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Thème : Les enjeux des approches sur la fécondité

Résumé :
L’objectif de cette recherche est d’améliorer la connaissance sur les aspects de la fécondité à
travers ses enjeux théoriques. Pour atteindre cette préoccupation essentielle, cette investigation
s’appuie sur les données secondaires des recherches empiriques.
En effet, plusieurs approches se sont développées pour expliquer l’évolution de la fécondité
dans le monde, parmi lesquels on peut citer : (i) l’approche structuro-fonctionnaliste qui cherche
les fonctions essentielles pour lesquelles la société existe, se maintien et se perpétue. Cette
théorie suppose qu’un déclin de la fécondité s’accompagne nécessairement d’un changement
dans les structures socio-économiques traditionnelles ; (ii) l’approche macro-structurelle qui
stipule que la forte fécondité des pays du tiers-monde et plus particulièrement celle des pays
l'Afrique subsaharienne résulterait de leur nécessité de s'adapter à leur environnement difficile
voire périlleux ;(iii) l’approches micro économique qui repose sur les avantages et désavantages
pour un couple d'avoir un enfant ;(iv) La théorie du flux intergénérationnel de richesse basée
sur l'intérêt ou le bénéfice qu'ont les couples à faire un enfant supplémentaire ;(v) L'approche
marxiste qui explique la fécondité au niveau macro, par la demande de travail , et au niveau
micro, elle dépend des intérêts des familles ;(vi) l’ approches culturaliste fait appel au système
normatif qui régit les aspirations de fécondité pour expliquer les différences entre sociétés ;(vii)
la théorie féministe qui tente d'expliquer le niveau et l'évolution de la fécondité par les
conditions de la femme et enfin ;(viii) l’approche institutionnelle qui visent à étudier les
contextes dans lesquels s’inscrivent les processus de production et reproduction dans les
sociétés. Ce sont les changements institutionnels qui déterminent et façonnent les
comportements en matière de fécondité.
Au terme, cette étude contribuera au mieux-être de la population à travers une meilleure
connaissance des aspects théoriques de la fécondité.
Introduction
L’histoire de l’évolution du monde a connu plusieurs mutations dont, celle de la fécondité.
Les comportements procréateurs des individus sont le reflet, en partie, de l’environnement dans
lequel ils vivent. Il s’agit aussi bien des aspects économiques, démographiques, culturels que
politiques. Au fil du temps, plusieurs recherches ont expliqué la fécondité en tenant compte des
divers aspects. Ces derniers ont facilité le développement d’une multiplicité d’approches
théoriques sur lesquelles s’appuie cette investigation dont l’objectif est d’améliorer la
connaissance sur les aspects de la fécondité à travers ses enjeux théoriques.

1. L’approche structuro-fonctionnaliste
Cette théorie a été élaborée par Parsons dans les années 50-60. Centrée sur la société, elle
cherche les fonctions essentielles pour lesquelles la société existe, se maintien et se perpétue.
Cette théorie suppose qu’un déclin de la fécondité s’accompagne nécessairement d’un
changement dans les structures socio-économiques traditionnelles. Autrement dit, il y a passage
d’une société traditionnelle (famille étendue) à une société industrielle moderne (famille
nucléaire). Or qui dit modernisation, dit urbanisation, scolarisation, monétarisation du travail,
amélioration du statut de la femme, changement de comportements vis-à-vis de la parenté, du
sens donné aux enfants, qui constituent en fait des éléments d’une transition démographique de
la fécondité. L’essentiel de la théorie peut se résumer par le schéma suivant :

Transformation Changement dans


Industrialisation la structure Baisse de la fécondité
des structures
économiques et familiale
sociales

Ce schéma explicite l’idée selon laquelle, les transformations structurelles, comme la baisse de
la mortalité, l’urbanisation, l’amélioration du statut de la femme et l’augmentation de la
scolarisation entre autres, entraîne un changement dans la structure familiale. La famille est
obligée de s’adapter à ces transformations car l’ancien système devient dysfonctionnel. On note
alors, l’apparition de nouveaux rôles familiaux, une plus grande égalité ainsi qu’une meilleure
communication entre les conjoints. Les couples de cette nouvelle famille désirent ainsi moins
d’enfants, et grâce à la contraception moderne, ils planifient des familles moins nombreuses.
Cependant, en raison de l’absence ou de la faiblesse de l’industrialisation, de l’urbanisme et de
la scolarisation dans plusieurs pays du Tiers Monde (de l’Afrique subsaharienne notamment),
cette théorie a connu ses limites, même lorsque ces changements ont été effectifs. (PICHET V.
ET POIRIER J. ,1992).

2. L’approche macro-structurelle
Il s'agit comme le souligne bien WAKAM (1994), des théories ou courants de pensées qui
voient dans la prolificité du Tiers-Monde un simple reflet de leur mode de production archaïque
et de leur pauvreté économique. Selon ces théories la forte fécondité des pays du tiers-monde
et plus particulièrement celle des pays l'Afrique subsaharienne résulterait de leur nécessité de
s'adapter à leur environnement difficile voire périlleux du point de vue sanitaire (morbidité et
mortalité élevées), écologique (pauvreté du sol et aléas climatique) et surtout économique
(moyens de production rudimentaires nécessitant une main d'œuvre abondante, absence de
sécurité sociale etc.…). En conséquence, si l'on en croit ces théories, seul le développement
économique se traduisant dans les faits par l'industrialisation, l'urbanisation, la monétarisation
du travail, baisse de la mortalité, l'apparition d'institutions non familiales etc. pourrait
déclencher la baisse de la fécondité dans ces pays (TABUTIN, 1984). En d'autres termes, ces
théories prétendent que c'est en donnant aux africains la chance de s'éduquer, d'améliorer leur
santé et leurs conditions d'habitat, de manger à leur faim qu'ils n'auront plus le désir d'avoir
beaucoup d'enfants. Ces approches sous-estiment donc le poids et la résistance des valeurs
traditionnelles africaines. Celles-ci sont présentées comme étant des facteurs tout à fait
secondaires de la forte fécondité observée dans la plupart des pays africains.

Des études empiriques récentes ont montré cependant que ces hypothèses essentiellement
économistes n'expliqueraient pas à elles seules ce phénomène dans ces pays comme le fait
remarquer LOCOH (1985) lorsqu'elle se demande « pourquoi la préférence pour de
nombreuses descendances résiste-t-elle à l'épreuve des difficultés économiques croissantes des
pays africains… » et encore plus tard lorsqu'elle écrit « En Afrique, l'urbanisation ne se traduit
que dans des groupes sociaux très limités par une baisse de la nuptialité que par une évolution
de la fécondité proprement dit » (LOCOH, 1985).

3. L’approche micro économique


Les précurseurs des approches microéconomiques ont été BECKER (1960), EASTERLIN
(1983) et LEIBENSTEIN (1974). Les approches microéconomiques reposent sur les avantages
et désavantages pour un couple d'avoir un enfant.
Les avantages sur lesquels se fondent les couples pour décider la naissance d'un enfant sont:
1. La consommation de l'enfant, c'est-à-dire le plaisir que l'enfant procure pour les parents.
2. L'activité économique de l'enfant, c'est-à-dire le travail que l'enfant peut apporter à ses
parents.
3. La sécurité que l'enfant peut garantir à ses parents pendant la vieillesse.
A l'opposé, les désavantages qui peuvent amener les parents à renoncer la naissance d'un enfant
seraient:
1. Les coûts élevés de son éducation.
2. Les coûts d'opportunité qu'une mère peut perdre lorsqu'elle serait en état de maternité.

Ainsi, le nombre d'enfants désirés par les couples résulte en grande partie d'un processus
rationnel de prise de décision qui tient compte des coûts et des avantages potentiels. Donc les
parents sont incités sur le plan économique à avoir un enfant supplémentaire lorsque les
avantages procurés par l'enfant dépassent les coûts. Mais avec le développement
socioéconomique, le revenu des parents s'accroît, leur statut socioéconomique évolue en même
temps que leurs goûts et leurs ambitions et les avantages dérivants de la sécurité et de diminuent
pendant que tous les coûts augmentent. D'où une réduction de la fécondité.
Notons que la principale prévision de la théorie microéconomique est que la fécondité doit
diminuer à mesure que le niveau de vie augmente.

4. La théorie du flux intergénérationnel de richesse


La théorie du flux intergénérationnel de richesse conçue par CALDWELL (1982) est basée sur
l'intérêt ou le bénéfice qu'ont les couples à faire un enfant supplémentaire. Il postule que
l'idéologie d'une forte ou faible fécondité dans une société est:
1. Economiquement rationnelle.
2. La fécondité est élevée dans toute société où les flux des richesses au bénéfice des parents
au cours de leur vie sont plus qu'ils n'ont coûté.
3. La transition de la fécondité ne peut avoir lieu que s'il y'a inversion des flux des parents vers
les enfants.
4. Dans les pays sous-développés, cette inversion ne peut avoir lieu que par l'avènement du
couple moderne c'est-à-dire la famille nucléaire.

Cette approche est intéressante dans la mesure où la fécondité est réalisée sur la base d'un calcul
économique dans les sociétés à mode de production familiale comme dans celles à mode de
production capitalistes. Ensuite, il est intéressant de constater que cette approche porte en elle-
même les germes de l'universalité de la culture occidentale dominante qui constitue le phare de
toutes les sociétés du monde en matière de fécondité. Notons que ces modèles oublient les
aspects psychologiques et sociaux de la fécondité qui constituent le socle des sociétés
traditionnelles et qui sont susceptibles de résister à toutes les formes de changement qui
viennent de l'extérieur.
Cette théorie remet donc en cause le modèle familial africain et prône une évolution des
structures familiales. Ce qui suppose pour les populations qui veulent asseoir une transition de
la fécondité, un renoncement total à leurs valeurs les plus fondamentales, lesquelles constituent
par ailleurs le centre même de leur existence. Ce qui nous amène à nous poser un certain nombre
de questions entre autres, celles de savoir dans quelle mesure ce modèle peut être salutaire pour
tous ? Une "nucléarisation sentimentale" de la famille est–elle nécessaire à tout prix ? Au prix
des valeurs culturelles et de la solidarité familiale ? Celles–ci seraient donc appelées à
disparaître?

5. L’approche marxiste/ La théorie marxiste des stratégies de classe et de survie


L'approche marxiste de l'explication du niveau et du déclin de la fécondité est récente. Selon
les théoriciens marxistes, la fécondité est déterminée au niveau macro, par la demande de travail
(PICHE, 1990). Et au niveau micro, elle dépend des intérêts des familles; intérêts diverses selon
les classes sociales auxquelles elles appartiennent. Ainsi on parle souvent dans ce contexte de
la fécondité comme stratégie de survie.

Mais plus fondamentalement, la fécondité dépend du mode de production en vigueur, ce qui est
lui-même fonction du stade de développement capitaliste. Dans le mode de production
domestique, nous rapporte CORDELL et PICHE. (1989): « La fécondité représente à la fois
une unité de production et de reproduction. L'élément capital dans la survie de l'unité familiale
est sa force de travail et tout doit être mis en œuvre pour assurer une reproduction
démographique suffisante…A ce titre le mariage constitue une des caractéristiques les plus
fondamentales du mode de production domestique. Ce type d'organisation est généralement
patriarcal et ce sont les hommes qui contrôlent le système des relations matrimoniales et l'usage
de la main d'œuvre familiale. Bref le régime démographique est centré sur la mobilité des
femmes et une fécondité élevée ».
Par contre, dans le mode production capitaliste généralisé, il y'a disparité des bases matérielles
de la procréation et une forte fécondité devient coûteuse. Toutefois plusieurs critiques peuvent
être formulées en l’encontre de cette théorie. Elle est remise en cause dans le contexte africain
par WAKAM (1994), dans la mesure où dit-il, les sociétés négro-africaines traditionnelles et
mêmes modernes étant pour la plupart des sociétés communautaires et solidaires, la notion de
classe sociale y perd alors tout son sens. Par ailleurs ajoute-t-il, devons-nous concevoir la vie
essentiellement sous l’angle purement économique et matérialiste ? Et devons-nous voir en
l’être humain un simple instrument de travail ? Ne serait-ce pas un peu trop réductionniste voire
inhumain ?

6. L’approche culturaliste
Ce modèle fait appel au système normatif qui régit les aspirations de fécondité pour expliquer
les différences entre sociétés. En effet, les individus appartiennent à des groupes et intériorisent
les modèles culturels de ces groupes. C'est ce qui explique les comportements différentiels en
matière de fécondité.
Le modèle s'appuie sur un déterminisme culturel et développe la thèse d'une culture de la
fécondité propre aux sociétés où la fécondité connaît une évolution exponentielle. Dans ce sens,
la transition de la fécondité résulterait d'un processus de modernisation culturelle ou
d'occidentalisation, c'est-à-dire le passage d'une société traditionnelle à une société moderne.
Abondant dans la perspective culturaliste, ELA (1995), sociologue camerounais élabore une
théorie de l'imaginaire social selon laquelle la compréhension de la dynamique de fécondité en
Afrique noire exige un « retour à l'imaginaire qui structure les comportements, les
représentations et les choix stratégiques en matière de procréation ». En clair, d'après ces
approches culturalistes, la procréation s'inscrit dans les logiques de production et reproduction
sociale et amène à interroger les interactions entre fécondité et structures sociales.

En somme, expliquer la fécondité, c'est rechercher le poids de la société sur l'individu à travers
l'imaginaire, les réseaux de valeurs collectives qui orientent les comportements en matière de
procréation.

7. L’approche féministe
Les théories féministes tentent d'expliquer le niveau et l'évolution de la fécondité par les
conditions de la femme. En effet, la recherche démographique sur la fécondité a mis en évidence
les liens entre l'intensité des taux de natalité et la situation sociale de la femme en cherchant à
expliquer les tendances de la fécondité par les opportunités désormais offertes aux femmes. Le
modèle féministe part du fait que le mode de production familiale est de type patriarcal et se
caractérise donc par une inégalité des sexes et une inégalité dans la répartition du travail au
profit des hommes. Ainsi le niveau élevé de la fécondité s'expliquerait par le statut social et
économique médiocre des femmes.
D'après toujours les féministes, il faut mettre au cœur de l'explication de la dynamique de la
fécondité en Afrique la place spécifique des femmes dans la société et les structures
productives. Autant les niveaux élevés de fécondité en Afrique noire peuvent se justifier par le
statut social de la femme dans la société traditionnelle africaine, autant les changements
observés ces dernières années dans la fécondité peuvent être expliqués par les changements
vécus par les femmes. Les interprétations féministes de la baisse de la fécondité sont intégrées
dans la dynamique d'émancipation de la femme africaine depuis la colonisation en Afrique.
Ainsi les transformations survenues avec l'industrialisation, l'urbanisation, la scolarisation et la
salarisation des femmes ont induit de nouvelles exigences en matière de maternage et
prédisposition en matière de maternité. De plus en plus les femmes se trouvent confrontées à
un double défis, c'est-à-dire être une mère et une ménagère en même temps qu'une travailleuse.
De ceci, on peut dire que la transition de la fécondité en Afrique se produira via la lutte des
sexes et la libéralisation et l'émancipation de la femme. C'est ce que PICHE (1990) appelle « la
prise de conscience et la revendication des femmes pour l'égalité dans tous les sphères de la
vie ». En effet, partant d'une analyse des liens entre la fécondité et les systèmes de stratification
par classe et par sexe, elle estime que c'est le statut et le rôle de la femme qui déterminent le
niveau de la fécondité dans les pays du Tiers-Monde. Pour elle, l'autonomie des femmes et les
possibilités pour elles de choisir entre le travail et la maternité sont deux conditions nécessaire
et suffisante pour provoquer des changements significatifs dans les comportements en matière
de procréation.
Cette approche rejoint celle de l’approche genre opérationnalisée par le statut de la femme dans
la société. Ainsi, selon cette dernière approche, l’amélioration du statut de la femme à travers
son accès à la scolarisation, à l’emploi, à sa préférence en matière de fécondité et à certaines
responsabilités dans la société a une influence directe sur sa fécondité. Le statut de la femme
est donc un facteur important du changement dans les modèles de fécondité ; la fécondité
apparaît alors comme une stratégie de promotion du statut de la femme, son autonomie
financière lui donnant ainsi certains pouvoirs de décision dans la société (ASSOGBA, 1989).
8. L’approche institutionnelle
Les approches institutionnelles visent à étudier les contextes dans lesquels s’inscrivent les
processus de production et reproduction dans les sociétés. Ce sont les changements
institutionnels qui déterminent, façonnent les comportements en matière de fécondité.
(OPPONG, 1991).
L'impact des transformations institutionnelles sur la fécondité se manifestent à travers: le
marché du travail, le régime foncier et l’accès à la terre, type d’organisation familiale, structures
patriarcales…

- Le marché du travail : Le développement du marché du travail a un impact important sur la


fécondité souligne Caldwell. Il rend la forte fécondité non économique.

- Le régime foncier et accès à la terre : dans un premier temps, plus la taille de l’exploitation
est grande, plus le travail des enfants est important et plus grande est la demande des enfants.
D’où une forte fécondité. Dans un second temps, l’accès à la terre devient une source de sécurité
pour les parents au lieu des enfants ; ce qui a un impact négatif sur la fécondité.

- Type d’organisation familiale : elle est centrée sur le lignage, la polygamie qui oriente les
sociétés d’Afrique subsaharienne vers une forte fécondité.

Conclusion
Cette investigation nous a permis d’exposer les différentes approches permettant d’expliquer
la fécondité selon certaines caractéristiques de la femme: l’approche structuro fonctionnaliste,
les approches macro structurelles, les approches micro économiques, les théories du flux
intergénérationnel de richesse, la théorie marxiste des stratégies de classe de survie, les
approches structuraliste, les théories féministes, les approches institutionnelles.
De ces théories, nous pouvons retenir que les politiques des fécondités doivent tenir compte
des contextes. Dans ce cas, il ne faut pas prôner la baisse ou la hausse de la fécondité mais
plutôt un comportement procréateur responsable tout en évitant de perpétuer un modèle qui
pourra entraver durement le développement socioéconomique.
Bibliographiques

ASSOGBA L., (1989), Statut de la femme et fécondité dans le golfe du bénin. Décision de la
fécondité par le statut ou pour le statut ?, Thèse de doctorat en démographie, Academica,
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BECKER (1960), Notes on the concept of commitment, the American journal of sociology.

CALDWELL J.C, MEDONAL P., (1982). Influence of maternal education in child mortality
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CORDELL D.et PICHE V. (1990) « Grandeur et misère de l’analyse matérialise en


démographie :une application aux domaines des politiques démographiques »,dans
Vilquin,Eric(éd),Révolution et population :Aspects démographiques des grandes révolutions
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ELA. J. M., (1995), « Fécondité, structures sociales et fonctions dynamiques de l’imaginaire


en Afrique noire », in Gérard H. et Piché V. (éds) : La sociologie des populations,
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LOCOH Th. (1985) « Transition de la fécondité et changements sociaux dans le Tiers–


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OPPONG C (1991), Les rapports entre le travail des femmes et les comportements
démographiques : quelques éléments tirés en Afrique de l’Ouest. Travail et Population en
Afrique Subsaharienne. Document n° 12, BIT. 39p

PICHE V. ET POIRIER J. (1992), Divergences et convergences dans les discours et théories


de la transition démographique (communication présentée à la Chaire Quételet 1992 à
l’institut de Démographie, Université Catholique de Louvain-la-Neuve, Septembre 1992).

PICHE V. (1990), « Sociologie et population : approches théoriques », Document de travail


n°21, Août 1990, 26p.

TABUTIN D. (1984) « La fécondité et la mortalité dans les recensements africains des 25


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WAKAM J. (1994), De la pertinence des théories " économistes " de fécondité dans le
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Yaoundé, 527p.

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