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Samantha Wilson
Dr. Motard-Noar
FRE 3304
16 avril 2018
Il y a quelques textes qui sont très bien écrits, certains qui sont écrits avec de beaux
détails dans un langage extraordinaire. Le texte « Mémoires d'Outre-Tombe » a été écrit par
considéré comme le père du romantisme français. Il y a deux volumes, et cet extrait du texte est
dans le troisième livre. Il s’agit d’un texte descriptif et narratif, mais c'est aussi un portrait, car il
décrit les habitudes d’un père après un dîner d'hiver ou d'automne à la première personne. Il y a
un ton de mélancolie et de tristesse, mais le ton est aussi extrêmement poétique. Ce texte peut
être organisé en trois parties : la première partie de la scène donne le contexte au narrateur et à sa
famille ; la seconde partie est une description poétique du père aux yeux du narrateur ; la
troisième partie transmet les émotions et les sensations que le narrateur éprouve pendant que son
père marche.
Le texte commence par la phrase « les soirées d'automne et d'hiver d'une autre nature »
(1) qui donne le ton pour le reste du passage. Chateaubriand continue tout au long du texte à
décrire « l'autre nature » qui se passe à ces soirées. Le détail et le vocabulaire spécifique utilisés
dans les six premières lignes éclairent la situation de la famille et les habitudes qu'ils ont. Après
le dîner, les « quatre invités » (2) se rassemblent autour de la cheminée ; la mère se jette sur « un
vieux lit de jour de siamoise flambée » (4), soupirant dramatiquement. Les domestiques
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« déposaient le couvert et se retiraient » (6) pour le narrateur et Lucile. Le père commence « une
promenade qui cesse à l'heure de son couche » (7). Ces petits détails sur la scène permettent au
lecteur de connaître le genre de vie que vit le narrateur—il est susceptible de faire partie d'une
nombreux points-virgules—la section entière est composée de deux ou trois phrases, avec une
phrase couvrant cinq lignes de texte. L'utilisation de ces points-virgules, chacun séparant une
idée individuelle, insiste sur la tranquillité et fait vivre l'étrangeté et la mélancolie de la salle.
Cette phrase est longue et rythmée et apparemment sans fin, un peu comme le modèle du père
qui « marche[r] dans les ténèbres » (13). Les différents adjectifs et les différents adverbes
utilisés, tels que « une seule bougie » (12), « lentement » (12), « seulement » (13), « peu à peu »
(14) allongent la phrase, et en complétant la durée comme le père pour marcher dans la salle.
Le narrateur a utilisé une métaphore pour décrire son père qui sort de l'obscurité, et elle a
comme un spectre, avec sa robe blanche, son bonnet blanc, sa figure longue et pâle » (13). La
comparaison de la figure paternelle à un fantôme est intéressante pour un enfant car elle indique
que le narrateur a peut-être peur de son père. Une figure paternelle doit être perçue comme
chaleureuse et accueillante, pas "blanche" et silencieuse. En plus de cela, les adjectifs utilisés ici
un motif, « blanche », « blanc », « longue » et « pâle » (15), résonnant comme le rythme des pas,
avec le son allongé « a » qui résonne comme le bruit des pas dans « la vaste salle » (11).
Le petit échange tendu qui se passe entre le narrateur, sa sœur Lucile et leur père,
raconte l'opinion de Chateaubriand sur la conversation : « Si l’on ajoute à cet « instinct solitaire »
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surtout, un fond de tristesse, un penchant au spleen qui paralyse le rire, on obtient bien le portrait
d’un homme décidément peu fait pour goûter les délices de la conversation » (Bercegol 1100).
De plus, la dernière phrase du texte clôt le ton, répondant à la question de savoir comment « les
soirées d'automne et d'hiver étaient d'une autre nature » (1). Cette ligne, qui se lit comme suit :
« Le reste de la soirée, l'oreille n'était plus frappée que le bruit mesuré de ses pas, des soupirs de
ma mère et du murmure du vent » (19), a un rythme particulier qui imite le rythme de la marche.
L'utilisation répétitive des mots qui riment, tels que « soirée », « l'oreille », « frappée »,
« mesuré », ressemble à la forme des pas, avec le bruit « é » représentant la montée des pas, et la
éprouve en réfléchissant à son passé. Chateaubriand a vécu une vie remplie, et ce passage
capture une grande partie de l'émotion qu'il avait. Le titre de ce texte, « Mémoires d'Outre-
Tombe », donne au lecteur un aperçu de ce que signifie réfléchir sur sa vie ; se souvenir de
l'enfance est tout aussi important que de se souvenir de l'âge adulte. Néanmoins, selon Jean-
Christophe Cavallin, « le discours des Mémoires passe ainsi de l'ordre individuel du récit de vie à
texte réside dans les détails : en décrivant « le jour du jour de siamoise flambée » (4) et la
sensation d'être « saisis de terreur » (18), tout cela contribue à la capacité du lecteur à ressentir la
Références
dans les Mémoires d'Outre-Tombe.” Revue D'Histoire Littéraire De La France, vol. 98,
Tombe.” Revue D'Histoire Littéraire De La France, vol. 98, no. 6, 1998, pp. 1099–