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DE
L HOMME,
ET DE LA
RÉPRODUCTION
DES DIFFÉRENS INDIVIDUS.
OuyRA,GE qui peut fervir d'IntrO"
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A PARIS.
M, D C C. 1, X I.
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A
MONSIEUR
CLAÏRAUT,
DE L'ACADEMIE ROYALE
DES SCIENCES, DELA
SOCIÉTÉ ROYALE DE
LONDRES, DÈS ACADÉ^
MIES DE BERLIN, DUP.
SAL, D'EDIMBOURG, &c,
AïONSIEURr
En plaçant "votre Islom
a la tête de cet Ouvrage ,
iV E P I T R E.
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PREFACE.
N peut regarder
une partie de cet
ouvrage , comme
TExtrait de THifloire natu-
relle des Animaux, par M. de
Buffon. Cet Extrait cependant
n'efl; point fait comme ceux
que Ton nous donne commu-
nément. Uautre partie efl la
vrage de M» d'^Auhenton , ce
îe me propofois de traiter*
E P I T R E. V
MONSIEUR,
DE
L'HOM
ET DE LA
RÉPRODUCTION
DES DIFFÊRENS INDIVIDUS.
4 DE LA REPRODUCTION
de la femelle , produifoit un
Aiij
é DE LA REPRODUCTION
„ le Sculpteur , le fang de la
ï2 DE LA REPRODUCTION
.» ... I I I I II ..1 I I
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procurés.
M. Liître avoir fait une ob-
fervation qui favorifoit ce fyf-
tême des œufs. Il prétendoit
avoir pu diflinguer le foetus
dans un œuf. Un autre Ana-
tomifle ( de Graaf) confirmoit
encore cette découverte. II
M4 DE LA REPRODUCTION
Hartfocker.
rapide,
DES INDIVIDUS. 17
m w. .. I
II .«
H
li
16 DE LA REPRODUCTION
habitudes de Tindividu,
Les Philofophes , les Phy-
fîciens , les Naturaliftes , les
Cij
^8 DE LA REPRODUCTION
ufagepour renouvellerlesEtres
organifés , le plus fimple de
tous feroit de compofer l'ani-
mal d'une infinité d'autres pe-
tits animaux tous femblables
organiques conftituantes 9 la
DES INDIVIDUS. 37
on
DES INDIVIDUS. 41
on la rapporte à la péfanteur
qui eft une autre qualité qui
éxifte dans la nature, qui pé-
nétre intimement toutes les
DE LA REPRODUCTION
50
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Eiij
54 DE LA REPRODUCTION
€4 DE LA REPRODUCTION
66 DE LA REPRODUCTION
Si le nombre , cependant
des molécules organiques , ell
melles.
S'il que la quantité
arrive
des molécules du mâle ( j'en-
tends la quantité qui provient
des parties de la génération )
foit du double plus forte que
celle des femelles, Se que cel-
les - ci foient continuellement
dérangées par les premières^
il fe formera deux jumeaux
mâles 5 ce qui peut auffi s'en-
tendre des femelles. On expli-
queroit de même la formation
de deux jumeaux mâles & d'un
troifiéme femelle , ou de trois
Gij
^5 DE LA REPRODUCTION
H
50 DE LA REPRODUCTION
" »ii<
eft
DES INDIVIDUS. 97
DES INDIVIDUS, 99
combien n'em-
la lentille d'eau,
un accroifTement , un dévelop-
pement &
une forme qu^il
prend de lui-même, & parfes
propres forces v il ne vit pas
comme animal ; il ne végète
pas comme la plante il ne fe j
DES INDIVIDUS.
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105
io6 DE LA REPRODUCTION
*'
qu'après en avoir multiplié
les individus fous toutes les *'
*'
confîdére le régne animal ,
mineux de la Philofophie a
auffi forcé quelques efprits ré-
belles à reconnoîcre le Dieu
qJils méconnoifToient. .Sai>s
entrer dans Texamen de tou-
tes les preuves que Ton a don-
nées de fon exiftence ( ce qui
appartiendroit plutôt à un Trai-
té de Métaphifique, qu'à un
ouvrage de cette nature ) il
n'efl point inutile de remar-
quer que les uns, par trop de
zèle, les ont recherchées dans
les chofes les plus baffes & les
plus communes; d'autres plus
laifonnables reconnoiffent la
main du Créateur dans Torga-
nifation des infeéles , dans leur
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114 DE LA REPR0DUCTI0I7
cueillant &
en comparant les
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communes fontfemblablement
pofées dans cette fuite d'indi-
vidus. Dans les animaux qui
ont de la chair & du fang,
ces parties font le cœur , les
inteilins
DES INDIVIDUS. ii%
moyens de développement Se
de réprodu(ftion font généraux.
La dernière des plantes fe
nourrit & fe réproduit comme
le premier des animaux. La
fubftance eft commune ; la plan-
te eft un compofé de molécu-
les organiques comme l'ani-
la difpofuion &
l'arrangement
de ces molécules , qui produit
différents degrés dans la vie
de ranimai de & la plante. Le
moule intérieur, c'eft- à-dire ,
&c de vie.
« De-là on tire naturellement
& fans effort , une preuve de
l'exiftence de Dieu ^ car tous
nous environnent^
les êtres qui
forment une longue chaîne qui
filefcend par dégrès , de l'animal
DES INDIVIDUS. 117
« M
particules matérielles des Sels,
des Cryllaux, des Minéraux,
forment par leurs réunions,
des corps qui onc une forme
déterminée, &
qui participent
a la nature de Lui s éîémens,
feroit il impoffible que des mo-
lécules vivantes puHent, par
df»s combinaifons fpoi;tanées
produire des corps vivans ?
M
^38 DE LA REPRODUCTION
Mij
:ï4o de la reproduction
plantes , fe reproduifent de la
même façon.
L'animal eft le produit dia
mélange de deux liqueurs fé-
minales ces deux liqueurs font
:
accroiffement, le fuperflu de
la nourriture renvoyé de
efl
N ij
mS de la reproduction
Niv
sï5a DE LA REPRODUCTION
On a prétendu que M. de
Buffon avoit puifé fon fyftême
chez les Anciens, parce qu'ils
DES INDIVIDUS, lyç
réproduéïion, ^ En obfervanc
DES INDIVIDUS. 157
ricaines.
imÊiitÊÊmméÊàÊtiÊiiÊÊmÊiÊtkmÊÊÊitmammÊÊÊÊ^imÊÊmÊÊÊÊÊÊmÊmmÊÊÊmmiit
158 DE LA REPRODUCTION
coq, le balancier
les pivots, le
&c. feroient chacun un aflem»
blage de petites montres in-
fenfibles &c femblables ? Cha-
DES INDIVIDUS, 159
compofitîon de Tanimal, ne
font point de petits animaux
mais quelque chofe detiës-fim-
ple qui entre dans la compofi-
tion de Tanimal. La matière
qui fert de développement, eft
On fe prête difficilement à
de
lui 1 I iiJBMttJÉiihMBiMÉiëaMÉÉlMÉtiiÉiMiiilÉMMaÉ
de la nourriture ne peuveni: y
entrer que dans un certain or-
dre relatif à cette forme; ce
qui ne peut changer , mais
les
Piv
^76 DE LA REPRODUCTION
lui-même? '^
Voilà, en effet, une objeD»
tion fort plaifante. Adam &
Eve étoient des compofés de
petits individus femblabies , &
ils contenoient originairement
toutes les parties qui ont dû
entrer dans la compofition du
corps des autres hommes qui
leur ont fuccédé il eft mutile
de nous arrêter à réfuter la pre-
mière partie de cette objec-
tion j nous Tavons fuffifam-
snent fait par ce que nous avortô.
^1DE LA REPRODUCTION
178
II. , 1
S84 DE LA REPRODUCTION
peuvent
DES INDIVIDUS. 193
R
194 DE LA REPRODUCTION
fois &
immanquablement le
même coup. Car la plupart des
animaux conçoivent dans le
premier accouplement , & font
• toujours des animaux régu-
liers; en comparaifon desquels
• le nombre des monflres ell fî
R ir
ioo DE LA REPRODUCTION
La formation de Penfant fe
fait par la réunion des molécu-
les organiques contenues dans
le mélange qui vient de fe fai-
vidu.
On fçait auffi parce que nous
âo6 DE LA REPRODUCTION
la combinaifon de quelques
loix du mouvement. D'ailleurs
l'organique étant l'ouvrage le
plus ordinaire de la nature &
probablement celui qui lui coû-
te le moins, on pourroit re-
garder, pour ainfi dire, 1 or-
ganifation comme une pro-
priété générale de toute la ma-
tière.
Sij
212 DE LA REPRODUCTION
Compagnie ( M. Geoffroy } **
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