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INITIATION A LA COMPTABILITE GENERALE

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Initiation à la comptabilité 1
INTRODUCTION-DEFINITION DE LA COMPTABILITE

CHAPITRE I-LES PRINCIPES FONDAMENTAUX


• le principe de continuité d’exploitation
• le principe de permanence des méthodes
• le principe du coût historique
• le principe de spécialisation des exercices
• le principe de prudence
• le principe de clarté
• le principe d’importance significative
• l’objectif de l’image fidèle

CHAPITREII-LES METHODES D’ENRGISTREMENT

• I-LA TECHNIQUE D’ENREGISTREMENT:


• I.1-Mode de fonctionnement des comptes:
• I.2- La convension de la partie double:
• II-LES SYSTEMES D’ENREGISTREMENT COMPTABLE:
• II.1-LE SYSTEME CLASSIQUE:
• II.1.1-Les documents de base:
• II.1.2-Le journal:
• II.1.3-Le grand livre:
• II.1.4-La balance: texttext
• II.1.5-Le bilan:
• II.2-LE SYSTEME CENTRALISATEUR

ANNEXE : PLAN DES COMPTES ET LOI COMPTABLE

Initiation à la comptabilité 2
INTRODUCTION-DEFINITION DE LA COMPTABILITE
GENERALE :
La comptabilité générale est une technique1 d’information essentiellement
quantitative sur l’entreprise4 (entité économique) décrivant son activité et sa
structure exercice par exercice5.

1-La comptabilité est une technique : une technique est un outil crée par l’homme
pour répondre à un besoin précis. Le besoin recherché par la comptabilité est la
détermination du résultat comptable.

2-Une technique d’information : la comptabilité générale est conçue pour fournir


des informations à plusieurs acteurs économiques. Parmi ces acteurs ont peut citer :

- les dirigeants et les associés de l’entreprise ;

-les clients et les fournisseurs de l’entreprise ;

-les institutions financières (banques, entreprises de leasing etc.) ;

-l’Etat (l’administration fiscale, les organismes de sécurité sociale, etc.) ;


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-le marché financier (pour permettre au public d’investir ou d’acquérir des titres en
vue d’en tirer un gain en dividende ou produit de cession).

L’information dispensée par la comptabilité va permettre aux différents acteurs de


prendre des décisions : décision de fabriquer, décision de vendre, décision de
prêter, décision de s’associer, etc.

3- Une technique quantitative : l’information fournie par la comptabilité est


exprimé en unité monétaire (le Dirham).Toutefois, cette information en valeur est
parfois complétée par des informations relatives à certaines pratiques ou
événements qui peuvent avoir une influence sur la valeur de l’entreprise ou sur son
résultat (changement de méthode d’évaluation, sinistre, etc.)

4- Une technique quantitative sur l’entreprise : l’entreprise en tant qu’entité


économique est entendue ici au sens large et peut être définie comme : « un
organisme financièrement autonome, produisant pour le marché des biens et
services ».Donc, il s’agit d’entreprise non financières et d’entreprises financières
(banque, assurances) quelque soit leur objet et leur forme juridique.

Initiation à la comptabilité 3
5-Une technique d’information décrivant son activité et sa structure exercice par
exercice.

CHAPITRE I-LES PRINCIPES FONDAMENTAUX

Le code de normalisation comptable « C.N.C », qui régie le système


comptable marocain se compose de deux parties :

-La première partie appelée « NORME GENERALE COMPTABLE »(N.G.C)


présente les fondements de base qui gouvernent la normalisation comptable au
Maroc.

-La deuxième partie appelée « PLAN COMPTABLE GENERAL DES


ENTREPRISES » (P.C.G.E) présente le dispositif d’application de la N.G.C
aux entreprises.

Les principes fondamentaux adoptés par la N.G.C sont au nombre de sept :

-le principe de continuité d’exploitation ;


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- le principe de permanence des méthodes ;

- le principe du coût historique ;

- le principe de spécialisation des exercices ;

- le principe de prudence ;

- le principe de clarté ;

- le principe d’importance significative.

Tous ces principes doivent converger vers un objectif : l’image fidèle.

1- le principe de continuité d’exploitation :


Selon Ce principe toute entreprise ne peut avoir l’intention de réduire ou de
mettre en liquidation de manière volontaire son activité .Par conséquent,
l’entreprise doit établir ses états de synthèse dans le cadre d’une poursuite
normale de ses activités.

2- le principe de permanence des méthodes :

Initiation à la comptabilité 4
Le principe de permanence des méthodes oblige l’entreprise à adopter les
mêmes méthodes d’évaluation pour tous les exercices comptables.
Le changement de méthodes n’est permis que dans le cas où il est
impossible d’atteindre l’image fidèle. Toutefois, une telle dérogation doit
être mentionnée dans l’état des informations complémentaires (annexes),
avec les justifications nécessaires.

3- le principe du coût historique :


Le principe du coût historique signifie que tout élément entré dans le
patrimoine de l’entreprise doit être inscrit en comptabilité pour son montant
exprimé en unités monétaires courantes. Cette valeur d’entrée doit rester
invariable dans le temps et indifférente de l’évolution ultérieure du pouvoir
d’achat de la monnaie. Ce principe qui a été adopté pour son universalité,
sa simplicité et son objectivité, peut être remis en cause par la réévaluation
du bilan.

4- le principe de spécialisation des exercices :


Ce principe veut dire que l’exercice
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charges et les produits qui lui sont rattachés. Les produits sont rattachés à
l’exercice comptable au fur et à mesure de leur acquisition au cours du
même exercice, sans tenir compte de la date de leur encaissement. Les
charges sont rattachées à l’exercice comptable au fur et mesure de leur
engagement au cours du même exercice quelque soit la date de leur
paiement.

5- le principe de prudence :
Le principe de prudence impose à l’entreprise l’application d’un traitement
différencié pour les charges et les produits. En effet, ce principe autorise
l’entreprise à comptabiliser les charges certaines et probables et de ne
comptabiliser que les produits certains. L’adoption de ce principe est
justifiée par la volonté de protéger les épargnants et les actionnaires contre
toute déformation du résultat susceptible d’attirer leurs capitaux.

6- le principe de clarté :
Le principe de clarté veille sur la bonne présentation des comptes et des
états de synthèse. En effet, ce principe édicte : « Les opérations et

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informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique
adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles. ».

7- le principe d’importance significative :


Le principe d’importance significative veut que soit reportée au niveau des
états de synthèse toute information d’importance significative .Selon le
plan comptable général des entreprises : « est significative toute
information susceptible d’influencer l’opinion que les lecteurs des états de
synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats. ».

8- l’objectif de l’image fidèle :


L’objectif de l’image fidèle est plus qu’un principe, il constitue l’état de
grâce recherché. Bien que cet objectif soit le fruit du respect des normes et
principes fondamentaux, il peut parfois leur déroger. Le concept d’objectif
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de l’image fidèle a été emprunté de la pratique comptable anglo-saxonne.

Initiation à la comptabilité 6
CHAPITRE II-LES METHODES D’ENREGISTREMENT
COMPTABLE

Les méthodes d’enregistrement comptables reposent sur deux


éléments essentiels et indissociables :

-la technique d’enregistrement;

-le cadre ou le systeme d’enregisrement à adopter.

I-LA TECHNIQUE D’ENREGISTREMENT:

L’enregistrement d’une opération en comptabilité générale


s’effectue par l’imputation des valeurs dans les comptes concernnés .Cette
imputation doit repecter :

-le bon fonctionnent les différents types de comptes ;

-la convention de la partie double.


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I.1-Mode de fonctionnement des comptes:

A cet égard il faut ,d’abord présenter le comptes sous ses différentes


formes ,ensuite faire la distinction entre les comptes de situation et les
comptes de gestion .

I.1.1-La forme du compte:

Le compte est un tableau à deux parties qui est destiné à enregistrer


les opérations effectuées par l’entreprise

Le compte prend l’une des deux forme suivantes:


-le compte à colonnes séparées;
-le compte à colonne jointes.
a- le compte à colonnes séparées:

DEBIT CREDIT
Date Libellés Valeur Date Libellés Valeur

Total Total

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b- le compte à colonnes jointes:

DATE LIBELLÉS DÉBIT CREDIT SOLDE


Valeur Valeur débiteur créditeur

Total

I.1.2-Mode de fonctionnement des comptes de situation:

Les comptes de situation fonctionnent selon la convention suivante :

Convention : Les comptes de situation augmentent dans la partie où ils sont


situés au bilan et diminuent en sens inverse.

C’est-à-dire :
-les comptes d’actif augmentent du côté de débit et diminuent du côté de
crédit.
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- comptes de passif augmentent du côté de crédit et diminuent du côté de débit.
BILAN

ACTIF PASSIF

Débit Crédit Débit Crédit

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I.1.3-Mode de fonctionnement des comptes de gestion:

Convention : Les comptes de gestion augmentent dans la partie où ils sont


situés au Compte de Produits et Charges (CPC) et diminuent en sens inverse.

C’est-à-dire :
-les comptes de charge augmentent du côté de débit et diminuent du côté de
crédit.
- comptes de produit augmentent du côté de crédit et diminuent du côté de
débit.
CPC

CHARGES PRODUITS

Débit Crédit Débit Crédit

I.2- La convension de la partie double:


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La convention de la partie double constitue la base de l’enregistrement
comptable : une même opération se traduit par au moins deux inscriptions,
l’une au débit d’un compte et l’autre au crédit d’un autre compte.

Exemples Comptes d’actif Comptes de passif


où de charge où de produit
Achat de 2000 DH de 611 4411
marchandises à crédit. D Achat de M/ses C D Fournisseurs C

2000 2000

Règlement du 5161 4411


fournisseur en espèces : D CAISSE C D Fournisseurs C
1800 DH
1000 1000

Initiation à la comptabilité 9
Règlement du client en 5161
espèces : 4500 DH D CAISSE C

4500

3421
D Clients C

4500

Incorporation du report 111


à nouveau au capital à D Capital C
raison de 100000DH.
100000

3421
D 116 Report à Nouv C
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100000

Initiation à la comptabilité 10
Exemples Comptes d’actif Comptes de passif
où de charge où de produit

322
Achat d’une machine au D INST. TECH.M.O C
prix de 14 500 réglée
comme suit : 14500
-en espèce : 5 000 DH
-par chèque : 7 000 DH 1486
-le reste à crédit 5161 D Fournisseurs d’immo
D CAISSE C C

5000 2500

5141
D BANQUE C

7000
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Initiation à la comptabilité 11
II-LES SYSTEMES D’ENREGISTREMENT COMPTABLE:

Les opérations comptables sont enregistrées dans le cadre d’un système


comptable qui leur permet d’être conservées selon une organisation qui leur
garanti une certaine traçablilité et une certaine clareté .

Un système comptable est un ensemble de livres et de


documents dépendant les uns des autres,tenus dans le but d’obtenir un
enregistrement correct et un résultat correct .

Les systèmes d’enregistrement comptable sont prévus par les


articles 1,2 et 3 de la loi comptable (loi N° 9-88). Ces système sont de deux
types:

-le systéme classique;

-le système centralisateur.

II.1-LE SYSTEME CLASSIQUE:

Le système classique est adopté par les petites entreprises qui


éffectuent généralement un nombretexttext
trés restreint d’opération par jour.Ce
système se présente de la maniière suivante:

Système classique

Documents
de base

Journal

Grand livre

Balance

Bilan

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II.1.1-Les documents de base:

Les documents de base sont constitués par l’ensemble des pièces


justifiant les opérations à enregister.Les documents de base sont constitués par
l’ensemble des factures,chèques,notes d’honoraires,bulletins de paie,pièces de
caisse ,etc...

Les documents de base peuvent être :

-internes,lorsque le “fait comptable” nait dans l’entreprise (exemple:bon de


sortie de stock,fiche de paie,facture de vente).

-externe, lorsque le “fait comptable” trouve son origine à l’exterieur de


l’entreprise (exemple:quittance de loyer,facture d’achat ).

II.1.2-Le journal:

Le journal est un document (registre ou livre) qui est utilisé pour


enregistrer chronologiquent (au jour le jour) les opérations effectuées par
l’entreprise. texttext

Le journal se présente sommairement de la manière suivante:


N°des comptes Date Débit Crédit

X Compte à débiter Montant

Y Compte à créditer Montant

Libellé de l’opération

EXEMPLE:
L’entreprise AFAK a effectué les opérations suivantes:
Le 8-04-2007-Vente de marchandises en espèce :3 000 DH ( Facture N°127)
Le 12-04-2007-Réglement du loyer du magasin par chèque:4 500 DH
Le 3-04-2007-Achat de marchandises à 122 700 DH ( Facture N°128),réglé
comme suit: par chèque:70 000 DH ;en éspèce :2 700 DH ;à crédit:50 000 DH

Initiation à la comptabilité 13
N°des comptes Le 8-04-2007 Débit Crédit
REPORT 150 300 150 300
3 000

5161 CAISSE 3 000

711 Vente de Marchandises

Facture de vente N° 127 4 500


Le 12-04-2007
6131 Locations et Charges locatives 4 500

5141 BANQUE

Réglement du loyer du mois d’Avril 70 000


Le 26-04-2007
5141 BANQUE 2 700
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5161 CAISSE
50 000
3421 CLIENTS 122 700
711 Vente de Marchandises

Facture de vente N°128


TOAUX 280 500 280 500

Il faut noter que chaque page du journal doit faire l’objet de totalisation
des mouvements débit et des mouvements crédit et les reporter sur la page
suivante du journal.

Par conséquent, l’inégalité des mouvements débit et crédit témoigne


de l’existence d’une erreur qu’il faut rectifier. Les erreurs commises au journal
peuvent avoir deux origines : une erreur dans le choix du compte ou/et une
erreur sur le montant à imputer. Dans ces deux cas, on doit faire une
correction, une fois l’erreur est détectée.

Initiation à la comptabilité 14
Le journal doit être tenu sans blanc et sans rature. Par conséquent, la
correction des erreurs au journal doit être faite par la méthode de contre
passation décrit à travers l’exemple suivant :

Le 22-07-2008, une entreprise a acheté 2 400 DH de marchandises à crédit


(Facture N°452) .Le comptable, au lieu de créditer le compte Fournisseur, il a
débité le compte Caisse en passant l’écriture suivante :
N°des comptes Le 22-07-2008 Débit Crédit
611 Achat de Marchandises 2 400

5161 CAISSE 2 400


Facture d’achat de marchandises N° 452

La correction de cette erreur se fera de la manière suivante:


N°des comptes Le 22-07-2008 Débit Crédit
5161 CAISSE 2 400

611 Achat de Marchandises


texttext 2 400
Annulation de l’opération érronnée
Facture d’achat de marchandises
N° 452
N°des comptes Le 22-07-2008 Débit Crédit
611 Achat de Marchandises 2 400

4411 Fournisseurs 2 400


Passation de l’écriture exacte
Facture d’achat de marchandises
N° 452

II.1.3-Le grand livre:

Aprés avoir passé toutes les opérations au journal,le comptable doit


établir le grand livre.Le grand livre n’est rien d’autre que la situation de tous
les comptes à un moment donné.La notion de grand livre provient de l’aspect
qu’il revêtait autrefois en tant qu’un grand registre relié .Aujourd’hui, le grand
livre se présente sous des formes plus souples (sous forme de feuilles mobiles

Initiation à la comptabilité 15
ou un fichier informatique,etc...) lui permettant d’adopter plusieurs types de
classement des comptes.Ainsi,le grand livre peut être conçu selon:

- un classement numérique :par numéro de compte selon l’ordre du


PCGE;

- un classement alphabétique:classement adopté surtout pour les comptes


de tiers (clients ,fournisseurs, débiteurs et créditeurs divers etc,..)

- un classement alphanumérique:classement par numéro de compte selon


l’odre du PCGE,et au sein de chaque compte selon l’ordre alphabétique
.

Il faut noter que ,selon l’article 2 de la loi comptable ,tel qu’il a été
modifié par l’article 1 de la loi n° 44-03,dahir n°1-05-211 du 14 fevrier
2006,les personnes physiques dont le chiffre d’affaires annuel n’exède pas
2 000 000 DH,à l’exception des agents d’assurance,sont dispensés de la
tenue du grand livre, si la balance peut être établie directement du journal.

II.1.4-La balance:
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La balance est un document établi périodiquent,généralement en fin
d’exercice comptable, à partir du grand livre.La balance est la liste de tous les
comptes de l’entreprise,avec mention pour chacun compte , du total de
débit,du total de crédit et du solde(débiteur ou créditeur).La balance se
présente de la manière suivante:

N° DES INTITULÉ DES DÉBIT CREDIT SOLDE


COMPTES COMPTES débiteur créditeur

Total

Les comptes sont classés:

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-selon l’ordre du PCGE:classe 1,classe 2,classe3,......classe 8,disposées
verticalement l’une aprés l’autre;

-soit selon l’ordre:comptes d’actif, comptes de passif, comptes de charges et


comptes de produits,en respectant à l’interieur de chaque groupe de comptes
l’ordre du PCGE.

Il faut noter que cette dernière classification est plus lisible que la première,car
elle permet mieux de voir les soldes anormaux,c’est à dire exceptionnellement
débiteurs ou créditeurs.

La balance est établie avant et aprés l’inventaire .Contrairement à la balance


aprés inventaire,la balance avant inventaire ne tient pas compte des écritures
concernant le stock final ,la variation de stock et le résultat.

La balance a pour rôle de:

-permettre le cotrôle de la partie double( detection des érreurs);

- permettre d’avoir une vision d’ensemble des comptes de l’entreprise;

-faciliter l’établissement du bilan texttext

II.1.5-Le bilan:

Destiné à reproduire une image du patrimoine de l’entreprise à un moment


donné, le bilan recense l’ensemble des comptes de situation. Le bilan se
présente sommairement comme suit :

ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISE FINANCEMENT PERMANENT

ACTIF CIRCULANT PASSIF CIRCULANT


(hors trésorerie) (hors trésorerie)

TRESOREIE-ACTIF TRESOREIE-PASSIF

Initiation à la comptabilité 17
II.1-LE SYSTEME CENTRALISATEUR:

Le système classique demeure un cadre d’enregistrement valable


uniquement pour les petites entreprises qui effectuent un nombre peu
important d’opération par jour.En revanche,dés qu’une entreprises effectue un
nombre trés important d’opération,le système classique devient alors
inadapté.En effet,devant la quantité importante d’opérations,le journal ne peut
plus être tenu par une seule personne .Face à cette situation,une division du
travail d’enregistrement comptable s’impose.Cette division de travail est
possible par la tenue de journaux spécialisés appelés journaux auxiliaires .

En utilaisant les journaux auxiliaiares(appelés aussi journaux


divisionnaires),l’entreprise adopte le système centralisateur qui se présente de
la manière suivante:

Système centralisateur

Documents
de base
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JA de JA de JA des JA des JA des JA des JA des Opér.


Caisse Banque Achats Ventes E.A.R E.A.P Div.

Journal
général
Grand livre Grand livre
auxiliaire auxiliaire
Clients Fournisseurs

Grand livre
général

Travial quotidien
Balance

Travail périodique

Initiation à la comptabilité 18 Bilan


Le travail quotidien consiste à enregistrer au jour le jour,à partir des
documents de base ,les opérations dans les journaux auxiliaires,et reporter
les mouvements concernant les comptes clients et fournisseurs dans les
grand livres auxiliaires.
Le travail périodique consiste à centraliser, l'ensemble des
opérations passées dans les journaux auxiliares ,au journal général et reporter
les différents mouvements du journal général dans les comptes du grand livre
général.

Les journaux auxiliares se répartissent en quatre groupes:

-journaux auxiliares J.A de Caisse-Recettes


de trésorerie J.A de Caisse-Dépenses
J.A de Banque-Recettes
J.A de Banque-Dépenses
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-Journaux auxiliares J.A des effets à recevoir-
des effets Entrées
J.A des effets à recevoir-
Sorties
J.A des effets à payer-
Entrées
J.A des effets à payer-
Sorties

-journaux auxiliares journal auxiliare des


des achats et ventes Achats
journal auxiliare de
Ventes

Initiation à la comptabilité 19
-journal auxiliare des opérations diverses.

Le journal auxiliare se présente sous la forme suivante:

Date N° de Libellés COMPTE COMPTES A CREDITER


pièce des DE BASE Divers
comptable opérations À Sommes N° et
DÉBITER intitulé
cdu
compte

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Initiation à la comptabilité 20
ANNEXE : LA LOI COMPTABLE
Loi n ° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Dahir n ° 1-92-138
(30 joumada II 1413) portant promulgation de la loi n°9-88 relative aux obligations
comptables des commerçants (B.O. 30 décembre 1992)

Vu la Constitution, notamment son article 26, Est promulguée et sera publiée au Bulletin officiel, à
la suite du présent dahir, la loi n ° 9-88relative aux obligations comptables des
commerçants, adoptés par la Chambre des Représentants le 4 safar 1413 (4 août 1992).Loi n °
9-88 relative aux obligations comptables des commerçants

Article Premier :(modifié par l'article 1er de la loi n ° 44-03 promulguée par le dahir n ° 1-05-211
du 14 février 2006 ; B.O. n ° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du
premier exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n ° 44-03).

Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant au sens du Code de


commerce est tenue de tenir une comptabilité dans les formes prescrites par la présente loi et
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les indications figurant aux tableaux y annexés.

A cette fin, elle doit procéder à l'enregistrement comptable des mouvements affectant les actifs et
les passifs de son entreprise ; ces mouvements sont enregistrés chronologiquement, opération par
opération et jour par jour.

Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation du mouvement ainsi que
les références de la pièce justificative qui l'appuie.

Les opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d'une même journée
peuvent être récapitulées sur une pièce justificative unique.

Toutefois, les personnes physiques dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas deux millions de
dirhams (2.000.000 DH), à l'exception des agents d'assurances, peuvent :

- procéder à l'enregistrement chronologique et global, jour par jour, des opérations à leur date
d'encaissement ou de décaissement ;

- enregistrer globalement les créances et les dettes à la clôture de l'exercice sur une liste sommaire
mentionnant l'identité des clients et des fournisseurs et le montant de leurs dettes ;

- enregistrer, en cas de nécessité, les mesures dépenses sur la base de pièces justificatives internes
signées par le commerçant concerné.

Initiation à la comptabilité 21
Article 2 :(modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du premier
exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n° 44-03).

Les enregistrements visés à l'article premier ci-dessus sont portés sous forme d'écritures sur un
registre dénommé " livre journal ".Toute écriture affecte au moins deux comptes dont l'un est
débité et l'autre est crédité d'une somme identique.

Les écritures du livre journal sont reportées sur un registre dénommé "grand-livre" ayant pour objet
de les enregistrer selon le plan de comptes du commerçant. Le plan de comptes doit comprendre
des classes de comptes de situation, des classes de comptes de gestion et des classes de comptes
spéciaux, telles qu'elles sont définies aux tableaux annexés à la présente loi.

Toutefois, les personnes physiques visées à l'alinéa 5 de l'article premier ci-dessus sont dispensées
de la tenue du grand-livre si la balance récapitulative des comptes peut être établie directement du
livre journal.

Article 3 :(modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-5-11du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du premier
exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n° 44-03).

Le livre journal et le grand-livre peuvent être détaillés en autant de registres subséquents


dénommés " journaux auxiliaires " et " livres auxiliaires " que l'importance ou les besoins de
l'entreprise l'exigent.

Les écritures portées sur les journaux et les livres auxiliaires sont centralisées une fois par mois sur
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le livre journal et le grand-livre.

Toutefois, les personnes physiques visées à l'alinéa 5 de l'article premier ci-dessus sont autorisées à
procéder à la centralisation des écritures portées sur les journaux auxiliaires une fois par exercice à
la clôture de ce dernier.

Article 4 :(modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du premier
exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n° 44-03).

Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à dix
millions de dirhams (10 000 000 DH) doivent établir un manuel qui a pour objet de décrire
l'organisation comptable de leur entreprise.

Article 5 : La valeur des éléments actifs et passifs de l'entreprise doivent faire l'objet d'un
inventaire au moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci.

Article 6 : Il doit être tenu un livre d'inventaire sur lequel il est transcrit le bilan et le compte de
produits et charges de chaque exercice.

Article 7 : La durée de l'exercice est de douze mois. Elle peut exceptionnellement être inférieure à
douze mois, pour un exercice donné.

Article 8 :(modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du premier
exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n° 44-03).

Initiation à la comptabilité 22
Le livre journal et le livre d'inventaire sont cotés et paraphés, dans la forme ordinaire et sans frais,
par le greffier du tribunal de première instance du siège de l'entreprise. Chaque livre reçoit un
numéro répertorié par le greffier sur un registre spécial.

Toutefois, les personnes physiques visées à l'alinéa 5 de l'article premier ci-dessus ne sont pas
tenues de faire coter et parapher par le greffier du tribunal compétent le livre journal et le livre
d'inventaire, à condition de conserver lesdits livres ainsi que le bilan et le compte de produits et
charges pendant dix ans.

Article 9 : Sous réserve des dispositions prévues aux articles 19, 20 et 21 ci-après, les personnes
assujetties à la présente loi doivent établir des états de synthèse annuels, à la clôture de l'exercice,
sur le fondement des enregistrements comptables et de l'inventaire retracés dans le livre journal, le
grand-livre et le livre d'inventaire.

Ces états de synthèse comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de
gestion, le tableau de financement et l'état les informations complémentaires. Ils forment un tout
indissociable.

Article 10 : Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs de l'entreprise.

Le compte de produits et charges récapitule les produits et les charges de l'exercice, sans qu'il soit
texttext
tenu compte de leur date d'encaissement ou de paiement.

L'état des soldes de gestion décrit la formation du résultat net et celle de l'autofinancement.

Le tableau de financement met en évidence l'évolution financière de l'entreprise au cours de


l'exercice en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois qu'elle en a effectués.

L'état des informations complémentaires complète et commente l'information donnée par le bilan, le
compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion et le tableau de financement.

Article 11 : Les états de synthèse doivent donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que
de la situation financière et des résultats de l'entreprise. A cette fin, ils doivent comprendre autant
d'informations qu'il est nécessaire pour donner une image fidèle des actifs et passifs ainsi que de la
situation financière et des résultats de l'entreprise.

Lorsque l'application d'une prescription comptable ne suffit pas pour donner l'image fidèle
mentionnée au présent article, des informations complémentaires doivent être données.

Article 12 : Le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion et le tableau de
financement comportent des masses subdivisées en rubriques elles-mêmes subdivisées en postes.

Article 13 : La présentation des états de synthèse comme les modalités d'évaluation retenues ne
peuvent être modifiées d'un exercice à l'autre. Si des modifications interviennent, elles sont décrites
et justifiées dans l'état des informations complémentaires.

Article 14 :(modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211 du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du premier

Initiation à la comptabilité 23
exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n° 44-03). A leur date d'entrée dans
l'entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d'acquisition, les biens
acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle et les biens produits à leur coût de production.

A leur date d'entrée dans l'entreprise, les titres acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur prix
d'achat.

A leur date d'entrée dans l'entreprise, les créances, dettes et disponibilités sont inscrites en
comptabilité pour leur montant nominal. Les créances, dettes et disponibilités libellées en monnaie
étrangère sont converties en monnaie nationale à leur date d'entrée.

La valeur d'entrée des éléments de l'actif immobilisé dont l'utilisation est limitée dans le temps doit
faire l'objet de corrections de valeur sous forme d'amortissement.

L'amortissement consiste à étaler le montant amortissable de l'immobilisation sur sa durée


prévisionnelle d'utilisation par l'entreprise selon un plan d'amortissement.

La valeur d'entrée diminuée du montant cumulé des amortissements forme la valeur nette
d'amortissements de l'immobilisation.

A la date d'inventaire, la valeur actuelle est comparée à la valeur d'entrée pour les éléments non
amortissables ou à la valeur nette d'amortissements, après amortissement de l'exercice, pour les
immobilisations amortissables.

Seules les moins-values dégagées de cette comparaison sont inscrites en comptabilité soit sous
forme d'amortissements exceptionnels Si elles ont un caractère définitif soit sous forme de
provisions pour dépréciation si elles n'ont texttext
pas un caractère définitif. La valeur comptable nette des
éléments d'actif est soit la valeur d'entrée ou la valeur nette d'amortissements si la valeur actuelle
leur est supérieure ou égale, soit la valeur actuelle si elle leur est inférieure.

S'il est procédé à une réévaluation de l'ensemble des immobilisations corporelles et

financières, l'écart de réévaluation entre la valeur actuelle et la valeur comptable nette ne peut être
utilisé à compenser les pertes ; il est inscrit distinctement au passif du bilan.

Les biens fongibles sont évalués soit à leur coût moyen d'acquisition ou de production, soit en
considérant que le premier bien sorti est le premier bien entré.

Toutefois, les personnes physiques visées à l'alinéa 5 de l'article premier ci-dessus sont autorisées à

- procéder à une évaluation simplifiée des stocks achetés et des biens produits par estimation du
coût d'achat ou de production ou sur la base du prix de vente, avec application d'un abattement
correspondant à la marge pratiquée ;

- procéder au calcul des amortissements des immobilisations selon une méthode linéaire simplifiée.

Article 15 : Les mouvements et informations doivent être inscrits dans les comptes ou postes
adéquats, avec la bonne dénomination et sans compensation entre eux. Les éléments d'actif et de
passif doivent être évalués séparément. Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes
d'actif et de passif du bilan ou entre les postes de produits et de charges du compte de produits et
charges.

Le bilan d'ouverture d'un exercice doit être identique au bilan de clôture de l'exercice précédent.

Initiation à la comptabilité 24
Article 16 : Les produits ne sont pris en compte que s'ils sont définitivement acquis à l'entreprise;
les charges sont à enregistrer dès lors qu'elles sont probables.

Même en cas d'absence ou insuffisance de bénéfice, il doit être procédé aux amortissements et
provisions nécessaires .Il doit être tenu compte des risques et des charges nés au cours de
l'exercice ou d'un exercice antérieur, même s'ils sont connus entre la date de clôture de l'exercice et
celle de l'établissement des états de synthèse.

Article 17 : Seuls les bénéfices réalisés à la clôture d'un exercice peuvent être inscrits dans les
états de synthèse. Cependant, peut également être inscrit le bénéfice réalisé sur une opération
partiellement exécutée, lorsque sa durée est supérieure à un an, sa réalisation certaine et qu'il est
possible d'évaluer avec une sécurité suffisante le bénéfice global de l'opération.

Article 18 : L'établissement des états de synthèse, sauf circonstances exceptionnelles justifiées


dans l'état des informations complémentaires, doit se faire au plus tard dans les trois mois suivant
la date de clôture de l'exercice.

La date d'établissement des états de synthèse est mentionnée dans l'état des informations
complémentaires.

Article 19 : Si, en raison de situations spécifiques à l'entreprise, l'application d'une prescription


comptable de la présente loi ne permet pas de donner une image fidèle de l'actif et du passif, de la
situation financière ou des résultats, il peut y être dérogé ; cette dérogation est mentionnée à l'état
des informations complémentaires et dûment motivée, avec l'indication de son influence sur l'actif,
texttext
le passif, la situation financière et les résultats de l'entreprise.

Le changement de la date de clôture doit être dûment motivé dans l'état des informations
complémentaires.

Article 20 : Lorsque les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle sont réunies,
l’assujetti peut établir ses états de synthèse selon des méthodes différentes de celles prescrites par
la présente loi.

Dans de tels cas, il doit indiquer dans l'état des informations complémentaires les méthodes qu'il a
retenues.

Article 21 :(modifié par l'article 1er de la loi n° 44-03 promulguée par le dahir n° 1-05-211 du 14
février 2006 ; B.O. n° 5404 du 16 mars 2006, cette modification prend effet à compter du premier
exercice comptable ouvert après la date de publication de la loi n° 44-03).

Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d'affaire annuel est inférieur ou égal à dix
millions de dirhams (10.000.000) sont dispensées de l'établissement de l'état des soldes de gestion,
du tableau de financement et de l'état des informations complémentaires.

Les personnes visées à l'alinéa ci-dessus sont autorisées à établir le bilan et le compte de produits
et charges et adopter le cadre comptable selon le modèle simplifié tel qu'annexé à la présente loi.

Article 22 : Les documents comptables sont établis en monnaie nationale. Les documents
comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant dix ans. Les documents comptables
relatifs à l'enregistrement des opérations et à l'inventaire sont établis et tenus sans blanc ni
altération d'aucune sorte.

Initiation à la comptabilité 25
Article 23 : L'administration fiscale peut rejeter les comptabilités qui ne sont pas tenues dans les
formes prescrites par la présente loi et les tableaux y annexés.

Article 24 : Les experts-comptables, comptables agréés et autres personnes faisant profession de


tenir la comptabilité des personnes assujetties à la présente loi sont tenus de se conformer aux
dispositions de la présente loi et de son annexe pour la tenue de la comptabilité des entreprises
dont ils sont chargés.

Article 25 : Sont abrogés lors de l'entrée en vigueur de la présente loi les articles 10, 11, 12 et 13
du dahir du 9 ramadan 1331 (12 août 1913) formant Code de commerce. Les renvois faits à ces
articles dans les lois et règlements en vigueur s'appliquent de plein droit aux dispositions
correspondantes de la présente loi.

Article 26 : Les dispositions de la présente loi entreront en vigueur à compter du deuxième


exercice ouvert après la date de sa publication au Bulletin officiel.

texttext

Initiation à la comptabilité 26
Plan des comptes : Modèle simplifié

Classe 1 : Compte de financement permanent


11. CAPITAUX PROPRES
13. CAPITAUX ¨PROPRES ASSIMILES
14. DETTES DE FINANCEMENT
15. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
11. Capitaux propres
111 Capital social ou personnel
1111 Capital social
1117 Capital personnel
11171 Capital individuel
11175 Compte de l'exploitant
112 Primes d'émission, de fusion et d'apport
1120 Primes d'émission, de fusion et d'apport
113 Ecarts de réévaluation
1130 Ecarts de réévaluation
116 Report à nouveau
1161 Report à nouveau (solde créditeur)
1162 Résultats nets en instance d'affectation (solde créditeur)
1168 Report à nouveau (solde débiteur)
1169 Report à nouveau (solde débiteur)
1169 Résultats nets en instance d'affectation (solde débiteur )
117 Réserves diverses
1171 Réserve légale
texttext
1172 Réserves statutaires ou contractuelles
1173 Réserves facultatives
1175 Réserves réglementées
1178 Autres réserves
119 Résultat net de l'exercice
1191 Résultat net de l'exercice (créditeur)
1199 Résultat net de l'exercice (débiteur)
13. Capitaux propres assimilés
130 Capitaux propres assimilés
1300 Capitaux propres assimilés
14. Dettes de financement
140 Dettes de financement
1400 dettes de financement
15. provisions durables pour risques et charges
150 Provisions durables pour risques et charges
1500 Provisions durables pour risques et charges
CLASSE 2 : Compte d'actif immobilisé
21. IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS
22. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
23. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
24. IMMOBILISATIONS FINANCIERES
28. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
29. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS
21. Immobilisation en non-valeurs
210. Immobilisation en non-valeurs
2101 Frais préliminaires/ 2101 pour le régime simplifié

Initiation à la comptabilité 27
2102 Charges à répartir sur plusieurs exercices/2120 pour le régime simplifié
2103 Primes de remboursement des obligations/2103 pour le régime simplifié
22. Immobilisation incorporelles
223 Fonds commercial
227 Immobilisations incorporelles diverses
2270 Immobilisations incorporelles diverses
23. Immobilisations corporelles
231 Terrains
2310 Terrain
232 Constructions
2320 Constructions
233 Installations techniques, matériel et outillage
2330 Installations techniques, matériel et outillage
234 Matériel de transport
2340 Matériel de transport
237 Immobilisations corporelles diverses
2370. Immobilisations corporelles diverses
24. Immobilisations financières
240 Immobilisations financières
2400 Immobilisations financières
28. Amortissements des immobilisations
281 Amortissements des non-valeurs
2810. Amortissements des non-valeurs
282 Amortissements des immobilisations incorporelles
2823 Amortissement du fond commercial
2827 Amortissements des immobilisations incorporelles diverses
texttext
283 Amortissements des immobilisations corporelles
2831 Amortissements des terrains
2832 Amortissements des constructions
2833 Amortissements des installations techniques, matériel et outillage
2834 Amortissements du matériel de transport
2837 Amortissements des immobilisations corporelles diverses
29. Provisions pour dépréciation des immobilisations
292 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
2920 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles
293 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
2930 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
294 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières
2940 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières
Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
31.STOCKS
34. CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT
35. TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
37. ECARTS DE CONVERSION – ACTIF ( Eléments circulants)
39. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE L’ACTIF
CIRCULANT (hors trésorerie)
31. Stocks
311 Marchandises
3110 Marchandises
317 Stocks divers
3171 Matières premières

Initiation à la comptabilité 28
3172 Matières et fournitures consommables
3173 Emballages
3175 Produits en cours
3176 Produits intermédiaires et produits résiduels
3158 Produits finis
3178 Autres stocks divers
34. Créances de l'actif circulant
342 Clients et comptes rattachés
3421 Clients
3423 Clients - retenues de garantie
3424 Clients douteux ou litigieux
3425 Clients - effets à recevoir
3427 Clients - factures à établir et créances sur travaux - non encore facturables
3428 Autres clients et comptes rattachés
346 Comptes d'associés - débiteurs
3463 Comptes courants des associés débiteurs
3467 Créances rattachées aux comptes d'associés
3468 Autres comptes d'associés débiteurs
347 Débiteurs divers
3471 Fournisseur - avances et acomptes
3473 Personnel - débiteur
3475 Etat – débiteur / 3475 pour le modèle simplifié
34753 Etat - acomptes sur impôts sur les résultats
34755 Etat TVA récupérable
34756 Etat crédit TVA
3478 Autres débiteurs divers texttext
349 Comptes de régularisation - actif
3491 Charges constatées d'avances
3497 Comptes transitoires ou d'attente - débiteurs
35. titres et valeurs de placement
350 Titres et valeurs de placement
3500 Titres et valeurs de placement (valable pour modèle simplifié seulement)
39. provisions pour dépréciation des comptes de l'actif circulant
391 Provisions pour dépréciation des stocks
3910 Provisions pour dépréciation des stocks
394 Provision pour dépréciation des créances de l'actif circulant
3940 Provision pour dépréciation des créances
395 Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
3950 Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
44. DETTES DU PASSIF CIRCULANT
45. AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
44. Dettes du passif circulant
441 Fournisseurs et comptes rattachés
4411 Fournisseurs
4413 Fournisseurs - retenues de garantie
4415 Fournisseurs - effets à payer
4417 Fournisseurs - factures non parvenues
4418 Autres fournisseurs et comptes rattachés
446 Comptes d'associés - créditeurs
4463 Comptes courants des associés créditeurs

Initiation à la comptabilité 29
4468 Autres comptes d'associés - créditeurs
447 Créanciers divers
4472 Clients créditeurs - avances et acomptes
4473 Personnel - créditeur
4474 Organismes sociaux
4475 Etat - créditeur
44752 Etat - Taxe urbaine, taxe d'édilité et patente
44755 Etat TVA facturée
44756 Etat TVA due (suivant déclarations )
4478 Autres créanciers divers
449 Comptes de régularisation - passif
4491 Produits constatés d'avance
4497 Comptes transitoires ou d'attente - créditeurs
45. Autres provisions pour risques et charges
450 Autres provisions pour risques et charges
4500 Autres provisions pour risques et charges
Classe 5 : Comptes de trésorerie
51. TRESORERIE ACTIF
55. TRESORERIE PASSIF
59. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE TRESORERIE
51. Trésorerie - actif
511 Chèques et valeurs à encaisser
5111 Chèques à encaisser ou à l'encaissement
5113 Effets à encaisser ou à l'encaissement
5115 Virements de fonds
5118 Autres valeurs à encaisser texttext
514 Banques, Trésorerie Générale et Chèques Postaux débiteurs
5141 Banques (solde débiteurs)
5143 Trésorerie Générale
5146 Chèques postaux
5148 Autres établissements financiers et assimilés (soldes débiteurs)
516 Caisses, régies d'avances et accréditifs
5161 Caisses
5165 Régies d'avances et accréditifs
55. Trésorerie - passif
552 / 553Crédits d'escompte et de trésorerie
5520 Crédits d'escompte et de trésorerie
554 Banques ( soldes créditeurs)
5541 Banques (soldes créditeurs)
5548 Autres établissements financiers et assimilés (soldes créditeurs)
59. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
590 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
5900 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
Classe 6 : Comptes de charges
61. CHARGES D’EXPLOITATION
63. CHARGES FINANCIERES
65. CHARGES NON COURANTES
67. IMPOTS SUR LES RESULTATS
61. Charges d'exploitation
611 Achats revendus de marchandises
6111 Achats de marchandises groupe A

Initiation à la comptabilité 30
6114 Variation de stocks de marchandises
6118 Achats revendus de marchandises des exercices antérieurs
6119 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises
612 Achats consommés de matières et de fournitures
6121 Achats de matières premières
6122 Achats de matières et fournitures consommables
6123 Achats d'emballages
6124 Variation des stocks de matières et fournitures
6125 Achats non stockés de matières et de fournitures
6126 Achats de travaux, études et prestations de services
6128 Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs
6129 Rabais Remises et Ristournes obtenus sur achats consommés de matières et
fournitures
613/614 Autres charges externes
6131 Locations et charges locatives
6132 Redevances de crédit-bail
6133 Entretien et réparations
6134 Primes d'assurances
6135 Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise
6136 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
6137 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
6141 Etudes générales, recherches et documentation
6142 Transports
6143 Déplacements, missions et réceptions
6144 Publicité, publications et relations publiques
6145 Frais postaux et frais de télécommunications
texttext
6146 Cotisations et dons
6147 Services bancaires
6148 Autres charges externes des exercices antérieurs
6149 RRR obtenus sur autres charges externes
616 Impôts et taxes
6161 Impôts et taxes directs
6165 Impôts et taxes indirects
6167 Impôts , taxes et droits assimilés
6168 Impôts et taxes des exercices antérieurs
617 Charges de personnel
6171 Rémunérations du personnel
6174 Charges sociales
6176 Charges sociales diverses
6177 Rémunération de l'exploitant
6178 Charges de personnel des exercices antérieurs
618 Autres charges d'exploitation
6180 Autres charges d'exploitation
619 Dotations d'exploitation
6191 Dotations d'exploitation aux amortissements de l'immobilisation en nonvaleurs
6192 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
incorporelles
6193 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations corporelles
6194 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation des
immobilisations
6195 Dotations d'exploitation aux provisions pour risques et charges
6196 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation de l'actif circulant

Initiation à la comptabilité 31
6197 D.E aux provisions pour risques et charges momentanés (modèle simplifié
seulement)
6198 Dotations d'exploitation des exercices antérieurs
630 Charges financières
630 Charges financières
6301 Charges d'intérêts
6303 Pertes de change
6307 Autres charges financières
67. Impôts sur les résultats
670 Impôts sur les résultats
6701 Impôts sur les bénéfices
6705 Imposition minimale annuelle des sociétés
6708 Rappels et dégrèvements des impôts sur les résultats
Classe 7 : Comptes de produits
71. PRODUITS D’EXPLOITATION
73. PRODUITS FINANCIERS
75. PRODUITS NON COURANTS
71. Produits d'exploitation
711 Ventes de marchandises
7110 Ventes de marchandises au Maroc
712 Ventes de biens et services produits
7121 Ventes de biens produits au Maroc
7122 Ventes de biens produits à l'étranger
7124 Ventes de services produits au Maroc
7125 Ventes de services produits à l'étranger
7126 Redevances pour brevets, marques,texttext
droits et valeurs similaires
7127 Ventes et produits accessoires
7128 Ventes de biens et services produits des exercices antérieurs
7129 Rabais, Remises et Ristournes accordés par l'entreprise
713 Variations des stocks de produits
7131 Variations des stocks de produits en cours
7132 Variations des stocks de biens produits
7134 Variations des stocks de services en cours
714 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle - même
7140 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même
718 Autres produits d'exploitation
7180 Autres produits d'exploitation
719 Reprises d'exploitation; Transferts de charges
7190 Reprises d'exploitation; Transferts de charges d’exploitation
73. Produits financiers
730 Produits financiers
7301 Produits des titres
7303 Gains de change
7307 Intérêts et autres produits financiers
7308 Reprises financières; Transferts de charges
75. Produits non courants
750. Produits non courants
7501 Produits des cessions d'immobilisations
7507 Produits non courants divers
7508 Reprises non courantes ; Transferts de charges

Initiation à la comptabilité 32
Classe 8 : comptes de résultats
81. RESULTATS D’EXPLOITATION
84. RESULTAT COURANT
85. RESULTAT NON COURANT
86. RESULTAT AVANT IMPOTS
88. RESULTAT APRESIMPMOTS
81. Résultat d'exploitation
810 Résultat d'exploitation
8100 Résultat d'exploitation
811 Marge brute
8110 Marge brute
814 Valeur ajoutée
8140 Valeur ajoutée
817 Excédent brut d'exploitation
8171 Excédent brut d'exploitation (créditeur)
8179 Insuffisance brute d'exploitation (débiteur)
84. Résultat courant
840 Résultat courant
8400 Résultat courant
85. Résultat non courant
850 Résultat non courant
8500 Résultat non courant
86. Résultat avant impôts
860 Résultat avant impôts
8600 Résultat avant impôts
88. Résultat après impôts texttext
880 Résultat après impôts
8800 Résultat après impôts

Initiation à la comptabilité 33

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