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Nos deux établissements ont bien travaillé durant l’année scolaire 2017-2018. Nous avons eu d’excellents résultats.
Au niveau national, l’État a félicité les lauréats 2018 (les meilleurs élèves).
Je viens donc par ce petit texte réitérer mes remerciements au Groupe Scolaire Saint Viateur et à
tout son personnel pour la formation reçue. Je prie et souhaite qu’il continue dans cette mission
qu’il s’est donnée de former les jeunes pour un mieux-être des nations car « C’est ensemble que
nous bâtirons demain ».
De retour après six ans d’études, je veux dire un grand merci au Groupe Scolaire Saint Viateur et
toute la communauté viatorienne pour cette expérience enrichissante.
Personnellement, après 30 ans de vie religieuse et 19 ans de présence au Burkina, ce thème m’a
beaucoup interpellé. Avec mes confrères africains, nous sommes tous frères. Nous avons chacun
notre personnalité. Dans nos différences, il n’est pas facile de faire unité. Il y a 19 ans, nous étions
une petite communauté de 5 étrangers qui cherchaient à implanter le charisme viatorien au
Burkina Faso. La petite communauté d’étrangers m’existe plus, il y a maintenant une belle
communauté autochtone qui a le défi de se définir et de se donner une direction commune.
L’objectif de ma venue est maintenant atteint. Le charisme est bien implanté.
Notre retraite s’est terminée par le Renouvellement des vœux de deux religieux, les frères Fulbert
Bamazé et Alain Cyrille Ouédraogo. Dans l’après-midi du 30 août, nous avons fait une brève
Assemblée des Viateurs. Quelques échanges, dont le compte rendu de l’expérience du Chapitre
Général à Chicago, vécu par les frères François Savadogo et Denis Kima. De plus, le témoignage
de Marius sur sa visite au berceau canadien durant 10 jours et bien d’autres sujets.
Je remercie le père Koné Augustin pour son animation tout au long de la retraite, en particulier
pour le programme qu’il a établi, les prières communes, les temps d’adoration et les silences
communs. F. Jocelyn Dubeau
PODA Pierre Claver OUÉDRAOGO Casimir
Ensuite, il y a eu les
consignes pour le
lancement de la
catéchèse prévu le 3
octobre pour les
enfants et le 6 octobre
pour les jeunes et
adultes. Durant la
rencontre nous avons
célébré une messe
d’action de grâce suivie
du repas.
Adoré et aimé soit Jésus à jamais pour ses bienfaits
sur la grande famille viatorienne en générale et en particulier
pour la fondation émergente du Burkina Faso. En effet, le
samedi 1er Septembre 2018, les Frères Jean-Baptiste YABE
et Richard KOLOGO inscrivaient leur nom dans le répertoire
de la congrégation par la profession temporaire. La messe,
présidée par le Père Macaire SANDOUIDI, Supérieur de la
Fondation et subdélégué du Supérieur Général eut lieu au
Centre Spirituel Paam Yoodo, propriété des Jésuites. Une
participation d’environ 90 fidèles sans compter les personnes
consacrées. Un partage fraternel eut lieu après la messe au
sein du noviciat. Les images nous en disent beaucoup sur
l’ambiance.
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Ce que j’ai vécu pendant un mois a été pour moi
une expérience de vie fabuleuse. En réalité, j’ai vécu
deux moments capitaux de mon existence religieuse. Et
taire cette expérience serait pour moi une ingratitude
envers ceux qui m’ont permis de la vivre.
La première expérience forte que j’ai vécue cette
année, c’est ma participation au Chapitre Général
2018. Particulièrement ma contribution comme
secrétaire a été une occasion d’énorme apprentissage.
Je faisais partie des plus jeunes participants et aussi
j’avais constaté qu’il y avait parmi nous plusieurs qui
étaient aussi à leur première expérience du chapitre.
Jean Marc Saint-Jacques entre deux Cette nouveauté m’a permis de comprendre le profond
burkinabè, un d’adoption et un de désir du Conseil Général sortant et de toute la
naissance au Lac Ouimet. communauté viatorienne à regarder vers l’avenir. Et
l’avenir, pour ma part c’est nous les jeunes religieux.
Ce partage d’expériences s’inscrit d’ailleurs dans ce sens. Encourager mes jeunes confrères à
tenir bon et à rester solide dans les épreuves.
A travers cette expérience, j’ai compris qu’il y a une urgence pour nous jeunes Viateurs à
prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui nous attend. Nous devons plus développer notre
sens de la responsabilité et du soutien fraternel les uns les autres.
Mais je suis convaincu que cette conversion de vision et de mentalité me concerne d’abord
personnellement comme bénéficiaire de cette expérience d’internationalité. J’ai énormément
appris sur la communauté et cela a élargi en moi une tendance de réflexion désormais plus vaste
que ma fondation. Alors voici ce que je retiens de cette expérience du chapitre :
o L’urgence des langues
o L’urgence de la formation
o L’urgence de la responsabilité dans la gestion des frères et des biens
Dans la seconde partie de mon expérience, je note la sympathie de nos frères ainés
canadiens pour la fondation du Burkina. Tous les regards sont braqués sur la fondation. Ils sont
fiers de nous. J’ai fait le tour de toutes les communautés au Canada et le même message pouvait
se lire sur les visages :« Gardez allumer la flamme de la congrégation ! Vous êtes notre avenir.
Courage ! »
J’ai vu de très près le vieillissement de la province du Canada, mais il y a beaucoup
d’espoir encore dans leur regard parce qu’ils savent que des jeunes sont là pour assurer la relève.
Ce que je retiens de mon séjour au Canada, c’est ceci :
o La foi en l’avenir
o L’urgence de la fondation à s’auto-prendre en charge
o L’unité et la solidarité dans la province
Je termine mon partage en réitérant toute ma reconnaissance à mes supérieurs qui ont
bien voulu penser à moi pour vivre une expérience d’une telle envergure. Grand merci au Conseil
Général d’avoir fait de ce chapitre une rencontre de jeunes avec la présence de nombreux
nouveaux capitulants. Merci au conseil provincial pour mon expérience auprès des confrères
aînés du Canada. Félicitations à la fondation du Burkina pour le nombre de participants à ce
chapitre. J’invite mes jeunes confrères à garder la flamme du Père Querbes et surtout à s’investir
pour l’avenir car nos aînés nous font confiance.
Frère Marius Sanou, csv
Les élèves des classes d’examen sont arrivés le
vendredi 21 septembre 2018 à l’école. Le lundi 24, les
classes intermédiaires et celles de tout le cycle du
primaire sont arrivées. Le 26 septembre, un groupe
des anciens élèves de Terminale, l’équipe
pédagogique ainsi que l’administration ont accueilli
les nouveaux élèves de sixième (11-12 ans) et de
seconde (15-16 ans). La cérémonie d’accueil a
débuté par la prière animée par le frère Gabriel Les frères Marius, Gabriel et Benjamin
Ouédraogo, aumônier, suivie d’une parade des
nouveaux qui suivaient la fanfare de la paroisse.
Ensuite, ce fut la montée des couleurs au son de
l’hymne national. Puis il y a eu le rite d’accueil avec la
calebasse de zomkoom que le DG a offert à un couple
de 6ième et un couple de 2nde, puis il a offert l’eau de
bienvenue aux nouveaux membres du personnel.