Professional Documents
Culture Documents
Démarrage de l’oscillation :
A la mise sous tension de l’oscillateur, les fluctuations dues à l’agitation thermique des
électrons provoquent le démarrage de l’oscillation à condition qu’il existe une fréquence fo à
laquelle le déphasage total est nul et l’amplification de la chaîne supérieure à 1.
Pour que l’oscillation puisse démarrer, il faut avoir, au moment de la mise sous tension de
l’oscillateur, une amplification un peu supérieure à l’atténuation du quadripôle de réaction.
Z3 (Z2+Z1)
Le réseau de réaction a une impédance d'entrée de Ze = Z3 // (Z2+Z1) = (Z +Z +Z ) .
1 2 3
Ze
Ao Ue R +Z
Us s e Ao Ze
La fonction de transfert de l'amplificateur est H = U = Ue = (Rs+Ze) .
e
Ue Z1
La fonction de transfert de la chaîne de réaction est simplement K = U = Z +Z .
s 1 2
Puis, avec la conditions de Barkhausen H.K = 1, il vient :
Z3 (Z2+Z1)
Ao(Z +Z +Z )
Ao Ze Z1 1 2 3 Z1 Ao Z3 Z1
H.K = (R +Z ) . Z +Z = Z3 (Z2+Z1) Z1+Z2 Rs(Z1+Z2+Z3)+Z3 (Z2+Z1) = 1
. =
s e 1 2
(Rs+(Z +Z +Z ))
1 2 3
Ao Z3 Z1 = Rs(Z1+Z2+Z3)+Z3 (Z2+Z1)
Les impédances sont réalisées à partir d'éléments purement réactifs :
Z1 = j X1, Z2 = j X2 et Z13 = j X3 où X1, X2 et X3 sont les réactances
La condition d'oscillation devient :
- Ao X3 X1 = j Rs(X1+X2+X3) - X3 (X2+X1)
ce qui est vérifié
- si les parties réelles sont égales Ao X3 X1 = X3(X2+X1) Ao X1 = X2+X1
- et si les parties imaginaires sont égales X1+X2+X3 = 0
Ao X1 = -X3
X1+X2+X3 = 0
L'inductance L d'un montage Colpitts est souvent un quartz qui fonctionne dans son
domaine inductif qui est une bande de fréquence très étroite et d'une grande stabilité. Le
choix de C1 et C2 permet de fixer la fréquence d'oscillation.
Le quartz est une lame de cristal de silice (SiO2) l’effet piézo-électrique est
taillée (les directions des coupes sont bien précises ). soit direct
Le quartz est utilisé dans les oscillateurs en si des forces
électronique pour obtenir des fréquences stables dans mécaniques (flèches)
le temps mais aussi pour convertir une force produisent une tension
mécanique en tension, c’est l’effet piézo-électrique.
Ue 1 1 R2
=
Us 1 + 3jRCω - R2C2ω2 doit être réel f =
o 2πRC et R1 = 2
R1.R2 u R3
L
Si on réalise l’égalité R = R , R2
3
C
on retrouve le circuit oscillant LC.
A la mise sous tension de l’oscillateur, les fluctuations dues à l’agitation thermique des
électrons provoquent le démarrage de l’oscillation à condition qu’il existe une fréquence fo à
laquelle le déphasage total est nul et l’amplification de la chaîne supérieure à 1.
Lorsque l’amplitude augmente, l’amplificateur sort de son domaine linéaire et le signal est
forcément écrêté par l’étage d’amplification, ce qui conduit à une diminution de l’amplification
qui sera ainsi ramenée à la valeur | H(jω).K(jω) | = 1.
Lors du démarrage d’un oscillateur, on passe toujours de la situation IHKI > 1 à la situation
IHKI = 1.
| H(jω ωo) | > 1
ωo).K(jω | H(jω
ωo).K(jω
ωo) | = 1
condition de démarrage condition d’entretien des oscillations
7. Stabilisation de l’amplitude :
On préfère donc construire l’oscillateur autour d’un amplificateur dont l’amplification diminue
aux fortes amplitudes.
Figure 5.
Diminution du
gain d’un ampli à
transistor aux
fortes amplitudes
Si on prend soin d’avoir une amplification en petits signaux un peu supérieure à la valeur
nécessaire pour l’entretien des oscillations, le signal sera a peine déformé par la courbure de
la caractéristique.
⇒ avec un amplificateur opérationnel, l’écrêtage est beaucoup plus brutal et apparaît dès
que la tension de sortie arrive au niveau des butées de l’Aop.
Lycée Louis Armand - MULHOUSE
Physique Appliquée - HASSENBOEHLER page 6 / 8
BS 2 EL Les oscillateurs
Il est donc nécessaire d’ajouter des éléments non-linéaires, voire un contrôle automatique de
gain qui fait chuter l’amplification aux amplitudes élevées.
Figure 6.
CAG à TEC
associé à un non-
inverseur.
La diode associée à Rd, Rg et C produit une tension grille négative qui augmente avec
l’amplitude du signal de sortie : Vgs = KVs.
La résistance Drain-Source du TEC dépend, dans la zone ohmique, de la tension grille Vgs
et de la tension de pincement Vp du Tec selon la relation :
Av =1+ R =1+ R
R R'+Rds R
Rds = ds0 R'+ ds0
Vgs
1− 1− KVs
Vp et l’amplification s’écrit : Vp
8 Stabilisation de la fréquence :
ϕ = arg(t)
variation de
phase parasite
nouvelle fréquence
d’oscillation f’a ≈ fa
nouvelle fréquence
d’oscillation f’b > fb
0
fréquence
fréquence
d’oscillation fa=fb
Oscillateur B
Oscillateur A
(pente élevée) (pente faible)
Toute variation de déphasage sera alors compensée par une variation de la fréquence f0
pour que la condition de Barkausen sur la phase reste vérifiée.
La variation de fréquence sera d’autant plus faible que la rotation de phase est rapide au
voisinage de f0.
Lω − 1 Lω − 1
ϕ = arctg Cω ≈ Cω
R R
au voisinage de ω0
dϕ(ω0 ) Q
S= = 2 3 =2 2
et la pente de la courbe de phase dω RCω0 ω0 augmente avec Q
Pour réaliser des oscilalteurs stables, on utilise donc des dispositifs à fort coefficient de
qualité : ce sont les résonateurs, qui existent dans toutes les gammes de fréquences :