Professional Documents
Culture Documents
Quand il s’agit d’épargner pour une longue durée, avec de potentiels bons rendements,
deux solutions ont la préférence des assurés. Le contrat d’assurance-vie (surtout) et le
contrat de capitalisation.
Si les principes sont les mêmes, l’un est lié à son souscripteur tandis que l’autre entre
dans le patrimoine de l’assuré. Mais l’un est hors succession tandis que l’autre s’y
ajoute.
plusieurs contrats d’assurance vie. Au delà du placement initial il est possible d’effectuer des
versements, réguliers ou non, sans limite de montant. Aussi, même si fiscalement il est plus
intéressant d’épargner pendant au moins huit ans, le souscripteur peut à tout moment
récupérer son capital.
Comment ça marche ?
Les assurances vie sont vendues par des compagnies d’assurance, des banques,
des mutuelles, sur Internet… Il existe des centaines de produits différents. L’assuré est
généralement le souscripteur, mais pas forcément. En effet, il est possible d’ouvrir un
contrat d’assurance-vie pour le compte de quelqu’un d’autre (l’un de vos enfants par
exemple).
Vous pouvez :
soit récupérer votre capital et le produit de vos intérêts via des rachats
partiels ou totaux.
soit désigner des bénéficiaires qui bénéficieront du capital si vous décédez avant la fin du
contrat.
A l’ouverture d’un contrat, vous réalisez un premier versement d’argent et l’assureur vous
remet des documents légaux, tels que les conditions générales ou la notice d’information,
ainsi que le bulletin de souscription. En général, les contrats laissent la liberté d’investir quand
vous le souhaitez, mais il faut respecter une somme minimale qui varie de quelques dizaines à
plusieurs Dirhams.
Qui peut souscrire à un contrat d’assurance vie ?
Toute personne physique peut souscrire seule un contrat d'assurance-vie. Même un mineur
non émancipé peut le faire, représenté par l'un de ses parents. En
revanche, les majeurs déclarés incapables ne peuvent conclure un contrat d'assurance-vie que
sous certaines conditions.
Par ailleurs, une personne morale peut souscrire un contrat d'assurance-vie, représentée, selon
la nature de la société, par son gérant, son représentant du conseil d'administration ou son
président.
Pour éviter les abus, des conditions strictes ont été mises en place pour protéger l'assuré sur la
vie. Avant tout, le consentement de l'assuré est un pré requis.
Par ailleurs, les enfants de plus de 12 ans sont protégés. En effet, ils doivent donner leur
accord, assorti d'un accord écrit de leur représentant légal, sauf dans le cas d'un mineur
émancipé qui pourra souscrire seul son contrat à partir de 16 ans
Il est impossible de mettre en place une assurance décès pour un majeur sous tutelle ou un
mineur de moins de 12 ans.
Le bénéficiaire des primes d'assurance-vie doit être désigné dans le contrat. À défaut, les
sommes seront versées au souscripteur ou à ses ayants droit. Le souscripteur est libre de
désigner qui il veut : son conjoint pacsé, son épouse, ses enfants, un ami, une association
déclarée, etc. À quelques exceptions près toutefois. Les tribunaux ont, à plusieurs reprises,
annulé les clauses désignant la maîtresse du souscripteur, surtout lorsque cette désignation
était motivée par le désir d'instituer ou de maintenir des relations adultères. Ce qui n'est pas,
par
exemple, le cas d'un couple adultère ayant vécu ensemble pendant plusieurs années et ayant
eu des enfants ensemble. Relâchement des moeurs oblige, la Cour de cassation adopte une
position de plus en plus libérale à l'égard de ces désignations.
C’est une opération d’épargne pure. Il se présente sous la forme de titres nominatifs ou
anonymes qui peuvent être alimentés soit par une prime unique soit par des versements libres
ou programmés.
A tout moment, le souscripteur peut récupérer totalement ou partiellement son capital.
La durée du placement est fixe, parfois prorogeable. Les contrats sont souvent souscrits pour
30 ans au plus.
Le nombre de bons par individu et les montants investis ne sont pas plafonnés. Le contrat
peut être libellé en euros ou en unités de compte
Fonctionnement
Le contrat de capitalisation peut se présenter en mono-support en euros, ou en multi-support
en euros ou en unités de compte. Un contrat avec des versements en euros représente des
obligations à faibles risques, contrairement à un contrat avec des unités de compte qui sont
soumises à fluctuation. Cependant, les unités de compte offrent une meilleure performance de
gains par rapport au fonds en euros. Le contrat de capitalisation ne propose pas de plafond de
dépôt réglementaire, et les sommes sont disponibles à tout instant.
Pour souscrire à un contrat de capitalisation, il faut faire appel à un assureur.
Lors de la souscription, une prime est versée par le souscripteur. Selon le contrat,
la prime peut être déclinée en plusieurs sommes, étalées sur toute la durée du
contrat.
Personne physique.
Il est possible de souscrire à un contrat de capitalisation très tôt. Les mineurs de
moins de douze ans ont accès à ce type de placement, à condition d’être
évidemment représentés.
Personne morale
Sociétés patrimoniales, associations, mutuelles, entreprises de type SARL, SA et
SAS entre autres peuvent souscrire à un contrat de capitalisation comme
placement financier. Seules les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés
sont généralement exclues par les assureurs adhérents à la FFSA (Fédération
Française des Sociétés d'Assurance) et ne peuvent donc prétendre à ce type de
placement.
Conclusion