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Nathalie Van Laethem Corinne Billon Guénaëlle Bonnafoux Véronique Hermann-Flory Valérie Lacroix
ou MARKETING
1OO fiches opérationnelles
68 conseils personnalisés
106 cos pratiques
83 illustrations
Compléments à télécharger
Modèles, outils, fiches pratiques,
schémas ...
••••••••••••••••••••••••••••••
ou MARKETING
Pratique et basé sur l'expérience, ce guide opérationnel complet présente en 1 OO fiches les outils
performants et les pratiques indispensables au marketing d'aujourd'hui.
NATHALIE VAN LAETHEM {HEC-ISA et IFG) est responsable de l'offre et de l'expertise marketing et webmarketing de (egos. Expert en stratégie
marketing, plan marketing, marque et mix-marketing, elle accompagne et forme directeurs et responsables marketing en entreprise ou PME. Auteur
d'ouvrages de référence sur ces sujets, elle est aussi auteur du blog www.marketing-strotegie.fr
CORINNE BILLON {INSEAD IEP) a dirigé le marketing de grondes entreprises. Elle intervient désormais dons le domaine du conseil marketing, tant
sur des préconisations stratégiques que sur leur accompagnement opérationnel. Elle est aussi consultante marketing pour (egos et chargée de cours ou
Celso Paris-Sorbonne.
GUENAËLLE BONNAFOUX {Audencia) est riche d'une expérience commerciale et marketing de treize ans passés dons plusieurs entreprises du
secteur de la gronde consommation. Elle est consultante marketing pour (egos et HEC Executive Education, et enseigne dans des écoles de commerce et de
communication.
VÉRONIQUE HERMANN-FLORY (HEC Marketing et ingénieur Agro) a dirigé pendant seize ans des directions marketing en France et à l'in-
ternational {Pernod-Ricard Orongina, LVMH-Diageo, Lee Cooper), avant de créer le cabinet Excellence & Marketing Conseil. Elle est membre du Jury des
Mercure HEC et expert Scientipôle.
VALÉRIE LACROIX {ED( Paris et École du marketing et de la publicité-Groupe EDH) est formatrice et consultante. Elle a exercé pendant dix-huit
ans en conseil en marketing stratégique et opérationnel (double expertise de direction de clientèle et de direction de création). Elle est aussi coach
certifiée et accompagne dirigeants et managers dans leur évolution.
Configuration requise :
• PC avec processeur Pentium, 32Mo de RAM, système d'exploitation
Windows 9x, ou supérieur.
• Macintosh avec processeur PowerPC ou Gx, 32 Mo de RAM,
système d'exploitation MacOS 9.2, ou supérieur. www.editions·eyrolles.com
• Avec le logiciel Adobe Reoder (.pd~ et PowerPoint (.ppt).
MODULEl
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STRATÉGIE MARKETING
• FICHE 1 • Les trois clés de Io slrotég ie marketing
• FICHE 2 • L'analyse SWOT
• FICHE 3 • L'arbre de segmentation
• FICHE 4 • Lo segmentotion
• FICHE 5 • Lo méthode IAC
• FICHE 6 • Le positionnement
• FICHE 7 • Le prisme d'identité de Io marque
• FICHE 8 • Les matrices d'analyse de portefeuille
• FICHE 9 • Lo motrice attraits-atouts
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Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
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..... En application de la loi du 11mars1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement
0 le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Centre
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@ français d'exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
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© Groupe Eyrolles, 2015
u ISBN : 9782-212-55987-3
Sous la direction de Nathalie Van Laethem
Corinne Billon
Guénaëlle Bonnafoux
Véronique Hermann-Flory
Valérie Lacroix
ou MARKETING
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SOMMAIRE
Introduction 11
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SOMMAIRE
Le C to B ou l'innovation participative
146
149
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SOMMAIRE
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SOMMAIRE
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SOMMAIRE
Index 375
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Introduction
PRATIQUER LE MARKETING
AUJOURD'HUI
Le marketing est en pleine évolution, voire révo- Une autre clé du marketing stratégique est la
lution. Le digital apporte de nouveaux outils nécessaire confrontation de ses forces et fai-
d'analyse et de communication, il transforme les blesses face aux opportunités et menaces du
consommateurs en « consomm'acteurs » et une contexte et du marché, d'où découleront des
nouvelle sociologie de la consommation émerge orientations stratégiques à moyen terme. Sans
à laquelle le marketing doit s'adapter. La notion cette phase de diagnostic tant interne qu'ex-
d'expérience client devient le centre de la pro- terne, il ne peut y avoir de véritable vision ob-
blématique marketing, incluant les notions de jective, ni de définition d'axes et d'actions me-
parcours client et d'enchantement. Cependant surables. Pour arriver à un diagnostic le plus
des méthodes qui ont fait leurs preuves conti- fiable et le plus objectif possible, différents outils
nuent d'exister et d'être utiles à la fonction qui ont fait leurs preuves continuent d'être
marketing, c'est tout l'enjeu de cet ouvrage : utilisés.
apporter l'ensemble des outils et pratiques utiles
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au marketing d'aujourd'hui.
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Q) AVOIR UNE VISION STRATÉGIQUE
terme de l'action marketi ng dans le prem ier
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>- Une des clés de succès de la fonction marketing modu le «Stratég ie ma rketi ng» et toutes les
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est la vision stratégique : définir à quel(s) fiches essentielles pour bien mener ses études,
..... sa ve ille et son diagnostic dans le deux ième
0 marché(s) ou segment(s) s'adresser le plus effi-
N
mod ule «Marketing d'études et veille».
@ Ql cacement possible. Sans connaissance et seg-
.µ Q
: .................................................................................................. :
..c t.G mentation de son marché, on ne fait pas de
.~ Cl) Une autre clé réside dans la formulation du
'- o... marketing. Le marketing se définit par une
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Q
('.) orientation marché et consommateurs, cela reste positionnement de l'offre, produits, services et/
u @ une constante. ou solutions globales. Sans études des besoins
11
INTRODUCTION
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OPTIMISER L'EXPÉRIENCE CLIENT
Lf) et pi lotera l'action grâce aux fiches-outils du
.....
0 module tro is « Plans marketing, budget et pi lo- Traditionnellement, le marketing opérationnel
N
@ tag e ». Il tro uvera dans le quatrième module a consisté à communiquer auprès des consom-
.µ « Mix-marketi ng et innovation » les ou tils de mateurs pour leur faire connaître, aimer et
..c
Ol marketing et d ' innovatio n qui lui permettro nt de
ï:: acheter les produits de la marque, au travers de
>-
a. créer et dévelo pper des offres innovantes et de
0
différents médias et techniques comme la pu-
valeur pour ses cli ents.
u blicité - pour être présent d ans l 'esprit des
12
INTRODUCTION
O
aussi en B to B. ····~~··~~~·~~·;~~~···;~~·~·~~~~··~~~~··;~···~·~~·~;~··~~~·;····
« M arketing relatio nnel et CRM », les princi-
Le marketing opérationnel reste nécessaire pour
paux o utils du marketing clie nt et comment les
faire connaître, faire aimer et acheter les pro-
intégrer d ans sa pratique. Il trouvera da ns le
duits, avec une stratégie de communication bien module huit « Marketing direct multicanal » les
pensée et bien traduite dans le brief aux agences, o utils tech niques essentiel s toujo urs d ' actualité,
m ais il doit être relayé grâce à la synergie avec même à l' heure du dig ita l.
:.. ............... ............. .............. .............. ............... ......................... :
les ventes.
s'ADAPTER AUX ÉVOLUTIONS
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INTRODUCTION
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Module 1
STRATÉGIE MARKETING
a stratégie marketing définit à moyen terme et à long terme les grandes orienta-
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Les trois clés de la stratégie marketing 17
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L'analyse SWOT 20
L'arbre de segmentation 23 ........ . ............
La segmentation
................ ..,.,. ...........,......_....,, ... .
26
La méthode IAC 28
Le positionnement 31
vi
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Le prisme d'identité de la marque 34
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'- Les matrices d'analyse de portefeuille 37
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..... La matrice attraits-atouts 41
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CIBLE « masse ,,
• SEGMENTATION
de MASSE
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SEGMENTATION
CIBLE 1 CIBLE 2 CIBLE 3
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Q) DIFFÉRENCIÉE
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N DE NICHE
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Segment 1 Segment 2 Segment 3
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u @ LES DIFFÉRENTS TYPES DE SEGMENTATION
r Stratégie marketing 17
FICHE l
LES TROIS CLÉS DE LA STRATÉGIE
MARKETING
part, d'après une analyse interne d e l'offre et • s'appuyer sur un réseau de distribution dans
du mix-marketing. lequel on est bien implanté.
On distingue trois principaux types d'enjeux
Un axe de développement
pour une entreprise, à partir desquels le marke-
Il s'agit de profiter d'opportunités sur un marché
ting oriente l'action sur ses marchés actuels ou
actuel ou potentiel pour développer sa marque,
potentiels.
ses produits, et des innovations :
Un axe de pérennisation • pénétrer sur un nouveau segment de marché ;
Il s'agit de définir des orientations visant à : • élargir sa présence en distribution ;
• assurer la pérennité d'une gamme de produits • augmenter son volume d e ventes auprès d'un
ou services d'une marque ; segment porteur ;
• maintenir sa position sur un marché ou un • créer de nouvelles gammes de produits ou
segment, dans un environnement instable ou services.
un contexte fragilisant ;
3E CLÉ : DÉFINIR LE POSITIONNEMENT
• rationaliser un portefeuille produits ou une
Après avoir défini les segments actuels ou po-
gamme de services trop étendus ;
tentiels du marché et les orientations straté-
• rentabiliser une activité déclinante ou une giques, il s'agit de bien positionner son offre par
technologie obsolète. rapport à la demande des clients et des consom-
mateurs potentiels et de façon différenciée d e
Un axe de consolidation
celles d e la concurren ce. Le positionnement
Il s'agit de se conforter sur des acquis forts ou
s'exprime par une phrase complète qui décrit le
de s'appuyer sur ses avantages concurrentiels:
segment cible auquel s'adresse la marque, les
• renforcer sa visibilité sur un marché par la atouts et attributs spécifiques des produits ou
mise en avant de compétences reconnues ; services proposés, distincts de ceux de la
o. . .
• consolider sa position de leader ;
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concurrence.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..,
Cette PME fam iliale, qui d étient 2 % de parts de marché d u papier peint, est sur un segment domi né par
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deux acteurs importants - les parts de marché des a utres concurrents ne sont pas connues, d u fait de la
0
dispersion des acteurs .
'- Le PDG a comme en jeu essentiel d'assurer la pérennité de son entreprise, qu i est arrivée à un moment crucia l,
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car elle s'est développée a uprès d' une cible de consommateurs actuellement vieillissante, en léger d écli n et
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..... qui représente 95 % de son activité. L'analyse montre qu'i l est nécessaire d 'atteindre une nouvelle cible de
0
N consommateurs grâce à un renouvellement de gammes .
@ Les orientations marketi ng contribuant à la pérenn ité de l'entreprise, sont :
.µ
..c - Le renouvellement des produits arrivés à matu rité et proches du d éclin par de nouvelles gammes .
Ol - L'orien tation vers de nouveaux types de consommateurs à pouvoir d'achat et/ou plus nombreux.
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a. - La mise en place de ces nouvelles gammes dans les circuits d e d istri bution fréq uen tés par ces cibles,
0 - Le maintien du ta ux d e profit.
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0 CONSEIL
L'écriture du positionnement ne doit pas être une
et cibler son marché, définir des orientations
à moyen terme et, enfin, positionner son offre
de façon différenciée par rapport à celle de
ses concurrents.
somme d'arguments pour vendre ou convaincre.
Le responsable marketing ou le chef de produits
doit s' appuyer sur des éléments concrets, après
une étude auprès des consommateurs et/ou une
analyse comparative de la concurrence .
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r Stratégie marketing 19
2 L'ANALYSE SWOT
Le diagnostic marketing est un outil d'aide à la déci sion pour définir la stratégie marketing future
de l'entreprise. L'outil le plu s souvent utilisé pour formaliser cet état des lieux est la matrice SWOT
(strengths, weaknesses, opportunities, threats).
COMPRENDRE LES ENJEUX DU DIAGNOSTIC - présentant une attractivité durable pour les
clients.
Le diagnostic marketing consiste à réaliser un
pronostic externe en détectant les opportunités
ou les m enaces (opportunities, threats) pour 0 CONSEIL
Commencez par réaliser le pronostic externe,
l'entreprise et à bâtir un diagnostic interne en
puis établissez le d iagnostic interne dans un
identifiant ses forces et faiblesses (strengths,
second temps. En effet, vos forces et vos fa i-
weaknesses).
blesses sont à évaluer par rapport aux d ifférents
Ce constat, réalisé au début du plan marketing, environ nements q ui vous entourent. Formalisez
sert à : ensu ite la matrice SWOT de man ière synthé-
tique (avec des phrases courtes), i nscrivez des
• Détecter les changements intervenus dans
éléments factuels avec des chiffres actualisés et
l'année : évolution des stratégies des concur- ne fa ites figurer dans la ma tri ce que des événe-
rents, détection des attentes des clients, ana- ments majeurs.
lyse des tendances de marché ...
• Anticiper pour s'adapter : mise en place RÉALISER UN PRONOSTIC EXTERNE
d'actions pour contrer un concurrent, saisie
Le pronostic externe est une synthèse des oppor-
d 'opportunités de marché ...
tunités et menaces, éléments qui ne sont pas
• Définir une stratégie performante et durable, maîtrisés par l'entreprise. Y figurent l'historique
en: des faits ainsi que la prospective et les tendances
- renforçant les atouts de l'entreprise; futures.
- apportant une supériorité par rapport au
marché et à la concurrence ;
Analyse intern e
- Résultats de l'entreprise
Weaknesses /
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Q) - M ix- marketing Strengths / Forces
Faiblesses
- Performance commerciale
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1.... - Ressources disponibles
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N Pronostic externe
@ - Marché
.µ Opportunities / Threats /
..c - Concurrence
Opportunités Menaces
Ol - Demande
ï:: - Environnement PESTEL
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u LA MATRICE SWOT
20 Stratégie marketing _.
FICHE 2
L'ANALYSE SWOT
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o · ·· · ···c~~· ·p~~tiq~·~···· · · · · ·· · ···· · ··· · · . · · · ··· · · · · · . · ·· · ··· · ··· · ···· · ····· · ··. ·· · ···'"•·· · · ··· ···· ··· ·. ·· · ··· · ····
0
N Le gro upe L'Oréal assure une ve ille technologique perma nente parto ut d ans le monde. C haq ue labora to ire
@ Ql 1 étudie les brevets déposés, les évolutions scientifiques et les nouvelles p ratiq ues de la concurrence. La cellule de
.µ
..c t.G
Q l veille est organisée en réseau, et comprend des «veilleurs» da ns les gro upes de recherche fondamenta le, appli-
.~ Cl) 1 quée el de dévelo ppement. Cette démarche structurée permet à L'Oréal d 'augmenter ses capacités de réactio n, de
'- o...
~ Q l détection d e niches el surtout, lui sert à contrer la concurrence efficace ment. Cette veille technologique nécessite
0
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('.) l donc une implicatio n g lobale d e l'entreprise, a insi qu' une circulatio n d e l' informatio n ra pide et org ani sée.
···························································· ···························· ······································································ ·························································
r Stratégie marketing 21
FICHE 2
L'ANALYSE SWOT
• Le mix-prix : par rapport à la concurrence, L'entreprise a-t-elle par exemple obtenu des
aux coûts de revient ou prix d'achat, à la brevets, certifications? Dispose-t-elle d'un outil
perception du client ... de production flexible ? De coûts de stockage
• Le mix-distribution : étendue (nombre de acceptables? De délais de livraison optimisés?
distributeurs, couverture géographique ... ) et
pertinence.
• Le mix-communication : bilans des actions de
communication en termes de notoriété et
d'image.
8 POUR RÉSUMER
L'analyse SWOT est un outil décisionnel
utilisé au début du plan marketing . Elle sert à
La performance commerciale détecter des opportunités ou des menaces rela-
Il s'agit de mesurer la satisfaction client, la capa- tives à des éléments externes à l'entreprise : le
c it é à conquérir de nouveaux réseaux marché, la concurrence, la demande, et l'envi-
(e-commerce ou conquête internationale) mais ronnement PESTEL. La matrice présente ensuite
les forces et faiblesses de l' entreprise par
aussi d'évaluer l'organisation des équipes.
rapport à cette analyse externe : les résultats
obtenus, l' étude du mix-marketing de l' année
Les ressources de l'entreprise
écoulée, les performances commerciales et les
Des départements comme la R&D, la production, ressources disponibles (humaines, financières,
la logistique , le service qualité sont aussi à technologiques ... ).
analyser.
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..... . e g roupe e ra a a 1c e c a1rement eux omames achv1te strateg1que : es so ut1ons equ 1pement e
0
N p rocess pour l' industrie agroalimenta ire, d'u ne part, et des emballages a limenta ires, d'autre part. Ce second
@ Ql DAS est d écoupé en p lusieurs marchés : les produits laitiers, les produits de soja et a lternatifs au la it, les boissons
.µ Q
..c t.G sans alcool, les vins el a lcools forts, les fromages, les g laces et l'épicerie. Le marché des boissons sans alcool est
.~ Cl) : lui-même d écoupé en cinq segments : les boissons non ga zeuses, l'eau de coco, l'eau, les boissons à ba se de
'- o...
~ Q ! thé et les boissons gazeuses. Le marché de l'épicerie est, q uan t à lu i, découpé en cinq segments : les soupes et
0 ('.) : les sauces, les desserts et préparations fruitées, les produits à base d e tomate, l'huile d'olive et enfin, les légumes.
u @ ..................................................................................................................................................................... .....................................................
r Stratégie marketing 23
FICHE 3
L'ARBRE
DE SEGMENTATION
Y~---E~nt_r_e_pr_is_e ~ __
DAS 1 DAS 2
1
Y Marché A
~-------~
] q~___ M_a_r_ch
_e_' _B_ __, Marché C
Segment x Segment y
Sous-segment 1 Sous-segment 2
L'ARBRE DE SEGMENTATION
données individuelles. C'est le niveau de la ré- tian permet d 'affiner les actions sur le mix-
flexion stratégique de l'entreprise ou de la busi- marketing, de créer ou non des solutions plus
ness unit. Les décisions prises à ce niveau déter- adaptées aux segments de clientèle.
minent la stratégie de l'entreprise en lien avec
Les informations qui permettent de segmenter
sa vision et son ambition.
les marchés sont issues d 'études dites pri-
••• À LA SEGMENTATION DES MARCHÉS maires, conduites sous forme d 'interviews en
Les marchés et leurs segments décrivent les profondeur pour connaître et comprendre les
consommateurs d'un produit ou d'un service besoins, attentes et motivations des consom-
donné. Les décisions prises à ces niveaux ont un mateurs et d 'études quantitativ es pour quanti-
impact direct sur le marketing opérationnel et fier les préférences et les segments correspon-
l'action commerciale. Ce niveau de segmenta- dants.
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o· · · ·· ··c~~···p~~tiq·~-~ . · · · · ··· ··· · ··· ···· ·· ···· ····· ·· · · · · · · ··· · · ···· · · · · · · · · ·· ······· ······ · · · · · ·· · · · · · · · ·:
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Les d ifférents domai nes de la galaxie Virg in sont aussi d ivers q ue var iés et chacun a son propre mod èle
Lf)
..... industri el et financier. Le DAS dédié au mod e de vie est d écoupé en deux marchés, d' une part le marché des
0
N boissons avec les sociétés Virg in Pure (eau), Virg in W ines (vins) et Virgin Cola (boisson au cola) et, d 'autre pa rt
@ le marché de la santé, qui regroupe Virg in Core, Virg in Life Core, Virg in Health Bank et Vi rgin Health Miles. Le
.µ
..c DAS dédié aux tran sports est d ivisé en tro is marchés : le tra in, les tra nsports galactiq ues et l'aviation; le DAS
Ol médias télécom est segmenté en tro is marchés : ra dio, mobile el Intern et ; le DAS loisirs el vacances est découpé
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a. en trois marchés : l'hôtellerie, les jeux et la rem ise en forme. Enfi n deux a utres DAS complètent cette galaxie :
0 le DAS écologie el solidarité et le DAS banques et finances.
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0 ~~~'~xe~~~!Ï~g~~: ~~'c:e d" ,:~'" co~~I~ l'e~,~~bl~ ~~' "tol •~le":' ~" , ~,:. '"d"o~~' c~~~:
professionnels. Ce marché peut être segmenté selon l'usage (l oisirs - week-ends ou congés - ou déplacements
professionnels), selon les destinations, selon les périodes (congés scolaires, semaine ou week-end) . Dons le cos
de Tetro Pak, le marché du jus de fruits peut être segmenté selon l' usage (familial ou individuel, consommation
nomade ou à domicile) ou selon le type de jus (à base de concentré, frai s, smoothies) .
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r Stratégie marketing 25
4 LA SEGMENTATION
La segmentation est une phase indispensable pour repérer, au sein d'un marché ou d'une popu-
lation, des groupes homogènes de clients. Les critères de segmentation varient en fonction de
l'activité de l'entreprise (B to C ou B to B).
Pourquoi segmenter ? Pour répondre aux attentes Trois types de critères existent : signalétiques,
des clients mieux que ne le font les concurrents comportementaux et situationnels.
et exploiter de nouvelles opportunités de marché.
Les critères signalétiques
Il s'agit de procéder logiquement en respectant Ils décrivent précisément l'acheteur.
les étapes suivantes :
Ils peuvent être :
• définir l'univers de référence : marché, clients
• Géographiques : région, type d'agglomération,
ou produits ; type d 'habitat, influences climatiques.
• identifier les attentes des clients, leurs proces-
• Sociodémographiques : âge, sexe, taille du
sus d'achat et comportements;
foyer, cycle de vie familial.
• construire la segmentation en fonction de ces
• Socioéconomiques : PCS, revenu, niveau
différentes variables ;
d'instruction, nationalité.
• étudier la concurrence présente dans chaque
• Psychographiques : valeurs , classe sociale,
segment;
style de vie, personnalité.
• choisir les segments (le ciblage) et mettre en
place la politique marketing pour chaque Les critères comportementaux
segment retenu. Ils concernent la consommation du client :
quantités achetées, nombre d'achats sur une
0 CONSEIL
Pour être utile, un segment doit être mesurable et
période donnée, date du dernier achat, type de
produits consommés, panier moyen ...
atteignable: évaluer le nombre d 'acheteurs poten- Les critères situationnels
tiels et par conséquent le CA prévisionnel vous
Ils décrivent les occasions d 'usage du produit
permet d 'anticiper la mobilisation de ressources
(financières, humaines). Un segment doit aussi être
(quotidiennement ou lors d'un événement par-
d 'un volume sig nificatif pour vous a ssurer de la ticulier) et les avantages recherchés (économie,
(/)
rentabilité. praticité, rapidité ... ).
0
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>- Cas pratique
Lf) Sur le marché de l' ea u e n bouteille, Danone identifi e tro is p rincipaux seg ments : les eaux aromatisées, les
..... eaux gaze uses et les eaux plates. Sur le segment des eaux gazeuses, le consommateur recherche soit une
0
N « ea u plaisir » (Ba do it o u Salveta t, par exemple), soit une « eau sensatio ns fortes » (Bado it rouge, très gazéifiée),
@ soit une « eau de so in » (comme le pro pose la marq ue concurrente Rozana) . Sur le segm ent des eaux plates, le
.µ
..c client souha ite soit une« eau désa ltérante» basiq ue (avec la marque concurrente Crista lline), soit une« eau santé
Ol
ï:: large» (Evian o u Volvic), soit une «eau santé spécifiq ue» (eau Taillefine). Afin d 'anticiper les consommations
>-
a. occasionnelles ou fréquentes, les ma rques du g ro upe p roposent d es produits vendus à l' unité o u e n pack de 6 à
0
u 12 bo uteilles. Evian p ropose aussi une édition limitée en ve rre pour les fêtes d e fin d'année .
.......................................................................................................................................................................................................................
r Stratégie marketing 27
5 LA MÉTHODE IAC
La méthode IAC {i ntérêt, accessibilité et capacité) est une démarche pragmatique pour cibler un
marché ou un segment de con sommateurs. Elle permet de mettre en perspective l' intérêt du
marché, c' est-à-dire les gains espérés, les moyens et coûts nécessaires pour accéder à ce marché,
et enfi n la capacité de la marque ou de l' entreprise d'y accéder.
APPORT DE LA MÉTHODE IAC compte des données plus fines, comme le sup-
plément d 'image que peut apporter ce segment,
Cette méthode est utile lorsque la direction
ou l'acquisition d 'une technologie ou d 'un
marketing s'interroge sur la conquête d 'un
savoir-faire. Le premier tableau ci-contre récapi-
nouveau segment d e marché, ou lorsqu'elle
tule les informations à recueillir pour estimer
doute du bien-fondé de continuer à rester sur un
l'intérêt d 'un segment.
segment auquel elle s'adresse déjà. Cette mé-
thode, au même titre que les matrices d 'aide à IDENTIFIER L'ACCESSIBILITÉ DU MARCHÉ
la décision, permet d'englober à la fois le poten-
tiel de gains d 'un marché ou segment, les bar- Ce point vient compléter le précédent, permet-
rières à l'entrée ou le niveau de concurrence, tant de mesurer l'attrait du segment, en précisant
tout ce qui apporte des freins à l'accession au ce qui facilite ou au contraire freine l'accès au
segment, et enfin, les moyens à mettre en œ uvre. segment (des normes réglementaires, des coûts
logistiques, un ticket d'entrée plus ou moins
1
ÉVALUER L 1NTÉRÊT DU MARCHÉ élevé ou une concurrence plus ou moins forte).
Pour estimer l'intérêt du marché, on se réfère Bien entendu, il faut budgéter l'investissement
aux études quantitatives ou macroéconomiques correspondant ( ~ deuxième tableau ci-contre).
réalisées par des cabinet ou instituts comme
ESTIMER LA CAPACITÉ DE LA MARQUE
McKinsey, Le Boston Consulting Group, Xerfi,
le Crédoc, mais aussi par les fédérations profes- Les deux étapes précédentes ont permis d'ap-
sionnelles ou sectorielles qui apportent d es précier l 'attractivité du segment de manière
données fiables. Seules, les données quantita- précise, avec une évaluation financière, hu-
tives ne suffisent pas, il faut aussi prendre en maine, marketing et technique. Cette dernière
(/)
Q)
Une entreprise d ' hygiène beauté frança ise souha itant se développer en Europe a commencé par identifier
0
1....
>- le potentiel de chaque pays, p uis a cho isi l'Allemagne pour son potentiel en term e d e vo lume. Le segment
w représentant ce ma rché est une populatio n féminine de PCS+, conna issant bien la France el a ppréciant l' image
Lf)
..... d e ses prod uits, des maîtres-savonn ie rs, de la cultu re et d u luxe. Ensuite l'équipe marketi ng a id entifi é ce q ui
0
N pouva it entraver l'accès à ce marché : la concurrence d'une autre marque françai se b ien i mplantée (sur un a utre
@ positionnement) ; le manque d'attractivité des packagings et des parfum s. Puis l'équi pe marketing a identifié les
.µ
..c capacités de l' entreprise d 'atteindre ce marché : pour pénétrer les ci rcuits d e d istribution locaux, elle a recruté
Ol quelqu 'un sur place; avec l' équipe R&D, elle a budgété l' investissement nécessaire pour adapter les packag ings
ï::
>-
a. et parfum s. Enfi n, la d irectio n financière a réal isé le b usiness plan, que le comité de di rection a va lid é avec un
0 retour sur investissement en tro is an s.
u
Intérêt du marché
Accessibilité du marché
r Stratégie marketing 29
FICHE 5
LA MÉTHODE IAC
Capacité de l'entreprise
8 POUR RÉSUMER
• La méthode IAC est un des outils qui permet de confronter l' entreprise sur son marché ou sur un
segment auquel s'adresser. Elle met en perspective les gains espérés comme le CA, les barrières à l'entrée
(une concurrence accrue ou des normes contraignantes) et enfin les capacités de l' entreprise, notamment
financières et commerciales.
• Elle est aussi utile pour valider un nouveau marché que pour un marché existant.
vi
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Ol
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Q_
0
u
Enfin, il formule clairement et précisément son • vraiment différent de ceux des concurrents ;
positionnem ent. Il est d 'u sage d e dire qu'un bon • attractif pour le cœur de cible ;
(/)
Q)
0
'- · · ·····c:~~···r;~~tiq~·~·· ···· ······ ······· ······· ·· ·· · · · ·· · ··· ·· ··· ·· ·············· · ············ ··· ······ ······· ······ ··· · ··· ······· ·· ··· ·· ········ ·· ·· ···· ······ ·· ·· ··· ······ ·;
>-
w
Lf)
..... . La marque de cha ussures And ré a revu en 20 13 son positio nnement marketi ng . Même si son offre de
0
N ~ prod uits reste centrale, la marque revend iq ue sa capacité à suivre les tendances de la mode, to ut en affirmant
@ Ql ~ son expertise depuis 1900, d ate de la créatio n de l'entreprise. La nouvel le signature, «soul iers de mode depuis
.µ Q
..c t.G ~ 1900 », permet à la marque d e quitter son positionnement antérieur : la chaussure po ur to us à un prix ra isonnable.
.~
'-
Cl)
o...
~ C e nouveau positionnement, relayé par des campagn es de communica tion, est parfaitement créd ible, la marque
~ Q ~ s'étant associée depuis plusieurs ann ées avec plusieurs créa teurs en pro posan t des co llections suivan t les
0 ('.) ~ tenda nces de la mode.
u @ ..................... .......................................... ........................... ......................................................... ............. ........................................... ...............
r Stratégie marketi ng 31
FICHE 6
LE POSITIONNEMENT
•
BALISTO •
NUTS
. SNICKERS
e MARS
• cERBLE
e BOUNTY
TWIX e
KINDER e uoN
BUENO
KINDER
COUNTRY
e • e KIT KAT
w
>- de :
Lf)
..... • lister les attentes principales des clients : les
0
N critères obtenus sont les axes du mapping;
@
.µ • scorer chaque marque en fonction de ces at-
..c
Ol
ï:: tentes: comm ent l'offre est-elle perçue par les
>-
a. con sommateurs ? Quelles en sont les caracté-
0
u ristiques les plus appréciées ?
(/)
Q)
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..c t.G
Ol Cl)
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Q
('.)
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r Stratégie marketi ng 33
7 LE PRISME D'IDENTITÉ DE LA MARQUE
Ce concept bien établ i et très complet, développé par Jean-Noël Kapferer, sert à analy ser dans
le temps l'identité d' une marque. Il permet d'analyser son ADN du point de vue de l'entreprise et
de le comparer au point de vue du client.
Entreprise
E
X Physique Personnalité N
T T
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R R
1
0 0
(/) R Re lation Culture R
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N 1 Reflet Mentalisation 1
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a.
Clients ::0
Q
0 (')
u LE PRISME D' IDENTITÉ DE LA MARQUE @
• La relation traduit le lien que veut créer la produits est légitime pour utiliser une marque
marque avec son client. Cette relation peut existante;
être transactionnelle ou émotionnelle. • songe à revitaliser une marque vieillissante
• Le reflet (miroir externe) est la cible idéale, tout en gardant son territoire et ses racines, et
mise en musique par la communication. Elle ainsi ne pas déstabiliser ses clients.
est potentiellement réductrice par rapport
aux cibles multiples poursuivies par l'entre- De quelle manière ?
prise. Le prisme est créé à partir d'un historique des
campagnes de communication de la marque.
• La mentalisation (miroir interne de la cible)
est la façon dont les clients s'identifient à la La première étape consiste à établir le prisme de
marque. C'est l'idéal qu'aimerait atteindre le la marque à ses débuts en étudiant les supports
consommateur en utilisant cette marque. publicitaires de l'époque observée. La seconde
étape réalise le même exercice à travers les
UTILISER LE PRISME
campagnes actuelles. Le prisme obtenu corres-
Le contenu d 'une marque se bâtit jour après jour, pond à l'ADN actuel de la marque.
grâce à l'accumulation de ses actions de com- Il est intéressant ensuite de comparer les élé-
munication et de tous les autres signaux identi- ments du prisme qui ont perduré, ceux qui
taires (logo, promesse publicitaire, packaging) constituent le socle de la marque et ceux qui ont
ou relationnels. au contraire dévié. Cette comparaison est un
À qu elle occasion ? prérequis pour bâtir la future stratégie de
marque.
Il est utile de concevoir ce prisme quand l'entre-
prise : Par qui ?
• souhaite céder sa marque, et donc fournir à Réaliser le prisme en interne n 'est pas pertinent,
son acheteur éventuel des éléments permet- les marketeurs ne sont pas forcément objectifs
tant une valorisation financière ; dans leur jugement. Il est donc recommandé de
• réfléchit à une extension de marque, et veut recourir à des cabinets d 'études spécialisés en
donc identifier si une nouvelle catégorie de stratégie de marque.
(/)
Q)
0
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o·· . ··c:~~···r;;~tiq~·~················· . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .i
..... _ Le prisme identita ire de la marque d'automobiles Mercedes est constru it de la man ière suivante :
0
N - Physique : l'éto ile, la carrosserie classiq ue.
@
.µ
Ql
Q
i- Personnal ité : posée, conservatrice .
..c t.G ~ - Culture : Germanisme (avec la qualité a llemande associée) .
•~
'-
Cl)
o...
~ - Relation : domination (par le prix, les délais de disponibilité) .
~ Q i- Reflet : des personnes avec une forte opinion d'elles-mêmes.
0
u @
('.) i. -Menta lisation : des gens qui ont réussi dans la vie.
....................................................................................................................................................................................... ..................................
r Stratégie marketi ng 35
FICHE 7
LE PRISME D'IDENTITÉ
DE LAMARQUE
8 POUR RÉSUMER
Le prisme d' identité de la marque est un concept qui sert à étudier I' ADN d' une marque dans le temps
du point de vue de l' entreprise et du client. Il comporte six facettes : le physique, la personnalité, la culture, la
relation, le reflet et la mentalisation. Il peut être conçu lors d' une vente de la marque ou en cas de réflexion
stratégique. Il se construit à partir de l' analyse des campagnes de communication historiques et actuelles : on
identifie alors les éléments qui ont perduré et ceux qui ont dévié. Cette comparaison favorise une réflexion
stratégique pour le futur. Le prisme est généralement réalisé par des cabinets d'études.
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Q
('.)
Position concurrentielle = PDM relative
r Stratégie marketing 37
FICHE 8
LES MATRICES D'ANALYSE
DE PORTEFEUILLE
• Les vaches à lait. Ce sont les offres sur les- Un outil de diagnostic et de prise
quelles l'entreprise a une position de leader de décision stratégique
sur des marchés matures (croissance infé- La matrice BCG permet de diagnostiquer la santé
rieure à la moyenne du marché). Globale- d'un portefeuille. Un portefeuille équilibré se
ment, ces produits génèrent de la trésorerie caractérise par :
sans trop d 'investissement, ils assurent la
• La présence de produits aux différents stades
santé financière de l'entreprise et sont suscep-
de développement afin d 'assurer à moyen et
tibles de soutenir les nouveautés.
long terme la pérennité et l'attractivité de
• Les dilemmes représentent les produits sur
l'offre : produits/services« viviers» (en phase
lesqu els l'entreprise n 'est pas leader sur des
de lancement), « de relève» (les stars) et de
march és en forte croissan ce . Cette position
« vaches à lait ».
n 'est pas confortable car le leader impose
sou vent ses règles aux autres acteurs. • L'équilibre du CA entre les différents pro-
duits :
• Les poids morts n e sont ni leaders ni posi-
tionnés sur des marchés en croissance forte. - si le CA est majoritairement en vach es à lait,
La clé d 'analyse et de décision va souvent les relais de croissance ne pèsent pas encore
(/)
Q) d é p endre d e données complémentaires b eau coup. L'entreprise est dépendante de
0
'-
comme la rentabilité ou le rôle dans la glo- produits à maturité ;
>-
w balité de l 'offre. Attention une nich e forte- - si le CA est majoritairement en stars, de
Lf)
..... ment rentable peut se cacher dans cette nombreux relais de croissance d emandent
0
N zone. énormément de cash pour se développer,
@
.µ mais l 'entreprise (souvent des start-up) n 'en
..c
Ol
ï:: a pas les moyens ;
>-
a.
0
- si le CA est majoritairement en dilemmes
u ou poids morts, la situation est critique
pour l'entreprise qui ne peut s'appuyer sur - doubler la mise, repositionner (pour obtenir
des produits leaders ou fortement ren- un avantage concurrentiel) ou abandonner
tables. les dilemmes.
Les résultats de cette analyse sont ensuite inté- Bien que très utile et efficace, la matrice BCG
grés dans la matrice SWOT afin de faire un n'intègre pas de données de rentabilité. Elle est
diagnostic global de la situation et servent de de plus irréalisable quand l'entreprise ne dis-
base de réflexion à la définition de la stratégie pose pas d'informations sur le marché. C'est
de l'entreprise. pour cela que les consultants de Cegos ont créé
la matrice RCA qui intègre les données internes
La matrice BCG permet aussi de faire des pres-
de rentabilité et de chiffres d'affaires plus acces-
criptions stratégiques sur le portefeuille d 'offres:
sibles.
- rentabiliser les vaches à lait ;
- abandonner ou maintenir sans investisse- LA MATRICE RCA
ment les poids morts (sauf si ce sont des Cette matrice dite de «rentabilité / chiffre d'af-
niches); faires » apporte une analyse des données
- maintenir la position dominante des stars; internes des offres de l'entreprise.
+
Nouveaux Produits
produits en croissance
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.....
.....
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Produits
• Produits
.....
..... en voie de déclin à maturité
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•
~ Q RENTABILITÉ
+
0 ('.)
u @ Auteur : Nathalie Von Loethem pour Cegos .
LA MATRICE RCA
r Stratégie marketing 39
FICHE 8
LES MATRICES D'ANALYSE
DE PORTEFEUILLE
De la même manière que pour la matrice BCG, • La matrice RCA, exploitée soit en com-
plément de BCG ou outil principal pour les
quatre zones sont identifiées - attention, le sens
secteurs pour lesquels on ne dispose pas
de l'axe horizontal est inversé. Le diagnostic et de données de marchés, intègre la variable
les recommandations qui en découlent sont simi- rentabilité des offres.
laires. Il faut cependant être vigilant car la matrice
RCA n'intègre pas les données du marché.
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c~~· ·· p~~tiq~·~ ·· . · · · · · · ··. . . ... . ... . .. . . .. . . . . . .... . . . . . . ... .. .. ... . .. . ......... ... . . . . . . ...... .......
.....
0
N Un d istributeur de produits cultu rels a évalué les principaux marchés auxque ls il s'a dresse : livres et e-books,
@ Ql ~ C D musica ux, billetterie, DVD, jeux vidéo, mobiles et tablettes. Les critères qu ' il a retenus pour mesurer
.µ Q l'attractivité de ces segments sont la ta ille du marché, sa cro issan ce, le niveau de co ncurrence et l'accessibilité au
..c t.G
.~ Cl) marché (fo urnisseurs, logistique, etc.). Po ur d éfinir sa positio n sur le marché, ses atouts, il a identifié les critères
'- o...
~
0
Q
('.)
suiva nts pour chacun des segments : la couvertu re du territo ire par son circuit d e distri butio n, l' image d e marque,
sa force commerciale et sa renta bilité.
u @
······ ········································· ·························································································································································· ··············
r Stratégie marketing 41
FICHE 9
LA MATRICE
ATIRAITS-ATOUTS
- Livres
et e-books
CD musicaux Billetterie
~ •.1.!.i.I A& •.1.!.i.IA& •.1.!.i.I A& •.1.!.l.I A& •.1.!.i.I A& •.1.!.i.I
Jeux vidéo Tablettes
et mobiles
Taille marché 5 3 4 3 5 2 2 3 5 3 7 2
Croissance 6 3 2 3 7 2 4 3 7 3 7 2
Concurrence 2 2 3 2 2 2 4 3 7
Accessibilité 6 2 4 2 6 4 2 7 3 8 2
Atouts d e l'entreprise
Couverture 10 3 6 3 5 3 2 3 5 3 7 3
distribution
(/) Image de 9 2 7 2 4 2 2 2 6 2 10 2
Q)
marque
0
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w Force 7 2 7 2 7 2 3 2 5 2 7 2
Lf)
commerciale
.-i
0 Rentabilité 10 2 8 2 3 8
N
@ Synthèse 9,1 6,8 4 ,9 2, 1 5 7,9
.µ
..c atouts
Ol
ï:: Taille des segments en valeur relative
>-
Q_
0
u Total (en %) 28 30 6 23 10 3
10
Maintenir
le leadership coûte
que coûte
0
7
Maintenir ou
améliorer sa position
progressivement et
Segmenter et
sélectivement
se différencier
4
4 7 10
ATIRAITS
0
'--
>-
w
Lf)
.--i Il> fiche 1 POUR ALLER PLUS LOIN
0
N Les trois clés de la stratégie marketing • www.marketing-strategie.fr/2012/03/22/strategie-
@ Ql
Il> fiche 18 marketing 10-conseils-pour-realiser-une-matrice-
.µ Q
..c t.G L'analyse PESTEL strategique
Ol
ï:: 8_ • E. M _ Rasiel, P. N _ Frigo, The Mac Kinsey Mind,
~ Q Il> fiche 20 McGraw Hill, 2001
0 ('.)
Le plan marketing
u @
r Stratégie marketing 43
lll
QJ
0
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0
u
Module 2
MARKETING D'ÉTUDES
ET VEILLE
a veille marketing et commerciale est une collecte d 'informations permanente
0 titatives.
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.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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~
0
Q
('.)
u @
45
La veille marketing et commerciale 47
Le système d'information marketing 52
Le brief du projet d'étude 54
L'étude qualitative 56
Le questionnaire 59
Le benchmarking 62
L'ana lyse de la concurrence 65
vi
Q)
Les cinq forces de Porter 69
0
'-
>-
L'ana lyse PESTEL 72
w
Lf)
..... L'écoute client 76
0
N
@
.µ
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>-
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0
u
Nouveaux entrants
• la recherche et innovation, sur les brevets et sophistiquées mises à disposition par des pres-
technologies en développement ; tataires spécialisés.
• de manière générale, tous les collaborateurs
Traiter et analyser les données collectées
susceptibles d'être impliqués dans le sujet.
La mission consiste à trier les informations et ne
Les sources externes sont pléthoriques : retenir que les informations pertinentes, identi-
• institutions et organisations professionnelles fiées au sein des axes de recherche, et suscep-
nationales ou internationales, administra- tibles d'avoir un impact, de changer la donne.
tions, chambres de commerce ; Les informations importantes sont validées,
• fournisseurs d'infos, tels que les médias on- notamment par la fiabilité de la source d 'infor-
line ou offline, les bibliothèques, les centres mation ou le recoupement. Elles sont structurées
d'information, les instituts d'étude de type et hiérarchisées au moyen de rubriques. Le
Xerfi; temps passé au rubriquage présente un bon re-
• les consultants, experts, blagueurs; tour sur investissement, il suffira par la suite
d'insérer les nouvelles informations à leur place
• les réseaux personnels, y compris au travers
n aturelle, sans se reposer constamment des
de clubs et de médias sociaux ;
questions de logique.
• les partenaires, fournisseurs, sous-traitants ;
Il est conseillé de veiller particulièrement aux
• les sites, blogs, pages sur les réseaux sociaux signaux faibles, par exemple un événement pa-
de tous ceux qui sont sous surveillance, tels radoxal qui inspire une réflexion. Les grandes
que concurrents ou clients. ruptures de tendances commencent par là, et il
n'est pas aisé de faire la différence avec un élé-
Collecter et sélectionner
l'information pertinente ment qui risque de se révéler anodin.
sier qui rassemble les différentes informations que l'information remontée est enregistrée, trai-
collectées sur le sujet. On p eut y adjoindre un tée, diffusée, donc utile à collecter et transmettre
tableau de bord de type Netvibes qui agrège de par ceux qui en ont la charge. De plus, les infor-
multiples sources et se m et à jour dans un temps mations contenues sont en général p eu confiden-
record. Un responsable de grands comptes, p ar tielles - ce sont les enjeux qu'elles soulèvent et
exemple, pourra c ons ulter le dossier pour l'utilisation qui en sera faite qui le sont.
connaître l'actualité la plus récente d 'un client
avant un rendez-vou s.
Valider et ajuster
les axes de surveillance
Les publications sont essentiellement :
Un champ d'investigation peut avoir un intérêt
• Des alertes : informations courtes, transmises permanent ou ponctuel. Dans tous les cas, il est
en urgence, sur une information d'impor- important de revisiter l'intégralité du processus
tance, qui valent par leur rapidité de signale- au minimum une fois par an pour valider qu'il
ment. est toujours d 'actualité et utile.
• Des lettres de synthèse régulières qui dressent
un panorama de l'actualité sur différents su-
jets
• Des rapports thématiques, à des fréquences
8 POUR RÉSUMER
La veille marketing et commerciale fait
partie des processus indispensables, quelles
peu élevées, qui creusent un sujet en p articu-
que soient la nature du marché et sa rapidité
lier.
d'évolution, pour détecter, adapter et anticiper
• Des publications prospectives sur les grandes les mouvements qui s' opèrent. Pour fonc-
(/)
Q) tendances, qui valent par leur prise de recul. tionner de manière efficace, elle se met en
0
1....
œuvre de manière progressive et organisée,
>- Il est important de se montrer généreux dans les
w de la définition des axes de surveillance à la
Lf) listes de diffusion, en tout cas sur les deux pre- publication des enseignements.
.....
0 miers types de publications. Elles sont la preuve
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
.,.. fiche 17
Les cinq forces de Porter
(/)
Q)
0
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>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Le système d' information marketing (SIM) est un ensemble de méthodes (constitué de services et/
ou d'outils) conçu par le responsable marketing censé lui fournir des informations fiables et
pertinentes, nécessaires à toute prise de décision stratégique ou opérationnelle.
w
>- Les fournisseurs, clients, sous-traitants, agences, consultants . .. • Production , R&D, qualité
Lf)
..... • Les institutions et fournisseurs d'informations Brevets, nouvelles normes
0
N Administrations, centres de recherche, instituts d 'études, Nouvelles technologies
@ lnsee, Kompass ....
• Service achat
.µ
..c •Les salons
Ol Informations sur les fournisseurs et concurrents
ï:: • Les études quantitatives ou qua litatives
>-
Q_
• SAV, hotline, community manager
0
u Informations sur la satisfaction et les attentes clients
o· ···· · ·c~~ · ··p;~tiq~~· ···· · · ··"··· . · ······"··· · """··· ·. ··. · ·. · ·. ··"···· · ""'' ""' """ ""''' '""'''"' '"""'"'' '"' ' """""'''' '"'
. Scoop. it est une plateforme web qui permet de centraliser les fruits de sa vei lle en créant des topics (pages
: th ématiq ues à partir de mots clés choisis), dans lesquels sont agrégés des liens vers des pages web. Les
contenus se présenten t sous la forme d'une revue de presse attractive actual isable en temps réel. Les utilisateurs
peuvent s' abonner aux comptes d'autres usagers, suivre leur ve ille mais aussi « rescooper » l'informati on (comme
ils la « retweeteraient » sur Tw itter) . Ils peuvent aussi insérer n' importe quel article de leur choix et a jouter des
commentaires à chaque contenu.
: .............. ............. ............................ ........................................... ............................ .............. .......................................................................... :
0 CONSEIL
Pour qu' un SIM soit efficace, n'oubliez pas de
par e-mail ou sur le système Intranet un bulletin
d'information ou encore en rédigeant des rap-
comparer vos sources d' informa tions. Extrapolez ports de synthèse sur des sujets stratégiques.
les données obtenues avec précauti on (la popu-
lation étudiée est-elle suffisamment représenta-
tive?). Enfin, précisez toujours le co ntexte de
l' information obtenue : qui parle ? Q uand ?
Dans quel but ? À qui s'adresse l' informa tion?
8 POUR RÉSUMER
Concevoir un SIM ou un dispositif de veille
marketing efficace p ermet au marketeur de
prendre du recul sur son activité, de mieux
Récolter les informations
planifier et contrô ler ses actio ns futures. La
C'est le moment de sélectionner l'information à mise en place d' un tel système implique :
collecter, en priorisant la fiabilité plutôt que l'ac-
- d' identifier les domaines prioritai res de la
cessibilité. Ensuite, l'analyse des données collec- veille et le type d' informa tions souhaitées ;
tées permet la rédaction d'une synthèse et une - de dé finir les modalités de réco lte d es
éventuelle mise en perspective pour l'entreprise. informa tion s, a vec no ta mment le choix d e
sources fiables et accessibles ;
Communiquer en interne
- de communiquer en interne pour pa rtager
Comment ? En instaurant une « minute veille » l' information.
lors de vos réunions, en diffusant régulièrement
Les entreprises ont régulièrement recours à des cabinets pour réaliser des études quantitatives ou
qualitatives, nécessaires pour prendre des décisions stratégiques ou opérationnelles. Réussir un
brief implique de respecter deux étapes : la présentation de la problématique marketing et I' expli-
cation des modalités de l'étude.
0 CONSEIL
Si des études antérieures se rapportant à la pro-
le profil (sociodémographique, psychogra-
phique ou comportemental) des personnes à
interroger ? Même question dans le cadre
blématique concernée ont déjà été effectuées, il
d 'une étude quantitative, pour laquelle l 'en-
est conseillé de les mettre à disposition d e l'institut
(/)
Q) d'études. Cela permet au prestataire de s'impré-
treprise fixe un nombre d e personnes ou
0
1....
g ner d e la culture marketing de l'entreprise et de d 'entreprises à interroger (plan d 'échantillon-
>-
w la méthodo logie habituellement pratiquée. nage).
Lf)
.....
0
N
@ L'objectif Les informations
.µ La population
..c général clés à Le contra intes
Ol à étudier
ï:: de l'étude recueillir
>-
a.
0
u LES RUBRIQUES DU PROJET D'ÉTUDES
Les contraintes
Elles concernent le type de prestation demandé
(traitement global de l'étude ou intervention
8 POUR RÉSUMER
Après avoir identifié la problématique
marketing stratégique ou opérationnelle, le
d'autres prestataires), le planning (de la date de
marketeur présente à l'institut d'études le
début à la remise du rapport), les modalités contexte externe et interne de son entreprise,
d'exécution (qualification du personnel réali- ainsi que les études antérieurement menées.
sant l'étude, conditions matérielles) et le cadre Ensuite, il explique précisément les modalités
budgétaire. de l'étude, à savoir : son objectif général, les
informations clés à recueillir, la population à
étudier (clients et/ou non clients) et toutes les
contraintes (planning, budget, intervention
d'autres prestataires, personnel, matériel. .. }.
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
~
0
Q
('.)
u @
Une étude qualitative consiste à collecter et à analyser les éléments « psychologiques» permettant
d'expliquer les faits, les motivations et les comportements des individus. Elle sert souvent de
préalable à l'étude quantitative et permet de comprendre un phénomène en profondeur, mais pas
de le mesurer.
w
>-
non-verbal. Il dispose d'un guide d'entretien pondant ou dans le cabinet d'études. En général,
Lf)
..... détaillé, construit conjointement en amont par l'entretien est enregistré et dure de 1 à 2 heures .
0
N
le cabinet et l'entreprise. La tech n iqu e la plus utilisée est l 'entretien
@
.µ
..c Depuis quelques années, des entretiens qua- semi-directif, ce qui signifie que l'enquêteur
Ol
ï:: litatifs à distance sont organisés pour des dispose d'un guide d'entretien qui comporte
>-
a.
0
cibles p ointues ou disp ersées géographique- l'ensemble des thèmes à aborder. Il n 'y a pas
u m ent: d'ordre à suivre. On laisse la personne parler
Relance différée Revenir sur un point abordé « Tout à l'heure, vous m'avez dit. .. »
trop rapidement (reprendre 4 ou 5 mots)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
0 Cas pratique
Le site surveymo nkey.com propose de créer des sondages gratuitement et rapidement avec assistance. Sur
@ Ql l le site, il est possible de personna liser l'apparence d 'un q uestionna ire à partir de p lusieurs th èmes disponibles .
.µ Q Une banq ue d e questi ons agréées aide le marketeur à formuler son sondage le mieux possible. Po ur récolter les
..c t.G
.~ Cl) ré ponses, le site propose l'envoi du questi onnaire via un lien web, par e-ma il, sur Facebook ou Tw itter, o u encore
'- o...
~
0
Q
('.)
par l' affichage du sondag e sur le blog ou site d e l'entreprise. Les résu ltats peuvent être visua lisés en temps rée l,
recoupés et présentés directement par des o utils g raphiques.
u @ . .
············ ·············· ············································································································································ ·········································· ········
Choix multiple Le répondant choisit Io ou les réponses qui lui conviennent le mieux dons Io liste qui lui est proposée.
Échelle d'intensité Lo personne doit préciser sa réponse selon une échelle de voleurs.
V\
Questions filtres
C1J
>< Validation du profil du répondant
C1J
a..
E
0
u
Questions de « mise en route »
V\
C1J Simples et descriptives : pas d 'effort important
a.. de mémoire ou de jugement demandé
(/)
Q)
E
ïn
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0 c
'- 0
>-
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'.;:;
V\
C1J Questions d'approfondissement
Lf) :l
..... Ci Nécessitent des efforts de réflexion ou une implication
0 personnelle
N
@
.µ
..c Questions d'identification
Ol
ï:: Critères descriptifs du répondant
>-
a.
0
u LA STRUCTURE D'UN Q UESTIONNAIRE
(/)
Q)
0
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.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Interne Cohérence & Les p ratiques internes, p rocess, organisation (très utilisé entre filiales
performance interne d'un même groupe).
Concurrentiel - Maintenir un Lo concurrence directe d'un po int de vue local o u internatio nal (il s'agit
avantage concurrentiel de se compa rer a ux principaux concurrents pour s'i nspirer d'eux}.
vi
Q)
- Intégrer rapidement
de nouve lles pratiques
0
1....
w
>- Fonctio nnel Améliorer les process Entreprises reconnues internationa lement pour leurs savoir-foire aussi bien
et méthodes monogérial qu'organisotionnel (par exemple, une entreprise de téléphonie
Lf)
..... peut se benchmarker sur le meilleur en relatio n client d'un outre secteur} .
0
N
Technique Optimisatio n technique Conceptio n des produits et des matériaux uti lisés par les concurrents
@ "'
.J!1
et financière des (très utilisé dans l'industrie auto mobile) Q
.µ
..c process et produ its w>-
Ol (j)
ï:: Générique Détecter de nouvelles Les mei lleurs, tous secteurs d'activité confondus, hors concurrence (souvent
Q_
>-
a.
::0
Q
p ratiques innovantes les secteurs en B Io B se benchmorkent sur les secteurs grand public
0 (')
u pour les no uveaux concepts).
@
0
· ·····c:~~····p~~tiq~·~··············· · ··················· · ············ · ·········································· · ············ · ·· · ······ · ············ · ························:
. L' Institut du benchmarking a réa lisé en 2005, en partenariat avec des entreprises, une étude sur les meilleures
i pratiq ues en matière de satisfaction cl ients dont vo ici le détail :
i- Cadrage du projet : le groupe de trava il (incluant des entrepri ses comme A ir France, Alcatel Telecom, Bayard
i Presse, HP, Thomson CSF... ), une fois d étermi né, a validé un code de condu ite (esprit de cooptati on, confi den-
i tialité) ; puis a défini les objectifs de l'étude : identifier les meilleures pratiques; mettre en évidence les points
i comm uns et spécificités pa r secteur; délimiter les cond itions de succès pour la mise en œuvre.
i- Éta lonnage & analyse : le référenciel a été déterm iné sur la base des standa rds défi nis par les normes ISO 9000
i a insi que sur le postulat su iva nt : « La maîtri se de la satisfactio n cl ient est le fondement de toute stratégie de
i cro issance». Une g ri lle d 'a nalyse a été établ ie et chaque entreprise a présenté ses pratiq ues. A u tota l, sept
i réu nions o nt eu lieu pour parcourir l'ensemble du processus.
i- Résulta ts : cette étude a permis d' identi fier et de hiérarchiser trente meilleures pratiq ues en mati ère d 'ori en tati on
i et de fidélisati on cli ent (reconnaissan ce, personnalisation de la com municatio n, partenariat & intégration du client,
i contact et accès cl ient di rect).
i Cette expérience a également permis de créer un résea u d'échange.
: ...................................................................................................................................................................................................................... :
0
1....
~fiche 28 POUR ALLER PLUS LOIN
w
>-
Les KPI et les tableaux de bord • F. A Meyer, Pratique de benchmarking, Lexitis, 2011
Lf)
..... •O. Vaisman, Le benchmarking ou étalonnage
0
N concurrentiel, http://ovaisman.online.fr/ dossiers/
@ Dossier-Benchmarking-internet.pdf
.µ
..c • La satisfaction client, Institut du Benchmarking,
Ol
ï:: www. institutdubench ma rking.com/i mages/stories/pdf/
>-
a. SatisfactionClients.pdf?phpMyAdmin=8d95deded642fd
0
u df26f50532c00a51 ff
ressources humaines, recherche et dévelop- La méthode des profils consiste quant à elle à
pement et achats) ( ..,_ premier schéma ci- définir un certain nombre d 'attributs, à les éva-
dessous). luer et à les positionner par une méthode gra-
La chaîne type de valeur est un outil d 'analyse phique telle qu'elle est présentée ci-dessous. La
où les neuf pôles s'enchainent, sont interdépen- visualisation de type radar est utilisable si le
dants, et où chacun des maillons peut procurer nombre d 'attributs n 'excède pas six à huit
(ou faire perdre) de la valeur. Les marketeurs ( ..,_ second schéma ci-dessous).
l'utilisent pour mettre en exergue, concurrent
LANCER L'ANALYSE
par concurrent, où se situe leur avantage concur-
rentiel et comment celui-ci est perçu et explique L'objectif et le terme
ou contribue à leur succès auprès de leurs La première étape consiste à définir l'objectif et
clients. le terme de l'analyse : court, moyen ou long
Infrastructu re de l'entreprise
Gestion des ressources humaines
.- .
• ••
•. - - -
++ + - --
Marque
Notoriété
Image
0
0
0
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.... O Notre
produit
Caracté-
ristiques
Puissance
Niveau d'émission 0
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4t
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~ Concurrent
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Q) Niveau sonore 0 4t () -0- Concurrent
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Durabilité 0 _;,, j t 0
>- Services
---
1
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Réseau de maintenance 0 ()
..... Valeur de revente 0 ~
-0
0
N Prix r _.. _
-...:::::
~
@ Réseau de distribution ()
.µ
..c
Ol
ï::
>-
Budget communication 0 0 !"-.
a.
0
u LA MÉTHODE DES PROFILS
terme. On se demande : quelle sera l'utilisation détailler les neuf pôles pour lister les catégories
des informations obtenues? En quoi cela peut-il d'informations attendues.
modifier les axes stratégiques? Les plans d 'ac- Si le marketeur opte pour la méthode des profils,
tion? il dispose de tous les critères du marketing rnix :
8 POUR RÉSUMER
L' analyse concurrentielle est nécessaire à l' évaluation de la position concurrentielle. Trois principaux
outils permettent d' identifier son avantage concurrentiel : les cinq forces de Porter, la chaîne type de valeur
et la méthode des profils. Le responsable marketing a tout intérêt à mixer les différentes méthodes. Les
résultats de l'analyse concurrentielle alimentent le plan marketing ou la recommandation stratégique pour
le lancement ou relancement d' une offre. Elle dresse le paysage, alimente le diagnostic SWOT et oriente
sur les enjeux, à long, moyen ou court terme.
vi
Q)
0
'-
w
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Lf)
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0
N
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Ol
ï::
>-
a.
0
u
Voici les questions à se poser pour évaluer la • Ont-ils un pouvoir disproportionné de négo-
dangerosité de ces nouveaux entrants : ciation sur les prix et les conditions de vente ?
• Quelles sont les barrières à l'entrée, p ar • Disposent-ils de sources d'approvisionne-
exemple les besoins en capitaux, budgets ment alternatives? Est-ce simple et peu coû-
publicitaires ? teux de changer ?
• Quelles sont les économies d'échelle? • Ont-ils la capacité de s'intégrer vers l'amont,
• La technologie est-elle accessible? c'est-à-dire de produire leur propre offre, leur
propre marque ?
• Les canaux de distribution sont-ils acces-
sibles? • Dégagent-ils des marges suffisantes ou sont-
ils contraints de trouver des solutions plus
• Les actions de l'État, la législation encouragent-
elles cette arrivée ? profitables ?
• Les coûts de changement de fournisseur sont- • Le marché est-il attractif? Les perspectives de
ils élevés? croissance sont-elles prometteuses?
~fiche 18
L'analyse PESTEL
(/)
Q)
0
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w
Lf)
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0
N
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.µ Q
..c t.G
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~
0
Q
('.)
u @
L'analyse PESTEL s' utilise lors de l'analyse de l' environnement externe de l'entreprise ou de la
marque. Elle permet de recenser tous les facteurs qui peuvent avoir un impact direct ou indirect
sur nos décisions marketing.
Politique
~ J-
Éco_
nomiqu~
e
~--L_é_g_ai ~I~
vi
Q) Socio-
L'activité
0 __ démographique
'-
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Ol Environnemental Technologique
ï::
>-
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•
72 Marketing d'études et veille _..
FICHE 18
L'ANALYSE PESTEL
Technologique
Il s'agit d'envisager quelles sont les avancées
0 CONSEIL
A u co urs de cette première étape, il est recom-
technologiques qui ont ou auront un impact sur mandé de s' intéresser à l'ensemble des critères
el de ne pa s oublier ni négliger un facteur clé.
l'activité, sur la façon de commercialiser ou de
li est important de travailler en équipe, d 'être
communiquer avec les clients. L'arrivée d 'Inter-
challengé par un collègue o u son manager, afin
n et puis son extension au digital modifient la d 'être ce rtain d e n'en omettre aucun .
donne de tous les acteurs et à tous les niveaux On peul au ssi choisir une liste moi ns long ue si
du marketing : le big data pour l'analyse des cela est pertinent po ur son activité : PEST (poli-
données de plus en plus complexes et nom- ti q ue el léga l, économ iq ue , socio d émogra-
breuses, le cloud pour leur stockage. Les médias phique, techno log iq ue). Inve rsement, o n peul
utiliser une liste qui intègre l' éthique si cela a
sociaux et le web 2.0 modifient la relation avec
du sens pour son activité : STEEPLE (sociodémo-
les consommateurs dans une logique de co-
graphique, techno log ique, écono mique, envi-
construction. Le mobile et les tablettes per- ronnementa l, politiq ue, léga l, éthi que).
mettent la géolocalisation des clients. Le com-
merce connecté et le e-commerce se réinventent
ANALYSER LEUR IMPACT SUR L'ACTIVITÉ
(/)
sous la poussée des technologies et de leur im-
Q) Une fois recen sées, ces influences doivent êtres
pact sur le comportement des consommateurs.
0 analysées au regard de son activité : sont-elles
'-
w
>-
Environnemental des menaces ou bien des opportunités à saisir?
Lf)
..... La modification du clim at entraîne des secou sses Si un facteur recensé n 'est pas pertinent, ou bien
0
N
@ Ql climatiques, telles que ts unami , séch er esse, s'il a une faible influence, il n 'est pas nécessaire
.µ Q fortes pluies et inondations, p ériodes plus de le conserver dans son analyse.
..c t.G
.~ Cl) froides et plus longtemps. En premier chef, ce
'- o... Ces informations doivent être précises, « sour-
~
0
Q
('.)
sont les activités de tourisme qui sont touchées, cées » et si possible chiffrées. Parfois, notre
u @ mais également les secteurs du vêtement ou de veille ne nous apporte pas de données chiffrées
o··. ···c:~~···r;~~tiq~·~···· ·· ······ . . .... . . . . .... . . . . . .... . . . .... . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . ...... . . . .... .
. H&M, la marque bien con nue de vêtements qui a pour égérie la chanteuse Béyoncé, a compris que les
~ incendies et accidents répétitifs (fin 201 2, début 201 3 et mai 20 13) cumulant plus de 1 400 morts, subis dans
l des ateliers de fabrication du Bangladesh, allaient tern ir son image de marque. H&M a ainsi été la prem ière
~ marque en 201 3 à lancer un programme en faveur de l'amélioration des sites de production, au ssitôt suivie par
l Zara. Il est clair que cette pri se de position est en soi un facteur de type sociolog ique à prendre en compte pour
l toutes les autres marques de vêtements.
.......................................................................................................................................................................................................................
issues d'études, mais nous avons une liste de sur les médias sociaux, comme pour le cas de
faits qui peuvent nous alerter. H&M ; croissance de l'activité, innovation,
comme dans le cas de Tetra Pak. Vous pouvez
Pourquoi cette analyse est importante utiliser une check-list, comme celle-ci, qui n'est
Parce que trop souvent, nous nous penchons pas exhaustive :
uniquement sur l'analyse de notre marché, son
• incidence sur le produit ou le service ;
évolution, la concurrence et que nous ne regar-
dons pas plus loin, que nous ne faisons pas une • packaging ;
veille active sur les évolutions alentour. • commercialisation ;
Typiquement, PESTEL est un outil qui aide le • circuit de distribution ;
marketeur à faire le lien entre des évolutions • communication avec les clients et les consom-
sociologiques et son activité. mateurs;
D'autre part cette analyse nourrit le diagnostic • image de marque ;
SWOT. En effet , seule, l'analyse du marché ne
• capacité d 'innovation.
permet pas de déceler des opportunités ni des
innovations de rupture qui donnent un avantage
con currentiel certain. Si l'entreprise Tetra Pak
n 'avait pas réalisé une veille sur les tendances
sociodémographiques concernant les habitudes
8 POUR RÉSUMER
L' analyse PESTEL ouvre le champ d' obser-
en matière de nourriture, les emballages de pe- vation du marketeur en lui permettant de
tites tailles n 'auraient pas vu le jour, ni l'embal- p re ndre en compte des évolutions pouvant
lage carton pour les conserves. impacter son activité. Elle permet d'envisager
(/)
Q) toutes les tendances macroéconomiques qui
0 Comment réaliser cette analyse influencent ou vont influencer le ma rché :
'-
w
>- Une fois les facteurs d 'influence identifiés, on politique, économique, sociodémographique,
Lf) technologique, env ironnementale, légale et
..... établit le niveau de menaces ou d'opportunités
0 réglementaire. Cette analyse v ient nourrir
N de chacun des faits . Bien entendu, ces faits sont l' audit externe de l'entreprise ou de la marque
@
.µ
à mettre en perspective avec les risques sur votre en vue d' établir le diagnostic SW O T.
..c
Ol activité: image de marque, e-réputation et buzz
ï::
>-
a.
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0
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.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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~
0
Q
('.)
u @
Face à des marchés saturés et matures, à des clients extrêmement exigeants et infidèles, l'écoute
client apporte un nouveau souffle aux entreprises qui y voient une manière de fidéliser et de
développer la relation de proxim ité avec les clients.
1
DE QUOI 5 AGIT-IL ? plus classiqueme nt les récla mations du
SAV).
L'écoute client couvre l'ensemble des tech-
niques qui permettent de prendre connaissance • Les études quantitatives ou qualitatives au-
de l'av is du client, on parle souvent de la près des clients (exemples : études usages &
« voix » du client. Elle se pratique depuis tou- attitudes, focus groupes).
jours via les fameuses remontées terrain d es (.,,. schéma ci-contre)
commerciaux ou les réclamations du service De la même manière, tous les points de contact
après-vente. avec le client (canaux de communication ou de
Aujourd'hui, le client est au centre de toute ventes) sont des occasions idéales pour écouter
stratégie d'entreprise gagnante, partant du prin- la v oix du client av ant , pendant et après
l'achat:
c ipe que sa satisfaction entraîne sa fidélité ,
source de croissance pour l'entreprise. • E-mailing. Exemple : envoi d 'un e-mail avec
un lien vers un questionnaire simple et rapide
Avec le développement du web 2.0, le client a
(4 à 5 questions maximum).
pris la parole et souvent d 'ailleurs le pouvoir, il
aime intervenir, donner son avis ou proposer • Phoning.
des solutions. L'écoute client est un excellent • Site web d e l 'entreprise (hôtesse virtuelle,
outil pour être et rester en contact avec lui. Elle formulaire de contact). Exemple : bouton
peut prendre aujourd'hui des formes variées, «votre avis nous intéresse ».
dont voici quelques exemples : • Réseaux sociaux.
• Enquête de satisfaction à l'issue d'un achat ou • Téléphone mobile ou smartphone. Exemple :
d 'un contact avec le client (exemple : e-mail mini-questionnaire envoyé p ar SMS ou
envoyé à l'issue d 'un achat en magasin). e-mail après un contact pour évaluer la satis-
• Club d e con somma teurs ou utilisat eu rs faction.
(exemple : club des parents pilotes d 'Oxybul • Personnel en contact : point de vente (ven-
(/)
Q)
Éveil et Jeux). deur, caissière, conseiller), SAV, équipes d e
0
1.... • Cocréation (exemple : site collaboratif www. maintenance.
w
>-
Cvous.com du groupe Casino). • IVR (interactive voice respon se ou service
Lf)
..... vocal automatique). Exemple : questionnaire
0 • Appréciations ou commentaires (ex emples :
N
le Like d e F acebook , les nota tions ou oral avec réponses vocales.
@
.µ
..c comme ntaires d éposés sur les réseaux so- Selon la nature de l'outil utilisé, le traitement
Ol
ï:: ciaux ou les sites des entreprises, ou encore sera quantitatif et/ou qualitatif.
>-
a.
0
u
LES DIFFÉRENTS CANAUX DE L' ÉCOUTE CLI ENT • Interactive Voice Response
_ Afin d 'amélio rer le service et l' expérience en ligne, cette entreprise du secteur assurances a mis en place
' une écoute client e n ligne.
(/)
Q)
. - Services étudiés : le service de souscri pti on, modificatio n ou résiliatio n de contrat en lig ne; le suivi en ligne
0
: des sinistres _
'-
>-
w
!- Dispositif mis en place : créatio n d 'un bouto n perman ent « réagissez» accessible à tout moment sur to utes les
: pages d e l'espace client avec accès à un questio nna ire simple (avec note d 'évaluation de 0 à 10 ) et offra nt la
Lf)
..... · possibilité d e laisser un commentaire lib re .
0
N - Résultats après deux périod es d 'écoutes (130 jours au to tal) : 3 485 parti cipatio ns et réponses aux questio n-
@ Ql na ires ; 820 comm enta ires libres.
.µ Q
..c t.G Cette écoute client a permi s d e mesurer la satisfactio n des clients a insi que les points d'insati sfaction et do nc les
Ol
ï:: 8- axes d'amélio ration du service en lig ne. Ceux-ci portent essentiellement sur la recherche d ' informatio ns sur le
~ Q site (informati ons personnelles o u sur les ta rifs) et sur la difficulté d ' imp rimer les justificatifs ou co ntrats en lig ne.
0 ('.) (Cas réel pro posé par G . Feniger. PDG d e Ramses Eco ute Client)
u @ .. ...................................................... .......................................................... ......................................... ........................................................ ....
0
0
'- virtuels ou réels (le personnel en contact par
>-
w CONSEIL exemple), il est important de bien formaliser
Lf)
..... Dans une démarche d'écoute client, il est impor- toutes les informations à recueillir (question-
0
N
tant de cons idérer tous les poi nts de contact n aire ou briefing). Selon les objectifs de
@
.µ
entre l'entreprise et les cl ients. li y a b ien sûr l'écoute, on va mettre en place un système
..c to us les poi nts de contact virtuels via Internet
Ol
ï:: continu et automatique de collecte d'informa-
notamment (site entrepri se ou réseaux socia ux,
>-
a. tions. Il existe de nombreuses plateformes
0 e-mailing), mais il ne faut pas oublier tous les
u points de contact physiques : d 'écoute client capable d 'orch estrer la col-
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
0
'-
>-
w
Lf)
..--!
0
N
@
.µ
..c
01
ï::::
>-
0.
0
u
Module 3
PLANS MARKETING,
BUDGET ET PILOTAGE
a réalisation du plan marketing est une étape clé dans le process budgétaire
(/)
que sont : la réalisation des prévisions de vente ou la définition du budget, des outils
Q)
0
de pilotage et des KPI.
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
81
Le plan marketing 83
Les objectifs du plan marketing 87
À QUOI SERT UN PLAN MARKETING ? rapidement une idée des enjeux et des décisions
à prendre. Il fait au maximum deux pages et
Le plan marketing est un outil essentiel pour
contient les informations suivantes :
tout marketeur. Au-delà de son rôle de formali-
sation de la stratégie et du plan d 'actions mar- • les enjeux du plan marketing ;
keting, il permet : • les principaux faits marquants de la période
• D'exprimer de manière claire et cohérente les écoulée et à venir (concurrence, réglementa-
options stratégiques retenues en s'appuyant tion);
sur une analyse complète de la situation. • les principaux points de recommandation en
• De valider les orientations stratégiques et le termes de stratégie et de plan d'actions ;
plan d 'actions avec le comité de direction de • les chiffres clés du compte d 'exploitation, du
l'entreprise. Document synthétique et visuel budget marketing ;
très utilisé pour présenter de manière orale le
• les étapes suivantes (calendrier de d écisions,
plan, il facilite l'argumentation et les échanges.
implications).
• Le partage et la coordination des équipes
marketing et commerciales impliquées dans la
mise en œuvre. Une fois validé, il guide et sert
0 CONSEIL
Pour être co mpris et partagé, le plan ma rketing
de base à l'implémentation opérationnelle.
d oit être très visuel et agréable à li re. Pour cela ,
• Le pilotage opérationnel des actions propo- il est importa nt de :
sées. - Définir un format standard aux couleurs d e
C'est la mémoire de l'entreprise. On s'y réfère l' entreprise q ue chaque chef de produit pourra
d'une année à l'autre dans un but d'amélioration utili ser pour développer son p lan .
continue. Il permet également aux nouveaux - Faire fig urer un maximum d 'éléments visuels
employés de se mettre rapidement au courant et synthétiqu es de type tableau, diagram me,
(/)
Q)
matrice (matrice SWOT, BCG, ci nq forces d e
0
(..,. schém a p age suivante).
'- Porter, ma pping de positionnement).
w
>-
Lf)
LE CONTENU DU PLAN MARKETING - Limiter le texte à l' essentiel et le formuler de
..... manière synthéti q ue. C iter le plus possible les
0 Le plan marketing contient principalement cinq
N
sources des i nformations mentionnées.
@ Ql parties .
.µ Q
..c t.G
.~ Cl) Le résumé managérial Le diagnostic marketing
'- o...
~
0
Q
('.)
Réalisé en dernier, le résumé managérial p ermet On présente de manière détaillée, factuelle et
u @ aux managers, souvent trop pressés, de se faire synthétique les principaux éléments de l'audit
externe et de l'audit interne. On s'attache à faire La synthèse de l'audit marketing est visualisée
ressortir l'essentiel de manière très condensée et dans la matrice SWOT qu'il faut présenter de
visuelle: manière très synthétique : cinq informations
• Pour l'audit externe : maximales par cases, hiérarchisées et validées
(sourcées) sur une page.
- une page récapitulative des éléments mar-
quants de l'environnement. Par exemple, La stratégie marketing
reprendre l'analyse PESTEL sous forme de La stratégie m arketing présentée dans cette
(/) schéma; partie doit absolument découler de la stratégie
Q)
• objectif(s) marketing à trois ans et déclinaison • liste et détail des actions proposées avec pour
à un an ; chacune : objectifs spécifiques, cibles, timing,
• segmentation du marché et choix de cibles ; budget, résultats escomptés/KPI.
• positionnement ; La précision des résultats escomptés et d'indi-
• stratégie de mix-marketing/principaux axes. cateur de mesure KPI est primordiale, elle per-
met d'inscrire le plan marketing dans une lo-
Il est important de présenter les objectifs marke-
gique de résultats et de retour sur investissement
ting de manière très visuelle (avec la méthode en
(ROI).
cascade, par exemple) ou le positionnement sous
forme de mapping qui intègre la concurrence. Budget marketing et compte
d'exploitation prévisionnel (CEP)
Le plan d'actions
C'est la partie financière du plan marketing,
À horizon d'un an, le plan d'actions se décline
généralement réalisée conjointement avec le
pour chacun des éléments du mix-marketing :
service contrôle de gestion.
un plan produit ou services, un plan prix, un
plan distribution, un plan communication et un Sorte de business plan marketing, il est fonda-
plan personnel. mental et fait souvent l'objet de plusieurs allers-
Il est là aussi important de rester très concis et retours avant validation définitive. On prévoit
visuel. On présentera donc chaque plan sous également un cadrage avec une hypothèse haute
forme d'une page récapitulative comprenant les et une h ypothèse basse. Il est composé des élé-
éléments suivants : ments suivants :
• objectif sp écifique par élément du mix • prévisions chiffrées sur trois ans ;
concerné; • compte d'exploitation prévisionnel ;
0
·······c:~~···r;;~tiq~·~······ · ·· · ·· · ········ · ···· ·· ············ · ··························· ·· ······· · ···· · ············· · ··········· · ·· · ······· · ···· ··· ·········· · ········ ·· ····1
• budget marketing ;
• organisation marketing.
8 POUR RÉSUMER
• Réalisé une fois par an par les marke-
Le CEP a une importance capitale car il permet teurs, le plan marketing est un outil essentiel de
de valider de manière financière les hypothèses recommandation, de validation, de partage et
du plan et place le marketing comme contribu- de pilotage de l' activité marketing .
teur de bénéfices et non comme centre de coût. • Il est composé de cinq parties :
1. Le résumé managérial où figurent les
principales informations, faits marquants et
recommandations du plan .
2. Le diagnostic marketing , composé d' une
synthèse des audits externe et interne ainsi que
de la matrice SWOT.
3. La stratégie marketing, reprenant l'objectif
marketing , la segmentation / ciblage et le
positionnement.
4. Le plan d' actions marketing décliné sur
chacun des éléments du mix-marketing ainsi
que les outils de pilotage et de suivi .
5. Le budget et le CEP incluant le budget mar-
keting, le compte d'exploitation prévisionnel et
l' organisation marketing
.,.. fiche 17
Les cinq forces de Porter
0
'-
>-
0 CONSEIL
Da ns le processus d e fixa tio n d es o bj ec tifs
LES DIFFÉRENTS OBJECTIFS MARKETING
w
Lf) ma rketin g et co mme rc ia ux, il est im porta nt
Les objectifs marketing peuvent être de registres
.....
0 d ' impliquer à la fo is les équipes marketing en différents en fonction des enjeux principaux de
N
@ Ql charge de la mise en oeuvre afin de do nner du l'entreprise :
.µ Q sens à la mission de chacun, mais également le
..c t.G • Volume, chiffre d'affaire, part de marché.
.~ Cl) service contrôle de gesti on q ui po urra vous aider
'- o... Exemple : augmenter le CA de 5 % en 2016 ;
~ Q dans l'éva luation du RO I et de la contributio n
0 ('.)
de chaque acti on. gagn er 3 points de part de marché en 2 ans.
u @
Regagner
le leadership
de la marque X en 3 ans
Gain de 2 points
de PdM pour la
marque X en année 1
Augmenter Augmenter
Inciter Développer
la notoriété la part
au 1er achat le e-commerce
de la marque X de linéaire
(/)
Q)
0
0 S~=~m!~:~:~~:<eent,~I, ou1:, ~ffce' 'ont :,~,i~"e" ~on~l,,~e' e:b~tool =, ent~c~e' ~e
[ les o bjectifs marketing peuvent être de d eux types : recréer de la différe nciation et de la préférence de marq ue
pnx,
'-
>- [ sur le core business; crée r ou dévelop per d es relais de cro issa nce (nouveaux marchés o u nouvelles offres). A insi,
w
afin de se différencier de la concurrence et de rajeuni r la marq ue, Da no ne, le leader fra nça is des produits frai s,
Lf)
..... a la ncé en 2012 un nouveau pot d e yaourt (base arrondie, logo Danone en bas, couleur spécifique par gamme).
0
N Danone a également lancé un no uveau ya o urt g rec.
@ Sur un marché porteur où l'entreprise n'est pas lea der mais possède une offre attractive et d ifférenciée, si elle est
.µ
..c ambitieuse et d ispose de moyens financiers importa nts, l'objectif marketing pourra être de d evenir le leader d u
Ol
ï:: marché. Il faut noter que pour do ubler un leader, le cha llenger d o it redouble r d 'efforts avec un investi ssement trois
>-
a. fois supérieur à celui du leade r. Par exemple, Sa msung, ex-challenger du marché derrière A p ple, est d ésormai s
0 un acteur ma jeur, vo ire le leader sur certa ins marchés des smartphones et tablettes.
u . .
····················· ························································ ···························· ··········································· ····································································
• Qualitatif: notoriété, image de marque, satis- duels annuels) que de l'activité (par projet, par
faction client. Exemple : renforcer mon image exemple).
de marque sur les items de qualité perçue, Dans le cadre de la réalisation du plan marketing
proximité, sécurité. Sous-objectifs associés : annuel, il est conseillé de toujours travailler sur
développer la relation et la proximité client ; deux hypothèses dans la définition des objectifs
obtenir une notoriété spontanée de 80 % ; marketing, une hypothèse haute et une hypo-
communiquer sur les certifications ISO et les thèse basse. L'hypothèse haute sera une hypo-
enquêtes d e satisfaction clients (taux de satis- thèse ambitieuse (mais cependant réaliste), celle
que vous allez soutenir et défendre dans le cadre
faction clients).
de la validation de votre plan. L'hypothèse basse
Afin de valider la pertinence d 'un objectif, celui-
est celle que vous allez construire sur la base
ci doit être SMART : spécifique, mesurable, at- d 'aléas, de risques que vous avez identifiés ou
teignable, réaliste et inscrit dans un timing. pas dans le diagnostic. Cette approche permet
L'objectif SMART est beaucoup utilisé dans les d 'anticiper d 'éventuels coupures budgétaires,
entreprises aussi bien comme outil de manage- d 'être proactif tout en préservant les actions et
ment des équipes (définition d 'objectifs indivi- programmes qui vous paraissent essentiels.
•
•• • - --«E-xAugmenter
.~:'__A_u_gm~e-
lant_
epart
_r_la_dep_a_marché
r_t_d_e_m_a_de
r_ch_laé_'_ma
·_a_rque
n~ne~X»,
sa_i_t_pdevient
_as~d-e_q_spécifique
u_e_Ip_r_a_d_u-it_a_u_m_a_r_c-he_'_a_n_p_a_rl_e~~~~~~~
C'est-à-di re associé à un indicateur que l'on peut chiffrer et mesurer
Ex. : «Augmenter la part de marché de la marq ue X » n'est pas mesurable car on ne sait pas de combien il
faut aug menter la part de marché
«Augmenter la part de marché de la marque X de 4 points» est mesurable ca r on connaît le gain à réal iser
Attention , dans cet exemple, il est impératif de pouvoir mesurer la part de marché.
Si ce n'est pas le cas, il faut choisir un autre indicateur, comme le chiffre d'affaires
-
Il faut trouver le juste milieu entre ambition et accessibilité en définissant par exemple des étapes
vi
Q) Ex. : «Augmenter la part de ma rché de la marque X de 4 points d' ici 2 ans soit 2 p oints par an »
0
1....
>- Les moyens que je dois mettre en œ uvre pour atteindre l'objectif. Ces moyens peuvent être humains, financiers
w mais aussi organisationnels. Le plan marketing opérationnel reprend l'ensemble des moyens à mettre en
Lf) œuvre pour atteindre les objectifs marketing opérationnels
.....
0
N Ex. : pour augmenter de 2 points la part de ma rché de la marque X en 1 an, il va fa lloir par exemple :
V)
-
ï:: o...
>-
a.
=>
Q C'est-à-dire définir une échéance ou une période pour la réal isation de l'objectif
0 ('.)
u @
Ex : «Augmenter la part de marché de la marque X de 4 points d'ici fin 20 17 »
8 POUR RÉSUMER
Pour définir un objectif marketing, il faut respecter cinq étapes :
1. Partir de la stratégie de l'entreprise et intégrer les principaux résultats/faits marquants de la matrice
SWOT afin d'assurer de la cohérence dans le choix.
2. Définir un objectif général à horizon 3 ans et le décliner en sous-objectifs annuels. On assure ainsi
cohérence et pertinence de la stratégie marketing avec sa déclinaison opérationnelle dans le plan d'actions.
3. Valider la pertinence de vos objectifs grâce à l'outil SMART.
4 . Les partager avec les équipes marketing & commerciales impliquées.
5 . Anticiper le suivi et le pilotage en définissant des indicateurs, des tableaux de bord et, avec le service
contrôle de gestion, un compte d'exploitation .
vi
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
0 c~~s ra~i~u~
(/)
Q)
0
'-
>- . reee par Pdeux m1ss1onna1res neer1an d a ·is, I' associa , ·se 3 ooo p ro d u1·ts equ1
· t.io n M ax Hove 1aar 1a b e111 , ·ta bl es
w
[ en France, selon des critères éthiq ues précis : interdiction d u travail des enfants, d e l' utilisation d e produits
Lf)
..... [ dangereux, salaire correct, respect de l'enviro nnement .
0
N [ Le label Fairtrade/Max Havelaar garantit aux a cheteurs la qualité d e ce qu'ils achètent, et aux expl oitants, une
@ Ql [ juste rém unération de leur productio n, protégée des fl uctuatio ns d u marché, a insi qu' une pri me collective de
.µ Q
..c t.G ~ d éveloppement. A u total, 80 millio ns de co nsommateurs da ns 40 pays achètent ces articl es labellisés, p roduits
•~ Cl) pa r 750 coopératives, d a ns 60 pays .
'- o...
~
0
Q
('.)
Fairtra de/M ax Havelaar est cogéré par les représentants des prod ucteurs, par des associati ons de commerce
[ équitable, par d es O N G et par d es acteurs écono miques.
u @ . .
························· ·············· ···························· ·············· ······················································· ···························· ····················································
w
>-
l'été pour des universités d'été ... dans une optique de conviction auprès des in-
Lf)
..... vestisseurs. Il porte sur une opération exception-
0 Une marque forte , un positionnement différen -
N
cié peuvent procurer des revenus dérivés. n elle et adopte une vision à moyen et long
@
.µ
Ferrari perçoit des sommes considérables en terme.
..c
Ol
ï:: autorisant des fabricants de lunettes, de montres, Le business plan à usage externe est le plus
>-
a.
0 de textile, de bagagerie à utiliser son mythique souvent un document de levée d e capitaux. Il
u logo. s'adresse aux investisseurs ou aux apporteurs d e
subventions pour les convaincre de l'intérêt du • Ne pas masquer les principales faiblesses,
projet et les inciter à apporter des fonds. dans un souci de crédibilité.
Le business plan à u sage interne a pour objectif • Anticiper les questions que se poseront les
d'obtenir l'accord du comité d'investissement, du destinataires du business plan et apporter des
groupe ou de la personne autorisée à donner son réponses.
accord au projet. Il présente la réflexion straté-
gique qui conduit à la proposition du projet, ainsi
8
que les hypothèses et prévisions financières.
Les qualités d 'un bon business plan sont les POUR RÉSUMER
suivantes: • Défini r le business model incite à jeter
un regard complètement ouvert sur le projet
• Démontrer le réalisme et la cohérence des
d'activité, à sorti r des évidences, à trava iller de
hypothèses d'activité (taille du marché,
manière approfondie toutes les alternatives qui
ventes, marges) retenues. Trouver des don- se présentent en matière de sources de revenus
nées de référence. ou de manière de répartir la valeur.
• Mettre en avant les atouts de l'entreprise pour • Il inspire le business plan, dont l'objectif est
la réussite de son projet. de démontrer, en interne ou auprès de finan-
ceurs, que le projet est solide et qu' il constitue
• Décrire des plans d 'action concrets et caden- une alternative d' investi ssement à privilégier,
cés dans le temps pour démontrer la maîtrise avec une vision moyen et long terme.
du projet par ses initiateurs.
(/)
Q)
0
'- Ill> fiche 20 POUR ALLER PLUS LOIN
>-
w Le plan marketing • H. Chesbrough, R.S. Rosebloom, The role of the
Lf)
..... business modefs in capturing value from innovation,
0 Ill> fiche 23
N Working paper, Harvard Business School, 2002, p. 1-2
Le plan marketing opérationnel
@ Ql • X. Lecocq, B. Demil, V. Wargnier, « Le business
.µ Q
..c t.G model, un outil d'analyse stratégique », L'Expansion
Ol
ï:: 8- Management Review, 123, 2006
~
0
Q
('.)
• J.-L. Lequeux, Melissa Saadoun, Quel business mode/
u @ pour mon entreprise ?, Eyrolles, 2008
Si le plan marketing formalise les objectifs de l'entreprise à un et trois ans et contient des infor-
mations stratégiques, le plan marketing opérationnel (PMO) a une vision à plus court terme. Il
synthétise les actions de l'année à venir, ventilées mensuellement ou trimestriellement.
•Objectifs
Bilan du PMO
•Actions menées
de n-1 •Résultats prévisionnels et réels
•Objectifs généraux
Résumé
• Cibles de communication/ Marchés visés
des objectifs marketing
•Positionnement de chaque offre
w
>-
Lf) Budget •Budget global
..... prévisionnel •Budget par actions
0
N
@
.µ
..c •Tableaux de bord pour piloter l'activité
Ol Outils de pilotage
ï::
>-
a.
0
u LA STRUCTURE D'UN PMO
Ce document nécessite de respecter un certain Enfin, il présente les grands axes liés au mix-
nombre d 'étapes. communication .
~fiche 28
Les KPI et les tableaux de bord
vi
Q)
0
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
0 Cas pratique
Avec le consumer magazine Danoé, Danone a initié une démarche relationnelle dès 1995. Il a franchi un
~ nouveau pas une dizaine d'années plus ta rd, en renommant le programme Danone et Vous. Ce nom met en
~ avant le nom du groupe, bien entendu, et le « et vous » crée un lien entre l'entreprise et son public. L'ambition
~ est de disposer d 'une marque relationnelle, avec pour sloga n « Faire de l'a limentati on votre alliée santé». En
(/)
Q)
~ tissant des liens d irects avec ses consommateurs, Danone veut développer un cl imat de confiance à l'égard de
0
~ ses marques. Le programme couvre plusieurs millions de foyers. Porté par le magazine, par le site Internet dédié
'-
>- (danoneetvous.com) et par le g uide annuel a limentation santé, q ui se veut un référent sur les su jets santé essenti els,
w
il reste assez discret sur les produits et marques Danone .
Lf)
..... Sur les autres supports, Danone dévoile un peu de ses coulisses en montrant comment ses produits sont fabriqués .
0
N L'espace Entre N ous Conversations invite l' internaute à poser des questions, donner son avis, devenir testeur, à
@ Ql ~ trouver des infos exclusives sur Danone et échanger librement avec les équi pes. L'internaute peut en o utre obteni r
Q
.µ
..c t.G ~ des conseils personnalisés pour l'équilibre nutritionnel de ses menus, et obtenir une série de coupons de réduction .
.~
'-
Cl)
o...
~ Initia lement situé sur le site, l'espace conversation a été relocalisé sur les médias sociaux, où chacun peut su ivre
~
0
Q
('.)
la marque sur Facebook (l'actualité, les jeux), sur Youtube (la chaîne télé Danone, les vidéos) o u lnstagram (les
p hotos).
u @ : ......................................................................................................................................................................................................................:
des domaines d'activités stratégiques, de la R&D, Sur Pampers .com, les produits n 'occupe nt
de la politique de développement de nouveaux qu'un minuscule esp ace : le site n 'a pas vocation
produits - et bien entendu, dans la communica- à promouvoir les produits, mais à d émontrer
tion relationnelle. l'expertise de la marque sur l'univers des bébés.
La navigation est organisée en fonction des
CONSTRUIRE UN PROGRAMME
étapes de vie : grossesse, nouveau-né, bébé,
RELATIONNEL
tout-petit, enfant.
Ce programme repose sur quatre composantes :
• définir la relation ; Créer du contenu
La mission consiste à produire le contenu édi-
• créer du contenu;
torial qui alimente le dialogue et participe à sa
• animer la relation ;
fréquence. Ce contenu est organisé par l'entre-
• mettre en place les médias de l'interaction. prise et souvent alimenté par les utilisateurs. Il
figure au sein de l'infrastructure créée par la
Définir la relation
marque.
La première étape consiste à définir les bases du
dialogue. À ce stade, on va décider qui parle, à Dans le cas de Pampers, les conseils sont dis-
quel titre, sur quel ton et de quels sujets. pensés sur le site et sur les m édias sociaux,
Si on prend appui sur le programme relationnel complétés par un programme d 'e-mails types.
de Pampers, Village Pampers, le cœur du sujet Ces derniers sont envoyés à fréquence hebdoma-
se situe sur le registre du bébé, avec une valeur daire pendant la grossesse, et mensuelle à partir
ajoutée de savoir, d 'expertise et d 'accompagne- de la naissance, personn alisés et documentés en
ment. Pampers prend la parole sur des sujets tels fonction de l'âge de l'enfant.
que l'alimentation du bébé, le développement, Les informations sont relayées en format im-
le sommeil, les soin s de la p eau, la sécurité, primé, avec des courriers événementiels, sou-
l'apprentissage de la propreté. vent liés à des innovations. Le m agazine est
0 Cas pratique
Co mment redonner envie à des femmes d 'aujourd' hui , actives, dynamiques et soucieuses de leur ligne,
de fabriquer du pain, des tartes et p izza s, des crêpes? C'est le pari réussi par Farine Fra ncine qui a su
(/)
Q)
réinsuffler le goût du fait ma ison. Le p oint de départ : les va leurs d e la marque qui s' inscrivent dan s la simplicité,
0
l' authenti cité, la sy mpathie.
1....
>- Au cœur du dispositif relati onnel, le site Internet mona miefrancine.com dispense co nseils, menus, recettes rap ides
w
et pas-à-pas pour ma ma ns et enfants, espace personnel pour créer son livre d e recettes o u sa liste de courses.
Lf)
..... L' espace recettes a été décliné d ès 2009 en application iPho ne, Francine d evenant a insi la première ma rque
0
N alim entaire sur mo bile.
@ Le Forum du Pain, d ésormai s sur Facebook, remporte un fra nc succès, avec des messa ges, recettes, trucs et
.µ
..c astuces et com mentaires d e la co mmunauté des amateurs de pa in fait ma ison .
Ol
ï:: Po ur Francine, le dialogue instauré sur le site et le fo rum permet d e mieux appréhender les tendances et d e se
>-
a. placer en a mont des évo lutions. Les visiteurs les plus actifs sont invités à tester les nouveaux produits et à fa ire
0 part de leurs comme nta ires.
u ............... ................................................................................................... ............. ............................. ...........................................................
a dressé sur une base trimestrielle, joint à un Inte rnet , m é d ias soc iau x, e-ma iling, SMS ,
courrier personnalisé, accompagné de con seils courriers, applications sm artp h on e, n ew slet-
sp écifiques, de coupons de réduction d'une va- ters : tous les leviers d 'action se m ettent au
leur significative, voire d 'échantillons. service de la stratégie relationnelle. Les espaces
physiques de ren contre peuvent comp léter et
Animer la relation donner vie à la relation. Dan s l 'exemp le de
Le contenu est conçu et développé sur une lo- Pampers, des esp aces éphém ères ont été dé-
giqu e multicanal. Le p rincipe p our la marqu e ployés sur des périodes courtes. Les enfants ont
consiste d'une part à élaborer le contenu édito- découvert des parcours sensori-moteurs adap-
rial et d'autre p art à inciter ses communautés à tés aux différents stades de développement, des
l'enrichir. L'entreprise crée des conversations, ateliers ludo-pédagogiques et un studio photo
ou entre dans les conversations qui la concernent dédié. Les p arents ont pu rencontrer nombre
en y trou vant sa p lace et sa légitimité. Le m ar- d'exp erts de la p etite enfance et recu eillir leurs
keting relationnel à l'ère des m édias sociaux conseils tout en permettant aux tout-petits de
ch an ge d e nom p our d evenir le m arketing vivre une exp érience d'éveil et de jeu .
conversationnel.
Pampers a questionné des milliers de mamans
sur le sommeil des bébés et a invité un collectif
d'artistes à partager leur vision du rêve des bé-
8 POUR RÉSUMER
La stratégie relationnelle devient un succès
bés sur le site 12h euresdereve. fr. L'op ération, lorsqu'elle correspond à des valeurs profondes
intitulée Sommeil en Or, a permis d 'inviter de de l'entreprise, à son positionnement, à un
jeunes mam an s b lagu eu ses à témoign er ou à projet partagé. Autour d'une définition précise
du champ de la relation, elle met en œuvre
cr éer un film per sonnalisé de leu r « petit
la création de contenu éditorial soutenu par
bout de ch ou ».
une animation des communautés, au travers
de plateformes d'échanges telles que sites
Mettre en place
Internet, blogs, forums, médias sociaux. À l'ère
les médias de l'interaction
des médias sociaux, le marketing relationnel
La relation s'exerce sur tou s les champs de la devient « conversationnel ».
rencontre entre l'entreprise et son client. Site
(/)
Q) ~fiche 50 POUR ALLER PLUS LOIN
0 La stratégie de communication
'- • D. Peppers, M. Rogers, Le marketing one to one,
>- Éditions d'O rganisation, 1998
w ~ fiche 65
Lf) • J.-C. Boisdevésy, Le marketing relationnel, Éditions
..... Le marketing de conquête
0 d'O rganisation, 200 1
N
~ fiche 66
@ Ql
.µ Q Le marketing de fidélisation
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Le plan d'action commercial (PAC) est réalisé chaque année, avec pour objectif de concrétiser sur
le terrain, auprès de clients et de distributeurs, les éléments inscrits au plan marketing au niveau
du mix-marketing : produit, prix, communication opérationnelle et distribution. Concertation et
travail en commun sont indispensables à la réussite des uns et des autres.
0 C~s Pr~tiquet
(/)
Q)
0
1.... , h • d'
d t ' I' · · L d . t. - · 1 f· d 11 1 d
>- 1mag ino ns 1 env1ronnemen une c a ine e e ev1s1o n. a irec ion genera e 1xe e nouve es va eurs e
w
culture démocrati sée a u plus g rand nombre, avec une cible privilég iée, les ado lescents.
Lf)
..... Le plan marketing revoit la grille de programmes accordant une place accrue à des émissions de théâtre, de
0
N cinéma, de musiq ue avec des con tenus et des fo rmats a ttractifs sur la cible des jeunes. Elle prévoit ég alement
@ la réa lisatio n de sites internet dédiés el des temps forts lors des g ra nds festiva ls culturels de p rintemps et d'été.
.µ
..c La directio n commerciale intègre l' inflexion, req ua lifie la cible d e ses an no nceurs prio rita ires, focali sant sa
Ol
ï:: co nq uête auprès des ma rq ues q ui s' adressent aux ad olescents. Elle conço it des pa rtenaria ts innovants sur les
>-
a. sites Internet, les festiva ls, la ve nte d 'espaces publicita ires.
0 A insi, chaque plan s'inscrit dans une logique de concertatio n, to ut en évita nt to ute red ondance.
u .............................. ......................................... ............................ ........................................... ......................................... ............... .................
• Où (circuits, zones géographiques)? nous mener auprès des clients actuels pour les
• Comment (organisation commerciale)? fidéliser, pour favoriser le up-selling (vers des
produits présentant davantage de valeur) ou le
La première partie du document est consacrée
cross-selling (la multidétention, vers un plus
au bilan. Celui-ci p eut reprendre le format du
SWOT, avec menaces et opportunités, forces et grand nombre de familles de produits) ?
faiblesses. Cependant, ce bilan ne réplique en • Le plan prospection, qui permet de détermi-
au cun cas celui du plan m arketing. Il fait la ner les prospects prioritaires, et les actions à
synthèse des actions menées au cours de l'année mener pour les conquérir.
précédente, dresse les enjeux en termes de res- • Le plan marketing opérationnel, qui prévoit
sources humaines, matérielles et financières au le suivi sur le terrain des actions telles que
regard des objectifs et de la stratégie adoptée salons, mailings et e-mailings, etc.
pour l'année à venir.
Enfin, un dernier chapitre est consacré au plan
Deux chapitres sont consacrés aux chiffres, avec managérial et aborde l'organisation, le recrute-
la répartition en cascade des objectifs de vente et ment, le plan de rémunération fixe ou variable,
des budgets commer ciaux par pays, région, la formation, etc.
agence, commercial. .. En ce qui concerne les
Globalement, la focalisation se porte sur l'allo-
ventes, il semble important de souligner que les
cation des moyens matériels, humains et finan-
objectifs marketing et commerciaux ont tout inté-
ciers, tels que décrits dans le tableau ci-dessous.
rêt à être alignés. Dans certains cas, les chiffres
n e concordent pas, ce qui semble préjudiciable à ALIMENTER ET COORDONNER
une vision partagée des tableaux de bord et bilans. SUR LE TERRAIN
Trois chapitres sont consacrés à la cible : Au regard des sujets abordés dans le plan mar-
• Le plan client ; il répond à la question : qui sont keting et dans le PAC, quelles sont les informa-
les clients prioritaires ? Quelles actions allons- tions n écessaires à la direction commerciale ?
• Co urt terme (l an) • Les répartir sur les secteurs commerciaux. À construire à partir :
(/)
Q) • M oyen terme (2 à 3 a ns) • Va lider ensuite les moyens nécessaires po ur • de la répartitio n entre
mettre en œ uvre ces stratégies : consolidatio n et développement
0
'- • Long terme (5 ans) • des segme nts clients
>-
w
- moyens matériels
• Quantitatifs : (investissements commerciaux, • des Famil les de p roduits
Lf)
..... cro issance, C A, part de marché, d ocumentatio n, communicatio n, site • des tâches commercia les
0 renta bi lité . .. Internet)
N • du nombre de clients à a cquérir
@ Ql • Qualitati fs : - moyens humains (recrutement, Formatio n,
.µ Q développement des compétences) • du no mbre de suspects
recentrage sur son métier, qua lité
..c t.G (certificatio n), satisfactio n cl ient,
nécessai res
Ol - moyens financiers (allocation des
ï:: 8- accro issement des compétences ressources, emprunt, participation • du temps comme rcia l à
~ Q (fo rma tio n) extérieure) consacrer
0 ('.)
u @ Source Cegos
Toutes les informations. Mais coordination ne reconduire l'existant, mal travailler la saisonna-
signifie pas course de relais où chacun donne le lité ...
meilleur de lui-même et passe le bâton au sui- Le couple marketing-vente a tout à gagner, de
vant. La synergie s'exerce avec des temps forts, part et d'autre, à donner du sens aux actions
tels que: menées pour réussir les objectifs quantitatifs,
• la veille clients et concurrence, le plus sou- qui finalement, sont les mêmes dans les deux
vent alimentée par les commerciaux ; plans, marketing et commercial.
• le SWOT, présenté par les marketeurs et
8
partagé avec la direction commerciale. Une
vision partagée sur le SWOT constitue un bon POUR RÉSUMER
point de départ pour définir les enjeux straté- Le plan d' action commercial (PAC),
giques. préparé par la direction commerciale, a pour
but d' organiser, pour l' année à venir, les
Une discussion constructive, même informelle,
ressources humaines, matérielles et financières
peut s'instaurer à mi-chemin du plan marketing
qui vont être mises en œuvre. Il s' inspire
sur les objectifs de vente. Cette discussion a une largement du plan marketing pour assurer
vertu : favoriser la concertation et l'implication une parfaite concrétisation des programmes
croisée, se présenter en rangs serrés face à la marketing . Dans ce cadre, la concertation
direction générale pour l'approbation du budget est importante, si possible en amont dès le
diagnostic, le marketing étant invité à partager
annuel.
ses plans et à leur donner du sens dans la
Les travers de la prévision sont nombreux : être vision stratégique.
trop prudent ou trop ambitieux, se cantonner à
(/)
Q)
0
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w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
0
dans un moyen de transport), on anticipe la • Méthode 1 : extrapoler à partir de l'historique
'-
w
>- demande client et on ajuste le tarif. d'évolution du marché. Il faut avoir idéalement
Lf)
.....
0
0 p~atiqp·
N
@ Ql
.µ Q L'Ctas. ue . , t · t. 1 1 h 1 · t·1 d d 1· k t. l
en reprise nippone 1oneer a mise ous ses inves 1ssemen s 1ec no og1q ues, o u 1s e pro uc ion, mar e ing
..c t.G
.~
'-
Cl)
o...
~ sur les écrans TV plasma , a lors que le marché s'est d éveloppé sur la techno log ie LC D. Cette erreur lui a valu
~
0
Q
('.)
. sa place de leader sur le marché a insi que son indépendance (Sharp est devenu en 200 7 le premier action na ire
d e Pioneer) .
u @ : ...................................... ..................................................................... ...........................................................................................................:
dé duit les h ypothèses volumes pour l'offre mandé d' intégrer da ns la réflexio n les éléments
suiva nts :
considérée. Prenons le cas d 'un m arch é en
- les besoins fina nciers (calcul du po int mo rt,
croissance mais dont la croissance ralentit de-
d éfiniti on des ma rges et résultats souhaités) ;
puis 3 ans (+8 % en n-2, +7 % en n-1 , +5 %
- l' a mbitio n du p ro jet et les moyens mis en
en n). Il est vraisemblable que la croissance
œ uvre (o bjectif du plan, budget marketing et
continuera à se tasser, on peut alors estimer les
commercial) ;
trois prochaines années comme ceci : +4 % en
(/) - l'avis d 'experts o u l' analyse des co urbes de
Q) n+ 1, +3 % en n +2, +2% en n +3. Si l'objectif
volume de marchés simila ires (ben chmarking ) ;
0
'- fixé par le plan marketing est de maintenir la
w
>- - d eux hypothèses (haute et basse) afin d'être
part de marché, on en déduit aisément les hy-
Lf)
..... à même d'anticiper des replis o u des adapta-
0
pothèses volumes pour les trois années à venir.
tio ns rapides.
N
@ • Méthode 2 : extrapoler à partir de l'historique
.µ
..c des ventes de l'entreprise. On appliquera ici • Méthode 3 : intégrer dans la démarch e les
Ol
ï:: le même principe que la m éthode 1 m ais sur besoins financiers de l'entreprise ainsi que sa
>-
a.
0
la base de l'historique des ventes de l'entre- politique de marge. On se rapprochera pour
u prise. cette m éthode du service contrôle de gestion.
En intégrant les résultats ou bénéfices souhai- prévision les différents acteurs impliqués
tés et sur la base de la politique tarifaire, on (commerciaux, production, logistique, fi-
en déduira les volumes minimaux à réaliser nance). Il est d'ailleurs fréquent de mettre en
(point mort). place un comité de prévision où chaque ser-
vice est représenté. Cette approche permet,
Réajuster la prévision outre l'intégration d'avis d'experts, l'adhésion
de manière qualitative
des équipes impliquées.
Cette étape permet d'intégrer dans la prévision
• L'avis du client. Par une étude de marché
des données et approches plus subjectives, mais
notamment, on peut questionner les clients
également l'adhésion de tous les acteurs impor-
sur leurs intentions d'achat. C'est une excel-
tants dans le processus. Ainsi, on intégrera les
lente source d'informations pour affiner la
éléments suivants :
prévision. Il faut cependant préciser que
• Les résultats du diagnostic marketing. La s'agissant de déclarations e t non d'actes
matrice SWOT met en exergue tous les élé- d'achat réels, des biais peuvent fausser la
ments pouvant influencer le marché ou les justesse des résultats de l 'étude. L'idéal est de
ventes de l'entreprise (facteurs économiques, faire un marché test (réaliser une implanta-
évolution de la réglementation, actions tion de l'offre sur une zone restreinte et étu-
concurrentes, attentes clients). dier les comportements en situation réelle)
• Les objectifs et le plan d 'actions prévu dans mais la technique est longue, coûteuse et
le plan marketing. Les hypothèses doivent risque de permettre à la concurrence de copier
être adaptées en fonction de l'ambition de ou de réagir rapidement.
l'entreprise et des moyens mis en œuvre. Afin de limiter les risques liés à une erreur de
• L'avis des acteurs clés de l'entreprise. Il est prévision et de pouvoir réagir rapidement, on
particulièrement judicieux d'intégrer dans le intègre fréquemment dans les plans deux voire
processus d'élaboration et de validation de la trois hypothèses (haute, moyenne et basse).
0
.
Cas pratique
Acteur majeur du secteur des vin s et spiritueux, cette entrepri se enreg istrait de nombreux pro blèmes de
: rupture ou de surstock sur certa ins de ses produits. Cela engendra it des surcoûts de stockage, des ma nques
(/)
Q)
: à gagner et des insati sfactio ns d es clients. Les p révisions étaient réa lisées pa r le service log istique q ui n'ava it
0
aucune vi sibilité sur les don nées du marché ou sur les actions marketing et donc ne pouva it prévoir les ventes
'-
>- , avec justesse. Ce problème a été résolu par :
w
: - L'achat d' un logiciel de prévision des ve ntes (intégratio n et modélisati on des histo riq ues de ven te référence par
Lf)
..... : référence, ainsi que d es événements du type pro motion) à l'usage des chefs de produit.
0
N - La mise en place d 'un comité d e prévision constitué des acteurs principaux impliqués : marketing, vente,
@ Ql logistique, production et finance. Des réunio ns mensuelles o nt été mises en place pour valider les prévisio ns
.µ Q
..c t.G pour les 6 mois à ve nir .
Ol
ï:: 8- A près une péri ode d e rod ag e de 3 mo is, les résultats o nt été sati sfai sants avec une réductio n drasti que des
~ Q ru ptu res et une nette amélio rati on de la gesti on des stocks . De p lus, cette déma rche a permi s d e d évelopper les
0 ('.) écha nges et les syn ergi es entre les différents services impliqués.
u @ : ........ ....................................................................................................................................................................................... .......................:
(/)
Q)
0
1....
w
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Lf)
.....
0
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(/)
Q)
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.
Cas pratique
Les d épen ses marketi ng el communica tio n peuvent représenter d e 5 à 50 % du chiffre d 'affa ires en fonctio n
0
'- : de la nature d e l'activité de l'entreprise el du type de produ its vendus.
w
>-
En B Io C , ce budget représente généra lement +/- 10 % d u CA de la ligne de produ its concernée.
Lf)
..... En B Io B, la moyenne est en général de l'ordre de 5 % .
0
N . En France, la répartition d es dépenses médias/hors médias varie selon les secteurs d ' activité :
@ Ql : - Le secteur d u commerce : 18 % en média, 82 % en hors média
.µ
..c t.G
Q
!- Les services : 44 % en média, 56 % en hors média
.~ Cl) : - Les industries de biens de consommatio n : 48 % en média, 52 % en ho rs média
'- o...
~ Q !- Les autres secteurs industriels : 22 % en méd ia, 78 % en hors média.
0 ('.) : Source : www.uda.fr
u @ .
........................ .............. ............................. .............. ........................................................ ............................ .............. .............. ........................
PRODUIT : .... .... .............. ...... .... ..... ......... ....... ... .............. ..... ....... ............ ..... ....... ............ ...... ...... ............ .... .
TRIMESTRE l TRIMESTRE 4
Mix produit
Pockoging
Publicité
Pub TV
A nnonce presse
Promotion
Promo 3 pour 2
PLV
Marketing
direct
M ailing postal
E-mo iling
Relations
publiques
Conférence de
presse
Salons
Solon A
vi
Q)
0
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>-
w
Sponsoring/
Mécénat
Lf)
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0 Portenoriot cl ub
N
sportif
@
.µ
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Ol
ï:: TOTAL
>-
Q_
0
u
0 CONSEIL
Il est fortement recommandé de faire une distinc-
culé grâce à trois approches : un pourcentage
du chiffre d' affaires, par action marketing ou
encore en fonction de la concurrence. Une fois
tion entre le prévisionnel (ce qui a été validé
déterminé, le marketeur construit son tableau
budgétairement) , !'engagé (suite à la réception
par gamme de produits, en différenciant bien
de devis détaillés) et le réellement facturé . Ce les montants prévus, ceux qui sont engagés
suivi permet de créer un historique et d'être
à date, et le réellement facturé. Ce tableau
encore plus efficient en année N+ 1.
lui permet de connaître à tout moment l' état
de ses dépenses à date mais aussi de se
Le tableau de la page précédente présente un constituer un historique pour le budget des
budget marketing opérationnel classique (ven- années futures.
tilé par trimestre).
(/)
Q)
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w
Lf)
.....
0
N
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.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Piloter l'activité marketing consiste à mettre en place des outils de suivi pertinents. Cette démarche
permet au marketeur de mesurer l'efficacité de ses actions, de les comparer dans le temps mais
aussi de faciliter certaines décisions, notamment celle du renouvellement ou non d' une opération.
EFFECTUER LE SUIVI ET LE BILAN Les ratios d'analyse des clients les plus souvent
DE SES ACTIONS usités par les entreprises sont les suivants :
• Le point mort ou seuil de rentabilité corres- Il s'agit aussi de réfléchir à la fréquence de suivi
pond au niveau minimum des ventes que des résultats. La mise à jour du tableau de bord
l'entreprise doit engendrer avant de commen- peut s'effectuer quotidiennement, hebdomadai-
cer à rentabiliser toute action. Il se calcule rement ou m ensu ellement, selon le type d'action
comme suit : point mort = somme des inves- menée.
tissements marketing/marge brute du produit.
Valoriser et diffuser les informations
• Le ROI (retour sur investissem ent) permet de
Sous quelle forme faut-il transmettre les don-
calculer le pourcentage de rentabilité d 'une
n ées obtenues ? Les tableaux sont souvent
action marketing. Il se calcule comme suit :
complexes, notamment quand ils comportent de
ROI = marge nette/coût de l'action marketing.
nombreux critères avec plusieurs entrées .
Pour exprimer le ROI en pourcentage, on
Utiliser des graphiques (camemberts , histo-
multiplie le résultat obtenu par 100.
grammes) incite à la lecture des résultats et faci-
Le schéma ci-dessous explique comment calcu-
lite la compréhension des indicateurs.
ler une marge nette.
Auprès d e qui et à quelle fréquen ce vont être
BÂTIR DES TABLEAUX DE BORD diffusés ces tableaux de bord ou bilans ? En
interne, les directions générale et commerciale
Après avoir identifié les KPI, le marketeur récolte
et diffuse les résultats. sont directement concernées par ces outils
d 'analyse. Un e diffusion à l'en semble des sala-
Récolter les résultats riés d 'un bilan d 'une action marketing majeure
Les indicateurs p euvent provenir de sources (publicité TV par exemple) s'avère un outil de
internes (outil CRM, bases de données, remon- communication interne efficace. En externe, de
tées d'informations des vendeurs) ou de sources nombreux publics peuvent être concernés par
CHIFFRE D'AFFAIRES
(/)
- Re mises, rabais, ristournes
Q)
0
- Coût de fabrication
'-
w
>- = Marge brute
Lf)
..... - Honoraires de l'agence
0
N
@ Ql - Coûts de fabrication (création, impression,logistique ... )
.µ Q - Coûts des accélérateurs (BR, primes ... )
..c t.G
.~ Cl)
'- o... = Marge nette
~
0
Q
('.)
u @ CALCUL D'UNE MARGE NETIE
0 CONSEIL
L'utilisation d'un support PowerPoint en cinq
mance (KPI) et de rentabilité les plus pertinents.
Pendant l'opération, il récolte régulièrement
les résultats en bâtissant des tableaux de
diapositives peut être utile. La 1,. diapositive bord, qu'il présente de manière attractive aux
rappelle les objectifs quantitatifs et qualitatifs différents services concernés de l'entreprise,
de l'action . La 2• présente le mécanisme de sous forme de graphiques ou encore avec un
l'opération avec tous les acteurs concernés. La support PowerPoint synthétique. Les analyses
3• annonce les résultats quantitatifs et qualitatifs de ces actions marketing permettent de décider
(avec comparatif de l'année passée et écart vs de leur poursuite ou non, mais aussi de
objectifs). La 4• montre des visuels de l'opéra- proposer des améliorations futures.
tion (vidéos, photos). La 5• résume les points
forts/faibles identifiés, elle préconise de réité-
rer ou non l' action marketing et apporte des
suggestions d'amélioration pour la prochaine
période.
(/)
Q)
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Lf)
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u
MIX-MARKETI NG
ET INNOVATION
écoulant du positionnement marketing, la définition de l'offre, ou mix-
D marketing, est une étape clé dans la mission des marketeurs. Un grand
nombre d'éléments sont à prendre en compte. Un « bon » mix doit être à la
fois attractif pour la cible, cohérent, différencié de la concurrence, durable, et finan-
cièrement satisfaisant au regard de la politique d e marge d e l'entreprise.
L'offre produit, dorénavant globale, tient compte de son cycle de vie et de l'impor-
tance du client : le client, qui modifie l'offre en grande consommation comme en B
ta B.
Nous sommes passés de l'ère des 4P (produit, prix, place, promotion) à celle des 10P,
qui intègre les dimensions propres aux services et aux mutations des march és. Pour
s'adapter au marché en pleine évolution, le marketeur peut jouer sur plusieurs leviers :
le prix, la distribution, la gestion d e l 'innovation en intégrant, au cœur de sa politique
(/)
de mix-marketing, le client, dont la participation fait émerger un nouveau concept :
Q)
0
le C ta B.
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Lf)
.....
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N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
11 3
L'offre globale 115
Le cycle de vie du produit 118
Des 4P aux l OP 122
Le mix-marketing des services 126
Le client au cœur du marketing B to B 130
L'offre en B to B 134
Optimiser ses prix 137
La politique de distribution 140
(/)
Q)
La gestion de l' innovation 143
0
'-
>-
La courbe d'adoption de l' innovation 146
w
Lf)
..... Le C to B ou l' innovation participative 149
0
N
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.µ
..c
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ï::
>-
a.
0
u
L'OFFRE GLOBALE
29
L'immense majorité des nouveaux produits se différencient par un attribut autre que leurs carac-
téristiques techniques. Le client se base, pour prendre sa décision, sur une offre globale dans
laquelle il puise la réponse à ses différents registres d'attente.
Produit média
(/)
Q)
o· · ·····c~~ · ··p~~tiq~·~······· · ·············· ·· · ································ · ······ ······ · · ····· ········· ·························· · · ·· ···· · ··· ·· · ········· · ············ · ··:
0
'-
w
>-
G DF a développé une offre globale :
Lf)
.....
0
l - Cœur du produit : l'énerg ie elle-même (g az ou électricité), décrite par ses ca ractéristiques .
N : - Produit média : la marque GDF SUEZ Dolce Vito pour les particuliers englobe un ensemble de services autour de la
@ Ql t fourniture de gaz l' économie d'énergie et l'aide aux travaux avec un prix garanti deux ans après ouverture d'un compte.
.µ Q
..c t.G : - Services associés : développés pour les clients finaux, dans certains cas au travers des installateurs . lis portent
.~ Cl) t notamment sur le suivi de consommation, la facture en ligne, le diagnostic et le consei l, les solutions d'économies
'- o...
~
0
Q
('.)
: d'énergie, les aides au financement d ' installations, les crédits à des conditions préférentielles, l'assurance d'équipe-
: ment d'économie d'énergie.
u @ ............ ..............................................................................................................................................................................................................
ou de son relancement, lors de la préparation rapport à ce qui existe sur le marché. Si ce n'est
des outils de communication, et enfin lorsque pas le cas, le marketeur devra évaluer où il peut
le web change la donne du produit pour l'une créer de la valeur pour se donner tous les
ou l'autre des dimensions. Ainsi par exemple, moyens de la réussite (caractéristiques produit,
la facture, le conseil , le diagnostic en ligne produit média ou services).
( ~ schéma page précédente) .
Préparer les outils
VALIDER LA PERTINENCE de communication
1
DE L 0FFRE La plateforme d'argumentation qui alimente
Le marketeur est invité, lorsqu'il définit un tous les outils de communication est travaillée
nouveau produit ou service (ou lorsqu'il remet dans le cadre de l'argumentaire de vente.
à plat son portefeuille produit dans le cadre de Cette plateforme prend appui sur le position-
son amélioration), à établir une liste des attributs nement et détaille les avantages, les preuves,
sur les trois niveaux. Cette liste sera ensuite les bénéfices procurés au client. Le marketeur
confrontée à deux référentiels : d'une part les validera, pour dégager la promesse, qu'il a bien
attentes des clients, hiérarchisées par ordre intégré les trois niveaux du produit global.
d'importance, d'autre part, la comparaison avec Cette étape est d'autant plus importante que
les produits directement ou indirectem ent l'on travaille sur un produit à forte valeur
concurrents. Cette étape valide que l'offre est à technologique : en effet, le risque est alors de
la fois à la hauteur des attentes, et dégage bien se focaliser sur des caractéristiques techniques,
des axes de supériorité ou de différenciation par au détriment du produit média ou des services.
.
o · ····· ·c~~ · ··p~~tiq·~·~··· ···· ··· · ··· ··· ··· · · · ······ ·· ····· ···· ·· · · ·· ···· ····· · · · ··· ··· ····· ·· ·· · · · ·· ··· ···· ··· ···· ····· · · · ··· ·· ······ · · · · · · · · · · · ··· · ····· ··· ···· ··· ··· · ··· ··~
. Les entrepri ses d u doma ine d e la technolog ie ont la ncé une idée d ont elles se félicitent. Elles demandent
à leurs clients et sympathi sa nts d e tester leurs offres et de leur fa ire pa rt de leurs commenta ires. A insi, de
nombreux lobs ont vu le jo ur, pour la plupart sur le net, où chacun est invité à tester des innovatio ns et à émettre
des sugg estions et remarques . À titre d'exemple, SFR a créé un site Intern et dédié a u dialog ue avec les clients.
Sous l' accroche« Testez, participez, innovez», il offre la possibilité de se fami liariser avec les nouveaux produits,
d 'émettre son avis ou ses idées, d e consulter des dossiers techniq ues (ex . : http://atel ier.sfr .fr/) .
Cette pratique fait tache d 'huile, elle investit tous les secteurs d 'activité. O utre son évidente utilité, elle instaure
une relation de confia nce et d ' intimité avec les cl ients, qui se sentent investi s d a ns les cho ix de la marque.
(/)
Q) : ......................................................................................................................................................................................................................:
0
1....
>-
w
Lf)
.....
0
N
0 Cas pratique
Les tro is nivea ux de l' offre pour une liai son ferroviaire IDTGV :
@ - Cœur du produit : horaires, fréquence, durée d u transport, co rrespo nda nces.
.µ
..c - Produit méd ia : les attributs d e la marque IDTGV, le billet électro nique en ligne, l'aménagement du train, la
Ol propreté, le co nfort, le cho ix de la place o u de son ambiance (zen ou familiale).
ï::
>-
a. - Services associés : rapidité et qualité d e la réservati on, accueil, a ccès à l' informatio n en temps réel, servi ces
0 de resta uration à bord, prises p our recharger ses a p pareils électroniq ues.
u .......................................................................................................................................................................................................................
• Personnaliser, c'est-à-dire donner la possibi- Le lien avec le concept du produit global se fait
lité à son client d'ajouter une dimension aisément: à chacun des trois niveaux, le marke-
personnelle au produit qui lui est destiné. On teur se posera la question : comment personna-
liser, comment dématérialiser, comment
parle de personnalisation de masse, comme
connecter ? La méthode structure la réflexion et
une technique de production qui permet de
ouvre des champs de créativité.
fabriquer en grandes quantités des produits
8
qui conservent chacun des caractéristiques
spécifiques, correspondant aux attentes des
POUR RÉSUMER
clients. À titre d'exemple, la DS3 a revendi-
Le concept de produit global consiste à
qué son statut d' « ultra personnalisable », le
décomposer l' offre en trois niveaux: définition
prospect ayant la capacité de juger, sur son technique, produit média et services. Cette
écran, du rendu final de ses choix. méthode permet de valider que les attributs
sont pertinents par rapport aux attentes et à
• Dématérialiser, c'est-à-dire remplacer un
l' environnement concurrentiel, de construire
support matériel physique (par exemple un
la plateforme d' argumentation, et d' élargir
magasin, un document papier) par un moyen l' horizon aux opportunités offertes par Internet.
informatique. Un site de vente en ligne déma-
Le concept du cycle de vie du produit part du postulat qu' un produit suit successivement quatre
phases : le lancement, la croissance, la maturité et le déclin. Cette approche, largement utilisée
dans des secteurs d 'activité tels que les biens d'équipement durables, a ouvert un champ de ré-
flexion qui s'est ensuite propagé à d'autres objets : le cycle du marché, le cycle du client.
Ventes
Profits
(/)
Q)
0
1....
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>-
Lf)
.....
0
N
@ Temps
.µ
..c Lancemen Croissance Maturité Déclin
Ol
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>-
a.
0
u LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT
Ainsi, sur un marché en régression, un produit Plus la composante technologique est élevée,
peut se positionner en croissance, même avec plus les cycles sont rapides. Les cycles de vie
une évolution négative. des produits ont tendan ce à raccourcir, p ar
La succession d'étapes n 'est pas toujours li- rapport aux périodes précédentes.
néaire : un produit peut passer directem ent du DÉFINIR LA BONNE STRATÉGIE
lancement à la maturité , voire au d éclin. Un
Comme la matrice BCG, avec laquelle il est :fré-
produit relancé avec succès après une période
quemment couplé, le cycle de vie produit est à la
de déclin peut rev enir en lancement ou en
fois un outil de diagnostic et de recommandation.
croissance.
La durée du cycle de vie n'est en théorie pas En phase de lancement
c onnue. Certains produits ont un cycle très Le mot clé est l'innovation. L'objectif est de dé-
court, comme les assistants personnels de type velopper la notoriété et d'instaurer l'image.
Palm Pilot qui ont disparu après une carrière de La déclinaison sur le mix-marketing pourrait
moins de vingt ans. À l'opposé, la p ellicule s'organiser selon le tableau 1.
photo a amorcé son déclin plus d 'un s iècle
En phase de croissance
après son arrivée.
Le mot clé est la différenciation. L'objectif est
Dans certaines industries, la durée est pré-
d 'assurer la préférence à la marque à un moment
dite : on peut d écréter qu'une gén ération de
où, sur un lancement réussi, les concurrents
télévisions, d 'ordinateurs, d'ampoules ou de
affluent (Ili> tableau 2).
colles, a un cycle de vie de x ou y années . C'est
le cas dans de nombreux m archés tels que En phase de maturité
l 'automobile, où les constructeurs se donnent Les mots clés sont segmentation et niche.
pour objectif théorique de ren ou veler les dif- L'objectif est davantage de fidéliser que d e partir
fér en ts m od èles d e leurs gammes dan s des à la conquête de nouveaux clients (Ili> tableau 3,
délais donnés. page suivante) .
Deux stratég ies : soit positionner Les mêmes deux stratég ies. A p riori, une
(/) resserrée sur à un p rix élevé, en phase avec Dans le premier cas, distribution courte,
Q) les références cœur les p remiers acheteu rs p ressenti s. une communication cœur de cible, avec un élargissement
0 de gamme. Soit viser la cible de masse visant les innovateurs. Dans l'autre plus ou moins rapide
'-
w
>- avec un prix jugé optimal. ca s, un investissement élevé. selon la stratégie.
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G Segmenter le marché Les ca mpagnes ciblent p lus Fort élarg issement
Ol et développer la premium, la croissance se traduit largement les publics de la présence
ï:: 8- gamme : enrichir avec par une contra ction des prix. de la g amme. en distribution. Il faut
~
0
Q
('.)
de nouvelles La tarification est revue à la gérer les ruptures.
u @ références. lumière des nouveaux concurrents.
8 POUR RÉSUMER
La méthode du cycle de vie du produit positionne le portefeuille produit en quatre étapes, a priori
successives : le lancement, la croissance, la maturité puis le déclin . Elle permet de déterminer la stratégie la
plus appropriée à un instant t, et d'anticiper la manière dont le portefeuille s' organisera à terme .
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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Q
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u @
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Ol
ï::
>-
a.
0
u LES 1OP DU MIX-MARKETING
teurs et la rentabilité associée. Le prix est défini • Le mode de relation conversationnel, affi-
en fonction du positionnement marketing (pre- chant clairement la volonté d'intégrer le client
mium, low-cost. .. ). Trois évolutions se des- dans une relation et des échanges durables.
sinent:
LES 7P DES SERVICES
• Le prix n 'est p lus figé. Dans l'univers de
l'hôtellerie ou des transports, c'est une va- Les 7P ou mix-marketing étendu ont été inven-
riable ajustée en fonction du taux d'occupa- tés par Booms & Bitner dans les années 1980
tion ou de remplissage (yield management). pour les offres de services. Il comprend trois
dimensions de plus que le modèle des 4P.
• On passe d'un système de vente à un système
de location. Ex. : Velib' ou Autolib' ; location People
de logiciels ... Il s'agit du personnel en contact avec les clients
• Paiement en fonction de la consommation c'est-à-dire qui intervient directement ou indi-
réelle (à la demande). rectement au cours du processus d'achat ou
d'utilisation du service (vendeuse, caissière,
Place conducteur de bus, personnel du SAV, standar-
La politique de distribution dépend à la fois de diste, équipes de maintenance). Il fait partie in-
la stratégie de l'entreprise, du positionnement, tégrante de l'offre de service et représente la
du type de produits/services proposé et des marque ou l'entreprise.
cibles visées.
En pratique, après identification de toutes les
On observe le développement de stratégies de personnes en contact, il est important de définir
distribution cross-canal pour répondre aux at- précisément leur rôle dans la prestation et de
tentes de fluidité, de confort et de flexibilité des travailler à leur formation et leur motivation.
clients.
Process
Promotion Ils représentent l'ensemble des procédures, mé-
Dans la définition d'une stratégie de communi- canismes et flux d'activité par lesquels le service
cation, on s'attache à définir : est consommé. Il se décompose en trois niveaux:
• les objectifs ; le flux d'activités, le back-office, le front-office.
• les cibles de communication ;
Preuves
(/) • les messages ou offres spécifiques ;
Q) Les services étant par nature immatériels, l'ap-
0
'-
• les su pports de communication on & offlin e : port de preuves (contrat de garantie, résultat
>-
w publicité, relations publiques (RP), promo- d'une enquête de satisfaction) est primordial
Lf)
..... tion, marketing direct, réseaux sociaux. pour créer de la confiance et déclencher l'achat.
0
N
@ Ql Deux tendances se dégagent : À l'heure de la prise de pouvoir des clients et
.µ Q
..c t.G • La communication multicanal et 3 60 ° se de leur défiance par rapport aux institutions et
.~ Cl)
'- o... basant sur l 'analyse de tous les points de aux entreprises, les avis ou notations d'amis ou
~
0
Q
('.) contact entre le client et la marque ou l'entre- d'utilisateurs ont un poids significatif dans
u @ prise. l'acte d'achat.
0 CONSEIL
Pour définir un mix-marketing attractif avec le
• L'échange de liens sur Internet afin de créer
du trafic via d 'autres sites.
modèle des 1OP, il faut :
Permission marketing
1. Étudier les attentes et besoins des clients ou
Alors que les techniques de marketing ont été
du marché.
2. Analyser vos atouts et les compétences que
pendant longtemps très push et intrusives, il
vous pouvez acquérir. est de bon ton aujourd'hui d e demander au
3. Vous comparer à la co ncurrence et identifier client son autorisation avant de s'adresser à lui.
les attentes no n sati sfaites. De ce fait, le client est plus actif dans la dé-
4. Définir le mix-marketing en 4P, 7 P pui s 1OP. marche de relation et se sent moins « agressé ».
5. Va lider le mi x à l' a ide des noti ons de cohé- Ainsi , les bases de données clients sont au-
rence, attractivité, différenciatio n, durabilité. jourd'hui « double opt-in » : le client valide
d eux fois son inscription (via le formulaire
Partenariat
d 'inscription et en répondant à un e-mail
Les clients sont aujourd'hui à la recherche de spontanémen t généré).
solutions globales pour répondre à leurs attentes.
0
.
Cas pratique
Le Forfait Informati que la ncé en 20 12 par O range Business Services en partenaria t avec Microsoft est un
~ excellent exemple de mix-marketi ng en 1OP :
l- Produit : solution packagée et sur-mesure q ui intèg re l'ensemble d es é léments constitutifs d 'un poste de trava il
(/)
Q)
~ virtuel hors ordina teur (machine virtuelle a ccessib le à tout moment et en tout lieu, solution bureautiq ue et appli-
0
l cati on métier, messageri e sécurisée, espace d e stockage en data-center, ma intenan ce et hotline).
1....
>- ~ - Prix : tarif mensuel à partir d e 5 9 € HT et locatio n à la dema nde de la capacité d e stockage.
w
Lf)
l- Place : accessib le via Internet, les p oints d e ve nte O range et un réseau de revendeurs.
..... ~ - Promoti on : RP, vidéo sur le net, conférence et accompagnement des revend eurs, ...
0
N l- People : formation d es revendeurs, hotline utilisateurs.
@ ~ - Process : p lusieurs processus sont mis en œuvre pour assurer nota mment l'a ccessibilité et la hotli ne.
.µ
..c l- Preuves : test g ratuit 3 mo is, co ntrat avec forfait to ut incl us.
Ol ~ - Partenariat : Microsoft.
ï::
>-
a. l- Permi ssion marketing : Tran sparence de l'offre, offre d 'essai g ratuit.
u
0 l- Po urpre : offre d e service tout incl us, flexible et sur-mesure très innovante et adaptée aux PME.
: .......................................................................... ............................ .......................................... ......................................................................:
ébahi par une vache dans un pré ; puis très vite, - 3P du mix des services : people, process,
preuves.
comme il y en a beaucoup, cela devient ordi-
naire et plus personne n'y fait attention. Il sug- - 3P du mix moderne : partenariat, permis-
sion marketing, vache pourpre.
gère donc de créer une vache pourpre, un
• Les étapes pour créer un mix en 1OP sont :
produit vraiment original et différent pour
- Partir des attentes du marché.
émerger. La dimension pourpre représente donc
l'innovation. - Capitaliser sur ses atouts différents de la
concurrence.
- Établir le mix en 3 étapes (4P, 7P puis 1OP) .
- Valider : cohérence, attractivité, différencia-
tion, durabilité.
~ fiche 39
Le C Io B ou l'innovation participative
(/)
Q) ~ fiche 68
0 La stratég ie multicanal
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.....
0
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.µ Q
..c t.G
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'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Mis au point dans les années 1980 par Booms & Bitner, deux professeurs chercheurs en marketing
américains, le modèle des 7P ou mix-marketing étendu a été développé pour les offres de services.
En effet, pour le secteur tertiaire mais également pour les offres mixant produit physique et service,
le modèle des 4P de Mc Carthy était insuffisant.
•i
(/)
Q)
0
1....
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Lf)
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0
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a.
0
u LE MIX-MARKETING DES SERVICES
lité p eut être variable en fonction des pics de l'offre. Sa définition va d épendre principale-
demande). D'où la n écessité de standardiser ment de six variables :
la prestation et les process ainsi que de mesu- • le prix de revient. Il est souvent difficile
rer p ar des indicateurs la qualité de la presta- d 'évaluer le coût d'une prestation de services
tion. car elle varie souvent d'un client à un autre ;
0
···· · ··c:~~- - -p~~tiq ·~~- -- · · ·· · ··· ····· ·· ·· ·· · · ·· ·· ·· ·· · ··· ····· · ··· · · ·· ·· ·· · ·· ····· ···· · · ·· · ·· ·· ·· ···· ··· ·· · ·· ·· ·· ····· ·· ·· · · ·· ······ ·· · ·· · · ··· · ·· ·· ·· ·· ······· ··· ·· ·· · ··· · ··· =
Le cas de Miche lin est exempla ire car son o ffre à destinatio n des tra nsporteurs est pa ssée de la vente d e
pneus et de prestati ons d 'entretien o u de dépannage à une offre de services to ut co mpris sous forme d e
location . Voici la d écompositio n d e son mix-marketi ng :
(/)
Q)
- Produit : innovati on produit au travers des « quatre vies du pneu ». Lui est associé Fleet Services, un contrat
personnalisé qui englo be le diag nostic, la pose, l'entreti en et le remplace ment des pneumatiques. Miche lin
0
'- pro pose gratuitement une assistance en cas d' incident 24 h/2 4 et 7 j/ 7.
w
>-
- Prix : mensua lité calculée au p rorata du no mbre d e kilo mètres parcourus par la flotte d e véhicules chaque a nnée.
Lf)
..... - Place : réseau Michelin Euro A ssistance .
0
N - Promoti on : Michelin laisse parler ses cl ients satisfaits (Michelin arrive en tête du baro mètre de l'institut i&e/
@ Réputation en 20 l 0).
.µ
..c - People : une préoccupation généra le de l'entreprise centrée sur les bénéfices apportés a ux clients.
Ol - Deux p rocess parallèles : celui du contrat Fleet Services et celui de Michelin Euro Assistance.
ï::
>-
a. - Preuves : durée de vie du pneu multipliée par 2,5 (budget pneus réduit d e 36 %) ; réduction de la consomma tio n
0 d'essence d e 1,4 1/1 OO km.
u ..................... ............................ ........................................................ .......................................... ....................................................................
paiement). Dans le cas d'une commande sur conçue en tenant compte des éléments sui-
Internet, c'est l'interface web, la facture , le vants:
colis. • Cohérence avec le positionnement.
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
0
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@ Ql
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..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
D' un marketing de produit et de service, le B to Best passé depuis quelques années à un marke-
ting à la fois client et solutions. « Client», parce que la connaissance de ses attentes et leur inté-
gration sont au cœur de toute stratég ie B to B gagnante. « Solutions » parce que le client est à la
recherche de véritables partenaires capables de l' accompagner et de répondre par des solutions
globales et personnalisées à ses enjeux de compétitivité.
0
'- • le confort (la notion de service est fondamen- Au-delà de cette approche, se développent de
>-
w plus en plus d e véritables collaborations en
tale) ;
Lf)
..... amont du développement d 'une offre. On citera
0 • la sécurité (normes, contrat) ;
N par exemple les cellules innovation où des
@ Ql • l'éthique, qui intervient de plus en plus;
.µ Q clients importants sont intégrés, les blogs privés,
..c t.G
.~ Cl) • l'émotion et la reconnaissance sont en second et toutes les initiatives nouvelles d 'innovation
'- o...
~
0
Q
('.)
plan. participative ou de co-création.
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(/)
Q)
0
1....
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Lf)
.....
0
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0
u LE PARCOURS D'ACHAT EN B TO B
IJI>- fiche 76
L'argumentaire de vente
(/)
Q)
0
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w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Les composantes d' une offre B to B sont identiques à celles d' une offre B to C. On se limitera ici
à l'analyse des 4P de Mc Carthy : produit, prix, place (distribution), promotion.
Ill> fiche 66
Le marketing de fidélisation
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
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N
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>-
a.
0
u
natives. Enfin, le commercial intervient le plus Au grand désespoir d es stratèges, cette méthode
souvent une fois le tarif de base finalisé , notam- est très utilisée. Elle présente un défaut rédhibi-
m ent pour déterminer les conditions générales toire : celui d 'ignorer la réalité concurrentielle,
de vente avec les différentiels à appliquer selon le prix que le client est prêt à payer. En outre,
les catégories de clients, les circuits de distribu- l'industriel qui b énéficie de coûts de production
tion, voire les processus d 'achat. concurrentiels se prive peut être de la capacité
(/)
Q)
0
.
Cas pratique
Le marketeur doit prioriser les ressources sur un , deux o u trois leviers d u mix-marketi ng, il ne peut jo uer sur
0
1 to us simultanément. Dans un monde idéal, il souhaitera it p roposer le p roduit le p lus évolué (donc a p riori à
'-
>- un coût p lus élevé) assorti du p rix le plus attractif, d ' investi ssements d e communicati on substa ntiels, et dans le
w
plus grand no mbre de circuits de distri butio n. M a is la réa lité rattrape les vœux pieux : ces partis pri s survive nt
Lf)
..... rare ment à la réalité financière. Des cho ix s' imposent. Prenons deux exemples très différents :
0
N 1 - Ea syjet, clai rement positio nné en low-cost, privi lég ie deux leviers, la communicati on et bien entendu, le pri x
@ Ql 1 a ttractif .
.µ
..c t.G
Q
!- Da ns le cas de Zara, la marque se d istin g ue par la créativité de ses co llectio ns et le consta nt renouvellement
.~ Cl) 1 d e son assortiment, par un rapport q ualité/prix en ligne avec son positionnement, par un soin tout parti culier
'- o...
~
0
Q
('.)
apporté à l'emplacement et à l'aménagement de ses boutiq ues. La communicati o n est inexistante, e n tout cas
en France .
u @ ........................... ............. .......................................... ...................................................................... ..................................................................
€ CA
Coûts
fixes + variables
à dégager des marges plus avantageuses. Dans le ou de 6 sur les alcools. Ce coefficient sera plus
cas inverse, le produit risque d'être mis sur le ou moins élevé selon l 'adresse ou le positionne-
marché à un prix trop élevé. ment de son établissement.
Cette méthode pourrait néanmoins être intéres- Cette méthode est largement utilisée en distribu-
sante si l'angle de vision était de déterminer le tion, où cependant, elle est rarement appliquée
niveau auquel se situe le prix plancher, c'est-à- en méthode unique. L'offre est alors répartie en
dire celui en dessous duquel il serait déraison- plusieurs catégories, chacune d 'entre elles étant
nable de mettre le produit sur le marché. Si des tarifée selon l'approche la plus adaptée.
économies d 'échelle sont anticipées avec la Cast plus constitue une méthode simple à utili-
montée en puissance des volumes, ce prix ser, facile à appliquer là où un grand nombre d e
plancher va varier dans le temps. prix doivent être déterminés, et facile à justifier.
Une question se pose : quel est le point mort, Cela se justifie par le fait que les règles, large-
ou seuil de rentabilité (le point à partir duquel ment répandues dans le secteur d'activité
les ventes couvrent à la fois les frais fixes et concerné, favorisent la stabilité d es prix. Elle
les frais variables, donc à partir duquel l'en- peut cependant être considérée comme sim-
treprise commence à dégager de la marge) pliste, car elle ignore le prix que le client est
(Il>- sch ém a ci-dessus) ? effectivement prêt à payer.
(/)
Q)
0
.
Cas pratique
Prenons l'exemple d'une chaîne de restauration qui livre à domicile. Elle a défini sa tari fication pour sa
gamme standard avec la méth ode par la concurrence.
Dans le cadre d ' une série spécia le signée par un restaurateur étoi lé, elle se désolidarise de la logique concur-
rentielle el applique la méthode par la va leur. Finalement, la question posée est «Combien le client est-il prêt à
payer en plus pour la caution d e ce grand chef? »
..........................................................................................................................................................................................................................
• la transparence des prix du secteur ; santes, les caractéristiques qui ont le plus fort
• la cohérence multi-pays/zone euro. impact sur la valeur perçue. Elle peut l'amener
à ne pas rechercher la performance produit la
Cette méthode accorde une place importante
plus élevée dans l'absolu, et à se focaliser sur
aux positions concurrentielles, le leader étant,
celle qui est perçue de la manière la plus avan-
à offre comparable, théoriquement à l'initiative,
tageuse par le client.
le challenger se positionnant en léger retrait, et
les suiveurs offrant un avantage prix plus signi- Là encore, la logique peut amener à des diffé-
ficatif ou pouvant justifier une réelle différen- ren ces d 'un li eu à l 'autre. Toujours dans
tiation. l'exemple des stations-service, les prix pratiqués
sont plus élevés sur une autoroute qu'en ville,
Il faut noter que la valeur peut être liée à un lieu
partant du postulat que le client accepte impli-
donné. Les stations-service affichent des prix
citement de payer plus cher dans ce contexte.
différents d'un quartier à l'autre pour le même
carburant, parce qu'ils se positionnent par rap-
port aux autres stations dans la proche géogra-
phie.
8 POUR RÉSUMER
Le marketeur d ispose de quatre méthodes
LA MÉTHODE PAR LA VALEUR pour défini r le prix ta rifaire optimal pour
son offre, suffisamment élevé pour atteindre
Elle part du postulat que le niveau optimal se le niveau de ma rge attend u, suffisamment
situe au prix le plus élevé que le client est prêt compétitif pour générer les volumes qui mènent
à payer. Cette méthode est parfois la seule qui au succès. Si les méthodes par la valeur et par
ait du sens, notamment dan s le cadre de pro- la concurrence restent les plus recommandées,
les méthodes par les coûts et cost plus peuvent
duits innovants où il n 'existe pas de cadre
être mixées en fonction de la structure et de
concurrentiel direct sur lequel s'étalonner. Elle
(/)
Q) l'environnement spéci fiq ues de chaque ligne
0
va accompagner le marketeur dans la définition de produits.
'-
>- même du produit, en identifiant les campo-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql ... fich e 20 POUR ALLER PLUS LOIN
.µ Q Le plan marketing H. Simon, F. Jacquet, F. Brault, La stratégie prix, Dunod,
..c t.G
-~ Cl) .,. fich e 34 2011 , 3• éd.
'- o...
~
0
Q
('.)
L'offre en B Io B
u @
Posséder des points de vente ou des agences commerciales ne suffit plus. Les marketeurs prennent
désormais en compte les préférences de comportement d'achat de leurs cl ients et proposent ainsi
des canaux alternatifs. Il s' agit de choisir le bon circuit et de penser multicanal.
Entreprise
Vente directe :
Site Internet,
Distributeurs : magasins,
Partenaires retailers, catalogues, force
etailers de vente, téléphone,
mobile (site web
ou appli smartphone) ...
Clients
CANAUX DE DISTRIBUTION
(/)
Q)
o ··· ·· ··c~~···p~~tiq ·~·~···· ·· ···· · · ····· ·· · ····· · ······ · · · ···· · ····· ··· ···· ·· ······ ·· ····· · ····· · ·· ····· · · ····· · · ··········· ·· ····· · ····· ··· ······ · ······ ·· ····· · ··· · ·· · · ····· · :
0
'-
>-
w . Avec plus de 80 restaurants implantés en ville ou dans des centres commerciaux, SushiShop est la prem ière
Lf)
..... · chaî ne de restaurati on rapide japonaise en France. Po ur consolider sa présence nati ona le et garder son statut
0
N de leader, l'enseigne continue d'ouvrir des poi nts de vente, et vise un CA de 200 millions d' euros d'ici fin 20 15.
@ Ql ~ Afin de capter ses clients potentiels et fidèles, la marque a développé un site de vente en ligne, une appli sur
.µ Q . iPhone et Android , et un site web mobile . Sur tous ces supports, le consommateur a le choix entre la livraison
..c t.G
Ol ou la vente à emporter. Des relais sont a ussi présents sur les réseaux sociaux : Facebook, Tw itter et YouTube.
ï:: 8-
~ Q Enfin, SushiShop communique sur ses restaurants de manière locale : d istri bution de publici tés et d e flyers d ans
0 ('.) les boîtes aux lettres afi n de recruter de potenti els acheteurs.
u @ . .................................................................................................................................................................................................... ................
.....
8 POUR RÉSUMER
Choisir un circuit de distribution nécessite de connaître précisément le circuit visé en termes d'organi-
sation, de compétences, de typologie de clientèle, d'outils de communication, et de services proposés aux
acheteurs finaux. Les marketeurs investissent aujourd' hui plusieurs canaux simultanément afin de répondre
aux attentes des clients, et de mieux les connaître en alimentant la base de données. Cela leur permet
également de construire leur notoriété plus rapidement et de diminuer leur dépendance par rapport à
certains distributeurs .
..., fiche 59
Le parcours d'achat
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
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Ol
ï::
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a.
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·······c:~~ -- -p~~tiq·~·~··· · ·· · ······ · ·· ··· ·· · ···· · · · ··· · · · ···· · · · · · · · ·· · · · · · ············ · ······· ·· ··· · ···· · · ··· ·· · ···· · ·· ···· · ·· ··· · ·· · ···· · · · · ·· ··· · ·· ·· ···· · ··· · · · · ········· · :
0
. Le cab inet de conseil McKinsey a publié en mai 20 13 une liste de 12 innovations de rupture q ui auront un
~ impact mo ndial d' ici 20 25 . C ette liste s'articule autour d e deux critères: l' impo rtance de l' impact économique
. et sociétal d e ces offres et leur capacité à ro mpre réellement avec le marché existant :
[ - L'Internet mo bile : accroissement d e la co nnectivité el ba isse des coûts.
) - L'automatisatio n du travail intellectuel : créati on de systèmes intelligents aux capacités d e jugement el de
[ tra itement d e la co nna issance.
!- L' Internet des objets connectés : réseaux de capteurs à bas prix collecta nt des données, les a na lysant el
[ agissant en fonction .
(/)
Q)
!- Le clo ud : hébergement d es fichiers el services sur des serveurs dista nts.
0
[ - La ro botique avancée : dextérité el intelligence améliorées.
'-
>-
w
!- Les véhicules a uto nomes ca pables d e se d éplacer avec peu ou sa ns interventio n humai ne.
[ - La génomiq ue nouvelle g énératio n : séq uençage d u génome amélioré, plus rapide et à moind re coût.
Lf)
.....
0
I- Le stockage d e l'énerg ie : systèmes capables de stocker l'éne rg ie en plus g rande qua ntité el plus longtemps.
N [ - L' impression 3 D : création d 'objets d epuis un modèle numériq ue en superposant de fines couches de matéria ux.
@ Ql [ - Les matéri a ux avancés, aux caractéristiques et fo nctio nnalités supéri eures (dureté, résista nce, dura bilité,
.µ
..c t.G
Q
! élasticité, co nductivité] .
Ol
ï:: 8- !- L'explorati on et le forage avancés techniques explo itant les ressources pétrolifères et gazières jusqu'al ors
~ Q [ inaccessibles.
0
u @
('.) !- Les énerg ies renouvelables.
: ...... .............. .......................................... ........................................................ .............. .............. ............................ ............. ...........................:
0 CONSEIL
Pour organiser un b ra instorming, constituez une
visée. La plupart du temps, le test de concept
s'effectue via des études qualitatives. L'entreprise
cherche à valider auprès de clients potentiels
éq uipe de personnes vo lontaires et motivées. La
leurs attentes, le positionnement de l'offre par
présence d 'une personne « naïve» peut s' avé-
rapport à la concurrence actuelle, l'intention
rer effi cace . Éno ncez les règles du jeu : la
censure est interdite, to utes les idées, même d'achat, la détermination du prix et enfin la
nombreuses et farfelues, sont les b ienvenues. préférence d'un concept par rapport à un autre.
Enfin, favorisez l'a ssociation d ' id ées en relan-
çant le débat. La faisabilité
Le marketeur constitue une équipe projet pluri-
Les idées peuvent aussi provenir d'une veille disciplinaire. En tant que chef de projet, il fixe
marketing active censée identifier de réelles les objectifs (résultats attendus, délais, qualité),
opportunités, par : annonce les moyens disponibles (humains,
• De la veille documentaire : magazines, Inter- techniques, et financiers), et il fixe des échéances
net, études de marché (du type usages et atti- intermédiaires. Dans le même temps, il élabore
~
(/) r ·IFl.1.1],Ï!ilijl.llfl --.-C-re-,a-ti_o_n_d_e~ Développement
Q)
l'équipe projet
0 • Présentation
1....
•Test • Brief R&D •Test s
>- de fabrication
à la force
w • Créativité • Étude • Réflexions Contrôle
de vente
Lf) • Veille de potentiel sur le mix- en série des résultats
..... marketing • Finalisation
• Vente
0 marketing •Choix
N aux clients
- --
des projets • Indicateurs du mix-
@ financiers marketing
.µ
..c
Ol
ï::
>- '--/ 'ffrflf'
'--_./
'f!.!ib.!fHi
a.
0
u LES ÉTAPES DU PROCESSUS D'INNOVATION
le cahier des charges pour le service R&D, afin connaître l'innovation. Des outils d 'aide à la
de fabriquer un prototype. vente (fich es produit, plaquettes) sont mis à
Enfin, il amorce le mix-marketing de l'offre in- disposition des vendeurs, préalablem ent formés
novante: par les équipes marketing. L'innovation néces-
site d'éduquer les publics internes à l'entrep rise,
• Pour le produit ou service : ses caractéris-
m ais au ssi les clients finaux. C'est la raison pour
tiques et fon ctions , les b é n éfices p our le
laquelle la mise en place d 'un service consom-
client, la marque, le p ackaging.
mateur est primordiale, l'accompagnement pé-
• La distribution : le circuit choisi , le merchan-
dagogique s'avérant nécessaire sur un produit/
dising, les modalités de livraison, le SAV.
service nouveau.
• Le prix : tarifs, conditions de paiem ent, re-
mises, tarification des services associés.
• La promotion du produit : les techniques de
c ommunic ation adéquates et les outils à
fournir à la force de vente.
8 POUR RÉSUMER
Deux typologies d' innovations existent :
À l'issu e de cette étap e, le m arketeur construit celle de rupture est souvent issue d ' une
le compte d 'exp loitation prévisionnel, afin de nouvelle technologie et modifie les comporte-
valider la rentabilité de l'innovation. ments des usagers. L' innovation incrémentale
consiste à améliorer un produit ou un service
Le développement et le lancement ex i stant. Le marketeur suit un processus
rigoureux pour mener à bien un projet d'offre
La phase d e développement con siste à tester la
innovante : produire un maximum d' idées, les
fabrication du produit en série pour vérifier la sélectionner puis tester les concepts envisagés.
qualité, mais aussi à évalu er le coût de revient Ensuite, il vérifie la faisabilité du projet
du produit. Les ajustements sur le mix-marketing d'un point de vue technique, budgétaire et
sont aussi effectués à cette étape, sur des zon es marketing . Puis il le produit avec l' amorce
d'une fabrication en série, et enfin, le lance
tests par exemple (villes, régions ou pays).
en concevant des outils de communication
Vient en suite le plan de lancem ent, avec tous les internes et externes.
outils de communication à déployer pour faire
(/)
IJI>- fiche 38 POUR ALLER PLUS LOIN
Q)
La courbe d'adoption de l'innovation
• E. Le Nagard-Assayag, D. M anceau, Le marketing
0
'- de /'innovation, Dunod, 2011 , 2• éd.
w
>- IJI>- fiche 39
Le C Io B ou l' innovation participative • www .mckinsey.com/ insights/business_technology/
Lf)
..... disruptive_technologies
0
N IJI>- fiche 89
@ Ql Animer des réunions marketing créatives
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Lorsque paraît l'i nnovation, tous les consommateurs potentiels ne réagissent pas en même temps.
Certains sont friands de cette nouveauté et la désirent tout de suite, d'autres attendent la version
optimisée. Ainsi a pu être mise au point une courbe de l'adoption des produits nouveaux identi-
fiant la typologie des acheteurs.
0 o · ·· ····c~~· · ·p~~tiq~·~·· ·· ····· · · · ····· · ·· · ··· ·· •oo•• · ······ · ··· · · · · ········•oo•• • •••••• • • • •oo••·•• •••• ••oo•• • • •• • •• • ••oo• • • · ·· ··· · ···· · ······· ·· ····· ·· ·•••••oo•oo•• · ······ · :
1....
w
>-
Lf)
..... . Le lancement de l' iPad d' Apple, puis le développemen t d es ta blettes est très éclaira nt. Ava nt même le
0
N ~ lancement d e l' iPad, le modèle A rchos ava it déjà ses premiers acquéreurs : ils étaient les précurseurs sur ce
@ ~ marché. Le la ncement de l'iPad, en 20 l 0 a été un véritable succès avec pl us de 12 millions de ventes, g râce
.µ
..c ~ a ux vision na ires représentés par les « fan s » d ' Ap ple, qui o nt attendu tro is jo urs avant l'ouverture de I' App le Store
Ol
ï:: ~ pour avo ir le premier iPad, ma is aussi par les personnes q ue la micro-informatiqu e rebutait : personnes âgées
>- ~ et personnes n'ayant jama is utilisé un ordinateur, mais voulant surfer sur le Web. L'arrivée de Samsung sur ce
a.
0 ~ marché séduit la ma jorité tard ive sur un marché enco re en pleine cro issance.
u : ......................................................................................................................................................................................................................:
0 CONSEIL
Cette typolog ie est à adapter en fonction des
Les enquêtes en ligne se développent à grande
vitesse. L'Amérique du Nord et les pays scandi-
naves ont pris une longueur d 'avance dans le
prod uits o u services d évelop pés p ar la marque.
domaine - dans ces pays, plus de 70 % des
Le service marketi ng, d o it p ouvo ir identifier,
parmi sa seg mentatio n de consommateurs po-
habitants ont accès à Internet à leur domicile. En
ten tiels, ce ux qui corresp on d ro nt à l' un o u Allemagne comme en Grande-Bretagne, les en-
l' autre de ces profils. quêtes en ligne connaissent également un déve-
loppement important avec un taux d 'équipement
1
LA COURBE 0 ADOPTION EN PRATIQUE des habitants de 55 %. En France, bien que le
Prenons l'exemple du marché des enquêtes en taux d'équipement frôle les 50 %, la tradition en
ligne. matière d ' études de marché a ralenti
100 % marché
~---, 100 %
2014
75 %
50 %
16 %
(/)
2004
Q) 3%
0
'-
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>- Précurseurs Visionnaires Majorité précoce Majorité tardive Retardataires
Lf)
..... 3% 13 % 34 % 34 % 16 %
0
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@ Ql Scandinavie Allemagne France Autres pays d'Asie, Autres
.µ Q États-Unis Grande-Bretagne Australie, Japon d'Europe et monde
..c t.G
.~ Cl)
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~
0
Q
('.)
u @ COURBE D'ADOPTION DES ENQUÊTES EN LIGNE
(/)
Q)
LE c
TO B, Autre application, la création de clubs utilisa-
QU'EST-CE QUE C'EST? teurs qui recueillent les avis et les retours d'ex-
périences des internautes. Analysés par les
Après le B to B et le B to C, place aujourd'hui
marques, ils servent à cautionner les offres et
au C to B (consumers to business). Avec le déve-
éventuellement nourrir leur optimisation.
loppement du Web 2.0, le consommateur inter-
vient et interagit avec les marques et les Recommander ou partager
entreprises. Cette participation peut prendre C'est la base du marketing viral où l'internaute
différentes formes. se place en ambassadeur (ou le contraire). Tous
Donner un avis, les réseaux sociaux en sont les vecteurs.
une note ou une appréciation
Suggérer, apporter des idées
Ce sont les Like de Facebook, les avis et nota- ou co-créer
tions que l'on trouve sur les sites des entreprises, On parle également de crowdsourcing ou d'in-
en particulier en e-commerce. novation participative. C'est un phénomène qui
Les clients peuvent également être sollicités au apporte une vraie valeur ajoutée à la démarche
travers de concours ou proposer spontanément créative de l'entreprise.
du contenu.
0
.
Cas pratique
C réée début 20 12 par le g ro upe Casi no, Cvous.com est Io première p lateforme communauta ire à d esti nation
: des cl ients de l'enseigne. Cette démarche vise à mettre le client o u cen tre d e ses préoccupatio ns afin d e
. répondre au mieux à ses attentes. Le site do nne la pa role aux cl ients des huit enseig nes du g ro upe et les invite
~ à s'exp rimer, à créer ou cc-créer de no uvelles offres. Il leur offre la possibilité de :
(/)
Q)
~ - Proposer des nouvea ux produits, services ou des a méliora tions des magasins via la rubrique Cvous idées.
0
~ - Voter pour les produits o u services préférés. Ceux-c i seront ensuite mis en oeuvre d ans les maga sins d e
'-
>- ~ l'enseig ne (Cvous Produits).
w
~ - Dia loguer avec d'autres clients o u sur des thématiq ues définies (Cvous Forum) .
Lf)
..... ~ - Devenir un « fan testeur » afin d e tester les nouveaux p roduits de la marque (envoi gratuit des produits au
0
N ~ do micile).
@ Ql ~ Après un an d e mise en service, les premiers résultats sont très encouragea nts : plus de 40 000 membres inscrits,
.µ Q
..c t.G ~ 150 000 votes, 10 000 commenta ires et 5 00 idées postées .
.~
'-
Cl)
o...
~ Parmi les idées retenues, o n note la créati on d'un rayon végétarien, d'un Frozen yogourt au citron ou encore la
~ Q ~ créati on d 'une gamme de gâteaux apéritifs.
0 ('.) ~ Cette plateforme développée par Business Lo b a remporté le G ra nd Prix aux E-Marketing Awards 20 13.
u @ .............................................................. ............................. ........................................................ .......................................... .............. ...............
LE ( TO 8, À QUOI ÇA SERT?
• L'écoute des attentes, des besoins, des insatis- - Assurer une motiva tion des participants de
maniè re continue et du rable : circulation des
factions et des idées exprimés par les clients
informations clés, implications, re merciements,
apporte de nouvelles sources d'idées et d 'in-
valo risa tion des résultats et des acteurs ...
novations pour l'offre de l'entreprise. De plus,
- A lléger les tâches des collaborateurs impliqués
elle facilite l'adéquation des nouvelles offres a fin qu'ils dégagent du temps pour le pro jet.
aux attentes et réduit leur taux d 'échec.
• Le client écouté et valorisé dans ce processus LA DÉMARCHE DE DESIGN THINKING
d 'échange se place plus v olontiers comme
Les raisons de son engouement
prescripteur d e la marque auprès d e ses
Développé à Stanford dans les années 1990-2000
communautés, aujourd'hui plus puissantes
par David Valley et Tim Brown, le design thin-
en ce domaine que les institutions ou les
king est une m éthode aujourd'hui très en vogue
entreprises.
d'innovation participative centrée sur l'utilisa-
• Sur un marché où toutes les offres se res- teur qui s'inspire du mode d e travail et d e
semblent, c'est un excellent outil de différen- pensée des designers.
ciation et de personnalisation de l'offre.
L'engouement pour le design thinking s'explique
(/)
Q)
Par rapport à une démarch e d 'innovation clas- par sa capacité à proposer de nouvelles idées,
0
1....
sique, l'innovation participative intègre beau- des solutions à la fois novatrices, inédites et at-
>-
w coup plus la dimen sion humaine: tractives pour les clients et économiquem ent et
Lf)
..... • Les collaborateurs de l'entreprise sont impli- techniquement viables. Les clés de son succès
0
N
qués et invités à proposer des idées. reposent sur les points suivants :
@
.µ
..c • Les clients ou utilisateurs sont eux aussi sol- • C'est une approch e globale, non linéaire de la
Ol
ï:: licités au x différents sta d es du processu s résolution de problème et de rech erch e d e
>-
a.
0
(phases de création, d'évaluation et tests des solutions. C'est un processus itératif souple
u innovations). qui p erm et de croiser différentes approches ,
autorisant les visions out of the box et la re- soit active comme force de propositions, sugges-
mise en cause. tions d'idées, évaluation des idées ...
• L'humain est au cœur de la démarche créa- Ce processus n 'étant pas linéaire, il est possible
tive: intégration des attentes, des besoins, des en cours de route de revenir à une étape précé-
motivations, compréhension des comporte- dente :
ments et des usages des clients. • Empathize (empathie). L'équipe projet pluri-
• Elle intègre également les contraintes tech- disciplinaire s'imprègne de la problématique
niques, la faisabilité du projet et sa viabilité à résoudre afin de mieux l'appréhender. On
économique. se focalise sur l'utilisateur, ses besoins, ses
• Elle repose sur la constitution d'une équipe usages et non sur la concurrence.
projet pluridisciplinaire impliquée à chaque • Define (définition). On détermine les contours
étape qui permet d'enrichir le processus par la du projet, les problématiques, les objectifs.
vision de chacun et les échanges constructifs. • Ideate (idéation). L'issue de cette phase est la
• Elle intègre une phase de réalisation de pro- génération d 'idées nouvelles par la remise en
totypes qui permet d'expérimenter sur la base cause des usages, la recherche d 'autres ma-
d'éléments concrets. nières de faire, la multiplication des avis et
suggestions sans freins ni restrictions. On
La démarche de design thinking utilise toutes les techniques existan tes en
Nous vous proposons ici la démarche enseignée matière d 'observation, d 'écoute et d'échange
à l'université de Stanford, la fameuse d. School. avec les utilisateurs, comme l'observation des
usages, l'écoute clients, les échanges sur les
réseaux sociaux, les concours sollicitant les
consommateurs.
• Prototype. Afin d e mieux appréh ender les
solutions et d 'échanger sur les idées générées
lors de la phase précédente, cette étape per-
met de matérialiser les propositions sélection-
nées sous forme de prototypes, maquettes ou
dessins. On peut se rendre compte concrète-
(/)
Q) ment des avantages et inconvénients des solu-
0 tions et le cas échéant, les optimiser.
'-
>-
w
Lf)
• Test. Il s'agit ici de tester les solutions dans
.....
0
N • un en vironnement et des conditions réelles,
@ Ql ainsi qu 'auprès d es utilisateurs. Si les résul-
.µ Q Le client ou u tilisateur est au cœur de la dé- tats sont concluants, on passe en phase de
..c t.G
.~ Cl)
'- o... marche de design thinking. Il intervient aux mise en œu vre avec d éveloppement d 'un ca-
~
0
Q
('.) différentes étapes clés, soit de manière pas- hier des charges et définition des ressources
u @ sive dans les étapes d 'observation notamment, nécessaires.
8 POUR RÉSUMER
• Le C to B ou innovation participative est une démarche qui intègre les collaborateurs et les clients.
Par l' intégration du client au cœur du processus, on réduit le taux d' échec des lancements et on crée et
développe la relation et la fidélité client.
• Le design thinking est une démarche d' innovation participative très utilisée dans le monde, qui comprend
cinq étapes : empathie, définition, idéation, prototype et test.
..,. fiche 90
L' initiative créative au quotidien
..,. fiche 96
Le marketing participatif
(/)
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0
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WEBMARKETI NG
ET COMMUNICATION DIGITALE
e webmarketing offre un nouveau champ d 'action aux marques. Plus qu'une
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ï:: 8-
~
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Q
('.)
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153
La politique de contenu de la marque 155
Le choix des leviers online 158
Le référencement 161
L'ergonomie d'un site web
........................... .. ............. .. .......
164
Le blog en B to B 168
Le mobile marketing 171
Le cross-canal 174
(/)
Q)
Les médias sociaux 178
0
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Les médiaux sociaux en B to B 181
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Lf)
..... Le ROI des médias sociaux 185
0
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• • •
@ Ql
.µ Q Le benchmark La définition Le choix
La mesure
..c t.G d u secteur d u contenu des cana ux
.~ Cl) des performances
1.... o... d'activité éditorial de communication
~
0
Q
('.)
u @ LES ÉTAPES D'UNE POLITIQUE DE BRAND CONTENT
o. . . c~~· · ·p~~tiq·~~·· · ··· · ······ . · · · ······· · · ··· ·· · · ··· ···· ··· · · · · "'· · ···· · · · · ····· · · ···· · · · · ······ · · · ······· · · · · ·
. Selon une étude Ipsos de février 2013, « 34 % des fans restent d 'autant plus connectés à leurs marques
1 que celles-ci fournissent un brand content de qualité sur les réseaux sociaux. Un tiers des socionautes de la
' planète, qui suivent des marques sur les réseaux sociaux, déclare qu'ils le font d' autant plus si celles-ci proposent
un contenu fun et intéressant. »
Autres faits instructifs en France : d'après le baromètre Orange-Terrafemina-AFP (réalisé par Polling Vox fin 2013
auprès de 1 002 Français de plus de 18 ans), 59 % des interviewés déclarent avoir participé à un concours
envoyé par une marque via e-mail, et 29 % à un jeu sur la page Facebook de cette dernière. Mais les marques
doivent rester lucides. Selon l'enquête de Polling Vox, 71 % des internautes viennent sur leurs sites pour y trouver
des offres de réduction.
w
>- - des événements : expositions, sponsoring, mesure par le nombre de retweets générés et le
Lf)
..... roadshows; nombre de followers qui retweetent le message.
0
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u
8 POUR RÉSUMER
Le brand content est un contenu éditorial conçu par une marque qui permet de développer sa notoriété
et son image. Souvent relayé sur le web et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, il a pour vocation
d' interagir avec les clients, qui deviennent eux-mêmes acteurs et co-constructeurs de la marque. Pour
développer une politique de brand content efficace, il convient d'observer tout d' abord ce que les marques
concurrentes racontent, puis de définir une ligne éditoriale originale et différenciatrice. Le marketeur choisit
ensuite les canaux de communication les plus appropriés et réalise enfin le bilan de sa campagne .
.,.. fiche 96
Le marketing participatif
(/)
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('.)
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Chaque canal cherche sa place, mais la rivalité entre online et offline n'a pas lieu d'être. L' heure
est à la complémentarité, au service d' un client omnicanal. Online, les leviers d'action sont
nombreux, chacun avec ses spécificités, tous concourant, à leur manière à une relation de qualité
entre la marque et ses publics.
Créer du trafic sur le site internet Référencement naturel, liens sponsorisés, annuaires, campagnes e-mailings
ou newsletters
Gérer la relation client Extranet espace client, campagnes e-mailings, newsletters ou SMS, médias
sociaux, espaces conversation, FAO, chat, agent virtuel.
Renforcer l'image, accroître Io notoriété Disploy (bannières sur sites à affinité), création de sites génériques
Veiller à Io réputation Outils de veille tels que Google Alert ou Netvibes, co mpagnes
de communication auprès des leaders d'opinion et prescripteurs.
Activer la présence à l'esprit Campagnes de buzz et de marketing viral, e-newsletter, flux RSS, présence
sur les médias sociaux.
w
>- .,.. fiche 47
Lf) Les médias sociaux
.....
0
N .,.. fiche 71
@ Réussir ses e-mailings "'
.J!1
.µ Q
..c .,.. fiche 72 w>-
Ol (j)
ï:: L'(e)-newsletter en huit clés a..
>-
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France
Google Search
Bing
Yahoo! Search
- 94%
2%
2%
Monde
Google Search
Baidu.com lnc
Yahoo! Search
- 65%
8%
5%
0
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Ask Network 1% Yandex 3%
@ Ql
.µ Q Orange Search 1% Microsoft 3%
..c t.G
.~ Cl)
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~
0
Q
('.)
Source : journal du net- ComScore QSearch, décembre 2012
trois clics maximum. Les pages qui se trouvent En synthèse, l'éditorial est primordial. Pour être
aux profondeurs de l'arborescence sont diffi- repéré par l'algorithme du moteur de recherche,
cilement positionnables. il faut du contenu lisible, et idéalement récent,
• Arborescence : les intitulés des rubriques et utilisant les mots qui correspondent aux mots
sous-rubriques sont trè s importants , ils clés utilisés par les internautes pour mener leur
doivent comporter les mots clés du cœur de recherche. Les liens hypertextes sont également
cible et correspondre aux expressions recher- importants, que ce soit au sein de votre site, sur
chées par les internautes. votre blog, sur le site de vos partenaires, fabri-
cants, sur des boutiques en ligne ... Enfin, les
• Nice URLing : les URL (adresses des pages,
dispositifs techniques jouent en faveur de la
ex. : monentreprise.com , sous-niveau :
visibilité de votre site, sans oublier sa capacité à
monentreprise.com/mon catalogue) doivent
s'adapter à des requêtes à partir de dispositifs
être explicites à la fois pour l'internaute et
mobiles tels que smartphones ou tablettes.
pour les moteurs de recherche. Il convient
de les réécrire pour obtenir une adresse li- Les liens sponsorisés
sible comprenant les niveaux de l'arbores- Le référencement payant, encore appelé SEM
cence. (search engine marketing), est une technique pu-
• Plan du site : idéalement en une page, il re- blicitaire qui consiste à acheter des mots clés auprès
prend le schéma de l'arborescence, et permet des moteurs de recherche afin qu'un lien sponso-
à l'internaute de descendre au niveau le plus risé apparaisse en bonne place dans les résultats.
bas de manière aisée. Sur Google et sur Bing, le lien apparaît en haut de
• Le fil d'Ariane : il s'agit d'une fonctionnalité page sur un à-plat de couleur claire ou sur la co-
qui permet de se repérer dans un site et de lonne de droite. La campagne, qui peut être mise
suivre le chemin de navigation. Par exemple : en place en quelques heures, est payée en fonction
Vous êtes ici : Les fiches outils du marketing du nombre de clics. Le prix est mis aux enchères,
> Webmarketing et communication digitale > selon les secteurs d'activité Oe clic peut varier de
Référencement. 0,10 €à plusieurs dizaines d'euros pour des mots
très demandés ou des services haut de gamme).
• Des pages mono-thématiques : il est difficile
de se positionner sur plus d'un ou deux mots L'achat de liens sponsorisés est recommandé
clés par page, il est donc conseillé d'éviter de pour générer rapidement une audience ciblée à
(/)
Q) traiter des sujets qui relèvent de rubriques titre permanent, mais également dans des cadres
0
'- différentes sur une même page. plus ponctuels :
w
>-
• Pour les critères « on page », les développeurs • Au lancement d'un site, en attendant que le
Lf)
..... référencement naturel prenne le relais, ce qui
0 apportent une attention particulière aux
N
m éta-données, au balisage sémantiqu e, à peut prendre quelques mois.
@
.µ
..c l'optimisation des images, aux liens, au ratio • Pour des événements précis : par exemple, un
Ol
ï:: entre texte et liens, tout en évitant les techno- fabricant de foie gras à Noël, ou un distribu-
>-
a.
0
logies que les moteurs ont des difficultés à teur de fournitures scolaires à la rentrée de
u référencer, tel le Flash. septembre.
Les six étapes de la campagne de liens sponsorisés Pour y accéder, entrer «créer compte Ad-
sont les suivantes : words » dans le moteur Google.
• 1. Définir la stratégie, notamment : • 4. Rédiger l'annonce. L'annonce se compose
- objectif, cibles prioritaires ; d'un titre, de deux lignes de description,
- environnement concurrentiel ; d'une URL à afficher et d'une URL de desti-
- intérêt des internautes pour le sujet. Pour nation.
connaître les évolutions, entrer « Google • 5. Paramétrer le compte. Cela consiste à inté-
tendances des recherches » dans le moteur grer la campagne sur la plateforme Adwords.
Google; • 6. Mesurer le résultat des campagnes
- produits/offres à promouvoir, argumenta- Il faut noter que vous pouvez référencer votre
tion pour convaincre ; activité, même si vous ne disposez pas de site
- période, territoire géographique à cibler; Internet. Il vous faudra alors optimiser votre
- budget, et niveau m aximal de l'enchère en visibilité dans les annuaires connus. Vous pou-
fonction du retour sur investissement at- vez aisément créer votre page sur des réseaux
tendu. sociaux tels que Facebook, Viadeo ou Linkedin.
• 2. Rechercher les mots clés. Ils sont définis à Enfin, vous pouvez diffuser votre offre sur des
partir de la connaissance de son activité, mais espaces qui bénéficient de très fortes audiences
également d'outils mis à disposition par telles que eBay, PriceMinister ou Leboncoin.
Google, qui proposent des mots clés, et in-
diquent une estimation du trafic dans le
monde et dans la région ciblée, le niveau de
concurrence. Pour y accéder, entrer « généra-
teur de mots clés » dans le moteur Google.
Cliquer sur « outils » : le choix entre « géné-
rateur de mots clés » et « prévisualisation et
8 POUR RÉSUMER
Le référencement constitue le nerf de la
guerre du trafic sur le site Internet. Deux dispo-
diagnostic des annonces » est proposé. sitifs s'imposent : d'une part le référencement
naturel, qui consiste à concevoir son site de
• 3. Structurer Adwords. L'annonceur crée son
manière à ce qu' il soit au mieux reconnu par
compte directement en ligne auprès de la régie
le moteur, et d'autre part les liens sponsorisés,
publicitaire de Google, en précisant les cam- qui consistent à acheter des mots clés.
(/)
Q) pagnes, avec les mots clés correspondants.
0
'-
>-
w
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.....
0
N
@ Ql ""' fiche 41 POUR ALLER PLUS LOIN
.µ Q Le choix des leviers online
..c t.G • Daniel Roch, Optimiser son référencement Wordpress,
.~ Cl) Eyrolles, 2013
'- o...
~
0
Q
('.)
•Olivier Andrieu, Réussir son référencement Web,
Eyrolles, 2014
u @
Vous êtes-vous déjà retrouvé seul face à votre écran en essayant de trouver une information ou
de compléter un formulaire? Trop de sites web pèchent encore en terme de facilité d'utilisation.
Voici quelques règles fondamentales d' ergonom ie web qu' il faut connaître pour éviter des erreurs
grossières.
. . 12 @!.!++""
1en raa'lser fanalyse SWOT (Slnmghs. Wt111knesses. Opportunrt•es. Thraals)? Bian connoe des
al •ncontoumabl& dans tout plan metl<ellng et dans IOUt c!Oss•er cfopportunrtès, d innovation oo
t de prodU t r10U11Nu. 1e SWOT est Je pivot entre ran et la pt1se de décision
Old t oconMffs utiles pour 001rnlser cette analyM
SCHÉMAS DE LECTURE DES PAGES WEB Source : Le Blog de Io Stratégie marketing, www.marketing-strategie.fr
8 POUR RÉSUMER
L' internaute est volage, il est prêt à quitter un site web à la moindre occasion. Pour le retenir et limiter
les expériences négatives :
l . Limiter les clics en favorisant les pages longues.
2. Proposer différents niveaux de lecture pour s'adapter à tous les profils de visiteurs.
3. Simplifier, en particulier en ce qui concerne les formulaires.
4. Adapter la mise en pages aux contraintes spécifiques de la lecture sur écran.
5. Lancer de nouvelles fonctionnalités après avoir validé leur valeur pour l' utilisateur et au fur et à mesure.
6. Analyser régulièrement les statistiques de son site pour mieux comprendre les parcours des visiteurs et
pouvoir les optimiser.
~fiche 77
La fiche produit
(/)
Q)
0
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.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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~
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Q
('.)
u @
Parmi les médias sociaux, le blog tient une place particulière. À l' ère de la surinformation et du
flux ininterrompu de parutions de toutes sortes, le blog s' avère le média qui correspond le mieux
à la diffusion de contenu en B to B et plus particulièrement la diffusion de l'expertise.
Tw1tter
SaiY11:--T
• UtnMque
(/)
Q)
@ f_.gar•., les ~IUOnt Duf'Od ~ie_ri"e-"t d td1tf!( \.! l)oÎt! Î OSfUI gu CCf!:f q~
.µ .Q!ru!J. DÛ ... ruponsables ,,,_..ung Ill cr•f de proJ•l man.eung pourmnt
• ~Mr· MllQ C lOl
..c pu~ de nomn...- 10Hs 1tl ou11l1 Vola 1O oonMll1 e.- •••"l·P'•mlwe
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r;.or Hllhtht Ytn
ï:: p •. e J1 t u 1tt Ot !'rclttJ Tt"'thr?Q 10 oonMil! ooyr lt? p1lg1!(
• Dncl0l ....... ltt"lll1•)
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~ !h"'1
0
u EXEMPLE D'UN BLOG B TO B
Une fois les contours du blog définis, il s'agit de • Les bonnes pratiques : ce sont en général des
passer à l'action : un blog nécessite un investisse- billets très appréciés, on y trouve « les
ment en écriture, un relai sur les médias sociaux 10 conseils », « les 5 clés » ...
(/)
Q)
0
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w . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..... ............ .... . ... . ........ ....... .. . . . . . ........... . .... ...
0
· · · ··· c:~~· ·· r;~~tiq~· ~· · ·· ····
Lf)
.....
0
N . Plusieurs chambres de commerce et d' industrie ont leur blog, ainsi celle de Lille (http://leblog .grand-lille.
@ Ql ~ cci.fr/ ) se positionne comme « le fi l d'actualités de la CCI Grand Lille». On y trouve des rubriques dédiées :
.µ
..c t.G
Q
l- Par type de clientèles : les créa teurs-repreneurs, les commerçants, les PME, les jeunes ...
•~
'-
Cl)
o...
~ - Par média d' information : revue de presse, vidéos .
~ Q l- À l'actua lité de la CCI : services, formation ...
0
u @
('.) l- Aux rendez-vous de la CCI : événements, forums, salons. ..
................... ....................................................... ........................... .............. .............. ................ ......................... .. .. .. .......................................
0 CONSEIL
Pour que le blog perdure, il faut a minima une
du mot clé. Les liens sont aussi ceux que vous
créez avec la communauté d'experts, via les
parution hebdomadaire. Il est nécessaire égale- réseaux sociaux que sont Linkedln ou Twitter.
ment que chaque billet soit relayé au moins par
Twitter, Linkedln et au mieux sur Facebook,
Google+ et d'autres médias sociaux. Il est impor-
tant de se créer une veille quasi quotidienne sur les
actualités du secteur afin de profiter de l' actualité.
8 POUR RÉSUMER
Le blog en B to B est le média social qui
diffuse le mieux l'expertise de l'entreprise. En
Créer des liens plus de la rendre visible, il permet l'échange
Pour que le blog vive et soit bien diffusé, les avec ses clients via les commentaires et leurs
mots clés ne suffisent pas, ce qui compte le plus réponses. Il est une vitrine de l'entreprise
ce sont les liens et les relais sur d'autres blogs et pour toute la communauté : fournisseurs,
clients, distributeurs. Pour bien le réussir, il est
sur d'autres médias sociaux. Il est important que
important d' en définir la charte éditoriale et
votre blog profite non seulement à vos clients, ses points différenciateurs des autres blogs. Le
mais aussi à toute la communauté. Les liens faire vivre nécessite un investissement dans la
dans le texte, qui renvoient à un autre blog, sont durée par une parution régulière de billets et
les bienvenus : les internautes aiment beaucoup. la création de relais sur les réseaux sociaux.
Les liens sur un mot clé renforcent la puissance
lill> fiche 48
Les médias sociaux en B Io B
(/)
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0
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.....
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.µ
..c
Ol
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a.
0
u
0 CONSEIL
De forme carrée en deux dimensions, le flash-
code o u QR-code (type de code-barres) contient
des informatio ns cryptées qui peuvent être lues,
décodées et interprétées par les téléph o nes
mobiles. Vo us pouvez l'utiliser en usage local,
le contenu du code étant lu par le téléphone
mo bil e sa ns co nn exi o n e xté ri e ure (te xte ,
adresse mail, numéro de téléphone, carte d e
visite, etc.), ou en usage externe, le code d o n-
LE BAROMÈTRE DU MARKETING MOBILE na nt accès à des co ntenus Internet.
(SOURCE ©MOBILE MARKETING ASSOCIATION FRANCE 2013)
o . ..
sur des sites mobiles : bannières, interstitiels, chargeable de façon gratuite ou payante et exécu-
.
(/)
Q)
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c~~· r;~~tiq~·~· ... . . . . . . ... . . . ...... . . . . . . ... . . .. . . . . . ..... . . . . . . . . . . . . ... . . . . .. . . . . . . ... . . . . . . . . .i
Lf)
..... Le rich media offre aux annonceurs d es possibilités immenses pour diffuser leurs messages el proposer
0
N des expériences nouvelles. Les banni ères expand sont le format rich media le plus répandu, permettant aux
@ conso mma teurs de cl iquer sur une ba nnière p our afficher de nombreuses o pti ons et ex périences telles que les
.µ
..c pag es mobiles interactives, les vidéos o u la comb ina ison des deux .
Ol
ï:: À titre d 'exe mple, une marque autom o bil e suscite d es ex périences attractives et l' effervesce nce autour du
>-
a. lancement d ' un no uveau mod èle en donna nt aux co nsommateurs la possibilité de visualiser les voitures dans
0 diffé rentes couleurs ou sous des angles différents.
u
···································· ················································································································ ······················································· ············
····· · ·c:~~···p~~tiq~·~· ·· ··········· · ··· · · · ·· ·· ····· ··· ··· ·· ·· · ·· · ······ ·· ··· · · · ······ · ··· · ··· · ········ · · ·· · · ·· · ·· · ·· · ··· ·· ····· · ······ ·· ····· · ······ · · · ····· · ···· · ···· · ··· · ·:
0. Un opérateur de transports en commun, tel la RATP, a développé une application que ses clients peuvent
~ télécharger et consulter régulièrement pour connaître les horaires ou les itinéraires.
: L'application de la compagnie aérienne Easyjet, permet de réserver un vol, un hôtel, une voiture, de disposer
~ de toutes les informations concernant ses réservati ons, et remplace avantageusement la traditionnelle carte
: d' embarquement. L'application mobile devient ainsi une source de revenus supplémentaires, comme c'est le cas
: dans le domaine des jeux vidéo ou de la presse.
.. ..
........................................................................................................................................................................................................................
table à partir du système d'exploitation du télé- l'infinie créativité offerte par ces fonctionnalités
phone. Elle permet un accès plus confortable et dirigées au moyen d'un dispositif mobile.
plus efficace à des sites accessibles par ailleurs en
Le système de paiement
versions mobile ou web. L'objectif de l'application
Le micro-paiement consiste, exprimé de manière
mobile peut se situer en fidélisation, pour procu-
simpliste, à utiliser son mobile comme une carte
rer des services de proximité, lorsque le mobi-
de paiement pour des montants peu importants.
naute est susceptible de se connecter de manière
Le sans-contact mobile, encore appelé NFC (near
répétée. L'imagination est au pouvoir : suivre un
field communication), consiste à échanger des
acheminement logistique, donner accès à l'espace
données entre un lecteur et n'importe quel ter-
client, suivre les disponibilités de stocks en temps
minal mobile ou entre les terminaux eux-mêmes.
réel, gérer des contacts, des rendez-vous, des
plannings ou des tâches, organiser des vidéocon-
férences ... nombre d'applications propriétaires
sont imaginées et mises en œuvre. 8 POUR RÉSUMER
• Le mobile marketing est à la croisée des
tendances majeures dans le comportement des
Les produits connectés
clients. Ces derniers se connectent de façon pré-
La révolution est probablement là. L'Internet des dominante à Internet via des dispositifs mobiles
objets nous entoure. Il couple un objet physique et exigent un accès immédiat à l' information,
et un avatar logiciel, pour assurer des missions où qu' ils se trouvent géographiquement.
utiles et innovantes, telles que la surveillance du • Le mobile marketing s'impose comme un
foyer, du bébé, ou des données relatives à la levier incontournable. li dépasse largement le
cadre de la communication ciblée pour investir
santé, la télécommande de caméra vidéo, ou le
les champs de l' offre produits et services de
système d'alimentation des animaux domes-
(/)
Q)
la relation client, de la vente et du paiement.
tiques. Le marketeur tirera le meilleur parti de
0
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>-
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Lf)
..... .,.. fiche 41 POUR ALLER PLUS LOIN
0
N Le choix des leviers online • Association Française du Marketing Mobile :
@ Ql
.µ Q .,.. fiche 50 www.afmm.fr
..c t.G La stratégie de communication •Mobile marketing Association France: www.mmaf.fr
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
.,.. fiche 68
La stratégie multicanal
u @
Face à la multiplication des canaux de vente (magasin physique, télévente, e-commerce, téléphone
mobile, borne) le cross-canal apparaît comme une solution presque incontournable pour satisfaire
et fidéliser un client de plus en plus exigeant et souhaitant naviguer avec fluidité entre les différents
canaux de vente qui s'offrent à lui.
Canal de communication
e Canal de vente
• . -
-·-··
. .
"•
/
• -
bénéfices du web en amont (possibilités de • accès à Internet via des bornes ou des tablettes
comparer les prix). disponibles ou encore le wifi pour permettre
Pour les enseignes, cela permet de créer du trafic la consultation d'avis utilisateurs ou de com-
vers leurs points de vente, on parle de « web ta parer les prix.
store» et c'est une excellente réponse aux pure
Le smartphone comme fil rouge
players qui n'ont généralement pas de point de
de l'achat
vente
Toujours à disposition, le smartphone est un
Exemple : le drive de Leclerc.
excellent outil cross-canal. Il permet de faire
Click & reserve le lien en permanence, tout au long du par-
Cette solution propose aux internautes de réser- cours d 'achat, entre les différents canaux de
ver sans payer sur Internet puis d'aller tester, distribution et de communication. Pour le
essayer et acheter en magasin. Les clients s'as- client, une multitude d'avantages s'offrent à
surent ainsi de la disponibilité et de l'accessibi- lui :
lité du produit recherché. • Accès à Internet à tout moment : informations
produits, possibilité de comparer, acheter,
Expérience digitale en magasin
physique avoir des avis d'internautes, partager avec sa
communauté.
L'enjeu pour les détaillants est d 'apporter une
(/)
Q) expérience magasin unique répondant aux at- • Localiser les points de vente via un système
0 tentes des clients cross-canal. Les solutions de géolocalisation (et prochainement les
'-
>- produits recherchés à l'intérieur d'un maga-
w proposées aujourd'hui exploitent les capacités
Lf)
..... d'Internet et du numérique : sin).
0
N
• extension de gamme (possibilité de proposer • Préétablir une liste de courses via une appli-
@
.µ une gamme plus large ou plus profonde) via cation spécifique.
..c
Ol
ï:: le site internet de l'enseigne ; Pour les enseignes, c'est un outil précieux pour
>-
a.
0 • compléments d'informations ou démonstra- aller encore plus loin dans la personnalisation
u tions sur les produits en magasin; de la relation et des offres :
L'écueil du show-rooming
Un des écueils fréquemment rencontrés lors des
8 POUR RÉSUMER
• Le cross-canal est une réponse à la
multiplication des canaux de vente et aux
parcours cross-canal est le « show-rooming »(se attentes des clients qui souhaitent avoir une
rendre en magasin pour voir les produits, tester flexibilité, un confort et une fluidité maximale
et se faire conseiller, puis acheter sur Internet). dans leurs achats on & off line.
Pour les enseignes c'est un risque de perte de • Les enseignes, pour répondre aux attentes
de leurs clients désormais plus exigeants,
CA, car une fois sur Internet, les clients ne
peuvent croiser les différents canaux de vente,
choisissent pas forcément les produits de l'en-
jouant sur leur complémentarité. Plusieurs
seigne visitée. Comment l'éviter? C'est proba- solutions s'offrent à eux : le click & collect, le
blement en proposant au point de vente une click & reserve, l'expérience digitale au point
expéri ence exceptionnelle et cross-canal. de vente, l' usage du mobile.
Exceptionnelle pour l'accueil, l'ambiance, la
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Les médias sociaux regroupent les lieux, sur Internet fixe ou en mobilité, où s'établissent des
conversations: réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Viadeo, mais également les forums,
plateformes collaboratives, espaces conversationnels de sites ou de blogs.
Organiser des opérations spéciales produit qui plaît, la capacité à demander des avis
Les médias sociaux se prêtent bien à l'organisa- sur un objet à ses amis ... À titre d 'exemple : une
tion de jeux, de concours, de challenges. Ces jeux société spécialisée dans la billetterie permet
sont en outre un moyen précieux pour recueillir d'acheter ses places de concert sur Facebook en
les adresses e-mail des sympathisants, et faire le déposant une option sur les places à côté pour
lien avec le fichier clients. Nombre de marques ses amis. Une fonctionnalité permet de faire aisé-
invitent leurs clients à participer à des jeux sur ment passer l'information. Le social shopping
Facebook pour gagner des cadeaux, créant un n 'a pour le moment pas démontré son efficacité
mode promotionnel économique et efficace. dans l'acte d 'achat direct ; cependant, les com-
munautés ont, elles, démontré leur puissance de
Acheter de l'espace publicitaire propagation et d'influence en faveur des marques.
Les displays sont affichés sur un ciblage compor-
temental. Les annonceurs peuvent directement
définir les mots clés qui vont permettre de sélec-
tionner les socionautes qui seront exposés aux
8 POUR RÉSUMER
Les médias sociaux ont conquis deux
annonces. À titre d'exemple, une marque de maté-
internautes sur trois, et ce n'est pas par
riel de golf fait apparaître un pavé présentant ses hasard . Ils sont l'illustration d'une légitimité
produits à des personnes que Facebook a identi- cherchée et trouvée parmi les pairs, et d'une
fiées comme étant intéressées par ce sport. nouvelle forme de relation attendue avec les
marques. De multiples pistes d'action s'offrent
Vendre aux marketeurs, à la hauteur des attentes qui
Cela s'appelle le social shopping. Le principe sont exprimées. Les succès sont nombreux, y
compris en B to B, où certaines entreprises ont
consiste, globalement, à répliquer son site mar-
bien compris les atouts de ce canal privilégié
chand sur Facebook, par exemple. Par rapport au d'interactivité avec leurs clients, et les oppor-
(/)
Q)
site, la valeur ajoutée repose sur les fonctionna- tunités que cela peut leur procurer.
0
1....
lités sociales : le bouton J'aime pour signaler un
>-
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Lf)
..... ..,.. fiche 41 POUR ALLER PLUS LOIN
0
N Le choix des leviers online • http://fr.slideshare.net/pcordina/intgrer-les-rseaux-
@ sociaux-dans-sa-stratgie-marketing
.µ
..,.. fiche 44
..c Le blog en B Io B • Syndicat national de la communication directe :
Ol
ï:: www.sncd.org
>-
a. • M . Hossler, O. Murat, A. Jouanne, Faire du marketing
0
u sur les réseaux sociaux, Eyrolles, 2014
. . .. ... . . . . .. . . ... . . .... ... . . . . . . . . . . . .... . . . . .. . . . ......... . . .... . ........ . . ... . ..:
0
· ···· · ·c:~~···p;~tiq~~· · ····
Dans le cadre de sa démarche de conquête de nouveaux clients, cette entreprise du secteur IT a mis en
p lace une vra ie stratégie dig ita le intégrant un vo let importa nt sur les médias socia ux .
Sur Internet et les médias sociaux, la stra tég ie mise en p lace a consisté essentiellement à se positionner comme
expert des solutions de clo ud comp uting à desti natio n d es TPE/PME.
Po ur cela, les actions suivantes ont été mises en place :
(/)
Q)
- C réation de contenu «expert » sur le thème du cloud computing pour TPE/ PME : livre bla nc, présentatio n PPT,
vidéo, webinar, newslette rs rég uliè res, cas clients.
0
1....
>- - C ho ix des o utils & p lateform es de diffusio n : valo ri satio n et a ccessibilité de ces contenus sur le site de
w l'entrepri se; créati on d 'un blog, d'un Scoop. il! , d' un compte Twitter et d'un groupe sur Viad eo sur le thème des
Lf)
..... meilleures pratiq ues ; d iffusio n des p rése ntatio ns et vidéos via SlideShare et YouTube ; diffusion d ' invitati ons à
0
N des webinars th ématiques via Viadeo et également directement aux contacts générés par les abo nnements a ux
@ newsletters ou par le téléchargemen t du livre blanc.
.µ
..c - Autres : en complément d e ses actio ns sur les médias sociaux et pour booster la visi bilité, cette entrepri se a
Ol éga lement travaillé le référence ment naturel et payant.
ï::
>-
a. Après quelques mo is de mise en ceuvre, il s'est avéré que les d eux principales clés d'entrée des prospects éta ient
0 le référencement (naturel et payant) et le livre blanc.
u .............. ........................................................................................................................................... ..............................................................
Unlœd ,,~ ,
r~f sl1deshare
viadeo ~.
Picasa
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Scoop.
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u @ PANORAMA DES MÉDIAS SOCIAUX B TO B
-----4>•~
utilisera un code promotionnel spécifique.
- Niveau de marge, réduction des coûts
Notoriété&. marketing. On peut, par exemple, imaginer
E-influence image que la relation directe avec les clients ou
E-réputation
prospects permet de réduire les impres-
sions (et donc les coûts) de catalogue ou de
Relation&.
engagement
client
• •
Fidélisation
Recrutement
de nouveaux
clients
prospectus, mailing papier.
• Objectifs de notoriété ou d'image :
- visibilité : nombre de pages vues, d'impres-
sions;
- part de voix ;
- nombre de fans ;
- qualité des commentaires (en spontané ou
• 1 • 1
via un mini-questionnaire associé) ;
- e-réputation ;
action menée, l'entreprise doit fixer des objec- - e-influence.
tifs précis pour chacun des indicateurs de me- • Objectifs de recrutement de nouveaux clients :
sure. - taux d'acquisition ;
- taux de conversion ou de transformation ;
Objectifs et indicateurs exploitables
- nombre de leads (contacts intéressés par
En voici les principaux pour les médias sociaux :
l'offre et ayant un projet dan s un timing
• Objectifs financiers :
court).
- CA généré. Cet indicateur est exploitable
dans le cas d'action promotionnelle propo-
(/)
Q)
0
0 Cas pratique
Très active sur les réseaux sociaux, cette entreprise de VPC textile a mis en place un dispositif important de
1....
>- relation et d e promoti on sur les médias sociaux, essentiellement à partir de sa page Facebook. Voici quelques
w exemp les d'opéra tio ns rég ulièrement mises en œuvre :
Lf)
..... - Action s promotio nnelles : créatio n d ' une offre p romotionnelle avec un code dédié Facebook q ui perm et
0
N d ' identifier le nombre d 'utilisateurs et le CA généré spécialement via Facebook.
@ - Invita tio n à un défilé de mode nouvelle collecti on : les visiteurs de la page ont la possibilité de s'inscrire pour
.µ
..c participer à un d éfilé sur Paris. L'enseigne mesure a insi l'attachement et la réactivité d es fan s.
Ol - Vote d es fans : avant le lancement de sa nouvelle collection, cette e ntrepri se pro pose à ses fan s d e voter pour
ï::
>-
a. l' article qu' ils so uhaiteraient voir créer. Via le no mbre de votes et de commenta ires, on mesure l'attachement
0 des fans.
u ............... ............................ ............................ .................................................................................... ............................................................
• Objectifs de fidélisation & développement de • Twitter collecte toutes les mentions sur une
la relation : marque, nombre de re-tweet, ...
- engagement : nombre de Like, votes, com- • Reppler suit sur Facebook les impressions,
mentaires; les contenus inappropriés et les risques de
- taux de viralité (transferts à un ami, re- sécurité (ex : violation de la propriété pri-
tweet); vée).
- tonalité des commentaires (positifs, négatifs • Klout mesure l'influence d'une marque sur
ou neutres). le web (e-influence) en intégrant plusieurs
critères (taille du réseau, interaction, vira-
0 CONSEIL
La mise en place d' un système de pilotage et de
lité des actions menées sur les réseaux so-
ciaux).
contrôle des actions sur les médias sociaux doit • Les outils d'alertes comme Google Alertes ou
s'envisager de manière globale et sur le long Alerti, via la création de requêtes, en se foca-
terme . Il est préférable, pour en mesurer pleine-
lisant sur vos mots clés (nom de marque).
ment l' impact, d'intégrer plusieurs indicateurs en
plus des éléments financiers (ROI cla ssique)
comme le nombre de fans , de Like, de retweet,
le nombre et la qualité des commentaires, ...
8 POUR RÉSUMER
La difficulté de mesure de l' impact pure-
Il est également important de passer par une
ment financier (ROI) des actions menées sur les
étape de test qui permettra de réajuster et
médias sociaux a donné naissance au social
d'optimiser la justesse de la mesure.
ROI qui intègre des objectifs plus relationnels
et qualitatifs des actions. Voici les indicateurs
Outils de mesure exploitables pour le mesurer :
Voici quelques exemples parmis ceux proposés - Financier : CA, budget marketing.
par les médias sociaux ou existants sur la toile : - Image, notoriété : nombre de fans, de pages
vues, e-influence.
• Google Analytics mesure le trafic, les pages
- Recrutement : nombre de nouveaux clients,
vues des sites et des blogs.
taux de conversion, nombre de leads.
• Facebook établit des statistiques pour l'au- - Fidélisation, engagement : nombre de Like,
dience, le nombre et l'engagement des fans, re-tweet ou viralité, qualité des commentaires.
leurs posts.
(/)
Q)
0
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w ~fiche 28 POUR ALLER PLUS LOIN
Lf)
..... Les KPI et les tableaux de bord • E. Kovacs, « Les dés pour mesurer son ROI social »,
0
N E-marketing Magazine, 29 avril 2013
~fiche 47
@ Ql
Les médias sociaux • P. Cordina, «Mesurer son Social ROI sur les médias
.µ Q
..c t.G sociaux », Le Journal du Net, mai 20 l 3
.~ Cl) ~fiche 48 • C. Pellerin, « Des exemples concrets pour mesurer
'- o...
~
0
Q
('.)
Les médias sociaux en B Io B le ROI des médias sociaux»,www.dementpelerin.fr,
u @ l 0 juin 2013.
0
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Module 6
LA COMMUNICATION
MARKETING
ne stratégie de communication efficace consiste tout d 'abord à définir
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tions presse et une opération promotionnelle.
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~
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Q
('.)
u @
189
La stratégie de communication 191
La copy strategy 195
Le brief agence 197
Les règles de la conception-rédaction 200
Le plan média 203
Ill
Q)
Les salons 207
0
'- Les relations presse 211
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Réussir sa promotion 214
0
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Q.
0
u
LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION
50
Promouvoir un produit ou un service consiste à le mettre en avant auprès de cibles définies grâce
à un message fort relayé par des vecteurs de communication appropriés. Mettre en place sa
stratégie de communication suppose de respecter un certain nombre d'étapes.
• des résultats attendus en interne, notamment Il est difficile de combiner les trois objectifs si-
en terme de rentabilité ; multanément dans une seule action de commu-
nication. En effet, imposer la notoriété, l'image
• des canaux de communication appropriés pour
et le « faire agir» en même temps rend la com-
la cible visée et accessibles financièrement.
préhension du message trop compliquée pour la
BÂTIR LA STRATÉGIE cible.
DE COMMUNICATION Ces objectifs sont en général quantifiés par des
Bâtir une stratégie de communication efficace indicateurs : le taux de notoriété, le baromètre
n écessite d e resp ect er un certain nombre d'image ou encore le nombre de produits ven-
d'étapes, comme le montre le schéma ci-dessous. dus/CA généré.
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..... Publics visés Technique
0
N Objectif gé né ral et objectifs Message et canaux
@ Ql par cible de communication
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u @ LES ÉTAPES D'UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION
o ·······c~~ ··· r;~~tiq·~·~· · ······ · ·· ··· . · · ····· . ··· ·. ···. · · · · ··· · · · · ··· ··· · ··· . ··· · · ···. ···· · · · · · · · ··· · · · · . ··· · ···· · ·
Hand icap International a diffusé fi n 20 12 une campagne de commun ication dans les huit pays où I' asso-
ciation est présente. L'objectif de cette campagne institutionnelle est d e récolter des fonds et de sensi biliser
les potentiels donateu rs à travers un nouvea u message «réparer des vies». Même si la prothèse orthopédiq ue,
emblème de la marque, demeure présente sur tous les supports de comm unication, l' associati on met en lumière
ses savoir-fa ire méconnus (constructio n d 'abris, d istri butio n d 'eau) . La campagne a été d iffusée gracieusement
sur des médias trad itionnels (TV, radio, affichage, presse) mai s aussi sur le web. Des e-newsletters ont aussi
été envoyées a ux donateurs fidèles et les prospects ont été conta ctés via des o utils de ma rketing d irect post
campagne publicita i re .
(/) Influencent et conseillent la c ible marketing. Séduire, conva incre pa r des arguments pertinents,
Q) Presc ri pteu rs
Qui : leaders d'opinion, organismes institutionnels motiver à recommander le produit ou le service
0
1....
w
>- Fai re vendre, informer des nouveautés ou
Référencent, vendent et promo tionnent le produit.
Lf) Distributeurs spécificités, former à l'utilisation du produit, motiver
..... Q ui : retailers, e-tailers, grossistes, détaillants, franchisés à préférer le produit par rapport aux concurrents
0
N
@ A mbassadeurs de la marque et de ses produits.
.µ
Salariés Informer des nouveautés ou cha ngements,
..c de l'entreprise Qui : service client, a ssistants commerciaux, SAV, valoriser l'offre afin de foire adhérer
Ol ho tli ne, community manager
ï::
>-
a. Informer et convaincre de la légitimité du produit,
0 Force de vente Consei llent, argumentent et vendent les produits
u former à l'argumentation, inciter à vendre
Techniques
et canaux
de communication
Marketing direct
• Mailing postal
• E-mailing, E-newsletter
• Phoning, Fax
• SMS, MMS ...
~ fiche 54
Le plan média
~ fiche 68
La stratégie multicanal
(/)
Q)
0
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Contexte Faits principaux sur lequel repose la réflexion : chiffres clés el évolutions du marché ...
Problème à résoudre Le problème marketing auquel Io marque/le produit/ le service est confronté
La campagne print de Lego (Grand prix de la publicité presse magazine, 20 13) met en scène des enfants
réal isant des bêtises avec des briq ues de la marque, mais ils sont « excusés » pui sque le jeu développe leur
créa tivité. Le message est : « On pardonne tout à leur créativité. »
En décodant la campag ne, la copy strategy est la suivante :
- Contexte : marché trad itionnel des jouets e n d ifficulté par rapport aux jeux vidéo/Internet.
- Problème à résoudre : dynam iser les ven tes en recrutant d e nouveaux cl ients et en fidélisant les cl ients actuels
- O bjectif de la commun ication : trava iller l' image de Lego pour en fa ire une ma rque moderne, dynam iq ue,
et créative
- C ibles visées : les parents et grands-parents d ' enfants d e 4 à l 2 ans.
- Objectif de la créatio n : sensib iliser les adultes à l' importa nce de la créativité et d e l' imag ination chez les enfants
- Promesse : g râce à Lego, votre enfant d éveloppe son monde i mag ina ire et sa créativité.
- Preuve : les scènes présentées avec des jeux Lego (assemblage simple d e b riquettes) où les enfants ont créé
leur propre univers.
- Ton : joyeux, ludique, im pertinent, espièg le.
- Contra intes : logo de la ma rqu e et site web www. legocreativite.fr
Pren ez par exemple un encart publicitaire dans tians (san s interprétation, ni déformation pos-
la presse. À partir d 'une grille vierge, complétez sibles).
les différentes rubriques : contexte ; problème à
résoudre ; objectif de communication ; cibles
visées ; obj ectif d e la cr éation ; prom esse ;
preu ves; ton ; contexte.
8 POUR RÉSUMER
La copy strategy est un outil utili sé par
Cela vous permet ainsi de décoder finement les les agences pour formali ser et synthéti ser le
objectifs, la cible visée et le positionnement de brief d' une campagne de communication d' un
anno nceur. Il comporte plusieurs rub riques
la marque, tout en portant un jugem ent objectif.
telles que le contexte, le problème à résoudre,
Cet outil initialem ent con çu p ar et pour les l' objectif de communication , le public vi sé,
agen ces est aussi utilisé par les marketeurs. Le l'objectif créatif, la promesse, les preuves, le
plan de travail créatif peut en effet être présenté ton et les contraintes .
à la fin du brief annonceur afin de synthétiser Le plan de trava il créatif est a ussi exploité
les nombreux points traités. Il peut ensuite être par les anno nceu rs en conclusion de b rief
pour éviter toute incompréhension ou distor-
retravaillé, amélioré, et affiné en collaboration
sion auprès du team créatif. Il sert aussi à
(/) avec l'agence. Au final, il permet à tous les
Q) décrypter les campagnes de communication
0 protagonistes externes (agences, sous-traitants) des concurrents.
'-
w
>- et internes d 'avoir la mêm e qualité d 'informa-
Lf)
.....
0
N
@
.µ Il> fiche 52 POUR ALLER PLUS LOIN
..c Le brief agence
Ol www.conseildelapublicite.be (téléchargement du guide
ï::
>-
a. Il> fiche 53 des métiers de la pub)
0
u Les règles de la conception-rédaction
Rencontre
aJJence(s)
Echanges
(/) Construction
Q)
Formalisation du brief
•
0 Partage et validation
'-
>- en interne .
w Challenge du brief:
Lf)
..... partage du même niveau
0 de connaissance/perception
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @ LE CONTENU D'UN BRIEF D'AGENCE
Un fabricant de spiritueux, co mme le groupe Pernod Ricard, fait face à de nombreuses contraintes créatives
1 en matière de publicité (loi Evin) .
~ La représentation de consommateurs sur des supports presse ou d'affichage est strictement interdite. Les seuls
~ personnages autorisés sont ceux qui ont un lien avec l'élaborati on ou la présentation du produit au consomma-
~ leur : maître de chai, sommelier ...
~ Autre contrainte créative : l'obliga tion de faire figurer sur tous les supports écrits autorisés la mention « L' abus
~ d' alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération ». Cette mention doit apparaître exclusive-
~ ment à l'horizontale en caractères imprimés en corps gras, avec une couleur tranchant sur le fond du message.
8 POUR RÉSUMER
Un brief agence est un outil primordial qui a pour objectif l'obtention de résultats créatifs en accord avec
les souhaits de l' entreprise. C'est la raison pour laquelle il faut prendre le temps de le rédiger. Il contient :
- une explication exhaustive du contexte de l' entreprise et des produits concernés par la mission;
- une annonce détaillée des missions confiées {cibles, objectifs par cible, message et supports de commu-
nication);
- un exposé des contraintes (budget, planning, contraintes créatives, confidentialité .. . ).
IJI>- fiche 85
L'évaluation des prestataires
(/)
Q)
0
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>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
~ Q
0 ('.)
u @
C'est une discipline du marketing opérationnel qui fait appel à la créativité. Entre inspiration et
rigueur, réussir à émerger du brouhaha ambiant et faire passer l'essentiel, tel est l' art de la
conception-rédaction en cinq étapes.
Base marketing,
positionnement,
compétence
distincte
Contexte
)
Contenant
Espace porteur, type,
genre et volume
(/)
Q)
Connaissance :
0 Attentes - parcours
'- Temps disponible (
w
>- bénéfices
et angle adéquat
Lf)
.....
0
N
@ Mots, développement
.µ
..c rédactionnel, thème,
Ol histoire, arguments
ï::
>-
a. Discours : forme - habillage
0
u LES 5C DE LA CONCEPTION-RÉDACTION
Une veille régulière aide à cette collecte. Les Cette promesse principale ne doit pas pouvoir
informations des commerciaux nourriront la être utilisée par la concurrence, doit parler béné-
connaissance clients. Un e fois toute la matière fice client et être basée sur un élément réelle-
récoltée, l'écrit peut commencer à se monter ment différenciateur.
comme un « puzzle » ( ~ schéma page précé-
RÉDIGER EN TOUTE COHÉRENCE
d ente) .
La rédaction des « grandes lignes » du support
DÉFINIR UNE USP est fonction de la matière récoltée, et adaptée aux
Il est impératif de ramener tout message marketé médias et canaux utilisés, tout en gardant comme
à un seul et unique argument (unique selling repère votre profilage client, pour rester de son
proposition) et de lutter contre une tendance point de vue, dans ses codes et argumenter.
répandue : vouloir tout dire ! Certaines entreprises possèdent une charte édi-
0 CONSEIL
Pour vous aider à déterminer votre USP, pensez
toriale, laquelle sera à la fois une contrainte et
un guide pour cette étape. Si le message est
suffisamment nourri en amont, les termes ap-
aux 7A: propriés viendront. Si besoin, on retournera à la
- Attention : au contexte, marché, concurrents. veille pour alimenter l'inspiration.
- Audit : syn th èse de la situatio n et choi x
Si vous rédigez sur un produit, pensez toujours
(SWOT).
à dépasser la fiche technique. Décrire des carac-
- Analyse : se connaître et mettre à jour sa
compétence distincte.
téristiques n 'est pas argumenter.
- Argument : récupérati on des attentes et be-
HABILLER LE TEXTE AVEC CRÉATIVITÉ
soins clients pour parler bénéfice.
- Angle : parti pris, cho ix de ton, de style. Habiller ses écrits, c'est leur donner une struc-
- Affirmation : expression de l'USP. ture, des niveaux et une forme attractive. Cette
- Assid uité : conti nuité dans l'expression pour étape peut se faire avant ou après la rédaction,
o. . . l'ancrer.
c~~ . p~~tiq·~·~·
suivant les volumes de textes.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. Voilà commen t décrire une clé USB, lecteur numérique .
(/)
Q)
1 Au niveau technique : « Lecteur numérique/radio à base de mémoire flash de 4GO. 25 gr. Égaliseur
-
0
i numérique 7 bandes. Écran monochrome intégré. Normes audio prises en charge: WMA, MP3, WAV, ADPCM,
'- 1 FLAC. Horloge numérique intégrée. Syntoniseur de radio numérique FM. Casque binaural stéréo. Interface PC
>-
w
Lf)
i Hi-Speed USB ... »
..... j - Au niveau bénéfice, cela donne :
0
N i «Vous décapuchonnez la prise USB et l'insérez dans votre ordinateur ... ça marche !
@ Ql 1 Vous la glissez dans votre poche : petite et légère comme un briquet !
.µ
..c t.G
Q
i Vous trouvez en 3 clics dans le menu le morceau que vous cherchez .
Ol 1 Vous écoutez vos musiques préférées pendant 6 h.
ï:: 8-
~ Q i Vous stockez environ 1 000 chansons, mais aussi toute sorte de documents .
0 ('.) 1 Vous vous en servirez aussi de radio-réveil ! »
u @
······· ·········································· ······································································································································································
La langue française est riche : expressions, pro- paresseux ! Relisez et faites relire : à cette étape
verbes, métaphores, analogies et autres figures il est fréquent de manquer de recul. Un œil n euf
de style donneront du relief à vos mots. Jouez pourra vou s dire ce que l'on retient au premier
avec cette rich esse pour animer et enrichir la niveau de lecture : votre USP !
lecture, en sach ant que les m e illeurs des
8
mots sont ceux utilisés par votre cible !
POUR RÉSUMER
0 CONSEIL
Pensez aux techniques journalistiques. Une belle
• La conception-rédaction, même si elle
fait appel aux ressources créatives, s' appuie
sur une démarche ordonnée et un cahier des
manière de concevoir et habiller vos contenus
charges précis.
avec rythme et variations :
• Une vaste collecte d' informations, au travers
- Brève ou édito pour une introduction vive.
de 5 clés complémentaires, sera la garantie de
- Reportage pour les points forts de votre réseau. nourrir inspiration et pertinence.
- Interview pour éclairer et incarner votre stra- • La détermination d' une USP forte permet
tégie . d' aller à l' essentiel, d' alimenter un fil rouge
- Enquête pour démontrer vos rép onse s aux cohérent et d' assurer une production fluide .
attentes clients. • L' habillage des mots, entre richesse de la
langue française et techniques journalistiques,
Triez, synthétisez pour ne garder que l'essentiel. apporte variété, rythme et attrait à la lecture.
N'oubliez jamais que 100 % des lecteurs sont
0
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•• 1
ture maximale de cible sont à réajuster. Son affi- L'impact du plan média est apprécié a posteriori
nité avec la cible, à budget restreint, p eut par l'étude des résultats et d eltas suivant les
engendrer de meilleurs résultats. La connais- objectifs déterminés. Les études qualitatives et
sance client et l'étude fine des adéquations quantitatives complètent cette analyse si les
médias et supports sont une clé. budgets le permettent. Le marketeur doit donc
La cohéren ce des messages sur un plan pluri- choisir ses indicateurs m ajeurs et les compiler
m édia permettra au ssi d 'optimiser l'impact, la d 'un plan à l'autre pour en tirer de véritables
(/)
Q)
m émorisation et les réactions clients. D'un en seign ements et pistes d 'amélioration.
0
'-
>- m édia à un autre et entre supports, l'objectif est Les actions de communication se mesurent à
w
Lf) de faire passer un m essage unique et fort, dé- travers trois types d'indicateurs majeurs : le ren-
.....
0
N
cliné en cohérence comme les facettes d 'un dement des actions, l'impact sur la cible et l'éva-
@ Ql diamant. luation du plan média ( ~ tableau page suivante) .
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Ol
ï:: 8-
~ Q
0 ('.)
u @
Indicateurs Exemples
Impact cible Taux d'affinité Coefficient d'attention Coefficient de mémori sation Taux de notoriété
0 CONSEIL
Si vous débutez dans la construction d ' un plan
8 POUR RÉSUMER
de communication piloté et si votre entreprise a • Le plan média est un outil de synthèse,
peu d'historique à disposition, soyez modeste de construction et de pilotage du plan de com-
et réaliste ! Un indicateur n' a de sens que s' il munication. Il se construit avec les variables
peut être tenu dans le temps. Sélectionnez les de l'entreprise : temps, budget, moyens,
indicateurs que vous êtes certain de pouvoir objectifs et résultats attendus. La démarche de
compiler. Par exemple : construction est un puzzle ordonné et logique.
Elle est itérative.
- Ventes incrémentales (en collaboration avec
les équipes commerciales) . • Le mix-média (ou médiaplanning) est la
meilleure combinaison possible de supports
- Contacts utiles (nombre de contacts total de votre
de communication en un temps déterminé pour
plan, de personnes appartenant à votre cible).
atteindre des objectifs définis auprès d'une ou
- Quelques indicateurs par levier d e communi-
plusieurs cibles.
cation (taux de retour, convers ion et rentabilité) .
• La richesse des médias et supports de
Dans le cas d ' un plan multicanal , pensez à
communication on et offline vous poussera
c oder, numéroter, repérer vos supports p o ur
peut-être à construire deux plans pour rester
attribuer les rem o ntées et transformations à
cohérent sur tous les critères.
chacun des outils mis en place.
0
• l 'organisation de son propre salon.
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.....
0
N
0
_
Cas pratique
Lo société N etgear produit et commercialise d es solutions d e résea ux info rmatiques. Le sa lon annuel incon-
@ Ql ~ tournoble dons ce secteur d 'activité est le Con sumer Electronic Show de Los Vegas. Les coûts d e participa tio n
.µ Q à ce sa lo n étant tro p élevés, Io marque a décidé d ' y pa rticipe r en privati sant l'étage d ' un hôtel à proximité de Io
..c t.G
Ol manifestatio n. Au-delà de l' éco no mie réalisée, les avantages so nt nombreux : accueil des clients dons un cadre
ï:: 8-
~ Q ~ convivia l, personnalisé et plus calme, g estio n d es flux par d es rend ez-vo us préa la blement planifiés, présenta tio n
0 ('.) ~ des produ its à l' abri d es regard s de Io concurrence.
u @ . .
························································································································································································································
8 POUR RÉSUMER
•Avant le salon, il s'agit de définir les objectifs, de lancer les invitations, de communiquer sur les temps
forts prévus, et de planifier l'organisation du stand .
• Pendant le salon, on exploite les différents services de l' organisateur, on soigne les visiteurs et on observe
en détail la concurrence.
• Après le salon, il est important de relancer les prospects et clients en leur fourni ssant les informations
demandées. Il est aussi utile de réaliser un bilan quantitatif et qualitatif de la manifestation et de communiquer
en interne et en externe sur les impacts du salon.
(/)
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B··~b-~ctiqf··~t··~·······h·····.·t·,············b····1·.-·······1··· · ···.··· .. ·······1:··t·········t···1·············d···· .. ···b··1·.-····_···1·······,·······.·t·:···d············f···· ..t· ·····~
• Pourquoi cet événement a-t-il lieu? Il peut être diffusé par une remise en main propre
lors d'une conférence de presse, ou par courrier.
• Où et quand cela se passera-t-il ?
Joindre une clé USB ou mentionner l'adresse
La diffusion du communiqué s'opère simultané- URL de l'espace presse sur le site Internet d e
ment par e-mail. Il y est précisé si la diffusion l'entreprise est aussi très utile pour les journa-
peut être immédiate ou non (une information est listes, qui peuvent y retrouver du contenu, des
dite sous embargo quand la source impose une photos en format JPEG ou des vidéos.
date de diffusion postérieure à l'envoi du com-
(/)
Q)
muniqué). On peut y insérer une photo, une La conférence de presse
0
'- vidéo ou un lien URL. Cela facilite la tâche du Elle vise à réunir des médias ciblés afin de les
w
>-
journaliste qui a tous les éléments disponibles sensibiliser à une information ou à un sujet
Lf)
..... d 'actualité. Comment réussir votre conférence
0 pour relayer l'information. Il est souvent recom-
N
mandé de prév oir une relance téléphonique de presse?
@
.µ
..c pour vérifier la bonne réception et compréh en- • Soignez l'invitation : indiquez les modalités
Ol
ï:: sion du message. La présence du communiqué (jour, heure et lieu), la thématique, et les noms
>-
a.
0 de presse sur les réseaux sociaux augmente des intervenants présents. Relancez les jour-
u aussi les chances de diffusion de l'information. nalistes téléphoniquement à J-1.
• Maitrisez le timing : 30 minutes d'exposé et peuvent aussi être conviés afin de crédibiliser le
30 minutes pour les questions/réponses. discours prévu.
8
• Remettez le dossier de presse seulement à la
fin de la conférence afin d 'avoir toute l'atten-
POUR RÉSUMER
tion du public pendant.
Le succès d' une action de RP repose sur
• Exploitez « l'après» : mettez à jour le fichier la qualité du fichier presse ainsi que sur la
presse, constituez un press-book avec les re- connaissance des motiva tions et des contraintes
tombées médiatiques obtenues , et insérez le des journalistes ou blagueurs. Quatre grands
outils permettent de leur fournir des informa-
podcast de la conférence sur les réseaux so-
tions fiables, actuelles et pertinentes :
ciaux ou sur le site de la marque.
- le communiqué de presse traite une actualité
Le voyage de presse de l' entreprise ;
(/)
Q)
0
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.....
0
N
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.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Avec 5 milliards de dépenses chaque année, la promotion représente plus de 15 % des budgets
des a nnonceurs. Plébiscitée pour son impact mesurable et à court terme sur les ventes, la promo-
tion a vu ses volumes tripler en neuf a ns, et le taux d'ava ntage promotionnel (c'est-à-d ire le
pourcentage de réduction accordé à l' acheteur) ne cesse de progresser pour s'établir à plus
de 30 %.
STIMULER L'ACHAT
1
D 1MPULSION
0 CONSEIL
Les 7 bonnes questions pour d éfi nir sa promotion
La promotion a pour objectif d e favoriser l'im-
1. Quel est l'objectif de la promotio n ?
pulsion. Il s'agit là d 'un moyen tactique, de très
2. La cible est-elle composée des clients et des
court terme, par opposition aux supports de prospects, ou bien des d istributeurs ?
moyen terme que sont la publicité, les relations 3. Faut-il agir su r la qua ntité achetée? Le prix?
publiques ou m ê m e l e m arketing direct. L' incitation à l'essa i ? L' a nima ti on du packa-
Concrètement, l'effet de la promotion est de g ing? Une prime o u un cadeau ? Rassu rer si
provoquer un achat rapide , sans pour autant non satisfait ? Favoriser le renouvel lemen t du
parc obsolescent ? ...
agir dans le temps pour valoriser la marque ou
pérenniser la fidélité. Une promotion est ainsi, 4. Si la promotion pa sse par un circu it d e d is-
tri bution, que faut-il prévoir pour inciter le distri-
p ar définition, une action forte à un moment
buteur à l'adopter? Pour la promouvoir auprès
donné, visant à déclencher l'impulsion, l 'acte des clients finaux ?
d'achat. La promotion est toujours assortie
5 . Par quel moyen fa ire connaître la promotion,
d 'une date de début et d 'une date de fin. Ses la va loriser auprès de sa cible?
deux cibles sont les acheteurs finaux et les 6. Quel est le moment le plus propice?
distributeurs. 7. Commen t i mpliquer les parties prenantes en
interne: force de vente, logistique, production ...
Viser les acheteurs fin aux
ou les distributeu rs
SEPT MÉCANIQUES
Lorsque la promotion cible les acheteurs finaux, PROMOTIONNELLES
les objectifs poursuivis, notamment au travers
Selon les objectifs assign és à la promotion, le
d 'un prix plus attractif, sont essentiellemen t la
marketeur pourra opter pour une des sept tech-
(/)
Q) conquête, la reconquête, l'incitation à l'essai,
niques qui s'offrent à lui.
0
1....
l'augmentation de la consommation, ou enfin la
w
>-
dessaisonalisation des ventes. Les offres spéciales
Lf)
..... Dans le cas des opérations à destination des Elles regroupent deux modalités : soit le produit
0
N
@ distributeurs, les finalités les plus courantes est proposé avec une baisse de prix temporaire ,
.µ
..c sont l'accroissem ent des volumes commandés, immédiate ou différée (le client obtient le mêm e
Ol
ï:: ou l 'élargissement de l'assortimen t détenu, produit moins cher), soit au même prix, avec du
>-
a.
0
ou l'accélération des rotations ou la lutte contre produit en plus dans l 'emballage (le client a
u la concurrence. davantage de produit pour le même prix). Ce
dernier cas est parfois appelé packaging girafe, Les offres de remboursement
car plus grand, surélevé, par rapport au packa- L'offre de remboursement (ODR) peut être immé-
ging habituel. diate ou différée. Immédiate, la réduction est
appliquée au moment du passage en caisse ou de
Les lots
l'établissement de la facture. Différée, le montant
Le principe est de vendre plusieurs produits
correspondant est remboursé a posteriori, par
simultanément. Les lots peuvent être réels, ils
exemple sur présentation d'un justifi catif
sont alors physiquement regroupés, par exemple
d'achat, ou en s'appliquant à un achat ultérieur.
par un banderolage ou un film plastique. Les
lots peuvent être virtuels, c'est-à-dire présentés L'ODR peut être totale ou partielle. Le rembour-
à l'unité, et la modalité promotionnelle annonce sement intégral peut relever d'une offre « rem-
un avantage pour l'achat de plusieurs unités. Un boursé ou satisfait ».
support de communication est alors utilisé pour Concrètement, l'offre peut être apposée sur
communiquer sur la promotion, tel le prospec- l'emballage du produit, ou prendre la forme
tus de l'enseigne, ou de la PLV. L'annonce de d'un coupon de réduction : un support papier
l'offre peut se faire soit par le prix (x % de réduc- imprimé détaché du produit, un message SMS
tion pour l'achat de 3 produits par exemple) ou ou un fichier informatique, qui, présenté en
par la gratuité (un produit offert pour l'achat passage en caisse permet la déduction.
de 3). Les lots peuvent rassembler des produits
Les primes et cadeaux
de nature différente : dans ce cas, on parle de
ventes liées. La prime est un produit, un bien, un service,
offert pour l'achat d'un produit. Il s'agit d'une
Les concours et loteries forme de cadeau, qui a le plus souvent un lien
Les concours et loteries sont des variantes de direct avec le produit concerné. Le prix affiché
jeux qui animent la vie du produit. Un concours inclut le surcoût lié à l'objet ou au service : le
prévoit une question ou une action présentant fabricant peut décider de vendre le produit plus
une difficulté. L'avantage du concours est de cher, ou de maintenir le prix habituel. La prime
permettre une animation qui ait du sens par peut viser la fidélisation et être distribuée sur
rapport au positionnement du produit. Une lo- une longue période. Elle peut être immédiate ou
terie est un tirage au sort parmi les répondants : différée. Différée, elle est remise ou envoyée sur
(/)
Q) le hasard se charge de désigner le ou les ga- présentation d'un ou de plusieurs justificatifs
0
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gnants. d'achat.
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.....
0
N
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.
CF~d~ t~rdattique
La e era ron es rava ux pub1·rcs souhore ·t 1 · ' t. , d · d 1 11 '
va orr ser ses me rers a upres es 1eunes a ns es co eges, vorre
·
..c t.G ' les inciter à inscrire la fili ère dans leur projet professionnel. En collaborati on avec d es enseig na nts, elle a
.~ Cl) o rganisé à plusieurs reprises un concours photo récompensant les me illeurs reportages portant sur des ouvrages
'- o...
~
0
Q
('.)
de trava ux publics. Les ga g na nts se sont vu remettre des lots, et les meilleures photos ont été publiées sur le site
Internet créé à cet effet.
u @ . .
········································································································································································ ····························· ···················
Pour sa part, le cadeau est fréquemment un objet lui offre une quantité minimale, souvent corres-
publicitaire. Il se distingue de la prime dans la pondant à une utilisation, pour lui permettre de
mesure où il n'est pas lié, ou conditionné, à un se forger son opinion. Face à la classique minia-
achat. ture de parfum, des variantes ont été imaginées
sous des formes différentes, comme dans l'auto-
L'offre de reprise mobile où un véhicule est prêté pour un temps
Le principe consiste à racheter à un prix forfai- limité.
taire un ancien produit, venant en déduction du
prix d'un nouveau produit. Cette pratique est
courante dans les secteurs de l'équipement du-
rable tels l'automobile ou l'électroménager, ou
8 POUR RÉSUMER
La promotion est une opération offrant
un avantage substantiel, limité dans le temps,
dans les biens à forte obsolescence tels l'infor-
visant à favoriser l'acte d'achat immédiat. Elle
matique. Il s'agit de créer une forte incitation au agit auprès des circuits de distribution et des
renouvellement de l'équipement. Concrètement, clients finaux. Son impact est le plus souvent
le vendeur propose à l'acheteur de lui racheter mesurable. La promotion agit sur le prix facial,
son équipement ancien à condition qu'il achète sur les quantités achetées, sur l'incitation à
l'essai ou au renouvellement, ou plus simple-
un équipement neuf.
ment sert à animer le produit au travers d'un
jeu ou d'une prime. Au sein de l'entreprise,
L'échantillonnage
elle implique le marketing, les forces de vente,
L'objectif est de permettre au client potentiel de la production, la logistique et le juridique.
tester le produit avant de l'acheter. Le fabricant
0
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>-
Lf)
.....
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MARKETING RELATIONNEL
ETCRM
'objectif du marketing relationnel est d'instaurer et de tisser une relation avec
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1....
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.....
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..c t.G
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1.... o...
~
0
Q
('.)
u @
217
Le cycle de vie client 219
Le parcours d 'achat 223
Les moments de vérité 227
La base de données clients 230
CRM et e-CRM : gérer la relation client 233
Définir la valeur client 237
La segmentation prédictive 241
(/)
Q)
Le marketing de conquête 245
0
'-
>-
Le marketing de fidélisation 248
w
Lf)
..... Scénarisation de la relation client 251
0
N
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a.
0
u
LE CYCLE DE VIE CLIENT
58
Les entreprises cherchent à satisfaire leurs clients et à construire avec eux des relations pérennes,
interactives et personnalisées. Le marketing cl ient consiste à bien connaître son portefeuille clients
et à mettre en place des actions spécifiques en fonction de leur cycle de vie.
LES TYPOLOGIES DE CLIENTS Les prospects chauds ont déjà été en contact
avec l'entreprise et sont clairement identifiés
Une entreprise ne propose pas les mêmes ac-
par elle. Un prospect chaud peut être une entre-
tions marketing/commerciales, selon que le
prise qui a fait l'objet d 'une démarche commer-
client est un prospect ou un client fidèle. Le
ciale (par téléphone ou rendez-vous) et qui a
marketeur réfléchit à l'investissement (financier,
déjà manifesté de l'intérêt pour l'offre pro-
humain, et temps) de ses outils de communica-
posée.
tion. Pour cela, il doit clairement identifier les
différentes typologies de clients (.,.. schéma Les clients
ci-dessous).
Les nouveaux clients sont ceux qui viennent
Les prospects d 'effectuer leur premier achat auprès de l 'entre-
Les prospects indéfinis sont ceu x qui n'ont pas prise.
été finement identifiés par l'entreprise. Ce sont Les clients en croissance sont ceux qui augmen-
par exemple toutes les entreprises d 'une zone tent leurs achats régulièrement, mais dont la
géographique ou d'un secteur d 'activité, quelle relation commerciale est à consolider.
que soit leur taille. Les clients fidèles sont ceux qui commandent
Les prospects qualifiés sont plus finement seg- d epuis longtemps, de manière régulière et
mentés. Le marketeur possède des informations dont le montant des commandes est élevé. Ce
signalétiques sur l'entreprise ou le consomma- sont les clients les plus précieux de l 'entre-
teur, ainsi que sur leurs achats habituels. prise.
• Indéfini
Prospect •Qualifié
•Chaud
(/)
Q)
0
'- •Nouveau
>-
w Client • En croissance
Lf) •Fidèle
.....
0
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@ Ql
.µ Q Non-cl ient
• Sur le départ
..c t.G •Antérieur
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @ LES DIFFÉRENTES TYPOLOGIES DE CLIENTS
0 CONSEIL
Il ne faut pas hésiter à sous-segmenter les fam illes
pour un motif d 'insatisfaction, soit parce qu'un
concurrent s'est montré plus compétitif ou pour
d e cl ients afin d'obtenir des segments homo- toute autre raison.
gènes auxquels s'adresser. Par exemple, da ns
la catégorie des cl ients fidèles, sous-segmentez CIBLER PAR DES ACTIONS SPÉCIFIQUES
les cl ients exclusifs à la marque, et les cl ients Après avoir organisé sa typologie de clients, le
mixtes qui a chète nt la marque a ins i qu'une
marketeur identifie ses objectifs relationnels
marque concurrente.
pour ch acun d 'entre eux et il détermine les ac-
tion s marketing et commerciales les plus adap -
Les non-clients tées.
Les clients sur le départ sont ceux p our lesquels
les volumes de commandes sont en baisse , Les objectifs
m ême s'ils continuent à ach eter. Dans cette caté- Le sch éma ci-dessous illustre les différents ob-
gorie, entrent au ssi les clients dont la relation jectifs p ar statuts de clients.
s'essouffle à travers d es d e m a n des et d es Durant la phase de prospection , le support d e
contacts moins réguliers. communication sert à amorcer un dialogu e
Les clients antérieurs sont les ancien s clients, commercial avec le client ou en core à le pousser
ceux qui ont quitté la relation commerciale, soit à contacter l'entreprise.
(/)
Q)
0
'- Prospect Client
w
>- indéfini antérieur
Lf)
.....
0
N Créer la demande Retenir
@ en suscitant l'intérêt Aug menter le CA
.µ (cross-selling et up-selling)
..c
Ol et la satisfaction
ï:: Préparer à l' achat Reconquérir
>-
a.
0
u LES OBJECTIFS PAR CLIEN TS
CLIENT /
NON CLIENT OBJECTIF MOYENS
Client sur le départ Retenir Argumentaire téléphonique, offre promotionnelle, e-mailing, mailing postal
Quand le client a passé une transaction avec Multiplier les combinaisons de plusieurs ca-
l'entreprise, le marketeur cherche à générer des naux de communication permet en général
ventes additionnelles, mais aussi à capitaliser sa d'atteindre plus efficacement l'objectif sou-
relation avec le client en essayant de la satisfaire h aité. Il est aussi recommandé d'allouer ses
à tous les niveaux de la transaction. Générer des budgets en fonction de l'importance du client,
ventes additionnelles s'effectue en augmentant un client fidèle méritant plus d'investisse-
la fréquence d'achat ou le montant de la com- m ents qu'un prospect, donc l'achat reste incer-
mande. tain.
Lorsque le client risque de rompre la relation
commerciale, le marketeur a pour objectif de le
retenir et lorsqu'il cesse toute transaction avec
l'entreprise, de le reconquérir à travers des outils
8 POUR RÉSUMER
Le cycle de vie client consiste pour un mar-
keteur à identifier ses différentes typologies de
marketing et commerciaux attractifs. clients afin d' y affecter des moyens adéquats.
Trois grandes familles de clients peuvent
Les actions marketing
être identifiées : les prospects (indéfinis,
et commerciales qualifiés ou chauds), les clients (nouveaux,
Cette étape consiste à mettre en perspective les en croissance ou fidèles) et les non-clients
objectifs définis et des actions m arketing/com- (sur le départ ou anciens). Après les avoir
(/) merciales adaptées. catégorisés, le marketeur définit des objectifs
Q)
spécifiques pour chaque typologie et y alloue
0 En fonction de l'activité de l'entreprise, et de ses
'- des moyens marketing et commerciaux dont la
>-
w possibilités financières, plusieurs action s finalité est le ROI et la satisfaction.
Lf)
..... peuvent être entreprises (..,,. tableau ci-dessus) .
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
~
0
Q
('.)
u @
~ fiche 65
Le marketing de conquête
~ fiche 66
Le marketing de fidélisation
~ fiche 99
Le funnel clients
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
Mesure
de la satisfaction : Valeur
Valeur perçue - attendue
valeur d'usage
(/)
Q)
0
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w
Lf)
.....
0
N
@ Ql Valeur
.µ Q
..c t.G d'usage
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
1 Va leur d'achat 1
(/)
Q)
0
1....
>-
0 Cas pratique
Selon une étude (Google/Kanter Media Compete, 20 12-20 l 3), le parcours d'achat sur un ordinateur pour
w
l'achat d'un voyage s'étale sur une durée pouvant a ller jusqu'à 69 jours pour les achats de voyage complet
Lf)
..... !forfait) :
0
N - Cette durée est ramenée à 47 jours pour la réservatio n d'un hôtel et 52 jours pour un vol seul.
@ - Sur cette durée, il y a 13 jours de recherche active pour les forfa its (5 hôtels et 7 vols).
.µ
..c - Sur un site de voyage, les acheteurs passent en moyenne 2 h 41 avant d'acheter .
Ol
ï:: - Ils visiten t 13 sites de voyages pour les forfaits (4 hôtels, 7 vols).
>-
a. Dans ce cas, l'achat d'un voyage sur Internet n'a rien d'un achat d ' impulsion. Il Fait l'objet au contra ire d'une
0 véritable étude de marché comparative.
u ....................................................................... ........................................... .....................................................................................................
(/)
Q)
0
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
Livraison
Réclamations
Étape 9
du processus
-· ..- ··
*
N
-········• Risque d' infidélité .......................... Produits/Services durables
@ Ql
.µ Q Produits/ Services
..c t.G Moments de vulné rabilité
de la satisfactio n du client consommables
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
Source: P. Ohana, Le total customer management», Éditions Organisation, 2001
Sur ce schéma, sont indiquées les principales les moments clés de la relation. Ainsi, une récla-
étapes par lesquelles passe la transaction avec mation récurrente sur le service livraison indique
un clien t en secteur B ta B, étapes que l'on re- que c'est ce moment qui est le plus à risque. En
trouve également en B ta C : livraison, mainte- ce qui concerne les services, c'est surtout le
nance et SAV. Chaque étape permet de fidéliser moment du p remier contact qui est essentiel par
un peu plus son client, à la condition que tout l'écoute et la prise en compte du client, la
se passe bien. Tout incident à ces étapes repré- création d 'un capital confiance.
sente un risque d 'insatisfaction et, à terme,
LES PILOTER
d'infidélité.
Sur l'ensemble du parcours, certains moments Une fois ces moments identifiés, il s'agit de rete-
sont plus cruciaux que d 'autres, ce sont ceux où nir principalement ceux :
la satisfaction du client est la moins acquise. • Qui ont le plus fort impact sur le client, c'est-
Ainsi, lors d 'une livraison, il y a un risque de à-dire ceux qui risquent de créer un mécon-
retard, par exemple ; dans l'utilisation du pro- tentement grave.
duit et plus particulièrement d 'un service, il • Sur lesquels la marque veut se différencier et
peut se produire des incidents qui sont autant qui correspondent à son positionnement.
de désagréments pour le client. Ces moments,
• Qui concernent le cœur d e cible de la marque
s'ils sont bien anticipés et si la solution est bien
ou le plus grand nombre de consommateurs.
adaptée, fidéliseront et satisferont le client en-
De façon opérationnelle, le marketing peut en
core davantage qu'auparavant, c'est pourquoi on
piloter certains (remerciements suite au p remier
les nomme aussi « moments magiques ».
achat), et le service qualité les évaluer (envoi
Comment les détecter d 'un questionnaire d e satisfaction suite à une
Les moments de vérité sont des moments p ro- prestation). Le service commercial, notamment
pices à une expérience client car celle-ci ne se en secteur B to B est chargé de l'avant-vente et
résume p as à l 'acte d 'achat mais comprend le service de relation client est responsable de
l'expérience de la marque tout entière. l'après-vente. Le client est au centre de l'entre-
Les points d 'insatisfaction majeurs sont à re- prise, de fait la coordination par le CRM est
cueillir également, en évaluant l 'impact émo- importante.
tionnel sur le client. En cela, les enquêtes d e Les moments de vérité, une fois détectés, nour-
(/)
Q) satisfaction sont un repère idéal pour identifier rissent la scénarisation de vos campagnes de
0
'-
w
>-
0 prdatd~qt.but~
Lf)
.....
0
N
uCas .
ne enseig ne
h .t .t F . , . i· t t t . t ' · t , 'd t·f·
e 1s ri u io n q ui sou a 1era 1 ren o rcer son expenence c 1en a ou 1n ere a 1 en 1 1er :
@ - les mo ments d e contact : passag e en caisse, d emande de renseignements, d e rembo urseme nt d 'a chat ;
.µ
..c - les mo ments de vie de son cl ient : a rrêt maladie co ntraignant à se faire livrer, déménagement, na issan ce d'un
Ol enfant ;
ï::
>-
a. - les moments p ropices à un incident en magasin : un chari ot qui ne roule pas bien, un produit en ruptu re de
0 stock, une attente trop lo ng ue en cai sse ...
u .. ............. ............................. ...........................................................................................................................................................................
fidélisation : e-mailing , abonnement à une rapidité du service est essentielle. De son côté,
e -newsletter, propositions commerciales sur le service de relation client d 'un fournisseur
Twitter, promotions en avant-pr emière sur d 'accès à Internet termine tous ses entretiens
Facebook ou sur tout autre m édia social, rendez- téléphoniques avec les clients p ar un « Ai-je
vous commercial en face à face ou par téléphone, bien répondu à votre demande ? ».
envoi de documentation, etc.
0 CONSEIL
Dans un premier temps, vous pouvez identifier
les raisons d'insatisfaction et les relier aux mo-
ments de la relation avec le client, puis évaluer
8 POUR RÉSUMER
• L'intérêt de repérer les moments clés de
le ou les moments à plus fort risque. Cela permet vérité, qui jalonnent le parcours client dès le
premier achat, et d'agir à ces moments-là s'ins-
d'augmenter le niveau de satisfaction global.
crit dans la démarche de fidélisation du client.
Dans un deuxième temps, il est recommandé,
pour aller plus loin , d'identifier les besoins de • Vous devez repérer les moments où votre
vos clients en termes de services associés et de client est fortement impliqué; ceux qui créent
relation, puis d' estimer leur degré d'importance potentiellement des insatisfactions; ceux pour
afin de proposer des solutions adaptées. lesquels aucun besoin client n'est couvert par
une solution et enfin, ceux qui permettront de
Il ne s'agit p as de retenir tous les m om ents de créer une vraie opportunité de différenciation
pour votre marque.
vérité, ce serait très difficile à piloter. Vous devez
• Vous pourrez ensuite adapter vos actions
choisir ceux qui ont le plus d 'impact sm vos
marketing : e-mailing, e-newsletter, stratégie
clients. Ainsi , une en seign e d e distribution
mobile, stratégie médias sociaux et relances
développe un service d e livraison à domicile en commerciales.
journée en s'adressant à ses clients pour qui la
La constitution d'une base de données requiert un soin tout particulier. Elle est en général la résul-
tante d'une collaboration étroite entre les équipes informatiques, gestion, marketing et commer-
ciale, ainsi que les services support et après-vente, qui constituent la majorité des utilisateurs.
0
profil de l'individu ou de l'entreprise, secteur, quels médias, quels sujets.
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ Données socio- Données Données
..c démographiques comportementales attitud in ales
Ol
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a.
0
u LES TROIS TYPES D'INFORMATIONS CONTENUES DANS UNE BASE DE DONNÉES
w
>- Le marketing de fidélisation
Lf)
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0
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0
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A nalyses et recommandations produits, p rix, communicatio n, d istributio n
Q)
M a rketing d irect
0
'- Marketing et Communication
w
>- Documentatio n
Lf)
..... Suiv i des interactio ns
0
N Tableaux d e bord
@ Ql
.µ Q Analyses marketing et commerciales
..c t.G Gestio n
.~ Cl) Élabo ratio n de p révisio ns
'- o...
~
0
Q
('.)
EIS : Entreprise Info rmatio n System
u @ Source (partielle) : R. Lelébure, G. Venturi, Gestion de la Relation Client, Eyrolles.
(/)
Q)
0
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N
1
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.µ
..c E-newsletter
Ol
ï:: Enq de satisfactio n
>-
a.
0
u EXEMPLE DE PROGRAMME RELATIONNE LCLIENTS
l'entreprise et ses clients, notamment avec L'impact des partis pris qui seront adoptés lors
l'enregistrement des données de navigation sur de l'implantation d 'un outil CRM mérite large-
Internet et sur les médias sociaux, a rendu les ment d'y passer du temps et de la réflexion. La
bases extrêmement volumineuses. Le big data première étape consiste à définir sa stratégie, et
fait référence à la quantité phénoménale d'infor- à trouver la réponse à des questions telles que :
mations contenues dans les systèmes de CRM. • Quelle est la segmentation de ma clientèle ?
Il est alors indispensable de développer, tester,
• Comment différencier le traitement des de-
hiérarchiser les leviers et modalités d'action à
mandes?
mettre en œuvre, et de disposer de solutions
• Quel impact mon projet aura-t-il sur la straté-
logicielles intelligentes.
gie globale de l'entreprise?
Le trigger marketing consiste à automatiser une
• Quels sont mes objectifs précis afin de mesu-
action de communication en fonction du com-
rer au final le succès de mon projet ?
portement. Il s'agit de repérer les moments clés,
les éléments déclencheurs. À partir de là, on peut structurer le cahier des
charges, qui pourrait s'organiser autour d es
Exemples d'application du trigger marketing
chapitres suivants :
pour un site de produits culturels :
• Objectifs (qu'allez-vous en faire?).
• Demander un avis à la suite d 'un achat, cet
avis étant affiché pour orienter les achats des • Clients (segmentations, objectifs clients, par
autres clients. exemple, conquête, fidélisation) .
• Avertir de la sortie d'un ouvrage d 'un auteur • Taille (nombre de clients, longueur enregis-
(/) déjà acheté et permettre la réservation en trement ...).
Q)
• Contacts (quels types de contacts et transac- L'exercice s'avère souvent délicat car la résis-
tions clients enregistrer, y compris sur la tance au changement peut être importante. Pour
réactivité aux actions marketing). contrebalancer, chacun doit pouvoir contribuer
• Mise à jour et nettoyage (fréquence, sources). et mesurer l'avantage procuré.
• Ciblages et extractions (quels types d'actions Il existe un choix étendu de solutions logicielles
prévues). de CRM, y compris à des prix très raisonnables,
voire gratuits. Ce choix n'intervient qu'une fois
• Utilisateurs (force de vente, marketeurs, ser-
le cahier des charges réalisé et la concertation
vice client ... Alimentation de l'extranet
engagée avec les différents services impliqués.
client).
• Comptes rendus et analyses
• Enrichissement des données (méthodes ex-
ternes pour compléter la base de données).
8 POUR RÉSUMER
Le CRM permet de structurer l' information
• Accès aux données (méthode, fréquence, relative aux clients et aux prospects dans l' en-
treprise et d' en permettre l' accès aux différents
quelles données).
services, notamment le marketing pour les
Le CRM alimente un grand nombre de per- campagnes de communication directe, la force
sonnes dans l'entreprise. Il est important d'im- de vente et les services supports. Davantage
pliquer les parties prenantes afin d'identifier les qu' un nouvel outil dans l' entreprise, le CRM
devient une colonne vertébrale, un projet qui
points de valeur ajoutée que doit procurer le
aligne les différents intervenants autour d' une
CRM, et prévenir les causes éventuelles de rejet. plateforme commune et d' une connaissance
En ce sens, le sujet devient un projet d'entreprise partagée de la clientèle.
et nécessite d'intégrer les différentes attentes.
~ fiche 46 ~ fiche 61
Le cross-canal La base de données clients
~ fiche 58 ~ fiche 63
Le cycle de vie client Définir la valeur client
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
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Ol
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a.
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u
CA rr;::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::~;:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::a:::=:::::::;miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiml
POTENTIEL
A
c B A CA
ACTUEL
LA MATRICE ABC CROISÉE
de la politique commerciale, pour autant qu'il prise. S'ajoutent des critères qualitatifs tels que
soit possible de chiffrer le potentiel d 'un client. les avantages recherchés, le statut d 'utilisateur
(non utilisateur, occasionnel, régulier), le taux
LES CRITÈRES DE SEGMENTATION
d 'utilisation (petit, moyen) et le processus de
Il s'agit de découper la clientèle en groupes hété- décision (direct, appel d'offres, sur devis, etc.).
rogènes, à l'intérieur desquels les clients sont les Il s'agit là d e critères classiques, basés sur la
plus homogènes possible. Par exemple, les en- nature du client. Le plus souvent, on aboutit à
fants, les adultes, les seniors. L'action commer- des segments de clientèles qualifiés en multicri-
ciale sera alors menée auprès de groupes ciblés, tères.
en intégrant leurs spécificités.
LES TRAITEMENTS STATISTIQUES
Pour les particuliers, sont utilisés d es critères
tels que l'âge, la p résence d 'enfants, la catégo- LeRFM
rie socioprofessionnelle, le style d e vie, les Le RFM (Récence, Fréquence, Montant) part du
revenus, le type d 'h abitat, la région. Des cri- principe que le client le plus précieux allie la
(/)
Q) tères tels que les attitudes, ou les comporte- récence (il a acheté il y a peu) , la fréquence
0
'- m e nts d ' a c hat (ach e t e ur, non ach e t e ur, (souvent) et le montant (achats élevés). Chacun
w
>-
abandonniste, régulier, occasionnel) peuvent des critères est assorti d 'une échelle de points
Lf)
..... être croisés avec les variables sociodémogra-
0 que l'on additionne pour « scorer » le client.
N
phiques. Ainsi, pour un même montant d 'achat annuel,
@
.µ
..c Sur les marchés des entreprises, les critères le RFM d'un client peu t être 3 fois plus élevé
Ol
ï:: portent sur la taille salariale, le secteur d 'acti- qu'un autre. Cette méthode est utilisée depuis
>-
a.
0
vité, la région, la fonction des décideurs, la de longues années, et dans les faits, les modèles
u solvabilité, voire l'année de création de l'entre- plus sophistiqués peinent à la détrôner.
o. . . c~~· · · p~~tiq~·~· ·· · · · · · · ·· ·· ······ ·· · . · · · · ···· · · ··· · · · · ·"· · · · ···"· ····. ··· · · · · · · ··· · ···· · · · ·· · · ··· · · · · ··. ··· ·· ·· ··· ·~
Dans le tableau ci-dessous, une entreprise du secteur touristique évalue les différentes approches de
segmentation de ses clients el illustre les types d'offres qui pourraient en découler.
Critère . pnnc1pe
. · Offres poss1·bles
d e segmenta tion
Produit acheté Utiliser Io connaissance du produit Proposer une assurance rapatriement ou voyageur
ou détenu dont dispose le client pour lui à deslinolion lointaine.
en proposer un outre.
Attentes Utiliser les préférences exprimées Proposer un voyage ou sullonol d'Oman ou voyageur
ou induites. qui choisit habituellement des deslinolions peu touristiques,
coûteuses el à climat chaud.
Cycle de vie Le client est classé en 4 catégories : Mettre en place un kit de bienvenue pour les primo-clients
du client non-acheteur, essayeur, confirmé, pour les fidéliser : livret de bienvenue, contact privilégié,
ancien client. recueil des appréciations ou retour du premier voyage.
Cycle de vie Adopter l'offre à un événement Traitement VIP, champagne el coupe de fruits pour le voyage
personnel du client de vie du cl ient. de noces.
Conol de vente Capitaliser sur le canal du client. Sur smortphone, proposer des destinations ou déport
de Marseille à un client géolocolisé dons cette ville.
Moment dons Adopter l'offre à un événement Relance avec offre spéciale à un client Internet qui
Io vie du client spécifique dons les transactions a abandonné le panier après avoir fini sa comma nde
avec l'entreprise avec le client. ovonl le processus de paiement.
Profil des bons Analyser le profil des meilleurs Lo clientèle d'hôtels 4 * du Touquet est surreprésentée d'habitants
clients connus clients, el les projeter pour de quartiers précis de l'agglomération lilloise : Io prospection esl
sélectionner les prospects prioritaires. intensifiée auprès des outres habitants de ces quartiers.
............................................................................................................................................................................................................................
Les experts ont aménagé le RFM de différentes tickets de caisse, données comportementales
manières, ajoutant un critère (la déclinaison recueillies automatiquement.
FRAT intègre la notion d'achats dans une famille
La lifetime value
de produits stratégiques) ou retirant un critère,
Littéralement, il s'agit de mesurer la valeur ac-
en général le montant, ou encore en remplaçant
tuelle nette d 'un client sur toute sa durée de vie
les points par des quartiles.
(/) de client. Ce concept, historiquement appliqué
Q)
0
Le datamining pour des produits ou achats à renouvellement
'-
w
>- Le principe du datamining repose sur l'idée (assurances, abonnements, vente à distance ou
Lf)
..... qu'il y a des trésors cach és sous des montagnes SAV automobile), fait son entrée dans les pro-
0
N de données, que l'on peut découvrir grâce à des duits de grande consommation.
@ Ql
.µ Q outils spécialisés. Fruit de recherches en intelli- Par exemple, un acheteur de petits pots pour
..c t.G
Ol
ï:: 8- gence artificielle, le datamining est appliqué en bébés est considéré non sur un achat ponctuel,
~ Q général sur des gigabases de données : transac- mais sur son potentiel d'achat pendant le
0 ('.)
u @ tions de cartes de crédit, appels téléphoniques, nombre de mois où il est susceptible d 'acheter
un nouveau client.
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
. . . .. . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
0
··· · ···c:~~· ·· p~~tiq ·~·~····
Un centre de vaca nces situé d a ns le Centre de la Fra nce a identifié ses me illeurs clie nts. Il s'a g it de famil les
~ vena nt régulièrement, composées de 4 personnes dont 2 enfants d e moin s de 15 ans, surreprésentées d ans
~ certaines a gg lomérations, et d ans certai nes catégories socioprofessionnel les. Pour la plu part, elles se sont
~ renseignées sur le site Internet, et o nt passé un appel téléphon ique au centre d'appels pour poser une questio n
~ précise. La prospectio n ciblera en prio rité d es fa milles répo ndant à ces mêmes critères .
.......................................................................................................................................................................................................................
w
>-
0 ~ d~drat. ~i~ue
Lf)
.....
0
N
LeCa
re 1
eve 1 en 1te operateur (R1oi est un cod e unique
· a ttri·b ue, a• une 11
·gne de te' Iep
' ho rne
· mob·11e e t a u con t ra t
@ de service, à l' image d u RIB pour un compte bancaire . La portabilité des numéros mobiles permet à tout client
.µ
..c d ' un opérateur mobile de changer d'opérateur to ut en conservant son numéro d e téléphone mobile. Il lui fa ut
Ol
ï:: obteni r son numéro RIO aup rès d e son opérateur actuel et le transmettre à son futur opéra teur. Cette d emande,
>-
a. réali sée sur Internet, devient a insi un élément qui permet à l'opérateur d 'anticiper que le cl ien t est susceptible
0 d e mettre fin à son engagement. Il décidera a lors s'il souha ite proposer à son cl ient une offre de fidél isatio n.
u
8 POUR RÉSUMER
Pour établir une segmentation clientèle pertinente, le marketeur peut s'appuyer sur le profil, le compor-
tement, les statistiques, l'analyse prédictive.
Celle-ci consiste à anticiper la probabilité de se comporter d' une façon précise. Pour cela, on s'appuie sur
les modèles d'acquisition {à partir de l'analyse des clients à plus forte valeur), de rétention {à partir de
l'analyse des clients fidèles) et de réactivité {en se Fondant sur les campagnes antérieures ou la base de
données clients) à partir desquels on extrapole la réaction du prospect ou client.
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
(/)
Q)
0 5. M ettre au point
'-
>- l'approche
w 4. Affiner
de conquête
Lf) l'argumentation
..... 3. Connaître
0 les spécificités
N 2. Définir
@ Ql de la cible
le cœur
Q 1. Arbitrer entre
.µ d e cible
..c t.G conquête et
.~ Cl) fidélisation
'- o...
~
0
Q
('.)
u @ LES CINQ ÉTAPES DU PROCESSUS DE CONQUÊTE
ren seignement sur les décisionnaires au sein de - le w eblead tracking (technique qui consiste
l'entreprise varient considérablement. à identifier les visiteurs d 'un site à partir d e
Citon s les grandes agences de ren seignem ents leur adresse IP, à des fins d 'analyse marke-
financiers qui procurent des informations actua- ting et de relance commerciale).
lisées. • Les grands m édias (télévision, presse , affi-
Dan s le monde professionnel, on trouve égale- ch age, ciném a, ra dio, internet) pour autant
m ent des fichiers de comportem ent, notamment que l'on m ette en œ uvre les bonnes raisons
des abonnés à des publication s ou n ew sletters, pour que les prosp ects se manifestent et les
des visiteurs de salons, des fichiers de clientèle, moyen s de recu eillir leurs coordonnées. No-
qui p euvent se révéler excellents. tons que le display (qui consiste à affich er des
bannières sur d es sites à forte affinité) p eut se
LES AUTRES LEVIERS révéler un bon canal de recu eil de p rospects.
DE LA CONQUÊTE
• Les réseaux organisés, les réseaux d'apport
Citons d'autres sources de contacts qualifiés : d'affaires, les m édias sociaux.
• Les salons et manifestations professionnelles.
• Les visiteurs d e votre site Internet. Plus de
90 % , ne laissant p as leur identité, il faut
déployer les m oyen s de capter l'audience, tels
8 POUR RÉSUMER
Le marketing de conquête suit cinq étapes,
depuis la détermination de l'importance à
que:
accorder à la prospection par rapport à la
- les espaces p ar typ e de cible (installateurs, fidélisation, jusqu'à la mise en œuvre en
ar chitectes, industrie ls , presse, investis- prenant appui sur les clients existants (parrai-
seurs) ; nage), les clients inactifs (reconquête) ou la
recherche de nouveaux contacts, par exemple
- les sondages (taux d 'équipement, satisfac-
dans des fichiers ou lors d'événements pro-
tion, avis) ; fessionnels. Dans tous les cas, la démarche
- l'inscription à la n ewsletter; s'inscrit dans un processus continu.
- le téléchargement de livres blancs;
•fiche 61 • fiche 66
La base de données clients Le marketing de fidélisation
(/)
Q)
0
• fiche 63 •fiche 76
'- Définir la valeur client L'argumentaire de vente
w
>-
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Les clients fidèles s' inscrivent dans un cercle vertueux : ils achètent davantage, requièrent moins
de temps commercial et de budget de communication, présentent une moindre sensibilité au prix,
et dans certains cas, peuvent même devenir ambassadeurs de la marque auprès de leur entourage.
C'est dire l'importance de bien mener son marketing de fidélisation.
Valeur
Clie nt convaincu
Client régulier
(/)
Q) 1
Temps
1
w
0
1....
>- PROSPECT CHAUD l____________ J Inactif 1
Lf)
..... Ancien client
0
N PROSPECT Période sereine
@
.µ
..c
Ol SUSPECT Pé riode critique
ï::
>-
a.
0
u LE CYCLE DE VIE DU CLIENT
selling (c'est-à-dire en les incitant à acheter tian de la force de vente. C'est l'annonceur qui
p armi un plus grand nombre de catégories de définit le moment opportun, il veille à la cohé-
produits) ; ren ce du m essage et à la syn ergie des différents
• soit à stabiliser le volant d'affaires avec des vecteurs.
clients existants dont le potentiel est couvert
Les campagnes par vague
de m anière optimale ;
Elles enchaînent plusieurs phases sur le même
• soit à retenir les clients pour lesquels le risque thème et établissent un dialogu e qui va progres-
de rupture (attrition) est élevé ; sivement se personnaliser en fonction des ré-
• soit à allonger la durée de vie du client, n o- ponses du client. Reprenons notre lancement
tamment par les programmes de fidélité. automobile. Les premiers messages vont inter-
Les différentes facettes de la fidélisation p euvent venir très en amont du lancement, pour détecter
être liées au cycle de vie du client, où le marke- un proj et de rempla ce m ent d e v oiture ou
teur fixe un objectif sp écifique à chaque étap e d'équipem ent d 'une deuxièm e voiture dans le
du cycle (llJI> schéma page précédente). foyer, auquel le nouveau modèle, au moment
du lancem ent, apportera une réponse. Le pro-
Capitaliser sur la base cessu s est assez complex e à m ener puisqu'il
de clientèle différencie les non-répondan ts et les répon-
Il s'agit de tisser un lien solide avec le client. dants, et parm i ces derniers des grou pes de
Que l'approch e soit purem ent transactionnelle, clients présentant des attentes différentes. De
relationnelle ou one to on e, la base de données p lus les canaux d 'action sont diversifiés, m êlant
reste centrale dans le processu s. l 'écrit, le téléph on e, la création de trafi c en
Les leviers d'action vont porter sur la sélection points de vente.
des clients à forte valeur et la définition de la
Les campagnes événementielles
stratégie de croissan ce : le développ ement d 'une
Elles interviennent en réaction à un évén em ent
relation durable repose sur la cap acité à propo-
lié au comp ort em en t du client : elles son t
ser la bonne offre au bon moment, par le b on
guidées par la rech erche du m om ent opportun.
canal.
En restan t sur n otre exem p le, d ison s qu e
LES MODES DE CAMPAGNES l'élém ent déclench ant p ourrait être un m ot clé
sur Google ou une visite du client sur le site
(/)
Q) Les campagnes ponctuelles du constructeur autom obile ou en concession.
0
'- Il s'agit de m oments planifiés. Par exemple, S'en suivr a tout un processu s d 'incitation s à
>-
w
Lf)
pour le lancem ent d 'un nouveau modèle auto- poursuivre la relation - et acquérir une nou-
..... m obile, des milliers d e m essages v ont être
0 velle automobile. L'alarm e peut être program -
N
@ Ql délivrés en m êm e temps, en une fois, à un m ée : si le client renouvelle h abituellem ent sa
.µ Q moment pen sé en synergie avec d'autres ac-
..c t.G v oiture tous les quatre ans, le processu s de
.~ Cl)
'- o... tion s telles que les campagnes publicitaires, les sen sibilisation débutera quelques mois avant la
~
0
Q
('.)
actions en con cession s, les relation s p ub liqu es, date prévue p our accompagner la maturation
u @ le salon mondial d e l'automobile, la stimula- du projet.
Les campagnes longitudinales site pour peser les différentes options ou colo-
Les campagnes s'inscrivent dans la durée, et ris ... La base de données emegistre son compor-
visent la fidélisation en instaurant une relation tement tout au long du processus de manière
interactive avec le client. Elles combinent vagues intégrée (et non comme la somme de plusieurs
et événements dans un ensemble cohérent « visiteurs uniques »). Le client est accompagné
d 'actions et de canaux. de façon permanente dans son choix, et même
incité à être interactif à des moments de décision
Sur les vecteurs numériques, on vise l'optimisa-
jugés fragiles .
tion continue, en suivant les visites dans la
durée, en intégrant les canaux en ligne et hors
ligne, pour générer des offres et des informations
8
finement adaptées à ch aque visiteur.
Disons que nous intégrons enfin l'idée qu'il ne POUR RÉSUMER
suffit pas d'envoyer un message pour générer Le processus de fidélisation consiste à
une vente. Notre client hésite, compare, appelle défini r l' objectif marketing et commercial ,
la plateforme avant-vente, porte attention aux à sélectionner la cible la plus pertinente, à
proposer des offres convaincantes et enfin
messages qu'il reçoit de la marque, répond à
à assurer la transaction et/ ou la relation au
l'invitation à se rendre en concession, échange travers de différents canaux. Il permet de capi-
avec le commercial, essaie le n ouveau modèle, taliser sur l'actif de l' entreprise, sa clientèle.
donne son avis, effectue plusieurs visites sur le
(/)
Q)
0
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Lf)
.....
0
N
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.µ
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Ol
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a.
0
u
NPAI - Abandon
Envoie e-mail 1
(offre 1)
E-mail
1 E-mail 1 ouvert 1 de confirmation et
de remerciement
INoN I
Envo ie e-mail 2
(offre 2) E-mail de suivi et SMS
Clic seul - Phoning
de commande
1 E-mail 2 ouvert 1
(/)
Q) [NON 1
0 Envoie e-mail 3
'-
>-
w (offre 3)
Lf)
.....
0
N 1 E-mail 3 ouvert 1
@ Ql
.µ Q INoN I
..c t.G
.~ Cl) Abandon
'- o...
~
0
Q
('.)
u @ L'ARBRE DE SCÉNARISATION CAS D'UNE ACTION D'E-MAI LING EN TROIS VAGUES SUCCESSIVES
. . .. . . . . .... ... . .... . . . . ... . . . . . ....... . . ..... . . ... .... . ... . . ... . ... . . . . . ... ... . ....
0
······c:~~ --- p~~tiq·~·~······-
Disposant de plusieurs canaux de vente (réseaux de boutique en propre, site de e-commerce), cet acteur du
textile a mis en place plusieurs scénarios afin de développer la relation et ses ventes auprès de son portefeuille
clients :
- Le premier dispositif mis en place est la carte de fidélité comme fil rouge de la relation client : par l'envoi
d 'e-mails réguliers (ou ponctuellement de SMS), cette carte offre régulièrement des avantages (soldes en avant-
première, réservation 24 h avant les soldes, exclusivités, invitation à des ventes privées) et permet de collecter
des points liés à l' achat et de bénéficier de cadeaux.
- Scénario achat magasin/enquête de satisfaction : quelques jours après un achat en magasin, le client reçoit
un e-mail lui demandant de donner un avis sur l'achat.
- Scénario achat Internet/remerciement et suivi de livraison : à la suite d ' un achat sur le site e-commerce, le
client reçoit une succession d'e-mails l' informant de l' état de sa commande : préparation, expédition, réception
en point relai (souvent via un SMS).
- Scénario abandon de panier sur Internet : dispositif de 3 e-mails. Dès le lendemain de l'abandon , envoi d ' un
e-mail de relance avec mise en garde sur la perte du panier ; si le panier n'est toujours pas confirmé au bout
de 3 jours, envoi d 'une relance avec une offre (remise ou livraison gratuite) ; dernier envoi informant de la perte
du panier sous 24 h .
- Scénario relance d 'un client qui n'a pas commandé depuis plus de 12 mois.
• Cas B : 1er e-mail ouvert, clic sans transforma- (exemple : envoi d'un e-mail de relance suite à
tion ou pas de clic ~ phoning. un abandon de panier en e-commerce). On
• Cas C : 1"' e-mail non ouvert ~ envoi d 'une gagne ainsi en efficacité, en rapidité et la person-
2° offre. nalisation des r éponses rend l 'outil plus
pertinent.
• Cas D : 2° e-mail non ouvert ~ envoi d'une
3" offre. MISE EN ŒUVRE
• Cas E : 3" e-mail non ouvert ~ abandon. DE LA SCÉNARISATION
• Cas F : 2° et 3° e-mails ouverts, retour cas A Par rapport au pilotage d 'une action d 'e-mailing
ou B. simple, un programme relationnel est beau coup
Par ce principe d 'anticipation des cas de figure, plus complexe et demande une méthodologie
on peut préparer les différents disp ositifs d e rigoureuse. Voici les étapes de mise en place
relance (canal, offres, e-mail) , automatiser la d 'une démarche efficace :
(/)
Q)
mise en œu vre et ainsi gagn er en temps et en • Définition des objectifs du programme rela-
0
1....
efficacité. tionnel. Globalement, les objectifs peu vent
w
>- être de différentes natures, à savoir : recruter,
Il existe aujourd'hui des plateformes d 'e-CRM
Lf)
..... capables d'orch estrer les programmes de marke- fidéliser, d évelopper les liens, créer d e la
0
N
ting relationnel en intégrant les différents canaux conniven ce, mieux connaitre une cible, pla-
@
.µ de communication : e-mail, SMS , courrier pos- cer le client comme co-créateur d es offres.
..c
Ol
ï:: tal, phoning, réseaux sociau x. Ces outils per- • Identification et segmentation des cibles
>-
a.
0
mettent d'automatiser les envois d'e-mail ou d e prioritaires. Que ce soit en recrutement ou en
u SMS sur la base de scénarios prédéterminés fidélisation, les d onnées clients ou p rospects
sont fondamentales. Elles vont permettre de cieuse pour piloter la mise en œuvre de ce type
personnaliser les actions en tenant compte de programme.
des attentes, des centres d 'intérêt , du compor-
tement et des habitudes d'u sage des médias.
Par une action ciblée et appropriée, on gagn e
0 CONSEIL
Afin d'optimiser l' efficacité de la scénarisation,
en efficacité. il est important de :
• Identification d es parcours d'achat et des - Travailler sur un fichier opt-in ou double opt-in
points d e contact. Pour ch aque cible, on (les inscrits en ont fait la demande et l'ont même
analyse le ou les parcours d 'achat avec iden- validée).
tification des points de contact, et pour cha- - Bien connaître la cible pour lui proposer des
cun d'eux, les attentes et besoins sp écifiques offres appropriées
- Suivre de près la mise en oeuvre afin de
• Scénarisation de la campagne. Pour chaque
réagir rapidement en cas de problème (faible
point de contact, on réalise un schéma d 'ac- retour, insatisfaction).
tions contenant les points suivants :
- Définition de la situation (abonnement
8
newsletter, abandon de panier, recherche
Google sur un mot clé, ouverture d 'e-mail. .. ).
POUR RÉSUMER
- Définition du dispositif associé : objectif de
La scénarisation de la relation client est
l'action, ch oix du canal, définition de l'offre
une technique très efficace qui consiste à
ou du message, timing de l'action , défini- anticiper le comportement de la cible visée
tion des outils de pilotage avec indicateurs face à une action de marketing direct. On
de mesure (KPI) . définit ainsi des scénarios adaptés qui ont
des meilleurs taux de participation. Sa mise
• Mise en œ uvre. Cette étape correspond à la
en œuvre passe par les six étapes suivantes :
création des différents supports de communi-
1 . Définition des objectifs du programme :
cation ainsi qu 'à l 'automatisation le cas
recruter, fidéliser, développer la relation.
éch éant du programme.
2. Ciblage : connaissance des cibles, attentes,
• Pilotage et contrôle. Cette étape est fonda- centre d'intérêt et usage des canaux.
mentale car les terrains sont en core « neufs », 3. Identification des parcours d'achat et des
il n 'y a pas ou peu de règles établies, ch aqu e points de contact.
(/)
Q)
cible et ch aque entreprise est spécifiqu e. Il 4. Scénarisation de la campagne : pour
0 est donc important de tester, de réajuster. chacune des situations choisies, définir le plan
'-
>-
w L'amélioration de la performance des actions d'actions (objectif, choix du canal, définition
Lf) de l'offre, timing et KPI).
..... passe par l'expérien ce et l'an alyse fine des
0 5. Mise en œuvre : création des supports
N résultats.
@ Ql e-mail ou autres, automatisation.
.µ Q L'acquisition d 'un outil de CRM ou de e-CRM
..c t.G 6. Pilotage et contrôle (KPI) : rôle important des
.~ Cl) (gestion et analyse des big data, automatisation tests et de l'analyse des résultats.
'- o...
~
0
Q
('.)
et contrôle des actions) peut être une aide pré-
u @
~fiche 71
Réussir ses e-mailings
(/)
Q)
0
1....
w
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Lf)
.....
0
N
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>-
a.
0
u
LE MARKETING DIRECT
MULTICANAL
apter le consommateur dans son attente, rester présent sans l'envahir: une
0
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Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
255
La stratégie multicanal 257 ............ .......... ················
POURQUOI UNE STRATÉGIE MULTICANAL? par l'analyse du parcours d 'achat, les marques
sont plus à même de proposer au bon moment
Suivre le client (c'est-à-dire quand le client le souhaite) des in-
dans son parcours d 'achat formations ou les solutions appropriées de ma-
À l'heure de la multiplicité des canaux de dis- nière plus fluide et moins « push ».
tribution (point de vente, Internet, mobile, télé-
phone, borne interactive) et de communication Innover face à la saturation
(média on & offline, RP on & offline, marketing des leviers traditionnels
direct, mobile, médias sociaux, promotion, cata- Face à la multiplicité des acteurs et des mes-
logue, point de vente), le client consommatem sages publicitaires, il est également fondamental
est de fait multicanal. pour émerger et se différencier d'avoir une ap-
Dan s son parcours l'am enant à l'achat, il uti- proch e à la fois globale (sur l 'en semble des
lise plusieurs can aux pour s'informer, se faire étapes du parcours) et ciblée sur les attentes et
une idée, évaluer les offres e t les m arqu es, les besoins des clients.
faire des choix pour finalement ach eter. Une
Rendre les actions de communication
étude réalisée par POPAI et SNCD en 2012 plus efficaces
pour le secteur B to C identifie 42 points de
Par une m eilleure sélection des canaux, mes-
contact possibles dans le processus d'achat.
sages et offres cible par cible et égalem ent une
Pour une m arque, il est donc stratégique d 'être
synergie des canaux, on arrive fréquemment à
présente aux différentes étapes pour rempor-
un gain substantiel en matière d 'impact et donc
ter la préférence.
de ROI (retour sur investissement).
Répondre aux attentes
DÉFINIR UNE STRATÉGIE MULTICANAL
de consommateurs exigeants
et infidèles Il est important d e d éfinir une stratégie de
(/) Le con sommateur est aujourd'hui de plus en communication globale et coh érente. On p arle
Q)
plus exigeant, « il veut tout, tout de suite et au de communication multicanal ou communica-
0
'-
>- meilleur prix » ; il est très expert et saturé par tion 360°. Sur la base de la stratégie marketing
w
Lf) les techniques de marketing dites « classiques » de la marque ou de l'entreprise (objectif globaux,
.....
0
N (pression m édia, promotion). Sa fidélité n'est cibles et positionnement) la définition d'une
@ Ql jamais acquise, elle est remise en cause presque à stratégie de communication multicanal passe
.µ Q
..c t.G chaque acte d 'achat. L'approche multicanal ap- par les cinq étapes suivantes :
.~ Cl)
'- o...
porte une vraie réponse à cette problématique • Choix des cibles de communication (clients,
~ Q
0 ('.) en mettant le client au centre de la démarch e ; prospects, leaders d'opinion, prescripteurs).
u @
o. ..,. c~~ · ··p~~tiq·~~···· . · · ··· · · " · · "· ······ ··· ·"''"''' ''' "''' '' ' ' ' ' ' '' ''"" '' ''' ' "''"' ''' ''''' '' '"'' '' '''' ' "'"'' '' ''' ''" '''' ' " ' ' ' '" "'" '' '''''"''"""''''i
. A l'occasion du la ncement d' une nouvelle solution de sécurité IT ultra-performante, cette PME du secteur
: IT a développé un p lan de marketing direct multica na l. Ses ob jectifs sont de recruter de nouveaux clients, et
. d'améliorer la solutio n chez les cl ients actuels. Po ur cela, elle a mis en place les dispositifs suiva nts :
!- Actuali sati on du site Internet.
!- Réalisati on d 'un livre bla nc sur les « best practices en termes de sécu rité IT ». Ce livre blanc a été référencé su r
! les sites spécia lisés en IT et les mots clés «sécurité IT », « p rotection des do nnées» ont été a chetés sur Google.
! Po ur télécharger le livre bla nc, les professionnels doivent laisser leurs coo rdon nées. Un rappel téléphon iq ue permet
! de prendre contact et d e proposer la nouvelle solution a ux bonnes personnes.
!- Campagne e-ma iling/phoning a uprès d ' une ci ble d e PME (achat fi chier avec nom du DSI renseigné) proposant
! un « webinar » sur la th ématique des « best practices en termes de sécurité IT ».
!- Les cl ients ont été invités via les commerc iau x à participer à un petit-déjeuner con férence sur la même th ématique.
! Cette ca mpagne a généré des résultats satisfa isants avec 9 lead s via le livre b lanc, 12 par la campagne e-mailing/
i phoni ng et 30 % d'acquisitio n de la nouvelle solution d e sécurité IT ou 30 % d 'up-grade (30 % d es clients o nt
!.cha ngé de solution de sécurité pour la no uvelle plus performa nte).
: ...................................................................................................................................................................................................................... .:
0 La mise en place d'une stratégie de communica- En y ajoutant le budget global par cible ou par
'-
>-
w tion multicanal demande une vraie exigence en canal en fin de ligne ou de colonne, on peut
Lf)
..... matière de cohérence : s'assurer également du respect du choix d'inves-
0
N
• Cohérence dans les offres faites d'un canal à tissement (exemple : surinvestissement auprès
@
.µ l'autre ou d'une cible à l'autre. des leaders d'opinion) .
..c
Ol
ï:: • Cohérence dans le discours rédactionnel et Afin d'optimiser la réalisation de ce résumé
>-
a.
0
visuel cible par cible, canal par canal et glo- du plan d'actions par cible et par canal de
u
Internet
Marketing
direct
RDV
commerciaux
Offres
commerciales
Autres
I
Cohérence Cohérence
des actions globale vs
par cible positionnment
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
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..c
Ol
ï::
>-
a.
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Q)
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Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Le télémarketing ou phoning consiste à utiliser le téléphone pour mener des campagnes de fidé-
lisation ou de prospection. Ce canal de communication présente de nombreux avantages comme
la flexibilité et l' interactivité.
0 CONSEIL
Quelques erreurs à ne pas commettre :
Il écoute et note les réponses du prospect. Il
anticipe éventuellement la question suivante,
ainsi que les réponses à fournir.
- Les phrases négatives sont à éviter, ainsi que Il pose ensuite d 'autres questions en laissant le
les expressions qui placeraient le téléopérateur
contact prendre le contrôle de la conversation et
en position d'amateur (du type, «pardon, mon
fichier n'est pas à jour») . en répondant aux différentes objections soule-
vées.
- L' abus de politesse est inutile.
Toux d'acceptation
de rendez-vous
de personnes dans Io cible
C/B
Qual ité du fichier, capacité à joindre
les interlocuteurs
Attractivité de la proposition
w
>- aux rendez-vous acceptés
Lf)
..... Toux de concrétisation % d'entretiens oyant donné lieu E/D Attractivité de la solution, produ its
0 à une vente par rapport et/ou services. Performance
N
V) ou nombre d'entretiens commerciale
@ .J!1 commerciaux oyant effectivement
.µ
Q
..c w>- eu lieu
Ol Cl)
ï:: o...
Toux de conversion % de clients par rapport F/A Définit Io taille du fichier nécessaire
>-
a.
=>
Q
ou nombre total de personnes pour obten ir un nombre précis
0 ('.)
u @
contactées de nouveaux clients
.,.. fiche 79
La proposition commerciale
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
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.µ
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Ol
ï::
>-
a.
0
u
(/)
Q)
Délivrabilité
0
'- Probablement reçus
w
>-
'80
Lf) Emetteur,
..... Ob.et
0 Ouverts
N
@ Ql , 20
.µ Q Contenu, offre,
..c t.G Cliqués Création
.~ Cl)
'- o... , 3
~
0
Q
('.)
u @ PERFORMANCES MOYENNES DE L' E-MAILING
0 CONSEIL
Il est important de nettoyer le fichier après
jointe) ; le comportement des abonnés (une
proportion significative supprime fréquemment
chaque envoi en supprimant : les messages de l'émetteur concerné); la qualité
- les adresses erronées ou n' existant plus (bad- de la solution d e routage ; la réputation de
mails), pour lesquelles il est possible d'identifier l'émetteur et de son adresse IP, et la qualité du
que le mail n' a pas pu être délivré ;
fichier.
- les adresses inactives, pour lesquelles aucune
interaction n'a été identifiée depuis une période
significative. Il peut être judicieux de les relan-
cer avant de les supprimer, avec un objet de
0 CONSEIL
Les bonnes pratiques de la délivrabilité :
type« cela fait longtemps que nous n' avons pas
- Faire appel à un professionnel : les bons
eu de vos nouvelles » ;
prestataires entretiennent quotidiennement leur
- les adresses génériques ou improbables connaissance des règles. Ils dialoguent avec
(webmaster@, postmaster@, info@, contact@, certains FAI ou de messagerie en cas de pro-
aaa@) ; blème.
- les doublons. - Bien cibler ses envois, entretenir la qualité de
sa base, pour ne pas être considéré comme un
La délivrabilité spammeur.
Afin de protéger les internautes des envois de - Réduire le taux d ' adresses inactives, sources
de dégradation de la réputation d' un annon-
spams de plus en plus nombreux, les fournis-
ceur.
seurs d 'accès à Internet et de messagerie ont mis
en place des solutions de filtrage. Celles-ci
bloquent les courriers ou les redirigent vers la L'émetteur et l'objet
boîte spams des utilisateurs. À peine 80 % des Ces critères comptent pour plus de la moitié de
e-mails commerciaux légitimes (hors spams) la performance des campagnes.
parviennent à leurs destinataires. Un e-mail sur Que le message soit adressé en conquête ou en
cinq devient ainsi un « faux positif » (e-mail fidélisation, il est important que le récepteur
étiqueté comme spam alors qu'il ne l'est pas). puisse identifier l 'origine d e l 'émetteur.
Plusieurs éléments interviennent pour bloquer L'entreprise peut opter pour un seul nom d'émet-
un message : son contenu (texte, mise en forme, teur, ou pour des noms différents en fonction du
ratio texte/images, pas de mots noirs ou de pièce sujet.
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.-i
0
N
0 Cas pratique
Comment Air France g ère ses noms d 'émetteur :
@ - Air France pour les informations commerciales, les confirmations de réservation et l'accès à la carte
.µ
..c d 'embarquement .
Ol - Air France lnfo Vol pour les informations de dernière minute, telle la porte d ' embarquement.
ï::
>-
Q_
- Electronic ticketing pour l'envo i des billets.
0 - Flying Blue pour les informations relatives au programme de fidélité.
u ....................................................................................................................................................................................... ................................
Pour l'objet, il est recommandé de ne pas dé- fenêtres de prévisu alisation des logiciels de
passer 35 caractères et de travailler la clarté et messagerie sont en général positionnées à droite
l'impact de la formulation. L'encodage est im- ou en bas de page, faisant apparaître cette zone
portant (éviter les caractères tels les« e » accen- du message. Le partage social n'est pas en reste,
tués, les symboles tels €). Certains mots, très il représente 10 % du trafic Internet, d'où l'im-
utilisés des spammeurs, sont à éviter (gratuit, portance des boutons de partage Facebook,
offre, promo, urgent, 100 % , gagnant, gagnez, Twitter et autres.
prix). Enfin, la personnalisation de l'objet est
La fréquence d'envoi
un atout : citer un centre d'intérêt, l'historique
Même si dans les études, les internautes esti-
des commandes ou la dernière relation ou
ment que les entreprises ne devraient pas leur
transaction.
envoyer plus de 2 e-mails par semaine, il n 'y a,
Le contenu dans les faits, pas de fréquence maximale d'en-
La clé du succès réside dans la pertinence du voi. Un célèbre site de ventes privées adresse
message. Une question simple, pour anticiper le quasi quotidiennement des messages sans subir
taux de réactivité, pourrait être : en quoi ce de taux excessif de désabonnem en t, ni de
message est-il utile pour ma cible ? Pour redres- plaintes, ni de spamming.
ser des résultats défaillants, le marketeur affi-
Le timing
nera son ciblage et la personnalisation du mes-
Le bon moment pour déclencher l'envoi d'un
sage. Les critères de segmentation peuvent être
message peut être lié :
liés aux données signalétiques, à des préférences
exprimées, à des comportements d'achat ou de • Au planning promotionnel : lancement d'un
nouveau produit ou d'une opération , jour de
clic, au feedback sur les campagnes antérieures.
la newsletter, par exemple.
0 CONSEIL
Trava iller l' impact de l'offre
• À l'actualité : pic de chaleur pour vendre du
matériel de climatisation, début des soldes.
• À des étapes personnelles du client : son
- Il faut prioriser pour valoriser une idée force.
Donc concisio n, structuration et clarté sont de
anniversaire, l'échéance de son abonnement.
mise. Si le message com porte plusieurs offres, • À des actions du client: première commande,
une o pti o n consiste à va lori ser l' une d'entre clic sur une page, abandon de panier, etc. On
(/)
Q) elles, les autres étant positio nnées en second parle de trigger marketing lorsqu'une action
0 plan.
'- donnée sur le site déclen che automatique-
>-
w - Le rédacteur est invité à travailler les niveaux
ment l'envoi d'un message.
Lf)
.--i
d e lecture, à utilise r d es mots simples, d es
0 verbes d 'acti on. Certains jours sont plus favorables que d'autres,
N
@ Ql avec des différences sensibles selon les secteurs
.µ Q Le ratio 1/3 d'images, 2/3 tiers de texte est opti-
..c t.G d'activité. L'étude Benchmark e-mail (Experian
.~ Cl)
'- o... mal, mais difficile à atteindre. Les liens vidéo Marketing Services) fournit les statistiques pré-
~
0
Q
('.) améliorent les résultats. Le haut du mail est cises d'ouverture, de clic et de réactivité jour par
u @ capital, notamment la partie gauche. En effet, les jour.
Logo
~ JextellÊ+'
• •
Retours
Texte+ •
Texte+
- - - -
Texte+
O' " ''"(~~"' ' p~~tiq~•~•• • oooo•• • oo••••• oooo oo o o oo•••ooooooooooooooooooooo oo •••••
00
••
00
(/)
Q)
L'entreprise Green IT Addict (secteur informatique) souha ite nourrir sa clientèle B to B de prospects chauds
0
sur les sujets de l'informatique et du développement durable. Le rubriquage pour sa e-newsletter d e 6 pages
'-
>- mensuelle se décline a insi :
w
- Brèves sur 1 chiffre marché informatique et 1 chiffre Green .
Lf)
..... - Actua lité entreprise : lancement d'un programme de formati on .
0
N - Interview : un expert-partenaire informe sur une tendance clé en RSE.
@ - Portrait : le parcours d'un responsable informatique dans l' industrie.
.µ
..c - Enquête : les dysfonctionnements les plus tra ités en maintenance .
Ol
ï:: - Mémo : les 10 clés pour amener vos collaborateurs à utiliser un nouveau logiciel.
>-
a. - Un su jet interactif en sondage : une mise en adéquation signifie-t-elle forcément l'a jout de nouveau matériel?
0 Les lecteurs échangent avec l'entreprise via son site et sa présence dans les réseaux sociaux.
u .......................................................................................................................................................................................................................
risque de le perdre. Mieux vaut tenir une trimes- VISER LE QUALITATIF POUR CONVERTIR :
trielle de qualité donc attendue. LA PERFORMANCE
0 CONSEIL
Les contraintes techniques de la e-newsletter sont
Donnez à vos lecteurs des occasions de retour
suivant vos indicateurs et via des supports en
multicanal : un quiz sur votre site, des suites de
celles de l'e-ma iling . Attention aux poi nts sui- témoignages, le rappel de votre (e-)newsletter
vants :
dans vos e-mailings, la proposition d 'abonne-
- Le respect de la loi (l' opt-in, l'expéd iteur ment à votre (e-)newsletter sur tous vos sup-
identifié, le désabonnement fac ilité, les règles
ports.
de la CNIL) .
En ligne : choisissez votre prestataire pour dis-
- L'objet du message (court, clair, sa ns signe ni
chiffre). poser des outils d'évaluation nécessaires :
- Les règ les de l'écriture en HTML. • Un dispositif de mesure des statistiques de
- L'en-tête prévisualisée . fréquentation des pages vers lesquelles la
- La dél ivrabilité (technolog ie d'envoi, suivi et newsletter renvoie (WysiStat, Google Analy-
analyse) . tics, Awstats).
. . . Testez vos envois avant de les fa ire partir en • Une plateforme d'envoi adaptée à vos vo-
nombre ! lumes, vous assurant une meilleure délivra-
bilité et un suivi de mesure des statistiques
PRODUIRE UN VOLUME PERTINENT (taux d 'ouverture, taux de clic).
Le volume de la (e-)newsletter dépend égale- Les effets d'une (e-)newsletter sont multiples. En
ment de sa périodicité. Apparentée à un jour- priorité, elle permet d 'établir un lien durable
nal, elle doit avoir un contenu suffisamment avec l'entreprise qui se positionne comme ex-
large pour remplir son objectif. Attention aux perte d 'un sujet, d 'un marché et référente pour
(e-)newsletters « pauvres». Dans ce cas, optez le client.
pour une rubrique courte et actualisée sur votre
site.
A minima, votre (e-)newsletter peut être en for-
8 POUR RÉSUMER
•Un e (e-)n ews letter es t un o util d e
fidéli sa tion, au contenu riche et ciblé qui
mat « flash news », régulière (de type hebdoma-
nourrit un intérêt commun avec vos lecteurs.
daire), tenant sur une page A4. Au maximum,
(/) Elle est structurée et possède des rubriques
Q)
elle correspondra à un volume de 12 ou variées, rythmées qui suscitent l' intérêt et une
0
'- 16 pages. Avant tout, c'est la pertinence des rédactio n en style journalistique. S' il s'agit
>-
w
contenus et l'intérêt pour vos cibles qui vous d' une e-newsletter, elle intègre les contra intes
Lf)
..... guideront. Ne reproduisez donc pas d es textes du web-marketing, et utili sera les supports
0
N multicanaux, dont les réseaux sociaux.
@ Ql déjà présents sur d'autres supports.
.µ Q • Son volume dépend de l'actualité du marché
..c t.G et de la cible. Sa périodicité doit être respectée .
•~ Cl)
'- Q..
La qualité du ciblage et l' intérêt des contenus
~
0
Q
('.) sont les clés d' un bo n taux de lecture.
u @
~fiche 71
Réussir ses e-mailings
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
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.µ
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Ol
ï::
>-
a.
0
u
C'est la technique de communication que les Une manière ludique d'impliquer la cible qui
experts du marketing direct utilisent en booster. contraste avec la virtualisation croissante.
Les mécaniques promotionnelles sont nom-
LES BOOSTERS DE TEMPS ET D'ESPACE
breuses, en conquête comme en fidélisation :
Jouer avec le temps, c'est utiliser les événements
• la prime, l'échantillon ;
calendaires « universels» : Noël, le printemps,
• le jeu ou le concours ;
la saint Valentin, les départs en vacances. Les
• les promos prix, réductions, lots, offres spé- événements personnalisés client, suivant son
ciales; cycle de vie, ses habitudes d'achat, sont aussi à
• l'offre d'essai, le service offert; privilégier.
• le partenariat ciblé, l'offre croisée, les parrai- Les événements liés à l'entreprise sont égale-
n ages ... ment des temps forts à partager : anniversaire,
0 CONSEIL
Ce q u'il ne faut pas fa ire : mentir, bluffe r, créer
rénovation de point de vente, nouveaux locaux .. .
L'attrait d'un message est aujourd'hui renforcé
par les nouvelles technologies et la synchroni-
un a rtifice.
sation des envois avec le parcours client. La
Les promotions historiq ues de certa ins a cteurs
géolocalisation en mobile marketing permet de
de la VPC , criardes, complexes et ma nipula-
to i res sont a ujo urd ' hui mo ntrées du d o igt, à
capter sur le terrain un client et de l'attirer via
rai son. La p ro mo ti on d o it rep résenter un réel une promotion ou un avantage personnalisé vers
avantage et rester cohérente par rapport à votre le point de vente le plus proche de lui.
entreprise et au message princi pal d e votre
support, sous peine de le brouiller. DES CONTENUS ET ARGUMENTS ADAPTÉS
Élaborées
Co-création
Contenus
Multicanal
Temps forts entreprise Personnalisation
Participatif Parcours client
Relation Transaction
Promo jeu, concours Partenariats
Simples
8 POUR RÉSUMER
L' offre accélératrice a pour objectif d'optimiser l' interaction client et d' augmenter la performance de vos
supports. Calendrier adapté au parcours client, mécanique promotionnelle ponctuelle, leviers participatifs,
façonnage créatif ou choix des médias appropriés ... La récompense, la surprise ou l'affinité permettront de
créer un attrait supplémentaire, d'émerger pour enrichir la relation .
(/)
Q)
0
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w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
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0
Q
('.)
u @
Dan s cette fiche, nous abordons la mesure d' opérations de communication opérationnelles menées
à partir de bases de données (mailing adressé, e-mailing, télémarketing). Les objectifs déterminent
à quel niveau doivent se situer les indicateurs clés, par exemple, le coût maximum d'acquisition
d' un nouveau client, le montant moyen de commande. Les valeurs sont ensuite comparées avec
les résultats effectifs pour déterminer les leviers qui ont fonctionné et ceux qui sont à perfectionner.
Pour cela , le marketeur identifie, parmi les très nombreux ratios possibles, ceux qui ont du sens
dans son activité.
460 prospects se connectent et procèdent Taux de remontées (ou taux de retour) 4,6 % C/A
à une simulation de tarif (C)
Coût acquisition prospect 32,60 € B/C
Les 150 contrats génèrent : Montant moyen par cde 500 € E/D
- un chiffre d 'affaires de 75 000 € (E)
Marge brute moyenne par commande 166 € F/ D
- une marge brute de 25 000 € (F)
soit une marge brute moyenne Retour sur investissement 1 166 % 1 F/B
de 33 % (H)
Point mort Commande G/H
de 300 €
Les indicateurs de résultat d'une opération Les indicateurs clés les plus courants intègrent
<l'e-mailing ne diffèrent pas de l'exemple du les logiques de quantités d'appels, de concréti-
mailing postal présenté dans le tableau de la sation, de temps passé, de volant d'affaires gé-
page précédente. Ajoutons que les responsables néré, de budget. Exemples :
marketing disposent, en plus, d'informations • Le taux de cou verture de la cible potentielle.
précieuses délivrées par les tableaux de bord
• Le nombre d'appels émis/aboutis/argumen-
statistiques (analytics) pour mieux comprendre
tés/concrétisés.
les performances d'une opération :
• Le nombre d'entretiens pour une vente.
• Taux d'ouverture : part de la population des
• La durée moyenne d'un entretien.
destinataires qui a ouvert le message.
• Nombre de nouveaux clients/de renouvelle-
• Taux de clic : nombre de visiteurs uniques qui
ments de commandes/de reconquêtes.
ont cliqué sur un lien /nombre <l'e-mails
aboutis. • Volumes/CA/marge brute/valeur moyenne
d'une commande/impact sur le prix.
• Taux de réactivité : nombre de cliqueurs
uniques/nombre d'ouvreurs uniques. • Coût de l'entretien argumenté/de la demande
d e renseignements/de la prise de rendez-
• Taux de désabonnement : nombre de désa-
vous/ de la prise de commande .
bonnés/nombre <l'e-mails aboutis.
• Taux de qualification, si objectif d'enrichisse-
• NPAI : nombre <l'e-mails non aboutis/nombre
ment de la base de données.
<l'e-mails envoyés.
Une étude (Source Experian Marketing Services
S2 2012) donne les taux moyens de performance
de l'e-mailing :
8 POUR RÉSUMER
Mesurer l'impact d'une action marketing
• Ouvreurs: 20,16 %. permet d'évaluer la contribution de l' action
• Cliqueurs : 3,71 %. à la création de valeur pour l'entreprise. Le
responsable marketing a autant à apprendre
• Réactivité : 15,3 %. des succès que des échecs. Une vision attentive
• Désabonnés: 0,11 % des résultats de chaque campagne le conduit
à en déduire les facteurs clés de succès, dans
(/)
• NPAI : 5,46 %.
Q) une démarche d'amélioration continue.
0
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Lf)
.....
0 • fiche 28 POUR ALLER PLUS LOIN
N
Les KPI et les tableaux de bord
@ T. Libaert, A. de Marco, Les tableaux de bord
.µ
• fiche 71 de la communication, Dunod, 2006
..c
Ol
ï:: Réussir ses e-mailings
>-
a.
0
u
SYNERGIE
MARKETING-VENTES
es occasions de travail entre les équipes marketing et les équipes des ventes sont
281
Les moments clés de la synergie marketing-ventes 283 ............ .......... ················
• Veille •Tournées
• SWOT • Ciblage
•Plan • Salons
marketing • E-commerce /
• Bilan mult icanal
(/)
Q)
0
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0
N
@ Ql •Réunions • Supports de vente
.µ Q commerciales • Intranet
..c t.G • Séminaires • Opérations
.~ Cl) de motivation
'- o... • Convent ions
~
0
Q
('.)
u @ LES ÉCHANGES MARKETING-VE NTES
Une fois le SWOT réalisé par le marketing, il est tian des invités et une présence commerciale
utile de le mettre à l'épreuve dans le cadre d'une équilibrée pendant l'événement.
concertation avec les commerciaux, au niveau Dans le cadre du développement de nouvelles
jugé opportun, soit auprès de la direction élargie offres, les marketeurs définissent leur segmenta-
aux managers régionaux, soit auprès d'un plus tion et leur ciblage. Au moment du lancement,
large public. La vision partagée du diagnostic à ce ciblage se concrétise par une définition pré-
un instant t, et des enjeux qui en découlent, fa- cise transmise aux commerciaux, voire par des
vorise l'adhésion à la stratégie. fichiers qualifiés ou des remontées de commu-
Lorsque le plan marketing est finalisé et approuvé, nications directes telles que mailings ou
il est partagé avec tous les acteurs internes impli- e-mailings. En ce sens, les marketeurs apportent
qués. Il est recommandé d'en dresser une version un appui concret aux commerciaux en leur dési-
synthétique à destination de l'intégralité de la gnant de manière précise les prospects les plus
force de vente, souvent présentée dans le cadre pertinents vers lesquels s'orienter.
d'une réunion annuelle. Partager le plan marke- Un dernier point de travail en commun porte
ting donne du sens aux grands mots d'ordre qui sur le multicanal. La multiplication des canaux
sont impulsés auprès des commerciaux. d 'accès vers le client a considérablement com-
Pour boucler le cycle, les bilans sont partagés. plexifié la situation.
Repartant du diagnostic initial, des objectifs, de Lorsque l'entreprise ne travaille que par les ca-
la stratégie adoptée et des plans d'action mis en naux traditionnels (vente directe et/ou distribu-
œuvre, ils font le point sur les résultats obtenus tion), nous assistons à un simple passage de
par rapport à ce qui était attendu. Si les résultats relais entre marketing et commercial, où chacun
ne sont pas en adéquation, ils permettent d 'en a des attributions clairement définies.
comprendre les raisons et d'annoncer les actions À l'opposé, lorsque l'entreprise utilise des ca-
correctrices à mettre en œuvre. Si les résultats naux tels qu'Internet, des plateaux télépho-
sont atteints, le bilan fournit l'occasion d 'un niques, des offres conjointes avec des parte-
moment de succès partagé, dont chacun peut naires, où le client devient omnicanal, il est
mesurer sa contribution. capital de s'entendre et de définir les règles de
la collaboration : comment s'organiser et se
VIVRE ENSEMBLE SUR LE TERRAIN
coordonner, qui intervient, à qui « appartient »
La synergie se concrétise lors des tournées ac- le client, comment se redessinent les modèles
(/)
Q)
compagnées, mais également lors de l'organisa- de rémunération variable. Cette réflexion
0
1.... tion de salons et événements professionnels. conjointe est indispensable si l'on veut éviter
w
>-
Lf)
Lorsque l'objectif prioritaire de ceux-ci est de toute rivalité préjudiciable au développement
.....
0 développer le volant d 'affaires , la décision de des ventes et au service rendu aux clients.
N
@ participer est le plus souvent partagée dans le
.µ
cadre du plan marketing opérationnel. Outre les PROCURER LE SUPPORT DE VENTE
..c
Ol
ï:: discussions portant sur les messages prioritaires, Le soutien aux commerciaux se manifeste par
>-
a.
0
la collaboration assure une parfaite organisation, les actions de communication. Celles-ci pour-
u la création de trafic ciblé sur le stand, l'anima- suivent des objectifs différents :
0
cacité accrue de la présentation de l 'offre. présentation des plans d'actions et des bilans.
'-
>- L'efficacité se constate égalem ent au niveau L' opérationnel, sur le terrain lors de tournées
w
Lf) accompagnées, d'événements professionnels
.-i global :
0 ou sur le multicanal. Les aides à la vente, par
N
• la création et diffusion accélérée des supports la fourniture d'outils facilitant l' acte de vente.
@ Ql
.µ Q de vente; Enfin, lors des diverses fo rmes de réunions
..c t.G pour instaurer un dialogue constructif marke-
.~ Cl)
'- o... • la flexibilité et réactivité des modifications en
ting et ventes, au service du développement
~
0
Q
('.)
temps réel des données (prix, m édia, ajout de commercial .
u @ nouveaux produits) ;
~ fiche 77
La fiche produit
~ fiche 78
Le book marketing-ventes
~ fiche 79
La proposition commerciale
~ fiche 80
La réunion marketing-ventes
(/)
Q)
0
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···· · · ·c:~~ · · ·p~~tiq·~·~ · ···· · · · ····· ·· ············ · ·············· · ·········· · ·· · ······ · ····· · ··· ··· ······· · ············ · · ··········· ·· ·············· ·· ··· · ········ · ············:
Lf)
.....
0
N Dans sa campagne de commun ication, un imprimeur en ligne uti lise clairement la méthode APB pour
@ Ql [ p romouvoir sa va leur a joutée. Si l'on deva it décomposer son message, il s'organ iserait ainsi :
.µ
..c t.G
Q
!- Avantage : pour vos cartes de visite, vous bénéficiez de modèles très créatifs
•~ Cl) [ - Preuve : nous mettons à votre d isposition des dizaines de styles, parmi lesquels vous choisissez celui qui vous correspond .
'- o...
~ Q !- Bénéfice : vous êtes une toute petite structure, et vous avez accès à des objets marketi ng avec un design d igne
0 ('.) [ d'une grande entreprise .
u @ ............................................................................................................. .................................................................................... .........................
E Ethique Être conforme à ses valeurs, être citoyen, consommateur respectueux ou équitable ...
p Prix Faire une affaire, un bon placement, avoir un bon retour sur investissement. ..
E Efficacité Rechercher l' utilité, la facilité ou le confort d' utili sation, fonctionnel
. Prenons un exemple d'argument portant sur une voiture hybride, avec une moindre consommation de
carburant. Cet avan tage peut être formu lé sur le registre prix (pour vous, c'est l'assurance de maîtri ser votre
budget plein après p lein) . O u sur le reg istre éthiq ue (vous Faites p artie de ceux qui préservent les ressources
na turelles, q ui polluent peu). O u sur le reg istre reconnaissance (la voiture q ue vous conduisez démontre q ue
~ vous êtes dans la tendance). Ou sur le reg istre renouveau (vous fa ites partie des 5 % de cond ucteurs innovants).
..........................................................................................................................................................................................................................
Le concept du produit global introduit la notion Il vous faut désormais hiérarchiser les argu-
des trois niveaux de l'offre : ments que vous allez mettre en avant. Pour ce
• Les caractéristiques techniques. Si l'on parle faire, vous allez trier les arguments dans un ta-
d'un lave-linge, il s'agit de sa capacité, ses bleau à l'aide du modèle ci-dessous.
dimensions, couleur, puissance d 'essorage, Dans la case A, vous disposez des points sur
niveau sonore, etc. lesquels vous pouvez capitaliser pour convaincre.
• Le produit média. La marque du lave-linge, En B, vous valorisez votre différenciation. La
sa durabilité, sa valeur d'usage, son design, case C est reléguée à la suite (s'il existe des argu-
son style, sa contribution environnementale ments en A et/ou B) , car elle ne permet pas de
par la moindre consommation électrique, valoriser un axe de différenciation par rapport à
etc. la concurrence. Oublions la case D, dont les ar-
• Les services associés. Il peut s'agir de livrai- guments sont les plus faibles (à la fois sur une
son , d 'installation , de hotline , de mode attente secondaire et pouvant être revendiqués
d 'emploi, de financement, de garantie, de par les concurrents).
dépannage rapide.
STRUCTURER L'ARGUMENTATION
Concrètement, le marketeur dressera la liste de
tous les attributs de son produit, répartis sur les Il peut être intéressant d'adapter la technique de
trois niveaux de l'offre, et la mettra en regard l'entonnoir (du plus large au plus précis). Par
avec la liste des arguments APB triés sur les sept exemple : le marché -7 la marque -7 le nouveau
registres REPERES. Cette phase le rassurera sur produit -7 les actions de lancement pour booster
(/)
Q) le fait qu'il a réalisé une banque d'arguments les ventes. À chaque argument correspondra un
0
1....
exhaustive. bloc paragraphe d'argumentation.
>-
w
Lf)
.....
0 Arguments portant sur
N
@ Ql
.µ Q Une attente forte des clients Une attente secondaire des clients
..c t.G
.~ Cl) Arguments exclusifs à la marque A B
1.... o..
~
0
Q
('.)
Arguments pouvant être revendiqués
u @ par les concurrents c D
Bien entendu, si les commerciaux travaillent sur présentations PowerPoint ou Prezi , voire d'un
une technique de vente précise, l'argumentaire module animé et interactif, de vidéos de dé-
en suivra le déroulé. mon s tra ti ons ou d e té moignages clients.
L'imagination est au pouvoir.
DÉFINIR LE FORMAT ET VALIDER
(/)
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Lf)
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0
u
RÉDIGER UNE FICHE PRODUIT PRINT RÉUSSIR UNE FICHE PRODUIT WEB
Elle est souvent présentée sous un format A4, Les possibilités de contenu sont beaucoup plus
dans un grammage assez qualitatif et s'appuie vastes que sur un support papier, car il n'existe
sur la charte graphique de l'entreprise ou de la pas de limitation de place. Le marketeur faci-
marque concernée. lite le parcours de navigation en proposant une
Un exemple type d'une fiche produit est pré- vue synthétique avec le même agencement et
senté ci-dessous. la m ême charte graphique pour toutes les
gammes de produits.
Les informations les plus attractives sont au
recto. Elles ont pour objectif de séduire le Quand l'internaute clique sur un produit, la
client en annonçant des bénéfices produit page qui s'affiche contient en général les infor-
forts, crédibilisés par des preuves (chiffres mations suivantes : dénomination, photo, court
clés, labels , témoignages, retombées médias). descriptif, prix, date de livraison, services asso-
Le produit est également mis en avant par une ciés, propositions de produits complémen-
photo haute définition, idéalement exposé en taires, avis des internautes.
situation d'utilisation. Au verso, se trouvent Une illustration de fiche produit sur un site
les informations techniques et logistiques. marchand est présentée à la page suivante.
RECTO VERSO
0
caractéristiques Conditionnement (PCB, palettisation ... )
'- •Ava ntages
>-
w • Preuves Tarification ou prix de vente consei llé
Lf)
..... Mentions légales
0
N
@ Ql Entreprise
.µ Q Adresse Espace libre de notation
..c t.G Té léphone/ Fax/ E-mail pour le vendeur ou client
.~ Cl)
'- o... Site web
~
0
Q
('.)
u @ EXEMPLE DE FICHE PRODUIT PRINT
r Synergie marketing-ventes 29 1
FICHE 77
LA FICHE PRODUIT
Autres services
• Note des internautes
Lire les avis des internautes
* ** ** vous pouvez aussi
acheter...
(Visuels de produits
C:- Jaime complémentaires)
w
>-
0 (f~hS prd~ttdÎ~tU de
Lf)
.....
0 Les 1c es pro u1 u s1 e e ven te en 11 ·g ne ma tene
. 1.net ('1nfo rma t.1que e t mu lt'1me' d·1a) sont repu
. tees
'
N pour 1eur
@ ~ clarté et la qualité d e leurs explicatio ns. À côté d e la photo, plusieurs pictogrammes permettent à l'internaute
.µ
..c d ' identifier rapidement les caractéristiques principales du produit. En ba s à dro ite, le logo de la marque renvo ie
Ol à tous les produits dispo nibles sur le site. Enfin, les info rmatio ns détaillées du produit sont rédigées comme un
ï::
>-
a. a rg umenta ire de vente avec des blocs pa rag raphes. C haq ue bloc éno nce les ava ntag es et les p reuves attesta nt
0 d e la fiabilité du p roduit.
u : ......... .................................................................................... ............................ ............................................................................................. :
L'argumentaire de vente
..,.. fiche 78
(/)
Q) Le book marketing-ventes
0
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.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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Q
('.)
u @
Le book marketing-vente est la « bible » du commercial : il contient toutes les informations dont
la force de vente a besoin dans sa démarche commerciale . Conjointement créé par les équipes
marketing et commerciales, c'est un outil de formation et d'intégration.
Gamme A
Produit Al
25 % gratuit
l € de remise
Produit A2
Échantillons
100 %
remboursé
Gamme B
Produit 81
Cadeau
10 % gratuit
Produit 82
Jeu por tirage
au sort
l i : l
Plan média
41.!.i,.iij.1!.• 4 4 4 4 4 4 4 4 4 1 4 4 4
Gamme A
Produit Al
Radio
Site Internet
dédié
vi Produit A2
Q)
0 Pub TV
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>-
w Annonce presse
Lf)
.-i Gamme B
0
N
V) Produit 81
@ .J!1
.µ
Q Bannières pub
..c w>-
Ol Cl)
ï:: o... Produit 82
>-
Q_
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Q
0 ('.) Soirée
u @
événementielle
1
r Syne rg ie marketing -ventes 295
FICHE 78
LE BOOK
MARKETING-VENTES
0 CONSEIL
Choisissez un ou deux vendeurs au sein de
être réactif et envoyer en simultané de l'informa-
tion par e-mail au responsable de rayon.
Enfin, il faut actualiser régulièrement le book.
l'équipe de vente pour créer cet outil, cela
À quelle fréquence? Une fois par mois, environ,
permet de bien identifier leurs attentes en termes
de contenu et de forme. Réalisez quelques sauf actualité de dernière minute. L'actualisation
prototypes du book pour qu'il soit testé sur le peut consister à enrichir une fiche produit ou
terrain. Enfin, effectuez les ajustements néces- un argumentaire. Elle peut aussi concerner le
saires et déployez-le à toute la force de vente. remplacement de documents par d'autres:
On doit aussi choisir sous quel format le propo- • nouvelle fiche promotionnelle d'un produit,
ser. Traditionnellement, il peut s'agir d'un grand car arrêt de la précédente promotion ;
classeur à feuillets amovibles. De plus en plus • mise à disposition de la nouvelle revue de
d'entreprises dématérialisent cet outil sur marché en début d'année.
Intranet ou sur un dispositif mobile (tablette
numérique par exemple). Dans l 'univers des
produits de grande consommation, les vendeurs
sont de plus en plus équipés de tablettes numé-
8 POUR RÉSUMER
Le book marketing-ventes est un outil complet
utilisé quotidiennement par les commerciaux qui
riques. La tablette leur p ermet de saisir des infor-
les aide à réussir leurs négociations. Il est com-
mations sur les rayons des points de vente visités posé de différentes rubriques telles que : la revue
(présen ce effective des produits, prix pratiqués, de marché, la présentation de l'entreprise et de
exposition linéaire, mises en avant des marques ses gammes de produits, les plans promo~onnels
et de la concurrence). Les vendeurs utilisent et médias de l'année en cours, mais aussi les
aussi cet outil comme book marketing-ventes conditions tarifaires, les témoignages de clients
ou de médias .. . Pour le rendre performant,
lors de rendez-vous commerciaux avec les chefs
il est conseillé de le construire conjointement
de rayon des magasins. Ils peuvent en effet pré- avec les équipes des ventes, de choisir le format
senter des informations dématérialisées telles approprié et enfin de l'actualiser régulièrement.
(/)
que la revue de marché, des fiches produits, des
Q)
0
'-
>- Ill> fiche 75 POUR ALLER PLUS LOIN
w
Lf)
Les moments clés de la synergie marketing-ventes Blog CEGOS : www.management-commercial.fr
..... Ill> fiche 76
0
N
L'argumentaire de vente
@
.µ Ill> fiche 77
..c
Ol La fiche produit
ï::
>-
a. Ill> fiche 80
0 La réunion marketing-ventes
u
(/)
Q)
M•--- La preuve de votre capacité d'analyse, de votre expertise
\D•~- Votre vision éclairée de sa problématique
w
0
'-
>- Dl•--- Votre recommandation en synthèse
t.1111•--- Preuves de l'adéquation besoin/solution. Les bénéfices client
lîl•---
Lf)
.....
0 Rassurer par vos moyens, méthodes, outils, ressources ...
N
@ • •..,_ Votre proposition détaillée. Un ROI / des indicateurs de performance
.µ
D•~- Planning de Gantt - étapes
..c
Ol
ï:: L--~~~~~~~~ Votre entreprise, des business cases - Conditions générales
>-
a. de vente - Glossaire - Supports techniques complémentaires ...
0
u LA STRUCTURE D'UNE PROPOSITION COMMERCIALE
8 POUR RÉSUMER
La proposition commerciale est un outil décisif d'analyse et de réponse à un besoin client. Elle démontre
votre connaissance client. Elle est le reflet de votre expertise et engagement. Co-construite entre vendeur et
marketeur, elle sera attractive sur le fond et sur la forme. La richesse de votre proposition de valeur et son
unicité peuvent alors faire la différence à offre quasi identique.
(/)
Q)
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
'- o...
~
0
Q
('.)
u @
Les moments d' échanges entre les équipes marketing et commerciales sont nombreux . Initier une
réunion marketing-ventes requiert une organisation minutieuse, une forte assertivité et enfin une
bonne aptitude à convaincre.
nions assez courtes. Le format d 'une h eure et tation de d iapositives, naviguer aisément dans
ses fonctionnalités et apporter le bon comme n-
demie est idéal, il permet d'avoir un auditoire
taire a u bon moment.
réceptif et participatif. Si l'ordre du jour né-
(http://www.efficaciteprofessionnelle.fr/)
cessite une réunion plus longue, la pause
s'avère nécessaire. Commencer à l'heure est À l'issue de la réunion, on rédige et on envoie
important, cela ne pénalise pas les personnes rapidement le compte rendu synthétique, centré
présentes. sur les besoins d'information des destinataires,
Le public convié est censé intervenir, donc il les décisions prises et orienté vers les actions à
faut limiter le nombre de personnes conviées, mettre en place.
afin que tout le monde puisse s'exprimer. Le Certains écueils sont à éviter :
marketeur adapte son discours en fonction du
• traiter les cas particuliers en réunion ;
public présent (managers ou vendeurs), et
• organiser des réunions inutiles. Parfois une
s'abstient de tout jargon marketing difficile à
note d'information suffit, sauf si l'objectif est
comprendre.
de créer ou renforcer l'esprit d 'équipe.
L'outil de présentation le plus souvent utilisé est
le support PowerPoint, attractif visu ellem ent et L'or dre du jour
qui propose de nombreuses animations. Pour être p erformant le jour J, il est p ertinent de
rédiger un ordre du jour. L'outil TOMAT (timing,
(/)
Q) L'ordre du jour TOMAT
0
1....
w
>-
Lf)
..... 9h00 - 9h l 5 Accueillir l'équipe Accueillir l'équipe Tour de table Café d'accueil
0
N 9hl5 - lOhOO Faire un point L'état d'avancement Présenta tions Support
@ sur l'activité du sujet des équ ipes
.µ PowerPoint
..c + vidéoprojecleur
Ol
ï::
>-
a. 1OhOO - l Oh30 Présenter une actualité Nouveau packaging , Intervention du chef Prototype
0 produit nouvelle recette ... de produit concerné
u Support PowerPoint
(/)
Q)
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Lf)
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0
N
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..c t.G
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'- o...
~
0
Q
('.)
u @
La respiration
Le geste La verticalité
FONDAMENTAUX
Le Le timbre et
EN TECHNIQUE le débit de voix
déplacement
ORATOIRE
Le regard L'articulation
La modulation
8 POUR RÉSUMER
La réunion marketing-ventes est très fréquente en entreprise. Afin d' être le plus efficace possible, le
marketeur l'organise en limitant le nombre de participants et la durée afin d' avoir l'attention et la partici-
pation de tous. Il prépare des supports attractifs et compréhensibles, il rédige un ordre du jour et enfin il
envoie un compte-rendu de la réunion résumant les points abordés et le « pour action ». Au niveau de la
communication orale, il est nécessaire d' être assertif et de travailler sur les effets persuasifs, tout en maîtrisant
les fondamentaux en technique oratoire.
0
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.....
0 Commerciaux, en Réunion régionale
N Écoute Tester argumentaire Janvier
@ Ql ateliers équipe X
.µ Q
..c t.G Pricing nouveau Accompagnement chez
Écoute Région Y Février
.~ Cl) produit clients
'- o...
~ Q Relancement régional Agence commerciale et
0 ('.) Appui Région Z Mars
u @ produit B relevés points de vente.
Observé par le marketeur Joue le chef, se sent valorisé Observé par le vendeur
Ignoré par le client Utilise le marketeur pour faire pression Connibalisé par le client
0 CONSEIL
Préparez l'entretien avec le commercial. Voici
Ce guide d'entretien pourrait être structuré
comme suit:
quelques exemples de questions à se poser
avant de rencontrer le client :
Difficultés rencontrées/problèmes à résoudre
- Quels objectifs devons-nous atteindre?
Évolutions actuelles el projetées (technologies,
- Quelle est la conclusion souhaitée pour cet compétences, fonctions)
entretien?
- Quelle argumentation sera convaincante? Jlllll•mlulif.11•
Pourquoi? Caractéristiques principales
- Q uel est l'étal d'esprit de l'i nterlocuteur vis-à-
Prescri pleurs ? des produits
vis de l'entreprise?
Autres intervenants ? Services de base
- Comment s'exprime son besoin ?
Services périphériques
- Q uelles objections peuvent surgir?
- Quels seraient les fondements de ces objec-
4;;;;;.m.1.1.1@1tl 44.11.4+11+;;;.111
Conformité aux attentes Client fidèle/occasionnel/
ti ons? Ce qui plaît/déplaît perdu
- Q uelle réponse faudrait-il apporter ? Attitudes des utilisateurs Client innovant/conservateur.
finaux Petit/moyen/gros client
- En d éfinitive, que faut-il savoir de cet interlo-
N otion de service Client spécialisé/généra liste
cuteur ?
- Quel type de présen tation et d'introduction
_.1, 611.1. • ••1,14111.1.;;.1.1..1;n.i;.m.1.1
(/)
choi sir pour l'impressionner favorab lemen t, N ote globale sur Question ouverte qui peut
Q)
échelle de l à 5 porter sur tous les thèmes
0 pour justifier, lég itimer la présence du marke-
'- Classement des critères
>-
w teur ? par ordre d'importance
Lf)
.....
0
N Recueillir les informations À l'issue de chaque entretien, il est recom-
@ mandé de faire le point avec le commercial ,
.µ
Le marketeur est invité à préparer son entretien
..c d'en tirer les conclusions, et de se mettre
Ol au travers d 'un guide d'écoute client, qui lui
ï::
>-
a. permettra de recentrer la discussion, le cas d'accord sur une vision partagée des enseigne-
0
u échéant, sur les sujets qu'il est venu chercher. ments.
Objectifs de la tournée
Actions à entreprendre
Observations :
Il> fiche 78
Le book marketing-ventes
(/)
Q)
0
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.....
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01
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0.
0
u
Module 10
(/)
Cette personne « complète » en quelque sorte, qui allie efficacité et accomplissement
Q)
0 des personnes peut s'appu yer sur ses ressources créatives pour mener à bien sa
'-
w
>- mission. Un e posture, un processus , des con cepts et outils là aussi à partager, pour
Lf)
..... faire autrement et fertiliser le terrain de l 'innovation marketing.
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
~
0
Q
('.)
u @
307
Le marketing management 309
La rigueur marketing 313
Le choix et la gestion des prestataires 316
L'évaluation des prestataires 319
Le marketeur rassembleur 322
Le process de créativité appliquée 325
(/)
Q)
Cinq concepts créatifs à intégrer 329
0
'-
>-
Animer des réunions marketing créatives 333
w
Lf)
..... L'initiative créative au quotidien 337
0
N
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.µ
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>-
a.
0
u
LE MARKETING MANAGEMENT
82
Le marketing tient plus que jamais une place centrale dans l'entreprise aujourd' hui. Si les règles
historiques du management d'équipe valent pour tous, le marketeur sera plus vigilant à certaines
d imensions liées à sa fonction .
Créativité Expertise
(/)
(marché, concurrents, clie nt,
Q)
Adaptabilité m étier)
0
'-
w
>-
Rigueur, pragmatisme Technicité
Lf)
..... (opérationnelle,
0 Fiabilité, constance nouveaux médias, outils)
N
@ Ql
.µ Q Capacité à créer
..c t.G des liens
Gestion
.~ Cl)
'- o... (pi lotage, temps et perfo rmance)
~
0
Q
('.)
Gestion du stress
capacité à bien se connaître, à gérer ses propres au sein de son marché pour plus de perfor-
émotions et la capacité à comprendre celles des mance. Elle implique d'être en veille perma-
autres. Ces soft skills (littéralement, compé- nente, pour anticiper, réagir et agir en tête face
tences douces) du manager sont aujourd'hui à ses concurrents.
devenues essentielles dans un contexte tendu. Un avantage compétitif évident aujourd'hui et
Parce que réussite ne va pas toujours avec bien- une démarche que l'équipe marketing peut
être au travail, que faire son chiffre ne veut pas initier et étendre aux autres services de l'entre-
dire être heureux pour un collaborateur, que prise.
recevoir une prime ne veut pas dire s'épanouir ...
Garder le cap de l'humain au-delà de la pression
de performance est devenu un véritable enjeu
0 CONSEIL
Les o utils collaboratifs 2 .0 peuvent constituer d e
pour le marketing manager. vra is supports de management : un wi ki pour
0 CONSEIL
Apprenez sur vous, votre fonctionnement, votre
s' immerger dans la peau du cl ient, un blog in-
te rn e d e bon nes pratiqu es marché, une e-
newslette r co nstruite entre services, une pige
d 'opérati ons concurrents via Scoop . il .. . Les o utils
personnalité, votre carte d u monde .. . Entre PLN,
du web sont nombreux et riches !
process com mu n ication, ennéa gra mme ou
Attentio n cependant à ne pas instaurer q ue des
techniques de développ ement personnel, les
relations technologiques. Favorisez les contacts
outils sont nombreux. Équi pez-vous pour mieux
di rects même si ces temps sont précieux au sein
équ iper votre équ ipe et ne pas gérer que des
d 'un service marketing. Par exemple, PepsiCo
con flits !
encourage l'échange entre ses salariés, avec
Unir, c'est aussi savoir répartir les projets, gérer entre autres bonnes pratiq ues la journée sans
e-ma il, où la messagerie é lectroniq ue ne doit
les impatiences et exigences des nouvelles géné-
être uti lisée que pour répondre aux cl ients.
rations, et les rendre opérationnelles dès que
possible. Unir, c'est bien sûr écouter, accompa-
MOTIVER PAR LA CRÉATIVITÉ
gner, offrir confiance, challenge et reconnais-
sance. La créativité est un moteur du marketing et
l'occasion d e dynamiser les individus de ma-
INSUFFLER LA CULTURE CLIENT nière attractive et productive.
Il est indispensable aujourd'hui de penser Ainsi, les challenges et incentives, historique-
(/)
Q) client, de le connaître, d e l'étudier, entrer dans ment dédiés aux services commerciaux, sont de
0
1.... ses codes en permanence et de le rendre présent plus en plus mis en place au sein des équipes
w
>-
au quotidien dans l 'entreprise. Déceler de marketing.
Lf)
..... bonnes occasions de contacts clients, c'est se
0 Une problématique marketing peut devenir un
N
nourrir au fil de l'eau d'actualités, de connais- sujet de motivation très créatif : comment faire
@
.µ sance fine de leurs besoins mouvants. pour redynamiser un produit en déclin? Pour
..c
Ol
ï:: La culture client permet au marketing d'être réagir face à un projet concurrent ? Pour trouver
>-
a.
0
plus pertinent, en affinité avec ses cibles, et à le concept porteur d'une campagne? Les chal-
u l'entreprise de s'orienter vers plus de réactivité lenges du marketing peuvent d evenir d es
challenges humains lorsqu 'ils sont menés Mais si les dépenses marketing sont visibles,
comme des projets au service de l'individu et l 'impact et le retour s ur investi ssement
de l'entreprise. doivent être de plus en plus démontrés. Or, la
création de valeur n'est pas toujours mesu-
FAVORISER LE DÉCLOISONNEMENT
rable à court terme et les apports restent par-
Le marketing est une fonction transversale dans fois immatériels . La démarche ? Savoir
l'entreprise. Le marketing manager se doit de identifier et faire valider à l'interne les indica-
favoriser tous les liens internes utiles au partage teurs utiles , systématiser voire automatiser
d'information, prise de décision, mobilisation leur gestion, piloter leur suivi et communiquer
inter-services, et tout ce qui nourrit la cohérence sur les résultats et causes. À l 'heure du « faire
interne et externe. plus avec moins », le challenge est de mainte-
Décloisonner, c'est travailler le lien avec la force nir un stress positif.
de vente de manière continue. En étant présent Souvent tiraillé entre les exigences de l'organi-
avec eux lors de rendez-vous clients straté- sation et celles de l'humain, le marketing mana-
giques. En les impliquant en amont de la créa- ger doit être suffisamment directif pour
tion des outils, en les nourrissant sur la stratégie respecter et faire respecter ses engagements. Il
marketing ... active vigilance , évaluation , re-motivation,
Lors des réunions de travail, pensez aux guests voire sanction !
internes qui pourront enrichir vos réflexions : le
contrôleur de gestion vous apportera sa vision
rationnelle, le directeur artistique sa contribu-
tion créative !
8 POUR RÉSUMER
• Manager le marketing, c'est allier com-
pétences et écoute, c' est savoir faire et être.
Ces démarches de co-con s truction inte rne
Le marketing est une science en permanente
peuvent s'étendre aux R&D, au service études ... évolution, ce qui rend son management encore
à tous les départements en lien avec le client. Le plus complexe : réactivité, ouverture et capa-
nouveau mix marketing intègre un cinquième cité d'adaptation de mise pour le responsable
« P » : people ou public. L'occasion de décloi- comme pour son équipe.
sonner. • Le marketing management peut s' appuyer
su r ses propres fo nda tions pour animer
GÉRER LA PERFORMANCE performance et re lation : la créativité, I' orien-
Ill
Q) ta ti o n clien t, la tra nsversa lité .. . et servir
Maîtriser les process tels que les plannings, les
0 l'entreprise dans son ensemble grâce o u
'-
>- reportings ou indicateurs de gestion est la pierre déclo i sonnement et aux liens internes qui
w
l/) angulaire du manage ment. .. Sans freiner la nourrissent la réussite.
,..-!
0 productivité.
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Culture Mission
Contenus
Produit(s)
Ma rque(s)
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1 1
1 1
1 1
(/) Dispositif
Q) 1
\ I '
''
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\ Canaux
Études
I
I
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..... ' Supports
Indicateurs ,,''
' ...,
~------;
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..c t.G
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~
0
Q
('.)
u @ LES CLÉS DE LA COHÉRENCE DE MARQUE
o · · · ··· ·c ~~·· · r;~~tiq~·~·· · ········· · ··· · ·············· · ···· · ··· · ·· · · ···· · · · ····· · · · ····· · ·· · ······ . · ··· · · · · ···· ······· · · · ·. ······· ···· · · · · "·· · · · ·· ·
Dans celte PME fabrica nte de jeans, la d i rectrice marketi ng gère a u quotid ien l'ensemble d u mix marketing,
~ en plus du terra in el du management. Elle conçoit le p lan marketing a nnuel, pendant que le d irecteur commercial
éta blit sa revue d ' enseignes. Ensemble, ils les fi nalisent pour les faire val ider par le DG.
La d irectrice marketin g gère au quotid ien les négociatio ns avec les fou rnisseurs, la rédactio n d es argumenta ires de
vente, les relations presse pour la nouvelle collection , les bilans d'études, les validations des échantill ons usine, les
photoshools, la relecture d u cata logue el la conception d'une promotion po ur une enseigne en urgence. Mu ltilâche
d a ns un marché textile comp lexe, elle dévoile ses quelq ues astuces pour ne pas perdre sa ligne de cond uite :
- Afficher dans son b ureau le p lan a nnuel, mis à jour à chaq ue revue de marque (4 fois par an).
[ - M ettre au point des fichie rs Excel par d ispositif avec des alertes échéances.
: - Planifier des réun ions hebdomad a ires avec les compte-clés pour tenter d'anticiper.
[ - Suivre et p iloter la formation et l'accompag nement des commercia ux pour les no urrir sur la ma rque et ses
[ pro jets, donner des arguments, croiser en amont les besoins enseignes el cl ients... Et les accompagner réguliè-
[ rement sur le terra in !
Le marketeur, pour mener à bien ses plans, fait régulièrement appel à la sous-traitance. Pour
trouver les bonnes ressources à l'externe, s'accorder sur les visions et atteindre les objectifs de
l'entreprise, il est nécessaire de créer des liens et de construire les relations sur des bases solides.
(/)
Q) • Fo rm e et taille d e structure
0 • Composition de l'équipe d édiée et fonctio ns
'-
>-
w • Votre cahier des charges • Équipe créative intég rée
Lf)
..... • Vos besoins • Capacité d 'analyse, d e conseil
0 • Généraliste ou expert métier(s)
N • Votre organisation
@ • Spectre technique, « outillage »
.µ
..c • Visio n métier
Ol
ï:: • Expérience sectorielle
>-
a. • Po rtefeuille clients et fid élité
0
u CRITÈRES DE CHOIX D'UNE AGENCE CONSEIL
o·· ··U
···C~~···p~b-·l~tiq
k·· ··t~·~· · · ·_ ·····t · · ·· · ··· ···l ·d··· · ······ ··t····· · ·B····t····B····(·l·····:··t·.-··· ·· ···· ·t·· _·d···.·t·.··· · ···)· ··d·· · ·:t····h·····.- -:····· ········ · ····t·· ·t······ · ··········· ·· · :
. ne responsa e ma r e 1ng opera to nne u sec eur o og1s 1q ue e e 11q ue 01 c 01str son pres a aire pour
· la créati on de son site Internet. Elle n'est pas experte et n' a pa s le vocabula ire métier. Vo ici son mode opératoire:
~ - Fa ire une ve ille en lig ne d 'acteurs ciblés : experts mais adaptés aux PME. Avec un discours compréhensible
(/)
Q)
l et dans un form at de co llaboratio n conseil et no n un iq uement p roducteur. Soulever a insi les items intéressants
0
~ permettant de refo ndre son brief.
'-
>- l - Contacter son réseau professio nnel et personnel pour obteni r des contacts concrets avec d es expéri ences
w ~ partag ées. Enrichir sa récolte de bo nnes pratiques.
Lf)
..... j - Compléter son brief. Écri re d ans son vocabulaire ma is déployer les besoins importants pour elle : sa conna is-
0
N ~ sa nce cl ient, son experti se et offre. Projeter le p ro jet dan s la stratégie d e l'entrep rise et défini r des o bjectifs à
@ Ql l court et moyen terme pour la concepti on comme l'évolution du site. Exemples : q ue les gens qui ne connaissent
Q
.µ
..c t.G ~ pas l' entrepri se vo ient tout de suite les bénéfices qu'elle peut leur a ppo rter, q u' il y ait une ba nq ue d 'exemples d e
Ol
ï:: 8- j réalisati ons, que l'abo nnement à une new sletter pui sse être proposé à échéance d 'un a n, que les clients pui ssent
~ Q ~ suivre leur stock sur un espace d édié, que l'on puisse établir dans un an un devis perso nnalisé en ligne.
0 ('.) ~ - Interrog er les quatre prestatai res sélectio nnés. Échanger pour clarifier attentes et solutions jusqu' aux devis fina lisés.
u @ . .
···················· ········································· ····························· ·········································· ············· ·······································································
0
'-
>- ~ fiche 52 POUR ALLER PLUS LOIN
w
Lf)
Le brief agence • www.uda.fr
.....
0 ~ fiche 82 • www.aacc.fr
N
Le marketing management • www. limelight-consulting. com/ le-point-de-vue-des-
@
annonceurs-sur-la-communication
.µ ~fiche 85
..c
Ol L'évaluation des prestataires
ï::
>-
a. ~fiche 89
0
u Animer des réunions marketing créatives
Niveau d'accompagnement
Service
Proximité, réactivité
w
>- Performance Q ualité du suivi
Lf)
..... ROI
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
. Voici le ce cas d'une collaboration entre la responsable d 'une PM E da ns le secteur informatiq ue B to B et son
~ agence conseil en communication. Leur contexte est le suivant : peu experts en comm unication ma is très experts
~ dans leur doma ine. Peu de temps d ispon ib le : dédié e n ma jorité au com mercial et à la production des projets.
~ Sur la pa rtie a ud it préala ble : rencontre de 5 agences d ifférentes, en local pour plus de p raticité. C hoix d'une
~ filiale locale d'un groupe de com municati on. Une équipe courte et un seul interl ocuteur senio r.
~ Le mode de collaborati on et l'évaluation ont été construits a utour des critères suivants :
~ - Fourniture de tra mes de briefs par type de p rojet avec les q uesti ons clés de l'agence.
~ - G rille d e tarifs (concepti on et production) des prin ci paux supports de com munication.
~ - Objectif annuel de conquête de nouveaux cl ients avec déterminati on d'indicateurs par type de p ro jet de
~ communication. Exe mples : mise en place d u site Internet et son référencement (nombre de visites attend ues par
~ mo is). A nnonces p resse professio nnelle (contacts utiles et taux de retour aux « ca ll Io actio n »).
~ - Pas plus de 2 propositions par support et une recommanda tion argumentée de visu ou au téléphone.
~ En contrepartie, volume d 'affa ire gara nti pa r le cl ient et liberté q uant a ux propositions et moyens sugg érés, d ans
~ l'alignement de la stratégie d 'entreprise .
....... .............. .............. .............. .............. ........................................................ .............. ............................ ............................ ............. .............
8 _POUR RÉSUMER
• Evaluer les prestataires externes, c'est consolider ses choix et maintenir la qualité de vos prises de
parole.
• Le marketing est une discipline molle. L'évaluation doit être à la foi s formelle et juste. Une grille d'évaluation
se construit sur mesure en fonction de votre activité et de votre politique interne. Elle doit être réa liste pou r
être efficiente.
• Co mme le choix des p restata ires, leur évaluation doit être aussi rigoureuse qu' huma ine .
""' fiche 84
(/)
Q)
Le choix et la gestion des prestataires
0
'-
>-
w
Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
~
0
Q
('.)
u @
Le marketing est par définition un métier transversal. Au cours de ses missions, le marketeur inte-
ragit avec l'ensemble des pôles de l'entreprise. Il peut aussi créer de la valeur à l' interne, parce
que la marque est un levier de croissance pour tous.
Ce rôle inné n'est pas si simple à incarner au Profiter des compétences croisées, du recul, de
quotidien. D'une part parce que le marketeur la vision de tous paraît évident. L'évolution du
gère de front marque, hommes et organisation. marketing et ses approches va d'ailleurs dans le
D'autre part, parce que la transversalité n 'est pas sens d'un décloisonnement utile : le marketing
une évidence lorsque la plupart des entreprises intelligent, le digital et le big data avec une orga-
sont encore organisées en silos-métiers. Les or- nisation centrée clients ; la gestion de projets
ganisations elles-mêmes sont souvent réticentes transversaux, le trade marketing et les collabo-
au changement. Le management transversal est rations marketing vente, les plateformes collabo-
une pratique vertueuse mais plus spontanée que ratives ; les politiques RSE en développement,
(/)
Q) soutenue. l'innovation comme réponse à la crise .. . Le
0 terrain est large.
1....
>- Rassembler, c'est orchestrer, écouter, créer des
w Par où commencer pour le marke te ur-
Lf)
liens. Clarifiez vos intentions vis-à-vis des hié-
..... rassembleur ? Par partager autrement et co-
0 rarchiques afin que les coopérations soient
N
soutenues : temps, argent et ressources néces- construire :
@
.µ
..c saires. Les bonnes pratiques sont toujours co- • Partager le positionnement de la marque, sous
Ol
ï:: piées ! Valorisez vos résultats communs, une forme concrète (fiche, carte mentale ou
>-
a.
0
indiquez vos sources d'information internes, plateforme web interne) pour que chacun
u nommez les auteurs. incarne l 'ADN de la marque.
La stratégie
L'innovation La veille
Insuffler, co-créer, stimuler Favoriser les échanges
Étendre, enrichir pour anticiper
top-down et dow n-top
Partager la vision
La production Le management
Piloter, accompagner Mobiliser, nourrir, dynamiser
Le marketeur
L'organisation La finance
Renouveler, mailler (CMI) rassembleur Consolider, donner du sens
Le réseau
La GRC Le digital Enrichir connaissance
Mailler objectifs et résultats clients. Déceler
Écouter, relayer,
Co-construire opportunités, participer
coordonner
Les ventes
Les RH Le juridique
Faire participer en amont
Partager
Fournir les infos marché, clients Participer aux événements
Déceler opportunités
internes, les « marketer ,,
o····E. . C2-~0
.. 0.~9·····pt···~f·.~dtiqd···_·Uf
·.···~·········t·····t··_···.·······_·················t 't·····t··.···.············k····t·:········ ..t·····t·.···: .. ······_·d··:········t·····t·····t·_···:······
. n e a in e e inir ses s ra eg1es a moyen erme 1s ra eg1e mar e ing , s ra eg1e me 1as e s ra eg1e
j commerciale), Ferrero a mis sur pied, avec l'aide de TNS Safres, une série de démarches visant à partager
! entre cinq directions de l'entreprise toute la connaissance clients :
: - Ouvrir/s'ouvrir. Cinq thèmes explorés via des études : économie et pouvoir d'achat, vie et valeurs sociales,
l transports, modes de vie et loisirs, consommation.
: - Faire la synthèse des informations.
!- S' approprier les données et se projeter à moyen terme.
: Cet exercice d' intelligence collective a permis aux cinq directions concernées d'établir des hypothèses de travail
l partagées pour les années à venir.
! (Source : Guide UDA 2011)
Problème
Imprégnation
0
1....
• Incubation : pas de travail conscient, « for- entre les éléments, « malaxe » cette matière
>-
w cené », mais l'idée chemine. obtenue. Il p eut ensuite hiérarchiser les
Lf)
..... • Illumination : l'idée vient toute seule, jaillit. idées : un fil rouge, des développements ... Un
0
N
La solution est là comme par miracle. classement par le sens et la cohérence intégrés
@
.µ
La rédaction est une discipline qui fait appel à lors de l'imprégnation.
..c
Ol
ï:: notre créativité et notre rigueur pour respecter • S'il reste bloqué ou peu inspiré, il décroche,
>-
a.
0
les briefs clients et construire un fil rouge cohé- arrête de s'acharner et prend le temps d 'une
u rent. Voici une méthode mise en place par une veille élargie au sein des contenus produits
par l'agence: autres clients mais thème appro- des « terrains » de jeu infinis, professionnels et
chant, même secteur mais thème différent, personnels.
autre cible mais même sujet. .. Cet éloigne-
ment et une nouvelle récolte de matière enri-
chissent la production et/ou créent de nou-
0 CONSEIL
La créativité est un muscle. Entraînez-le de mille
veaux liens entre les premières idées. manières : dessin, écriture, bricolage, théâtre,
cuisine ... tout est sujet créatif. N'oubliez-pas de
S'ENTRAÎNER RÉGULIÈREMENT « faire ce que vous êtes ».
Il est utile de stimuler et entraîner régulièrement Plus vous poserez de gestes créatifs quotidiens,
notre créativité. Même si le marketing nous plus vous irez loin . Chaque petit pas compte . Et
amène à être régulièrement en posture créative, si vous changiez de trajet pour aller au bureau
le matin?
notre personnalité, de même que notre métier
Créez-vous des rituels, un espace, des moments
ou secteur d'activité peuvent nous brider malgré
et conditions idéals.
nous, à force de codes, contraintes légales, orga-
Soyez aventurier : essayez de nouvelles choses,
nisationnelles etc. Les produits de grande
provoquez de nouvelles rencontres et échanges.
consommation aux marchés bataillés donnent
Soyez persévérant : faites des choix, travaillez
des occasions régulières aux marketeurs d'ex- votre détermination et félicitez-vous de vos
ploiter ce potentiel. Dans tous les cas, nous réussites.
pouvons adopter quelques bonnes pratiques
pour rester en éveil créatif :
• Faire une veille régulière : un bon moyen de
récolter de la matière. Les bonnes idées sont
tout autour de nous. Votre expertise vous
8 POUR RÉSUMER
• La créativité est une aptitude naturelle
permettra de les adapter à vos projets. essentielle au marketeur qui se développe dans
la confiance en soi et aux autres. La bonne
• Se proposer en « guest » lors de réunions idée n'existe pas ... seule la production en
transversales ou en dehors de votre service. masse compte, sans laquelle on ne peut pas
Contribuer, c'est s'exercer! trouver de « pépite » !
• Initier des projets et développements créatifs • Le processus créatif looping permet d' ac-
en prospective. Les produits très challengés compagner dans la rigueur et l'ouverture notre
créativité : une méthode et un guide qui nous
(/) doivent anticiper en permanence. Déceler et
Q) assurent de produire le maximum d'hypo-
0
proposer des occasions de vous renouveler. thèses de solutions. Dans tout exercice créatif,
'-
>-
w • Ne restez pas isolé : partagez et provoquez des toujours séparer les phases de divergence et
Lf)
réunions créatives régulières sur vos sujets convergence. Le critique en nous est toujours
.....
0 en éveil ! Reportez votre jugement.
N récurrents pour exploiter la force du groupe.
@ Ql • La créativité s'entraîne, se cultive et se par-
.µ Q Entraîner sa créativité c'est aussi s'investir per-
..c t.G tage. Il s'agit d'implication et non de magie,
Ol sonnellement pour garder ou augmenter cette de travail et non d'acharnement.
ï:: 8-
~ Q agilité. Une même source créative intérieure et
0 ('.)
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.....
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0 CONSEIL
Comme nt déce ler ces oppo rtunités ? Souve nt
ment : et si on aug menta it encore noire prix en
offra nt un service 4 éto iles? Et si on co-créail
un produit pour et avec ce cli ent ? Les « pa-
g râce à la décomposition des objets existants. rades » face à l' imprévu peuvent être l'occa sio n
En regardant a utreme nt ce q ue l'on co nnaît de se renouveler.
déjà . Prendre to utes les cara ctéristiques, les
fonctions, les éléments constitutifs et essayer de
CONTRAINTES : NÉCESSAIRE ÉNERGIE
(/)
les cro iser une fo is décomposés.
Q)
O n peut forcer au ssi une associatio n avec la Paradigme classique lié à la créativité : « Je ne
0
'-
>- techniq ue du « mot au hasard » pa r exemple, si peux pas être créatif dans mon entreprise : trop
w
Lf)
vous travaillez sur la motivation de votre équipe. de contraintes ! » Notre quotidien est en effet
..... Vo us d écomposez l 'équi pe en besoins d es
0 nourri de contraintes, les plus classiques étant le
N
personnes el de l'entrepri se. Vous tirez a u ha-
@ Ql temps, l'argent et la capacité d e l'entreprise à
.µ Q sard le mol « noisette ». Vous pouvez imaginer
..c t.G s'adapter à l'idée nouvelle. Acceptons ce para-
un challe nge créa tif qui le ur p erm ettrait d e
.~ Cl)
'- o... remp orter d es points-no isettes en éq uivalent
doxe : la créativité est en vie parce qu'il y a
~
0
Q
('.) prime . O u d'amé nager une salle créative sous contraintes! Sans obstacles, pas de raison de
u @ « coque » dédiée à l' inspiratio n ! chercher à les d épasser. La contrainte est une
provocation positive. Ce qui est contrainte sur un champ, explorer des pistes très éloignées les
marché peut être une opportunité sur un autre. unes des autres. Je suis un clown et un savant,
un cuisinier et un architecte ...
ÊTRE OFF POUR ÊTRE ON
• Je suis fluide dans ma créativité. ]'exprime
Les trois clés de l'orientation créative sont :
une grande masse d'idées par champ trouvé.
originalité, flexibilité, fluidité (modèle de
Plus j'ai d 'hypothèses, plus j'ai de chances de
Guilford, 1967). Un leitmotiv à partager en
trouver une pépite.
réunion qui vous aidera à adopter la bonne atti-
tude: LA BONNE CRÉATIVITÉ : LA MIENNE
• Je cherche le nouveau, le différent, une nou- Accepter qui l'on est, être en confiance avec son
velle combinaison. Je m'autorise l'originalité, propre schéma créatif. Nous avons chacun nos
la fantaisie, l'absurde, l'impossible. Je produis préférences : un outil, une forme de pensée, un
comme un farfelu pour dépasser le connu. domaine, un champ d'application, une mé-
• Je suis flexible, souple. Comme j'entraîne ma thode ... Il est important de se tester, de s'obser-
créativité régulièrement, je peux changer de ver et se connaître pour repérer et activer nos
0.
uCc:'s. praktt~quhe
ne equ1pe mar e mg c
h
erc e un nom pour un s1e we
·t b d ' d "' - I' h t t d
e 1e a ac a -ven e e pro u1 s e ecora ion
d ·t d d ' t.
: d 'occa sion. Les va leurs à exp rimer : esthétisme, beau, d éco, qua lité, partage, seconde vi e, durable, d énicheur,
~ plaisir, changer, co nvivialité, accessibilité, cho ix.
· Les premières idées qui émergent sont : Chan geo ns de déco; C'est beau d e changer ; Entre nous, c'est beau ;
(/)
Q)
Déco entre amis.
0
Être «off », lors d ' une réunion, c'est g uider son équipe, et l'encourager dans sa production : «C'est très bien,
'-
>- mais encore, allez-y, osez, tout est permis ! Essayez des choses folles. » Cela génère de nouvelles idées : Déco
w
tro uv' tout ; Mix' déco ; J'veux ta déco ; 1000 et 1 décos ; Q ui en veut de ma d éco?
Lf)
..... Ce à quo i le chef d 'équipe ajo ute de la flexibilité : «Super! et des idées venues d'ailleurs? Dan s d' autres
0
N domaines ? Ç a vo us fait penser à quoi d 'autre?»
@ Cela p roduit de nouvelles idées : C'est nous les coach s déco; A rchi multi-beau ; T'as pa s un trésor ?; Shake ta
.µ
..c déco; Entre nous c'est déco .
Ol
ï:: À p artir de là, o n peut introduire de la fluidité : « Ah , o ui ... sur l' idée d e groupe, d 'échange, d e lien . .. d 'autres
>-
a. idées ? O n essaye .. . »
0 ln fine, cela do nne : Tribu déco; Je, tu, nous décoro ns; Décogé nération; La d éco, c'est nous; M o uvement déco.
u ............................................................................ ..............................................................................................................................................
Analyse Brainstorming
du marché veille,
Gestion En marchant
des équipes,
management
~fiche 89
Animer des réunions marketing créatives
~ fiche 90
L' initiative créative au quotidien
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Le groupe a une fonction de production, variée
0
'- CONSEIL et en masse, dans le but de répondre à l'objectif
w
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Lf)
N e cachez pas un ob jectif sous un a utre : si assigné. On est toujours meilleurs à plusieurs !
..... vous souha itez recadrer des collaborateurs q ue
0 Il est important que chacun sache ce qu'il fait là
N vous sentez dériver, fa ites une réunion de reca-
@ Ql et connaisse sa contribution p er sonnelle.
.µ Q d rage, o u dites que vous sou ha itez utiliser la
..c t.G L'animateur est le meneur de A à Z, et attribue
créativité pour dénouer cette problématiq ue ...
•~ Cl)
'- o... O u rencontrez ces personnes en entretiens indi-
ces rôles : qui prépare quoi, qui prend des notes,
~
0
Q
('.) viduels. L'intention réelle se sent to ujours ! Pas qui présente le sujet, recueille les idées, forma-
u @ de ma nipulatio n par la « fa usse » créativité. lise.
Prépare le ca hier des charges et les règles Boucle et informe des résultats
Clarifier les règles et poser un cadre tenu permet maîtrise et l'implication de tous. L'organisation,
d 'éviter les dérives de postures classiques d 'un formalisée, nous permet d 'atteindre notre objec-
groupe - réveil de conflits sous-jacents, prises tif:
de pouvoir, apartés, décrochages ...
• Accueil : rappel des contraintes, cahier des
ORGANISER LES ÉTAPES charges et déroulement.
Il faut voir la réunion comme un système, une • Tour de table, inclusion pour mettre à l'aise et
mécanique. Pour nourrir sa fluidité et son effi- dynamiser le groupe. Une présentation de
cience, place à la méthode. Le cadre permet la chacun peut être utile si les participants ne se
0 Cas pratique
Larry Page, le cofondateur de Google, ra ppelle les règles d ' une réunio n réussie. Son o bjectif ? Fa ire en sorte
(/)
Q)
que G o ogle travaille d e no uveau en mode start-up, ce qui n'est pas forcément évident avec 30 000 salariés.
Le résumé d e ses recommandatio ns :
0
'- 1. Chaque réunion d o it avo ir un décideur. Quand il n'y a pas de décideur, cela ne sert à rien d'organiser une
w
>-
réunio n.
Lf)
..... 2 . Pa s plus de 10 personnes par réunio n. Au-delà, la ré union devient totale ment contreproductive. Et si possible,
0
N il fa ut démarrer à l' heure.
@ 3. Chaque personne présente d oit apporter sa contribution, d ' une ma nière ou d ' une a utre. Sinon, il est inutile
.µ
..c qu'elle y assiste .
Ol 4 . Une décisio n ne doit jama is d épendre d ' une réunio n. Si c'est le cas, programmez immédiatement une a utre
ï::
>-
a. réunio n.
0 (Source : F. Kermoal, vo ir référence en fin de fi che).
u ............................................................................... ................................................................................................... .....................................
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L'environneme nt
* Casser les ha bit udes
Les cond itions Le rapport au t emps
(/)
**()**
Q) Oser être autre me nt
0
'-
Soi - La posture/ les rô les Les autres - leurs tâches/m issions
w
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.....
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@ Ql * ®*
* Changer de regard
.µ Q
..c t.G Parti r du positif Rebondir sur les erreurs S'amuser à chercher
.~ Cl)
'- o...
jouer des contraintes
~
0
Q
('.)
u @ QUELQUES INDUCTEURS CRÉATIFS
Les initiateurs positifs ont intégré toutes les fa- également faire office de guide de travail et
cettes de leur personnalité et en jouent jour initier le partage de l'outil.
après jour ... Restez vous-même et changez de
CULTIVER LA POSITIVITÉ
rôle parfois, jouez des personnages pour cultiver
l'ouverture : un jour Leonard de Vinci prêt à tout Pour éviter les non-dits, initiez les vrais échanges
essayer, un jour Robin des Bois pour chercher sous une forme surprenante et créative :
ensemble des issu es positives, un jour Superman • Les questions ouvertes ou la « session-
pour soutenir un projet périlleux ... purge » : une journée pour tout se dire. Les
questions en suspens, interrogations de fond ,
CRÉER DES STIMULATIONS
doutes ... Sous la forme d'un e réunion, d'une
PARTAGÉES
plateforme web, d'une session en amphi ou
Donnez à vos collaborateurs des occasions de d'une boîte à idées. Objectif: faire s'exprimer
co-construire pour sortir de leur routine et enri- les non-dits et continuer du bon pied. Vous
chir leur lien : ne pourrez peut-être pas répondre à tout, mais
• La « coopétition » : une forme de challenge il vaut mieux dire « je ne sais pas » ou « je
sans compétition dont l'objectif est d 'émettre vais en faire part à la direction » plutôt que
des idées et de rebondir sur les idées d es de laisser gonfler des conflits latents.
autres. Chacun contribue et tout le monde • Les dix bonnes raisons d'être là aujourd'hui
s'appuie sur chacun. Format : un e-mail col- (prendre du recul pour positiver) : que
laboratif par exemple, comme une histoire faisons-nous là? Quelle est notre contribu-
que l'on crée ensemble, pour ch erch er une tion ? Qu'avons-nous en vie de vivre? Quelles
thématique, un concept. sont nos réalisations? L'occasion de voir le
• Un challenge express : 3 heures pour trouver «verre organisation» à moitié plein. Recueil-
30 idées, feuilles de paper-board installées lez les témoignages qui pourront faire partie
dans le couloir. Une trame de mind map peut du journal interne.
0 :~:"~' ~:~~:"~'='~~: ~'~ tee~":~: p:~, ~o~:'~' I~ ~'~~''"'~ ~~ I~:" ::, ~~'
[ - Tous les 7 ans, le desig ner gra phique Stefan Sagmeister ferme son studio de N ew York, Sagmeister & Walsh à
. l'occasion d'un congé sabbatique d'un an pour la isser le temps à ses employés de ra jeunir et rafraîchir leur vision créative.
'
(/)
Q)
[ - Google libère ses collaborateurs de leurs tâches q uotidi ennes pour les dédier à d es projets créatifs, jusqu'à
0
: 20 % de leur temps-semai ne. C'est a insi q ue le service g mail a été conçu par les développeurs d e l'entreprise.
1....
>- [ - Davidson Consulting a investi sur l'iîab : un écra n géant insta llé à la machine à café , lieu incontourn a bl e de
w : l'entrepri se, et relié à un PC. Chacun peut écrire ano nymement un post-it électro niq ue affi ché instantanément
Lf)
..... [ (post-it verts : idées neuves; o range : questions o uvertes; ro uges : ce q ui ne va pas} .
0
N : - Microsoft a transformé l'ancien burea u de Bill Gates en un lieu de libre créativité : le Garage ren ferme to us les
@ [ g adgets tech no log iq ues actuels. Les collaborateurs peuvent y bricoler li brement et y la isser émerger leurs idées.
.µ
..c [ La lumière à fai ble intensité a ide la créativité .
Ol [ - Eventbrite, site d e ven te d e billets d 'événe ments à San Fra ncisco s'est inspiré de l'initiative Microsoft : ses
ï::
>-
a. : bureaux comprennent une zen room. Les e mployés y viennent méditer, réfléchir o u faire une sieste sur des ca napés
0 : conforta bles, dans une a mbiance tami sée et un silence a bsolu.
u : ...... ............... ............................ ............. .............. ............................. .......................................... .............. ............. ............... ............. ............:
8 POUR RÉSUMER
L' initiative créative favorise le changement et aide à dépasser les contraintes du quotidien . En respectant
les profils de vos collaborateurs, créez des décalages, surprises et ruptures dans votre management et vos
process. Changement d' environnement, stimulations de co-création, challenges et réunions d' équipe : osez
faire autrement. L' initiative créative stimule de nouveaux comportements, dynamise votre équipe et renforce
l' implication .
(/)
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Module 11
LES NÉO-MARKETINGS
D
epuis quelques années, le marketing a conservé ses fondements mais révo-
lutionné ses approches. Saturation des marchés, part d 'attention réduite,
consommateurs éclairés et arrivée d 'Internet ont accéléré cette mutation.
Le marketing travaille aujourd'hui sur l'affinité, au travers de segmen tations fines. Il
tient compte de critères com portementaux com plexes pour parvenir à créer des occa-
sions de contact bien venues, utiles, n ourrissantes. Il veut créer à la fois d es surprises,
des événements inoubliables, et pérenniser une relation authentique entre marques
et clients.
Les néo-marketings s'attèlent concrètement à mettre en œu vre l'orientation client,
indispensable à la création d e lien, en s'appuyant sur l'ADN des marques et entre-
p rises.
Cela signifie : rendre les clients acteurs, initier des communautés vivantes, les ren-
contrer, échanger, s'adapter à leur parcours, leur faire vivre des expériences uniques,
toucher leur imaginaire, leurs émotions, leurs sens ... et puisqu'ils savent exercer leur
(/)
choix, se rendre attractif, en toute éthique et transparence.
Q)
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341
Le storytelling 343
Le guérilla marketing 346
Le marketing expérientiel 349
L' ambient marketing 353
Le marketing viral 356
Le marketing participatif 359
Le marketing générationnel 362
(/)
Q)
L' inbound marketing 365
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'- Le funnel clients 368
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Lf)
..... Le marketing éthique 371
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LE STORYTELLING
91
Littéralement, « narration d' histoire », le storytell ing est un mode de commun ication qui utilise
l' histoire, selon le mode du conte, plutôt que l'argumentation. Les entreprises anglo-saxonnes ont
été les pionnières dans l' utilisation de cette méthode de communication, devenue tendance. Partout
dans le monde, les marques s' appu ient sur leur histoire pour entrer dans l' imaginaire des cibles
et s'élever au rang de mythes.
0 CONSEIL
Restez dans votre registre, votre univers d e réfé-
un univers pluriel (..,. schémas page suivante).
0
Q)
0
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Cas pratique
Lf)
La marq ue Oasis a misé sur une log iq ue affective et ludiq ue pour capter l'attenti on des 18-25 ans. O n dépasse
..... le simple cadre de la bo isson fraîc he pour plonger dans une histo ire co nstruite a utour des aventures de sa
0
N famille d e fruits personn ifiés devenus icônes depuis 2011 : Ramon Tafra ise, O range Presslé ou Mang ue Debol. ..
@ Ql La marque favo rise l' appro priatio n, l'interacti on et l'échange communa uta ire autour d' une productio n dense et
.µ Q
..c t.G reno uvelée et d 'un plan plurimédia affinitaire . Un pari réussi avec une communa uté de 3 ,3 millions de fans sur
.~ Cl) Facebook, 170 000 followers sur Tw itter et 128 0 0 0 abonnés sur sa chaîne Youîube. La séri e« L'effet Papayo n »,
'- o...
~
0
Q
('.)
: 4 épisodes d 'aventu res insolites, d éca lées et ple ines d e références à nos blockbusters favori s, génère plus de
: 3,5 millions de vues par épisode!
u @ ..........................................................................................................................................................................................................................
dans les dossiers de presse, en communication il s'agit de créer une ligne directrice intégrant
interne et corporate. Et pourquoi pas, avec un tous les acteurs internes et externes, et nourrie
livre de marque. par toutes ses prises de paroles, conversations,
Cette tendance est déjà en mutation vers le on et off line. Les clients entrent dans l'histoire
« storydoing ». Au-delà d'un récit d'entreprise, et l'alimentent.
Destinateur Destinataire
\ Héros
/ Objet
Le produit, La mission, l'objectif,
ma marque le but à atteindre
/djuvan1'
Alliés, atouts,
Oppo•a~
Nuisances,
partenaires concurrent s
Destinateur Destinataire
Créer un monde plus Les créatifs
inspirant voulant s'épanouir
(/)
Q)
\ Héros
Apple
/ Objet
La technologie simple,
0
1....
facile, utile, partagée
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Oppo•a~
Lf)
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0
N /Adjuvan1'
@ Le dirigeant Steeve Jobs Les PC/ Microsoft
.µ
..c Design produit Les conservateurs
Ol Technologie - innovation
ï::
>-
a. LE SCHÉM A ACTANCIEL, L'EXEMPLE D'APPLE
0
u
8 POUR RÉSUMER
• Le storytelling est une forme de communication na rrative qui, en touchant l' imaginaire, l' émotion,
permet l'ancrage, la mémorisation et construit du lien avec les cibles. Il s'appuie sur I' ADN de la marque.
C'est elle, en version « il était une fois » ...
• Le storytelling se con struit comme un scénario, riche et vivant, avec des aventures, rebondissements,
my stères. Il se décline dans tous les médias, en marketing opérationnel ou plus efficacement à long terme
depuis la stratégie.
0
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ï:: 8-
~ Q
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Comment émerger lorsqu'on est une petite marque avec peu de moyens ? C'est le challenge auquel
répond le guérilla marketing : un maximum d'impact avec un minimum d'investissement. Le
concept, inventé par I' Américain J.C. Levinson en 1984, est en lui-même provocateur.
NE PAS FAIRE prise de parole et une foi en ses valeurs qui aide
COMME TOUT LE MONDE à l'ancrage. Être tenace, convaincu, mobilisé,
impliqué, unique ... et compter sur le temps.
Parfois utilisé par les grandes marques pour
créer un événement, c'est initialement une Même si les pratiques du guérilla marketing se
stratégie adaptée aux petites. Le guérilla marke- situent parfois à la limite de la légalité, ça n'est
ting, c'est une sorte de plan B de la communi- pas une méthode agressive, mais plutôt alterna-
cation. Puisque les tickets d'entrée dans certains tive, inattendue. Un autre « art de la guerre »
médias sont prohibitifs, il faut trouver d'autres marketing pour contrer la puissance de certains
moyens : dissidence assumée, hyperréactivité, acteurs et le brouhaha permanent des messages
contrairement aux grosses organisations, et agi- de communication auxqu els nous sommes
lité pour défricher de nouveaux terrains de jeu. confrontés.
Un des ingrédients essentiels pour être vu et Toujours chercher l'alternative, quitte à passer
construire hors sentiers battus, est de trouver un par l'artisanat, le bricolage, le «fait maison ».
positionnement, une identité forte et tenue. Une Pas les ressources pour produire un film télé ?
vraie personnalité que l 'on reconnaît à chaque mais une saga vidéo pour montrer votre évolu-
(/)
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u LES INGRÉDIENTS POUR ACTIVER LE GUÉRILLA MARKETING
0 CONSEIL
En 2009, le site Internet Mailorama commu-
l'expansion de la marque et s'autoalimente: une
construction par la viralité, le bouche à oreille.
Chaque nouveau client est un ambassadeur. Un
nique sur une opération guérilla vi sant à distri- choix d'affinité plutôt que de puissance.
buer 1OO 000 euros à la foule en les jeta nt
1
depuis un bus parisien . Opérati on abando nnée L 1NNOVATION COMME MOTEUR
au dernier moment. S' ils étaient prêts à assumer
Tous les éléments du mix-marketing peuvent
les contraventio ns pour avoir illégalement utilisé
être revisités. La créativité est le carburant ma-
des billets de banque comme support publici-
taire, ils ne souhaitaient pas être respon sables jeur du guérilla marketing. Se réinventer chaque
d ' une émeute (5 000 personnes massées et jour, écouter sa communauté, déceler les besoins
échauffées selon la po lice). Le ministère de latents, saisir les opportunités tout en restant
l' intérieur avait l'intention d e d époser plainte soi-même. Utiliser les nouveaux médias, sup-
po ur les « troubles » engendrés .
ports et prendre le risque d 'être précurseur. La
... Provocatio n à d oser do nc pour ne pas terni r
créativité et l'intimité clients assureront la pro-
l' image de l' entrepri se.
pagation des prises de paroles ...
o ··· · ···c:~~···r;~~tiq~~-··· · ·········· ·· ········· · ···· ·· ······ ·· ··········· · · · · ··· ··········· ·· · ·· ······· ·· · · · ·· ······· · ··· · ········ · ··· ··· ······· · ····· · ············· ·· ······1
L'aventure de Michel de Rovira et Augustin Paluel-Marmo nt, deux amis d 'enfance, a commencé en empruntant :
1 les locaux d'une bo ulangerie pour co ncocter leur recette de « petits sablés ronds et bons». En 2005, la marque
~ Michel & Augustin émerg e avec l'implicatio n personnelle des deux créateurs, prêts à s'ha biller en vaches sur les
1 quais des métro s parisien s. Une implantation p rogressive, d ' une renco ntre à l' autre . Un ton décalé, une qualité
~ produit revendiquée, des packag ings originau x, une proximité cli ents entretenue o n et off line. On peut trouve r
(/)
Q)
1 un formulaire d' aide au référencement à compléter et présenter à noire magasin si on ne trouve pa s dans ses
rayo ns notre produit préféré ! Un e-mail à la base client cherchait des vo lontaires pour aller vérifier la présence
0
'- produit dans un vo l Air France, voyage offert. Une interactivité réelle, une co-conslruction permanente qui nous
>-
w : rend intimes. Un exemple de marketing co mmunautaire.
Lf)
..... 1 Michel el Aug ustin, c'est 48 sala riés pour 18 millions d 'euros de chiffre d' affaires en 2012. Un challenger
0
N 1 aujourd'hui d e taill e face aux géants Danone ou N estlé ! La marque s'est diversifiée (yaourts, desserts, biscuits
@ Ql apéritifs) et a consolidé son implantatio n dans !'Hexago ne. Aujourd'hui présente entre autres en A sie, en Russie et
.µ Q
..c t.G aux États-Unis, elle souhaite accélérer sa croissance vers l'internati onal, et a pour cela misé en été 201 3 sur la famille
Ol Pinault. La holding Artemis détient 70 % du capital de la marque, ses créateurs 3 0 %. Fin d 'un premier chapitre
ï:: 8-
~ Q
0 ('.)
u @ . -
: ................... .............................................................................................................................. ........................................................ .............:
8 POUR RÉSUMER
• Le guérilla marketing est une approche alternative au marketing et à la communication traditionnels
historiquement dédiée aux petits acteurs à faible budget. Une action de guérilla marketing exige d'autres
ressources que budgétaires : créativité, audace, impertinence, agilité, conviction ...
• Le guérilla marketing ne se limite pas à de l'événementiel ponctuel. Construit en stratégie, il s' appuie
souvent sur sa cible pour en faire une réelle communauté, utilisée comme relais, média ... autour de valeurs
et intérêts partagés.
IJlo- fiche 37
La gestion de l'innovation
IJlo- fiche 87
Le process de créativité appliquée
(/)
Q)
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o ·······c~~· . p~~tiq~·~··
duits ...
. · · ·. ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 'i
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Lf)
. La marque américaine Abercrombie & Fitch arrivée en France en 20 11 est un cas d'école du marketing
..... ~ expérientiel. Destin ée aux jeunes de moins de 30 ans, son flagship sur les Champs-Élysées a été conçu comme
0
N ~ une boîte de nuit, hors des modèles connus du retail : ambiance sombre, musique forte, merchandising dense et
@ Ql ~ désordonné, foule permanente, vendeurs en couples dansants ... Une expérience orchestrée qui a fait ses preuves :
.µ Q
..c t.G ~ elle est devenue la 4• marque de prêt-à-porter préférée des Français .
.~ Cl) ~ Source : Baromètre Promise Consulting/Le HuffPost - Marques de prêt-à-porter - Août 2012 www.huffingtonpost.
'- o...
~ Q ) fr/2012/10/22/vetements-preferes-francais-classement-top_n_2003604.html - Voir aussi : www.abercrombie.com
0 ('.)
~ et www.youtube.com
u @ .: .................... ........................................................ ........................................................ ...................................................................................:
o.
cial ...
(/)
0
Q)
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>- Cas pratique
w Nivea déjà en 2009 avait organisé pour Silver Protect une course dans une i mpressionna nte « ultraball »
Lf)
..... transparente sur le pa rvis d e La Défense da ns laque lle les clients pouva ient entrer pour vivre le challenge du
0
N spot TV pub ... N o us ne regardons pas, nous sommes acteur.
@ Les « Contrexpériences » de Contrex en sont une autre illustrati on : lo rs d' un évènement à la C ité univers ita ire
.µ
..c de Paris en 20 12, des jeux de lumières faisaient apparaître des explosio ns et incendies sur la façad e d 'un
Ol bâtiment. Les femmes du public mo ntent sur d es steppers et éteig nent le feu en propul sant des jets d 'eau ... po ur
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>-
a. sauver des ho mmes en petite tenue ! Le tout en s'hydrata nt avec Contrex, bien sûr. Scénario expérientiel et copy
0 stratég ie de la pub s'alignent.
u .................. .....................................................................................................................................................................................................
Mémorisation
Cible Choix Transaction Consommation A ncrage
Recommandation
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····· · ·c:~~ -- -p~~tiq·~·~······ · ·········· · ··········· · ·· · ······ · ··· · ········ · ··········· · ···· · ·· · ·· ··· · · · ·· · · ·· ·········· · · · ····· · ·· · ·· · ······ · ··················· · · · · ·· · ······ ·:
. La première action fra nça ise qualifiée d ' ambush est celle d e Dim lors de la coupe d u Monde de rugby
· France-Irlande en 2007. Le spectacle n'éta it pas forcément sur le terra in . Dans les tri bu nes, des supportrices
(/)
Q) : de l'équ ipe de Fra nce (a nimatrices Dim en tenue !) se déshabillent et se mettent à danser a u milieu de spectateurs
0 : a musés ... TF1 , q ui en retransmet les images, réa lise une a ud ience record d e 14 millions d e téléspectateurs.
'- ........ .............. ...................................................................... ............................ ............................ ........................... ...........................................
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0 Le~o~!'~"~:o~~~~:rt
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o ;,,tollé "" d;,po,;t;f o,;g;nol à l'oémpod O.R.Tombo, en Afr;q, e d" S, d.
Une machine à ca fé équipée d 'un d ispositif de reco nnaissa nce fac ia le a été insta llée dans le hall d'attente.
.~ Cl) . Elle distribue gratuitement d es cafés aux voyageurs fatig ués. li suffit de bailler devant la mach ine ! Un café offert
'- o...
~ Q ~ en échange d ' un bâ illement, une exploita tion maligne du décalage horaire, et un cas exemplaire d' ambient
0 ('.) : marketi ng !
u @ ........ .............. ............................. ............. ............. ........................................... ............... ............. ............................ ..........................................
Il y a du bruit Il y a du monde
Je place des étals de fruits à déguster Je propose des casques avec des sons de nature
Je crée une garderie-jardin sur le parking Je fais vos courses pour vous et vous installe
dehors au soleil
Etc.
Ikea vend des canapés. Mais lorsqu'on peut UTILISER DES MÉDIAS
confortablement attendre le bus, le métro ou le ET SUPPORTS TACTIQUES
train assis dedans grâce à une installation éphé-
Il s'agit bien de communiquer autrement, et
mère ... la marque gagne des points sympathie !
d 'inventer de nouveaux supports sur le terrain.
Il ne s'agit pas de tout réinventer, mais plutôt de Il peut s'agir de PLV, pas forcément d 'une ani-
trouver la bonne intégration, surprenante, bien- mation. Tout est espace d e communication au-
venue. L'effort créatif est dans le déplacement de jourd'hui : gares, centres commerciaux, rues,
l'univers de la marque à un autre, en toute cohé- points de vente , musées, arrêts de bus, parkings,
rence. stades ... le ciel ! Pourvu que vos clients soient
0 CONSEIL
Pensez ana log ie ! Posez à plat l' univers d e votre
présents et que vous ayez l'autorisation d 'ex-
ploiter le lieu. Les supports sont renouvelés en
permanence: les rampes d 'escalator, l'affichage
(/) ma rq ue, prod uit, ses composants el fa ites des 4 x 3, le lampadaire de rue offrent autant
Q)
0
liens avec d'autres univers et contextes. Vous d 'occasions de « tordre » la réalité . Et rien
1....
>- trouverez a lors des applicati ons orig inales d e n'empêche d 'utiliser l'environnement (bitume,
w
vos va leurs. C'est comme ça q ue N estlé s'est
Lf)
..... arbres, etc.).
0 rendu compte que son p roduit Kit-Kat ressem-
N
blait à un banc public do nt les lattes de bois Afin d 'optimiser les effets d e votre campagne,
@
.µ serai ent en chocolat . pensez viralité : si votre performance est à la
..c
Ol hauteur et spectaculaire, si elle s'appuie sur
ï::
>-
a. l'interaction avec vos cibles, une vidéo diffusée
0
u sur les réseaux sociaux est un relais idéal pour
o· · ·· · · ·c~~- - -p~~tiq~·~ ·· · ·· · · · · · ··· ·· · ·· . ········ ··. · ······ · ·· ··· · · · ···· ··· · · · ···· ······· ···· · ·· · ·· · · · ··. · ···· · · · · ··
Le pure ployer de reno m eBay vient sur le terrain de la «vie réelle » pour faire passer so n message : eBay
~ lance un service de petites anno nces. La ca mpagne s'est d éro ulée en 2010 dans le métro de Madr id . 20 000
~ annonces o nt été affichées, recouvrant 700 mètres de mur du métro. Une démonstration dans l' univers quotidien
~ des clients de la richesse des annon ces et des opportunités du site.
..,.. fiche 93
(/)
Q) Le marketing expérientiel
0
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.µ Q
..c t.G
Ol
ï:: 8-
~
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Q
('.)
u @
Le marketing viral vise une diffusion large, exponentielle d' un message. L' humain est alors le relais,
le média de communication pour accroître la notoriété de la marque. Un levier puissant difficile
à manier.
1
LANCER LA RUMEUR MODERNE RESPECTER LES RÈGLES 0 OR
Le bouche à oreille a toujours existé. Internet lui Comme toute opération de marketing, le marke-
a donné une puissance potentielle inégalée. Il n e ting v iral se construit. Première règle, pour
s'agit pas d'une technique de communication, trouver le message créateur de buzz, il faut
mais d 'une orientation, d'une tactique. L'objectif: connaître sa cible : quelles sont ses attentes,
réussir à capter l'attention et l'intérêt des cibles préoccupations, sujets d 'intérêt ? C'est dans
pour provoquer leur l'envie de devenir elles- cette connaissance approfondie que se trouve la
mêmes diffuseurs. Mais toucher une cible éten- pépite créative, ce qui vous relie et ce qui créera
due grâce à la propagation d'un message que l'enthousiasme.
tous s'approprient est un exercice complexe. Seconde règle : susciter un intérêt majeur.
0 CONSEIL
Écoutez!
Plusieurs angles d'attaque sont possibles, tout
en restant coh érent avec votre stratégie de
marque:
Ce sont bien souvent vos clients qui font émer- • le décalage, l'humour ;
ger une idée de buzz possible. Ils o nt le recul • l'étonnement, la surprise, la n ou veauté,
nécessaire sur votre marque, et savent se l'ap-
l'inédit, l'originalité ;
propri er et jouer avec son usage.
• l'intérêt, la récompense, le gain;
Vos fa ns publient toutes les sema ines spontané-
ment d es recettes de cuisine à base de votre • l'implication, l'affinité, le participatif;
produit : organ isez un co ncours !
• l'utilité, le contenu rare, le service ;
Vos utilisateu rs publie nt rég ulièrement sur d es
• la générosité, le don.
blogs profession nels pour chercher des trucs et
astu ces : no urri ssez leur contenu ! Troisième règle : respecter l'internaute. Les
Vos consommateurs d étournent votre p roduit ... adresses sont obtenues avec consentement des
A llez plus loin ! internautes (opt in) et vous leur laissez la main
(/)
Q)
0
o · · · · ·· ·c~~- - -p~~tiq ·~- ~ . . ...... ... . . . . .. .... . . .. ... .... .... . .... . . . . . . . .... .. . . .... . . . . . ........ . . . . .. . ... . . . ~
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w
>-
En la nçant le concept d es «courses en escarp ins » en 2008 , Sarenza a créé un véritable champio nna t i
Lf)
..... nationa l d e course en escarpins, e n relai s et par équipes d e filles (relais 3 fois 50 m en ta lons de 8 cm i
0
N minimum) . Elle s'est appuyée sur les outils suiva nts (web et terrain) : !
@ - Buzz annoncé en RP on line avec inscription et rec rutement d es équipes sur le site de la marque (72 bill ets ·
.µ
..c sur des blogs influents) .
Ol - 600 invités lors de l' événement : journa listes, lead ers d 'opini on, blagueurs...
ï::
>-
a. - Un cli p, et un film officiel diffusé sur Bl ogbang (vu plu s d e 500 0 00 fois en 15 jours !) et largement relayé
0 sur les réseaux sociaux .
u .. .............. ........................... .............. ......................................................... .............. ............... ............. ............. .............. ............................. ...
o. . . c~~···r;~~tiq~~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .:
Le site Faismesdevoirs.com proposait en 2009 a ux collégiens et lycéens de faire leurs devoirs à leur place
moyennant 5 à 30 €. Le concept a suffi à créer un buzz .. . 1OO % négatif. Profs, parents d'élèves et ministre de
!'Éducati on nationale se sont insurgés. Stéphane Boukri s, le créateur, un ancien de l' Essec, avait réussi à obtenir
80 000 connexio ns en moins de trois heures d 'ouverture selon ses dires. Le site a fermé le lendemain de son lancement.
sur leur action et relais. Si votre m essage est pour les responsables marketing. Le principe
suffisamment attractif, ils le relayeront. Le har- même de l'appropriation du message par les in-
cèlement marketing n 'est pas de mise. Ce qui ne ternautes peut engendrer des dérives. L'honnêteté,
vous empêche pas de créer des relais avec vos la clarté et une certaine subtilité dans le ressort
supports, en multicanal, pour favoriser l'interac- commercial, autant que la puissance créative,
tivité. limitent les risques. Créer une rupture oui, mais
positive et en toute éthique puisque l'image de
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
l'entreprise est en jeu. Plus votre marque est irré-
L'avantage d 'un buzz réussi est d 'étendre au prochable, moins vous prendrez de risque.
plus large et profond la notoriété de la marque, Attention aux rumeurs négatives « traînantes »
qui n 'aurait pas pu atteindre seule ces réseaux qui pourraient se raccroch er à votre buzz.
personnels d 'affinité.
CHOISIR DES FORMATS VARIÉS
La force du message, suivant sa p erception, peut
présenter un avantage comme un inconvénient. Internet, pour sa capacité de propagation, est le
La maitrise de l'e-réputation est un sujet épineux m édia idéal du marketing viral. Vous pouvez
(/)
Q)
0
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@ Ql
.µ Q > Une entreprise émettrice > Une entreprise initiatrice
..c t.G
Ol Des clients ciblés Des cibles - sources qui diffusent
ï:: 8- à leurs contacts
~ Q
0 ('.)
u @ LE SCHÉMA DE PROPAGATION DU BUZZ
La marque Ti pp-Ex, a lancé en 2010 et 2012 la campagne « A hunier shoots a bear » (Un chasseur tue un ours) .
Le principe consistait à permettre aux internautes d' interagir sur une vidéo YouTube . L' homme tombait nez-à-nez
avec un ours mais refusait de lui tirer dessus. Il s'emparait alors d 'un correcteur Tipp-Ex et effaçait le verbe shoots (tire}
dans le titre de la vidéo. L' internaute pouvait alors remplacer ce mot par celui de son choix en tapant sur son clavier.
Le chasseur pouvait donc «danser» avec lui, «l'embrasser», «boire un verre» .. . Une vidéo qui offrait toutes les
interprétations, aussi délirantes soient-elles. Deux ans et 50 millions de vues plus tard, l'ours et le chasseur reviennent.
Cette fois-d l' internaute peut choisir l'année à laquelle se déroule la vidéo. En remplaçant « 2012 » par une autre
date, il fait voyager les deux comparses d'une époque à une autre ... dans des mises en scène tout autant loufoques.
8
• promo jeu, concours;
• partenariat entre marques ou avec une per-
POUR RÉSUMER
sonnalité;
• Le marketing viral joue sur la propaga-
• un événement street, ambient, ambush ou tion d'un message percutant de marque entre
guérilla. clients. Seul peut être relayé un concept fort,
créatif, surprenant ou utile et dans tous les cas
Les différentes approches sont à utiliser seules éthique. Il s'appuie souvent sur les réseaux
ou couplées, pour en démultiplier les effets, sociaux, relais privilégié.
suivant les médias préférés de vos cibles. • Le marketing viral peut échapper aux marques
On parle souvent du coût peu élevé du marke- par une forte appropriation des cibles, ce qui
implique parfois une déformation des mes-
ting viral. Cela peut être le cas s'il s'agit d'une
sages. li faut être attentif au bad buzz, et vérifier
information réellem ent étonnante. En règle gé- sa e-réputation pour ne pas ternir son image.
nérale, le ticket d'entrée web viral, suivant les
(/)
Q)
0
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w
>- "" fiche 47 POUR ALLER PLUS LOIN
Lf) Les médias sociaux • www.e-marketing.fr
.....
0 • www.marketing-alternatif.com
N ""fiche 50
• www.contenus-en-ligne.com/bons-exemples-de-buzz-
@ La stratégie de communication
.µ
marketing
..c ""fiche 88 • www.mediassociaux. fr
Ol
ï:: Cinq concepts créatifs à intégrer • P. Cahen, Signaux faibles, mode d'emploi. Déceler
>-
a. les tendances, anticiper les ruptures, Eyrolles/Éditions
0
u d'Organisation, 20 l 0
1
DÉFINIR LES ENJEUX CRÉER L 1NTERACTION
8
LES CONTRIBUTEURS 8 8'. ~/ ,
LA MARQUE
8
Commentent, comparent, décrivent Écoute, répond, dialogue, ajuste
Votent, émettent des idées Organise, dialogue, publie les résultats
Représentent, incarnent Informe et valorise ses ambassadeurs
Customisent, co-construisent Outille, produit, commercialise
LES FORMES DE DIALOGUE
O OOoOOOC~~···p~~tiq~o~ O OOOOOOOOO OO OOOOOOOOOOOO O OOOOOOOOOOOO OO OOOOOOOOOOOOOOOO OO OoOOOOOOO OO OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO O OO O OOOOOOOO OO OOOoOOO OO OOOOOOOOO OO OOOOOOOOOOOOO O OOOOO< OO OOO OO <l
Un exemple de dérive possible avec la marque internationale de prêt à porter GAP qui, en 20 10, refond
1 son logo et l'introd uit sur ses supports dont sa page Facebook (plus de 730 000 fans). Réaction en masse de
~ sa communauté : critiques vives, commentaires et moqueri es. Parodies et propositions de logos fleurissent sur la
~ toile. La marque fait fin alemen t machine arri ère et décide de conserver son logo datant de 20 ans.
..........................................................................................................................................................................................................................
o ···· ···c~~···p~~tiq ·~· ~ ·· · ·· ·· ·· · ··· · · · ·· · ···· ··· ·· · ··· ··· ·· · ··· ··· ·· · ······· ·· ·· ··· ···· ··· ··· · · · ·· · ·· · · ·· · · ·· ·· · · ·· ·· ·· ·· ·· ··· ··· · ·· ······· ····· ·· ·· ·· ··· ·· ·· ·· ··· · ·· · · · ··· ·· ·
M yM a jorCompany est un des pionniers du fi nancement parti cipatif mondial, et au jourd' hui leader du
1 secteur en Eu rope, par la tai lle de sa comm unauté, les montan ts levés (plus de 13 mi ll ions d'euros sur près de
~ 4 2 000 projets en France, en Allemagne, en A ngleterre et en Espagne) et les succès commerciaux engendrés.
~ En 20 12, MyM a jorCompany a réal isé un chiffre d' affaires de 11 millions d'euros .
...... ....................................................... ............ ................ ............. .................................................................................................................
LE CROWDFUNDING
Le marketing générationnel est une des réponses au défi de la relation client. Il cherche à toucher
des groupes aux histoires, cultures et références communes. Une segmentation parallèle, qui
cherche l'adéquation entre les valeurs des marques et celles de ces groupes.
Une génération, c'est l'ensemble des individus Une génération a une culture propre, des an-
ayant vécu au même âge un événement mar- crages et habitudes. L'analyse sociologique de
quant, des mêmes faits économiques, sociaux, ces éléments apporte des clés et orientations
politiques ... au point de conditionner leur mode riches aux approches marketing. Parmi les
de vie. Ils ont ainsi acquis des réflexes de groupes travaillés, on peut citer :
consommation, au sens large, communs, qu'ils
ont conservés. Ce sont ces critères que le marke-
Les baby-boomers
ting générationnel mettra au jour. Ils sont nés dans les années 1945 à 1965 environ.
La génération la plus nombreuse et la plus riche.
Des baby-boomers aux soixante-huitards, le
Ce sont pour beaucoup des fils de paysans ou
marketing tente de cerner leurs mondes et sys-
d'ouvriers devenus employés ou cadres. Ils ont
tèmes de référence pour adapter mix-marketing,
vécu les trente glorieuses, mai 68, se sont épa-
produit, promesse ou communication à ces vé-
nouis dans le travail et ont vécu l'ascension
cus, afin de partager, échanger, dans ses codes,
sociale. Ils peuvent être nostalgiques de leur
en toute affinité et en toute cohérence avec
jeunesse. La valeur travail est importante à leurs
l'ADN de la marque.
yeux. Une génération qui a plutôt bien vécu,
Le marketing générationnel travaille sur cette beaucoup consommé, a été insouciante et idéa-
segmentation «grosse maille» qui n 'exclut au- liste. Premiers acteurs dans le secteur du tou-
cunement le travail de segmentation et les ap-
risme et des loisirs, ils approchent de la retraite
proches relationnelles fines sur le portefeuille et comptent bien vieillir. Une génération libre de
clients. ses choix à la consommation éclairée et exi-
geante.
0
1....
w
>- Par âge Année de naissance d 'un groupe d ' individus Les femmes de 45 ans
Lf)
.....
0 Par phase de vie Événement vécu par un groupe d'individus à un âge Les jeunes ayant passé leur bac
N
donné à 18 ans
@
.µ
..c Par événement extérieur Événement vécu par un groupe d'individus nés Les personnes qui ont vécu mai 68
Ol à une période donnée
ï::
>-
a. Par évolution sociale ou Événement vécu par un groupe d'individus nés Les personnes qui ont vécu l'arrivée
0
u de consommation à une période donnée du web dans leur jeunesse
ser par une envie de déconnexion, d 'humanité, - Créez des outils et plateformes web dédiés à
l'échange, l' interaction.
de consommation raisonnée. Elle tend vers le
plaisir, la sérénité discrète. - Soyez attentif à leurs commentaires, répon-
dez rapidement à leurs questions, prenez en
La génération Y compte leurs avis. Soyez concrètement réactifs.
Ils sont nés entre 1980 et 1995 environ. C'est la - Personnalisez vos offres et bâtissez des expé-
riences de communication dédiées, personna-
génération Internet, aussi appelée e-génération.
lisées.
Des valeurs axées sur l'individualisation, l'hy-
- Soyez transparents et cohérents : ils partagent
perconsommation et le matériel. Ces jeunes tout (y compris vos manquements) .
n ' ont pa s c onnu le monde s ans le sida.
Passionnée, hyp er-connectée, élevée à la téléréa- Certaines gén érations sont plus typées que
li té, cette gén ération aime réinterpréter les d 'autres. Comme lors de l 'établissem ent de
codes. On la dit n arcissique mais elle se veut toute segmen tation client, soyez vigilant à la
communautaire e t a b esoin de partager. Elle pertinen ce, la m esurabilité et la facilité d 'utili-
consomme le luxe sans complexe, aime partici- sation p ar rapport à vos valeurs et moyen s
per et s'impliquer dans la vie des marques qui d 'action. Les études nourrissent cette démarch e
doivent tenir leurs promesses. Elle veut à la fois de p ersonnalisation pour tou ch er les consom-
bien faire , participer à l'évolution du monde ... mateurs de manière privilégiée, intime et cohé-
Faire des profits et être valorisée. rente.
Ils sont nés après 1995. Ils n'ont connu que la Le temps du mass-marketing est révolu. Au ni-
(/)
Q) crise et croient en un avenir meilleur. Hyper- veau stratégique comme opérationnel, les mar-
0
'- c onnect és eu x au ssi, ils utiliseront le w eb keteurs adaptent leurs curseurs. Les leviers du
w
>-
c omme une boîte à outils et un moyen d e marketing générationnel sont vastes, ponctuels
Lf)
..... construire leur avenir professionnel. Génération ou profonds :
0
N
@ Ql au mode de vie ultra-instantanée, ils seront plus • Ils peuvent touch er au mix-marketing : un
.µ Q raisonnés que les Y et sauront économiser et
..c t.G produit dédié à une génération (un téléphone
.~ Cl) investir. Autodidactes, opportunistes et entre-
'- o... pour les seniors), l'ouverture d 'un autre canal
~
0
Q
('.)
pren eurs, ils compteront sur eu x -mêm es et de vente répondant à leur attente (un site
u @ sauront s'adapter rapidem ent. Leur consomma- marchand).
• Ils peuvent adapter leur contenu de marque, générationnels. Lancôme y parvient, Petit bateau
axes de communication et arguments : on ne également. Nivea se passe de mère en fille et
peut pas négliger les canaux du web pour les petite-fille. Nutella fait danser au même rythme
générations Y et Z. L'essor des opérations du toutes les générations.
type concours et élections d'égéries de marques
incarnées par les consommateurs répond aux
attentes de ces mêmes générations. Les baby-
boomers apprécieront les retours au passé, les
8 POUR RÉSUMER
• Le marketing générationnel est une forme
de segmentation par le vécu. Son objectif est
codes vintage, les référents au «bon vieux
d'entrer dans les codes et référents de ces
temps » et les marques authentiques. La géné- groupes pour les toucher et créer une complicité.
ration Z sera sensible aux arguments de
• Il implique une connaissance approfondie
confort, aux preuves de fiabilité, à l'accompa- des univers et valeurs de chacune de ces
gnement et tout ce qui lui permettra de générations. L'efficacité des moyens déployés
concilier vie personnelle et professionnelle. en dépend.
Le marketing transgénérationnel vise quant à lui • Les générations sont nombreuses, parfois très
marquée et parfois plus floues et hétérogènes.
à dépasser ces modèles. La marque devient alors
Il ne s'agit pas que d'âge, mais de critères
un pôle de rassemblement, une unité de prise complexes d'attitudes et de comportements.
de position symbolique qui dépasse les clivages
(/)
~ fiche 28 POUR ALLER PLUS LOIN
Q)
Les KPI et les tableaux de bord • www.prodimarques.com
0
'- • www.bentaberry.fr
w
>- ~ fiche 82
Le marketing management • www. lenouveleconom i ste. fr/
Lf)
..... generotion-z-14478/
0
N ~fiche 84 • D. Guiot, B. Urien, Comprendre le consommateur âgé.
@ Le choix et la gestion des prestataires Nouveaux enjeux et perspectives, De Boeck, 201 2
.µ
..c • S. Gassmann, C. Damay, Quand l'enfant prend ses
Ol marques ... il bouscule les conventions, EMS, 2011
ï::
>-
a. • B. Cova, O. Badot, P. Joffre, Néo-marketing, EMS,
0 2009
u
entreprises mâtures online, qui s'appuie sur les Pour être attractif, il faut être trouvé, et générer
choix suivants : des visiteurs
• Construire un contenu de marque ou entre- • Le premier investisse ment portera sur le
prise qualitatif et informatif en réponse au search ou référencement, naturel et payant et
besoin client. l 'optimisation des mots clés. Une fois les
• Investir dans le temps pour enrichir et plani- supports et contenus créés, l'autre exigence
de l'inbound est l'actualisation régulière,
fier la génération de contenus sur le web.
l 'animation de cette plateforme. Visant l'inte-
• Investir pour être visible et trouvé sur les
ractivité, tous les supports du web 2.0 sont
moteurs de rech erch e, les médias sociaux,
légitimes, tant que vous les maîtrisez et qu'ils
blogs et espaces participatifs et maximiser sa sont liés par la pertinence.
présence.
• La conception et l'optimisation des sites et
• Viser l'appropriation, l'influence, la recom- blogs, avec des articles et contenus renouve-
mandation, l 'engagement sans pousser les lés et de qualité. Votre site peut mettre à dis-
messages vers les cibles (communication non position des visiteurs des contenus variés
(/)
Q)
intrusive). infographies, vidéo, livres blan cs, études ...
0
'- Mettre en place une démarche d'inbound mar- • La présence mixte au sein d es réseaux sociaux
>-
w keting exige de s'atteler au besoin client alors et de sites de partages, suivant la nature de vos
Lf)
..... qu'il ne cherche pas encore à passer commande, contenus, en jouant le rich media (Facebook,
0
N
@ Ql mais à s'informer. Il est donc indispensable de Linkedln, Twitter, Google+, Pinterest, You-
.µ Q connaître son comportement en ligne et de Tube, Dailymotion ou encore SlideShare ... )
..c t.G
.~ Cl) qualifier les attributs de ses requêtes pour s'y
'- o... • Des liens et partenariats d 'affinité avec d 'autres
~
0
Q
('.)
adapter et apparaître. Vous deviendrez alors sites, blogs à forte audience avec la publication
u @ « incontournable» , puis « référent ». Créer de d'articles, d 'actualités pour créer du trafic.
• Les relations presse entretenues auprès des Les principaux indicateurs sur un blog seront
leaders d'opinion de votre secteur (..,,. sch éma par exemple : le nombre de visiteurs uniques,
ci-dessous). l'engagement sur les contenus (partages, liens
sur les réseaux sociaux, commentaires), les
PILOTER ET OPTIMISER LES FLUX
conversions (autres supports de l'entreprise,
Une fois le contact établi, le visiteur est accom- demande de documentation, abonnement à la
pagné dans la relation, et devient prospect puis newsletter).
client, suivant la conversion souh aitée, dans Grâce à des logiciels d'analyse et de tracking sur
une mécanique relationnelle suiv ie du type votre blog et avec un tableau de bord personna-
funnel marketing. lisé pour suivre l'évolution de ces indicateurs,
L' inbound requiert une analyse fine de la circu- vous pouvez alors évaluer la cohérence de votre
lation des contacts sur les différents supports, stratégie et faire les ajustements nécessaires au
afin de mener à bien la démarche relationnelle. fil de l'eau.
0 VISITEUR
'- RÉSEAUX SOCIAUX SITE DE PARTAGE
w
>-
Lf)
..... PROSPECT
0 VISITEUR VISITEUR
N
@
.µ CLIENT
..c
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>-
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0
u SCHÉMA DU DISPOSITIF
8 POUR RÉSUMER
• L' inbound marketing est une approche du webmarketing qui vise à rendre l'entreprise attractive,
séduisante pour amener les prospects et clients à venir vers elle. Cette stratégie est plutôt réservée aux
entreprises mâtures en marketing, actives en webmarketing et équipées en outils d'analyse.
• L'inbound marketing se construit à la fois sur la visibilité de la marque et la pertinence de ses contenus
grâce à une analyse fine des besoins clients. C'est une statégie de « nourriture » et de conversion qui utilise
les étapes du funne/ clients pour transformer et rentabiliser ses contacts.
IJ>- fiche 40
La politique de contenu de marque
""fiche 42
Le référencement
""fiche 49
Le ROI des médias sociaux
"" fiche 67
Scénarisation de la relation client
"" fiche 99
Le funnel client
(/)
Q)
0
'-
>-
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Lf)
.....
0
N
@ Ql
.µ Q
..c t.G
.~ Cl)
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~
0
Q
('.)
u @
Le funnel clients (funnel signifiant entonnoir) ou parcours de conversion clients est issu du web-
marketing. Il consiste en une analyse des données prospects et clients qui établit un état et un
parcours relationnel entreprise-client vertueux. Il permet de faire des choix d'investissements plus
fins et efficaces.
tHM~fU~tMtMffttftHMttttf Sensibles,
(/)
Q) Développer la préférence, conforter, surprendre
0 abonnés
tfjf Mttttttttftfft~jjt,\
1....
w
>- Inciter à la transformation Prospects chauds
Lf)
.....
0 Entretenir la relation, inciter au réachat umtMtttttUttU Clients
N
@
.µ Récompenser la relation, valoriser ~ttmttntm Fidèles
..c
Ol
ï::
>-
a.
Impliquer, co-contruire ~ m Prescripteurs
0
u EXEMPLE DE FUNNEL
orientées sur un marketing de contenu, d'attrac- sion suivie et accompagnée de la relation. Cette
tion (inbound marketing). Une certaine maturité approche se construit dans la rigueur et s'ex-
est donc nécessaire. ploite dans le temps .
• 1er étape : analyser et auditer votre porte- Le funnel clients appliqué off line est également
feuille clients. Examiner et compiler les une approche favorisant la coordination
données issues de tous vos canaux de com- marketing-vente de manière très concrète au
munication pour une construction fine et sein des entreprises.
réaliste comportant des critères exploitables
par niveau. CONSTRUIRE
SES INTERVENTIONS EN LIGNE
• 2" étape : déterminer vos objectifs et moyens
par niveau, vos ressources. Trouver les ré- Votre marque, entreprise est-elle connue? Quel
ponses adaptées à chaque état relationnel en est votre vivier à ce niveau ? Un travail sur la
fonction des besoins de vos cibles. notoriété on et offline favorisera le trafic.
• 3e étape : déterminer les messages et prendre La production planifiée de contenus riches
la parole de manière différenciée, en utilisant viendra nourrir la connaissance et développer
les moyens, techniques, médias et supports votre présence sur les moteurs de recherche
adaptés à chaque niveau. (référencement naturel)- ce qui n 'est pas incom-
• 4e étape : mesurer les effets du plan funn el. patible avec du référencement payant qui fera
Quelles sont les cibles qui sont passées à un croître votre visibilité comme le trafic sur vos
(/)
Q) autre niveau ? Quels sont les leviers les plus supports.
0 performants? À quel niveau avez-vous le
'- Pour vous rendre attractif et susciter de l'impli-
>-
w mieu x converti? Existe-t-il des blocages de cation client, vous devrez promouvoir vos
Lf)
..... conversion à certains niveaux? Quels autres contenus, donc entrer en conversation via blog,
0
N
@ Ql
moyens développer ? réseaux sociaux et donner envie de suivre et
.µ Q Analyse nourrie d 'indicateurs et démarche à partager ces informations. Seul un contenu de
..c t.G
Ol
ï:: 8- valeur, cet entonnoir permet l'optimisation des qualité, utile, orienté besoin client (arguments,
~ Q occasions de contact, depuis la connaissance guides, conseils, témoignages) vous permettra
0 ('.)
u @ jusqu'à la recommandation, dans une progres- de faire monter le niveau d 'intérêt pour votre
marque. C'est à cette étape que vous allez vous l'implication, au témoignage, avis et partage ...
rendre « désirable » . mais également programme de fidélité pourront
Si votre proposition de valeur global e (mix- tisser une relation à long terme.
8
marketing et communication on et offline), in-
cluant ces contenus, est convaincante, vous
POUR RÉSUMER
convertirez une part de cible. Vous favoriserez
• Le funnel clients est un outil d'optimisation
la conversion à l'essai par l'ergonomie du site, de conversion et d' analyse de performance des
l'expérience en ligne mais aussi les exclusivités investissements d' une marque. Il décompose
et promotions. un portefeuille clients en niveaux relationnels
et transactionnels pour toucher les clients en
À ce stade , vous avez obtenu et enrichi la
toute affinité. Il permet de faire des arbitrages
connaissance client utile pour poursuivre, via d' investissement plus fins et efficaces
remerciements, up ou cross-selling, nouvelles • Il exige un pilotage adroit de ses indicateurs.
occasions de contacts incluant de l'e-mailing C'est un moyen d' optimiser la connaissance
commercial ou de l'e-newsletter (contenu). clients (par l' évolution de la structure) et
d' identifier les étapes auxquelles intervenir
Le réachat conclu, l'entretien de la relation tient
pour optimiser ses ventes tout en accompa-
autant à la cohérence de vos propositions. gnant la progression client.
Variété et intérêt de vos contenus, incitations à
..,. fiche 28
Les KPI et les tableaux de bord
..,. fiche 98
L'inbound marketing
(/)
Q)
0
1....
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
..c
Ol
ï::
>-
a.
0
u
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) • les initiatives favorisant l'échange et le lien
n 'est plus un concept mais une orientation humain, le collectif ;
concrète de gouvernance des entreprises et des • le développement du local, de l 'économie
interactions avec leurs parties prenantes. La loi circulaire, les collectifs d 'achat ou d e finan-
pousse les entreprises à communiquer sur les cement ;
conséquences sociales et environnementales de • les pratiques valorisant la qualité plutôt que
leur activité (article 225 du Grenelle II). L'enjeu la quantité, la pédagogie, l'innovation.
du marketing : intégrer le contexte mondial,
FAIRE ÉVOLUER NOS MODÈLES
l'évolution de nos ressources, la préservation de
la terre et le respect des hommes à nos stratégies. Le marketing éthique recouvre de multiples
Nos clients sont bien sûr parties prenantes. Le domaines d 'application: économique, humain,
digital a accéléré les conversations et poussé les social et sociétal, environnemental.
entreprises à la transparence et à l'engagement. L'organisation rentable que doit être une entre-
Nous sommes plus ou moins impliqués mais prise se doit d e requalifier la notion de« profit ».
tous sensibilisés sur la nécessité de faire évoluer Le défi est de taille puisqu'il s'agit d 'une d é-
nos modes de consommation. L'étude Ethicity* marche globale pour l'entrep rise, dans une im-
publiée en septembre 2014 dresse une nouvelle plication profonde et p érenne qui dépasse
typologie consommateurs. Objectif : fournir aux l'opportunité pour devenir nécessité.
entreprises un état des lieux d e nos change- Le marketing éthique ne s 'applique pas aux
ments de mode de vie et une meilleure compré- prises de parole ponctuelles en événementiel ou
hension de nos attentes. Un constat : 63 % des promotion caritative. Les acteurs du web 2.0
Français souhaiteraient avoir des informations dénoncent d 'ailleurs régulièrement les actions
sur l'impact environnem ental ou social d es de greenwashing (écoblanchiment, communica-
(/)
produits qu'ils achètent. tion des entreprises pour se donner une image
.
Q)
w
0
'-
>-
Lf)
o ·· ··· · ·c~~ · p~~tiq~· ~ . ... . . .... . ...... . ... . .. . ... . . ... . . . .. .. ...... ..... . ..... . . . . . .. . . . .... . . ... . .........
.....
0
N . Q uitter le « to ut marcha nd » pour favoriser l'entraide entre client et marque : l'a ng le socia l du marketing
@ Ql ~ éthique. « N o us avo ns fondé Jimmy Fa irly sur une idée forte : proposer une collection de lunettes haut de gamme
Q
~
.µ
..c t.G à un prix révolutionnaire et avec un impa ct social positif. » Tel est le cred o d e ce fa bricant de lunettes desig n
.~
'-
Cl)
o...
~ dessinées, fabriq uées en Europe, ve nd ues sans intermédia ire au prix uniq ue d e 95 € . La promesse éthiq ue :
~ Q ~ « Buy one, give o ne » : po ur chaque paire achetée, une paire est d onnée à une personne d a ns le besoin avec
0 ('.) ~ l'aide d ' associatio ns partenaires.
u @ ...... ..................................................................... .............. ............. ........................................... .............. ............................ ........................... .
~ûo
Il inclut une marge «raisonnable» à faire le bon choix pour lui. Elle utilise
des moyens et supports de diffusion qui
respectent l'environnement.
écologique, mais qui n'est pas fondée). Il n'est Relever ces nouveaux défis
pas non plus à confondre avec un programme Le marketing éthique entraîne un effet positif
de mécénat.
sur les échanges clients/marques et impacte di-
Le responsable marketing gère les leviers du rectement votre image et, à terme, vos profits.
mix-marketing pour faire évoluer ses engage-
Cela implique pour l'entreprise de relever de
ments. Si l'approche la plus logique touche au
nouveaux défis :
produit, le marketing éthique devra en toute
cohérence prendre sa place à terme dans l'en- • Concevoir autrement : avec une analyse du
w
(/)
Q)
0
'-
>-
Lf)
o. . .
semble de cette combinaison.
c~~ . p~~tiq~~
cycle de vie de produit étendue, dans une
...................................................................... ...... ,
..... . La multinationale Danone a racheté la PME américaine Stonyfield pour créer en 2006 la marque Les
0
N ~ 2 vaches. Cette marque e ngagée dans le d éve loppement de l'agricu lture b iologique définit sa mission a insi :
@ fai re évoluer la société vers un système a groalimen ta ire plus transparent, davantage porteur de sens et générateur
.µ
..c de pla isir. Cette PME a un rôle particulier a u sein de cet immense groupe : celui de rebelle et perturbateur ! Une
Ol
ï:: organi sation courte et créative qui d evien t le laboratoire et initiateur de bonnes pratiq ues pour Danone. Deux
>-
a. ~ vac hes emblématiques a u ton léger et a u style pédagogiq ue pour faire évoluer nos modes d e consommation
u
0 i autant q ue ce modèle de géant.
....................... .............. ......................................... ............................. ........................................ .. .............. ............. ............... ............. ..............
juste économie et en privilégiant le produit mieux des crises et incidents produits sont
global, sous tous ses angles et incidences, tout celles qui communiquent en toute clarté.
ce qu'il coûte et offre. • Communiquer d e « vrais » messages (le good-
• Innover au service de l'éthique : rester attrac- vertising) : un nouveau modèle basé sur la
tif, esthétique, novateur. Il ne s'agit pas de collaboration , la transparence, la vérité. Les
« faire vert » , mais d e convaincre sur une discours se doivent d 'être pertinents, prou-
valeur globale avérée. vés, bén éfiques pour la société et dans l'inté-
• S'engager vraiment, pour l'environnement, la rêt des consommateurs, pédagogiques et
société : faire des choix assumés en cohérence sains. En Fran ce, !'Autorité de régulation
avec son positionnement. Faire ce qu'on dit, professionnelle de la publicité en a fait sa
et dire ce qu'on fait ! mission.
• Donner l'exemple : les entreprise et marques • Miser sur la générosité : quitter le « tout
sont d es « totems», des fers de lance aptes à marchand » pour fa voriser l'interaction ,
promouv oir, encourager les comportements l 'échange, l'entraide entre client et marque.
responsables. Aucun paradoxe avec l 'exigen ce de p erfor-
• Évoluer en toute transparence : il est plus m an ce du mome nt ! Le marketing é thique
juste de savoir qu'une marque fabrique en construit la rentabilité à moyen terme, grâce à
Chine et travaille son bilan carbone plutôt que une relation riche et transparente, nourrie de
d 'entretenir une vraie-fausse image de « made valeurs communes ancrées dans l 'évolution de
in Fran ce » ! Les marques qui se sortent le n otre société.
(/)
Q)
0
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>-
w
Lf)
.....
0
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@ Ql
Q
0 Cas pratdiql'~th~ 1 11 t· 1 d, t I'
nnover au service e e 1que peu me ure a rac 1v1e e compromis, co mme e emon re entrepri se ag uo,
1
t. ·t' ,
· F ·
.µ
..c t.G l une marque française de snea kers et d 'a ccessoi res au style casual et trendy avec une cible de citad i ns écla irés,
Ol
ï:: 8- dyna miq ues et engagés. La marque fabriq ue en C hine mais optimi se et p ublie son bilan carbone chaque année.
~ Q Pour chaque produit ach eté, un arbre est p lan té. À la fin d e l'année 20 13, 240 000 arbres o nt été plan tés en
0 ('.) France et en Belg ique.
u @ .......................... ........................................................ ............. ........................................................ .......................................... .............. ...........
8 POUR RÉSUMER
• Le marketing éthique est une nécessité dans notre société actuelle qui réforme ses modes de consom-
mation . Nos clients ont des attentes étendues incluant l' éthique, la transparence, la loyauté. Ils se tournent
naturellement vers des marques et produits durables, responsables et en évaluent avec attention la valeur
réelle.
•Accompagnée par les politiques RSE en cours d' intégration, l'entreprise doit s' inscrire dans cette mutation
des façons de consommer : concevoir autrement, innover, jouer la transparence, s' engager, donner
l' exemple. Loin d'aller à l' encontre de la notion de profit, le marketing éthique con struit la rentabilité à
moyen terme, grâce à une relation plus forte avec ses clients .
4P 31 Audit 85
5 pourquoi 89 Avis clients 77
7P 31, 32
10P 31 B
Baby-boomers 97
A Base de données 24, 61 , 62, 74
Accord de confidentialité 52 Benchmark 15
Achat d 'impulsion 57 Benchmarking 15, 26
Adwords 42 Bien agir 100
Affiliation 41 Big data 62, 64, 86
Agence conseil 84 Bilan 75
Agence 51, 52 Blog 44 , 4 7, 98
Alternance 7 3 Blog B to B 44
Ambiance 94 Blagueurs 41
Ambient 94 Book marketing-ventes 75, 78
Analogie 89 Booster 73
Analyse de besoin 79 Bouche à oreille 95
Analyse Bouton « ajouter au panier » 77
de la concurrence 16 Brainstorming 3 7
PESTEL 2, 18, 20 Brand content 40
Anciens clients 65 Brief 12, 51 , 52, 84, 87, 89
Ancrage 73 B to B 20, 33, 34, 48
(/)
Q)
Annuaires 42, 65 B to C 33
0
APB (avantage, preuve, bénéfice) 76 Budget alloué 52
'-
w
>- Application mobile 45 Budget marketing 27
Lf) Arborescence 42 Business
.....
0 Argli1Ilentaire 58, 75, 78 model 22
N
@ Ql de vente 29, 76 plan 22
.µ Q Assertivité 80 Buzz 33, 59, 95
..c t.G
.~ Cl) Association 22, 88
'-
~
o...
Q Attrition 66, 74 c
0 ('.)
u @ Audience 54 CAB (caractéristique, avantage, bénéfice) 76
375
INDEX
376
INDEX
Curation 48 (e-)newsletter 72
Cycle Engagement 79, 100
de vente 79 Entonnoir 79
de vie client 58 Entretien
relationnel 73 client 81
Cœur commercial 81
de cible 65 Environnemental 100
du produit 29 E-réputation 48, 49
Espace
D client 41
Datamining 63 rédactionnel 56
Déclin 30 Etailer 77
Décloisonnement 82, 86 Étude
Découvreur 90 qualitative 13
Délais 52 quantitative 14
Délivrabilité 71, 72 Évaluation 85
Délégation 84 Événements en direct 4 7
Dématérialiser 29 Expertise 44
Désabonnement 71 Experts 84
DESC 80 Externalisation 84
Design thinking 39 Extranet 41
Display 41
Disponibilité 77 F
Dissociations 22 Façonnages 73
Distribution multicanal 36 Fiche produit 75, 77
Divergence-convergence 87 Fichiers
Domaine d 'activité stratégique (DAS) 3 commercialisés 61
Données de compilation 65
attitudinales 61 de comportement 65
comportementales 61 Fidélisation 65, 66, 72
sociodémographiques 61 Filtrage 71
Dossier de presse 56 Flexibilité 88
Durables 100 Fluidité 88
vi
Q)
Durée de vie des données 61 Formats 41
0 Forum 47
'-
>- E Fournisseurs 17
w
Lf) Échantillonnage 5 7 Fréquence d 'envoi 71
.....
0 E-commerce 46 Funnel clients 99
N
@
V)
(]) Écoute 79
.µ Q client 19, 59 G
..c t.G
Ol (])
ï:: =>o... E-influence 49 Gestion de la performance 83
>- Q
a. E-mailing 58, 67, 71, 74 Granularité 61
0 ('.)
u @ Émetteur 71 GRC (gestion de la relation client) 62
377
INDEX
Greenwashing 100 J
Grille
Journal 72
d'évaluation 85
Journalistes 56
multicanal 68
Guérilla 92 K
Générateurs de mots clés 42 KPI 15, 20, 28
Génération 97
X 97 L
y 97 Lancement 29
z 97 Leads 48, 49
Géolocalisation 45, 73 Leviers partcipatifs 73
Lien(s)
H
durables 72
Habillages rédactionnels 72 hypertextes 42
Habitudes 90 sponsorisés 42
Hétérogénéité 32 Lifetime value 63, 74
Histoire 91 Livres blancs 34
Loi de Pareto 63
Looping 87
Identifiant 61
Lots 57
Inbound marketing 98, 99
Incentives 82 M
Incitation à l'essai 57 Mailing postal 69
Indicateur 54, 99 Majorité
Indicateurs précoce 38
clé 74 tardive 38
de performance 69 Management 82
de rentabilité 69 Mapping 6
Inducteurs 89, 90 de positionnement 20
Innovation 88 Marché test 26
de rupture 37 Marges 35
incrémentale 37 Marketing
participative 39 direct 24
vi Inséparabilité 32 entrant 98
Q)
0
Intangibilité 32 éthique 100
'-
>- Intelligence expérientiel 93
w
Lf) économiqu e 10 générationnel 97
.....
0 émotionnelle 82 mobile 45
N
@ Interaction 96 participatif 96 "'
.J!1
.µ Internet des objets 45 Q
..c relationnel 24 w>-
Ol
ï:: Intimité client 73 Marketing resource management (MRM) 83
(j)
Q_
>-
a.
::0
Q
0
Marketing-ventes 75 (')
u Marque 1 @
378
INDEX
Matrice REPERES 76
ABC63 statistique 64
ABC croisée 63
attraits-atouts 9 N
BCG 8, 20 Netvibes 41
RCA8 NFC (near field communication) 45
SWOT 2, 8, 20, 21 , 26, 75 Non-clients 58
Maturité 30 Notoriété 28
Meilleures pratiques 15 Nouveau produit 29
Mix Nouveaux entrants 17
-communication 50
-distribution 34
0
-marketing 20, 31 Objectif 21
-prix 34 affectif 50
-produit 34 cognitif 50
-promotion 34 conatif 50
MMS45 Objet 71
Mobile 41 Offre
Modèle accélératrice 73
de Guilford 88 de reprise 5 7
Océan 7 produit 77
de réactivité 64 promotionnelle 69
de rétention 64 de remboursement 5 7
d'acquisition 64 spéciale 57
probabiliste prédictif 64 On & offline 54
Moments de vérité 60 One to one 33
Mots clés 42, 98 Online 41
Multi-devices 59 Organisateur 55
Multicanal 46, 59, 73, 75 Orientation client 86
Multicompétent 82 Originalité 88
Mythes 91 Outils collaboratifs 2.0 82
Médiaplanning 54 Ouverture 90
Médias 41, 54 p
vi
Q) sociaux 47, 48, 49
0 Mégabases 65 Parcours
1....
>- Méthode client 32
w
Lf) cost plus 35 d 'achat 33, 59, 68
.....
0 de communication 91 client 62
N
@
V)
(]) des profils 16 Parrainage 65
.µ Q Permission marketing 31
..c t.G IAC 5
Ol (])
par la concurrence 35 Personnaliser 29
ï:: o..
>- Q
a.
=>
par la valeur 35 Personnaliser 79
0 ('.)
u @ par les coûts 35 Persuasion 99
379
INDEX
Pertinence 71 Prédictif 64
Phoning 70 Présence à l'esprit 41
Pilotage 84 Prévison de vente 26
Place 31 Publicité mobile 45
Plan Périodicité 72
client 25 Périssabilité 32
d'action commercial (PAC) 23, 25
managérial 25
Q
marketing 2, 20, 25, 75 Qualité
marketing opérationnel (PMO) 23, 25 des données 61
média 54, 78 du fichier 71
promotionnel 78
prospection 25
R
stratégique 25 Réachat 74
Planification 86 Rédaction 72, 87
Plateformes collaboratives 47 Référencement 42, 98
PLV 78 naturel 41, 42, 44
Point payant 41
de contact 59 Relancement 29
mort 28, 69 Relations presse 56
Portefeuille clients 58, 99 Réponses aux objections 79
Positionnement 1, 6 Réputation 41
Positivité 90 Réseaux sociaux 44, 47
Prestataires 84, 85 Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
Primes et cadeaux 5 7 100
Prisme d'identité 7 Ressources périphériques 22
Prix 31, 35, 77 Retardataires 38
Probabilité d'action 64 Rétention 74
Productivité 88 Retour sur investissement (ROI) 20, 21, 28, 49,
Produit 31 69, 74
Produit Réunion
global 29, 76 marketing 89
média 29 marketing-ventes 80
(/)
de substitution 17 transversale 8 7
Q)
380
INDEX
s Synergie 86
Système d'information marketing (SIM) 11
Salons 55, 75
Séminaires 75
Sans-contact mobile 45
Scope 61 T
Script téléphonique 70
Tableaux de bord 28, 85
Scénario catastrophe 89
Talents 86
Scénarisation 67, 79
Taux
Segmentation 1, 3, 4, 33, 63
de clic 71
prédictive 64
de conversion 69
SEM (search engine marketing) 42
de performance 74
Sens de l'information 61
de remontées 69
SEO (search engine optimization) 42
de transformation 69
Serendipité 88
de viralité 49
Service 29, 32
d'aboutis 71
client 47
d'ouverture 71
Servuction 32
Team créatif 51
Show-rooming 46
Télémarketing 70, 74
Silos 86
Terrain 81, 82
Site 47, 98
Tester 93
mobile 45 Time to market 30
web 43 Timing 71, 89
SMART 21 TOMAT 80
Smartphone 46 Tournée 75
SMS 45 accompagnée 81
Social 100 Trafic 41, 42
ROI49 Transfert de responsabilité 84
shopping 47 Transparence 100
Socionautes 4 7 Transversalité 86
Sociétal 100 Trigger marketing 62
Spams 71 Typologie des consommateurs 38
Stand 55
Storytelling 91 u
(/)
Q) Stratégie Up-grade 68
0
'-
de communication 50 Up-selling 58, 66
w
>- marketing 1 URL42
Lf)
..... multicanal 68 USP 6, 53
0
N média 54
@ Ql
0
Style de vie 30 V
.µ ~
381
INDEX
Veille 75, 87 w
client 25, 48
Web 2.0 19, 39
marketing 11
Webinars 34, 55
Viralité 92
Webmarketing 99
Vision 82
Visionnaires 38 y
Visuel produit 77 Yield 26
management 32
(/)
Q)
0
'-
w
>-
Lf)
.....
0
N
@
.µ
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Ol
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0
u
382
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Q)
0
usage personnel; en retour celui-ci s'engage à ne pas les diffuser ou à en faire un usage commercial
'-
>-
w sans l'accord des auteurs et de l'éditeur.
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@ Ql
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Dans la même collection
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