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Musées royaux
des Beaux-Arts
de Belgique
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Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Geneviève Fettweis
Les fleurs
dans la
peinture
e
des XV ,
e
XVI et
e
XVII
siècles
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
Musées royaux des
Beaux-Arts de Belgique
Geneviève Fettweis
Table des matières
Aperçu historique – la représentation florale 1
La place des insectes 2
Bibliographie succincte 41
Colophon et remerciements 42
Les fleurs dans la peinture
des XVe, XVIe et XVIIe siècles
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
APERÇU HISTORIQUE – LA REPRÉSENTATION FLORALE
Chez les Grecs et les Romains, les fleurs sont souvent associées au culte des dieux.
Elles incarnent la magnificence et la vitalité de la nature. Par exemple Flore,
déesse des fleurs chez les Romains (Chloris chez les Grecs, épouse de Zéphir, dieu
du vent d’ouest) est souvent représentée sur un char triomphal, la tête couronnée
d’une guirlande et tenant un bouquet de fleurs. Autre exemple : Vénus, déesse de
l’amour dont la rose est l’un des attributs.
Des traités comme l’Histoire des plantes de Théophraste (370 av. J-C) et l’Histoire
naturelle de Pline l’Ancien (28-79 apr. J-C), nous fournissent des renseignements
importants quant à la connaissance, la culture et les propriétés médicinales des
plantes et des fleurs.
Aperçu historique
Dans Le Cantique des Cantiques, le jardin clos (Hortus conclusus) magnifie le couple,
métaphore de l’amour de Dieu. Il deviendra, au Moyen Âge, une allégorie de
l’Eglise présidée par la Vierge Marie.
Au début de l’ère chrétienne, les Pères de l’Église (Clément d’Alexandrie, IIe s. apr.
J-C ; Tertullien, IIe s. apr. J-C) proscrivent la représentation des fleurs dans
l’iconographie religieuse. L’interdit sera exceptionnellement levé pour la rose par
Paulin de Nola (353-431 apr. J-C). Cette condamnation est à l’origine du déclin de la
culture florale durant près d’un millénaire. Sa réapparition dans l’Occident
chrétien s’amorce seulement après les Croisades. Elle se fait progressivement,
sous la pression populaire, les anciens dieux dépouillés de leur puissance divine ne
représentant plus de menace pour l’Eglise.
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La plupart des fleurs représentées dans les retables et les enluminures du Moyen
Âge sont des fleurs indigènes, excepté la rose, l’iris bleu et le lys introduits par
les Romains et déjà cultivés par les Crétois dès le 2ème millénaire av. J-C. Ces trois
fleurs font partie des plantes citées dans le capitulaire de villis édicté par
Charlemagne à la fin du VIIIe s.
* La mouche
Souvent opposée au papillon dans les natures mortes, elle est symbole de péché
et associée au mal, à la putréfaction (Belzébuth, seigneur des mouches, autre
nom du diable dans la Bible).
* Le papillon
Symbole de spiritualité. Le mot grec « psukhé » signifie âme mais aussi « papillon ».
L’image du papillon s’échappant de sa chrysalide symbolise l’âme quittant le corps
après la mort. C’est pourquoi Psyché, aimée de Cupidon, est parfois représentée
avec des ailes de papillon. La métamorphose du papillon évoque la transformation
spirituelle de l’homme. Pour le chrétien, le papillon est symbole de résurrection et
de salut.
* La chenille
Animal dont le double aspect larvaire et rampant symbolise le mal et la laideur.
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Maître de 1473
Triptyque de Jan de Witte 1473
Maître de 1473
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Maître de 1473 - inv. 7007
1. La rose (Rosa)
Symbole d’amour, elle est la fleur d’Aphrodite (Vénus) née de
l’écume de la mer où pousse un rosier blanc arrosé par le nectar
des dieux. Aphrodite lui donna la beauté ; Dionysos, un parfum
capiteux ; quant aux trois Grâces, elles lui offrirent
respectivement le charme, l’éclat et la joie. C’est tout
naturellement que la rose deviendra une des fleurs associées à la
Vierge Marie; blanche, elle est symbole de pureté; rouge, elle
évoque l’amour divin et la Passion du Christ.
La violette et la pensée figurent dans les adorations des bergers et des mages et
dans les représentations de la Vierge à l’enfant.
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5. Le fraisier sauvage (Fragaria vesca)
Ses feuilles trilobées renvoient à la Sainte Trinité.
Ses tiges courtes et rampantes en font un symbole d’humilité.
Ses fleurs blanches sont signe de pureté.
La suavité de ses fruits évoque le paradis, leur couleur rouge, la
passion du Christ et parce qu’il renaît après l’hiver, il est signe de
résurrection.
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Maître de la légende de sainte Ursule
Maître de la légende de sainte Ursule
Sainte Anne trinitaire
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Maître de la légende de sainte Ursule
Maître de la légende de sainte Ursule - inv. 6719
Sainte Anne trinitaire entourée de saint Jean-Baptiste, Saint Louis, sainte Catherine
et sainte Barbe
Maître anonyme actif à Bruges à la fin du XVe siècle.
1. La rose1
La pensée
Le fraisier sauvage
1
Sauf exceptions, les descriptions déjà traitées ne seront pas reprises dans les pages suivantes.
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Maître de la légende de sainte Ursule
3. L’iris (Iris)
Vient du nom de la servante de Junon,
messagère des dieux et personnification de l’arc-en-ciel.
Communément considéré comme une des fleurs associées à la
Vierge Marie. Il symbolise la Trinité et remplace parfois le lys dans
les représentations de l’Annonciation. La confusion viendrait
peut-être aussi de son étymologie. En allemand, iris se dit
« schwertlilie », « lys en épée » (la forme de ses feuilles évoquant
l’épée qui transperce le cœur de la Vierge Marie). Dans les
anciens ouvrages d’herboristerie, l’iris est appelé « gladiolus »
(glaive).
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Maître de la légende de sainte Lucie
Maître de la légende de sainte Lucie
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Maître de la légende de sainte Ursule
Maître de la légende de sainte Lucie - inv. 2576
Les saintes qui les entourent sont identifiables grâce à leurs attributs : sainte
Catherine (la roue), sainte Apolline (la dent), sainte Lucie (les yeux), sainte Barbe
(la tour), sainte Marguerite (associée à saint Georges et au dragon), sainte Agathe
(un sein dans une tenaille), sainte Cunera (la flèche et le berceau), sainte Agnès
(l’agneau), Marie-Madeleine (le pot à onguent), sainte Ursule (les flèches) et une
sainte non identifiée (la couronne et la cloche).
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Maître de la légende de sainte Ursule
3. L’aspérule odorante (Galium odoratum)
Plante de mi-ombre qui fleurit au mois de mai (le mois consacré à la
Vierge Marie) et dont les fleurs servent à confectionner le fameux
maitrank (boisson de mai). En néerlandais elle porte le nom de
« onze lieve vrouw bedstro », la paille du lit de la Vierge. Une
légende nous raconte que cette fleur poussait aux abords de la
crèche et que Dieu lui conféra sa délicate odeur de vanille pour la
remercier de sa discrétion.
5. La violette (Viola)
7. Le plantain (Plantago)
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Maître de la légende de sainte Ursule
8. Le fraisier sauvage (Fragaria Vesca)
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Maerten de Vos
(Anvers 1532 – 1603)
Portrait de la famille Anselme
1577
Maerten de Vos
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Maerten de Vos - inv. 3689
L’amour est évoqué par les gants de mariage ; le bouquet, d’où se détache une
rose rouge, signifie vitalité et amour.
Les fleurs représentées dans le bouquet sont toutes des fleurs printanières
exprimant la diversité, la richesse et la vivacité de la nature.
1. La tulipe (Tulipa)
Du perse « toulipan » (désigne le
turban). Elle est importée de
Constantinople, et devient au XVIe
siècle une des fleurs les plus
représentées, symbolisant luxe,
puissance et richesse. On la
retrouvera dans les tableaux appelés
“Vanités”.
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La tulipe est introduite en Europe vers 1560 par Ogier Ghislain de Busbecq (Comines
1522-1592), ambassadeur d’Autriche à Constantinople auprès de Soliman le
Magnifique dont la tulipe était la fleur préférée. C’est Charles de l’Écluse (Arras 1526-
Leyde 1609), célèbre botaniste, conservateur du jardin botanique de Leyde qui
l’acclimate dans nos régions.
Les tulipes chamarrées (perroquet) étaient les plus recherchées et les plus
coûteuses. En fait, les variations de couleurs étaient dues à un virus, phénomène
encore inconnu à l’époque.
3. Le narcisse (Narcissus)
Fleur printanière dont le nom évoque l’amour de soi, s’inspirant du récit
Maerten de Vos
Ce sont les Anglais qui, dès le XVIIe siècle, donnent aux primevères leurs lettres de
noblesse, en en créant d’innombrables variétés.
5. L’œillet (Dianthus)
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6. La rose (Rosa)
La rose et l’œillet repris dans le bouquet symbolisent amour et mariage.
7. La pivoine (Paeonia)
Selon Homère, dans l’Iliade, ce
sont des graines de pivoines qui
auraient guéri Hadès, dieu des
Enfers, blessé par des flèches.
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Adriaen Thomas Key
( Anvers ? vers 1544 - Anvers ? après 1589)
Portrait de femme
1564
Adriaen Thomas Key
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Adriaen Thomas Key - inv. 2609
Portrait de femme
L’inscription dans le haut du tableau nous dit que
cette jeune femme est âgée de 27 ans et que le
tableau date de 1564.
2. La rose (Rosa)
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5. Le souci (Calendula officinalis) Cf. p.8
Sa symbolique est à rapprocher de celle du tournesol (de l’italien « tornasole », qui
se tourne vers le soleil).
6. Le genêt (Genista)
Symbole dans certaines régions du Nord des points cardinaux et de la fonction
royale. Cette fleur fut choisie comme emblème par Geoffroy V (1128-1151) comte
d’Anjou et du Maine, dont les successeurs, les Plantagenêt, régnèrent sur
l’Angleterre.
Les branches fleuries de genêt étaient parfois utilisées lors des funérailles. On en
couvrait le corps des défunts.
Tout dans le bouquet évoque l’éphémère. Il est donc à rapprocher des tableaux
de vanités, qui connaîtront un succès considérable au XVIIe siècle, surtout en
Hollande, sous l’influence calviniste.
Adriaen Thomas Key
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Jan Massijs
(Anvers 1509 - 1575)
Suzanne et les vieillards
1567
Jan Massijs
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Jan Massijs (1509-1575)- inv. 2548
Ce tableau, dont le thème est l’érotisme, a pour pendant un autre tableau de Jan
Massijs, « Loth et ses filles ».
L’action se situe dans un jardin italien. Suzanne, telle Vénus et les Grâces, est
accompagnée de ses servantes qui s’enfuient à l’arrivée des vieillards.
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L’histoire de la Rose
C'est Pline l'Ancien, le célèbre naturaliste romain disparu sous les cendres du
Vésuve, qui nous donnera le plus de renseignements sur la rose dans le monde de
l'Antiquité. Il énumère et décrit les roses préférées des Romains.
Au Moyen Âge le Roi Childebert 1er (511-558), un des fils de Clovis, avait créé un
jardin de roses dans son palais situé entre la Seine et Saint-Germain-des-Prés.
Charlemagne (742-814) dans son fameux capitulaire de villis recommande la
culture de roses. Le Moyen Âge chrétien a consacré la rose à la Vierge Marie. La
rose mystique devient une figuration spirituelle de Marie. Hildegarde von Bingen
(1098-1179), mystique et religieuse bénédictine allemande, recommande la rose
parmi les plantes curatives. En 1250, Thibault IV de Champagne rapporte de la
L’histoire de la Rose
septième croisade en Terre Sainte la rose gallique (la rose de Milet décrite par
Pline). A l'époque on cultivait la rose pour ses vertus thérapeutiques et son
parfum.
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Jan I Brueghel
(Bruxelles 1568 – Anvers 1625)
Nature morte avec guirlande de fleurs et coupe
1618 ?
Jan I Brueghel
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Jan I Brueghel
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Jan I Brueghel (Bruxelles 1568 – Anvers 1625) - inv. 5013
Les guirlandes peintes par Brueghel sont ornées de fleurs indigènes de différentes
saisons agrémentées de fleurs cultivées.
Son art, d’une extrême minutie, d’une grande délicatesse, lui vaut le surnom de
Brueghel de Velours.
Dans une autre lettre datée du 22 avril 1611, il mentionne qu’il « a fait des fleurs
seul, sans aide, que les fleurs s’épanouissent pendant 4 mois et qu’il faut se
Jan I Brueghel
hâter… ». Ces fleurs, il pouvait les contempler à loisir dans le jardin botanique des
archiducs au palais du Coudenberg à Bruxelles.
Ici, la guirlande est probablement une couronne de mariée déposée contre une
coupe de vermeil. A côté, un coffret à bijoux contenant un anneau d’or, des
monnaies, un collier de perles, etc. Sur la table, une épingle à cheveux, des
anneaux entrelacés qui, comme le collier de perles, sont symboles de mariage.
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Conformément au manuel de référence des Musées royaux, nous écrirons Bruegel pour Pierre
(Pieter) Bruegel dit l’Ancien, et Brueghel pour ses fils Pieter II (dit le Jeune) et Jan I (dit aussi Jan
l’Ancien, ou Brueghel de Velours), ainsi que pour son petit-fils Jan II (dit aussi Jan le Jeune, fils de
Jan I). Ces graphies sont celles sous lesquelles ces peintres signaient leurs œuvres.
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1. L’anémone (Anemone coronaria) et (Anemone hepatica)
Fleur du vent, elle symbolise l’éphémère, le printemps qui renaît, la beauté fragile.
Elle est née du sang d’Adonis, amoureux de Vénus et mortellement blessé par son
rival Mars. Des pleurs de Vénus naquit l’anémone. Cette fleur, très répandue dans
le bassin méditerranéen et au Proche-Orient, est introduite dans nos régions au
XVIe siècle via Constantinople.
2. L’œillet (Dianthus)
Le 1er mai, la tradition veut que l’on offre un brin de muguet « porte-bonheur » aux
Jan I Brueghel
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8. Le tagète (Tagetes patula)
Fleur originaire d’Amérique centrale, récemment introduite dans nos régions. Son
nom proviendrait de Tages, dieu étrusque adopté par les Romains (La légende
raconte qu’il aurait surgi de terre). Autre nom de cette fleur : œillet d’Inde.
9. La rose (Rosa)
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Daniel Seghers
(Anvers 1590-1661)
Guirlande de fleurs
1651
Daniel Seghers
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Daniel Seghers (Anvers 1590-1661) - inv. 183
Guirlande de fleurs
Sa famille est obligée de quitter Anvers pour les Provinces-Unies, pour raisons
religieuses. De retour à Anvers, il est admis dans l’atelier de Jan Brueghel l’Ancien,
se convertit au catholicisme et entre au noviciat chez les Jésuites. Il séjourne
ensuite en Italie avant de rentrer au couvent d’Anvers où il reçoit des hôtes
célèbres tels que Ferdinand d’Autriche, Léopold Guillaume d’Autriche et le roi
Charles II d’Angleterre, à qui il offre certaines de ses œuvres.
Seghers reprend certains thèmes de Jan Brueghel, mais dans un style différent de
celui de son maître. Par exemple, ses guirlandes sont faites d’une succession de
petits bouquets de fleurs cultivées, réunies par un lien de lierre. Elles ne sont pas
étoffées de multiples fleurettes. De même, ses roses sont serrées, ses tulipes
entrouvertes, jamais elles ne sont épanouies.
Ici, guirlande est un simple feston de fleurs suspendu à un ruban bleu. S’y mêlent
des fleurs printanières, estivales ou hivernales comme l’hellébore.
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3. Haricot d’Espagne (Phaseolus vulgaris)
Plante américaine importée dans nos régions via l’Espagne à la
fin du XVe siècle.
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6. La rose
7. L’œillet
8. L’ancolie
9. La tulipe
10. La nivéole
Daniel Seghers
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Jan Philip van Thielen
(Malines 1618 – 1667)
Salvator Mundi dans une niche garnie de fleurs
1650
Jan Philip van Thielen
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Jan Philip van Thielen (Malines 1618 – 1667) - inv. 154
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9. Le liseron tricolore (Convolvulus tricolor)
Symbole de l’amour divin.
Son nom provient du latin « digitus » : doigt et rappelle la forme de la fleur. Elle
pousse à la lisière de nos forêts. Sa tige peut atteindre 2 mètres de haut. Cette
plante, utilisée pour ses propriétés médicinales, peut être très toxique.
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19. La capucine (Tropaoelum minus)
Originaire du Pérou, cette plante grimpante aux couleurs flamboyantes fleurit
dans les zones tempérées de mai à octobre. Elle symbolise la flamme et la passion
amoureuse.
Elle est introduite dans nos régions au XVIIe siècle et c’est d’ailleurs à cette époque
qu’elle apparaît dans nos tableaux. Son nom lui vient de la ressemblance de son
inflorescence avec la capuche des frères Capucins. La mode de la capucine est
lancée par Louis XIV qui, séduit par cette fleur, en offre un bouquet à Madame de
Maintenon.
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Jan David de Heem
(Utrecht 1606-Anvers 1683)
Vase de fleurs
Jan David de Heem
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Jan David de Heem (Utrecht 1606-Anvers 1683) - inv. 105
Vase de fleurs
Bien qu’appartenant à l’école hollandaise, c’est à Anvers que se situe la plus
grande partie de son activité. Connu surtout comme peintre de natures mortes.
C’est par son intermédiaire que le thème de la « vanité » (Vanitas) rénové par la
Hollande calviniste, parviendra à Anvers. Héritier de Daniel Seghers, dont il
reprend le thème des guirlandes et vases de fleurs, qu’il allège d’épis de blé, de
ronces aux longues tiges sinueuses. Son sujet favori est le bouquet de fleurs dans
un vase où se reflète une fenêtre.
1. La tulipe (Tulipa)
La tulipe panachée attire le regard par ses coloris contrastés, symbolisant orgueil
et vanité.
Jan David de Heem
9. La rose (Rosa)
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12. La ronce (Rubus)
Arbrisseau très commun de nos régions tempérées, dont le fruit est comestible (la
mûre). Ses épines redoutables évoquent la couronne du Christ.
Le médecin grec Dioscoride (40 apr. J.C.), dont l’œuvre a été la source principale
de connaissance en matière de plantes médicinales, la préconisait pour soigner de
multiples maux. Au Moyen Âge, elle fait partie de la pharmacopée traditionnelle
(cf. Hildegarde von Bingen).
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Nicolaes van Veerendael
(Anvers 1640-1691)
Fleurs entourant un buste antique
Nicolaes van Veerendael
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Nicolaes van Veerendael (Anvers 1640-1691) - inv.4628
8. L’œillet (Dianthus)
9. Le myosotis (Myosotis sylvatica)
10. La rose (Rosa)
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BIBLIOGRAPHIE SUCCINCTE
Livres
JAMES HALL, Dictionnaire des Mythes et des Symboles, Paris 1994, Ed. Robert
Laffont.
M-L. HAIRS, Les peintres flamands de fleurs au XVIIe siècle, Bruxelles 1965, Ed.
Meddens.
Catalogues d’expositions
Symbolique et Botanique, Le sens caché des fleurs dans la peinture du XVIIe siècle,
Caen 1987.
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COLOPHON
Ce dossier a été réalisé par Geneviève Fettweis en collaboration avec l’Educateam
des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
REMERCIEMENTS
Merci à Isabelle Vanhoonacker (responsable Educateam).
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