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OS CANGACEIROS Bonjour , Dans 1a présente brehure, noud mettons & votre disposition Ses plans détaillés ge ‘certaines prisons «du “Programme 13000", les directives de la Chancellerie, une notice technique exhaustive provenant du malice dinmuvre de la zone Sud. Vous y trouverez également Iexposé de notre point. de vue 3 ce sujet, ainsi qu'une chronologie des actions menées par naire association, Vous constaterez certainement Iintérét qu'il y a A divulguer le plus largement possible le contenu de cette brochure, Un tel sujet ne peut se diffuser auc confidentiellement, en marae des circuits habituels. Dans la France ce 1990, les conditions qui sont faites & ceux qui veulent faire entendre leur révolte imoo- sent parfois de recourir & une forme de diffusion largement Sprouvée dans d'autres contrfes, celle du samizdat. Gageons que cela soit possible ici. ‘Vous. pourrez éventuellement compléter, duptiquer cette brochure, par les mayens de votes choix; x= forme 1a rend particulitrement pratique pour des photocopies. Nous avons essayé de prendre les devants en dévoilant en par- tie le secret qui entoure le programme de construction des nouvelles taules. Ce faisant, notre but est essertiellement Pratique =: mettre en circulation des informations dont les intércssés pourront se saisie & toutes fins utiles. En ce sens, notre initiative stinscrit dans la durée. LA réside notre pari. Les différentes actions et vols que nous avons commis sont & Ia portée de tout un chacun, ‘pour peu qu'il soit résolu. Dans tous tes cas nous avons pris soin de signer les interven Klons dans lesquelles notre assecition s'est engagée. On tira en annexe tes lettres adressées aux intéressés. Nous nous €N sommes toujours votontairement tenu & ce style d'action Nous avons pesé tous les risques d'une telle entreprise, Quai “qutil en soit, metre but est que cette brochure fasse son chemin, PREAMBULE Que le monde apparuisse tel quill est, cela devrait sulfite & son infamie Lorsque Dante a écrit “L'Eafer!i n'a pas demandé par- dessus le marché qu'on y promulgit des réformes! Serge Cowl. L’Envolée. Depuis plus de vingt ans, un nombre grandissantde dérenus n'admet plus la sanction. De méme qu'hors des murs ils rejettent les régles du jeu social, & lintérieur ils refusent l'expiation et la peine qui constituérent pendant prés de deux sidcles la morale pénitentiaire destinge & les maintenir dans V'écrasement, Aujourd’hni, les prisonnicrs de la Démocratie non seulement contestent clairement la politique pénale d'un quelconque gouvernement, mais s'en prennent ouvertement au principe méme de la détention. Pour parer a cette vague de contestation sans précédent, a Chancellerie a mis en deuvre un progtamme de renouvellement et de modernisation des tanlcs, lui aussi sans précédent. Jusquaux émeutes de 1971, la gestion des prisons francaises était resiée figée. L’Administration Pénitentiaire parvenait & ce que l'inévitable révolte que snscite chez certains prisonnicrs leur détention reste isolée ou, qu'au moins, on n’en entende pas parler dans la société, sinon dans la rubrique des faits divers. Les explosions de 1971 et 1974, qui cmbraserent l'ensemble des établissements pénitentiaires, erétrent une situation nouvelle, La force de Témeute ct la violence de la répression farent un choc pour la société. L'A.P. fut contrainte de lacher du lest et de réformer un réglement intérieur resté inchangé durant des décennies. Depuis, les détenus n‘ont cessé de hattre en bréche lautorité pénitentiaire. ‘Alors que la séparation et 'atomisation sont devenues les conditions dominantes, rares sont les lieux ob peut slaborer pratiquement une critique collective, Paradoxalement, la prison constitue encore un tel lieu. A la différence de ce qui se passe dans la plupartdes cas a 'extérieur des murs — ot 'expérience du malheur est vécue solitairement ct signific souvent un désarmement individuel —, 'expérience du malheur partagée par les détenus, est une arme contre la solitude et le silence carcéral. Parce quielle trouve une résonnance: collective immédiate, malgréla volonté "administrative" de placerchacun dansun confinementpurementindividuel, une telle expétience engendre une dangercuse cohésion. Lcs mouvements collectifs incessants qui sccoucnt les prisons depuis 1985 ct les réseaux de solidafi qui se sontconstitués depuis en témoignent. En dépitdes traitements destructifs, des années, denfermement supplémentaires, la rébellion revient périodiquement enflammer les taules. L'exigence de libené sly manifeste sans ambiguité. Lessinistre "Programmedes 13000" répond avant tout cette situation de révolte endémique dans les murs, selon unctechnique et une stratégie éprouvées. Tout comme l'Etatrestructure l'appareil industriel, il construitdes prisons “nouvelles normes", en désaffecte certaines, en rénove d'autres. On remplace des prisons vétustes d’oi on s'évade comme on dynamite des tours de cités HLM oi l'on se révoltait il y a dix ans. Pour domestiquer l'insoumission des populations qu'on y a parquées, les “grands ensembles” de banlieue ont été rénovés policidrement et repeints aux couleurs de l'époquc. On y trouve, au milieu d'une méme misérc, Ics attributs de. toute société avancée : la police et Ie mensonge démocratique. Avec les prisons nouvelles normes c'est la modemité répressive qui s'iniroduit dans les murs. Le but avoug — Thumanisation, 1a salubrité, le désengorgement des établissements surpeuplés! —, masque en réalité la volonté de mettre ces licux au diapason de l'ordre social. L'inadéquation & cet ordre condamne les anciens établissements. Les portes des prisons s‘ouvrent au monde extérieur pour y laisser pénéwrer le principe civilisateur de notce temps :1a séparation techniquement équipée. La pure répression a longtemps constitué le seul recours de rautorité pour défaire la révolte, Désormais, il faut Ia prévenir d'emblée, Vétouffer dans la pensée. Cest aux mesures réformistes qu’échoit de plus en plus le rdle de contraindre les individus non plus seulement 2 respecter les regles sociales, mais les épouser. La réforme est la continuation par d'autres moyens dc la répression. Elle procure une efficacité ac crue au contidle social, Cette préoccupation se wouve au cceur de la conception des nouvelles prisons, (1) fut que le Chanelle svt court imagination pour lisse entendre we tele inepie, Plas onconsaade prisms plusonefermeradeyens Cee Banalité tn lavernone medals hare te teeure de tues Ta eapoperon artes oneprementaorogasie pres oar nfs conse avsce Bk parse! “rationnelement et dens, la Chancel prten, comma sl me te prive pas dee clavonnc pation fee sare de ssabete mas Fagiven Foceurrenced une operation quiche des tonsierana demain deVrdee pls gues vis barat Leslacesmacanessontdestngesd oer rene, ‘maintenant come parla sade Atel uit qulaChanerlierivaruit (comme oniiradantlndoconenttiontechnjus)un tarkimansonnemen de Sparen poe [are fine Bun tre surpopution Pour la premidre fois au XX" sidcle, 'A.P. dispose d'un outil neuf ct adéquat pour appliquer sur une grande échelle Ia stratégie de son choix; et non plus réagir au coup par coup. Jusquici, elle n’avait fait que reculer en libéralisant peu & peu le régime de la détention. Maintenant, les 13000 nouvelles places constituent un volant de manceuvre qui permertra une meilleure gestion de l'ensemble des détenus. On imagine I'usage frénétique que feront les juges de ce surcroit de cellules, l'incarcération quasi systématique étant la politique générale; pour mémoire = 100 000 condamnations par an des peines de prison ferme. Ce programme ocuie a la Chancellerie la possibilité danticiper sur une future politique pénale. L’étendue des moyens étudiés pour circonscrire rapidement, & défaut de les empécher, toute mutinerie et mouvement collectif est portée & un point tel qu'elle prétend juguler jusqu’a Vidée méme d'une évasion”. L'A P. a tiré parti des observations réalisées dans ses établissements, notamment ceux mis en fonction dans la tranche Badinter. Les prisons gigantesques comme Loos-les-Lille, les Baumettes, Fleury, etc., sont souvent parmi les premigres a se soulever. La tension qui y régne et le nombre élevé de détenus montrent en quoi le "probléme de Ia surpopulation” n'est samme toute qu'une question de rapport de force. I s'agit done disoler systématiquement les détenus entre cux. 1a conception architecturale des nouveaux établissements est réglée sur cet impératif : des taules de taille modérée oi la dispersion, la division spatiale sont le principe essentiel. Depuis la petite unité de détention de 25 personnes, recluses dans des cellules individuelles, les cheminements possibles ont été obsessionnellement différenciés dans un souci constant de cloisonnement’. De plus, la structure modulaire rend étanches les différents secteurs de la détention. Les parloirs ct le secteur socio-éducatif par exemple, bien que situés au méme étage du méme batiment, ne peuvent en aucun cas communiquer entre cux. Chaque déplacement, tant horizontal que vertical, est aiguillé et régulé par des sas gérés électroniquement’, Des acrotéres® rendent difficile l'accés aux toits; les cours de promenade ont été mulipliées afin de réduire le nombre de détenus rassemblés 4 ce moment particulitrement favorable & une action collective. Les dispositifs pour empécher déventuels mutins de se rendre ‘maitres de lensemble de la détention ont été perfectionnés et surtout systématisés par rapport a la majorité des prisons existantes. Toute tentative de soulévement devra prendre en compte ces obstacles & son extension. Gagcons que la rage et l'ingéniosité des mutins en viendront & bout. Sur ce fond de sécurité renforcée, 'A.P. envisage doccuper le temps des détenus. Les pseudo-activités éducatives seront largement distribuées. Cette lugubre petite animation est avant tout destinée a présenter une image des nouvelles prisons un peu plus convenable que celle d'un tombeau de haute technologie. Par contre, de véritables petites zones industrielles sont implantées dans ces prisons, clles-mémes souvent situées & proximité dune Z1. Tout laisse & penser qu'il ne s'agira pas de bricolage, mais que l'exploitation du travail pénitentiaire steffectuera a grande échelle. Des contrats associcnt des sociétés privées & la gestion des lieux. Ces sociétés baissérent artificiellement leur coft de construction afin d'emporter le marche, lilles entcndent bien maintenant se rattraper dans exploitation des Stablissements pénitentiaires, c'est-A-dire sur le dos des détenus. Elles ont en charge "Ihotellerie", comme osent le dire ces crevures, la buanderie, ia cantine, les services médicaux et, bien stir, Je travail pénitentiaire et la formation des détenus. C'est de cette fagon que la Chancellerie entend rationaliscr financi@rement les taulcs, non sans avoir négligé d'intégrer dans ses études préliminaires des économies touclrant au matériel et au personnel. Les innovations techniques et lintrodnction de personnel privé limitent les effectifs (et les prérogatives) des matons. En dehors du baratin publicitaire, apparait nettement le souci de réaliscr des établissements aux allures d'entrepriscs high-tech, a la fois économiques et parfaitement conmrdlés. Voila sans doute la véritable nature de "Youverture des prisons sur le monde" vue de la Chancellerie. La responsabilisation des individus sans cesse invoquée pour les plier &a rationalité du travail lest aussi pour soumettre les détenus & celle de la prison; et les amener & participer 4 la gestion de leur peine, L'A.P. dispose déja d'un arsenal de mesures coercitives pour individualiser ta durée de la peinc (grices et conditionnelles accordées au mérite, prétoire, Quartiers d'Isolement et cachors, suppression des purluiss, d'activités, ctc.). 1.a merternisation renforce ct étend le champ des sordides calculs auxquels elle entend soumettre les dérenus. Dans ces nouvewus pourrissoirs, les détériorations et les actes de vandalisme commis sous le couvert d'un relatif anonymat dans les anciennes taules deviennent immédiatement localisables. Tout estprévu pour identifier et sanctionnerdirectement lenrantenr. Un des procédés les plus courants, faire sauter les plombs de toute une aile, sera désormais localisé au (2)Larépugnancedémagoseentametiere consisted nousbassneraveedeto sant condions de detonate quaersaraint des oaionrEpiesLarbalié Parmuheutcwment wat aaite La tans Ponaonn det Aten tense 40 ders sa Teen der 48000 deena peranenss, Salaam ups is sotanained toe qu ont récammont fot iu maton (9) On prendra connaissance, dans ls documents de GTM ow dla lectre des plans, des mesures qui vane dans ce sens itons pow Vexempla les scalars rbservts (4) Expl ca contre d'aceds ui permet de surviler les maindres mourements,s'ajoutenencors dans es circulations principales des datecteurs électronique dé présence Misenfoncion laraislsrepiren aussi cela gules franchitdonund alarm wa CIA Cesta lecherin de ronde est surveilléparcamérasct,oxére {a hauteur des clotures,850'm,et ler miradors, ona rajute au faite der citures un borbelé it de ddsection ul déclenche Calarme des quan le touche tout en aus suiomatquementlscamira de surveillance da sector (9) Sorte favancbe on béto, fsb om spo dectits (6) Aims, ta résistance de certains matériaux ou dsponifet variable selon es secteurs oiler trowet packs moyen d'un boitier a fusibles par ccllule. Les canalisations des chiottcs étant parfois bouchécs pour inonder un étage, des syphons installés sous chaque cellule en gaine technique permettront de désigner instantanémentTauteur d'une vengeance bien naturelle. Voila une application supplémentaire de controle individualisé, Elle prend toutesa valeur quand on sait que I'A.P. n'avait plus, dans beaucoup de cas, les moyens d'appliquer strictement lignable reglement intérieur. Ces gedles ascptisées lui en fournissent Foccasion. Les bagnes new-look sont conformes aux exigences de cette fin de sitcle. Force est de constater cet apparent paradoxe : ce sont maintenant les prisons qui ressemblent aux usines, Non seulement lagencement des lieux impose des ragles de fonctionnement propres aux nouvelles techniques d'organisation dn travail, mais tout est minuticusement peusé afin d entraver sinon d'interdire toute connivence possible. Un systéme électronique sophis- tiqué, qui enserre le détenu dans un réseau dense de surveillance, prend en charge tous ses déplacements, parfois relayé par un systéme de badges magnétiques. On se croirait au Forum des Halles on dans une société de bureaux de La Défense... Curieusement, ces techniques ont évé expérimentées dans la sphére du travail, puis banalisées partout ailleurs, avant d’étre importées dans f'univers carcéral. Mais si les cadres ont totalement intégré cette contrainte au point d'en faire quelque chose de gratifiant, les détems, comme les travaillenrs sans grades, en ressentent immédiatement tout le caractére oppressif. Ces technigues forment ‘instrumentation principale pour huiler les relations explosives entre matons et détenus afin de les rendre les plus impersonnelles possibles. De méme que la fonctionnalité des lieux s'attache A supprimer les points de friction, elle renvoit chaque déteau aun environnement dépersonnalisé. Lioppression devient de la sorte plus abstraite. Il est d'ailleurs moins question dadministrer une discipline de fer A une masse indifférenciée de prisonniers que de gérer les moindres aspects de leur détention. Le mode répressif ne peut disparaitre — il forme la toile de fond intrinséque & univers carcéral — il tend & se tavestir en cette gestion froide et impersonnelle qui caractérise si bien nowe temps. Laconstruction des nouveaux établissements vient & point nommé pour alourdirle bras d'une justice qui se plaint dc l'indigence de scs moyens. L institution judiciairc fonctionnc aussi avce valcur d’excmple. Pour que cclui-ci soit effectif, il ne doit pas souffrir d'exceptions. C'est ce qui fonde la toute puissance de la loi. Ainsi, des cellules sont spécialementréservées aux handicapés, des ailes entiéres aux toxicos, afin que nul n’échappe a 'incarcération. On voit en quoi la conception hygiéniste de ces mouroirs procure aux juges des possibilités élargies d’enfermement’ Plus généralement personne ne doit échapper a la toute-puissance du monde. Tandis que la société a borné toute perspective humaine a la logique de argent, sans au-deld concevable, la prison moderne apparait nécessairement comme un univers hermétique, sans échappatoire. Le capitalisme triomphant accrédite partout l'idée d'un monde ingluctable. Un méme sentiment de fatalité doit sévir dans les murs. Les nouvelles forteresses sont érigées pour signifier & tous une maigre alternative. Soit subir les diktats d'une insertion forcée, soit endurerlesrigueurs de exclusion; par une débauche de moyens technologiques qui se veulent imparables; par des quartiers o¥ tout contact avec autrui et l'environnement proche est quasi impossible. Le principe des quartiers disolement et disciplinaires a éxé renforeé,1’ A.P. pourra utiliser & loisir les 22 nouveaux QI Pour balladerlesréfractaires. Tout y est Gtudié pour que les occupants n'aient aucune vuc nt sur 'extérienrimmédiat ni sur Ic reste de la prison d'une part, mais aussi pour quiils n'en entendent rien filter, Ces quartiers sont généralement situés au dernier étage d'un batiment, au méme niveau que les cours de promenade grillagées qui leur sont affectées, Les fenétres en imposte des ccllules nc laisscnt aucunc vuc possible. Ces prisons n’ont rien a envier leurs grandes seeurs, les prisons de haute sécurité américaines. A 'arbiuaire musclé du inalon s‘ajuute la terreur hygignisée. Le raffinement avec lequel les concepteurs de ce projet se sont évertués 4 abolir L'idée d'une échappatoire autre que fe sport, la fiolc, les études ct Ic travail a pour fin de borner l'univers meatal des détenus. Pousscr l'isolementet la perte de tout repere encore plus loin en uniformisant la détention des Maisons d'Arrét selon les critéres de la haute sécurité des Centrales, void le souci d’humanisation annoncé, Les hauts-murs au coeur des villes se dressaicnt comme un avertisscment, un rappel a Nordre, mais permettaient fois la curinsité et le soutien des passants en cas U'agitation, C'est maintenant loin des voix amies, sans témoins, hors des murs de la cité que se manifeste la puissance carcérale, ‘Tout cet arsenal technologique n'a pas empéché que, dans les semaines qui ont suivi leur mise en scrvicc.ct avant méme qu’elles soient totalement occupées, les prisons de Villeneuve, Tarascon, Neuvie et Suiut-Mihiel aient déia connu des mouvements de protestation. Maleré les dispositifs mis en euvre pour leur interdire 'accés aux toits, les mutins y sont montés, Les détenus se sont attaqués d'entrée aux conditions les plus modemnes de leur détention - Ie controle par cartes magnétiques, la hausse des prix et le rationnement conséculifs & la privatisation de la distribution des repas et de la cantine, les cellules individuelles. Il n'est évidemment pas plus humain due seul en cellule que de s'y trouver entassés. (2) Contraicement ce quis woulien faire crore, les peti fugec ont protes par uneou dss iberatons provisowes contra Fasto-anwisic des horemes politiques ‘um pas pour sen prendre dune injustice mais pour protdge a dilede leur independance e lure prérogatives enfermemnert La séche decision abmncaratve de ‘bérer Naccacher'a pas angus de heurter de rant Fesptr éémentairedesdécnus sort Leu colereatessu giou premier pland cate arention (ur mane {fase autraitement rapide de Paffive Nawcachea ib diectemant et sans florture ne réaction conta une rlaperied evidence: pou? nois, pas deibertéon vue Le silence auquel beaucoup se sont résignés dans la société rehausse d'autant la dignité des détenus insoumis. Ils ont suse faire entendre malgré tous les risques avec suffisamment de force pour inquiéter tout ce qui gouvene par les coups ct le mépris. A chaque gréve des plateaux, a chaque refus de remonter des promenades, & chaque saccage des installations, A chaque mutinerie, les exigences qu'ils font valoir sont les mémes depuis des années : suppression des QI, des mitards et des prétoires; octroi automatique des remises de peines, permissions de sortie et libérations conditionncllcs; SMIC pour les détenus qui travaillent; parloirs intimes; amnistie pour tous les mutins sanctionnés ou condamnés. Nous avons voulu leur rendre Vhommage qu'ils méritent en portant a la connaissance publique les plans et une documentation technique concernant certaines des nouvelles prisons od ils risquent de se voir transférer, sans négliger la possibilité de les leur faire parvenir par des moyens appropriés. Nous saluons Tesprit de révolte qui les anime, CHRONOLOGIE Liopération de sabotage menée contre différentes entreprises impliquécs dans la construction des nouvelles prisons a commencé fin avril 1989, Ouiconque a accepté de prendre part & ce programme de construction s'est trouvé de fait exposé & quelques représailles de note part. Puisque nous risquons «uv tout moment pari les victimes de ce "Programme des 13000", nous avons pu assouvir partiellement une colére bien naturelle et rompre avec la déliquescence de noue Epoque qui vent que Von puisse faire tout et n'importe quoi pourvu que les raisons en soient financiéres ou Gtatiques. Il était yrand temps de mettre un peu de morale dans les affaires publiques et de faire-cn sorte que toute entreprise fomentée contre nous ne restat pas toralement impunie, Le silence absolu de la pressc locale et nationale au sujet de notre activité de sabotage révéle, a contrario, toute sa portée seandaleuse. Tous ceux qui ont abondamment parlé de Ia construction des nouvelles taules ont apporté Je méme soin &taire nos actions. Qu'ils aient api sur ordre ou de leuc propre initiative, an retrouve li encore la méme omerta au service de Etat, Nous saluons l'acte de vandalisme parfaitement adupté cont de Villepinte: (au mois de janvier 1990). En utilisant tout simplement les buldozers disponibles sur le site, les ingénieux saboteurs ont totalement saccagé les installations et constructions déja realisées. Il va sans dire que la presse, quand elle I'a rapporté, n’a pu s‘empécher d'inventer unt nouveau mot, celui de. vandalisme-terrorisme. Je chantier de la prison De fin avril a fin juin, nous nous introduisons dans divers sites (Aix les Milles, Tarascon, Villeneuve-Ies: guelonne, Pontoise, Maubeuge, Bapaume) ol nous sabotons Ie héton destiné aux chantiers a Taide d'un procédé une simplicitéenfantine. En effet, le sucre métangé au ciment dans la proportion d'un pour mille-(c'est-a-dire. d'un kilo pour unc tonne) empéche la prise du béton, Celui ci, définitivement fragilisé, devient friable une fuis sec. Bien que nous n'ayons pu contriler Veffet de cette action, nous gardons la satisfaction davoir fait perdre du temps et de Fargent aux entreprises en charge du pros-ceuvie, & laquelle s'ajoute celle de penser que certains murs ne sont pas aussi solides qu’ils en ont I'air. Conjointement cette opération, nous avons mené quelques interventions dans les mairies pour faire main basse surles plans des prisons. Il nous a suffi de prétexter un examen du permis de construire pour les dérober en douceur. Notre but est de les mettre a la disposition publique pour en faire éventuellement usage qu'il convient. Nous regretions que ces vols n’aient pas été plus nombreux, va Vextréme importance de la chose. Le fer mai A Tulle, nous sommes amenés & nous pencher sur le cas BRUGEAUD. Ceue caueprise de wavaux publics engagée dans la construction des prisons de Neuvic-sur-Isle et d’Uzerche, nous founit aimablement une partie des plans métés et un dossier comptable conséquent concernant le chantier dUzerche. Aprés ce cambriolage, les locaux, dossiers et bureaux sont parfurés 4 I'ammoniac, Le 14 mai, la succursale de GTM & Saint-Gély-du-Fesc est proprement vandalisée. 1a totalité du matériel, des bureaux et des dossiers est méthodiquement passe 2 Macide eA l'ammoniac. Nous ne dowlons pas que des dégits soit tres élevé, En outre, nous ramenons de cette expédition un précieux butin : des informations déiaillécs sur les participants a cette entreprise, les plans de la prison de Villencuve-les- Maguelonne, ainsi qu'une documentation (echnique concernant la sécurité des taules que nous publions ici A toutes fins utiles. Le 25 novembre, nous nous intéressons a la SCB'I'P de Pontoise qut a Ic tort de réaliser en sous-traitance le gros- ceuvre de la prison d’Osny pour le compte de Spie Batignolles. Leur pare de camionettes et de camions part en fumée. Le 25 janvier 1990, nous nous Tivrons & des dépradations imémédiables sur la console électronique de la centrale 2 béton de Sulon-de-Provence. Les BETONS DE FRANCE approvisionnent les chantiers de la zone Sud. Par ailleurs, deux bétonnitres sont vidangées a 'acide. Dans [a nuit du 11 au 12 février dans a banlieue de Bordeaux, c'est au tour des établissements FORCLUM. diétre séricusement endommages par le feu. Il faut savoir que cette socicté est chargée des dispositifS de sécurité anti-évasion pour toute la région Quest, Cestelle qui fournit les prisons en alarmes, caméras vidéoet assure la mise en place des PCL Lea3 février & Paris, larchitecte Christian Demonchy tombe duns une embuscade sur le parcows quiilemprunte habitucllement pour se rendre au travail. Deux d’entre nous le rouent copieusement de coups sous le regard des passants, D&A responsable, entre autres, d'un Club Méditerranée au Maroc et de la taule de Mauzac dans le cadre du programme Badinter, ce personage falot ceuvre au Cabinet Janct-Demonchy a la conception des prisons de la zone Nord dans le cadre du programme Chalandon. Peu apres, nous informons par courrier les autres concepteurs responsables du projet de ce que peuvent codter de tels agissements afin qu'ils ne feignent plus de l'ignorer. Je 21 février Vincennes, nous aspergeons les locaux de la société ASTRON d'un gaz CS concentré, entrainant un arrét momentané de l'activité. Ce bureau d'étude livre clé-en-maia les ateliers des prisons. Mi-avril & Laon, c'est au tour du pupitie électronique de la centrale A béton ORSA d’@tre détruit, au moment od les bétonnigres ORSA font d'incessants aller et retour pour livrer le bévon sur le site Debut juillet, afind'assurcr’a notre activité toute la publicité qu'ellemérite, nous nous procurons frauduleusement une liste de 10 000 adresses sur étiquettes autocollantes aux dépens de Téladresse, service commercial de France ‘Télécom. Nous entendons procéder, aux frais des PTT, en reproduisant les timbres de plusieurs machines 3 aftranchir, 8 un envoi massif de certains exemplaires des plans agrémentés de quelques échamtillons des dossiers en notre possession; et ce sur les villes suivantes : Aix-en-Provence, Alengon, Argentan, Arles, Arras, Auxerre, Bapaume, Beaucaire, Joux-la-Ville, Laon, Lille, Masseille, Montpellier, Neuvic-sur-Isle, Paris, Périgueux, Salon- de-Provence. Tarascon, Villeneuve les-Maguelonne. Sans oublier quelques courtiers spécialement adressés & ta Chancellene ainsi qu'aux principaux dirigeants des entreprises concemées. Début novembre, nous commmengons A metueen cixculation vn dossierexhaustif relatif aux prisons. En portant alla connaissance publique l'existence de ce dossier, nous parions sur la curisité et Fntéx€t qu'l pourra susciter A une épaque od tout ce qui apparait surle devant de la scéne médiatique est dicté par le spectacle du moment, Nous Comptons bien y enter en ennemis, Barratt eee (Prcede Calas) aed a} = ¢ a SE “L108 aa ‘kent — ne > en) > iy XY euareauoun« OU LA WL A ee if Lf cuatgaypoux. ELECTRICITE COURANTS FAIBLES (X/3) Une prise T.V, sora prévuo dans chaque cota, sale cractvté. ‘Télécommande des portas Ls partes do couiation stuées & proximté dun poste de surveillance seront télécommandéas. Fn eas de manque do visiblité de ces portes liconviencrada prévoirun intorphone entre collos-cl et le poste. Portique ilcora prévu des appareils do détoction mAtallquas thes, & rentréa da Tétablissement et & la sortio dos atollote, pour los dotonus. Los massos métaliques mobiles (gies, fonds, etc) sluges a proximit6 ne devront pas perturber lefonctionnomant da 08 appareils qui dovront présenter un degré de sunsibilté dlevs. ‘Concaption des pupitres et aynoptiques ‘Lacancaption des puptros et synoptiques nolamment dans le je cantraldinformation dovra étretollequels surveilantpulsco Eonnamre cane cficut fa caus dd dSclencherront du woyant uminoux et la localisation de 'évéomont signals. ROR ourtguivatens- a Caracthristiquer générales Cellulesiniéreur* I boutonpoussoir buninewc. I haut-parleur(écoutel parol), Cellules exérieur acquittement. ‘Niveauhébergement-lelocal électrique comprend | armoire générale regroupant les fonctions interphonie et opel lumineux détenus, les protections et alimentation électriques. Surveillant dunité : I coffret supportant les voyants luminescr de synthase (I par unté) et la clé de renvoi. PCI: inégré dans epupitce de commande I 6guipement HP + micro, 4 affcheur numérique (é chifres) 1 Clavier de fonctions ex vayunts de synthase * Appel parloie Principe de fonctionnement Irserphonic entre los box ot le pocte du survelllant des parlotrs. La communication vocale séiablit dans les deux sens en mode alterné (éeoutelparole). Le poste du surveillan des parloirs rese “moltre” dit sent de ta communication. Appel luminews parloir entre le box et le Bureau da suevelland parlotr. Signaltcarin lumineuse mémoriste ae dessus de la porte (détenu) a box. Report luninewx de synthése par travbe ou bureau du surveillant parlor. Type etmarque Produit développé spbcifiquement pour le programme, marque CLAIROR ou similaire Caractéristiques générales Bor insérieur =] botwonpoussoirluminews commun (détenulvisitew), 1 haut-parteur (écoutelparole) : box extérieur (cO1é détens) : 1 hublot luuminetr, I bowlon poussolr ddequiitement ‘Bureau surveillant parloie: | cofret général intégrant lEquipement principal{interphonie et appel fuminewx); sur lafaceavand : les vayants tuminews de synthése (travées). SECURITE COMMUNS MA ET CD I hublot tuminewx. I bouton poussoir + Réseau VAF d'alacmes Principe ‘A partirdsPCletparllaisonVHF oubourlasinductives, surveillance, contrite localisationet aisonphonique avec unensembled équipements portatif. Description du syst2me Chague survelllant mobile ou occupant un poste semi-fixe (mas. 23 portables) dispose dun équipement portatif avec dispositif rondicr fessocié (encodeur ou similaire) lui permeitant un dialogue phonigue permanent avec tr PCI et une localisation en éber goment, Le aysteme permet de cunuler les jonctions de sécurite Suivantes :honime COUChE, ‘larme, dialogue phoniz, message général (alarme générale du PCT). vondizr (hébergement), "Marque: MOTOROLA ou équivalrnt =Portique de délection magnétique Principe Permetiveladétectiondetout détenteurdobjetmétalligue etavertir le surveilant Vocal (alarme sonore et lumineuse) afin qulil mauérialise origine de Valarie, Le tests effectuc individucllement en traversant le portique détecteur. Description dusysiime Détecteur d double champ croisé, fascecu pulsé, passage 076, forte imentateé ue pareciios 03 Frmvirnanement. sensiilté uniforme dans tout le volume de portique, détectuon laniée a Tencombramant di portique, seize programmes diférenssiiesensibildh. Lexalination.wcces ‘as visiteurs (porterie). nombre 1; sortic atelier, nambra t. Type ef margue METEOR 118 SB SYSTEMES ou sinilaire + Ditection de présence dans les circulations principales du nayau central Principe Chaque circulation principale du RAC est Equipe dun disposi de diectionde présence. Cet dquipement estinterconnecté(fédére) avec In teléturvelllance vidén des rirculiuioms priraipales. Description dusysizme Circulation principale * chaque circulation principale vunstie une zone distincte. Cee tone est balaySe par unrayor laser croiss (hauteur 1,80 m).Leeguipement est comsitud de =I raffret bmutivus 1 effet beeptewr inqu dnayou cere: enfonconnenentvarm siformations sn eu ae Nr a foo nanan hate re vb ls orton ont amiss Fe ir chapre Teocrelance det So ro cx finned degrade cof elation cs ae (108) un coat de “synthése (alarme sonore) qui seront renvayés (fil a fil), visualisés et ar a vcard eearyapte da Pt ‘cque NOS sniaive TO fe cveltons principals du RAC Principe Lekionque da surveillant du rond:point da RAC dispose d'un controle tdlévisuel par caméra pour chaque eireulation principale du RAC. Les Images restituées sur es moniteurs du kiosque du surveillant du rond: point sont retrancmises au PCI. ‘Description dussystime Choque caméra ext conneciée sur un équipement constitué de dev purtiesprincipales:wn concertrateur(paralldeséri) vidéo, un automate programmablepermettantlasélectionvidéo, L'automate active t onime Freonccntratets video. Chaque automate est connecié auPCIpar unbus de tdlétransmission. Le Kiosque du rond-point central du RAC dispore Gunclavier desélectionet de deux monitaurs vidéo. Ilpeutdone recevoir es images des camérasqui sont sous sadépendance suivant dews modes Ge seletion. manuel, cyclique. La nait,J6 PCT reprenci ta mutrise dix systéme. Localisation des éguipements Par circulation principale | caméraN et B; au Kiosque dit RAC, 1 Uguipement vidéo, 2 moniteursN et. ‘Marque ettype “Marque IVC ousimilaire;type :caméra CCD, coffret anti-poussitre, rotule fixe, moniteur 31 em, N eB. “sTélécurveillance porteric. Principe Laposte de surveillance de laporteriedisposed uncontroletélévisuel par caméradus local visitewr du sas transfert vistceurs, du sas transfert Nhicules. Les images resttudes sur les monitears di surveilant de ta porterie sont retransmises au PCI. Description dusystome Choque canéra est conneciée sur un éguipement constituf de des portiesprincipales: unconcerirateur(paralblel série) video, wacutomate programmablepermesiantlasclecionvidéo. L'automateactive etanime Srcsncentrateur video. Chagua automate esiconnecté auP CI paribus de telétransmission. Le kiosque de porteric dispose dun clavier de Sélection et de deuce moniteursvidéo.Iipeut dancrecevoir les inagesdes Gamudras qul sont sous wa ddpendance suivant dew modes de sélection * manuel. cyclique, La nai, le PCD reprend la matirise du systema. Localization des équipements Caméra : 1 dans local abri famille, 1 sas visteurs, I retour sas visiteure, 2 gas vanicules, I retour was whicules. ‘Rincque porteria :2 moniteurs Net B, | équipement video compost dune matrice, wi API, un clavier Merque IVC ou similaire. TypecaméraCCD, coffre ant-poussiére, tule fixe.moniteur3 cm, News. = Telésurveillance du chemin de ronde Principe générat Le chemin de ronde est dvisé on zones distinctes de 150 métres. Chaguezone estcontbléepar deux cuméras ixes(] achaquc extrémita). Description dufonctionacement ‘Local s chaque caméra est ramente au PCI par edible coaxial. PCI : le PCI dispose d'un équipament composé de trois parties principales, une mairice vidéo, in automate progranunable industri, tine platine de commande, La matrice vidéo reco Fensemble drs caméras du chemin de ronde. L'automate programmable dispose @'ux progivielsuandardde sdlectionet posséde des enrées(T.OR) connectéee ee Systeme conival de détection de Venceintn a périnitre intéricur. It gore la matrice vidéo et permet la ventilation des images sur les Inoniteurs de controle : moniteurs video pour Trsploitation courante (dafilement cyclique), moniteus vidéo pour les scénarias falarmes ou Feffraction, En mode dépradé, le eurveillant dispose sur le yruptique (genbral dune signalisation lumineuse par zone de détection, d wae talarme sonore, de la sélection manuelte des caméras.Le surveillart dix PCI dispose dune plarine dr commante composée d'un clavier de sélection lui permetiant le mode et choix de sélection des caméras et lx ELECTRICITE COURANTS FAIBLES (X/4) _ 7] venilation des images sur les moniteus de cone. ‘Description, marque, type du matric implantation Candia Neb aboot et diaphrogmes fixes, cores thermostat, roule fc. ‘Margue ete : IVC ou similare, CCD 3 Lax. Inplanaation : fie or les poteaux de Tenceite grilagée. PCL: montear 31 em N et B (IVC ou sinilaire), marice AVS 16 modifée IVC ou sintlaire).API (APRIL ousirilaire) TEquipement de surveillance ef de séeurté dans le kiosque du survillant du rond-point du batiment central Principe Lesurelllant du kiosque dt rnd point gie fensemble des systimes de survelance ede sdeurté des aces qu sont ous sa dipendance. It Fipose des mayens suivants : tdésirelllance vidéo circulations pricipeies, detection de présence dans les circulations principales, conti dlelconmande des sérrures électriques desaccésaux escaliers da Gireou superizur du nay renrul, des grilles des galeries de liaison. Dincre part il possede des mayers de communicsion phoniques ow ZelarmesaveclePCT Téléphone; ince phoniespéifque; bri de-slace Incenie; dcoutesonorisation alarme général ‘Pupltre de commande ensemble de ces mayens investigations serotintigrés dans un amcublemen fonstionnel conpancans I synoptiquesenplfie(S0X 100 Smbenplcniglassschdmatisant[azone animé devoyants visuals sous Formate sybase e iu dc difou ote Flare: 2 maniteurs vidéo N TUB cm | pltine générale de commande sous forme de boutons de ‘Gononande ot clover alphanundrigue, 1 tléphone: 1 haut parlour faltrme géndrale)[interphone spéctique | britede.giace (incendie) * Eguipements de surveillance et de sécurité dans le poste du surveil de la porterie Principe Lesureilan cu poste de a porter gare Vensemble des sysemes de survellane ef ce teeurité dat ace8s Qui sors sous sa dépendance. It ‘Tipore das moyens suimnts + télésurvelllance vidéo di Iocal et sas Thiers sasvehicules,accés exériew dusarvéhiculesetvisiteurs(dans lesile;contrlalcommande dre serares lectriques sas visiteurs, sat hicules, porcedecommucication entre sasvehltlesevisieurs, porte Ununand dbecs au poste de survellan:ponterie.D'aure part it posside es moyens de communication phonigues ou &alarmes avec le PCI (diplone: interphonie spacifique: brivde-glace incendie: écoute Sonorisation alarm générale. Pupitre de commande Lensenble de ces mayens investigations serontndégrés dans un umesblemensjorctionsel compartant #1 snoptigue simpli (S0X 100 emjenplerigiassichémat/sanslacune, iiné devoyantsviswalisntses forme te syrthise le Ke da défaut ow de alarmes2 moniveurs vidéo N LUT lcm: pletine genérale de commande sous forme de boutons da commande va clavierulphonunérigue; | consoleN eB; 1 fléphure: I faurparleur (alarme générale); I inerslane,spécifiques 1 bri de place (incendiz) SECURIDE PARTICULARITES MA «+ Tétésurveillance vidéo des circulations des unités d'hébergement Principe Chague tosque de surveillantduRUC disposed ux condrOlatdlévistel par caméra pour chague uraté dhebergement de son hitinnt. Les peges restduces cur les monteursiia usque du survellant RAC sont rerromonises au PCL" Description du systeme Chague camfra ext wnuseciée sur un équipemant constirué de deux partierprineipales :aconcentrateur(parallteisérie) vidéo, unaudormake progrenmablepermrtin laselection vidéo, L‘automateaciveet anime coor cerdratede video. Chague automate estconner tus CI par wr bus de tdltranemission. Chanur Luque de surveillant RUC dispose fun ‘lavien de sélection et de deux monateurs video. Il peut dora: recevoir le tmayesdescaméras gil soni wna sudépendance suivant dewx modes de Siletiom, marae. cyclique. La raat te PCL reprendt ta marie da systeme. Localisation des équipements Par unité dhébergement +1 camtéra N et B. au Kosque dt RAL! : 1 equipement dso, ? manitewsN eB. ‘Marque ctype Marque ‘vider IVC ou sinilare: APL APRIL ow siitalre: camera CCD, cofret anti-poussiere, rotulefte: maniveur 31 uN et D semi- ELECTRICITE COURANTS FAIBLES (X/5) sbeuritéplnitentiaire; bUiphone durgence et de skeurite; téghone, encastrd, = Talésurvelllance vidéo des sas dhébergement Ponctions reportées au PCL Principe Télésurveillance video insériewe et porterie, déection de présence Choque Hosque de surveillantduRdC disposed unconirbletélivisuel dans les galeries de liaison du rex-de-choussée ‘par caméra pour chaque sas d’hébergement de son batiment Fonctions fédérées au PCI ‘Description du sysibme Télésurvellance vidéo extirieure avec protection du grillage de Le systeme vidéo des sos Chébergement est commun au systime des enceince intérieure du chemin de ronde: réseau VHF dalarmes: circulstions thdbergement. La camdra placée a Vintéricur du sas convnandesprincipales générales del éclairage ducheminde ronde, des hdbergement surveille les portes de chaque cage fescalier. cours et de Fenceinie exiérieure Localisation des équipements Fouctions fedérées localement etreportées au PCL Telésurveillance viddo intérieure deszonesconcemées avec détection Par niveau et sas dhébergement 1 caméra N et B, au kiosque R&C matériel commun avec le sjsteme de telésurveillance des circulations __deprésencedans les galeries de liaison principales du ret-de-chaussée; commandes principaieset géndrales de Céclairage des zones vunivewu Phabergemert. ‘Marque ettype Concernds, serrures électriques des sas hébergement, réseass VHF Marque © IVC ou similaire. caméra CCD, coffret antipoussiére, _ alarme,télésurveillance vidéo itérleure de Inporterie aver serrures rotule xe. Aectriques dela porterie. + Félésurveillance viléu de Venceinte extécieure ‘Organisation du PCL Principe général Le poste central da PCI dispose d'un poste de travail, d'un ensemble Lienceinte extéricure est découpée en tone suivant le mime ordre et €quipementsterminaic et d'un synoptique de synthése. Liensembleest configuration que le chemin de ronde. Chaque zone est conirillée par _ergonomiquementintégré pour permetire unc exploitation rationnelle et etc caméras fcex (1 a chaque extrénié). fonctionnelle des outils ou moyane investigations. Somt placées & “pone demain’ les commandes images ou signalisations priortaires, Description du fonctionnement Local ? chaque caméra est ramenée wi PCI par cable coaxial. notamment les sytémes de détection ou surveillance exrérteure. PCI : équipement vidéo ainsi que la gestion est commun avec L’opéraceur dispose = puriée de main. d'un clavier & touches equipement vidéo duchemin de rondesuise décompase pourmémoire _algharuanériques,d unesouris(pointeur), d'une consolesemt-graphique, Cane matrice vidéo, d'un aomate programmable inaustriel, fue 4 éerans vidéo spécialists(alarmes); en second plan. du synoptique de Platine decommande Lamatricevidéarecnitlensembledescamfrasda syrthése, de deransvidéo, ce synopliqueseraintégrédanstameublement Phan de ronde et de Fenceinte extérieure. L'automate programmable de lapiéce et laissera une vur dégagée pour les fonctions d vue directe, Gispose d'un progiciel standard de sélertion et pusstde des entrées _assurées par Topérateur (sas, cc.) sur les cotés, Cure imprimante (LOR) conectées at systeme central de dstecton de Venceinie du rapide fitde Teau, Cune imprimante rupide spéctalisée (alarme):sur périmétre intérieur Il gare la matrice vidéo et permet la ventilationdes _Uarriére au das de Vopératcur, d'un ensemble de baies techniques Fnagessurlesmoniiewsdecontréle, moniteursvidéopour exploitation (incendie, API, GIC, Vidéo, sonnrisation.éseauVIIF etc.) desborniers courante (défilement cycligue), moniteurs vidén pour lex scénarios c'échange; au sol, d'un plancher techeque type informatique, dalles ularmes (effraction) ou chats manuel Le surveillant du PCI dispose amovibles, une platine de commande composée dun clavier de sélection tui--——-—Synnplique générulde syuthiése permetiant lemuxte et choixde sélectiondescamérasetlaventilationdes Le synoptique général de synthase implanté dans le PCI répond au Images sur les maniteurs de controle objectifssuivants:représentation graphique de Fowrrage; visualisation "Description du mastriel, marque, ype, implantation taninde sous forme de syruhese des principaux points ow organes Caméra N et B, objectif et diaphragme fixes, coffret hermostaté, _stratégiques; essai lampes. rotule foe. ‘Moniteurs vidéo Inplantation ; chaque caméra sera fixée sur le candélabre de My a lieu de distinguer : les moniieurs vido pour Vexploitation réciairage exer courantel déflement clique): lesmaniteurs vidéo spécialisés(arrét sur ‘PCL: €quipement commun @ la télésurveillance du chemin de ronde. image). Marque et ype : caméra IVC ou similaire, type CCD 3 Lax Implantation = Equipements de surveillance et de sécurité dans le kiosque du Letmoniteure vidéo d explotationcourante serantplarésenbandeau suurvellant dit RAC supérieur; les moniteurs vidéo spéclalisés ax plus prés de Uopérateur. ‘Principe “Impression, mémorsation ‘Le survellant du kiosque du REC gére Fensemble des systimes de Dimprimanies I fdde Ceau; | "alarme";Idisque dur 20 Mo. surveillance etde sécurité desucvésetdesuuitésd hébergementqui sont sous sa dépendance. Il dispose des moyens suivants: télésurveiliance LURETE PARTICULARITES CD viddo des unités dhébergement, wdsurveillance vidéo des sas Ahébergement, contrélelcommande des serrures électriques des sas + Télésurveilance du sas chaque niveau d'hébergement RaC at niveaictsuperieurs, dela grille donnars acc? la galerie de Principe faison. Chagueniveauestéquipéde:2 someutes(insériewlexériew Joaction ‘Diauire part ilposséde des moyens de commnunicasions phoniquesou confinidue, 1 wana (wieriew da 498) vieualizant la porte acces & alannesaveclePCI téléphone.interphonie spécifique,brisde glace TescalierTowteactionsurTune des sonnetiesdéclenche ure information ind sonore of luminewse au Kiosque du survellant du RAC qui sélectionse incendie, doude sonorsation clara générale rede commante imanuellementlacaméra de Gaye concerné II peut ainsi visualizer lr Pupit Limsemble de ces moyens Ginvestigations sera intégrd dans un demanceur et communigurr aves lui par interphonie. ameublement fonctionnel compurtard - 1 synoptique simplifé (SOX Equipement du kiosque KC 100 em) en plexiglass sehématisant la zane ou batiment contrélé par le ‘Serepanter au chapiire précfilent(serrure électrique) alinéakiosque Kinsque, animé de voyants visualisant sous forme de synchése leew du RAC. Pour la surveillance vidéo : | moniteur vidéo: 2 commuroreurs défeutoudelalamne: ImaniieursvidéoNetB,i1 em: I plating générale eyeliques vidéo & dewe mades de sArriumn(cyelique, manuel). Ge commande sour forme de hours de commande ou clavier Localisation des équpements ‘lpharuunérique:] consoleN et B; 1téléphone; I haut parlewr(alarme Par wuté dhebergement, I caméra N eR; au Kuayaue oa RUC, 1 ‘gerdrale)sT Inverphone splfique PCI; 1 brise glace (incendie) équipement vidéo. | monsteur Net. 1 Equipements du PCL ‘Marque type Fonctions cencralistesergéréesau PCT Marque ‘VC ousinilaire: ype :coméraCCD, cofretank poussére, Télésurveillance video extéricure (chemin de ronde et enceinte _rotule fare, moniteur 31 crsN et B, semicencastré extérieure); protection du grillage fenceince insérieure du chemin le ‘« Fquipements de surveillance et de sécuritl dans le kiasque de ‘onde; réseau VIF dalarmes; commande des serrures électriques en _surveillant du Ral vue directe duu PCI; interphonie spécyique; interphonie de sécurité; Principe inerphoniedescellules; somorisation alae générale; sécuritéincendie: Le surveillant de Kiosque du KAC gére Fensemble des systimes de Akblocage général des serrures des saz dhbergement en séquence surveillance et ds sécurité des accés o1 uniths d'hébergement qui son incendie; getiondes commandesprincipates d'éclairageconcernantia _sinuxsadSpendance Itdisposedesmoyens suivants: condrilelcommande ELECTRICITE COUR. ANTS FAT des serrures Hectriques du sax Ehdbergement, des acces escalier & chaque niveau, de Taceds d la cour de promenade, de la grille donnant ‘occas dla galerie de liaison. I posséde des moyens de communication phontquer ou Palarmes avec le PCI (téléphone. interphonie spécifique, brisdeeglace incendie, Scoute sonorisation alarme générale), ainsi quine communication phonique avec les sas supérieuts dhebergement Uinterphanie avec sas supérieure dhébergement) ‘Puplire decommande Lensemble de ces moyens diomestisations sera intégré dans un ameublement fonctionnel comporsant: I syroptique simplifié(50X 100 (om) en plexiglass schématisard 1a zone ou bétiment controlé par le Hosques animé de vayantsvisuallsane sous forma de synthise le iew da (idfaut ou de alarme: | platine générale de commande sous forme da Sowons de commande; I téléphone; 1 hautcparleur alarme générale); 1 Interphune spécifique: | bris de glace (incendie); interphone central (phone sas tage). '* Equipements du POE onctions centralisées tgéréer au PCT Réseau VHP alarmes; étésurveillance vidéo du chemin de ronde; protectiondugrillaged enceine nvérieure duchemtinde rane; commande Ges serrures électriques en vue directe da PCI; interphonie des celles hébergement; interphonie spécifique; interphonie de sécurité; ‘Sonorisationalarme générale; sécurité incendie: déblocage générales Sserrures des sas dhdbergement RAC en séquance incendie; gestion des Cemmantesprincipales Piclairageconcernant lasdcuritépénitenticire: Udléphone durgence et de sécurité; 8liphone. Fonction reporctes au PCI Télesurveillance vidéo intérieure des galeries de liaison et porerie, détection de présence dans les galeries de liaisum du rerde-chaussée, Fonctions fédérées au PCL Télésurveillance vidéo du chemin de ronde avec = protection dis grillage de Venceinte intérieure du chemin de ronde, commandes principales générales de Téclairage du chemin de ronde. Functions fédérées localement ct reportées aut PCL ‘Télésurveillance vidéo intérieure des galeries de lzison prinripales du rersde-chaussée avec : déectiondeprésence dansles galeries de ii sonprincpalesdarer-de-chausstecommandesprinipaleset générales Ee elaage cater tons, nerves deisel Talesurvellance vidéo indricure de la porterie avec : serrures Aarigucsdelaportere.commandépricipaledeelawagedslaportre “Organicaton du PCT [epome central da PCI dispose dun poste de travail, un ensemble dt qupoments termina edn optique de shes. ‘Penenble ext ergonomiquement isigré pour permettre une exploitation rationnelle et fonctionnelle des outils ow mayens ‘Phrvestigations Soniplactesd “porte demain” lescommandes images ustgnalsatians pristtaires, notamment les systénes de dtection Satence eedhcure Lupcrateur dapose & portée de main dun clover stowheselphanumérques,funesours(poiter) une console Semi graphiqueddoronsvidbanpicalts;ensecondplanda synopique De ltse de 8 derans vidio, ce syropigue Sera incégrd dans Tamtomanedelapldceetoiscerauns wae dégogbe pour ls fonctions Oia rece: esurbes por Fopdratur (sa, ee) sur ces c&t6s, ne Imprimante rope il ce Pom, une inprimanie rpide spécialsée Glurmesy aur Faridhe au dos de fopératur, dun ensemble de bales deatniguas (buenos APL, G10, sonorsation réseau VHP.cte.) Lahornirsd échangcsau sold enplarcherlechiqualypeinformatigie, ‘alles amonibts. Spnoptique général de synthose Lo nonignepéndrel de synthe implancé dans le PCI répond ioe jetyfsivants representation grephique de owrage, visualization Gninde sous forme de synihére des principas poids ou organes Strogiquesesailampes. “Moniteurs vidéo Ny a leu de distinguer : les moniteurs vidéo pour Vexploitation courante(déflement cyclique),lesmoniteursvidéo spécialisés(arrétsur image). implantation Latmoniteursvideo d'erplitstioncourante serontplacés en bandeau supérieur, les moniteurs vidéo spéciaisés au plus prés de Fopérateur Impression, mémorisation Dinprimantes 1 "fil de Peau’, | clarma; 1 disque dur 20 Mo. ‘+ Apparolis élevateurs Pour las batiments Ri + 4 ou plus, la longuour des appareils élevateurs dovra permettre d'yintroduire un brancad. Pourtouslas apparels 6lévateurs, pourdes raisons da séourto : a mise en route so feraparclds ou systmo équivalent;les portus paligres seront fermées a cié ou par un systéme équivalent. + Localisation “Ts sont situés dans le noya desservant les hébergements i razon dune cabine pour 200 celules environ y compris RAC de fagon lit fetempe de dtribution des reps sCabine ‘Chaquecabinzestdimensionndepour rerevoir 2churiotsde transport des repas, iment le plus encombrant par rapport aux chariots de tribution da linge * Cararterisiques énérates Lacharged prendre cn compte est daerminde réglementairement en fonction des dimensions in érieures de la cabine. Charge tnd 1600 kg. Tesascenseurs sont dutype lectnque, moteur 62 vtesses, viesse 00 rastalonguesdelacoureedelacabcwestfonctiondunombred sages desservis. = Portes en cabine Automatique d ouverture laérale électrique, Disposil de sécurité contact choos pormettant Ia réowerture sur obstacle + cellule photoflectrique * Porter aux pliers Pinion vanious facade: peinure, Résistance au feu : PE 112 Signalisation contac 4 clef a tout les paliers er en cabin. +Margue 062A ou équivaten Les aispostions actuollamant mises on cauvre sonties sulvantes. Elles na présentent pas un caractére Impératil, sauf précision contraire. ‘Fonction et localisation Fonction ‘Les clétures ont pour fonction da constituer das obstacles ratardatours importants aux tentatives c'évasion ou dintrusion ot 0 parmotiro fintervention an temps ulila des personnels da Survaillanca, Systémes de défense passifs, ellos Sont un tactour important do la sécurté ensemble de Fétablissement. Los murs ant également pour fonction de conslituer un écran visuol a partir do Fexteriour, ‘Locatisatlon ‘Les établissoments pénitentiaires actuels comportent générelement en plus du dispostf denceinte plusieurs cloturos Qul isolant : lo promior périmetro de sécurité (catia clolure st Sppolde aussi cidtura cla made): la cour de promenade et terrain do spor; Ia cour do lvraison; es espacos fonctionnels (ences de uit, Zone industralle, fc.); las cheminements (détenus ot famillog notamment. indications aux oparataurs Les systimos do défense passits que sont les clétures, incissociables par alllours das autres sysiémes acts tels que surveillance électronique ou humaino, ont fat fa prouve do four tofficacké, Les systdmes proposés par les opdratours davront étre de nature & assurer line sécurité globalo do Fotabliccement do niveau équivalent. * Caractéristiques des installations extstantos Murd'encolnte WaengénéralG,50 mo hauteur. Surieplan de lacenstruction, pour évitor toute possibile c'escalado, las trous des broches de Coffrage et ls joints (de dilatation ou de pannoau) sont colmatés parune matiéra ou Un disposititrésistant au palngonnement. Son Fataga na doit pas donner prisa a dos grappins. Pour évitar la ‘monotonia ot 'aspact rébarbalt do cette construction, le realest autorisé das lors quil ne favorise pas Nescalade. Clétures grillagéos DDimanssnn “eas clfturas ont une hauteurde 5m, otellos sont surmontéosde bavoletsinciinés 245 vars intérieur dune longuaur de 1 m. Toutefols, as clotures de cherninament ant une hautoue ‘réduite &3 m et ne comportent pas do bavolot, Caractéristiques techniques : les qualiés raquisas pour oes clotures sont d'une part leur résistance mécanique et autre part, Tour offet rotardateur (ascalace ot clsailomem), La talla des maiilas doit aire fonction du mode de surveillance retenua : dos mailostroppettesne penrettontpasunevicionatravor (efet de ‘tur pour les vues diagonales). Les cldtures doivent avoir une ‘bonne résistance a la carracion, Durabilté: las poteaux et es grillagas ant une durée de vie importanto: tos clotures ot ours bavolaté y campri los eystdmes attache sont garantis $ ans anliccorrosion. Description des potoaux : los potoaux on aclor cont waités extérieurement par galvanisation &chaudelplastilication. tls sont tubulaires, paris remplis de béton (pas de corrosion intorno, amelioration de la résistance mécanique) oven profil H. Hlexists égalemant des poteaux en béton acme Description du grilage : on général le grilage ost de type trallis soudés de maila 50 X 200 min ou équivalent. On en toncontre aussi do typo tise6 ondulé & double ou triple onduiatlon, est isolé du sol par un petit muret environ 0,20 m da hauteur dontle couronnementest en iégéreppente pour evitoriastagnation des eaux. ensemble du grilage ost galvanisé et plastfis Les attaches : Tacorochage du grilage se fait sans soudure pour ne pas exposer fa systema 2 la corrosion. Tout visposil agrafage sur les poteaux est proscrit car trop tragilo, Los accessoires parmettant cal accrochage sont trailés conire la ‘corrosion (galvanisation et plastfication, inox). Les systomes do Ipnaton etre ceurpanneaurde riage, vatésconrejacoresie, doivent préserver la continuité de Tensamble et sa robustesso. of ‘ne dolvont pas favoriser Fescatade, PERIMETRE DE SECURITE PARTICULARITES CD Candélabre dtclairage extdrieur Mt 12m distance environ tous les BO msuivantle profil daterrain. Fasséautalus(I ne env) suivant nature “Giprof terrain, 28 mdiresdevans ta cliure Wenceinte exicrcwe. ‘ Bnceinte extérieure, Beran pare-rise Fondations Lesfondations serontréalisées aide depieus forts de 300 mmet Ae lonigueur 4m espaces ous fe 4 mdires. Les forages seri exécuiés Dtatarive lest pa prévu detrépanage dans noireprs).Apréspost des poteaux matalliques,cesfarages cero remplis de béton bpe CPA ‘ouCLK 350 QU 350).Enireles peta, seracouldeune longrine béton de 0.20% 0,20 meervantdesppor er ponnenur méialliaen. Un pote ‘ndialliue ont sur plating es fixé eu centre de la login. Poteaux métaliques Les pteaux métalliques sont da type HEA 120 lis regoivent, aprés coupe et pergages, wie galvanisciion d chaud. Les potenux lnurrmédaires (fads str longrine) seront mics d'une platine percée de ‘irouspourlajationsurlescrosces ancrage. Lahauteurharssoldes ovenir ext de 650 m Panneaux mélaliques Leremplissoge(h= 3 m)se fut dtaide dune lisse basse fxd su tes poteau etdanslalongrine béton,desparneauxméialiques simplepeau SracourrenensaveteideseursOmn aumoddedeS00ran.[epaicur des panneauxest de 1.2m, fexdcuton seferaencciergabvansséZ225 ‘el revctementplosio! dur faces (indeursuivand tuariet RAL) une lisse haute boulonnée sur les poteaux, Le trépanage et le ubage Sventuels lors des forages ne sont pas prévas dans mos pri. ‘Hypothése de calcul efforts au vent région I oulll— site normal — calculenventecsirime, dudattusdelatdteparr-rur grillagegalvarisé plasifiz(200.50 nin), hauteur 30 mavec bavolt de fm incling 345° vers Vintrieur, Fixation sur HEB 100 (tos les 2m de Fécran) ‘Protection perimetrique de Venceiate intériewre Chaminderonde largest 6m ielnden estementb-couche Périméire de dévention en clitare grllagée golvanisée (200 x 50 rm), sur une hauteurdeS mavec bavolet de détcchionet concertinas blame D 700mm {galvaniséen niveau de 12 ml agroféen tte de eloture. Eclairage da chemin de ronde fxé sur bavoletinliné 10°. Trellis de déection en applique sur la clture sur wre hauteur de 2.90 mail 2001200 mun dot chacun des ils, constituds ennivedix, st parcours Sun courant TBT survellé en permanence. I permet la rection detoutlestedont seuleune coupurevolontaire déclencheune ‘lame. Touslesfisetcompesantsdasysteme sontréalstsenacierinoxydable Tous les raccordemanis ct les conaasions sont éranches et infraudables Lesboucles de dtiortion formant dessecteurs alarmereliés uitéde contre du poste de survaliance par ek cable couple sans fourre Caméraasserie ouirilisde decom, lamisetlatere(MALT est assurdeparlafournturectlamiseenplacedarslatranchéep ériphsique {Fan plat CU'30carrd mec remonife en boule tous les 32 act fsation Sar bs pliers de lxclitare: até de condrbe est implants axsPC ler travautserontefecuéssuivat les opiomenteriesibe umentsrominalfs suivants “NFA 91012 revéienens métaliques; NEA 91141 fils acre ‘Ralvancsds a chaud; NPA 911121 gaWvonissian & chal; NV 6? réyles Mrige ot went Clturesinérieures Cours de promenaii ex irinives de promenade sont réaisés en litue grillagéegalvanisée(2U0x50mm) hauteur Smavec bavolets de 1m, inclinds 8 68° e614 promenade Gheminement es cheminertents sont réalists en eloture grilagee salvanisée(200.%50 mm}, hauteur 3m ‘PERIMETRE DE SECURITE PARTICULARITES MA Idem a1 CD mais modifications suivantes +e grillage de Venrvintx exidrieure ws remplacd par un mur en béton de hauteur 6,30 m dune pasar dem, lehaitéantbiseats{an-grppln):unsysn e ‘caméraddéjlemeni permanent ur eille leu extérieur.Iemoniteur de contréle éiant au PCI. Il est rajouté par report au CD. 3 concertinas dont un de dévection drvans la clfuure du périméire de détention. La potitionprévuede ces concertinaspourraitre modus suivant Tavis des Spéclalistes (APIBET)Conzeilire dn (#TM FNTREPOSE}. + Clotures intérieures ident CD CLOTURES (XI/2)_ LES CLOTURES INTERIEURES Périmétre de promenade réalisé en cloture grillagée (200 myn x 50 mun). ‘hautewrS m+ bavolete(E ° 1 m)inclinds 45° cbté promenade. Airedepromenaée ~~ Semelteftante béron ‘COURS DEPROMENADE ‘MAISOND'ARRET (CENTRE DEDETENTION Délimitation des cheminements réalisée cen cloture grillagée (200 mm x 50 mn) hauteur 3m ee : — Semelle lance bison ————~ (CHEMINEMENTS, ‘PERIMETRE DE SECURITE 1. Caméra a défilerent permanent (moniteur au PCI) 2. Cundélabre déclairage extérieur ht 12 m, tous les 30m. 5. Périmétre de sécurité réalisé en béton ht 6.50 m, &-0,30 m. Haut biseaue 4. Semelles flantes béton, 5. Eclairage du chemin de ronde,fixé sur bavoletsinclinds & 10°. 6. Caméra asservie la détection (9.10.12) 7. Chemin de rende largeur 6m, réalisé en revétementbi-couche 8. Bavolet de détection larpeur 100 mum clin &45° vers 'inuérieur. “supportant 5 rangs de fils barbelés inax de de detection. 9. Concertina de détection 0 0,70 m fxd sur bavolet et grillage. 10. Périmdtre dedétention, en cliture rilagéegatvaniséectplasifise (200 5 50 mm), be § m sans les bavaleis. LL, Grillage (200 200 mum) inax de détection lxé sur la eldtuve 12) Dewxrancertinas inertes (10,70 men parte inférizure et wx con- 1 Grebe : 2 Cantine 3 1 Locauxdupersonnet | = is Blanchisserie io 2 Fer 7 Cusine 20 : 3 ‘Rona:poin contrat 7 i Gree 5 2 ‘dulere 350 3 1s Loca du pers as S Per 2 7 Porterie Rond poine 1 Teriage dpermananis, | 4privés hetere en 350 3 is 2 enformaton RE 4 Porterie — ~ Terdiage ‘tpermanents, | 4prvés Benfinmation RoC 2 7 Zovisueurs SN ea) LISTE NON EXHAUSTIVE DES PARTICIPANTS AU PROGRAMME "13000" ZONENORD. Sites : StOmer, Maubeuge, Laon, Bapaumc, | Pontoise, Villepinte. Associts + SPIE-Batignole 11, avenue Delcassé Paris 8e. Lyonnaise des Faux 52,Ruc de Lisbonne Paris 8c. EUREST Collectivités 36, ue de Penthigvre Paris 8e. Bureaux d'études : ‘Séchaud et Bossuy. Architectes : Cabinet Janet et Demonchy rue de Citeaux PARIS 120. Maubeuge: Sambre Construction av. Jean Jaurts, Constructions ct Traveaux Publics 165 rtc. dTaumont. Unimix ba. de MEurope, Bapaume ORSABéion Now rue de ku sépublique. Pontoise : SCBTP La Chapelle St Antoine. ZONE SUD. Sites ‘Maguelonnes, Salon, Ales, Tynes, Tarase Assistant au maitre d'ouvrage : STECC, 3, rue Ton Delagrange Paris 15e. GTM -Lntrepose, 61, av. Jules Quentin Nanterre, et ses fiiales (GIM-Travaux Publics GTM Elecuicité, Les Travaux du Midi ‘Associé; Cabinet darchitertes Piesve Vigneiau, 16, av. George Mandel Paris 162, SOGELERG, 1, Place du Carrousel Paris, Léon Chagnaud et Fils, 153, hd. aussi Paris e. EUREST, 14, rue d'Athénes Paris 9, IDEX, 8 bis, 1ue Escudier Boulogne Billancourt, APPA Montreuil, MECASOL. abinet Trouvain (sécurité pénitentiaire), rue de la Croix Fabien Paris Ite, ‘Serrures Fontaine, 9, ene Henti Cheveea Pasi 2, Villeneuve-les-Maguelonnes (34) : ‘SOGELERG, 14, av. de Toulouse Montpellies SICSOL, chemin du Gua ZI Laverune BP 14. SOCOTEC, 130, av, de Palavas Monupellier. Horilege, 8, parc du millénaire Montpellier. ASTRON, 8, rue Charles Pathé Vincennes ALCATEL, 21 de la Tanze St-lean-de-Veras 34 FAST, 6, ruc de Penthidvre Pars Be. OTH Batiment, 18, bd, de la Bastille Paris 12e. SODETEG TAT Els, MAZZA Ricardo St Jean do Vedas 34, Salon-de-Provence (13) : Béton de France, Quartier $t-Jean. ZONEEST. Sites: StMihicl, Villenauxe-la-Grande, Joux- 1a Ville, Villofranche-sur-Sa6ne, Aiton. Associé Dumez, 100, rue Henri Barbusse Nanterre. Campotel, GIE des Hopitaux de France. CGE Alsthom 13,rve Antonin Raynaud Levallois Pesret, ‘Architectes : ‘Autran, Menu, Zublena 10, rue Louis Morard Paris 14c. YVillenauxe-ta-Grande ; Steca SA. Chaussée Sellitres SOCOTEC. Villefranche-sur-Saone : Platiard SA 414 av. Plage, | ZONE OUEST, Sues : Argentan, Nanterre, Chateaudun, ‘Chateauroux, Uzerche, Neuvic-sur-Isle. Associés, Fougetulles-Sogep 3,av. Moran: Stauber Velizy-Villacoublay. ‘té Levaux René 4, place de TOdSon Paris 6c. Montcovot. ALGECO 16, av. deopéra Paris. SODEXHO 47, rue de la Chapelle Pans 18e, Bureau d'études : OTH 18, bd. deta Bastille Parisl2e. Associés financiers PARIBAS Crédit du Nord, Architectes + Socigeé d'éiudes et de recherches wehivecturales, Argentan : BTP Fouyerolles 71 Coulsdon Cochery, Bourdin, Chaussé 3, ava Findustric, Teviche Mavériaux i4,rue Albert Groux, Ghizzn et fils (magonneria) 9, Réage Cou SOREA 3,rue Camille Desmoulins Cacha et Chateaudun = [Les Batiments Dunois 3 bis, nue des fréres Bouliveau, Etudes et Réalisuigns Buteeprise 4, sue Raimibert Sévin, Chateauroux SOCOTEC 14, place StCysan ‘$ié Chimique de la route ite, de Veauce. St Doulebarp. Béton de France av. de Coubertin, Sté Mydraufique Technique ruc Grande. SOGEA ‘te. deLignieres, Deols. Unerche : Domus Béton St. Priest Taurion. Brugeaud 2, rue des Manyrs Tube Cubecisfond. Armatures du Sud-Ouest quai Manto Bordeaux, FORCLUM se Victor Dillon Le Bouscat (Dordeas) Cabinet Jean Morin 42, rue du Pere Corentin. Panis 14¢, Bela \ le) =e Les plans ci-aprés ont été volés dans les mairies, 4 Vexception de ceux de Villoncuve-Iés-Maguelonne et d'Urerche. qui proviennent respectivement des casses des Etablissements GTM A Saint-Gély-du-Fese et des tablissements Brugeaud & Tulle, Us'agitde plansd'architectes grand format, tin’s sur ozalides, peu contrastés. Afin quills puissent @tre facilement reproductibles avec une qualité optimum, ces plans ont d'abord été réduits photographiquement au format 6 X 7 puis tirés sur papier au format A4 ou A3. Des contraintes tochniques ont empéché de conserver le méme rapport de réduction suivant différcnts sites et différents plans du méme site, ces plans ne sont donc pas A la méme échelle. ‘La plupart du temps, échelle apparait dans le cartouche. Les cotes inscrites sur le plan petmnettent de déduire soit a nouvelle échelle, soit les dimensions des parties du plan qui ne sont pas cotées Ces calculs sont a refaire pour chaque plan. Pour faciliter la lecture, nous avons numéroté les partics des plans top petites pour étre lus, ou pouvant disparaitre a la copic. Ces numéros reavoieat aux légendes ci-dessous. - 6 Locaux tech iques Sécurité - Pel = 00 Autocasmnnisiens Sai Ol Sous-station — m2 Accus = 03 Transto/onduleuc.. Surveillants sn Groupe Glectrogenc (Chef surveiliants Portiquedétection Chaufferie Chet détention Garage FDF-GDE Grette Réservematériel -. Eero Sas véhicules Chet gretfe : Archives. i Fouilte. . Pascerelle surveillance .. Maimenance...... Fouuaion Giadés formation Hébergement ‘Cours de promenade Isolement Disciptinaire PERU ceron : Cellutelinudicapes - “Adjints Directeur LAP. Archives AP. Responsable réinscrtion. Psycho-orientation/Educatcur Comptabilité/intendance. Gestion peesonnel Réunion (Salle de) Secrésaire. Quartier Médical Cuisine Sconomat Pouibelles. Réserve matgrie!.... Pantoits Attente famille (entrée) Atente famille Gortic) Patio Auente déienus (entrée) Divers wean Atente détenus (sortie). Informatique 90 Fouile... Burcaux contractants .. a1 Sas entrée dérenus Responsables contractants 92 3 Sus sortie détenus. “37 Acuvtés Avorats, Cos légondes sont valables pour les différents sites, eM ene wee aeeanovava Ge EEE aro neon ap - WaNapaT- revouras seen (Corey . Ga) § 7 Sanne uaivaiv quomassrpueriy awayava, BAPAUME Agrandissement ler étage = - — ¥ 30vOva rp manasa a — TH behacerd pes im ( TET EELEG TTT TH TP = (o |: ANNOTENSVN-S3'T-FANANAT IIA | VILLENEUVE-LES—MAGUELONNE a LA PORTERIE ANNO TENS VA-SaT-FANENATILA a9vla OL F | Oby I i \F came PICIPIELELEIEELE) yy ! | LES CELLULES PLAM ETAGE TARASCON AT faa fi LT SALE fey Vt i sell: lel a ‘curred oa sermon sve Pusce: LES ATELIERS SCHEMA DES LIAISONS = LE MESS A LES LOGEMENTS DE FONCTION $ TARASCON Unité de Derails WTENGEINTE EXTERIEURE ee 4 wa - Ra P TIFT TEIAIRIST CHT = = CSTE BERS TiN FR F a “CE SE DE CAC TET IEA gi an LES CELLULES {waldo TT 1 = | Vem | noe SS. voryerastuTapy ‘a8eag eT veld aanayoa 19 atu] FN 9 aBeQ saatnPy | Z arized ‘g ineaoas 7 RRaATY 9 a8eg queweatosy ‘eapeurtdtostq saatnpy € ameisag i 4 “a : UNL. hanes (raw beset eT cauaaneaa 1 aassneys-ap-zey FONAAORd-Ed-NOTYS = pry ae seal Oh He cal | £ yoO4 a PROVENCE SALON-D PROVENCE SALON-DE FONAAONd-Zd-NO1VS LETTRE JOINTE A L'ENVOI DES PLANS Début novembre 1990, OS CANGACEIROS Chere Madame, Cher Monsicur, Yous n'étes pas sans savoir qu'un établissement pénitentiaire vient d'entrer en service non loin de chez vous, sur le territoire de la commune de XXXX, Nous commengons dés aujourd'hui & mettre en circulation certains plans de cette prison, assortis de divers renseignements sur le fonctionnement général et ses dispositifs de sécurité, Nous espérons vivement que cela pourra aider les détenus qui envisageraient une évasion. Nous pensons en particulicr & ¢cux qui se trouvent en Quartier d'Isolement et qui, ayant du mal a sc situer dans l'enceinte de la prison, sont de ce fait considérablement génés dans leurs éventucls projets de fuite*. Aussi, nous vous invitons a diffuser cette documentation le plus Largement possible autour de vous, noturment en multipliant les photocopies. On peut espérer que de la sorte elle finira bien par parvenir aux intéressés, via leurs proches, parents ou ami Notre initiative vous surprendra pent-étre. II se trouve que ces hommes que l'on sournet a une haute surveillance lectronique, qu'on livre & V'arbitraire des gardes-chiourme dans des cages d'acier et de béton et qui s'y mutinent Pourtant de plus en plus souvent, ces hommes fa ne sont pas tout scul dans Icur colére. Si tous les prisonuiers ne sont pas des marginaux ou des révoltés, par contre tout pauvre. qui ne veut pay stadapter aux mécanismes inhumainsde cette société et, 3 plus forte raison, quiconque se xévolle contre elle risque, tOtOu tard, d'une maniére ou d'une auue, la prison, Nous faisons partie de ces gens-la. Tes prisons européennes sont devenues ces dernigres années des licux oii s‘exprime la dissidence sociale, Cewe socieié a si bicn réussi faire le vide et le silence partout que c'est paradoxalement dans les murs que Faspiration Ala liberteé arrive encore & se faire entendre, et cela 4! Quest comme a VEst. Le "Projet des 13000 places", dont I'établissement de XXXX est unc premiére livraison, a justement pour but de briser tout le mouyement dinsubordination qui traverse-les prisons de ce pays depuis les mutineries de 85; etnon pas une quelconque humanisation du régime pénitentiaire comme le prétendent les menteurs au service de I'Ltat. Notre but est au contraire la généralisation de cette révolte, dedans comme dehors. Ne croyez surtout pas quil fut facile pour nous d'ohtenir ces plans et Gee documentation technique, Il a fully les voler, ie méme, avons-nous trouvé bon de nous approprier frauduleusement, aux dépens des Télécoms ct dela Poste, les moyens nécessaires au présent cnvoi. II n'est pas sans intérét de savoir que divers services mis & la disposition dentreprises moderes, qui toutes travaillent A la bonne marche de la suciété, peuvent Gre dgtourngs; et ce dans un but diamétralement contraire. Nous espéruns que la curiosité publique fera le reste. Seule la force de la communication peut faire tomber les murs des prisons**, Nous n’excluons pas de reprendre contact avec vous par voie téléphonique afin de savoir qu'elle aura été votre, réaction @ réception de cc courrier, ct d'en discuter éventuellement les raisons, Nous vous prions d'agréer, chére Madame, cher Monsieur, l'expression de nos sentiments les sueilleurs, OS CANGACEIROS. * Vous a'aves ici qu'un échantillon d'un dossicrcxhaustif, de meilleur facmee, qui sera prochainement dilfusé plus lergement $4 Vous serezcentainement heureak d'epprendic.en exclusivité ciéve Madlame, cher Monsieur, qu le murs de certains tablissements ae sont pas aussi solids quis en ont Tair Notre association y a expérimenté un procédé simplissime au momcat du dénvarsaye du chante. Ie taste, cane Ia Proportion de 1/10008me (c'est @ dire de I kg de suere pour It ecient), emptehe Ia prize du béton, celui ci devonantIvable une fas see Destinatarre : ORSA BETON 02000 LAON OS CANGACEIROS Le 17/09/1990 OBJET : NOTRE PASSAGF DANS VOS LocAUX A LA MI-aveit 90. Vous BELLE CENTRALE A BETON - VoUS CONIENIS. Vous CONSTRUIKE PRISON LAON - Nous rAcics. Nous DETRUIRE PUPITRE DE COMMANDE INFORMATISE - Vous FACHES. Nous PRFFERER vous FACHES - Nous CONTENTS. e 5 Février 1990, OS CANGACEIROS A Vtattention de: BETUN DE FRANCE Quartier St Jean Salon de_Provence 13300. Objet: Destroy. Monsieur, Nous vous confirwons par la présente les termes de notre visite du joudi 25 janvier de cette année. Votre béton a une adeur, celle deo cellules. Vous croyics pouvoir vous le couler tranquillement pour euterrer vivants lea future détenus de la auisun dtarrét de Salon-de-Provence. le marché des "13UUU places" qui devait aosurer votre conforl ntassure pas, en tous cas, Hotre pascage 1'a prouvé Recevez une nouvelle fois, monsicur, 1‘expression de nos sentiments los plus ravageurs. OS CANGACHTROS. Le 5 Février 1990, OS CANGACEIROS a Ltattontion de: BETON DE FRANCE Quartier St Jean Salon_de-Provence 13300 Objcts Destroy. Monsieur, Nous vous confirmons par lu présente les termes de notre visite du jeudi 25 janvier de cette année. Votre béton a une odenr, celle des cellules. Vous croyicz pouvoir vous le couler tranquillesent pour enterrer vivants les futurs détenus de la maicon d'arrét de Salon-de-Provence. Te marché des 13000 places" qui devait asourer votre confort ntassure pas, en tous cas, votre sécurité. Notre paseage 1l'a prouvé Recevez une nouvelle fois, monsieur, 1texpression de noo sentiments les plus ravageurs. 0S CANGACEIROS. PARIS, Le 27/02/90 Objet + Guet-apens. @ Monsieun DERONCHY Chistian c/o LI TAPREVEL Rue de Céiteuur 75012 PARIS Bien remis de tes Cbessuaer, Laachitecte ? Tu as deviné pourquoi ? Clesd sans veagogne, sans aetenue d’aucune soate que tu as éfaboad, centinétre paar centimdine, ces cages od on enfenuena uéwe des handicapés, Dans Les murs que tu as concgus, des individus qui vakent mieux que tot se feront négulionement. Lakassen, Tl vst hon que tu aies negu un avant-gout de ce que das mitians de délenua annond a subin @ fa puissance supérieure. Sida, £anchitecte, fa corporation n’en est pas a une infamie pads. Vu ce que vous constauiser pour Loger Les ciloyens noamaur, on devine vos compétences pour enfermer des décinguunts. On parse facidement des tours du XILI” eux celtules das prisons. Sakopard, a voin ta taogne de pads, nous avons pu constater 4ua ton visage fatiqué comtien tu t' imptiques da fond dans tes projets. Avant tu constauisais fea muns, maintenant tu vas Les aaser. OS CANGACELROS PARIS, Fe 28/02/90 OS CANGACEIROS Okjet + Destaoy. vux Grands Taavaux du Midi St Gety du Fese 34 006 Nessicurss Notae parrnye duns vos tacaue sumonte déjd ad plusieurs wois ~c'élait pan ce teau dimanche du 1% mai 89- aussi exoyons-nous utife de nous nappefea a votae Lon souvenin. Le Lemps posse sé vite. Colui-fa méne qui est aetenu par ces murs de paison que vous n'avez de cesse d'édufeen. Nous tenons & vous neweariva pour fl okandunte documentation, aeéalive aux chantiears de prison de La zone Sud dont vous étes Les naitacs d‘oeuvae, gue vous avez ofLigeament faissée d notre disposition. Notae association en a fait une étude détailhic dont Bea abaullal seront paochainement poatés d La connaissance publique. Pour £es YIM, Lextension ef ta modeanisation du aysteme cuncenut frangais repaesente un marché juteux. Ce que volse savoin-faiae ef votae technologie réservent a des mittiers d’ individus dont nous sommes, ce n'est pas seulement L’enfeamement -ce gui est déja trop- maia de turcaoit fa suppression de toute possikilité de mutinenie ou d’évarton. Ce adsuktat, nour semblez be tenia pour dé ja acquis, “Gd tef point que vous n'avex méme pas imagind qu’ it puiase suscilen par avance £a advolte, et done quelques enlaeprises contagines. Vous conviendaez gue vous avez eu toat. Liaagent & gagnen duns ce paujel vous est teéfement monté si fa Léle que vous en avez outlié toute consédéaution annexe, Aussi n'avons-nous pas mangué d’ diac agaéakbement surpais de votre négkigence + des documents 14 confidentios, dans des Locaux 44 mak paotegés ! La auapaiae aunn sans doute é£4 moins agaéakle poun vor vowmunditaines de fa Chancellenie. lu dniste état dans Lequel nous avons baissé vos focaux en pantant, voika tout f’avenia gue nous souhadtona d nos adalisations canrcéaakes, OS CANGACELROS PARIS Le 1/03/90 OS CANGACEIROS Objet : Compeément ud! infoanation A Nockte gAaNeT aue de Citeaux 75072 PARES taiste choner Nous avons Cien noté ta cokfatoaatcon avec DEMONCKY. Sa mésaventure du 23/02/90 L'auaa peut-étae Loisséc penplere. Des gangs bicéphales comme Le vétae paokiférent grace aux sulsides de £'Etat. Tous contaituent d four fagon a une oachitectuae de L' enfeamenent, gui convient 41 bien d E’unlunisne poticien de notae épogue. Certuins 4e consacaent ad ravagea e'espuce avfou fea impéaakigs de fa spécufation immolitidne. D'autaes, Lets que uous, ont jugés fauctueux de donner forme aux cauchemuns oawelliens de £'Etet. Vous caoyiez ceuvaer en toute neutaalité, @ Lakes de votre art, Nous en avons jugé vulavment. Au cas 02 vous ausiez décidemment fa téle ailheunss negaadez celle da votre associé, if o eu Le painikége d'ottenia des informations de premiére main. OS CANGACEIROS PARIS, te 1/03/90 OS CANGACEIROS Okjet : Destaoy. @ ka Socéété Coutainnifaise de Bdtiment ef Taavaus Pubhi Mlessieursy Vous avez eu d sukin dans fa nuit du 29/11/89 un sinistne incendie qui n'avait ain d'accédentel contaairemen 2 ce que vous avez essuyd de faine caoiae. Eh oud, pas de chance ! £es véhicules de votre société avaient été repéads 4ua Le chantier de ka future prison de Pontoise, En consé- quence, its ont ét6 détauits par nos services. Vous pensier pent-éiae que pance que nous ne tenive pus te pavuiea ble vous n'aviez nien 0 eauindae en taavaitlant fa-dessus. Ou tout simplement vous n’avez méme pas penséd qu'il y ait quetque cacinte d avoin et sans doute n’a-t-on Ras pais La peine de vous prdveni2. Vous n'y avez pas aegardé de taop paés en tous cas, du moment qu'il y avait de L’aagent @ gagner et que cd faisait touanen fa boite, que vous impontadt de tanvaiffea a constanine une paison 2! Ce n'était gutun chantien, de ta matidav 1? Nous sonmes de ceux qui risquent de se retnouver un four dans ces Lieux sans vie. Les sakopands ef Las déhibos de votse espéce, on Les soigne ff! IL vous faudaa done exptiquen a votae compagnie dtanauaance qu'it ne stagissuit pas d'un accident mais d'un incendie votontaine. OS CANGACELROS Copies d ¢ SPIE-BATIGNOLLES La Chancetfenic. ainai qu'd notar coupagnie dl! assuaance PARIS ba 2/03/90 OS CANGACEIROS @ fa société ASTRON aue Chaakes Pathé VINCENNES Objel : gazage Esclaves, Ainsi £' on Line des plans sua Le gaand paoset uakanistique de cette fin de siécle + Le “Paogranme des 13 000 paces” £ Votae participation, nous ta savons, 4’ applique & fa "Linnaiaon d'utetions chefs en mains’. & fa pacvation de Liberté s'ajoute en offer e' exploitation du taavail des détenus. Nous savons que c'est £a be moindae de vos soucis, d’autant que nous avons pu constaten de uiau votae dégoutante assiduité au taanois. Si nous étes disnonds Gd aesten penchis sun vos tatles a dessin fusqu'au dinanche avin, nous ne doutons pas que vous fléten byatemenl d tnavaitler affutles de masques a gar. Le gaz CS que nous avons répandu dans vos Locanx n'est matheureusement qu'un faible avant-gout de cv yus val administné massineneat ¢ tout dédenu qui se névotte. Nous ne vous sakuons pas, grattes-pupier ninakler. OS CANGACETROS PARLS Ce 2/03/90 OS CANGACEIROS: 2 fa aoeidts ARUGEAND Rue des Mantyns TULLE Objet + Dostaoy Measicurss Voiced pada dlun on que nous avons radad £' oppoatunité de péndinan dans vor tocaux et d’y souslauine un doarivan délai€léd concernant votse participation d fa canatauct ion de fa prison d'lizeache -vous savez, cette tauee oa tes détenus seaniaont de cokayes a £’ éxpéaimentation du "Gracelet éLectaonigue” fixé d fa cheville pour contndéer feuns déplacencats d C' entérceua des muna f Un an eteat tong. Peut-étae nous avdez-vous oubléds Vous denions @ vous nufnuichin fo mbuoine. Peut-ébta0e éspéniez-vous que voltae isolement géogaaphique suffinait @ vous ganantia un contain anonymat ed & paébseaven La fcnne maache du contaat signé entre vous et Fougerclbe 7! Un nous a découveats, hdtisseuar sinisinea ! fes udacsses de vos ugences négéonates of vos contucla @ancaines n’ont plus de secact pour nous Soyez assuaés que nous Les avons consultées avec tout Lo inténét gu’ iks méaitent OS CANGACEIROS

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