Professional Documents
Culture Documents
Activités de développement
BUREAU SCESIA
Bureau SCESIA
BP : 36027
Libreville – Gabon
Adresse : Montagne Sainte
@ : bureauscesia@yahoo.fr
Tél : +24107 69 55 30
Sommaire
Tableaux
Tableau 1: durée du projet ........................................................................................................ 23
Tableau 2: Prévision de gestion des déchets ............................................................................ 39
Tableau 3: Liste des espèces observées dans les eaux marines (Convention on International
Trade in endangered Spécies if willd Fauna and Lora (C.I.T.E.S)) ......................................... 42
Tableau 4: Description scientifique d'une Baleine à Bosse ...................................................... 43
Tableau 5:Description scientifique d'un Dauphin Commun .................................................... 44
Tableau 6:Description scientifique d'un Grand Dauphin ......................................................... 45
Tableau 7: Espèces de poissons rencontrées dans la zone du projet (source WSC) ................ 46
Tableau 8:Composition du phytoplancton dans le Golf de Guinée ......................................... 48
Tableau 9: Récapitulatif de l'estimation de la présence d'activités biologiques tout au long de
l'année au large du Gabon et dans la zone d'influence ............................................................. 49
Tableau 10: Répartition des hauteurs de vagues près de la côte (%) Extrait des relevés du
B.C.E.O.M., in KITSOUKOU, 1992. ...................................................................................... 51
Tableau 11: Répartition mensuelle des périodes moyennes près de la côte à Mayumba (en %)
Extrait des relevés du B.C.E.O.M. (en 1975), in KITSOUKOU, 1992 ................................... 52
Tableau 12: types de pêcherie dans la zone d'étude ................................................................. 55
Tableau 13: Guide pour l'évaluation de l’importance d’un impact .......................................... 61
Tableau 14: Récapitulatif des impacts en phase de mobilisation, construction et mise en place
de la plateforme ........................................................................................................................ 72
Tableau 15: Récapitulatif des impacts en phase de forage ....................................................... 85
Tableau 16: Programme de gestion environnemental et social ................................................ 98
Tableau 17: Estimation des coûts ........................................................................................... 105
Figures
Figure 1: localisation de la zone d'étude .................................................................................. 23
Figure 2: localisation de la plate forme Etame et autres blocs ................................................. 24
Figure 3: Sensibilité de la zone d’étude ................................................................................... 25
Figure 4: Syn-Rift de la section de transition (Pré-sel) de la zone d'étude .............................. 26
Figure 6:La colonne stratigraphique de la zone d'étude ........................................................... 28
Figure 7: Architecture du puits Etame plate forme .................................................................. 29
Figure 8: Zone de construction de la plateforme...................................................................... 32
Figure 9: exemple d’un système de forage ............................................................................... 35
Figure 10: Distribution des baleines à bosse établie à partir d'une reconnaissance aérienne
effectuée en 2001 (Source WCS) ............................................................................................. 43
Figure 11: zone de nourrissage (vert) routes de migration (jaune) Zone de reproduction
(Rouge) concernant les Baleines à Bosse en Afrique............................................................... 44
Figure 12: Parcours de la tortue luth ........................................................................................ 46
Figure 13: Données pluviométriques de Port Gentil ................................................................ 50
Photos
Auteurs du document :
VAALCO Gabon se propose de réaliser des activités de développement sur son permis
Etame Marin. Ces activités consistent en l’installation d’une plateforme de production
d’hydrocarbures à 40 km environ au large de la côte de Mayumba a 600 m du FPSO
Petroleo Nautipa, suivi du raccordement de la plateforme par un pipeline sous-marin au
FPSO Petroleo Nautipa.
Cette étude vise une meilleure appréciation des impacts des risques environnementaux
majeurs sur la région côtière de Mayumba, concernée lors des opérations d’installation de la
jacket, de la plateforme sur la jacket, des forages et du raccordement au FPSO.
La présente étude est une réponse aux exigences législatives et réglementaires en vigueur
au Gabon, en matière de protection de l’environnement qui exige la réalisation au préalable,
d’une étude d’impact environnemental, pour la mise en œuvre de tout projet de
développement.
Conformément à l’article 67 de la loi 16/93 du code de l’environnement et à ses décrets
d’application dont le décret n°539/PR/MEFEPEPN réglementant les études d’impacts sur
l’environnement, une étude d’impact environnemental ayant pour objet d’évaluer les
incidences directes et indirectes du projet sur l’équilibre écologique, la qualité et le cadre de
vie des populations vivants dans la zone d’implantation du forage et pour mener une enquête
socio-économique afin d’en atténuer les possibles impacts dus à ce projet.
C’est dans ce cadre que le promoteur VAALCO Gabon a confié cette étude d’impact sur
l’environnement au Bureau d’étude SCESIA pour identifier les problèmes majeurs et
l’étendue de la procédure d’évaluation de l’impact environnemental qui sera conduite lors de
la réalisation du projet de developpement de la plateforme Etame.
PRESENTATION DU PROJET
Les travaux d’installation de la jacket de cette plateforme devraient débuter vers février –
mars 2014 puis suivront les travaux de pose de la plateforme Etame sur la jacket et ensuite
démarrerons les travaux de forage.
Les risques environnementaux majeurs induits par le projet sont liés aux rejets en mer. Le
risque de rupture de pipeline pouvant occasionner un déversement accidentel
d’hydrocarbures est un événement exceptionnellement rare.
CONTEXTE ECONOMIQUE
L’OBJECTIF DE L’ETUDE
Localisation du projet
Pour atténuer, un tant soit peu les effets néfastes liés aux dites perturbations, l’étude
propose une série de mesures et recommandations.
Les puits seront bouchés en fin de vie des champs. Le pipeline sera soit démantelé, soit mis
en eau pour une éventuelle réutilisation en cas de résurgence du puits ou d’une autre
découverte dans les environs du site du projet.
Dans le cadre de ce projet, six institutions publiques sont impliquées dans la protection
de l’environnement. Il s’agit :
Pour cette EIE, VAALCO Gabon travaille en étroite collaboration avec les Directions
Générales suivantes :
Le Ministère des Eaux et Forêts qui détient la responsabilité de superviser des parcs
nationaux à travers l’ANPN. Vu que les activités se réaliseront près de 25 km de la zone du
parc national de Mayumba.
De l’Agence Nationale des Parcs Nationaux, à travers la loi 16/2001 portant code forestier
présente également entre autre, au travers de l’aménagement de la faune sauvage, les
objectifs d’un parc national, son mode de gestion suivant un plan d’aménagement.
Gérer durablement les ressources naturelles (les mers et les océans, les eaux
continentales, le sol et le sous- sol, l’air, la flore, la faune et les aires protégées).
Eviter les pollutions et les nuisances, c'est-à-dire tout ce qui détériorer
l’environnement et priver les populations des conditions de vie et de travail saines et
agréables (les déchets industriels et domestiques, les substances dangereuses, les
installations classées, les dégradations de l’esthétique environnementale, les bruits et
les vibrations, les odeurs, les fumées et poussières, les lumières, etc.)
Obtenir les autorisations pour les installations classées.
L’amélioration et la protection du cadre de vie.
L’harmonisation du développement avec la sauvegarde du milieu naturel.
La promotion des nouvelles valeurs et d’activités génératrices de revenues liées à la
protection de l’environnement.
Article - 8 : Cet article concerne les mers et les océans en tant que ressources naturelles.
« Des textes seront pris en application de la présente loi pour prévenir et combattre tous
actes susceptibles de porter atteinte au milieu marin et océanique et pouvant entraîner et
notamment :
Une pollution des eaux des mers et des océans
Des risques pour la santé humaine ou des dommages aux ressources biologiques
A la faune et à la flore maritime et océanique
Aux valeurs d’agrément et aux autres utilisations légitimes du milieu marin et
océanique. »
Article - 12 : Cet article concerne les eaux continentales en tant que ressources naturelles.
« Il est interdit d’évacuer, de jeter ou d’injecter dans les eaux de surface ou souterraines, aux
abords des mers ou cours d’eau, des eaux dégradées, déchets, résidus ou tout autre produit
susceptible de porter atteinte au milieu aquatique ainsi qu’à tous les éléments et partie
connexes ou d’entraîner des risques et des dommages tant pour la santé humaine que pour
les ressources biologiques et non biologiques.
Toutefois, il peut être procédé à l’évacuation ou rejet ou à l’injection des eaux dégradées,
des déchets, des résidus ou de tout autre produit dans les eaux soumises à la protection
ainsi qu’à l’exploitation des activités économiques susceptibles de modifier le régime
d’écoulement ou la qualité des eaux que si ces opérations et activités satisfont aux normes
légales et s’exécutent conformément à une autorisation ou aux prescriptions du ministre
chargé de l’environnement.
Les normes prévues à l’alinéa-2 ci-dessus seront définies par voie réglementaire. »
Article - 25 : Cet article concerne la faune et la flore en tant que ressources naturelles
« Les espèces animales et végétales rares ou menacées d’extinction, ainsi que leurs milieux
naturels, font l’objet d’une protection renforcée.
Leur exploitation, leur commercialisation ou leur exportation sont réglementées. Leur
utilisation pour les besoins de la recherche scientifique est soit interdite, soit soumise à
autorisation préalable conformément aux textes en vigueur.
Les dispositions prises en application de la présente loi et celle des textes en vigueur fixent
la liste de ces espèces animales et végétales protégées, ainsi que les modalités de leur
protection et de la préservation de leur milieu. »
Article - 29 : Cet article concerne les aires protégées en tant que ressources naturelles.
« En vue de protéger les aires et d’en sauvegarder l’intégrité, il est interdit d’entreprendre
des activités qui peuvent mener à la dégradation ou à la modification de l’aspect initial du
paysage, de la structure de la faune et de la flore ou de l’équilibre écologique, sauf
autorisation exceptionnelle de l’organisme légalement compétent. »
Article - 35 : Cet article concerne les déchets en tant que facteurs de pollutions et de
nuisances.
« Tout rejet dans le milieu naturel d’effluents susceptibles de nuire à la santé ou de porter
atteinte à la qualité de l’environnement est soit interdit, soit soumis à autorisation préalable,
dans des conditions fixées par des dispositions prises en application de la présente loi. »
Article - 36 : Cet article concerne les déchets en tant que facteurs de pollution et de
nuisance.
« Les déchets de toute sorte d’origine industrielle, agro-pastorale, artisanale, minière,
commerciale, urbaine ou autre, doivent être collectés, ramassés, traités de façon à éliminer,
ou à réduire leurs effets nocifs sur la santé, les ressources naturelles et la qualité de
l’environnement. »
Article - 37 : Cet article concerne les déchets en tant que facteurs de pollution et de
nuisance.
« La collecte, le tri, le stockage, le transport, la récupération, la réutilisation, le recyclage, ou
l’élimination des déchets doivent être assurés conformément à la législation en vigueur et
aux textes d’application de la présente loi. »
Article - 40 : Cet article concerne les substances dangereuses en tant que facteurs de
pollution et de nuisance.
Article - 45 : Cet article concerne les bruits et les vibrations en tant que facteurs de
pollutions et de nuisances.
« Les établissement, installations, édifices, immeubles, ouvrages, chantiers, engins,
véhicules et appareils publics ou privés, sont construits, équipés, exploités, utilisés et
entretenus de manière à supprimer ou à réduire les bruits et les vibrations qu’ils causent ou
qui sont susceptibles, en raison de leur intensité, d’incommoder le voisinage, de nuire à la
santé ou de porter atteinte à la qualité de l’environnement, conformément aux textes en
vigueur. »
Article - 52 : Cet article concerne les installations classées en tant que facteurs de pollutions
et de nuisances.
« Les autorisations classées soumises à autorisation préalable doivent, dans les conditions
fixées par les textes d’application de la présente loi, disposer d’un plan d’urgence destiné, en
cas d’accident, à assurer l’alerte des pouvoirs publics et des populations voisines, à faciliter
l’évacuation du personnel et à permettre la mise en œuvre des moyens propres à
circonscrire le sinistre. »
Article - 67 : Cet article concerne les dispositions techniques en tant que dispositions
communes.
« Les travaux, ouvrages ou aménagements industriels, agricoles, urbains, ruraux, miniers ou
autres, entrepris par les collectivités publiques et les entreprises publiques ou privées, qui
risquent, en raison de l’importance de leur dimension ou de leur incidences écologiques, de
porter atteinte à l’environnement, doivent donner lieu à une étude d’impact préalable
soumise à l’examen du ministre chargé de l’Environnement, et ce, conformément à la
législation en vigueur et aux textes pris en application de la présente loi. »
Article - 68 : Cet article concerne les dispositions techniques en tant que dispositions
communes.
« L’Etude d’Impact est un instrument d’analyse et de prévision qui vise à identifier, évaluer et
éviter les incidences néfastes, directes et indirectes, des projets de travaux, ouvrages ou
aménagements, sur la santé, la qualité de l’environnement, les ressources naturelles et les
équilibres écologiques. »
Article - 69 : Cet article concerne les dispositions techniques en tant que dispositions
communes.
« Les textes prévus à l’article 67 ci-dessus fixent notamment :
1) La liste des catégories des travaux, ouvrages ou aménagements soumis à
l’obligation de l’étude d’impact.
2) Les modalités d’établissement, de contrôle et publicité de l’étude d’impact. »
Article - 71 : Ces articles concernent les dispositions techniques en tant que dispositions
communes.
« Le ministre chargé de l’Environnement exerce un contrôle régulier pour vérifier que les
prescriptions que comporte l’autorisation prévue à l’article- 70 ci-dessus sont respectées ; il
peut éventuellement suspendre ou retirer l’autorisation. »
- Loi 14/63 du 8 mai 1963 portant sur le code des Domaines fixant la composition du
domaine de l’État, renforçant la première élaboration datant de 1962. Celui-ci indique
que toute surface appartient à l’Etat
- Loi nº 1/82/PR du 22 juillet 1982 dite loi d’orientation en matière des eaux et forêts.
Elle couvre les aires protégées, les eaux, la forêt, la faune, chasse, et la pêche.
- loi n°21/04 du 2 février 2004 relative aux plans d’exposition aux risques, le présent
projet, dans sa phase d’exploitation, est exposée aux risques accidentels de
déversement d’hydrocarbures et des rejets en mer des produits dangereux. Aussi,
l’identification des impacts potentielles et les mesures d’atténuation y relatives ont en
outre pour fondement ladite loi.
En cas de non respect de ces conditions de travail, VAALCO Gabon s’expose à des
répressions définies dans le décret n° 741/PR/MTE/MEFBP du 22 septembre 2005
- La loi n° 12/75 du 22 mars 1975 sur la sécurité sociale, oblige l’ensemble des
employeurs exerçant sur le territoire national d’être affilié à un régime de sécurité
sociale.
- Convention sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des
brevets et de veille (STCW 78)
Le Code Minier
Le Code des Pêches et de l’Aquaculture est régit par la loi n° 15/2005 du 8 août 2005,
portant code des pêches et de l’aquaculture en République Gabonaise. Cette loi est relative
à la préservation et à la protection des espèces et des écosystèmes aquatiques et, à la
définition des conditions de pêches et de l’aquaculture dans les parcs et aires protégées
marines.
Article - 46 : L’implantation de toute unité industrielle sur le territoire national doit être
précédé d’un plan d’investissement dont le contenu est défini par arrêté du ministre chargé
des pêches et de l’aquaculture.
Ce plan comporte notamment :
- une étude d’impact environnemental,
- un programme de mise en œuvre avec chronogramme détaillé
- la nature et le niveau de l’investissement envisagés.
Le Code du Travail
Le code du travail en République Gabonaise est régi par la loi n°5/78 du 1er juin 1978. Cette
loi est relative aux relations entre travailleurs et employeurs.
Article - 264 : Sous réserve des dispositions de l’article 258 du présent Code, le rejet à la
mer d’hydrocarbures ou de mélange d’hydrocarbures dans les eaux maritimes est interdit à
tous les navires autres que les pétroliers, sauf lorsque les conditions suivantes sont réunies :
- le navire effectue un tel rejet en route,
- le navire effectue une navigation hors des eaux territoriales
- la teneur de l’effluent en hydrocarbures est inférieure à cent parts par millions
- le navire un dispositif de surveillance continue et de contrôle des rejets
d’hydrocarbures, un système de séparation d’eau et d’hydrocarbures, un système de
filtrage ou une autre installation prescrite à la règle 16 de l’annexe -1 de MARPOL
73/78.
Article - 270 : Le jet à la mer des substances nocives transportées en colis, conteneurs,
citernes mobiles, camions ou wagons- citernes est interdit.
Article - 272 : Sous réserve des dispositions de l’article 258, le rejet des eaux usées à la
mer est interdit à moins que les conditions de broyage, de désinfection et de traitement des
effluents prévues à l’annexe IV de MARPOL 73/78 ne soient remplies.
Article - 275 :
- Toute immersion des déchets ou autres matières énumérées à l’annexe 1 de
la convention LDC 72 (Convention de Londres de 1972 sur la prévention de la
pollution par les immersions de déchets à partir de navires) est interdite ;
- Toute immersion de déchets ou autres matières énumérées à l’annexe 2 de la
convention LDC 72 est subordonnée à la délivrance d’un permis spécifique
d’immersion,
- Toute immersion de déchets ou autres matières, autres que ceux énumérées
aux annexes 1 et 2 de la Convention précitée, est subordonnée à la délivrance d’un
permis général d’immersion.
- Test de puits, les procédures et normes seront internationales qui respecteront les
conditions extrêmes de travail (pressions, températures, débits, venues de sable,
H2S). Les philosophies opérationnelles de détection automatique et d’arrêt à distance
en cas d’urgence et de situation dangereuse seront mises en application.
Le présent projet est d’une étude d’impact environnementale pour construire une plateforme
et à forer des puits pour une récupération optimale des hydrocarbures que la société
VAALCO Gabon a surnommée plateforme Etame.
VAALCO Gabon a chargé le bureau d’étude SCESIA de réaliser une étude d’impact sur
l’environnement du projet de développement de l’activité « Plateforme Etame »
Le plan de développement concerne l’AEE Etame Marin Nº G5-88 de Juillet 2001et qui court
jusqu’en Juillet 2016. Le mise à jour de l’interprétation structurale, la stratigraphie et les
simulations réservoirs ont montré qu’il y avait des réserves additionnelles récupérables qui
justifient un plan de développement comprenant une infrastructure/plateforme et des puits
pour permettre un meilleur soutirage du champ.
Une plateforme de 4 piliers et 8 slots qui abritera d’abord 3 puits de développement ET-8H,
ET-9H et ET-10H. En fonction des résultats de ces puits, ensuite viendront ET-11H et ET-
12H dans une seconde campagne de forage.
Cette étude a pour objectif de déterminer les impacts positifs ou négatifs liés au projet de
d’implantation d’une plateforme pétrolière, et d’envisager des mesures appropriées. .
Pour y parvenir, différentes actions sont entreprises telles que :
Collecte et revue approfondies des données relatives aux conditions
environnementales et socio-économiques existantes et au cadre législatif et
administratif ;
Evaluation de tous les effets positifs/négatifs environnementaux et sociaux, et des
difficultés technologiques associées au projet ;
Identification et planning de mesures correctives envisagées pour atténuer ou
compenser des effets négatifs potentiels ;
Développement d'un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)
comprenant les mesures d'atténuation, ainsi que des exigences de surveillance et de
suivi.
1.3.3.2 Justification
L’étude d’impact environnemental et social est réalisée en vue de se conformer à des
exigences réglementaires. En effet selon le Décret n°000539/PR/MEFEPEPN réglementant
les études d’impact. Pris en application de certaines dispositions de la loi 16/93 du 26 août
1993 relative à la protection et l’amélioration de l’environnement; notamment en ce qui
concerne la réalisation des études d’impacts sur l’environnement en République Gabonaise.
Ce décret précise en son article 3 les projets soumis à une étude d’impact environnemental.
L’analyse réglementaire s’y référera pour la réalisation de l’étude à titre indicatif en plus les
deux précitées des textes suivantes :
Activités Périodes
Installations de la Jacket (piliers) Mars – avril 2014
Le projet est localisé dans la province de la Nyanga plus précisément dans le département
de la Basse Banio à 40 km au large de Mayumba.
Plateforme
Etame
Le permis marin Etame, au large du Gabon, est situé dans la partie Nord du bassin du
Congo. Ce bassin contient certaines des plus grandes accumulations d’hydrocarbure dans
l’Afrique de l’Ouest, y compris ceux du Sud du Gabon, Congo et du Nord Angola. Le bassin
du Congo s’est développé et a évolué à la suite de rifting et de la dérive ultérieure du
continent africain en provenance d’Amérique de Sud. Une série de sel Aptien (Ezanga)
divise le sédiment de la syn-rift sous-jacents et des structures tectoniques de l’affaissement
du mouvement des sédiments qui ont été dominés par le post-Albien sel tectoniques
La plateforme Etame est située au Sud-ouest des champs Ebouri. Le toit des gisements la
roche-réservoir, cible des puits repose les formations du Gamba et dentale entre les
profondeurs de 1800 et 2300m sur un train horizontal de 300 à 500m en dessous du fond
marin.
L’appareil de forage qui sera utilisé est du même type que le RIG « SAPPHIRE Driller »
dont le propriétaire est VANTAGE (société américaine).
La coque à 3 ponts :
- Un pont principal, qui soutient le porte-à-faux à rayons ;
- Un pont de machinerie, qui soutient l'équipement de forage ;
- Des réservoirs de boue, et le pont inférieur, soutenant les réservoirs de la coque,
utilisés pour stocker différents liquides.
Le porte-à-faux est coulissé à l'arrière de la structure entre les deux supports arrière.
L'Unité est conçue selon les normes du Bureau américain de navigation pour la Construction
et la Classification des unités de forage marines et classé parmi les principales classes de
notation.
- Dimensions du RIG
ft m
- La longueur des jambes : 506 154,2
- Distance Transversale entre le centre des pieds arrière : 155 47,3
- Ligne central du pied arrière à la ligne centrale du pied frontal : 145 44,3
- Longueur du pied Utilisable au dessous de la coque (environ) : 432 131,7
- Saillie en dessous de la quille : 1.97 0.6
- Diamètre quille : 55.5 16.9
- Surface de la quille : 2417 ft2 - 224 m2
- Pression roulements imposée par les caissons : 7920 lb/ft² - 38 m-ton/ m2
- Longueur coque 236.5 72.1
- Capacité du Bassin
- Capacité pré-chargement 70000 bbl / 11129 m³
- Eau de forage 16733 bbl / 2660 m³
- Capacité boue liquide (actif/réserve): 4150 bbl / 660 m³
- Carburant 3900 bbl / 620 m³
- Eau potable 3600 bbl / 572 m³
- Huile de base 1200 bbl / 191 m³
- Saumure 1200 bbl / 191 m³
- Eau boueux: 200 bbl / 31.8 m³
- Support drain propre 150 bbl / 23.8 m³
- Huile sale 50 bbl / 8 m³
- Bassin d’écumoire 50 bbl / 8 m³
- Réservoir: 50 bbl / 8 m³
- Masse de ciment 3 x 55m³ (3 x 1942 ft³)
- Masse de la boue 3 x 55m³ (3 x 1942 ft³)
- Stockage des sacs 5000 sacs
- Température prévue
Température ambiante minimum prévue pour la structure acier est de moins (- 10°C)
Les fluides produits seront traités sur la plate forme et seront envoyés au FPSO
Petroleo Nautipa par les pipelines sous marines..
• L’huile produite sur la plate forme Etame sera envoyée au FPSO Nautipa ou elle sera
traitée avec l’ensemble de la production du CEPP Etame ;
• La plate forme Etame est conçue comme Avouma et Ebouri. C’est une structure
montée sur 4 piliers et qui va traiter un volume de 25,000 BLPD jusqu’a 90% d’eau ;
• Cette plate forme servira de premier étage de séparation en ce sens que l’eau sera
séparée traitée et rejetée à la mer puis vers le FPSO ;
• Elle sera équipée de turbines a gaz pour la génération électrique
• une torchère de sécurité pour les installations ;
• Cette plate forme sera équipé d’un helideck pouvant abriter les opérations
d’hélicoptères allant jusqu’à 16 tonnes maximum, c'est-à-dire adaptées aux appareils
Dauphins et Sirkosky en service chez HéliGabon.
Le puits sera raccordé au FPSO Petroleo Nautipa par un pipeline sous marin de 8’’ posé à
80m de fond sur 600m environ. Les principales caractéristiques de cette conduite sont les
suivantes :
• Profondeur de pose du pipeline : 80 m environ ;
• Diamètre des pipes : 8 pouces avec isolation thermique extérieure pour la protection
de la faune et de la flore sous marine ;
• Type d’assemblage : soudure en ligne ;
• Plan de sécurité par rapport aux courants marins : Il existe un plan de lutte
antipollution sous la tutelle de l’UPEGA. Cependant, Vaalco Gabon a un plan
d’urgence et de communication opérationnels qui sert aussi bien au FPSO et aux
plateformes satellites.
Cette phase consiste à l’implantation des quatre piliers suivis de la mise en place de la
plate forme
La plate-forme de forage SAPPHIRE laquelle sera acheminée en éléments simples
par bateau sur le site dédié au puits. Une fois sur le site, Les éléments de la plate-forme
seront montés.
Les plates-formes autoélévatrices consistent en une coque de ponton fond plat comportant
trois ou quatre colonnes verticales passant à travers des ouvertures ménagées dans la paroi
extérieure de la coque.
Les colonnes comportent des crans gravés à la surface et il est possible de les faire
descendre et de les remonter grâce à un mécanisme à cric de levage du type à crémaillère
et pignon hydraulique ou électrique installé sur le pont.
Avant le forage, on fait descendre les colonnes jusqu’au fond de la mer, la coque
reposant sur celle-ci et étant hors de l’eau où elle fournit une plate-forme stable. Toute
pénétration excessive se trouve évitée grâce aux colonnes verticales dotées de grands pieds
que l’on appelle des « bidons » ou des « réservoirs » de dégagement et qui les empêchent
de s’enfoncer excessivement dans les fonds marins meubles.
Pendant cette phase, il est prévu une rotation des hélicoptères de Port Gentil au lieu du
site qui transporteront du personnel et certains équipements.
Par ailleurs, le transport des équipements de forage servant à la mise en place tout d’abord
des quatre piliers et se transport se fera par bateau de Port-Gentil au site du projet.
Un navire de secours pendant les opérations sera toujours posté à moins d’un kilomètre de
l’emplacement du projet et sera attaché à une bouée.
Les pipes et tout autre matériel nécessaire à la pose du pipeline sera acheminé sur site par
bateau.
La longueur d’une pipe étant de 12 m environ et la distance d’évacuation du brut entre le
puits de production et le FPSO étant de 600m environ, il sera donc nécessaire d’acheminer
des pipes sur leurs sites d’assemblage.
Cette phase est le forage successif des différentes couches de la terre, ceci jusqu’à
atteindre l’objectif géologique. La descente des tubages, la cimentation des tubages, jusqu’à
la descente de la complétion du puits / de la colonne de production et de ses accessoires.
Pendant la phase de forage les ingénieurs vérifient les terrains traversés, la qualité et la
quantité de la boue de forage, la qualité et la quantité des effluents qui sont remontés. C’est
dans cette activité que le contrôle des éruptions est très strict et suivi de près.
Le puits sera foré suivant le système de forage rotary (voir figure 7) . Ce système comprend
un train de tige de forage suspendu au Derrick et vissées les unes aux autres. Quand le
forage commence, on attache un trépan pour forage rotary à l’extrémité inférieure du train de
tiges et on le fait descendre au moyen du treuil de forage à travers une table de rotation
montée sur le plancher de forage. L’entraînement supérieur produit le mouvement de
rotation nécessaire au trépan.
D’après les informations fournies par VAALCO Gabon, les boues de forage seront des boues
à base d’eau (bentonites).
.
La boue de forage joue un rôle essentiel dans le forage d’un puits. Elle remplit les fonctions
suivantes :
La boue enlève les déblais de roche du fond du trou et les achemine jusqu’à la surface et,
si la circulation se trouve interrompue, la boue garde les déblais de forage en attente dans
le trou,
La boue dépose un cake imperméable sur les parois du puits, ce qui a pour effet
d’assurer l’étanchéité et la stabilisation des formations que l’on fore.
La boue est recyclée et maintenue en bon état durant l’opération de forage. La boue et les
déblais en suspension son traités sur la plate-forme au moyen de tamis vibrants. Ces
équipements enlèvent les gros éclats de roches et les fines particules colloïdales pour éviter
de rendre la boue de forage excessivement dense et visqueuse.
La boue de forage est basée sur un gel visqueux. On ajoute différents produits chimiques à
la boue afin de servir les fonctions suivantes :
Lutter contre les pertes de fluide : La couche de boue (cake) sur les parois du puits
retarde le passage du liquide dans la formation de roche voisine. La bentonite est la
principale substance employée pour lutter contre la perte de fluide.
La boue à eau – dans lesquelles l’eau constitue la principale composante (jusqu’à 90%),
cette boue est inerte vis-à-vis de l’environnement.
Les boues à huile – dans lesquelles les huiles de base issues du raffinage du pétrole brut
constituent la phase continue de la boue.
Pendant le forage, les fluides et les débris seront séparés et remontés sur la plate forme. Le
fluide épuré sera réutilisé tandis que les déblais de roche seront traités sur place suivant un
équipement avant d’être rejetés en mer.
Pendant cette phase, lorsque le puits sera à sec, le puits sera bouché et le pipeline
d’évacuation du brut sera mis en sécurité. Les travaux et opérations mis en oeuvre au cours
de cette phase sont consignés:
Aucune variante n’a été envisagée par la société VAALCO Gabon dans le cadre de ce projet
de la construction de la plateforme et le développement de la phase III plateforme Etame du
permis Etame Marin.
L’état initial du site du projet ou milieu récepteur représente une situation de référence qui
subit ultérieurement l’impact du projet. Il est caractérisé essentiellement par sa sensibilité qui
se définit par rapport à la nature même de ses composantes, mais aussi par rapport à la
nature du projet.
La description de l’état initial du site du projet a pour objectif de fournir une connaissance
adéquate des composantes des écosystèmes du site qui risquent d’être dégradées par les
activités du projet. La description de l’état initial de l’environnement se fonde, d’une part, sur
les données documentaires et bibliographiques, et d’autre part, sur les relevés de terrain et
de mesures in situ pendant les visites du site. La zone d’étude est la zone géographique
potentiellement soumise aux effets temporaires et permanents, directs et indirects du projet.
L’étude a été réalisée en s’appuyant sur les informations obtenues à l’issue des
investigations suivantes:
Toutes ces informations recueillies ont aidé à la rédaction du rapport final provisoire de
l’Etude d’Impact Environnemental et Social du Projet de la construction de la plateforme
Etame plateforme pour le développement de la phase III.
Faune marine
Le Golfe de Guinée se trouve sur une des principales voies de migration des oiseaux entre
zones de nidification et zones d’hivernage.
Les principaux lieux de reproduction des oiseaux dans le golf de Guinée, sont les îles
TINHOSAS situées près de la République de Sao Tomé et Principe, où des milliers de
sternes et de fous font leurs nids.
Les sternes sont les oiseaux marins les plus communs de la côte gabonaise. Seules
quelques espèces de sternes se reproduisent sur les côtes gabonaises.
Sur les côtes on a entre une centaine et un millier de couples reproducteurs pour chaque
espèce. Ces couples se cantonnent principalement au sud de l’île Mandji et dans le sud du
delta de l’Ogooué.
Plusieurs de ces espèces, sont des espèces migratrices, en provenance de l’Europe du
nord : la sterne commune (Sterna hirundo), la sterne arctique (Sterna paradisea), la sterne
caugek (Sterna sandvicensis), la sterne caspienne (Sterna caspia) et la guifette noir
(Chlidonias niger).
La guifette noire est la plus abondante. Elle est présente sur les côtes, de septembre à avril.
Aucune de ces espèces n’est menacée d’extinction.
Par contre, la côte se révèle d’une importance internationale pour deux espèces de sternes
migratrices : la sterne Royale d’Afrique, Sterna maxima et la sterne des baleiniers, Sterna
balaenarum :
La première espèce, la sterne Royale d’Afrique, Sterna maxima se reproduit le long des
côtes de Mauritanie et du Sénégal. 15% de leur population passe l’hiver sur les côtes du
Gabon
La seconde espèce, la sterne des Baleiniers, Sterna balaenarum est menacée
d’extinction. Ces petits oiseaux se reproduisent sur les côtes de la République Sud
Africaine et de Namibie et migrent vers le nord le long de la côte Atlantique jusqu’au
Nigeria de juin à novembre. Des centaines d’oiseaux restent sur les côtes gabonaises
durant cette période.
Il existe approximativement 27 espèces de mammifères marins vivant dans les eaux au large
de l’Afrique de l’Ouest. Le groupe le plus important appartient à l’ordre des Cétacés. Le seul
non Cétacés de la liste est le Lamantin de l’Afrique de l’Ouest (Trichechus senegalensis) qui
peut être trouvé sur la côte, ainsi que dans les eaux et lagunes du Gabon. Une publication
récente faite par la National Geographic Society et la WCS (« Parcs nationaux du Gabon »,
publiée en 2002) établit que « les eaux au large des côtes gabonaises présentent la plus
grande concentration de baleines et de dauphins en Afrique, après l’Afrique du sud ». Les
baleines à bosse et même les orques sont fréquemment observés.
Les baleines
Pendant la première moitié du vingtième siècle, la pêche à la baleine, en particulier le rorqual
à bosse, était une activité économique importante à partir du Cap Lopez, près de Port-Gentil
La chasse à la baleine s’est arrêtée au Gabon en 1959, en partie en raison du faible nombre
de prises annuelles (160 baleines en 1959, comparé à plus de 1.000 baleines 10 ans
auparavant). Pendant les saisons les plus productives, les captures pouvaient atteindre
Tableau 3: Liste des espèces observées dans les eaux marines (Convention on International
Trade in endangered Spécies if willd Fauna and Lora (C.I.T.E.S))
Baleines
Nom scientifique Nom vernaculaire
Balaenoptera acurostrata Petit rorqual
Balaenoptera borealis Rorqual boréal
Balaenoptera edeni Baleine de Bryde
Balaenoptera musculus Baleine bleue
Balaenoptera physalus Rorqual commun
Eubalaena australis Baleine franche australe
Eubalaena glacialis Baleine noire de l’Atlantique Nord
Feresa attetuata Epaulard nain
Globicephala macrorhynchus Globicéphale tropical
Megaptera novaeangliae Baleine à bosse
Mesoplodon densirostris Baleine à bec de Blainville
Kogia breviceps Cachalot pygmée
Orcinus orca Orque
Peponocephala electra Dauphin d’Électre
Phocoena phocoena Marsouin
Physeter macrocephalus Cachalot
Pseudorca crassidens Pseudorque
Ziphius cavirostris Baleine à bec de Cuvier
Dauphins
Delphinus capensis Dauphin commun à long bec
Delphinus dephis Dauphin commun
Grampus griseus Dauphin de Risso
Lagenodelphis hosei Dauphin de Bornéo
Sousa teuszii Dauphin à bosse de l’Atlantique
Stenella attenuata Dauphin tacheté pantropical
Stenella clymene Dauphin Clymène
Stenella coeruleoalba Dauphin bleu
Stenella frontalis Dauphin tacheté de l’Atlantique
Stenella longirostris Dauphin à long bec
Steno bredanensis Sténo rostré
Tursiops truncatus Grand dauphin
Mammifère non cétacé
Trichechus senegalensis Lamantin africain
Les baleines ne vivent pas toutes l’année dans le Golf de Guinée. Elles migrent de la partie
sud de l’océan Atlantique à la fin de l’été austral, et atteignent les régions équatoriales pour
se reproduire et élever leurs progénitures. Sur la côte gabonaise, les baleines à bosse ont
leur nombre le plus élevé de juillet à septembre, avec une période d’abondance entre Juillet
et Août. une études récente des Russes (Clapham et al. 2009) montre que les baleines à
bosse trouvées sur le littoral gabonais font partie de celles qui passe l’été austral dans le
bassin d’alimentation situé autour du méridien de Greenwich à la latitude 60°S
Les voies (couloirs) de migration et les zones de reproduction sont des zones sensibles. Les
baleines ne se nourrissent généralement que de façon opportuniste lors des migrations, et
sur les zones d’alimentation. Par conséquent, elles sont énergétiquement limitées pendant la
période de reproduction
On estime le nombre de baleines à bosse sur les côtes gabonaises à environ un millier.
Des études récentes ont montré que le plus grand nombre de baleines à bosse est observé
dans des zones productives, c’est-à-dire des zones adjacentes aux embouchures, aux
lagons, notamment au voisinage du cap Lopez. La raison première de cette présence dans
Figure 11: zone de nourrissage (vert) routes de migration (jaune) Zone de reproduction (Rouge)
concernant les Baleines à Bosse en Afrique
Les dauphins
Les études dénombrent 11 espèces de cétacés de taille inférieure, sont présents dans les
eaux du Gabon, principalement des dauphins. Certaines espèces pélagiques n’approchent
pas les côtes gabonaises et leur inclusion dans la liste des mammifères du Gabon n’est que
provisoire, selon la distribution mondiale connue des espèces.
Cette partie de la faune marine du Gabon est assez méconnue. Les dauphins et les autres
petits cétacés ne sont pas soumis à la pêche commerciale.
Des groupes de dauphins communs, allant jusqu’à 10 individus, sont régulièrement aperçus
à l’embouchure et au sud de la baie du Cap Lopez. Les espèces les plus fréquemment
rencontrées sont les dauphins communs et le grand dauphin.
La tortue verte est principalement observée dans les zones chaudes et riches en nourriture
autour de l’île et de la baie de Corisco, entre le nord du Gabon et la Guinée Equatoriale.
Les plages sableuses du Gabon, dans le sud en particulier, constituent des zones de
reproduction et de nidification des tortues Luth.
La tortue olivâtre est moins observée que la tortue Luth sur les côtes du Gabon, mais elle est
néanmoins présente en nombre élevé au sud de Port-Gentil. La tortue imbriquée est
relativement rare dans la zone.
En 1982, la population des femelles ayant atteint la maturité était estimée à 115.000. Ce
chiffre était réduit à 34500 traces de tortues sur la plage en 1996. Le dernier recensement
(2005) au sud de Port-Gentil donne une estimation de 33,8 tonnes pour les tortues luth.
Les tortues luth sont présentes au large des côtes du Gabon d’octobre à mars, durant la
période de reproduction, et débarquent sur les plages pour pondre de décembre à janvier.
Les industries de pêche semblent être en partie responsables de la raréfaction des tortues
marines, notamment la tortue Luth qui est souvent accidentellement emmêlée dans les filets
ou accrochée par des lignes. Localement, le regroupement excessif d’œufs à certains
endroits, l’engouement pour la viande de tortue, la destruction des zones de nidification,
ainsi que le dragage illégal du sable, sont autant de menaces pour la croissance des
populations de tortues.
La loi gabonaise donne un statut de protection partielle à la tortue Luth, mais toutes les
tortues marines sont inclues dans la classe A (espèces totalement protégées) de la
convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles
(Convention d’Alger, 15 Septembre 1968), ratifiée par le Gabon en Juillet 1987.
Le plancton
Dans la mesure où peu de recherches ont été réalisées sur le plancton dans la zone du
projet, nous nous referons à la documentation existante sur le golf de guinée. Le plancton
est composé de minuscules animaux (zooplancton) ou des algues (phytoplancton) qui se
déplacent au gré des courants marins.
D’importantes variations existent dans les populations du plancton, car cela dépend du flux
prédominant des courants. Ces variations dépendent des effets physico-chimiques, des
courants d’eau, et de la saison en cours. Pendant la saison sèche, des remontées d’eau
froide surviennent sur la côte et le long de l’équateur. Les eaux froides remontent les
nutriments minéraux à la surface, ce qui augmente la croissance du phytoplancton. Le
phytoplancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire marine : le phytoplancton
nourrit le zooplancton, qui lui-même nourrit les plus gros animaux ainsi de suite.
Faune benthique
Les organismes benthiques vivent et développent leurs activités dans les sédiments des
fonds marins. En général, la densité et la biomasse de ces organismes diminuent avec
l’augmentation de la profondeur. De plus, la quantité des organismes varie d’un endroit à un
autre, c’est relativement indépendant de la productivité de surface. La distribution de ces
organismes benthiques dépend du type de sédiments, de la salinité, de la matière organique,
de la profondeur, de la turbidité de l’eau et à un moindre degré de la teneur en oxygène.
Le plus important des taxons de la communauté benthique dans la zone du projet sont les
oligochètes (oligochaeta) et les Crustacées. Ensuite viennent les Mollusques, les némertes
(vers marins), les échinodermes (étoiles de mer, oursins, concombres de mer), les
Sipunculidés (vers de mer), et les Chordés (Ascidiens).
Parmi les Crustacés, les crevettes sont importantes dans la zone. Les deux espèces les plus
importantes que l’on retrouve à l’embouchure des rivières et les lagons sont : Penaeus
(crevette blanche), et Palaemon et Palaemonectes.
Climat
En raison de son positionnement près de l’équateur, le Gabon reçoit un grand volume
du rayonnement solaire, ce qui fait qu’au Gabon et dans la zone d’étude
particulièrement, nous avons un climat chaud et humide. La météorologie dans la zone
d’étude reste sous l’influence du phénomène de la haute pression des açores de
l’océan atlantique Nord et celle de la St Hélène de l’atlantique sud. Entre ces deux
houes de pression nord et sud, il se créée une zone de basse pression atmosphérique
d’origine thermique.
Ce climat correspond selon la classification de Trewartha à un climat de catégorie Aw,
avec des averses tropicales importantes et se caractérise par une succession de
périodes sèches et humides. (Modification de Trewartha de la classification des climats
de Koppen, Money, 1982).
La grande saison sèche se déroule pendant l’hiver austral (Juin-Septembre). Lors de
cette période, le système de gyre de l’océan Atlantique sud se déplace vers le nord.
L’interaction des courants provoque des zones de divergences au niveau de la marge
continentale et le long de l’équateur. Cette interaction des courants provoque aussi des
remontées des eaux froides des fonds océaniques. ce qui baisse la température des
eaux de surface.
Pendant la même période, la zone intertropicale de convergence (ZIC) se déplace vers
le nord, dans une zone comprise entre 20° et 25°N. Les alizés du sud-ouest soufflent
sur les eaux froides de l’océan qui reste donc frais. Ces alizés transportent moins
d’humidité, cela crée une atmosphère plus stable et plus froide. Au cours de cette
période de saison sèche il n’y a pas ou peu de précipitations.
Le système de courants océaniques de l’atlantique sud se déplace vers le sud en
septembre en réchauffant les eaux de surface. L’augmentation de la température des
eaux de surface, entraîne un déplacement de la ZIC d’environ 5°S. Lors de leur
passage au-dessus des eaux océaniques, les alizés se réchauffent et se chargent
Précipitations
La période des pluies comprend une période plus sèche pendant les mois de décembre et
de janvier. Cette période appelée la petite saison sèche est de durée et d’intensité variables,
allant d’une simple baisse dans les précipitations, jusqu’à une période d’un mois à un mois et
demi sans pluies.
Les deux périodes de fortes précipitations s’étalent d’octobre à la fin décembre et de février
en mai. Les précipitations moyennes annuelles dans la zone de Mayumba sont d’environ
2000 à 2200mm par an.
Cependant, les précipitations annuelles peuvent sensiblement varier d’une année sur une
autre.
40
035
30
0
025
020
15
0
010
05
00 Jan fe Mar Avril Ma Jui Jui Août Sep Oc No Dé
v s i n l t v c
Mois
Orages et averses
Les pluies les plus violentes sont associées aux orages. Les orages qui sont généralement
localisées, se développent et disparaissent in situ. Ces pluies atteignent rarement un rayon
supérieur à 10 Km et durent en moyenne 1 à 2 heures.
Les mois de mars et d’avril sont les mois les plus propices aux averses soudaines et
intenses. Ces averses ont tendance à se former sur les lignes au-dessus de l’océan et
causent des pluies intenses de courtes durées qui dépassent rarement une heure. Elles
n’atteignent pas toujours la côte.
Les orages dans les zones côtières surviennent principalement durant la nuit. Lors de fortes
pluies, la visibilité peut être réduite de 100 à 200 mètres.
Les températures
La zone d’étude étant située près de l’équateur, l’air y est fortement chaud et humide. Il
n’existe pas de données de températures de l’air au-dessus de l’océan sur le permis ETAME
MARIN. Par contre, il existe des données de températures fiables sur la région côtière de
Port Gentil.
La température moyenne annuelle pour Port-Gentil est de 23°C. Le mois le plus chaud est
avril avec 26°C. Le mois le plus froid c’est juillet avec 23.3°C.
L’amplitude thermique au cours de la journée pour la région côtière est d’environ 6°C. Les
températures les plus faibles sont enregistrées entre 4 et 6 heures du matin. Les
températures les plus chaudes entre midi et 15 heures.
Vagues
Tout comme pour l’ensemble du littoral gabonais, il se produit ici une violente agitation
désignée sous le terme de "barre". Liée aux effets d’une houle engendrée par les vents
d’ouest des quarantièmes degrés de l’Atlantique sud, cette houle qui se manifeste toute
l’année avec une intensité maximale en saison sèche se caractérise aussi par une grande
régularité dans sa direction et dans son amplitude.
Les directions dominantes des houles (sud et sud-ouest) présentent une exceptionnelle
pérennité. En effet, la houle arrive suivant deux directions dominantes : sud-sud-ouest et
ouest-sud-ouest (VENNETIER, 1968). L’amplitude la plus significative est comprise entre 1
et 1,5 mètre. Elle tombe, par très beau temps, autour de 50 cm, mais ne disparaît jamais
complètement.
Pendant la grande saison sèche de juin à septembre, l’amplitude courante est voisine de
2m. Par temps orageux, l’amplitude assez couramment observée est de l’ordre de 3 m. Les
enregistrements de houles supérieures à 3 mètres ne représentent que 0,4 à 0,5 %. Le
maximum absolu observé n’a jamais dépassé les 5 mètres. Sa période varie entre 9 et 15
secondes pour une amplitude moyenne qui se situe entre un et trois mètres. De janvier à
avril, la houle du large est très faible ; elle oscille autour de 1,5 mètre. Les houles fortes
n’apparaissent que de juin à octobre. Elles peuvent atteindre, et parfois dépasser 3,5 mètres.
Au large, l’agitation provient, dans la plus grande partie des cas, du secteur sud à sud-
ouest (SSW). Les fortes agitations apparaissent essentiellement pendant la saison sèche
(entre mai et octobre). Les agitations supérieures à deux mètres représentent 6 à 14 % des
cas, alors qu’en saison des pluies (entre octobre et mai), elles n’apparaissent qu’entre 2 à 6
% du temps.
Selon les directions, les hauteurs de houle et les agitations au large de la plage de
Mayumba peuvent sensiblement différer.
L'agitation la plus faible (inférieure à 2 m) provient des secteurs sud et sud-ouest ;
l'agitation moyenne (entre 2 et 2,5 m) est orientée elle aussi vers le sud-sud-ouest, avec une
direction occasionnelle orientée vers l’ouest ; au-dessus de 3 mètres, l'agitation provient du
secteur sud-ouest et du sud-sud-ouest.
Près de la côte, les houles viennent surtout de deux directions : elles proviennent du sud-
ouest pour 56 % des cas, et de l'ouest-sud-ouest dans environ 35 % des cas. (B.C.E.O.M)
La direction de propagation de la houle sur la côte varie très peu d’un jour à l’autre et
d’une saison sur l’autre ; elle reste presque toujours voisine du sud-ouest. La direction
moyenne déduite des observations est de 206°, les directions extrêmes étant comprises
entre 193° et le 220°.
Tableau 10: Répartition des hauteurs de vagues près de la côte (%) Extrait des relevés du
B.C.E.O.M., in KITSOUKOU, 1992.
Classe des hauteurs < 0,5 m 0,5 à 1 m 1 à 1,5 m 1,5 à 2 m 2 à 2,5 m > 2,5 m
Mayumba (1974) 0 22 45 21 8 4
Les périodes moyennes seraient voisines de 14 secondes alors que les périodes extrêmes
observées sont de 10 secondes pour les petites et 17 secondes pour les grandes. La
période médiane quant à elle est proche de 13,5 secondes.
Le mois des plus longues périodes est le mois d’août, et celui des plus courtes périodes
est février. Les houles courtes, avec des minima de 11 secondes, sont observées en début
d’année, en février et mars notamment, et les houles longues, avec des maxima de 20
secondes, entre juin et septembre. Dans ce milieu, près de 90 % des houles ont une période
moyenne comprise entre 12 et 15 secondes.
Le tableau 11 suivant, extrait des mesures effectuées par le B.C.E.O.M., donne une idée
des variations mensuelles des périodes de houles sur une année.
La houle, telle que décrite, avec son caractère de permanence et de direction quasi
constante, constitue l’élément prépondérant qui détermine le transit sédimentaire le long des
côtes, sous l'effet du jet de rive, favorisant le transfert latéral couramment appelé dérive
littorale. Sur la base d’expériences et d’observation, MOUNGANGA (2006) met en évidence
l’existence d’une direction générale de migration des sédiments conforme à la morphologie
des flèches et des cordons sableux. Dans le même ordre d’idées, il reconnaît les scénarios
de la dérive littorale de part et d'autre des embouchures et aux alentours des passes. En
effet, pour lui, les principaux trains de houles sont ceux qui proviennent du sud-ouest, mais il
faut aussi noter l'existence d'un certain nombre de variantes, en fonction du tracé et de la
morphologie de la côte.
En somme, il ressort des travaux de MOUNGANGA que la principale dérive littorale est celle
qui porte vers le nord. C’est l’importance des houles dominantes de secteur sud-ouest qui
provoque ainsi une dérive littorale dirigée vers le nord-ouest pendant une grande partie de
l’année.
Courants
Le Golf de Guinée présente des structures de circulation complexes d’interaction entre les
courants de surface et les courants de profondeur, avec des zones de convergence et de
divergence.
D’une manière générale le courant marin au large des côtes de Mayumba a une
orientation NNW avec des vitesses comprises entre 0,2 et 0,5 m/s. Ce courant est très
influencé par le vent, les vagues, les flux de marées et l’écoulement des rivières du continent
à la mer.
Ce courant marin peut s’inverser en moyenne 1 jour sur 10 (rapport prévention
hydrocarbure de Shell Gabon et celui de Total). Ce document indique également que les
vitesses du courant marin sont, en général, de moins de 1.0 m/s avec des pics de vitesse
dépassant 2.0 m/s.
Le projet s’inscrit dans le cadre général de la plus récente des trois unités géotectoniques
qui constituent le contexte géologique du Gabon. Il correspond aux temps dits fossilifères au
cours duquel s’est mise en place la couverture sédimentaire phanérozoïque, il y a environ
600 millions d’années. Contrairement au socle archéen et à la couverture sédimentaire
protérozoïque qui couvrent 85 % de la superficie du pays, celui-ci ne s’étendant que sur 15
% du territoire gabonais. Les dépôts des séries post-salifères à dominante marine s’étendent
du Crétacé moyen au quaternaire. Ils associent des roches poreuses et perméables (grès) à
des roches imperméables avec des argiles parfois riches en matière organique
(carbonates). Outre le sel, le soufre et le phosphate que l’on retrouve localement, elle se
caractérise par une diagenèse ayant permis la formation du pétrole.
Les habitats côtiers proches du projet sur lequel auront lieu les activités du projet de la
plateforme Etame et ses forages de développement, sont constitués par les écosystèmes ci-
après mentionnés :
- Un couloir de migration des baleines à bosse
- Une plage de sable
- La lagune Banio
- Le Parc Marin de Mayumba
Ce littoral est caractérisé par les plages de sable à l’Est de la zone du projet entre Mayumba
et la frontière du Congo sont des zones privilégiées de nidification des tortus luths, car cette
zone reçoit la seconde population mondiale de cette espèce de tortue marine. On estime en
moyenne à 30 000, le nombre de nids de luths par saison de ponte.
On retrouve des mangroves et de la lagune Banio. On peut y noter un type de végétation
composé d’arbres, d’arbustes et quelques palétuviers Rhizophora et des espèces végétales
graminées et des fougères. Le long de la côté est envahie par des déchets flottants apportés
par les courants du sud ou des navires.
2.3.4.2 Mangrove
Les mangroves bordent environ 20 km de la lagune Banio depuis son embouchure. C’est un
milieu composé d’arbres et d’arbustes. Trois espèces de « Rhizophora » y poussent,
Rhizophora racemosa et le Rhizophora harrisonil étant les plus communs.
D’autres espèces herbacées caractérisent aussi la mangrove telles que : une Graminée
« Paspalum vaginatum » et une fougère « Acrostichum aureum ».
Cet habitat renferme des mangroves dont la flore caractéristique est constituée des espèces
Rhizophora racemosa, R harrisonii, Avicennia africana, Languncularia racemosa. Les
mangroves sont des marais d’eau saumâtres, inondées par les mouvements des marées.
Les mangroves par leurs racines fixent les sédiments, et offrent un abri idéal aux petits
organismes, ce qui en fait des pouponnières importantes pour la faune marine (frai,
nourrissage, croissance, etc). La végétation des mangroves constitue une ressource
alimentaire pour une grande variété d’espèces, par conséquent, les mangroves représentent
une grande importance sur le plan environnemental et économique du fait de leur rôle de
conservation de la biodiversité et de renouvellement de la ressource marine.
Pêcheries commerciales
1
Source : Décision n°3/CC du 17 février 2005 de la cour constitutionnelle.
Les activités de tourisme et de loisir sont quasi nulles dans la zone du projet. On
relèvera des potentialités :
plages de sable blanc sans fin, site idéal pour le tourisme balnéaire ;
observation des tortus luths et des baleines à bosse ;
possibilité d’une pêche sportive, notamment à l’embouchure de la lagune Banio ;
la possibilité d’un écotourisme dans le parc de Mayumba.
La pêche est une activité très pratiquée dans la zone du projet. On distingue deux lieux de
pêche : Lagune Banio et l’Océan Atlantique.
La pêche y est pratiquée conformément au décret N°062 de 1994 définissant 5 zones de
pêche.
La première concerne les eaux continentales, lagunes et estuaires. La pêche est
artisanale et réservée uniquement au Gabonais ;
La deuxième se situe à 5,5 Km environ de la côte. Cette zone est réservée à la
pêche artisanale et à la pêche sportive. Elle concerne uniquement les Gabonais et
exige un permis ;
La troisième se situe entre 5,5 et 11 km. Elle est réservée à la pêche industrielle et à
la pêche artisanale. Cette zone est réservée uniquement au Gabonais ;
La quatrième se situe entre 11 et 22 km. C’est la zone de la pêche industrielle
ouverte à toutes les nationalités ;
La cinquième se situe au-delà des 22km.
La Lagune Banio prend sa source près de la frontière internationale avec le Congo. Elle
s’étire sur près de 71 km, du village Ndindi dans le Sud-est à la ville de Mayumba dans le
Nord-Ouest. Elle renferme des mangroves dont les racines, plongées dans les eaux
saumâtres et inondées par les mouvements des marées, fixent des sédiments et offrent un
habitat aux petits organismes vivants.
Les mangroves constituent de ce fait une ressource alimentaire importante pour une grande
variété d’espèces. Selon le rapport du WCS sur l’évolution des associations de pêcheurs
artisanaux dans les zones de pêche communautaire à Mayumba, « Pour Mayumba, la
lagune Banio, plus que la mer, est la grande source de produits halieutiques. Elle revêt un
intérêt économique important puisque les populations riveraines en sont presque totalement
dépendantes 2».
La pêche dans la Lagune Banio est exclusivement réservée aux populations autochtones,
conformément au décret n°062 de 1994 fixant les zones de pêche. Cinq types de pêche sont
pratiqués dans la lagune, certains sont saisonniers et d’autres continus.
La pêche des huîtres. Elle est pratiquée en saison sèche, entre juillet et octobre. Elle
se fait aujourd’hui dans le cadre d’une association des pêcheurs et des revendeurs
d’huîtres (APRHM), une association qui a vu le jour le 11 décembre 2008 à
Mayumba. Cette association a été créée à partir des observations techniques du
WCS depuis 2004, lesquelles font état d’une surexploitation et d’un épuisement de
cette ressource.
2
WCS, Rapport sur l’évolution des associations de pêcheurs artisanaux dans les zones de pêche communautaire
à Mayumba, inédit.
La pêche, dans les eaux de la côte atlantique de Mayumba, est industrielle et artisanale.
La pêche industrielle
Elle concerne la pêche au moyen de grands bateaux. La flotte de chalutiers opérant dans
les eaux gabonaises comprend des navires gabonais, asiatiques et européens, car le Gabon
a signé deux conventions d’exploitation des produits de pêche, lesquelles autorisent les
navires étrangers à pêcher dans les eaux marines du Gabon : une convention avec l’Union
européenne signée le 3 décembre 1998, et une autre avec le Japon le 2 avril 2000.
La pêche artisanale
Elle est pratiquée à l’aide de véhicules motorisée (hors-bord ; pirogue en bois ou en
plastique) et des filets. Le mouillage des filets se fait la veille et le retrait le lendemain. Une
grande variété d’espèces est attrapée (voir annexe 1).
La pêche artisanale est pratiquée à près de 80% par des étrangers. Il y a moins de 10 ans
cette communauté de pêcheurs regroupait des ressortissants du Bénin, du Ghana, de
Guinée Equatoriale, du Nigeria, de Sao Tomé, du Sénégal et du Togo. Des entretiens
réalisés avec la communauté des pêcheurs du village « Office », il ressort que ces pêcheurs
ne sont plus que d’origine béninoise. On dénombre actuellement 83 pêcheurs.
L’organisation de la pêche ne se fait pas dans le cadre d’une association. Les pêcheurs
(exclusivement des hommes) se regroupent en fonction des appartenances familiale,
villageoise ou religieuse autour des propriétaires de pirogues, qui deviennent des « patrons
pêcheurs ». On compte ainsi 24 patrons pécheurs, certains disposants de deux pirogues.
L’équipage d’une pirogue varie de 1 à 8 personnes.
La réalisation de l’exploitation du pétrole suscite des attentes chez les populations, que les
responsables locaux ont fait connaître. Il s’agit notamment pour ce qui est des attentes
générales :
2.3.7 Déchet
L’intégration paysagère du site est correcte et semble être en parfaite adéquation avec les
règles du l’urbanisme en vigueur.
3.1 Méthodologie
Dans le cadre de cette étude, une appréciation globale des divers impacts a été établie à
partir de la corrélation entre les descripteurs de durée, d’étendue et d’intensité, tels que
définis ci-dessous :
- Durée de l’impact
- Étendue de l’impact
- Intensité de l’impact
L’intensité de l’impact est fonction de l’ampleur des modifications sur la composante du
milieu touché par une activité du projet ou encore des perturbations qui en découleront.
Ainsi une forte intensité est associée à un impact qui résulte des modifications importantes
de la composante du milieu, modifications qui se traduisent par des différences également
importantes au niveau de l’utilisation des caractéristiques ou de la qualité de la composante.
Un impact de moyenne intensité engendre des perturbations de la composante du milieu
touchée qui modifient modérément son utilisation, ses caractéristiques ou sa qualité.
Enfin, une faible intensité est associée à un impact qui ne provoque que de faibles
modifications à la composante visée, qui ne remet pas en cause son utilisation, ses
caractéristiques, sa qualité.
- Importance de l’impact
La synthèse entre les descripteurs de durée, d’étendue et d’intensité permet d’établir une
appréciation globale des divers impacts et qualifie son importance. A cet effet, le Tableau ci-
dessous sert de guide pour évaluer l’importance d’un impact, mais il revient à l’évaluateur de
porter un jugement global sur l’impact en fonction des spécificités du milieu. L’appréciation
globale est classée selon les quatre catégories suivantes :
Impact majeur : les répercussions sur le milieu sont très fortes et peuvent difficilement
être atténuées
Impact moyen : les répercussions sur le milieu sont appréciables mais peuvent être
atténuées par des mesures spécifiques.
Impact mineur : les répercussions sur le milieu sont significatives mais réduites et
exigent ou non l’application de mesures d’atténuation
Impact négligeable : les répercussions sont hypothétiques et sans conséquences
notables. Cette catégorie d’importance n’apparaît donc pas toujours dans les
tableaux car il peut arriver des cas où il n’est pas possible d’apprécier l’impact,
surtout s’il s’agit d’un risque hypothétique ou si les connaissances du milieu sont
insuffisantes pour porter un jugement. S’il y a lieu, ces cas sont décrits :
Les principales sources de pollution et les nuisances générées par les activités suivantes
seront :
- Impact sonore lié non seulement au transport du personnel par les hélicoptères et les
bateaux, mouvement des hélicoptères, transport du matériel, bruit et vibrations
(mouvement des hélicoptères, les activités maritime ou de pêche, la présence des
employés), au fonctionnement des moteurs des navires, d’hélicoptères et aux
opérations d’installation de la plateforme, les nuisances lors de l’implantation des
piliers. Cependant cet impact sera faible au regard de la zone géographique ou se
déroulent ces activités.
Les principaux impacts engendrés lors de cette phase porteront essentiellement sur :
Perturbation de la navigation maritime par le flux des navires dans la zone du projet
Nuisances sonores
Le bruit sous-marin est susceptible de perturber le système auditif des
mammifères marins ou des tortues de mer en créant des interférences dans leur
capacité à détecter les appels et à localiser les échos ;
Le bruit des machines en fonctionnement normal ;
Le bruit produit par l’homme dans la zone du projet (travail de manutention,
conversation peut perturber le comportement des mammifères marins) ;
Le bruit lors des rotations d’hélicoptères et de navires ou des travaux de
construction de la plateforme pourrait perturber ou créer des interférences dans la
capacité de détection des appels et de localisation des échos, mais aussi induire
un changement de comportement des mammifères marins.
Les hydrocarbures peuvent avoir des effets toxiques et/ou physiques (asphyxie) sur les
organismes marins. Ils peuvent aussi affecter des éléments non biologiques du fait de leur
présence physique. Les effets toxiques sont souvent provoqués par les fractions
d’hydrocarbures aromatiques plus légères, tandis que les effets physiques sont dus aux
fractions plus lourdes et plus tenaces.
Les effets toxiques seront ressentis par les organismes du fait de l’exposition aux
hydrocarbures dans la colonne d’eau et dans les sédiments (organismes aquatiques), ou
l’absorption durant l’alimentation, le nettoyage des espèces (mammifères marins, animaux
terrestre). Les effets sur les organismes varient en fonction des doses auxquelles ils sont
exposés et de leur capacité à métaboliser les hydrocarbures
Pollution des eaux de marine. Une attention particulière sera portée sur les points
suivants :
Pollution des eaux par des déchets organiques produites par le personnel ;
Pollution des eaux de mer en cas de déversement accidentel d’hydrocarbure ;
Pollution des eaux par des déchets tels que : plastiques, métaux de rebus, huiles
usées, lubrifiants, les fluides de produits chimiques ;
Pollution des eaux de mer par les eaux de drainage et eaux usées produites lors
du lavage de la plateforme ;
Pollution des eaux de mer dus aux effets d’une éruption d’hydrocarbure.
Pollution des eaux de mer pendant les égouttures de carburant lors des
opérations d’approvisionnement ;
Pollution des eaux de mer pendant l’épandage de produits chimiques pendant
l’exploitation ;
Pollution des eaux de mer lors de la prolifération des déchets solides et liquides
sur la plateforme ;
Pollution des eaux mer par l’entreposage du diesel dans les barges pour raisons
opérationnelles ;
Pollution des eaux de mer par la manipulation des produits chimiques
Pollution des eaux de mer par des déchets liquides des sanitaires ;
Pollution des eaux de mer par le rejet de déblais de roche et ciment ;
Pollution des eaux de mer rejet des huiles usées des opérations de maintenance.
Sensibilité côtière
Pollution de la côte en cas d’une éruption d’hydrocarbure.
Risque de collision des navires dans le périmètre de l’étude.
L’eau produite par l’arrosage de l’installation de forage peut contenir des traces infimes de
fluides de forage, des lubrifiants et des produits chimiques résiduels résultant des fuites et
des égouttures et véhiculés pars le ruissellement des eaux de pluie.
Les produits utilisés lors du drainage sont particulièrement très toxiques pour
l’environnement marin. La faune et la flore marine sont les principales composantes
environnementales impactées. Cet impact dépend de la sensibilité de chaque espèce.
L’impact sur l’environnement sera limité du fait de la rareté de cette opération, de plus au
regard des faibles quantités d’eaux de drainage envoyée dans la mer et des quantités
infimes de produits d’hydrocarbures contenues dans cette eau.
Le volume de ces rejets dépendra de la fréquence d’arrosage et des précipitations.
Déchets solides
Plusieurs types de déchets solides sont susceptibles d’être produits sur la plateforme de
forage :
- Déchets domestiques ;
- chiffons huileux ;
- Filtres usés ;
- Piles usées ;
- Chiffons de peintures ;
- Batterie au lithium ;
- Boues huileuses ;
- Piles sèches ;
- Bidons de peinture ;
- Boues de décantation
En dehors des fractions liquides des boues de forages, des eaux usées et des eaux de
drainage déjà énumérées, plusieurs autres déchets liquides seront générés au cours des
travaux de forage notamment :
- Peintures et solvants ;
- Huiles usées ;
- Produits chimiques ;
- Lubrifiant. ;
- Carburant ;
- Etc.
Les impacts potentiels susceptibles d’être observés pendant cette phase peuvent être dus :
- Aux têtes de puits qui dépassent parfois le fond marin peuvent être dangereuses pour
les bateaux de pêches et autres navires ;
- Risque d’une fuite d’hydrocarbure en provenance des têtes de puits existe et peut
entrainer une contamination de l’eau de mer.
Les mesures suivantes sont prises à la fin des opérations d’exploitation des champs de
production des hydrocarbures:
- Les puits sont refermés (obturer avec du ciment pour éviter les remontées et
les fuites d’hydrocarbures).
- Les pipelines sont nettoyés pour enlever toutes traces d’hydrocarbures,
découpés en morceaux et laissés sur place.
- Les jackets sont coupes a l’explosif et laisses sous 27-30 m sous l’eau pour
ne pas perturber la navigation maritime
- Les plateformes sont démontées et ramenées a terre.
Les effets des nuisances sonores seront ressentis par le personnel opérant sur le
site, par la faune marine vivant dans le secteur d’étude et les pêcheurs travaillant dans la
zone d’étude. Ils s’arrêteront pour certains et continueront pendant la phase de forage pour
d’autres.
Pour contrôler le niveau des nuisances, un observateur de mammifères marins sera à bord
de la plateforme uniquement pendant les opérations de forage. La zone du projet se trouve
sur une zone de nidification ou de migration des tortues marines, mais la période de mise en
œuvre du projet est en dehors de la période d’activités biologiques des tortus luths.
Au vu des nuisances sonores que cette phase peut générer, et du fait qu’il soit limité
dans le temps, son effet est jugé mineur.
2) Mesures d’atténuation
Vérifier que les sons émis par les opérations de forage en mer soient situés entre (7
et 4000 Hertz) et les tortues de mer entendent bien à basses fréquences.
Informer tous les pilotes pour qu’ils évitent les trajets les plus sensibles.
L’éclairage de la plateforme pendant la nuit est susceptible d’attirer les oiseaux marins et
poissons.
Cet éclairage nécessaire au travail de nuit pourrait déranger et désorienter les oiseaux
pélagiques se nourrissant dans la région proche de la zone du projet.
L’éclairage de la plateforme durera pendant toute la période de mobilisation, de forage et de
l’exploitation. Cet impact va générer des nuisances sonores qui seront ressentis par la faune
vivant dans le secteur d’étude (les oiseaux pélagiques et les mammifères marins).
3) Mesures d’atténuation
L’éloignement de la côte et la rareté des oiseaux marins dans la zone laisse présager
un impact négligeable du projet sur la faune aviaire.
Orienter l’éclairage uniquement au niveau des installations et des unités de
traitements de façon à minimiser les installations hors plateforme.
L’exploitant dispose d’un plan de gestion de ses déchets et d’une procédure déchet.
En cas de non-respect des procédures mise en place par l’exploitant (ex sous-traitant), ou
rejet sauvage de déchets.
Les rejets suivants génèrent la pollution des eaux de mer :
Déchets organiques (ordures ménagers, boîtes de conserves)
en mer lors de la construction de la plateforme par le
personnel ;
Déchets des plastiques, métaux, huiles usées, métalliques,
lubrifiants… utilisés lors de l’implantation du RIG et de la
plateforme.
Tenant compte de toutes les précautions mises en place par l’opérateur et du nombre du
personnel qui exercera sur la plateforme, il ressort un classement mineur.
4) Mesures d’atténuation
Les déchets biodégradables tels que les déchets alimentaires seront macérés et
broyés pour être évacués en mer à une distance minimale de 3 miles marins, soit 5,5
km environ de la terre.
Les chiffons huileux, les chiffons de peinture, les débris de papier, toiles métalliques,
les bidons de peinture, les débris métalliques, etc. seront collectés et transférés à
terre pour élimination.
Les différentes rotations des bateaux et d’hélicoptères dans la zone du projet est
susceptible d’occasionner des gênes de la navigation de la population locale (pêcheurs,
villageois et les autres entreprises), voir même des accidents.
Afin d’éviter tout incident. Les populations riveraines seront averties du lancement de
l’opération. De plus le comportement préventif acquis par des pêcheurs lors des croisements
des embarcations navales contribue à réduire le risque d’incident. L’importance de l’impact
est jugée de mineure et sera à court terme.
Afin d’éviter tout incident, les populations riveraines (pêcheurs) seront averties du
lancement de l’opération.
La mise en place de la politique HSE de VAALCO Gabon permettrait de diminuer cet impact.
L’intensité des activités de cette phase de mobilisation, l’importance de l’impact est jugée
de moyenne.
6) Mesures d’atténuation
Des services médicaux, ainsi que des équipements de premier secours seront en
permanence disponibles sur la plate forme et sur les navires d’astreinte. Le port
d’équipements de sécurité sera obligatoire.
Un plan d’évacuation des blessés et des malades graves est prévu par des rotations
d’hélicoptères vers les centres de soins de Port-Gentil.
7) Mesures d’atténuation
L’Impact sur la Sécurité du public Afin d’éviter tout incident. Les populations riveraines seront
averties du lancement de l’opération. De plus le
Les différentes rotations des bateaux et d’hélicoptères dans comportement préventif acquis par des pêcheurs lors des
croisements des embarcations navales contribue à réduire
Mineure
la zone du projet est susceptible d’occasionner des gênes de la
navigation de la population locale (pêcheurs, villageois et les autres le risque d’incident. L’importance de l’impact est jugée de
entreprises), voir même des accidents. mineure et sera à court terme
La plateforme et les navires de soutient seront équipés d’instruments L’Administration de la Marine Marchande sera informée de
de communication permettant une gestion harmonieuse de la la zone du projet. Il y aura un balisage de la zone du projet
navigation maritime et une réduction des risques de collision. par une signalisation verticale lumineuse, surveillance
Les mesures de sécurité en vue de minimiser les risques de collision permanente de périmètre de sécurité imposé par l’AEE
des navires avec la plateforme exigent qu’une zone d’exclusion d’un (500m à la ronde) Mineure
rayon d’au moins 500m autour de l’installation du forage soit mise en
vigueur pendant que les opérations de forage et ceci sera effectué
lors de cette opération
Les principaux impacts engendrés lors de cette phase porteront essentiellement sur
Le bruit sous-marin est susceptible de perturber le système auditif des mammifères marins
ou des tortues de mer en créant des interférences dans leur capacité à détecter les appels et
à localiser les échos. L’origine de cette nuisance sonore proviendra :
Au vu des nuisances sonores que cette phase peut générer, et du fait que les machines et
les outils utilisés pour forer le puits seront contrôlés, l’intensité sera moyenne et l’importance
de l’impact est jugée de mineure.
1) Mesures d’atténuation
La présence des mammifères marins tels que (les cétacés, les tortus de mer) à
proximité des navires en stationnement et des installations de forage suppose que
ces installations industrielles produisent un bruit continu provoquant de la part des
cétacés des réactions moins importantes que les sources sonores en mouvement
comme les navires.
Les pilotes d’hélicoptères seront avertis pour éviter les trajets sensibles. L’impact du
bruit des hélicoptères est estimé négligeable. Le bruit des navires d’assistance ne
devrait pas être plus important que celui des autres navires dans la région et est jugé
mineur.
La limite acceptable du bruit est fixée à 85 dB (A), toutes les zones bruyantes seront
marquées et des casques anti-bruit seront disponibles en plusieurs endroits pour le
personnel à bord.
Lors de cette phase de forage, les sédiments et les communautés du fond marin seront perturbés
dans le périmètre de l’installation de forage
Les déblais de roches constituent les rejets les plus importants des opérations de forage, ces déblais
renferment de petites quantités de fluides. Les déblais et un faible volume de ciment rejetés sur le
fond marin s’entasseront au voisinage immédiat du puits. Les impacts du rejet des déblais de forage
et des fluides accessoires se manifesteront sur le fond marin. Les effets sur la faune benthique
pourront provenir de la toxicité du fluide et des produits chimiques accessoires ou de l’étouffement
occasionné par les débris eux-mêmes.
Les rejets de fluides de forage tels que les boues utilisées seront uniquement des boues à eau sur
toute la colonne de forage.
- Plus de 95% des déblais de roches seront remontés sur l’installation de forage (5%
restant lié aux pertes lors de la remontée) pour y être traités. Le traitement consiste à
neutraliser la toxicité liée aux fluide et produits chimiques accessoires, avant le rejet
de ces déblais sur le fond marin.
- Les impacts du dépôt des déblais sur le fond marin sont ainsi minimisés, bien qu’une
perturbation temporaire se manifeste, suite à la dynamique des rejets. A la fin du
forage, le recolonisation de la zone peut se produire de plusieurs manières
différentes, par exemple, les espèces mobiles peuvent migrer des bordures vers le
centre de la zone, le plancton peut se repeupler naturellement grâce aux larves
déposées sur le fond marin Près de 98% des additifs du ciment utilisés pour le puits
ne créeront que peu ou pas de risque pour l’environnement marin.
- Après usage, les déchets ultimes des boues de forage sont traités par un ensemble
d’équipements dans le but de neutraliser leur toxicité. Ces déchets ultimes seront
ensuite rejetés en mer tout comme les déblais de roches. Les eaux de procédés
seront tout aussi neutralisées avant leur rejet en mer et leur dilution sera rapide, étant
donné que ces fluides ne seront plus toxiques. Aucun impact résiduel ne pourra être
détecté.
Les générateurs seront bien entretenus et contrôlé. L’effet sur la pollution atmosphérique
sera de courte durée et l’importance de l’impact sur la qualité de l’air sera mineure.
Mettre des mesures à bord des installations de forage et des navires d’astreinte afin
de limiter les émissions atmosphériques durant toutes les opérations de forage, de
production et celles-ci seront adoptées durant le programme de forage ;
Bien entretenir les systèmes d’échappement des générateurs et vérifier le système
d’échappement des groupes électrogènes pour s’assurer qu’il ne comporte pas
d’étranglement ni n’émet de matières particulières ou de gaz visibles ;
S’il y a trop d’émissions atmosphériques voir la qualité du carburant et de l’entretien
de l’équipement ;
Etablir un programme d’entretien des équipements suivi ;
Les limites des normes européennes (2005) pour les rejets/émissions gazeuses dans
l’atmosphère seront respectées ;
Contrôler de façon continue et régulière la consommation de carburant et mettre les
générateurs en régime normal.
Déchets solides
Plusieurs types de déchets solides sont susceptibles d’être produits sur la plateforme de
forage :
- Piles usées,
- Filtre,
- Déchets domestiques,
- chiffons souillés,
- chiffons de peintures,
- batteries,
- boues huileuses,
- bidons vides de peinture,
- boues de décantation
Les ordures ménagères seront traitées dans un compacteur et stockées dans un secteur
approprié de la plateforme de production. Tous les déchets biodégradables seront triés et
broyés avant d’être rejetés à la mer.
Les déchets métalliques et les déchets plastiques seront triés et stockés séparément dans
des conteneurs appropriés avant d’être évacués périodiquement à terre pour valorisation ou
élimination par les structures spécialisées.
Ces déchets seront ramenés hors de la plateforme et collectés par les sous-traitants.
3) Mesures d’atténuation
- Récupérer tous les déchets produits sur le site pendant la phase de forage
- L’entreprise des travaux doit veiller que les matières polluantes ne soient pas rejetées
dans la nature
- Respecter le plan de gestion des déchets issus des activités de forage de l’opérateur
o Les déchets biodégradables tels que les déchets alimentaires et les boues de
décantation seront macérés et broyés pour être évacués en mer à une
distance minimale de 3 miles marins, soit 5,5 km environ de la terre.
o Les chiffons huileux, les chiffons de peintures, les filtres, les débris de papier,
de verre, déchets médicaux, toiles métalliques, matériaux de rinçage bobinés
seront incinérés sur les installations de la plateforme.
o Collecter les piles, les batteries, les bidons de peinture, les débris métalliques,
et les transférer à terre pour élimination.
Pendant les travaux de forage les principaux impacts liquides que pourra avoir les rejets
liquides sur les eaux de mer proviendront :
- Les seuls effluents liquides spécifiques à l’activité de forage qui vont être utilisés sont
des boues mélangées à l’eau de mer jusqu’à l’achèvement des forages. L’eau de mer
sera restituée au milieu directement, les boues à base d’eau (WBM) seront recyclées
pour une réutilisation. A terme les boues à eau seront rejetées à la mer.
- Les eaux de lessivage de pont, les eaux d’égout, les vidanges de sanitaires seront
traitées sur la plateforme par des installations d’assainissement suivant les
procédures rigoureuses de VAALCO Gabon. Ces eaux usées seront rejetées à la mer
après traitement. Les règlements pour la prévention de la pollution par les eaux usées
provenant des navires, ainsi que les déversements additionnels de liquides par-
dessus bord, seront contrôlées et enregistrées sur une fiche d’observation visuelle
journalière.
- Vérifier que l’appareil de forage est équipé d’une unité de traitement des eaux noires
et des eaux grises lesquelles pourront être évacuées en mer (à une distance
supérieure à 4 miles marins de la terre, soit 7,4 km environ tel qu’établi par l’annexe
IV de la convention de Marpol 73/78.
Les boues de forage, les déblais de forage et l’excès de ciment rejetés dans les eaux
marines, induisent un étouffement, turbidité élevée et une toxicité sur les communautés
benthiques dans le voisinage immédiat du puits.
Les effets de la faune benthique pourront provenir de la toxicité du fluide et des
produits chimiques accessoires ou de l’étouffement occasionné par les débris de roche eux-
mêmes.
Les boues utilisées seront uniquement des boues à eau sur toute la colonne de forage. Les
boues à eau ne présentent aucune toxicité, cependant ces boues peuvent recevoir de
nombreux additifs tels que des alourdissant, agents visqueux, lubrifiants de forage et anti
mousses susceptible d’induire des toxicités vis-à-vis de l’environnement.
Après usage, les boues de forage seront traitées par un ensemble d’équipements dans le
but de neutraliser leur toxicité. Ces déchets ultimes seront ensuite rejetés en mer tout
comme les déblais de roches. Les eaux de procédés seront tous aussi neutralisées avant
leur rejet en mer et leur dilution sera rapide, étant donné que ces fluides ne seront plus
toxiques.
Les effets néfastes dans la zone de projet seront à court terme et avec une absence
d’éléments toxiques persistants. L’importance de l’impact dans la zone de projet est mineure
Pour éviter la toxicité du milieu, l’usage des boues à eaux pour le forage non
toxiques pour l’environnement est important.
Compartimenter les zones de stockage des fluides et des produits chimiques
sur le pont et isolés du drainage des eaux usées des plateformes. Les eaux
usées seront traitées tout comme les eaux de drainage avant leur rejet en
mer.
Remonter sur la plateforme Les « cuttings » et séparés mécaniquement des
boues par centrifugation ; la boue est réinjectée dans le forage une fois
contrôlée, la teneur en particules solides et la densité du liquide.
Les boues à base d’eau seront rejetées à la mer après centrifugation visant à
réduire la teneur en produits chimique utilisés (Bentonite, Baryte, Bromure de
sodium, CaCl2, KCI).
3.4.2.7 Impact en cas de déversement d’hydrocarbure ou des produits dans les eaux
de mer
L’utilisation des générateurs à moteur nécessite un apport de carburant. A cet effet un stock
de fuel, contenu dans une cuve étanche sera présente sur la plateforme et assurera le
ravitaillement de ces machines.
Le déversement d’hydrocarbures lors des vidanges et du remplissage des réservoirs
des machines dans la zone du projet.
Déversement de la peinture ;
Ruissellement de la peinture lors d’un déversement accidentel
Bien qu’aucune composante du projet ne soit identifiée comme une source d’émission de
contaminants vers les eaux de mer, il convient de s’assurer qu’aucun déversement
accidentel ou épandage de produits potentiellement contaminants sur le site des installations
ne viendra compromettre la qualité d’eau vu la localisation du projet nous pouvons dans ce
cas dire que l’impact en cas de déversement accidentel est mineure.
6) Mesures d’atténuation
Les éruptions qui sont des déversements continus peuvent durer des heures, des
jours ou des semaines s’ils ne sont pas bien maîtrisés par le personnel opérant ou si la
réaction en situation d’urgence n’est pas adaptée.
Ces éruptions peuvent entraîner le rejet de volumes importants de pétrole brut dans
les eaux des cours d’eau environnants leur causant ainsi des dégâts importants et affectant
considérablement leurs utilisations. Un tel accident est pris en compte dans le plan
d’urgence de la société VAALCO Gabon et tous les moyens sont mis en œuvre pour y
remédier.
Selon la grille d’évaluation et en tenant compte des moyens mis en place et sachant
que :
- en cas d’éruption non maîtrisée ou accidentelle, les dégâts seront importants ;
Le forage est situé dans une zone à 40km de la côte de Mayumba, l’importance de l’impact
sera Majeure.
7) Mesures d’atténuation
Les différentes rotations des bateaux et d’hélicoptères dans la zone du projet est
susceptible d’occasionner des gênes de la navigation de la population locale (pêcheurs,
villageois et les autres entreprises), voir même des accidents.
Afin d’éviter tout incident. Les populations riveraines seront averties du lancement de
l’opération. De plus le comportement préventif acquis par des pêcheurs lors des croisements
des embarcations navales contribue à réduire le risque d’incident. L’importance de l’impact
est jugée de mineure et sera à court terme.
8) Mesures d’atténuation
Des services médicaux, ainsi que des équipements de premier secours seront en
permanence disponibles sur la plateforme et sur les navires d’astreinte. Le port
d’équipements de sécurité sera obligatoire ;
Mettre sur le site un plan d’intervention ou d’alerte qui permettra de réduire les délais
d’évacuation en cas d’urgence maladie.
Le projet présente à la fois des avantages socio-économiques mais aussi sur des risques
sur l’environnement.
L’offre d’emplois.
Le projet est créateur d’emplois dans les phases de mobilisation de forage et de
démobilisation. La demande de main d’œuvre que suscite ce projet permet, sur le plan local
(Mayumba), d’offrir aux populations désœuvrées de trouver un emploi.
Cette création d’emplois dans la région va augmenter le pouvoir d’achat des populations et
relancer la consommation, ce qui aura pour effet de redynamiser l’économie locale.
Le tourisme
Les impacts négatifs apparaissent comme des risques que le projet peut avoir sur certaines
activités et surtout sur le milieu naturel.
Effets négatifs du projet en cas d’abandon des activités d’agriculture et de pêche par
les villageois au profit des activités du projet, ce qui entraînera une baisse de
l’approvisionnement de la population locale en produits agricoles et piscicoles. Effet
très peu probable du à la faible demande du projet en main-d’œuvre non qualifiée.
Sur la navigation
La plateforme de forage constitue un récif pour les ressources halieutiques. Elle peut de ce
fait causer des perturbations dans le repeuplement naturel des espèces, et provoquer des
modifications dans la distribution spatiale de cette ressource dont la concentration serait plus
forte autour de la plateforme et susciterait la pêche illégale avec des risques d’accident.
Sur le social
Les rejets de déchets en mer - Récupérer tous les déchets produits sur le site
pendant la phase de forage
Déchets solides
Plusieurs types de déchets solides sont susceptibles d’être produits - L’entreprise des travaux doit veiller que les matières
sur la plateforme de forage : polluantes ne soient pas rejetées dans la nature
- Piles usées, -
- Filtre, - Respecter le plan de gestion des déchets issus des
- Déchets domestiques, activités de forage de l’opérateur
- chiffons souillés, -
- chiffons de peintures, o Les déchets biodégradables tels que les
- batteries, déchets alimentaires et les boues de
- boues huileuses, décantation seront macérés et broyés pour
- bidons vides de peinture, être évacués en mer à une distance
- boues de décantation minimale de 3 miles marins, soit 5,5 km
Les ordures ménagères seront traitées dans un compacteur et environ de la terre.
stockées dans un secteur approprié du RIG de forage et sur la
plateforme de production. Tous les déchets biodégradables seront o Les chiffons huileux, les chiffons de MINEURE
Phase de forage triés et broyés avant d’être rejetés à la mer. peintures, les filtres, les débris de papier,
de verre, déchets médicaux, toiles
métalliques, matériaux de rinçage bobinés
Les déchets métalliques et les déchets plastiques seront triés et
seront incinérés sur les installations de la
stockés séparément dans des conteneurs appropriés avant d’être plateforme.
évacués périodiquement à terre pour valorisation ou élimination par
les structures spécialisées. o Les piles, les batteries, les bidons de
peinture, les débris métalliques, etc. seront
Ces déchets seront ramenés hors de la plateforme et collectés par collectés et transférés à terre pour
les sous-traitants. élimination.
L’intensité de l’impact est faible et limité dans le temps (environ 4 o Les déchets métalliques et les déchets
mois), l’importance de l’impact est considérée de mineure. plastiques seront triés et stockés
séparément dans des conteneurs
appropriés avant d’être évacués
périodiquement à terre pour valorisation ou
élimination par les structures spécialisées.
Phase de forage Déchets liquides - Les fluides qui vont être utilisés sont de l’eau de MINEURE
Pendant les travaux de forage les principaux impacts liquides que mer jusqu’à l’achèvement des forages. L’eau de
Impact en cas de déversement d’hydrocarbure ou En cas de pollution accidentelle due à des fuites
des produits dans les eaux de mer d’huile de vidange ou hydraulique, des kits de lutte
contre la pollution seront utilisés
Pour faire face à un déversement, des
L’utilisation des générateurs à moteur nécessite un apport de
équipements de lutte anti-pollution (barrières
carburant. A cet effet un stock de fuel, contenu dans une cuve
flottantes, absorbant, conteneurs de brut déversé,
étanche sera présente sur la plateforme et assurera le ravitaillement
etc.) et un navire secours/sécurité entièrement
de ces machines.
équipé pour la circonstance, seront mis à
Le déversement d’hydrocarbures lors des vidanges et du
contribution pour le nettoyage des eaux affectées
remplissage des réservoirs des machines dans la zone du
par le déversement de brut.
projet.
Le plan d’urgence décrira la ou les actions correctives à
Phase de forage Déversement de la peinture ; MINEURE
entreprendre en cas de déversement accidentel. Celui-ci
Ruissellement de la peinture lors d’un déversement inclura notamment les mesures suivantes :
accidentel
Contenir et nettoyer immédiatement toute matière
Bien qu’aucune composante du projet ne soit identifiée comme une déversée ;
source d’émission de contaminants vers les eaux de mer, il convient Informer immédiatement le Responsable HSE;
de s’assurer qu’aucun déversement accidentel ou épandage de Récupérer les eaux contaminées et les stocker
produits potentiellement contaminants sur le site des installations ne dans des containers ; les traiter ou les Eliminer
viendra compromettre la qualité d’eau vu la localisation du projet dans des centres de traitements appropriés;
nous pouvons dans ce cas dire que l’impact en cas de
déversement accidentel est mineure.
Impact sur la Sécurité et la Santé des travailleurs Des services médicaux, ainsi que des
équipements de premier secours seront en
Phase de forage et permanence disponibles sur la plateforme et
Les activités de forage et d’exploitation de la plateforme exposent de
d’exploitatation
façon inévitable les employés aux risques liés à l’hygiène et la
sur les navires d’astreinte. Le port MOYENNE
plateforme d’équipements de sécurité sera obligatoire.
sécurité du travail. Ces accidents pourraient occasionner des
blessures graves, des pertes en vie humaines ou encore la
Un plan d’évacuation des blessés et des
Le tourisme
Sur la navigation
Sur le social
Le FPSO reçoit déjà le brut de plusieurs puits satellites de production par le biais d’une série de
conduites et de collecteurs sous-marins, le puits foré sera une connexion supplémentaire de
production
Le pétrole extrait du champ de production sera exporté à partir du FPSO par pipeline. Chacune des
opérations de collecte de brut, de prétraitement et d’exportation de brut peut être source d’accident et
provoquer des marées noires.
Les réservoirs de pétrole ont une couche d’eau naturelle (eau de formation) qui, étant plus dense, est
en dessous des hydrocarbures. La pression diminuant dans le réservoir lorsque le volume de
production, on peut injecter de l’eau pour aider à faire sortit les hydrocarbures vers la surface en
augmentant la pression. L’eau de formation et l’eau injectée arrivent finalement à la surface avec les
hydrocarbures.
Le volume d’eau produit lors des activités d’extraction d’hydrocarbures est important. Cette eau
produite contient des taux élevés en produits chimiques et peut avoir des éléments radioactifs
naturels.
- Les infrastructures de production comprennent la plateforme, le FPSO ainsi que toutes les
infrastructures de surface ou sous-marine.
- Les trois objectifs du site de production devant produire le brut du puits foré sont la remontée
du pétrole par pipeline dans des conditions sures et contrôlées, la séparation de l’eau du brut
par déshydratation et l’exportation du brut.
- Les rejets en mer d’eau produite selon les normes internationales seront réduites.
- Un contrôle des points de rejets afin d’établir les volumes et les concentrations en
hydrocarbures et en additifs contenus dans ces rejets sera réalisé.
Surveillance environnementale;
Programme préliminaire de suivi environnemental.
Dans l’éventualité où pour une raison ou une autre, une mesure prévue ne pouvait être
appliquée, l’équipe d’inspection du promoteur verra en collaboration avec l’entrepreneur, à
prendre les moyens raisonnables pour protéger le milieu.
Tout au long des activités de forage, le promoteur prévoit des inspections régulières.
Également, une inspection annuelle sera réalisée; elle consistera à détecter toute anomalie
aux installations ou modification du milieu environnant. Dans de telles circonstances, le
promoteur pourra faire appel aux spécialistes appropriés qui détermineront les mesures
correctives à prendre, le cas échéant. Si tel était le cas, une inspection spécifique serait
effectuée l’année suivante afin de s’assurer de l’efficacité des mesures correctives. Il en sera
ainsi tout au cours de l’exploitation et de l’entretien de ce nouveau projet.
Le programme de suivi environnemental décrit les mesures prises afin de vérifier, par
l’expérience sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de
certaines mesures d’atténuation prévues dans l’étude d’impact et pour lesquelles
persisteraient des incertitudes.
Pour les forages, un programme de suivi environnemental est prévu afin de valider
l’évaluation des impacts de certaines composantes identifiées dans l’étude, de même que
l’efficacité des mesures d’atténuations préconisées. Un tel programme permet de prendre
action rapidement lorsque requis, au fur et à mesure que les résultats du suivi montrent cette
nécessité et de gérer ainsi des événements prévisibles.
Par ailleurs, les impacts environnementaux relatifs au forage d’exploration sont bien connus.
Le suivi environnemental permet de confirmer une fois de plus l’efficacité des mesures
d’atténuation et le peu d’impacts résiduels qu’occasionne ce type de projets.
Après les travaux de forage du puits, une inspection est effectuée dans la zone du projet afin
de documenter les conditions prévalant à la fermeture du puits.
Cette personne sera également présente sur le site du projet au début et à la fin de chacune
des trois phases du projet telles que décrite dans les phases (préparation et aménagement,
exploitation et réhabilitation). Elle s’occupera notamment de la formation des nouveaux
travailleurs.et suivra la mise en place du PGES sur le site.
Pollution en cas de rejets de déchets en mer - Récupérer tous les déchets produits sur le
site pendant la phase de forage
Mobilisation,
Installation, Déchets solides - L’entreprise des travaux doit veiller que les Bordereau Continu et VAALCO
forage et Plusieurs types de déchets solides sont susceptibles matières polluantes ne soient pas rejetées d’enlèvement permanente Gabon
Exploitation la d’être produits sur la plateforme de forage : dans la nature Volume de
- Piles usées, - décharge
Déchets d’hydrocarbure (Le déversement d’hydrocarbures lors des IEG 3 500 000 42 000 000
vidanges et du remplissage des réservoirs des machines dans la zone
du projet.
Les émissions atmosphériques résulteront des sources multiples VAALCO GABON
- Décision n°3/CC du 17 février 2005 in Hebdo informations n°505 du 16-30 juillet 2005,
pp.126-128.
- WCS, La pêche des huitres dans la Lagune Banio, Gabon : stratégie de reconstitution
des récifs et gestion durable des activités de pêche, Année 2008.
- WCS, Rapport sur l’évolution des associations de pêcheurs artisanaux dans les zones
de pêche communautaire à Mayumba
- INC, Cartes topographiques du Gabon, Feuille de Port-Gentil au 1 : 200 000. Ed. IGN
GESTION DES
DECHETS
Inscription du Stockage
volume à pour Stockage pour Stocker en Stocker en
décharger au transport à transport à attente du attente du
journal terre pour terre pour transport à transport à
déchets incinération. incinération terre terre
ETAME FIELD
------------------------
F. P. S. O. PETROLEO NAUTIPA
Revision 9
25/09/2013 Rev. 9
F. P. S. O. : PETROLEO NAUTIPA
03 45’ 19” South
10 31’ 28” East
Shorebase : Port-Gentil
OFFSHORE RESPONSE
1. The F.P.S.O. Medic and/or designated First Aid Responder will immediately
attend to the individual(s). The individuals condition(s) will be reported both to
the OIM and the onboard VAALCO Production Superintendent as soon as
possible.
2. On behalf of VAALCO, the OIM (as Incident Commander) will, as soon as
practical upon receiving notification of a medical emergency, contact the
VAALCO HSE Manager and if necessary, the TINWORTH Representative.
The OIM will provide the following information;
a. Name(s) of individual(s) requiring assistance
b. Details of injuries/illnesses
c. Methods of transportation required, i.e helicopter or boat
d. Type of medical support required, is Doctor required offshore?
3. The onboard VAALCO Production Superintendent will arrange for
transportation
as requested by OIM.
4. The OIM will establish communications with the designated shorebase
medical
facility. (Clinic Mandji). Refer to attached contact details in EMERGENCY
INFORMATION.
SHOREBASE RESPONSE
1. The designated shorebase Doctor or Medical Advisor will;
a. Consult with the offshore F.P.S.O. Medic or First Aid Responder
b. Determine the nature of the injury(s) or illness
c. Advise the F.P.S.O. Medic or First Aid Responder as to what medical
treatment is advised.
d. Determine whether it will be necessary for a Doctor or team of Doctors to
meet and assist the inbound patient(s) at the designated arrival point, or for
a Doctor or team of Doctors to go out to the F.P.S.O. to provide treatment.
e. Communicate plan of action as established with the OIM / F.P.S.O. Medic
to the VAALCO HSE Manager and the Tinworth Representative in POG
as soon as practical.
2. The shorebase VAALCO HSE Manager will:
a. Notify immediately the VAALCO Operations / General Manager as well
as the TINWORTH Representative in Town (if needs be) or other relevant
support personnel (such as the Logistics Manager) about the incident. The
VAALCO Operations / General Manager will in due course advise
VAALCO’s Houston office.
b. Ensure that all key response elements such as the doctor, helicopter, and
ambulance are all advised of the situation and that action is being taken.
c. Maintain communication with the OIM until patient(s) have departed the
F.P.S.O.
d. Make sure communication is established with the helicopter/boat while
enroute to Port Gentil. Radios are located at the HeliUnion base.
e. In the event that the patient is a third party, ensure that the patient(s)
employer is advised. Ensure that the patients next of kin is notified.
f. Meet patient(s) upon arrival. Ensure that someone capable of speaking the
patient(s) language is present.
4 of 9 25/09/2013 Rev. 9
g. Ensure that the incident is fully and accurately documented. Prepare and
distribute copies of the report documenting the incident.
Note
EMERGENCY CONTACTS
VAALCO Gabon (Etame), Inc.
VAALCO GENERAL MANAGER
Rodney James MACALISTER
Office Phone +241 01 56 55 26 Ext. 6001
Office Fax +241 01 56 55 32
Cell Phone +241 07 17 07 79
Email rmacalister@vaalco.com
VAALCO Drilling
Radio Operator
- Cell +241 07 92 70 14
+241 07 91 54 52
- E-mail radio.heligabon@gmail.com
Tous les plans de gestion doivent se soumettre aux lois et réglementations locales et
régionales ainsi qu’aux protocoles et conventions internationaux.
- Les responsabilités
- Les identifications et la caractérisation des déchets
Le plan d’intervention d’urgence en vigueur doit assurer une intervention efficace en cas
d’accident, tel qu’un déversement accidentel de pétrole. Plus spécifiquement, le plan
d’intervention d’urgence doit garantir que :
- Le personnel de VAALCO Gabon Inc. dans son ensemble et les autres sous-traitants
associés aux travaux sont conscients de leurs responsabilités dans le cadre du plan.
- Les opérations sont menées de manière à minimiser la risque de déversement de
pétrole et autre pollution
- Un matériel et des équipements adéquats sont utilisés par le personnel qui applique
les procédures correctement
- Tous les incidents de déversement et de pollution doivent être enregistrées et dûment
datées et signées. Dans le cadre de l’Union Pétrolière Gabonaise (UPEGA), un
accord d’assistance entre opérateurs en cas de pollution de la mer ou des lagunes par
les hydrocarbures, a été établi, et la société VAALCO Gabon Inc. en fait partie.
4 Surveillance environnementale
La surveillance comprend des mesures quantitatives des émissions et des déchets et une
évaluation de la qualité de l’environnement initial, afin de prendre des engagements
environnementaux à mettre en œuvre dans la protection de l’environnement lors de la mise
en œuvre de ce projet.
Si des impacts résiduels lors de la mise en œuvre de ce projet, produisent des effets à long
terme (ce qui les rendra difficiles à évaluer), un programme de surveillance de
l’environnement sera mis en place dans le cadre du Plan de Gestion Environnemental et
Social (PGES) en prenant soin de définir les indicateurs initiaux de ces effets à long terme.
Ce plan sera soumis aux règlements locaux, régionaux et internationaux.
Le rapport sur l’environnement sera conçu pour évaluer l’observation opérationnelle des
procédés de sécurité de l’environnement, les règlements et les objectifs du PGES. Ceci
comprendra la gestion générale de l’environnement et les aspects techniques spécifiques et
il sera revu régulièrement.
6 Programme de surveillance
7 Audit environnemental
VAALCO Gabon(Etame), Inc. a établi un système de gestion de la qualité basé sur des
rapports réguliers. En cas de besoin, l’application des procédures et leur efficacité peut être
vérifiée, afin d’assurer un progrès continu des concepts et des procédures de gestion.
Le rapport doit contenir les points suivants :
- La conformité avec tous les codes, les standards et les procédures applicables
- La revue du système de gestion, des procédures de surveillance, etc.
- L’identification des problèmes potentiels de l’environnement, spécialement pendant la
phase opérationnelle du projet
- Evaluation des mesures d’atténuation de l’EIE et l’assurance de la mise en oeuvre et
l’application stricte des procédures recommandées
- Des recommandations pour l’amélioration du système de gestion des opérations.
A la fin du projet, un rapport d’audit de site sera soumis à VAALCO Gabon (Etame) Inc. et
l’ensemble de ses sous-traitants.