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Dosse
Renaissance de
l'événement
Un défi pour l'historien : entre
Sphinx et Phénix
2010
Copyright
© Presses Universitaires de France, Paris, 2015
ISBN numérique : 9782130641988
ISBN papier : 9782130585244
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Présentation
On assiste de toutes parts au « retour » de
l’événement. Aux notions de structure,
d’invariant, de longue durée, d’histoire
immobile, se sont substituées les notions de
chaos organisateur, de fractale, de théorie des
catastrophes, d’émergence, de mutation, de
rupture… Ce basculement n’affecte pas
seulement l’histoire. Il est général à l’ensemble
des sciences humaines et atteste une
préoccupation nouvelle d’attention à ce qui
advient de nouveau dans une interrogation
renouvelée sur l’événement.
François Dosse, dont les travaux en
historiographie sont connus, met dans cet
ouvrage la notion d’événement à l’épreuve du
regard de diverses disciplines pour en mesurer
la fécondité potentielle. Comme l’a dit Michel de
Certeau, « l’événement est ce qu’il devient », ce
qui induit un déplacement majeur de l’approche
de l’événement, de ses causes à ses traces. Telle
est la grande nouveauté que perçoit l’auteur et
qui change radicalement notre rapport à
l’événement en le défatalisant.
On ne peut donc parler d’un simple « retour » de
l’événement au sens ancien du terme. Après la
longue éclipse de l’événement dans les sciences
humaines, le « retour » spectaculaire de
l’événement que l’on connaît n’a, en effet, pas
grand-chose à voir avec la conception restrictive
qui était celle de l’école historique des
méthodiques du XIXe siècle. L’objet de cette
investigation est de rechercher les clés de
compréhension de l’ère que nous traversons,
celle d’un rapport à l’historicité marqué par une
événementialisation du sens dans tous les
domaines. Plus qu’un « retour », nous vivons
donc une renaissance ou un retour de la
différence. Que revient-il de l’événement ?
Assiste-t-on à un simple retour d’une
événementialité factuelle ou à la naissance d’un
nouveau regard sur l’événement ? Et surtout,
s’est-on posé la question de savoir ce qu’est un
événement ?
L'auteur
François Dosse
François Dosse, historien, professeur des universités à Paris 12, a
publié de nombreux ouvrages dans le domaine de
l’historiographie et de l’histoire intellectuelle. Il a récemment co-
dirigé avec Christian Delacroix, Patrick Garcia et Nicolas
Offenstadt Historiographies. Concepts et débats, Gallimard,
« Folio », 2010.
Table des matières
Introduction
Première partie
I. Déchirures temporelles
I. L’événement-monstre
III. Un constructivisme
V. Temporalités feuilletées
Vers une poïétique de l’événement
Régime pluriel d’historicités
Conclusion
Bibliographie
Index général
Introduction
Notes du chapitre
[1] ↑ Alain Corbin (dir.), 1515 et les grandes dates de l’histoire de
France revisitées par les grands historiens d’aujourd’hui, Paris,
Seuil, 2005.
[2] ↑ Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue
française, Paris, Le Robert, 1992, p. 751.
[3] ↑ Emmanuel Boisset, « Aperçu historique sur le mot
Événement » in Emmanuel Boisset et Philippe Corno (dir.), Que
m’arrive-t-il ? Littérature et événement, Rennes, PUR, 2006, p. 18.
[4] ↑ Barbara Cassin, L’Effet sophistique, Paris, Gallimard, 1995.
[5] ↑ Ibid., p. 467.
[6] ↑ Sieyès, Qu’est-ce que le tiers-état ?, (1789), Paris, Champs-
Flammarion, 1988, p. 53, cité dans l’article « Événement » in
Bernard Quemada (dir.), Trésor de la langue française.
Dictionnaire de la langue du XIXe et du XXe siècle (1789-1960), t. 8,
Paris, CNRS-Gallimard, 1980.
[7] ↑ Gustave Flaubert, Correspondance, (1879), Paris, édition du
Centenaire, 1923, p. 182, cité dans ibid.
[8] ↑ Gustave Flaubert, Salammbô, Paris, Charpentier,1863, p.
90, cité dans ibid..
[9] ↑ Pierre Choderlot de Laclos, Les Liaisons dangereuses
(1782), lettre CXIII, cité par Emmanuel Boisset dans « Aperçu
historique sur le mot Événement », op. cit., p. 23.
[10] ↑ Emmanuel Boisset, « Aperçu historique sur le mot
Événement », op. cit., p. 23.
[11] ↑ Ibid., p. 24.
[12] ↑ Ibid., p. 27.
[13] ↑ Roger Bastide, « Événement », in Encyclopedia Universalis,
vol. 6, Paris, 1968-1975, p. 822-824.
[14] ↑ Ibid., p. 823.
[15] ↑ Ibid., p. 824.
[16] ↑ Edward H. Carr, Qu’est-ce que l’histoire ?, Paris, La
Découverte, 1988, p. 57.
[17] ↑ Id.
[18] ↑ Ibid., p. 58.
[19] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, « Mai 68 n’a pas eu lieu »,
Les Nouvelles Littéraires, 3-9 mai 1984, p. 75-76 ; repris dans
Gilles Deleuze, Deux régimes de fous, Paris, Minuit, 2003, p. 216.
[20] ↑ Raymond Aron, Dimensions de la conscience historique,
Paris, Plon, 1961, p. 155.
[21] ↑ François Dosse, Le Pari biographique. Écrire une vie, Paris,
La Découverte, 2005.
[22] ↑ Paul Ricœur, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1990,
p. 169.
[23] ↑ Michèle Leclerc-Olive, Le Dire de l’événement
(biographique), Villeneuve-d’Ascq, Septentrion, 1997, p. 59.
[24] ↑ Didier Alexandre, « Le parfait de l’événement », in D.
Alexandre, M. Frédéric, S. Parent, M. Touret (dir.), Que se passe-t-
il ? Événement, sciences humaines et littérature, Rennes, PUR,
2004, p. 179.
[25] ↑ Claude Simon, Le Jardin des plantes, Paris, Minuit, 1997, p.
223.
[26] ↑ Didier Alexandre, « Le parfait de l’événement », op. cit., p.
185.
[27] ↑ Jorge Luis Borges, « Autour de l’ultraïsme », Œuvres
complètes, t. 1, Paris, Gallimard, 1993, p. 856.
[28] ↑ Jorge Luis Borges, « Nouvelle réfutation du temps », ibid.,
p. 803.
[29] ↑ Jorge Luis Borges, « L’Aleph », ibid., p. 662.
[30] ↑ Jorge Luis Borges, « Nouvelle réfutation du temps », ibid.,
p. 805.
[31] ↑ Philippe Joutard, dans L’Événement, Actes du colloque
d’Aix-en-Provence organisé par le Centre méridional d’histoire
sociale, Marseille, Université de Provence-J. Lafitte, 1986, p. 3.
[32] ↑ Jean Molino, « L’événement : de la logique à la
sémiologie », ibid., p. 252.
[33] ↑ Paul Gochet, Esquisse d’une théorie nominaliste de la
proposition, Paris, Armand Colin, 1972, p. 93.
[34] ↑ Timothy Tackett, Le Roi s’enfuit. Varennes et l’origine de la
Terreur, Paris, La Découverte, 2004.
[35] ↑ Ibid., p. 255.
[36] ↑ Ibid., p. 260.
[37] ↑ Gilles Deleuze, Deux régimes de fous. Textes et entretiens
1975-1995, Paris, Minuit, « Paradoxe », 2003, p. 216.
[38] ↑ Claire Gantet, La paix de Wesphalie (1648). Une histoire
sociale, XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Belin, 2001, p. 9.
[39] ↑ Ibid., p. 11.
Première partie
Le tragique XX siècle et la
redécouverte de
l’événement
I. L’événement assimilé par
une chronosophie
Notes du chapitre
[1] ↑ Polybe, Histoires, Paris, Les Belles Lettres, 1969, I, 4.
[2] ↑ Id.
[3] ↑ Tite-Live, Histoire romaine, Paris, Garnier-Flammarion,
1999, I, 4, 1.
[4] ↑ Raoul Glaber, Histoires, I, 2.
[5] ↑ Claude Carozzi, Huguette Taviani-Carozzi (dir.), Faire
l’événement au Moyen Âge, Aix-en-Provence, PUP, 2007, p. 6.
[6] ↑ Krzysztof Pomian, L’Ordre du temps, Paris, Gallimard,
1984, p. 27.
[7] ↑ Bossuet, Discours de l’histoire universelle (1681), Paris,
Flammarion, 1909, troisième partie, chap. 1.
[8] ↑ Id.
[9] ↑ Ibid., p. XXXI.
[10] ↑ Giambattista Vico, Principes d’une science nouvelle relative
à la nature commune des nations (1725), trad. fr. A. Doubine,
Paris, Nagel, 1953.
[11] ↑ Krzysztof Pomian, op. cit., p. 55.
[12] ↑ Giambattista Vico, op. cit., p. 363.
[13] ↑ Arnaldo Momigliano, Problèmes d’historiographie, Paris,
Gallimard, 1983, p. 306.
[14] ↑ Emmanuel Kant, L’Idée d’une histoire universelle au point
de vue cosmopolitique (1784), in La Philosophie de l’histoire, trad.
fr. S. Piobetta, Paris, Denoël/Gonthier, 1947.
[15] ↑ Ibid., p. 26.
[16] ↑ Ibid., p. 43.
[17] ↑ Hegel, La Raison dans l’histoire. Introduction à la
philosophie de l’histoire (1822-1830), trad. fr. K. Papaïoannou,
Paris, Plon, 1965, p. 82.
[18] ↑ Ibid., p. 129.
[19] ↑ Hegel, Conférence d’Iéna, cité par Jacques d’Hondt in
Hegel, philosophe de l’histoire vivante, Paris, Puf, 1966, p. 206.
[20] ↑ Hegel, La Raison dans l’histoire, op. cit., p. 82.
[21] ↑ Bernard Mabille, Hegel. L’épreuve de la contingence, Paris,
Aubier, 1999 ; voir aussi Jean-Marie Lardic, « La contingence
chez Hegel » in Hegel, Comment le sens commun comprend la
philosophie, Arles, Actes Sud, 1989.
[22] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit (1985), t. 3, Paris, Points/Seuil,
1991, p. 360.
[23] ↑ Id.
[24] ↑ Krzysztof Pomian, op. cit., p. 136.
[25] ↑ Karl Marx et Friedrich Engels, L’Idéologie allemande
(1846), trad. fr. R. Cartelle et al., Paris, Éditions Sociales, 1971, p.
46.
[26] ↑ Karl Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1851),
Paris, Éditions Sociales, 1969.
[27] ↑ Ibid., p. 105.
[28] ↑ Claude Lefort, « Relecture du Manifeste communiste »,
Essais sur le politique XIXe-XXe siècles, Paris, Seuil, 1986, p. 184.
Notes du chapitre
[1] ↑ Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans
l’Occident médiéval, Paris, Aubier, 1980, p. 134.
[2] ↑ Jean Mabillon, Brèves réflexions sur quelques règles de
l’histoire (1673-1677), préface et notes de Blandine Barret-Kriegel,
Paris, POL, 1990, p. 104.
[3] ↑ Marc Bloch, Apologie pour l’histoire (1941), Paris, Armand
Colin, 1974, p. 77.
[4] ↑ Gabriel Monod, « Du progrès des études historiques en
France depuis le XVIe siècle », op. cit., p. 36-38.
[5] ↑ Ibid.
[6] ↑ Charles-Victor Langlois, Charles Seignobos, Introduction
aux études historiques, Paris, Hachette, 1898, p. 45-47 ; rééd. Paris,
Kimé, 1992.
[7] ↑ Gabriel Monod et Gabriel Fagniez, « Avant-propos », Revue
historique, n° 1, 1876 ; repris dans Revue historique, n° 518, avril-
juin 1976, p. 296.
Notes du chapitre
[1] ↑ Polybe, Histoires, trad. fr. P. Pédech, Paris, Les Belles
Lettres, 1969, I, 1, préface.
[2] ↑ Voir Paul Pédech, La méthode historique de Polybe, Paris,
Les Belles Lettres, 1964.
[3] ↑ Polybe, Histoires, III, 6, op. cit.
[4] ↑ Montesquieu, De l’Esprit des Lois (1748), XIX, 4, texte établi
et présenté par J. Brethe de la Gressaye, Paris, Les Belles Lettres,
1950-1961.
[5] ↑ Voltaire, Essai sur les moeurs (1756), « Avant-propos », éd.
R. Pomeau, Paris, Garnier, 1963.
[6] ↑ Voltaire, Nouvelles considérations sur l’histoire (1744) in
Œuvres historiques, éd. R. Pomeau, Paris, Gallimard, « Pléiade »,
1957, p. 46.
[7] ↑ Condorcet, Mathématique et société (1785), Paris,
Hermann, 1974.
[8] ↑ Michel de Certeau, Histoire et psychanalyse entre science et
fiction, Paris, Gallimard, « Folio », 1987, p. 80.
[9] ↑ Bronislaw Baczko, Lumières de l’utopie, Paris, Payot, 1978,
p. 197.
[10] ↑ Ibid., p. 199.
[11] ↑ 5. Hippolyte Taine, Histoire de la littérature anglaise, t. 1,
Paris, Hachette, 1863, p. XV.
[12] ↑ Louis Bourdeau, L’Histoire et les Historiens. Essai critique
sur l’histoire considérée comme une science positive, Paris, Alcan,
1888, p. 5.
[13] ↑ Ibid., p. 122.
[14] ↑ François Simiand, « Méthode historique et sciences
sociales », Revue de synthèse historique, n° 16, (1903), repris dans
Annales, E.S.C., 1960, p. 117.
[15] ↑ Ibid., p. 117
[16] ↑ Ibid., p. 117.
[17] ↑ Francis Bacon, Novum Organum (1620), trad. fr. M.
Malherbe, J.-M. Pousseur, Paris, Puf, « Épiméthée », 1986.
[18] ↑ Émile Durkheim, Préface, L’Année sociologique, n° 1,
1898, p. II.
[19] ↑ Lucien Febvre, « Pour une synthèse contre l’histoire-
tableau. Une histoire de la Russie moderne. Politique d’abord ? »,
Revue de synthèse, VII, 1934 ; repris dans Combats pour l’histoire,
Paris, Armand Colin, 1953 ; rééd. 1992, p. 70-74.
[20] ↑ Lucien Febvre, « Contre l’histoire diplomatique en soi.
Histoire ou politique ? Deux méditations : 1930, 1945 », Annales,
économies, sociétés, civilisations, vol. I, 1946 ; repris dans
Combats pour l’histoire, op. cit., p. 61-69.
[21] ↑ Voir Lucien Febvre, « Histoire ou politique ? Un problème
d’orientation », Revue de synthèse, I, 1931 ; repris dans Combats
pour l’histoire, op. cit.
[22] ↑ Lucien Febvre, « Entre l’histoire à thèse et l’histoire
manuel ; deux esquisses récentes d’histoire de France : M. Benda,
M. Seignobos », Revue de synthèse, V, 1933 ; repris dans Combats
pour l’histoire, op. cit, p. 80-98.
[23] ↑ Lucien Febvre, « Pour la synthèse contre l’histoire-
tableau. Une histoire politique de la Russie moderne. Politique
d’abord ? », Revue de synthèse, VII, 1934 ; repris dans Combats
pour l’histoire, op. cit, p. 70-74.
[24] ↑ Marc Bloch, Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien,
(1949), Paris, Armand Colin, 1960, p.4.
[25] ↑ Lucien Febvre, Combats pour l’histoire, Paris, Armand
Colin, 1953, p. 20-21.
[26] ↑ Marc Bloch, Apologie pour l’histoire, op. cit., p. 163.
[27] ↑ Abel Rey, « Une opposition de tendances dans la science
des temps modernes », Revue de synthèse, II, 1931, p. 123.
[28] ↑ Lucien Febvre, « Pour une histoire dirigée. Les
recherches collectives et l’avenir de l’histoire », Revue de
synthèse, XI, 1936 ; repris dans Combats pour l’histoire, op. cit., p.
60.
[29] ↑ Ibid., p. 58.
[30] ↑ Lucien Febvre, « Vivre l’histoire. Propos d’initiation »,
conférence prononcée en 1941, Mélanges d’histoire sociale, III,
1943 ; reprise dans Combats pour l’histoire, op. cit., p. 22-23.
[31] ↑ Marc Bloch, « Une introduction à la recherche
historique », Annales d’histoire économique et sociale, VIII, 1936,
p. 51.
[32] ↑ Lucien Febvre, « Vers une autre histoire », Revue de
métaphysique et de morale, vol. 58, n° 3-4, 1949 ; repris dans
Combats pour l’histoire, op. cit., p. 428.
[33] ↑ Marc Bloch, Apologie pour l’histoire, op. cit., p. 155.
[34] ↑ Claude Lévi-Strauss, « Histoire et Ethnologie » (1949) ;
repris dans Anthropologie structurale, t. 1, Paris, Plon, 1958, p. 3-
33.
[35] ↑ Claude Lévi-Strauss, « Leçon inaugurale au Collège de
France », 5 janvier 1960 ; repris dans Anthropologie structurale, t.
2, Paris, Plon, 1973, p. 27.
[36] ↑ Ibid., p. 24.
[37] ↑ Claude Lévi-Strauss, « Critères scientifiques dans les
disciplines sociales et humaines », Revue internationale des
sciences sociales, vol. 16, n° 4, 1964, p. 583.
[38] ↑ Claude Lévi-Strauss, Mythologiques. Du miel aux cendres,
Paris, Plon, 1966, p. 408.
[39] ↑ Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, t. 2, op.
cit., p. 40.
[40] ↑ Claude Lévi-Strauss, L’Homme nu, Paris, Plon, 1971, p.
542.
[41] ↑ Fernand Braudel, « Histoire et sciences sociales : la
longue durée », Annales, n° 4, oct-. déc. 1958, p. 725-753 ; repris
dans Écrits pour l’histoire, Paris, Flammarion, 1969.
[42] ↑ Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde
méditerranéen à l’époque de Philippe II, Paris, Armand Colin,
1946.
[43] ↑ Fernand Braudel, « Histoire et sciences sociales : la
longue durée », op. cit., p. 746.
[44] ↑ Annales, n°3-4, mai-août 1971.
[45] ↑ André Burguière, « Histoire et Structure », ibid., p. VII.
[46] ↑ Emmanuel Le Roy Ladurie, « L’histoire immobile », leçon
inaugurale au Collège de France, 30 nov. 1973 ; repris dans Le
Territoire de l’historien, t. 2, Paris, Gallimard, 1978, p. 7-34.
[47] ↑ Ibid., p. 11.
[48] ↑ Ibid., p. 14.
[49] ↑ Ibid., p. 9.
[50] ↑ Ibid., p. 34.
[51] ↑ Ernest Labrousse, « Comment naissent les révolutions »,
Actes du Congrès historique du centenaire de la Révolution de
1848, Paris, Puf, 1948.
[52] ↑ Fernand Braudel, « Histoire et sciences sociales : la
longue durée », op. cit., p. 50.
[53] ↑ Pierre Chaunu, « Conjonctures, structures, systèmes de
civilisation », in Conjoncture économique, structures sociales.
Hommage à Ernest Labrousse, Paris, Mouton, 1974, p. 21-22.
[54] ↑ Ernest Labrousse, La Crise de l’économie française à la fin
de l’Ancien Régime et au début de la Révolution (1944), Paris, Puf,
1990, p. 171-172.
[55] ↑ Voir Gilles Gaston-Granger, Le probable, le possible et le
virtuel, Paris, Odile Jacob, 1995.
[56] ↑ Ibid., p. 11.
[57] ↑ Voir Jorge Luis Borges, « Le jardin aux sentiers qui
bifurquent » (1941) ; repris dans Fictions, Paris, Gallimard, 1957.
[58] ↑ Gilles Gaston-Granger, Le probable, le possible et le virtuel,
op. cit., p. 78.
[59] ↑ Jorge Luis Borges, Fictions, op. cit., p. 80.
[60] ↑ Ibid., p. 86.
[61] ↑ Gilles Gaston-Granger, Le probable, le possible et le virtuel,
op. cit., p. 124.
[62] ↑ Ibid., p. 125.
[63] ↑ Ibid., p. 126.
[64] ↑ Ibid., p. 175.
VI. Le présent est
davantage que l’instant
L’événement entre
phénoménologie et histoire
D’autres que Romano explorent aussi cette voie
d’une phénoménologie de l’événement. Jocelyn
Benoist ou Jean-Luc Marion vont dans le même
sens, scrutant l’événement en tant que « donné »
phénoménologique [64] . Marion insiste sur le
paradoxe selon lequel l’événement, en raison
même de ses modalités de donation, interrompt
le monde dans lequel il s’inscrit au lieu de
s’accommoder de son contexte. Il définit lui aussi
l’événement comme un insaisissable, un
imprévisible qui surprend par sa capacité de
renouvellement et de rupture. L’événement
selon Marion est sans raison définie ; il relève de
l’attente ou du souvenir, mais on ne peut le
provoquer, le produire. Les phénomènes donnés
que sont les événements « apparaissent et se
laissent d’autant mieux comprendre, qu’ils se
dérobent d’un même geste à l’empire de la cause
et au statut d’effet. Moins ils se laissent inscrire
dans la causalité, plus ils se montrent et se
rendent intelligibles comme tels [65] ».
S’il est une prééminence entre les causalités de
l’événement et ses effets, elle se situe à ce second
niveau, car la connaissance de l’événement
commence par ses effets. L’événement dépasse
la mesure. Il excède toute forme d’assignation
causale. Certes, on peut bien le mettre en
corrélation avec un faisceau de causalités, mais
« cette surabondance interdit précisément de lui
assigner une cause [66] ». Ainsi les causes qui ont
présidé au déclenchement de la Première Guerre
mondiale sont-elles multiples et de divers ordres,
économiques, politiques, diplomatiques,
culturelles, mais restent impuissantes à venir à
bout de l’événement qui leur échappe. Il en est
de même au plan de ce que peut être un
événement individuel. C’est Marcel Proust qui
exprime le mieux dans la Recherche du temps
perdu le primat de l’individuation dans la
signification de ce que peut être un événement :
La psychanalyse devant
l’événement : l’hétérochronie
L’événement conçu comme traversée
expérientielle concrète est bien l’un des objets
familiers de la psychanalyse. L’événement en
tant qu’irréductible résiste, se rebelle et persiste
malgré tous les processus de refoulement. Il se
donne surtout à voir chez l’individu lorsqu’il n’a
pas le choix, s’imposant comme l’absolue
contrainte qui déchire le fil du temps individuel.
Cela correspond notamment à « toutes les
expériences négatives : le mal, la mort, la
souffrance, les tragédies de l’histoire. De telles
expériences ne débordent pas seulement leur
reprise dans l’ordre d’une présence possible,
elles mettent cet ordre en échec et
l’invalident [77] ». L’interrogation sur la
souffrance psychique est le domaine propre de
la psychanalyse qui s’est donné l’événement,
notamment sous la forme de l’événement
traumatique, comme son objet majeur
d’interrogation. Rompant avec une approche
purement continuiste et linéaire telle que la
psychologie pouvait la représenter, la
psychanalyse introduit de la fragmentation, de
l’hétérogène dans le fonctionnement de la
psyché humaine confrontée à l’événement, dans
les jeux et rejeux entre intériorité et extériorité.
Freud utilise deux mots pour désigner
l’événement : Ereignis et Erlebnis, et le plus
souvent l’événement est lié au traumatisme.
Lorsqu’il formule la théorie de la séduction en
1895, il place au cœur de la quête analytique
l’acte supposé de séduction paternelle comme
terreau propice à la névrose hystérique. Freud
passera peu après de cette conception qui se
réfère à une factualité réelle et refoulée d’un
événement concret qu’il faudrait ramener à la
surface de la conscience, à une tout autre
approche qui n’attribue qu’une dimension
fantasmatique à la théorie de la séduction. Selon
Jean-Pierre Chartier, c’est la traversée par Freud
lui-même d’un drame, d’un événement
traumatique, qui va le conduire à cet
infléchissement de sa théorie :
Notes du chapitre
[1] ↑ Saint Augustin, Les Confessions (397-401), Paris, Garnier-
Flammarion, 1964, livre XI, chap. XIV, p. 269.
[2] ↑ Ibid., chap. XXIII, p. 273.
[3] ↑ Jean-Toussaint Desanti, Réflexions sur le temps, Paris,
Grasset, 1992, p. 23-24.
[4] ↑ Ibid., p. 47.
[5] ↑ Henri-Irénée Marrou, De la connaissance historique, Paris,
Seuil, 1955 ; rééd. Paris, Points/ Seuil, 1983, p. 36-37.
[6] ↑ Edmund Husserl, Leçons pour une phénoménologie de la
conscience intime du temps (1905), Paris, Puf, 1964.
[7] ↑ Jean-Toussaint Desanti, op. cit., p. 110.
[8] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 3, op. cit., p. 53-54.
[9] ↑ Ibid., p. 68.
[10] ↑ Ibid., p. 81.
[11] ↑ Epokhè, n° 3, L’irréductible, Grenoble, Millon, 1993.
[12] ↑ Henri Maldiney, « L’irréductible », ibid., p. 39.
[13] ↑ Ibid., p. 39.
[14] ↑ Ibid., p. 40.
[15] ↑ Ibid., p. 49.
[16] ↑ Gilles Deleuze, L’image-mouvement. Cinéma 1, Paris,
Minuit, 1983, p. 89.
[17] ↑ Henri Bergson, L’énergie spirituelle, Paris, Puf, 1919, p.
131.
[18] ↑ Henri Bergson, Durée et Simultanéité, Paris, Puf, 1922.
[19] ↑ Gilles Deleuze, Le Bergsonisme, Paris, Puf, 1966, p. 100.
[20] ↑ Henri Bergson, L’Évolution créatrice, Paris, Puf, 1907, p.
315.
[21] ↑ Henri Bergson, La Pensée et le Mouvant (1938), Paris, Puf,
« Quadrige », 2005, p. 9.
[22] ↑ Ibid., p. 18.
[23] ↑ Ibid., p. 161.
[24] ↑ Ibid., p. 167.
[25] ↑ Henri Bergson, Matière et Mémoire, Paris, Puf, 1896.
[26] ↑ Henri Bergson, La Pensée et le Mouvant, op. cit., p. 169.
[27] ↑ Ibid., p. 170.
[28] ↑ Ibid., p. 201.
[29] ↑ Ibid., p. 227.
[30] ↑ Claude Romano, Il y a, Paris, Puf, 2003, p. 133.
[31] ↑ Henri Bergson, La Pensée et le Mouvant (1938), in Œuvres,
t. 1, Paris, Puf, « Édition du Centenaire », 1959, p. 1343.
[32] ↑ Claude Romano, Il y a, op. cit., p. 134.
[33] ↑ Henri Bergson, La Pensée et le Mouvant, dans Œuvres, op.
cit., p. 1384.
[34] ↑ Françoise Dastur, Heidegger et la question du temps, Paris,
Puf, 1990, p. 19.
[35] ↑ Paul Ricœur, Du texte à l’action, Paris, Seuil, 1986, p. 89.
[36] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Temps, Paris, Puf,
« Épiméthée », 1999, p. 136.
[37] ↑ Paul Ricœur, Du texte à l’action, op. cit., p. 90.
[38] ↑ Ibid., p. 91.
[39] ↑ Ibid., p. 92.
[40] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Temps, op. cit., p. 143.
[41] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 3, op. cit., p. 116.
[42] ↑ Ibid., p. 136.
[43] ↑ Françoise Dastur, op. cit., p. 69.
[44] ↑ Emmanuel Levinas, Les Imprévus de l’histoire, Paris, Fata
Morgana, 1994, p. 112-113.
[45] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Monde, Paris, Puf,
« Épiméthée », 1998, p. 22.
[46] ↑ François Fédier, Regarder voir, Paris, Les Belles Lettres,
1995, p. 117.
[47] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Monde, op. cit., p. 183.
[48] ↑ Ibid., p. 183.
[49] ↑ Michel Haar, Heidegger et l’essence de l’homme, Millon,
1990, p. 191.
[50] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Monde, op. cit., p. 2.
[51] ↑ Ibid., p. 40.
[52] ↑ Ibid., p. 44.
[53] ↑ Jean Greisch, « L’herméneutique événementiale »,
Critique, n° 648, mai 2001, p. 421.
[54] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Monde, op. cit., p. 45.
[55] ↑ Ibid., p. 50.
[56] ↑ Ibid., p. 55.
[57] ↑ Ibid., p. 58.
[58] ↑ Ibid., p. 59.
[59] ↑ Ibid., p. 64-65.
[60] ↑ Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, t. 3, La
prisonnière (1923), Paris, Gallimard, « Pléiade », 1988, p. 902.
[61] ↑ Boris Pasternak, cité en exergue par Claude Simon,
L’Herbe, Paris, Minuit, 1958.
[62] ↑ Claude Romano, L’Événement et le Monde, op. cit., p. 70.
[63] ↑ Ibid., p. 75.
[64] ↑ Voir Jean-Luc Marion, Étant donné, Paris, Puf, 1997 ; et
Jocelyn Benoist, « Qu’est-ce qui est donné ? La pensée et
l’événement », Archives de philosophie, n° 59, 1996, p. 629-657.
[65] ↑ Jean-Luc Marion, op. cit., p. 229.
[66] ↑ Ibid., p. 237.
[67] ↑ Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, t. 1, Du côté
de chez Swann (1913), Paris, Gallimard, « Pléiade », 1954, p. 45.
[68] ↑ Jocelyn Benoist, « Qu’est-ce qui est donné ? La pensée et
l’événement », op. cit., p. 639.
[69] ↑ Ibid., p. 645.
[70] ↑ Ibid., p. 646.
[71] ↑ Ibid., p. 655.
[72] ↑ Zarader Marlène, « L’événement entre phénoménologie
et histoire », Tijdschrift voor Filosofie, n° 2, juin 2004, p. 287-321.
[73] ↑ Id.
[74] ↑ Id.
[75] ↑ Id.
[76] ↑ Marlène Zarader, L’Être et le Neutre. À partir de Maurice
Blanchot, Paris, Verdier, 2001, p. 75.
[77] ↑ Ibid., p. 83.
[78] ↑ Jean-Pierre Chartier, « Événement », in Alain de Mijolla
(dir.), Dictionnaire international de psychanalyse, Paris, Calmann-
Lévy, 2002, p. 558.
[79] ↑ Ibid., p. 559.
[80] ↑ Sigmund Freud, Délires et rêves dans la Gradiva de Jensen
(1907), Gallimard/NRF, « Idées », 1986. Voir Catherine Backès-
Clément, « La stratégie du langage », Littérature, n° 3, 1971.
[81] ↑ Sigmund Freud, lettre à Fliess, 21 septembre 1897, dans
Naissance de la psychanalyse. Lettres à Wilhelm Fliess. Notes et
Plans (1887-1902), trad. fr. A. Berman, Paris, Puf, 1979, p. 191.
[82] ↑ Sigmund Freud, Ma vie et la psychanalyse (1925), trad. fr.
M. Bonaparte, Paris, Gallimard, 1930, 12e éd., p. 52-53.
[83] ↑ Michel de Certeau, « Histoire et psychanalyse », in Jacques
Le Goff (dir.), La Nouvelle Histoire, Encyclopédie Retz, 1978, p.
477-487 ; repris dans Michel de Certeau, Histoire et psychanalyse
entre science et fiction, Paris, Gallimard, 1987, p. 99.
[84] ↑ Catherine Backès-Clément, « L’événement : porté
disparu », Communications, n° 18, 1972, p. 147.
[85] ↑ Michel de Certeau, La Faiblesse de croire, Paris, Seuil,
1987, p. 198.
[86] ↑ Voir Conrad Stein, L’enfant imaginaire, Paris, Denoël,
1971.
[87] ↑ Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, Paris,
Gallimard, 1975, note 23, p. 292.
[88] ↑ Ibid., p. 331.
[89] ↑ Voir Gladys Swain, « De la marque de l’événement à la
rencontre intérieure. Images populaires et conceptions savantes
en psychopathologie », in Jean Guyotat, Pierre Fédida (dir.),
Événement et Psychopathologie, Villeurbanne, Simep, 1985.
[90] ↑ Ibid., p. 56.
[91] ↑ Ibid., p. 59.
[92] ↑ Ibid., p. 63.
[93] ↑ Ibid., p. 64.
[94] ↑ Voir Jean-Claude Maleval, « Du déclenchement des
psychoses », L’Information psychiatrique, n° 7, septembre 1983, p.
903.
[95] ↑ Marcel Czermak, « Sur le déclenchement des psychoses »,
Ornicar, n° 9, 1977, p. 15.
[96] ↑ André Green, La Diachronie en psychanalyse, Paris,
Minuit, 2000 ; Le Temps éclaté, Paris, Minuit, 2000.
[97] ↑ André Green, Le Temps éclaté, op. cit., p. 12.
[98] ↑ Ibid., p. 25.
[99] ↑ Ibid., p. 50.
[100] ↑ Hans-Georg Gadamer, Vérité et Méthode, Paris, Seuil,
1976, p. 137.
[101] ↑ Krzysztof Pomian, L’Ordre du temps, op. cit., 1984, p. 26.
[102] ↑ François Hartog, Gérard Lenclud, « Régimes
d’historicité », in Alexandre Dutu, Norbert Dodille (dir.), L’État
des lieux en sciences sociales, Paris, L’Harmattan, 1993, p. 18-38.
[103] ↑ Voir François Hartog, « Sur la notion d’historicité », in
Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia (dir.),
Historicités, Paris, La Découverte, 2009, p. 133-149.
[104] ↑ André Green, Le Temps éclaté, op. cit., p. 43.
[105] ↑ Ibid., p. 45.
[106] ↑ Jacques Lacan, Écrits, Seuil, 1966, p. 678.
[107] ↑ Ibid., p. 808.
[108] ↑ Sigmund Freud, Malaise dans la civilisation, Paris, Puf,
1971.
[109] ↑ Ibid., p. 12.
[110] ↑ Sigmund Freud, Moïse et le monothéisme,
Gallimard/NRF, « Idées », 1967, p. 102.
[111] ↑ Ibid., p. 109.
[112] ↑ Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de
la psychanalyse, Paris, Puf, 1967, p. 499.
[113] ↑ Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse (1916-17),
trad. Dr S. Jankélévitch, Paris, Payot, 1932, p. 298.
[114] ↑ Louis Crocq, « Événement et personnalité dans les
névroses traumatiques de guerre », in Jean Guyotat, Pierre
Fédida (dir.), Événement et Psychopathologie, op. cit., p. 111.
[115] ↑ Ibid., p. 118.
[116] ↑ Ibid., p. 118.
[117] ↑ Sigmund Freud, Au-delà du principe de plaisir (1920),
trad. Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Paris, Payot, 1963.
[118] ↑ Marie-Odile Godard, Rêves et traumatismes ou la longue
nuit des rescapés, ERES, 2003.
[119] ↑ Primo Levi, Si c’est un homme (1947), trad. Martine
Schruoffeneger, Paris, Pocket, 1990, p. 65.
[120] ↑ Marie-Odile Godard, « Evénement et psychanalyse », in
Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia (dir.),
Historicités, op. cit., p. 233.
[121] ↑ Id.
[122] ↑ Id.
[123] ↑ Id.
[124] ↑ Imre Kertesz, Être sans destin, Arles, Actes Sud, 1999, p.
352.
[125] ↑ Marie-Odile Godard, « Événement et psychanalyse », op.
cit., p. 237.
[126] ↑ Didier Fassin, Richard Rechtman, L’Empire du
traumatisme. Enquête sur la condition de victime, Paris,
Flammarion, 2007, p. 11.
[127] ↑ Ibid., p. 15.
[128] ↑ Ibid., p. 18.
[129] ↑ Walter Benjamin, cité par Didier Fassin, Richard
Rechtman, op. cit., p. 30.
[130] ↑ Ibid., p. 130.
[131] ↑ Voir Mireille Prestini, « La notion d’événement : une
nouvelle perspective en sciences humaines et sociales ? », Pensée
plurielle, n° 13, 2006.
[132] ↑ Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, Paris,
Gallimard, 1975, p. 119.
[133] ↑ Michel de Certeau, L’Absent de l’histoire, Paris, Mame,
1973, p. 9.
[134] ↑ Ibid., p. 11.
[135] ↑ Michel de Certeau, L’Écriture de l’histoire, op. cit., p. 118.
[136] ↑ Michel de Certeau, La Fable mystique (1987), Gallimard,
« Tel », 1995, p. 108-109.
[137] ↑ Paul Ricœur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Seuil,
2000, p. 478.
I. Déchirures temporelles
Notes du chapitre
[1] ↑ Hannah Arendt, « Compréhension et politique », Partisan
Review, vol. 20, juillet-août 1953 ; repris dans Esprit, juin 1980, p.
75.
[2] ↑ Ibid., p. 76.
[3] ↑ Ibid., p. 77.
[4] ↑ Hannah Arendt, « Action and the Poursuit of Happiness »,
in Politische Ordnung und Menschliche Existenz : Festgabe für Eric
Voeglin, Munich, Beck, 1962, p. 2 ; cité par Claude Habib (dir.),
Penser l’événement, Belin, 1989, p. 7.
[5] ↑ Elisabeth Young-Bruehl, Hannah Arendt, Paris, Calmann-
Lévy, 1999, p. 427.
[6] ↑ Hannah Arendt, « A Reply to Critics », Dissent, printemps
1957, p. 179, cite par Elisabeth Young Bruhl, Hannah Arendt,
Paris, Calmann-Levy, 1982, p. 403.
[7] ↑ Hannah Arendt, Du mensonge à la violence, trad. fr. G.
Durand, Paris, Calmann-Lévy, 1972, p. 173.
[8] ↑ Hannah Arendt, La Condition de l’homme moderne (1958),
préface de Paul Ricœur, trad. fr. G. Fradier, Paris, Calmann-Lévy,
1983, p. 278.
[9] ↑ Walter Benjamin, Origine du drame baroque allemand
(1928), trad. fr. S. Muller, Flammarion, « Champs », 2000, p. 255-
256.
[10] ↑ Stéphane Mosès, L’Ange de l’histoire, Paris, Seuil, 1992, p.
21.
[11] ↑ Ibid., p. 24.
[12] ↑ Voir la belle étude de Paul Ricœur, « La figure dans
L’Étoile de la Rédemption, de Franz Rosenzweig », Esprit,
décembre 1988 ; repris dans Lectures 3, Paris, Seuil, 1994, p. 63-
81.
[13] ↑ Stéphane Mosès, op. cit., p. 37.
[14] ↑ Ibid., p. 64.
[15] ↑ Ibid., p. 75.
[16] ↑ Ibid., p. 85-86.
[17] ↑ Ibid., p. 126.
[18] ↑ Françoise Proust, L’Histoire à contretemps, Paris,
Hachette, « Livre de poche », 1999, p. 29.
[19] ↑ Walter Benjamin, Charles Baudelaire, un poète lyrique à
l’apogée du capitalisme, trad. fr. J.-Y. Lacoste, Paris, Payot, 1982, p.
216.
[20] ↑ Françoise Proust, op. cit., p. 36.
[21] ↑ Stéphane Mosès, op. cit., p. 161.
[22] ↑ Ibid., p. 175.
Notes du chapitre
[1] ↑ Michel Foucault, entretien avec K. Boesers, « Die Folter,
das ist die Vernunft », Literaturmagazin, n° 8, Reibeck, Rowohlt,
1977.
[2] ↑ Michel Foucault, propos tenus chez Maurice Clavel à
Vézelay en 1977, Océaniques, 13 janvier 1988.
[3] ↑ Michel Foucault, « Nietzsche, la généalogie, l’histoire »,
Hommage à Hyppolite, Paris, Puf, 1971 ; repris dans Dits et Ecrits,
t. 2, Paris, Gallimard, 1994, p. 147-148.
[4] ↑ Michel Foucault, « Nietzsche, la généalogie, l’histoire »,
Hommage à Hyppolite, op. cit., p. 161.
[5] ↑ Michel Foucault, Dits et Écrits, t. 2, op. cit., p. 148.
[6] ↑ Michel Foucault, Les Mots et les Choses, Paris, Gallimard,
1966, p. 343.
[7] ↑ Michel Foucault, « Revenir à l’histoire », Paideia, n° 11,
février 1972 ; repris dans Dits et Écrits, t. 2, op. cit., p. 277.
[8] ↑ Michel Foucault, conférence au Japon, 1970, in Dits et
Écrits, t. 2, op. cit., p. 277.
[9] ↑ Ibid., p. 278.
[10] ↑ Gilles Deleuze, Un nouvel archiviste, Paris, Fata Morgana,
1972, p. 48.
[11] ↑ Michel Foucault, L’Archéologie du savoir, Paris,
Gallimard, 1969, p. 106.
[12] ↑ Ibid., p. 182-183.
[13] ↑ Ibid., p. 68.
[14] ↑ Ibid., p. 69.
[15] ↑ Michel Foucault, L’Ordre du discours, Paris, Gallimard,
1971, p. 53.
[16] ↑ Ibid., p. 55.
[17] ↑ Michel Foucault, L’Archéologie du savoir, op. cit., p. 164-
165.
[18] ↑ Michel Foucault, Dits et Écrits, t. 4, op. cit., p. 574.
IV. Une métaphysique de
l’événement
Notes du chapitre
[1] ↑ Voir François Dosse, Gilles Deleuze, Félix Guattari.
Biographie croisée, Paris, La Découverte, 2007.
[2] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, Qu’est-ce que la philosophie ?,
Paris, Minuit, 1991, p. 102.
[3] ↑ Ibid., p. 102.
[4] ↑ Ibid., p. 103.
[5] ↑ « Correspondance Dionys Mascolo-Gilles Deleuze », Lignes,
n° 33, mars 1998, p. 222-226 ; repris dans Deux régimes de fous,
op. cit., p. 305-310.
[6] ↑ Dionys Mascolo, Autour d’un effort de mémoire, Paris,
Maurice Nadeau, 1987, p. 20.
[7] ↑ Dionys Mascolo, lettre à Gilles Deleuze, 30 avril 1988, dans
Régime de Fous, Paris, Minuit, 2003, p. 306.
[8] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, Qu’est-ce que la philosophie ?,
op. cit., p. 106.
[9] ↑ Gilles Deleuze, L’Abécédaire de Gilles Deleuze (1988), DVD,
Paris, Éditions du Montparnasse, 2004..
[10] ↑ Gilles Deleuze, Pourparlers, Paris, Minuit, 1990, p. 230-
231.
[11] ↑ Gilles Deleuze, « Qu’est-ce qu’un dispositif ? », in Michel
Foucault philosophe, Paris, Seuil, 1989, p. 191.
[12] ↑ Gilles Deleuze, Pourparlers, op. cit., p. 231.
[13] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, Mille Plateaux, Paris,
Minuit, 1980, p. 235-252.
[14] ↑ Francis-Scott Fitzgerald, La Fêlure, Paris, Gallimard,
« Folio », 1990.
[15] ↑ Guillaume Sibertin-Blanc, « Les impensables de l’histoire.
Pour une problématisation vitaliste, noétique et politique de
l’anti-historicisme chez Gilles Deleuze », Le Philosophoire, n° 19,
hiver 2003, p. 134.
[16] ↑ Ibid., p. 136.
[17] ↑ François Zourabichvili, Deleuze. Une philosophie de
l’événement, Paris, Puf, 1994.
[18] ↑ Gilles Deleuze et Félix Guattari, Qu’est-ce que la
philosophie ?, op. cit., p. 106.
[19] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, Mille Plateaux, op. cit., p.
103.
[20] ↑ John Kenneth Galbraith, L’Argent, trad. fr. D. Blanchard,
Paris, Gallimard, 1976, p. 259.
[21] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, Mille Plateaux, op. cit., p.
110.
[22] ↑ Nietzsche, Deuxième considération intempestive, avant-
propos, in Considérations inactuelles (1873-1874), trad. fr. P.
Rusch, Paris, Gallimard, « Folio », 1992.
[23] ↑ Gilles Deleuze, Logique du sens, Paris, Minuit, 1969, p. 68.
[24] ↑ Ibid., p. 69.
[25] ↑ Ibid., p. 67.
[26] ↑ Charles Péguy, Clio, Paris, Gallimard, 1932, p. 269.
[27] ↑ Gilles Deleuze, Logique du sens, op. cit., p. 190.
[28] ↑ Gilles Deleuze, Félix Guattari, Mille Plateaux, op. cit., p.
320.
[29] ↑ Michel de Certeau, La Prise de parole, Paris, Points/Seuil,
1994, p. 51.
[30] ↑ Gilles Deleuze, Logique du sens, op. cit., p. 79.
[31] ↑ Ibid., p. 81.
[32] ↑ Ibid., p. 193.
[33] ↑ Ibid., p. 194.
[34] ↑ Ibid., p. 205.
[35] ↑ Ibid., p. 205.
[36] ↑ Gilles Deleuze, Dialogues, Paris, Champs-Flammarion,
1977, p. 80.
[37] ↑ Ibid., p. 80.
[38] ↑ Gilles Deleuze, Logique du sens, op. cit., p. 175.
[39] ↑ Victor Goldschmidt, Le Système stoïcien et l’idée de temps,
Paris, Vrin, 1989, p. 100.
[40] ↑ Gilles Deleuze, Logique du sens, op. cit., p. 207.
[41] ↑ Gilles Deleuze, Dialogues, op. cit., p. 81.
[42] ↑ Gilles Deleuze et Félix Guattari, Qu’est-ce que la
philosophie ?, op. cit., p. 148.
[43] ↑ Gilles Deleuze, Pourparlers, op. cit., p. 231.
[44] ↑ Gilles Deleuze, Le Pli, Paris, Minuit, 1988, p. 108.
[45] ↑ Gilles Deleuze, Dialogues, op. cit. p. 79.
[46] ↑ Alfred North Whitehead, Le Concept de nature (1920),
trad. fr. J. Douchement, Paris, Vrin, 1998, p. 52-71.
[47] ↑ Isabelle Stengers, Penser avec Whitehead, Paris, Seuil,
2002, p. 213.
[48] ↑ Alfred North Whitehead, Procès et Réalité (1929), trad. fr.
D. Charles, M. Élie, M. Fuchs et al., Paris, Gallimard, 1995.
[49] ↑ Isabelle Stengers, Penser avec Whitehead, op. cit., p. 217.
[50] ↑ Alfred North Whitehead, Procès et réalité, op. cit., p. 108.
[51] ↑ Ibid., p. 157.
[52] ↑ Id.
[53] ↑ Ibid., p. 323.
[54] ↑ Ibid., p. 520-521.
V. Une herméneutique du
récit de l’événement ou
une problématique des
Lieux de mémoire
Notes du chapitre
[1] ↑ Paul Ricœur, Du texte à l’action, op. cit., p. 87.
[2] ↑ Ibid., p. 137.
[3] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 3, op. cit., p. 190.
[4] ↑ Ibid., p. 197.
[5] ↑ Paul Ricœur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, op. cit., p. 192.
[6] ↑ Carlo Ginzburg, « Traces, racines d’un paradigme
indiciaire », in Mythes, emblèmes, traces, Paris, Flammarion,
1989, p. 139-180.
[7] ↑ Emmanuel Levinas, « La trace », in Humanisme de l’autre
homme, Paris, Fata Morgana, 1972, p. 57-63.
[8] ↑ Carl G. Hempel, « The Function of General Laws in
History », The Journal of Philosophy, n° 39, 1942, p. 35-48 ; repris
dans Patrick Gardiner, Theories of History, New York, The Free
Press, 1959, p. 344-356.
[9] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 1, op. cit., p. 161.
[10] ↑ Ibid., p. 163.
[11] ↑ Ibid., p. 177.
[12] ↑ William Dray, Laws and Explanation in History, Oxford,
Oxford University Press, 1957.
[13] ↑ Georg Henrik Von Wright, Explanation and
Understanding, Londres, Routledge et Kegan, 1971.
[14] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 1, op. cit., p. 202.
[15] ↑ Arthur Danto, Analytical Philosophy of History, Londres,
Cambridge University Press, 1965.
[16] ↑ Hayden White, Metahistory : The Historical Imagination
in Nineteenth-Century Europe, Baltimore, The Johns Hopkins
University Press, 1973.
[17] ↑ Paul Ricœur, « Histoire et Rhétorique », Diogène, oct.-déc.
1994, p. 25.
[18] ↑ Arnaldo Momigliano, « The Rhetoric of History and the
History of Rethoric : On Hayden White’s Tropes », in Settimo
contributo alla storia degli studi classici del mondo antico, Rome,
Edigioni di Storia e Litteratura, 1984, p. 49-59.
[19] ↑ Carlo Ginzburg, « Just One Witness », in Saül Friedlander
(dir.), Probing the Limits of Representation. Nazism and the « Final
Solution », Cambridge (Mass.)-Londres, Harvard University Press,
1992, p. 82-96.
[20] ↑ Russel Jacoby, « A New Intellectual History », American
Historical Review, n° 97, avril 1992, p. 405-424.
[21] ↑ Roger Chartier, « Figures rhétoriques et représentations
historiques », Storia della Storiografia, n° 24, 1993, p. 133-142 ;
repris dans Au bord de la falaise, Paris, Albin Michel, 1998, p. 108-
125.
[22] ↑ Hayden White, « Historical Emplotment and the Problems
of Truth », in Saül Friedlander (dir.), Probing the Limits of
Representation. Nazism and the “Final Solution”, Cambridge
(Mass.) et Londres, Harvard University Press, 1992, p. 38, trad. de
l’auteur.
[23] ↑ Hayden White, « Response to Arthur Marwick », in
Journal of Contemporary History, vol 30, n° 2, avril 1995, p. 238,
rad de l’auteur.
[24] ↑ Ibid., p. 239.
[25] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 1, op. cit., p. 218.
[26] ↑ Paul Ricœur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, op. cit., p. 227.
[27] ↑ Ibid., p. 228.
[28] ↑ Pierre Nora, « De l’histoire contemporaine au présent
historique », in IHTP, Écrire l’histoire du temps présent, op. cit., p.
45.
VII. L’événement revisité
Notes du chapitre
[1] ↑ Nicolas Le Roux, Un régicide au nom de Dieu. L’assassinat
d’Henri III, Paris, Gallimard, 2006.
[2] ↑ Denis Crouzet, Le Haut Cœur de Catherine de Médicis. Une
raison politique aux temps de la Saint-Barthélémy, Paris, Albin
Michel, 2005.
[3] ↑ Thierry Wanegffelen, Catherine de Médicis. Le pouvoir au
féminin, Paris, Payot, 2005.
[4] ↑ Mona Ozouf, Varennes. La mort de la royauté (21 juin
1791), Paris, Gallimard, 2005, p. 9.
[5] ↑ Ibid., p. 15.
[6] ↑ Ibid., p. 380.
[7] ↑ Ibid., p. 381.
[8] ↑ Patrice Gueniffey, Le Dix-huit Brumaire, Paris, Gallimard,
2008.
[9] ↑ Ibid., p. 380.
[10] ↑ Ibid., p. 388.
[11] ↑ Alice Gérard, La Révolution française, mythes et
interprétations, 1789-1970, Paris, Flammarion, 1970.
[12] ↑ François Furet, Penser la révolution française, Paris,
Gallimard, 1978.
[13] ↑ Pierre Rétat, Le Dernier règne. Chronique de la France de
Louis XVI : 1774-1789, Paris, Fayard, 1995, p. 15.
[14] ↑ Les deux premiers titres de la collection ont été : Marcel
Gauchet, Philosophie des sciences historiques. Le moment
romantique (Seuil, 2002) ; Fanny Cosandey et Robert Descimon,
L’Absolutisme en France. Histoire et historiographie, (Seuil, 2002).
Puis sont parus Antoine Prost, Jay Winter, Penser la Grande
Guerre, un essai d’historiographie (2004), Philippe Poirrier, Les
Enjeux de l’histoire culturelle (2004), Laurent Douzou, La
Résistance française : une histoire périlleuse (2005), Raphaëlle
Branche, La Guerre d’Algérie : une histoire apaisée ? (2005). Cette
collection a été liquidée sans même en avertir ses animateurs,
par la responsable de la collection « L’univers historique » au
Seuil en 2008.
[15] ↑ Antoine Prost, Jay Winter, Penser la Grande Guerre. Un
essai d’historiographie, Paris, Points/ Seuil, « L’histoire en
débats », 2004, p. 12.
[16] ↑ Ibid., p. 27.
[17] ↑ Ibid., p. 44.
[18] ↑ Laurent Douzou, La Résistance française : une histoire
périlleuse, Paris, Points/Seuil, « L’histoire en débats », 2005, p. 15.
[19] ↑ Raphaëlle Branche, La guerre d’Algérie : une histoire
apaisée ?, Paris, Points/Seuil, « L’histoire en débats », 2005.
[20] ↑ Raphaëlle Branche, La Torture et l’armée pendant la
guerre d’Algérie, 1954-1962, Paris, Gallimard, 2001.
[21] ↑ Nicolas Offenstadt, Le Chemin des dames. De l’événement à
la mémoire, Paris, Stock, 2004.
[22] ↑ Ibid., p. 17.
[23] ↑ Steven L. Kaplan, Le Pain maudit, Paris, Fayard, 2008.
[24] ↑ Ibid., p. 13.
[25] ↑ Ibid., p. 1070.
[26] ↑ Ibid., p. 1090.
[27] ↑ Alain Dewerpe, Charonne, 8 février 1962. Anthropologie
historique d’un massacre d’État, Paris, Gallimard, « Folio-
histoire », 2006.
[28] ↑ Ibid., p. 15.
[29] ↑ Ibid., p. 19.
[30] ↑ Voir notamment Étienne Ollion, « Le jeudi de Charonne.
Notes sur l’histoire et l’événement », Genèses, n° 69, décembre
2007, p. 128-134 ; Michel Naepels, « Il faut haïr », ibid., p. 140-145 ;
et Marc-Olivier Baruch, « Anthropologie historique d’un
massacre d’État », Annales HSS, n° 4, juillet-août 2007, p. 839-852.
[31] ↑ Voir Olivier La Cour Grandmaison (dir.), Le 17 octobre
1961. Un crime d’État à Paris, Paris, La Dispute, 2001.
[32] ↑ Carlo Ginzburg, Le Juge et l’Historien, Paris, Verdier, 1997.
[33] ↑ Alain Boureau, « L’historien et le stigmate de
l’événement », Raisons pratiques, n° 2, L’événement en
perspective, 1991, p. 142.
[34] ↑ Ibid., p. 147.
[35] ↑ Ibid., p. 155.
[36] ↑ Ibid., p. 145-146.
[37] ↑ Georges Duby, Le Dimanche de Bouvines, op. cit., p. 21.
[38] ↑ Françoise Thébaud, La Femme au temps de la guerre de
1914, Paris, Stock, 1986.
[39] ↑ Michelle Zancarini-Fournel, préface à Marc Bergère et
Luc Capdevila (dir.), Genre et Événement. Du masculin au féminin
en histoire des crises et des conflits, Rennes, PUR, 2006, p. 10.
[40] ↑ Jean-Claude Cheynet, « Le schisme de 1054 : un non-
événement ? », in Claude Carozzi, Huguette Taviani-Carozzi (dir.),
Faire l’événement au Moyen Âge, op. cit., p. 299-312.
[41] ↑ Denis Collomp, « Créer un avant et un après l’événement :
Roncevaux dans l’épopée française », ibid., p. 343-360.
VIII. L’histoire-batailles
renouvelée
Notes du chapitre
[1] ↑ Hervé Drévillon, Croiser le fer. Violence et culture de l’épée
dans la France moderne, avec Pascal Brioist et Pierre Serna,
Seyssel, Champs Vallon, 2002 ; L’Impôt du sang. Le métier des
armes sous Louis XIV, Paris, Tallandier, 2005 ; Batailles. Scènes de
guerre, de la Table Ronde aux tranchées, Paris, Seuil, 2007.
[2] ↑ Pascal Brioist, Hervé Drévillon, Pierre Serna, Croiser le fer.
Violence et culture de l’épée dans la France moderne, op. cit., p. 14.
[3] ↑ Hervé Drévillon, Batailles, op. cit., p. 10-11.
[4] ↑ Ibid., p. 14.
[5] ↑ John Keegan, Anatomie de la bataille. Azincourt 1415 –
Waterloo 1815 – La Somme 1916 (1976), Paris, Robert Laffont,
1993. Voir aussi John Keegan, Histoire de la guerre. Du néolithique
à la guerre du Golfe, Paris, Éditions Dagorno, 1996 ; L’Art du
commandement (1987), Paris, Perrin, 1991 ; La Première Guerre
mondiale (1998), Paris, Perrin, 2003.
[6] ↑ John Keegan, Anatomie de la bataille, op. cit., p. 17.
[7] ↑ Ibid., p. 27.
[8] ↑ Charles Ardant du Picq, Études sur le combat, Paris, Champ
Libre, 1978.
[9] ↑ George L. Mosse, De la Grande Guerre au totalitarisme. La
brutalisation des sociétés européennes, trad. fr. E. Magyar, Paris,
Hachette, 1990.
[10] ↑ John Keegan, Anatomie de la bataille, op. cit., p. 57.
[11] ↑ Capitaine Coignet, Cahiers, Paris, Arléa, 2001.
[12] ↑ Marc Bloch, L’Étrange Défaite (1940), Paris, Franc-Tireur,
1946 ; rééd. Paris, Gallimard, « Folio », 1990.
[13] ↑ Hervé Drévillon, Batailles, op. cit., p. 93.
[14] ↑ Ibid., p. 161.
[15] ↑ Ibid., p. 295.
[16] ↑ Patrick Rambaud, La Bataille, Paris, Grasset, 1997.
IX. La prise de la Bastille le
14 juillet 1789 : étude de
cas
Notes du chapitre
[1] ↑ Pierre Chaunu, François Dosse, L’Instant éclaté, op. cit., p.
210.
[2] ↑ Pierre Chaunu, Le Grand Déclassement, Paris, Robert
Laffont, 1989, p. 60.
[3] ↑ Pierre Chaunu, préface à Jean-François Fayard, La Justice
révolutionnaire, Paris, Robert Laffont, 1987, p. 11.
[4] ↑ Pierre Chaunu, François Dosse, L’Instant éclaté, op. cit., p.
211.
[5] ↑ Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil, 1971.
[6] ↑ Hans-Jürgen Lüsebrinck, Rolf Reichardt, « La prise de la
Bastille comme événement total. Jalons pour une théorie de
l’événement à l’époque moderne », in L’événement, actes du
colloque d’Aix-en-Provence organisé par le Centre méridional
d’histoire sociale, op. cit., p. 76. Voir aussi Hans-Jürgen
Lüsebrinck, Rolf Reichardt, « La Bastille dans l’imaginaire social
de la France à la fin du XVIIIe siècle (1774-1799) », Revue d’histoire
moderne et contemporaine, n° 30, avril-juin 1983, p. 196-234.
[7] ↑ Jules Michelet, Histoire de la Révolution française (1847-
1853), t. 1, Robert Laffont, « Bouquins », 1981, p. 144.
[8] ↑ Ibid., p. 144.
[9] ↑ Ibid., p. 146.
[10] ↑ Ibid., p. 148.
[11] ↑ Ibid., p. 150.
[12] ↑ Ibid., p. 153.
[13] ↑ Ibid., p. 154.
[14] ↑ François Mignet, Histoire de la Révolution française depuis
1789 jusqu’en 1814 (1824), Firmin Didot, 1892, p. 74 et 76.
[15] ↑ Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française (1823),
Furne, Jouvet et Cie, 1872, p. 87 et 92.
[16] ↑ Ibid., p. 97-98.
[17] ↑ Edgar Quinet, La Révolution française (1865), Paris, Belin,
1987, p. 106-108.
[18] ↑ Hippolyte Taine, Les Origines de la France contemporaine
(1875), Paris, Robert Laffont, « Bouquin », 1986, p. 5.
[19] ↑ Hippolyte Taine, « Lettre à Ernest Havet, 1878 », citée
dans Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia (dir.),
Les Courants historiques en France, Paris, Gallimard, « Folio »,
2007, p. 139.
[20] ↑ Hippolyte Taine, Les Origines de la France contemporaine,
op. cit., p. 342-345.
[21] ↑ Philippe Sagnac, « La Révolution française », in Ernest
Lavisse (dir.), Histoire de la France contemporaine depuis la
Révolution jusqu’à la paix de 1919, Paris, Hachette, 1920, p. 51.
[22] ↑ Ibid., p. 52.
[23] ↑ Id.
[24] ↑ Eugène Roulleaux, La prise de la Bastille et la fête du 14
juillet, Fontenay-le-Comte, Imprimerie vendéenne, 1882, p. 4.
[25] ↑ Ibid., p. 12.
[26] ↑ Ibid., p. 13-14.
[27] ↑ L’Espérance du peuple, 15 juillet 1911.
[28] ↑ Pierre Gaxotte, La Révolution française (1928), Paris,
Fayard, 1962, p. 126-127.
[29] ↑ Alphonse Aulard, Histoire politique de la Révolution
française, origines et développement, 1789-1804, Paris, Armand
Colin, 1901, p. 37.
[30] ↑ Albert Mathiez, La Révolution française (1922), Paris, La
Manufacture, 1989, p. 61-62.
[31] ↑ Jean Jaurès, Histoire socialiste de la Révolution française
(1903-1908), Paris, Éditions Sociales, 1969, p. 417-419.
[32] ↑ Albert Soboul, La Révolution française (1962), Paris,
Gallimard, « Tel », 1984, p. 153.
[33] ↑ Ibid., p. 153.
[34] ↑ François Furet, Denis Richet, La Révolution française,
Paris, Fayard, (1965), 1973, p. 81.
[35] ↑ Ibid., p. 82.
[36] ↑ Ibid., p. 82.
[37] ↑ Ibid., p. 82.
[38] ↑ François Furet, Penser la Révolution française, Paris,
Gallimard, 1978, p. 69.
[39] ↑ Ibid., p. 90.
[40] ↑ Christian Amalvi, « Le 14 juillet », in Pierre Nora (dir.), Les
Lieux de mémoire, t. 1, op. cit., p. 383-423.
[41] ↑ Ibid., p. 384.
[42] ↑ Une leçon d’histoire ou le 14 juillet 1789 avec ses
antécédents et ses conséquences, Grenoble, 1880, p. 9.
[43] ↑ Christian Amalvi, « Le 14 juillet », op. cit., p. 414.
[44] ↑ Jacques Ozouf, Nous les maîtres d’école, Paris, Julliard,
« Archives », 1967 ; rééd. Paris, Gallimard-Julliard, 1973, p. 30-32.
Troisième partie
L’événement à l’heure
des médias
I. L’événement-monstre
La transformation en profondeur de la
notion même d’événement qui tient en un
mot : l’événement s’est « déréalisé », ou si
l’on préfère désubstantialisé. Il s’est passé
dans l’économie événementielle la même
chose que dans l’économie monétaire avec
l’abandon de la garantie or. L’événement
médiatisé n’est plus une garantie de réel
puisque c’est la médiatisation qui le
constitue [12] .
Notes du chapitre
[1] ↑ Pierre Nora, « L’événement monstre », Communications, n°
18, 1972 ; repris et remanié sous le titre « Le retour de
l’événement » dans Pierre Nora, Jacques Le Goff (dir.), Faire de
l’histoire, t. 1, Paris, Gallimard, 1974, p. 210-227.
[2] ↑ Pierre Nora, « L’histoire toute crue », Le Nouvel
Observateur, spécial littéraire, 20 novembre-20 décembre 1968, p.
4-6.
[3] ↑ Ibid., p. 4.
[4] ↑ Pierre Nora, « Le retour de l’événement », op. cit., p. 212.
Notes du chapitre
[1] ↑ Edgar Morin, Claude Lefort, Jean-Marc Coudray
(Castoriadis), Mai 68. La brèche, Paris, Fayard, 1968.
[2] ↑ Ibid., p. 27.
[3] ↑ Ibid., p. 33.
[4] ↑ Alain Touraine, Le Mouvement de Mai ou le communisme
utopique, Paris, Seuil, 1968.
[5] ↑ Edgar Morin, Le Monde, 2 juin 1978.
[6] ↑ David Riesman, La Foule solitaire, Paris, Arthaud, 1964.
[7] ↑ Gilles Deleuze et Félix Guattari, L’Anti-Œdipe, Paris, Minuit,
1972.
[8] ↑ Michel Foucault, Surveiller et Punir, Paris, Gallimard, 1975.
[9] ↑ Gilles Deleuze, Dialogue avec Claire Parnet, Paris,
Flammarion, 1977, p. 173.
[10] ↑ Guy Lardreau, Christian Jambet, L’Ange, Paris, Grasset,
1976, p. 133.
[11] ↑ Pierre Viansson-Ponté, Génération perdue, Paris, Robert
Laffont, 1977, p. 15-16.
[12] ↑ Jean-Pierre Le Dantec, Les Dangers du soleil, Paris,
Presses d’aujourd’hui, 1978.
[13] ↑ Ibid., p. 279.
[14] ↑ Régis Debray, Modeste contribution aux discours et
cérémonies du 10e anniversaire, Paris, Maspero, 1978.
[15] ↑ André Glucksmann, L’Express, 18 juillet 1977.
[16] ↑ Alain Minc, L’Avenir en face, Paris, Seuil, 1984.
[17] ↑ Paul Yonnet, « Le mystère 68 », table-ronde, Le Débat,
mai-août 1988.
[18] ↑ Gilles Lipovetsky, L’Ère du vide, Paris, Gallimard, 1983.
[19] ↑ Cornélius Castoriadis, « Les mouvements des années
soixante », Pouvoirs, n° 39, 1986, p. 108-109.
[20] ↑ Jean-François Sirinelli, Mai 68. L’événement Janus, Paris,
Fayard, 2008, p. 12.
[21] ↑ D. Damamme, B. Gobille, F. Matonti, B. Pudal (dir.), Mai-
Juin 68, Paris, L’Atelier, 2008.
[22] ↑ Michel de Certeau, La Prise de parole et autres écrits
politiques (1968), Paris, Seuil, 1994, p. 40.
[23] ↑ D. Damamme, B. Gobille, F. Matonti, B. Pudal (dir.), op.
cit., p. 22.
[24] ↑ Philippe Artières, Michelle Zancarini-Fournel (dir.), 68.
Une histoire collective (1962-1981), Paris, La Découverte, 2008.
[25] ↑ Michelle Zancarini-Fournel, Le Moment 68 : une histoire
contestée, Paris, Seuil, 2008.
[26] ↑ Serge Audier, La Pensée anti-68. Essai sur les origines
d’une restauration intellectuelle, Paris, La Découverte, 2008.
[27] ↑ Jean-Claude Michéa, L’Enseignement de l’ignorance et ses
conditions modernes, Castelneau-Le-Lez, Climats, 1999.
[28] ↑ « Mai 68, quarante ans après », Le Débat, n° 149, mars-
avril 2008, p. 3.
[29] ↑ « Autour de 1968 : années utopiques, années parasites ? »,
Esprit, mai 2008.
[30] ↑ Jean-Pierre Rioux, « L’événement en surplomb »,
Vingtième Siècle, n° 98, avril-juin 2008, p. 3.
[31] ↑ Ibid., p. 4.
III. Un constructivisme
Notes du chapitre
[1] ↑ Alain Boyer, Introduction à la lecture de Popper, Paris,
Presses de l’ENS, 1994.
[2] ↑ Jean-Claude Passeron, Le Raisonnement sociologique.
L’espace non-poppérien du raisonnement naturel, Paris, Nathan,
1991.
[3] ↑ Alain Boyer, L’Explication historique, Lyon, PUL, 1992, p.
171.
[4] ↑ Ibid., p. 175.
[5] ↑ Karl Popper, The Open Society and its Enemies, 2 tomes,
Londres, Routledge, 1945 ; trad. fr. J. Bernard, J. Monod, La
Société ouverte et ses ennemis, 2 tomes, Paris, Seuil, 1979.
[6] ↑ Alain Boyer, L’Explication historique, op. cit., p. 182.
[7] ↑ Karl Popper, Objective Knowledge, Oxford, Oxford
University Press, 1979, trad. fr. J.-J. Rosat, La Connaissance
objective, Aubier, 1991, p. 195.
[8] ↑ Jon Elster, Le Laboureur et ses enfants, trad. fr. A.
Gerschenfeld, Paris, Minuit, 1987.
[9] ↑ Philippe Van Parijs, Le Modèle économique et ses rivaux,
Genève-Paris, Droz, 1990.
[10] ↑ Karl Popper, Conjectures and Refutations, Londres,
Routledge et Kegan Paul, 1972, p. 342, trad. fr. M.-I. et M.-B. de
Launay, Conjectures et Réfutations, Paris, Payot, 1985, p. 342.
[11] ↑ Jean-Pierre Dupuy, « Two Temporalities, Two
Rationalies : A New Look at Newcomb’s Paradox », in P. Bourgine,
B. Walliser (dir.), Economics and Cognitive Science, Oxford,
Pergamon Press, 1992.
[12] ↑ G.-A. Quattrone, A. Tversky, « Self-Deception and the
Voter’s illusion », in Jon Elster (dir.), The Multiple Self, Cambridge,
Cambridge University Press, 1987.
[13] ↑ Luc Boltanski, Laurent Thévenot, De la justification, Paris,
Gallimard, 1991.
[14] ↑ Nicolas Dodier, « Agir dans plusieurs mondes », Critique,
n° 529-530, juin-juill. 1991, p. 457.
[15] ↑ Hans Georg Gadamer, Vérité et Méthode, op. cit., p. 191.
[16] ↑ Michel Callon (dir.), La Science et ses réseaux, Paris, La
Découverte, 1989.
[17] ↑ Jocelyne Arquembourg-Moreau, Le Temps des événements
médiatiques, Bruxelles, INA-De Boeck, 2003, p. 49.
[18] ↑ Isabelle Veyrat-Masson, « La conscience historique face à
la réalité médiatique », in Béatrice Fleury-Vilatte, Récit
médiatique et histoire, Paris, L’Harmattan, 2002, p. 98.
[19] ↑ Gilles Freissinier, La Chute du mur de Berlin à la télévision
française. De l’événement à l’histoire, 1961-2002, Paris,
L’Harmattan, 2005, p. 236.
[20] ↑ Jocelyne Arquembourg-Moreau, op. cit., p. 23.
[21] ↑ Daniel Dayan, Elihu Katz, La Télévision cérémonielle,
Paris, Puf, 1996, p. 2.
[22] ↑ George Mead, cité par Jocelyne Arquembourg-Moreau, op.
cit., p. 60.
[23] ↑ Jocelyne Arquembourg-Moreau, op. cit., p. 62.
[24] ↑ Hervé Brusini, Francis James, Voir la vérité, Paris, Puf,
1982, p. 108.
[25] ↑ Yves Pourcher, Les Jours de guerre. La vie des Français au
jour le jour entre 1914 et 1918, Paris, Plon, 1994.
[26] ↑ Guy Lochard, L’Information télévisée. Mutations
professionnelles et enjeux citoyens, Paris, Vuibert, 2005.
[27] ↑ Guy Lochard, « Genres rédactionnels et appréhension de
l’événement médiatique. Vers un déclin des “modes
configurants” ? », Réseaux, n° 76, mars-avril 1996, p. 83-102.
[28] ↑ Ibid., p. 99.
[29] ↑ Harvey Molotch, Marilyn Lester, « Informer : une
conduite délibérée », Réseaux, n° 75, janvier-février 1996, p. 23-
41.
[30] ↑ Jean-François Sirinelli, « L’événement-monde », Vingtième
Siècle, oct-déc. 2002, p. 36.
[31] ↑ Margaret Mead, Le Fossé des générations (1970), trad. fr. J.
Clairevoye, Paris, Denoël, 1971, p. 11.
[32] ↑ Olivier Ihl, « Socialisation et événements politiques »,
Revue française de science politique, n° 2-3, avr.-juin 2002, p. 139.
[33] ↑ Gary A. Fine, American Journal of Sociology, vol. 101, n° 5,
1996, p. 1159-1193.
[34] ↑ Gilles Deleuze, Cinéma 1. L’image-mouvement, Paris,
Minuit, 1983 ; Cinéma 2. L’image-temps, Paris, Minuit, 1985.
[35] ↑ Alain Gauthier, « Le temps, c’est le message », Quaderni,
n° 16, hiver 1991-1992, p. 47.
[36] ↑ Paul Virilio, La Machine de vision, Paris, Galilée, 1988, p.
40.
[37] ↑ Alain Gauthier, « Le temps, c’est le message », op. cit., p.
49.
[38] ↑ Ibid., p. 50.
[39] ↑ Jacques Derrida, Échographies de la télévision, entretien
avec Bernard Stiegler, Paris, Galilée-INA, 1996, p. 11.
[40] ↑ Ibid., p. 49.
[41] ↑ Ibid., p. 14.
[42] ↑ Ibid., p. 18.
[43] ↑ Ibid., p. 29.
[44] ↑ Jean Baudrillard, La Guerre du Golfe n’a pas eu lieu, Paris,
Galilée, 1991.
[45] ↑ Jacques Derrida, Échographies de la télévision, op. cit., p.
89.
[46] ↑ Id.
[47] ↑ Voir Roberto Casati, Achille C. Varzi (dir.), Events,
Aldershot, Dartmouth Publishing, 1996.
[48] ↑ Voir Lawrence B. Lombard, « Ontologies of Events », in S.
Laurence, C. Macdonald (dir.), Contemporary Readings in the
Foundations of Metaphysics, Oxford, Blackwell, p. 277-294.
[49] ↑ N. L. Wilson, « Facts, Events, and their Identity
Conditions », Philosophical Studies, n° 25, 1974, p. 303-321.
[50] ↑ Barry Taylor, Modes of Occurrence : Verbs Adverbs and
Events, Oxford, Blackwell, 1985.
[51] ↑ Jonathan Bennett, Events and their Names, Oxford,
Clarendon Press, 1989.
[52] ↑ Graem Forbes, « Time, Events and Modality », in R. Le
Poidevin et M. MacBeath (dir.), The Philosophy of Time, Oxford,
Oxford University Press, 1993, p. 80-95.
[53] ↑ Emmon Bach, « The Algebra of Events », Linguistics and
Philosophy, n° 9, pp. 5-16 ; repris dans Roberto Casati, Achille C.
Varzi (dir.), Events, op. cit., p. 497-508.
IV. La part des témoins
Notes du chapitre
[1] ↑ François Hartog, « Le témoin et l’historien », Divinatio, vol.
13, printemps-été 2001, p. 41.
[2] ↑ Bernard Guenée, Histoire et culture historique dans
l’Occident médiéval, Paris, Aubier, 1980, p. 134.
[3] ↑ Charles-Victor Langlois, Charles Seignobos, Introduction
aux études historiques, op. cit.
[4] ↑ Cahiers de l’IHTP, n° 18, 1991, p. 10.
[5] ↑ Gidéon Hausner, Justice à Jérusalem. Eichmann devant ses
juges, Paris, Flammarion, 1966.
[6] ↑ Annette Wieviorka, L’Ère du témoin, Paris, Plon, 1998, p.
99.
[7] ↑ Ibid., p. 117.
[8] ↑ Ibid., p. 150.
[9] ↑ Ibid., p. 179-180.
[10] ↑ Philippe Mesnard, Témoignage en résistance, Paris, Stock,
2007.
[11] ↑ Philippe Mesnard, Carlo Saletti (dir.), Zalmen Gradowski,
Au cœur de l’enfer. Document écrit d’un Sonderkommando
d’Auschwitz – 1944, Paris, Kimé, 2001.
[12] ↑ Ibid., p. 273.
[13] ↑ Paul Ricœur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, op. cit., p. 204.
[14] ↑ Ibid., p. 205.
[15] ↑ Ibid., p. 205-206.
[16] ↑ Renaud Dulong, Le Témoin oculaire. Les conditions
sociales de l’attestation personnelle, Paris, EHESS, 1998, p. 9.
[17] ↑ Jean Norton Cru, Témoins. Essai d’analyse et de critique
des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928,
Paris, Les Étincelles, 1929.
[18] ↑ Renaud Dulong, op. cit., p. 76.
[19] ↑ Ibid., p. 85.
[20] ↑ Frédéric Rousseau retrace la généalogie de la publication
de l’ouvrage de Norton Cru et sa réception dans Le Procès des
témoins de la grande guerre : l’affaire Norton Cru, Paris, Seuil,
2003.
[21] ↑ Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, « Violence et
consentement : la culture de guerre du premier conflit mondial »,
in Jean-Pierre Rioux, Jean-François Sirinelli (dir.), Pour une
histoire culturelle, Paris, Seuil, 1997, p. 261.
[22] ↑ Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, 14-18,
retrouver la guerre, Paris, Gallimard, 2000, p. 52.
[23] ↑ Frédéric Rousseau, op. cit., p. 288.
[24] ↑ Les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-
1918, préface de Rémy Cazals, Paris, Maspero, 1978 ; rééd. Paris,
La Découverte, 1997.
[25] ↑ Chiffre avancé dans Antoine Prost, Jay Winter, Penser la
Grande Guerre, Paris, Seuil, 2004, p. 134.
[26] ↑ Paul Tuffrau, 1914-1918, quatre années sur le front.
Carnets d’un combattant, Paris, Imago, 1998.
[27] ↑ Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, op. cit., p. 58.
[28] ↑ George L. Mosse, De la Grande Guerre au totalitarisme, op.
cit.
[29] ↑ Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, op. cit., p. 122,
cité par Antoine Prost, Jay Winter, Penser la Grande Guerre, op.
cit., p. 141.
[30] ↑ Démarche initiée par Antoine Prost, Les Anciens
Combattants et la société française, 1914-1939, Paris, PFNSP, 1977.
V. Temporalités feuilletées
Notes du chapitre
[1] ↑ Émile Benveniste, Problèmes de linguistique générale 2
(1966), Gallimard, « Tel », 1974, p. 70.
[2] ↑ Ibid., p. 71.
[3] ↑ Ibid., p. 72.
[4] ↑ Ibid., p. 71.
[5] ↑ Ibid., p. 72.
[6] ↑ Paul Ricœur, Temps et récit, t. 3, op. cit., p. 197.
[7] ↑ Voir Pascal Michon, « L’historicité au prisme de la théorie
du langage de Benveniste », in Christian Delacroix, François
Dosse, Patrick Garcia (dir.), Historicités, op. cit., p. 241-256.
[8] ↑ Émile Benveniste, Problèmes de linguistique générale 2, op.
cit., p. 78.
[9] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 3, op. cit., p. 190.
[10] ↑ Gérard Genette, Figures III, Paris, Seuil, 1972, p. 186.
[11] ↑ Émile Benveniste, Problèmes de linguistique générale 1,
Paris, Gallimard, « Tel », 1974, p. 238-239.
[12] ↑ Émile Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie
religieuse (1912), Paris, Puf, 1968, p. 15.
[13] ↑ Louis Molet, cité dans Jean Poirier, « Histoire du comput
et de quelques calendriers », Histoire des mœurs, Paris,
Gallimard, 1990, p. 182.
[14] ↑ Ibid., p. 188.
[15] ↑ René Passeron, « Poïétique et Histoire », conférence
prononcée au colloque « Idées, Mentalités, Histoire », Université
de Sfax, Tunisie, 9 Mai 1992, publiée par EspacesTemps, n° 55-56,
1994, p. 103.
[16] ↑ Ibid., p. 105.
[17] ↑ François Affergan, La Pluralité des mondes. Vers une autre
anthropologie, Paris, Albin Michel, 1997, p. 243.
[18] ↑ Ibid., p. 246.
[19] ↑ Ibid., p. 252.
[20] ↑ Voir Michaël Agar, « Hermeneutics in Anthropology »,
Ethos, vol. 8, n° 3, 1980, p. 253-272.
[21] ↑ Edwin Ardener, The Voice of Prophecy and Others Essays,
édité par M. Chapman, Oxford, Blackwell, 1989, p. 226.
[22] ↑ François Affergan, op. cit., p. 259.
[23] ↑ Ibid., p 265.
[24] ↑ Pierre Caussat, L’Événement, Paris, Desclée de Brouwer,
1992.
[25] ↑ Ibid., p. 205.
[26] ↑ Ibid., p. 206.
[27] ↑ Ibid., p. 209.
[28] ↑ Paul Ricœur, Temps et Récit, t. 3, op. cit., p. 68.
[29] ↑ Marcel Detienne, Comparer l’incomparable, Paris, Seuil,
2000, p. 73.
[30] ↑ François Hartog, Gérard Lenclud, « Régimes
d’historicité », in Alexandre Dutu, Norbert Dodille (dir.), L’État
des lieux en sciences sociales, op. cit., p. 18-38.
[31] ↑ Voir François Hartog, « Sur la notion de régimes
d’historicité », in Christian Delacroix, François Dosse, Patrick
Garcia (dir.), Historicités, op. cit., p. 133-150.
[32] ↑ François Hartog, Gérard Lenclud, « Régimes
d’historicité », op. cit., p. 26.
[33] ↑ Gérard Lenclud, « Traversées dans le temps », Annales
HSS, n° 5, sept.-oct. 2006, p. 1071.
[34] ↑ François Hartog, Régimes d’historicité, op. cit.
[35] ↑ Voir, pour la notion de « brèche entre le passé et le
futur », Hannah Arendt, La Crise de la culture (1954), trad. fr. P.
Lévy, Paris, Gallimard, 1972.
[36] ↑ François Hartog, Régimes d’historicité, op. cit., p. 75.
[37] ↑ François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe
(1848), t. 2, Paris, Gallimard, « Pléiade », 1951, p. 936.
[38] ↑ François Hartog, « La Révolution française et
l’Antiquité », La pensée politique, n° 1, 1993, p. 34. Voir aussi
François Hartog, Évidences de l’histoire. Ce que voient les
historiens, Paris, EHESS, 2005 ; François Hartog, Anciens,
Modernes, Sauvages, Paris, Galaade, 2005.
[39] ↑ François Hartog, Régimes d’historicité, op. cit., p. 116.
[40] ↑ Ibid., p. 216.
[41] ↑ Jean-Paul Sartre, Critique de la raison dialectique, t. 2,
Paris, Gallimard, 1985, p. 407.
[42] ↑ Ibid., p. 408.
[43] ↑ Ibid., p. 409.
[44] ↑ Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ? (1948),
Paris, Gallimard, « Folio-essais », 1985, p. 226.
[45] ↑ Benoît Denis, « Rendre à l’événement sa brutale
fraîcheur. Événement et roman chez Sartre », in D. Alexandre, M.
Frédéric, S. Parent, M. Touret (dir), Que se passe-t-il ?, op. cit., p.
218.
[46] ↑ Claude Lefort, « Sociétés sans “histoire” et historicité »
(1952) ; repris dans Les Formes de l’histoire. Essais
d’anthropologie politique, Paris, Gallimard, 1978, p. 39.
[47] ↑ Georg Simmel, « Le problème du temps historique »,
Revue de métaphysique et de morale, n° 3, 1995, p. 300.
[48] ↑ Ibid., p. 305.
[49] ↑ Ibid., p. 308.
[50] ↑ François Jullien, Du temps. Éléments d’une philosophie du
vivre, Paris, Grasset, 2001, p. 88.
[51] ↑ Ibid., p. 125.
[52] ↑ Roger Bastide, « Événement », in Encyclopedia Universalis,
op. cit.
[53] ↑ Marc Augé, « Ordre biologique, ordre social la maladie,
forme élémentaire de l’événement », in Marc Augé, Claude
Herzlich (dir.), Le Sens du mal. Anthropologie, histoire, sociologie
de la maladie, Paris, Édiitons des Archives contemporaines, 1984,
p. 39. Voir aussi Joseph J. Lévy, « L’événement en anthropologie :
de l’élémentaire au complexe », in Ignace Olazabal, Joseph J. Lévy
(dir.), L’Événement en anthropologie. Concepts et terrains, Québec,
Presses de l’université Laval, 2006, p. 9-21.
[54] ↑ Marc Augé, art. cit., p. 39.
[55] ↑ Laurent Vidal, Le Silence et le Sens. Essai d’anthropologie
du sida en Afrique, Paris, Anthropos-Economica, 1996, p. 129.
Informations reprises de Joseph J. Lévy, « L’événement en
anthropologie : de l’élémentaire au complexe », op. cit., p. 14-15.
[56] ↑ Pascale Quincy-Lefebvre, « Histoire sensible, temps et
événement. La première communion (1850-1950) », in Françoise
Daviet-Taylor (dir.), L’Événement. Formes et figures, Angers, PUA,
2006.
[57] ↑ Françoise Dolto, Enfances, Paris, Seuil, 1986.
[58] ↑ Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire, Points/Seuil, 1978,
p. 40.
[59] ↑ Alain Badiou, L’Être et l’Événement, Paris, Seuil, 1988, p.
194.
[60] ↑ Ibid., p. 196.
[61] ↑ Ibid., p. 196-197.
[62] ↑ Ibid., p. 199.
[63] ↑ Alain Juranville, L’Événement. Nouveau traité théologico-
politique, Paris, Puf, 2007.
[64] ↑ Ibid., p. 47.
Conclusion
Abraham 16
Alphonse d’Aragon 37
Alphonse XIII 49
Baubion-Broye A 324
B ecquemont Daniel, V
Bernard Claude 55
Berthelot Marcellin 55
Bossuet 19
Bouglé Célestin 59
Bourdeau Louis 56
Burguière André 70
Carozzi Claude 18
Cervantes Miguel de 74
Charles IV 213
Chateaubriand 306
Choderlot de Laclos 3
Pierre
Cicéron 2, 302
D’Artagnan 213
Delcassé Théophile 49
Demangeon Albert 59
de Quincey Thomas 9
Eginhard 208
Elisabeth II 279
d’Angleterre
Engels Friedrich 24
Fagniez Gabriel 41
Fédier François 89
Flaubert Gustave 3
Fliess Wilhelm 99
Focillon Henri 183
Froissart Jean 18
Gochet Paul 10
Grégoire de Tours 17
Gurvitch Georges 59
Haar Michel 89
Halbwachs Maurice 59
Hauser Henri 60
Hausner Gidéon 289
Henri IV 196
Héraclite 9, 131
Hô-Chi-Minh 261
Jensen Wilhelm 99
Kojève Alexandre 23
Lacombe Paul 56
Leclerc-Olive Michèle 7
Lénine 264
Louis de France 19
Louis XIII 53
Lycurgue 307
Martin de Tours 17
Mauss Marcel 59
Mirabeau 28
Molino Jean 10
Mortet Charles 56
Pasternak Boris 93
Quattrone G, A 276
Rey Abel 63
Rey Alain 2, 334
Rey Jean-Michel 48
Rist Charles 59
Saint-Simon 197
Saletti Carlo 290
Sanger George 5
Schleiermacher 185
Friedrich
Scott Walter 27
Sibertin-Blanc 154
Guillaume, V
Siegfried André 59
Sieyès 3, 198
Simon Claude 8
Staline 233
Suàrez Isidoro 9
Suger 108
Sylvestre Ier 37
Taviani-Carozzi 18
Huguette
Thierry Augustin 27
Tite-Live 16
Voltaire 53, 54
Wilson N, L 284
Zénon 83