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L’assurance vie et capitalisation, constitue une institution moderne par rapport aux

acceptions de la solidarité sociale des marocains.

Quand il s’agit d’épargner pour une longue durée, avec de potentiels bons rendements,
deux solutions ont la préférence des assurés. Le contrat d’assurance-vie (surtout) et le
contrat de capitalisation.

Si les principes sont les mêmes, l’un est lié à son souscripteur tandis que l’autre entre
dans le patrimoine de l’assuré. Mais l’un est hors succession tandis que l’autre s’y
ajoute.

Un contrat d’assurance-vie est un contrat d’assurance dont le risque, objet du contrat,


dépend de la durée de la vie humaine.

En contrepartie de primes payées par le preneur d’assurance, que celui soit le


souscripteur (contrat individuel) ou l’adhérent (contrat collectif), la compagnie
d’assurance ou l’assureurs’engage à verser un capital ou une rente à une ou plusieurs
personnes dénommée(s) bénéficiaire(s) lorsque le risque survient. A savoir soit le décès
de l’assuré soit au contraire la survie de ce dernier à un terme donné.

Un contrat de capitalisation est un placement financier qui permet de capitaliser une


somme d'argent. Au sein de ce contrat, il existe plusieurs supports pour investir : Fonds
en drhms à capital garanti,
Pendant la durée de vie du contrat, l'épargnant a la possibilité de retirer son argent à
tout moment. Il peut également changer les supports d'investissements en effectuant
des arbitrages.
La souscription d’un contrat d’assurance vie et son fonctionnement

Un contrat d’assurance-vie est souvent perçu comme un outil de transmission de capital


(l’assurance vie en cas de décès), mais il est également un véritable outil d’épargne
(l’assurance-vie en cas de vie).
Quelque soit le but recherché, un contrat d’assurance-vie permet
de constituer ou faire fructifier un capital. Il est possible de souscrire un ou

plusieurs contrats d’assurance vie. Au delà du placement initial il est possible d’effectuer des
versements, réguliers ou non, sans limite de montant. Aussi, même si fiscalement il est plus
intéressant d’épargner pendant au moins huit ans, le souscripteur peut à tout moment
récupérer son capital.

Comment ça marche ?
Les assurances vie sont vendues par des compagnies d’assurance, des banques,
des mutuelles, sur Internet… Il existe des centaines de produits différents. L’assuré est
généralement le souscripteur, mais pas forcément. En effet, il est possible d’ouvrir un
contrat d’assurance-vie pour le compte de quelqu’un d’autre (l’un de vos enfants par
exemple).

Vous pouvez :

 soit récupérer votre capital et le produit de vos intérêts via des rachats
partiels ou totaux.

 soit désigner des bénéficiaires qui bénéficieront du capital si vous décédez avant la fin du
contrat.

A l’ouverture d’un contrat, vous réalisez un premier versement d’argent et l’assureur vous
remet des documents légaux, tels que les conditions générales ou la notice d’information,
ainsi que le bulletin de souscription. En général, les contrats laissent la liberté d’investir quand
vous le souhaitez, mais il faut respecter une somme minimale qui varie de quelques dizaines à
plusieurs Dirhams.
Qui peut souscrire à un contrat d’assurance vie ?

Toute personne physique peut souscrire seule un contrat d'assurance-vie. Même un mineur
non émancipé peut le faire, représenté par l'un de ses parents. En

revanche, les majeurs déclarés incapables ne peuvent conclure un contrat d'assurance-vie que
sous certaines conditions.

Par ailleurs, une personne morale peut souscrire un contrat d'assurance-vie, représentée, selon
la nature de la société, par son gérant, son représentant du conseil d'administration ou son
président.
Pour éviter les abus, des conditions strictes ont été mises en place pour protéger l'assuré sur la
vie. Avant tout, le consentement de l'assuré est un pré requis.
Par ailleurs, les enfants de plus de 12 ans sont protégés. En effet, ils doivent donner leur
accord, assorti d'un accord écrit de leur représentant légal, sauf dans le cas d'un mineur
émancipé qui pourra souscrire seul son contrat à partir de 16 ans
Il est impossible de mettre en place une assurance décès pour un majeur sous tutelle ou un
mineur de moins de 12 ans.

Qui peut en bénéficier ?

Le bénéficiaire des primes d'assurance-vie doit être désigné dans le contrat. À défaut, les
sommes seront versées au souscripteur ou à ses ayants droit. Le souscripteur est libre de
désigner qui il veut : son conjoint pacsé, son épouse, ses enfants, un ami, une association
déclarée, etc. À quelques exceptions près toutefois. Les tribunaux ont, à plusieurs reprises,
annulé les clauses désignant la maîtresse du souscripteur, surtout lorsque cette désignation
était motivée par le désir d'instituer ou de maintenir des relations adultères. Ce qui n'est pas,
par
exemple, le cas d'un couple adultère ayant vécu ensemble pendant plusieurs années et ayant
eu des enfants ensemble. Relâchement des moeurs oblige, la Cour de cassation adopte une
position de plus en plus libérale à l'égard de ces désignations.

2.2 La souscription du contrat de capitalisation et son fonctionnement Contrat par lequel


une société d'assurance ou de capitalisation s'engage, en contrepartie d'une prime, à
remettre au porteur du titre, à une échéance prévue dans le contrat, un capital
déterminé à l'avance augmenté d'une participation
aux bénéfices.

C’est une opération d’épargne pure. Il se présente sous la forme de titres nominatifs ou
anonymes qui peuvent être alimentés soit par une prime unique soit par des versements libres
ou programmés.
A tout moment, le souscripteur peut récupérer totalement ou partiellement son capital.
La durée du placement est fixe, parfois prorogeable. Les contrats sont souvent souscrits pour
30 ans au plus.
Le nombre de bons par individu et les montants investis ne sont pas plafonnés. Le contrat
peut être libellé en euros ou en unités de compte

Fonctionnement
Le contrat de capitalisation peut se présenter en mono-support en euros, ou en multi-support
en euros ou en unités de compte. Un contrat avec des versements en euros représente des
obligations à faibles risques, contrairement à un contrat avec des unités de compte qui sont
soumises à fluctuation. Cependant, les unités de compte offrent une meilleure performance de
gains par rapport au fonds en euros. Le contrat de capitalisation ne propose pas de plafond de
dépôt réglementaire, et les sommes sont disponibles à tout instant.
Pour souscrire à un contrat de capitalisation, il faut faire appel à un assureur.
Lors de la souscription, une prime est versée par le souscripteur. Selon le contrat,
la prime peut être déclinée en plusieurs sommes, étalées sur toute la durée du
contrat.

La durée du contrat de capitalisation ne peut être ni inférieure à 8 ans, ni


supérieure à 30 ans. À l’issue de la période contractuelle, les fonds sont
entièrement reversés au souscripteur ou à ses héritiers.

Qui peut souscrire à un contrat de capitalisation ?


Le souscripteur peut être une personne physique ou une personne morale
(sociétés, associations, etc.).

 Personne physique.
Il est possible de souscrire à un contrat de capitalisation très tôt. Les mineurs de
moins de douze ans ont accès à ce type de placement, à condition d’être
évidemment représentés.

 Personne morale
Sociétés patrimoniales, associations, mutuelles, entreprises de type SARL, SA et
SAS entre autres peuvent souscrire à un contrat de capitalisation comme
placement financier. Seules les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés
sont généralement exclues par les assureurs adhérents à la FFSA (Fédération
Française des Sociétés d'Assurance) et ne peuvent donc prétendre à ce type de
placement.

Conclusion

Les échecs récents des compagnies d'assurance soulèvent des


questions sur la situation financière des industries de
l'assurance.
Bon nombre des difficultés spécifiques auxquelles sont
confrontées les compagnies d'assurance ont tendance à être
propres à chaque assureur ou à ses secteurs d'activité.

D'un point de vue général, cependant, la même difficulté à


laquelle sont confrontés les institutions d'épargne, les banques et
la plupart des autres intermédiaires est également confrontée aux
assureurs.

Les stratégies financières des intermédiaires financiers aux


États-Unis ont présumé une stabilité des taux d'intérêt qui a
commencé à s'effondrer à la fin des années 1960.

Non seulement la hausse des taux d'intérêt au cours des deux


dernières décennies a-t-elle tendance à déprimer la valeur des
actifs de tous les intermédiaires, mais elle a également
favorisé la concurrence entre intermédiaires car tous
cherchaient de nouvelles opportunités de profit.

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