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SYSTEME DE MANAGEMENT INTEGRE :

Définition
Un système de management intégré ou SMI est un système qui permet la gestion de plusieurs domaines de
management différents (Qualité, Sécurité et Santé au travail, Environnement, Sécurité alimentaire...) au sein d'un
même organisme. Ce type de système combine les exigences de différentes normes compatibles entre elles
(exemples internationaux ILO-OSH pour la Santé et la Sécurité et la Santé au Travail, ISO 9001 pour la
Qualité,ISO 14001 pour l'Environnement) afin que l'organisme gagne en efficacité.

Le développement des différents sysemes de


management aujourd’hui
Avantage d’un système de management intégré :
La mise en place d’un système de management intégré (SMI) permet, par l’usage du concept d’amélioration
continue, la progression de vos performances en terme d’environnement, de sécurité et de qualité (maîtrise des
coûts, conformité réglementaire, transparence des activités et des résultats pour les pouvoirs publics, les clients,
le voisinage, les assureurs).

Les enjeux d’une certification combinée QSE pour l’entreprise sont nombreux et comportent, entre autre, d’être
un avantage commercial et concurrentiel pour la conquête de nouveaux marchés.

Il propose aussi d’évaluer votre système par des audits : audit de conformité réglementaire et audits de suivi. Il
vous permettra de mener à bien vos audits de certification ISO9001:2008, ISO14001:2004 et
OHSAS18001:2007.

La similitude des concepts de management de la qualité et de l'environnement conduit un certain nombre


d'entreprises à mettre en œuvre des systèmes de management intégrant la qualité et l'environnement (norme ISO
9001 et ISO 14001).
Le management de la sécurité, même si celui-ci n'a pas de consensus au niveau international peut trouver sa
place dans ce système de management intégré

Avantages du Système Intégré:

1. Simplification du système du point de vue de son organisation, de son utilisation et de son système
documentaire
2. Cohérence de la stratégie d’entreprise en matière de qualité, sécurité et environnement
3. Eviter les redondances et les incohérences au niveau des modes opératoires en améliorant l’efficacité des
pratiques à tous les niveaux.

Présentation des ISO :


L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est le plus grand producteur et éditeur mondial de Normes
internationales. Elle a élaboré plus de 19 000 Normes internationales sur des sujets très variés et plus de 1000
nouvelles normes ISO sont publiées chaque année.

L'ISO est un réseau d'instituts nationaux de normalisation de 163 pays dont le Secrétariat central, situé à Genève,
Suisse. L'ISO permet d'établir un consensus sur des solutions répondant aux exigences du monde économique et
aux besoins plus généraux de la société.

La famille ISO 9000 concerne le système de management qualité, et on distingue :

 L'ISO 9000 décrit les principes essentiels des systèmes de management de la qualité
 L'ISO 9001 spécifie les exigences relatives à un système de management de la qualité : le principe est
d’accroitre le niveau de satisfaction de la clientèle.
 L'ISO 9004 « l'efficacité et l'efficience » l'amélioration des performances de l'organisme et la
satisfaction des clients et des autres parties intéressées.
 L'ISO 19011 fournit des conseils sur l'audit des systèmes de management de la qualité et des systèmes
de management environnemental.

Systéme de management de qualité :


Les systèmes de management de la qualité peuvent aider les organismes à accroître la satisfaction de leurs
clients. Les clients cherchent à trouver des produits qui répondent à leur besoins et attentes. Ces exigences
peuvent être déterminer soit par le client soit par l’organisation et dans les 2 cas, c’est le client qui doit décider
sur le produit final. Un système de management de la qualité peut fournir le cadre d'amélioration continue
permettant d'accroître la probabilité de satisfaire ses clients et les autres parties intéressées. Il apporte, à
l'organisme et à ses clients, la confiance en son aptitude à fournir des produits qui satisfont immanquablement
aux exigences.

La mise en œuvre d'un système de management de la qualité est avant tout un outil de management pour
améliorer l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise. L'amélioration de l'organisation de l'entreprise, de
ses circuits d'information et la mobilisation du personnel autour de ce projet fédérateur sont les principaux atouts
de cette mise en œuvre.

Avantage du système :
• La motivation et l'implication du personnel
• La réduction des coûts et des délais de production ou de prestation par l'utilisation efficace des ressources
• L'amélioration des résultats et de leur cohérence
• La souplesse et la rapidité des réactions face à l'évolution du marché ou des besoins et des attentes du client
• L'optimisation des coûts et des ressources
• L'augmentation de la confiance des clients en votre capacité à répondre à leurs besoins et attentes
• L'amélioration de votre compétitivité sur vos marchés, en France et à l’international
Ses principes :
1. Ecoute Client : Les entreprises dépendent de leurs clients, il convient donc qu’elles comprennent leurs
besoins présents et futurs, qu’elles satisfassent leurs exigences et qu’elles s’efforcent d’aller au-devant
de leurs attentes.

Avantages clés

o Augmentation des recettes et des parts de marché résultant de la souplesse et de la rapidité des
réactions face aux opportunités du marché.
o Efficacité accrue dans l’utilisation des ressources de l’entreprise pour augmenter la satisfaction
du client.
o Plus grande loyauté des clients conduisant à un renouvellement des relations d’affaires.
2. Leadership : La Direction établit la finalité et les orientations de l’entreprise. Il convient que la
Direction créée et maintienne un environnement interne dans lequel les personnes peuvent pleinement
s’impliquer dans la réalisation des objectifs de l’entreprise.

Avantages clés

o Les buts et objectifs de l’entreprise sont compris par le personnel et le motive.


o Les activités sont évaluées, alignées et mises en œuvre de façon unifiée.
o Les défauts de communication entre les différents niveaux d’une entreprise sont réduits au
minimum.
3. Implication du personnel : Les personnes à tous niveaux sont l’essence même d’une entreprise et une
totale implication de leur part permet d’utiliser leurs aptitudes au profit de l’entreprise.

Avantages clés

o Personnel motivé, impliqué et engagé pour l’entreprise.


o Innovation et créativité pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
o Membres du personnel responsables de leurs performances individuelles.
o Personnel soucieux de participer et de contribuer à l’amélioration continue.
4. Approche processus : Un résultat escompté est atteint de façon plus efficiente lorsque les ressources et
activités afférentes sont gérées comme un processus.

Avantages clés

o Coûts et durées de cycle réduits par l’utilisation efficace des ressources.


o Résultats améliorés, cohérents et prévisibles.
o Focalisation sur les opportunités d’amélioration et classement par ordre de priorité.
5. Management par approche système : Identifier, comprendre et gérer des processus corrélés comme
un système contribue à l’efficacité et l’efficience de l’entreprise à atteindre ses objectifs.

Avantages clés

o Intégration et alignement des processus qui permettront d’atteindre au mieux les résultats
désirés.
o Aptitude à focaliser les efforts sur les processus clés.
o Conférer aux parties intéressées la confiance dans la cohérence, l’efficacité et l’efficience de
l’organisme.
6. Amélioration continue : Il convient que l’amélioration continue de la performance globale d’une
entreprise soit un objectif permanent de celle-ci.

Avantages clés

o Avantage concurrentiel grâce à des capacités organisationnelles améliorées.


o Alignement des activités d’amélioration à tous les niveaux par rapport aux objectifs
stratégiques de l’entreprise.
o Souplesse et rapidité de réaction face aux opportunités.
7. Approche factuelle pour la prise de décision : Les décisions efficaces se fondent sur l’analyse de
données et d’informations.

Avantages clés

o Décisions bien informées.


o Meilleure aptitude à démontrer l’efficacité des décisions antérieures par référence à des
données factuelles enregistrées.
o Augmenter l’aptitude à examiner, mettre en cause et changer les opinions et les décisions.
8. Relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs : Une entreprise et ses fournisseurs sont
interdépendants et des relations mutuellement bénéfiques augmentent les capacités des deux organismes
à créer de la valeur.

Avantages clés

o Aptitude accrue à créer de la valeur pour les deux parties.


o Souplesse et rapidité des réactions face à l’évolution du marché ou des besoins et des attentes
du client.
o Optimisation des coûts et des ressources.

Démarche «systèmes de management de la


qualité»
Une démarche permettant de développer et de mettre en oeuvre un système de management de la qualité
comporte plusieurs étapes, telles que
a) détermination des besoins et attentes des clients et des autres parties intéressées;
b) établissement de la politique qualité et des objectifs qualité de l'organisme;
c) détermination des processus et responsabilités nécessaires pour atteindre les objectifs qualité;
d) détermination et fourniture des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs qualité;
e) définition des méthodes permettant de mesurer l'efficacité et l'efficience de chaque processus;
f) mise en oeuvre de ces méthodes pour mesurer l'efficacité et l'efficience de chaque processus;
g) détermination des moyens permettant d'empêcher les non-conformités et d'en éliminer les causes;
h) établissement et application d'un processus d'amélioration continue du système de management de la qualité.

les étapes de la mise en œuvre du système de


management qualité :
Étape 1: Diagnostic de l'existant

Le diagnostic a pour finalité d'identifier l’organisation en place

1. Prendre connaissance des activités de l'entreprise, de ses produits/services, de ses clients et partenaires
2. Prendre connaissance des pratiques et évaluer la formalisation (procédures écrites, données
enregistrées)
3. Prendre connaissance des dysfonctionnements éventuels et la capacité de l’entreprise à mettre en place
des actions d’amélioration
4. Élaborer le plan d'actions pour la mise en œuvre du système qualité.

Ce diagnostic est réalisé sous forme d'un audit qui prend en compte les différentes exigences de la norme, les
principes de management et la qualité des produits/services. Ce diagnostic permet d’évaluer les écarts avec la
norme ISO 9001 et de proposer un plan d’actions jusqu’à la certification.
Cette étape doit permettre de diagnostiquer les points critiques de l'entreprise par rapport à ses clients et à son
organisation.

Étape 2: Lancement de la mise en œuvre

1. Communication de la Direction sur ses objectifs et sur le projet


2. Rapport sur le diagnostic: améliorations à mettre en place
3. Élaboration du calendrier du projet
4. Nomination de la personne qui sera en charge, en interne, de piloter le projet

Il est important de mettre en œuvre un système de management de la qualité adapté à l'entreprise. Et non pas à
l'entreprise d'adopter un système de management modèle.

Étape 3: Formation/sensibilisation à la maîtrise d'un système de management de la qualité

1. Objectif: prendre connaissance des exigences de la norme ISO 9001, des actions qui seront à mettre en
place et le rôle de chaque acteur dans l’amélioration continue.

Étape 4: Mise en place du système de management de la qualité

1. Identification et formalisation des processus, et mise en place des actions d'améliorations


2. Mise en place de la gestion documentaire
3. Élaboration des documents écrits nécessaires à la gestion du système: procédures exigées par la norme,
méthodes, instructions de travail
4. Rédaction du Manuel Qualité

L'entreprise doit fixer son propre niveau de formalisation en fonction de ses activités, des exigences
relatives aux produits, de l'autonomie de son personnel,

Étape 5: Suivi de la mise en œuvre

Il est essentiel de connaître le degré de satisfaction du client, de sa perception des produits et des services fournis
par l'entreprise ainsi que l'évolution de ses besoins.

Étape 6: Formation et réalisation des audits internes

Un/des audit(s) interne(s) est(sont) réalisé(s) régulièrement au cours de la mise en œuvre du système afin de
vérifier l’application de tel ou tel processus. Ceux-ci permettent d'accentuer les actions sur des points particuliers
du système de management de la qualité. Ces audits sont réalisés par des personnes formées à l’audit sous la
responsabilité du Consultant.

Étape 7: Choix de l'organisme certificateur

1. Procédure de sélection et dépôt de candidature


2. Réponse au questionnaire d'évaluation préliminaire

Étape 8: Audit de Certification

1. Procédure de sélection et dépôt de candidature


2. Réponse au questionnaire d'évaluation préliminaire

ISO 9001 : Qualité


A-Définition :

Les exigences relatives aux systèmes de management de la qualité sont spécifiées dans l'ISO 9001. Ces
exigences sont génériques et s'appliquent à des organismes de tous les secteurs industriels ou
économiques, quelle que soit la catégorie de produit proposée. L'ISO 9001 ne présente pas d'exigences
concernant les produits. Elle doit démontrer son aptitude à fournir régulièrement un produit conforme
aux exigences des clients et aux exigences réglementaires applicables, et vise à accroître la satisfaction
de ses clients par l'application efficace du système, y compris les processus pour l'amélioration continue
du système et l'assurance de la conformité aux exigences des clients et aux exigences réglementaires
applicables.

Evolution de la certification ISO 9001


La norme ISO 9001:2008 est l'une des plus connues. Elle est mise en œuvre par plus de 800000 entreprises dans
162 pays.

 Les versions antérieures à 2000 étaient basées sur le principe : « On définit par écrit ce que l'on doit
faire, on fait ce que l'on a écrit, et on prouve que l'on a bien fait ce que l'on a écrit. » Cela a conduit a
des systèmes qualité très « administratifs », avec énormément de documents (procédures, instructions,
consignes, modes opératoires, etc.), souvent avec un système de gestion documentaire très lourd et très
centralisé.

 La version 2008 se situe dans une approche différente : « On définit le niveau de qualification (ou de
compétence) nécessaire pour tenir un poste, et on s'assure que les personnes tenant ce poste ont la
qualification voulue. Si nécessaire, on met en œuvre des formations. » Cette analyse doit être
régulièrement renouvelée.
 Les versions précédentes prenaient peu en compte la satisfaction réelle de l'utilisateur final, La version
2008 remet le client au sommet de la pyramide.
La norme ISO 9001 : version 2015
Le système de management
environnemental

Introduction :
En matière d'environnement et d'énergie, les entreprises sont confrontées à une évolution rapide des
techniques, des pratiques, des réglementations et des normes. Une approche globale de ces questions par
le management environnemental se développe depuis quelques années, touchant à la fois l'ensemble de
leur pratique, de leur système d'organisation et de leur fonctionnement. Dans le milieu industriel,
le management environnemental s'intègre de plus en plus étroitement aux démarches qualité, hygiène
et sécurité.

Conscientes de l'importance croissante de l'environnement dans leur stratégie de développement, les


entreprises, en particulier les PME, sont de plus en plus nombreuses à en faire l'une des principales
composantes de leur management. Ainsi se développe progressivement le management
environnemental, pivot de la démarche de développement durable. Il peut prendre deux formes :

L'approche " organisme " qui est développée sur les sites de production et peut se traduire par exemple
par un " Eco-audit " ou une démarche de certification ISO 14001 ou EMAS*. Elle constitue un outil de
gestion interne à l'entreprise, fondé sur le principe de l'amélioration continue.

L'approche " produit " qui dépasse les murs de l'entreprise puisqu'elle conduit à concevoir ou à améliorer
les produits de manière à minimiser l'ensemble de leurs impacts sur l'environnement, à toutes les étapes
de leur cycle de vie (c'est-à-dire depuis la production des matériaux qui les constituent jusqu'à leur mise
au rebut).

Définition
Le système de management environnemental est un outil de gestion de l’entreprise et de la collectivité
qui lui permet de s’organiser de manière { réduire et maîtriser ses impacts sur l’environnement. Il inscrit
l’engagement d’amélioration environnementale de l’entreprise ou de la collectivité dans la durée en lui
permettant de se perfectionner continuellement. Les normes ISO suivantes décrivent les SME :

- Les normes ISO 14001 [ISO 96-1] et ISO 14004 [ISO 96-2], définissent les spécifications et lignes directrices
pour l'utilisation et la mise en œuvre du SME.

- Les normes ISO 14010 [ISO 96-3], ISO 14011 [ISO 96-4] et ISO 14012 [ISO 96-5] définissent les principes et
procédures de l'audit environnemental, ainsi que les critères de qualification des auditeurs
environnementaux.

Objectifs :
Les principaux objectifs du SME sont de :
- Respecter la réglementation avec un dépassement des objectifs initiaux.
- Maîtriser les risques pour le site.
- Maîtriser les coûts déchets par des économies d'énergie et de matière première.
- Améliorer la performance du système de gestion avec l'introduction d'un nouvel angle critique.
- Se différencier par rapport à la concurrence.
- Valoriser l'image de l'entreprise.
- Communiquer de manière transparente vis-à-vis du personnel, des riverains, des clients, des assureurs,
etc.

Les avantages du management environnemental


Avantages économiques
Si la mise en place d’un SME représente un investissement financier, cet investissement est compensé par
la maîtrise des coûts induite par la démarche, notamment à travers la rationalisation des pratiques. Par
exemple, le SME peu conduire à éviter ou réduire certains coûts, engendrés par des pollutions du milieu
ou des accidents : frais de remise en état de l’environnement, amendes, dommages-intérêts,
augmentation des primes d’assurances et des taux d’intérêts bancaires...

En outre, l’analyse environnementale peut révéler des dysfonctionnements de gestion et donner lieu {
une amélioration du contrôle des dépenses : on pourra ainsi optimiser les coûts liés à la consommation
d’énergie, d’eau et de matières premières ou { la gestion des déchets.

On peut obtenir également un meilleur lissage des coûts d’investissement, car ils sont intégrés dans un
cadre d’amélioration continue. Le management environnemental s’appuie sur des perspectives à long
terme. Il limite donc les risques de pertes d’argent liées { des actions non

cohérentes entre elles ou à des erreurs induites par un raisonnement à court terme.

Avantages au niveau organisationnel


Sur le plan du fonctionnement interne, le SME apporte une méthode de gestion qui a pour principal
avantage d’instaurer une structure au sein de l’organisme : cela permet d’engendrer des gains de temps,
de rendement, de compétitivité... Le SME vise théoriquement { l’amélioration des performances et de la
mobilisation du personnel... Cette démarche tend à décloisonner les différents services, à mettre en place
des méthodes de travail transversales, à donner un sens et une cohérence aux actions entreprises. Ainsi,
en permettant de sortir de la routine et en donnant une valeur ajoutée au travail, le SME peut avoir un
effet de motivation du personnel. Il permet de libérer un potentiel d’initiatives et de valoriser le savoir-
faire de chacun. Lorsqu’il rejoint le champ de la sécurité, le management environnemental permet
également d’améliorer les conditions de travail. Enfin, l’environnement étant un thème fédérateur, c’est
un vecteur de communication interne qui peut être porteur.

Avantages administratifs
Le SME implique la prise en compte des exigences législatives réglementaires et des actions de
communication. C’est donc une réponse aux exigences des pouvoirs publics en matière d’impact
environnemental : respect de la réglementation, communication, transparence, maîtrise des risques... Il
permet de mettre en place une bonne gestion de la réglementation et de diminuer les risques pénaux. En
cas d’accident, un SME peut se faire valoir devant un tribunal comme preuve des dispositions
environnementales prises par la direction.

Un gain en termes d’image


Un SME va au-delà du strict respect des textes législatifs : en menant une politique environnementale
volontariste, l’entreprise peut bénéficier d’un retour d’opinion positif. L’évolution sociale fait que les
clients comme les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux actions de protection de
l’environnement et de prévention de la pollution. L’impact en termes d’image de marque permet {
l’entreprise d’accéder { de nouveaux marchés, ainsi que d’établir des relations de confiance avec ses
clients et ses partenaires. Ce qui induit à terme une baisse des coûts de marketing et de relations
publiques.

Synergies locales
En ce qui concerne les relations externes, le SME est un encouragement à mettre en place des approches
partenariales, visant à provoquer des synergies entre acteurs du territoire : collectivités, industriels,
petites entreprises, sous-traitants, société civile….Cela peut mener { développer des formes de
concertation, ou à créer des partenariats techniques et/ou financiers.

Dans tous les cas, c’est une occasion de mobiliser et de faire participer les acteurs locaux et les
partenaires privés ou publics. En développant ses relations avec les autorités compétentes (DRIRE,
DDASS, ADEME...), l’entreprise pourra bénéficier de conseils, voire de ressources humaines et financières

AVANTAGES POTENTIELS D’UN SME : SYNTHESE

LES CHAMPS DE L’INTERVENTION


ENVIRONNEMENTALE :
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des divers champs possibles d’une action environnenentale. Il n’est
pas exhaustif :
Les contraintes du management
environnemental
Le coût des aménagements
« Le coût de la certification »
La charge de travail
La rigueur de la démarche
Les relations avec les administrations
La veille réglementaire

Etapes de mise en œuvre d’un système de


management environnemental
1. Définition d’une politique environnementale :
C’est un engagement écrit de la Direction { se conformer aux réglementations et { améliorer de façon
continue les résultats environnementaux de l’entreprise. Il doit être porté { la connaissance de l’ensemble
du personnel et être accessible à toute personne qui en fait la demande.

2. Analyse environnementale du site :


Il s’agit d’identifier les aspects environnementaux induits par l’activité, de réaliser un

inventaire des réglementations applicables et d’évaluer les impacts des activités du site, qui sont
hiérarchisés. Ceux que l’entreprise peut maîtriser doivent aussi être identifiés.
3 .Etablissement d’un programme :
Il s’agit de planifier des actions pour traduire concrètement la volonté exprimée dans la politique
environnementale. Des objectifs précis sont définis, ainsi que les mesures à prendre et les ressources à
attribuer pour les atteindre : moyens humains, techniques et financiers…

4. Mise en place d’un Système de Management Environnemental :


Il s’agit de la mise en place d’une organisation et des structures qui assurent l’efficacité du système. Par
exemple, on établira des procédures, on définira les responsabilités et les rôles de

chacun, on prévoira les actions de formation ou les modes de communication interne et externe…

5. Mise en oeuvre des actions planifiées :


Formation, communication, modification des processus de production, mise en place de mesures de
réduction des nuisance….etc.

6. Contrôle du système et correction des écarts :


L’auto-contrôle et l’audit interne permettent de surveiller l’évolution des impacts

environnementaux { l’aide d’indicateurs, d’évaluer la conformité des résultats et de corriger les écarts
constatés. Des revues de direction régulières doivent permettre de vérifier que la politique
environnementale définie est réalisée en conformité avec ce qui a été prévu. Elle permettent également
de renouveler les objectifs et cibles.

7. Validation et rédaction d’un rapport environnemental


On peut également demander à cette étape la certification.

SYNTHESE DE LA DEMARCHE DU SME :


La Norme ISO 14001 :
Créée par l’Organisation internationale de Normalisation (ISO), c’est une norme internationale qui précise
la structure et les principes d’un SME. Elle fait partie de la série de normes ISO 14000 qui regroupe les
normes environnementales. Celles-ci datent de 1996 et bénéficient d’une reconnaissance internationale.
Ce type de norme, notamment la Norme ISO14001, la plus couramment utilisée, offre essentiellement une
garantie de reconnaissance et de validation par les différents acteurs de la société. Ce sont des normes
stables, dans le temps et dans l’espace, car elles sont universellement reconnues. ISO 14001 repose sur une
démarche volontaire. Son approche par l’organisation de l’entreprise se fonde sur l’engagement d’une
politique et la mise en place d’un système auto-améliorant. La norme établit les prescriptions et exigences
minimales : définition d’une politique, objectifs, planification, mise en oeuvre, contrôle, actions
correctives…..Elle s’applique { un organisme ou { un site dans sa totalité, mais pas aux produits.

Présentation

_ ISO 14001 comparable à ISO 9001

_ Elle peut servir de base à une certification

_ Elle ne comprend pas de critère de performance environnementale

_ Le système est compatible avec l’ISO 9001

C’est une norme qui :

_ Permet de GERER LES IMPACTS (base de volontariat)


_ Est utilisable par TOUT ORGANISME (quelles que soient la taille et son implantation dans le
monde).
_ Permet d’ANTICIPER (conformité à la réglementation)
_ Permet de structurer une COMMUNICATION externe/interne

LES EXIGENCES DE LA NORME 14001


POLITIQUE ENVIRONMENTALE
Il s'agit d'une déclaration formelle rédigée par le chef d'entreprise, dans laquelle sont décrits les objectifs

globaux et les principes de la démarche selon le processus d'amélioration continue. Elle doit orienter la

stratégie environnementale de l’entreprise et susciter une forte implication du personnel.

ASPETS ENVIRONMENTAUX
Il s’agit d'identifier tous les impacts (significatifs ou non) de l’entreprise sur l’environnement.

EXIGENCES LEGALES ET AUTRES EXIGENCES


Au-del{ de la réglementation (ex : normes de rejets), il s’agit des paramètres { prendre en compte dans
l’analyse (ex : proximité d’une zone naturelle protégée, exigences des clients, etc…)

Objectifs et cibles :
Pour chaque impact significatif, il faut alors fixer des objectifs et cibles, cohérents avec la politique,
prenant en considération l'ensemble des exigences (légales, financières, opérationnelles, commerciales,
parties intéressées…)

PROGRAMME DE MANAGEMENT ENVIRONMENTAL

Basé sur les priorités dégagées lors de l'analyse environnementale, il décline :

_ Les objectifs et cibles environnementaux (si possible quantifiés)

_ Les mesures pour atteindre ces objectifs et cibles,

_ Les échéances fixées pour les mettre en oeuvre,

_ Les moyens (financiers et humains)

_ Les responsables

Il s’agit du plan d’action { mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs et cibles (responsabilités, moyens,

délais).

A ce stade, le programme environnemental est établi, il reste à le mettre en oeuvre et à faire fonctionner
le Système de Management Environnemental.

FORMATION, SENSIBILISATION ET COMPETENCE


Les acteurs du SME doivent être compétents à la hauteur de leurs responsabilités et des tâches qui leur
sont assignées. Cela nécessite de mettre en place un plan de formation (interne ou externe)

COMMUNICATION
Ce volet porte { la fois sur la communication interne { l’organisme et externe.

DOCUMENTATION DU SISTEME DE MANAGEMENT ENVIRONMENTAL


Papier ou informatique, le système documentaire doit décrire les éléments essentiels du SME et leurs
interactions.

MAITRISE DE LA DOCUMENTATION
Des procédures doivent être établies et tenues à jour, afin de maîtriser tous les documents nécessaires et
faisant partie du SME (identifier, gérer, archiver…)
MAITRISE OPERATIONNELLE
Il s’agit de planifier les activités associées aux aspects environnementaux significatifs : procédures et
critères opératoires (diffusion aux fournisseurs)

PREVENTION DES SITUATIONS D’URGENCE ET CAPACITE A REARGIR


Ces procédures doivent permettre de réduire les impacts environnementaux en cas d’urgence. Le système
ainsi mis en place est apte { fonctionner. Il doit néanmoins faire l’objet de contrôles et d’actions
correctives en cas de non-conformités.

SURVEILLANCE ET MESURAGE
Il consiste notamment à effectuer un suivi des performances par rapport aux objectifs et cibles fixés dans
le programme.

NON COFORMITE, ACTION CORRECTIVE ET ACTION PREVENTIVE


Les actions correctives et préventives ont pour objectif de lever les non-conformités et d’éviter qu’elles se
reproduisent (amélioration continue)

ENREGISTREMENT
Une procédure spécifique aux enregistrements doit permettre de gérer (mise à jour, archivage,
destruction) les enregistrements relatifs { l’environnement (mesures, formation, résultats d’audits, etc…)

AUDIT DU SYSTEME MANAGEMENT ENVIRONMENTAL


La réalisation d’audits périodiques doit permettre de vérifier la conformité du SME par rapport { la norme
ISO 14001
Le cycle de Certification ISO 14001.
Système de management de la santé et
de la sécurité
au travail

Introduction
La réduction des accidents du travail et la prise en compte de facteurs professionnels influées sur la santé
et la sécurité du travail constituent un des enjeux forts de très nombreuses entreprises.

L’amélioration continue des performances en matière de santé et de sécurité nécessite, en plus d’une
approche normative, une très bonne connaissance technique et réglementaire au regard des dangers et
des risques de l’entreprise.

Structurer son système de management de la santé et de la sécurité du travail conduit donc l’entreprise {
une analyse complète de ses processus de production et peut avoir des incidences fortes sur son
organisation.

Définition
Un système de management de la santé et de la sécurité au travail (SMS) est un dispositif de gestion
combinant personnes, politiques, moyens et visant à améliorer les performances d'une entreprise en
matière de santé et de sécurité au travail (S&ST). C'est un outil qui permet de mieux maîtriser
l'organisation de l'entreprise et de progresser en continu en intégrant la S&ST à toutes les fonctions.

Objectifs
L’adoption d'un tel système est l’expression d’une approche globale et gestionnaire de la prévention des
risques professionnels. C’est une démarche volontaire qui vise { :

anticiper les changements,


augmenter la réactivité et la performance de l'entreprise dans la prévention des risques en S&ST,
limiter les dysfonctionnements en S&ST,
assurer une cohérence globale avec les autres démarches de management.
Elle participe { l’amélioration de l'image de l'entreprise.

Les avantages attendus :


diminuer les accidents et les maladies professionnelles.
assurer la prévention et la protection des salariés et des salariés des entreprises
extérieures
agir sur les situations dangereuses pour éviter l’accident,

améliorer la gestion de la santé-sécurité,

favoriser et pérenniser les bonnes pratiques,

améliorer la motivation du personnel et les conditions de travail,


donner un moyen de contrôle de la gestion en place

Les principales conditions de réussite du SMS :

Se donner des objectifs accessibles et mesurables.


Réussir son évaluation initiale des risques.
Assurer la veille réglementaire.
Trouver une synergie suffisante avec les autres domaines du management.
Adopter une démarche projet et la piloter.
Intégrer tous les acteurs internes de la S&ST * : CHSCT, médecin du travail, infirmière…
Communiquer régulièrement et savoir motiver le personnel, renforcer les formations sécurité.
Accepter la transparence.
Ne pas vouloir forcer les choses.
Choisir des indicateurs pertinents.
Savoir réagir aux dérives.
Evaluer régulièrement la démarche.
Reconnaître la contribution de chacun.

Les contraintes de la mise en place d’un SMS


Faible motivation de la direction et du personnel
Culture sécurité peu développée
Préexistence d’un autre système mal vécu
Conflit production / S&ST*
Système déconnecté des risques perçus
Contexte économique et social défavorable (licenciements, saturation…)
Ressources humaines insuffisantes
Se reposer sur l’encadrement pour faire vivre le système (il doit être soutenu)
Difficulté d’établir des fiches de non conformité
Retour sur investissement pas toujours mesurable directement
Culture de l’écrit non dominante
Etapes de mise en œuvre d’un système de
management de la santé et de la sécurité au
travail
La structure des systèmes de management en S&ST est apparemment proche de celle proposée pour les
systèmes qualité ou environnement.Pour éviter d'aboutir à un système élaboré qui ne porte pas ses fruits,
il est nécessaire d’animer la démarche.

Politique de prévention
La définition d’une politique S&ST permet de fixer le cadre du dispositif de management. Elle doit reposer
sur une réelle volonté du chef d’entreprise de s’engagerdans la démarche et de faire progresser
l’entreprise de façon régulière.

Elle implique la mise en place progressive des éléments suivants :

la définition d’objectifs cohérents avec les autres politiques de l’entreprise,



la fixation des responsabilités de l’encadrement,
 l’engagement de ressources,
 la définition de dispositifs de consultation et d’implication du personnel et de ses représentants,
 le choix d'un référentiel,
 la communication sur les objectifs…

Tous les services sont concernés et doivent gérer cette thématique comme une composante à part entière
du management de leur unité.

Cette politique doit être expliquée de façon claire et concise dans un document qui sera communiqué au
personnel.

Organisation :
Le rôle des différents acteurs de l'entreprise en S&ST doit être précisé : missions, responsabilités,
obligations, pouvoirs, relations… Le personnel et ses représentants doivent être consultés, informés et
formés afin de s'approprier la démarche. Cela demande la mise en place d'une documentation, d'un plan
de formation et de procédures de communication interne.

Planification des actions de prévention :


L'évaluation des risques professionnels (EvRP) est au coeur d’une recherche d’amélioration continue de la
santé et de la sécurité. Le succès de la démarche dépend pour une large part de la pertinence de l'analyse
des situations de travail réelles. Les résultats de l’évaluation des risques doivent être transcrits dans un
document unique. Ce document doit déboucher sur un plan d’actions définissant les mesures de
prévention appropriées aux risques identifiés. Les approches pluridisciplinaires (techniques, humaines,
organisationnelles) sont nécessaires tant au niveau global de l’entreprise qu’au niveau de l’étude détaillée
des postes de travail. Une veille réglementaire doit également être mise en place.

Mise en oeuvre et fonctionnement :


La mise en oeuvre du plan d’actions doit s’articuler étroitement avec les règles et les pratiques des
métiers ainsi qu'avec les procédures existantes. Cela suppose une concertation étroite avec tous les
opérateurs concernés, la création de dispositifs participatifs basés sur l’analyse des activités et la liberté
donnée aux opérateurs de rechercher des solutions innovantes. Cela implique la réalisation du
programme de formation, le dialogue social, la communication, la documentation et l'anticipation des
urgences.

Un dispositif permettant de rendre compte régulièrement de l’avancement des actions doit être mis en
place.

Mesure de la performance, analyses et actions correctives :


Il faut vérifier l'efficacité de la mise en oeuvre et réagir dès la découverte d'un nouveau risque, d'une
dérive… Des audits doivent être systématiquement déployés et analysés pour choisir des actions
correctives. Un tableau de bord S&ST peut être alimenté par des indicateurs variés, quantitatifs et
qualitatifs : indicateurs de risques, indicateurs de moyens et indicateurs de résultats. Les indicateurs
traditionnellement utilisés (taux de fréquence et taux de gravité des accidents du travail, taux de
cotisation…) ne sont que des indicateurs de résultats et montrent très rapidement leurs limites.

. Amélioration du système de management


Les revues de direction servent à améliorer le système, à faire évoluer la politique et à élaborer de
nouveaux programmes d'action en fonction de l'évolution des indicateurs observés. L’évaluation de la
politique permet de s’interroger sur les dysfonctionnements liés { la conception et { l’organisation
générale du système, c’est-à-dire sur la pertinence des stratégies d’action.
La norme OHSAS 18001
Présentation

De nombreuses entreprises mettent actuellement en place un système de gestion de la santé et de la


sécurité au travail (SGSST) dans le cadre de leur stratégie de gestion des risques afin de répondre aux
évolutions de la législation et protéger leurs employés.

Un SGSST permet de créer un environnement de travail sain et sûr par le biais d'une structure qui permet
aux entreprises d'identifier et de gérer systématiquement les risques en termes de santé et de sécurité,
de réduire le nombre d'accidents, de se conformer à la législation et d'améliorer leurs performances
générales.

OHSAS 18001 est le référentiel reconnu mondialement pour les systèmes de gestion de la santé et de la
sécurité au travail. Il a été conçu par les représentants des principaux organismes commerciaux et des
organismes de certification et de normalisation internationaux pour remédier à l'absence de référence
internationale pouvant être certifiée par un tiers.

OHSAS 18001 est compatible avec les certifications ISO 9001 et ISO 14001 pour aider votre entreprise à
respecter la réglementation en termes de sécurité et de santé au travail de façon efficace.

La certification OHSAS 18001 peut être adoptée par toute entreprise souhaitant mettre en place une
procédure formelle visant à réduire les risques en termes de santé et de sécurité dans l'environnement de
travail pour le personnel, les clients et le grand public

Avantages
Sur un marché concurrentiel, les clients attendent davantage que des prix compétitifs de la part de leurs
fournisseurs. Les entreprises ont besoin de démontrer que leurs activités sont gérées de façon efficace et
responsable et qu'elles peuvent fournir un service fiable sans interruption d'activité excessive causée par
des incidents ou des accidents de travail.

La certification du système de gestion de votre entreprise selon OHSAS 18001 atteste de sa conformité et
des avantages suivants :

Diminution possible du nombre d'accidents


Réduction possible des interruptions d'activité et des coûts associés
Conformité aux dispositions juridiques et réglementaires
Témoignage, auprès des partenaires, de l'attention que vous portez aux questions de santé et de
sécurité
Preuve d'une approche innovatrice, tournée vers l'avenir
Opportunité accrue de séduire de nouveaux clients et partenaires commerciaux
Meilleure gestion des risques de santé et de sécurité, maintenant et à plus long terme
Réduction possible des coûts liés à l'assurance de responsabilité civile
Les objectifs prioritaires de OHSAS 18001

Assurer le la pérennité de l’entreprise.


Répondre à une exigence légale significative (MSST)
Favoriser le déroulement des activités.
Assurer la satisfaction et le bien-être du personnel.
Mieux gérer des risques liés à la sécurité du personnel.
Améliorer sa performance financière.
Obtenir une reconnaissance officielle pour son SMS.

Instrumentalisation de la sécurité à la performance

de l’entreprise

Étapes de la certification
Toute entreprise souhaitant mettre en place un système de gestion santé et de la sécurité au travail doit
suivre les étapes clés suivantes :

1. Achat de la spécification
Une copie de la spécification est requise avant de commencer la préparation de votre inscription.

2. Étude de la documentation
De nombreuses publications sont disponibles pour vous aider à comprendre et à mettre en place un
système de gestion de la santé et de la sécurité au travail.

3. Identification des besoins en formation


Une gamme complète d'ateliers, de séminaires et de formations est disponible pour vous aider à mettre
en place et à auditer votre système de gestion de la santé et de la sécurité au travail.

4. Analyse des options en termes de conseil


Des conseillers indépendants peuvent vous accompagner pour optimiser la mise en place de votre
système de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Leur expérience dans ce domaine peut vous
permettre de réaliser des économies en évitant certains pièges.

5. Conception du système de gestion OHSAS 18001


Les spécifications de la certification OHSAS 18001 suivent le cycle PDCR (Plan, Do, Check, Review ou PFVI,
pour Planifier-Faire-Vérifier-Inspecter) tout en encourageant une amélioration continue. Ce modèle
s'adapte parfaitement à la structure d'autres certifications de système de gestion telles que l'ISO 14001.
Les étapes suivantes permettent de constituer la structure de base du système de gestion et s'inscrivent
dans la structure de la certification OHSAS 18001.

Planification
Au cours de cette phase, vous devez :

Vous assurer de l'implication de l'équipe dirigeante


Définir, avec l'aval de l'équipe dirigeante, la politique de l'entreprise en termes de santé et de
sécurité au travail
Définir une structure permettant d'identifier les dangers, d'évaluer les risques et de mettre en
place les mesures appropriées
Identifier et comprendre les obligations légales, définir des objectifs et mettre en place un
programme de gestion pour les atteindre. La totalité de ce processus doit être documentée.

Mise en place de votre système de gestion de la santé et de la


sécurité au travail
À ce stade, vous devez :

Définir des rôles et les responsabilités


Développer des procédures pour consulter et communiquer les informations sur la santé et la
sécurité au travail au personnel et aux autres parties intéressées.
Documenter vos processus et mettre en place un système de contrôle des documents et des
données
Mettre en place un système de contrôle opérationnel
Définir des mesures et établir des procédures pour les situations d'urgence
Analyser votre système de gestion et prendre toute action corrective, au besoin

Vous devez travailler à l'amélioration constante de votre système de gestion:

En introduisant des méthodes de mesure, de suivi et d'amélioration des performances


En définissant et en documentant la responsabilité et l'autorité en cas d'accidents, d'incidents, de
non-conformité, ainsi que pour les actions correctives et préventives
En établissant une procédure d'archivage et de gestion des archives
En réalisant un audit et en évaluant les performances du système de gestion
En contrôlant le système d'après une planification pré-déterminée.

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