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Mâts de charge et bigues

Jean Marie AUZON


Professeur de l’Enseignement Maritime
E.N.M.M. de Marseille
MATS DE CHARGE ET BIGUES.

INSTALLATION 6
D’UN MÂT DE CHARGE SIMPLE
5

8
1

15
16
17

10 12

13

3 9

14

7 11

13 bâbord

1 - mât ou mâtereau
2 - corne
3 - vit de mulet
4 - palan de redresse, caliorne (ou martinet
si 1 brin)
5 - poulie haute sur mât
6 - poulie de retour ou chape de hune
7 - touret d’apiquage
8 - poulie de tête
9 - poulie de pied ou chape de bas-cul
10 - cartahu AR AV
11 - treuil de hissage
12 - croc
13 - palan de garde (a: pantoire; b: garant; 15
c: queue de palan)
14 - taquet de tournage
15 - fausse garde
16 - hauban
17 - étai 13 tribord

Exploitation 001 Auzon p 34 E.N.M.M. Marseille 99


FORCES S’EXERCANT SUR LE MAT DE ET AU VIT DE MULET

CHARGE ET SON GREEMENT On néglige l’épaisseur du mât de charge devant sa


longueur; le vit de mulet est supposé concentré en un
point.
FORCES APPLIQUEES AUX CABLES ET AUX
POULIES Les forces appliquées sont H,J,et K.

On néglige les dimensions des poulies devant la longueur H se décompose en C force de compression le long de la
du mât de charge. Les forces sont supposées concentrées corne et en M1 suivant la direction du martinet; cette
aux points d’attache de ces poulies. On admet que la tension M1 dépend de la valeur du poids P et de
tension d’un fil d’acier passant dans un réa augmente de l’orientation de H (voir plus loin).
5% à cause des frottements et de la raideur du fil d’acier.

Forces appliquées sur les cables: M1


P étant le poids surpendu au cartahu, la tension du
cartahu après passage dans la chape de tête devient:
T1 = 1,05 P
et après passage dans la chape de pied:
T2 = 1,05 T1 ou approximativement 1,1 P.
C
M1 étant la tension exercée sur le martinet (redresse à 1
H
brin) sous l’effet:
- du poids suspendu,
- de la moitié du poids de la corne,
- du poids de la poulie de tête. J se décompose en D, force de compression sur le
Elle devient M2 = 1,05 M1 après passage dans la poulie de mâtereau et en E force perpendiculaire au mâtereau qui le
retour. soumet à une flexion qui est équilibrée par l’action des
haubans et des étais.
Forces appliquées sur les poulies:
Les manilles de fixation des poulies sur les mâts sont E
soumises aux forces suivantes:
- Chape de tête: P + T1= H
- Chape de hune: M 1 + M2 = J
- Chape de pied: T1 + T 2 = K D
Ces forces sont appliquées sur le pitonnage par J
l’intermédiaire des manilles.
K: la chape de pied est fixée sur l’axe vertical du vit de
mulet. Celui-ci reçoit l’effort de compression C; le vit de
Chape de hune
mulet est donc soumis à C + K = V dont l’effet sur le mât
M1 est la compression V1 (qui s’ajoute à D) et la flexion V2
Chape de tête (parallèle à E).
a
M
T1
M2 K
J
P V2

V
b L
H C V1 V

T1
K

En résumé:
T2 Le mâtereau est soumis à
- une compression D + V1;
Chape de pied - une flexion E + V2.
La corne est soumise à la compression C.
Le vit de mulet est soumis à la force V.

FORCES APPLIQUEES AU MÂTEREAU, A LA CORNE COMPRESSION SUR LA CORNE ET TENSION DU

Exploitation 001 Auzon p 35 E.N.M.M. Marseille 99


MARTINET EN FONCTION DE L’APIQUAGE EFFET DE LA GITE

Quand le navire est droit, la chape de hune et le vit de


La longueur (L) de la corne et la distance (b) vit de mulet sont sur la même verticale. Quelle que soit
mulet/chape de hune, sont des dimensions fixes. l’orientation de la corne, cette verticale, la corne et le
La longueur (a) du martinet entre chape de hune et chape martinet sont dans le même plan; donc la corne est en
de tête est variable et caractérise l’apiquage. équilibre indifférent et les palans de garde ne sont soumis
Apiquer un espar, c’est le rapprocher de la verticale. à aucune tension.

Remarquons que le triangle dont les sommets sont les Quand le navire est incliné transversalement (gîte α), la
extrémités des vecteurs T, C et H, est semblable au chape de hune et le vit de mulet ne sont plus sur la même
triangle ayant pour côtés a, b et L et l’on a: verticale; la distance de leurs traces sur un plan horizontal
est : d = b sin α
C-T/L = P/b ou C = T + P.L/ b et C = P (1,05 + L/b) Pour une orientation quelconque θ de la corne à partir du
travers, le plan vertical contenant le martinet n’est plus
M confondu avec le plan vertical passant par la corne: il en
résulte que la tension M du martinet est oblique à ce plan,
autrement dit qu’elle a une composante normale à ce plan
T1 (m1).
La tension m1 est équilibrée par la tension des palans de
garde. Si les palans de garde sont choqués, la corne va se
mettre en mouvement sous l’effet de m1, fonction de sinθ θ.
C P Le mouvement sera oscillatoire et amorti à cause des
frottement. La position d’équilibre sera corne par le travers
H (m1 = 0 et θ = 0).

la compression sur la corne est donc indépendante de


l’apiquage.

De même on a: M/a = P/b et M = P.a/b


α
P
b
M = P a/b

Vue de face

La tension M sur le martinet diminue quand l’apiquage de


la corne augmente. Il y a des dangers à travailler trop près α
de l’horizontale, ce qui provoque des tensions
considérables sur le martinet avec des risques de rupture.
Sur certains mâts de charge, il est préconiser un angle
limite de mâtage.

Vue de b sin α
dessus

m2 m1

Exploitation 001 Auzon p 36 E.N.M.M. Marseille 99


UTILISATION DES MATS DE CHARGE

GREMENT EN BATAILLE OU EN COLIS VOLANT

Deux mâts de charge sont disposés en bataille quand l’un


(le débordeur) est mis à l’aplomb du quai et l’autre (le
plongeur) à l’aplomb de l’écoutille.
Pour embarquer la marchandise selon la méthode du colis
volant, on maille les deux cartahus sur le même croc de
chargement.
Le mouvement de la palanquée au chargement se
décompose en:
- hissage (en virant sur le seul cartahu du débordeur, celui
qui supporte la charge),
- virage à bord (en virant le cartahu du plongeur et en
dévirant le cartahu du débordeur),
- amenage en cale (en dévirant les deux cartahus, celui du
plongeur supportant seul la charge).

Un dosage judicieux des tensions permet une trajectoire


sans point anguleux. Il permet même, en laissant osciller la
palanquée, de la déposer un point quelconque du carré de
panneau.

La hauteur atteinte par le croc doit être suffisante pour que


la palanquée passe le pavois. Cependant l’angle α entre
les deux cartahus au niveau du croc doit demeurer dans
les limites raisonnables sous peine, s’il devient excessif,
de provoquer des tensions anormales et aboutir à des
ruptures des palans de garde.

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LIMITES D’UTILISATION

La charge maximale autorisée lorsque deux mâts de


charge travaillent en colis volant est de 50% de la C.M.U.
L’angle des cartahus ne doit pas depasser 120°.

Pour α = 120° et dans le cas unique de la symétrie des -P T max = 1,15 P


tensions T1 et T2 par rapport à la verticale, on a égalité
entre ces tensions et le poids suspendu (T1 = T2 = P).
Pour α nettement plus grand que 120°, la tension devient T1
considérable (pour α = 160°, T = 3P). Dans ce cas, on
risque la rupture du cartahu ou plus vraisemblablement
celle des palans de garde. 60°
Pour α = 120° (maximum autorisé) et pour T1 et T2 T2
quelconque, on montre que la tension maximum atteint
P/COS 30°, c’est à dire que T max = 1,15 P.
La tension des cartahus se reporte en tête des mâts de α = 120°
charge, ce qui tend à les rapprocher. Cette action est
équilibrée par la tension des palans de garde dont la
pantoire doit être autant que possible perpendiculaire au
mât de charge.
La fausse garde en fil d’acier est une protection en cas de
rupture du palan de garde dont le point faible est le filin. Il
convient de laisser un peu de mou dans la fausse garde; si
cette dernière était raide et qu’elle vienne à casser, il est
probable que le filin du palan de garde n’étalerait pas sous
le choc et casserait à son tour, ce qui conduirait aux
conséquences les plus graves.

INCONVENIENTS

- mise en oeuvre longue,


- nécessite un treuilliste entrainé,
- uniquement pourdes charges relativement faibles.

CABLE DOUBLE

C’est un cable plus long et de plus fort calibre que le


cartahu. Il permet de soulever des colis lourds jusqu’à la
charge maximale d’utilisation du mât de charge qui est
affiché sur la corne.
La manutention s’effectue avec un mât de charge unique
brassé à l’aide de palans de garde, ou le courant d’un
palan garni sur une poupée de treuil. Il est quelques fois
avantageux de mailler le cartahu du mât de charge non
utilisé sur la tête du mât de charge ayant reçu le cable
double pour faciliter le brassage.

Une variante d’utilisation consiste à utiliser deux mâts de


charge lorsque le poids P dépasse la C.M.U. d’un mât de
charge. Il faut veiller à ce que la manille d’assemblage des
deux fils d’acier reste toujours suffisament éloigné des
réas des poulies.

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LA BIGUE CLASSIQUE Les charges maximum d’utilisation sont très variées; les
plus petites bigues ont une C.M.U. de 20 tonnes et les plus
grandes de plusieurs centaines de tonnes.
La bigue est un mât de fort échantillonnage servant à la
manutention de colis lourds.
En cours de fonctionnement la charge est hissée à la fois
Une caliorne de redresse permet d’apiquer la bigue. Une
par la manoeuvre de l’appareil et par celle de la redresse.
seconde caliorne appelée “appareil” sert au hissage de la
La mise au poste de mer (plaquée sur le mât support à
charge. Trois ou quatre palans de gardes servent au
l’aide d’un collier) se fait au moyen d’un fil d’acier, la
brassage. Tous les garants de ces caliornes ou palans
“guindresse”.
passent par des poulies de retour et sont garnis sur des
treuils, ce qui assurent la mobilité permanente de la bigue.

La bigue classique présente l’inconvénient de demander


beaucoup de temps pour être gréée, d’immobiliser 6 treuils,
donc d’arrêter les opérations commerciales dans les
panneaux voisins et de réclamer beaucoup de personnel
pour la manoeuvre.

Exploitation 001 Auzon p 39 E.N.M.M. Marseille 99


LA MATURE VELLE

La mâture type Velle est constituée par une corne de fort


échantillonnage placée entre les pieds d’un portique.
Un cable unique, “sans fin”, passant par deux treuils, est
utilisé pour le brassage et le “matage” de la corne. Les
deux brins servant pour le matage s’enroulent dans le
même sens sur le treuil d’apiquage, alors que les deux
brins servant pour le brassage s’enroulent chacun dans un
sens sur le treuil de brassage.
Un troisième treuil est utilisé pour le hissage.
Puisque les palans de garde ne sont plus utiles, la mise en
oeuvre d’une mâture Velle est rapide.
D’autre part, un homme seul est suffisant pour la
manoeuvrer (regroupement des commandes des trois
treuils).

Treuil Treuil de
Treuil de Hissage Brassage
d’ Apiquage

Exploitation 001 Auzon p 40 E.N.M.M. Marseille 99


LA BIGUE STULKEN La tête de la bigue est prolongée par une fourche servant
au basculement. Le garant de l’appareil est garni sur deux
treuils. Partant d’un treuil, il passe successivement à
La bigue Stulken permet d’éliminer les inconvénients de la
l’intérieur d’un mâtereau, sur le réas (orientable) d’une
bigue classique. Elle est supportée par deux mâtereaux
branche de fourche, dans les divers réas de l’appareil, puis
recevant chacun une caliorne servant à la fois à l’apiquage
sur le réas de l’autre branche de la fouche et redescend
et au brassage. Pouvant basculer entre les deux
par l’autre mâtereau jusqu’au deuxième treuil.
mâtereaux (plus ou moins rapidement), elle dessert deux
cales adjacentes.
Les garants des caliornes s’engagent dans les têtes
RETOURNEMENT DE L’APPAREIL
pivotantes aux extrémités des mâtereaux et sont garnis
sur deux treuils (situés sous la bigue) selon le même
Le croc de charge est enlevé; la bigue est mise dans l”axe
principe que la mâture Velle.
longitudinal et matée à 60° de l’horizon. Le garant de
Mouvements réalisés:
l’appareil est viré jusqu’à amener le tenon de la poulie
- apiquage: en virant sur les deux treuils à la même
inférieure dans la rainure de la poulie supérieure: quand
vitesse;
les deux poulies sont solidaires, elles sont mises en
- démâtage: en les dévirant;
position verrticale.
- brassage et démâtage: en dévirant sur un seul treuil;
La bigue est ensuite basculée vers l’autre cale à l’aide
- brassage et apiquage: en virant sur un seul treuil;
d’une guindresse. Pendant le dématage, le garant de
- brassage à élévation constante: en virant sur un treuil et
l’appareil est déviré et se retrouve en position de travail.
en dévirant sur l’autre.
C’est la particularité de construction de la poulie inférieure
Lorsque les treuils sont en mouvement dans le même sens
et la façon de passer le garant de hissage qui permettent
à des vitesse différentes, c’est le mouvement du treuil le
le renversement de l’appareil sans intervention du
plus rapide qui domine (brassage ou apiquage).
personnel.
L’appareil est composée de deux poulies: la poulie
Une variante de gréement consiste à placer l’appareil sur
supérieure est fixée à la tête de la bigue par un axe (aux
le coté de la bigue; le changement de cale est ainsi facilité
extrémités duquel sont fixées les deux caliornes); la poulie
puisqu’il n’est plus nécessaire de renverser l’appareil. Mais
inférieure supporte
les efforts sur la bigue ne sont plus symétriques.
le croc de charge
Pour pallier cet inconvénient, on trouve des bigues à 2
(démontable pour
appareils placés chacun d’un coté de la bigue (extrémité
l’opération de
en “T”). Il suffit de démailler le palonnier, de basculer la
basculement).
bigue vers la cale adjacente, puis de remailler le palonnier.
Une bigue Stulken est rapidement disponible, permet le
changement dans deux cales adjacentes, réclame un
minimum de main d’oeuvre pour son gréement et son
utilisation.

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LES GRUES LES PORTIQUES

Une grue (ou un bras articulé) est généralement fixe.


La capacité des grues varie de 3 à 40 tonnes. Elle peut être montée sur un portique sur lequel elle se
Elles sont généralement placées sur l’axe longitudinal du déplace transversalement.
Le portique se déplace longitudinalement sur des rails
navire. Elles peuvent être placées d’un seul bord:
pour accèder à toutes les cales.
d’avantage de place pour la pontée et meilleure visibilité; Il
Ce dispositif a une capacité de levage élevée, une grande
faut cependant se mettre à quai du bon bord pour pouvoir
rapidité de manoeuvre et s’adapte à tous les types de
les utiliser.
manutention.
Les grues sont montées sur un tambour muni de galets de
Il est cependant encombrant, exige une gîte minimale pour
roulement permettant l’orientation de la flèche dans le plan
son exploitation. Le chemin de roulement occupe un place
horizontal.
non négligeable sur le pont.
Elles sont du type à flèche relevable. Un système de
compensation maintient la charge à niveau constant
La mise en oeuvre des grues est rapide; ne nécessite que
pendant le relevage de la flèche et évite ainsi un travail
deux personnes, et une seule pour l’exploitation.
inutile (P x ∆H). Le cycle de manutention (40/h) améliore le rendement
commercial du navire à quai.
Certaines grues sont dotées d’importantes améliorations: Elles nécessitent un personnel
- système antigiratoire: le colis garde la même orientation qualifié pour leur entretien
quand la flêche pivote; ∆H
(électronique, informatique).
- système antiballant: le mouvement de la flèche est amorti
afin que le colis reste exactement à la verticale de la tête
de flèche;
- système d’orientation de la charge: la charge peut être
orientée sur 360° pour permettre le cas échéant un
arrimage précis;
- les grues modernes peuvent être équipées d’un
palonnier à conteneur ou d’une benne prenneuse
commandée à distance.

D’autre part, les grues sont équipées de sécurités qui


stoppent le fonctionnement en cas de:
- température haute ou niveau bas d’huile; P.∆H
- surcharge sur l’appareil de hissage;
- angle d’apiquage trop important ou trop faible;
- arrivée en butée du cartahu (touret plein ou vide);
- mou dans le cartahu;
- position haute de l’appareil de hissage.

Pour les grues les plus sophistiquées, le mouvement de


la flêche (et de la charge) peut être stoppé pour éviter un
obstacle fixe sur le pont, ou programmé pour passer au
dessus. Certaines grues sont équipées d’un récupérateur
d’énergie quand le mouvement de la charge est
descendant.

LES GRUES JUMELEES

Les grues peuvent être jumelées pour manipuler une


charge supérieure à la C.M.U de chaque grue.
- les grues doubles: elles sont montées sur une même CGM
plate-forme.
- les grues simples opposées: elles sont sur des plates-
formes différentes de chaque coté d’une cale.
Elles peuvent donc travailler chacune dans une cale, ou
toutes les deux (jumelage) dans la même cale, sur une
même charge. Dans ce cas, une des grues est la “pilote”,
l’autre la “suiveuse”.

LES BRAS ARTICULES

Des bras articulés ont fait leur apparition ces dernières


années sur les porte-conteneurs. L’extrémité du bras reste
dans un même plan horizontal.

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LES ACCESSOIRES DE CHARGEMENT UTILISATION DES ELINGUES

La capacité de levage des élingues dépend de sa charge


Un matériel varié est utilisé pour crocher la palanquée: il de rupture et de son “facteur de mode”:
dépend de la nature des colis qui peuvent se présenter
sous emballage ou non. CMU = Cr x F

L’accessoire le plus courant est l’élingue, en filin, en fil


d’acier, plate ou ronde, ou en chaîne. L’élingue peut former
une boucle (épissure) ou présenter un oeil à une ou au β
deux extrémités. β
Elle peut être fermée (estrope sans fin).
Elle peut être à plusieurs brins (pattes d’araignée).
β < 45° 46° < β < 60°

0,8 1 2 1,4 1

Les élingues ne doivent ne doivent pas permettre au colis


de tourner et de basculer:

Les autres accessoires sont les plateaux, les élingues à


sacs, les filets;

Les pinces à tôles sont de différents modèles: la prise est


maintenue par le poids de la tôle.
Il y a aussi les pattes à fûts, à tuyaux, les bragues à Un tour mort est réalisé avec l’élingue autour de la
voitures et les sangles à bestiaux. palanquée quand elle est constituée d’éléments non
solidaires.

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Les élingues sont frappées sur les boucles de saisissage IMPORTANCE DES APPAREILS DE MANUTENTION
par l’intermédiaire d’une manille.
- Port non équipé: souplesse d’exploitation;
- temps passé au port : réduction du coût;
- sécurité du personnel;
- arrimage direct;
- prix, entretien (piece/ main d’oeuvre).

L’entretien et la mise en oeuvre des appareils de


manutention est faite par le bord. Leur exploitation est
confiée une équipe de dockers sous la responsbilité du
bord.

REGLEMENTATION

Dans ce cas veiller à ce que la traction s’excerce sans OIT Organisation Internationale du travail
faire forcer la manille ni le point d’ancrage. BV
FEM fédération Européenne de manutention.

Document: Certificat de sécurité des appareils de levage.

CODE DES SIGNAUX / GRUTIER

MONTER DESCENDRE
Des protections sont mises en place pour éviter la
détérioration des colis au passage des chaines et des
élingues.

Mouvement circulaire Mouvements verticaux


de la main paume vers le bas

DEPLACER ARRETER
HORIZONTALEMENT

Bien noter la position du point de saissisage, la position du


balourd ou le poids brut du colis.

Mouvements horizontaux Mouvements horizontaux


dans la directtion voulue de gauche à droite et de
droite à gauche

ARRET D’URGENCE
150 K

Les deux bras étendus latéralement

Exploitation 001 Auzon p 44 E.N.M.M. Marseille 99

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