Perturbations hydrologiques / hydrogéologiques, inondations d'origine minière :

Les risques d’inondation liés à des phénomènes naturels (eaux de ruissellement, crue de cours d’eau)
ne relèvent pas du risque minier et ne sont donc pas à étudier. Ils font l’objet d’études dans le cadre
des risques naturels. Les travaux miniers et l'évacuation des eaux d'exhaure (pendant la phase
d'exploitation) peuvent perturber les circulations souterraines et superficielles des eaux :

• augmentation ou réduction du débit des sources ou des cours d'eau ;

• remontées de nappes avec apparition de zones détrempées et de marécages ;

• inondations de points bas par des eaux minières ;

• inondations brutales ; etc.

Les inondations par remontée de nappe peuvent être conjointement dues à l’arrêt d’exhaure et une
variation à la baisse des consommations locales en eau.

Les inondations d'origine minière peuvent également résulter de la rupture d'un bassin de
décantation des eaux de débordement d'une mine ,de la modification d'un exutoire à la suite de
l'éboulement ou au mauvais entretien d'une galerie de débordement.

L’exploitation minière et les problématiques de l’eau :

Durant la période d’exploitation minière, un système de pompes d’extraction d’eau a été mis en
place (l’exhaure) afin d’éviter l’ennoyage des galeries par les eaux souterraines. Les mines pouvaient
ainsi être exploitées à sec.

Les exploitants minier ont implanté des Stations de Relevage des Eaux (SRE) sur l’ensemble du bassin
minier afin de limiter l’inondation des dépressions mais aussi de rétablir l’écoulement des eaux de
ruissellement. Equipées de plusieurs pompes, chaque SRE évacuent les eaux de surfaces hors des
cuvettes afin d’éviter les inondations lors des événements pluvieux.

La gestion de l'eau pendant la période d'exploitation d'une mine est appelée l'exhaure, elle est
primordiale.

L'exploitation bouleverse l'équilibre hydrogéologique, auparavant en place, au droit d'un site minier.
Les galeries créées des drains artificiels qui perturbent les écoulements de l'eau depuis la surface
vers les couches les plus profondes du sol.

Au cours de l'exploitation, une mine produit plus d'eau que de minerai en climat tempéré :
l'évacuation de l'eau - l'exhaure - est nécessaire à la poursuite de l'exploitation de la mine.

De plus, le drainage rapide des eaux de pluie en profondeur entraine une diminution du débit des
sources et des rivières avoisinant la mine. Cette eau d'exhaure est exploitée pour l'alimentation en
eau potable et industrielle ainsi que pour le soutien d'étiage des rivières dont le débit a été modifié

A l'arrêt de l'exploitation de la mine, l'exhaure est généralement stoppée. Ceci provoque l'ennoyage
de la mine qui entraine une remontée de l'eau et l'apparition de zones humides dans certains
secteurs.
La gestion des eaux d'exhaure est une priorité pour SMI et doit être maitrisée afin d'éviter la
fissuration de caves, l'effondrement de l’infrastructure ou d'autres conséquences qui peuvent être
évitées.

Les venues d’eau pendant l’exploitation minière font parties des problèmes très délicats qu’il faut
maîtriser pour une bonne évolution des travaux, car elles peuvent conduire même à l’arrêt de
l’exploitation faute de les maitriser. C’est pourquoi une exhaure préalable avant l’exploitation et une
exhaure permanente pendant l’exploitation, en fonction de la connaissance que l’on dispose de
l’hydrogéologie du site, revêtent une importance indéniable pour une bonne continuité des travaux
d’exploitation.

En conclusion nous dirons que, la conception d’un système d’exhaure efficace n’est possible qu’en
connaissant le débit des venues d’eau et le temps requis pour le fonctionnement du système sans
pompage.

L’étude que nous avons menée a été réalisée de manière à faire fonctionner le système d’exhaure
dans les meilleures conditions ; néant moins la voie reste ouverte pour toute volonté visant à
approfondir ce domaine de conception de systèmes d’exhaure très indispensable pour l’exploitation
minière.

Modéliser l'inondation dans les bassins versants et réduire les dégâts causés par cette catastrophe
naturelle est l'un des principaux objectifs de la gestion traitée. Cette étude vise à enquête
l'application du rapport de fréquence et des modèles d'entropie maximale pour la susceptibilité aux
inondations

Cartographie dans le bassin versant de IMITER, province du TINGHIR. Au début, Les couches de
facteur de conditionnement des inondations, y compris angle de pente, aspect de la pente, altitude,
courbure du terrain, utilisation du sol, lithologie, distance de la rivière, l'indice d'humidité
topographique, le type de sol et la densité de drainage ont été préparés à partir de la base de
données spatiale à l'aide du logiciel ArcGIS 10.2. Basé sur l'entropie maximale et méthodes de
rapport de fréquence ainsi que l'analyse de la relation entre les événements d'inondation
appartenant au groupe de formation et les facteurs affectant sur le risque d'inondation, les classes
de chaque facteur ont été déterminées dans un environnement SIG.

la construction de bâtiments sur le lit d'inondation de la rivière . Il est difficile de prévoir les
inondations dans les bassins versants et d'identifier les zones avant les inondations. en partie en
raison du manque de données mesurées dans les stations d'hydrométrie, La province du tinghir est
parmi les régions du pays qui se caractérise par les averses de pluie courtes dans le chaud saisons.
Dans la plupart des cas, les pluies entraînent des inondations graves et destructrices .Modéliser
l'inondation dans les bassins versants et réduire les dommages causés par ces catastrophes font
partie des principaux objectifs de la gestion intégrée des bassins versants. Identifier les dimensions
du problème et les zones potentiellement inondables est la première étape pour faire face au
problème des inondations ainsi que pour mettre en œuvre des plans de contrôle des inondations.
Diverses méthodes hydrologiques ont été rapportées pour déterminer les inondations dans les
bassins versants, certains chercheurs utilisent des analyses environnementales sous forme de SIG
pour des études hydrologiques. ont utilisé le modèle du rapport de fréquence (FR) pour prédire la
susceptibilité à l'inondation

Facteurs de conditionnement des inondations :

La collecte de données et la création d'une base de données constituent une partie importante de la
recherche. Diverses données sont requises en tant que variables indépendantes dans le processus de
déterminer le potentiel .Ces variables jouent un rôle important dans les inondations dans une zone
particulière. D'un autre côté, si tous les paramètres à utiliser dans le processus de modélisation.

À notre connaissance, aucune instruction concernant l'application de l'influence et spécifique des

paramètres ont été présentés pour évaluer le potentiel d'inondation. Cependant, un certain nombre
de variables incluant l'utilisation des terres, le type de sol, la lithologie, la densité de drainage, la
distance à la rivière ,indice d'humidité topographique (TWI), altitude, angle de pente, aspect de la
pente, courbure du plan ont été utilisés pour évaluer le potentiel d'inondation.

La méthode quantile a été utilisée pour classer chaque variable indépendante. Dans la méthode de
classification quantile, chaque classe contient le même nombre de fonctionnalités.

Altitude :

Différentes altitudes ont modifié les caractéristiques climatiques, ce qui a entraîné des différences
sur la végétation et les conditions du sol .L'altitude a toujours un rôle très important dans la
cartographie de la susceptibilité aux inondations .Donc, la carte l'altitude de la zone d'étude a été
préparé en utilisant des cartes topographiques et a été divisé en cinq classes.

Angle de pente (en degré) :

La pente est l'un des facteurs les plus importants influant sur l'inondation dans un bassin versant
parce que de son effet direct sur le ruissellement de surface et l'infiltration. Le modèle d'élévation
numérique (résolution 30 m) et ArcGIS10.2 ont été utilisés pour préparer la carte des pentes. La carte
obtenue a été divisée en cinq classes comme 0-13.93, 13.93-27.85, 27.85-41.78, 41.78-55.72, 55.72-
69.7 (en degré).

Aspect de la pente :

L'aspect de la pente est un facteur important dans l'analyse de la stabilité géomorphologique en

contrôlant certains paramètres climatiques tels que l'exposition aux radiations, le vent (vents secs et
humides) intensité et humidité du sol. Une des applications de la carte d'aspect de pente est
déterminante la direction de l'eau qui coule. La carte d'aspect de pente est préparée sous ArcGIS10.2
à l'aide de la carte d'élévation numérique (DEM). Cette carte est classée en 9 classes y compris plat,
nord, nord-est, est, sud-est, sud, sud-ouest, ouest et nord-ouest. Figue.3c montre la carte de l'aspect
de la pente.
Plan curvature:

Les informations géomorphologiques utiles peuvent être extraites par l'analyse de la plan curvature .
Dans le cas d'une courbure en plan, la courbure négative présente des concavités, les courbes de
courbure nulle sont plates et les courbures positives sont convexes. À l'aide d'ArcGIS 10.2, le plan
carte de courbure a été produit et classée .

Densité de drainage :

La densité de drainage est définie comme le rapport de la longueur totale des canaux dans le bassin
versant sur la superficie du bassin, le réseau d’écoulement des eaux indique comment l'eau coule .Le
La carte de densité de drainage a été classée en quatre classes en utilisant des cellules de 30 à 30 m .

Distance de la rivière :

La distance de la rivière est l'un des facteurs les plus importants affectant les inondations dans les
zones adjacentes. La carte de la distance des rivières adjacentes a été préparée sur la base de la
couche numérique de flux de réseau du bassin versant sous ArcGIS 10.2. La carte résultante a été
classée en les cinq classes dont <500, 500-1000, 1000-2000, 2000-3000 et> 3000 m comme indiqué
sur la figure 3f.

Indice d'Humidité Topographique :

La carte de l'indice d'humidité topographique détermine l'effet de la topographie sur les surfaces de
saturation pour le ruissellement, et l'une des mesures utiles pour évaluer le potentiel d’inondation
dans les bassins versants .L'indice d'humidité topographique est obtenu à partir de :

Où AS est la surface spécifique du bassin versant et β est la pente (en degrés).

Type de sol :

Ce facteur joue le rôle le plus important dans la distribution de ruissellement à la surface et du sous-
sol .Les caractéristiques lithologiques et pédologiques jouent un rôle important dans le taux
d'infiltration de l'eau dans le sol et donc de l'équilibre de flux de la rivière ou la susceptibilité aux
inondations de la zone.la couche de sol a été préparé à partir de la carte de la texture du sol de
Bassin versant d’Imiter .

Lithologie :

En raison d'un effet direct sur la perméabilité et le ruissellement de surface, la lithologie est l'un des
facteurs qui influencent le plus sur les risques naturels (Hong et al., 2016). La carte lithologique de
bassin versant a été préparé à l'aide de cartes géologiques (à l'échelle 1: 100 000) de Département
des études géologiques .Les classes de la lithologie de la région inclus Crétacé, dévonien, éocène,
jurassique, miocène, protérozoïque, cambrien, quaternaire et Silurien comme on peut le voir sur la
fig. 3i.

Utilisation du sol :

L'utilisation des terres est l'un des facteurs les plus importants dans la formation des eaux de
ruissellement potentiel d'inondation des bassins versants. La carte d'utilisation des terres du bassin
versant était préparé par la numérisation de la carte d'utilisation des terres créée par le Département
iranien des forêts, Gestion des bassins versants et des bassins hydrographiques (IDFRWM). La carte
d'utilisation des terres a été classée en forêt, gammes, terres agricoles et résidentielles comme
indiqué dans la Fig. 4j.