You are on page 1of 206

Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 1

........................................................................................................................................................

Ire partie: L’entreprise et son environnement 0.1

Biens économiques

Biens matériels Biens immatériels

Biens de Biens de Droits


production consommation Services (p.ex. brevets)

Facteurs potentiels Facteurs répétitifs Biens


(biens d’investissement) (matières) intermédiaires Biens finals

Matières Matières Produits d’entretien


premières auxiliaires et de fonctionnement

 Fig. 1 Catégories de biens économiques

100%

Degré
d’autonomie

0%
Entreprise publique Entreprise Entreprise privée
d’économie mixte

 Fig. 2 Les différents degrés d’autonomie des entreprises

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 2
........................................................................................................................................................

Mode de satis-
faction des Satisfaction des besoins Satisfaction des besoins
besoins personnels de tiers
(Consommation) (Production)
Support

Entreprises et
administrations publiques
Secteur public Collectivités publiques

Entreprises d’économie mixte

Secteur privé Ménages privés


Entreprises privées

 Fig. 3 Classification des unités économiques

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 3
........................................................................................................................................................

Normalement, nous considérons que notre quoti- entrer la pensée non linéaire dans la physique.
dien est régi par la loi de l’effet proportionnel: un Les scientifiques sont encore en train d’y mettre
léger coup de marteau (ou un conseil) fait péné- de l’ordre et la pensée systémique-constructiviste
trer le clou (ou l’idée) un peu plus profondément est l’une des conséquences tardives de ces
dans le bois (ou dans notre cerveau) et un coup événements.
plus énergique renforce l’effet. De petits écarts ont des conséquences dispro-
Cette proportionnalité est représentée mathé- portionnées, les effets sont non linéaires, im-
matiquement par une fonction linéaire et graphi- prévisibles et non calculables.
quement par une droite. Tous les processus que Comme on le constate aujourd’hui, les anciens
l’on peut représenter de cette manière sont qua- modèles n’étaient, malgré leurs prodigieux résul-
lifiés de linéaires. Ils présentent l’avantage d’être tats sur le plan de la découverte et de la technique,
facilement compréhensibles, calculables et donc applicables qu’à un étroit domaine stable.
influençables. L’exemple de la physique pourrait faire croire
Comme le montre l’exemple du marteau (ou du qu’il s’agit d’une situation d’exception et que les
conseil), l’application de ce concept au domaine modèles linéaires permettre de vivre très bien au
de la communication humaine est très convain- quotidien, où l’on a affaire non pas à des atomes,
cante au premier coup d’œil. C’est selon ce mais à des êtres humains. Malheureusement, les
concept que nous avons acquis notre savoir à bouleversements intervenus dans les domaines
l’école et durant notre formation professionnelle; qui nous intéressent ici sont, même moins visibles
c’est sur lui que repose notre «compréhension» que dans les sciences naturelles, vraisemblable-
du monde. Notre expérience de l’apprentissage le ment plus profonds encore.
confirme largement tant que nous nous trouvons Bon nombre de spécialistes des sciences so-
en «environnement stable»: plus nous nous exer- ciales, économiques et culturelles continuent à
çons, plus nous acquérons d’habileté, plus nous s’accrocher à l’idée de la proportionnalité de la
fournissons d’efforts, plus le coup est énergique, cause et de l’effet, espérant ainsi échapper à une
plus le clou ou l’idée s’enfoncent profondément. révolution d’une ampleur égale à celle qu’ont
Tous les autres phénomènes sont négligeables. vécues les sciences naturelles. Ils défendent le
C’est ainsi que nous développons nos visions du modèle linéaire et taxent la pensée non linéaire,
monde et nos modes d’action, que nous nous plus complexe, d’exagérément théorique et
comportons envers nos collègues, que nous diri- abstraite. Jusqu’à présent, la renaissance se fait
geons nos collaborateurs, que nous prenons des encore attendre.
décisions. Les expériences qui s’écartent de ce Le motif de ce conservatisme est évident: la
schéma sont considérées comme des exceptions linéarité est synonyme de prévisibilité, de faisa-
ou engendrent une amélioration adaptative du bilité et donc de sécurité dans les champs com-
modèle. plexes d’interaction humaine. Or de plus en plus,
La proportionnalité est le concept universel qui on constate que, surtout dans le domaine écono-
explique les processus dynamiques, et la pen- mique et social, la pensée linéaire se heurte à
sée linéaire est encore une preuve de profes- des limites. Le facteur décisif ici est ce que l’on
sionnalisme aux yeux de bien des gens. appelle la complexité croissante, autrement dit
Cette conception des choses a commencé à évo- le fait que chaque processus est fortement
luer au début du XXe siècle, tout d’abord en phy- dépendant de ses imbrications avec d’autres pro-
sique, où des dissonances apparemment mi- cessus tout aussi complexes. Des réseaux
neures dans les théories classiques ont ouvert des opaques de boucles de rétroaction naissent,
horizons nouveaux et provoqué des changements auxquels viennent s’ajouter de fréquents déca-
inattendus. La quasi-totalité des acquis a été re- lages dans le temps qui masquent souvent la re-
mise en question, et la théorie des quanta a fait lation directe.

 Fig. 4 Un nouveau modèle de pensée (Backhausen/Thommen 2006, p. 50ss.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 4
........................................................................................................................................................

Marché d’approvisionnement

Achat Dépenses

Charges/ Travail
Coûts Facteurs potentiels
Facteurs répétitifs
Informations

Processus de Marchés
Moyens
transformation monétaire
financiers et des capitaux
de la production

Produits
Produits/ semi-ouvrés et
Prestations produits finis

Vente Recettes

Débouché

 Fig. 5 Schéma du cycle d’exploitation matériel et financier de l’entreprise

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 5
........................................................................................................................................................

1. Analyse de la situation initiale

2. Objectifs

3. Mesures

4. Moyens

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

 Fig. 6 Processus de résolution de problèmes

Satisfaction
de la clientèle

Qualité
du produit
Transparence
Commandes
Productivité

Charge ≠
de travail
Nombre et Chiffre d’affaires
Recrutement
qualification des Motivation, ≠
collaborateurs/ satisfaction,
cadres ambiance de travail

… Sécurité
de l’emploi Bénéfice

Développement
du personnel Salaire
Budget,
investissements
Relation concordante
≠ Relation inverse
… Autres facteurs d’influence

 Fig. 7 Exemple d’approche réticulaire (Honegger/Vettiger 2003, p. 46)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 6
........................................................................................................................................................

Planification

Contrôle Management Décision

Attribution
des missions

 Fig. 8 Roue du management

1. Analyse de la situation initiale

2. Objectifs
Planification

3. Mesures

Contrôle Management Décision

4. Moyens

Attribution
des missions
5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution de problèmes Fonctions du management

 Fig. 9 Gestion du processus de résolution de problèmes

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 7
........................................................................................................................................................

Input Output

Richesses du sol Produits et services souhaités


Matières dans l’air
Energie

Processus de production
Matières dans le sol
Plantes
Matières dans les eaux
Animaux Décharges
Chaleur résiduelle
Eau
Bruit
Air
Rayonnement
Sol Organismes indésirables, génétiquement modifiés

Risques

 Fig. 10 Représentation «input-output» dans l’optique écologique (Fischer 1996, p. 33)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 8
........................................................................................................................................................

Parties prenantes Intérêts (objectifs)


1. Propriétaires  Revenu/bénéfice
 Propriétaires du capital  Maintien, rémunération et augmentation de la
 Propriétaires-entrepreneurs valeur du capital investi
 Indépendance/liberté de décision
Parties prenantes internes

2. Management
 Pouvoir, influence, prestige
(managers-entrepreneurs)
 Développement des idées et des aptitudes
personnelles, travail = raison de vivre
3. Salariés  Revenu (emploi)
 Sécurité sociale
 Occupation utile et sensée, développement des
aptitudes personnelles
 Contacts humains (appartenance au groupe)
 Statut, reconnaissance, prestige
(satisfaction de l’ego)
4. Bailleurs de fonds  Sécurité de l’investissement
 Rémunération satisfaisante
 Accroissement du patrimoine
5. Fournisseurs  Stabilité du débouché
 Conditions avantageuses
 Solvabilité des acheteurs
6. Clients  Prestations satisfaisantes sur le plan qualitatif
Parties prenantes externes

et quantitatif et dont le prix est intéressant


 Service, conditions avantageuses, etc.
7. Concurrents  Respect des principes de loyauté et des règles
du jeu de la concurrence
 Coopération en matière de politique sectorielle
8. Etat et société  Impôts
 Administrations locales et nationales  Sécurité de l’emploi
 Organisations étrangères et interna-  Prestations sociales
tionales  Contributions positives à l’infrastructure
 Associations et groupes de pression  Respect de la législation et des normes
en tous genres  Participation à la prise de décision politique
 Partis politiques  Contribution aux institutions culturelles,
 Comités d’action et de défense scientifiques et d’éducation
 Grand public  Maintien d’un environnement vivable

 Fig. 11 Les parties prenantes de l’entreprise et leurs intérêts (P. Ulrich/Fluri 1995, p. 79)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 9
........................................................................................................................................................

Sphère écologique

Sphère technologique
Sphère
économique
Salariés Sphère sociale Etat

Fournisseurs Entreprise Clients

Bailleurs
de fonds Concurrents

 Fig. 12 L’environnement de l’entreprise

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 10
........................................................................................................................................................

Actionnaires
rs
ncie C li
a
s f in en
tèl
ste Marché e
aly
An

Facteurs économiques
Produits et
services

Mé d
ONG

Management environnemental
Facteurs environnementaux

ias
ISO 14001
Engagements d’intérêt public

Gesellschaft
Umwelt

Conformité au droit
Code of Conduct
Global Compact

es
l
Directives d’achat

loca
A uto

ux
Politique des ressources humaines

c ia

rités
rités

Sécurité au travail et

so
rs
protection de la santé

A ut o
eu
ct
Fa
Fo
urn Emploi ats
i ss
eu ndic
rs S y

Collaborateurs

 Fig. 13 L’environnement du Credit Suisse (d’après Credit Suisse Group 2004)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 11
........................................................................................................................................................

Environnement

Gestion du processus de Cycle d’exploitation


résolution de problèmes matériel et financier
Environnement

Environnement
Enregistrement, présentation et analyse du cycle d’exploitation

Actifs Passifs Charges Produits

Résultat

Environnement

 Fig. 14 L’entreprise et son environnement

e
p ag
u e Liquidation
éco tiqu
D né
Exploitation

Fondation
Découpage institutionnel

etc.

Banques

Commerce

Industrie

Gestion Production Marketing etc.


matières

Découpage fonctionnel

 Fig. 15 Les critères de découpage de la gestion d’entreprise

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 12
........................................................................................................................................................

Caractéristiques
Objectifs, tâches Catégories, types
Catégories
OSBL Exécution de tâches publiques  Administrations publiques
relevant de fixées démocratiquement (à l’éche-  Services publics:
OSBL publiques

l’économie lon fédéral, cantonal et communal).  transports, Poste, énergie


collective Dispensent des services spéci-  hôpitaux, asiles, homes, etc.
fiques aux citoyens (= membres)  instruction publique,
université
 musées, théâtres,
bibliothèques

OSBL Promotion et défense des intérêts  Organisations patronales


économiques économiques des membres  Organisations syndicales
 Organisations professionnelles
 Organisations de consomma-
teurs
 Coopératives

OSBL Activités communes au service  Sociétés sportives


socio- d’intérêts culturels et sociaux ré-  Sociétés de loisirs
culturelles pondant aux besoins des adhérents  Eglises, sectes
 Cercles spiritistes
OSBL privées

OSBL Activités visant à concevoir et à  Partis politiques


à caractère promouvoir des idées et des objec-  Organisations pour la protection
politique tifs politiques de la nature, etc.
 Sociétés à orientation politique
 Groupements de citoyens visant
des buts spécifiques

OSBL Prestations de caractère caritatif à  Organisations d’assistance aux


caritatives des milieux dans le besoin (œuvres personnes âgées, invalides, toxi-
de bienfaisance, d’utilité publique, comanes, pauvres, victimes de
etc.) la société, etc.
 Organisations d’aide au dévelop-
pement
 Groupes d’entraide à fins so-
ciales

 Fig. 16 Organisations sans but lucratif (OSBL) (d’après Schwarz 2001, p. 15)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 13
........................................................................................................................................................

Entreprises productrices de biens

Produits intermédiaires
Ressources naturelles

Produits finals
Entreprises
d’exploitation Entreprises de Entreprises de

Clients
de matières traitement transformation
premières

Entreprises de services

 Fig. 17 Classification schématique par branches

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 14
........................................................................................................................................................

Niveaux sections et divisions économiques 2005 2006 2007 2008 2009 2010

01–98 Total 4 234 4 328 4 440 4 536 4 568 4 588

01–03 Secteur primaire 151 152 157 159 153 158

05–43 Secteur secondaire 997 1 027 1 054 1 061 1 043 1 046

05–09  Industries extractives 5 5 5 5 5 5


10–33  Industrie manufacturière 658 677 693 701 684 676
10–12  Industries alimentaires et du tabac 65 65 66 66 67 67
13–15  Industries du textile et de l’habillement 20 19 19 18 16 16
16–18  Industries du bois et du papier; imprimerie 85 84 84 82 80 79
19–20  Cokéfaction, raffinage et industrie
chimique 35 36 35 35 34 34
21  Industrie pharmaceutique 31 33 34 35 35 37
22–23  Industries du caoutchouc et du plastique 43 45 45 44 42 43
24–25  Fabrication de produits métalliques 99 104 108 109 104 103
26  Fabrication de produits informatiques et
électroniques; horlogerie 90 96 102 107 105 103
27  Fabrication d'équipements électriques 34 34 35 39 39 38
28  Fabrication de machines et équipements
n.c.a. 90 94 96 95 90 87
29–30  Fabrication de matériels de transport 12 13 15 15 15 16
31–33  Autres industries manufacturières; répara-
tion et installation 52 54 55 56 55 54
35  Production et distribution d’énergie 24 24 24 24 24 26
36–39  Production et distribution d’eau; gestion
des déchets 14 14 15 15 15 15
41–43  Construction 297 307 317 317 315 324
41–42  Construction de bâtiments et génie civil 104 106 109 108 107 110
43  Travaux de construction spécialisés 193 201 208 209 208 214

45–98 Secteur tertiaire 3 087 3 149 3 229 3 315 3 372 3 384

45–47  Commerce; réparation d’automobiles et de 657 658 672 679 678 680
motocycles
49–53  Transports et entreposage 225 227 230 234 233 232
55–56  Hébergement et restauration 242 245 247 255 253 255
58–63  Information et communication 130 134 136 138 139 138
64–66  Activités financières et d’assurance 225 227 238 244 250 249
68  Activités immobilières 29 31 33 36 38 39
69–75  Activités spécialisées, scientifiques et
techniques 287 299 311 324 334 342
77–82  Activités de services administratifs et de
soutien 155 163 172 182 187 186
84  Administration publique 169 173 179 174 176 184
85  Enseignement 276 282 287 295 303 302
86–88  Santé humaine et action sociale 484 496 506 523 541 552
90–93  Arts, spectacles et activités récréatives 49 52 53 55 57 57
94–96  Autres activités de services 105 110 113 114 114 113
97–98  Activités des ménages en tant
qu’employeurs et prod. 54 53 52 62 68 54

© Office fédéral de la statistique, Statistique de la population active occupée (SPAO)


http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/infothek/lexikon/lex/0.Document.64607.xls 17.6.2011

 Fig. 18 Personnes actives occupées selon le secteur, la section et la division économique


(total, moyennes annuelles, en milliers)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 15
........................................................................................................................................................

Rang Rang CA consolidé 2010 Variation Part CA réalisé Nombre


Société
2010 2009 (en millions de fr.) en % à l’étranger de salariés
1 1 Glencore International 144 978.0 36,3 – 54 800
2 2 Nestlé 109 722.0 2,0 98 281 000
3 3 Trafigura 79 200.0 52,2 – 4 000
4 5 Novartis 52 682.0 9,8 79 119 418
5 4 Roche 47 473.0 –3,2 – 80 653
6 6 ABB 31 589.0 –0,6 – 116 500
7 7 Xstrata 30 499.0 22,0 – –
8 12 Mercuria Energy Trading 28 297.0 47,3 89 191
9 9 Migros 25 040.0 0,4 – 61 783
10 10 Adecco 24 252.8 26,1 – 32 000
11 8 Cargill lnternational 22 000.0 –26,7 – –
12 11 Holcim 21 653.0 2,5 97 80 310
13 15 Petroplus 20 735.0 40,1 – 2 575
14 14 Kühne & Nagel International 20 261.0 16,4 – 57 536
15 13 Coop 18 965.0 1,6 – 43 925
16 16 Alpiq 14 104.0 –4,8 18 11 443
17 17 Tetra Pak International 13 500.0 – – –
18 21 Swisscom 11 988.0 –0,1 – 19 547
19 20 Syngenta 11 641.0 5,9 – 26 179
20 24 DKSH Holding 9 976.0 19,0 – 22 500
21 22 Liebherr International 9 863.1 –4,8 – 32 979
22 18 Transocean 9 576.0 –24,7 – 18 050
23 26 Richemont 8 959.6 33,2 – 21 387
24 23 La Poste Suisse 8 736.0 2,1 – 45 129
25 30 Panalpina Welttransport 8 675.8 18,2 96 14 136
26 19 Schindler 8 187.0 –1,1 90 43 010
27 25 CFF 7 842.0 –0,1 – 28 143
28 27 Clariant 7 120.0 7,7 – 16 176
29 28 Globus Travel Services 6 500.0 – – –
30 61 Axpo Holding 6 269.0 –17,0 57 4 459
31 32 The Swatch Group 6 108.0 18,8 – 25 197
32 31 Fenaco 5 449.0 0,9 – 8 453
33 33 Careal Holding 5 426.0 8,8 21 8 071
34 34 Barry Callebaut 5 213.0 6,8 99 7 550
35 37 Swiss International Air Lines 4 774.0 9,4 – 7 506
36 35 SGS 4 757.0 1,0 – 63 224
37 39 Pargesa Holding 4 625.4 10,4 – 7
38 40 Sika 4 416.0 6,3 – 13 482
39 73 Groupe Kolmar 4 407.6 – – 141
40 47 Groupe Amag 4 270.0 9,3 – 4 402
41 42 Givaudan 4 239.0 7,1 – 8 618
42 36 Also Holding 4 213.6 –4,5 – 1 479
43 41 Omya 4 200.0 – –
44 687 Nycomed Pharma 4 121.0 –13,8 – 12 506
45 54 Schmolz & Bickenbach 4 055.1 33,5 98 10 000
46 45 Hilti 4 017.5 2,8 97 20 305
47 38 Alstom (Suisse) 4 000.0 – – –
48 44 Kuoni Voyages Holding 3 983.6 2,3 – 8 722
49 – Aryzta 3 913.0 –17,7 – –
50 51 Rolex 3 800.0 – – 6 500

 Fig. 19 Les plus grandes entreprises suisses en 2010 (sans les banques et compagnies d’assuran-
ces) (HandelsZeitung 30.06.2011, p. 43s.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 16
........................................................................................................................................................

Caractéris-
tiques Total du bilan Chiffre d’affaires
Salariés
(en fr.) (en fr.)
Catégorie

Petite entreprise moins de 50 moins de 1 million moins de 5 millions

Moyenne entreprise 50–1 000 1–25 millions 5–50 millions

Grande entreprise plus de 1 000 plus de 25 millions plus de 50 millions

 Fig. 20 Classification des entreprises selon leur taille

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 17
........................................................................................................................................................

Capital initial  Capital-actions déterminé à l’avance, divisé en parts correspondant à des mon-
tants entiers (actions). (Art. 620, al. 1, CO).
 Capital minimum: 100 000 fr., versement minimum: 20%, 50 000 fr. au moins.
(Art. 621 et 632 CO).
 Valeur nominale des actions: 1 centime au moins. (Art. 622, al. 4, CO).
 Modification du capital-actions par modification des statuts. (Art.626, ch. 3, CO).

Organes, Organes assurant la direction et la gestion:


administration et
1. Assemblée générale (AG) constituée de tous les actionnaires. Elle adopte et
représentation
modifie les statuts, décide, entre autres, de la répartition des bénéfices et élit
le conseil d’administration et l’organe de révision. (Art. 698ss. CO).
2. Conseil d’administration se composant d’un ou plusieurs actionnaires qui
administrent et représentent la société. (Art. 707ss. CO).
Le conseil d’administration a les attributions intransmissibles et inaliénables
suivantes (art. 716a, al. 1, CO):
 exercer la haute direction de la société et établir les instructions néces-
saires;
 fixer l’organisation;
 fixer les principes de la comptabilité et du contrôle financier ainsi que le
plan financier pour autant que celui-ci soit nécessaire à la gestion de la so-
ciété;
 nommer et révoquer les personnes chargées de la gestion et de la repré-
sentation;
 exercer la haute surveillance sur les personnes chargées de la gestion
pour s’assurer notamment qu’elles observent la loi, les statuts, les règle-
ments et les instructions données;
 établir le rapport de gestion, préparer l’assemblée générale et exécuter ses
décisions;
 informer le juge en cas de surendettement.
Le conseil d’administration représente la société à l’égard des tiers. Sauf dis-
position contraire des statuts ou du règlement d’organisation, chaque membre
du conseil d’administration a le pouvoir de représenter la société. (Art. 718,
al. 1, CO) Le conseil d’administration peut déléguer le pouvoir de représenta-
tion à un ou plusieurs de ses membres (délégués) ou à des tiers (directeurs).
(Art. 718, al. 2, CO).
3. Organe de révision qui (en cas de révision ordinaire ou limitée) vérifie la comp-
tabilité et les comptes annuels ainsi que l'existence d'un système de contrôle
interne. (Art. 728a, al. 1, CO).

Participation aux 1. Répartition des bénéfices en vertu des statuts. (Art. 660 CO).
bénéfices 2. Les parts de bénéfice sont calculées en proportion des versements opérés au
(intérêts et capital-actions.
honoraires) Le dividende ne peut être fixé qu’après que les réserves prévues par la loi et, le
cas échéant, par les statuts ont été constituées. (Art. 674 CO).

Responsabilité  Patrimoine de la société. (Art. 620 CO).


 Les actionnaires perdent le montant versé pour les actions lors de la souscrip-
tion ou lors d’un achat ultérieur.
 La S.A. perd son capital propre.

 Fig. 21 Société anonyme (art. 620–763 CO)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 18
........................................................................................................................................................

Capital initial  Le capital social ne peut être inférieur à 20 000 francs. (Art. 773 CO).
 La valeur nominale des parts sociales ne peut être inférieure à 100 francs. Lors
d’un assainissement de la société, elle ne peut être réduite à un montant
inférieur à 1 franc. Les parts sociales doivent être émises à leur valeur nominale
au moins. (Art. 774 CO).
 Les statuts peuvent prévoir l’émission de bons de jouissance; le droit de la
société anonyme est applicable par analogie. (Art. 774a CO).

Organes, Trois organes:


administration 1. Assemblée des associés: elle est l’organe suprême de la société. Elle définit
et représenta- les statuts, nomme les gérants ainsi que les membres de l’organe de révision.
tion
Elle approuve le rapport annuel et détermine l’emploi du bénéfice ainsi que les
dividendes et les tantièmes.
2. Gestion: Les associés exercent collectivement la gestion de la société. Les
statuts peuvent régler la gestion de manière différente. (Art. 809, al. 1, CO). Les
gérants ont les attributions intransmissibles et inaliénables suivantes:
 exercer la haute direction de la société et établir les instructions néces-
saires;
 décider de l’organisation de la société dans le cadre de la loi et des statuts;
 fixer les principes de la comptabilité et du contrôle financier ainsi que le plan
financier, pour autant que celui-ci soit nécessaire à la gestion de la société;
 exercer la surveillance sur les personnes chargées de parties de la gestion
pour s’assurer notamment qu’elles observent la loi, les statuts, les règle-
ments et les instructions données;
 établir le rapport de gestion (comptes annuels, rapport annuel et, le cas
échéant, comptes de groupe);
 préparer l’assemblée des associés et exécuter ses décisions;
 informer le juge en cas de surendettement. (Art. 810, al. 1, CO).
3. Organe de révision: Les dispositions du droit de la société anonyme concer-
nant l’organe de révision sont applicables par analogie. (Art. 818 CO).

Participation  Des dividendes ne peuvent être prélevés que sur le bénéfice résultant du bilan
aux bénéfices et sur les réserves constituées à cet effet.
(intérêts et  Les dividendes ne peuvent être fixés qu’après que les affectations aux réserves
honoraires) légales et statutaires ont été opérées conformément à la loi et aux statuts.
Les dividendes sont fixés proportionnellement à la valeur nominale des parts
sociales. (Art. 798 CO).Les statuts peuvent prévoir l’attribution de tantièmes aux
gérants. Les dispositions du droit de la société anonyme concernant les
tantièmes sont applicables par analogie. (Art. 798b CO).

Responsabilité  Les dettes de la société ne sont garanties que par l’actif social. (Art. 794 CO).
 Les statuts peuvent obliger les associés à effectuer des versements supplémen-
taires.
Lorsque les statuts prévoient une obligation d’effectuer des versements supplé-
mentaires, ils fixent le montant des versements supplémentaires afférents à une
part sociale. Ce montant ne peut dépasser le double de la valeur nominale de
cette part sociale.
Les associés sont tenus uniquement à l’exécution des versements supplémen-
taires afférents à leurs parts sociales. (Art. 795 CO).

 Fig. 22 Société à responsabilité limitée (art. 772 – 827 CO)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 19
........................................................................................................................................................

Sociétés de
anonyme

capitaux
Société
commandite
par actions
Société en

(personnes/capitaux)
Sociétés mixtes
Collectivités

S.A.R.L.
Associa-
tion
coopérative
Sociétés

Société

Sociétés de personnes
commandite
Société en
Communautés de droit

nom collectif
Société en
Société
simple

 Fig. 23 Formes de société en droit suisse (Meier-Hayoz/Forstmoser 1993, p. 23)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 20
........................................................................................................................................................

Forme juri- Société S.A. (y compris so-


dique Société Société en Société
en nom ciété en comman- S.A.R.L. Autres1
simple commandite coopérative
Année collectif dite par actions)

1980 86 912 10 854 3 495 107 643 3 035 13 491 31 182


1985 94 208 12 113 3 374 130 143 2 859 13 756 33 946
1990 111 919 15 423 3 349 160 541 2 756 13 858 34 851
1995 128 114 16 775 3 533 170 703 10 705 14 167 35 895
1996 131 285 16 734 3 549 170 439 16 206 14 174 36 085
1997 134 815 16 703 3 523 170 503 23 164 14 162 36 211
1998 138 466 16 793 3 299 171 154 31 190 14 083 36 755
1999 140 900 16 460 3 192 171 057 38 579 13 839 37 188
2000 142 314 16 360 3 118 171 984 46 035 13 590 37 349
2001 142 579 15 862 2 917 173 127 53 863 13 221 37 271
2002 144 839 15 680 2 836 173 332 61 442 12 975 37 220
2003 147 311 15 455 2 727 174 370 68 633 12 529 37 694
2004 148 263 14 951 2 665 174 149 76 428 12 198 37 399
2005 148 982 14 524 2 632 173 944 84 291 11 860 37 533
2006 150 050 14 662 2 617 175 459 92 448 11 609 37 377
2007 152 388 13 934 2 504 179 761 101 462 11 306 37 690
2008 154 626 13 750 2 441 183 888 109 713 10 977 37 978
2009 155 565 13 392 2 368 186 980 118 137 10 691 38 656
2010 157 319 13 119 2 310 189 515 124 826 10 423 38 946

1 Institutions et corporations de droit public, associations, fondations et succursales.

 Fig. 24 Firmes inscrites au registre du commerce (Office fédéral du registre du commerce, OFS: An-
nuaire statistique de la Suisse)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 21
........................................................................................................................................................

Principales reprises de sociétés étrangères Principales reprises de sociétés suisses


par des sociétés suisses par des sociétés étrangères
Pays Pays
Année Repreneur Société reprise Année Repreneur Société reprise
vendeur repreneur
2011 Kuoni Voyages Gullivers Travel GB 2011 HarbourVest Part- Absolute Private USA
Holding Associates (GTA) ners Equity
2011 Sulzer Cardo Flow Solu- SE 2011 Deutsche Börse Eurex Zürich DE
tions
2011 Zurich Financial Activités d’assu- ES 2011 Toshiba Landis + Gyr JP
Services rance de Banco
Santander
2011 Clariant Interna- Süd-Chemie DE 2011 Takeda Pharmaceu- Nycomed Interna- JP
tional tical Company tional Management
2011 Allied World Assu- Transatlantic USA 2011 Johnson & Johnson Synthes USA
rance Company
2010 ACE Rain and Hail In- USA 2010 CVC Capital Partners Sunrise Communi- LU
surance Service cations
2010 ABB Ventyx USA 2009 Barrick Gold Mine d’or/de cuivre CL
chilienne El Morro
de Xstrata
2010 Tyco Electronics ADC Telecommu- USA 2009 Wood & Company Secteur asset ma- CZ
nications nagement Tchéquie
du Credit Suisse
2010 Tyco Electronics Brink’s Home Se- USA 2009 Waterland Private Intertrust Group NL
curity Equity Inverstments Holding
2010 Noble Corporation FDR Holdings Ltd. KY 2009 Banko Bradesco Banco IBI (Cofra BR
Holding)
2010 Nestlé Secteur pizzas USA 2009 France Télécom Sunrise Communi- FR
surgelées de Kraft (Orange) cation
Foods
2010 ABB Baldor Electric USA 2009 BTG Investments Banco UBS Pactual BR
2009 Logitech Interna- LifeSize Communi- USA 2008 BASF SE Ciba DE
tional cations
2009 Sonova Holding Advanced Bionics USA 2008 General Dynamics Jet Aviation Ma- USA
Corporation nagement
2009 Novartis Corthera USA 2008 LVMH Hublot FR
2009 Glencore Inter- Chemoil Energy SG 2008 KanAm OpernTurm Frank- DE
national furt
2009 Adecco MPS Group USA 2008 XStrata Lonmin UK
2009 Zurich Financial AIG US Personal USA 2008 IAWS Hiestand IR
Services Group Auto Group (AIG)
2009 Emmi Roth Käse USA 2008 Renova OC Oerlikon BHS
2009 Holcim Cemex Australia AUS 2008 Essilor Satisloh FR
2009 Novartis EBEWE Pharma AT 2007 Medi-Clinic, Le Cap Groupe Hirslanden ZA
2009 Xstrata Anglo American GB 2007 Scor Converium FR
2008 Roche Holding Genentech (44%) USA 2007 Groupe Generali Banca del Gottardo IT
2008 Philip Morris Rothmans CA 2006 Merck Groupe Serono DE
2008 Swiss Re Barclays Life UK 2006 Dubai Aerospace SR Technics AE
Assurance Enterprise
2007 Nestlé Gerber USA 2006 Axa Assurances Winterthur Versi- FR
cherungen
2007 Swisscom Fastweb IT 2005 Lufthansa Swiss International DE
Airlines
2007 Swiss Life AWD DE 2005 Victory Unaxis Holding FL
2006 Xstrata Falconbridge CAN 2005 Groupe Ferrovial Swissport Inter- ES
national
2006 UBS Banco Pactual BR 2004 Bayard Capital Landis + Gyr AUS
2006 Givaudan Quest BV NL 2004 Saint-Gobain Groupe Groupe Sanitas- FR
Troesch

 Fig. 25 Fusions d’entreprises dans l’industrie 2006–2011 (HandelsZeitung: Special Mergers.


16.–22.1.2008, Nr. 3; 8.–14.7.2009, Nr. 28; 20.–26.1.2010, Nr. 3; 20.1.2011, Nr. 3; 14.7.2011)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 22
........................................................................................................................................................

Autonomie
Critères Durée Type
économique juridique

non autonome

non autonome
permanente

horizontale
provisoire

autonome

autonome
verticale

oblique
Formes

Participation • • • •

Consortium • • • •

Cartel • • • • •

Communauté d’intérêts • • • •

Entreprise commune1 • • • • •

Alliance stratégique • • • • •

Groupe2 • • • • • •

 Fig. 26 Résumé des formes de coopérations interentreprises


1 Fait référence aux entreprises qui ont constitué l’entreprise commune.
2 Fait référence aux filiales du groupe.

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 23
........................................................................................................................................................

100%
Prestations
financières et Exportations
de gestion dans
le pays d’origine
Octroi de licence

Franchisage

Entreprise
commune

Représentation
à l’étranger

Filiale

Prestations financières et 100%


de gestion dans le pays-hôte

 Fig. 27 Degrés d’internationalisation (Schierenbeck 2003, p. 44)

Facteur d’implantation
main-d’œuvre

Qualification de la
Nombre de salariés Coûts de personnel main-d’œuvre

 Fig. 28 Facteur d’implantation main-d’œuvre

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 24
........................................................................................................................................................

Charge globale
Charge du Impôts sur
Charge de la sur le bénéfice
Cantons revenu brut les véhicules
fortune nette2 net et sur le ca-
du travail1 à moteur4
pital des S.A.3

Zurich 5 734 182 22.25 330


Berne 8 001 886 14.86 513
Lucerne 6 441 525 20.73 353
Uri 6 429 360 15.86 270
Schwyz 4 679 276 14.71 329

Obwald 6 061 378 14.11 312


Nidwald 5 714 309 15.61 280
Glaris 7 526 572 18.39 339
Zoug 2 949 76 13.26 284
Fribourg 7 304 1 539 17.70 400

Soleure 8 057 735 17.87 306


Bâle-Ville 7 251 900 26.01 368
Bâle-Campagne 5 425 538 19.63 524
Schaffhouse 7 135 446 17.43 216
Appenzell Rhodes ext. 7 392 780 14.83 427

Appenzell Rhodes int. 5 146 564 14.16 350


St-Gall 7 166 689 17.28 389
Grisons 5 178 677 17.17 475
Argovie 5 276 349 16.13 252
Thurgovie 6 543 322 16.84 240

Tessin 4 683 552 22.79 374


Vaud 9 053 1 220 23.60 426
Valais 6 394 1 024 14.21 195
Neuchâtel 8 993 1 200 20.39 336
Genève 6 141 732 24.68 241
Jura 8 610 788 23.93 496

1 Charge du revenu brut du travail due aux impôts cantonaux, communaux et paroissiaux; personne mariée, sans
enfant; revenu brut du travail: 80 000 fr.
2 Charge de la fortune nette due aux impôts cantonaux, communaux et paroissiaux; personne mariée, sans enfant;
fortune nette: 300 000 fr.
3 Charge globale sur le bénéfice net et sur le capital des sociétés anonymes due aux impôts cantonaux, communaux
et paroissiaux ainsi que l’impôt fédéral direct en pour-cent du bénéfice net; S.A. commerciales, industrielles ou
bancaires, sans participations; bénéfice net avant déduction des impôts payés pendant l’exercice; rendement
12%; capital et réserves 100 000 fr.
4 Impôts sur les véhicules à moteur: charges en francs; cylindrée 1600 cm3

 Fig. 29 Charges fiscales dans les cantons (chef-lieux) 2009 (Source: http://www.estv.admin.ch/
dokumentation/00075/00076/00720/01084/index.html?lang=fr 20.6.2011)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Exigence Pondé- Site A Site B Site C Site D
ration

 Fig. 30
X R X R X R X R

1 Situation centrale en matière de communications 8 5 40 1 8 3 24 3 24


(p.ex. proximité d’une autoroute et d’un aéroport)

2 Marché du travail avantageux 15 5 75 5 75 1 15 3 45


(p.ex. main-d’œuvre qualifiée, réserves de main-d’œuvre)

3 Terrain industriel disponible 16 3 48 3 48 5 80 5 80


(p.ex. superficie minimum, possibilités d’extension future)

4 Approvisionnement et élimination peu onéreuses 10 1 10 3 30 1 10 3 30


(p.ex. alimentation en électricité, gaz, eau)

5 Dispositions légales acceptables 10 5 50 5 50 3 30 1 10


(p.ex. en matière de construction)

6 Charge fiscale avantageuse 25 3 75 5 125 1 25 3 75


(p.ex. taux d’imposition peu élevé, avantages fiscaux)

7 Mesures d’encouragement favorables (p.ex. subventions 8 3 24 1 8 5 40 3 24


étatiques, promotion économique à l’échelon communal)

8 Conditions de vie avantageuses 8 3 24 1 8 3 24 5 40


(p.ex. infrastructures sociales, de formation et de loisirs)

Utilité totale des variantes 100 346 352 248 328


Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011)

Ordre de préférence des variantes 2e rang 1er rang 4e rang 3e rang

X = évaluation (bon = 5, satisfaisant = 3, mauvais = 1) R = utilité par facteur d’implantation


Remarque: les exigences impératives, autrement dit les critères obligatoires (p.ex. superficie minimum), n’ont pas été prises en

Analyse multicritères pour une entreprise industrielle (selon Müller-Hedrich 1998, p. 45)
compte.

© Versus Verlag 2011


25

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 26
........................................................................................................................................................

Nos standards environnementaux

Nous économisons l’énergie, notamment Nous limitons nos déplacements au strict


l’électricité nécessaire
 Nous éteignons nos appareils (écrans,  Nous utilisons les transports publics
imprimantes, PC, photocopieuses, etc.) chaque fois que cela est possible et judi-
lorsque nous ne les utilisons pas. cieux.
 Nous éteignons la lumière quand nous n’en  Nous fixons l’heure et le lieu des séances
avons pas besoin. en fonction des transports publics.
 Nous évitons les déperditions de chaleur  Nous recourons dans la mesure du possible
(impostes fermées en hiver) et utilisons par- aux conférences téléphoniques et aux
cimonieusement la climatisation, gour- vidéoconférences.
mande en énergie (stores baissés en cas de
forte insolation). Nous prenons en compte le facteur
«environnement» dans notre travail
Dans notre utilisation du matériel et des  Nous intégrons dans tous nos projets et
ressources, nous adoptons un comportement travaux les aspects environnementaux
respectueux de l’environnement importants.
 Nous évitons la production de déchets, ce  Nous donnons l’exemple en matière
qui présente des avantages considérables d’écologie également.
tant sur le plan écologique qu’économique.  Nous savons à qui nous adresser pour toute
 Nous encourageons l’utilisation de moyens question liée à l’environnement (voir ci-
électroniques tels l’e-mail, Intranet/ dessous).
Internet, DirectNet, (POV)-Viewer, etc.  S’il y a lieu, nous incluons les activités
 Nous imprimons et photocopions en environnementales dans la qualification.
limitant les tirages au strict nécessaire, et
donnons la préférence aux qualités de Nous contribuons tous à donner de notre
papier ménageant l’environnement. banque l’image d’une entreprise
 Lors de l’acquisition de matériel de bureau, respectueuse de l’environnement
nous veillons à acheter des produits de  Nous connaissons la politique environne-
remplacement respectueux de l’environne- mentale du Credit Suisse Group.
ment.  Nous soutenons l’attitude positive du Credit
 Nous trions systématiquement nos déchets Suisse Group en faveur de l’environnement
(papier, piles, ordures, etc.). dans notre vie privée également.

 Fig. 31 Le Credit Suisse Group et son environnement (Credit Suisse Group 2004)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 27
........................................................................................................................................................

Objectifs concernant la protection de l’environnement

Objectif portant sur Objectif portant sur les Objectif portant sur
les ressources émissions et les déchets le risque
 Maintenir  Eviter  Diminuer
 Préserver  Diminuer les dangers potentiels
les ressources rares  Valoriser
 Eliminer  Eviter
les émissions et  Restreindre
les déchets polluants les accidents

Préservation Limitation des Limitation


des ressources émissions et des déchets du risque

 Fig. 32 La protection de l’environnement en tant qu’objectif de l’entreprise


(d’après Dyllick 1990, p. 25)

Objectifs formels (de résultat)

Productivité Profitabilité Rentabilité/Bénéfice

Objectifs matériels

Objectifs Objectifs de manage- Objectifs sociaux


Objectifs financiers
de rendement ment et d’organisation et écologiques
 Objectifs de marché Objectifs concernant Objectifs concernant Objectifs concernant
 Objectifs de produit  la solvabilité  le processus de  les salariés
 l’approvisionnement résolution de  la société
en capital problèmes
 la structure du  les fonctions du
capital et du management
patrimoine  le style de
management
 la répartition du
travail

Activités de l’entreprise

 Fig. 33 Catégories d’objectifs

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 28
........................................................................................................................................................

Réponse (ordre) x
1. Satisfaction de la clientèle 6,12
2. Pérennité de l’entreprise 6,08
3. Compétitivité 6,00
4. Qualité de l’offre 5,89
5. Réalisation de bénéfices à long terme 5,80
6. Réalisation de bénéfices en général 5,74
7. Réduction des coûts 5,73
8. Réserves de trésorerie saines 5,64
9. Fidélité de la clientèle 5,64
10. Utilisation maximale de la capacité 5,57
11. Rentabilité du capital global 5,56
12. Accroissement de la productivité 5,54
13. Indépendance financière 5,54
14. Satisfaction des collaborateurs 5,42
15. Chiffre d’affaires 5,24
16. Maintien et création d’emplois 5,20
17. Croissance de l’entreprise 5,05
18. Part de marché 4,92
19. Protection de l’environnement 4,87
20. Responsabilité sociale 4,86
21. Image dans le public 4,61
22. Réalisation de bénéfices à court terme 4,48
23. Pouvoir et influence sur le marché 4,46
24. Approvisionnement des consommateurs 4,14

x = Moyenne arithmétique
Echelle: 1 = aucune importance, …, 7 = importance primordiale

 Fig. 34 Objectifs de l’entreprise et leur importance dans la pratique (Raffée/Fritz 1990, p. 15)

Degré de réalisation
de l’objectif 1

A A = Rapport de
complémentarité
B = Rapport de
concurrence

B
Degré de réalisation
de l’objectif 2

 Fig. 35 Rapports de complémentarité et de concurrence entre objectifs

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 29
........................................................................................................................................................

Objectif de
bénéfice

complémentaires neutres concurrents

Objectif de
chiffre d’affaires

 Fig. 36 Rapports entre les objectifs de bénéfice et de chiffre d’affaires

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 30
........................................................................................................................................................

IIe partie: Marketing 0.2

1. Analyse de la situation initiale

Conditions de Objectifs de
l’environnement Besoins l’entreprise

2. Objectifs marketing

3. Stratégie marketing

Planification
4. Instruments de marketing

Communi-
Produit Distribution Conditions cation Manage-
Contrôle ment Décision
Objectifs Objectifs Objectifs Objectifs

Attribution
Mesures Mesures Mesures Mesures
des missions

Moyens Moyens Moyens Moyens

5. Marketing-mix

6. Réalisation du marketing-mix

7. Evaluation des résultats du marketing

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 37 Processus de résolution des problèmes du marketing

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 31
........................................................................................................................................................

Ancienne conception du marketing Nouvelle conception du marketing


(marketing classique) (management de la relation client)

 Objectif: réaliser une vente.  Objectif: créer un client.


 La vente est synonyme de création d’une rela-  La vente est le début d’une relation client.
tion client.
 L’acheteur et le vendeur sont indépendants.  L’acheteur et le vendeur sont dépendants l’un
de l’autre.
 Orientation: produit (production de masse).  Orientation: service (personnalisation de
masse).
 Les produits et les ressources déterminent les  Les relations déterminent les activités marke-
activités marketing. ting.
 Le client achète de la valeur.  Le client crée de la valeur.
 Coûts + bénéfice = prix.  Coûts – bénéfice = prix.
 Communication unilatérale.  Communication bilatérale.
 Client anonyme.  Client connu: nom, adresse, style de vie, cycles
de vie de produits.

 Fig. 38 Marketing de la relation client (d’après Wehrli 1998, p. 191)

Critères Caractéristiques

Acheteur  Facteurs psychologiques (motivation, perception, comportement d’ap-


prentissage, opinions, caractère)
 Facteurs personnels (âge et période de l’existence, sexe, profession, for-
mation, taille du ménage, situation financière, style de vie, personnalité,
perception de soi)
 Facteurs sociaux (groupes de référence, famille, rôles et statut)
 Facteurs culturels (milieu culturel, sous-cultures, couche sociale)

Produit  Nature du produit (bien de consommation courante, bien de luxe)


 Caractère d’innovation
 Prix (montant absolu)
 Propriétés fonctionnelles
 Propriétés esthétiques (forme, design)

Offreur  Image de l’entreprise


 Conception des instruments de marketing

Marché  Transparence
 Produits de substitution ou complémentaires
 Intensité de la concurrence

Situation  Urgence, conditions météorologiques, heure du jour, saison, etc.

 Fig. 39 Facteurs influençant la décision d’achat (d’après Kotler et al. 2007, p. 276ss.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 32
........................................................................................................................................................

Critère Ventilation

Segmentation  Territoire: nation, région, canton, arrondissement, commune


géographique  Taille de la localité
 Densité de population: urbaine, rurale
 Climat: septentrional, méridional
 Langue: Suisse italophone, romande et alémanique

Segmentation  Age
démographique  Sexe: masculin, féminin
 Taille de la famille
 Revenu/Pouvoir d'achat
 Catégorie professionnelle
 Origine
 Confession
 Niveau de formation
 Couche sociale: inférieure, moyenne, supérieure

Segmentation  Style de vie: prodigue, économe


socio-psychologique  Autonomie: conformiste, individualiste
 Sociabilité: solitaire, intégré
 Ambition: ambitieux, indifférent
 Tempérament: impulsif, réfléchi
 Système de valeurs: conservateur, progressiste

Segmentation  Comportement général:


comportementale  type de loisirs
 habitudes alimentaires
 style de vacances
 habitudes télévisuelles
 appartenance à des associations
 Comportement envers le produit ou le service:
 occasion d’achat: achat régulier, en fonction d’un événement particulier
 motifs d’achat: qualité, prix, confort, prestige
 lien avec le produit: aucun, moyen, prononcé
 fidélité au marché
 statut d’utilisateur: pas d’utilisation, première utilisation, ancien utilisa-
teur, utilisateur potentiel, utilisateur régulier
 source d’information: TV, radio, annonces, contacts personnels

 Fig. 40 Critères de segmentation du marché (Kotler u.a. 2007, p. 366ss.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 33
........................................................................................................................................................

65+
Age du chef 50–64
de famille 35–49
19–34

Taille de la
famille 2–3

4+

moins de 40 000.– 40–70 000.– plus de 70 000.–


Catégorie de revenus

 Fig. 41 Exemple de segmentation du marché

Quantité ou valeur

Potentiel de marché

Volume de marché

Part de marché

Temps

 Fig. 42 Potentiel de marché, volume de marché, part de marché

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 34
........................................................................................................................................................

Marketing des Marketing des Marketing


biens de consommation biens d’équipement des services

 Marchés cibles: marchés ano-  Solutions personnalisées fré-  Les services sont immatériels,
nymes, individus, ménages. quentes (marketing individuel). non stockables (les informa-
 Communication de masse ano-  Clientèle limitée. tions, p.ex., sont stockables),
nyme.  Solutions systémiques compo- non transportables (coiffeur),
 Publicité intensive dans le sées d’un ensemble de pro- souvent «invisibles» ou intan-
cadre d’une politique de duits et services (conseil, for- gibles.
marque conséquente. mation, maintenance).  Les services ne sont pas stan-
 Distribution à plusieurs ni-  Produits développés en colla- dardisés.
veaux faisant appel à diffé- boration avec le client.  La disponibilité du potentiel de
rents canaux.  Demandeurs organisés en service (composé pour l’es-
 Le commerce joue un rôle groupes d’achat (centres sentiel de compétences hu-
essentiel en tant qu’intermé- d’achat) qui prennent la déci- maines) nécessite des me-
diaire, sert ses propres inté- sion d’achat pour les clients sures permanentes de qualifi-
rêts, revendique des pouvoirs. industriels (décision collec- cation, de formation et de
 Conception marketing axée tive). motivation du personnel.
sur le commerce pour ré-  Primauté de la distribution di-  Participation active du client à
pondre au pouvoir croissant recte (sans le commerce). la fourniture du service.
qu’exerce le commerce.  Grande importance de la com-  La communication fait explici-
 Distribution directe relative- munication individuelle et per- tement partie du service.
ment limitée. sonnelle avec la clientèle.  Préoccupation centrale du
 Guerres des prix déclenchées  Publicité de masse secon- marketing: qualité constante
par la concurrence croissante. daire. du service.
 Brièveté des cycles d’innova-  Rôle décisif des relations per-  Certains services doivent être
tion due à la pression crois- sonnelles. matérialisés (couverts embal-
sante de la concurrence.  Guerres des prix plutôt rares. lés pour symboliser l’hygiène
 Produits «me-too» (p.ex.  Les conflits potentiels entre la dans une compagnie
marques génériques) à l’aide technique, la distribution et le aérienne).
desquels des imitateurs de marketing réclament des solu-  Caractéristiques du service
produits dont la technologie tions organisationnelles parti- rarement vérifiables objective-
est arrivée à maturité tentent culières. ment ; les caractéristiques
de gagner des parts de mar-  Processus de décision d’achat d’image de l’entreprise et du
ché. rationnel (considérations prestataire (sérieux, fiabilité et
 Utilisation différenciée des coût-utilité). crédibilité) jouent un rôle parti-
méthodes de marketing (p.ex. culier dans la décision
différenciations psycholo- d’achat.
giques de produit).  Qualité du service rarement
 Mesures de marketing visant vérifiable objectivement; les
les marchés de masse (marke- «attributs de croyance» et les
ting de masse). «attributs d’expérience» sont
 Décision d’achat rationnelle plus importants que les « attri-
(qui maximise l’utilité), mais buts de recherche»; le
aussi émotionnelle. bouche-à-oreille est détermi-
 Décision d’achat: individuelle nant dans le choix d’un presta-
ou collective (membres de la taire.
famille ou du ménage).  Transformation de certains
 Les chefs de produit sont res- types de services en «articles
ponsables de marques défi- de marque» (marques de
nies. services); problèmes de
 Les responsables de groupes marque dus à l’intangibilité
de clientèle se concentrent des services.
sur la collaboration avec les
gros clients (grands comptes).

 Fig. 43 Particularités du marketing des biens de consommation, des biens d’équipement et des ser-
vices (d’après Bruhn 1998, p. 33)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 35
........................................................................................................................................................

Méthodes d’étude
de marché

Etude de marché Etude de marché


primaire secondaire

Sources Sources
Enquête Observation Test internes externes

Observation Test produit-


quantitative
sur le terrain marché

Observation Test marché-


qualitative en laboratoire instrument

 Fig. 44 Vue d’ensemble des principales méthodes d’étude de marché

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 36
........................................................................................................................................................

Sources Exemples

Sources  Statistiques des ventes


internes  Statistiques de production
 Documents de planification provenant de divers départements
 Chiffres fournis par la comptabilité
 Comptes rendus de visites aux clients, participation à des foires, etc.
 Etudes de marché antérieures

Sources  Publications et renseignements fournis par des organismes publics ou d’économie


externes mixte (offices statistiques, SECO, Banque nationale, offices de planification à diffé-
rents échelons, Département de l’économie publique, Régie fédérale des alcools, Ad-
ministration des contributions, etc.)
 Publications et renseignements fournis par des associations professionnelles, de
consommateurs et des syndicats
 Publications et renseignements fournis par des instituts d’études de marché
 Publications et renseignements fournis par les banques
 Publications et renseignements fournis par l’osec Business Network Switzerland
 Presse spécialisée
 Rapports de travaux scientifiques, thèses
 Presse quotidienne
 Tarifs et matériel publicitaire de la concurrence
 Foires et expositions, catalogues d’expositions, renseignements fournis par les orga-
nisateurs, documentation fournie par les exposants, etc.

 Fig. 45 Principales sources de données (d’après Kühn/Fankhauser 1996, p. 49)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 37
........................................................................................................................................................

Critère Ventilation
Finalité  Biens de consommation
 Biens de production (biens d’équipement)
Durée d’utilisation  Biens de consommation courante
 Biens de consommation durable
Complexité  Biens se passant d’explication
 Biens nécessitant une explication
Possibilités  Biens pouvant être stockés
de stockage  Biens pouvant être stockés à certaines conditions seu-
lement
 Biens qui ne peuvent pas être stockés
Nombre d’utilisateurs  Biens collectifs
 Biens individuels
Nature du besoin à P.ex.
satisfaire  biens d’équipement du logement
 biens de loisirs
 alimentation
Habitudes d’achat P.ex.
 type de magasin
 nombre d’achats par période
 moment de l’achat
Degré d’innovation  Produits nouveaux
 Anciens produits modifiés
 Anciens produits
Notoriété  Produits anonymes
 Produits marqués
 Produits de marque

 Fig. 46 Caractéristiques des produits

Biens de consommation Services


Les produits sont matériels (tangibles). Les services sont immatériels.
Les produits sont stockables. Les services ne sont pas stockables.
Changement de propriétaire après l’achat. Pas de changement de propriétaire.
Les produits peuvent être démontrés avant Les services ne peuvent pas être démontrés (ils
l’achat (essai). n’existent pas avant l’achat).
La production et la consommation sont séparés. La production et le marketing sont simultanés.
Le client n’intervient pas dans le processus de L’interaction entre le personnel du prestataire et
production. le client matérialise le «processus de
production».
Les défauts du produit apparaissent dans le pro- Les «défauts du produit» sont des défauts de
cessus de production. comportement.
Les produits ont pris leur forme après le proces- Les «produits» ne prennent leur forme que dans
sus de production. la situation de service.

 Fig. 47 Différences entre biens de consommation et services

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 38
........................................................................................................................................................

Profondeur de l’assortiment

Ligne de produits 1
1a 1b 1c 1d

Largeur de l’assortiment
(Groupe de marchandises 1)
Ligne de produits 2
(Groupe de marchandises 2) 2a 2b

Ligne de produits 3
(Groupe de marchandises 3) 3a 3b 3c

Ligne de produits 4
(Groupe de marchandises 4) 4a

 Fig. 48 Largeur et profondeur de l’assortiment

Chiffre d’affaires 2002 Part de


Rang Société Siège
en millions de USD marché

1 Teva Israël 2403 8,5%

2 Novartis (génériques) Suisse 1932 6,8%

3 Mylan Etats-Unis 1211 4,3%

4 Alpharma Etats-Unis 1181 4,2%

5 Watson Etats-Unis 1167 4,1%

6 Ivax Etats-Unis 1142 4,0%

7 Merck KGaA (génériques) Allemagne 1138 4,0%

8 Barr Etats-Unis 1134 4,0%

9 Hexal Allemagne 940 3,3%

10 Ratiopharm Allemagne 931 3,3%

Total des 10 sociétés 13179 46,4%

1 Les génériques ne constituent pas le principal domaine d’activité de Novartis et de Merck.

 Fig. 49 Leaders mondiaux du marché des génériques (Correia 2004, p. 54)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 39
........................................................................................................................................................

Politique de produit

Maintien Modification Elimination


du produit du produit Innovation du produit

Amélioration Remplacement Variante


du produit du produit de produit

Différenciation Diversification Groupe


du produit du produit de produits

Ligne
horizontale de produits

verticale

latérale

 Fig. 50 Les différentes politiques de produit

R
B

Recettes (R)

Bénéfice (B)

t
Introduction Croissance Maturité Saturation Déclin

 Fig. 51 Cycle de vie du produit

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 40
........................................................................................................................................................

Ventes

Ventes
Durée de vie Durée de vie
a) Cycle normal d) Stratégie de prolongation (relance)
Ventes

Durée de vie Ventes Durée de vie


b) Produit de faible croissance e) Articles à la mode
Ventes

Ventes

Durée de vie Durée de vie


c) Lancement raté f) Produit de forte croissance avec
phase de saturation persistante

 Fig. 52 Exemples concrets de cycles de vie de produits (Bantleon/Wendler/Wolff 1976, p. 99)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 41
........................................................................................................................................................

Idée de produit (identification du problème)

Exploration

Regroupement

Sélection

Propositions de développement

Développement (résolution du problème)

Définition du produit et du projet


(spécification du produit/projet)

Développement technique
(réalisation technique/modèle)

Prototype

Tests
(test technique/test commercial)

Rectification des dessins et des nomenclatures

Préparation de la production
(présérie/test commercial)

Production

Lancement du produit

(rectification du produit/
coordination des autres instruments de marketing)

 Fig. 53 Processus de développement de produit

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 42
........................................................................................................................................................

Distribution

Distribution
Distribution
commerciale
physique
(méthode de vente)

Canal de Organisme de
distribution distribution Stocks

Organismes Traitement des


Vente directe intégrés commandes

Organismes
Vente indirecte externes
Transports
Forme hybride
(franchisage)

 Fig. 54 Aperçu des décisions de politique de distribution

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 43
........................................................................................................................................................

Producteur Producteur

Grossiste

Détaillant

Consommateur Consommateur

Canal de distribution direct Canal de distribution indirect

 Fig. 55 Formes de canaux de distribution

Conditions Investisse- Droit Redevan- Contribution


ment de dé- d’adhésion ces (chiffre aux frais de
Société part en EUR en EUR d’affaires) publicité

McDonald’s Chaîne leader de restaura- 240 000 46 000 5% 5%


tion rapide

Tchibo GmbH Bar à café et offre variable 25 000 15 000 n.c. n.c.
de produits non alimentaires

Kieser Trai- Musculation préventive et 100 000 30 000 5% 2%


ning AG thérapeutique

Back-Factory Discount vendant du pain, 30 000 2 900 4% 0,50%


GmbH des petits pains et des vien-
noiseries; magasins en libre
service

BoConcept – Meubles design modernes n.c. 25 000 3% 2%


urban design destinés à un large public
cible

TeeGschwen- Vente de plus de 300 sortes 30 000 10 000 n.c. n.c.


der GmbH de thé

Vapiano AG Pizzas, pâtes et salades 300 000 30 000 6% 2%

Studienkreis Ecoles de rattrapage pour 4 000 n.c. 11,50% n.c.


Nachhilfe.de élèves de tous les niveaux

 Fig. 56 Franchiseurs (Handelsblatt : Junge Karriere, n° 4/2008, p. 46–47)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 44
........................................................................................................................................................

spatiale (fonction de transport)

temporelle (fonction de stockage)


Fonctions
d’intermédiation
financière (fonction de crédit)

Prise en charge du risque

quantitative

Fonctions Fonctions relatives


du commerce à la marchandise qualitative (transf. complémentaire)

Equilibrage de l’assortiment

Défense des intérêts

Conseil
Fonctions
de service
Informations

Ouverture du marché

 Fig. 57 Fonctions du commerce (selon Seyffert 1972, p. 11)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 45
........................................................................................................................................................

Agent pour
l’exportation

Fabricant de produits cosmétiques


Conseillers à la clientèle

Centrale Centrale
Grossiste A Grossiste B d’achat Z d’achat X

Drogueries et Grands
Pharmacies parfumeries magasins Supermarchés

Consommateurs

 Fig. 58 Distribution d’un fabricant de produits cosmétiques (November 1978, p. 8)

p p

a
p=a–bx p=
x

x x

 Fig. 59 Fonctions prix-réponse

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 46
........................................................................................................................................................

p Recul du chiffre d’affaires


dû à la baisse du prix
Accroissement du chiffre d’affaires dû
à l’augmentation du volume des ventes
p e < –1
1
p e = –1
2

e > –1
p
3
p
4

x x x x x
1 2 3 4

 Fig. 60 Elasticité-prix de la demande et chiffre d’affaires (Meffert et al. 2008, p. 488)

Elasticité
Varia- e > –1 e = –1 e < –1
tion du prix
Accroissement Pas de modification Recul
Hausse du prix
du chiffre d’affaires du chiffre d’affaires du chiffre d’affaires

Recul Pas de modification Accroissement


Baisse du prix
du chiffre d’affaires du chiffre d’affaires du chiffre d’affaires

 Fig. 61 Relation entre les variations de prix et l’élasticité-prix

Offre Un grand nombre Peu d’offreurs Un offreur de


de petits offreurs de taille moyenne grande dimension
Demande

Un grand nombre Concurrence


Oligopole Monopole
de petits demandeurs atomique

Peu de demandeurs Monopole


Oligopsone Oligopole bilatéral
de taille moyenne contrarié

Un demandeur Oligopole Monopole


Monopsone
de grande dimension contrarié bilatéral

 Fig. 62 Classification morphologique des marchés parfaits

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 47
........................................................................................................................................................

Recettes (R) R
Coûts (C)

200

C
150

Niveau d’activité maximal


100

50

x
10 20 30 40 50 60 (1000 unités)

Seuil de rentabilité

 Fig. 63 Analyse du seuil de rentabilité

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 48
........................................................................................................................................................

Situation de départ

 Capacité technique maximale par période: 60 000 unités


 Coût fixe par période (Cfix): 50 000 fr.
 Coût variable unitaire (cvar): 2 fr.
 Objectif de profit: 50 000 fr.

Questions et réponses

a) L’entreprise estime que le volume des ventes de la période suivante sera de 50 000
unités. A quel niveau doit-elle fixer son prix?
B + C fix 50 000 fr. + 50 000 fr.
p = -------------------- + c var = -------------------------------------------------- + 2 fr. = 4 fr. l’unité
x 50 000 unités
b) De combien d’unités le volume des ventes peut-il reculer avant que l’entreprise su-
bisse une perte?
B + C fix 0 fr. + 50 000 fr.
x = -------------------- = -------------------------------------- = 25 000 [unités]
p – c var 4 fr. – 2 fr.
L’entreprise doit donc produire plus de 25 000 unités pour dégager un bénéfice
(<EuropeanPi6>F figure 63).
c) Jusqu’à quel montant l’entreprise peut-elle, sans subir de perte, réduire la marge bé-
néficiaire brute pour se protéger contre un recul du volume des ventes par une baisse
du prix?
B + C fix 0 fr. + 50 000 fr.
p – c var = -------------------- = -------------------------------------- = 1 fr. l’unité
x 50 000 unités
Le prix critique est 3 fr. C’est le prix auquel l’entreprise peut maintenir le niveau d’ac-
tivité prévu, à savoir 50 000 unités, sans toutefois dégager ni profit ni perte.

 Fig. 64 Exemple d’analyse de seuil de rentabilité

500 750 1000 x

 Fig. 65 Différenciation de prix horizontale

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 49
........................................................................................................................................................

Prix p
Fraction de marché A Recette marginale R' Fraction de marché B
Coût marginal C'

pA

p(xA) p(xB)
pB

C'
R'A R'B

xA xB
0

 Fig. 66 Différenciation de prix verticale

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 50
........................................................................................................................................................

Systèmes de remise

Remises de Remises de Remises Primes de


revendeur quantité temporaires fidélité

Remise Remise sur Remise de Ristournes


forfaitaire commande référencement
a) Remise de a) Remise sur Remise sur
grossiste quantité commande
Niveau revendeur

b) Remise de b) Remise sur anticipée


détaillant composition Remise
Remise pour Prime de fin saisonnière
distribution d’exercice Remise sur
a) Remise pour Prime de chiffre fin de stock
foire d’affaires
b) Remise pour
présentation
hors rayon
c) Remise pour
promotion
spéciale
Remise pour
financement
a) Escompte
b) Ducroire
c) Encaissement
Niveau consommateur

Primes de consommation
(loi sur les remises)

Timbres-prime
Ristournes (cartes-client)

 Fig. 67 Remises aux niveaux revendeur et consommateur (selon Meffert 2000, p. 586)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 51
........................................................................................................................................................

Support publicitaire 2005 2006 2007 2008 2009 2010


Presse
 Presse quotidienne/Presse régionale
hebdomadaire/Presse dominicale 1 615 1 688 1 765 1 676 1 309 1 341
 Presse grand public/
Presse financière 294 290 315 308 240 258
 Presse spécialisée 257 263 281 295 261 293
 Presse professionnelle 133 128 126 127 106 108
Total presse 2299 2369 2487 2406 1915 2001
Télévision (y compris sponsoring) 588 615 637 628 595 669
Radio (y compris sponsoring) 142 138 136 131 135 135
Cinéma 37 37 33 30 26 28
Télétexte 19 8 9 9 7 7
Adscreen 6 5 4 5
Médias électroniques 777 797 821 803 768 844
Publicité extérieure 559 598 663 684 602 608
Annuaires d’adresses 209 211 206 213 215 227
Autres médias 768 808 870 897 816 835
Internet 36 47 52 75 119 160
Publicité directe 1 275 1 313 1 307 1 269 1 251 1 0191
Total général (sans publicité directe) 3 844 3 975 4 178 4 105 3 499 3 680
1 pas comparable avec l’année précédente, parce qu’une nouvelle base de calcul a été appliquée
Montants en millions de francs (arrondis)

 Fig. 68 Recettes publicitaires nettes en Suisse, sans frais de conception (Source: Fondation pour la
statistique suisse en publicité, http://www.werbestatistik.ch/index.php?pid=48&l=fr
20.06.2011)

Membres Pertes de diffusion


de la cible

Clients acquis
au produit
Personnes
touchées
Personnes véhiculant
la publicité
Personnes montrant
un intérêt au produit
présenté

 Fig. 69 Différenciation des cibles

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 52
........................................................................................................................................................

Médias Supports

Annonces Quotidiens, hebdomadaires, journaux gratuits, illustrés, re-


vues professionnelles, programmes de manifestations, an-
nuaires du commerce, annuaires téléphoniques

Publipostage direct («direct mail») Envoi de courrier publicitaire personnalisé à des clients
existants ou potentiels par la poste, par fax ou par courrier
électronique

Bannières, liens commerciaux dans les Pages d’accueil/sites Internet


moteurs de recherche

Affiches intérieures et extérieures Emplacements au bord des voies de communication, sur les
palissades de chantiers, dans les transports publics (gares,
stations de métro, trains, trams, etc.), dans les lieux de ma-
nifestations (stades), dans les magasins, dans les foires et
les expositions, dans et sur les véhicules de transports pu-
blics

Publicité extérieure et intérieure per- Bâtiments publics et privés, lieux de manifestations,


manente sous la forme de publicité moyens de transport, magasins, foires et expositions
lumineuse, d’enseignes et d’affiches
permanentes

Prospectus, catalogues, cartes pos- Distribution par voie postale, par des entreprises spéciali-
tales, magazines/circulaires destinés à sées, dans la rue, lors de manifestations, dans les foires, les
la clientèle, bulletins d’information expositions, par la force de vente, en annexe au courrier de
l’entreprise, dans les emballages des produits, chez les dé-
taillants, par courrier électronique

Insignes et badges, décalcomanies et Salariés de la firme, acheteurs et utilisateurs, tiers, véhi-


autocollants, vêtements, dossards, etc. cules, participants à des manifestations sportives

Papier d’emballage, sacs à provisions Acheteurs chez les détaillants, visiteurs dans les manifesta-
tions, etc.

Cadeaux publicitaires tels que les Acheteurs et utilisateurs des produits, commerçants et dis-
échantillons, les agendas, les calen- tributeurs
driers muraux, les blocs, les outils, les
calculettes, les ouvrages techniques,
les étuis, etc.

Diapositives et films publicitaires Cinémas, théâtres, manifestations, écrans dans les gares et
les aéroports

Messages publicitaires télévisés Chaînes diverses, remise éventuelle de DVD, CD-ROM à des
fins de formation

Textes publicitaires parlés et mis en Stations de radio, manifestations sportives et culturelles,


musique détaillants, voitures avec haut-parleur

 Fig. 70 Tableau des médias et des supports

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 53
........................................................................................................................................................

Régulière Croissante Décroissante Alternante

1 2 3 4

Concentrée

5 6 7 8

Continuelle

9 10 11 12
Nombre de
Intermittente messages
par jour

Mois

 Fig. 71 Etalement dans le temps d’une campagne de publicité (Kotler 1982, p. 541)

Champ de
Sport Culture Social Environnement Science
sponsoring

Portée
Local régional suprarégional national international
géographique

Domaine Football Tennis Sports Sports d’hiver Hippisme


motorisés

Objet de
Individu Série Equipe Manifestation
sponsoring

 Fig. 72 Différenciation du sponsoring (d’après Hermanns 1997, p. 62)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 54
........................................................................................................................................................

IIIe partie: Gestion matières 0.3

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise

2. Objectifs de la gestion matières

3. Tâches de la gestion matières

Approvi- Gestion des Planification


sionnement stocks Transport

Objectifs Objectifs Objectifs


Manage-
Contrôle ment Décision
Mesures Mesures Mesures

Moyens Moyens Moyens Attribution


des missions

4. Harmonisation des tâches

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 73 Processus de résolution des problèmes de la gestion matières

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 55
........................................................................................................................................................

Coûts globaux
d’approvisionnement

Complémentarité Concurrence Achats de sécurité


partielle partielle

 Fig. 74 Rapport entre les objectifs d’aspiration à la sécurité et de minimisation des coûts

Eléments de la décision de gestion matières

Approvisionnement Gestion des stocks Transport

Programme Conception des stocks  Moyens de transport


d’approvisionnement  Type de stock  Quantités transportées
 Type des biens achetés  Installations de stockage  Répartition des quantités
 Qualité des biens achetés  Capacité des stocks transportées
 Quantité de commande  Implantation des stocks  Voies de transport
 Date de commande
Programme de stockage
Marketing  Nature des matières
d’approvisionnement stockées
 Etude du marché  Quantités stockées
d’approvisionnement  Stocks de sécurité
 Politique de produit de  Lieux de stockage
l’approvisionnement Processus de stockage
 Politique de méthodes de
 Réception de la marchandise
l’approvisionnement  Contrôle de qualité
 Politique de conditions de  Entrée en stock
l’approvisionnement
 Sortie de stock
 Politique de communication  Administration des stocks
de l’approvisionnement

 Fig. 75 Eléments de la décision de gestion matières (selon Küpper 1989, p. 198)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 56
........................................................................................................................................................

Etude du marché d’approvisionnement

Politique de Politique des Politique de Politique de


produit de méthodes de conditions de communication de
l’approvisionnement l’approvisionnement l’approvisionnement l’approvisionnement

 Caractéristiques du  Canal  Prix  Publicité


produit d’approvisionnement  Conditions de d’approvisionnement
 Assortiment  Structure des paiement  Motivation des
 Développement de fournisseurs  Délais de livraison fournisseurs
produit  Organes  Relations publiques
d’approvisionnement

 Fig. 76 Aperçu des instruments du marketing d’approvisionnement

1. Fiabilité  Invariabilité de la qualité


 Respect des délais de livraison
 Respect des promesses en matière de service

2. Possibilités de  Capacité de production du fournisseur


production  Niveau de qualité
 Vitesse de réaction aux commandes spéciales ou aux variations de la
quantité de commande (souplesse)

3. Conditions  Prix des marchandises


 Conditions de livraison et de paiement
 Délais de livraison
 Garanties

4. Produit  Qualité
 Assortiment
 Service à la clientèle
 Développement des produits (recherche et développement)

5. Situation  Conditions de transport


géographique  Stabilité politique dans le pays d’approvisionnement
 Stabilité du cours de change

6. Situation générale  Position sur le marché (part de marché)


et caractéris-  Approvisionnement de la concurrence
tiques du fournis-  Appartenance à une association d’entreprises (p.ex. groupe)
seur  Situation financière
 Qualité du management (notamment en ce qui concerne les innovations)

 Fig. 77 Caractéristiques des fournisseurs

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 57
........................................................................................................................................................

% de la valeur globale
de consommation
100

90

80

70

60

50

40

30

20

10
% de la quantité
0 globale de
consommation
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

 Fig. 78 Analyse ABC avec courbe de Pareto

Valeur de consommation
Type de Consommation annuelle
Prix globale
matière Rang
unitaire

Unités % UM %

1 2 3 4 5 6 7

1 1 000 9,2 3.– 3 000.– 6,3 6


2 200 1,8 4.– 800.– 1,7 10
3 2 000 18,3 0.50 1 000.– 2,1 9
4 5 000 45,9 0.30 1 500.– 3,2 8
5 200 1,8 20.– 4 000.– 8,4 4
6 400 3,7 6.– 2 400.– 5,1 7
7 900 8,3 4.– 3 600.– 7,6 5
8 500 4,6 40.– 20 000.– 42,3 1
9 600 5,5 10.– 6 000.– 12,7 2
10 100 0,9 50.– 5 000.– 10,6 3

10 900 100,0 47 300.– 100,0

 Fig. 79 Classement des matières par valeur globale de consommation

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 58
........................................................................................................................................................

Quantité Quantité Valeur Valeur


N° Quantité Valeur
consomm. consomm. consomm. consomm.
Rang type consomm. consomm. Classe
cumulée par classe cumulée en par classe
mat. en % en %
en % en % % en %
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 8 4,6 4,6 42,3 42,3
2 9 5,5 10,1 12,7 55,0
12,8 74,0 A
3 10 0,9 11,0 10,6 65,6
4 5 1,8 12,8 8,4 74,0
5 7 8,3 21,1 7,6 81,6
6 1 9,2 30,3 21,2 6,3 87,9 19,0 B
7 6 3,7 34,0 5,1 93,0
8 4 45,9 79,9 3,2 96,2
9 3 18,3 98,2 66,0 2,1 98,3 7,0 C
10 2 1,8 100,0 1,7 100,0

 Fig. 80 Classement ABC des matières par quantité et valeur de consommation

700
600
500
400
300
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Bien X
Bien Z

 Fig. 81 Fluctuation des besoins

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 59
........................................................................................................................................................

Valeur de con-
somma- A B C
Précision tion
de la prévision
Valeur de consom- Valeur de consom- Valeur de consom-
mation élevée mation moyenne mation faible
X
Valeur prévision- Valeur prévision- Valeur prévision-
nelle élevée nelle élevée nelle élevée

Valeur de consom- Valeur de consom- Valeur de consom-


mation élevée mation moyenne mation faible
Y
Valeur prévision- Valeur prévision- Valeur prévision-
nelle moyenne nelle moyenne nelle moyenne

Valeur de consom- Valeur de consom- Valeur de consom-


mation élevée mation moyenne mation faible
Z
Valeur prévision- Valeur prévision- Valeur prévision-
nelle faible nelle faible nelle faible

 Fig. 82 Combinaison analyse ABC – analyse XYZ

Niveau du stock

x-
x = ----
x
2

t Temps
T

t = Intervalle entre deux entrées de stock


T = Ensemble de la période de planification

 Fig. 83 Mouvements de stocks en cas de quantité optimale de commande

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 60
........................................................................................................................................................

Coûts

Coût total unitaire


Coût de possession
unitaire

Coût fixe de
passation par unité
x
xopt

 Fig. 84 Quantité optimale de commande

Niveau du stock

Niveau
effectif
Quantité de
commande

Niveau d’alerte

Niveau
de sécurité

Temps
Délai d’approvisionnement
Dates de commande

 Fig. 85 Mouvements de stocks dans le système de gestion sur point de commande

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 61
........................................................................................................................................................

Niveau du stock

60 Niveau maximum

Niveau + quantité
50 commandée

40

30
Niveau effectif

20 Niveau de sécurité

10

0
0 1 2 3 4 5 Temps

Délai d’approvisionnement Dates de commande

 Fig. 86 Mouvements de stocks dans le système de gestion sur calendrier

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 62
........................................................................................................................................................

Débouché

Instruments de marketing

Chiffre d’affaires

Programme de production

Nomenclatures
Plans de production

Quantité nécessaire

Décision «make or buy»

Quantité à commander
Coûts
Liquidité
Sécurité
Flexibilité
Programme d’approvisionnement
 Type des biens achetés
 Qualité des biens achetés
 Quantité de commande
 Date de commande

Instruments de la politique
d’approvisionnement

Choix du fournisseur

Commande

Livraison

Réception des marchandises


(vérification et stockage)

 Fig. 87 Déroulement de l’approvisionnement

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 63
........................................................................................................................................................

Niveau 1: Fonctions séparées

Achats Disposition Production Vente Distribution

Flux des matières

Niveau 2: Fonctions intégrées

Gestion Gestion de la
matières production Distribution

Flux des matières

Niveau 3: Intégration interne

Gestion Gestion de
matières Distribution
la production

Flux des matières

Niveau 4: Intégration externe

CL externe: Chaîne logis- CL externe:


fournisseurs tique interne clients

Flux des matières

 Fig. 88 Niveaux d’intégration de la chaîne logistique (Stölzle/Heusler/Karrer 2004, p. 127,


d’après Christopher 1998, p. 17)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 64
........................................................................................................................................................

IVe partie: Production 0.4

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise

2. Objectifs
Planification

3. Mesures Manage-
Contrôle ment Décision

Attribution
4. Moyens des missions

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 89 Processus de résolution des problèmes de la production

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 65
........................................................................................................................................................

Eviter vaut Les processus de production, les produits, etc. doivent être conçus de manière à ce
mieux que… qu’il soit possible d’éviter les déchets et émissions polluants (p.ex. opter pour une
composition de produit permettant de renoncer à l’utilisation de substances no-
cives; concevoir le design du produit de façon à supprimer les emballages; choisir
une implantation qui rend les transports superflus).

Réduire vaut Si les déchets et les émissions sont inévitables, on s’attachera à réduire les quan-
mieux que… tités produites. La conception des produits et des processus joue ici aussi un rôle
majeur (p.ex. substitution de matériaux problématiques; réduction de l’emballage;
transfert du trafic de la route au rail).

Valoriser vaut Lorsque les déchets et les émissions ne peuvent être ni évités ni réduits, il faut trou-
mieux que … ver des moyens de les valoriser par un recyclage interne ou externe.

Eliminer Si aucune autre mesure n’est possible, il faut veiller à éliminer les déchets et les
émissions de manière aussi peu nocive et aussi respectueuse de l’environnement
que possible en analysant les conséquences (p.ex. impact environnemental pen-
dant toute la durée de mise en décharge des déchets). C’est dans ce cas seulement
que les mesures de «fin de pipeline» se justifient sur le plan environnemental.

 Fig. 90 Phases de la limitation des émissions et des déchets (Fischer 1996, p. 27)

Temps-machine nécessaire à la
production d’une unité (en heures) Heures-machine
Machine
disponibles par période
Produit A Produit B

M1 45 25 1125
M2 100 – 1800
M3 15 50 1500

 Fig. 91 Temps-machine nécessaire et capacité-machine

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 66
........................................................................................................................................................

x2

80

70

60 M2

50
M1
40 BB = 4800
D BB = 3600
30 C

20
B
10
A M3
0 x1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

 Fig. 92 Résolution graphique d’un problème de programmation linéaire

Synchronisation Emancipation Gradation


Quantité

Quantité

Quantité

Temps Temps Temps


Volume des ventes Quantité produite

 Fig. 93 Synchronisation, émancipation et gradation

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 67
........................................................................................................................................................

Modes de fabrication

Fabrication en
Fabrication à la pièce plusieurs exemplaires

Personnalisation
Fabrication de masse Fabrication en série
de masse

Fabrication en Fabrication simultanée Fabrication


série pure de produits similaires par lots

 Fig. 94 Modes de fabrication

Coût unitaire

Coût unitaire total


Coût proportionnel
à la taille du lot

Coût fixe du lot


Quantité
xopt

 Fig. 95 Représentation graphique de la taille optimale d’un lot de fabrication

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 68
........................................................................................................................................................

Procédés de fabrication
(types d’organisation de la production)

Organisation Technologie Organisation en ligne


en ateliers de groupe de production

Fabrication Fabrication
artisanale à la chaîne

Organisation Fabrication
en ateliers cadencée

Organisation
en chantier

 Fig. 96 Aperçu des procédés de fabrication

Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3


A1 A2 A3
B1 B2
B5 C1 C2

Stock intermédiaire

C4 C3
B4 B3
A6 A5 A4

Atelier 4 Atelier 5 Atelier 6

 Fig. 97 Exemple d’organisation en ateliers

Stock Couper à
d’entrées dimension Forer Coller

Stock
de sorties Vernir Meuler Visser

 Fig. 98 Exemple de fabrication en ligne de production

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 69
........................................................................................................................................................

1 Poste des fiançailles 5 Boutique de design


Assemblage de la carrosserie Pièces extérieures en matière
avec le module de cockpit synthétique, éléments de design
extérieur
2 Poste du mariage
Assemblage des modules de châssis 6 Centre de mise en forme
et d’entraînement avec la carrosserie Essai, test sommaire,
contrôle de qualité
3 Magasin de meubles
Garnitures intérieures et extérieures, 7 Cercle de qualité
vitres, sièges Audit de qualité, assurance
qualité, label de qualité
4 Atelier de joaillerie
Eléments de décoration intérieure 8 Bistrot de la place du marché
et de design intérieur Lieu de rencontre pour les
collaborateurs et les partenaires

 Fig. 99 Production de la Smart (Bilanz n° 9, 1997, p. 64)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 70
........................................................................................................................................................

Groupe de fonction A

Fraiser Percer Meuler

Montage définitif
Stock d’entrées

Stock de sortie
Groupe de fonction B

sous-éléments
Montage des
Tourner Meuler Laquer

Groupe de fonction C

Découper Meuler

 Fig. 100 Exemple de technologie de groupe

Planification Planification globale


sommaire (Aggregate Planning)

Planification des Programme directeur de production (PDP)


besoins quantitatifs (Master Production Schedule – MPS)

Calcul des quantités Planification des besoins en matières (PBM)


et des délais (Material Requirements Planning – MRP)

Calcul des capacités Planification des besoins en capacité (PBC)


et des délais (Capacity Requirements Planning – CRP)

Pilotage de Pilotage d’atelier


la production (Production Activity Control – PAC)

 Fig. 101 Structure hiérarchique des systèmes PPP

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 71
........................................................................................................................................................

Commande

Produit non
Produit en stock disponible

Etablissement
Livraison d’une nomenclature

Matière en stock
Planification
des besoins
Commander matière

Planification
des temps

Planification
des ressources
Informations

Planification
des coûts

Fabrication

Contrôle

 Fig. 102 Vue d’ensemble de la planification et du contrôle du processus de production

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 72
........................................................................................................................................................

Stade de
fabrication

0 Produit A Produit B

1 3 1 1 2
1 1 c 2 7 g

2 4 3 1 1 4
2 2 d 8 9 6 5

3 1 1
3 6 1 e

Produit fini
4 8
Elément
4 f 5 d’ouvrage
Pièce
détachée
1 2
2
Unités
5 3 4 quantitatives

 Fig. 103 Structure de produit

Temps total
de fabrication

Temps de Temps de
démarrage/commande fabrication/commande

Temps Temps de Temps Temps


Temps/unité
de fabrication ×
élémentaire repos de auxiliaire de Quantité auxiliaire de
de démarrage démarrage démarrage fabrication

Temps Temps
élémentaire de repos

 Fig. 104 Décomposition du temps total de fabrication

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 73
........................................................................................................................................................

Temps de Temps de Temps total Journées Journées


Numéro Nombre
démarrage fabrication de fabrication (de 8 heures (de 16 heures
de produit d’unités
en heures en heures en heures de travail) de travail)

A 7 25 1 32 4 2
B 6 1 10 16 2 1

c 5 25 3 80 10 5
d 4 5 12 64 8 4
e 12 3 12 48 6 3
f 24 0,5 48 48 6 3
g 2 1,5 20 32 4 2

1 3 1 13 16 2 1
2 4 1 16 20 2 1
3 4 0,25 48 16 2,5 1,25
4 8 0,25 96 32 4 2
5 12,8 0,2 176 48 6 3
6 20 0,5 56 48 6 3
7 6 1 10 16 2 1
8 7,5 4,5 9 48 6 3
9 4 4 3 16 2 1

 Fig. 105 Informations servant de base à la planification des temps

Opération Durée (heures) Antériorités


directes

A 32 c, 1
B 16 g, 2, 7
c 80 d, 2, 8, 9
d 64 e, 1, 6
e 48 f, 5
f 48 3, 4
g 32 5, 6
1 16 –
2 20 –
3 16 –
4 32 –
5 48 –
6 48 –
7 16 –
8 48 –
9 16 –

 Fig. 106 Liste d’opérations avec durée des opérations

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 74
........................................................................................................................................................

Fin

B
A

g
7
d
8

2
e
1

5
f
3

4
Début

 Fig. 107 Diagramme de réseau

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 75
........................................................................................................................................................

Exemple 1

Assembler les parties


Acheter la matière Couper le cuir de la chaussure

Opération fictive
Fabriquer la semelle
de caoutchouc

Exemple 2

Signer le contrat de bail Résilier le contrat de bail


d’un nouvel appartement de l’ancien appartement

Opération fictive

Planifier l’ameublement Acheter les meubles pour


du nouvel appartement le nouvel appartement

 Fig. 108 Diagrammes de réseau avec opération fictive

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 76
........................................................................................................................................................

20.4.

20.4.
Fin
20.4.

20.4.
20.4.

20.4.
7.4.
20.4.

B
A
18.4.

19.4.
6.4.
18.4.

19.4.
18.4.

19.4.
6.4.
13.4. 18.4.

2.4.
c

g
7
18.4.
4.4.

17.4.
13.4.

1.4.
13.4.

13.4.

13.4.
3.4.

2.4.

2.4.
13.4.
13.4.

d
8

2
11.4.

12.4.

12.4.
1.4.

1.4.

1.4.
9.4.
9.4.
2.4.

9.4.

9.4.
9.4.

3.4.

9.4.
e
1

6
1.4.

8.4.

6.4.

1.4.

7.4.
6.4.
6.4.

6.4.

4.4.

6.4.
5
f
3.4.

3.4.

1.4.

3.4.
2.4.

3.4.
3.4.

3.4.
3

4
1.4.

2.4.
1.4.

1.4.

DOA

DAA
1.4.

1.4.

DOD

DAD
Début
1.4.

1.4.

 Fig. 109 Diagramme de réseau avec chemin critique


(16 heures par journée de travail, samedis et dimanches compris)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 77
........................................................................................................................................................

1.4 2.4 3.4 4.4 5.4 6.4 7.4 8.4 9.4 10.4 11.4 12.4 13.4 14.4 15.4 16.4 17.4 18.4 19.4 20.4

Début
4
3
5
1
6
8
2
9
7
f
g
e
B
d
c
Temps d’occupation
A
Flottements
Fin

 Fig. 110 Exemple de diagramme de Gantt

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 78
........................................................................................................................................................

Désignation: arbre de
Plan de travail Dessin: 63.213.71 Nombre d’unités: 30
transmission
Dimensions de l’ébauche:
Matière: St 70 Poids de l’ébauche: 22 kg/pièce
ø 120 x 248 long
Commande n°: 47/197 Délai: 14. 5. 91 Jour d’exposition: 25. 3. 91
Temps de Temps Déno- Centre Valeur de référence
Catégo- temps effectif
Ma- démar- unitaire mina- de coûts
N° Phase de travail rie de
chine rage td tu en tion poste de Prépara- Fabrica-
salaire
en minutes minutes outil travail tion tion
Sgk
1 Scier 246 de long 10 1,5 3 12 1,6
400
Tournage transversal,
2 DZ 500 12 1,15 D1/B1 5 12 1,2
centrage
Tournage transversal
3 DZ 500 8 1,15 D1 5 8 1,1
2e côté 244 de long
Tourner trois embases
4 DZ 500 12 4,7 D3/4 5 10 4,5
entre les extrémités
UF 600 Frai-
5 Fraiser quatre pans 22 2,2 4 22 2,3
x 300 seuse
à la
6 Ebarber – 0,35 3 – 0,4
main
Percer 2 x ø 8 et contre-
7 BS 30 13 2,30 B2/8 3 12 2,2
percer

 Fig. 111 Exemple de feuille d’instructions (Tschätsch 1983, p. 71)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 79
........................................................................................................................................................

Processus Contenu

Service/Fonction

Elaboré par Vérifié par

le le

N° Niveaux de processus Opération Postes concernés

Stock de pièces détachées


Responsable production

Stock produits finis


Atelier de peinture
Traitement d’objet

Local de séchage

Montage ferrures
Planification
Inspection

Rabotage
Transport

Montage
Meulage

Contrôle
Attente

Scierie
Achat
1 Ordre de fabrication x 1

2 Traitement de l’ordre par le x


responsable de la produc- 2
tion

3 Mise à disposition du maté- x


3
riel

4 Achat des ferrures x 4

5 Découpe à dimension des x


5
pièces brutes

6 Rabotage des pièces brutes x 6

7 Meulage et préparation pour x


7
la peinture

8 Montage x 8

9 Peinture du cadre x 9

10 Séchage x 10

11 Réception des ferrures com- x


11
mandées

12 Montage des ferrures x 12

13 Contrôle x 13

14 Stockage x 14

 Fig. 112 Exemple de fiche suiveuse (Küpper 1981, p. 63)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 80
........................................................................................................................................................

CIM

CAO/FAO PPP

Planification des
programmes de production
CAO A

Planification des besoins


quantitatifs
Q
Planification des délais
PAO et des capacités
A
Lancement des commandes

FAO O
Supervision des commandes

 Fig. 113 Modèle du CIM (AWF 1986, p. 10)

r1
Point d’inflexion Maximum

 Fig. 114 Courbe du rendement total de la fonction de production du type A

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 81
........................................................................................................................................................

(r1)
r1 = f–1 (x)
(x)
C C(x)
Axe d’inversion
Cvar
Cfix
Cvar (x)
x = f(r1)

Cfix

45°

x(r1)

 Fig. 115 Courbe de coût total de la fonction de production du type A

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 82
........................................................................................................................................................

R
C
Cvar Zone bénéficiaire C
Cfix
Cvar
R

P4 P2

P5

P3 P6

P7
P1
Cfix

R'
C'
C' c
c c
cvar
cvar cfix cvar
cfix
C'
P1 P3 P5 P4 P2
R'

P6

P7

cfix

 Fig. 116 Courbe des coûts de la fonction de production de type A

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 83
........................................................................................................................................................

C Coût
Cfix supplémentaire
imputable aux
majorations
pour heures
supplémentaires

Cfix

x
Evolution du coût avec Evolution du coût avec
heures de travail fixées heures supplémentaires
contractuellement

 Fig. 117 Courbe des coûts en cas d’ajustement temporel

C
Cfix
M4

M3
Coût fixe
non utilisé
M2

M1
Cfix

x
0 x1 x2 x3 x4

 Fig. 118 Ajustement quantitatif pur

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 84
........................................................................................................................................................

C
Cfix
Cvar

Cvar
4

Cfix
4

Cvar
3

Cfix
3

Cvar
2

Coût fixe
non utilisé Cfix
2

Cvar
1

Cfix
1

x
0 x1 x2 x3 x4

 Fig. 119 Ajustement quantitatif sélectif

C
Cfix
M4

M3

M2

M1
Cfix

Coût fixe non utilisé

0 x1 x2 x3 x4 x

 Fig. 120 Modification de la taille de l’entreprise par multiplication

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 85
........................................................................................................................................................

C
Cfix
C1 C2 C3 C4

Cfix
4

Cfix
3

Cfix
2

Cfix
1
x
0 x1 x2 x3

C'
c
cvar c1 c2 c3 c4

C1' = cvar
1

C2' = cvar
2

C3' = cvar
3

C4' = cvar
4

x
0 x1 x2 x3

 Fig. 121 Modification de la taille de l’entreprise par mutation

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 86
........................................................................................................................................................

Ve partie: Comptabilité 0.5

Secteurs principaux

Répartition Tâches Comptabilité des opérations Comptabilité prévisionnelle


passées

Comptabilité Comptabilité Enregistrement sur la base de Estimation ou indication de toutes


financière deniers pièces de toutes les opéra- les opérations ayant une inci-
tions ayant une incidence sur dence sur le patrimoine sur la
le patrimoine base d’hypothèses concernant
l’évolution attendue ainsi que
d’objectifs

Reddition Etablissement du bilan, du Etablissement du bilan prévision-


des comptes compte de résultat et du ta- nel, du compte de résultat prévi-
bleau de financement sur la sionnel et du tableau de finance-
base de chiffres effectifs ment prévisionnel sur la base
d’estimations et d’instructions
(budgétisation)

Comptabilité Comptabilité Calcul des coûts effectifs par Estimation ou indication des coûts
analytique des charges section et/ou unités d’imputa- futurs ventilés par nature (budget
d’exploitation par nature, tion par période des coûts), par sections (budgets
par sections, de sections) ou par unités
par unités d’imputation (budgets d’unités
d’imputation d’imputation) sur la base de
tendances ou d’instructions

Calcul des prix Calcul des coûts effectifs par Estimation des coûts d’une unité
de revient unité produite (calcul des prix produite sur la base de chiffres
de revient définitifs) antérieurs ou d’objectifs prévi-
sionnels (calcul des prix de
revient prévisionnels)

Secteurs complémentaires

 Statistiques d’exploitation
 Analyses d’écart
 Calculs spécifiques

 Fig. 123 Secteurs de la comptabilité

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 87
........................................................................................................................................................

Actif Passif
Actif circulant 1, 2, 3 Capitaux étrangers 3
 Trésorerie 3  Capitaux étrangers à court terme 3, 5
 Caisse, avoirs en comptes de chèques postaux,  Dettes résultant de l’achat de biens et presta-
avoirs en banque tions de service 3
 Chèques, titres cotés en bourse  Acomptes de clients
 Propres actions 4  Engagements par lettre de change
 Créances (à court terme) 3, 5  Dettes à court terme issues d’emprunts
 Créances résultant de la vente de biens et de  Crédits bancaires à court terme
prestations de service 3  Coupons d’obligations et de dividende non en-
 Acomptes payés aux fournisseurs caissés
 Prêts et avances à court terme  Obligations dénoncées non encaissées
 Autres créances  Provisions à court terme 3
 Actifs transitoires 3  Autres dettes à court terme
 Capital-actions non libéré exigé  Passifs transitoires 3
 Stocks 3  Partie à court terme des capitaux étrangers
 Acomptes payés sur les stocks à long terme
 Marchandises commerciales  Capitaux étrangers à long terme 3, 5
 Matières premières, auxiliaires et d’exploitation  Emprunts
 Stocks obligatoires  Emprunts obligataires
 Produits en cours (produits semi-finis, travaux  Emprunts hypothécaires
commencés)  Engagements envers les institutions de pré-
 Produits finis voyance 4
 Provisions à long terme 3
Actif immobilisé 1, 2, 3  Emprunts subordonnés
 Immobilisations financières 3, 5  Autres dettes à long terme
 Titres de l’actif immobilisé
 Participations 3 Capitaux propres 3
 Créances de prêts à long terme  Capital-actions 3
 Prêts hypothécaires  Capital de participation
 Immobilisations corporelles 3, 5  Réserves 3
Acomptes payés sur les immobilisations corpo-  Réserves légales 3
relles – Réserve générale
Biens mobiliers – Réserve pour actions propres 3
 Machines/installations – Réserve de réévaluation 3
 Outils, véhicules, etc.  Réserves statutaires/libres 3
Immeubles – Réserves de crise
 Terrains non bâtis – Réserve pour prélèvement de dividendes
 Usines et entrepôts y compris installations – Réserve de remplacement
 Bâtiments administratifs y compris installations – Réserve libre
 Immeubles d’habitation y compris installations
 Immobilisations incorporelles 3
 Acomptes sur immobilisations incorporelles
 Valeurs juridiques, brevets, licences, droits d’au-
teur, droits d’éditeur, concessions, goodwill
Postes de correction relatifs au côté passif
Disagio des obligations, charges comptabilisées à
l’actif, capital-actions non libéré 3, déficit résultant  Bénéfice résultant du bilan 3
du bilan 3

 Fig. 124 Structure du bilan


1 Selon le principe brut, les corrections de valeur cumulées (ducroire, amortissements, etc.) doivent
être déduites directement des positions concernées en tant qu’écritures de redressement.
2 Les éléments de patrimoine d’exploitation et hors exploitation doivent être indiqués séparément.
3 A indiquer conformément aux prescriptions de structure minimale du CO (art. 663a, 659a et 670)
(cf. également note 5 de bas de page).
4 A indiquer séparément dans l’annexe selon l’art. 663b, ch. 5, et 9 CO.
5 Les dettes envers d’autres sociétés du groupe ou envers les actionnaires qui détiennent une partici-
pation dans la société doivent être indiquées séparément (art. 663a, al. 4, CO).

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 88
........................................................................................................................................................

Actifs Bilan d’ouverture Passifs

Poste 100 Fournisseurs 70


Banque
Mobilier Capital propre

Doit Poste Avoir Doit Fournisseurs Avoir


Solde initial Solde initial
100 Sorties Sorties 70
20 20

Solde final Solde final


Entrées 80 50 Entrées

Actifs Bilan final Passifs


Poste 80 Fournisseurs 50
Banque
Mobilier Capital propre

 Fig. 125 Règles de comptabilisation pour les comptes du bilan

Décaissements

sans incidence avec incidence


sur le compte de résultat sur le compte de résultat

donnant lieu à ne donnant pas lieu à


décaissement décaissement

Charges

 Fig. 126 Comparaison décaissements – charges

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 89
........................................................................................................................................................

Classement selon l’origine

Charges et produits Charges et produits


d’exploitation hors exploitation

 Charges de personnel  Impôts directs


produits courants  Charges de matières  Aliénation d’actifs immobilisés
Charges et
Classement selon la fréquence

 Amortissements  Résultat des placements finan-


 Chiffre d’affaires résultant des ciers/immeubles hors exploitation
ventes et des prestations de
service

 Perte engendrée par l’incendie  Pertes engendrées par la spécula-


Charges et produits
exceptionnels

d’un entrepôt et non couverte par tion boursière sur des titres hors
l’assurance exploitation
 Paiement d’une créance résultant  Dissolution de provisions deve-
de ventes et de prestations de ser- nues superflues
vices déjà amortie

 Fig. 127 Classement des positions du compte de profits et pertes en fonction de leur origine et de leur
fréquence

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 90
........................................................................................................................................................

Charges Produits
 Charges d’exploitation 1  Produits d’exploitation 1
Matériel et marchandises 1 Revenu des produits et marchandises
 Marchandises commerciales  Ventes de produits et prestations 1
 Matières premières Produits financiers 1
 Matériels auxiliaires et d’exploitation  Intérêts de capital
 Diminution des stocks de produits semi-finis  Produits de titres et de l’actif circulant
et finis  Produits de participations
 Frais d’achat Autres produits d’exploitation
 Sous-traitance  Augmentation des stocks de produits semi-
Charges de personnel 1 finis et finis
 Salaires et appointements  Propres prestations comptabilisées à l’actif
 Prestations sociales  Commissions, produits de licences
 Frais accessoires de personnel  Vente de déchets
Charges financières 1  Divers
 Intérêts (y compris commissions et frais) sur
 Produits hors exploitation 1
engagements en banque, prêts, emprunts,
 Bénéfices provenant de l’aliénation d’actifs
hypothèques
immobilisés 1
Amortissements 1
 Revenus des titres et des participations hors
 sur les immobilisations corporelles
exploitation
 sur les immobilisations incorporelles
 Produits des immeubles
Autres charges d’exploitation
 Autres produits hors exploitation
 Corrections de valeur sur l’actif circulant
 Produits exceptionnels 1
 Augmentation ou constitution de réserves
 Dissolution de réserves superflues
(si la nature des charges n’est pas encore
 Dissolution de réserves latentes (discrétion-
connue)
naires) et analogues
 Frais de locaux (loyer, etc.)
 Perte de l’exercice 1
 Charges de leasing
 Réparations et entretien
 Frais de distribution (publicité, etc.)
 Frais d’administration
 Cotisations/Dons
 Frais de véhicules
 Frais de voyage et de représentation
 Frais de conseil/Frais juridiques
 Frais de licence
 Autres charges d’exploitation
 Charges hors exploitation 1
 Pertes provenant de l’aliénation d’actifs im-
mobilisés
 Intérêt de capital hors exploitation
 Frais d’immeubles
 Impôts directs
 Autres charges hors exploitation
 Charges exceptionnelles 1
 Pertes exceptionnelles sur débiteurs
 Dommages d’incendie et élémentaires non
couverts et charges assimilées
 Bénéfice de l’exercice 1

 Fig. 128 Structure du compte de résultat


1 A indiquer en vertu des prescriptions de structure minimale du CO (art. 663)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 91
........................................................................................................................................................

Produit des travaux


+ Produit de la commercialisation
+ Produit des prestations
+ Autres produits d’exploitation
+ Prestations et consommation pour propre compte
± Modification des stocks des travaux en cours et terminés
– Réductions sur ventes
= Produit d’exploitation des ventes et prestations
– Charges de matériel, de marchandises et de prestations de tiers
– Frais de personnel (y compris travaux de tiers)
= Résultat brut
– Autres charges d’exploitation (p.ex. frais de locaux, entretien et réparations,
énergie et élimination des déchets, frais d’administration)
± Produit financier d’exploitation
– Amortissements (ordinaires, d’exploitation)
± Produit auxiliaire d’exploitation (p.ex. produit d’exploitations secondaires,
placements financiers et immeubles d’exploitation, aliénations)
= Résultat d’exploitation
± Produit exceptionnel et hors exploitation (p.ex. produits de placements
financiers hors exploitation ou d’immeubles hors exploitation)
= Résultat de l’entreprise avant impôts
– Impôts directs de l’entreprise
= Résultat de l’entreprise (bénéfice/perte)

 Fig. 129 Compte de résultat échelonné

Doit Compte de charges Avoir Doit Compte de produits Avoir

Diminutions Diminutions
des charges des produits
Entrées Entrées
Solde Solde

Charges Compte de résultat Produits

 Fig. 130 Règles de comptabilisation pour les comptes de résultats

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 92
........................................................................................................................................................

Journal
Date Jeu d’écritures (Doit/Avoir) Texte Montant

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 93
........................................................................................................................................................

Bénéfice de

Produits
l’exercice
Passifs

Compte de résultat
Bilan de clôture

Bénéfice de
Charges

l’exercice
Actifs

Montant

Compte de produits X

Compte de produits Y
Compte de passif X

Compte de passif Y
SI

SI

Journal (chronologique)

S
SF

SF

Jeu d’écritures Texte

Compte de charges X

Compte de charges Y
Compte d’actif X

Compte d’actif Y
SF

SF

S
SI

SI

Date

= Objets de comptabilisation
Passifs
Bilan d’ouverture

SI: Solde initial


SF: Solde final
Pièces
Actifs

S: Solde
Légende:

 Fig. 131 Liens dans la comptabilité (d’après Meyer 1996, p. 71)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Classe de Classe de Classe de comptes 3 Classe de comptes 4 Classe de comptes 5 Classe de comptes 6 Classe de comptes 7 Classe de comptes 8 Classe de
comptes 1 comptes 2 Chiffre d’affaires résultant Charges de matières, Charges de personnel Autres charges Résultat des Résultat exception- comptes 9
Actifs Passifs des ventes et des presta- de marchandises et de d’exploitation activités annexes nel et hors exploita- Clôture
tions de service services hors exploitation tion, impôts

 Fig. 132
10 Actifs 20 Dettes à 30 Chiffre d’affaires résul- 40 Charges de matières 50 Charges de person- 60 Charges de locaux 70 Résultat des acti- 80 Résultat excep- 90 Compte de
circulants court terme tant des ventes et des pres- Charges de matières du nel de production Loyers, charges ac- vités annexes tionnel résultat
Liquidités et ti- Dettes à court tations de services secteur A, B, travaux de Charges de personnel de cessoires, nettoyage, 74 Résultat des Produits exception- 91 Bilan
tres, créances, terme résultant Chiffre d’affaires brut de la tiers, charges directes production du secteur A, entretien, crédit-bail, placements financiers nels, charges excep-
stocks et tra- d’achats et de production vendue du d’achat, variations de B, charges sociales de prélèvements à titre tionnelles 92 Utilisation
vaux en cours, prestations de secteur A, B, chiffre d’affai- stocks, pertes de production, autres char- privé 75 Résultat d’im- du bénéfice
meuble 82 Résultat hors
actifs de régula- service, dettes res brut de la production matières, déductions ges de personnel de 61 Entretien, répara- exploitation 99 Ecritures de
risation financières à livrée à des sociétés du obtenues sur achats de production, prestations tions, remplacements 79 Bénéfices pro- Résultat des activités regroupement et
14 Actifs immo- court terme, groupe, variations des matières de travail de tiers dans la (ERR), charges pour venant de l’aliénation hors exploitation, de corrections
bilisés autres dettes à stocks de produits en cours 42 Charges de marchan- production immobilisations corpo- d’actifs immobilisés résultat des place-
Immobilisations court terme, et de produits finis, déduc- dises 52 Charges de person- relles meubles en cré- d’exploitation ments financiers hors
financières, passifs de régu- tions sur le chiffre d’affaires Charges de marchandises nel pour le commerce de dit-bail Bénéfices sur: immo- exploitation, résultat
immobilisations larisation, pro- de la production vendue du secteur A, B, charges marchandises bilisations finan- d’immeuble hors
visions à court 62 Charges de véhi- cières, immobilisa-
corporelles 32 Ventes de marchandises directes d’achat sur mar- comme 50 cules et de transport exploitation, autres
meubles, immo- terme Ventes brutes de marchandi- chandises, variations de tions corporelles résultats hors exploi-
54 Charges de person- 63 Assurance- meubles et immeubles,
bilisations cor- 24 Dettes à ses du secteur A, B, ventes stocks de marchandises, nel pour la fourniture des tation, résultat des
porelles im- long terme brutes de marchandises à pertes de marchandises, choses, droits, taxes, immobilisations incor- intérêts minoritaires
prestations de services autorisations et paten- porelles
meubles, Dettes ban- des sociétés du groupe, déductions obtenues sur comme 50 89 Charges d’impôt
immobilisations caires finan- déductions sur les ventes de achats liés aux marchan- tes
56 Charges de person- Impôts directs de
incorporelles cières à long marchandises dises 64 Charges d’énergie l’entreprise
terme, autres nel dans l’administration et évacuation des
18 Charges 34 Ventes de prestations de 44 Charges pour presta- comme 50
activées et dettes à long services tions de tiers (services) déchets
comptes d’actif terme, provi- Ventes brutes de prestations Charges pour prestations 57 Charges sociales 65 Charges d’admi-
de corrections sions à long de service du secteur A, B, de services de tiers pour AVS, AI, APG, assu- nistration et d’informa-
de valeur terme ventes brutes de prestations le secteur A, B, charges rance-chômage, caisse tique
27 Dette hors de services à des sociétés directes d’achat sur pres- de compensation fami-
19 Actifs hors liale, prévoyance profes- 66 Publicité
exploitation exploitation du groupe, variations des tations de service de tiers, Publicité, articles de
stocks de services en cours déductions obtenues sur sionnelle, assurance-ac-
28 Capitaux cidents, assurance pour publicité, échantil-
propres et terminés, déductions sur achats de prestations de lons, décoration,
les ventes de prestations de service de tiers indemnités journalières
Capital/Privé, en cas de maladie, foires, frais de voyage,
réserves, béné- services 45 Charges d’énergie conseils à la clientèle,
impôts à la source
fice résultant du 36 Autres produits Electricité, gaz, combusti- relations publiques,
bilan bles, carburants, eau 58 Autres charges de conseils en publicité,
37 Prestations propres et

Aperçu du Plan comptable général PME (Index 1996, p. 21ss.)


personnel études de marché
consommations propres 46 Autres charges Recherche de personnel,
38 Variations de stocks de Autres charges de ma- formation et formation 67 Autres charges
produits et de services en tières pour la production, continue, indemnités d’exploitation
cours et terminés dans la charges d’emballage effectives et forfaitaires, Informations écono-
miques, poursuites,
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011)

production et les services 47 Charges directes restaurant du personnel,


d’achat autres charges de per- surveillance, recher-
39 Déductions sur les pro- che et développement
duits résultant des ventes de 48 Variations de stocks, sonnel, charges de per-
la production vendue, des pertes de matières et de sonnel comme prélève- 68 Résultat financier
marchandises et des servi- marchandises ments à titre privé Charges financières,
ces 59 Prestations de travail produits financiers
49 Déductions obtenues
sur charges de tiers 69 Amortissements

© Versus Verlag 2011


94

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 95
........................................................................................................................................................

1. 9.20.1
1.10.
2
1.11.
1
1.12.
4 31.12.20.1
3 1. 2.
28. 2.20.2
Temps
1 Paiement anticipé du loyer 600
2 Part de loyer 20.1 400
3 Part de loyer 20.2 200
4 Part de loyer 31.12.20.1:
Solde de la créance envers le bailleur 200

 Fig. 133 Actifs transitoires

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 96
........................................................................................................................................................

I. Situation de départ

 Coût d’acquisition de la machine: 105 000 fr.  Répartition de la quantité


 Durée de vie envisagée: 5 ans totale produite sur 5 ans:
 Produit de la liquidation à la fin de la 5e année: 5 000 fr. 1re année: 300 000 unités
 Quantité totale pouvant être produite: 1,8 million d’unités 2e année: 500 000 unités
3e année: 400 000 unités
4e année: 450 000 unités
5e année: 150 000 unités
at = taux d’amortissement, At = montant d’amortissement,
a t = taux d’amortissement constant de la valeur résiduelle

II. Calculs

1. Amortissement Année at At Valeur actuelle It


linéaire
0 105 000.00
1 20,00% 20 000.00 85 000.00
2 20,00% 20 000.00 65 000.00
3 20,00% 20 000.00 45 000.00
4 20,00% 20 000.00 25 000.00
5 20,00% 20 000.00 5 000.00

Σ 100,00% 100 000.00

2. Amortissement Année at At Valeur actuelle It


dégressif
0 105 000.00
arithmétique
1 30,00% 30 000.00 75 000.00
(valeurs
2 25,00% 25 000.00 50 000.00
possibles) 3 20,00% 20 000.00 30 000.00
4 15,00% 15 000.00 15 000.00
5 10,00% 10 000.00 5 000.00

Σ 100,00% 100 000.00

3. Amortissement Année at at At Valeur actuelle It


dégressif
0 105 000.00
géométrique
1 47,89% 45,6% 47 885.63 57 114.37
2 26,05% 45,6% 26 047.21 31 067.16
3 14,17% 45,6% 14 168.29 16 898.87
4 7,70% 45,6% 7 706.79 9 192.08
5 4,19% 45,6% 4 192.08 5 000.00

Σ 100,00% 100 000.00

4. Amortissement Année at At Valeur actuelle It


fonctionnel
0 105 000.00
variable
1 16,67% 16 666.67 88 333.33
2 27,78% 27 777.78 60 555.55
3 22,22% 22 222.22 38 333.33
4 25,00% 25 000.00 13 333.33
5 8,33% 8 333.33 5 000.00

Σ 100,00% 100 000.00

 Fig. 134 Méthodes d’amortissement: exemple

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 97
........................................................................................................................................................

Actifs Bilan Passifs

Capitaux étrangers
à court terme

Actif circulant
5
8
6
4

7
3

Charges Compte de résultat Produits

 Fig. 135 Causes des modifications du FRN

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 98
........................................................................................................................................................

Flèche Opération Ecritures Incidence sur le


n° Doit Avoir FRN

1 Vente de participations Caisse, banque Participations Augmentation

Achat de meubles, espèces Meubles Caisse Diminution

2 Réduction du ducroire Ducroire Pertes sur Augmentation


débiteurs

Paiement de salaires Charges de Banque, poste Diminution


personnel

3 Vente de marchandises sur Débiteurs Produits de vente Augmentation


facture aux clients

Manques à gagner sur Manques à gagner, Débiteurs Diminution


débiteurs (p.ex. escomptes) produits de vente

4 Augmentation de capital Banque, poste Capital-actions Augmentation

Remboursement de crédit Emprunt Banque, poste Diminution

5 Réduction de prix consentie Créanciers Machines, Augmentation


par le fournisseur d’une installations
installation

Achat de machines sur Machines, Créanciers Diminution


facture installations

6 Recours à des escomptes oc- Créanciers Charges de Augmentation


troyés par des fournisseurs marchandises

Intérêts sur dette en compte Frais financiers Compte courant, Diminution


courant engagement en
banque

7 Dissolution de provisions à Provisions Produit Augmentation


court terme exceptionnel

Régularisation de loyers per- Produits de loyers Passifs transitoires Diminution


çus à l’avance

8 Conversion d’une vente à Créanciers Emprunt Augmentation


terme en emprunt

Comptabilisation du Bénéfice reporté Dividendes Diminution


dividende actionnaires

 Fig. 136 Exemples de causes de modification du FRN

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 99
........................................................................................................................................................

Opérations de finan- Produits ayant


cement interne une incidence
(contribution au sur le fonds
fonds alimentée par
l’activité de l’entre-
Charges ayant
prise = marge brute
une incidence
d’autofinancement)
sur le fonds
Opérations
de financement
Financement
par participation
(capital propre)
Origine des Opérations de
ressources financement externe
Financement
(accroisse- par le crédit
ment du FRN) (capital étranger)
Remboursement
Fonds à définir, «trésorerie»,

Opérations d’opérations
de prêt actives
par exemple FRN

de désinves-
tissement
Cession d’éléments
de patrimoine

Achat de
Opérations biens
d’investisse-
ment Octroi
de crédits
Utilisation des
ressources
(diminution
du FRN)
Remboursement
Opérations de capital propre
de définance-
ment Remboursement
de capital étranger

 Fig. 137 Structure du tableau de financement par origine des ressources et utilisation des ressources

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 100
........................................................................................................................................................

Secteur du chiffre d’affaires Produits ayant une incidence


(contribution au fonds sur le fonds
alimentée par l’activité de
l’entreprise = marge brute Charges ayant une incidence
d’autofinancement) sur le fonds

Investissements en immobilisations
corporelles
Investissements en immobilisations
financières
Fonds à définir, «trésorerie»,

Acquisition de sociétés
par exemple FRN

Secteur de l’investissement Acquisition d’actifs incorporels


(diminution ou accroissement
net du fonds pour opérations Désinvestissements en immobi-
d’investissement) lisations corporelles
Désinvestissements en immobi-
lisations financières

Aliénation de sociétés

Aliénation d’actifs incorporels

Financement par le crédit

Définancement de crédit
Secteur du financement
(accroissement ou diminution Financement par les
du fonds résultant des opéra- capitaux propres
tions de financement) Définancement des
capitaux propres

Répartition du bénéfice

 Fig. 138 Structure du tableau de financement par secteurs (RPC 6 et règle n° 6 RC)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 101
........................................................................................................................................................

Charges Compte de résultat Produits

Charges ayant une Produits ayant une


incidence sur le fonds incidence sur le fonds
d’autofinancement

d’autofinancement
Marge brute

Marge brute
Charges n’ayant pas
d’incidence sur le fonds
Produits n’ayant pas
d’incidence sur le fonds

Bénéfice de l’exercice

 Fig. 139 Calcul direct et indirect de la marge brute d’autofinancement


(d’après Weilenmann 1985, p. 27)

Charges Compte de résultat Produits

Charges ayant une incidence sur le fonds Produits ayant une influence sur le fonds
p.ex. p.ex.
 Personnel  Recettes de ventes
 Matériel  Intérêts
 Frais financiers  Produits de participations
 Réparations et entretien
 Publicité
 Impôts
 Amortissements (sur AC), ducroire
 Provisions à court terme

Charges n’ayant pas d’incidence sur le


fonds
p.ex.
Produits n’ayant pas d’incidence sur le
 Amortissements d’installations
fonds
 Provisions à long terme
p.ex.
 Pertes comptables sur actif immobilisé
 Revalorisation d’actif immobilisé
 Dissolution de provisions à long terme
Bénéfice de l’exercice

 Fig. 140 Calcul direct et indirect de la marge brute d’autofinancement pour le fonds de roulement net

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 102
........................................................................................................................................................

20.1 20.2 20.3 20.4 20.5

Bénéfice Amortissements + provisions

Evolution de la marge brute d’autofinancement

 Fig. 141 La marge brute d’autofinancement en tant qu’indicateur de la capacité bénéficiaire

Charges

Charges
Charges incorporables
neutres

Charges Charges Charges


= > <
Coûts Coûts Coûts

Coûts
Autres coûts
supplétifs
Coûts de base
Coûts incorporables

Coûts

 Fig. 142 Rapports entre charges et coûts

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 103
........................................................................................................................................................

Comptabilité financière

Charges Produit Charges et produits


Actif Passif Clôture
d’exploitation d’exploitation extraordinaires

Coûts
Comptabilité des charges par nature indirects
Coûts
directs Charges +/– Coûts

Comptabilité par sections

Sections
Charges A B C D
par nature
……………
……………
……………
Coûts de section

Taux de coût % fr./h … …

Comptabilité par Détermination du


unités d’imputation résultat d’exploitation

Coûts Coûts Coûts


Augm. ou
Produit produits produits dim. stock Produit produits Produit Résultat
fabriqués vendus fabriqués

1 1
2 2
3 3
4 4

 Fig. 143 Comptabilité analytique d’exploitation (d’après Weilenmann 1995, p. 590)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 104
........................................................................................................................................................

Positions Centres de coûts Unités


auxiliaires principaux d’imputation

Régularisations

Administration
et distribution
Production II
Production I
Immeubles

véhicules

Produit A

Produit B
Matériel
Charges

Parc de
Coûts
Matériel 324 –4 320 200 120
Personnel 204 204 4 12 8 10 10 60 60 40
Intérêts 12 +11 23 12 2 3 2 2 2
Amortissements 24 –4 20 6 4 2 3 3 2
Autres charges d’exploitation 56 +2 58 3 5 4 12 8 26
620 +5 625 25 23 17 27 23 90 260 160
Contribution des immeubles
(par m2 de surface utilisée) –25 2 5 8 5 5
Contribution du parc de véhicules
(par km parcouru) –25 10 15
– – 32 35 28 110
Contribution du matériel (10% des
coûts directs de matériel) –32 20 12
Contribution Production I
(35% de la masse salariale) –35 21 14
Contribution Production II
(7 fr./heure-machine) –28 21 7
Coûts de fabrication de
la production totale 322 193
Modifications des stocks
de produits semi-finis et finis –22 +7
Coûts de fabrication des
produits vendus 300 200
Contribution des coûts
administratifs et de distribution
(22% des coûts de fabrication) –110 66 44
– – – –
Prix de revient des produits vendus 366 244
Recettes 380 250

Bénéfice de l’exploitation 14 6
Quantité produite 320 100 4000 500
Prix revient pro-
Consommation

duits vendus
de matériel

salariale

machine
Heures-
Masse

 Fig. 144 Comptabilité analytique d’exploitation d’une entreprise industrielle


(chiffres en milliers de francs)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 105
........................................................................................................................................................

Entreprise

Secteurs d’unités d’imputation I Secteurs d’unités


d’imputation II

Groupe d’unités d’imputation Groupe d’unités


d’imputation

Unité Unité Unité Unité Unité


d’imputa- d’imputa- d’imputa- d’imputa- d’imputa-
tion A tion B tion C tion D tion E

Recettes
– Coûts variables de fabrication,
administratifs et de distribution

= Marge contributive I x x x x x
– Coûts fixes par produit
(coûts fixes imputables aux produits)

= Marge contributive II x x x x x
– Coûts fixes par groupe de produits
(coûts fixes imputables aux groupes
de produits)

= Marge contributive III x x x


– Coûts fixes par secteur (coûts fixes
imputables à un service)

= Marge contributive IV x x
– Coûts fixes de l’entreprise (coûts fixes
imputables à toute l’entreprise)

= Résultat x

 Fig. 145 Niveaux de marges contributives

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
 Fig. 146
Facteurs déterminants du coût

Informations Décisions

Planification du Etalement de
Prix du Données Niveau d’activité Taille de la
déroulement la production Capacité
marché techniques et programme commande
dans le temps dans le temps

1. Prix des 1. Type des 1. Quantité pro- 1. Nombre de 1. Attribution des 1. Stocks de 1. Equipements
matières machines duite réajustements commandes produits finis de production
premières 2. Fonction de 2. Répartition de de machines aux machines 2. Stocks de pro- 2. Taille de

Facteurs déterminants du coût (Schierenbeck 2003, p. 234)


2. Niveau des consommation la production 2. Ordre des 2. Ordre des duits semi-finis l’entreprise
salaires 3. Spécifications 3. Intensité réajustements commandes 3. Quantité
3. Taux d’intérêt techniques de 4. Temps d’acti- de machines 3. Temps produite
4. Coûts du la machine vité d’attente
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011)

transport 4. Type de pro- 5. Composition


5. Prix d’achat duit du programme
(machines et 5. Durée de vie 6. Taille de l’en-
outils) des machines treprise (à long
terme)

© Versus Verlag 2011


106

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 107
........................................................................................................................................................

Coûts

20 000 Coûts discontinus

Coûts progressifs
15 000

Coûts proportionnels

10 000 Coûts permanents


Coûts dégressifs

5 000

0
0 200 400 600 800 1000 Quantités produites

Coûts Coûts Coûts Coûts Coûts


fixes discontinus proportionnels progressifs dégressifs
Quantité
x Cf Cf Cv Cv Cv
Cf ------- Cf ------- Cv -------- Cv -------- Cv --------
x x x x x

200 10 000.– 50.– 4 000.– 20.– 2 400.– 12.– 2 400.– 12.– 2 400.– 12.–
400 10 000.– 25.– 8 000.– 20.– 4 800.– 12.– 5 200.– 13.– 4 400.– 11.–
600 10 000.– 16.67 12 000.– 20.– 7 200.– 12.– 8 400.– 14.– 6 000.– 10.–
800 10 000.– 12.50 16 000.– 20.– 9 600.– 12.– 12 000.– 15.– 7 200.– 9.–
1 000 10 000.– 10.– 20 000.– 20.– 12 000.– 12.– 16 000.– 16.– 8 000.– 8.–

 Fig. 147 Courbes de coûts

Coût total Coût total

Niveau d’activité Niveau d’activité


Evolution des coûts discontinus Evolution des coûts variables

 Fig. 148 Rémanence des coûts discontinus et variables

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 108
........................................................................................................................................................

VIe partie: Financement 0.6

Valeurs d’inventaire
(statiques)

Financement Investissement
Capital Patrimoine
Définancement Désinvestissement

Processus
(dynamique)

 Fig. 149 Liens entre capital, patrimoine, financement et investissement

Opération de Injection de capital


finance- Réalisation de
Origine ment patrimoine
des capitaux Capitaux étrangers Capitaux propres

Financement par le Financement par Liquidation de


Financement crédit participation patrimoine (désin-
extérieur vestissement)
Financement mezzanine

Financement par Autofinancement Financement par


Financement
constitution de remboursement
interne
provisions d’amortissements

 Fig. 150 Possibilités qu’a l’entreprise de se procurer de l’argent et du capital (d’après Volkart 2011,
p. 581)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 109
........................................................................................................................................................

Financement

Financement Financement
extérieur interne

Financement par
Financement Financement
Autofinancement remboursement
par le crédit par participation
d’amortissements

Financement Financement par Financement par


par l’emprunt apport personnel création de trésorerie

 Fig. 151 Formes principales du financement de l’entreprise

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 110
........................................................................................................................................................

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise

2. Objectifs du financement

3. Secteurs de financement

Financement Planification
Financement
Financement Auto- par rembourse-
par
par le crédit financement ment d’amor-
participation
tissements
Manage-
Objectifs Objectifs Objectifs Objectifs Contrôle ment Décision

Mesures Mesures Mesures Mesures


Attribution
des missions
Moyens Moyens Moyens Moyens

4. Harmonisation des secteurs

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 152 Processus de résolution des problèmes de financement

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 111
........................................................................................................................................................

Le programme de prestations
spécifique de l’entreprise détermine
les actifs nécessaires à l’exploitation

Actif immobilisé (AI) Actif circulant (AC)

 Immeubles  Matières premières et auxiliaires


 Machines  Stocks de produits semi-ouvrés
 Biens mobiliers  Débiteurs
 Véhicules  Trésorerie
 Participations

Besoins financiers AI Besoins financiers AC

 Devis Coûts de production ø par jour


 Prix ×
 Conditions de paiement Mobilisation ø de capitaux en jours

Couverture des
besoins financiers

Capitaux à long terme Capitaux à moyen terme Capitaux à court terme

 Capitaux propres  Prêts  Acomptes de clients


 Hypothèques  Crédit fournisseur
 Obligations  Crédit bancaire
 Crédit par endossement
d’effet
 Forfaitage
 Affacturage

 Fig. 153 Besoins financiers et calcul des besoins financiers (d’après Steiner 1988, p. 21)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 112
........................................................................................................................................................

Entrée en stock Début de Entrée en stock Vente Paiement


des matières la production des prod. finis Sortie de stock client

Durée ø de stockage Durée ø de la Durée ø de stockage Délai


des matières production des produits finis débiteurs ø

jours

Délai créanciers ø Mobilisation ø


des capitaux
Paiements aux fournisseurs
et au personnel

 Fig. 154 Schéma de mobilisation des capitaux

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 113
........................................................................................................................................................

1. Situation initiale
a) Délais des phases du cycle d’exploitation matériel et financier
 Durée ø de stockage des matières: 15 jours
 Durée ø de la production: 60 jours
 Durée ø de stockage des produits finis: 15 jours
 Délai débiteurs ø: 30 jours
 Délai créanciers ø: 30 jours
b) Chiffre d’affaires et coûts (en francs)
 Chiffre d’affaires prévisionnel par an: 1 440 000
 Coûts de matières par an: 576 000
 Coûts salariaux par an: 360 000
 Coûts indirects de fabrication (CIF) par an: 216 000
 Coûts commerciaux et administratifs (CCA) par an: 144 000
c) Echéances des coûts
 Echéance ø des coûts salariaux: 15 jours après le début de la production
 Echéance ø des coûts commerciaux et administratifs (CCA): 20 jours avant la commercialisation
 Echéance ø des coûts indirects de fabrication (CIF): au démarrage de la production
2. Calculs
Dépenses Durée de la
Dépenses
Coûts par nature mobilisation
par an par jour cumulées
(jours)
 Matières 576 000 1 600 90 144 000
 Salaires 360 000 1 000 90 90 000
 CIF 216 000 600 105 63 000
 CCA 144 000 400 50 20 000
Besoins financiers maximaux 317 000
3. Schéma

Délai créanciers
(30)

Stockage Stockage
des matières Durée de la production de prod. finis Délai débiteurs
(15) (60) (15) (30)

15 75 90 120
Coût commerciaux
et administratifs 50 × 400.–
Coûts matières 90 × 1 600.–
Coûts salariaux 90 × 1 000.–
Coûts indirects de fabrication 105 × 600.–

 Fig. 155 Exemple de calcul des besoins financiers

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 114
........................................................................................................................................................

Plan de trésorerie 1er trimestre


2e trim. 3e trim. 4e trim.
(en milliers de francs) Janvier Février Mars
Obligations de paiement en fin de mois:
a) Traitements, salaires, etc. 170 180 180 520 550 520
b) Factures fournisseurs échues (marchan-
dises, équipement) 320 430 330 980 1 050 1 000
c) Location locaux et machines 110 100 90 300 260 250
d) Intérêts sur avances bancaires et prêts 50 50 50 160 180 200
e) Impôts et taxes, etc. 30 60 20 110 70 100
f) Autres dépenses (remboursement de
dettes, de crédits en compte courant, etc.) – – – – 60 50
Total sorties de fonds (1) 680 820 670 2 070 2 170 2 120
Recettes du mois:
a) Ventes en numéraire 110 100 120 – – –
b) Entrées débiteurs attendues 480 450 500 1 950 2 100 1 950
c) Acomptes attendus 90 80 20 – – –
d) Produit de la vente d’équipement – – – – – –
e) Autres recettes (intérêts, produits acces-
soires, remboursement de prêts, etc.) 30 40 40 120 140 100
Total entrée de fonds (2) 710 670 680 2 070 2 240 2 050
Solde des flux de paiement (2) – (1) +30 –150 +10 – +70 –70
+ Etat de trésorerie initial
(caisse, banque, poste) 20 50 10 20 20 90
+ Moyens à se procurer
(crédits, fonds de trésorerie) – 110 – – – –
= Etat de trésorerie final 50 10 20 20 90 20

 Fig. 156 Exemple de plan financier à court terme (Steiner 1988, p. 46)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 115
........................................................................................................................................................

Plan financier (en milliers de francs) Sit. 20.1 Plan 20.2 Plan 20.3 Plan 20.4

Bénéfice net 200 300 400 450


+ Amortissements 100 200 250 300

= Marge brute d’autofinancement 300 500 650 750


– Distribution de bénéfices 50 75 100 100

= Marge brute d’autofinancement nette 250 425 550 650


+ Créanciers 50 – – –
+ Prêts 100 – – –
+ Augmentations de capital – 500 – –
+ Cessions de participations – – 350 –

Total afflux de fonds (1) 400 925 900 650

Investissements de remplacement et
d’expansion 50 600 400 150
+ Débiteurs 50 200 150 100
+ Stocks matières 100 300 300 100
+ Créanciers – 50 100 100
+ Remboursements d’emprunts – – – 100

Total affectation des fonds (2) 200 1 150 950 550

Besoins financiers/excédents
 par an +200 –225 –50 +100
 cumulés +200 –25 –75 +25

 Fig. 157 Exemple de plan financier à long terme

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 116
........................................................................................................................................................

Recettes
de CA

Charges de
production
Bénéfice moins
plus

Rendement divisé Charges Charges de


du CA par d’exploitation distribution

plus
Recettes
de CA Charges ad-
ministratives
Rentabilité
des multiplié
capitaux par
totaux (ROI) Trésorerie
Recettes
de CA
plus

Actif
circulant Débiteurs
Rotation des divisé
capitaux par
plus

Stocks
Capital
investi plus
Equipements,
installations,
outils
plus

Actif Immeubles,
immobilisé terrains

plus

Participations,
brevets, etc.

 Fig. 158 Schéma Du Pont1


1 On notera que, dans ce schéma de rendement, le bénéfice ne tient pas compte des intérêts sur les ca-
pitaux étrangers comme dans la formule (17). Cela provient du fait que ce schéma original était utilisé
dans des départements de la société Du Pont qui n’étaient pas autorisés à travailler avec des capitaux
étrangers rémunérés. C’est également la raison pour laquelle, dans la littérature, la formule (18) in-
tègre uniquement le bénéfice et pas les intérêts sur les capitaux étrangers.

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 117
........................................................................................................................................................

Augmentation du capital de Landyr S.A., 2008

Sur proposition du conseil d’administration, l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de Landyr
S.A. du 29 janvier 2008 a décidé d’augmenter le capital-actions de 178 500 000 francs à 188 400 000
francs, soit de 9 900 000 francs, par l’émission de 49 500 nouvelles actions nominatives de 200 francs de
nominal chacune.
Aux termes du prospectus d’émission, les nouvelles actions nominatives ont été proposées aux
anciens détenteurs d’actions du 3 au 12 février 2008 aux conditions suivantes:
 Prix de souscription: 400 francs net par nouvelle action nominative.
 Modalités de souscription: 18 actions nominatives donnent droit à l’acquisition d’une nouvelle action
nominative de 200 francs de nominal.
 Inscription au registre des actionnaires: en l’absence de prescriptions relatives aux actions liées,
l’inscription comme actionnaire d’un acquéreur de nouvelles actions nominatives est d’ores et déjà
garantie.
 Droit au dividende: les nouvelles actions donnent droit au dividende à partir du 1.10.2007 et sont
assimilées aux titres existants.
 Libération: la libération aura lieu le 19 février 2008.
La veille du premier jour de négoce des droits, soit le 31 janvier 2008, le cours de l’action nominative était
à 1130 francs. D’où une valeur théorique du droit de souscription de:

1130 – 400
------------------------------ = 38,42
18
------- + 1
1

 Fig. 159 Exemple d’augmentation de capital

Bilan avant augmentation du capital (en millions de francs)

Actif circulant 40 Capitaux étrangers 45


Actif immobilisé 60 Capital-actions 40
Réserves 14
Report de bénéfice 1

100 100

Bilan après augmentation du capital (en millions de francs)

Actif circulant 40 Capitaux étrangers 45


Actif immobilisé 60 Capital-actions 50
Réserves 4
Report de bénéfice 1

100 100

 Fig. 160 Incidences sur le bilan d’une augmentation de capital au moyen de fonds propres

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 118
........................................................................................................................................................

1987 COS P Straumann N Precious Woods Holding AG N


BNP P Adval Tech N ProgressNow! invest AG N
Kardex P/BP Barry Callebaut N 2003 Zimmer Holdings, Inc. N
Unigestion P Gretag Imaging N BKW FMB Energie AG N
Sarasin & Co. N Schaffner N 2004 austriamicrosystems AG P
Fust P Bachem N Basilea Pharmaceutica AG N
Calida P Alcopor N Ypsomed Holding AG N
Elco Looser Holding P Feintool N Emmi AG N
Bossard P Swisscom N 2005 Dottikon ES Holding AG N
Maillefer P 1999 Card Guard Scient. Surv. Ltd. N Advanced Digital Broadcast
Ares-Serono P Miracle Holding AG N Holdings SA N
Loeb Holding BP Absolute Investment AG P Arpida Ltd. N
Escor P Swissfirst AG P Mobimo Holding AG N
Banque Rothschild P Lonza Group AG N Winterthur Technologie AG N
Ersparniskasse Langenthal BP sia Abrasives Holding AG N Speedel Holding Ltd. N
Tecan Holding P Complet-e Holding AG N Panalpina Welttransport Holding
Spiro P 4M Technologies Holding N AG N
Sofigen P NETinvest Holding AG N Esmertec AG N
Maillefer P AIG Private Equity AG N EFG International N
Harwanne P Terra Trust Investment AG Bio- P Nebag N
ACU Holding P Marin Pharma Inc. N Dufry AG N
ASP Holding P Agefi Groupe SA N 2006 Partners Group Holding N
1988 Rentenanstalt BP SC Turnaround Invest AG N New Value AG N
Arborio Forster Holding P Geberit AG N BioXell S.p.A. N
Fotolab Club P Charles Vögele Holding AG P Medisize Holding AG N
Logitech Holding P Scintilla AG P Burckhardt Compression
Omni Holding P EIC Electr. Investment Comp. P Holding AG N
Pheonix Mecano P Private Equity Holding AG N Santhera Pharmaceuticals
Richemont P 2000 Absolute Europe AG P Holding AG N
Von Moos P Absolute Technology AG P Meyer Burger Technology AG N
Porst Holding P Métraux Services SA N Petroplus Holdings AG N
1989 Immuno P Givaudan SA N Newron Pharmaceuticals S.p.A. N
1990 Sihl Papier P Swiss Small Cap Invest AG N 2007 Cosmo Pharmaceuticals S.p.A. N
Vaudoise Assurances P Swissquote Group Hold. AG N VZ Holding AG N
1994 Kühne & Nagel P TOP-T Investment AG P Addex Pharmaceuticals Ltd N
ESEC Holding SA P JOMED N.V. P bfw liegenschaften ag N
Phonak Holding AG N Oridion Systems Ltd. N Goldbach Media AG N
1995 Clariant AG N Actelion Ltd. N Newave Energy Holding AG N
Belimo AG N Swiss Prime Site AG N Uster Technologies AG N
Kaba Holding AG N Day Interactive Holding AG N u-blox Holding AG N
1996 Micronas P Think Tools AG P Gottex Fund Management
Stratec N PSP Swiss Property AG N Holdings Ltd N
Disetronic P Allreal Holding AG N ENR Russia Invest SA P
Christ P Acorn Altern. Strategies AG N 2008 HBM BioVentures AG N
SEZ Holding N Modex Therapeutics N Orascom Development Holding
Tag Heuer N 2001 Converium Holding AG N AG N
Elma Electronic N A&A Active Investor AG P Looser Holding Ltd. N
Jungfraubahn N ShaPE Capital AG N Burkhalter Holding AG N
CreInvest P BT&T LIFE Ltd. P Aryzta AG N
1997 Ciba Speciality N Mobilezone Holding AG P Edisun Power Europe AG N
Grasshoppers P MCH Messe Schweiz AG N Norinvest Holding SA N
Unilabs P Berna Biotech AG N 2009 Athris Holding AG P/N
Selecta N Temenos Group AG N gategroup Holding AG N
Komax N CPH Chemie + Papier Hold. AG N mondoBiotech holding AG N
Interroll N Prime New Energy AG P Julius Bär Gruppe AG N
Gretag-Macbeth N Absolute Private Equity AG P Evolva Holding SA N
Sulzer Medica N SAM Smart Energy AG P 2010 Transocean Ltd. N
Hiestand N St. Galler Kantonalbank AG N Orior AG N
MC Bohemia Investment AG P Tornos Holding AG N Peach Property Group AG N
Sustain. Performance Group P Absolute U.S. AG P Weatherford International Ltd. N
1998 Castle Alternative N Comet Holding AG N 2011 Autoneum Holding AG N
Cicorel N 2002 Cytos Biotechnology AG N Hochdorf Holding AG N
Schulthess N Nobel Biocare Holding AG P
Saia-Burgess N International Minerals Corp. P
P = Actions au porteur N = Actions nominatives BP = Bons de participation

 Fig. 161 «Going public» en Suisse, de 1987 à 2011 (état juin 2011)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 119
........................................................................................................................................................

Nombre de machines/an

Amortissement
d’exploitation

des machines

Réinvestisse-
la 1re année

disponibles
la 2e année

la 3e année

la 4e année

Moyens
Valeur
Année

durant

durant

durant

durant

Solde
Total

ment
1 5 5 20 000.– 5 000.– 5 000.– 4 000.– 1 000.–

2 1 5 6 19 000.– 6 000.– 7 000.– 4 000.– 3 000.–

3 1 1 5 7 17 000.– 7 000.– 10 000.– 8 000.– 2 000.–

4 2 1 1 5 9 18 000.– 9 000.– 11 000.– 8 000.– 3 000.–

5 2 2 1 1 6 17 000.– 6 000.– 9 000.– 8 000.– 1 000.–

6 2 2 2 1 7 19 000.– 7 000.– 8 000.– 8 000.– 0

7 2 2 2 2 8 20 000.– 8 000.– 8 000.– 8 000.– 0

8 2 2 2 2 8 20 000.– 8 000.– 8 000.– 8 000.– 0

Situation initiale:
 Parc initial: 5 machines
 Une machine coûte 4 000 fr.
 La durée d’utilisation d’une machine est de quatre ans, d’où un taux d’amortissement de 25%.

 Fig. 162 Exemple de financement par contre-valeurs d’amortissements

Bénéficiaire

5. Paiement 4. Présentation 3. Transmission


de l’effet de l’effet
à l’échéance

1. Remise de l’effet
pour l’acceptation
Tiré 2. Renvoi de l’effet Tireur

 Fig. 163 Emission et transmission d’un effet de commerce

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 120
........................................................................................................................................................

1. Contrat de livraison
2. Livraison de la marchandise
Exportateur Importateur
3. Remise des effets

6. Versement en numéraire de la valeur globale


des effets après déduction de l’escompte

3. 7. 8.
4. Contrat de forfaitage

5. Remise des effets

Banque garante
Domicile de paiement

7. Transmission des effets


pour encaissement

Forfaiteur 8. Versement du montant des


effets à l’échéance

 Fig. 164 Déroulement d’une opération de forfaitage (Finance S.A. 1985, p. 22)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 121
........................................................................................................................................................

Fournisseur

Contrat d’affacturage

Affactureur

2. Livraison/Facturation
1. Commande

4. Paiements 3. Encaissement/Recouvrement

Acheteur A Acheteur B Acheteur C

 Fig. 165 Rapports entre fournisseur, client et affactureur

Forme
Forfaitage Affacturage
Caractéristique
Couverture du risque Risque de ducroire Risque de ducroire
Risque politique
Risque de transfert
Risque de change

Forme de créances Effets de commerce Factures

Transmission des créances Par endossement Par cession

Volume des créances fixe non fixe


(créances actuelles, futures)

Objectif de paiement 6 mois à 6 ans 30 à 150 jours

Nature des marchandises Biens d’équipement Biens de consommation


Services

 Fig. 166 Mise en parallèle de l’affacturage et du forfaitage

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 122
........................................................................................................................................................

Modalités d’exercice 1 certificat d’option donne droit à l’acquisition d’une action


de l’option Optio S.A. au prix de 500 francs jusqu’au 1er avril

Evolution du cours 1er avril 1er juillet


 Cours de l’action Optio S.A. 500.– 600.–
 Cours du certificat d’option 100.– 160.–
 Prime d’option 20% 10%

Effet de levier  Hausse du cours de l’action


Optio S.A. 20%
 Hausse du cours du
certificat d’option 60%

 Fig. 167 Exemple de prime d’option et d’effet de levier

Emprunt à option 4 1/2 % Balo-Holding 2010–2018

Conditions  Nombre de certificats d’option:


Chaque tranche de 6000 fr. est assortie de 10 certificats d’option.
 Délai d’exercice: jusqu’au 14.11.2014
 Prix de l’option: 1760 fr. par bon de participation
 Modalités d’exercice: 5 certificats d’option donnent droit à la sous-
cription d’un bon de participation.

Cote du  Bon de participation Balo-Holding: 1900 fr.


13 février 2011  Emprunt à option avec certificat d’option: 102,50%
 Emprunt à option sans certificat d’option: 87,75%
 Certificats d’option: 91 fr. 50

5 · 91.50 fr.
--------------------------- + 1760 fr. – 1900 fr.
1
Prime d’option ---------------------------------------------------------------------------------- = 16,7%
1900 fr.

 Fig. 168 Exemple d’emprunt à option

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 123
........................................................................................................................................................

Banque

Crédit Paiement des intérêts

Contrat de crédit-bail
Société de crédit-bail Preneur
Loyers mensuels

Paiement
du prix Contrat de vente
d’achat

Fabricant de biens
d’équipement

 Fig. 169 Déroulement d’une opération de crédit-bail

Soit Capital global: 1 000 000 fr.


Taux de rémunération des capitaux étrangers: 5%
Rendement du capital global: 10%
Capitaux propres, variante 1: 80%
Capitaux propres, variante 2: 40%

Question Quelle est la rentabilité des capitaux propres pour chacune des variantes 1 et 2?

Calculs Variante 1 Variante 2


Capitaux propres 800 000 400 000
Capitaux étrangers 200 000 600 000
Capital global 1 000 000 1 000 000

Bénéfice avant déduction des intérêts sur CE 100 000 100 000
Intérêts sur CE 10 000 30 000
Bénéfice après déduction des intérêts sur CE 90 000 70 000
(bénéfice net)

90 000 70 000
 Rentabilité des capitaux propres ---------------- · 100 = 11,25% ---------------
- · 100 = 17,5%
800 000 400 000

On obtient des résultats identiques en utilisant la formule (4):


200 000
 r p1 = 0,1 + ---------------- (0,1 – 0,05) = 0,1125
800 000
600 000
 r p2 = 0,1 + ---------------- (0,1 – 0,05) = 0,175
400 000

 Fig. 170 Exemple d’effet de levier

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 124
........................................................................................................................................................

A) Taux d’intérêt moyen servi sur les B) Taux d’intérêt moyen servi sur les
capitaux étrangers: 5% capitaux étrangers: 3%
CE : CP
rg 1:9 1:1 9:1 1:9 1:1 9:1

20 rp = 21,7 rp = 35 rp = 155 rp = 21,9 rp = 37 rp = 173


10 10,6 15 55 10,8 17 73
7 7,2 9 5 7,4 11 43
5 5,0 5 5 5,2 7 23
3 2,8 1 –15 3,0 3 3
0 –0,6 –5 –45 –0,3 –3 –27
–2 –2,8 –9 –65 –2,6 –7 –47
–5 –6,1 –15 –95 –5,9 –13 –77

10 r g – 5 10 r g – 3
Formule rp = ---------------------- 2 rg – 5 10 r g – 45 ---------------------- 2 rg – 3 10 r g – 27
9 9

 Fig. 171 Rentabilité des capitaux propres et degré d’endettement

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 125
........................................................................................................................................................

VIIe partie: Investissement et évaluation d’entreprise 0.7

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise

2. Objectifs de l’investissement Planification

Manage-
3. Mesures d’investissement Contrôle ment Décision

Attribution
4. Moyens d’investissement des missions

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 172 Processus de résolution des problèmes d’investissement

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 126
........................................................................................................................................................

Quantités nouvelles

Souplesse Assortiment nouveau

Système de fabrication

Fondations
Techniques

Capacité d’intégration Système de transport

Système de commande

Stabilité

Conception technique Qualité

Entretien/Remise en état

Produits
Critères d’évaluation

Economiques

Capitaux mobilisés
Charges
Charges courantes

Respect des délais


Conditions de livraison
Dépendance

Psychiques
Contraintes
Physiques

Elargissement des tâches


Aménagement des
environnementaux

Enrichissement des tâches


lieux de travail
Sociaux et

Responsabilité

Nuisances
Ecologie
Elimination/Evacuation

Risques d’accident
Sécurité
Danger d’erreurs de manipulation

 Fig. 173 Critères d’évaluation à appliquer (Siegwart/Kunz 1982, p. 55)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 127
........................................................................................................................................................

Résultats  Rentabilité/bénéfice
globaux  Chiffre d’affaires

 Etat de la technique
Equipement  Rebut

Contrôle  Accidents
Personnel  Absences
des résultats

 Précision
Produit  Constance

 Respect des
Divers réglementations
 Organisation
Contrôle
de l’investissement

 Fiabilité
Equipement  Disponibilité

 Attitude
Personnel  Conduite
Contrôle des machines
de l’exécution
Délai  Emploi du temps

Dépenses  Budget
courantes d’investissement

 Fig. 174 Fonctions de contrôle

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 128
........................................................................................................................................................

Méthodes de calcul d’investissement

Modèles de recherche
Méthodes statiques Méthodes dynamiques opérationnelle

Méthode de la VAN
Calcul comparatif Modèles RO axés
(«net present
des coûts sur la production
value method»)

Méthode du taux de
Calcul comparatif rentabilité interne Modèles RO axés
des bénéfices («internal rate of sur le financement
return method»)

Calcul de Méthode
rentabilité des annuités

Calcul
d’amortissement

 Fig. 175 Vue d’ensemble des méthodes de calcul d’investissement

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 129
........................................................................................................................................................

A. Coûts par an Equipement 1 Equipement 2

 Données initiales
 Coût d’acquisition 260 000 190 000
 Durée d’utilisation 5 6
 Produit de la liquidation 10 000 10 000
 Capacité/période 12 000 10 000
 Utilisation/période 10 000 10 000

 Coûts financiers
 Amortissements 50 000 30 000
 Intérêts (10%) 13 500 63 500 10 000 40 000

 Coûts d’exploitation
 Coûts salariaux 30 000 40 000
 Coûts des matières 25 000 26 000
 Coûts d’entretien 10 000 12 000
 Coûts d’énergie 4 000 6 000
 Autres coûts d’exploitation 15 000 84 000 18 000 102 000

 Coûts globaux annuels 147 500 142 000

B. Coûts par unité produite Equipement 1 Equipement 2

 Données initiales comme A,


mais utilisation/période 10 000 12 000 10 000

 Coûts financiers/unité produite 6,35 5,29 4,00

 Coûts d’exploitation/unité produite 8,40 8,40 10,20

 Coût global par unité produite 14,75 13,69 14,20

 Fig. 176 Exemple de calcul comparatif des coûts

Coûts/an

Machine 1

Machine 2

x
xcrit Niveau d’activité
maximal

 Fig. 177 Analyse du seuil de rentabilité

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 130
........................................................................................................................................................

1. Données initiales Equipement 1 Equipement 2

 Coût d’acquisition 100 000 50 000


 Durée d’utilisation en années 10 8
 Produit de liquidation 10 000 10 000
 Capacité annuelle 10 000 8 000
 Recette/unité produite 2.50 2.00
 Coûts d’exploitation variables/unité produite 0.40 0.50
 Coûts d’exploitation fixe 2 000 1 000
 Taux d’intérêt 10% 10%

2. Comparaison des coûts Equipement 1 Equipement 2

a) Coûts fixes:
 Amortissements 9 000 5 000
 Intérêts 5 500 3 000
 Autres 2 000 1 000
Total des coûts fixes par an 16 500 9 000
b) Coûts variables par an 4 000 4 000
c) Coûts globaux annuels 20 500 13 000
d) Coût unitaire 2.05 1.625

3. Comparaison des bénéfices Equipement 1 Equipement 2

a) Recette par période 25 000 16 000


b) Bénéfice par période 4 500 3 000
c) Bénéfice unitaire 0.45 0.375
d) Bénéfice dégagé par le projet (sur toute la durée
d’utilisation) 45 000 24 000

4. Analyses supplémentaires Equipement 1 Equipement 2

a) Marge contributive/unité produite 2.10 1.50


b) Marge contributive par période 21 000 12 000
c) Seuil de rentabilité
 absolu 7 857 6 000
 en % de la capacité 78,57% 75%

 Fig. 178 Exemple de calcul comparatif des bénéfices

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 131
........................................................................................................................................................

1. Calcul de la moyenne Equipement 1 Equipement 2 Equipement 3

 Coût d’acquisition 100 80 80


 Durée d’utilisation en années 8 8 5
 Amortissements/année 12.5 10 16
 Bénéfice annuel 7.5 7.5 9
 Flux de recettes annuels 20 17.5 25
 Délai de récupération (en années) 5 4,57 3,2

2. Calcul du solde de recettes cumulé Equipement 1 Equipement 2 Equipement 3

 Coût d’acquisition 50 50 50
 Durée d’utilisation en années 5 5 5
 Amortissements
1re année 10 5 10
2e année 10 10 20
3e année 10 20 10
4e année 10 10 5
5e année 10 5 5
 Bénéfice
1re année 4 2 4
2e année 4 4 8
3e année 4 8 4
4e année 4 4 2
5e année 4 2 2
 Flux de recettes cumulés
1re année 14 7 14
2e année 28 21 42
3e année 42 49 56
4e année 56 63 63
5e année 70 70 70
 Délai de récupération (en années) 3,57 3,07 2,57

 Fig. 179 Exemples de calcul d’amortissement (en milliers de francs)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
1 –t
Table A: Facteur d’actualisation v = ----------------t- = (1 + i)
(1 + i)

 Fig. 180
Taux d’intérêt i (%)
Années
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
1 0,990 0,980 0,971 0,962 0,952 0,943 0,935 0,926 0,917 0,909 0,893 0,877 0,862 0,847 0,833 0,820 0,806 0,794 0,781 0,769
2 0,980 0,961 0,943 0,925 0,907 0,890 0,873 0,857 0,842 0,826 0,797 0,769 0,743 0,718 0,694 0,672 0,650 0,630 0,610 0,592
3 0,971 0,942 0,915 0,889 0,864 0,840 0,816 0,794 0,772 0,751 0,712 0,675 0,641 0,609 0,579 0,551 0,524 0,500 0,477 0,455
4 0,961 0,924 0,888 0,855 0,823 0,792 0,763 0,735 0,708 0,683 0,636 0,592 0,552 0,516 0,482 0,451 0,423 0,397 0,373 0,350
5 0,951 0,906 0,863 0,822 0,784 0,747 0,713 0,681 0,650 0,621 0,567 0,519 0,476 0,437 0,402 0,370 0,341 0,315 0,291 0,269
6 0,942 0,888 0,837 0,790 0,746 0,705 0,666 0,630 0,596 0,564 0,507 0,456 0,410 0,370 0,335 0,303 0,275 0,250 0,227 0,207
7 0,933 0,871 0,813 0,760 0,711 0,665 0,623 0,583 0,547 0,513 0,452 0,400 0,354 0,314 0,279 0,249 0,222 0,198 0,178 0,159
8 0,923 0,853 0,789 0,731 0,677 0,627 0,582 0,540 0,502 0,467 0,404 0,351 0,305 0,266 0,233 0,204 0,179 0,157 0,139 0,123
9 0,914 0,837 0,766 0,703 0,645 0,592 0,544 0,500 0,460 0,424 0,361 0,308 0,263 0,225 0,194 0,167 0,144 0,125 0,108 0,094
10 0,905 0,820 0,744 0,676 0,614 0,558 0,508 0,463 0,422 0,386 0,322 0,270 0,227 0,191 0,162 0,137 0,116 0,099 0,085 0,073
11 0,896 0,804 0,722 0,650 0,585 0,527 0,475 0,429 0,388 0,350 0,287 0,237 0,195 0,162 0,135 0,112 0,094 0,079 0,066 0,056
12 0,887 0,788 0,701 0,625 0,557 0,497 0,444 0,397 0,356 0,319 0,257 0,208 0,168 0,137 0,112 0,092 0,076 0,062 0,052 0,043
13 0,879 0,773 0,681 0,601 0,530 0,469 0,415 0,368 0,326 0,290 0,229 0,182 0,145 0,116 0,093 0,075 0,061 0,050 0,040 0,033
14 0,870 0,758 0,661 0,577 0,505 0,442 0,388 0,340 0,299 0,263 0,205 0,160 0,125 0,099 0,078 0,062 0,049 0,039 0,032 0,025
15 0,861 0,743 0,642 0,555 0,481 0,417 0,362 0,315 0,275 0,239 0,183 0,140 0,108 0,084 0,065 0,051 0,040 0,031 0,025 0,020

n n
1 (1 + i) – 1
Table B: Facteur de valeur actuelle de rente a t = t
 ----------------- = --------------------------
n
-
t=1
(1 + i) i (1 + i)

1 0,990 0,980 0,971 0,962 0,952 0,943 0,935 0,926 0,917 0,909 0,893 0,877 0,862 0,847 0,833 0,820 0,806 0,794 0,781 0,769
2 1,970 1,942 1,913 1,886 1,859 1,833 1,808 1,783 1,759 1,736 1,690 1,647 1,605 1,566 1,528 1,492 1,457 1,424 1,392 1,361

Facteurs d’actualisation et facteurs de valeur actuelle de rente


3 2,941 2,884 2,829 2,775 2,723 2,673 2,624 2,577 2,531 2,487 2,402 2,322 2,246 2,174 2,106 2,042 1,981 1,923 1,868 1,816
4 3,902 3,808 3,717 3,630 3,546 3,465 3,387 3,312 3,240 3,170 3,037 2,914 2,798 2,690 2,589 2,494 2,404 2,320 2,241 2,166
5 4,853 4,713 4,580 4,452 4,329 4,212 4,100 3,993 3,890 3,791 3,605 3,433 3,274 3,127 2,991 2,864 2,745 2,635 2,532 2,436
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011)

6 5,795 5,601 5,417 5,242 5,076 4,917 4,767 4,623 4,486 4,355 4,111 3,889 3,685 3,498 3,326 3,167 3,020 2,885 2,759 2,643
7 6,728 6,472 6,230 6,002 5,786 5,582 5,389 5,206 5,033 4,868 4,564 4,288 4,039 3,812 3,605 3,416 3,242 3,083 2,937 2,802
8 7,652 7,325 7,020 6,733 6,463 6,210 5,971 5,747 5,535 5,335 4,968 4,639 4,344 4,078 3,837 3,619 3,421 3,241 3,076 2,925
9 8,566 8,162 7,786 7,435 7,108 6,802 6,515 6,247 5,995 5,759 5,328 4,946 4,607 4,303 4,031 3,786 3,566 3,366 3,184 3,019
10 9,471 8,983 8,530 8,111 7,722 7,360 7,024 6,710 6,418 6,145 5,650 5,216 4,833 4,494 4,192 3,923 3,682 3,465 3,269 3,092
11 10,368 9,787 9,253 8,760 8,306 7,887 7,499 7,139 6,805 6,495 5,938 5,453 5,029 4,656 4,327 4,035 3,776 3,543 3,335 3,147
12 11,255 10,575 9,954 9,385 8,863 8,384 7,943 7,536 7,161 6,814 6,194 5,660 5,197 4,793 4,439 4,127 3,851 3,606 3,387 3,190
13 12,134 11,348 10,635 9,986 9,394 8,853 8,358 7,904 7,487 7,103 6,424 5,842 5,342 4,910 4,533 4,203 3,912 3,656 3,427 3,223
14 13,004 12,106 11,296 10,563 9,899 9,295 8,745 8,244 7,786 7,367 6,628 6,002 5,468 5,008 4,611 4,265 3,962 3,695 3,459 3,249
15 13,865 12,849 11,938 11,118 10,380 9,712 9,108 8,559 8,061 7,606 6,811 6,142 5,575 5,092 4,675 4,315 4,001 3,726 3,483 3,268

© Versus Verlag 2011


132

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 133
........................................................................................................................................................

Valeur actuelle
nette VAN0

25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0 p
–5 000 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
–10 000
–15 000
–20 000
–25 000

 Fig. 181 Rapport valeur actuelle nette – taux d’actualisation

Entrées de
paiements Charges
Environne-
Investisseur Entreprise ment
Sorties de
paiements Produits

Evaluation fondée sur Evaluation fondée


les distributions nettes sur les bénéfices

 Fig. 182 Evaluation sur la base des distributions nettes ou des bénéfices (Helbling 1982, p. 1)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 134
........................................................................................................................................................

Années
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
suivantes

 Bénéfice avant intérêts 48,0 50,0 52,0 58,0 65,0 70,0


 Amortissement 36,0 38,0 38,0 40,0 40,0 40,0
 Variation du fonds de roulement
net opérationnel –4,0 –5,0 –6,0 –6,0 –5,0 0,0
 Investissements en actif
immobilisé –40,0 –33,0 –54,0 –32,0 –30,0 –40,0

«Free cash flows» [FCF] 40,0 50,0 30,0 60,0 70,0 70,0
Valeurs actuelles FCF
Années 1–5 [20%] 33,33 34,72 17,36 28,94 28,13 350,001
Valeurs actuelles FCF
Années 6 et suivantes [20%] 140,662
Somme des valeurs actuelles
(FCF année 1–5) 142,4
Valeur résiduelle année 5 140,7

Valeur brute de l’entreprise 283,1

– Valeur capital étranger –120,0

Valeur de l’entreprise (nette) 163,1

Hypothèses:  Coût du capital 20%


 Capital étranger durant l’année 0 = 120
1 Valeur actuelle des années suivantes au début de l’année 6
2 Valeur actuelle des années suivantes actualisée à l’année 0

 Fig. 183 Exemple d’application de la méthode du «discounted cash flow» (chiffres en millions d’USD)
(Volkart 2001c, p. 35)

«Net operating profit after tax»


WACC Capital investi (CI)
(NOPAT)

Bénéfice avant intérêts et im- Coût moyen Total du bilan


pôts (EBIT) pondéré total – Engagements opérationnels
+ Charges inscrites à l’actif des capitaux (p.ex. ventes et prestations de
– Amortissement sur charges propres et des service, provisions)
inscrites à l’actif capitaux étran- + Cumul des charges inscrites à
+ Intérêt sur provisions pour re- gers l’actif moins amortissements
traites (p.ex. «goodwill» dérivatif,
+ Produits des actifs non opéra- loyers, redevances de crédit-
tionnels bail et dépenses de R&D)
– Impôts + Provisions pour retraites
= Résultat opérationnel avant – Actifs non opérationnels
intérêts et après impôts = Capital investi

 Fig. 184 NOPAT, coût du capital (WACC) et capital investi (CI)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 135
........................................................................................................................................................

VIIIe partie: Ressources humaines 0.8

Théorie X

confirme induit

Peu de sens des responsabilités Mesures sévères


et d’esprit d’initiative et contrôles

se traduit par se traduit par

Comportement passif
au travail

Le cercle vicieux dans la théorie X

Théorie Y

confirme induit

Esprit d’initiative et Vaste marge de manœuvre


sens des responsabilités Autodiscipline

se traduit par permet

Engagement envers
le travail

Les effets de la théorie Y

 Fig. 185 Théorie X et théorie Y (Ulich/Baitsch/Alioth 1983, p. 18s.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 136
........................................................................................................................................................

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise

2. Objectifs des ressources humaines

3. Fonctions partielles
Rémunération
de personnel

du personnel

du personnel

du personnel

de personnel
Recrutement

Motivation/

Développe-

Ajustement
Affectation
Evaluation

personnel
du besoin

du besoin
Planification
ment du

Manage-
Objectifs Contrôle ment Décision

Mesures
Attribution
des missions
Moyens

4. Harmonisation des fonctions partielles

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 186 Gestion du processus de résolution des problèmes de ressources humaines

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 137
........................................................................................................................................................

Personnel effectif

Besoin net de personnel

Entrées
Départs Besoin brut de personnel
(= Effectif théorique)
Effectif réel

t
t0 ti

 Fig. 187 Représentation schématique du besoin de personnel

1. Congés  Congés légaux prévus par contrat


 Congés non payés
 Cas particuliers (décès d’un parent proche, déména-
gement)

2. Obligations civiques  Service militaire


 Protection civile
 Fonctions publiques

3. Maladies et accidents  Accidents (professionnels et non professionnels)


 Maladies
 Cures de santé

4. Formation continue  Congé de formation


 Recyclage

5. Absences non justifiées

 Fig. 188 Absences

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 138
........................................................................................................................................................

Connaissances Formation Classifiable dans les plans de formation,


nombre d’années évaluable

Expérience, faculté de En partie classifiable


réflexion

Charge intellectuelle Attention, faculté de réflexion Durée mesurable, fréquence de l’événe-


ment dénombrable, intensité classifiable

Habileté Dextérité, agilité Classifiable

Charge musculaire Travail musculaire dyna- Intensité et durée mesurables, fréquence


mique, statique et unilatéral de l’événement dénombrable

Responsabilité individuelle, de tiers, de la Descriptible de manière générale, ampleur


fonction, de la structure et du des dommages possibles estimable, pro-
processus babilité des dommages classifiable

Conditions Température, bruit, éclairage, Intensité et durée mesurables, fréquence


extérieures vibrations, poussière de l’événement dénombrable

Humidité, huile, graisse, Intensité classifiable, durée mesurable,


saleté, gaz, vapeurs fréquence dénombrable

Vêtements de protection, Descriptible de manière générale


risque de refroidissement,
prestige social négatif

 Fig. 189 Types d’exigences (Pfeiffer/Doerrie/Stoll 1977, p. 190)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 139
........................................................................................................................................................

Entreprise:
Emploi:
I. Instance
a) Dénomination du poste
1. Nom du poste:
2. Numéro du poste:
3. Département:
4. Titulaire:
5. Rang hiérarchique:
6. Classe de salaire:
b) Place dans la hiérarchie
7. Le titulaire reçoit ses instructions de:
8. Le titulaire donne des instructions à:
9. Suppléance
 Suppléance du titulaire:
 Suppléances assumées par le titulaire:
10. Nombre de collaborateurs subordonnés (p.ex. chef de département, chef de groupe,
collaborateur, contremaître, ouvrier):
11. Compétences (p.ex. fondé de pouvoirs, mandataire commercial):
c) Relations de communication
12. Le titulaire fournit les rapports suivants à:
13. Le titulaire reçoit les rapports suivants de:
14. Participation à des conférences:
15. La collaboration avec les postes suivants (internes, externes) est indispensable:
II. Tâches
16. Description des activités
 Tâches répétitives:
 Tâches apparaissant à intervalles irréguliers:
17. Instruments de travail:
18. Directives, prescriptions:
III. Rendement
a) Exigences
19. Connaissances, capacités, expérience:
20. Qualités personnelles liées au travail (p.ex. minutie, précision, sens des contacts):
21. Comportement (p.ex. qualités de chef, capacité d’imposer sa volonté):
b) Normes de rendement
22. Normes quantitatives (p.ex. chiffre d’affaires):
23. Normes qualitatives (p.ex. ambiance de travail):
Date et signatures:
Chef du personnel Titulaire du poste Supérieur hiérarchique

 Fig. 190 Description de poste (selon Hentze/Kammel 2001, p. 230ss.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 140
........................................................................................................................................................

Qualification

Niveau des exigences


adéquate
Qualification
insuffisante
Qualification
excédentaire

1 2 3 4 5 6 7 Type d’exigences

 Fig. 191 Schéma d’un profil d’exigences et des capacités

Evaluation des dossiers


de candidature

Entretien préliminaire

Tests et enquêtes

Entretien d’embauche

Engagement Refus

 Fig. 192 Schéma du processus de sélection des candidats

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 141
........................................................................................................................................................

Salaire

Participation aux bénéfices


Incitations
monétaires
Prestations sociales

Système de suggestions

Incitations Possibilités de formation

Possibilités de promotion

Travail en équipe

Ambiance de travail
Incitations
non monétaires
Style de management

Aménagement des horaires et des pauses

Nature du travail

Aménagement du lieu de travail

 Fig. 193 Les différentes catégories d’incitations

Besoins
secondaires
Besoins
5. Besoin primaires
d’accomplissement

4. Besoin d’estime

3. Besoins sociaux

2. Besoins de sécurité

1. Besoins physiologiques

 Fig. 194 Pyramide des besoins selon Maslow

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 142
........................................................................................................................................................

Genre de méthode
Genre globale analytique
de quantification
Classement ordinal Rangement Comparaison par facteurs

Classification Classification par catégories de salaires Méthode par points

 Fig. 195 Méthodes d’évaluation des tâches

Catégorie de salaire 1 Travaux simples et peu pénibles, qui peuvent être effectués sans formation
particulière et après une brève période d’apprentissage (75% du salaire de
base)

Catégorie de salaire 2 Travaux nécessitant une formation particulière et une période d’apprentis-
sage d’une certaine durée (85% du salaire de base)

Catégorie de salaire 3 Travaux requérant un diplôme d’apprentissage (100% du salaire de base)

Catégorie de salaire 4 Travaux nécessitant, outre un diplôme d’apprentissage, une formation com-
plémentaire et une expérience professionnelle de plusieurs années (115% du
salaire de base)

Catégorie de salaire 5 Travaux hautement qualifiés requérant un grand savoir-faire et des connais-
sances approfondies ainsi qu’une large autonomie et un sens aigu des res-
ponsabilités (133% du salaire de base)

 Fig. 196 Exemples de catégories de salaires dans une entreprise industrielle

Genre d’exigence Niveau d’appréciation Nombre de points

restreinte 0,5
Responsabilité moyenne 2
grande 4

restreinte 1
moyenne 2
Pénibilité moyenne/importante 3
importante 4
très importante 5

 Fig. 197 Exemple d’application de la méthode par points

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 143
........................................................................................................................................................

Nombre de points de la valeur Catégorie


Echelle en pourcentage
globale de la fonction de salaire

jusqu’à 5 points 1 75%


5–10 2 80%
10–15 3 86%
15–20 4 93%
20–25 5 100% (salaire de référence)
25–30 6 107%
30–35 7 115%
35–40 8 124%
40–45 9 133%

 Fig. 198 Exemple de fixation des salaires

Taux de salaire

2
1

4
3

Salaire de base
minimum

Valeur de la fonction

 Fig. 199 Possibilités de différenciation des taux de salaire

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 144
........................................................................................................................................................

Salaire à la pièce
en unités monétaires
Salaire
à la pièce
Formes de Salaire à la pièce
salaires simples en unités temporelles
Salaire
au temps
Formes de
salaires
Salaire au temps
avec prime
Formes de
salaires composés
Salaire à la pièce
avec prime

 Fig. 200 Aperçu des formes de salaires

Catégorie Dispositifs
Prestation sociale Prévoyance Loisirs
sociaux
de l’entreprise

Prévoyance vieillesse •
Assurance-maladie et accidents •
Protection contre le chômage •
Logements d’entreprise •
Allocations familiales •
Restaurant d’entreprise •
Indemnités de transport •
Service de santé et d’aide sociale •
Sport d’entreprise •
Associations et clubs d’entreprise •
Offres et rabais de vacances
(p.ex. chèques REKA à prix préférentiel)

Autres rabais (p.ex. sur certains achats) •


 Fig. 201 Prestations sociales de l’entreprise

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 145
........................................................................................................................................................

Les éléments variables du salaire gagnent en importance. Au salaire de base traditionnel


viennent s’ajouter les paiements spéciaux (boni) et toute une série de compléments sala-
riaux ou «fringe benefits». La particularité de ces éléments est d’être versés de manière
sélective et irrégulière. En 2002, 25,3% de l’ensemble des salariés ont reçu des paiements
spéciaux (boni). La valeur moyenne de ces boni s’est montée à 690 francs bruts par mois.
Leur montant varie beaucoup selon la branche. Pour les personnes occupant les postes
exigeant la plus haute qualification, la part des paiements spéciaux dans le salaire brut
annuel varie entre 14% dans le commerce de détail et près de 45% dans les banques.
Alors qu’en 1996, ces prestations ne représentaient que 1,5% des salaires bruts effective-
ment versés, leur part avait déjà doublé en 2000. Chez les cadres, elles ont passé de 4,4%
à 12,2%. En 2000, les «top managers» ont reçu environ 30% de leur salaire sous cette
forme.
84% des plus grandes entreprises accordent des «fringe benefits» à toutes les catégories
de salariés. Parmi les compléments salariaux, on peut citer les produits/services gratuits
ou à prix réduits (63%), la participation au 2e pilier au-delà des exigences légales (49%), la
voiture privée (48%) ou encore la prise en charge des primes d’assurance maladie/
accident (22%). Pour 87% de ces entreprises, on estime que la valeur monétaire de ces
«fringe benefits» représente jusqu’à 10% du salaire brut annuel total. Dans 4% des entre-
prises, cette proportion peut excéder 20% pour les cadres supérieurs.

(Source: Office fédéral de la statistique)

 Fig. 202 Diversification croissante des systèmes de rémunération (Credit Suisse 2004, p. 15)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 146
........................................................................................................................................................

Cercles de qualité

L’idée de cercle de qualité est née au cours des positions ou prend des décisions ayant trait à
années 50 dans les universités américaines. Il la résolution de problèmes de qualité;
s’agissait à l’origine d’un outil d’amélioration de  assume la responsabilité des problèmes de
la qualité des produits (et ultérieurement des qualité et de la concrétisation de mesures
services). Cependant, l’opposition des syndicats, propres à les résoudre;
des salariés et les traditions profondément  utilise des méthodes et des techniques qui lui
ancrées dans la société en ont empêché la ont été enseignées au préalable;
concrétisation dans les entreprises américaines.  fait, le cas échéant, appel à des spécialistes
C’est sous l’égide de la JUSE (Union of Japa- appartenant à l’entreprise;
nese Scientists and Engineers) que les cercles  est animé par un responsable (chef d’équipe,
de qualité furent introduits en 1962 au Japon. A agent de maîtrise, ingénieur d’exploitation)
l’origine, ils servaient à améliorer les conditions disposant d’une formation adéquate.
et le sens du travail. L’objectif premier des cer-  Bon nombre d’entreprises récompensent les
cles de qualité ne consistait donc ni à accroître la meilleures contributions à l’amélioration de la
productivité ni à contrôler la qualité. productivité et de la qualité.
Au vu de l’immense succès des entreprises ja- Aujourd’hui, la fonction du cercle de qualité dé-
ponaises, les sociétés américaines ressortirent passe la réalisation de propositions concrètes
l’idée de cercle de qualité des tiroirs. Or, à cette d’amélioration. On le considère généralement
époque, les Japonais bénéficiaient déjà d’une comme une mesure de développement du per-
avance de quelque deux décennies en la ma- sonnel apte à accroître l’esprit d’initiative et la
tière. réflexion individuelle ainsi que les relations de
Les innombrables formes de cercles de qualité communication au sein de l’entreprise.
comportent plusieurs caractéristiques commu- Toutefois, les premières expériences révè-
nes : un cercle de qualité lent le danger qu’il y a à considérer le cercle de
 est composé d’environ cinq collaborateurs (ou qualité comme une mesure isolée sans intégrer
plus) assumant conjointement la responsabi- ces projets de changement dans un contexte
lité d’un produit ou d’une gamme de produits; général. On a effectivement tendance à plani-
 se réunit volontairement et régulièrement (en- fier les cercles de qualité en dehors du travail.
viron une heure par semaine); Or, à long terme, leur succès ne peut être
 collecte des informations, analyse des pro- assuré que s’ils font partie intégrante du travail
blèmes et des perturbations, formule des pro- normal.

 Fig. 203 Cercles de qualité (Imai 1992, p. 132ss., Steinmann/Schreyögg 1997, p. 505ss.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 147
........................................................................................................................................................

Principe Mesures

«Into the job» Préparation à l’exercice d’une nouvelle activité ou d’une nou-
velle fonction (p.ex. formation professionnelle, mise au courant,
programme pour stagiaires)

«On the job» Restructuration du travail appliquée directement sur le lieu de


travail (p.ex. élargissement des tâches, enrichissement des
tâches, élaboration d’un projet)

«Near the job» Mesures de formation proches du travail par la localisation, le


moment et le contenu (p.ex. cercle de qualité)

«Off the job» Mesures de formation éloignées du travail par la localisation et


souvent par le moment et le contenu (p.ex. séminaires internes et
externes, congrès, «outdoor-training»)

«Along the job» Définition de la durée, de la localisation et de la nature de l’enga-


gement, la planification s’étendant la plupart du temps sur deux à
cinq ans (planification de carrière)

«Out of the job» Mesures de préparation à la retraite (p.ex. retraite progressive,


activité interne de conseil)

«Parallel to the job» Mesures de conseil qualifié qui assistent et motivent le collabo-
rateur dans l’exécution de sa tâche (p.ex. coaching, mentorat)

 Fig. 204 Instruments du développement du personnel

Structure Environnement:
politique,
économie,
Organi-
Stratégie Culture société
sation

Amis Comportement
Coaching

Famille Personne Rôle Tâche

Groupes sociaux Position hiérarchique

 Fig. 205 Coaching: les conflits à résoudre (d’après Backhausen/Thommen 2006, p. 20)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 148
........................................................................................................................................................

Mesures d’ajustement du
besoin de personnel

Ajustement du besoin de Ajustement du besoin de


personnel suite à une Gel du personnel suite à l’arrivée
modification des conditions recrutement à échéance de contrats
de travail de travail

Réduction du Mise à profit des


temps de travail Mutation départs naturels

Encouragement au
Travail à horizontale
départ volontaire
temps partiel

Compensation verticale Licenciement


Kündigung
des heures sup-
plémentaires

Travail réduit

 Fig. 206 Vue d’ensemble des mesures d’ajustement du besoin de personnel (nach Hentze/Graf 2005,
p. 373)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 149
........................................................................................................................................................

IXe partie: Organisation 0.9

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse de
l’environnement l’entreprise

2. Objectifs de l’organisation

Organisation Organisation
des structures des processus
Planification

Manage-
Contrôle ment Décision
3. Mesures d’organisation

Attribution
des missions
4. Moyens d’organisation

5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 208 Processus de résolution des problèmes d’organisation

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 150
........................................................................................................................................................

Entreprise

Département

Sous-
département

 Fig. 209 Départements et sous-départements

Tâche

Compétences

Responsabilité

Portée de la tâche,
des compétences et
de la responsabilité

 Fig. 210 Coïncidence de la tâche, des compétences et de la responsabilité

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 151
........................................................................................................................................................

Liaisons
entre les postes

Voies de communication
Voies de transport (voies d’information)

Voies d’information
proprement dites Voies de décision

Voies de Voies de Voies de


codécision recours commandement

 Fig. 211 Liaisons entre les postes (Hill/Fehlbaum/Ulrich 1994, p. 138)

Tâche globale de l’entreprise

Analyse des tâches

Tâches partielles (tâches élémentaires)

Synthèse des tâches

Poste (ensemble de tâches)

Regroupement de postes

Département

Regroupement de départements

Structure globale de l’entreprise

 Fig. 212 Processus de création de l’organisation des structures

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 152
........................................................................................................................................................

Processus Phase de travail Elément de travail


(= niveau supérieur) (= niveau moyen) (= niveau inférieur)

Lire la commande
Réceptionner la
commande
Ecrire la confirmation

Regrouper la
marchandise

Ecrire le bulletin
de livraison
Vente de marchandises Exécuter
à un client (vendeur) la commande
Emballer la
marchandise

Expédier la
marchandise
Etablir la facture

Contrôler la facture
Expédier la facture
Apporter la lettre
à la poste

Réceptionner le chèque
Réceptionner le
paiement
Apporter le chèque
à la banque

Comparer le paiement et
le montant de la facture
Facturation Vérifier le montant
(comptable) du paiement
Calculer les remises

Comptabiliser la facture
Comptabiliser la vente
de marchandises
Comptabiliser
le paiement

 Fig. 213 Exemple d’éléments et de phases de travail (Spitschka 1975, p. 47)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 153
........................................................................................................................................................

Direction de l’entreprise
Ressources Service
Comptabilité Finances humaines Informatique juridique

Développement de nouveaux produits

Fournisseurs Génération et exécution des commandes Clients

Logistique intégrée
Produc- Distri- Service
Marketing R&D tion bution Vente à la
clientèle

Processus-clés
Fonctions-clés
Fonctions d’appui

 Fig. 214 Chaîne de valeur avec processus-clés

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 154
........................................................................................................................................................

de l’entreprise
Organisation

des processus
des structures
Organisation

Organisation

Synthèse chronologique (temporelle)


ou groupes
Services

Synthèse spatiale (locale)


Synthèse individuelle

Synthèse du travail
Synthèse des tâches
Postes

Eléments de travail
Tâches partielles

Analyse du travail
Analyse des tâches
Tâche

 Fig. 215 Liens entre organisation des structures et organisation des processus (Bleicher 1991, p. 49)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 155
........................................................................................................................................................

Organigramme vertical

Organigramme pyramidal avec colonnes

Organigramme horizontal

 Fig. 216 Les différentes formes d’organigramme

Postes Départements
d’administration

Administra-

Remarques
Production

Marketing
Direction
Conseil

R&D

tion

Tâches

Définition de la politique de l’entreprise D P CD CD CD CD

Etablissement des plans quinquennaux


 Evolution du chiffre d’affaires D P
 Evolution coûts-bénéfice D P P P P P
 Investissements D

Etablissement du budget annuel jus-


 Ventes D P qu’au
 Coûts d’exploitation D P P P P 10. 11.
 Investissements D P

Etablissement et suivi des plans d’action E


annuels

Calcul de ratios de gestion E

P = planifier, D = décider, CD = droit de codécision, E = exécuter, C = contrôler

 Fig. 217 Exemple de diagramme de fonctions (Nauer 1993, p. 171)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 156
........................................................................................................................................................

Postes Processus: Stock de matériel d’exploitation

Dir Pr Ach V Adm N° Tâches, activités Remarques

1  Procéder à l’inventaire hebdomadaire Fichier des


 Définir les articles et quantités à fournisseurs
commander du service des
 Etablir une commande achats

2  Compléter la commande par les prix et


les conditions de livraison
 Inscrire le numéro de centre de coûts Production
 Ecrire la commande

3  Contrôler la commande, signer Fichier de


 Inscrire la quantité commandée dans le stock pourrait
fichier de stock être tenu par le
 Transmettre à l’administration service des
achats

4  Prendre connaissance et contrôler Pourquoi pas


 Expédier et distribuer les copies de la le service des
commande achats?

5  Réceptionner la confirmation de
commande
 Prendre connaissance, transmettre

6  Contrôler les données


 Inscrire les délais de livraison
 Transmettre les informations à la
production

7  Contrôler les données Doublon!


 Inscrire les délais de livraison

8  Réceptionner la marchandise
 Comparer la marchandise livrée avec la
confirmation de commande
 Etablir le bordereau d’entrée de
marchandise
 Inscrire dans le fichier de stock
 Transmettre les copies

 Fig. 218 Exemple de diagramme de processus (Nauer 1993, p. 211)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 157
........................................................................................................................................................

Degré de variabilité
des situations
organisationnelles

Degré de généralisation des


règles organisationnelles

 Fig. 219 Principe de substitution de l’organisation (Kieser 1981, p. 71)

Succès des
règles orga-
nisationnelles
Optimum
Smax

Manque Excès
d’organisation d’organisation

Ropt Degré de
rationalisation

 Fig. 220 Degré optimal d’organisation (Kieser 1981, p. 72)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 158
........................................................................................................................................................

Principes de création e
n ir on
de postes t io enta gi
b je r
t
a m

de la décision
O é é R é
Op él Répartition de la

Centralisation
décision

de la décision
Décentralisation
Système fonctionnel

Système hiérarchique

Principes de management

 Fig. 221 Principes d’aménagement organisationnel

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 159
........................................................................................................................................................

Direction de l’entreprise

Gestion
matières Production Marketing Comptabilité Personnel

Organisation axée sur les opérations élémentaires ou les fonctions

Direction de l’entreprise

Motos Voitures Camions Bateaux

Organisation axée sur les objets ou la production

Direction de l’entreprise

Suisse Europe Etats-Unis Autres

Organisation axée sur les régions ou sur les marchés

 Fig. 222 Principes de la création de postes

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 160
........................................................................................................................................................

Camions

Admin.
comm.
Administration
commerciale

Voitures

Marke-
ting
Camions

Produc-
Motos

tion
matières
Gestion
Camions
Marketing

Voitures

Admin.
comm.
Direction de l’entreprise

Direction de l’entreprise
Motos

Marke-
ting
Voitures

Produc-
Camions

tion
Production

matières
Gestion
Voitures
Motos

Admin.
comm.
Camions

Marke-
ting
Motos
matières

Voitures

Produc-
Gestion

tion
matières
Gestion
Motos

 Fig. 223 Critères d’aménagement de postes sur trois niveaux hiérarchiques

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 161
........................................................................................................................................................

Direction de l’entreprise

Gestion Admini-
Usine
matières stration Produit 1 Produit 2 Produit 3 Etats-Unis
centrale centrale

Fonctions Groupes de produits Région

 Fig. 224 Plusieurs critères d’aménagement au même échelon hiérarchique

Passerelle
de Fayol

 Fig. 225 Système hiérarchique de Fayol

 Fig. 226 Système fonctionnel de Taylor

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 162
........................................................................................................................................................

Degré de 100
participation à la
décision en %

0
Centralisation Décentralisation
de la décision de la décision

 Fig. 227 Intensité de la participation à la décision

Direction générale

Recherche &
Finances et Ressources
développe- Production Marketing Administration
comptabilité humaines
ment

 Fig. 228 Organisation fonctionnelle pure

Poste de
la ligne Direction de l’entreprise

Etat-major Planification et
organisation de
l’entreprise

Gestion Admini-
matières Production Finances Marketing stration

Préparation Etudes de
du travail marché

Production I Production II Installations Publicité Vente Livraison

 Fig. 229 Schéma de l’organisation mixte («staff and line»)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 163
........................................................................................................................................................

Poste de
la ligne Direction de l’entreprise

Département
central
Comptabilité Finances Ressources
humaines

Division 1 Division 2 Division 3

Gestion Produc- Marke- Gestion Produc- Marke- Gestion Produc- Marke-


matières tion ting matières tion ting matières tion ting

 Fig. 230 Schéma de l’organisation divisionnelle

AZ Holding

100% 20%
AZ Banque AZ Informatique

75% 60% 50% 70%

Pharma Vision Industrie Vision Gas Vision Stillhalter Vision

 Fig. 231 Exemple de holding financière

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 164
........................................................................................................................................................

S&OZ S.A.

S&OZ
International S.A.
S&OZ
Technologie S.A.

S&OZ S&OZ S&OZ


Pharma S.A. Alimentation S.A. Agrochimie

MTB Holding S.A.


S&OZ S&OZ (Bâtiment &
Agro S.A. Seeds S.A. environnement)

 Fig. 232 Organisation de S&OZ S.A.

Direction
générale Divisions

Avions Véhicules Electronique Bateaux

Recherche

Achats
Fonctions

Production
Production
véhicules
Marketing
Marketing
bateaux

 Fig. 233 Schéma de l’organisation matricielle

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 165
........................................................................................................................................................

Réseau interne
Développe-
ment/Etude Production

Management

Marketing/
Fournisseurs Ventes

Réseau stable
Fournisseurs Fournisseurs

Leader

Fournisseurs Fournisseurs

Réseau dynamique
Développe-
ment/Etude Production

Inter-
médiaire

Marketing/
Fournisseurs Ventes

 Fig. 234 Formes d’organisation en réseau

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 166
........................................................................................................................................................

Direction de l’entreprise

Projet Projet
A B

Gestion matières Production Marketing Administration

 Fig. 235 Organisation de projet en état-major (Frese 2005, p. 507)

Direction de l’entreprise

Secteur de Secteur de
projet A projet B
Responsable Responsable
de projet A de projet B

 Fig. 236 Organisation de projet pure (Frese 2005, p. 510)

Direction de
l’entreprise
Gestion
matières Production Marketing
Système décisionnel en
rapport avec les projets

Projet A

Projet B

Projet C

Système décisionnel en
rapport avec les fonctions

 Fig. 237 Organisation de projet matricielle (Frese 2005, p. 508)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 167
........................................................................................................................................................

Forme d’organisation

réseau et virtuelle
Organisation en
fonctionnelle

divisionnelle

Organisation
Organisation

Organisation

Organisation

Organisation
matricielle

en équipes
Holding de

de projet
gestion
Principe de structuration

Objet • • • • •
Création
Opération élémentaire • • • •
de postes
Région • • • • •

Système hiérarchique • • • • •
Principe de
management
Système fonctionnel • • • •

Centralisation • •
Décision
Décentralisation • • • • • •
(délégation)

 Fig. 238 Comparaison des formes d’organisation

Structure superficielle
Structure profonde d’une d’une organisation,
organisation, composée composée de routines, Actions de
de valeurs, de normes, de procédures stan- l’organisation
d’attitudes, etc. dard, de processus de
travail, etc.

Apprentissage
organisationnel Apprentissage en simple boucle
Résultats
(succès ou échec)
Apprentissage en double boucle

 Fig. 239 Modèle de base des processus d’apprentissage

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 168
........................................................................................................................................................

Point d’arrivée

Savoir tacite Savoir explicite

Savoir
tacite
Socialisation Externalisation
Point de départ
(savoir sympathique) (savoir conceptionnel)

explicite
Savoir

Internalisation Combinaison
(savoir opérationnel) (savoir systémique)

 Fig. 240 Formes de conversion du savoir (Nonaka/Takeuchi 1997, p. 75)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Management par objectifs (MPO) Management par exception (MPE)
Management par assignation ou négociation d’objectifs Management par contrôle des écarts et intervention en cas d’exception

 Fig. 241
Les supérieurs et les subordonnés élaborent des objectifs communs pour tous les Les collaborateurs travaillent de manière autonome jusqu’à ce que les marges de
échelons de la hiérarchie (management axé sur les objectifs). On se contente de fixer tolérance fixées soient dépassées ou que la survenance d’événements imprévus (cas
des objectifs, sans définir aucune prescription relative à leur réalisation. Le choix des d’exception) exigent l’intervention du supérieur. Celui-ci n’exerce son pouvoir de déci-
ressources est du ressort exclusif de l’exécutant. sion qu’en cas d’exception. En situation normale, les responsabilités et les compé-
A tous les niveaux de la hiérarchie, les fonctions d’exécution s’orientent en fonction tences nécessaires à l’accomplissement des tâches quotidiennes sont déléguées à la
des sous-objectifs convenus. Les deux piliers de ce modèle de management sont la condition que l’exécutant vise certains objectifs clairement définis.
division du travail dans le cadre du processus d’accomplissement des tâches et la Le MPE requiert

Principe
délégation des pouvoirs de décision et d’instruction et des responsabilités qui vont de  la fixation d’objectifs et de standards de performance ou la définition de critères
pair. d’évaluation et de critères de réussite;
 l’élaboration de directives relatives aux cas normaux et aux exceptions;
 la définition du contenu des informations de contrôle;
 une comparaison entre les prévisions et les réalisations et une analyse des écarts.
Xe partie: Management

 Analyse de la situation initiale et divulgation des points forts et des points faibles,  l’existence d’un système d’information qui signale les cas d’exception (tableau de
mais également des possibilités d’évolution de chaque poste. bord);
 Le MPO nécessite la décomposition des objectifs de l’entreprise en un système hié-  une réglementation stricte des attributions;
rarchisé d’objectifs opérationnels répartis sur tous les niveaux de la structure ver-  que tous les membres de l’organisation connaissent les objectifs et les marges de
ticale de l’organisation (décomposition des objectifs de l’entreprise en standards tolérance.
de performance).

Conditions
 Délimitation des domaines de tâches et fixation des responsabilités.
 Divulgation des critères d’évaluation.
 Elaboration commune des objectifs par les supérieurs et les subordonnés.

 Mobilisation des ressources intellectuelles des collaborateurs (motivation au ren-  Permet de gagner un temps considérable et de se consacrer à la résolution de pro-
dement, encouragement de l’initiative personnelle et du goût de la responsabilité). blèmes.
 Soulage le sommet de la hiérarchie.  Augmentation de l’efficacité des cadres supérieurs.
 Grâce au processus plurilatéral de définition des objectifs, tous les acteurs peuvent  Mise en lumière des évolutions et des problèmes critiques.
s’identifier aux objectifs (convergence des objectifs); équilibre entre l’incitation et
la contribution.
 Définition de tous les sous-objectifs et standards de performance en fonction des

Avantages
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011)

Techniques de «management par …» (d’après Häusler 1977, p. 59/66s.)


objectifs globaux.
 Création des critères nécessaires à une rémunération conforme au rendement,
mais également encouragement au rendement.

 La formulation d’objectifs opérationnels pour tous les échelons hiérarchiques est  La créativité et l’initiative sont réservées aux seuls supérieurs hiérarchiques.
problématique.  Modèle orienté vers le passé (écart entre les prévisions et les réalisations);
 Le processus plurilatéral de planification et de fixation des objectifs est très long. manque de «feed forward».

nients
 Orientation exclusive sur les écarts négatifs; les écarts positifs n’apparaissent pas

Inconvé-
(conséquences pour la motivation).

© Versus Verlag 2011


0.10
169

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 170
........................................................................................................................................................

1. Analyse de la situation initiale

2. Objectifs Planification
institutionnelle
instrumentale

Re u m

ai ns
h
la a i n

s
m tio
ne
tio e
procédurale

h u ela
ns s

R
3. Mesures

Manage-
Contrôle ment Décision

4. Ressources

R e um
ai ns

h
la ain
s
m tio
ne

tio e
hu ela

ns s
R
Attribution
des missions
5. Mise en œuvre

6. Evaluation des résultats

Processus de résolution des problèmes Fonctions du management

 Fig. 242 Modèle de management intégré

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 171
........................................................................................................................................................

Société
Nature
Technologie
Economie

Concurrence Investisseurs

s
g ie ur
e re
ltu

I n on
é ct
at

no
Cu

ti
St
r ru
St

va
O p on

-
ti
tim
Processus de management

isa
Fournisseurs Clientèle

-
Processus commerciaux

Processus de soutien

Ressources
Etat Normes et valeurs Collaborateurs
Exigences et intérêts

Opinion publique,
ONG, médias

Processus Stakeholders

Moments d’ordre Sphères environnementales

Modes de développement Thèmes d’interaction

 Fig. 243 Nouveau modèle de management de l’université de Saint-Gall (Rüegg-Stürm 2003, p. 22)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 172
........................................................................................................................................................

Facteurs Résultats

Personnel Résultats personnel


(9%) (9%)

Résultats
performan-
Leadership Politique et stratégie Processus Résultats clients ces clés
(10%) (8%) (15%) (20%) (15%)

Partenariat et
Résultats collectivité
ressources
(6%)
(9%)

Innovation et apprentissage

 Fig. 244 Modèle EFQM d’excellence (Source: www.epg-business-excellence.ch/


Pages/Business%20Excellence/Versexcellence.asp, 30.6.2005)

Planification
institutionnelle
s
Re

instrumentale
ine
la

ma
tio
n

hu

procédurale
s

Contrôle Management Décision

Attribution
des missions

 Fig. 245 Planification


........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 173
........................................................................................................................................................

Type de planifi-
cation Planification stratégique Planification opérationnelle
Caractéristique
Niveau hiérarchique concerne essentiellement les concerne tous les échelons, mais plus
cadres supérieurs particulièrement les cadres moyens

Degré d’incertitude relativement élevé relativement bas

Type de problèmes essentiellement non structurés et relativement bien structurés et


relativement complexes souvent répétitifs

Horizon concerne essentiellement le long concerne essentiellement le moyen et


terme le court terme

Informations essentiellement externes essentiellement internes (secteurs)


nécessaires (environnement)

Options au choix possibilités très larges possibilités limitées

Portée est principalement centrée sur englobe tous les domaines


quelques problèmes essentiels fonctionnels

Degré de détail relativement bas; informations relativement élevé; informations


globales concrètes

 Fig. 246 Comparaison entre la planification stratégique et la planification opérationnelle


(Schierenbeck 2003, p. 129)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 174
........................................................................................................................................................

Décision
institutionnelle

s
Re
instrumentale

ine
la

ma
tio
n

hu
s
procédurale

Attribution
Planification Management des missions

Contrôle

 Fig. 247 Décision

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 175
........................................................................................................................................................

1er critère de décision: l’espérance mathématique

Matrice des résultats Matrice de décision


sj
ai s1 s2 s3 s4 ai Valeurs pondérées par ligne

a1 15 15 3 13 a1 0,1 · 15 + 0,5 · 15 + 0,3 · 3 + 0,1 · 13 = 11,2

a2 20 5 10 8 a2 0,1 · 20 + 0,5 · 5 + 0,3 · 10 + 0,1 · 8 = 8,3

a3 4 9 7 22 a3 0,1 · 4 + 0,5 · 9 + 0,3 · 7 + 0,1 · 22 = 9,2

a4 17 18 0 8 a4 0,1 · 17 + 0,5 · 18 + 0,3 · 0 + 0,1 · 8 = 11,5 Maximum

2e critère de décision: le minimax

Matrice des résultats Matrice de décision


sj
ai s1 s2 s3 s4 ai Valeurs minimums par ligne

a1 15 15 3 13 a1 3

a2 20 5 10 8 a2 5 Maximum

a3 4 9 7 22 a3 4

a4 17 18 0 8 a4 0

3e critère de décision: le maximax

Matrice des résultats Matrice de décision


sj
ai s1 s2 s3 s4 ai Valeurs maximums par ligne

a1 15 15 3 13 a1 15

a2 20 5 10 8 a2 20

a3 4 9 7 22 a3 22 Maximum

a4 17 18 0 8 a4 18

4e critère de décision: coefficients de pessimisme et d’optimisme

Matrice des résultats Matrice de décision


sj
ai s1 s2 s3 s4 ai Valeurs pondérées par ligne

a1 15 15 3 13 a1 0,6 · 15 + 0,4 · 3 = 10,2

a2 20 5 10 8 a2 0,6 · 20 + 0,4 · 5 = 14

a3 4 9 7 22 a3 0,6 · 22 + 0,4 · 4 = 14,8 Maximum

a4 17 18 0 8 a4 0,6 · 18 + 0,4 · 0 = 10,8

 Fig. 248 Critères de décision 1 à 4

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 176
........................................................................................................................................................

Matrice des résultats


sj s1 s2 s3 s4
ai
a1 15 15 3 13

a2 20 5 10 8

a3 4 9 7 22

a4 17 18 0 8

Valeurs maximums par


colonne

20 18 10 22

Matrice des inconvénients relatifs Matrice de décision


sj s1 s2 s3 s4 ai Valeurs maximums par ligne
ai
a1 5 3 7 9 a1 9 Minimum

a2 0 13 0 14 a2 14

a3 16 9 3 0 a3 16

a4 3 0 10 14 a4 14

 Fig. 249 Critère de décision 5: critère du minimax regret

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 177
........................................................................................................................................................

Attribution
des missions
institutionnelle

es
Re
instrumentale

ain
la
tio

m
n

hu
s
procédurale

Décision Management Contrôle

Planification

 Fig. 250 Attribution des missions

Législation

Autorité institutionnelle Organisation de


(formelle) l’entreprise

Normes sociales

Savoir-faire
Fondements de
l’autorité Autorité professionnelle
Qualités de chef

Façon de traiter
les collaborateurs

Autorité personnelle Intégrité

Capacité de s’imposer

 Fig. 251 Fondements de l’autorité

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 178
........................................................................................................................................................

Contrôle
institutionnel

Re

es
instrumental

ain
lat
ion

m
hu
s
procédural

Attribution
des missions Management Planification

Décision

 Fig. 252 Contrôle

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 179
........................................................................................................................................................

Contrôle Révision/Audit

Quand la surveillance Pendant le travail ou avant et Après l’exécution des travaux


s’exerce-t-elle? après l’exécution du travail et des contrôles; dans des
cas précis, durant le travail

Quelle position la per- Participe à l’exécution du Ne participe pas à l’exécution


sonne chargée de la travail, est autorisée à don- du travail, n’est pas habilitée
surveillance occupe-t- ner des instructions aux exé- à donner des instructions et
elle? cutants n’obéit à aucune contrainte

Exemples Supérieurs hiérarchiques Organe de révision selon les


fonctionnels et techniques, art. 727ss. CO et selon la LB,
instances chargées du con- service de révision interne
trôle, moyens techniques (inspectorat)

Comment juge-t-on, en Sur la base des objectifs à Sur la base de normes devant
général, le comporte- atteindre et d’instructions être souvent précisées pour
ment quant aux la situation concrète
normes imposées?

Comment peut-t-on in- Par la motivation; par des di- Par la communication des ré-
fluencer l’exécutant? rectives tendant à corriger sultats des vérifications aux
les erreurs; le cas échéant, organes dirigeants de la so-
par des sanctions à l’en- ciété ou aux instances de sur-
contre de l’exécutant veillance

 Fig. 253 Contrôle et révision (MSA 1998b, p. 6)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 180
........................................................................................................................................................

Mesures d’organisation
Contrôles indépendants par la direction
Contrôles automatiques, manuels et programmés

Contrôles par l’organi- Contrôles par l’emploi Contrôles par la direc- Contrôles par des per-
sation mise en place, de moyens techniques, tion et les cadres sonnes mandatées
p.ex.: p.ex.:  selon un jugement (principe de la déléga-
 contrôles automa-  installations de libre et personnel tion)
tiques comptage  basé sur une régle-  assistants, état-ma-
 structure des or-  installations de mentation interne jor, comités, secré-
ganes sécurité tariats, organisa-
 séparation des  systèmes de traite- tions de projets
fonctions ment des calculs et  spécialistes ex-
 réglementation des données ternes et conseillers
processus de travail
 contrôles manuels
 contrôles program-
més

Auxiliaires d’organisation

Plan d’organisation, diagramme de cheminement Règlement d’entreprise, cahiers des charges,


et de fonctionnement, manuels, emploi de for- descriptions des fonctions, budgets, systèmes de
mules et de pièces, directives d’imputation, requête et de proposition, liste des délais, etc.
champs de numérotation et de vérification, horo-
dateurs, réglementation des signatures, système
de visas, codes de blocage, etc.

 Fig. 254 Contrôle interne (MSA 1998b, p. 181)

Profil de la  Curriculum vitae: Origine sociale; carrière professionnelle; ancienneté; durée


personnalité des diverses fonctions; etc.
des dirigeants  Notion des valeurs et mentalité: Idéals; sens des problèmes de l’avenir; visions;
ouverture à l’innovation; résistance au changement; aptitude à s’imposer et à
tenir; ténacité; volonté d’apprendre; conception du risque; résistance aux
frustrations; etc.

Rituels et  Comportement rituel des dirigeants: Pratique en matière de promotions; sélec-


symboles tion de la relève et des cadres; comportement en séance; attitude dans les déci-
sions, dans les relations; relations personnelles; rôle d’exemple; etc.
 Comportement rituel des collaborateurs: Accueil des visiteurs; service du
téléphone; manière de traiter les réclamations; estime portée aux clients; etc.
 Symboles dans les locaux et leur aménagement: Image; état et équipement des
immeubles; aménagement des environs de l’immeuble; disposition, présentation
et situation des bureaux; vêtements de travail; voitures de service; etc.
 Rites et conventions institutionnalisés: Accueil des hôtes; habillement; rituel de
séance; placement; etc.

Communication  Style de communication: Attitude en matière d’information; dispositions pour le


consensus et le compromis; etc.
 Communication vers l’intérieur et vers l’extérieur: Système de suggestions;
cercles de qualité et autres formes de collaboration; voie hiérarchique; relations
publiques; etc.

 Fig. 255 Facteurs centraux de la culture d’entreprise (Pümpin/Kobi/Wüthrich 1985, p. 12)


........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 181
........................................................................................................................................................

Culture du risque Culture machiste


élevé (tout ou rien) (hommes virils)
Risque en cas
de décision
Culture «Du pain et des jeux»
Culture du processus
faible (on travaille dur/
(bureaucratie)
on s’amuse bien)

lent rapide
Retour d’information
en réponse au succès

 Fig. 256 Types de culture selon Deal/Kennedy

Culture
d’entreprise

Culture de métier

Culture nationale

 Fig. 257 Pyramide des échelons de la culture

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
 Fig. 258
Style de management autocratique
Style de management participatif

Marge de décision du chef

Marge de décision du groupe

despotique paternaliste consultatif démocratique

Styles de management (d’après Zepf 1972, p. 28)


Le chef décide et Le chef décide, Le chef décide, Le chef informe Le chef présente Le groupe décide Le groupe décide.
donne les ordres. mais s’efforce de mais accepte que ses subordonnés le problème et, après que le chef Le chef fait office
convaincre ses l’on pose des des décisions parmi les solu- a exposé le pro- de coordinateur
subordonnés questions rela- qu’il a l’intention tions élaborées blème et fixé les aux niveaux in-
avant de donner tives à ses déci- de prendre. Les en commun et ac- limites de la terne et externe.
ses ordres. sions pour, par subordonnés ont ceptées par tous, marge de déci-
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011)

ses réponses, la possibilité choisit celle qu’il sion.


s’assurer de leur d’exprimer leur préfère.
acceptation. opinion avant que
le chef prenne la
décision défini-
tive.

© Versus Verlag 2011


182

........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 183
........................................................................................................................................................

Différences Caractéris- Poids des caractéristiques Caractéris-


tiques tiques
1 2 3 4 5 6 7

Formation individuelle collégiale


de la volonté

Répartition des centralisation décentralisa-


Processus de management

tâches de décision tion

Application bilatérale multilatérale


de la volonté

Echange bilatéral multilatéral


d’informations

Contrôle par un tiers auto-contrôle


Style de management extrêmement autocratique

Style de management extrêmement participatif


Lien entre le collabo- faible solide
rateur et la hiérarchie

Attitude du chef en- méfiance franchise


vers le collaborateur

Attitude du collabora- crainte, estime,


teur envers le chef défensive confiance

Principe régissant les distance égalité


Système de relations

contacts entre chef et


collaborateurs

Fréquence des rares nombreux


contacts entre chef et
collaborateurs

Motivations du chef sens du devoir, intégration


rendement

Motivations sécurité, autonomie,


du collaborateur contrainte discernement

Climat social tendu supportable

Degré d’organisation et de élevé faible


formalisme

 Fig. 259 Critères permettant de délimiter les styles de management autocratique et participatif
(d’après Wöhe 1986, p. 119)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 184
........................................................................................................................................................

élevé
9 Style 1,9 Style 9,9
«avec des gants» «en équipe»
Une grande attention accordée aux Le travail est accompli par des
besoins des employés dans le individus responsables, l’organisa-
8
domaine des relations du travail tion règle l’interdépendance des
conduit à l’établissement d’un bon différents départements reliés au
Degré d’intérêt porté aux problèmes humains

climat dans l’entreprise et d’un même tronc commun: les rapports


7
rythme de travail agréable. sont fondés sur la confiance et le
respect mutuels.

6
Style 5,5
«organisée»
5 Grâce à une bonne organisation, des
résultats intéressants peuvent être
atteints en équilibrant les impératifs de
4 la production et le maintien du bon
moral des employés.

3
Style 1,1 Style 9,1
«exercice de survie» «à la baguette»
2 Un effort minimum pour effectuer le L’efficacité est atteinte grâce à des
travail suffit pour maintenir l’adhé- conditions de travail qui tiennent
sion du personnel de l’entreprise. compte au minimum des facteurs
1 psychologiques.
faible
1 2 3 4 5 6 7 8 9
faible Degré d’intérêt porté aux impératifs matériels élevé

 Fig. 260 La grille de comportement de Blake/Mouton (1986, p. 28)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 185
........................................................................................................................................................

Secteurs de positions
Exemples
stratégiques de succès

Produits et services  Capacité d’identifier les besoins de la clientèle plus rapidement et plus
précisément que la concurrence et, par là même, d’adapter plus rapide-
ment les assortiments ou les produits et services aux besoins du marché.
 Capacité d’offrir des conseils et un service à la clientèle supérieurs.
 Capacité de mieux connaître et maîtriser la fabrication et les applications
d’un matériau donné (p.ex. aluminium).

Marché  Capacité de prospecter un marché ou un groupe de clients de manière


plus ciblée et plus efficace que la concurrence.
 Capacité de créer et de préserver une image supérieure (p.ex. qualité)
sur le marché.

Fonctions de  Capacité de conquérir et d’occuper certains canaux de distribution de


l’entreprise manière optimale (p.ex. vente directe).
 Capacité, par des innovations permanentes, de lancer sur le marché des
produits nouveaux et supérieurs plus rapidement que la concurrence.
 Capacité de conquérir et de préserver des sources d’approvisionnement
supérieures.
 Capacité de produire de manière plus efficiente et meilleur marché que la
concurrence.
 Capacité de recruter et de fidéliser les collaborateurs les plus qualifiés.

 Fig. 261 Exemples de positions stratégiques de succès (Pümpin/Geilinger 1988, p. 14)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 186
........................................................................................................................................................

1. Analyse de la situation initiale

Analyse de Analyse des Analyse de


l’environnement valeurs l’entreprise

2. Charte de l’entreprise et gouvernement d’entreprise


Planification

3. Formulation de la politique de l’entreprise


Manage-
Contrôle ment Décision
Objectifs de l’entreprise

Stratégies de l’entreprise Attribution


des missions

Ressources

4. Mise en œuvre de la politique de l’entreprise

5. Evaluation des résultats

 Fig. 262 Processus de résolution des problèmes stratégiques

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 187
........................................................................................................................................................

Environnement Environnement

Stratégie

Structure Culture

Environnement

 Fig. 263 Trilogie stratégie – culture – structure (Rühli 1991, p. 16s.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 188
........................................................................................................................................................

Environnement  Energie à disposition


écologique  Matières premières à disposition
 Courants d’idées sur le plan de la protection de l’environnement
 Prise de conscience écologique
 Pollution
 Législation en matière de protection de l’environnement
 Recyclage
 Disponibilité/utilisation de matériaux de recyclage
 Coûts du recyclage

Technologie  Technologie de production


 Tendances de l’évolution dans la technologie des méthodes
 Potentiel d’innovation
 Automation/contrôle de processus/technologie d’information/CIM/CAM
 Innovation en matière de produits
 Tendances de l’évolution dans la technologie des produits
(matériel, logiciel)
 Potentiel d’innovation
 Technologies de substitution
 Innovations possibles
 Evolution des coûts
 Informatique et télécommunications

Economie  Tendances d’évolution des revenus dans les pays en question


 Evolution du commerce international (intégration économique, protection-
nisme)
 Tendances de l’évolution de la balance des paiements et des taux de
change
 Inflation attendue
 Evolution des marchés des capitaux
 Evolution de l’emploi (marché du travail)
 Tendances attendues sur le plan des investissements
 Fluctuations conjoncturelles attendues
 Evolution dans les secteurs économiques spécifiques en question

Tendances de  Evolution démographique dans les pays en question


l’évolution sur le plan  Courants sociopsychologiques, p.ex. mentalité de travail, propension à
démographique et épargner, comportement durant les loisirs, attitude vis-à-vis de l’économie,
sociopsychologique attitudes fondamentales des entrepreneurs

Politique et droit  Tendances de l’évolution en politique générale


 Evolution de la politique des partis dans les pays en question
 Evolution des tendances dans la politique économique
 Evolution des tendances dans la législation sociale et dans le droit du
travail
 Importance et influence des syndicats
 Liberté d’action des entreprises

 Fig. 264 Check-list pour l’analyse du contexte général (d’après Pümpin 1992, p. 194s.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 189
........................................................................................................................................................

Données  Taille du marché


quantitatives  Position du marché dans le cycle de vie du marché
du marché  Saturation du marché
 Taux de croissance du marché (en valeur absolue, en pourcentage par an)
 Parts du marché
 Stabilité des besoins

Données  Structure de la clientèle


qualitatives  Structure des besoins de la clientèle
du marché  Motivations d’achat
 Processus d’achat/comportement face à l’information
 Puissance des clients sur le marché

 Fig. 265 Check-list pour l’analyse du débouché (Pümpin 1992, p. 196)

Structure  Nombre de fournisseurs


de la branche  Hétérogénéité des fournisseurs
 Types des entreprises offrantes
 Organisation de la branche (associations, conventions, etc.)

Situation de l’emploi  Utilisation des capacités de production


et situation de la  Lutte contre la concurrence
concurrence

Principaux moyens  Qualité


de concurrence/  Assortiment
facteurs de succès  Conseil
 Prix
 Délais de livraison
 etc.

Structure de  Géographique
distribution  Canaux de distribution

Orientation de la  Orientation générale de la branche (matériaux de fabrication, technologie,


branche problèmes de la clientèle, etc.)
 Tendances à l’innovation (produits, procédés, etc.)

Sécurité  Barrières d’entrée contre de nouveaux concurrents


 Possibilité de substitution des prestations

 Fig. 266 Check-list pour l’analyse de la branche (Pümpin 1992, p. 195s.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 190
........................................................................................................................................................

Evolution générale  Evolution du chiffre d’affaires


de l’entreprise  Evolution de la marge brute d’autofinancement/du bénéfice
 Evolution de l’effectif du personnel
 Evolution des coûts et de la structure des coûts
 Coûts fixes
 Coûts variables

Marketing  Puissance sur le marché


 Assortiment
– Largeur et profondeur de l’assortiment,
– Adaptation de l’assortiment aux besoins
 Qualité
– Qualité des prestations en matériel (durabilité, maintenance de la
capacité, taux de vices de fabrication, fiabilité, individualité, etc.)
– Qualité des prestations en logiciel (prestations annexes, conseils
d’utilisation, garanties, service de livraison, service individuel à la
clientèle, etc.)
– Image de la qualité
 Prix
 Niveau général des prix
 Rabais, remises, etc.
 Conditions de paiement
 Prospection du marché
 Ventes
 Promotion des ventes
 Publicité
 Relations publiques
 Politique de marque
 Image (éventuellement différenciée d’après les groupes de produits)
 Distribution
 Organisation des ventes à l’intérieur du pays
 Organisation de l’exportation
 Gestion et exploitation des stocks
 Possibilités de livraison
 Transports

Production  Programme de production


 Intégration verticale
 Technologie de production
 Utilité et modernité des installations
 Degré d’automation
 Capacités de production
 Productivité
 Frais de production
 Sécurité d’achat et d’approvisionnement

 Fig. 267 Check-list pour l’analyse de l’entreprise (Pümpin/Geilinger 1988, p. 58s.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 191
........................................................................................................................................................

Recherche et  Activités et investissements de recherche


développement  Activités et investissements de développement
 Capacité de la recherche
 Productivité du développement
 Mise au point des méthodes
 Mise au point des produits
 Mise au point du logiciel
 Savoir-faire en matière de recherche et développement
 Brevets et licences

Finances  Volume et structure du capital


 Réserves latentes
 Potentiel de financement
 Fonds de roulement («working capital»)
 Liquidités
 Rotation financière
 Rotation des capitaux
 Rotation des stocks
 Rotation des débiteurs
 Intensité des investissements

Ressources  Rendement qualitatif des collaborateurs


humaines  Emploi de la main-d’œuvre
 Politique des salaires/prestations sociales
 Atmosphère de travail
 Esprit d’équipe/unité de doctrine
 Culture d’entreprise

Management et  Etat d’avancement de la planification


organisation  Vitesse de décision
 Contrôle
 Qualité et capacité des cadres
 Efficacité de la structure d’organisation/frictions sur le plan de l’organisa-
tion
 Information interne, politique en matière d’information
 Comptabilité
 Information sur l’état du marché

Potentiel  Introduction de nouvelles prestations sur le marché


d’innovation  Conquête de nouveaux marchés
 Conquête de nouveaux canaux de distribution

Savoir-faire  de la coopération
sur le plan:  de la participation
 de l’acquisition

Potentiels de  Marketing, production, technologie, etc.


synergie

 Fig. 267 Check-list pour l’analyse de l’entreprise (Pümpin/Geilinger 1988, p. 58s.) (Forts.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 192
........................................................................................................................................................

Facteurs Intensité
Dividende aussi limité stable et variant en fonction des résultats aussi élevé
distribué que que possible
possible faible moyen élevé

Dividende zéro variant en fonction des résultats aussi élevé


réinvesti que possible
(retenu) faible …% moyen …% élevé …%

Propension Sécurité Prise de risques «calculés» aussi élevées


au risque maximale que possible
faible moyenne élevée

Croissance du Recul Stabilité Croissance «adéquate» aussi élevée


chiffre d’affaires que possible
faible moyenne élevée

Qualité sans Qualité «adéquate» aussi élevée


des prestations importance que possible
faible moyenne élevée

Implantation locale régionale nationale internationale multinationale


géographique mais restreinte

Rapports individuelle familiale Cercle restreint Société Participation


de propriété de propriétaires publique des salariés

Propension très faible adéquate extrême


à l’innovation
faible moyenne élevée
Rapports négatifs, Abstinence Neutralité Activité Soutien
avec l’Etat comporte- politique politique politique maximal,
ment à orientation subor-
défensif précise dination

Prise en compte aucune seulement selon les cas généralement


des objectifs si dans maximale
sociaux son intérêt si sacrifice si correspon-
modeste dent à ses
propres
convictions

Prise en compte aucune si augmente même si nécessite des sacrifices maximale


des objectifs la motivation
des salariés

Style de «autori- «coopératif» «démo-


management taire» cratique»
peu très

Image de l’entreprise de la macro-économie classique


Exemple de management professionnel

 Fig. 268 Exemples de profils de valeurs (H. Ulrich 1987, p. 56)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 193
........................................................................................................................................................

Notre philosophie repose sur des principes qui définissent notre comportement dans
tous les domaines et à tous les échelons de notre entreprise.
 Nous aspirons à donner un sens à tout rieurs et jamais un moyen d’atteindre
ce que nous réalisons et voulons réali- des objectifs.
ser.  Elle implique de l’empathie: «ne fais
 Nous reconnaissons une valeur à pas aux autres ce que tu ne voudrais
toutes les prestations qui dégagent une pas qu’on te fasse.»
utilité pour les tiers à l’intérieur et à  Nous nous fions à la liberté de juge-
l’extérieur de l’entreprise. ment, même en cas de conflit d’intérêt.
 Nous définissons nos objectifs en te-  Notre action est empreinte d’un sens
nant compte d’un vaste éventail d’inté- aigu des responsabilités envers notre
rêts divers. environnement et nos collaborateurs.
 L’humanité dans le jugement et dans  Notre comportement peut être jugé à la
l’action est l’un de nos objectifs supé- crédibilité de notre action.

 Fig. 269 Exemples de principes de philosophie de management (Bleicher 1999, p. 66)

Nouveaux concurrents
potentiels

Menace que représentent


les nouveaux concurrents

Concurrents dans
la branche
Pouvoir de
négociation
des fournisseurs
Fournisseurs Acheteurs
Pouvoir de
Rivalité entre les négociation
entreprises présentes des acheteurs
sur le marché

Menace que représentent


les produits et services de
substitution

Produits de
substitution

 Fig. 270 Moteurs de la concurrence au sein d’une branche (Porter 1983, p. 26)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 194
........................................................................................................................................................

Taux de réduction de coût α


Production
cumulée
α = 20 α = 25 α = 30

1 10,00 10,00 10,00


2 8,00 7,50 7,00
4 6,40 5,63 4,90
8 5,12 4,22 3,43
16 4,10 3,16 2,40
32 3,27 2,37 1,68

Coût unitaire en fr.

10
9
8
7
6
5
4
pour un recul de 20%
3
pour un recul de 25%
2
pour un recul de 30%
1
0 Quantité cumulée
0 5 10 15 20 25 30 32

Coût unitaire en fr.

10
8

5
4
3 pour un recul de 20%
pour un recul de 25%
2 pour un recul de 30%

1 Quantité cumulée
1 2 4 8 16 32

 Fig. 271 Exemple et représentation de la courbe d’expérience

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 195
........................................................................................................................................................

fr./unité
Nouveau
concurrent

Prix
Développe- Prix protégé Effrondement Coûts
ment des prix Stabilité

Production cumulée

 Fig. 272 Courbe d’expérience et comportement des prix (Henderson 1984, p. 28ss.)
élevée

Vedettes Dilemmes

?
promou-
voir de
manière
Croissance future du marché

retirer

sélective

laisser briller

Vaches à lait Poids morts


abandonner
faible

élevée Part de marché relative faible

 Fig. 273 Matrice croissance de marché/part de marché

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 196
........................................................................................................................................................

Taille de l’objectif
(p.ex. marge brute
d’autofinancement,
chiffre d’affaires)
Valeur
d’objectif

Ecart
stratégique

Ecart
opérationnel

Valeur
Mesures Mesures
prévisionnelle
stratégiques opérationnelles
t
(p.ex. années)

 Fig. 274 Analyse des écarts

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 197
........................................................................................................................................................

Nos valeurs
Il incombe aux cadres et dirigeants d’UBS à tous les échelons de veiller au vécu de ces principes.
La recherche de l’excellence
Le client d’abord La réussite de notre clientèle est aussi la nôtre. Parce qu’elle est fondée sur la
consultation et le dialogue, notre approche en matière de conseil nous permet de
comprendre pleinement les objectifs du client et de mobiliser toutes nos ressources
afin de les réaliser.
Leadership et En vrais dirigeants qu’ils sont, nos cadres savent susciter enthousiasme et engage-
esprit d’entre- ment. Leur leadership et leur esprit d’entreprise sont les clés de notre réussite sur le
prise marché. Leur leadership mais aussi la responsabilisation de la hiérarchie nous per-
mettent de donner une orientation claire à l’entreprise, d’instaurer une collaboration
fructueuse et d’offrir à nos collaborateurs un environnement qui les incite à donner le
meilleur d’eux-mêmes.
Ambition, éner- Parce qu’elles sont passionnantes et présentent un potentiel de croissance impor-
gie et bonne tant, nos activités exigent de grandes ambitions ainsi qu’une ardeur soutenue au
humeur travail, sans oublier une bonne dose d’entrain et de bonne humeur.
Innovation et Notre compétence repose avant tout sur l’expérience, la formation et l’innovation.
formation Reconnue et appréciée à sa juste valeur, notre créativité est le moteur qui nous
pousse à améliorer sans cesse nos solutions et à tirer le meilleur parti de notre
savoir-faire, à tous les niveaux de l’entreprise.
Des relations d’affaires placées sous le signe de la responsabilité
Sens du parte- Clients ou collaborateurs, toutes nos relations reposent sur un sens aigu du partena-
nariat riat, synonyme d’engagement, de respect et d’entraide. Travail d’équipe et échange
d’idées sont nos maîtres mots en la matière.
Sens du mérite Notre succès exige de chacun esprit d’entreprise et qualités d’initiative. C’est pour-
quoi nous nous employons à recruter, former et fidéliser les collaborateurs les plus
talentueux. Investir dans leur formation est indispensable afin de les amener à un
niveau d’excellence qu’ils n’auraient eux-mêmes pas soupçonné.
Sens des Conscients de notre appartenance à la société, nous agissons en entreprise respon-
responsabilités sable, soucieuse de mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance. Au niveau
de l’entreprise du Groupe comme des employés, nous entendons œuvrer activement pour le bien de
la communauté dans laquelle nous évoluons.
Une éthique rigoureuse
Intégrité La conduite de notre entreprise et de ses employés est irréprochable car notre inté-
grité est la condition sine qua non pour préserver ce que nous avons de plus cher:
notre réputation.
Confidentialité Nous mettons un point d’honneur à respecter le droit de nos clients à la confidentia-
lité de leurs données et utilisons les informations qu’ils nous communiquent avec la
plus grande discrétion.
Pluralité Notre force repose sur une pluralité de cultures, de perspectives, mais aussi de
savoir-faire et d’expériences.

 Fig. 275 La charte d’entreprise d’UBS S.A. (Source: http://www.ubs.com/1/f/about/our_values.html


3.2.2005)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 198
........................................................................................................................................................

 Quels sont les besoins du marché que  Quelle est notre attitude de principe
nous voulons satisfaire par nos pro- envers l’Etat?
duits ou services?  Quelle est notre attitude face aux prin-
 Quelles sont les exigences fondamen- cipales préoccupations de la société
tales auxquelles nos prestations doi- (protection de l’environnement, santé
vent répondre (qualité, prix, nou- et hygiène, lutte contre la pauvreté,
veauté, etc.)? aide au développement, mécénat,
 Quel sera le rayon d’action géogra- etc.)?
phique de notre entreprise (vocation  Quel est notre but économique?
locale, nationale, internationale)?  Quelle est notre attitude de principe
 Quelle position voulons-nous occuper face aux exigences des collabora-
sur le marché? teurs (rémunération, épanouissement
 Quels sont les principes qui régissent personnel, sécurité sociale, codé-
notre attitude envers les acteurs du cision, intéressement financier, etc.)?
marché (clients, fournisseurs, concur-  Quels sont les grands principes de
rents) ? conduite du personnel appliqués au
 Quels sont nos objectifs généraux en sein de notre entreprise?
matière de réalisation et d’affectation  Quels sont nos principes directeurs en
des bénéfices? matière de technologie?

 Fig. 276 Questionnaire concernant la charte d’entreprise (H. Ulrich 1987, p. 94)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 199
........................................................................................................................................................

Les présents principes de gouvernement d’entre- respectée en tant qu’entreprise responsable. Ce


prise ont pour objectif de contribuer à une gestion n’est que si toutes ces conditions sont réunies que
et à un contrôle responsables et créateurs de le développement durable de la valeur de l’entre-
valeur du groupe Deutsche Bank. Ils favorisent et prise tel que l’attendent les actionnaires est réali-
renforcent la confiance des actionnaires, clients sable.
et employés actuels et futurs ainsi que celle du Le gouvernement d’entreprise englobe l’en-
grand public sur les marchés nationaux et interna- semble du système de mécanismes de contrôle et
tionaux1. de surveillance internes et externes. C’est volon-
Le conseil de surveillance, le directoire et le tairement que les principes de gouvernement
personnel s’engagent à accroître durablement la d’entreprise de la Deutsche Bank vont plus loin
valeur d’entreprise de la Deutsche Bank. Pour que les règles statutaires pour être concrétisés
mener ses affaires et croître de manière rentable, par un système de management et de contrôle à
la Deutsche Bank a besoin du capital de ses ac- deux niveaux.
tionnaires. Elle ne peut dégager un rendement Le respect des principes est contrôlé par un
élevé dans le long terme que si ses clients sont chargé du gouvernement d’entreprise nommé par
satisfaits de ses prestations. Elle doit donc leur le directoire en accord avec le président du
fournir des services de première qualité, qui conseil de surveillance. Un rapport sur le respect
nécessitent à leur tour un personnel hautement des principes est présenté au conseil de sur-
motivé. Le succès durable rend les emplois plus veillance au moins une fois par année. Par
concurrentiels et plus sûrs. Enfin, l’engagement ailleurs, le rapport annuel d’activité contient un
social de la banque («corporate citizenship») crée rapport sur le gouvernement d’entreprise.
les bases qui lui sont nécessaires pour être Le gouvernement d’entreprise est un proces-
sus permanent impliquant toutes les personnes
1 Eu égard à la mondialisation de la vie économique et participant à la vie de l’entreprise. Les principes
sociale, la Deutsche Bank respecte les exigences en de gouvernement d’entreprise de la Deutsche
matière de responsabilité plus strictes envers les en- Bank sont réexaminés régulièrement à la lumière
treprises multinationales. L’application de critères cor- des expériences nouvelles, de la législation et des
respondant à une approche internationale du gouver-
nement d’entreprise, comme celle du Contrat global
normes nationales et internationales – notamment
des Nations Unies ou du modèle de développement du code allemand de gouvernement d’entreprise –
durable, prend de plus en plus d’importance dans la et adaptés le cas échéant.
réflexion et l’évaluation de la Deutsche Bank.

 Fig. 277 Le gouvernement d’entreprise en tant que partie de l’identité de la Deutsche Bank (Source:
Deutsche Bank 2003, p. 3 [traduction])

Marché actuel nouveau


Produit
actuel Pénétration du marché Développement du marché

nouveau Développement du produit Diversification

 Fig. 278 Matrice produit-marché (d’après Ansoff 1966, p. 132)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 200
........................................................................................................................................................

Avantage stratégique

Avance en matière
Singularisation
de coûts
Objet cible de la stratégie
Branche dans son Domination globale
Différenciation
ensemble au niveau des coûts

Concentration sur Concentration sur quelques


un seul segment segments essentiels

 Fig. 279 Types de stratégies concurrentielles (Porter 1983, p. 67)

Eléments
stratégiques Objectif (part de Mobilisation
Risque
Catégorie marché relative) de ressources
de portefeuille

élevée, réinvestisse-
maintien/
Vedettes ment de la marge brute accepter
légère expansion
d’autofinancement

faible, uniquement
maintien/ investissements de
Vaches à lait limiter
légère réduction rationalisation et de
remplacement

minimale, vente à
Poids morts réduction l’occasion, évent. réduire fortement
abandon

élevée, investisse-
expansion sélective accepter
ments d’expansion
Dilemmes
réduction vente limiter

 Fig. 280 Normes stratégiques typiques (d’après P. Ulrich/Flury 1995, p. 127)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 201
........................................................................................................................................................

etc. etc. etc.


Produits finals Caméscopes CLC-500 Fax laser
Imprimantes
EOS Copy-Baby laser

Domaines
d’activité Photo/Vidéo Copieurs Laser

Produits-clés Lentilles Tambours à toner

Cœurs de Optique de Mécanique de Micro-


précision précision électronique Technique laser
compétence

 Fig. 281 Arbre des cœurs de compétence de Canon

Perspective Stratégies

Exploitation de  Stratégies orientées matière (même matériau)


potentiels de  Stratégies orientées technologie (mêmes installations de pro-
synergie duction)
 Stratégies orientées clientèle (besoins d’une clientèle donnée)

Croissance  Stratégie d’expansion


 Stratégie de consolidation
 Stratégie de contraction

Intégration  Stratégie d’intégration vers l’aval (intégration de phases de


production ou de distribution situées en aval)
 Stratégie d’intégration vers l’amont (intégration de phases de
production ou de distribution situées en amont)

Coopération  Stratégie d’indépendance


 Stratégie de coopération (p.ex. alliance stratégique, entreprise
conjointe)
 Stratégie de participation (participation financière)
 Stratégie d’acquisition

Eventail des  Stratégie de concentration


activités  Stratégie d’élargissement

Comportement  Stratégie offensive


envers la  Stratégie défensive
concurrence

 Fig. 282 Orientations stratégiques (Pümpin 1980, p. 75ss.)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 202
........................................................................................................................................................

Résultats financiers
«Que faut-il apporter aux action-
naires ?»

le s
s u r c ib s
t if e - e
j e c icat urs iativ
l e t
Ob Ind Va Ini

Clients Processus internes


«Que faut-il apporter aux clients?» «Quels sont les processus essen-
tiels à la satisfaction des action-
naires et des clients?»
es Vision
le s
s ur c ib l s et s u r c ib s
i f e - e t if e - e
j ec t ic a t u r s ia t iv stratégie
j e c icat urs iativ
l e t l e t
Ob Ind Va Ini Ob Ind Va Ini

Apprentissage organisationnel
«Comment piloter le changement
et l’amélioration?»

b le s
s urc i s
c tif ate rs- tive
je ic le u t ia
Ob Ind Va Ini

 Fig. 283 Tableau de bord prospectif (Kaplan/Norton 2003, p. 21)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 203
........................................................................................................................................................

 La stratégie est le pivot du processus de management.


 Le projet commun pilote l’apprentissage organisationnel.

 Alignement des
objectifs de haut Clarifier et  Le retour d’expé-
traduire le projet rience permet de
en bas et la stratégie
 La formation et la tester les hypo-
communication thèses qui fondent
de la stratégie Retour la stratégie.
Communiquer d’expérience et  Résolution des
sont les bases de TBP
et aligner apprentissage
la responsabilisa- stratégique problèmes en
tion. équipe
 La rémunération  Développement
est liée à la straté- Planification et de la stratégie par
définition des
gie. un processus
objectifs
continu

 Des objectifs ambitieux sont établis et acceptés.


 Les initiatives stratégiques sont clairement identifiées.
 Les investissements sont pilotés par la stratégie.
 Les budgets annuels sont articulés aux plans à long terme.

 Fig. 284 Mise en œuvre de la stratégie au moyen du TBP (Kaplan/Norton 2003, p. 205)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 204
........................................................................................................................................................

«Structure»

Structure
d’organisation
«Systems»
«Strategy»
Concept de
Stratégie management

«Superordinate
Goals»
Objectifs
supérieurs

«Skills» «Style»
Aptitudes Style de
professionnelles management
et sociales Culture

«Staff»

Personnel

 Fig. 285 Modèle des 7 S

Perception
orientée système orientée culture
Conscience (économie = système) (économie = domaine de la vie)
du problème

Harmonistes Economistes Conventionnalistes

Conscients des conflits Réformateurs Idéalistes

 Fig. 286 Types de comportement éthique dans le cadre du management

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 205
........................................................................................................................................................

Action
communicatrice

Crédibilité

Action Action
responsable innovatrice

 Fig. 287 Eléments de la stratégie de crédibilité

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011
Extrait de: Thommen: Introduction à la gestion d’entreprise (5e édition 2011) 206
........................................................................................................................................................

1 3 5

Attitudes et
Opportunités de Savoir
valeurs environne-
comportement environnemental
mentales

Comportement
écologique

Comportements/
Incitations Conséquences
perçus

2 4

Démarche Exemples de mesures

1. Création d’opportunités de Mise à disposition de conteneurs pour le recyclage, octroi


comportement écologique d’un budget pour les projets de management environnemen-
tal, influence sur les horaires des transports publics

2. Création d’incitations Incitations financières, compliments, intégration dans le


système d’évaluation du personnel et dans le salaire, remise
d’abonnements de transports publics

3. Création d’attitudes et de valeurs Exemple montré par la direction de l’entreprise, débat sur les
environnementales valeurs

4. Sensibilisation aux conséquences Audits environnementaux, mise en place de groupes de


d’un comportement inadéquat travail environnementaux, directives, amendes

5. Transmission de savoir Mesures de formation, recherche environnementale, articles


environnemental dans le journal de l’entreprise

 Fig. 288 Démarches d’encouragement des comportements écologiques (d’après Fietkau/Kessel 1987,
p. 312)

........................................................................................................................................................
© Versus Verlag 2011

You might also like