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CHAPITRE-01

A- INTRODUCTION :

Le transport avec son inter modalité, est le secteur le plus important pour l’économie
et le développement d’un pays.
L’Algérie, depuis l’indépendance, a consacré d’énormes efforts pour ce secteur. Elle a
essayé de consentir les modes de transport nécessaires selon la nature sociogéographique et
économique de chaque région.
La diversité géographique et la large superficie du pays, ont exigés la mise en place de
presque tous les moyens de transport existants.
Mais aujourd’hui, les autorités aperçoivent la nécessité de tous les modes, vu la
croissance économique et le progrès incessible des besoins de déplacement et de
communication du monde contemporains, qui exige certaines commodités tel que : le confort,
la sécurité, la rapidité et la continuité.

B- LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT EN ALGERIE :


 Les infrastructures routières et autoroutières :

L’Algérie dispose d’une couverture importante en matière d’infrastructures routières,


d’une valeur économique et stratégique inestimable.

Le développement du transport routier et les exigences de confort et de sécurité ont


incité, dés la fin des années 70, l’Etat algérien à se préoccuper de la modernisation des
réseaux routiers.
Après les voies de contournement des grandes villes, les grands projets d’autoroute
commencèrent à voir le jour, et en particulier celui de l’autoroute Est-ouest (1246 Km) dont
l’intérêt national et magrébin n’est plus à démontrer, ainsi que la route transsaharienne qui
représente un axe essentiel du réseau routier national.

Actuellement en Algérie ; environ 55000 automobiles (nombre qui s’accroît de 5000 à


6000 unités annuellement), soit une proportion de 10 automobiles pour 1000 habitants en
tenant compte de la population totale.

Le réseau routier Algérien totalisant plus de 108000 km, soit 3375 Km pour 1000
habitant ; est repartit comme suit :

▫ 28156 Km de routes Nationales.


▫ 23806 Km de chemins de wilaya.
▫ 56340 Km de chemins communaux.
▫ Plus de 60 % de routes en Algérie ont une largeur supérieure ou égale à 7m.

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Les statistiques qui viennent ci- après montrent avec clarté la consistance et l’état du
réseau routier national.

Consistance du réseau routier national

26% RN

52% CC
22% CW

Consistance du réseau en Consistance du réseau


piste routier non revêtu
12% RN 12% RN

8% CW 8% CW
80% CC
80% CC

 Les infrastructures ferroviaires :

Dans notre pays, il est à signaler que 85 % des volumes d’échanges (marchandises et
voyageurs), se font par la route et, quelque soit le développement des infrastructures
ferroviaires ; le rail viendrait plutôt compléter que concurrencer l’autoroute. Les trafics
ferroviaires sont en effet, plutôt orientés pour les voyageurs.

Cependant, de nombreux projets vont être réalisés. Parmi ces derniers, on peut noter la
réalisation de ligne Redjem Demouche-Mechria ainsi que le prolongement de la rocade des
hauts plateaux de M’sila à Saida via Ain Oussara et Tiaret ; la boucle sud de Hassi Messaoud
à Djelfa via Tougourt, aussi que l’axe Relizane- Tiaret qui sera modernisé.

La société nationale du transport ferroviaire (SNTF) procédera aussi au dédoublement


et l’électrification de la voie entre Thenia et Tizi Ouzou et de la ligne Est-ouest dans le nord
du pays.

Le réseau ferroviaire Algérien est d’une longueur totale de 4290 Km.

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 Les infrastructures aéroportuaires :

Le transport aérien a eu un développement particulièrement rapide, à l’instar des autres


activités de transport.

Durant les premières années de l’indépendance de l’Algérie, l’activité aéronautique


était gérée par l’organisation de la gestion et de la sécurité aéronautique (OGSA).

Les principaux aérodromes de l’époque étaient exploités dans différentes conditions,


soient : les aérodromes contrôlés et les aérodromes inspectés ou gardiennés.

Aujourd’hui, avec la création de nouvelles plates formes et la diversification du parc


des avions, un programme gouvernemental prévoit :
▫ La création de nouvelles plates formes.
▫ La construction de nouvelles pistes.
▫ L’adaptation des pistes anciennes par des allongements et des renforcements du corps
de chaussées existants.

 Les infrastructures portuaires :

Les échanges extérieurs de l’Algérie se font, à plus de 95 % par la voie maritime.


C'est-à-dire que le système portuaire constitue un outil stratégique qu’il convient d’entretenir,
de moderniser et de développer pour le maintenir en adéquation avec les besoins de
l’économie nationale et l’évolution des techniques du transport maritime.

Par ailleurs, l’évolution des moyens du transport maritime a quelque peu rendu
obsolètes certaines infrastructures portuaires Algériennes.

La signalisation maritime est assez bien développée, couvrant ainsi l’ensemble de la


cote et des ports. Elle est composée de 181 feux dont 26grands phares.

Une stratégie de développement des infrastructures maritimes et aéroportuaires est


portée sur la poursuite de l’effort de préservation du patrimoine existant.

L’élaboration d’un système d’information géographique pour une meilleure


planification des actions de protection et l’aménagement du lit littoral. En l’occurrence, des
opérations ont été lancées à moyen et long terme.

C- PROBLEMATIQUE DU TRANSPORT EN ALGERIE :

La grandeur de l’étendue de l’Algérie (2381741 Km2), ainsi que la diversité de son


relief nécessitent un bon système d’infrastructures.90% des volumes d’échanges de
marchandises et des personnes se font par route.
Les différentes études de développement du réseau routier et de transport, ont toujours
fait ressortir l’importance des échanges Est- Ouest dans la frange nord du pays, et la nécessité
de disposer de capacité nettement supérieure à celles offertes par le réseau existant.

Cette situation prévisible avec la croissance annuelle du trafic, se traduira par voie
routière avec, pour conséquences entre autres, une augmentation substantielle des temps de
déplacement et une élévation des coûts de transports.

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Eu égard aux besoins importants de capacité, la meilleure solution du point de vue


économique, est d’offrir au trafic à moyenne et longue distance une infrastructure nouvelle
adaptée à ces besoins et de garder les réseaux existants tout en les modernisants.

D- AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DEVELOPPEMENT DURABLE :


Le secteur routier et autoroutier Algérien est intégré dans une politique globale
d’aménagement du territoire, au sein de laquelle le ministère en charge de l’aménagement du
territoire joue un rôle majeur, dont il entre en cohérence avec les objectifs d’aménagement
collectif national.
Le pouvoir public estime que l‘urgence pour le secteur est de renforcer le tissu des
infrastructures de base, afin d’accélérer les progrès en matière de communications et favoriser
ainsi l’émergence d’une nouvelle géographie ou la distance ne constitue plus une contrainte,
et de ce fait la vision en matière d’infrastructures techniques devrait en tenir compte.

E- LE SCHEMA DIRECTEUR ROUTIER ET AUTOROUTIER :


Un schéma directeur est un document officiel de l’État qui contribue à la concrétisation
de la politique de l’aménagement du territoire.

Il précise la nature et les tracés sommaires des grandes voies de circulation


interurbaines, en l’occurrence des autoroutes de liaison, susceptibles d’être réalisées à l’avenir
sur le territoire Algérien.

Ce document comprend :
▫ Un rapport présentant la situation existante, les différentes parties d’aménagements
envisagés, les objectifs à atteindre et leurs justifications, les propriétés à réaliser, les
caractéristiques et les conditions de fonctionnement des infrastructures.
▫ Des documents graphiques, notamment cartographiques, localisant les tronçons ou
sections de routes où autoroutes envisagées.

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