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"Number One"
22/05/2018
Voici un résumé des témoignages des « Number One » avec des expériences uniques et
particulièrement internationales suivi d’échange avec un auditoire qui ne l’était pas moins.
Les speakers invitées sont au Top de leur entreprise, de leur ministère, de leur pays. Elles
sont de vrais rôles modèles et sont venues du Portugal, de Belgique de Bretagne pour nous
rencontrer et partager leurs secrets de leadership.
Ces dirigeantes ont reçu en 2017 le prix de l’entreprise familiale de EY et le prix de BFM
Business. Patricia nous raconta comment elle et ses deux sœurs ont repris les rênes de
l’entreprise familiale en 2000, toujours guidées par 3 valeurs : liberté, plaisir, partage. Elles
les déclinent dans plein de domaines et particulièrement dans le management. L’important
est de « préserver l’équilibre car plaisir et performance sont intimement liés » nous confie
Patricia. Il faut sans cesse « accompagner, épauler et croire en la réussite d’un projet, à
l’image du skipper Thomas Coville de Sodebo Ultime qui a battu magistralement fin 2016 le
record du tour de monde en solitaire sur un multicoque Ultim après plusieurs tentatives et
Ensuite, Sophie WILMES nous a relaté son parcours en tant que Ministre fédérale du
Budget en Belgique chargée de la Loterie nationale @Sophie_Wilmes , mère de 4 enfants .
Licenciée en communication ainsi qu’en Gestion Financière, elle a travaillé à la Commission
européenne puis dans un cabinet d’avocats d’affaires avant de se consacrer pleinement à la
politique en 2007. Son engagement a commencé il y a 18 ans au niveau local. Son
approche est de « bien faire aujourd’hui ce que je peux faire aujourd’hui et avancer pas à
pas». Son Cabinet est constitué de 30 personnes. Les Collaborateurs comme la Ministre
sont assujettis à une réactivité forte, des horaires à rallonge (travail de nuit fréquent, appels
téléphoniques soir et weekend, presque le rythme d’une startup). La qualité de vie lorsque
l’on est engagé au service de l’Etat est donc très… variable !
Dans son management, elle privilégie des relations directes avec ses collaborateurs pour
lesquelles elle se veut disponible et met en avant une capacité forte à connaître les forces et
les faiblesses de chacun (pour savoir comment s’appuyer sur leurs analyses). Elle vit son
rôle au sein du gouvernement avec un esprit de collaboration et souhaite aider le Premier
ministre à réussir pour le pays (ils sont du même parti).
Elle manage de la « même façon qu’elle vit sa vie, car quand on travaille, on doit travailler
avec qui on est, ce en quoi l’on croit. » Elle précise qu’il est « important de pouvoir retomber
sur ses valeurs et instincts dans les moments de doute. ». Ces valeurs managériales
reposent sur l’engagement politique (un féminisme revisité), la parité et la confiance en soi.
Elle nous rappelle par ailleurs que c’est parce que « les femmes n’ont pas confiance dans
les autres femmes » qu’il y a peu de représentativité féminine dans les urnes. Il est
nécessaire d’avoir davantage de « solidarité féminine ».
Enfin, Nathalie Risacher Senior Country Manager de Natixis Portugal (ex COO Natixis
USA- Amériques) a fait part de son expérience. Longtemps identifiée comme une française
qui brille aux Amériques du Nord, centrale et Sud pendant 17 ans à New York, Nathalie
Risacher a pris un virage en devenant Senior country Manager au Portugal en 2017. Le
challenge est grand et se positionne au niveau international aussi bien dans la construction
informatique mais aussi d'attirer les talents. Diriger : une aventure humaine que Nathalie
mène avec beaucoup de bienveillance. Pour elle, « en tant que leader, il faut qu’on sache
transformer ».
Son management est gouverné par 7 piliers : Différence et diversité (Son enfance en Afrique
lu a permis de facilement éliminer les stéréotypes et les barrières que peuvent ressentir
certaines femmes), Confiance en soi, Vision, Risque (Savoir sortir de sa zone de confort),
Réseau (essentiel pour construire notre carrière), Priorité (savoir faire des choix) et Fighting
spirit (en persévérant avec bienveillance).
Nathalie Risacher a présenté ce qu’elle appelle son kit d’expatriation « survival kit for a
world changer ».
• Confiance en soi : ne pas avoir peur. Elle constate avec regret que les
femmes postulent à un poste lorsqu’elles estiment avoir 80% des compétences requises, les
hommes 40%. « La clé du succès, c’est la confiance et la clé de la confiance c’est la
préparation »
• Etre visionnaire : avoir des rêves et vivre pour les réaliser, quitter
régulièrement sa zone de confort comme elle l’a fait en quittant la Caisse des Dépôt, en
faisant un MBA aux USA (sans parler suffisamment anglais), puis en quittant New-York pour
le Portugal.
• Prendre des risques : pour elle il n’y a pas de risques à en prendre, c’est
plutôt le contraire qu’il faut redouter.
• Choisir ses priorités : dire oui mais aussi savoir dire non ; peser le pour et le
contre. Ne pas dire oui à tout car aucune femme n’est Superwoman.
En conclusion, quels sont les atouts des « Number One » ?
• Pour Sophie Wilmes les clés des « number one » résident dans leurs valeurs, mais
à chacun les siennes. Pour elle, ce sont la confiance et le travail et encore le travail.
• Pour Patricia Brochard, il faut rester soi-même et être consciente que la chance
n’existe pas. Il y a des opportunités que l’on voit (ou pas) à condition de savoir où l’on
Les difficultés existent toujours, certaines nous font grandir, surtout si l’on croit que
l’on peut se relever. Se connaître soi-même, faire preuve de courage et
d’optimisme semble donc indispensable !
Cette soirée avait tout pour insuffler beaucoup d’énergie et Cécile Delettré, présidente de
l’International au Féminin, remercie les « Number One » qui ont fait le déplacement, les
participant.e.s et bien entendu Delphine Delage et Dominique Morelle pour leur accueil.
Quatre gagnantes ont été récompensées grâce à leurs grands nombres de tweets :
Magaly Siméon, Merete Buljo, Audrey Rochas et par un heureux tirage au sort, la chance a
souri a Holly Niemela.
• Berlin : les 5-6-7 juillet : visites et conférences franco allemande dans le digital.
• 12 juillet à Paris
• 24 septembre à Paris.
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