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DOSSIER DE PRESSE

L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

SOMMAIRE

1.  PRÉSENTATION GÉNÉRALE .. ........................................................................................................... 02

2.  PARCOURS DE L’EXPOSITION ....................................................................................................... 04

3.  LISTE DES ARTISTES .......................................................................................................................... 18

4.  AUTOUR DE L’EXPOSITION .. ............................................................................................................ 19

5.  PARTENAIRES . ......................................................................................................................................... 24

6.  VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE .. ....................................................................... 28

7.  CONTACTS PRESSE .............................................................................................................................. 32

EN COUVERTURE :
Martial Raysse, America America, 1964
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2018

Nota Bene :
sauf mention contraire, toutes les oeuvres reproduites dans ce dossier appartiennent à la collection
du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

1.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
L’AVENTURE DE LA COULEUR
OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU
Du 24 février 2018 au 22 juillet 2019

Dès les prémices de la création du Centre Pompidou en 1977, En 1810, explorant dans sa Théorie des couleurs les
la couleur, employée comme un code, est au coeur du projet mécanismes optiques et physiologiques qui fondent le spectre
architectural de Renzo Piano et Richard Rogers. Ce sont chromatique, Goethe anticipait l'affranchissement à venir de
ces mêmes couleurs qui irriguent le nouvel accrochage de la couleur pure et de la monochromie. Pour Matisse, près d'un
la collection du Centre Pompidou, L'Aventure de la couleur, siècle plus tard, la couleur devient une véritable libération.
consacré à la persistance des réflexions sur la couleur dans Ses papiers découpés sont une jubilation rythmique qui
l’histoire de l’art moderne et contemporain, d’Henri Matisse inspirent les recherches plastiques de Jean Dewasne, Simon
à François Morellet. Hantaï, Bridget Riley et Sam Francis. Les planches de son
oeuvre manifeste Jazz, présentées tout au long de la première
Dans la continuité de Musicircus, cette nouvelle présentation section, soulignent l’influence décisive de Matisse sur ses
inédite d’une quarantaine de chefs­­­-d’oeuvre de la collection héritiers.
du Centre Pompidou propose une exploration thématique de
la couleur, tantôt appréhendée comme un puissant vecteur Yves Klein confie pour sa part que « les couleurs sont des
d’émotions et de sensations, tantôt comme un support infini êtres vivants, des individus très évolués qui s’intègrent à
de réflexions sur la matérialité et la spiritualité de la peinture. nous, comme à tout. Les couleurs sont les véritables habitants
de l’espace. » Engagé – dès 1946 – dans son Aventure
Rythmé par des expériences physiques et ultra sensibles, monochrome, il envisage la couleur comme un champ
le parcours invite le visiteur à prendre progressivement d’énergie, générant des espaces psychologiques. D’autres
conscience de l’incarnation de la couleur, à travers des pensées monochromes cohabitent avec sa vision spirituelle
dialogues riches de sens. L’iconique Bleu de ciel de Vassily de la couleur, parmi lesquelles celles de Claude Rutault, Dan
Kandinsky ouvre ainsi la voie à l’environnement immersif Flavin ou encore Robert Ryman dont les peintures, loin d’être
Pier and Ocean de François Morellet et Tadashi Kawamata. rigoureusement blanches, recèlent d’infinies variations qui
Accosté sur cet îlot de néons bleutés, résonnent tout permettent « à d’autres choses d’advenir. »
particulièrement les mots de Gaston Bachelard dans L’air et
les songes - « D’abord, il n’y a rien, ensuite un rien profond, Avec les énergies Pop et du Nouveau réalisme, la couleur
puis une profondeur bleue. » devient pulsation, célèbre le réel. « Ce qui m'intéresse c'est
la profusion colorée de l'article en série » affirme Martial
Raysse : « les Prisunic sont les musées de l'art moderne .»
Avec America America, il troque le pinceau pour le néon : une
« couleur vivante, une couleur par-delà la couleur . »

Les artistes américains du hard edge s'engagent quant à eux


dans une réduction des composantes de l'oeuvre. Derrière
l'ascèse de ces champs colorés qui se déploient dans l’espace,
tapi dans la radicalité de la monochromie, sommeille la
capacité de la couleur à réveiller l'émotion.

Vassily Kandinsky, Bleu de ciel, 1940 Tadashi Kawamata et François Morellet, Pier and Ocean, 2014
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation photographique du MNAM/Dist. RMN-GP © Tadashi Kawamata Photo. archives kamel mennour
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London
© ADAGP, Paris, 2018

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2.
PARCOURS DE L’EXPOSITION
1. DÉCOUPER À VIF DANS LA COULEUR

« Dessiner avec des ciseaux. Découper à vif dans la


couleur me rappelle la taille directe des sculpteurs. »
Henri Matisse
Jean Deswasne, Antisculpture Tombeau d’Anton Webern, 1951-1952
C’est par l’invention des papiers gouachés découpés que © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Jacqueline Hyde/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2018
Matisse résoud l’éternel conflit du dessin et de la couleur,
conférant à cette dernière un pouvoir infini de transmission
de l’émotion. L’artiste recouvre alors les murs de son atelier
de morceaux de papier colorés qu’il déplace inlassablement Vassily Kandinsky,
au gré de ses compositions. Pensé comme une synthèse entre « Le bleu profond attire l’homme vers l’infini, il éveille en lui Bleu de ciel, 1940
peinture, sculpture et dessin, le portfolio Jazz, achevé en 1947, le désir de pureté et une soif de surnaturel. C’est la couleur © Centre Pompidou, MNAM-CCI/
constitue la matrice de son travail jusqu’à la fin de sa vie du ciel tel qu’il nous apparaît dès que nous entendons le mot Service de la documentation
photographique du MNAM/Dist.
en 1954, ainsi qu’une source inépuisable d’inspiration pour « ciel… » Le bleu est la couleur typiquement céleste. Il apaise RMN-GP
nombre d’artistes. Les tons purs des compositions de Jean et calme en s’approfondissant. »
Dewasne, qu’il isole par des formes parfaitement dessinées,
Vassily Kandinsky, Du spirituel dans l’art et dans la peinture en
rappellent ainsi la précision du ciseau de Matisse. Bridget
particulier,1912
Riley reprend quant à elle la technique des gouaches
découpées pour les dessins préparatoires de ses toiles, tandis
que Simon Hantaï développe sa propre méthode de création à
travers le pliage. VASSILY KANDINSKY, Bleu de ciel, 1940
Alors qu’il emménage à Paris en 1934 pour fuir le nazisme,
Vassily Kandinsky découvre une lumière nouvelle, forte et
douce selon ses propres mots, qui élargit sa palette et son
répertoire de formes. Le vocabulaire poétique et onirique de la
toile Bleu de ciel s’inscrit en franche rupture avec la période
oppressante de l’Occupation pendant laquelle elle a été peinte.
Le peintre livre ici un monde de créatures biomorphiques
composées de mélanges de couleurs spécialement imaginés
pour la création de ce conte pictural.

Henri Matisse, Icare , Centre Pompidou Paris,


Musée national d’art moderne, 1947 TADASHI KAWAMATA et FRANÇOIS MORELLET,
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Succession H. Matisse Pier and Ocean, 2014
L’immersion dans le bleu céleste de Kandinsky ouvre la voie
à l’océan imaginaire de Pier and Ocean, inspiré avec humour
de la série du même nom de Piet Mondrian qui, un siècle plus
« La couleur devient, entre les mains du peintre, un nouvel objet concret qui n’imite rien, mais émeut par lui-même. Le ton plat permet tôt, tenta de libérer la couleur par rapport à la forme. Les
de montrer la couleur à son maximum d’intensité. » lignes peintes se muent ici en néons clignotants symbolisant
la houle. Au bout de la jetée conçue par Tadashi Kawamata,
Jean Dewasne, Traité d’une peinture plane, 1949
le regardeur se trouve submergé par la sensation d’un espace
infini, où la composition lumineuse abstraite n’en finit pas de
« La couleur existe en elle-même, possède une beauté propre. Ce sont les crépons japonais que nous achetions pour quelques
brouiller les repères.
sous rue de Seine qui nous l’ont révélée. J’ai compris alors que l’on pouvait travailler avec des couleurs expressives qui ne sont pas
obligatoirement des couleurs descriptives. (…) Une fois l’oeil désencrassé, nettoyé par les crépons japonais, j’étais apte à recevoir
vraiment les couleurs en raison de leur pouvoir émotif. »
Henri Matisse, Le Chemin de la couleur, 1947 Tadashi Kawamata et François Morellet, Pier and Ocean, 2014
© Tadashi Kawamata Photo. archives kamel mennour
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London
© ADAGP, Paris, 2018

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SAM FRANCIS, Untitled (Sans titre),


05 février 1978 « Matisse a été un artiste très important pour moi. (…) J’ai
commencé à utiliser le collage pour mes toiles à rayures,
« La couleur est pour moi la vraie substance, le point de départ puis à travers mes compositions en diagonale, j’ai introduit
que ne sont ni le dessin, ni la ligne. » Bien que la couleur les sensations, j’ai utilisé des morceaux de couleur. Quand j’ai
prime sur le dessin pour Sam Francis, la composition de commencé à travailler avec les courbes, cela faisait plusieurs
rayons colorés est parfaitement maîtrisée. Le contraste entre années que je travaillais avec des découpages. Il existe de
le fond blanc et le quadrillage de tons bleus, noirs, rouges et magnifiques méthodes de préparation. Je sais que Matisse
verts, tantôt purs, tantôt dilués, confère à l’espace pictural les a utilisées pour la dernière étape, ou peut-être qu’il n’a
un véritable éblouissement, cher à Matisse qui souhaitait pas eu le temps d’en faire des formes définitives comme des
également exprimer la lumière « par un accord des surfaces mosaïques. Je l’ai utilisé en tant qu’outil de travail. C’est un
colorées intensément. » magnifique outil de travail.
Dans Jazz, Matisse écrit sur Renoir et dit que Renoir a passé
beaucoup de temps à arranger un bouquet de fleurs, et au
moment de le peindre, il a tourné le vase pour voir ce qu’il
n’avait jamais vu. Je pense que c’est parfait. »
Henri Matisse, Le cheval, L’écuyère et le clown, 1947
Bridget Riley, entretien avec Jonas Storsve, 2012
Sam Francis, Untitled (Sans titre), 05 février 1978 © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Succession H. Matisse
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© 2018 Sam Francis Foundation, California / Adagp, Paris 2018

SIMON HANTAÏ, Meun, 1968


À partir de 1960, Simon Hantaï expérimente une nouvelle
méthode de travail, en froissant la toile et en la recouvrant de
couleur avant de la déplier. Dans la série des Meun, le nouage
aux quatre coins dévoile de grandes réserves qui permettent

à la couleur de respirer. À l’image des papiers découpés


de Matisse, le blanc révèle subtilement l’intense luminosité
des couleurs. Le pliage succède ainsi aux ciseaux employés
pour découper à vif dans la couleur par Matisse, dont Hantaï
découvre les vitraux à Vence en 1968.

Simon Hantaï, Meun, 1968 Bridget Riley, Red with Red Triptych, 2010
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
© Archives Simon Hantaï / Adagp, Paris, 2017 © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Bridget Riley 2018. Droits réservés

BRIDGET RILEY, Red with Red Triptych, 2010


assistants le soin d’appliquer la peinture sur la toile. L’artiste
Bridget Riley, pionnière de l’art cinétique britannique, découpe ainsi des courbes grâce à la juxtaposition d’aplats
réinvente les papiers découpés de Matisse comme un outil colorés qui suggèrent un mouvement, scandé par un ensemble
pour la réalisation de ses dessins préparatoires. Elle punaise de lignes verticales « cachées » dans la composition, ainsi que
au mur des morceaux de papiers colorés, puis laisse à ses par la répétition des ellipses peintes.

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2. L’AVENTURE MONOCHROME Kasimir Malevitch, en peignant le Carré blanc sur fond blanc
en 1918, confère à la couleur un puissant pouvoir de sensation
d’espace infini. Par son geste ouvrant les perspectives
du cosmos, il amorce une réflexion spirituelle incarnée
« Jamais par la ligne, on n’a pu créer dans la peinture quelques décennies plus tard par Yves Klein, qui développe
une quatrième, cinquième ou une quelconque autre sa propre approche de la couleur seule dans le manifeste
fondateur L’Aventure monochrome en 1960. Son travail ouvre
dimension ; seule, la couleur peut tenter de réussir la voie à une pluralité de démarches sur la couleur seule,
cet exploit. La monochromie est la seule manière des protocoles purement conceptuels de Claude Rutault à la
pensée de Robert Ryman, qui nie toute intention monochrome
physique de peindre permettant d’atteindre à l’absolu en voyant dans ses toiles prétendument blanches un horizon
spirituel. » qui permet à « d’autres choses de devenir visibles ».
Yves Klein
Henri Matisse, Jazz, Les codomas, 30 septembre 1947
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Succession H. Matisse

Yves Klein, M 72, Monochrome jaune «violet», 1957


© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Bertrand Prévost/Dist. RMN-GP
© Succession Yves Klein c/o Adagp, Paris, 2018

YVES KLEIN, Pigments purs, 1957

Au début de l’année 1957, Yves Klein inaugure « l’époque


bleue » à la galerie Apollinaire à Milan, où il expose pour la
première fois un ensemble de monochromes bleus. Il déposera
Maurice de Vlaminck, Les coteaux de Rueil, ensuite le brevet de sa propre teinte de bleu profond,
1906 dénommée IKB (International Klein Blue), qui devient alors sa
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. couleur de prédilection. Lors de son exposition chez Iris Clert
RMN-GP
© Adagp, Paris 2018 et Colette Allendy, Yves le Monochrome dépasse la surface de
la toile : l’artiste recouvre de pigments des paravents et des
sculptures éponges, et organise pour le vernissage un lancer
de 1000 ballons bleus.
MAURICE DE VLAMINCK, Les coteaux de Rueil, 1906
Affublées de l’adjectif fauve, les toiles de Matisse et Vlaminck Vlaminck peint cette toile l’année suivant la visite de Matisse
présentées au Salon d’Automne de 1905 scandalisent le public dans son atelier à Chatou, dans les environs de Rueil, où il « Le pigment pur, exposé par terre, devenait un tableau de sol
par leur immense liberté chromatique. « Fauvisme, exaltation développe un rapport lyrique à la nature. Ne cherchant plus à et non plus de cimaise ; le médium fixatif étant alors le plus
de la couleur  », comme le résume si bien Matisse qui a pour représenter ce qu’il voit mais ce qu’il ressent, l’artiste dépeint immatériel possible, c’est-à-dire la force d’attraction elle-
la première fois l’impression «  d’exprimer de façon très les paysages par touches de couleurs pures juxtaposées : « Je même. »
pure [s]es sensations. » La révolution initiée par les fauves voulais brûler avec mes cobalts et mes vermillons l’École des Yves Klein, Pigments purs, Collection particulière, 1957
Yves Klein, Remarques sur quelques œuvres exposées chez
marquera profondément l’histoire de l’art et nombre d’artistes Beaux-Arts. » La distorsion de l’espace est accentuée par la (installation originale)/2018 (recréation)
Colette Allendy, 1957
développeront le principe de décomposition de la surface par violence chromatique employée pour esquisser le coteau, qui © Paris, Archives Yves Klein, Adagp, 2018
la couleur. distrait l’attention du regardeur du village en arrière-plan. Prise de vue : Rétrospective Yves Klein, MUAC, Mexico
Photographe : Oliver Santana

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3. LA COULEUR VIVANTE

« J’ai découvert le néon. C’est la couleur vivante, une scène qu’il ne les peint. Ses couleurs outrancières, vecteurs
symboliques d’exaltation du monde moderne, servent autant
couleur par-delà la couleur. La plume et le pinceau à pasticher les grands maîtres qu’à dépeindre la société
sont dépassés. Le néon exprime plus fidèlement la de consommation émergeante, qui tend à uniformiser notre
culture visuelle.
vie moderne, il existe dans le monde entier. » Le vocabulaire visuel pop est également incarné par des
Martial Raysse architectes utopistes. Parmi eux, Andrea Branzi propose des
projets basés sur une « architecture de la superproduction, de
Épousant l’esprit irrévérencieux du pop art et du Nouveau la surconsommation, de la surincitation à la consommation,
réalisme, Martial Raysse développe dans les années 1960 un du supermarché et de l’essence super », où la couleur tient
usage de couleurs pures et artificielles qu’il met davantage en une place prépondérante.

Claude Rutault, D’où je viens où j’en suis où je vais, 2015


© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Claude Rutault

CLAUDE RUTAULT, D’où je viens où j’en suis


où je vais, 2015 est appelée à s’effacer », l’artiste décide que la couleur de
l’œuvre doit être modifiée à chacune de ses présentations,
En 1973, Claude Rutault prend une décision radicale qui reniant ainsi son caractère sacré et immuable. L’artiste
change profondément le statut de la peinture : les toiles développe dès lors un ensemble de dé-finition / méthode, qui
revêtiront la même couleur que le mur sur lequel elles sont indiquent le protocole de montage à suivre, tout en laissant
accrochées. Convaincu que « toute couleur, aussi belle soit-elle, le choix de la couleur au musée.

« Ce n’est pas du tout de la peinture monochrome. Il se trouve


que c’est blanc parce que c’est un pigment qui n’interfère pas
(…) Je ne me considère pas comme quelqu’un qui fait des
tableaux blancs. Je fais des tableaux : je suis un peintre. La
peinture blanche est mon moyen d’expression, il y a beaucoup
de couleurs impliquées. Ce n’est pas du rouge, ni du vert, ni du
jaune, mais de la couleur tout de même. »
Robert Ryman, entretien avec Phyllis Tuchman, 1971

Renzo Piano et Richard Rogers, Centre Georges Pompidou, Paris, 1971-1977


©Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Renzo Piano Building Workshop Architects,
©  Richard Rogers

RENZO PIANO et RICHARD ROGERS,


Centre Georges Pompidou, Paris, 1971-1977 ville, où la couleur, pensée comme un code, est structurante.
Le jaune signale le transport de l’électricité et le vert celui
Le duo d’architectes Renzo Piano et Richard Rogers répond à de l’eau. Les tuyaux bleus renvoient au circuit de l’air.
Robert Ryman, Chapter, 1981 l’ambition du Président de la République Georges Pompidou Enfin, la circulation – des visiteurs comme des œuvres –
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
de créer un lieu pluridisciplinaire, « à la fois un musée et un est symbolisée par le rouge présent sur la chenille et les
© Adagp, Paris 2018 centre de création », en imaginant un bâtiment ouvert sur la ascenseurs.

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MARTIAL RAYSSE, Made in Japan - 4. LA COULEUR EN PENSÉE


La Grande odalisque, 1964
La série Made in Japan, réalisée entre 1963 et 1965, est
composée d’une douzaine de pastiches de toiles de grands
« J’ai plaisir à travailler avec la couleur, et plus Au tournant des années 1960, la couleur n’est plus
nécessairement le résultat d’un choix guidé par des
maîtres. Grâce au détournement de La Grande odalisque précisément – pour utiliser un grand mot – avec la considérations scientifiques, sensorielles, esthétiques ou
peinte par Ingres en 1814, Raysse réhabilite l’esthétique
kitsch avec l’emploi de couleurs industrielles, tout en
couleur comme pensée. La couleur offre pour moi spirituelles. Elle est au contraire appréhendée comme un
élément industriel ready-made qui permet de dépasser
s’inscrivant dans le classique conflit du dessin et de la la possibilité d’introduire quelque chose de l’ordre l’époque du tableau de chevalet et de la palette. Déconnectée
couleur. En écho à Ingres qui fait primer le tracé, la toile de
Raysse est réalisée à partir de l’agrandissement d’un cliché
de la philosophie ou de la pensée, mais sans mots. » de la subjectivité de l’artiste, la couleur est cadrée, normée,
élémentarisée en nuanciers commercialisés. La peinture doit
dont l’artiste n’a conservé que les contours pour les remplir Daniel Buren désormais provoquer une sensation visuelle immédiate et ne
de tons vifs et provocants.
référer à rien d’autre qu’elle-même. Les champs colorés qui
émergent des démarches minimalistes poussent alors jusqu’à
l’extrême la logique des papiers découpés de Matisse, en
interagissant directement avec l’espace et le spectateur.

Martial Raysse, Made in Japan - La Grande odalisque, 1964


© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2017

Martial Raysse, Raysse Beach, 1962 / 2007 Daniel Buren, Jamais deux fois la même, 13ème présentation, travail in situ, 1968/2018
© Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi / 2010 / Exposition Chefs-d’œuvre ? Photo-souvenir : Jamais deux fois la même, travail situé, Centre Pompidou, Paris, 2015 © DB-ADAGP
© Adagp, Paris 2017 © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP

MARTIAL RAYSSE, Raysse Beach, 1962 / 2007 imagine l’univers familier d’un environnement balnéaire, qui
DANIEL BUREN, Jamais deux fois la même, fois de la même couleur. Grâce à un vocabulaire élémentaire
était à l’origine chauffé et éclairé de manière à imiter la 13ème présentation, travail in situ, 1968/2018 – des rayures verticales blanches et colorées de 8,7 cm de
Cette installation a été conçue pour l’exposition Dylaby en chaleur du soleil méditerranéen. Les couleurs fluorescentes largeur – Buren parvient à créer une infinité de possibilités.
1962, abréviation de « labyrinthe dynamique ». Grâce à des soulignent l’artificialité du bonheur idéalisé des vacances au Cette œuvre repose sur un double principe établi par l’artiste L’œuvre prend ainsi son sens in situ et tend à concentrer
expériences immersives et sensorielles, le visiteur était invité bord de mer sur la Côte d’Azur. Il y utilise pour la première en 1968 : elle ne doit jamais être présentée au même moment notre attention sur notre façon de voir une surface colorée,
à sortir de sa passivité habituelle face à l’œuvre d’art. Raysse fois le néon pour l'enseigne de l'oeuvre. dans deux endroits différents ni jamais être réalisée deux selon le lieu qui l’accueille.

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

John Baldessari, 6 Colorful inside jobs,


1977-1997
© Centre Pompidou Paris
© John Baldessari
Photo : Centre Pompidou-Metz

« C’est la raison pour laquelle j’ai


arrêté de peindre. Je ne pouvais
pas passer le reste de ma vie à faire
des combinaisons différentes de
couleurs. »
John Baldessari, 1981
Aurelie Nemours, Sans titre (Ligne), 1988-1990
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2018

JOHN BALDESSARI, 6 Colourful Inside Jobs, recherches formelles du minimalisme à travers la répétition
1977 – 1997 de rectangles colorés, l’artiste se joue avec ironie de la pensée
« Parfois on me pose des questions sur une forme simple dans mon oeuvre, et je peux simplement citer Matisse disant qu’il lui avait intellectualiste du mouvement en associant de manière
fallu quarante ans pour être capable de dessiner simplement cette ligne-là. » Baldessari arrête soudainement de peindre à la fin des absurde les couleurs aux jours de la semaine, ainsi qu’en
années 1960. Il continuera néanmoins à interroger la relation s’affranchissant de l’emploi de matériaux industriels, pour
Ellsworth Kelly, entretien avec Marlena Donohue, 1989
de l’artiste au peintre en bâtiment. Si ce film rejoint les privilégier le travail manuel de l’artisan.

Joseph Kosuth, 276 (On Color) (Yellow), 1990/2016


© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation
photographique du MNAM/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2018

Sculpture murale lumineuse constituée de mots en néon jaune et


formant un texte déployé sur 4 lignes se rapportant au commentaire
n° 276 des "Investigations philosophiques" de Wittgenstein :
« 276 Mais enfin, n'entendons-nous pas quelque chose de tout à fait
déterminé quand nous regardons une couleur et que nous nommons
nôtre l'impression qu'elle nous donne? C'est effectivement comme
si nous détachions l'impression de couleur telle une membrane de
l'objet considéré. (Voilà qui devrait éveiller notre soupçon.) »
Traduction française : Pierre Klossowski

Ellsworth Kelly, Black White (Noir Blanc),1998 Ellsworth Kelly, Green Relief (Relief vert), 2007
Collection Musée National d'Art Moderne, Paris. Gift of the artist Musée national d'art moderne, Paris. Gift of the artist in honor of Alfred Pacquement
in honor of Dominique Bozo
Artwork: © Ellsworth Kelly Foundation
Artwork: © Ellsworth Kelly Foundation Image: Hulya Kolabas, courtesy Ellsworth Kelly Studio
Image: courtesy Matthew Marks Gallery, New York

ELLSWORTH KELLY, Black White, 1988 JOSEPH KOSUTH, 276 (On Color) [Yellow], concept de la manière la plus directe, l’artiste abandonne
peinture gestuelle des expressionnistes abstraits en vogue 1990 / 2016 toute forme de représentation pour se concentrer sur le
et Green Relief, 2007 aux États-Unis à l’époque. Dès la fin des années 1950, il
langage : l’œuvre devient un énoncé. Il reprend ici une citation
tente d’occuper la galerie avec ses toiles en deux dimensions,
Fondateur de l’art conceptuel dans les années 1960, Joseph des Investigations philosophiques de Ludwig Wittgenstein
Pendant son séjour en France de 1948 à 1954, Ellsworth Kelly grâce à un minimum de moyens : une couleur unique et
Kosuth théorise le fait que l’idée prévaut sur la réalisation portant sur la perception des couleurs, dont la lecture est
développe sa propre vision d’une abstraction chromatique la découpe du tableau. Il « arrange » ainsi les couleurs, de
plastique de l’œuvre. Dans sa volonté de transmettre le mise à l’épreuve par les néons jaunes.
basée sur des aplats colorés uniformes, en rupture avec la manière à « diviser l’espace. »

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ANTONI MIRALDA ET DOROTHÉE SELZ, 5. FORUM


Rituel en quatre couleurs, 1971
JESÚS RAFAEL SOTO, PÉNÉTRABLE JAUNE, 1999
Dans le sillage des utopies insufflées par les événements de partir de 1969, les participants lâchent ensemble des ballons,
mai 1968, Antoni Miralda, Joan Rabascall, Dorothée Selz et partagent un repas de couleur ou processionnent revêtus de DU 24.03 AU 02.10.2018
Jaume Xifra imaginent une nouvelle manière d’appréhender capes colorées. Par ces gestes simples, les artistes créent
l’art, épousant les revendications sociales et politiques de des situations singulières, guidées par leurs réflexions sur le En avril 1967, lors de son exposition personnelle à la galerie Le «  » présenté au Centre Pompidou-Metz, un
pénétrable  
la jeunesse. Transgressant les codes traditionnels de l’art pouvoir tantôt symbolique, tantôt imaginaire de la couleur. Denise René, Jesús-Rafael Soto montre pour la première parallélépipède de grandes dimensions traversé de fils
fondés sur l’interaction entre l’artiste, le critique, la galerie Réalisé pour la première fois lors de la Biennale de Paris en fois une « oeuvre dans l’espace  ». Il s’agit d’un ensemble de nylon et de fer suspendus à des barres métalliques,
et le collectionneur, le groupe d’artistes propose des actions 1971, le Rituel en quatre couleurs sera spécialement réactivé de tiges d’aluminium qui, accrochées à une croix grecque fait partie d’une vaste série dont il déploiera des versions
collectives, intitulées Ceremonials, où ils invitent le public par le duo Antoni Miralda et Dorothée Selz le samedi 24 mars suspendue au plafond, descendent jusqu’au sol et forment ce sonores. Emblématique de l’art optique et cinétique
à prendre part à la création, devenant ainsi des « artistes 2018, dans le cadre de l’exposition L’Aventure de la couleur. que l’artiste appelle alors un « volume suspendu  ». Ce premier qui tend à transformer les rapports entre l’oeuvre et le
associés ». Lors des évènements-performances organisés à « pénétrable  » résulte d’une longue évolution, que Soto public, le Pénétrable jaune offre au visiteur une véritable
relate en 2001 dans ses conversations avec Ariel Jiménez : expérimentation physique de l’espace. Traversé par la
« Ce fut un processus très long qui est peut-être venu – je lumière, il existe en tant que sculpture, mais n’atteint son
Antoni Miralda et Dorothée Selz, le dis maintenant – de la fascination pour tout ce qui se véritable objectif que lorsqu’il est parcouru. La perception du
Rituel en quatre couleurs, 1971
produisait entre les feuilles de Plexiglas de mes premières spectateur est non seulement visuelle, mais mobilise tous ses
Photo : © Dorothée Selz
© Adagp, Paris, 2018 oeuvres. J’avais toujours envie de rentrer à l’intérieur. Plus sens, dans une relation à la fois corporelle et sensorielle à
tard, quand j’ai commencé à travailler avec les tiges en métal l’oeuvre devenue espace physique et mental. Soto invite ainsi
superposées devant l’arrière fond strié, je me suis demandé le spectateur à éprouver la matière et à voir l’invisible, à
ce qui arriverait si je pouvais me mettre à l’intérieur de la physiquement pénétrer la couleur.
vibration. »

Jésus Rafael Soto, Pénétrable jaune BBL, 1999


Collection MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne

© MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne


© Adagp, Paris 2018 / Photo © André Mori, Jacques Faujour

16 17
L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

3. 4.
LISTE DES ARTISTES AUTOUR DE L’EXPOSITION
A M À 11H ET À 15H
Yaacov AGAM Henri MATISSE 1. WEEK-END DE LA COULEUR L’ATELIER D’AQUARELLE DANS L’EAU
ARCHIGRAM Antoni MIRALDA
François MORELLET 24 et 25.03.18 SARKIS
Désireux de transmettre sa fascination pour une pratique singulière
B Le temps d’un week-end, le Centre Pompidou-Metz fait de l’exposition de l’aquarelle, l’artiste Sarkis a mis au point une œuvre participative.
L’Aventure de la couleur une fête, un moment de liesse et de partage. À l'occasion de ce week-end festif, l’atelier accueille exceptionnellement
John BALDESSARI N Il convie tous les visiteurs au rituel comestible d’Antoni Miralda et les petits et les grands pour un moment en famille. En réalisant leurs
Andrea BRANZI Aurelie NEMOURS Dorothée Selz intitulé Célébration d’un voyage de la couleur ainsi qu’à propres aquarelles dans l’eau, ils donnent vie aux couleurs.
des ateliers qui feront de la couleur le moyen d’expression privilégié.
Daniel BUREN Kenneth NOLAND 5 EUROS PAR PARTICIPANT (ENFANTS ET PARENTS)
À PARTIR DE 5 ANS
LA PRÉSENCE D’UN ADULTE EST NÉCESSAIRE POUR CES ATELIERS
D P À PARTIR DE 15H
Jean DEWASNE Renzo PIANO
Serge POLIAKOFF VOYAGE À TRAVERS LA COULEUR
MIRALDA / SELZ
F
PERFORMANCE PARTICIPATIVE
Dan FLAVIN R
Les artistes Antoni Miralda et Dorothée Selz ont créé de 1967 à 1975 des
Sam FRANCIS Joan RABASCALL fêtes et rituels d’un nouveau genre, notamment autour de la nourriture,
Martial RAYSSE pour marier les cultures. Se nommant « traiteurscoloristes  », ils
développent un art qui devient comestible et se partage lors de
H Bridget RILEY cérémonies collectives.
Raymond HAINS Richard ROGERS Pour la Fête des couleurs, le duo vous invite à participer à une procession
Simon HANTAÏ Benet ROSSELL pour célébrer la couleur, qui se poursuivra par une expérience colorée
et comestible exceptionnelle.
Claude RUTAULT
Antoni Miralda et Dorothée Selz réadaptent ici le Rituel en quatre
J Robert RYMAN couleurs conçu avec les artistes catalans Joan Rabascall et Jaume Xifra.
Donald JUDD Pensé à l’origine comme un rituel de recherche du plaisir, de célébration
de l’environnement et des cycles naturels, ce gigantesque banquet Sarkis, L'atelier d'aquarelle dans l'eau, 2005
S coloré s’intégrait dans une démarche radicale de participation du public Installation participative

K Dorothée SELZ à l’œuvre d’art. Production Frac Alsace, dans le cadre de l'exposition « au commencement, le toucher », Sélestat, 2005-2006
Collection Frac Alsace

Vassily KANDINSKY Richard SERRA RENDEZ-VOUS À LA GARE DE METZ


Photos : Sarkis / © ADAGP, Paris 2018

ITINÉRANCE À TRAVERS LE CENTRE POMPIDOU-METZ


Tadashi KAWAMATA Jesús-Rafael SOTO ENTRÉE LIBRE
Ellsworth KELLY Nicolas de STAËL DE 10H À 18H EN CONTINU
Yves KLEIN Antoni Miralda et Dorothée Selz,

Joseph KOSUTH V
Rituel en quatre couleurs, 1971
Photo : © Dorothée Selz
ATELIER OUVERT À TOUS
© Adagp, Paris, 2018
František KUPKA Maurice de VLAMINCK L’équipe du Centre Pompidou-Metz convie les visiteurs à un atelier
d’expression autour de la couleur. L’occasion de dessiner, rêver, imaginer
et créer ensemble. Des couleurs seront mises à leur disposition.
L X ACCÈS LIBRE SUR PRÉSENTATION D’UN BILLET D’ACCÈS AUX EXPOSITIONS.
Les LEVINE Jaume XIFRA

INAUGURATION DE L'ŒUVRE
MONUMENTALE DE JESÚS-RAFAEL
SOTO DANS LE FORUM

18 19
L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

Le visiteur qui pénètre dans cet espace baigné de lumière et de


3. LES DISPOSITIFS DE MÉDIATION LE PROGRAMME "L’ART DE PARTAGER"
2. LA MONTE YOUNG, MARIAN musique est invité à s’immerger littéralement dans le son et la couleur
pour percevoir les nuances. Assis ou débout, immobile ou évoluant
Il s’inscrit dans la lignée de la politique d’accessibilité jusqu’au mercredi
ZAZEELA, DREAM HOUSE, 1990 à son rythme au sein de l’espace, chaque visiteur peut apprécier les
modulations sonores provoquées par ses propres mouvements, aussi
infimes soient-ils. Cette expérience unique incite à l’introspection, à la
L’équipe du Centre Pompidou-Metz met en œuvre toute une
palette d’activités afin que les publics, dans leur diversité, puissent
s’approprier les contenus des expositions présentées. 
21 mars de 10h à 12h30.
Il bénéficie du soutien de la fondation Engie.

DU 16.03 AU 10.09.18 méditation et au rêve. Le spectateur-auditeur voit la musique autant


qu’il écoute la couleur, dans une pure perception synesthésique. Le
temps semble ralenti et le rapport à l’espace et à la durée devient tout
Dans le prolongement du parcours de L'Aventure de la couleur, le L’exposition  L’Aventure de la couleur  est l’occasion de réaffirmer la
autre, entre le réel et l’imaginaire.
visiteur sera invité à poursuivre son expérience sensible au coeur place centrale de la médiation au sein du projet culturel du Centre Cette volonté d’ouverture se traduit par la gratuité d’accès aux
de la couleur avec la découverte de l'installation immersive, à la En 1967, La Monte Young et Marianne Zazeela rencontrent Pandit Prân Pompidou-Metz. expositions pour les personnes en situation de handicap et de fragilité
fois lumineuse et musicale, Dream House, oeuvre mythique créée Nath, spécialiste du raga indien et du style Kirana. Ils en deviennent sociale et économique. Elle se complète par une politique d’accueil et
Apporter le maximum de clés de lecture tout en laissant au visiteur
à quatre mains par le compositeur La Monte Young et son épouse les disciples en 1970 et le resteront jusqu’à sa mort en 1996. La Monte une attention singulière portée aux établissements d’accueil, de soin et
la liberté de construire sa propre relation à l’œuvre, privilégier le
Marian Zazeela. Young déclara à propos de Pandit Prân Nath : « C’est avec lui que j’ai de formation destinées à ces publics. La logique de transmission et de
plaisir et le jeu pour intéresser et stimuler les plus jeunes, créer des
véritablement compris ce que signifiait la transformation progressive partage est au cœur du projet.
moments de convivialité, de dialogue et de partage, en famille ou de
d’une note continue ». La première installation de la Dream House au
manière individuelle, telle est la définition de la médiation au Centre Le Centre Pompidou-Metz propose ainsi aux personnes qui jouent
C’est en 1962 que La Monte Young compose The Four Dreams of China sein d’un lieu d’art a lieu dans la galerie Friedrich à Munich en juillet
Pompidou-Metz. le rôle de relais culturels un cycle d'accompagnement intégrant des
et prend conscience de son désir de « construire des oeuvres musicales 1969, et de nombreuses autres sont présentées dans des musées
présentations de la programmation et des activités, des formations et
qui pourraient être jouées très longtemps, voir indéfiniment ». La même et galeries d’art en Europe et aux États-Unis les années suivantes, Le parcours L’Aventure de la couleur a été pensé dans son approche
des rencontres tout au long de l’année.
année, il rencontre la plasticienne et musicienne Marian Zazeela et dès pour des durées de quelques jours à plusieurs années : Fondation pédagogique comme un terrain d’expérimentation pour les publics.
le mois d’août 1963, ils conçoivent ensemble la première installation Maeght, Saint Paul de Vence (1970) ; Documenta V, Kassel (1972) ; Pour ce faire, le jeu est l’élément central. En plongeant dans la couleur, Le projet est construit avec chaque structure partenaire et ses référents
visuelle et sonore du nom de Dream House. Marian Zazeela y développe Dia Foundation, New York (de 1979 à 1985, puis en 1989-1990) ; Ruine en (re)visitant l’histoire de l’art moderne et contemporain au travers en fonction de ses besoins et de ses attentes (visite guidée, atelier-visite,
un système de lumières évolutives et colorées qu’elle place sur des der Künste, Berlin (1992) ; Centre Pompidou, Paris (1994-1995). En de cette thématique, les visiteurs sont amenés à expérimenter, à se visite autonome, etc.).
mobiles. La Monte Young utilise quant à lui différents oscillateurs 1993, une Dream House est installée de façon permanente à la MELA questionner, à créer à leur tour. Une cocotte, symbole par excellence
À ce jour 34 partenaires participent au programme.
d’ondes sinusoïdales, oscilloscopes, amplificateurs et hautparleurs Foundation de New York. En 1998, le Musée d’Art Contemporain de de l’enfance, les accueille dans la première salle. Dans cet objet, des
pour produire des environnements de fréquences continues. La musique Lyon propose à Marian Zazeela et La Monte Young d’exposer l’œuvre questions sur les œuvres, les artistes mais aussi sur leurs perceptions, La formation initiale est dédiée à une présentation du Centre Pompidou-
jouée, constituée de notes tenues pouvant être prolongées à l’infini, fait dans une version définitive, qui entre dans la collection à l’issue de leurs imaginaires : Place-toi devant une œuvre de Martial Raysse. À partir Metz et à une initiation à la médiation. Elle aura lieu le mercredi 14 mars
réagir de manière infime les mobiles suspendus. L’ombre projetée, l’exposition. de ce que tu vois et ressens, imagine le début d’une histoire. La transmission de 9h30 à 12h30. S’ensuivra une formation à l’exposition L’Aventure de la
résultant de la combinaison de plusieurs éclairages, crée de nouvelles du contenu scientifique s’incarne au travers de l’émotion, des souvenirs, couleur le mercredi 21 mars de 10h à 12h30.
formes en trois dimensions. au travers du monde réel ou fictif que les enfants et les adultes qui les
accompagnent se créent de manière collective et/ou individuelle. Cette
approche du sensitif est développée particulièrement pour les tous
petits. Les familles se laissent, le temps d’une visite, l’opportunité de
découvrir ensemble, parents et enfants. L'Aventure de la couleur est
plus qu'un titre. Pour les activités jeune public, derrière le mot aventure,
c'est l'idée du récit, des rebondissements et des péripéties qui entre en
action. Une vision dynamique de la visite au musée, vivante et colorée.
Expérimenter, c’est aussi être en contact direct avec les œuvres.
L’Atelier d'aquarelle dans l’eau de Sarkis propose cette expérience
unique de ressentir le processus de création de l’artiste dans un objectif
de transmission et d’appropriation. « Quand je plongeais mon pinceau
dans l’eau, j’apercevais que la couleur quittait le bout de mon pinceau
et commençait à voyager dans l’eau avec une certaine vitesse. Le rouge
voyageait plus vite que le jaune, le jaune voyageait plus vite que le bleu et
le vert. Les couleurs avaient leur propre vitesse ! »
C’est cette générosité mise à l’honneur que le Centre Pompidou-Metz
souhaite partager avec l’ensemble de ces visiteurs au travers de sa
programmation.

La Monte Young, Marian Zazeela, Dream House, 1990


© La Monte young
© Marian Zazeela
crédit photographique : Blaise Adilon

20 21
L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

JEUNES PUBLICS VISITES GUIDÉES EN FAMILLE

DU 17.03 AU 01.07.18 DU 7.07 AU 7.10.18 NOUVEAU À PARTIR DE 2018


ATELIER 5-12 ANS ATELIER 5-12 ANS À PARTIR DU 04.03.18 VISITE EN FAMILLE…
L’ATELIER D’AQUARELLE DANS L’EAU PAPIERS TISSÉS VISITE EN FAMILLE… TOUT EN COULEUR « TOUT EST DOUX AVEC DOUDOU »
SARKIS SARAH POULAIN
À l’occasion de l’ouverture de l’exposition L’Aventure de la couleur, Quelle aventure ! Prendre son doudou par la main, par la patte, par l’oreille
« Quand je plongeais mon pinceau dans l’eau, j’apercevais que la Papiers tissés est une invitation à célébrer les couleurs et les matières.
enfants et parents partent à la découverte des couleurs, tout en ou par l’étiquette et l’emmener découvrir le Centre Pompidou-Metz.
couleur quittait le bout de mon pinceau et commençait à voyager Dans une installation foisonnante et multicolore, les enfants découvrent
s’amusant, découpent des papiers colorés comme Henri Matisse, Doudou, en compagnie de son petit propriétaire, sera guidé à travers
dans l’eau avec une certaine vitesse. Le rouge voyageait plus vite le tissage en utilisant du papier, du tissu et bien d’autres matériaux.
ou s’immergent dans une toile en trois dimensions, aux couleurs le pays des couleurs. Il découvrira le bleu d’ Yves Klein, fera une ronde
que le jaune, le jaune voyageait plus vite que le bleu et le vert. Les Accompagnés par un médiateur, ils s’initient à cette technique
très vives, de Martial Raysse. Dans ce monde enchanteur, la couleur avec parents et enfants autour d’une œuvre en trois dimensions de
couleurs avaient leur propre vitesse ! » ancestrale qui a été utilisée par de nombreux artistes. Les couleurs
amuse, surprend, joue avec les sens. Jean Dewasne, deviendra un monochrome en fonction de sa couleur,
Le temps d’un atelier, après l’exploration de l’exposition L’Aventure sont manipulées, mélangées, magnifiées.
dans l’œuvre de Claude Rutault. Pas de doudou ? Pas de panique, car
de la couleur, les enfants donnent vie aux couleurs et c’est un POUR LES ENFANTS DE 5 À 9 ANS ET LEURS PARENTS.
SAM. + DIM. + JOURS FÉRIÉS * l’équipe du Centre Pompidou-Metz a aussi ses propres doudous à
véritable voyage qu’ils vont entreprendre en réalisant leurs propres
5-7 ANS : 11:00 LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS, LES JOURS FÉRIÉS (SAUF LE 1ER MAI) ET LES MERCREDIS DES partager !
aquarelles dans l’eau.
8-12 ANS : 15:00 VACANCES SCOLAIRES DE LA ZONE B – 15:00
POUR LES ENFANTS DE 18 MOIS À 3 ANS ET LEURS PARENTS.
SAM. + DIM. + JOURS FÉRIÉS (SAUF 1ER MAI)* 90’ – 5 EUROS DANS LES ESPACES D’EXPOSITION
LE PREMIER DIMANCHE DE CHAQUE MOIS– 11:00
5-7 ANS : 11:00 PROGRAMME DISPONIBLE SUR PLACE OU SUR WWW.CENTREPOMPIDOU-METZ.FR
INSCRIPTIONS EN LIGNE ET SUR PLACE (SOUS RÉSERVE DES PLACES DISPONIBLES) DANS L’EXPOSITION L’AVENTURE EN COULEUR EN GRANDE NEF
8-12 ANS : 15:00 60’ – 4 EUROS PAR PARTICIPANT / GRATUIT POUR LES TITULAIRES DU PASS-M ET DU PASS-M JEUNE
60’ – 4 EUROS PAR PARTICIPANT / GRATUIT POUR LES TITULAIRES DU PASS-M ET DU PASS-M JEUNE
90’ – 5 EUROS * HORAIRES SUPPLÉMENTAIRES PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES DE LA ZONE B : (EN + DU BILLET D’ENTRÉE POUR LES + DE 25 ANS)
POUR LES 5-7 ANS : MER. – 15:00 (EN + DU BILLET D’ENTRÉE POUR LES + DE 25 ANS)
POUR LES 8-12 ANS : LUN. + JEU. + VEN. - 15:00 INSCRIPTIONS EN LIGNE ET SUR PLACE LE JOUR MÊME (SOUS RÉSERVE DES PLACES DISPONIBLES)
A L'OCCASION DU WEEK-END DÉDIÉ À LA COULEUR LES 24 ET 25 MARS, L’ATELIER ACCUEILLE INSCRIPTIONS EN LIGNE ET SUR PLACE LE JOUR MÊME (SOUS RÉSERVE DES PLACES DISPONIBLES)
EXCEPTIONNELLEMENT LES PETITS ET LES GRANDS POUR UN MOMENT EN FAMILLE.
4 SÉANCES D’ATELIER EN FAMILLE
SAMEDI 24.03 ET DIMANCHE 25.03 À 11H ET 15H
À PARTIR DE 5 ANS
LA PRÉSENCE D’UN ADULTE EST NÉCESSAIRE POUR CES ATELIERS.

STAGES 8-12 ANS (PETITES VACANCES DE LA ZONE B)


3 JOURS - 10 :00 > 11 :30
25, 26 ET 27/04 & 2, 3 ET 4/05.
3 X 90’ – 15 EUROS (TARIF UNIQUE POUR LES TROIS SÉANCES)

INSCRIPTIONS EN LIGNE ET SUR PLACE (SOUS RÉSERVE DES PLACES DISPONIBLES)

* HORAIRES SUPPLÉMENTAIRES PENDANT LES VACANCES SCOLAIRES DE LA ZONE B :


POUR LES 5-7 ANS : MER. – 15:00
POUR LES 8-12 ANS : LUN. + JEU. + VEN. - 15:00

Visite en famille Tout en couleur Visite en famille Tout est doux avec le Doudou
© Centre Pompidou-Metz © Centre Pompidou-Metz
Sarkis, L'atelier d'aquarelle dans l'eau, 2005 Atelier Papiers Tissés Crédit : Atsuko Tanaka, Denkifuku [robe électrique], 1956/2009
Installation participative Sarah Poulain, Papiers tissés Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne
© Centre Pompidou-Metz © Kanayama Akira and Tanaka Atsuko Association
Production Frac Alsace, dans le cadre de l'exposition « au commencement, le toucher »,
Sélestat, 2005-2006
Collection Frac Alsace
Photos : Sarkis / © ADAGP, Paris 2018

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

5.
LES PARTENAIRES
Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d'une grande institution culturelle nationale, le
Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz bénéficie
de l'expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs
d'innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d'ouverture à tous les publics.

Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre
Pompidou, Musée national d'art moderne, qui est, avec plus de 120 000 œuvres, la plus importante collection d'art moderne et Wendel, Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz
contemporain en Europe et la deuxième au monde.

Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, Wendel est engagée depuis 2010 auprès du Centre Pompidou-Metz. Depuis l’ouverture du Centre en 2010,
le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences. Wendel a souhaité soutenir une institution emblématique dont le rayonnement culturel touche le plus
Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur. grand nombre. En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la culture, Wendel a
reçu le titre de Grand mécène de la culture en 2012.

G R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en Europe. Elle exerce le métier
d'investisseur de long terme qui nécessite un engagement actionnarial qui nourrit la confiance, une attention
permanente à l’innovation, au développement durable et aux diversifications prometteuses. Wendel a pour
savoir-faire de choisir des sociétés leaders, comme celles dont il est actuellement actionnaire : Bureau
En partenariat avec
Veritas, Saint-Gobain, IHS, Constantia Flexibles, Allied Universal, Cromology, Stahl, CSP Technologies,
Tsebo, Mecatherm ou encore Saham Group.

Créé en 1704 en Lorraine, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités,
notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme à la fin des
années 1970.
En partenariat média avec
Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires
de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendel-Participations, actionnaire à hauteur de
plus de 36 % du groupe Wendel.

Contact journalistes

Christine Anglade-Pirzadeh :
+ 33 (0) 1 42 85 63 24
c.angladepirzadeh@wendelgroup.com

Caroline Decaux
+ 33 (0) 1 42 85 91 27
c.decaux@wendelgroup.com

www.wendelgroup.com

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

MUSE :
La Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne CREATIVE SHOPPING
Mécène du Centre Pompidou-Metz 

Mécène du Centre Pompidou-Metz, la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne poursuit Muse, lieu à l’énergie communicative et à la créativité débordante, invente le « creative shopping » :
son partenariat initié en 2010 avec ce lieu culturel et artistique au rayonnement national et une collection exceptionnelle de 115 marques (aux 2/3 inédites à Metz) parmi lesquelles Primark,
international. Carrefour Market, Uniqlo, Bershka, Habitat ; de nombreux pop-up stores (une boutique « en
dur » est même dédiée au commerce éphémère !) ; une palette unique de services ; des espaces
L’accompagnement de cette nouvelle exposition L’Aventure de la couleur s’inscrit dans la volonté
innovants et accueillants pour tous les publics (lounge, espace de coworking, aire de jeux...); des
de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne de soutenir les projets culturels sur son
dispositifs phygitaux surprenants, et, en écho à son prestigieux voisin, le Centre Pompidou-Metz,
territoire, et de participer à l’ouverture de la culture au plus grand nombre.
un parcours d’œuvres d’art spécialement créées par de grands artistes (dont le maître de l’art
La Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne est également mécène, via le fonds de Dotation cinétique, Julio Le Parc)... bref, tout pour inspirer l’imagination, assurer le confort et susciter
Ecureuil et Solidarité, des ateliers de « la Capsule » du Centre Pompidou-Metz, à destination des l’étonnement des visiteurs ! Projet puissant sur le plan commercial, Muse l’est aussi sur le plan
adolescents, dont l’objectif est de diffuser la culture contemporaine et la pratique artistique auprès urbain. Situé à proximité de la gare TGV de Metz, Muse constitue la figure de proue du quartier de
du jeune public. l’Amphithéâtre, le nouveau visage de Metz. Projet totalement multifonctionnel, Muse accueille en
superstructure près de 400 logements (de toutes typologies) et 10 000 m2 de bureaux, contribuant
« Depuis 200 ans, les Caisses d’Epargne sont des acteurs engagés sur leurs territoires, et oeuvrent ainsi à façonner la ville animée et inclusive souhaitée par les acteurs publics. Apsys signe, avec le
ainsi à la préservation du patrimoine et à l’accès de la culture à tous. Le partenariat avec le Centre programme de logements haut-de-gamme First (tête de pont de l’ilot Muse), une 1ère incursion
Pompidou-Metz s’inscrit dans cette démarche, et nous sommes très fiers de l’accompagner à la fois réussie dans l’immobilier résidentiel. L’agence Jean-Paul Viguier & Associés est l’architecte de
sur des grands projets d’envergure, mais également dans le cadre des ateliers destinés au jeune l’espace commercial Muse et du programme First. Il est en outre l’architecte coordonnateur de l’ilot
public», précise Benoît Mercier, Président du Directoire. qui a pensé l’ensemble du projet comme une centralité urbaine dont Muse serait la « grand-rue ».
Son architecture élégante, effervescente et très poreuse produit un quartier très contemporain,
À propos de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne : emblématique de la ville du XXIème siècle.
Banque coopérative, la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne compte 1 210 000 clients,
particuliers, professionnels, entreprises, acteurs de l’économie sociale, institutions et collectivités Contact presse
locales. Avec ses 2 200 collaborateurs, elle est un acteur majeur dans l’économie régionale. Les Bertrand Seguin
Caisses d’Epargne font partie du Groupe BPCE, issu du rapprochement des Caisses d’Epargne et Directeur Centre Commercial Muse
des Banques Populaires. 03 72 39 55 70

Contact presse Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne :


Stéphane Getto – Directeur de la Communication
+33 (0)6.21.37.14.90
Stephane.getto@celca.caisse-epargne.fr

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

6.
VISUELS DISPONIBLES POUR
1. DÉCOUPER À VIF DANS LA COULEUR

LA PRESSE : UNE SÉLECTION


Des visuels d’œuvres, parmi lesquels les visuels ci-après, sont téléchargeables en Nom d’utilisateur : presse
ligne à l’adresse suivante : Centrepompidou-metz.fr/phototheque Mot de passe : Pomp1d57
Jean Deswasne, Antisculpture Tombeau d’Anton Webern, 1951-1952 Vassily Kandisnsky, Bleu de ciel, 1940
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Jacqueline Hyde/Dist. RMN-GP © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation
© Adagp, Paris 2018 photographique du MNAM/Dist. RMN-GP
HENRI MATISSE, JAZZ
Reproduction d’un quart de page maximum du format de la publication.

François Morellet, Pier and Ocean, Sam Francis, Untitled (Sans titre), 05 février 1978 Simon Hantaï, Meun, 1968
en collaboration avec Tadashi Kawamata, 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe
© Tadashi Kawamata Photo. archives kamel mennour © 2018 Sam Francis Foundation, California / Adagp, Paris 2018 Migeat/Dist. RMN-GP
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris/London © Archives Simon Hantaï / Adagp, Paris, 2017
Henri Matisse, Le lagon , Centre Pompidou Paris, © ADAGP, Paris, 2018
Musée national d’art moderne, 1947
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Succession H. Matisse

Henri Matisse, Icare , Centre Pompidou Paris,


Musée national d’art moderne, 1947
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP
© Succession H. Matisse

Henri Matisse, Le cheval, L’écuyère et le clown, Centre Pompidou Paris, Bridget Riley, Red with Red Triptych, 2010 Maurice de Vlaminck, Les coteaux de Rueil, 1906
Musée national d’art moderne, 1947 Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP © Adagp, Paris 2018
© Succession H. Matisse © Bridget Riley 2018. Droits réservés

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

2. L'AVENTURE MONOCHROME
Yves Klein, M 72,
Monochrome jaune
«violet», 1957
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Bertrand Prévost/Dist. RMN-GP
© Succession Yves Klein c/o
Adagp, Paris, 2018

Ellsworth Kelly, Black White (Noir Blanc),1998 Ellsworth Kelly, Green Relief (Relief vert), 2007 Kenneth Noland, Air, 1964
Collection Musée National d'Art Moderne, Paris. Gift of the artist Musée national d'art moderne, Paris. Gift of the artist in honor of Alfred © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation
in honor of Dominique Bozo Pacquement photographique du MNAM/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2018
Artwork: © Ellsworth Kelly Foundation Artwork: © Ellsworth Kelly Foundation
Image: courtesy Matthew Marks Gallery, New York Image: Hulya Kolabas, courtesy Ellsworth Kelly Studio

3. LA COULEUR VIVANTE

Daniel Buren, Jamais deux fois la même, Joseph Kosuth, 276 (On Color) (Yellow), 1990/2016
13ème présentation, travail in situ, 1968/2018 © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Service de la documentation photographique du
Photo-souvenir : Jamais deux fois la même, travail situé, Centre Pompidou, MNAM/Dist. RMN-GP
Paris, 2015 © DB-ADAGP © Adagp, Paris 2018
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP

Martial Raysse, America America, 1964 Martial Raysse, America America, 1964
5. FORUM
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
© Adagp, Paris 2018 © Adagp, Paris 2018

Jésus Rafael Soto, Pénétrable jaune BBL, 1999


Collection MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne,

4. LA COULEUR EN PENSÉE © MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne


© Adagp, Paris 2018 / Photo © André Mori
© Adagp, Paris 2018 / Photo © Jacques Faujour

Aurelie Nemours, Sans titre (Ligne), 1988-1990 Serge Poliakoff, Composition, 1968
© Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/Dist. RMN-GP © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Jean-Claude Planchet/Dist.
© Adagp, Paris 2018 RMN-GP
© Adagp, Paris 2018

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L’AVENTURE DE LA COULEUR, OEUVRES PHARES DU CENTRE POMPIDOU

7.
CONTACTS PRESSE

CENTRE POMPIDOU-METZ

Diane Junqua
Téléphone : +33 (0)3 87 15 39 66
diane.junqua@centrepompidou-metz.fr

AGENCE CLAUDINE COLIN

Pénélope Ponchelet
Téléphone : +33 (0)1 42 72 60 01
penelope@claudinecolin.com

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CENTRE POMPIDOU-METZ AGENCE CLAUDINE COLIN


Diane Junqua Pénélope Ponchelet
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