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Travaux Dirigés 05
Le chauffe-eau solaire
La température intérieure de référence (Ticréf), à ne pas dépasser pour garantir le confort d’été
: Tic = Tic réf. Elle est calculée en utilisant les données climatiques
conventionnelles pour chaque zone climatique. La France est
répartie en huit zones climatiques, qui sont regroupées en trois
zones hiver (période de chauffage) : H1, H2 et H3, et quatre zones
d'été (période de non chauffage) : a, b, c et d ainsi que 3 classes
d'exposition au bruit des infrastructures de transport (BR1, BR2,
BR3).
La référence de la RT 2012 en Aquitaine est la zone climatique H2c.
La consommation d'énergie du bâtiment devra être inférieure ou
égale à 45 kWhEP/m².an.
Des défauts de perméabilité à l’air sont souvent rencontrés et peuvent causer une grande perte
d’énergie. Elle perturbe notamment la bonne maîtrise du renouvellement d’air et augmente les
déperditions thermiques du bâtiment.
- Liaisons façades et planchers : liaison mur-dalle sur terre-plein, liaison mur-dalle ou plancher
en partie courante...
- Menuiseries extérieures : seuil de porte palière, seuil de porte fenêtre, liaison mur-fenêtre au
niveau du linteau...
- Équipements électriques : interrupteurs sur paroi extérieure, prises de courant sur paroi
extérieure, tableaux, gaines...
- Trappes et éléments traversant les parois : trappe d’accès aux combles, trappe d’accès aux
gaines techniques,...
2. L’utilisation d’énergies renouvelables est obligatoire dans une maison individuelle pour
être conforme à la RT2012. Elle doit y recourir sous l’une des formes suivantes :
- Être raccordée à un réseau de chaleur alimenté à plus de 50% par une énergie
renouvelable,
- Démontrer que l’utilisation des énergies renouvelables au Cep du bâtiment est
supérieure ou égale à 5 kWhEP/ (m².an),
- Produire de l’eau chaude sanitaire à partir, soit d’un système solaire thermique, soit
d’un appareil de production d’eau chaude sanitaire thermodynamique.
C’est ce dernier aspect « Produire de l’eau chaude sanitaire à partir d’un système solaire thermique »
qui est l’objet de notre étude.
Un chauffe-eau solaire se compose d'un capteur solaire thermique (qui se comporte comme une mini-
serre) [1] que l’on nomme également absorbeur. Il permet de convertir l’énergie solaire en énergie
thermique. La vitre piège le rayonnement Infra-Rouge réémis par l’absorbeur. Dans le circuit primaire
[2] calorifugé circule le liquide caloporteur (eau + glycol). Le glycol permet d’éviter le gel de ce fluide en
hiver en absence de soleil. Ce liquide s'échauffe lorsqu'il passe dans les tubes du capteur solaire et se
dirige vers le ballon de stockage [5] de l'eau sanitaire. Le liquide caloporteur cède sa chaleur à l'eau
sanitaire par l'intermédiaire d'un échangeur thermique [3]. Une fois refroidi, le liquide caloporteur
repart vers le capteur solaire où il sera à nouveau chauffé. Une pompe électrique [7] met en
mouvement le liquide caloporteur lorsque la température de celui-ci est supérieure à celle de l'eau
sanitaire du ballon.
L'énergie solaire ne peut pas assurer la production d'eau chaude quelle que soit la saison. C'est
pourquoi le ballon de stockage est également équipé d'un dispositif de chauffage d'appoint (ensemble
[11] et [12]).
a. Pour chacune des zones citées ci-après, précisez la nature du transfert thermique :
Au niveau du capteur solaire :
Au niveau de l’échangeur thermique [3] :
À l’intérieur du ballon de stockage [5] :
b. Calculer la quantité de chaleur, notée 𝑸, pour élever la température de l’eau jusqu’à TF = 65 °C.
c. Calculer la puissance minimale nécessaire pour que la durée de cette opération soit de 5 heures.
On observe sur le circuit primaire la présence d’un vase d’expansion (il est possible de placer également
une soupape de sécurité).
Pour information, la dilatation thermique des fluides s’exprime en fonction de la variation de volume
∆𝑉, qui est proportionnelle à la variation de température.
∆𝑉 = 𝛾𝑉0 Δ𝑇
𝑉0 : volume initial en 𝑚3 ,
𝛾 : coefficient de dilatation volumique en °𝐶 −1 𝑜𝑢 °𝐾 −1 ,
Δ𝑇 : écart de température en °𝐶 𝑜𝑢 °𝐾
a. Déterminer la surface de l’absorbeur pour avoir une installation de puissance utile 𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 =
1800 𝑊.
En supposant que toute la puissance utile disponible permet de réchauffer le fluide caloporteur (pas de
déperditions thermiques de l’absorbeur),