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Une information abondamment diffusée dans les réseaux sociaux fait savoir que les
travaux seraient arrêtés dans les chantiers de la Société PRIME POTOMAC à Garoua, et
que le PDG de ladite société serait en fuite, avec 18 milliards de F CFA en poche. Ces
informateurs malheureux écornent, au passage, de très hautes personnalités de la
République, avant de conclure que pour toutes ces raisons, la CAN TOTAL
CAMEROUN 2019 serait en péril à Garoua.
PRIME POTOMAC tient à apporter les précisions ci-après, au sujet de ces accusations:
2) Avec un effectif total de plus de 4.500 ouvriers sur les différents chantiers, et
compte tenu du fait que le gros œuvre des stades est quasiment terminé, la société
PRIME POTOMAC a entrepris de réduire ses effectifs. C’est ainsi que 3.000
ouvriers ont sont été libérés il y’a trois semaines. Ces ouvriers ont été totalement
soldés.
3) Il était question de libérer une 2e vague de 800 ouvriers, dont la date de fin
d’emploi était prévue pour le 30 Juin dernier. Malheureusement, pour des raisons
indépendantes de notre volonté, ces ouvriers n’ont pas pu être libérés, faute de
moyens.
Pour pallier au retard de paiements qui ont causé ces mouvements d’humeur,
5) PRIME POTOMAC souhaite, dans l’avenir, une plus grande célérité dans
l’obtention des signatures des différents contrôleurs; signatures nécessaires à
l’entrée de nos décomptes dans le circuit de paiement de l’Etat. Ceci permettra à
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notre client, l’Etat, de payer nos décomptes rapidement, comme cela a toujours été
le cas.
Au sujet de prétendus détournements de deniers publics,
7) C’est pourquoi les niveaux d’avancement des travaux sont toujours supérieurs au
niveau de paiements enregistrés. C’est ce qui explique d’ailleurs le fait que
certains de nos comptes fournisseurs restent débiteurs, pendant de longues
périodes. Car nous faisons d’abord le travail avant de nous faire rembourser par
l’Etat du Cameroun. C’est le principe de notre contrat...
BEN MODO
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