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LE SECRET
DES PAPES
Ulpian
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« Pape, si tu venais à moi, je t’ouvrirais le cœur. »
PREMIER SOUFFLE
Mon choix se porta alors sur le tableau de Poussin, considérant que s’il contenait un secret, il devait réunir
à la fois questions et réponses. La réponse, je n’en doutais pas, était déjà « Arques », mais il me fallait
trouver la bonne question…J’en fis donc un agrandissement que j’examinais pendant des heures.
Je ressentais une impression étrange, comme une connivence avec le peintre ; assurément, l’expression
énigmatique « ET IN ARCADIA EGO » qui est écrite sur le tombeau et qui signifie « MOI AUSSI EN
ARCADIE » émane du mystérieux occupant du tombeau et s’adresse au public ; deux bergers déchiffrent
l’inscription, l’un la désignant de la main et nous invitant à l’examiner, le second agenouillé montrant la
lettre R de l’index, tandis qu’un troisième s’appuie sur le tombeau . La «bergère » qui regarde la scène,
légèrement en retrait, à la fois énigmatique et indifférente semble dans le secret.
Poussin ayant peint le tombeau au centre du tableau en fait l’élément principal de son œuvre et souligne
son ancienneté.
Peu à peu, une hypothèse d’autant plus hardie qu’elle est « hérétique » me vint à l’esprit et s’imposa
progressivement pour devenir une certitude absolue :
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Détail
Dans le premier tableau de Poussin un berger désigne la lettre « D » du doigt pour DALETH (d’Alet),
tandis que sur le dernier tableau il désigne le « R » pour préciser l’endroit exact l’AIRE.
DEUXIEME SOUFFLE
L’étape suivante de mes recherches guidées fut l’étude de la pierre tombale horizontale attribuée à
Dame Marie de Nègre d’Ables , marquise de Blanchefort , décédée paraît-il le 17 janvier 1781 . Il est
rapporté que cette dalle aurait été récupérée par l’abbé Bigou ancien curé de Rennes-le-Château , près des
Pontils, lieu supposé être celui figurant sur le tableau de Poussin.
Pour ajouter au mystère, l’abbé Saunière en avait effacé les inscriptions au burin ( il existe deux lettres de
plaintes fustigeant ses travaux nocturnes dans le cimetière de Rennes-le-Château ).
Après la Grande Guerre, l’ingénieur Ernest Cros avait reconstitué le texte en interrogeant les gens du
village ; je vous livre le fruit de son travail corrigé par mes soins :
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Ce qui m’intriguait le plus était l’existence de deux textes, l’un au centre de la dalle, l’autre semble-t-il plus
récent, sur les côtés ; et justement, dans ce deuxième texte composé de lettres latines et grecques
réapparaissait mystérieusement l’inscription du tableau de Poussin « et in arcadia ego ». Assurément, il
fallait y rechercher une signification cachée, d’autant plus qu’un autre peintre , Guerchin , l’avait utilisée en
premier en 1618 (noter précieusement ce nombre), et que plusieurs auteurs y faisaient allusion dans leur
œuvre ; George Sand n’avait-t-elle pas écrit à Gustave Flaubert dans une lettre du 17 décembre 1866:
« Dans tous les cas, aujourd’hui, je ne suis bonne qu’à rédiger mon épitaphe ! Et in Arcadia ego, vous
savez. »
Et Maurice Barrès, de dévoiler le mot de passe dans son livre posthume (« LE MYSTERE EN PLEINE
LUMIERE ») :
« Il faut toujours que nous ménagions dans quelque coin de notre œuvre, - une pierre tombale- avec
l’inscription fameuse : Et in Arcadia ego. »
Je garderai toujours un souvenir extraordinaire de ma première nuit ; car l’esprit se posa sur moi et
m’inspira le rêve étrange que voici :
Sur la partie gauche de la dalle, trois lettres étaient disposées en triangle (avec un + au milieu), tandis que
sur la partie droite, en haut, il s’agissait de quatre lettres disposées en croix (toujours avec un + au centre).
Si on relie l’inscription figurant sur les deux cotés de la dalle en utilisant les symboles, cela donne :
ET IN + EGO
Dans mon rêve, les lettres et symboles s’élevaient et se mélangeaient avant de se recomposer dans le
nouvel ordre que voici :
+ EGO ET IN
Que pouvaient donc signifier le plus ( + ) et le triangle ( ) ?
Le ( + ) représente selon moi le signe de la croix, et désigne une tombe dans un cimetière.
Le ( ) est une lettre de l’alphabet grec (delta), mais aussi de l’alphabet hébreu ( daleth ).
A mon réveil, j’avais la traduction :
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TROISIEME SOUFFLE
Les ROSE + CROIX qui ont déplacé le St Sépulcre au Pays d’Alet ont crypté leur message sur la pierre
tombale des « Pontils », sur laquelle les Templiers avaient gravé le Grand Secret.
Le procédé, utilisant les lettres déjà existantes, qui allie le génie, la beauté et l’harmonie, est à proprement
parler divin.
Nous allons démontrer que la mystérieuse inscription « ET IN ARCADIA EGO » des tableaux de
GUERCHIN et de POUSSIN, n’a pas été créée « ex-nihilo », mais à partir des lettres
surnuméraires, résultant de la différence entre celles de l’anagramme de la pierre tombale achevée
contenant le message caché, et celles de l’inscription templière primitive.
Ecrivons bout à bout les mots de l’inscription initiale templière, et ceux de l’anagramme R + C.
- Inscription templière (32 lettres)
REDIS REGIS CELLIS ARCHIS PS PRA (E) - CUM - (G = Araignée*)
- Message caché (anagramme) de la dalle funéraire (46 lettres)
ISIS REGIS E REGESTA AD CELLA D.M ARCHIS IN PAGO PUERI R + C + C
Nous allons découvrir, comment chacune des lettres a été utilisée, pour lui donner une signification
ESOTERIQUE et plus précise.
Les 14 lettres ont été divisées en deux groupes de 7 lettres, auxquelles il fallait incorporer les deux plus
(+).
* L’araignée représente selon nous le contenu de l’Arche d’Alliance, qui est aussi le Graal…
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LES INSCRIPTIONS ROSE + CROIX
L’INSCRIPTION VERTICALE DE GAUCHE
Le « P » et le « X » sont deux lettres grecques (P étant le signe du Rhô, et X le Khi), qui se prononcent
« R » et « C » ; elles ont été substituées pour former le chrisme de Jésus.
La croix templière placée intentionnellement au centre d’un triangle A + PX, permet plusieurs lectures :
- L’inscription peut se « prononcer » :
« ET IN ARC »
- L’inscription peut se lire :
« ET IN PAX »
- Son sens caché est :
ET IN « A + XP » ou ET IN « A + PX »
« A » pourrait signifier ALET ou ARQUES, ou bien n’importe quelle autre localité dont le nom commence
par la lettre « A ».
« + » pourrait signifier le mot « TOMBE ». (Comme dans R + C).
« XP » est le monogramme désignant le CHRIST (Xpistos) depuis l’Empereur CONSTANTIN (IVème
siècle jusqu'au VIème siècle).
Traduction :
« A + XP »
« ALETH TOMBE XPISTOS »
- La représentation peut également être découpée en trois mots qui pourraient se lire de haut en bas
« A DIA EGO », homophoniquement « MOI A DIEU » ou « CREATURE DE DIEU ».
- Dans cette deuxième inscription latérale, la croix templière ne se trouve plus au centre d’un triangle
comme précédemment, mais dans l’alignement d’un et d’un « I », indiquant un sens de lecture
rectiligne.
Le remplacement du « D » par un , n’a d’autre but que phonétique :
Le se prononce en hébreu DALETH.
« I » est la première lettre du mot hébreu IESHOUAH.
L’inscription doit se prononcer en hébreu :
« + I»
« DALETH TOMBE IESHOUAH »
« D’ALETH TOMBE JESUS »
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Cette lecture confirme de façon éclatante notre interprétation en grec, ainsi que celle en français,
(A R + C = Alet-Aire-Tombe-Christ).
Elle rappelle la clef que l’initié PARACELSE (ami des Rose + Croix) avait inscrite sur le pommeau de son
épée « AZOTH », et qui représente la traduction trilingue du Symbole de Jésus (Apoc. 22.(13)).
Le corps de JESUS-CHRIST, parfaitement conservé, repose à ALETH ; Roi caché, Roi endormi, il attend
selon la Prophétie, sa deuxième résurrection qui annoncera l’âge d’or et l’instauration du Royaume de
Dieu :
« DALETH
Mon âme est attachée à la poussière : rends-moi la vie selon ta parole ! ».
Psaume 119 (25).
et signifient :
« JESUS, CREATURE DE DIEU, REPOSE EN PAIX A ALETH ».
C’est le Grand SECRET, contenu dans les trois tableaux de GUERCHIN puis de POUSSIN, dont le
dernier, le plus élaboré, exprime à la perfection le message du peintre, ainsi que nous allons le
démontrer.
Patrick FERTE rapporte en effet page 136 « ARSENE LUPIN SUPERIEUR INCONNU » que :
« Cette formule renvoie à une gravure allemande du XVIème siècle représentant « LE ROI DE LA
NOUVELLE SION détrôné après avoir inauguré l’Age d’Or » ». (Ce serait une allégorie de la défaite et
du supplice de Jean de Leyde, chef des Anabaptistes qui avait tenté de fonder à Munster, une nouvelle
Jérusalem sous la forme d’une république égalitaire).
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QUATRIEME SOUFFLE
LE SECRET DE L’ANAGRAMME R + C
La pierre tombale de Dame Marie de NEGRE D’ABLES contient une anagramme parfaite, qui authentifie
de ce fait la reconstitution effectuée par Ernest CROS, ingénieur et polytechnicien.
46 lettres pour l’anagramme et 46 lettres pour la dalle si l’on compte le « e » de PRAECUM, et G pour le
Graal (araignée) tandis que les deux croix templières forment les deux (+).
Notre traduction :
ISIS = IS.IS. = JESUS.JESUS = JESUS BAR ABBA = Jésus Barabbas. (Le fils du père*est Jésus)
REX/IS = ROI/JESUS = JESUS-CHRIST (REX = ROI)
REGESTA = ENTREPOSE, CLASSE
CELLA = PETITE PIECE, CAVE... (CAVEAU, si sépulture).
ARCHIS : vient de ARC = ARCHE = VOUTE = SECRET (arcane) : = CACHETTE
PAGO = PAYS = CITE (signifie tout autant le pays alentour, car la cité est l’urbs).
PUERI = de l’enfant
R + C + C = ROSE + CROIX + CABALISTIQUE. Cela désigne une ville où se trouvait une
communauté juive importante pratiquant la Kabbale au 16ème siècle. (La Rose Croix Catholique de
PELADAN fondée en 1891, est un symbole ET un leurre...).
Notre interprétation :
Cette cité est ALET, car elle a renfermé une importante communauté juive, (on y trouve une rue de la
Juiverie et un maison dite du prophète NOSTRADAMUS) et a été désignée élue, parce qu’elle est la
résidence du sauveur.
« ALECTA - ELECTA »
« ALET, ELUE »
Patrick FERTE a démontré que NOSTRADAMUS serait originaire de CARCASSONNE, par son
ascendance paternelle (juif converti) mais jusqu'à un passé récent, il était supposé qu’il était originaire
d’ALET (« ARSENE LUPIN SUPERIEUR INCONNU » p. 276 à 279).
* Jésus est dit « fils du père » selon Marc 15(7) comme l’on désignerait « l’héritier »… et non pas
Fils du Père (céleste) comme ont voulu le faire croire les premiers Pères de l’Eglise…
LES TABLEAUX
(« Les Bergers d’Arcadie »)
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Il existe trois tableaux ayant pour thème « Les Bergers d’Arcadie », le premier peint par GUERCHIN , les
deux suivants par Nicolas POUSSIN.
Chacun de ces tableaux représente un mystérieux tombeau sur lequel est gravée l’énigmatique inscription
« ET IN ARCADIA EGO ».
Plusieurs bergers (deux ou trois) figurent autour du tombeau, comme s’ils venaient de le découvrir, et
semblent chercher à deviner la signification de l’inscription, tandis qu’une bergère, un peu à l’écart, semble
indifférente, et en connaître le sens.
L’initié qui a décrypté la dalle funéraire de Dame Marie de NEGRE D’ABLES, en connaît la signification
secrète :
« JESUS CREATURE DE DIEU REPOSE EN PAIX A ALETH ».
Le profane doit comprendre que le mystérieux occupant du tombeau s’adresse à l’observateur pour lui
signifier littéralement :
« ET IN ARCADIA EGO »
« MOI AUSSI EN ARCADIE »
L’Arcadie et le Tombeau sont donc intimement liés.
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OU EST L’ARCADIE ?
Pour celui qui soupçonnait l’existence du St Sépulcre, la localisation de la nouvelle Arcadie s’assimilait à la
Queste du Graal. Il fallait posséder une très grande érudition pour faire le rapprochement avec le territoire
de l’ancienne SEPTIMANIE :
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INTERPRETATION DES TABLEAUX
Pour percer le Mystère des trois tableaux, il faut les comparer ; ils ont en commun le Tombeau,
l’inscription, une bergère, un nombre variable de bergers, et se différencient par les autres détails.
3. Le troisième tableau a été également peint par POUSSIN, et des estimations récentes le dateraient des
années 1635-1638 (au lieu de 1648).
Ce tableau beaucoup plus élaboré que les précédents, et construit sur le nombre d’or, contient la totalité
du Grand Secret...
LE TOMBEAU :
Placé au centre du tableau, il en est l’élément principal ; le peintre a accentué son aspect antique et
mystérieux. L’anagramme de l’inscription ne laisse aucun doute sur l’importance de son contenu :
LE PAYSAGE :
Fait nouveau et CAPITAL, le paysage qui est en arrière-plan, situe pour la première fois
l’ARCADIE, comme la région d’ARQUES (ARC).
Selon Patrick FERTE, page 149, (« ARSENE LUPIN SUPERIEUR INCONNU »), le rapporteur d’une excursion au
menhir de PEYROLLES (appartenant à la société d’études scientifiques de l’Aude) déclarait :
« Primitivement cette vallée portait le nom de VALLEE DES ARCHES, d’où le nom d’ARQUES est venu.
Ce nom de vallée des ARCHES fait un peu rêver les préhistoriens, ARCHES rappelle le nom des
TOMBEAUX ».
LES PERSONNAGES :
Leur représentation symbolique et leurs expressions peuvent exprimer plusieurs messages qui ne
s’excluent pas mais se complètent :
LES BERGERS
- Les Bergers pourraient représenter les Rois Mages :
Au nombre de trois, leurs vêtements de couleurs symboliques différentes, pourraient être une allusion aux
Rois-Mages, selon Henri BUTHION, ancien propriétaire du domaine de l’abbé SAUNIERE.
Cette hypothèse pourrait être confirmée par un autre tableau de POUSSIN intitulé « L’ADORATION DES
BERGERS » (Munich, château de Schleissheim) qui représente trois bergers se penchant sur un bébé en
présence de ses parents, comme lors d’une nativité.
Selon Jean-Jacques LEVEQUE, auteur de « LA VIE ET L’ŒUVRE DE NICOLAS POUSSIN » page 52 :
« Ce sont les mêmes bergers rencontrés dans les paysages d’Arcadie, qui viennent ici se prosterner
devant l’Enfant en qui repose tout l’espoir d’un nouveau paradis sur terre ».
Les trois ROIS MAGES ont apporté l’or, la myrrhe, et l’encens à JESUS ; ici :
L’or serait le trésor matériel confirmé par la présence du crâne.
La myrrhe et l’encens représenteraient le trésor spirituel, et attesteraient de la présence du corps terrestre
de JESUS.
*La Myrrhe évoque MARIE dans la maison de Simon le lépreux à Béthanie, versant un coûteux flacon de
parfum sur la tête de JESUS, symbolisant l’onction royale.
*L’encens se rapporte à la prêtrise et au divin.
- Une deuxième anagramme obtenue en ajoutant à la phrase sans verbe, le mot « SUM », qui signifie
« SUIS », a été rapportée par les auteurs de : « LA MONTAGNE SACREE » à la page 253 :
« ARCAM DEI TANGO, I.E.S.U. »
« JE TOUCHE LA TOMBE DE DIEU JESUS »
C’est ce qu’exprime le berger de droite, qui désigne la tombe du doigt ; l’élu porte en signe de gloire, une
couronne de lauriers, rébus indiquant le trésor : « cours au nez, l’or y est »
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Le berger accroupi, montre de l’index la lettre « R », qui désigne phonétiquement le « lieu » où se trouve
caché le Tombeau : « AIREmine. »
LA BERGERE
- Si l’on admet l’hypothèse des Bergers représentant les Rois Mages, la Bergère pourrait représenter une
MARIE, et plus précisément Marie-Madeleine. Le thème suggéré serait celui de la résurrection de
JESUS.
- Le personnage féminin de droite, est la bergère citée dans l’anagramme de l’épitaphe de la tombe de
Marie de NEGRE D’ABLES, cryptée par l’abbé Bigou entre 1781 et 1783, et qui bien évidemment
connaissait le secret du tableau de POUSSIN.
« BERGERE PAS DE TENTATION,
QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX 681 ».
Assurément, son air détaché confirme qu’elle n’ignore rien du SECRET.
- La mystérieuse Bergère « arcadienne », pourrait également représenter HERA , la femme de ZEUS ; dans
ce cas, sa représentation serait une clef phonétique du Grand SECRET.
HERA
R-A
AIRE-ALET
Une polémique très vive et durable s’est engagée, pour déterminer si POUSSIN avait eu la possibilité
matérielle de se rendre dans le Razès pour peindre un tombeau existant à l’époque.
Il faut savoir que le Tombeau qui existait encore il y a quelques années, a été détruit par le propriétaire du
terrain, excédé par les déprédations des chercheurs de trésor ;
Cela n’empêche pas qu’il ait pu en exister un, au XVIème siècle, lui-même détruit, depuis.
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Nicolas POUSSIN ayant vécu la majeure partie de son existence à Rome, il a été démontré qu’il n’avait pu
matériellement se rendre près d’Arques. (Il ne serait resté à Paris comme peintre à la cour de LOUIS XIV
qu’à dater de décembre 1640 pour retourner à Rome en novembre 1642).
Une réponse très séduisante et convaincante, à cette énigme, est avancée par Patrick FERTE page 123.
(« ARSENE LUPIN, SUPERIEUR INCONNU »).
La Baronne Henriette-Catherine de JOYEUSE, propriétaire de Couiza et d’Arques, avait épousé en
1610, le Duc de GUISE, (Maison de Lorraine...), disciple de l’un des Maîtres de la R+C, FLUDD.
Exilé par RICHELIEU, qui craignait pour la couronne de Louis XIV, le Duc de GUISE s’installa en Italie
avec sa famille. Après sa mort, son épouse put rentrer en France (après douze années). Elle est morte en
1646.
C’est en Italie, selon P. FERTE qu’elle a pu rencontrer Nicolas POUSSIN, et qui d’autre mieux
qu’elle, aurait-il pu lui indiquer les détails du paysage ?...
Nicolas POUSSIN connaissait le secret du Tombeau de Jésus-Christ « bar abba », ainsi que l’attestent ses
tableaux.
Il connaissait aussi indéniablement le secret trésoraire de la Caverne d’Arques , qui seul peut
expliquer la véritable signification de la célèbre lettre* adressée de Rome par l’abbé FOUQUET, à son
frère Nicolas FOUQUET surintendant des finances de Louis XIV...
Cette lettre, datée du 17 avril 1656, contient le texte suivant :
« M. Poussin et moi, nous avons projeté de certaines choses qui vous donneront par Mr Poussin des
avantages, si vous ne les voulez pas mespriser, que les roys auroient grand peine à tirer de luy et
qu’après luy peut-estre personne au monde ne recouvrera jamais dans les siècles à venir, et, ce qui
plus est, cela seroit sans beaucoup de dépense et pourroit mesme tourner à profit, et ce sont choses si
fort à rechercher que quy que ce soit sur la terre maintenant ne peut avoir une meilleure fortune, ni
peut-estre esgale. »
Ce texte pourrait être une allusion cachée aux trésors de « l’Atlantide** »...
« Les habitants avaient acquis des richesses en telle abondance que jamais sans doute avant eux, nulle
maison royale n’en posséda de semblables et que nulle n’en possédera aisément de telles à l’avenir... »
*(Cette lettre a été publiée in extenso - vol. 2 page 105 - à la suite du colloque organisé du 19 au 21 septembre 1958 sous l’égide du CNRS, en l’honneur de
Nicolas POUSSIN).
** « CRITIAS » de PLATON, (114 d), trad. Albert RIVAUD - Les Belles Lettres, Paris 1925.
C’est à la suite des informations révélées par Nicolas POUSSIN, qu’il est plus que probable que Nicolas
FOUQUET a trouvé les moyens de construire son château de Vaux-le-Vicomte.
Chacun sait que lors de l’inauguration, le Roi Soleil qui était invité, fut mis en présence de telles richesses
qu’il en prit ombrage. Louis XIV a fait arrêter Nicolas FOUQUET par D’ARTAGNAN, le 5 septembre
1661, et l’a emprisonné jusqu'à la fin de ses jours.
En réalité, Louis XIV avait bien compris que son surintendant des finances n’avait pu trouver de telles
richesses par le détournement du budget royal.
Louis XIV a interrogé Nicolas FOUQUET et s’est emparé de ses richesses...
C’est à la suite de quoi, qu’il fit construire par COLBERT (qui y était préalablement opposé), le château de
Versailles.
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Personne ne peut expliquer aujourd’hui d’où est venu l’argent qui a servi à construire Versailles, car le
budget des finances de la France, pendant plusieurs années, n’y aurait pas suffi.
Louis XIV ne pouvait pas prendre le risque, après l’avoir « fait parler », de laisser Nicolas FOUQUET en
liberté. C’est pourquoi il a demandé au Parlement, son exécution.
Cette exécution, ( Que ce soit par bravade, ou par respect pour un Grand de France), a été refusée à deux
reprises par le Parlement qui a voté le « bannissement à vie » de Nicolas FOUQUET. (La Cie du Saint
Sacrement a pris la défense de N. FOUQUET).
Les deux plus proches serviteurs de Nicolas FOUQUET ont été emprisonnés et mis au secret total, avec
interdiction de communiquer avec qui que ce soit, sous peine de mort pour les gardiens, jusqu'à leur décès
qui eut lieu bien plus tard que celui de leur maître.
Il est fort probable que cette affaire soit liée à « L’énigme du masque de fer ».
Louis XIV se procura « Les bergers d’Arcadie » n° 2 de Nicolas POUSSIN, après la mort du peintre qui
eut lieu en 1665, et le conserva précieusement dans ses appartements privés, où nul autre que lui n’eut le
privilège de pouvoir l’admirer. Cherchait-il encore le secret ?
Gravure représentant la mort de Poussin ; « Les bergers d’Arcadie » sont au-dessus du lit.
1°- En juin 1096, le pape Urbain II qui venait de Toulouse et de Carcassonne se rendit à Alet où il officia
pontificalement dans l’église Notre-Dame. Il ne visita pas les autres abbayes de la région.
2°- En février 1378, par bulle pontificale de Jean XXII, le siège de l’évêché fut fixé à Alet au lieu de
Limoux, et l’église fut érigée en cathédrale. L’évêché comprenait 111 paroisses…
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3°- Nicolas Pavillon, dirigeant (avec Vincent-de-Paul et l’abbé Olier de St Sulpice) de la très puissante et
secrète « Compagnie du Saint-Sacrement », fut évêque d’Alet de juin 1637 jusqu’à sa mort le 8 décembre
1677.
Selon Roger Facon * p.160 , c’est Vincent de Paul, fort de l’appui de la duchesse d’Aguillon nièce du
cardinal de Richelieu, qui fit désigner Nicolas Pavillon pour le siège de l’épiscopat d’Alet ;
« « Il s’agissait d’un diocèse d’à peine trente mille âmes, l’un des plus pauvres de la province, dans une
région à peu près inaccessible » ; aussi le nouvel évêque était-il fort contrit et ne voulait même plus voir
ses amis , mais tout changea subitement :
« Il entra aussitôt dans une si grande confiance de la protection de Dieu, qu’il était résolu, s’il ne
trouvait personne pour l’aider et l’accompagner dans son diocèse, d’y aller seul avec son bréviaire sous
son bras. »
« Le roi lui ayant proposé avant son départ le diocèse d’Auxerre, beaucoup plus riche et prestigieux,
Nicolas Pavillon lui répondit qu’il ne s’appartenait plus, mais à l’église d’Alet »…
Quelle pouvait - être une raison si impérieuse pour décider de la vocation de toute une vie ? Nous
SAVONS qu’il s’agissait , à l’autre extrémité du méridien des origines de « veiller » sur le Tombeau de
Jésus –Christ dans la « cité de Dieu, ALETH = ALEph + THav ».
4°- Le choix de l’un des principaux emblèmes Franc-Maçon, qui représente l’oeil de Dieu à l’intérieur d’un
triangle n’aurait-il pas dissimulé à l’origine, le Grand Secret ? (Δ = Delta = Daleth)
Dieu Daleth
5°- L’existence de plusieurs sceaux de Salomon sur les murs de la Cathédrale ne la désigneraient-ils pas
comme étant le « Prieuré de Sion » , puisqu’Alet est la nouvelle Sion selon « APOCALYPSE »…
* « Les dossiers secrets de MAURICE LEBLANC Père d’Arsène Lupin » Editions « Savoir pour Etre »
CREDO
« Béni est celui qui la possède ( la Bible) et, plus béni encore est celui qui la lit diligemment, mais le plus
béni de tous est celui qui la comprend véritablement, car il est le plus à la ressemblance de Dieu et se
trouve en être tout proche . » -CONFESSIO FRATERNITATIS-.
Jésus est le chef du parti des Nazöréens qui professent selon l’historien juif Flavius Josèphe :
« Que Dieu est le seul chef et le seul maître. » (AJ, XVIII, I).
- Ce pays fut la Gaule où Jésus aborda avec sa famille entre Arles et Marseille au lieu appelé
aujourd’hui « Saintes Maries de la mer ». C’est pourquoi lorsque Clovis, Roi des Francs, se convertit
près de six cents ans plus tard, la France fut déclarée « fille aînée de l’église ».
- La nouvelle Jérusalem, la cité de Dieu a un nom qui ne peut être qu’ALETH, car Dieu l’Eternel est
le commencement et la fin , l’Alpha et l’Omega , (en hébreu l’Aleph et le Thav dont les premières lettres
forment le mot ALETH ).
« Pendant la dernière persécution que souffrira la Sainte Eglise Romaine, siégera un Pierre le Romain.
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Il paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations, la cité aux sept collines sera détruite ; et un
juge redoutable jugera son peuple. » SAINT MALACHIE , 111ème sentence.
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