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Coton

Coton, préparé pour une récolte mécanisée par un défanage chimique(généralement par
duMéthanearséniate monosodique, qui est une source durable et croissante de pollution des champs de
coton par l'arsenic

Machine à récolter le coton, qui a remplacé le travail fastidieux de millions d'ouvriers agricoles

Récolte du coton au Pérou en 2003

Les dix premiers producteurs de coton

Le coton dont le nom vient de l'arabe qutun est une fibre végétalequi entoure
les graines des cotonniers « véritables » (Gossypiumsp.), un arbuste de
la famille des Malvacées. Cette fibre est généralement transformée en fil qui est tissé pour
fabriquer destissus. Le coton est la fibre naturelle la plus produite dans le monde. Depuis
le XIXe siècle, il constitue, grâce aux progrès de l'industrialisation et de l'agronomie, la
première fibre textile du monde (près de la moitié de la consommation mondiale de fibres
textiles).

Sommaire
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 1 Botanique
o 1.1 La plante
o 1.2 Variétés
o 1.3 Culture
 2 Histoire
 3 Économie
o 3.1 Économie internationale
o 3.2 Le coton en Asie
 3.2.1 Le coton en Inde
 3.2.2 Le coton en Ouzbékistan
o 3.3 Le coton en Afrique
 3.3.1 Introduction et développement de la culture cotonnière en
Afrique noire
 3.3.2 Conditions biologiques
 3.3.3 Conditions sociales et économiques
o 3.4 Le coton génétiquement modifié
o 3.5 Le commerce équitable et le coton bio équitable
 4 Textile
o 4.1 Caractéristiques de la fibre de coton
 4.1.1 Pouvoir absorbant
 4.1.2 Pouvoir isolant
 4.1.3 Combustion
 4.1.4 Action des bases
 4.1.5 Action des acides
 4.1.6 Action du chlore
 4.1.7 Action de la chaleur
o 4.2 Différentes qualités de coton
 4.2.1 Longueur
 4.2.2 Couleur
 4.2.3 Propreté
o 4.3 Qualités des fibres de coton
o 4.4 Inconvénients des étoffes de coton
o 4.5 Utilisation des fibres de coton
 4.5.1 Fils
 4.5.2 Tissage
 4.5.3 Bonneterie
 4.5.4 Dentelle
 4.5.5 Ouate
 4.5.6 Passementerie
 4.5.7 Quelques exemples de tissus réalisés à base de coton
 5 Plante médicinale
 6 Symbolique
 7 Voir aussi
o 7.1 Bibliographie
o 7.2 Articles connexes
o 7.3 Liens externes
 8 Notes et références

Botanique[modifier | modifier le code]


La plante[modifier | modifier le code]
Herbacé ou ligneux, le cotonnier pousse dans les régions tropicales et subtropicales arides.
Le cotonnier sauvage (« coton pérenne ») vit une dizaine d'années et peut mesurer jusqu'à
dix mètres.
En culture, on limite sa taille à un ou deux mètres pour faciliter le ramassage du coton et il est
généralement exploité sous la forme de plante annuelle. À la floraison apparaissent de
grandes fleursblanches ou jaunes à cinq pétales, sans odeur notable. Ensuite des capsules aux
parois épaisses et rigides se développent. Lorsqu'elles s'ouvrent, elles laissent s'échapper
des graines et des bourres de coton recouvertes d'une houppe de fibres blanchâtres et soyeuses
pouvant mesurer entre 2 cm et 5 cmde long selon les variétés. On en extrait les fibres, qui sont
utilisées notamment pour produire des étoffes.
Variétés[modifier | modifier le code]
Les variétés de cotonnier les plus connues sont le Gossypium arboreum et le Gossypium
herbaceum. Ces deux formes de cotonnier à fibres courtes ont donné naissance à de
nombreuses variétés, mais ne sont presque plus exploitées en tant que telles, car leurs fibres
sont trop courtes.
Le Gossypium barbadense, cotonnier d'origine péruvienne, compte pour environ 6 % de la
production mondiale de fibres. Sa culture a été notamment introduite en Égypte et produit,
aujourd'hui au travers de la qualité « Jumel », l'un des meilleurs cotons du monde sur le plan de
la qualité et de la longueur de fibres.
Le Gossypium hirsutum qui représente environ 81,5 % de la production mondiale de fibres est
également originaire d'Amérique du Sud.
Culture[modifier | modifier le code]
Récolte du coton au Texas

La mer d'Aral victime du détournement de l'eau des fleuves qui l'alimentaient par l'irrigation de la culture
intensive des champs de coton (2001)

La culture du cotonnier nécessite une saison végétative longue, beaucoup de soleil et un total de
120 jours arrosés pour assurer la croissance puis un temps sec en fin de cycle végétatif pour
permettre la déhiscence des capsules et éviter le pourrissement de la fibre. Ces conditions
climatiques se rencontrent généralement sous les latitudes tropicales et subtropicales. Le
cotonnier supporte les climats tempérés à condition qu'il ne gèle pas.
La culture du cotonnier est majoritairement pluviale (Afrique subsaharienne, une grande partie
des cultures des États-Unis, de l'Inde, de la République populaire de Chine). La culture pluviale
est théoriquement possible dès 400 mm de précipitations annuelles. Pourtant, dans les faits, le
cotonnier ne peut être cultivé sans irrigation qu'avec une pluviométrie supérieure à 700 mm/an,
afin de pallier la variabilité interannuelle des pluies et les irrégularités de leur distribution. Ainsi,
40 % des surfaces cultivées en coton (Égypte, Ouzbékistan, Pakistan, Syrie) sont irriguées.
Pour lutter contre les parasites du cotonnier, et pour défaner chimiquement le cotonnier avant
récolte (auMéthanearséniate monosodique en général), les cultivateurs des États-Unis ont
longtemps utilisé et utilisent encore une grande quantité de pesticides contenant de
l'arsenic (arséniate de plomb autrefois etorganoarsénicaux aujourd'hui), ce qui a contribué à
une pollution et une dégradation croissante des sols dans les régions de grande culture du
cotonnier (Louisiane par exemple).
Les producteurs de cotonnier bio n'utilisent pas ces produits, mais ont une production moindre et
plus coûteuse en main d'œuvre.
Les variétés de cotonniers asiatiques sont Gossypium arboreum et Gossypium herbaceum, les
cotonniers américains sont Gossypium hirsutum et Gossypium barbadense.

Histoire[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Histoire de la culture du coton.

Récolte manuelle du coton,Oklahoma, dans les années 1890,

Utilisation de prisonniers (duPénitencier d'État du Mississipi) pour la culture du coton (1911)

Le coton est utilisé pour fabriquer des vêtements légers depuis des millénaires dans les régions
au climat tropical. L'on a trouvé des fragments de coton datant d'il y a environ 7 000 ans dans
des grottes de la vallée du Tehuacán, au Mexique.
Du coton naturellement coloré datant de plus de 5 000 ans a été découvert sur la côte Nord
du Pérou. Le coton est en effet cultivé en Inde depuis plus de 3 000 ans et le Rig-Veda, écrit en
1500 av. J.-C. le mentionne. Mille ans plus tard, le Grec Hérodotementionne le coton indien :
« Là-bas il y a des arbres qui poussent à l'état sauvage, dont le fruit est une laine bien plus belle
et douce que celle des moutons. Les Indiens en font des vêtements. »
À la fin du XVIe siècle, le coton, dont le nom vient de l'arabe (al qutun) via le castillan (« el
algodón », un cas de métanalyse), s'est répandu dans les régions plus chaudes
en Amérique, Afrique etEurasie. L'artisanat cotonnier en Inde profite ensuite de vogue pour les
"indiennes", livrée à l'état brut puis imprimées en Suissepuis en France.
La révolution industrielle britannique a commencé par desinventions qui ont permis une
productivité centuplée et la multiplication par 44 du nombre d'ouvriers cotoniers: en 1764, James
Hargreaves construit la premièremachine à filer industrielle à plusieurs fuseaux baptisée
« Spinning Jenny ». Quelques années plus tard,Richard Arkwright inventa la machine à peigner
et à filer, et c’est finalement Samuel Crompton qui fit la synthèse de ces deux métiers en 1779 en
créant le Mule-jenny (mulet) à la productivité environ 40 fois plus élevée que le rouet.
En 1793 en Georgie, l'Américain Eli Whitney invente le Cotton gin, une machine égreneuse qui
permet de séparer la graine du coton de sa fibre. En 1801, Jacquard mit au point l'un des
premiers métiers à tisserautomatiques, le métier Jacquard, fonctionnant avec de grandes cartes
perforées qui permettaient la réalisation de motifs variés.
Lorsque l'Angleterre récupère l'Inde en 1858, elle cesse d'importer du coton. Le second
débouché du coton indien était essentiellement chinois. Le tissage reprendra sous l'influence du
Mahatma Gandhi.
Le coton reste la fibre textile la plus largement utilisée dans le monde malgré l'apparition des
fibres synthétiques.

Économie[modifier | modifier le code]


Le coton est l'un des produits dont le commerce a contribué à lamondialisation de l'économie (livraison de
coton des États-Unis dans le port de Brême (Allemagne), mars 1949)

Économie internationale[modifier | modifier le code]


Alors que les États-Unis restent le premier exportateur de coton au monde, en 2012/13, la
politique chinoise dans le secteur cotonnier a commencé à avoir une emprise de plus en plus
importante sur les marchés mondiaux du coton, les réserves chinoises représentant 63 % des
stocks mondiaux. Actuellement, la Chine fournit le niveau de soutien au secteur cotonnier le plus
élevé dans l’ensemble, mais c'est l’UE qui fournit le plus haut niveau de soutien par tonne de
production1.

Production Stocks Exportations Importations


Producti Total Total Total
Pays on mondial 7696 mondial 6209 mondial 6119
2003/04 : : :
Total Stoc Exportati Importat
mondial 20 485 Pays Pays Pays
ks on ion
: Chine 3115 États- Chine 1156
Chine 4 870 1687
Inde 786 Unis Union
États- États- Ex- européen 1038
3 975 577 1638
Unis Unis URSS ne
Inde 2 924 Ex- Union Ex-
569 547
Pakistan 1 734 URSS européen 324 URSS
Pays de ne Indonési
Pakistan 402 470
l'Ex- 1 691 Pakistan 315 e
Brésil 355
URSS Australie 305 Brésil 435
Union
Brésil 1 242 européen 257 Argentin Japon 330
296
Turquie 950 ne e Corée du
321
Australie 498 Argentin Mali 152 Sud
212
Union e Bénin 139 Thaïland
320
européen 449 Australie 154 Syrie 126 e
ne Turquie 138 Chine 62 Turquie 100
Côte Japon 117 Soudan 49 États-
280 82
D'ivoire Unis
Argentin
108
e

Chiffres FAO 1995, en milliers de tonnes

Le coton en Asie[modifier | modifier le code]


Le coton en Inde[modifier | modifier le code]
Article connexe : Révolution verte en Inde.

Le coton se cultive dans le sous-continent indien depuis plus de cinq mille ans. Le climat chaud
et humide s'y prête, cette culture exigeant des températures supérieures à 15 °C durant la plus
grande partie de son cycle. C'est dans les États du centre de la République de
l'Inde (Maharashtra, Gujerat et Tamil Nadu) qu'elle est particulièrement développée, le pays
produisant en 1992 un total de 1 617 000 tonnes de fibres de coton par an. La variété la plus
courante est celle du coton herbacé. Après floraison, l'ovaire de la plante se transforme en une
capsule contenant 20 à 50 graines, chacune entourée de 10 000 fibres de coton. Ces fibres sont
isolées, pressées en balles et enfin cardées, filées ou peignées. Réservées à la fabrication des
bougies, les premières mèches de coton apparaissent en Angleterre en 1298. Mais l'utilisation
industrielle du coton indien ne démarre qu'au XIXe siècle, après l'invention des métiers à tisser
automatiques. Les premières filatures s'installent à Bombay. Tout d'abord prospère, cette
industrie est freinée par les colons britanniques qui préfèrent envoyer du coton brut en Angleterre
et le faire transformer dans les ateliers de tissage du Lancashire. Le boycott des produits
manufacturés anglais et un appel en faveur du tissage local font partie du « programme de non-
coopération » que lance Gandhien 1920. Depuis son indépendance en 1947, la République de
l'Inde a relancé son industrie textile. Aux colorants naturels se substituent les bains chimiques,
sources de pollution. Aujourd'hui, l'Inde produit12 mètres de coton tissé par habitant et compte au
nombre des pays exportateurs derrière, notamment, les États-Unis et la Chine.
Le coton en Ouzbékistan[modifier | modifier le code]
La culture du coton est une ressource économique importante pour l'Ouzbékistan, premier
producteur et exportateur de coton de l'ex-URSS. Les producteurs de ce pays ont été accusés
d'utiliser pour la récolte le travail forcé des enfants (sous un soleil accablant, pour des
rémunérations dérisoires). Malgré les pressions internationales et les interdictions formelles du
gouvernement ouzbek d'utiliser le travail des enfants, il apparait que la réalité sur le terrain reste
inchangée2.
Le coton en Afrique[modifier | modifier le code]
Le coton représente la plus importante source des recettes d’exportation agricole des PMA.
Le Bénin, leBurkina Faso, le Tchad et le Mali sont ainsi connus comme le groupe des « Cotton
Four » (C4)3.
Introduction et développement de la culture cotonnière en Afrique noire[modifier | modifier le
code]
Article détaillé : propriétés physiques du coton.

Conditions biologiques[modifier | modifier le code]


La savane africaine est distribuée au Nord, à l'Est et au Sud du continent, couvrant une grande
partie du territoire4. Pour la culture du coton, l’alternance entre climat humide et sec est
primordiale, le premier pour son développement et le second pour la maturation des fruits5. Or,
dans la savane africaine, où le coton pousse le mieux, le climat est caractérisé par une saison
humide ainsi qu'une saison sèche pouvant varier de 4 à 8 mois4. Le sol africain étant déjà assez
riche en matière organique4, ces sols sont extrêmement enrichis à l’aide d’engrais chimiques. En
outre, à la fin de la saison de culture, les plants sont coupés et brûlés directement dans les
champs, ce qui permet une remise en circulation directe de la plupart des nutriments, mais réduit
la disponibilité du phosphore, qui est essentiel à la croissance végétale5. Dans les pays africains
à faible pluviométrie, le coton doit être irrigué. C’est le cas d’une grande partie des superficies
cultivées en Égypte et de la totalité de celles du Maroc6.
Au cours des quarante-cinq dernières années, en Afrique de l'Ouest, les superficies de terres
cultivables consacrées au coton sont passées de 1,5 % à 3,5 %. Cette extension des surfaces
cultivées en coton s'est accompagnée d'une augmentation des rendements, évoluant de
400 kg/ha au début des années 1960 à 1 tonne/ha aujourd'hui6. Cela pourrait laisser percevoir un
épuisement des sols à long terme, ainsi qu'une pollution causée par la sur-utilisation d'engrais
chimiques.
Conditions sociales et économiques[modifier | modifier le code]
Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, le marché du coton subit des fluctuations qui se
perpétueront jusqu'à aujourd'hui. Le commerce du coton prend de l'expansion en Afrique, alors
que la guerre de sécession qui se déclare aux États-Unis en 1861 oblige ces derniers à se
tourner vers les colonies européennes en Afrique pour s'approvisionner. Dans la première moitié
du XXe siècle, le plus grand bassin cotonnier est créé dans les savanes d'Afrique-Équatoriale
française (AEF) entre le Cameroun, le Tchad et la République centrafricaine6. Compte tenu de
l’émergence du coton en Afrique, la Banque mondiale (BM) lance un programme de promotion du
coton, dans les années 1970, contribuant à améliorer les moyens d'existence dans les zones de
production cotonnière6. Dans la très grande majorité des cas, le coton est produit avec
relativement peu de moyens et une main-d’œuvre familiale faiblement rémunérée par rapport aux
pays développés7. Cette culture constitue tout de même une activité génératrice de revenus pour
ces familles. De plus, elle est souvent jumelée à des cultures de céréales, comme le mil et
le sorgho. Cela permet, grâce aux engrais du coton, d'atteindre une production plus efficace de
ces céréales constituant la base de l'alimentation dans la plupart des villages d'Afrique.
Depuis les vingt dernières années, les ménages cultivant le coton ont dû augmenter la surface
cultivée allouée au coton pour maintenir les niveaux de production face à la libéralisation du
marché, mais aussi pour stabiliser ou même accroître leurs revenus à des moments où les prix
internationaux devenaient inférieurs aux coûts de production. Cette stratégie fut utile, à la fin des
années 1990, lors du soutien à la production cotonnière, important dans les pays développés.
Aujourd'hui, la marchandise des cultures de coton représente 3 à 10 % du PIB pour cinq pays de
l'Afrique de l'Ouest6.
Malgré tout, les pays d'Afrique ont vu leurs efforts anéantis, lorsqu'en octobre 2001, le prix du
coton est tombé à 35 cents la livre, soit un niveau inférieur à son coût de production. Les
producteurs africains ne bénéficiant de peu ou pas de protection face aux fluctuations des prix, ils
ne pouvaient alors plus faire face à la concurrence, alors qu'autrefois, leur coton était reconnu
internationalement pour sa qualité et son prix8. À ce moment, quatre pays du Sahel, parmi les
plus pauvres de la planète (Tchad, Burkina Faso, Mali, Bénin), ont donc demandé à
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) la suppression des subventions massives que
les États-Unis et l’Union européenne accordent à leurs producteurs8,9. D'après une étude
du Centre International pour le Commerce et le Développement Durable, pour la période 1998-
2007 les agriculteurs du monde entier auraient bénéficié d’une augmentation moyenne de 3,5 %
du prix du coton, si les États-Unis avaient appliqué les recommandations de l’Organe de
Règlement des Différends. Les producteurs africains auraient compté parmi ces bénéficiaires3.
Depuis octobre 2002, les prix ont augmenté, mais il ne faut pas se réjouir trop vite, car la Chine,
principal intermédiaire cotonnier au monde, a produit moins et acheté plus que les années
antérieures, ce qui explique en partie la hausse10. En 2007, les prix se maintiennent, à la suite de
conditions climatiques défavorables dans les régions productrices comme les États-Unis.
Le coton génétiquement modifié[modifier | modifier le code]
Le coton génétiquement modifié représentait en 2006 le quart des surfaces cultivées dans le
monde et vraisemblablement le tiers de la production mondiale. Les cotons GM sont aujourd’hui
produits par la plupart des grands pays producteurs : Chine, États-Unis, Australie et Inde. Le
Brésil l'a autorisé en 2006.
En Afrique, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et l'Égypte cultivent du coton GM (génétiquement
modifié) en 201211.
En Inde, en 2011, les surfaces cultivées de coton Bt (résistant aux lépidoptères ravageurs)
couvrent 10,6 millions d'hectares 12
Le commerce équitable et le coton bio équitable[modifier | modifier le code]
En avril 2005, l'association Max Havelaar France lance le premier coton équitable : des
producteurs de coton d'Afrique de l'Ouest (Mali, Sénégal, Cameroun, Burkina Faso) entrent dans
une démarche decommerce équitable et sont certifiés par Max Havelaar (cf. [1]).La même année
son homologue, l'association bio équitable, devenu bio partenaire en 2011, lance le coton
biologique et équitable tout d'abord au Benin en 2005,puis en Inde en 2007 par l'intermédiaire de
l'ONG Himshikha Development Project.le coton bioéquitable est contrôlé et certifié par un
organisme indépendant ECOCERT.
Le sens de cette nouvelle certification "équitable"doit être précisé :

 Il existait déjà des vêtements de coton produits selon les règles du


commerce équitable, et distribués en France (notamment dans le
réseau Artisans du Monde). Dans ce cas, c'est la transformation du
coton et son importation qui répondent aux critères du commerce
équitable : la filature du coton et la confection des vêtements sont
faites par des petits producteurs engagés dans une démarche à
long terme avec des organisations de commerce équitable du
Nord ; l'importation des vêtements est faite par une centrale
d'importation de commerce équitable. La production du coton lui-
même échappe largement aux critères du commerce équitable.
 La certification de Max Havelaar concerne lui la production du
coton, pas des vêtements. C'est donc le premier stade de la filière
qui est labellisé. Les stades suivants de la filière ne sont pas
soumis aux mêmes critères : les acteurs du reste de la filière
(filature, tissage, confection, importation) textile sont « agréés » par
Max Havelaar. Cet agrément, contrôlé par des déclarations
trimestrielles et des audits physiques ponctuels pour assurer la
traçabilité, engage le fournisseur à respecter les normes de l’OIT.
Les distributeurs de ces vêtements en coton équitable sont les
super et hyper marchés, les boutiques et la vente par
correspondance ; soit : Armor Lux, Célio, Cora, Eider, Hacot et
Colombier, Hydra, Kindy, La Redoute. Ils ont un simple contrat de
licence avec Max Havelaar. Ils gardent le même système de
distribution que pour leurs autres produits non certifiés.
Cette certification de Max Havelaar a fait l’objet d’une controverse dans le milieu du commerce
équitable, car il s'est accompagné d'un accord avec la société française Dagris, accusée par ses
détracteurs d'encourager la culture de coton transgénique en Afrique de l'Ouest (où le coton GM
est actuellement peu présent). L'usage d'OGM est en contradiction avec les principes
du commerce équitable, à cause de la dépendance économique qu'il entraîne pour les petits
producteurs. Cela dit, Dagris, Max Havelaar et les groupements des producteurs ont décidé,
conjointement, d'exclure toutes variétés d'OGM des productions bénéficiant du label « coton
équitable ».
Indépendamment de cela, certaines sociétés de mode récentes (telles qu'Ideo,
Biocoton [2],Veja,Seyes,JRH…) développent actuellement des filières où les critères sociaux et
environnementaux (coton cultivé suivant les normes de l'agriculture biologique) concernent à la
fois la production du coton et les différentes étapes de sa transformation.
Le fabricant Switcher, quant à lui, diffuse depuis 1981 des vêtements en coton équitable et
éthiques à toutes les étapes de leur fabrication.
Depuis le 16 janvier une grande campagne nationale a été lancée. Dans 10 villes de France et
avec une trentaine d'ambassadeurs, Max Havelaar France incite les citoyens à couper leur
étiquette. "coupez votre étiquette". Le but étant de changer d'étiquette, et de prouver aux grandes
marques de prêt à porter que les consommateurs veulent du coton équitable.
À Paris Place Royale ce sont près de 850 étiquettes qui ont été collectées.
A Strasbourg Place Kléber le samedi 27 février a eu lieu une grande mobilisation, réunissant près
de 500 signatures et autant d'étiquettes ! (cf. [3])
La campagne lancée en 2010, va continuer sur les prochains mois. Prochainement de grandes
marques pourraient passer à l'équitable.

Textile[modifier | modifier le code]


Le coton est la première fibre textile consommée au monde.
Caractéristiques de la fibre de coton[modifier | modifier le code]
Pouvoir absorbant[modifier | modifier le code]
Les fibres de coton ont un bon pouvoir absorbant (environ 8,5 % de leur poids en eau). C'est
pour cette propriété que le coton est majoritairement employé dans le linge de bain (serviettes,
gants de toilette, peignoirs). Il faut cependant rappeler que le coton brut est hydrophobe, et que
pour le rendre hydrophile, donc absorbant, il faut le "décirer" à l'aide de solvants chimiques.
Pouvoir isolant[modifier | modifier le code]
Le pouvoir isolant du coton est moyen, cependant, on peut l'améliorer par grattage. Le fait de
gratter le tissu rend sa surface pelucheuse. Il peut ainsi retenir l'air réchauffé au contact du corps
et « tenir chaud ». Par exemple, les sweats à capuche zippés sont souvent en jersey de coton
gratté à l'intérieur.
Combustion[modifier | modifier le code]
Un tissu 100 % coton brûle rapidement, avec une flamme et dégage une odeur de papier brûlé. Il
laisse des cendres grises, légères et friables.
Action des bases[modifier | modifier le code]
Les solutions alcalines faiblement concentrées n'altèrent pas les fibres de coton, ce qui permet
leblanchissage. Par contre une solution de soude (NaOH) concentrée modifie la structure du
coton et ses propriétés. Cette capacité de la soude à modifier le coton est utilisée dans
la mercerisation (rend les fils de coton brillants) et dans la fabrication des textiles artificiels. La
soude avec le disulfure de carbonedissout la cellulose pour produire de la viscose.
Action des acides[modifier | modifier le code]
L'acide sulfurique concentré dissout le coton. À chaud l’acide nitrique peut oxyder la cellulose
dans une réaction explosive, mais à froid il forme un ester le nitrocellulose, on utilise ce procédé
dans la fabrication de la poudre sans fumée. L’anhydride acétique agit sur le coton et est utilisé
dans la fabrication de l’acétate de cellulose.
Action du chlore[modifier | modifier le code]
Le chlore brûle lentement la fibre de coton. Le chlore en solution très diluée est employé dans
leblanchissement des fibres et des étoffes de coton.
Action de la chaleur[modifier | modifier le code]
Le coton supporte de hautes températures. On peut ainsi bouillir le coton blanc. D'autre part, le
coton supporte le repassage à fer chaud (2 points sur les codes d'entretien). Un fer trop chaud
peut néanmoins jaunir le coton blanc.
Différentes qualités de coton[modifier | modifier le code]
La qualité d'une fibre de coton en sortie de culture est appréciée selon 3 critères :
Longueur[modifier | modifier le code]
Le critère principal de qualité est la longueur de la fibre. La taille varie entre 1 et 4 cm selon les
espèces. D’autre part les cotons les plus longs sont également les plus fins : cette finesse
garantit de bonnes caractéristiques à la matière, car plus la fibre est longue, plus il est facile de la
transformer en fil13.
Les fibres très courtes (linters) sont arrachées par des égreneuses spéciales et sont employées
pour la fabrication de papiers ou de textiles artificiels sous forme de cellulose régénérée. C’est
l’Égypte qui produit les fibres les plus longues (plus de 3,2 cm). On les appelle longue soie ou
longues fibres.
Couleur[modifier | modifier le code]
La couleur varie du blanc crème au jaunâtre, le coton le plus blanc est plus recherché. Plus le
coton est proche du blanc, plus il sera facile de le blanchir complètement pour le teindre ou
l’imprimer.
Propreté[modifier | modifier le code]
Les fibres sont plus ou moins débarrassées de leurs impuretés.
Qualités des fibres de coton[modifier | modifier le code]
La fibre de coton est très appréciée car :

 c’est une fibre textile peu coûteuse


 le textile obtenu est doux et confortable
 la douceur du coton et la possibilité de l’aseptiser en font un textile
privilégié pour les vêtements de bébés.
 elle est hypoallergénique (très peu allergisant)
 le coton est très sain pour le contact des muqueuses (d’autres
fibres favorisent la macération et donc l’apparition de
champignons)
 le coton a une bonne perméabilité à l’air : il permet à la respiration
cutanée de s’effectuer
 le coton est souple grâce au fait que les fibres sont vrillées (elles
peuvent s’allonger de 5 à 8 %)
On peut lui faire subir divers traitements

 on peut le merceriser (rendre brillant à l’aide de soude)


 il prend facilement les teintures
 on peut facilement imprimer sa surface
 on peut améliorer son pouvoir thermique en le grattant.
 on peut l’empeser à l’aide d’amidon (ex : bazin)
Facilité d’entretien :

– il est facile à laver ;


– on peut faire bouillir le coton blanc ;
– on peut le repasser à fer chaud ;
– on peut le nettoyer à sec.
Inconvénients des étoffes de
coton[modifier | modifier le code]
Malgré ses nombreuses qualités, le coton a
néanmoins des inconvénients :

– tendance à rétrécir ;
– pâlissement des teintures avec le temps ;
– sensible à l'humidité : il développe rapidement des
moisissures s'il est mal stocké.
– se déchire facilement
Utilisation des fibres de
coton[modifier | modifier le code]
Fils[modifier | modifier le code]
Le coton est utilisé pour faire des fils
mats ou brillants (mercerisés).
Tissage[modifier | modifier le code]
le coton est utilisé pour tisser des
étoffes très différentes suivant la taille
et la torsion des fils employés et
d’autre part de leur mode de tissage.
Bonneterie[modifier | modifier le code]
Le jersey de coton est employé dans
la fabrication de nombreux articles de
sous-vêtements, pour les t-shirts, les
pulls, etc., pour l’homme, la femme et
l’enfant.
Dentelle[modifier | modifier le code]
Beaucoup de dentelles et de tulles
sont en coton.
Ouate[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
 ouate, sur le Wiktionnaire

La ouate, ou coton ouaté, est une


sorte de coton plus fin et plus soyeux
que le coton ordinaire et qui sert pour
les pansements et la toilette ou à
garnir un vêtement, une couverture,
etc., entre la doublure et le dessus.
Passementerie[modifier | modifier le
code]
Le coton est utilisé dans la fabrication
des ganses, tresses, galons et franges
.
Quelques exemples de tissus
réalisés à base de
coton[modifier | modifier le code]
On appelle généralement, l'ensemble
de ces tissus des cotonnades:

 Calicot (toile servant notamment


pour réaliser les banderoles);
 Chambrai;
 Chintz (toile teinte ou imprimée
d’aspect brillant et glacé);
 Coton à fromage;
 Gabardine;
 Moleskine (tissu);
 Organdi et organza;
 Percale;
 Piqué (textile);
 Seersucker;
 Taffetas (toile à l’aspect
craquant);
 Tarlatane;
 Toile de Jouy
 Tissu éponge (serviettes de bain,
gants de toilette…);
 Vichy (tissu)
 Jeans (ou denim), toile de coton à
armure de serge;
 Basin (ou bazin);
 Mousseline (toile très fine et
transparente au tombé fluide dû
au fait qu’elle est réalisée à partir
de fils très retordus);
 Madras (étoffe de coton et soie à
carreaux);
 Jersey de coton (maille employée
pour les t-shirts);

Plante
médicinale[modifier | modifier le
code]
Le coton fait partie des plantes
utilisées en médecine
traditionnelle au Vietnam. Une étude
américaine a conclu que le coton
pourrait contenir une molécule
d'intérêt pour le traitement de
l'ostéoporose (maladie qui affecte
près de 6 millions de femmes et 2
millions d'hommes rien qu'aux États-
Unis). En effet, la solidité de l'os
résulte d'un équilibre subtil entre deux
types de cellules osseuses :
les ostéoblastes, qui s'accumulent
dans les os, et les ostéoclastes, qui
les fragilisent. Une molécule du coton
bloque la dégradation de l'os par les
ostéoclastes in vitro jusqu'à 97 % des
cellules osseuses en cultures de
laboratoire, apparemment sans effets
nocifs sur d'autres cellules14.

Symbolique[modifier | modifier le
code]

 Les noces de coton symbolisent la


première année de mariage dans
le folklore français.
 Le coton est le 1er niveau dans la
progression de
la sarbacane sportive.
 Dans le calendrier
républicain français, le 29e jour du
mois de Thermidor est dénommé
jour duCoton15.

Voir aussi[modifier | modifier le


code]
Sur les autres projets Wikimedia :
 Le coton, sur Wikimedia
Commons

 coton, sur le Wiktionnaire

Bibliographie[modifier | modifier le
code]

 Hauchart V., 2005. Culture du


coton et dégradation des sols
dans le Mouhoun (Burkina Faso),
thèse de géographie, GEGENA
(EA3795), université de Reims-
Champagne-Ardenne, 428 p.
 Sément G., 1986. Le Cotonnier en
Afrique tropicale, Édition
Maisonneuve-Larose, Paris, Coll.
Le technicien de l'agriculture, 133
p.
 Anton Zischka, La Guerre secrète
pour le coton, Paris, 1934
 Erik Orsenna, Voyage aux pays
du coton, Édition Fayard, 2006
 Alain Blondy, La culture du coton
en Provence sous le 1er Empire,
Provence historique, 2006,
LVI/225, 251-279
Articles
connexes[modifier | modifier le code]

 Textile, habillement, industrie


textile
 Eurocoton
 Glossaire du tissage
 Huile de coton
Liens externes[modifier | modifier
le code]

 (fr) Informations de marché sur


le site de la Conférence des
Nations unies pour le commerce
et le développement

Notes et
références[modifier | modifier le
code]

1. ↑ Agritrade (2013) Note de

synthèse : Secteur du
Coton [archive]

2. ↑ Du coton produit sous la

contrainte [archive] - Le
Nouvelliste.ch - le 4 juillet 2011

3. ↑ a et b Que pourrait signifier

l’Accord de Doha pour le


commerce du

coton ? [archive], ICTSD,

Information Note. Number 11.


November 2010.

4. ↑ a, b et c The Biology of African

savannahs, Bryan Shorrocks.

Oxford University Press, États-


Unis, 2007. 268 pages.

5. ↑ a et b Pin, Emmanuelle. Analyse

de cycle de vie d’un tee-shirt,

fabriqué à Montréal, en coton

versus en polyester. 2004.

Université de Sherbrooke.

6. ↑ a, b, c, d et e Atlas de l’intégration
régionale en Afrique de l’Ouest.

Produit par l’OCDE. Consulté le


26-05-09.

7. ↑ Le Coton en Afrique de l’Ouest :

un enjeu économique et

social (ressource électronique).

Éditions OCDE, consulté le 05- 06-


09.

8. ↑ a et b « Bataille pour la survie du

coton africain », par Tom Amadou


Seck. Le monde diplomatique,
Décembre 2005.

9. ↑ Dupre, Jocelin. Élaboration d'un

modèle d'équilibre général

calculable appliqué à l'économie

du Mali pour évaluer les impacts de

la diminution des subventions dans

le secteur agricole et du coton.

2007. Université de Sherbrooke. 86


pages.

10. ↑ « Le coton africain sinistré », par


André Linard. Le Monde
diplomatique, septembre 2003.

11. ↑ Global Status of Commercialized

Biotech/GM Crops 2011 [archive],


slide 13

12. ↑ situation Mondiale des Plantes

GM commercialisées : 2011 -

Résumé, Clive
James/ISAAA [archive]

13. ↑ Daniel Weidmann, Technologie

des textiles, Dunod, Paris, 2009,

p.10
14. ↑ (en) Nguyen Xuan Cuong,

Chau Van Minh, Phan Van Kiem,

Hoang Thanh Huong, Ninh Khac

Ban, Nguyen Xuan Nhiem, Nguyen

Huu Tung, Ji-Won Jung, Hyun-Ju

Kim, Shin-Yoon Kim, Jeong Ah


Kim, Young Ho Kim Inhibitors of

Osteoclast Formation from

Rhizomes of Cibotium barometz;

Journal of Natural Products 2009

72 (9), 1673-1677 ;
(Résumé [archive])

15. ↑ Ph. Fr. Na. Fabre


d'Églantine, Rapport fait à la

Convention nationale dans la


séance du 3 du second mois de la

seconde année de la République


Française [archive], p. 29.

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l’agronomie

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 Coton
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