EL MEHDI EL FADLI

Présentation
Monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du jury, honorable présence
Bonjour et bienvenue à la soutenance de notre projet de fin d’études intitulé « Etude de la grande
tour du futur complexe administrative de l’Agence Nationale des Ports »

Plan
Pour aborder ce sujet, on va suivre le plan suivant :
On va commencer par une introduction
Puis on va présenter le projet et ses parties essentielles,
Ensuite on détaillera le choix conceptuel ainsi que la modélisation sur Robot Structural Analysis
Suivra l’étude du type de plancher choisie parmi les variantes valables
Le chapitre qui suit sera consacré à l’analyse de la structure vis-à-vis des actions sismiques
Après on va passer au dimensionnement des éléments en superstructure à savoir les voiles de
contreventement et les poteaux
Enfin on va choisir un système de fondation et effectuer les vérifications nécessaires.
Et on achèvera la présentation avec une conclusion
Introduction
Dans le cadre du projet « Wessal Casablanca Port » qui a pour but de faire de la capitale
économique une destination phare des tourismes d’affaires, de culture et de croisière ; s’inscrit
le nouveau complexe administratif.

Ce projet a pour objectif d’optimiser les espaces portuaires par le regroupement de services
jusqu’alors dispersés sur le port.

Présentation du projet
On passe à la présentation du projet et on commence par la situation géographique. Le site est
localisé à côté de la porte N°1 à l’entrée du port de Casablanca à proximité de la gare ferroviaire
Casa-Port.
Ce complexe est constitué de deux corps de bâtiments, une tour haute R+25 et une tour basse
R+8 reliés entre elles par un hall avec 4 sous-sols, les niveaux 22 à 24 devront abriter des
restaurants et des cafés avec terrasses extérieures.
Etant donné l’écart important aussi bien en masse qu’une hauteur entre les deux blocs, on a prévu
un joint de séparation afin d’assurer le libre déplacement sans contact préjudiciable.
Ici on a une coupe sur la tour jusqu’au niveau 13 où l’on peut voir les retombées admissibles fixées
par l’architecte.
Et enfin la vue en plan du rez-de-chaussée que l’on explicitera plus en détail dans le chapitre
suivant.
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Vent Seisme
L’action sismique et l’action du vent sur la structure ne sont pas prises en considération
simultanément, suite à une comparaison des efforts réduits en base des murs il s’est avéré que
le séisme est dimensionnant.

Le calcul des actions sismiques peut être menée par deux approches distinctes

Une approche dite statique équivalente et dont l’application exige la régularité en plan et en
élévation et une hauteur qui n’excède pas les 60 mètres

Vu qu’on a une hauteur libre qui dépasse les 100mètres, on opte pour l’approche dynamique sous
réserve que l’effort latéral sismique V servant au calcul soit supérieure à 90% de la valeur obtenue
dans le cadre de l’approche statique équivalente notée F.
D’après les cartes de zonage sismiques, pour un projet qui est situé en zone 2, on a une
accélération horizontale maximale du sol de 10% l’accélération de pesanteur et un rapport de
vitesse 0.10.
L’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné dépend de la nature des sols
traversés par l’onde sismique. Pour un rocher toute profondeur on est en site S1.
On doit déterminer le facteur de réduction qui caractérise la capacité d’une structure à dissiper
de l’énergie par comportement inélastique.
On doit assurer un niveau de ductilité ND1 pour un bâtiment recevant du public donc de classe II
et un rapport de vitesse qui vaut 0.10, pour un système de contreventement par noyau le facteur
de réduction est de l’ordre de 1.8.

En ce qui concerne l’analyse modale, on a poursuivi les calculs jusqu’à la fréquence de coupure
de 33Hz, ainsi que le cumul des masses modales dans les deux directions de l’excitation a atteint
90% de la masse totale vibrante W.
Les valeurs de calculs des déplacements, déformations, sollicitations sont obtenues en combinant
les valeurs trouvées séparément pour chaque mode. Deux méthodes sont envisagées en fonction
de l’indépendance des modes : Soit par les combinaisons quadratiques ou bien les combinaisons
quadratiques complètes
Deux modes sont considérées comme ayant des réponses modales indépendantes s’ils vérifient
à l’inégalité suivant. Pour notre cas les combinaisons utilisées sont les CQC.
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Voici les résultats de l’analyse modale. Le cumul des masses a atteint 90% au bout de 26 modes.
On a aussi les modes qui mobilisent le plus de masses dans les deux directions de calcul

Le déplacement latéral total du bâtiment ∆𝑔 doit être limité à 0.004H. Voici les déplacement
extremums

Au départ ce critère n’était pas vérifié, dans un premier temps on a augmenté l’épaisseur des
voiles formant le noyau central et on est passé de 25 cm à 50cm mais sans pour autant réussir,
on était obligé d’agir sur la masse totale vibrante au lieu de prendre une fraction de la charge
d’exploitation qui correspond au cas le plus défavorable, on l’a scindé en deux en fonction de la
nature des étages.
Les déplacements latéraux inter-étages doivent être limitées, donc on voit dans le tableau les
déplacements maximaux ainsi que les déplacements moyens dans les deux directions
Pour la vérification à la stabilité, le facteur de stabilité doit rester inférieure à 0.1, sinon les effets
du second ordre ou l’effet P-Delta sont à prendre en considération.
Voici la déformée de la structure pour une excitation suivant la direction X et pour la direction Y,
Ces déformées ne sont pas à l’échelle bien sûr.

Radier
Le terrain en place présente une homogénéité caractérisée par la prédominance des schistes
fracturé sous une couverture sableuse de 4.00m d’épaisseur
Un niveau d’eau est intercepté à environ 2m50 par rapport au terrain naturel donc le type de
fondation retenu est le radier général ancré dans le substratum schisteux et dont le taux de travail
peut atteindre 5bars.
Pour la stabilisation des excavations, il convient de réaliser une paroi moulée qu’il faudra intégrer
dans la structure et ancrer dans les schistes. Une étanchéité sera éventuellement généralisée sur
4 sous-sols.
La répartition des contraintes sous radier, peut être considérée comme uniforme, si nous
vérifions la condition de raideur
Avec L0 est la longueur élastique et qui fait intervenir deux paramètres épaisseur du radier que
nous cherchons h et le module de réaction du sol que l’on va déterminer sur la base des résultats
des deux essais pressiomètriques Ménard qui ont été menés
On retiendra une seule valeur pour la suite des calculs
On trouve une épaisseur de 2.05 mètres qui vérifie la condition de rigidité
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Ils restent donc à faire les vérifications nécessaires

On commence par la vérification au poinçonnement.
Le long du contour de l’aire chargée on ne doit pas dépasser la valeur maximale de la résistance
au poinçonnement, VEd étant l’effort tranchant appliqué
Aucune armature de poinçonnement n’est nécessaire si on vérifie la condition suivante
VRd est la valeur de calcul de la résistance au poinçonnement d’une dalle sans armatures de
poinçonnement
Pour la résistance au glissement, on doit vérifier la condition avec Hd et Vd sont les composantes
de calcul horizontale et verticale de l’effort appliqué sur la fondation
La surface de comprimée sous le radier doit être au moins égale à 10% de la surface totale
En admettant la répartition linéaire des pressions sous le radier, le diagramme des contraintes
affecte la forme d’un trapèze ou d’un triangle