieurs fois dans le cahier). D’entrée, on vous
demande de savoir lire les plans, et également de détecter les erreurs….
Par exemple en colonne 4 (qui est en fait la 7) la sortie des TP’s indique un renvoi en
« COL.21 », donc sur la même page. En colonne 21 (indiquée 11), on retrouve l’indication
d’origine « DEPUIS COL.7 » (indiquée 4)
Ligne A : dénomination des équipements et circuits concernés que l’on trouve dans la
colonne ainsi délimitée
Jeu de barres 5,5kV : avec les 2 sectionneurs, le disjoncteur 5,5kV et les TP’s
Mesures et protections courant ‘I’ : avec les TC’s, le connecteur ‘I’ et les renvois
Mesures et protections tension ‘U’ : TP’s, connecteurs et renvois
Transformateur : alimentation excitation avec renvoi folio 03
Moteur synchrone
Bornier BT : La filerie BT ‘sortant’ des cellules Merlin-Gérin est raccordée sur des
borniers, en l’occurrence dénommés ici ‘BM’ et ‘BCO’. Le raccordement entre borniers se
retrouve plus loin dans le cahier aux folios 35 à 39.
En équipement BT, par exemple sur ce folio 02, si je ne sais pas ce qu’est le ‘BE12-11’, la
nomenclature spécifie que c’est un « boîtier sécura intensité de chez GEC Alsthom », soit
un connecteur pour les mesures et calibrations extérieures.
Identification filerie : chaque ‘fil’ BT possède son propre numéro que l’on retrouve sur les
différents folios concernés et avec les renvois appropriés.
Alimentation puissance depuis folio 2 colonne 31 (numéroté 16), comme indiqué au point
C1
La protection fusible FU3-7 possède un contact ‘défaut fusibles’ que l’on retrouve au folio
22 colonne 35 comme indiqué en D5
Idem pour S3-11 qui a un contact ‘défaut fusibles’ incorporé dans le schéma du folio 22
colonne 37
Retour alimentation puissance en colonne 39 vers le folio 02. Renvoi également vers
folios 14 et 09 pour les protections et le contrôle
Lignes H et I, ce sont les tensions secondaires (des TP’s), qui sont distribuées. Elles
proviennent du boîtier BEU2-25 colonne 25 (13) avec repères 2/14, 2/15 ; 2/16 et
rebaptisées u1, u2, u3
Contacts de relais :
Apparition des premiers contacts de relais : KA23-3 et KA18-17. Les bobines (et leur
intégration dans un circuit) se trouvent respectivement en folio 23 colonne 3 et folio 18
colonne 17.
Aux folios 23 et 18, au niveau des bobines de ces relais, on trouve le renvoi au folio 04 pur
les contacts concernés.
Folio 14 : Glissement
Relais de protection type VTM de GEC Alsthom, alimenté comme au dessus, et envoyant
un contact NO en folio 18 col. 3 dans le circuit de contrôle du contacteur d’excitation
Non copié dans ce document
Folio 16 (continuation) :
Schéma de principe : 1er schéma de relayage avec
- Les barres de distribution (15/3 et 15/4) alimentés depuis le disjoncteur Q15-3 (folio 15
col. 3)
- Les relais:
KA16-23, relais de défaut (en col. 23) ayant un contact NO que l’on retrouve en 32-23
(folio 32 col.23) et un contact NF en 28-27.
KA16-31, relais d’éclairage (actionné par les contacts de porte - fin de course, S16-29/31)
et avec un contact NO que l’on retrouve en folio15 col. 25 (circuit lampe) et 2 contacts NF
sur ce folio (verrouillage démarrage du groupe réfrigérant)
- La bobine du contacteur C1 avec en série les contacts de commande/contrôle.
Le « feu vert » est donné depuis l’armoire Merlin – Gérin (contact temporisé M1) et il n’y a
plus qu’à suivre les séquences, ouverture / fermeture contacts, enclenchement relais et ce
en se référant aux numéros de contact / relais faisant au folio et colonne concernés…..
A noter :
Numéros de filerie : chaque ‘fil’ possède son identification que l’on retrouvera ‘baguée’
dans l’armoire avec le numéro du folio
Bornes de filerie : les interconnexions entre armoires et équipements ‘sortent’ sur bornes.
Ici avec armoires/cellules HT Merlin Gérin sur bornier ‘BCD’, bornes 7/8 et 4/5 (connectés
sur bornes 48/49 et 44/45 du bornier de l’armoire MG)
Les 3 relais KA 18-13/21/25 sont des relais temporisé « ASA Syrelec, BLRM-U 127VCC »,
(c’est la nomenclature en page 44 qui le confirme). Attention à la représentation (oui, il y a
erreur sur le schéma), Voir le cours « Symboles et normes » comportant des exercices
avec les contacts / relais temporisés
D’autre part, les contacts associés ici aux relais sont représentés comme ‘contacts
temporisés (ce qui n’est pas vraiment faux…)
Folio 18 (continuation)
Rappel des normes de représentation des contacts temporisés (voir cours symboles et
normes), le sens du ‘parapluie’ détermine l’action la temporisation.
Page 21 non représentée,1 seul relayage (KA21-3 )pour le relais défaut page 13, ‘Maxi de
courant’.
Folio 38 : Bornier Liaisons armoire de contrôle et armoire ventilateurs (BL – BT1 – BT2)
Non copié
Folio 44 : Nomenclature
Folio 45 : Nomenclature
14. GLOSSAIRE
Figure 93 : Exemple d’une macro étape M2 représentée avec son expansion :................98
Figure 94 : Structuration par taches et sous programme...................................................99
Figure 95 : Construction de la structure, état initial..........................................................101
Figure 96 : Procédé simple avec grafcet..........................................................................103
Figure 97 : Exemple de câblage alimentation + entrées / sorties d’un automate type
compact de chez Moeller..........................................................................................104
Figure 98 : Organigramme de dépannage type ...............................................................106
Figure 99 : Logigramme de dépannage moteur...............................................................107
Figure 100 : Structure d’une distribution domestique distribution ....................................109
Figure 101 : Distribution domestique dans le monde (tension entre2 fils) .......................110
Figure 102 : Schéma architectural par pièce ...................................................................111
Figure 103 : Schéma architectural général d’un logement...............................................112
Figure 104 : Schéma architectural chambre 1 .................................................................114
Figure 105 : Schéma unifilaire architectural chambre 1 ...................................................114
Figure 106 : Schéma unifilaire architectural complet .......................................................115
Figure 107 : Schéma multifilaire architectural chambre 1 ................................................115
Figure 108 : Schéma développé (de principe) de la chambre 1.......................................116
Figure 109 : Principe de schéma de distribution / protection unifilaire .............................117
Figure 110 : Principe de schéma de distribution / protection unifilaire 2 ..........................119
Figure 111 : Le simple allumage en 3D ...........................................................................121
Figure 112 : Le simple allumage en schéma développé ..................................................121
Figure 113 : Le double allumage en 3D ...........................................................................121
Figure 114 : Le double allumage en schéma développé .................................................122
Figure 115 : Le montage Va et Vient en 3D.....................................................................122
Figure 116 : Le montage Va et Vient en schéma développé ...........................................122
Figure 117 : Le commutateur sélecteur en schéma développé .......................................123
Figure 118 : La séquence ‘0’ et ‘1’ du contact d’un télérupteur........................................123
Figure 119 : Le montage télérupteur en 3D .....................................................................124
Figure 120 : Le montage télérupteur en schéma développé............................................124
Figure 121 : Le montage télérupteur en schéma développé avec un transformateur sur la
commande................................................................................................................125
Figure 122 : La séquence ‘0’ et ‘1’ du contact d’une minuterie ........................................125
Figure 123 : Le système minuterie en 3D ........................................................................125
Figure 124 : Le montage minuterie en schéma développé ..............................................126
Figure 125 : Le montage minuterie avec réinitialisation (en haut) et sans (en bas) .........126
Figure 126 : Tube avec ‘ballas t -self’ (inductance + starter + condensateur sans et avec
autotransformateur ...................................................................................................127
Figure 127 : Tube type ‘rapid – start’ sans ‘préchauffage’ ...............................................127
Figure 128 : Tube type ‘rapid – start’ avec ‘préchauffage’ – alimentation par
autotransformateur ...................................................................................................127
Figure 129 : Montage double tube pour éviter l’effet stroboscopique .............................127
Figure 130 : Le prise de terre en domestique ..................................................................128
Figure 131 : La distribution « équipotentielle » de terre, à la maison..............................129
Figure 132 : Éléments constituant un tableau d’abonné ..................................................130
Figure 133 : Distribution bipolaire depuis le tableau ........................................................130
Figure 134 : Câblage des circuits en parallèle .................................................................132
Figure 135 : Câblage des prises de courant en parallèle................................................132
Figure 136 : Commande moteur synchrone – Folio 01 ....................................................135
Boîte à boutons
I = Marche
0 = Arrêt
Ph N
F1
L1 L2 L3 L4 L5 Lx
I-b
48V + 48V -
F2 0-a 0-b I-a
C
R
R
F3 ON
R
R OFF
3. Voici 2 circuits puissance pour la même fonction. Ils sont toutefois différents, définissez
chacun de des types de démarrage ‘A’ à gauche, ‘B’ à droite
Le bouton poussoir ‘I’ actionne le relais temporisé K1, dont le contact à fermeture K1/17-
18 agissant comme contact instantané (la bobine de K1 est en temporisation travail) met
sous tension le contacteur étoile Q13. Le contact à ouverture Q13/21-22 ouvre le circuit
de la bobineQ15, verrouillant (électriquement) la fermeture de ce contacteur. Dans le
même circuit, le contact temporisé K1/17-18 est resté ouvert (100ms est suffisant) pour
empêcher l’action sur Q15. Q13 excité, met sous tension le contacteur de ligne Q11 via le
contact à fermeture Q13/13-14. Q11 et Q13 s’auto – alimentent par les contacts à
fermeture Q11/13-14 et Q1/43-44. Q11 met sous tension le moteur M1 en couplage étoile.
Le bouton poussoir ‘I’ actionne le contacteur étoile Q13 dont le contact à fermeture
Q13/13-14 met sous tension le contacteur de ligne Q11. Q11 est appelé et couple
lemoteur M1 en schéma étoile. Q11 et Q13 s’auto – alimentent par le contact à fermeture
Q11/13-14 et Q11 s’auto – aliment en outre via Q11/43-44 et le bouton poussoir ‘0’.
Simultanément, le relais temporisé K1 est mis sous tension avec le contacteur de ligne
Q11.
Après écoulement du temps défini, K1 ouvre le circuit Q13 via le contact inverseur 15-16
et ferme le circuit Q15 via 15-18. Le contacteur étoile Q13 retombe. Le contacteur triangle
Q15 est appelé et couple le moteur M1 avec la totalité de la tension. Simultanément, le
contact à ouverture Q15/21-22 interrompt le circuit Q13 et bloque ainsi le redémarrage
et/ou le fonctionnement en étoile.
Un redémarrage n’est possible qu’après coupure préalable via le bouton poussoir ‘0’ ou en
cas de surcharge – comme dans la description de l’exercice précédent.
8. Dessinez l’unifilaire
G G
5.5 kv 5.5 kv
3 3
5.5 kv - 3ph - 50 Hz
5.5 kv 5.5 kv
0.4 kv 0.4 kv
M M
3 3
M M
3 3
11. Quelle représentation utilise-t-on pour représenter des fonctions logiques sous forme
de schéma ?
Le logigramme
12. Quelle est la fonction logique décrite de la manière suivante : dans sa table de vérité à
trois variables (a, b et c), la colonne S ne possède qu’un seul 1, quand les trois
variables sont à 0.
La fonction NOR
13. Quelle est la fonction décrite ici : dans sa table de vérité à trois variables (a, b et c), la
colonne S ne possède qu’un seul 0, quand les trois variables sont à 1.
La fonction NAND
R = a.b.(a+d).(e+f)
a
S S
a ≥1
b
1
b
c c
1
a
b ≥1 S
≥1
≥1
R = (m+r).a m
r ≥1 S
En utilisant des fonctions OU, ET, NON. &
Application directe
a
1
m a+m
&
a
S
& a &
r &
a+r
19. D’après la table de vérité ci-dessous, rechercher l’équation de la sortie S (ne pas
réduire l’équation).
En conséquence R=b
21.
Par l’algèbre
Ensuite, l’on regroupe les produits ayant une variable changeant d’état, (celle-ci
s’annulant) quand une (on peut même faire plusieurs) autre variable ne change pas
Nouvelle equation
23.
24. Comme vous connaissez les symboles avec le cours précédent (MN-SE010),
l’identification sur le tableau ci-après doit être un jeu d’enfant…
Et même si certains symboles n’ont (apparemment) pas été vus, cela ne doit pas vous
poser de problème. Quand au descriptif, aux termes employés, cela peu être
légèrement différent.
Interrupteur Va et Vient
Point d’éclairage
ou
Bouton poussoir
Prise 2P + T à éclips
Prise téléphone
Prise télévision
Appareil de chauffage
25. Comme pour l’exercice 22, identifier ces symboles, « extraits » d’une réalisation
Interrupteur
Interrupteur différentiel
Prise de courant
Lampe
Transformateur
Bouton poussoir
Va et Vient