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Technique d’Aide à la Création de l’Emploi

Leçon 01
Programme
-Introduction
-
-La place des dispositifs d’aide à la création de l’emploi.
-Les dispositifs d’aide à la création de l’emploi en Algérie.
1- Les dispositifs fiscaux.
2- Les dispositifs financiers.
3-Les incubateurs.
4-Les pépinières d’entreprise.
5-Les centres de facilitation.
6-Les maisons d’entreprenariats.
-L’évaluation des dispositifs d’aide à la création de l’emploi.
L’importance de l’emploi : L’emploi devient la pierre angulaire de développement
économique, un emploi crée un revenu mais au-delà de l’aspect financier, l’emploi permet de:
-la réduction de la pauvreté.
-Il permet le fonctionnement de la ville.
-Il permet aux jeunes l’ouverture des prospectives autres que la violence, la misère, la
drogue,….etc.
« Un bon emploi peut transformer la vie d’un être humain et des bon emplois peuvent
transformer des sociétés entières ».
Les pays ont besoins de faire de l’emploi leur priorité pour promouvoir la prospérité et lutter
contre la pauvreté.
Emploi Bon Emploi

Etre
Société
Humain

Prospérité
(Niveau de vie) le bien être

(N.U) L’objectif de la science économique : Besoins Illimités = Ressources Rares.

3 milliards d’être humains qui travaillent sur 7à8 milliards, mais la moitié de ces 3 milliards
ont un emploi dans les exploitations agricoles, la petite entreprise familiale, un travaille
occasionnel et un travaille saisonnier, parmi cette population 620 million ne travaillent pas et
ne font pas d’étude.
Les nations unies lancent un appel aux états et aux pouvoirs publics de prendre des mesures
au niveau de 3 actions :

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-Il est nécessaire de mettre en place les solides éléments fondamentaux (stabilité macro-
économique, formation du capital humain, cadre propice à l’activité économique et l’état du
droit).
Climat des affaires Démocratie
-Les politiques du travail doivent permettre aux plus pauvres de faire entendre leurs voies et
de bénéficier de la protection sociale (S’occuper des plus vulnérables).
-Les pouvoirs publics doivent déterminer quels sont les emplois qui ont plus d’impacte sur
le développement dans le contexte national.
Comprendre le problème de l’emploi dans une région ou dans un état dans un pays donné
c’est prendre en considération la déférence dans la structure des emplois entre les
régions, entre les groupes d’âges entre les hommes et les femmes.
En Europe : 6/7 travailleurs sont des salariés.
En Afrique : Subsahariens (Relatif aux régions d'Afrique situées sous le Sahara), 4/5 sont des
agriculteurs en travaillant à leurs comptes.
Dans les pays pauvres plus de femmes que les hommes ont travail non salarié.

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Les priorités stratégiques dans les pays agricoles et les pays en voie de développement sont
déférentes :
Pays agricoles : Augmenter la productivité.
Pays en voie de développement : Améliorer l’infrastructure, favoriser la connectivité,
construire des logements et promouvoir l’urbanisation.

-Le problème de la démographie : la variable démographique est une variable


importante……………. au niveau mondiale, il ya 10 millions des jeunes qui arrivent sur le
marché de l’emploi (population active). Dans le cas des pays ou la population veillée ex :
Allemagne, Danemark, l’objectif est d’allonger la duré de la vie active, dans le cas ou la
population est jeune il faut assurer l’acquisition de qualification et déterminer les
privilèges au niveau de l’accès au marché et à l’emploi des jeunes.
- Analyser les arbitrages selon les caractéristiques, types de pays, entre :
1-Les niveaux de vie.
2- La productivité.
3-La cohésion sociale.
Ce contexte mondial fourni des obstacles majeurs à la création de l’emploi.
Les pays doivent-ils établir leurs stratégies de développement pour promouvoir la croissance
ou bien doivent-ils centrer leurs attentions sur l’emploi ?
Est-il possible de promouvoir l’esprit de l’entreprise ou bien ce trait est-il innée ?
L’accroissement des investissements dans l’éducation et dans l’information est-il condition
nécessaire à l’employabilité ou est-il possible d’acquérir des compétences dans le cadre
du travail ?
En situation de crise économique faut-il protéger des emplois et pas seulement les
travailleurs?
Les problématiques de l’emploi dans les déférents pays sont interconnectés par suite
d’émigration des personnes et emplois, la politique d’emploi dans un pays peut avoir des
retombés sur d’autre pays (+.-).

I-Historique des politiques publiques de l’emploi :


Dans la période de 1954 à 1973 l’âge d’or de l’emploi (le plain Emploi) les politiques sont
dites les politiques de main d’œuvre qui ont les fonctions de mobilisation des ressources
humaines pour répondre aux besoins de la croissance économique.
Cette politique se transformer à partir de 1976 à des politiques d’emploi pour affronter le
chômage massif.
La première création en Europe d’une institution qui s’appel le conseil supérieur du travail
puis l’office de travail en 1891.
Un débat est ouvert en Europe sur le droit au travail à partir 1848, ce dernier est posé dans le
contexte de la production de masse où le salariat se généralise comme statut des
travailleurs.
Deux factures ont déterminé la politique de l’emploi :
1-Les conditions économiques de fonctionnement de l’économie de marché :
Cette économie est soumise à des fluctuations d’activité des phases de croissance à des phases
de récession économique en passant par des crises sectorielles.
Les états ont inventé des diapositifs pour traiter le problème de chômage (Keynes, Roosvelt).
2-Les deux guères mondiales :

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Cette dernière est un facteur déterminant en matière de politique d’emploi.
L’augmentation brutale du chômage et la désorganisation du système de production, elles
engendrent des périodes de pénurie et un manque de main d’œuvre pour répondre aux
besoins de l’effort de guerre.
II-Articulation avec les politiques économiques et sociales :
1-La politique du travail : il ya deux volets importants :
-La fixation des normes de la relation d’emploi.
-La protection des conditions de travail.
La fixation des normes de la relation de travail : L’OCDE atteint cette dernière la législation
protectrice de l’emploi sous forme essentiellement de garantie en cas de licenciement.
2-La protection des conditions de travail :
Dans les périodes spéciales, il ya des mesures spécifiques comme réponse de manque de main
d’œuvre pour les taches non qualifiés (il ya un risque de recours à l’émigration pour occuper
les postes refusés par les nationaux).

3-Les politiques de la protection sociale : Les conditions d’une protection sociale favorable
à l’emploi. Les conflits dans les économies libérales portent sur l’impacte négatif qui
exercerait sur l’emploi et prélèvements sociaux (le plafond des cotisations, mode de
calcul des retraites, l’âge de la retraite,….).
04-La politique de l’éducation : le développement d’éducation au début est conçu comme
répondant à des objectifs sociaux généraux et non comme un instrument de la politique
d’emploi.
Le problème posé est la prévision des besoins de formation par type et niveau de qualification
devient le lieu d’investissement méthodologique majeur pour réponde au problème de
l’adaptation du système éducatif au besoin de l’économie.
III- Les domaines de la politique d’emploi :
1-La mobilité professionnelle et reconversion (les crises sectorielles) :
C’est le changement d’emploi d’un service à l’autre et d’un secteur à l’autre.
La reconversion : pour passer d’un secteur à l’autre il faut un minimum de formation (essayer
d’orienter les flux d’un secteur à l’autre).
C’est un élément qui persiste dans les crises sectorielles.
2-Le besoin de qualification et de formation :
-Formation à la carte (INSIM…..) c’est l’entreprise qui négocie cette formation avec les
experts formateurs
3-Le service public de l’emploi: tous les organismes de l’Etat (ANEM, DAS,…).
Ils doivent être efficaces (avec une évaluation d’efficacité pour les organismes d’emploi).
4- L’émigration : Emigration choisie dans les cas de besoin
Ex : l’Allemagne avait ouvert les portes d’émigration pour les refugiés syriens pour couvrir le
manque en matière de main d’œuvre, et pour ajuster l’équilibre dans l’offre et la demande
d’emploi.

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5- Le travail des femmes : l’intégration des femmes au travail a été faite au début de la guère
mondiale (état de crise) pour couvrir le manque de la main d’œuvre (les femmes acceptent le
travail précaire) par la suite le monde avait connu la parité sur l’emploi.
6- Le travail des personnes âgées : L’allongement de l’espérance de vie corrélé aux baisses
de la natalité a modifié considérablement la forme et l’équilibre de la pyramide des âges. Les
personnes âgées tiennent une place de plus en plus conséquente dans la société tout autant que
sur le marché de l’emploi.

(L’âge actif 16___60 ans)

7- La duré du travail : ce sont des négociations, La durée légale du travail effectif des
salariés à temps complet est fixée à 35 heures par semaine.
IV- Acteur et institution de la politique d’emploi :
1-Le tripartisme : c’est un conseil (ensemble d’acteur) qui est formé de : (l’Etat, syndicat et
le patronat) qui discute pour sortir avec un consensus.
2-Les conventions : cadre réglementaire qui est signé entre l’entreprise (conseil
d’administration) et les travailleurs (syndicat) sous rigide de l’état, (Une convention est un
pacte, un accord de volonté conclu entre deux ou plusieurs parties et qui s'apparente à un
contrat).
1-Les négociations collectives: La négociation collective est l'ensemble des discussions entre
des représentants des employeurs et des organisations syndicales représentatives des salariés
dans le but de conclure une convention ou un accord. La négociation collective est l'une des
formes du dialogue social.

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Chapitre II : Les Politiques Algériennes de l’emploi

Introduction : Le contexte macro-économique est caractérisé par un certain nombre


d’indicateur tel que :
*Taux de croissance stable de 4%.
*Les réserves de change estimé à 150 milliard de dollar.
*Niveau d’inflation contrôlé à peu près à 3,4%.
*Une solide amélioration des IDH (Indicateur de Développement Humain) et l’augmentation
de niveau de vie (revenu, santé, éducation,…).
*Taux de change stable à partir de 2010 avoisinant de 4% (0,1% pour les hommes et 19,1%
pour les femmes).
*Augmentation de taux de chômage pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur.
Le gouvernement a lancé un plan quinquennal 2010-2014 qui encourage la création d’emploi
avec un budget initial de 350 milliard de dinars (4,5 milliard de dollar).
Ces mesures de gouvernement confirment les exonérations fiscales, les primes à l’embouche,
les prix assortis de garantie publique pour les entreprises en démarrage créer par de nouveau
entrepreneur (âgés de 19 à 50 ans) et les micros-crédits pour les ménages à très faible revenu,
bien que des politiques en matière d’emploi sont développées à partir des années 80, elle se
sont renforcées dans le temps avec la réorganisation de l’agence nationale de l’emploi et la
création de 4 nouvelles agences : la caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), l’agence
de développement social (ADS), l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes
(ENSEJ) ; l’agence nationale de gestion du micro-crédit (ANJEM).
Les caractéristiques du marché de travail :
1-La croissance démographique : La croissance démographique en hausse et le taux de
participation des femmes en stagnation, la population algérienne est estimée à 37 millions en
2012 et 40 millions en 2014.
Cette hausse s’explique par la soudaine de nombre de mariage et la diminution de la mortalité.
Le taux de natalité a augmenté de 1,3% entre 2011 et 2012. Nous atteindrons à peu prés 1
million de naissance par an, si cette tendance se poursuite elle risque d’exercer une forte
pression sur le marché de travail en Algérie.
Le taux global d’activité est estimé à 40% en 2011 pour une main d’œuvre potentielle de prés
du 27 millions d’individus.
Le faible taux d’activité d’une population est un énorme fardeau pour la population active, la
baisse de ce taux s’explique d’une partie par les activités des femmes.
Le taux de participation des femmes est stagné à peu prés à 15%.
2-La faiblesse du système de production : l’économie algérienne est caractérisée par un
solide secteur des services : 59% des employés relèvent de secteur du commerce et service;
bien ensuite les secteurs de la construction avec 17% des emplois, de l’industrie avec 14% et
enfin l’agriculture avec seulement 11% de la main d’œuvre en 2011.

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L’évolution de l’emploi par secteur entre 2003 et 20011 montre une baisse d’au moins 10
points de pourcentage dans l’agriculture et une augmentation importante dans le secteur du
commerce et service et dans le bâtiment.
3-La prédominance de secteur privé et augmentation de nombre d’emploi temporaire :
Le marché du travail est caractérisé par la prédominance de l’emploi dans le secteur privé.
Ce dernier dépasse le secteur public depuis les années 90.
En 2011 ; la part des emplois dans le secteur public avait baissé à 40%, alors que les emplois
dans le secteur privé avait augmenté à 60%.
Cependant la plupart des salariés du secteur privé occupent des emplois temporaires (79,5%
en 2011), les emplois à durée indéterminée souvent dans le secteur public.

4-Le chômage : un phénomène urbain touchant surtout les femmes et les jeunes, comme le
montre la répartition géographique (ville compagne) le taux de chômage en 2011 est plus
élevé en ville qu’à la compagne avec un taux de 10,7% contre 8,7% respectivement.
Une chose est certaine : le taux de chômage varie d’une région à l’autre et présente
d’importante inégalité.
La tendance générale montre une plus grande vulnérabilité des femmes avec un taux de
chômage 2 fois supérieure à celui des hommes.
Le taux de chômage des jeunes est estimé à 24% avec une forte disparité entre le sexe puisque
il est de 38% pour les femmes et 19% pour les hommes.
5-Ralentissement de l’emploi informel : Le pré dénoncé du secteur privé s’est accompagné
d’une dynamique croissante de secteur informel. Après une période de tolérance, les autorités
ont mené des actions de répression accompagnées des mesures d’intégration du commerce
informel dans les marchés structurés.
Le niveau d’informalité est estimé à 40,7% en 2011, rien que dans le secteur privé, le taux
d’emploi informel est nettement supérieur de taux de l’emploi formel.
En 2011 le taux d’emploi informel était de 73,33%.
Dans le secteur privé non agricole 7 travailleur sur 10 n’ont pas de couverture de sécurité
sociale.
Selon la banque mondiale, en Algérie le travail informel représente 34,8% du PIB, la part de
l’emploi indépendant est 29,6% de l’emploi total et la part des travailleurs non couvert par la
sécurité sociale est 63,3%.
6-Emploi et formation : Inadéquation des compétences : Un taux élevé de chômage parmi
les diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle caractérise
également le marché de l’emploi algérien.
Cette situation est paradoxale compte tenu de faible niveau d’étude de l’économie :
-Les travailleurs ayant fréquentés l’enseignement superieur ne représentent que 12% de la
main d’œuvre salariale. Le gouvernement maintien sa politique d’importation du travailleur
étranger qualifié.

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7-Flux migratoire : L’Algérie maintien sa stratégie lancée en 2003 qui consiste à importer
les travailleurs étrangers pour exécuter ces grands programmes économiques principalement
dans le secteur de la construction, les émigrants légaux sont essentiellement chinois.
La migration clandestine provient surtout de l’Afrique sud saharienne. Quant à l’immigration
algérienne régulière, on assiste à un changement de destination selon les données officielles
1,9 million d’algériens sont enregistrés à l’étranger, la France reste la principale destination
suivi de l’Espagne, l’Amérique de nord et les pays de golf.
Selon l’organisation internationale du travail, les algériens qui émigrent dans les pays de
l’Amérique de nord ont un niveau d’étude supérieur à ceux qui émigrent vers la France. Un
nouveau modèle d’émigration s’observe en Algérie celui des femmes qui quittent l’Algérie
pour aller travailler à l’étranger.
7-Le système de rémunération : Le système de rémunération a suivi des changements à la
suite de la baisse de taux d’emploi permanant et l’augmentation de taux d’emploi temporaire.
En 2012 le gouvernement a réajusté le salaire minimum garanti (SMIG) à 18000DA par mois,
les salaires dans le secteur public obéissent à deux logiques :
-Dans le service public : Le salaire est fixé selon un barème national basé sur la valeur
d’indice (les prix sont négociés en fonction des secteurs).
-Dans le secteur économique public : le salaire est basé sur des négociations entre les autorités
sectorielles et le syndicat des travailleurs.

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Déf : politique publique : les déférentes interventions de l’état pour créer de l’emploi.

Nations unies :
-l’Emplois : c’est l’élément essentiel pour le développement.
1929 : la première crise du system économique.
Le rapport d’entreprenariat (taux) : Le nombre d’entreprise crée par habitant.
Le seuil de pauvreté = 1dollars par jour.

IDH : Indicateur de Développement Humain (Accès à l’internet,……etc).

Politique Sociale et économique : c’est l’ensemble de décision et d’orientation que l’état prise
pour gérer l’activité économique et sociale.

Inadéquation des compétences = le taux de chômage des gents universitaires.

Politiques et stratégies en matière d’emploi

Le rôle principal est tenu par le ministère du travail qui regroupe trois agences (ANEM
ANSEJ et CNAC).

Le ministère de la solidarité exerce certain fonction notamment dans la lute contre la pauvreté
(par l’intermédiation de ANEM, ADS).

D’autres secteurs sont également impliqués dans la politique de l’emploi de manière moins
actif, il s’agit du ministère de l’agriculture, le ministère de la petite et moyenne entreprise,
ministère de tourisme et l’artisanat et le ministère de l’industrie (par l’intermédiation de
ANDI, AND Ag, Nat, de Dev).

La politique nationale de l’emploi : La politique nationale de l’emploi que le gouvernement


à adopter en 2008 reste l’unique référence en matière d’orientation et de stratégie pour
promouvoir l’emploi et lutter contre le chômage.

Le recours à la main d’œuvre étrangère mais uniquement pour les opérateurs étrangers.
D’autre loi ont été adoptés pour maintenir cette politique de l’emploi. Par exemple :
Programme d'Appui Jeunesse-Emploi (PAJE) financé par l’union européen.

Les objectifs de la politique de l’emploi :

1-Lutter contre le chômage par une approche économique.


2-Promouvoir une main d’œuvre qualifiée à court terme et moyen terme.
3-Développer l’esprit d’entreprise.
4-Adapter les filières et profils de formation ou besoin du marché de travail.
5-Soutenir l’investissement générateur d’emploi.
6-Créer des organismes de coordination intersectoriels.
7-Moderniser les services pour la surveillance, le contrôle et l’évaluation.

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8-Améliorer et consolider l’intermédiation sur le marché du travail.
9-Poursuivre la concrétisation du programme de deux millions d’emploi décidés dans le
programme présidentiel 2009.
10-Continuer à promouvoir l’emploi des jeunes et améliorer le taux de
permanisation/embouche en termes de la période d’essai.
11-Réduire le taux de chômage à moins de 10% à l’horizon de 2013.

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Pour atteindre les objectifs, le gouvernement a défini sept (07) axes d’intervention :
1-L’appui à l’investissement dans le secteur économique créateur d’emploi.
2-la promotion de la formation qualifiante (notamment sur site en vu de faciliter l’insertion
dans le monde du travail).
3-La promotion d’une politique d’incitation en direction des entreprises pour favoriser la
création d’emploi.
4-La promotion de l’emploi des jeunes.
5-La modernisation et l’amélioration de la gestion de marché du travail.
6-Le suivi, le contrôle et l’évaluation des mécanismes de gestion de marché du travail.
7-La création et la mise en place des organes de coordination intersectoriels.

1- Ajustement dans la législation du travail :


Aucun changement législatif majeur n’a été abordé depuis 2011, le code du travail décidé par
le comité tripartite de dialogue social en 2000 n’est toujours pas publié. Les mouvements
sociaux et les négociations entre le gouvernement et les syndicats approuvés en 2011 sont liés
aux règles arrêtés par le statut général de la fonction publique qui a été adoptés en 2008
(Réévaluation salariale avec années d’effet rétroactif)
2-L’augmentation de salaire minimum sans implication sur le secteur privé : Le salaire
national minimum garantie à été réajusté par le comité tripartite de dialogue en janvier 2012 et
fixé à 18000DA par mois, soit une augmentation de 20% par rapport au seuil de 2010, il faut
signaler que le salaire minimum inclut les bonifications et primes payés aux salariés ; celles-ci
sont fixés par les conventions collectives sectorielles aux d’entreprises et elles sont
obligatoires dans les deux secteurs (privé et public).
3-l’organisation du syndicat indépendant à titre d’alternatif : Les acteurs sur le marché du
travail sont inchangés, il s’agit de l’Etat, UGTA, les organisations patronales et d’autres
organisations professionnelles.
Le comité d’évaluation de la tripartite sont composés officiellement par quatre (04)
associations patronales privés et une organisation patronale publique, 2 autres organisation
non gouvernementales y participés également (Forum de chef d’entreprise, l’association des
femmes algérienne chef d’entreprise (SEVE) Savoir et vouloir entreprendre.

La lutte concernant la représentation des travailleurs au niveau national et international reste


un défi, d’autres syndicats (autre que l’UGTA) sont enregistrés mais ils n’ont pas d’enverguer
pour pouvoir prendre part au dialogue social, certains syndicats autonomes tentent d’organiser
des manifestations afin de soutenir la demande des travailleurs, mais ne proviennent à se faire
inviter par le pouvoir public à participer au dialogue social.
II-Stratégie et programme actif du marché du travail : Afin de la présentation des services
pour l’emploi, nous avons fait une distinction entre les services visant à réduire les tensions

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sociales (l’ANEM et ADS) d’une part et les services destinés à la création d’activité
économique (ANSEJ, CNAC et ENJEM° d’autre part.
1-Service de placement pour les chômeurs : Le service public de placement est devenu
l’activité classique de l’ANEM, financé par le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle
(DAIP), l’agence a pour but de soutenir les jeunes socialement défavorisé à la recherche d’un
emploi, ADS avait initialement pour mission de réduire la pauvreté en offrant un filet de
sécurité sociale après la mise en œuvre de programme d’ajustement structurel de 1990.

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A) ANEM : l’ANEM a été institué en 2006 par un décret exécutif fixant ces missions et son
organisation.
L’agence relève de ministère de travail de l’emploi et la sécurité sociale, l’Agence dispose
(7) départements centraux, (11) centres régionaux, (48) agences wilayat et (160) antennes
locales (Alem) dont la compétence s’étanche dans une ou plusieurs communes.
-Depuis 2004 sa mission essentielle est le placement de la main d’œuvre : intégrant les
services de placement privé, les municipalités et les entreprises doivent également s’adresser à
l’ANEM pour toute vacance ou création de l’emploi.
-Depuis 2004, tous les employeurs risquent d’être condamnés ou pénalisés s’ils ne passent pas
par l’ANEM, sauf la fonction publique. Les vacances d’emploi pour les fonctionnaires sont
publiques sur le site de la direction de la fonction publique.
En plus de l’investissement public, l’agence a bénéficiée d’un autre soutien financier pour la
formation (la France, l’union européen et PNUD), l’agence en dehors de sa mission classique
elle a un nouveau programme depuis 2008 de l’emploi des jeunes.
-La principale mission dans l’ANEM est le placement des travailleurs. L’activité classique de
l’ANEM consiste à placer les travailleurs on se basant sur l’offre et la demande de l’emploi.
ses activités se sont accélérées, passant de 132000 postes vacants en 2006 à 234000 en 2010
et 182000 en 2011, les demandes d’emploi ont également connu une augmentation au cours
de la même période passant de 86000 demandeurs d’emploi en 2008 à 181000 à la fin de
2010.
Le taux de placement a augmenté de 73% à 77%, ceci démontre qu’il reste un certain
pourcentage de poste vacant non pourvu.
-Programme DAIP Sur Site. PIS : Programme
Insertion Sociale.
-Agence de développement social.

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