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Dimensionnement des pannes

les pannes sont destinées a supporter


la couverture et a transmettre aux cadres
les charges agissant sur la toiture, elles
sont disposées parallèlement a la ligne de
faitage, elles sont généralement
disposées a un entraxe constant.
Dans notre projet nous avons choisi un entraxe de 1.5cm.

Principe de dimensionnement
Les pannes fonctionnent en flexion
déviée car elles sont posées inclinées d'un
angle qui égale a la pente des versants de
la toiture.
Elles sont soumises a :
{ -Une charges verticales : (poids propre de la panne et de la couverture)
; cette charge est décomposée en une composante f parallèle a l'amé
de la panne et une autre composante t parallèle aux semelles.

{ -Une charge oblique : due au vent et parallèle a l'amé de la panne.


Les pannes sont dimensionnées par le calcul, pour satisfaire simultanément
aux :
{ -conditions de la résistance.

{ -conditions de la èche.

{ -conditions de déversement.

{ -conditions de cisaillement.

3.2 Evaluation des charges


Charges permanentes : elles comprennent le poids de la couverture, de l'isolant
et de l'etancheit .
Bac Acier Isolant Etancheit Charge suspendu poids de la panne
8daN/m2 9daN/m2 7daN/m2 5daN/m2 13.2daN/m2

Donc on a :
G = (8 + 9 + 7 + 5 + 13:2) 1.5 = 63.3daN/ml

Charges d'exploitations : dans le cas de toiture inaccessibles on considère


uniquement dans les calculs, une charge d'entretien qui égale aux poids d'un
ouvrier et son assistant et qui est
Équivalent a deux charges concentrées de 100daN chacune est situées a
1/3et 2/3 de la portée de la panne.

On a alors : p = 100daN et l = 5m
2
Donc : ql = pl
8 3
8p 8 100
d'ou :q = = = 53.33daNml
3l 3 5
Charges climatiques : on tient compte de l'e ort de vent sur la structure, la
pression du vent
normal la plus défavorable est : V = 17.94daNm2
Donc : V = 17.94x1.5 = 26.91daNml

3.3 Calcul selon les règles CM66


3.3.1 Calcul des sollicitations
ELU ELS
1.33G + 1.5Q = 164.184daN/ml G + Q = 116.63 daN/ml
1.33G + 1.42(Q + V ) = 198.12 daN/ml G + V = 90.21 daN/ml
G + 1.75V = 110.39 daN/ml G + Q + V = 143.53 daN/ml
1.33G + 1.5V = 124.55 daN/ml

Dans notre cas, la combinaison la plus de favorable est :


1.33G + 1.42(Q + V ) = 198.12 daN/ml

La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des
bacs acier de la couverture est : n = 1.25 ( 198.12) = 247.65daN/m l
la décomposition de n selon les deux axes yy0 et zz0 conduit a :
f = n cos( 9.46) = 247.65 cos(9.46) = 244.28 daN/ml
t = n sin(9.46 ) = 247.65 sin(9:66) =40.70 daN/ml

3.3.2 Veri cation de la résistance


Calcul des moments Les pannes sont chargées uniformément, donc les moments
sont donnés par les formules suivantes :

f l2 tl2
My = 8 et Mz = 32

244.28∗5² 52
D’ou My= 8
= 763.375 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 𝑒𝑡 𝑀𝑧 = 40.70 ∗ 32 = 31.797𝑑𝑎𝑁. 𝑚

• Calcul des contraintes Apr`es avoir calcul´e les moment de flexion, on


obtient les contraintes de flexion σy et σz selon les formules :

On doit vérifier que : σ = σy + σz ≤ σe


Par tâtonnement on a choisi un profile IPE100, après la non vérification
de la condition pour les profiles IPE100 et IPE120 on a choisi un IPE140.
Pour ce profilé on a : (I v )y = 77.3cm3 et (I v )z = 12.3cm3
Alors : σ = 124.6 MP a < 235MP a

Donc le profilé IPE140 vérifie le critère de la résistance selon les


règles CM66.

Vérification de la flèche
D’après les règles CM66, les pannes doivent présenter une flèche
inferieur à l/200de leur portée, sous l’application des charges maximales
non pondérées(ELS).
Les charges non pondérées, les plus d´défavorables à prendre en
compte sont :
G + Q + V = 143.53 daN/ml
La d´composition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
f = 1.25 × 143.53 × cos(9.46) = 176.97daN/ml
t = 1.25 × 143.53 × sin(9.46) = 29.49daN/ml

Il s’agit de vérifier que :

fy ≤Ly/200=2.5cm et fz≤Lz/200=2.5cm

On a :
𝑙
2.05×t×( )4 2.05×29.49×10−2 ×25004
2
Fy= = = 0.65𝑐𝑚 < 2.5𝑐𝑚
384×𝐸𝐼𝑧 348×2.1×105 ×44.9×104

5×𝑓𝑙 4 5×176.97×10−2 ×50004


Et fz= = = 1.27𝑐𝑚 < 2.5𝑐𝑚
384×𝐸𝐼𝑦 384×2.1×105 ×541.2×104

Donc la flèche est bien vérifiée pour le profilé IPE140 selon les règles
CM66.
3.Vérification au cisaillement

Selon l’article 1.313 des règles CM66 la vérification vis-à-vis du


cisaillement se traduit par :

1.54τ < σe
dans notre ces efforts tranchants a deux composantes Ty et Tz.
L’effort tranchant Ty est repris par la section de l’âme, et l’effort
tranchant Tz est repris par la section des deux semelles.

Dans le plan (zz) on a : τz = Tz/ Al avec Tz = fl /2 et Al = (h − 2e)a


Sachant que l’on a :
f = 244.28daN/ml ⇒

Tz = 244.28 × 5/2 = 610.7daN or Al = 593.14mm²

Alors : τz = 610.7 × 10/ 593.14 = 10.30MP a

Dans le plan (yy) on a : τy = Ty /2As avec Ty = 0.625 tl/ 2 et As = be


Sachant que l’on a : t = 40.70 daN/ml ⇒
Ty = 0.625x40.70 × 5 /2 = 63.60 daN or As = 503.07mm²

Alors : τy = 63.60 × 10/ 2 × 503.07 = 0.63 MP a

On a 1.54τmax = 1.54 × 10.30 = 15.86MP a < 235MP a

Donc la section résiste au cisaillement.

3.3.5 Vérification au déversement


La semelle inferieur peut présentera un risque de déversement en cas
de soulèvement de la panne sous la surpression du vent, ce qui
correspond à la combinaison
G + 1.75V.
Les vérifications réglementaires du déversement des pièces `a section
constante en I et doublement symétrique passent, selon l’article 3.611
des règles CM66, par le calcul de la contrainte de non déversement.

σd = 40000 Izh²/ Iyl ² (D − 1)BC


calcule des coefficient D, C et B.

𝑗𝑙²
D= √1 + 0.156
𝐼𝑧 ℎ²
D : coefficient caractéristiques des dimensions de la pièce.
j : le moment d’inertie de torsion, pour IPE140 j = 2.45𝑐𝑚4 .
h : la hauteur de profilé, pour profilé IPE140 h = 140mm.
l : la longueur de la panne, dans notre cas l = 5m.
Iz : le moment d’inertie minimal, pour IPE140 Iz = 44.9𝑐𝑚4 .

2.45×500²
Donc : D= √1 + 0.156 =3.44
44.9×14²
C : coefficient caractéristiques de la répartition longitudinale des
charges.
Pour une pièce uniformément charge et reposant sur deux appuis de
même nature on a : C = 1.132
B : coefficient caractéristiques du niveau d’application des charges. Dans
notre cas, les charges sont appliquées au niveau de la fibre supérieure.

𝛽𝐶 𝛽𝐶
Donc : B= √1 + (0.405 )²-0.405
𝐷 𝐷
Le coefficient β est donnée en fonction du mode d’appui, et de la
répartition des charges, pour notre cas β = 1

1×1.132 1×1.132
Alors : B= √1 + (0.405 )²-0.405 =0.88
3.44 3.44

• La contrainte de non déversement :

σd = 40000 x44.9x0.14²/541.2x5² (3.44 − 1) × 0.88 × 1.132 =


6.323daN/mm² = 63.23MP a < σe

Donc il y a risque de déversement, alors on détermine :


λ0 : Elancement fictif.

𝑙 4 𝐼𝑦 𝜎𝑑
λ0 = √ (1 − )
ℎ 𝐵𝐶 𝐼𝑧 𝜎𝑒
4 541.2 63.23
Donc : λ0 = 5/0.14 √0.88×1.132× 44.9
(1 − 235
) = 212.42

La contrainte d’Euler : σk

σk = π²E/ λ²0 = π² × 2.1 ×105 /212.42² = 45.93 MP a

Le coefficient de flambement : K0

𝜎 2 𝜎
K0 = (0.5 + 0.65 σe/ σk ) +√(0.5 + 0.65 𝜎𝑒 ) − 𝜎𝑒 = 6.91
𝑘 𝑘

Le coefficient de d´eversement : Kd

Kd = K0/ 1 + σd /σe (K0 − 1)=6.91/1+(63.23/235)(6.91-1)= 2.67

• Calcul des σf y et σfz

On doit d’abord calculer les moment maximaux :

My = qzl²/ 8 = 233.21 × 25/ 8 = 1049.44daNm

Mz = qzl 2 32 = 13.28 × 25/ 32 = 14.94daNm


Où :
qy = 1.25Gsin(α) = 13.28daN/ml
qz = 1.25(Gcos(α) + 1.75V ) = 233.21daN/ml

Donc :
σf y = My /( I/ v )y = 1049.44 × 104 /77.3 × 103 = 135.76MPa
σfz = Mz /( I/ v )z = 14.9400 ×104 / 12.3 × 103 = 12.150MPa
Il faut vérifier que :
Kd*σf y + σfz ≤ σe
2.67 × 135.76 + 12.15 = 374.62MPa > 235MPa

3.4 Calcul selon l j EC3


3.4.1 Calcul des sollicitations
Selon l’Eurocode3 les combinaison des charges à considérer sont :

ELU ELS
1.35G + 1.5Q = 165.40daN/ml G + Q = 116.63daN/ml
1.35G + 1.5V = 125.82daN/ml G + V = 93.21daN/ml
G + 1.75V + 0.5Q = 137.06daN/ml G + 0.9(Q + V ) = 138.19daN/ml
1.35(G + V + Q) = 197.83daN/ml

Dans notre cas, la combinaison la plus défavorable est :

1.35(G + V + Q) = 197.83daN/ml
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des
bacs acier de la couverture est : n = 1.25 × (197.83) = 247.29daN/ml la
d´ecomposition de n selon les deux axes yy et zz conduit à :
f = ncos(α) = 247.29 × cos(9.46) = 243.92daN/ml
t = nsin(α) = 247.29 × sin(9.46) = 40.64daN/ml
3.4.2 Vérification de la résistance
• Calcul des moments

My = fl²/ 8 et Mz = tl²/ 32

D’où My = 243.92 × 5²/ 8 = 762.25 daN.m et


Mz = 40.64 × 5² /32 = 31.75daN.m
On doit vérifier que :

𝑀𝑦 𝑀𝑧
( )𝛼 +( )𝛽 < 1
𝑀𝑝𝑙𝑦 𝑀𝑝𝑙𝑧

Nous avons : α = 2 et β = 1.

Par tâtonnement on a choisi le profilé IPE100, mais après la non


vérification de ce dernier, on a choisi un profilé IPE120.

𝑀𝑦 𝑀𝑧
( )𝛼 +( )𝛽 = 0.77 < 1.......................la condition est vérifiée
𝑀𝑝𝑙𝑦 𝑀𝑝𝑙𝑧

Avec : Mply = Wply.fy/ γM1 et Mplz = Wplz.fy /γM1

3.4.3 Vérification de la flèche

Les charges non pondérées, les plus défavorables `a prendre en compte sont :

G + 0.9(Q + V ) = 138.19daN/ml

La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :


f = 1.25 × 138.19 × cos(9.46) = 170.39daN/ml
t = 1.25 × 138.19 × sin(9.46) = 28.39daN/ml

Il s’agit de vérifier que :

fy ≤ ly /200 = 2.5cm et fz ≤ lz /200 = 2.5cm


On a :
𝑙
2.05×t×(2)4 2.05×28.39×10−2 ×25004
Fy= = = 0.112𝑐𝑚 < 2.5𝑐𝑚
384×𝐸𝐼𝑧 348×2.1×105 ×27.65×104
5×𝑓𝑙 4 5×170.39×10−2 ×50004
Et fz= = = 2.6𝑐𝑚 > 2.5𝑐𝑚
384×𝐸𝐼𝑦 384×2.1×105 ×317.8×104

Donc la flèche est bien vérifier pour ce profilé.


Alors on opte un IPE140, qui est caractérise par : fy = 0.1cm < 3cm et
fz = 1.22cm < 3cm.
3.4.4 Vérification au cisaillement
Nous devons vérifier les conditions suivantes :
Vy < Vply et Vz < Vplz

Vpl : valeur de calcul de la résistance plastique au cisaillement.


Avec : Vply = Avy.fy/ γM0 √ 3 et Vplz = Avz.fy/ γM0 √ 3

Av : Aire de cisaillement.
γM0 : Coefficient partiel pour résistance des section transversale, quelque soit la
classe de la section.
pour un IPE120 on a : Avy = 10.6cm² et Avz = 7.6cm²

Donc : Vply = 10.6 × 10² × 235 /1.1 × √ 3 = 13074.35daN et


Vplz = 7.6 × 10² × 235/ 1.1 × √ 3 = 9374.06daN

Et : Vy = 5tl/ 16 = 63.5daN et Vz = fl /2 = 609.8daN

D’où les conditions sont largement vérifiées.

3.4.5 Vérification au déversement

(Le déversement= un flambement latéral+ une rotation de la section transversale).


On doit vérifier alors que :
Mf < Mdev
On a :
Mdev = χLT × βw × WplY .fy /γM1

Où : βw = 1 et γM1 = 1.1 pour les sections des classes 1 et 2.

Avec :
1
𝜒𝐿𝑇 =
2
Φ𝐿𝑇 + √Φ𝐿𝑇 + 𝜆2𝐿𝑇
Et :

ΦLT = 0.5(1 + αLT (λLT − 0.2) + λ²LT )

𝑙
λLT = λLT/ λ1x √ βw et λLT =
1 𝑙𝑡𝑓
𝑖𝑧 √𝐶𝑖 [1+20(𝑖 ℎ)²]
𝑠
On a un profilé IPE 140 de classe 1 ⇒ βw = 1 et Wply = 88.34cm3 et iz = 1.65cm
et h = 14cm αLT : coefficient d’imperfection de déversement, pour profilé laminé
⇒ αLT = 0.21 C1 = 1.132 (chargement uniformément répartie)

λLT = 53.98
𝐸 2.1×105
λ1 = π √ =π√ =93.91
𝑓𝑦 235
𝛽𝜔 𝑊𝑝𝑙𝑦 𝑓𝑦
λLT = √ = λLT/ λ1x √ βw = 53.98/93.91 = 0.57 > 0.4 ⇒ risque de
𝑀𝑐𝑟
déversement.
ΦLT = 0.5(1 + 0.21(0.57 − 0.2) + 0.57² ) = 0.7
1
𝜒𝐿𝑇 = =0.9
0.7+√0.7²+0.57²

Donc : Mdev = 0.9 × 1 × 88.34 × 103 × 235 /1.1 = 1698.53daNm

Avec : Mf = fl²/ 8 = 132.76 × 25/ 8 = 532.27daNm

Alors : Mf < Mdev est bien vérifiée


• Conclusion

On ce qui concerne la résistance on remarque que les réglés CM66 sont plus
contraignant que l’EC3, la marge de plasticité autorisée par les réglés CM66 est
négligeable par rapport à celle recommandé par l’EC3, en outre la condition de la
flèche a tranché pour les deux règlements c’est elle qui donne dans la majorité des
cas le profilé final. Le cisaillement est largement vérifie pour les deux règlements,
cela peut être justifié par le fait que les profilés IPE ont été conçus essentiellement
pour assurer une grande résistance à l’égard de l’effort de cisaillement. 32 Les deux
règlements prévoit le risque de déversement de la panne, mais on remarque que
les réglés CM66 sont plus contraignant que l’EC3.

Dimensionnement des liernes

Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction, elles sont généralement
formées des barres rondes ou des cornières, leur rôle principal est d´éviter la
déformation latérale des pannes.

∗ La réaction R au niveau du lierne :

R = 5tl/ 8 = 5 × 40.70 × 5/ 8 = 127.19daN

∗ Les efforts de traction dans les tronçons de lierne :


Le tronçon L0 ⇒ T0 = R/ 2 = 127.19/ 2 = 63.60daN
Le tronçon L1 ⇒ T1 = 190.79daN
Le tronçon L2 ⇒ T2 = 317.98daN
Le tronçon L3 ⇒ T3 = 445.17daN
Le tronçon L4 ⇒ T4 = 572.36daN
Le tronçon L5 ⇒ T5 = 699.55daN
Le tronçon L6 ⇒ T6 = 826.74daN
Avec : Ti = (2i + 1) × T0 et i ∈ [2; 6]

∗ L’effort dans les diagonales L7

2T7sin(θ) = T6 ⇒ T7 = T6 /2sin(θ) = 836.97daN

Avec : θ = Arctg( 1.42/ 2.5 ) = 29.60°

Donc le tronçon plus sollicite est : L7

3.5.1 Calcul selon les règles CM66

• Traction simple :

N = T7 ≤ Aσe où : A = π x D²/ 4

Donc : D ≥ 2 √T7 /πσe ⇒ D ≥ 6.74mm


Pour des raisons pratiques, et pour plus de s´sécurité on prend une barre ronde de
diamètre D = 12mm.

3.5.2 Calcul selon l’EC3

• Traction simple :

N = T7 ≤ Npl où : Npl = A.fy /γM1

Donc : D ≥ 2 √ T7γM1/ πfy ⇒ D ≥ 6 mm

Donc : on prend une barre ronde de diamètre D = 12mm.

3.6 Dimensionnement de l’echantignolle


3.6.1 Introduction

L’échantignolle est un dispositif de fixation permettant d’attacher les pannes aux


portiques. Le principal effort de résistance de l’échantignolle est le moment de
renversement dû au chargement (surtout sous l’action de soulèvement du vent).
• Excentrement :
L’excentrement t est limité par la condition suivante :

2 b/ 2 ≤ t ≤ 3 b/ 2
Pour notre cas on a un profilé IPE140

Donc : ⇒ 27.3cm ≤ t ≤ 10.95cm


Alors on prend t = 10cm
• Pression de soulèvement

La pression de soulèvement reprise par l’échantignolle est :

P = 1.33G + 1.42(Q + V ) = 198.12 daN/ml

• Effort résultant :
L’effort tranchant appliqué sur celle-ci est égale `a :

R = 2 Pl/ 2 = 990.6daN (Echantignolle intermédiaire)


R = Pl/ 2 = 495.3daN ( Echantignolle de rive)

Moment de reversement :

Mr = Rt = 9906daNcm
Avec R : l’effort tranchant appliqué sur échantignolle intermédiaire.

3.6.2 Calcul selon les règles CM66


L’échantignolle doit vérifier la formule de contrainte suivante :

σ = Mr/ Wechan = 6Mr/ ae² ≤ σe


Avec : Wechan = ae2 /6
et a = 18cm est la largeur de la section de la traverse IPE400

Donc l’épaisseur e de l’échantignolle doit vérifier :

e ≥ √6Mr /aσe = 14.05mm

Donc : on prend e = 1.5cm


3.6.3 Calcul selon l’EC3
L’échantignolle doit vérifier la formule de contrainte suivante :

Mr ≤ Mpl = Wpl.fy/ γM1

Donc : Wpl ≥ Mr.γM1/ fy = 99060 × 1.1 /235 = 463.69mm3

Avec : Wpl = ae2/6

Donc : e ≥ √6Mr. γM1/ a. fy = 12.5mm

Donc : on prend e = 1.5cm


3.7 Dimensionnement de la panne sablière

3.7.1 Introduction

Une panne sablière est une poutre placée horizontalement `a la base du versant de
toiture. Sur le mur de façade. On la nomme ainsi car on la posait sur un lit de sable,
qui en fuyant, permettait à la poutre de prendre sa place lentement. Le pré-
dimensionnement nous a conduits à choisir une panne sablière IPE160. La panne
sablière est sollicité par son poids propre, plus d’un effort de compression provenant
de la pression de vent dans le pignon.

3.7.2 Vérification aux instabilités Flambement-Flexion

L’effort de compression de vent :

N = Vn( h /2 x l /2 + f x l /2 /2 ) = Vn( l /2 ( h / 2 + f / 2 )) = Vn l/ 2 x h + f /2
= Vn l/ 2xH /2
Le moment ultime de flexion :
Charge permanente : P = 15.8dan/ml (IPE160)
Mz = Pl²/ 8 = 15.8 × 5²/ 8 = 49.38daN.ml

Le moment plastique :

Mplz = Wplz.fy = 26.1 × 103 × 235 = 6133500Nmm = 613.35daNm

L’effort normal de plastification :

Npl = A.fy = 20.09 × 102 × 235 = 472115N = 47211.5daN

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