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Recommandations :

Lors de l’application du MEDAF, il faut être conscient que le modèle n’est pas toujours
réaliste : compte tenu de la situation actuelle, les hypothèses posées par le modèle sont
rarement d’application. Dès lors le calcul du ratio risque-rentabilité doit être étendu à des
hypothèses et variantes plus larges. Ci-dessous, des exemples de contradictions observées :
- Le modèle ne considère que les titres émis en bourse dans son portefeuille de marché.
Or un portefeuille de marché doit être défini par l’ensemble des opportunités
d’investissement existantes dans l’économie est donc beaucoup plus large.

- Le MEDAF pose des hypothèses difficilement applicables au contexte actuel. Il faut


alors étendre le modèle théorique à la réalité de notre environnement, ce qui a souvent
pour effet de le rendre moins pertinent et plus complexe.

- Le beta nul ou l’absence de risque. Il est généralement impossible d’emprunter à un


taux sans risque. On ne peut pas réellement supposer qu’un actif sans risque existe. Le
MEDAF doit être adapté dans ce sens

- Le MEDAF suppose également qu’il n’existe pas d’impôt ni de cout de transaction,


etc. Cette hypothèse doit être reconsidérée car les investisseurs sont effectivement
soumis à des impôts et à des couts de transaction. S’il prend en considération tous ces
frais additionnels l’investisseur aura tendance à limiter la taille de son portefeuille en
achetant moins d’actions.

Nous recommandons à l’investisseur ou à l’entreprise investissant de considérer le


facteur « diversification », paramètre essentiel à la mesure de risque, pour diminuer ce
dernier.
La diversification du portefeuille est un des meilleurs moyens pour se protéger et
limiter le risque.
La diversification du portefeuille permet de diminuer le « risque », sans
nécessairement diminuer la rentabilité moyenne.

La mesure de performance d'un portefeuille :


On parle de la performance à propos d’un fond ou d’un gestionnaire de fond pour
mesurer la pertinence de sa politique d’investissement, La performance d'un
portefeuille et celle de ses actifs sont des éléments essentiels parmi les outils d'aide à
la décision dans la gestion de portefeuille. En effet, elles permettent :
 Aux clients d'apprécier la qualité de la gestion (la transparence),
 Aux gérants d'analyser les forces et les faiblesses de la structure du portefeuille et
en déduire la stratégie adéquate de gestion.

Objectifs de la mesure de performance :


Consiste tout simplement à mesurer la rentabilité effectivement réalisée par un fonds
donné sur une période donnée et évaluer la qualité de gestion.
Pour déterminer l'habileté réelle du gestionnaire, il faut donc ajuster sa performance
en fonction du niveau de risque pris. Cela suppose, d'une part, que l'on sait mesurer le
risque et, d'autre part, que l'on dispose d'une théorie indiquant comment le risque est
rémunéré sur le marché financier

Mesure basée sur le MEDAF : indice de jensen treynor sharpe

Ratio Sharpe : Sharpe a établi une variable visant à mesurer la valeur relative de
gestions de portefeuilles en les comparant tout en tenant compte du risque pris, c’est-
à-dire mesurer la rentabilité d’un portefeuille en fonction du risque pris, Connue sous
le nom de la mesure de Sharpe, cette variable découle directement de la relation
risque-return définie par le M.E.D.A.F. pour les portefeuilles parfaitement diversifiés
En effet, pour lui, la moyenne des rentabilités ne suffit pas à effectuer une mesure
exacte de la performance.
Le but de ce ratio étant à terme de pouvoir constituer le portefeuille possédant le plus
faible taux possible de risque, pour un rendement maximum.
En d’autres termes, il permet de calculer la performance d’un investissement par
rapport à celle d’un placement sans risque

La formule nécessaire au calcul est donc :

Rp : Rentabilité moyenne du portefeuille p

Rf : Rentabilité de l’actif sans risque

αp : Ecart-type de la rentabilité de portefeuille

Sp : Ratio de Sharpe

Cette variable permet d'évaluer et de comparer les performances relatives de différents


portefeuilles. Si tous les portefeuilles étaient parfaitement diversifiés et le marché
parfaitement efficient, cette variable serait une constante. Dans la pratique, ce n'est pas le cas,
les portefeuilles ne sont pas parfaitement diversifiés et leurs ratios présentent des valeurs qui
entourent le niveau du ratio de référence c'est à dire du marché.

De ce résultat ressort que :

-Si le ratio est négatif, on en conclut que le portefeuille sous performe un placement sans
risque et donc il n’est pas logique d’investir dans un tel portefeuille.

-Si le ratio est compris entre 0 et 1, cela signifie que l’excédent de rendement par rapport au
taux sans risque est plus faible que le risque pris.

-Si le ratio est supérieur à 1, alors le portefeuille surperforme un placement sans risque et
donc il génère une plus forte rentabilité
En divisant la rentabilité excédentaire par le risque total, du portefeuille, le ratio de Sharpe
ajuste ainsi la performance non seulement pour le risque pris, mais aussi pour le niveau de
Diversification du portefeuille

Ainsi, on en conclut que plus le ratio est élevé et plus le portefeuille est performant.

Ratio de Treynor : Treynor a proposé une mesure de performance très proche de celle de
Sharpe. Le ratio de Treynor mesure l’excès de rentabilité du portefeuille par rapport au taux
sans risque pour une unité de risque systématique. Il s’agit d’une mesure de performance
issue du MEDAF et reposante sur son cadre d’analyse. C’est-à-dire que L’indice essaie de
mesurer le rendement espéré du portefeuille par rapport au risque mesuré par le facteur ß du
portefeuille.

La formule pour l’indice est donnée par :

RTp le ratio de Treynor,

Rp la rentabilité du portefeuille p,

Rf le taux sans risque (rémunération d’une obligation d’état),

Bp le beta du portefeuille p

On voit que Treynor se rapporte au risque systématique, tandis que Sharpe se rapporte au
risque total. Sharpe est une mesure qui se fait dans l’absolu, tandis que Treynor impose de
définir un marché (benchmark) de référence afin de calculer le bêta ... ; Treynor se base sur le
M.E.D.A.F. qui lui prend comme hypothèse que le marché est composé de tous les
investissements possibles – bien au-delà des investissements mobiliers

Plus le ratio de Treynor est élevé, plus le portefeuille présente une rentabilité
intéressante par rapport au risque encouru

Ainsi, ce ratio analyse la volatilité relative du portefeuille vis-à-vis de l’indice de


référence, et non pas uniquement la volatilité du portefeuille. Le ratio de Treynor est donc
adapté dans le cadre d’un portefeuille bien diversifié par rapport à son marché de référence.

L’alpha de Jensen :

Sert à évaluer la performance d’un fond ou portefeuille d’actifs financiers, à l’instar des
ratios de Sharpe ou de Treynor.

Basée sur le CAPM (MEDAF), cette méthode d’évaluation calcule l’excès de rendement
d’un portefeuille d’actifs par rapport au marché de référence (c’est-à-dire le rendement
que le portefeuille aurait dû réaliser compte tenu de son risque et du rendement affichée par le
marché).
Voici la formule de calcul :

Si l’alpha est inférieur à 0 alors le portefeuille a généré une performance inférieure à son
marché de référence. Il s’agit ici d’un mauvais choix d’investissement donc il n’y a
aucun intérêt à y investir dans le cadre d’une gestion d’actifs.

Si l’alpha est supérieur à 1 alors le portefeuille réalise une performance supérieure au


marché de référence.

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