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RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
MONTAGE DE CIRCUITS
MODULE N 26 : HYDRAULIQUES
SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE
NIVEAU : QUALIFICATION
ANNEE 2010
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 26 : Montage de circuits hydrauliques
pratiques
Révision linguistique
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Validation
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SOMMAIRE
Présentation du Module ......................................................................................................................................8
RESUME THEORIQUE ....................................................................................................................................9
1. GENERALITES ................................................................................................................... 10
2. NOTIONS FONDAMENTALES ........................................................................................... 15
3. CIRCUITS HYDRAULIQUES ............................................................................................... 16
4. FLUIDES HYDRAULIQUES ................................................................................................ 19
5. RESERVOIRS ET FILTRES ................................................................................................ 22
6. CANALISATIONS ............................................................................................................... 28
7. DISTRIBUTEURS................................................................................................................ 31
8. VALVES DE PRESSION ..................................................................................................... 40
9. RECEPTEURS HYDRAULIQUES - VERINS....................................................................... 46
Code : EM 26 Durée : 80 h
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
PRESENTATION
CONTEXTE DE REALISATION
• A l’aide :
- d’outillage et d’équipement;
- des instruments de mesure et de contrôle;
- de bancs d’essais et de montages hydrauliques;
- de machines et d’équipement industriel;
- de composants, de raccords et de conduits.
• A partir :
- de schémas ou de plan de circuits;
- de manuels techniques;
- d’abaques et de tableaux.
REFERENCES
- Notes de cours
Présentation du Module
1. GENERALITES
Dans un système industriel, l’hydraulique se traduit par la transmission et la commande des
forces par un liquide (huile hydraulique).
Avantages :
• la transmission de forces et de couples élevés ;
• une grande souplesse d'utilisation dans de nombreux domaines ;
• une très bonne régulation de la vitesse sur les appareils moteurs, du fait de
l'incompressibilité du fluide ;
• le démarrage en charge des moteurs hydrauliques et des vérins ;
• une augmentation de la longévité des composants (tiroir des dis- tributeurs).
Contrairement aux systèmes pneumatiques, où il est nécessaire d'utiliser un
lubrificateur après la filtration de l'air, les systèmes hydrauliques, du fait de la
présence de l'huile, possèdent un excellent moyen de lubrification.
Inconvénients :
• les risques d'accident dus à l'utilisation de pressions élevées dans les systèmes 50 <
p < 700 bars ;
• les fuites qui entraînent une diminution du rendement ;
• les pertes de charge dues à la circulation de l'huile dans les tuyauteries ;
• les risques d'incendie dus à l'utilisation d'une huile hydraulique minérale
inflammable.
• c'est un matériel coûteux (composants) dont la maintenance est onéreuse du fait du
prix de revient élevé des composants, du remplacement de l'huile hydraulique et des
filtres.
Remarques
Dans le domaine industriel, il existe naturellement d'autres moyens de transmettre une puissance,
comme :
L'énergie pneumatique: l'air comprimé est utilisé comme moyen de transmission.
L'énergie électrique: utilisation de moteurs électriques de différents types.
L'énergie mécanique: utilisation d'engrenages, de poulies et courroies ainsi que du système bielle-
manivelle.
Applications
Les propriétés particulières offertes par l'hydraulique comme :
• la possibilité de transmettre des forces élevées,
• la souplesse d'utilisation,
ont trouvé leurs applications et leur efficacité dans de nombreux domaines industriels.
La machine-outil
Les secteurs d'application sont très variés, mais le gros consommateur de composants
hydrauliques reste celui de la machine-outil. On trouve dans ce domaine toutes les
opérations de bridage de pièces, de prise d'outil, de commande d'avance et de
transmission de mouvements. Les presses à découper ou à emboutir sont des applications
directes de l'hydraulique.
La manutention
Les chariots élévateurs représentent un secteur traditionnel de l'utilisation des systèmes
hydrauliques. Les mouvements sont linéaires dans des opérations de levage où le matériel
doit résister à des efforts importants
L'aviation
L’hydraulique destinée à l'aviation occupe une position particulière. Fournie par des
sociétés spécialisées, elle est régie par les mêmes lois de la physique mais doit répondre à
des exigences spécifiques.
Remarque
Pour classifier cette large palette d'applications, il a été créé les notions d'hydraulique
mobile et d'hydraulique stationnaire (ou hydraulique industrielle).
L’hydraulique mobile se déplace grâce à des chenilles ou à des roues.
L’hydraulique stationnaire repose sur des pieds ou 6 des fondations.
2. NOTIONS FONDAMENTALES
2.1 Le débit
Il corresponde au volume de fluide qui durant une unité de temps donnés au travers d’une
section.
L’unité c’est le mètre cube par seconde (m3 / s).
En pratique les unités utilisées sont : le litre par minute (l / min.) ou le centimètre cube par
seconde (cm3 / s).
Formules usuelles :
Q = S x v avec : Q : débit en cm3 / s
S : section en cm2 ;
v : vitesse en cm / s.
2.2 La puissance
La puissance est le travail qu’effectue une force par unité de temps :
travail W
P= =
temps t
Définition en hydraulique :
force F
En hydraulique la pression p est égale à = =p
sec tion S
Donc : F = p x S et on obtient pour la puissance hydraulique:
Q× p
P= avec : P en kW,
600
Q en l / min.
p en bar.
2.3 Le couple
3. CIRCUITS HYDRAULIQUES
Les circuits hydrauliques ont approximativement la même structure. Ils se composent tous :
Le limiteur de pression
Comme son nom l'indique, il sert à limiter la pression dans un circuit hydraulique. Il protège
également l'installation des dépassements de pression accidentels.
Les distributeurs
Le rôle de ces appareils est capital. On peut les considérer comme les « aiguillages » du
système. Ils dirigent le fluide sous pression vers les actionneurs et reçoivent en retour le
fluide sans pression qu'ils dirigent vers le réservoir.
Les actionneurs
Ces appareils transforment l'énergie hydraulique en énergie mécanique. Ce sont les vérins
hydrauliques à simple ou double effet ainsi que les moteurs hydrauliques.
Les vérins double effet travaillent dans les deux sens. Les vérins simple effet travaillent
uniquement dans un seul sens.
La force d'un vérin monté dans un système hydraulique dépend de deux critères :
la pression dite de service;
le diamètre de son alésage.
La vitesse dépend du débit de la pompe alimentant le système.
Le circuit « ouvert »,
Dans un circuit ouvert, l'huile circule du réservoir vers la pompe. Cette huile est refoulée,
mise sous pression, puis dirigée vers un composant appelé « distributeur » qui dirige l’huile
sous pression vers une chambre du vérin (ou moteur).
Le distributeur reçoit en retour l'huile sans pression de l'autre chambre du vérin qu'il
retourne au réservoir (ou bâche).
Le circuit « fermé »
Dans ce type de circuit, l'huile circule en « circuit fermé ». La circulation se fait de la pompe
vers le récepteur et du récepteur vers la pompe.
3.4 Le drain
Certains composants comportent des pièces en mouvement (tiroir de f distributeur
coulissant dans un alésage). Pour qu'il y ait fonctionnement un jeu s'impose et au travers
de ce jeu fonctionnel, obligatoire, l'huile va s'échapper et provoquer une fuite. Il faut donc
l'évacuer et une conduite séparée appelée «drain» va assurer cette tâche.
4.2 La viscosité
On peut ainsi définir la viscosité comme étant la résistance qu'opposent les molécules de
ce fluide à une force qui tend à les déplacer.
Indice de viscosité
Cet indice indique la variation de viscosité en fonction du paramètre température. Plus
l'indice est élevé moins la viscosité varie.
Unité
Pour exprimer la viscosité cinématique, on utilise comme unité le mètre carré / seconde
(m2/s).
Les sous-multiples sont: le stokes (1 St = 10-4 m2/s) et le centistokes (1 cSt = 1/100 st).
Réchauffage de l'huile
Un système hydraulique ne doit pas être démarré si l’huile, se trouvant dans le réservoir,
est trop froide. Au démarrage, la température de cette huile doit se situer aux environs des
15° C. Le réchauffage peut se faire à l'aide d'élém ents chauffants placés dans le fond du
réservoir en tenant compte de la capacité en huile du réservoir.
Le refroidissement de l'huile
Description
Il possède une entrée et une sortie pour l'eau (élément réfrigérant), ainsi qu'une entrée et
une sortie pour l'huile (élément à refroidir). L'huile, en circulant autour des tubulures
contenant l'eau, va se refroidir. L'huile circule en sens contraire de l'eau.
Sortie eau
5. RESERVOIRS ET FILTRES
5.1. Réservoirs
Le réservoir se compose d'une cuve en acier protégée.
Installation
Service sévère Service normal
Fixe Mobile Fixe Mobile
Capacité 2 fois Capacité 10 Capacité Capacité 5 fois
supérieure au débit de fois supérieure à égale au débit de supérieure à celle
la pompe en l/mn celle des vérins la pompe en l/mn des vérins
Transmissions hydrostatiques :
• Circuit ouvert : Capacité trois ou quatre fois supérieure à la valeur du débit
maximal de la pompe hydraulique principale ;
• Circuit fermé : Capacité égale au débit maximal de la pompe de gavage ;
• Circuit semi-fermé : Capacité trois à quatre fois supérieure à la valeur du débit
maximal de la pompe hydraulique principale.
5.2. Filtre
Le rôle des filtres est d’absorber quantitativement au mieux tout ce qui est consécutif à la
pollution : les poussières, impuretés et vapeurs atmosphériques, les écaillages de soudage,
les calamines résultant du cintrage des canalisations, les pigmentations de fonderie, les
gommes et les laques provenant de la rupture de stabilisation du fluide, les corpuscules
métalliques liés à l’usure inévitable et normale des pièces en mouvement
L’huile sous pression, circulant dans l'installation, véhicule toutes sortes d'impuretés se
trouvant à l'intérieur du circuit. Ces impuretés peuvent être abrasives ou non abrasives.
Dans tous les cas, il faut absolument les éliminer, car elles provoqueront des pannes et une
usure anormale des composants amenant rapidement des fuites. C'est le rôle de la
filtration.
La filtration de l'huile hydraulique peut se faire à l'aide :
Le montage du filtre se fait sur la conduite de refoulement de la pompe. Cette filtration est
efficace. Elle protège les composants hydrauliques mais la haute pression oblige à avoir du
matériel robuste. Elle se fait à l'aide de filtres.
Le montage du filtre se fait sur la conduite de retour. La totalité de l'huile est filtrée.
Inconvénient: la pompe n'est pas protégée des impuretés contenues dans le réservoir, ce
qui implique une filtration sur l'aspiration. Cette filtration sur le retour est très employée. Elle
est efficace et bon marché et se fait à l'aide de filtres.
Cette filtration doit protéger la pompe. Elle est assez grossière et ne peut arrêter que les
grosses particules. Elle se fait à l'aide de crépine (grille métallique très fine de 150
microns). En aucun cas cette filtration ne constitue une protection des composants du
système hydraulique.
6. CANALISATIONS
6.1.1. Symboles
Sur la fig. 6-1 sont montrés les différents symboles utilisés pour la représentation des
canalisations et leurs raccords.
Fig. 6-1
Fig. 6-2
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Les tubes utilisés en hydraulique sont en fer doux (teneur de carbone de 0,15 à 0,25%)
de type sans soudure, obtenus par étirage à froid ou à chaud. Ou en acier inoxydable.
Les tubes doivent être cintrés de façons spéciales pour assurer le meilleur écoulement
du liquide. Sur une installation rigide il est nécessaire d’ajouter au moins un coude de sorte
à pallier les effets dus à la dilatation. Il est nécessaire aussi de prévoir des supports à
coussinets en caoutchouc pour réunir les tubes. Ces supports réduisent la fatigue des
canalisations et des raccords par réduction sensible des vibrations.
6.3. Raccords
Les raccords ou les systèmes de jonction entre les canalisations ou entre les
canalisations et les composants divers d’une installation sont on ne peut plus nombreux.
Les raccords sur les canalisations rigides doivent répondre aux conditions suivantes :
- Tous les raccordements doivent être conçus et installés de façon à permettre un
démontage et un remontage rapide ;
- Le type de raccordement utilisé doit être au moins aussi résistant (à la pression) que
les canalisations ;
- Les raccordements ne doivent pas provoquer des pertes de charge sensibles ;
- Pour éviter les risques de corrosion électrolytique, les raccords ou le métal d’apport
doit avoir la même nature que celui des canalisations.
7. DISTRIBUTEURS
Fonction :
Aiguiller le débit vers l'une ou l'autre partie du circuit, autoriser ou bloquer le passage du
débit
Constitution:
Fonctionnement : L
Les éléments de commande agissent sur le tiroir et le déplacent vers la droite ou vers la
gauche. En se déplaçant, le tiroir met en communication les orifices. ou la déplaçant, le
tiroir met en communication les orifices.
Symbolisation:
Chaque position des éléments de commande interne du distributeur est représentée par
une case carrée.
Dans chaque case se positionnent des flèches ou des traits qui indiquent les liaisons
établies entre les orifices et le sens d'écoulement du fluide.
Les canalisations aboutissent à la case représentant la position repos.
La lecture de la position travail s'obtient en déplaçant par glissement l'autre case du
symbole face à la représentation des tuyauteries.
Exemples:
Exemples:
Remarque:La taille d'un distributeur ainsi que la grosseur de ses orifices doit être adapté au
débit qui le traverse.
Exemples :
• Distributeur 4-2 à commande électrique (24V~) rappel par ressort :
Représentation simplifiée :
8. VALVES DE PRESSION
On entend par valves de pression tous les composants qui réagissent sous l’influence
de la pression ou sous l’effet des variations de cette pression. Quatre grandes familles de
valves de pression sont à considérer:
- Valves de limitation de pression ;
- Valves de séquence
- Valves de régulation de pression
- Valves de pression diverses: de mise à vide, d’équilibrage, de progressivité ou de
temporisation.
Si l'on actionne le distributeur, la tige du vérin sort. Lorsque la tige est complètement sortie,
le débit de la pompe se retrouve sans issue. La pompe continuant à débiter, la pression
monte très rapidement. Il en résulte obligatoirement la rupture des canalisations et des
composants. L'accident est inévitable.
Description du fonctionnement
On distingue deux étapes dans le fonctionnement du limiteur de pression.
1èr étape: au départ, le clapet conique est en appui sur son siège grâce à une force F d'appui
(préalablement réglée). Cette force F se règle avec un ressort de pression et une vis de
réglage.
Utilisation
Dans tout système hydraulique, il est nécessaire et obligatoire de monter un limiteur de
pression. En cas de surpression dans le circuit, .il assurera la sécurité évitant ainsi des
accidents graves. Ce limiteur se monte en aval de la pompe.
Limite d'utilisation
Le limiteur de pression à commande directe a des limites d'utilisation qui se situent aux
environs des 200 bars. Pour des pressions supérieures, on utilise un limiteur de pression à
commande indirecte.
Représentations symboliques
Ce sont des valves qui permettent en principe l’alimentation d’un circuit secondaire
lorsque la pression déterminée est atteinte dans le circuit primaire (fig. 9-6). Ces valves
sont dites “normalement fermées”. Elles sont toujours montées en ligne sur le circuit auquel
elles sont affectées : contrairement aux valves de limitation de pression qui sont montées
en dérivation. De plus, ces valves sont toujours à drain externe.
Fig. 9-6
Symbole:
Un vérin hydraulique est un tube cylindrique (le cylindre) dans lequel une pièce mobile (le
piston) sépare le volume du cylindre en deux chambres isolées l'une de l'autre. Un ou
plusieurs orifices permettent d'introduire ou d'évacuer un fluide dans l'une ou l'autre des
chambres et ainsi déplacer le piston.
L'étanchéité entre les chambres du vérin ou entre corps et tige est réalisée par des joints.
Cette fonction est primordiale, car elle caractérisera le rendement et la durée de vie du
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Le guidage est assuré par des porteurs en matériaux à faible friction. Leur choix dépendra
du fluide et des caractéristiques de charge et de vitesse du vérin.
Un vérin simple effet ne travaille que dans un sens (souvent, le sens de sortie de la tige).
L'arrivée de la pression ne se fait que sur un seul orifice d'alimentation ce qui entraîne le
piston dans un seul sens, son retour s'effectuant sous l'action d'un ressort ou d'une force
extérieure (fréquent en hydraulique).
L'utilisation d'un distributeur à une seule sortie est donc suffisante (distributeur 3/2) ou d'un
clapet logique pour les débits plus importants.
L'emploi de ces vérins reste limité aux faibles courses.
L'usage des vérins simple effet est très courant dans les presses hydrauliques. Ils
permettent de développer des efforts très importants. Ils sont alors associés à des vérins
de plus faibles sections permettant de réaliser les vitesses rapides d'approche ou de
rappel. Des clapets de grosse section permettent le remplissage ou la vidange rapide des
vérins et sont directement raccordés au réservoir souvent situé en charge.
Un vérin double effet a deux directions de travail. Il comporte deux orifices d'alimentation et
la pression est appliquée alternativement de chaque côté du piston ce qui entraîne son
déplacement dans un sens puis dans l'autre.
Les vérins sont souvent équipés d'amortisseurs de fin-de-course qui évitent les chocs du
piston.
9.2.1 Symboles:
t Vérin double effet Vérin double effet avec double Vérin double effet avec
amortisseurs fixes double amortisseurs réglables
Remarques: Les diamètres des tiges sont importants afin d'éviter le flambage. Des
abaques permettent de déterminer les caractéristiques du vérin pour éviter le flambage.
Lors du remplacement ou de l'installation d'un vérin, il est impératif de purger l'air des
chambres (de chaque côté du piston).
Grâce à des appareils de commande a appropriés, qui peuvent être également actionnés à
distance, l'inversion des sens s'opèrent très rapidement. Du fait qu'ils sont autolubrifiés, les
appareils sont fiables. Mais cela exige une très grande propreté.
C' C'est un vérin asservi. Il est équipé soit d'un distributeur à commande proportionnelle soit
d'une servovalve et d'un ou plusieurs capteurs. Selon sa performance, il sera équipé de
joints à faible frottement ou de paliers hydrodynamiques, voire de paliers hydrostatiques
pour les plus performants.
L'effort développé par un servo-vérin dépend des pressions résultantes dans les deux
chambres. Celles-ci créent des efforts antagonistes et sont dues aux pertes de charge
générées par l'organe de contrôle qui laminent le fluide.
Tel une antenne télescopique, ce vérin comporte différentes tiges imbriquées l'une dans
l'autre, qui permettent en se dépliant, d'atteindre des objets relativement loin (10m). La
pression, généralement de l'huile, pousse le gros piston qui, arrivé en fin de course met
l'huile en communication avec le deuxième vérin par un orifice. Pour le retour, le fluide
emprunte le même chemin (c'est un vérin à simple effet).
• Ceux qui sont directement alimentés par un système rotatif type palette, mais
peuvent être aussi avec pignon et crémaillère. Le piston est solidaire de l'axe de
sortie et peut pivoter selon un angle qui peut aller jusqu'à 270°.
Ou vérin gonflable ; ce sont des vérins généralement gonflés à l’air, mais pour des
applications spécifiques on peut employer l’eau, l’huile, le glycol pour sa qualité antigel.
Ces vérins, également appelés coussins gonflables sont composés d’un corps en
caoutchouc seul ou pris entre deux flasques métalliques pour la fixation. Leurs fonctions
mécaniques sont très diverses :
• fabrication dimensionnelle très aisée pour les coussins (de 100 à 1000 mm de côté),
ou toutes autres formes,
• matière fait à partir de tissu vulcanisé,
• faible épaisseur et encombrement réduit,
• adaptation aisée et force de levage importante (jusqu’à 7 à 8 bars de pression),
pression uniformément répartie,
• adapté à tous types de besoin : lever, presser, déplacer, pousser, amortir
Vérin gonflable
Leurs simplicités technologiques en font d’un usage très répandu, non seulement dans
l’industrie (table élévatrice et manutentions diverses), mais également dans les secteurs du
dépannage et les services de secours (soulèvement d’objets encombrants).
Un vérin se caractérise par sa course, par le diamètre de son piston et par la pression qu'il
peut admettre :
La vitesse de sortie du piston est fonction de la surface du piston et du débit de fluide qui
• V la vitesse en m/s.
• Q le débit volumique en m³/s.
• S la surface d'application (surface du piston) en m².
Le produit de la surface du piston par la course donne la cylindrée du vérin; elle correspond
au volume de fluide nécessaire pour sortir toute la tige du piston.
On vérifiera l'élancement de la tige pour éviter son flambement en poussant. Pour les
grands vérins à grande course on utilise des tiges creuses alimentées en huile pour réduire
le risque de flambement.
1.2. Durée du TP
1.4. Description du TP
Une machine à estamper doit être équipée d'un dispositif supplémentaire pour
l'éjection des pièces usinées. Ce complément fonctionnel est réalisé par un vérin à
simple effet (B) (fig. TP1-1). Il peut être commandé par un distributeur 2/2 ou 3/2.
Lors du calcul de la pression de sortie, il faut normalement tenir compte de la
pression de charge et des résistances (pertes de charge) dans l'installation
hydraulique. Dans notre exemple, nous pouvons négliger les résistances - on n'a
donc plus qu'à calculer la pression de charge selon l'expression : p = F / A dans
laquelle la force F est la charge appliquée sur le vérin et A l'aire effective du piston.
Fig. TP1-1
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1.5. Déroulement du TP
Fig. TP1-2
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2.2. Durée du TP
2.4. Description du TP
De l'aluminium liquide est puisé dans un four d'attente et versé dans une rigole
qui mène à une machine à couler sous pression. L'élévateur est équipé à cet effet
d'un godet mobile (fig. TP2-1).
Le godet est actionné par un vérin à double effet qui lui permet d'exécuter le
mouvement pivotant requis pour l'opération. Le vérin est commandé par un
distributeur 4/2, la tige de piston peut donc se déplacer dans les deux sens. Le godet
ne doit pas plonger dans le four tant que le distributeur n'est pas actionné. Le vérin
est muni de deux raccordements et peut être mis sous pression des deux côtés, ce
qui permet d'inverser la course de la tige du piston.
Fig. TP2-1
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A la course aller, le vérin exerce une force plus grande ; au retour, il atteint une
vitesse plus grande.
Fig. TP2-2
Si les éléments de travail doivent prendre (comme dans l’exercice) une position
déterminée quand l'énergie est coupée, on utilise des distributeurs à rappel par
ressort. Tous les distributeurs mis en oeuvre dans cet exercice ont un tiroir et sont
disponibles avec ressort de rappel ou avec centrage par ressort ou avec cran d'arrêt.
On a choisi le distributeur 4/2 à rappel par ressort puisqu'il assure le maintien du
vérin dans la position voulue en cas de mise en service non autorisée du groupe
générateur.
Calcul :
2.5. Déroulement du TP
Fig. TP2-3
3.2. Durée du TP
3.4. Description du TP
Fig. TP3-1
Des pièces sont serrées par un vérin hydraulique (fig. TP3-1). Le problème
consiste à ralentir la vitesse de serrage pour ne pas endommager les pièces, sans
modifier la vitesse d'ouverture.
Fig. TP3-2
3.5. Déroulement du TP
Fig. TP3-3
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Les deux solutions sont possibles. L’étranglement en amont ne provoque pas une
multiplication de la pression. L’huile qui est réchauffée au point d’étranglement va à
l’élément de puissance. La dilatation du matériau qui en résulte est sans importance
dans un dispositif aussi simple, mais elle doit être prise en considération quand il
s’agit d’entraînements de précision de machines-outils.
4.2. Durée du TP
4.4. Description du TP
Des outils de poinçonnage de différents poids sont montés sur une presse à
l’aide d’une potence hydraulique (fig. TP4-1). Les mouvements de levage et de
descente sont exécutés par un vérin à double effet.
Il s’est avéré lors de la mise en route de la potence que la tige de piston sort à
une vitesse excessive. On décide de monter une soupape d’étranglement avec
clapet antiretour dans le circuit pour réduire la vitesse de sortie.
Fig. TP4-1
4.5. Déroulement du TP
Comme dans l'exercice précédent, le réducteur peut être monté en amont ou en
aval du vérin. Considérons d'abord le montage en amont (fig. TP4-2).
Fig. TP4-2
Fig. TP4-3
5.2. Durée du TP
5.4. Description du TP
Fig. TP5-1
OFPPT / DRIF / CDC Génie Electrique 67
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Fig. TP5-2
Fig. TP5-3
5.5. Déroulement du TP
Schéma préliminaire
Dans ce montage (fig. TP5-4), le distributeur 4/2 (1.1) est actionné le premier. La
tige de piston du vérin de serrage A sort sous la pression de déplacement. Dès
qu'elle atteint la pièce, la pression du réseau monte jusqu'à la valeur maximale de 50
bar. Le distributeur 4/3 (2.1) déclenche la course aller du vérin de perçage B. Quand
celui-ci sort, la pression du réseau se règle à la pression de déplacement de ce vérin.
Conséquence : la pression appliquée sur le vérin de serrage diminue.
Fig. TP5-4
Fig. TP5-5
Schéma approfondi
Fig. TP5-6
Réalisation de l’exercice
Observations
• Si l’installation hydraulique comporte seulement le vérin de serrage, la
pression nécessaire peut être réglée par le limiteur de la pression de réseau. Dans
ce cas, on peut se passer du réducteur de pression.
• Dès que la tige de piston du vérin de perçage sort, la pression du réseau
diminue pour atteindre la pression de déplacement. Cette pression est plus faible
que la pression de serrage. Pour cette raison, la pression de serrage peut également
tomber s’il y a des fuites au niveau des distributeurs.
• La tige de piston du vérin de perçage supporte aussi la broche
d’entraînement. Ces éléments exercent une charge de traction. Pour assurer une
avance de perçage régulière, il faut prévoir un dispositif de maintien sous la forme
d’une soupape d’équilibrage montée dans la conduite d’alimentation qui s’ajoute
alors au régulateur de débit déjà en place. Au retour, ce régulateur doit être bipassé
moyennant un clapet antiretour.
Fig. TP5-7
O.F.P.P.T.
EFP
FICHE DE TRAVAIL
Stagiaire : _____________________________________ Code :
Formateur : ______________________________________________________
Durée : 3 heures
(Exemple)
O.F.P.P.T.
E.F.P.
FICHE D’EVALUATION
Stagiaire : …………………………………………………….
TOTAL 40
COMMISSION:
1.
2.
BIBLIOGRAPIE