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Objet de la révision:
Phase1:preassessment
Passer en revue les objectifs et les cibles, et l'exécution projette, avec les
cadres supérieurs.
Le management de l'Environnement
Norme ISO 14001, est avant tout une démarche volontaire des entreprises. Il est basé
sur la volonté de l'entreprise d'améliorer ses performances vis à vis de
l'environnement à long terme de manière continue.
C'est pourquoi un système de management de l'environnement (SME) bien géré
garantit des résultats continus pour l'entreprise.
Il passe inévitablement par un engagement fort de la direction qui va être un support
pour la motivation du personnel.
L'environnement est un thème fédérateur et la réussite d'un SME dépend de la bonne
compréhension et de l'adhésion totale du personnel.
Les enjeux de la gestion des aspects environnementaux sont multiples :
Enjeux stratégiques :
Enjeux économiques :
-Maîtriser les coûts, optimiser les ressources : matières premières, énergies, déchets
---Economiser sur les taxes et redevances,
-Mieux négocier ses contrats d'assurances,
-Rassurer les banques, les actionnaires, les municipalités,
-Argument commercial.
Enjeux réglementaires :
Enjeux managériaux :
La norme ISO14001
Bénéfices de l'ISO14000
Procédure de certification
Si l'objectif principal de mise en place d'un SME est d'encourager les entreprises à
adopter une démarche volontaire d'amélioration constante des performances
environnementale d'un site industriel, d'un service, les entreprises qui adhèrent
répondent aussi à des pressions extérieures croissantes dans le domaine de
l'environnement:
-la montée en puissances des critères"écologiques" lors de la sélection d'un produit
par le consommateur; les scientifiques; les politiques, les médias, en particulier en
rapportant, en montrant, en expliquant la nécessité qu'il y'a à protéger
l'environnement pour préserver le bien-être des générations futures, ont largement
contribué à cette éducation.
-La norme ISO14001 concerne les activités, produits et services d'un organisme.
-La mise en place d'un SME dans une entreprise est une action volontaire.
Elles ont été rédigées de façon à pouvoir s'appliquer à tous les types et tailles
d'organismes et à s'adapter à des situations géographiques, culturelles et sociales
diverses. Le succès du système est lié à l'engagement de tous les niveaux et fonctions
de l'organisme, et plus particulièrement du niveau le plus élevé de la direction.
ISO14000
La certification du management environnemental
2.1.2 AMDEC-Process
L’AMDEC-Process est utilisée pour étudier les défauts potentiels d’un produit
nouveau ou non, engendrés par le processus de fabrication.
Elle est mise en oeuvre pour évaluer et hiérarchiser les défauts potentiels d’un produit
dont les causes proviennent de son processus de fabrication.
S’il s’agit d’un nouveau procédé, l’AMDEC-Process en permettra l’optimisation, en
visant la suppression des causes de défaut pouvant agir négativement sur le produit.
S’il s’agit d’un procédé existant, l’AMDEC-Process en permettra l’amélioration.
Criticité
La criticité est une évaluation quantitative du risque constitué par le scénario (mode
cause effet détection) de défaillance analysé. La criticité est évaluée à partir de la
combinaison de trois facteurs :
— la fréquence d’apparition du couple mode-cause ;
— la gravité de l’effet ;
— la possibilité d’utiliser les signes de détection.
Les schémas des figures 1 et 2 illustrent le processus AMDEC et celui d’apparition
d’une défaillance, et permettent ainsi d’effectuer une comparaison entre ces deux
modes d’action.
2.3 Caractéristiques essentielles de l’AMDEC
L’AMDEC est une méthode inverse de celle mise en oeuvre pour la conception,
puisqu’elle est réalisée pour analyser comment un dispositif conçu peut être amené à
ne pas fonctionner et quelles seront les conséquences de ses dysfonctionnements sur
le dispositif de production, le produit fabriqué et la sécurité des personnes et des
biens. L’AMDEC est une méthode d’analyse inductive rigoureuse qui permet une
recherche systématique :
— des modes de défaillance d’un moyen de production (par exemple : perte d’une
fonction, dégradation dans la réalisation d’une fonction, réalisation intempestive de la
fonction) ;
— des causes de défaillance générant les modes de défaillance.
Ces causes peuvent se situer au niveau des composants du moyen de production ou
être dues à des sollicitations extérieures ;
— des conséquences des défaillances sur le moyen de production, sur son
environnement, sur le produit ou sur l’homme ;
— des moyens de détection pour la prévention et/ou la correction des défaillances.
La méthode est qualifiée d’inductive car son point de départ est la recherche des
événements élémentaires pour en déduire les conséquences finales. Par opposition, les
méthodes déductives consistent à analyser la conséquence finale pour en rechercher
les événements élémentaires.
L’AMDEC est une méthode de travail de groupe qui réunit :
— des compétences dans le domaine des études et des méthodes ;
— des expériences dans le domaine de la maintenance, des méthodes, de la
fabrication et de la qualité.
La création du groupe de travail permet l’apport « vivant » de la connaissance, de
l’expérience et du bon sens. Elle permet également la réunion des personnes qui n’ont
pas tendance à se rencontrer naturellement dans un esprit constructif. La constitution
du groupe de travail facilite l’association des différents acteurs à l’oeuvre commune
qu’est la construction de la disponibilité.
2.4 Buts de l’AMDEC
L’AMDEC est une technique qui conduit à l’examen critique de la conception dans un
but d’évaluer et de garantir la sûreté de fonctionnement (sécurité, fiabilité,
maintenabilité et disponibilité) d’un moyen de production.
Exemple : détection visuelle, température, odeurs, bruits, etc.
Exemple : une défaillance critique est une défaillance dont l’apparition du couple
mode-cause est très fréquente, dont la gravité de l’effet est grande et dont il n’existe
pas de moyen pour la détecter avant l’apparition de l’effet.
Face à la prise de conscience croissante de la responsabilité sociale, les entreprises ont
adopté des politiques environnementales et sociales différentes afin de gérer les
risques inhérents à leur contexte économique, social et environnemental et de
défendre leur réputation et leur image au près des parties prenantes. Les recherches
sur la responsabilité sociale ont essayé de traiter les différents aspects du
comportement des entreprises à travers les informations qu’elles diffusent.
L’objectif de ce papier est d’identifier, en premier lieu, les différents types de risques
liés à la responsabilité sociale des entreprises et de décrire, en deuxième lieu, le
développement du reporting social comme moyen de contrôler ces risques et de
construire la représentation sociale de l’entreprise à travers une analyse de contenu
des rapports sociétaux1 (RS) publiés de façon croissante par les plus grandes
entreprises françaises.
Notre approche consiste donc à étudier de façon exploratoire les informations
publiées volontairement par les entreprises françaises afin de rendre compte de leur
activité et la façon avec lesquelles elles réagissent face aux risques liés à leur
responsabilité sociale. Notre approche présente des difficultés liées essentiellement à
l’identification des risques encourus par les entreprises et leur classification et à
l’étude des différents moyens mis en oeuvre par les entreprises pour les réduire.
1. Identification des risques liés à la responsabilité
sociale des entreprises
L’environnement des entreprises a considérablement changé depuis une quinzaine
d’années.
Confrontées à de nouveaux risques de plus en plus lourds dans un contexte
imprévisible, les systèmes actuels de protection semblent montrer quelques faiblesses.
L’émergence de la responsabilité sociale, comme une nouvelle préoccupation des
entreprises depuis quelques années, a multiplié ces risques.
Dans ce premier paragraphe, nous allons définir la notion de responsabilité sociale et
identifier les types de risques qui lui sont liés.
1.2. Les risques liés à la responsabilité sociale
L’entreprise d’aujourd’hui évolue dans un environnement complexe et fluctuant dans
des proportions souvent difficiles à prévoir. Les décideurs ont de plus en plus de mal à
appréhender et à mesurer l’interdépendance des différents facteurs : sociaux,
politiques, économiques, juridiques et environnementaux. Ainsi, l’entreprise se trouve
face à des risques éventuels qui peuvent affecter les diverses composantes de
l’organisation (les pollutions et atteintes à l’environnement, les défaillances des
systèmes d’informations externes et internes, la sécurité des personnes, les
engagements de responsabilité civile ou pénale de l’entreprise, les nouvelles
législations, les normes et les standards, la perte du personnel et du savoir-faire, les
défaillances des fournisseurs ou des clients, la malveillance, le sabotage, le chantage,
la déstabilisation etc.)
Il faut noter que l’importance de ces risques peut être évaluée de façon extrêmement
variée.
Cette variété est relative au temps, à l’espace, aux circonstances, aux acteurs et même
au degré de médiatisation de l’événement considéré.
D’une manière générale, Barthélemy (2000) définit le risque comme une situation
dont l’occurrence est incertaine et dont la réalisation affecte les objectifs de
l’entreprise qui le subit. Avant de pouvoir traiter et maîtriser ses risques, l’entreprise
doit les identifier.
Les typologies proposées pour la classification des risques encourus par les
entreprises sont fondées sur deux grandeurs : la fréquence et la gravité. C’est ainsi
qu’on fait la distinction entre les risques majeurs et les risques mineurs.
Selon Laufer (1993), les risques majeurs couvrent deux grandes catégories : les
risques naturels et les risques liés à l’activité humaine.4
En faisant le recoupement entre la fréquence et la gravité, Barthélemy (2000)
distingue :
4 Laufer
R. (1993), L’entreprise face aux risques majeurs, Ed l’Harmattan, p 23
Salma DAMAK AYADI
COMMENT GERER LES RISQUES LIES A LA RESPONSABILITE SOCIALE ?
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Les risques de fréquence caractérisés par une fréquence assez élevée et une gravité
relativement faible;
Les risques de gravité qui au contraire auront une gravité forte mais une probabilité
d’occurrence faible;
Les risques négligeables dont la fréquence et la gravité sont faibles;
Les risques inacceptables de fréquence et de gravité élevées;
Et enfin les risques de gravité et de fréquence moyennes5.
Nous allons adopter une classification différente qui met l’accent sur la nature des
risques plutôt que leur fréquence ou leur gravité. Nous faisons ainsi la distinction
entre trois types de risques : les risques économiques, les risques sociaux et les risques
environnementaux.
Le principe de substitution: Selon lequel si, à une action susceptible d'avoir un impact
à l'environnement, peut être substitue un e autre qui présente un risque ou un danger
environnemental bien moindre, cette dernier action est choisie même, si elle entraîne
des coût plus élevés, dés lors que ces coûts sont proportionnés aux valeurs
.environnementales à protéger
Le principe de précaution: selon lequel l'absence d'une certitude, compte tenu des
connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption
de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommage
.graves à l'environnement à un coût économiquement acceptable
Le principe du pollueur payeur: selon lequel toute personne dont les activités
causent ou sont susceptibles de causer des dommages ç l'environnement
assume les frais de toutes les mesures de prévention de la pollution ou de
remise en état des lieu et de leur environnement.
Le principe d'information et de participation et de parti: selon lequel toute personne à
le droit d'être informés de l'état de l'environnement participer aux procédures
préalables à la prise de décisions susceptibles d'avoir des effets préjudiciables à
l'environnement