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CAHIER D‟EXERCICES

TABLE DES MATIERES GENERALE

Introduction dont :
liens,
numérotation des pages,
PREFACE « print »

CAHIER D‟EXERCICES

Notes techniques et de traduction


Table plus détaillée
Table chronologique

Cette structure est la même pour :

Introduction dont : Introduction dont :


liens, liens,
numérotation des pages, numérotation des pages,
préface « print » préface « print »

TEXTE MESSAGES PARTICULIERS

Notes techniques et de traduction Notes techniques et de traduction


Table plus détaillée Table plus détaillée
Table chronologique Table chronologique

Introduction dont :
liens,
numérotation des pages,
préface « print »

MANUEL et
CLARIFICATION DES TERMES

Notes techniques et de traduction


Table plus détaillée
Table chronologique


Traduction « Un cours en miracles / Urtext. manuscrit » A.M. Soulas © avril 07 / janvier 08 Livre d’exercices

Introduction :
Mon intention est de donner accès aux quatre fichiers dactylographiés, disponibles en 2007
sur par exemple le site : http://courseinmiracles.com/ACIM-original-manuscripts.htm
ou : http://ca.geocities.com/dthomp74ca/

Text, Special Messages, Workbook, Manual + Clarification of terms


avec cette traduction, dans le but de favoriser l’archivage et l’étude de ces textes.

Par commodité je nomme ici ces quatre fichiers les « typed ».

en français : Texte (T.), Messages particuliers (Mess.), Cahier d’exercices (L.), Manuel
(Man.) + Clarification des termes (Man. Te.)

Ce sont des copies scannées de ce que je crois avoir été dactylographié par B. sous la dictée
de H.S.
C’est-à-dire probablement des copies d’une partie des originaux à partir desquels
la version : (HLC)
« Hugh Lynn Cayce »
puis : (ACIM)
« Un Cours en Miracles »
ont été élaborés.

Il s’agit de copies :
Certaines pages ont été copiée (ou carbone) ou dactylographiée deux fois, et peuvent
comporter sur chaque copie des annotations manuscrites différentes.
ex :
pages : U07.1073 Mess.24 et U07.1074 Mess.25
ou pages : U07.1077 Mess.28 et U07.1078 Mess.29

Il semble donc qu’il y ait eu deux ou plusieurs copies, annotées par plusieurs personnes, et des
parties redactylographiée.
Je ne connais pas l’histoire de ces copies, ni d’où elles viennent, ni qui les a annotées.

Pour l’instant, il n’y a pas de façon de repérer les inserts manuscrits dans mon travail, sauf si
vous regardez la page correspondante dans le « typed ». (voir plus loin la numérotation de
pages).

J’ai simplement cherché à restituer le plus fidèlement possible. Pour « text » et « messages »
parfois en suivant le travail de remise au propre qui est fait dans le fichier :

Urtext of A Course In Miracles Ready to Print Book

voir site ci-dessus

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


The Illuminate Brotherhood Edition, 2001
Public Domain
“Protégez toutes les choses que vous valorisez par l‟acte de les donner...”
[Jésus Christ}
Printed in Hungary
que j’appelle le
« print ».
C’est une version plus facilement lisible, qui regroupe les deux fichiers nommés ci-dessus
« typed » : texte et messages

J’ai aussi repris de ce « print » le titre général pour les « typed »:


URTEXT.
Et n’en connais non plus pas l’histoire.

J’ai reproduit le plus possible la forme originale des « typed », (ratures, gribouillis, retraits de
ligne ...) et en ai conservé la numérotation originale des pages, en haut et au centre des pages.

Cette numérotation permet entre autres de réinsérer les messages chronologiquement : voir les
« tables plus détaillées » du texte et des messages.

Les principales modifications apportées sont :


les notes de bas de pages : toutes écrites par moi-même,
parfois la mention « illisible » (Messages essentiellement)
une numérotation « Urtext » des pages, en haut et à droite, organisée ainsi :

Secteurs

U 07 XX T ou Mess ou L ou Man + Te XX
pour copies numéro de texte manuel numéro de
disponibles en la copie messages la copie dans
pour Urtext 2007 dans le total leçons son secteur
Termes

Cette numérotation donne le numéro de page qui apparaît à l’écran quand on regarde les
« typed » puisque j’ai fait le choix de garder l’ordre dans lequel ces copies apparaissent à
l’écran.

La disposition d’une copie par page est gardée, notamment pour que ceux qui le souhaitent
puissent réorganiser ces textes à leur convenance.

« Un Cours en Miracles » découle d’une de ces réorganisation, probablement faite par H.S. et
d’autres personnes.
Mon avis est que c’est un travail important et splendide, de recherche de cohérence, difficile
aussi, car par exemple, les termes évoluent dans les écrits.
Je vous encourage donc à vous y reporter en cas de doute au sujet de certaines formulations.

Le message est pour moi le même dans les « typed », « Urtext », le « print » et dans « Un
Cours en Miracles ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


PREFACE du « print » (page 9 du « print »)

Ceci est la dictée originale de Un cours en miracles telle que donnée par Jésus
Christ de Nazareth.
Ce livre est une reproduction digitale du manuscrit original dactylographié connu
comme « L‟Urtext ».
Le contenu reste complètement inchangé sauf dans des cas d‟erreurs
typographiques mineures qui ont pu se produire pendant le processus de
reconnaissance optique de caractères.
Il n‟y a eu aucune édition ni résumé des documents originaux et grand soin a été pris
de s‟assurer que les erreurs et les annotations des Scribes de Un cours en miracles
ont été fidèlement reproduites.
Ce livre diffère de l‟édition grand public autorisée en cela qu‟il contient le matériau qui
était considéré être ou trop « personnel » pour les scribes, ou trop sujet à
controverse.


U07.292 T.292
Les lois doivent être communiquées, si elles doivent être utiles. En effet, elles doivent être
TRADUITES pour ceux qui parlent un langage différent. Mais un bon traducteur, bien qu'il
DOIVE altérer la FORME de ce qu‟il traduit, ne change JAMAIS la signification. En fait, son
INTENTION entière est de changer la forme QU‟AINSI la signification originale SOIT
maintenue.
Le Saint Esprit EST le traducteur des Lois de Dieu pour ceux qui NE les comprennent
PAS. VOUS ne pourriez pas faire ceci vous-mêmes parce que des mentals en conflit NE
PEUVENT PAS être fidèles à une signification, et vont par conséquent CHANGER LA
SIGNIFICATION POUR PRESERVER LA FORME. L'intention du Saint Esprit dans la
traduction est naturellement EXACTEMENT l'opposé. Il traduit SEULEMENT pour préserver
la signification originale à TOUS les égards et dans TOUS les langages. Par conséquent, Il
s‟OPPOSE à des différences dans la forme comme signifiantes, et souligne toujours que
CES DIFFERENCES N‟ONT PAS D‟IMPORTANCE. La signification de Son message est
TOUJOURS la même, et SEULEMENT la signification a de l'importance.

AMS


Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices
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. U 07.1115 L.1

CAHIER D‟EXERCICES 1ère partie

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1116 L.2

w-1

26 mai 1969,

Une base théorique telle que le texte est nécessaire en tant que fond pour
rendre signifiants ces exercices. Encore ce sont les exercices qui vont rendre le but
du possible. Un mental non entraîné ne peut rien accomplir. C'est l'intention de ces
exercices que d'entraîner le mental à penser selon les lignes que le texte présente.

Les exercices sont très simples. Ils ne requièrent pas plus de quelques
minutes, et cela n'a pas d'importance où et quand vous les faites. Ils n‟ont besoin
d‟aucune préparation. Ils sont numérotés, en allant de 1 à 365. La période
d‟entraînement est d‟une année. N‟entreprenez pas plus d‟un jeu d‟exercices par
jour.

L‟intention de ce livre de travail ces exercices est d‟entraîner le mental à une


perception différente de chaque chose en le monde. Le livre de travail est divisé en
deux sections, la première traitant de défaire ce que vous voyez maintenant, et la
seconde de la restauration de la vue. Il est recommandé que chaque exercice soit
répété plusieurs fois par jour, de façon préférable en un lieu différent chaque fois, et
si possible dans chaque situation en laquelle vous passez quelque longue période
de temps. L‟intention est d‟entraîner le mental à généraliser les leçons, qu‟ainsi vous
compreniez que chacune d‟elles est aussi applicable à une situation qu‟elle l‟est à
une autre.

A moins que le contraire soit spécifié, l‟exercice devrait être pratiqué avec les
yeux ouverts, puisque le but est d‟apprendre comment voir. La seule règle qui
devrait être suivie tout du long est de pratiquer les exercices avec une grande
spécificité. Chacun s‟applique à chaque situation en laquelle vous vous trouvez, et à
chaque chose que vous voyez en elle. Les exercices de chaque jour sont organisés
autour d'une idée centrale, les exercices eux-mêmes consistant à appliquer cette
idée à autant de cas particuliers que possible. Soyez sûr que vous ne décidez pas
qu'il y a certaines choses que vous voyez auxquelles l‟idée du jour est inapplicable.
Le but des exercices est d‟augmenter l‟application de l‟idée à tout.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1117 L.3

w2

exercices va toujours être d‟augmenter l‟application de l‟idée à toute chose. Ceci ne


va pas demander d‟effort.Soyez seulement sûr que vous ne faites aucunes
exceptions en appliquant l‟idée.

Certaines des idées vous allez les trouver difficiles à croire, et d'autres vont
sembler tout à fait choquantes. Ceci n'a pas d'importance. Il vous est simplement
demandé de les appliquer à ce que vous voyez. Il ne vous est pas demandé de les
juger, ni même de les croire. Il vous est demandé seulement de les utiliser. C'est leur
utilisation qui va leur donner une signification pour vous, et vous montrer qu'elles
sont vraies. Souvenez-vous seulement de ceci ; vous n'avez pas besoin de les
croire, vous n'avez pas besoin de les accepter, et vous n'avez pas besoin de les
accueillir. A certaines vous pouvez résister activement. Rien de ceci n'aura
d'importance, ni ne diminuera leur efficacité. Mais permettez vous de ne faire
aucunes exceptions en appliquant les idées que les exercices contiennent. Quelles
que puissent être vos réactions aux idées, utilisez-les. Rien de plus que ceci n‟est
demandé.

-------------

1. « Rien de ce que je vois dans cette pièce (dans cette rue, depuis cette fenêtre,
en ce lieu) ne signifie quelque chose. »

Maintenant regardez lentement autour de vous, et pratiquez en appliquant cette


idée très précisément à quoi que ce soit que vous voyez ;

« Cette table ne signifie pas quelque chose. »


« Cette chaise ne signifie pas quelque chose. »
« Cette main ne signifie pas quelque chose. »
« Ce pied ne signifie pas quelque chose. »
« Ce stylo ne signifie pas quelque chose. »

Puis regardez plus loin que votre entourage immédiat, et appliquez l‟idée sur
une échelle plus large :

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1118 L.4

w3

« Cette porte ne signifie pas quelque chose. »


« Ce corps ne signifie pas quelque chose. »
« Cette lampe ne signifie pas quelque chose. »
« Ce signe ne signifie pas quelque chose. »
« Cette ombre ne signifie pas quelque chose. »

Notez que ces déclarations ne sont pas arrangées en quelque ordre, et qu‟elles
ne tiennent aucun compte des différences entre les sortes de choses auxquelles
elles sont appliquées. Ceci est l‟intention de l‟exercice. L‟énoncé est simplement
appliqué à quelque chose que vous voyez. Lorsque vous pratiquez l‟idée pour le jour,
utilisez-la totalement sans discrimination. Ne tentez pas de l‟appliquer à tout ce que
vous voyez, car ces exercices ne devraient pas devenir ritualistes. Soyez seulement
sûr que rien de ce que vous voyez n‟est exclu particulièrement. Une chose est
pareille à une autre pour ce qui concerne l‟application de l‟idée.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1119 L.5

27 mai 1969,

w4

2. « J‟ai donné à tout ce que je vois dans cette pièce (dans cette rue,
depuis cette fenêtre, à cet endroit) toute la signification que cela a pour moi. »

Les exercices avec cette idée sont les mêmes que ceux pour la première.
Commencez avec les choses qui sont proches de vous, et appliquez l‟idée à quoi
que ce soit sur quoi votre regard se pose. Puis développez la portée vers l‟extérieur.
Tournez la tête afin d‟inclure ce qui peut être de chaque côté. Si possible, retournez-
vous et appliquez l'idée à ce qui était derrière vous. Restez avec aussi peu de
discrimination que possible en choisissant les sujets pour son application, ne vous
concentrez pas sur quelque chose en particulier, et ne tentez pas d'inclure tout ce
que vous voyez dans une zone donnée ou vous allez introduire de la tension. Jetez
simplement des coups d'oeil faciles et assez rapides autour de vous, en essayant
d'éviter une sélection par taille, luminosité, couleur, matière, ou importance relative
pour vous.

Prenez les sujets simplement comme vous les voyez. Essayez d'appliquer
l'exercice avec aisance égale à un corps ou un bouton, une mouche ou un sol, un
bras ou une pomme. Le seul critère pour appliquer l'idée à quelque chose est
simplement que vos yeux l‟ont découverte. Ne faites aucune tentative pour inclure
quelque chose en de particulier, mais soyez sûr que rien n'est spécifiquement exclu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1120 L.6

w5

28 mai 1969,

3. « Je ne comprends pas quoi que ce soit que je vois dans cette pièce
(dans cette rue, depuis cette fenêtre, en ce lieu). »

Appliquez cette idée de la même façon que les précédentes, sans faire
de distinctions de quelques sortes. Quoi que ce soit que vous voyez devient un sujet
adapté pour appliquer l‟idée. Soyez sûr que vous ne vous demandez pas si quelque
chose convient ou pas pour l‟application de l‟idée. Ceux-ci ne sont pas des exercices
en jugement. Quelque chose convient si vous le voyez. Certaines des choses que
vous voyez peuvent avoir des significations chargées émotionnellement pour vous.
Essayez de laisser de tels sentiments de côté, et utilisez simplement ces choses
exactement comme vous le feriez de quelque chose d‟autre.

L‟objectif des exercices est de vous aider à clarifier votre mental de


toutes les associations passées, pour voir les choses exactement comme elles vous
apparaissent maintenant, et pour réaliser combien vous comprenez peu réellement à
leur sujet. Il est par conséquent essentiel que vous gardiez un mental parfaitement
ouvert, non entravé par le jugement, en sélectionnant les choses auxquelles l‟idée
pour le jour doit être appliquée. Pour cette intention une chose est pareille à une
autre ; également adaptée et par conséquent également utile.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1121 L.7

w6

29 mai 1969,

4. « Ces pensées ne signifient pas quelque chose. Elles sont comme les choses que
je vois dans cette pièce (dans cette rue, depuis cette fenêtre, à cet endroit). »

Différant des précédents, ces exercices ne commencent pas avec l'idée pour la
journée. Dans ces périodes de pratique, commencez en notant les pensées qui
traversent votre mental pendant environ une minute. Puis, appliquez-leur idée. Si
vous êtes déjà conscient de pensées malheureuses, utilisez-les comme sujets pour
l'idée. Ne sélectionnez pas, cependant, seulement les pensées que vous pensez être
« mauvaises ». Vous allez trouver, si vous vous entraînez à regarder vos pensées,
qu‟elles représentent un tel mélange que, en un sens, aucune d'elles ne peut être
appelée « bonne » ni « mauvaise ». C'est pourquoi elles ne signifient pas quelque
chose.

En sélectionnant les sujets pour l'application de l'idée d'aujourd'hui, la précision


habituelle est demandée. Ne soyez pas effrayé d'utiliser des « bonnes » pensées
aussi bien que des « mauvaises ». Aucune d‟elles ne représente vos pensées
réelles, qui sont recouvertes par elles. Les « bonnes » dont vous êtes conscient ne
sont que des ombres de ce qui repose au-delà, et les ombres rendent la vue difficile.
Les « mauvaises » sont des blocages pour la vue, et rendent voir impossible. Vous
ne les voulez ni les unes ni les autres.

Ceci est un exercice majeur, et sera répété de temps en temps sous une forme
quelque peu différente. La visée ici est de vous entraîner aux premiers pas vers le
but de séparer le sans signification de ce qui est signifiant. C'est une première
tentative dans l'intention à long terme d'apprendre à voir ce qui n'a pas de sens
comme extérieur à vous et ce qui est plein de sens à l‟intérieur. C'est aussi le début
de l'entraînement de votre mental à reconnaître ce qui est pareil et ce qui est
différent. En utilisant vos pensées pour l'application de l'idée pour aujourd'hui,
identifiez chaque pensée par la figure ou l'événement central qu'elle contient ; par
exemple,

« Cette pensée au sujet de ______ ne signifie pas quelque chose. Elle est
comme les choses que je vois dans cette pièce (ou où que ce soit que vous soyez). »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1122 L.8

w7

Vous pouvez aussi utiliser l'idée pour une idée particulière que vous
reconnaissez comme nuisible. Cette pratique est utile, mais n'est pas un substitut
pour les procédures plus aléatoires à suivre pour les exercices. N‟examinez pas,
cependant, votre mental pendant plus d‟une minute ou à peu près. Vous êtes trop
inexpérimenté pour l'instant pour éviter une tendance à devenir inutilement
préoccupé. De plus, puisque ces exercices sont les premiers de leur genre, vous
pouvez trouver la suspension du jugement en connexion avec les pensées
particulièrement difficile. Ne répétez par ces exercices plus de trois ou quatre fois
pendant la journée. Nous y reviendrons plus tard.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1123 L.9

31 mai 1969,

w-8

5. « Je ne suis jamais dérangé pour la raison que je pense. »

Cette idée, comme la précédente, peut être utilisée avec toute


personne, situation ou événement lequel vous pensez vous cause de la douleur.
Appliquez-la particulièrement à quoi que ce soit que vous croyez être la cause de
votre dérangement, en utilisant la description du sentiment avec tout terme qui vous
semble adapté pour vous. Le dérangement peut sembler être de la peur, de
l‟inquiétude, de la dépression, de l‟anxiété, de la colère, de la haine, de la jalousie ou
de quelques nombreuses formes, qui toutes seront perçues comme différentes. Ceci
n'est pas vrai. Cependant jusqu'à ce que vous appreniez que la forme n'a pas
d‟importance, chaque forme devient un sujet adapté pour les exercices du jour.
Appliquer la même idée à chacune d'elles séparément est le premier pas vers
reconnaître ultimement qu‟elles sont toutes la même.

Quand vous utilisez l'idée pour aujourd'hui pour une cause particulière
perçue d'un dérangement sous quelque forme, utilisez à la fois le nom de la forme
sous laquelle vous voyez le dérangement, et la cause que vous lui attribuez. Par
exemple :

« Je ne suis pas en colère contre ___ pour la raison que je pense. »


« Je ne suis pas effrayé par ___ pour la raison que je pense. »

Mais encore, ceci ne devrait pas se substituer à des périodes de pratique dans
lesquelles vous cherchez d'abord dans votre mental les « sources » de dérangement
en lesquelles vous croyez, et les formes de dérangement que vous pensez en
résulter.

Dans ces exercices, plus que dans les précédents, vous pouvez trouver difficile
d‟être sans discrimination, et d'éviter de donner un poids plus grand à certains sujets
qu‟à d‟autres. Cela pourrait aider de précéder les exercices par la déclaration :

« Il n'y a pas de petits dérangements. Ils sont tous également perturbants pour
la paix de mon mental. »

Puis examinez votre mental à la recherche de quoi que ce soit qui vous afflige, sans
considérer que vous pensiez que cela le fait peu ou prou.

Vous pouvez aussi vous trouver moins désireux d'appliquer l'idée d'aujourd'hui

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1124 L.10

w-9

à certaines sources perçues de dérangement plutôt qu‟à d‟autres. Si cela se produit,


pensez d'abord à ceci :

« Je ne peux pas garder cette forme de dérangement et laisser les autres partir.
Pour les intentions de ces exercices, alors, je vais les considérer comme toutes
les mêmes. »

Puis cherchez dans votre mental, pendant pas plus d'une minute ou à peu près, et
essayez d'identifier un nombre de formes différentes de dérangement qui vous
perturbent, sans considérer l'importance relative que vous pouvez leur donner.
Appliquez l'idée pour aujourd'hui à chacune d'elles, en utilisant le nom à la fois de la
source de dérangement telle que vous la percevez, et du sentiment tel que vous le
ressentez. Des exemples supplémentaires sont :

« Je suis pas inquiet au sujet de ___ pour la raison que je pense.


Je ne suis pas déprimé au sujet de ___ pour la raison que je pense. »

Trois ou quatre fois pendant la journée sont suffisantes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1125 L.11

1er juin ‟69,

w 10

6. « Je suis dérangé parce que je vois quelque chose qui n‟est pas là. »

Les exercices avec cette idée sont très similaires aux précédents. A
nouveau, il est nécessaire de nommer à la fois la forme de dérangement (colère,
peur, inquiétude, dépression et ainsi de suite) et la source perçue très précisément
pour chaque application de l'idée. Par exemple :

« Je suis en colère contre ___ parce que je vois quelque chose qui n'est pas
là. »
« Je suis inquiet au sujet de ___ parce que je vois quelque chose qui n'est pas
là. »

L‟idée d'aujourd'hui est utile pour une application à quoi que ce soit qui
semble vous déranger, et peut être utilisée profitablement dans cette intention tout
au long de la journée. Cependant, les trois ou quatre moments de pratique qui sont
demandés devraient être précédés par une minute ou à peu près de recherche
mentale, comme précédemment, et par l'application de l'idée à chaque pensée
dérangeante découverte dans la recherche.

A nouveau, si vous résistez à appliquer l'idée à certaines pensées


dérangeantes plus qu'à d'autres, remémorez-vous les deux déclarations de prudence
de la leçon précédente :

« Il n'y a pas de petits dérangements. Ils sont tous également dérangeants


pour ma paix mentale. »

et :

« Je ne peux pas garder cette forme de dérangement et laisser les autres


aller. Pour les intentions de ces exercices, alors, je vais toutes les considérer
comme pareilles. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1126 L.12

2 juin „69

w-11

7. « Je vois seulement le passé. »

Cette idée est particulièrement difficile à croire au début.


Encore elle est la raison de toutes les précédentes.

C'est la raison pour laquelle rien de ce que vous voyez ne signifie quelque
chose.
C'est la raison pour laquelle vous avez donné à tout ce que vous voyez toute la
signification que cela a pour vous.
C'est la raison pour laquelle vous ne comprenez pas quoi que ce soit que vous
voyez.
C'est la raison pour laquelle vos pensées ne signifient rien, et pourquoi elles
sont comme les choses que vous voyez.
C'est la raison pour laquelle vous n'êtes jamais dérangé pour la raison que vous
pensez.
C'est la raison pour laquelle vous êtes dérangé car vous voyez quelque chose
qui n'est pas là.

Les vieilles idées au sujet du temps sont très difficiles à


changer, parce que tout ce que vous croyez est enraciné dans le temps, et dépend
du fait que vous n‟appreniez pas ces nouvelles idées au sujet de lui. Encore c'est
précisément pourquoi vous avez besoin de nouvelles idées au sujet du temps. Cette
première idée sur le temps n'est pas réellement aussi étrange qu'elle pourrait le
sembler au départ. Regardez une tasse, par exemple.

Voyez-vous une tasse, ou êtes-vous simplement en train de


revoir vos expériences passées de prendre une tasse, être assoiffé, boire dans une
tasse, sentir le bord d'une tasse contre vos lèvres, prendre le petit déjeuner, et ainsi
de suite ? Vos réactions esthétiques à la tasse ne sont-elles pas, aussi, basées sur
des expériences passées ? Comment pourriez-vous autrement savoir ou pas si cette
sorte de tasse va se casser si vous la lâchez ? Que savez-vous au sujet de cette
tasse hormis ce que vous avez appris dans le passé ? Vous n'auriez aucune idée de
ce que cette tasse est, sauf pour votre apprentissage passé. La voyez-vous, alors,
réellement ?

Regardez autour de vous. Ceci est vrai également de n'importe


quelle chose que vous regardez. Constatez ceci en appliquant l'idée pour aujourd'hui
sans discrimination à tout ce qu‟attrape votre oeil. Par exemple :

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1127 L.13

w – 12

« Je vois seulement le passé dans ce crayon. »


« Je vois seulement le passé dans cette chaussure. »
« Je vois seulement le passé dans cette main. »
« Je vois seulement le passé dans ce corps. »
« Je vois seulement le passé dans ce visage. »

Ne vous attardez pas sur une chose en particulier, mais souvenez-vous de ne rien
omettre particulièrement. Jetez des coups d'oeil brefs à chaque sujet, et puis passez
au suivant.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1128 L.14

2 juin 1969,

w 13

8. « Mon mental est préoccupé par des pensées passées. »

Cette idée est, bien sûr, la raison pour laquelle vous voyez
seulement le passé. Personne ne voit réellement quelque chose. On voit seulement
ses pensées projetées à l'extérieur. La préoccupation du mental par le passé est la
cause de la conception erronée du temps dont souffre votre vue. Votre mental ne
peut pas saisir le présent, qui est le seul temps qui soit. Par conséquent il ne peut
pas comprendre le temps, et ne peut, en fait, comprendre quoi que ce soit.

La seule pensée complètement vraie que quelqu'un puisse tenir au


sujet du passé est qu'il n'est pas ici. Penser du tout à son sujet est donc penser à
des tromperies illusions. Très peu ont réalisé ce qui est réellement amené en se
représentant le passé ou en anticipant le futur. Le mental est réellement vide quand il
fait cela, parce qu'il n'est pas en train de penser vraiment à quelque chose.

L'intention des exercices pour aujourd'hui est de commencer à


entraîner votre mental à reconnaître quand il ne pense pas réellement du tout.
Pendant que des idées sans pensée préoccupent votre mental, la vérité est bloquée.
Reconnaître que votre mental a été simplement vide, au lieu de croire qu'il est rempli
d'idées réelles, est le premier pas pour ouvrir le chemin à la vision.

Les exercices pour aujourd'hui devraient être faits avec les yeux
fermés. Ceci parce que vous ne pouvez pas voir quelque chose réellement, et que
c'est plus facile de reconnaître qu'il importe peu que vous puissiez vous représenter
une pensée de façon plus ou moins vivante, vous ne voyez rien. Avec aussi peu
d'investissement que possible, cherchez dans votre mental pendant l'habituelle
minute ou à peu près, en notant simplement les pensées que vous y trouvez.
Nommez chacune par la figure ou le thème central qu'elle contient, et passez à la
suivante. Commencez la période de pratique en disant :

« Il me semble être en train de penser au sujet de ___ »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1129 L.15

w 14

Puis nommez chacune de vos pensées précisément, par exemple :

« Il me semble être en train de penser au sujet de (nom d'une


personne), au sujet de (nom d'un objet), au sujet de (nom d'une
émotion),
et ainsi de suite, en concluant à la fin de la période de recherche mentale avec :

« Mais mon mental est préoccupé par des pensées passées. »

Ceci peut être fait quatre ou cinq fois pendant la journée, à moins que vous
trouviez que cela vous irrite. Si vous trouvez cela pénible, trois ou quatre fois sont
suffisantes. Vous pourriez trouver utile, cependant, d'inclure votre irritation, ou
quelque émotion que l'idée pour aujourd'hui peut induire, dans la recherche mentale
elle-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1130 L.16

3 juin 1969,
w 15

9. « Je ne vois rien tel que c'est maintenant. »

Cette idée découle évidemment des deux précédentes. Mais alors


que vous pouvez être capable de l'accepter intellectuellement, il est peu probable
qu'elle signifie quelque chose pour vous dès à présent. Cependant, comprendre n'est
pas nécessaire à ce point. En fait, la reconnaissance que vous ne comprenez pas
est un pré requis pour défaire vos idées fausses. Ces exercices se soucient de la
pratique, pas de la compréhension. Vous n'avez pas besoin de pratiquer ce que vous
comprenez réellement. Ce serait vraiment tourner en rond que de viser la
compréhension, et de supposer que vous l'avez déjà.

Il est difficile en pour le mental non entraîné de croire que ce qui


semble être représenté devant lui n'est pas là. Cette idée peut être tout à fait
perturbante, et peut rencontrer une résistance active sous une de ses nombreuses
formes. Pourtant cela n'exclut pas de l'appliquer. Rien de plus que ceci n'est
demandé pour ces exercices-ci ou pour tout autre. Chaque petit pas va éclairer un
peu de l'obscurité, et la compréhension viendra finalement illuminer chaque coin du
mental qui lequel aura été nettoyé des débris qui l'obscurcissaient.

Ces exercices, pour lesquels trois ou quatre périodes de pratique sont


suffisantes, impliquent regarder autour de vous et appliquer l'idée pour le jour à quoi
que ce soit que vous voyez, en vous souvenant du besoin de son application sans
discrimination, et de la règle essentielle de ne rien exclure. / insert sur page suivante Il est
encore souligné qu'alors que tout inclure ne devrait pas être tenté, une exclusion
particulière doit être évitée. Soyez sûr que vous êtes honnête en faisant cette
distinction. Vous pouvez être tenté de l‟obscurcir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1131 L.17

w 15 A

Par exemple :

« Je ne vois pas cette machine à écrire comme elle est maintenant. »


« Je ne vois pas cette clé comme elle est maintenant. »
« Je ne vois pas ce téléphone comme il est maintenant. »

Commencez avec les choses qui sont les plus proches de vous, et puis étendez la
portée:

« Je ne vois pas ce porte manteaux comme il est maintenant. »


« Je ne vois pas ce visage comme il est maintenant. »
« Je ne vois pas cette porte comme elle est maintenant. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1132 L.18

w 17
4 juin 1969,

10. « Mes pensées ne signifient pas quelque chose. »

Cette idée s'applique à toutes les pensées dont vous êtes conscient,
ou devenez conscient dans les périodes de pratique. La raison pour laquelle l'idée
est applicable à elles toutes est qu'elles ne sont pas vos pensées réelles. Nous
avons fait cette distinction auparavant, et allons la faire encore. Vous n'avez aucune
base de comparaison pour l'instant. Quand vous en aurez, vous n'aurez aucun doute
que ce qu‟autrefois vous avez cru être vos pensées ne signifiait rien.

C'est la seconde fois que nous avons utilisé cette sorte d'idée. La
forme est seulement légèrement différente. Cette fois l'idée est introduite avec « Mes
pensées » au lieu de « Ces pensées », et aucun lien n'est ouvertement fait avec les
choses autour de vous. L'accent maintenant est sur le manque de réalité de ce que
vous pensez penser.

Cet aspect du processus de correction a commencé avec l'idée que


les pensées dont vous êtes conscient sont sans signification, extérieures plutôt
qu‟intérieures ; et puis a fait ressortir leur statut passé plutôt que présent. Maintenant
nous soulignons que la présence de ces « pensées » signifie que vous ne pensez
pas. C'est simplement une autre façon de répéter notre déclaration antérieure que
votre mental est réellement vide. Reconnaître ceci est reconnaître le néant quand
vous pensez que vous le voyez. En tant que tel c'est le pré requis de la vision.

Fermez les yeux pour ces exercices, et commencez-les en répétant


l'idée pour aujourd'hui assez lentement à vous-même. Puis ajoutez :

« Cette idée va aider à me délivrer de tout ce que je crois


maintenant. »

Les exercices consistent, comme auparavant, à chercher dans votre mental toutes
les pensées auxquelles vous avez accès, sans sélection ni jugement. Essayez
d'éviter une classification de quelque sorte. En fait, si vous trouvez aidant de le faire,
vous pourriez imaginer que vous êtes en train de regarder passer une procession
bizarrement assortie, qui a peu voire pas de signification personnelle pour vous.
Alors que chacune traverse votre mental, dites :

« Mes pensées au sujet de____ ne signifient pas quelque chose. »


« Mes pensées au sujet de____ ne signifient pas quelque chose. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1133 L.19

w 18

L‟idée d'aujourd'hui peut servir évidemment pour toute pensée qui


vous afflige à n'importe quel moment. En plus, cinq périodes de pratique sont
recommandées, chacune n'impliquant pas plus d'une minute ou à peu près de
recherche mentale. Il n'est pas recommandé que cette période de temps soit
étendue, et elle devrait être réduite à une demi minute ou moins si vous éprouvez de
l'inconfort. Souvenez-vous, cependant, de répéter l‟idée lentement avant de
l'appliquer spécifiquement, et aussi d'ajouter :

« Cette idée va aider à me délivrer de tout ce que je crois


maintenant. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1134 L.20

w 19
5 juin 1969,

11. « Mes pensées sans signification me montrent un monde sans


signification. »

Ceci est la première idée que nous ayons eue qui soit relative à une
phase majeure du processus de correction ; le renversement de la pensée du
monde. Il semble que ce soit le monde qui détermine ce que vous percevez. L‟idée
d'aujourd'hui introduit le concept selon lequel vos pensées déterminent le monde que
vous voyez. Soyez content vraiment de pratiquer l'idée sous sa forme initiale, car en
cette idée votre délivrance est assurée. La clé pour le pardon repose en elle.

Les périodes de pratique pour l'idée d‟aujourd'hui doivent être


entreprises quelque peu différemment des précédentes. Commencez avec les yeux
fermés, et répétez-vous lentement l‟idée. Puis ouvrez les yeux et regardez alentour,
à côté et loin, en haut et en bas, _ n‟importe où. Pendant la minute ou à peu près qui
doit être passée à utiliser l'idée répétez-la simplement à vous-même, en étant sûr de
le faire sans hâte, ni avec aucun sentiment d'urgence ou d'effort.

Pour faire ces exercices pour un bénéfice maximal, les yeux devraient
bouger d'une chose à une autre assez rapidement, puisqu'ils ne devraient pas
s'attarder sur quelque chose en particulier. Les mots, cependant, devraient être
utilisés sur un mode posé, lent même. L'introduction à cette idée devrait être
pratiquée de façon aussi décontractée que possible. Elle contient la fondation pour la
paix, la relaxation et la liberté des soucis que nous sommes en train d'essayer
d'atteindre. En concluant les exercices, fermez les yeux et répétez-vous l'idée une
fois de plus, lentement.

Trois périodes de pratique seront aujourd'hui probablement suffisantes.


Toutefois, si il y a peu ou pas d‟inconfort, et une inclination à faire davantage, il peut
en être entrepris jusqu'à cinq. Plus que ceci n'est pas recommandé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1135 L.21

w- 20

12. « Je suis dérangé parce que je vois un monde sans signification. »

L'importance de cette idée repose en le fait qu'elle contient une


correction pour une distorsion perceptuelle majeure. Vous pensez que ce qui vous
dérange est un monde effrayant, ou un monde triste, ou un monde violent, ou un
monde insensé. Tous ces attributs lui sont donnés par vous. Le monde est sans
signification en lui-même.

Ces exercices sont faits avec les yeux ouverts. Regardez autour de
vous, cette fois assez lentement. Essayez de régler votre allure qu'ainsi le lent
changement de votre regard d'une chose à une autre implique un intervalle de temps
assez constant. Ne permettez pas au temps du changement de devenir plus long ou
plus court d‟une façon marquée, mais essayez, plutôt, de garder une mesure, voire
un tempo tout au long. Ce que vous voyez n'a pas d'importance. Vous vous
enseignez ceci en donnant à quoi que ce soit sur quoi se posent vos regards une
attention égale et un temps égal. Ceci est un pas de commencement dans
l'apprentissage à donner à tout une valeur égale.

Pendant que vous regardez autour de vous, dites-vous :

« Je pense que je vois un monde effrayant, un monde dangereux, un monde


hostile, un monde triste, un monde mauvais, un monde fou, » et ainsi de suite,

en utilisant n'importe quels termes descriptifs qui en viennent à se présenter à vous.


Si des termes qui semblent positifs plutôt que négatifs se présentent à vous, incluez-
les. Par exemple, vous pourriez penser à « un bon monde », ou « un monde
satisfaisant ». Si de tels termes se présentaient à vous, utilisez-les tout avec le reste.
Vous pouvez ne pas encore comprendre pourquoi ces adjectifs « agréables » ont
leur place dans ces exercices mais souvenez-vous qu'un « monde bon » en implique
un « mauvais », et qu'un « monde satisfaisant » en implique un « insatisfaisant ».
Tous les termes qui traversent votre mental sont des sujets adaptés pour les
exercices d'aujourd'hui. Leur qualité apparente n'a pas d'importance.

Soyez sûr que vous n'altérez pas les intervalles de temps entre
l'application de l'idée d'aujourd'hui à ce que vous pensez être plaisant et à ce que
vous pensez être déplaisant. Pour les intentions de ces exercices, il n'y a aucune
différence entre cela.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1136 L.22

w- 21

A la fin de la période de pratique, ajoutez :

« Mais je suis dérangé parce que je vois un monde sans signification. »

Ce qui est sans signification n'est ni bon ni mauvais. Pourquoi, alors, un


monde sans signification devrait-il vous déranger ? Si vous pouviez accepter le
monde comme vide de sens et laisser la vérité être écrite là pour vous, cela vous
rendrait indescriptiblement heureux. Mais parce qu'il est sans signification, vous vous
sentez obligé d‟écrire sur lui ce que vous voudriez qu'il soit. C'est ceci que vous
voyez en lui. C'est ceci qui est sans signification en vérité. Au-dessous de vos mots
est écrite la Parole de Dieu. La vérité vous dérange maintenant, mais quand vos
paroles auront été gommées, vous verrez Les Siennes. Ceci est l'intention ultime de
ces exercices.

Trois ou quatre fois est assez pour la pratique de l'idée pour


aujourd'hui. Les périodes de pratique ne devraient pas non plus dépasser une
minute. Vous pouvez même trouver ceci trop long. Terminez les exercices dès que
vous expérimentez une sensation de tension.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1137 L.23

7 juin 1969,
w 22

13. « Un monde sans signification engendre la peur. »

L'idée d'aujourd'hui est réellement une autre forme de la précédente,


sauf qu'elle est plus précise au sujet de l'émotion qu'elle éveille. En fait, un monde
sans signification est impossible. Rien sans signification n'existe. Cependant, il ne
s'ensuit pas que vous ne percevrez pas quelque chose qui n'a aucune signification.
Au contraire, vous allez très probablement penser que vous le percevez faites.

La reconnaissance de l'absence de signification éveille une anxiété


intense en tous ceux qui sont séparés. Cela représente une situation dans laquelle
Dieu et l‟ego se «défient » l'un l'autre pour que leur signification soit écrite sur
l'espace vide que l'absence de signification établit. L'ego se précipite dans la frénésie
pour établir là ses propres « idées », effrayé qu‟autrement le vide soit utilisé pour
démontrer sa propre irréalité. Et en cela seulement il a raison.

Il est essentiel, par conséquent, que vous appreniez à reconnaître


l'absence de sens, et que vous l'acceptiez sans peur. Si vous êtes effrayé, il est
certain que vous allez doter le monde d'attributs qu'il ne possède pas, et le peupler
d'images qui n'existent pas. Pour l'ego les illusions sont des dispositifs de sécurité,
comme elles doivent aussi l‟être pour vous qui vous assimilez à l‟ego.

Les exercices pour aujourd'hui, qui devraient être fait à peu près trois
ou quatre fois, pendant pas plus d‟une minute environ chaque fois, sont à pratiquer
d‟une façon quelque peu différente des précédents. Avec les yeux fermés, répétez-
vous l‟idée d'aujourd'hui. Puis ouvrez les yeux, et regardez lentement autour de vous,
en disant :

« Je regarde un monde sans signification. »

Répétez-vous cette déclaration en regardant autour de vous. Puis fermez les yeux, et
concluez avec :

« Un monde vide de sens engendre la peur parce que je pense que je


suis en compétition avec Dieu. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1138 L.24

w 23

Vous pouvez trouver difficile d'éviter la résistance, sous une forme ou


une autre, à cette déclaration de conclusion. Quelle que soit la forme qu'une telle
résistance puisse prendre, souvenez-vous que vous êtes effrayé réellement par une
telle pensée à cause de la « vengeance » de l‟« ennemi ». Il n'est pas attendu de
vous de croire la déclaration à ce point, et vous allez probablement essayer de
l‟écarter comme absurde. Notez soigneusement, cependant, tous signes de peur
ouverte ou cachée qu‟elle peut susciter.

Ceci est notre première tentative de déclarer une relation explicite de


cause à effet d'un genre que vous êtes très inexpérimenté à reconnaître. Ne vous
attardez pas sur la déclaration de conclusion, et n‟essayez pas même de penser à
elle si ce n'est pendant les périodes de pratique. Cela suffira à présent.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1139 L.25

W 24
8 juin 1969,
14. « Dieu n'a pas créé un monde vide de sens. »

L'idée pour aujourd'hui est, bien sûr, la raison pour laquelle un monde
sans signification est impossible. Ce que Dieu n'a pas créé n'existe pas. Et tout ce
qui existe existe tel qu‟Il l‟a créé. Le monde que vous voyez n'a rien à faire avec la
réalité. C'est votre propre fabrication, et il n'existe pas.

Les exercices pour aujourd'hui sont à pratiquer avec les yeux fermés
tout du long. La période de recherche mentale devrait être courte, une minute au
plus. N‟ayez pas plus de trois périodes de pratique avec l'idée d'aujourd'hui à moins
que vous les trouviez confortables. Si c'est le cas, ce sera parce que vous
comprenez réellement ce pour quoi elles sont.

L'idée pour aujourd'hui est un autre pas dans l'apprentissage pour


laisser aller les pensées que vous avez écrites sur le monde, et pour voir la Parole
de Dieu à leur place. Les premiers pas dans cet échange, qui peut vraiment être
appelé salut, peuvent être assez difficiles et même assez douloureux. Certains
d'entre eux vont vous conduire directement dans la peur. Vous n‟allez pas être laissé
là. Vous allez aller loin au-delà d‟elle. Notre direction est vers une sécurité parfaite et
une paix parfaite.

Avec les yeux fermés, pensez à toutes les horreurs dans le monde qui
traversent votre mental. Nommez chacune comme elle se présente à vous, et puis
déniez sa réalité. Dieu ne l‟a pas créée, et ainsi elle n'est pas réelle. Dites, par
exemple :

« Dieu n'a pas créé cette guerre, et ainsi elle n'est pas réelle. »
« Dieu n'a pas créé cet accident d'avion, et ainsi il n'est pas réel. »
« Dieu n'a pas créé ce désastre (spécifiez), et ainsi il n'est pas réel. »

Des sujets adaptés pour l'application de l'idée d'aujourd'hui incluent


aussi tout ce qui pourrait vous arriver d‟effrayant, ou à quelqu'un de qui vous vous
sentez inquiet. Dans chaque cas, nommez le « désastre » tout à fait particulièrement.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1140 L.26

w-25

N'utilisez pas de termes généraux. Par exemple, ne dites pas, « Dieu n'a pas créé
les maladies », mais, « Dieu a n'a pas créé le cancer », ou les attaques cardiaques,
ou quoi que ce soit qui peut faire émerger de la peur en vous.

C‟est votre répertoire personnel d‟horreurs que vous regardez. Ces


choses sont des parties du monde que vous voyez. Certaines d'entre elles sont des
illusions partagées, et d'autres font partie de votre enfer personnel. Cela n'a pas
d‟importance. Ce que Dieu n'a pas créé peut être seulement dans votre propre
mental à l'écart du Sien. Par conséquent, cela n'a aucune signification. En
reconnaissance de ce fait, concluez les périodes de pratique en répétant l'idée
d'aujourd'hui :

« Dieu n'a pas créé un monde sans signification. »

L'idée pour aujourd'hui peut, bien sûr, être appliquée à tout ce qui vous
perturbe pendant la journée, à côté des périodes de pratique. Soyez très précis en
l'appliquant. Dites :

« Dieu n'a pas créé un monde sans signification. Il n'a pas créé (précisez la
situation qui vous dérange), et donc ce n'est pas réel. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1141 L.27

9 juin 1969,
w 26

15. « Mes pensées sont des images que j'ai faites. »

C'est parce que les pensées que vous pensez penser apparaissent
comme des images que vous ne les reconnaissez pas comme rien. Vous pensez que
vous les pensez, et ainsi vous pensez que vous les voyez. Ceci est comment votre «
vue » a été faite. Ceci est la fonction que vous avez donnée aux yeux de votre corps.
Ce n'est pas voir. C'est faire des images. Cela prend la place de voir, en remplaçant
la vision par des illusions.

Cette idée d'introduction au processus de fabrication d'images que vous


appelez voir ne va pas avoir beaucoup de signification pour vous. Vous allez
commencer à la comprendre quand vous aurez vu de petites plages de lumière
autour des mêmes objets familiers que vous voyez maintenant. C'est le début de la
vision réelle. Vous pouvez être certain que la vision réelle va venir rapidement quand
ceci s'est produit.

A mesure que nous avançons, vous pouvez avoir de nombreux


«épisodes de lumière». Ils peuvent prendre de nombreuses formes différentes,
certaines tout à fait inattendues. Ne soyez pas effrayé d‟eux. Ils sont les signes que
vous êtes en train d'ouvrir les yeux enfin. Ils ne vont pas persister, parce qu‟ils
symbolisent simplement la vraie perception, et qu'ils ne sont pas en relation avec le
savoir1. Ces exercices ne vont pas vous révéler le savoir. Mais ils vont préparer le
chemin vers lui.

En pratiquant l'idée pour aujourd'hui, répétez-la d'abord à vous-même,


et puis appliquez-la à quoi que ce soit que vous voyez autour de vous, en utilisant
son nom et en laissant vos yeux reposer dessus tout en disant :

« Ceci___ est une image que j'ai faite. »


« Cela___ est une image que j'ai faite. »

Il n'est pas nécessaire d'inclure un grand nombre d'objets particuliers pour


l'application de l'idée d'aujourd'hui. Il est nécessaire, toutefois, de continuer à
regarder chaque sujet pendant que vous vous répétez l'idée. L'idée devrait être
répétée tout à fait lentement chaque fois.

1
J’utilise les mots « savoir » et « connaissance, connaître » comme synonymes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1142 L.28

W – 27

Bien que vous n'alliez évidemment pas être capable d'appliquer l'idée à
de très nombreuses choses pendant la minute ou à peu près de pratique qui est
recommandée, essayez de faire la sélection aussi aléatoire que possible. Moins
d'une minute conviendra pour les périodes de pratique, si vous commencez à vous
sentir mal à l'aise. N'ayez pas plus de trois périodes d'application pour l'idée
d'aujourd'hui à moins que vous vous sentiez complètement à l'aise avec elle, et ne
dépassez pas quatre. Toutefois, l'idée peut être appliquée au besoin tout au long du
jour.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1143 L.29

10 juin 1969,
w 28

16. « Je n'ai aucunes pensées neutres ».

L'idée pour aujourd'hui est un premier pas pour dissiper la croyance


que vos pensées n'ont aucun effet. Tout ce que vous voyez est le résultat de vos
pensées. Il n'y a aucune exception à ce fait. Les pensées ne sont pas grandes ou
petites ; puissantes ou faibles. Elles sont simplement vraies ou fausses. Celles qui
sont vraies créent leur propre ressemblance. Celles qui sont fausses fabriquent la
leur.

Il n'y a pas de concept plus auto contradictoire que celui de « pensées


vaines ». Ce qui donne lieu à la perception d'un monde entier peut difficilement être
appelé vain. Chaque pensée que vous avez contribue à la vérité ou à l'illusion ; ou
bien elle étend la vérité ou bien elle multiplie les illusions. Vous pouvez d'ailleurs ne
rien multiplier, mais vous ne l‟étendrez pas en faisant ainsi.

En plus de ne jamais être vaines, le salut requiert que vous


reconnaissiez que chaque pensée que vous avez amène ou bien la paix ou bien la
guerre ; ou bien l'amour ou bien la peur. Un résultat neutre est impossible parce
qu'une pensée neutre est impossible. Il y a une telle tentation d'écarter les pensées
de peur comme inimportantes, triviales ; et pas dignes de se tracasser à leur sujet
qu'il est essentiel que vous les reconnaissiez toutes comme également destructives,
mais également irréelles. Nous allons pratiquer cette idée sous de nombreuses
formes avant que vous la compreniez réellement.

En appliquant l'idée pour aujourd'hui, recherchez dans votre mental


pendant une minute ou à peu près, avec les yeux fermés, et cherchez activement à
ne pas négliger quelque « petite » pensée qui tend à éviter la recherche. Ceci est
assez difficile jusqu'à ce que vous en preniez l'habitude. Vous allez trouver qu'il est
difficile encore pour vous de ne pas faire de distinctions artificielles. Chaque pensée
qui vous arrive, sans considérer les qualités que vous lui attribuez, est un sujet
adapté pour l'application de l'idée d'aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1144 L.30

W 29

Dans les périodes de pratique, répétez d'abord l'idée, et puis alors que
chacune d‟elles traverse votre mental, gardez-la en conscience pendant que vous
vous dites :

« Cette pensée au sujet de ___ n'est pas une pensée neutre. »


« Cette pensée au sujet de ___ n'est pas une pensée neutre. »

Comme d'habitude, utilisez l'idée d'aujourd'hui chaque fois que vous


êtes conscient d'une pensée particulière qui suscite de l'inconfort. La forme suivante
est suggérée à cette intention :

« Cette pensée au sujet de ___ n'est pas une pensée neutre,


parce que je n'ai aucunes pensées neutres. »

Quatre ou cinq périodes de pratique sont recommandées, si vous les


trouvez relativement peu fatigantes. Si de la tension est expérimentée, trois seront
assez. La longueur des périodes d'exercice devrait aussi être réduite s'il y a de
l'inconfort.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1145 L.31

11 juin 1969,
w 30

17. « Je ne vois aucunes choses neutres. »

Cette idée est un autre pas dans la direction d'identifier cause et effet
comme cela opère réellement. Vous ne voyez aucunes choses neutres parce que
vous n'avez aucunes pensées neutres. C'est toujours la pensée qui vient d'abord, en
dépit de la tentation de croire que cela tourne dans l'autre sens. Ceci n'est pas la
façon dont le monde pense, mais vous devez apprendre que c'est la façon dont vous
pensez. S'il n'en était pas ainsi, la perception n'aurait aucune cause, et serait elle-
même la cause de la réalité. Au regard de sa nature hautement variable, ceci est
difficilement probable.

En appliquant l'idée d'aujourd'hui, dites-vous, avec les yeux ouverts :

« Je ne vois aucunes choses neutres parce que je n'ai aucunes


pensées neutres. »

Puis regardez autour de vous, en posant votre regard sur chaque chose que vous
notez assez longtemps pour dire :

« Je ne vois pas un ___ neutre, parce que mes pensées au sujet


de ___ ne sont pas neutres. »

Par exemple, vous pourriez dire :

« Je ne vois pas un mur neutre, parce que mes pensées au sujet


des murs ne sont pas neutres. »
« Je ne vois pas un corps neutre, parce que mes pensées au
sujet des corps ne sont pas neutres. »

Comme d'habitude, il est essentiel de ne faire aucunes distinctions


entre ce que vous croyez être animé ou inanimé ; plaisant ou déplaisant. Sans
considérer ce que vous pouvez croire, vous ne voyez pas une chose qui soit
réellement vivante ou réellement joyeuse. C'est parce que vous êtes inconscient
pour l'instant de toute pensée qui soit vraie réellement, et par conséquent réellement
heureuse.

Trois ou quatre périodes particulières de pratique sont recommandées,


et pas moins de trois sont requises pour un bénéfice maximum, même si vous
expérimentez de la résistance. Cependant, si c'est le cas la longueur de la période
de pratique peut être réduite à moins de la minute ou à peu près qui est
recommandée autrement.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1146 L.32

12 juin 1969,

w 31

18. « Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de ma façon de voir. »

L‟idée pour aujourd‟hui est un autre pas de l‟apprentissage que les


pensées qui donnent lieu à ce que vous voyez ne sont jamais neutres ni
inimportantes. Elle souligne aussi l'idée que les mentals2 sont joints, à laquelle il sera
donné une insistance de plus en plus importante plus tard.

L'idée d'aujourd'hui ne se réfère pas autant à ce que vous voyez qu'à


comment vous le voyez. Par conséquent, les exercices pour aujourd'hui soulignent
cet aspect de votre perception. Les trois ou quatre périodes de pratique qui sont
recommandées devraient être faites de la façon suivante :

En sélectionnant des sujets pour l'application de l'idée de façon


aléatoire, regardez chacun assez longtemps pour dire :

« Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de comment je


vois ___ . »

Concluez la période de pratique en répétant la déclaration plus générale :

« Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de ma façon de


voir. »

Une minute ou à peu près ou même moins va être suffisant.

2
Le mot « mind » est systématiquement traduit par « mental » ; et au pluriel : « mentals ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1147 L.33

13 juin 1969,

w 32

19. « Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de mes pensées. »

L'idée pour aujourd'hui est évidemment la raison pour laquelle votre


façon de voir ne vous affecte pas vous seul. Vous remarquerez que certaines fois les
idées relatives à la pensée précèdent celles relatives à la perception, alors qu'à
d'autres moments l'ordre est inversé. La raison en est que l'ordre en fait n'a pas
d'importance. Penser et ses résultats sont réellement simultanés, car la cause et
l'effet ne sont jamais séparés.

Aujourd'hui nous insistons à nouveau sur le fait que les mentals sont
joints. Ceci est rarement une idée entièrement bienvenue au début, puisqu'elle
semble entraîner avec elle un sentiment énorme de responsabilité, et peut même
être considérée comme une « invasion de l'intimité ». Pourtant c'est un fait qu'il n'y ait
aucunes pensées privées. En dépit de votre résistance initiale à cette idée, vous
allez cependant comprendre qu'elle doit être vraie si le salut est du tout possible. Et
le salut doit être possible parce que c'est la Volonté de Dieu.

La minute ou à peu près de recherche mentale que les exercices


d'aujourd'hui demandent doit être entreprise avec les yeux fermés. L'idée est à
répéter d'abord, et puis le mental doit être examiné soigneusement à la recherche
des pensées qu'il contient à ce moment-là. A mesure que vous considérez chacune
d'elles, nommez-la en les termes de la personne ou du thème central qu'elle contient,
et en la gardant dans votre mental alors que vous le faites, dites :

« Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de cette pensée au sujet de


___ . »

La demande du moins possible de discrimination dans la sélection des


sujets pour la période de pratique devrait être pour vous tout à fait familière à
présent, et ne sera plus répétée chaque jour, bien qu'elle soit occasionnellement
inclue comme rappel. N'oubliez pas, cependant, qu'une sélection aléatoire des sujets
pour toutes les périodes de pratique reste tout le long essentielle. Un manque d'ordre
à ce propos va ultimement rendre la reconnaissance du manque d'ordre dans les
miracles signifiante pour vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U 07.1148 L.34

W 33

Outre l'application « au besoin » de l'idée d'aujourd'hui, au moins trois


périodes de pratique sont demandées, en réduisant la longueur du temps utilisé, si
nécessaire. N‟en tentez pas plus de quatre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1149 L.35

W 34
14 juin 1969,
20. « Je suis déterminé à voir. »

Nous avons été assez légers au sujet de nos périodes de pratique


jusque-là. Il n'y a pratiquement eu aucune tentative de diriger le moment de les
entreprendre, un effort minimal a été requis, et pas même coopération ou intérêt
actifs n'ont été demandés. Cette approche détendue a été intentionnelle, et préparée
très soigneusement. Nous n'avons pas perdu de vue l‟importance cruciale de
l‟inversion de votre pensée. Le salut du monde dépend d'elle. Encore vous ne verrez
pas si vous vous considérez comme étant contraint, et si vous entrez dans le
ressentiment et l'opposition.

Ceci est notre première tentative d'introduire de la structure. Ne


l‟interprétez pas mal comme un effort pour exercer force ou pression. Vous voulez le
salut. Vous voulez être heureux. Vous voulez la paix. Vous ne les avez pas
maintenant, parce que vos mentals sont indisciplinés totalement, et vous ne pouvez
pas distinguer entre joie et chagrin, plaisir et douleur, amour et peur. Vous êtes
maintenant en train d'apprendre comment les différencier. Et grande certes sera
votre récompense.

Votre décision de voir est tout ce que la vision exige. Ce que vous
voulez est vôtre. Ne méprenez pas le petit effort qui vous est demandé pour un signe
que notre but est de peu de valeur. Le salut du monde peut-il être une intention
triviale ? Et le monde peut-il être sauvé si vous ne l'êtes pas ? Dieu a un unique Fils,
et il est la résurrection et la vie. Sa volonté est faite parce que tout pouvoir lui est
donné au Paradis et sur terre. Dans votre détermination à voir la vision vous est
donnée.

Les exercices pour aujourd'hui consistent à vous remémorer tout au


long du jour que vous voulez voir. L'idée d'aujourd'hui implique aussi tacitement la
reconnaissance que vous ne voyez pas maintenant. Par conséquent, comme vous
répétez l'idée, vous établissez que vous êtes déterminé à changer votre état présent
pour un meilleur, et un que vous voulez réellement.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1150 L.36

W 35

Répétez l'idée d'aujourd'hui lentement et positivement au moins deux


fois par heure aujourd'hui, en tentant de le faire chaque demi-heure. Ne soyez pas
désespéré si vous oubliez de le faire, mais faites un réel effort pour vous souvenir.
Les répétitions supplémentaires devraient être appliquées à toute situation, personne
ou événement qui vous dérange. Vous pouvez les voir différemment, et vous le ferez.
Ce que vous désirez vous le verrez. Telle est la loi réelle de cause et effet comme
elle opère dans le monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1151 L.37

15 juin 1969,
w 36

21. « Je suis déterminé à voir les choses différemment. »

L'idée pour aujourd'hui est évidemment une continuation et une


extension de la précédente. Cette fois, cependant, des périodes spécifiques de
recherche mentale sont nécessaires, en addition à l'application de l'idée à des
situations particulières à mesure qu'elles apparaissent. Cinq périodes de pratique
sont vivement recommandées, en accordant une pleine minute à chacune.

Dans les périodes de pratique, commencez en vous répétant l'idée.


Puis fermez les yeux et cherchez soigneusement dans votre mental des situations
passées, présentes ou anticipées qui produisent de la colère en vous. La colère peut
prendre la forme d'une quelconque réaction allant d'une tiède irritation à la rage. Le
degré de l'émotion que vous éprouvez n'a pas d'importance. Vous allez devenir de
plus en plus conscient qu'un léger élancement de contrariété n'est rien d'autre qu'un
voile tiré sur une fureur intense.

Essayez, par conséquent, de ne pas laisser les « petites » pensées de


colère vous échapper dans les périodes de pratique. Souvenez-vous que vous ne
reconnaissez pas réellement ce qui produit de la colère en vous, et que rien de ce
que vous croyez à ce propos ne signifie quelque chose. Vous allez probablement
être tenté de vous attarder sur certaines situations davantage que sur d'autres, pour
le motif fallacieux qu'elles sont plus « évidentes ». Il n'en est pas ainsi. C'est
simplement un exemple de la croyance que quelques formes d'attaque sont plus
justifiées que d'autres.

Alors que vous cherchez dans votre mental toutes les formes sous
lesquelles les pensées d'attaque se présentent, gardez chacune en tête et dites-
vous :

« Je suis déterminé à voir ___ (nom de personne) différemment. »


« Je suis déterminé à voir ___ (précisez la situation) différemment. »

Essayez d'être aussi précis que possible. Vous pouvez, par exemple, focaliser votre
colère sur un attribut particulier d'une personne particulière, en croyant que la colère
est limitée à cet aspect. Si votre perception de la personne souffre de cette forme de
distorsion, dites :

« Je suis déterminé à voir ___ (précisez l'attribut) en ___ (nom de personne)


différemment. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1152 L.38

16 juin 1969,
w 37

22. « Ce que je vois est une forme de vengeance. »

L'idée d'aujourd'hui décrit avec précision la façon dont quelqu'un qui


maintient des pensées d'attaque dans son mental doit voir le monde. Ayant projeté
sa colère sur le monde, il y voit la vengeance prête à le frapper. Sa propre attaque
est ainsi perçue comme autodéfense. Ceci devient un cercle de plus en plus vicieux
jusqu'à ce qu'il soit désireux de changer comment il voit. Autrement, les pensées
d'attaque et de contre-attaque vont le préoccuper, et peupler son monde entier.
Quelle paix mentale est possible pour lui alors ?

C'est à ce fantasme brutal que vous voulez échapper. N'est-ce pas une
joyeuse nouvelle que d'entendre qu'il n'est pas réel ? N'est-ce pas une découverte
heureuse que de découvrir que vous pouvez y échapper ? Vous avez fait ce que
vous voudriez détruire ; tout ce que vous détestez et voudriez attaquer et tuer. Tout
ce dont vous avez peur n‟existe pas.

Regardez le monde autour de vous au moins cinq fois aujourd'hui,


pendant au moins une minute chaque fois. Pendant que vos yeux se déplacent
lentement d'un objet à un autre, d'un corps à un autre, dites-vous :

« Je vois seulement le périssable. »


« Je ne vois rien qui va durer. »
« Ce que je vois n'est pas réel. »
« Ce que je vois est une forme de vengeance. »

A la fin de chaque période de pratique, demandez-vous :

« Est-ce le monde que je veux réellement voir ? »

La réponse est sûrement évidente.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1153 L.39

17 juin 1969,
w 38

23. « Je peux échapper au monde que je vois en abandonnant les pensées


d'attaque. »

L'idée pour aujourd'hui contient la seule issue hors de la peur qui


fonctionnera jamais. Rien d'autre ne marchera ; tout le reste est sans signification.
Mais ce chemin ne peut pas échouer. Chaque pensée que vous avez fabrique
certain segment du monde que vous voyez. C'est avec vos pensées, alors, que nous
devons travailler, si votre perception du monde doit être changée.

Si la cause du monde que vous voyez est les pensées d'attaque, vous
devez apprendre que ce sont ces pensées que vous ne voulez pas. Il n'y a aucune
raison de pleurer le monde. Il n'y a aucune raison d'essayer de changer le monde. Il
est incapable de changement parce qu'il est simplement un effet. Mais il y a vraiment
une raison de changer vos pensées au sujet du monde. Ici vous changez la cause.
L'effet changera automatiquement.

Le monde que vous voyez est un monde plein de vengeance, et tout en


lui est un symbole de vengeance. Chacune de vos perceptions de « réalité externe »
est une représentation imagée de vos propres pensées d'attaque. On pourrait bien
se demander si ceci peut être appelé voir. Est-ce que fantasme ne serait pas un
meilleur mot pour un tel processus, et hallucination un terme plus approprié pour le
résultat ?
Vous voyez le monde que vous avez fait, mais vous ne vous voyez pas
comme le fabricant de l'image. Vous ne pouvez pas être sauvé du monde, mais vous
pouvez échapper à sa cause. Ceci est ce que le salut signifie, car où est le monde
que vous voyez quand sa cause a disparu ? La vision contient déjà un remplacement
pour chaque chose que vous pensez que vous voyez maintenant. La beauté peut
éclairer vos images, et ainsi les transformer, que vous les aimiez même si elles ont
été fabriquées de haine. Car vous ne les ferez pas seul.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1154 L.40

W 39

L'idée pour aujourd'hui introduit la pensée que vous n'êtes pas piégé
dans le monde que vous voyez, parce que sa cause peut être changée. Ce
changement demande, d'abord, que la cause soit identifiée et puis laissée partir,
qu'ainsi elle puisse être remplacée. Les deux premiers pas de ce processus
demandent votre coopération. Le pas final non. Vos images ont déjà été remplacées.
En entreprenant les deux premières étapes, vous verrez qu'il en est ainsi.

En plus de l'utiliser tout au long du jour à mesure que le besoin se


présente, cinq périodes de pratique sont demandées de l'application de l'idée
d'aujourd'hui. Pendant que vous regardez autour de vous, répétez-vous lentement
l'idée, et puis fermez les yeux et consacrez environ une minute à chercher dans votre
mental autant de pensées d'attaque qu'il s‟en présente à vous. Alors que chacune
traverse votre mental dites :

« Je peux échapper au monde en abandonnant les pensées d'attaque au sujet


de ___ »

Gardez chaque pensée d'attaque dans le mental pendant que vous dites ceci, et puis
écartez cette pensée et passez à la suivante.

Dans les périodes de pratique, soyez sûr d'inclure à la fois vos pensées
d'attaquer et d'être attaqué. Leurs effets sont exactement les mêmes, parce qu'elles
sont exactement les mêmes. Vous ne reconnaissez pas encore ceci, et il vous est
demandé pour l'instant seulement de les traiter comme la même chose dans les
périodes de pratique d'aujourd'hui. Nous en sommes encore à l'étape d'identifier la
cause du monde que vous voyez. Quand finalement vous réaliserez que les pensées
d'attaque et d'être attaqué ne sont pas différentes, vous serez prêt à laisser la cause
partir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1155 L.41

18 juin 1969,
w 40

24. « Je ne perçois pas mes propres meilleurs intérêts. »

Dans aucune situation qui se produit vous ne réalisez l‟issue qui vous
rendrait heureux. Par conséquent, vous n'avez aucun guide pour une action
appropriée, ni aucun moyen de juger le résultat. Ce que vous faites est déterminé par
votre perception de la situation, et cette perception est erronée. Il est inévitable,
alors, que vous n‟allez pas servir vos propres meilleurs intérêts. Encore ils sont votre
seul but dans toute situation qui est correctement perçue. Autrement, vous ne
reconnaîtrez pas ce qu'ils sont.

Si vous réalisiez que vous ne percevez pas vos propres meilleurs


intérêts, il pourrait vous être enseigné ce qu'ils sont. Mais en présence de votre
conviction que vous savez ce qu'ils sont, vous ne pouvez pas apprendre. L'idée pour
aujourd'hui est un pas en direction d'ouvrir votre mental qu'ainsi l'apprentissage
puisse commencer.

Les exercices pour aujourd'hui demandent beaucoup plus d'honnêteté


que ce que vous êtes accoutumé à utiliser. Quelques sujets, considérés
honnêtement et soigneusement dans chacune des cinq périodes de pratique qui
devraient être entreprises aujourd'hui, seront plus utiles qu'un examen plus
superficiel d'un grand nombre. Deux minutes sont suggérées pour chacune des
périodes de recherche mentale que les exercices impliquent.

Les périodes de pratique commencent avec la répétition de l'idée


d'aujourd'hui, suivie par une recherche dans le mental, avec les yeux fermés, des
situations non résolues au sujet desquelles vous êtes actuellement soucieux.
L'accent devrait être sur découvrir l‟issue que vous voulez. Vous allez réaliser
rapidement que vous avez un nombre de buts dans le mental qui sont partie de
l'issue désirée ; et aussi que ces buts sont sur des niveaux différents, et souvent en
conflit.

Nommez chaque situation qui se présente à vous, et énumérez


soigneusement autant de buts que possible que vous voudriez atteindre dans sa
résolution. La forme de chaque application devrait en gros être comme suit :

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1156 L.42

W 41

« Dans la situation impliquant ___, j'aimerais que ___ se produise, et que ___
arrive, » et ainsi de suite.

Essayez de couvrir autant de sortes différentes d‟issues qu'il peut honnêtement s‟en
présenter à vous, même si certaines d'entre elles ne vous paraissent pas être
directement en relation avec la situation, ou même être du tout inhérente à elle.

Si ces exercices sont faits correctement, vous allez reconnaître


rapidement que vous faites un grand nombre de demandes à la situation qui n'ont
rien à voir avec elle. Vous allez aussi reconnaître que nombreux de vos buts sont
contradictoires, que vous n'avez aucune issue unifiée dans le mental, et que vous
devez expérimenter de la déception en relation avec certains de vos buts, de
quelque façon que la situation tourne.

Après avoir couvert la liste d'autant de buts espérés que possible pour
chaque situation non résolue qui traverse votre mental, dites-vous :

« Je ne perçois pas mes propres meilleurs intérêts dans cette situation, »

et passez à la suivante.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1157 L.43

19 juin 1969,
w 42

25. « Je ne sais pas pour quoi est quoi que ce soit. »

Intention est signification. L'idée d'aujourd'hui explique pourquoi rien de


ce que vous voyez ne signifie quelque chose. Vous ne savez pas pour quoi c'est. Par
conséquent, c'est sans signification pour vous. Tout est pour vos propres meilleurs
intérêts. C‟est ce pour quoi c'est ; c‟est son intention ; c‟est ce que ça signifie. C'est
en reconnaissant ceci que vos buts vont s‟unifier. C'est en reconnaissant ceci qu'à ce
que vous voyez il est donné une signification.

Vous percevez le monde et tout en lui comme signifiant en termes des


buts de l'ego. Ces buts n'ont rien à faire avec vos propres meilleurs intérêts, parce
que l'ego n'est pas vous. Cette identification erronée vous rend incapable de
comprendre ce pour quoi est quoi que ce soit. Comme résultat, vous êtes borné à en
mésuser. Quand vous croirez ceci, vous allez essayer de retirer les buts que vous
avez assignés au monde, au lieu de tenter de les renforcer.

Une autre façon de décrire les buts que vous percevez maintenant est
de dire qu'ils sont tous en relation avec des intérêts « personnels ». Puisque vous
n'avez aucuns intérêts personnels, vos buts sont en rapport réellement avec rien. En
les chérissant, par conséquent, vous n'avez aucuns buts du tout. Et ainsi vous ne
savez pas ce pour quoi quoi que ce soit est.

Avant que vous puissiez tirer quelque sens des exercices pour
aujourd'hui, une pensée de plus est nécessaire. Aux niveaux les plus superficiels,
vous reconnaissez bien une intention. Encore l'intention ne peut pas être comprise à
ces niveaux. Par exemple, vous comprenez bien qu'un téléphone est pour l'intention
de parler avec quelqu'un qui n'est pas physiquement dans votre voisinage immédiat.
Ce que vous ne comprenez pas est ce pour quoi vous voulez le joindre. Et c'est ceci
qui rend votre contact avec lui signifiant ou pas.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1158 L.44

W 43

Il est crucial pour votre apprentissage d'être désireux d'abandonner les


buts que vous avez établis pour tout. La reconnaissance qu'ils sont sans
signification, plutôt que « bons » ou « mauvais », est la seule façon d'accomplir ceci.
L'idée pour aujourd'hui est un pas dans cette direction.

Six périodes de pratique, chacune d'une durée de deux minutes, sont


demandées. Chaque période de pratique devrait commencer avec une répétition
lente de l'idée pour aujourd'hui, suivie de regards autour de vous en laissant ceux-ci
reposer sur quoi que ce soit qui en vient à attirer vos yeux, proche ou éloigné, «
important » ou « inimportant », « humain » ou « inhumain ». Avec les yeux posés sur
chaque sujet sélectionné ainsi, dites, par exemple :

« Je ne sais pas pour quoi est cette chaise. »


« Je ne sais pas pour quoi est ce crayon. »
« Je ne sais pas pour quoi est cette main. »

Dites ceci assez lentement, sans lever les yeux du sujet jusqu'à ce que vous ayez
terminé la déclaration. Puis déplacez-les au sujet suivant, et appliquez l'idée
d'aujourd'hui comme précédemment.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1159 L.45

20 juin 1969,
w 44

26. « Mes pensées d'attaque sont en train d'attaquer mon invulnérabilité. »

Il est sûrement évident que si vous pouvez être attaqué vous n‟êtes pas
invulnérable. Vous voyez l'attaque comme une menace réelle. C'est parce que vous
croyez que vous pouvez attaquer réellement. Et ce qui va avoir des effets à travers
vous doit aussi avoir des effets sur vous. C'est cette loi qui va de façon ultime vous
sauver. Mais vous en mésusez maintenant. Vous devez par conséquent apprendre
comment elle peut être utilisée dans vos propres meilleurs intérêts, plutôt que contre
eux.

Parce que vos pensées d'attaque vont être projetées, vous allez avoir
peur de l'attaque. Et si vous avez peur de l'attaque, vous devez croire que vous
n'êtes pas invulnérable. Les pensées d'attaque vous rendent par conséquent
vulnérable dans votre propre mental, qui est où les pensées d'attaque sont. Les
pensées d'attaque et l'invulnérabilité ne peuvent pas être acceptées ensemble. Elles
se contredisent l'une l'autre.

L'idée pour aujourd'hui introduit la pensée que vous attaquez toujours


vous-même. Si des pensées d'attaque doivent entraîner la croyance que vous êtes
vulnérable, leur effet est de vous affaiblir à vos propres yeux. Ainsi elles ont attaqué
votre perception de vous-même. Et parce que vous croyez en elles, vous ne pouvez
plus croire en vous-même. Une fausse image de vous-même est venue prendre la
place de ce que vous êtes.

La pratique avec l'idée d'aujourd'hui va vous aider à comprendre que


vulnérabilité ou invulnérabilité est le résultat de vos propres pensées. Rien hormis
vos pensées ne peut vous attaquer. Rien hormis vos pensées ne peut vous faire
penser que vous êtes vulnérable. Et rien hormis vos pensées ne peut vous prouver
qu'il n'en est pas ainsi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1160 L.46

W 45

Six périodes de pratique sont demandées pour l'application de l'idée


d'aujourd'hui. Deux bonnes minutes devraient être tentées pour chacune d'elles, bien
que le temps puisse être réduit à une minute si l'inconfort est trop grand. Ne le
réduisez pas au-delà.

La période de pratique devrait commencer en répétant l'idée pour


aujourd'hui, puis en fermant les yeux et en revoyant les questions irrésolues dont les
issues vous causent de l'inquiétude. L'inquiétude peut prendre la forme de la
dépression, du souci, de la colère, d'un sentiment d'abus, de peur, de pressentiments
ou de préoccupation. Tout problème encore irrésolu qui tende à réapparaître dans
vos pensées pendant la journée est un sujet adapté. Vous n'allez pas être capable
d'en utiliser beaucoup pendant une période de pratique, parce qu'un temps plus long
que d'habitude devrait être passé avec chacun. L'idée d'aujourd'hui devrait être
appliquée comme suit :

D'abord, nommez la situation :

« Je suis inquiet au sujet de ___ »

Puis passez en revue chaque issue possible qui s'est présentée à vous à ce propos
et qui vous a causé de l'inquiétude, vous référant à chacune tout à fait
particulièrement, en disant :

« Je suis effrayé que ___ arrive. »

Si vous faites les exercices correctement, vous devriez avoir quelques


cinq ou six possibilités pénibles disponibles pour chaque situation que vous utilisez,
et tout à fait probablement davantage. Il est beaucoup plus aidant de couvrir peu de
situations minutieusement que d'en effleurer un grand nombre.

A mesure que la liste des issues anticipées pour chaque situation


continue, vous allez probablement trouver certaines d'elles, particulièrement celles
qui se présentent à vous vers la fin, moins acceptables pour vous. Essayez,
toutefois, de les traiter toutes de la même façon dans la mesure où vous le pouvez.

Après avoir nommé chaque issue par laquelle vous êtes effrayé, dites-
vous :

« Cette pensée est une attaque de moi-même. »

Concluez chaque période de pratique en vous répétant l'idée d'aujourd'hui une fois
de plus.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1161 L.47

21 juin 1969,
w 46

27. « Par-dessus tout le reste je veux voir. »

L'idée d'aujourd'hui exprime quelque chose de plus fort qu'une simple


détermination. Elle donne à la vision la priorité parmi vos désirs. Vous pouvez vous
sentir hésitant au sujet d‟utiliser l'idée, sur la base que vous n'êtes pas sûr de
signifier réellement cela. Ceci n'a pas d'importance. L'intention des exercices
d'aujourd'hui est d'amener le temps où l'idée sera entièrement vraie un peu plus
proche.

Il peut y avoir une grande tentation de croire que quelque sorte de


sacrifice vous est demandée quand vous dites que vous voulez voir par-dessus tout
le reste. Si vous devenez mal à l'aise au sujet du manque de réserve impliqué,
ajoutez :

« La vision n'a aucun coût pour quiconque. »

Si la peur d'une perte persiste encore, ajoutez en plus :

« Elle peut seulement bénir. »

L'idée pour aujourd'hui a besoin de nombreuses répétitions pour un


bénéfice maximum. Elle devrait être utilisée au moins chaque demi-heure, et plus
souvent si possible. Vous pourriez essayer chaque quinze ou vingt minutes. Il est
recommandé que vous établissiez un intervalle de temps défini pour l'utilisation de
l'idée quand vous vous éveillez ou peu de temps après, et tentiez d'y adhérer tout au
long du jour. Il ne sera pas difficile de faire ceci, même si vous êtes engagé dans une
conversation, ou occupé autrement à ce moment-là. Vous pouvez toujours vous
répéter une courte phrase sans déranger quoi que ce soit qui se passe.

La question réelle est, allez-vous vous en souvenir souvent ? A quel


point voulez-vous que l'idée d'aujourd'hui soit vraie ? Répondez à l‟une de ces
questions, et vous avez répondu à l'autre. Vous allez probablement manquer
plusieurs applications, et peut-être un certain nombre. Ne soyez pas perturbé par
ceci, mais essayez de continuer à suivre votre emploi du temps. Si une fois
seulement pendant la journée vous sentez que vous êtes parfaitement sincère
pendant que vous répétez l'idée d'aujourd'hui, vous pourrez être sûr que vous vous
êtes épargné de nombreuses années d'efforts.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1162 L.48

22 juin 1969,
w 47

28. « Par-dessus tout le reste je veux voir les choses différemment. »

Aujourd'hui nous donnons réellement une application particulière à


l'idée pour hier. Dans ces périodes de pratique, vous allez prendre une série
d'engagements définis. La question de si oui ou non vous allez les tenir dans le futur
n'est pas ici notre souci. Si vous êtes désireux au moins de les prendre maintenant,
vous êtes engagé sur le chemin de les tenir. Et nous en sommes encore au début.

Vous pouvez vous demander pourquoi il est important de dire, par


exemple, « Par-dessus tout le reste je veux voir cette table différemment ». En soi ce
n'est pas important du tout. Encore qu'est-ce qui est en soi ? Et qu'est-ce que « en
soi » signifie ? Vous voyez beaucoup de choses séparées autour de vous, ce qui
signifie que vous n‟êtes pas du tout en train de voir. Ou bien vous voyez ou bien
vous ne voyez pas. Quand vous aurez vu une chose différemment, vous verrez
toutes les choses différemment. La lumière que vous verrez dans n'importe laquelle
d'entre elles est la même lumière que vous verrez en elles toutes.

Quand vous dites, « Par-dessus tout le reste je veux voir cette table
différemment », vous prenez un engagement de retirer vos idées préconçues au
sujet de la table, et d'ouvrir votre mental à ce qu'elle est et à ce pour quoi elle est.
Vous ne la définissez pas en termes passés. Vous êtes en train de vous demander
ce qu'elle est, plutôt qu‟en train de lui dire ce qu'elle est. Vous n'êtes pas en train de
lier sa signification à votre petite expérience des tables, ni de limiter son intention à
vos petites pensées personnelles.

Vous ne mettrez pas en question ce que vous avez déjà défini. Et


l'intention de ces exercices est de poser des questions et de recevoir des réponses.
En disant, « Par-dessus tout le reste je veux voir cette table différemment », vous
vous engagez à voir. Ce n'est pas un engagement exclusif. C'est un engagement qui
s'applique à la table tout autant qu‟à une autre chose, ni plus ni moins.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1163 L.49

W 48

Vous pourriez, en fait, gagner la vision juste à partir de cette table, si


vous pouviez retirer toutes vos propres idées d'elle, et la considérer avec un mental
complètement ouvert. Elle a quelque chose à vous montrer ; quelque chose de beau
et de propre et d‟une valeur infinie, plein de bonheur et d'espoir. Cachée sous toutes
vos idées au sujet d'elle est son intention réelle, l'intention qu'elle partage avec tout
l'univers.

En utilisant la table comme sujet pour appliquer l'idée pour aujourd'hui,


vous demandez réellement par conséquent à voir l'intention de l'univers. Vous allez
faire cette même requête à chaque sujet que vous utilisez dans les périodes de
pratique. Et vous prenez un engagement avec chacun d'eux de laisser son intention
vous être révélée, au lieu de placer votre propre jugement sur eux.

Nous allons avoir six périodes de deux minutes de pratique aujourd'hui,


dans lesquelles l'idée pour le jour est d'abord énoncée, et puis appliquée à quoi que
ce soit que vous voyez en regardant autour de vous. Non seulement les sujets
devraient être choisis au hasard, mais à chacun il devrait être accordé une sincérité
égale pendant que l'idée du jour lui est appliquée, dans une tentative de reconnaître
la valeur égale d‟eux tous dans leur contribution à votre vue.

Comme d'habitude, les applications devraient inclure le nom du sujet


sur lequel vos yeux en sont venus à se poser, et vous devriez garder les yeux sur lui
tout en disant :

« Par-dessus tout le reste je veux voir ce ___ »

Chaque application devrait être faite tout à fait lentement, et aussi attentivement que
possible. Il n‟y a rien qui presse.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1164 L.50

23 juin 1969,
w 49

29. « Dieu est dans tout ce que je vois. »

L'idée pour aujourd'hui explique pourquoi vous pouvez voir toute


intention dans tout. Elle explique pourquoi rien n'est séparé, par lui-même ou en lui-
même. Et elle explique pourquoi rien de ce que vous voyez ne signifie quelque
chose. En fait, elle explique chaque idée que nous avons utilisée jusqu'à présent, et
toutes les suivantes aussi. L'idée d'aujourd'hui est la base entière pour la vision.

Vous allez probablement trouver cette idée très difficile à saisir à ce


point. Vous pouvez la trouver stupide, irrévérencieuse, insensée, drôle et même
contestable. Certainement que Dieu n'est pas dans une table, par exemple, telle que
vous la voyez. Pourtant nous avons souligné hier qu'une table partage l'intention de
l'univers. Et ce qui partage l'intention de l'univers partage l'intention de son Créateur.

Essayez alors, aujourd'hui, de commencer à apprendre comment


regarder toutes les choses avec amour, appréciation et ouverture d'esprit. Vous ne
les voyez pas maintenant. Sauriez-vous ce qui est en elles ? Rien n'est comme cela
vous apparaît. Son intention sacrée se tient au-delà de votre petite portée. Quand la
vision vous aura montré la sainteté qui éclaire le monde, vous comprendrez
parfaitement l'idée d'aujourd'hui. Et vous ne comprendrez pas comment vous avez
jamais pu la trouver difficile.

Nos six périodes de pratique de deux minutes pour aujourd'hui


devraient suivre un modèle maintenant familier ; Commencez en vous répétant l'idée,
et puis appliquez-la à des sujets choisis au hasard autour de vous, en nommant
chacun particulièrement. Essayez d'éviter la tendance à une sélection auto dirigée,
qui peut être particulièrement tentante en connexion avec l'idée d'aujourd'hui à cause
de sa nature entièrement étrangère. Souvenez-vous que tout ordre que vous
imposez est également étranger à la réalité.

Votre liste des sujets devrait par conséquent être aussi libre d'auto
sélection que possible. Par exemple, une liste adéquate pourrait inclure :

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1165 L.51

W 50

« Dieu est dans ce porte manteau. »


« Dieu est dans ce magazine. »
« Dieu est dans ce doigt. »
« Dieu est dans cette lampe. »
« Dieu est dans ce corps. »
« Dieu est dans cette porte. »
« Dieu est dans cette poubelle. »

En addition aux périodes de pratique assignées, répétez l'idée pour


aujourd'hui au moins une fois par heure, en regardant lentement autour de vous
pendant que vous vous dites les mots sans précipitation. Au moins une fois ou deux,
vous devriez expérimenter une sensation de repos alors que vous faites ceci.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1166 L.52

W 51
24 juin 1969,

30. « Dieu est dans tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon
mental. »

L'idée pour aujourd'hui est le tremplin pour la vision. A partir de cette


idée le monde va s'ouvrir devant vous, et vous allez le considérer et voir en lui ce
que vous n'avez jamais vu auparavant. Ce que vous voyiez auparavant ne sera
même plus vaguement visible pour vous.

Aujourd'hui nous essayons d'utiliser une nouvelle sorte de projection.


Nous ne tentons pas de nous débarrasser de ce que nous n'aimons pas en le voyant
à l'extérieur. A la place, nous essayons de voir dans le monde ce qui est dans nos
mentals, et que ce que nous voulons reconnaître est là. Ainsi, nous essayons de
nous joindre avec ce que nous voyons, plutôt que de le garder à l'écart de nous. Cela
est la différence fondamentale entre la vision et la façon dont vous voyez.

L'idée d'aujourd'hui devrait être appliquée aussi souvent que possible


tout au long du jour. Chaque fois que vous avez un moment ou à peu près, répétez-
vous la lentement, en regardant autour de vous, et en essayant de réaliser que l'idée
s'applique à tout ce que vous voyez maintenant, ou pourriez voir maintenant si c'était
à portée de votre vue.

La vision réelle n'est pas limitée à des concepts tels que « proche » ou
« loin ». Pour vous aider à commencer à vous habituer à cette idée, essayez de
penser à des choses au-delà de votre portée présente aussi bien qu'à celles que
vous pouvez actuellement voir, pendant que vous appliquez l'idée d'aujourd'hui. La
vision réelle n'est pas seulement non limitée par l'espace et la distance, mais elle ne
dépend pas du tout des yeux du corps. Le mental est sa seule source.

Pour vous aider à devenir plus accoutumé à cette idée aussi, consacrez
plusieurs périodes de pratique à appliquer l'idée d'aujourd'hui avec les yeux fermés,
en utilisant n'importe quel sujet qui vient à votre mental, et en regardant à l'intérieur
plutôt qu'à l‟extérieur. L'idée d'aujourd'hui s'applique également aux deux.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1167 L.53

W 52
25 juin 1969,

31. « Je ne suis pas la victime du monde que je vois. »

L'idée d'aujourd'hui est l'introduction de votre déclaration de délivrance.


A nouveau, l'idée devrait être appliquée à la fois au monde que vous voyez à
l'extérieur et au monde que vous voyez à l'intérieur. Dans l'application de l'idée, nous
allons utiliser une forme de pratique qui va être utilisée de plus en plus, avec des
changements qui seront indiqués. Pour parler généralement, la forme inclut deux
aspects, l'un dans lequel vous appliquez idée sur une base plus soutenue, et l'autre
consistant en de fréquentes applications de l'idée tout au long du jour.

Deux périodes de pratique plus longues avec l'idée pour aujourd'hui


sont nécessaires, une dans la matinée et une le soir. Trois à cinq minutes pour
chacune d'elles sont recommandées. Pendant ce moment, regardez autour de vous
lentement tout en répétant l'idée deux ou trois fois. Puis fermez les yeux, et
appliquez la même idée à votre monde intérieur. Vous échapperez aux deux
ensemble, car l'intérieur est la cause de l'extérieur.

Pendant que vous surveillez votre monde intérieur, laissez simplement


toutes les pensées qui traversent votre mental venir à votre conscience, chacune
devant être considérée pendant un moment et puis remplacée par la suivante.
N'essayez pas d'établir quelque pensée de hiérarchie parmi elles. Observez-les venir
et aller de façon aussi impartiale que possible. Ne vous attardez pas sur certaines en
particulier, mais essayez de laisser le courant se déplacer également et calmement,
sans quelque investissement particulier de votre part. Pendant que vous vous
asseyez et observez tranquillement vos pensées, répétez-vous l'idée d'aujourd'hui
aussi souvent que cela vous plaît, mais avec aucun sentiment de hâte.

En addition, répétez l'idée pour aujourd'hui aussi souvent que possible


durant la journée. Souvenez-vous que vous êtes en train de faire une déclaration
d'indépendance au nom de votre propre liberté. Et en votre liberté repose la liberté
du monde.

L'idée pour aujourd'hui en est aussi une particulièrement utile à utiliser


comme réponse à n‟importe quelle forme de tentation. C'est une déclaration que
vous n'allez pas lui céder et vous mettre en esclavage.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1168 L.54

W 53
26 juin 1969,
32. « J'ai inventé le monde que je vois. »

Aujourd'hui nous continuons à développer le thème de cause et effet.


Vous n'êtes pas la victime du monde que vous voyez parce que vous l'avez inventé.
Vous pouvez l'abandonner aussi facilement que vous l'avez fabriqué. Vous allez le
voir ou ne pas le voir, comme vous le souhaitez. Pendant que vous le voudrez vous
le verrez ; quand vous ne le voudrez plus, il ne sera plus là à voir pour vous.

L'idée pour aujourd'hui, comme les précédentes, s'applique à vos


mondes intérieur et extérieur, qui sont en fait le même. Cependant, puisque vous les
voyez comme différents, les périodes de pratique pour aujourd'hui vont à nouveau
inclure deux phases, une impliquant le monde que vous voyez à l'extérieur de vous,
et l'autre le monde que vous voyez dans votre mental. Dans les exercices
d'aujourd'hui, essayez d'introduire la pensée que les deux sont dans votre propre
imagination.

A nouveau nous allons commencer les périodes de pratique pour le


matin et le soir en répétant l'idée pour aujourd'hui deux ou trois fois, tout en
regardant autour de vous le monde que vous voyez comme extérieur à vous-même.
Puis fermez les yeux, et faites le tour de votre monde intérieur. Essayez de les traiter
tous les deux aussi également que possible. Répétez l'idée pour aujourd'hui sans
vous presser aussi souvent que vous le souhaitez, tout en observant les images que
votre imagination présente à votre conscience.

Pour les deux périodes de pratique plus longues trois à cinq minutes
sont recommandées, avec pas moins de trois demandées. Plus de cinq peuvent être
utilisées, si vous trouvez l'exercice reposant. Pour faciliter ceci, choisissez un
moment où peu de distractions sont prévues, et où vous vous sentez
raisonnablement prêt.

Ces exercices sont aussi à continuer pendant la journée, aussi souvent


que possible. Les applications plus courtes consistent à répéter l'idée lentement,
pendant que vous surveillez l'un ou l'autre de vos mondes intérieur ou extérieur. Cela
n'a pas d'importance lequel vous choisissez.

L'idée pour aujourd'hui devrait aussi être appliquée immédiatement à


toute situation qui puisse vous affliger. Appliquez l'idée en vous disant :

« J'ai inventé cette situation telle que je la vois. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1169 L.55

w 54
27 juin 1969,

33. « Il y a une autre façon de regarder le monde. »

L'idée d'aujourd'hui est une tentative de reconnaître que vous pouvez


changer votre perception du monde à la fois dans ses aspects extérieur et intérieur.
Cinq pleines minutes devraient être consacrées aux applications du matin et du soir.

Dans ces périodes de pratique, l'idée devrait être répétée aussi souvent
que vous le trouvez profitable, bien que faire les applications sans se presser soit
essentiel. Alternez entre surveiller vos perceptions extérieures et intérieures, mais
sans impression de basculement abrupt. Simplement jetez des regards décontractés
autour de vous sur le monde que vous percevez comme extérieur à vous-même, puis
fermez les yeux et surveillez vos pensées intérieures avec une égale décontraction.
Essayez de rester également non impliqué dans les deux, et de maintenir ce
détachement pendant que vous répétez l'idée tout au long du jour.

Les périodes d'exercice plus courtes devraient être aussi fréquentes


que possible. Des applications particulières de l'idée d'aujourd'hui devraient aussi
être faites immédiatement quand survient quelque situation où vous êtes tenté de
devenir perturbé. Pour ces applications, dites :

« Il y a une autre façon de regarder ceci. »

Souvenez-vous d'appliquer l'idée d'aujourd'hui à l'instant où vous êtes


conscient d‟embarras. Il peut être nécessaire de prendre une minute ou à peu près
pour vous asseoir tranquillement et vous répéter l'idée à des moments séparés.
Fermer les yeux vous aidera probablement dans cette forme d'application.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1170 L.56

W 55
28 juin 1969,

34. « Je pourrais voir la paix au lieu de ceci. »

L'idée pour aujourd'hui commence à décrire les conditions qui prévalent


dans l'autre façon de voir. La paix du mental est clairement une question interne. Elle
doit commencer avec vos propres pensées, et puis s'étendre vers l'extérieur. C'est
de la paix de votre mental que provient une perception paisible du monde.

Trois périodes de pratique plus longues sont demandées pour les


exercices d'aujourd'hui. Une le matin et une le soir sont conseillées, avec une de plus
à entreprendre entre les deux à n'importe quel moment qui semble le plus favorable
pour être prêt. Toutes les applications devraient être faites avec les yeux fermés.
C'est à votre monde intérieur que les applications de l'idée d'aujourd'hui devraient
être faites.

Quelques cinq minutes de recherche mentale sont demandées pour


chacune des périodes de pratique plus longues. Recherchez dans votre mental les
pensées de peur, les situations provoquant de l'anxiété, les personnes ou
événements « offensants » ou n'importe quoi d'autre au sujet duquel vous abritez
des pensées dénuées d'amour. Notez chacun sereinement, en répétant l'idée pour
aujourd'hui lentement pendant que vous les observez se produire dans votre mental,
et laissez chacun aller, pour être remplacé par le suivant.

Si vous commencez à éprouver de la difficulté à penser à des sujets


particuliers, continuez à vous répéter l'idée d'une manière calme, sans l'appliquer à
quelque chose en particulier. Soyez sûr, cependant, de ne pas faire quelques
exclusions particulières.

Les applications plus courtes doivent être fréquentes, et faites chaque


fois que vous sentez que votre paix mentale est menacée de quelque façon.
L'intention est de vous protéger de la tentation tout au long du jour. Si une forme
particulière de tentation se présente à votre conscience, l'exercice devrait prendre
cette forme :

« Je pourrais voir la paix dans cette situation au lieu de ce que je vois


maintenant en elle. »

Si les incursions sur votre paix mentale prennent la forme d'émotions plus
généralement adverses, telles que la dépression, l'anxiété ou l'inquiétude, utilisez
l'idée sous sa forme originale.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1171 L.57

W 56

Si vous trouvez que vous avez besoin de plus d'une application de


l'idée d'aujourd'hui pour vous aider à changer votre mental dans quelque contexte
particulier, essayez de prendre plusieurs minutes et de les consacrer à répéter l'idée
jusqu'à ce que vous éprouviez quelque sentiment de soulagement. Cela vous aidera
si vous vous dites en particulier :

« Je peux remplacer mes sentiments de dépression, d'anxiété ou


d'inquiétude (ou mes pensées au sujet de cette situation, personne ou
événement) par la paix. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1172 L.58

w 57
29 juin 1969,

35. « Mon mental est partie de Celui de Dieu. Je suis très sacré. »

L'idée d'aujourd'hui ne décrit pas la façon dont vous vous voyez


maintenant. Elle décrit, toutefois, ce que la vision vous montrera. Il est difficile pour
quelqu'un qui pense qu'il est dans ce monde de croire ceci de lui-même. Encore la
raison pour laquelle il pense qu'il est dans ce monde est qu'il ne le croit pas.

Vous allez croire que vous êtes une partie de là où vous pensez que
vous êtes. C'est parce que vous vous entourez de l'environnement que vous voulez.
Et vous le voulez pour protéger l'image de vous-même que vous avez faite. L'image
est une partie de cet environnement. Ce que vous voyez alors que vous croyez que
vous êtes en lui est vu à travers les yeux de l'image. Ceci n'est pas vision. Les
images ne peuvent pas voir.

L'idée pour aujourd'hui présente une vue très différente de vous-même.


En établissant votre Source elle établit votre Identité, et elle vous décrit comme vous
devez réellement être en vérité. Nous allons utiliser une sorte d'application quelque
peu différente pour l'idée d'aujourd'hui parce que l'accent pour aujourd'hui est sur
celui qui perçoit, plutôt que sur ce qu'il perçoit.

Pour chacune des périodes de pratique de trois à cinq minutes


aujourd'hui, commencez en vous répétant l'idée d'aujourd'hui, et puis fermez les yeux
et cherchez dans votre mental les diverses sortes de termes descriptifs par lesquels
vous vous voyez. Incluez tous les attributs basés sur l'ego que vous vous donnez,
positifs ou négatifs, désirables ou indésirables, grandioses ou dévalorisants. Tous
sont également irréels, parce que vous ne vous considérez pas à travers les yeux du
sacré.

Dans la première partie de la période de recherche mentale, vous allez


probablement accentuer ce que vous considérez être les aspects plus négatifs de
votre perception de vous-même. Plus tard dans la période d'exercice, cependant,
des termes descriptifs plus flatteurs peuvent bien traverser votre mental. Essayez de
reconnaître que la direction de vos fantasmes au sujet de vous-même n'a pas
d'importance. Les illusions n'ont aucune direction en réalité. Elles sont simplement
non vraies.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1173 L.59

W 58

Une liste sans sélection adaptée pour appliquer l'idée pour aujourd'hui
pourrait être ce qui suit :

« Je me vois comme abusé. »


« Je me vois comme déprimé. »
« Je me vois comme en échec. »
« Je me vois comme en danger. »
« Je me vois comme impuissant. »
« Je me vois comme victorieux. »
« Je me vois comme perdant. »
« Je me vois comme charitable. »
« Je me vois comme vertueux. »

Vous ne devriez pas penser à ces termes d'une façon abstraite. Ils vont
se présenter à vous alors que des situations, des personnes et des événements
variés dans lesquels vous figurez traversent votre mental. Prenez n‟importe quelle
situation particulière qui se présente à vous, identifiez le terme ou les termes
descriptifs que vous sentez applicables à vos réactions à cette situation, et utilisez-
les dans l'application de l'idée d'aujourd'hui. Après avoir nommé chacun, ajoutez :

« Mais mon mental fait partie de Celui de Dieu. Je suis très saint. »

Pendant les périodes d'exercice plus longues, il y aura probablement


des intervalles dans lesquels rien de particulier ne se présente à vous. Ne vous
astreignez pas à penser à des choses particulières pour remplir l'intervalle, mais
détendez-vous simplement et répétez lentement l'idée d'aujourd'hui jusqu'à ce que
quelque chose se présente à vous. Bien que rien qui se présente ne doive être omis
de ces exercices, rien ne devrait être « extirpé » avec effort. Ni la force ni la
discrimination ne devrait être utilisée.

Aussi souvent que possible pendant la journée, choisissez un attribut


ou des attributs particuliers que vous vous accordez à ce moment-là et appliquez-
leur l'idée pour aujourd'hui, en ajoutant l'idée sous la forme établie au-dessus à
chacun d'eux. Si rien de particulier ne se présente à vous, répétez-vous simplement
l'idée, avec les yeux fermés.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1174 L.60

W 59
30 juin 1969,
36. « Ma sainteté enveloppe tout ce que je vois. »

L'idée d'aujourd'hui étend l'idée pour hier de celui qui perçoit à ce qui
est perçu. Vous êtes sacré parce que votre mental est une partie de Celui de Dieu.
Et parce que vous êtes sacré, votre vision doit être sacrée aussi. « Impeccable3 »
signifie sans péché. Vous ne pouvez pas être un peu sans péché. Vous êtes
impeccable ou pas. Si votre mental est une partie de Celui de Dieu vous devez être
impeccable, ou une partie de Son Mental serait peccable. Votre vue est reliée à Sa
Sainteté, pas à votre ego, et par conséquent pas à votre corps.

Quatre périodes de pratique de trois à cinq minutes sont demandées


pour aujourd'hui. Essayez de les répartir assez régulièrement, et faites les
applications plus courtes fréquemment, pour protéger votre protection tout au long du
jour. Les périodes de pratique plus longues devraient prendre cette forme :

D'abord, fermez les yeux et répétez l'idée pour aujourd'hui plusieurs


fois, lentement. Puis ouvrez les yeux et regardez assez lentement autour de vous, en
appliquant l'idée particulièrement à quoi que ce soit que vous notiez dans votre quête
décontractée. Dites, par exemple :

« Ma sainteté enveloppe cette descente de lit. »


« Ma sainteté enveloppe ce mur. »
« Ma sainteté enveloppe ces doigts. »
« Ma sainteté enveloppe cette chaise. »
« Ma sainteté enveloppe ce corps. »
« Ma sainteté enveloppe ce crayon. »

Plusieurs fois pendant ces périodes de pratique, fermez les yeux et répétez-vous
l'idée. Puis ouvrez les yeux et continuez comme auparavant.

Pour les périodes d'exercice plus courtes, fermez les yeux et répétez
l'idée ; regardez autour de vous en la répétant encore ; et concluez avec une
répétition de plus avec les yeux fermés. Toutes les applications devraient, bien sûr,
être faites tout à fait lentement, avec aussi peu d'effort et de hâte que possible.

3
Ici « sans péché », « innocent », « impeccable » sont utilisés comme synonymes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1175 L.61

W 60
1er juillet 1969,

37. « Ma sainteté bénit le monde. »

Cette idée contient les premières lueurs de votre vraie fonction dans le
monde, ou pourquoi vous êtes ici. Votre intention est de voir le monde à travers votre
propre sainteté. Ainsi êtes-vous avec le monde bénis ensemble. Personne ne perd ;
rien n'est enlevé à quiconque ; chacun gagne à travers votre vision sacrée. Elle
signifie la fin du sacrifice parce qu‟elle offre à chacun son plein dû. Et à chacun il est
alloué tout parce que c'est son droit de naissance en tant que Fils de Dieu.

Il n'y a aucune autre façon de laquelle l'idée du sacrifice peut être


enlevée de la pensée du monde. Tout autre façon de voir va inévitablement exiger
un paiement de quelqu'un ou quelque chose. Comme résultat, celui qui perçoit
perdra. Il n'aura non plus aucune idée de pourquoi il perd. Encore c'est sa
complétude qui est restaurée à sa conscience à travers votre vision. Votre sainteté le
bénit en ne lui demandant rien. Ceux qui se voient comme complets ne font aucunes
demandes.

Votre sainteté est le salut du monde. Elle vous permet d'enseigner au


monde qu'il fait un avec vous, pas en lui faisant des prêches, pas en lui racontant
quelque chose, mais simplement par votre reconnaissance tranquille que dans votre
sainteté toutes les choses sont bénies tout avec vous.

Les quatre périodes d'exercice plus longues d'aujourd'hui, chacune


impliquant trois à cinq minutes de pratique, commencent avec la répétition de l'idée
pour aujourd'hui, suivie par une minute ou à peu près à regarder autour de vous
pendant que vous appliquez l'idée à quoi que ce soit que vous voyez :

« Ma sainteté bénit cette chaise. »


« Ma sainteté bénit cette fenêtre. »
« Ma sainteté bénit ce corps. »

Puis fermez les yeux et appliquez l'idée à toute personne qui se présente en vous,
en utilisant son nom et en disant :

« Ma sainteté vous bénit, (nom). »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1176 L.62

w 61

Vous pouvez continuer la période de pratique avec les yeux fermés ;


vous pouvez ouvrir les yeux à nouveau et appliquer l'idée pour aujourd'hui à votre
monde extérieur si vous le désirez ; vous pouvez alterner entre appliquer l'idée à ce
que vous voyez autour de vous et à ceux qui sont dans vos pensées ; ou vous
pouvez utiliser une quelconque combinaison que vous préférez de ces deux phases
d'application. La période de pratique devrait conclure avec une répétition de l'idée
avec les yeux fermés, et une autre, suivant immédiatement, avec les yeux ouverts.

Les exercices plus courts consistent en une répétition de l'idée aussi


souvent que vous le pouvez. Il est particulièrement utile de l'appliquer
silencieusement à toute personne que vous rencontrez, en utilisant son nom alors
que vous le faites. Il est essentiel d'utiliser l'idée si quelqu'un paraît vous causer une
réaction d'hostilité. Offrez-lui la bénédiction de votre sainteté immédiatement, que
vous puissiez apprendre à la garder dans votre propre conscience.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1177 L.63

W 62
2 juillet 1969,

38. « Il n'y a rien que ma sainteté ne puisse faire. »

Votre sainteté inverse toutes les lois du monde. Elle est au-delà de
toute restriction de temps, d'espace, de distance et des limites de toutes sortes.
Votre sainteté est totalement illimitée dans son pouvoir parce qu'elle vous établit
comme Fils de Dieu, faisant un avec le Mental de son Créateur. A travers votre
sainteté le pouvoir de Dieu est rendu manifeste. A travers votre sainteté le pouvoir de
Dieu est rendu disponible. Et il n'y a rien que le pouvoir de Dieu ne puisse faire.

Votre sainteté, alors, peut enlever toute douleur, peut mettre fin à tout
chagrin, et peut résoudre tous les problèmes. Elle peut faire ainsi en connexion avec
vous-même et avec n'importe quel autre. Elle est égale en son pouvoir d'aider
quiconque parce qu'elle est égale en son pouvoir de sauver quiconque. Si vous êtes
sacré, alors l‟est tout ce que Dieu a créé. Vous êtes saint parce que toutes les
choses qu'Il a créées sont sacrées, et toutes les choses qu'Il a créées sont sacrées
parce que vous l'êtes.

Dans les exercices d'aujourd'hui, nous allons appliquer le pouvoir de


votre sainteté à tous problèmes, difficultés ou souffrance sous toute forme sous
laquelle il vous arrive d'y penser en vous-même ou en quelqu'un d'autre. Nous
n‟allons faire aucunes distinctions parce qu'il n'y a aucunes distinctions.

Dans les quatre périodes de pratique plus longues, chacune devant de


préférence durer cinq bonnes minutes, répétez l'idée pour aujourd'hui, fermez les
yeux, et puis cherchez dans votre mental quelque impression de perte ou de malheur
de quelque sorte, comme vous la voyez. Essayez de faire aussi peu de distinction
que possible entre une situation qui est difficile pour vous, et une qui est difficile pour
quelqu'un d'autre. Identifiez la situation précisément, et aussi le nom de la personne
concernée. Utilisez cette forme en appliquant l'idée pour aujourd'hui :

« Dans la situation impliquant ___ dans laquelle je me vois, il n'y a rien


que ma sainteté ne puisse faire. »
« Dans la situation impliquant ___ dans laquelle ___ se voit, il n'y a rien
que ma sainteté ne puisse faire. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1178 L.64

w 63

De temps en temps vous pourriez vouloir varier cette procédure, et


ajouter quelques pensées appropriées de vous-même. Vous pourriez aimer, par
exemple, inclure des pensées telles que :

« Il n'y a rien que ma sainteté ne puisse faire parce que le pouvoir de


Dieu repose en elle. »

Introduisez n'importe quelles variations qui vous attirent, mais gardez les exercices
focalisés sur le thème, « Il n'y a rien que ma sainteté ne puisse faire ». L'intention
des exercices d'aujourd'hui est de commencer à instiller en vous un sentiment que
vous avez domination sur toutes choses à cause de ce que vous êtes.
Dans les fréquentes applications plus courtes, appliquez l'idée sous sa
forme originale à moins qu'un problème particulier concernant vous-même ou
quelqu'un d'autre se présente, ou arrive dans votre mental. Dans cette éventualité,
utilisez la forme plus particulière de l‟application.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1179 L.65

W 64
3 juillet 1969,

39. « Ma sainteté est mon salut. »

Si la culpabilité est enfer, quel est son opposé ? Comme le texte pour lequel
ce livre de travail a été écrit, les idées qui sont utilisées pour ces exercices sont très
simples, très claires et totalement libres d'ambiguïté. Nous ne sommes pas
intéressés par des prouesses intellectuelles ni par des jouets logiques. Nous traitons
seulement du très évident, qui a été négligé dans les nuages de complexité dans
lesquels vous pensez que vous pensez.

Si la culpabilité est l‟enfer, quel est son opposé ? Ceci n'est pas difficile,
sûrement. L'hésitation que vous pouvez ressentir pour répondre n'est pas due à
l'ambiguïté de la question. Mais croyez-vous que la culpabilité soit l'enfer ? Si c'était
le cas, vous verriez tout de suite combien le texte est direct et simple, et vous
n'auriez pas du tout besoin d'un livre de travail. Nul n'a besoin de pratiquer pour
gagner ce qui est déjà sien.

Nous avons déjà dit que votre sainteté est le salut du monde. Qu'en est-il de
votre propre salut ? Vous ne pouvez pas donner ce que vous n'avez pas. Un sauveur
doit être sauvé. Autrement comment peut-il enseigner le salut ? Les exercices
d'aujourd'hui vont s'appliquer à vous, en reconnaissant que votre salut est crucial
pour le salut du monde. A mesure que vous appliquez les exercices à votre (propre)
monde, le monde entier en supporte le bénéfice.

Votre sainteté est la réponse à toute question qui ait jamais été posée, qui est
posée maintenant, ou qui sera posée dans le futur. Votre sainteté signifie la fin de la
culpabilité, et par conséquent la fin de l'enfer. Votre sainteté est le salut du monde, et
le vôtre. Comment pourriez-vous vous à qui appartient votre sainteté être exclu d'elle
? Dieu ne connaît pas la non sainteté. Se peut-il qu'Il ne connaisse pas Son Fils ?

Cinq pleines minutes sont demandées pour les quatre périodes de pratique
plus longues pour aujourd'hui, et des cessions de pratique plus longues et plus
fréquentes sont vivement recommandées. Si vous voulez dépasser ce qui est
demandé au minimum, des cessions plus nombreuses plutôt que plus longues sont
recommandées, bien que les deux soient encouragées.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1180 L.66

W 65

Commencez les périodes de pratique comme d'habitude, en vous répétant


l'idée d'aujourd'hui. Puis, avec les yeux fermés, recherchez vos pensées sans amour
sous quelque forme qu'elles apparaissent ; inconfort, dépression, colère, peur,
inquiétude, attaque, insécurité et ainsi de suite. Quelle que soit la forme qu'elles
prennent, elles sont sans amour et par conséquent effrayantes. Et ainsi c'est d'elles
que vous avez besoin d'être sauvé.

Des situations particulières, des événements ou des personnalités que vous


associez avec des pensées sans amour de quelque sorte sont des objets adaptés
pour les exercices d'aujourd'hui. Il est impératif pour votre propre salut que vous les
voyiez différemment. Et c'est votre bénédiction sur eux qui va vous sauver et vous
donner la vision.
Lentement, sans sélection consciente et sans accent indu sur une en
particulier, cherchez dans votre mental chaque pensée qui se tient entre vous et
votre salut. Appliquez l'idée pour aujourd'hui à chacune d'elles de cette façon :

« Mes pensées sans amour au sujet de ___ me gardent en enfer. Ma


sainteté est mon salut. »

Vous pouvez trouver ces périodes de pratique plus faciles si vous les espacez
de plusieurs courtes périodes pendant lesquelles vous vous répétez simplement
quelques fois l'idée d'aujourd'hui lentement. Vous pouvez aussi trouver utile d'inclure
quelques courts intervalles pendant lesquels vous vous détendez juste et ne semblez
pas penser à quelque chose. Une concentration soutenue est très difficile au début.
Elle va devenir de plus en plus facile à mesure que votre mental va devenir plus
discipliné et moins facilement distrait.

Dans le même temps, vous devriez vous sentir libre d'introduire de la variété
dans les périodes de pratique, sous quelque forme qui vous attire. Ne changez pas,
cependant, l'idée elle-même alors que vous variez la méthode pour l'appliquer.
Quelle que soit la façon dont vous choisissez de l‟utiliser, l‟idée devrait être énoncée
de telle façon qu‟elle souligne juste le fait que votre sainteté est votre salut. Terminez
chaque période de pratique en répétant l'idée sous sa forme originale une fois de
plus, et en ajoutant :

« Si la culpabilité est enfer, quel est son opposé ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1181 L.67

w 66

Dans les applications plus courtes, qui devraient être faites quelques trois ou quatre
fois par heure et plus si possible, vous pourriez vous poser cette question, répéter
l'idée d'aujourd'hui, ou de façon préférable les deux. Si des tentations se présentent,
une forme de l'idée particulièrement utile est :

« Ma sainteté est mon salut de ceci. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1182 L.68

w 67
4 juillet 1969,

40. « Je suis béni en tant que Fils de Dieu. »

Aujourd'hui nous allons commencer à affirmer certaines des choses


heureuses auxquelles vous avez droit, étant ce que vous êtes. Aucune période de
pratique longue n'est demandée aujourd'hui, mais des courtes très fréquentes sont
nécessaires. Une fois toutes les dix minutes serait hautement souhaitable, et il vous
est vivement recommandé de tenter ceci et d'adhérer à cet horaire chaque fois que
c'est possible. Si vous oubliez, essayez encore. S'il y a de longues interruptions,
essayez encore. Chaque fois que vous vous souvenez, essayez encore.

Vous n'avez pas besoin de fermer les yeux pendant les périodes
d'exercice, bien que vous alliez probablement trouver que cela vous aide davantage
si vous le faites. Toutefois, vous pouvez être dans un certain nombre de situations
pendant la journée où fermer les yeux ne sera pas approprié. Ne manquez pas une
période de pratique à cause de ceci. Vous pouvez pratiquer tout à fait bien dans
presque toutes les circonstances, si vous le voulez réellement.

Les exercices d'aujourd'hui prennent peu de temps et aucun effort.


Répétez l'idée pour aujourd'hui, et puis ajoutez plusieurs des attributs que vous
associez avec être un Fils de Dieu, en les appliquant à vous-même. Une période de
pratique pourrait, par exemple, consister en ce qui suit :

« Je suis béni comme Fils de Dieu.


Je suis heureux, paisible, aimant et satisfait. »

Une autre pourrait être quelque chose comme :

« Je suis béni comme Fils que Dieu.


Je suis calme, tranquille, sûr de moi et confiant. »

Si seulement une brève période est disponible, simplement vous dire que vous êtes
béni en tant que Fils de Dieu fera.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1183 L.69

W 68
5 juillet 1969,

41. « Dieu vient avec moi partout où je vais. »

L'idée d'aujourd'hui en fin de compte va surmonter complètement le


sentiment de solitude et d'abandon que tous ceux qui sont séparés éprouvent. La
dépression est une conséquence inévitable de la séparation. Il en est de même pour
l'anxiété, l'inquiétude, un profond sentiment d'impuissance, la misère, la souffrance et
la peur intense de perdre.

Ceux qui sont séparés ont inventé de nombreux « remèdes » pour ce


qu'ils croient être « les maladies du monde ». Mais la seule chose qu'ils ne font pas
est de mettre en question la réalité du problème. Encore ses effets ne peuvent pas
avoir de remèdes parce qu‟il n'est pas réel. L'idée pour aujourd'hui a le pouvoir de
mettre fin à toute cette folie pour toujours. Et c'est folie, en dépit des formes
sérieuses et tragiques qu'elle peut prendre.

Profondément à l'intérieur de vous il y a tout ce qui est parfait, prêt à


rayonner à travers vous et à l‟extérieur en le monde entier. Cela va soigner tout
chagrin et peine et peur et perte parce que cela va guérir le mental qui pensait que
ces choses étaient réelles, et souffrait de son obéissance à ces croyances.

Vous ne pouvez jamais être privé de votre sainteté parfaite parce que
sa Source vient avec vous où que vous alliez. Vous ne pouvez jamais souffrir parce
que la Source de toute joie vient avec vous où que vous alliez. Vous ne pouvez
jamais être seul parce que la Source de toute vie vient avec vous où que vous alliez.
Rien ne peut détruire la paix de votre mental parce que Dieu vient avec vous où que
vous alliez.

Nous comprenons que vous ne croyiez pas tout ceci. Comment le


pourriez-vous, quand la vérité est cachée profondément à l'intérieur, sous un nuage
lourd de pensées insensées, dense et assombrissant, représentant encore tout ce
que vous voyez ?

Aujourd'hui nous allons faire notre première tentative réelle d'aller après
ce nuage noir et lourd, et de le traverser vers la lumière au-delà.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1184 L.70

W 69

Il y aura seulement une longue période de pratique aujourd'hui. Le


matin, dès que vous êtes levé si possible, asseyez-vous tranquillement pendant
quelques trois à cinq minutes avec les yeux fermés. Au début de cette période de
pratique, répétez l'idée d'aujourd'hui très lentement. Puis ne faites aucun effort pour
penser à quelque chose. Essayez, à la place, d'avoir le sentiment de vous tourner
vers l'intérieur, après toutes les pensées vaines du monde. Essayez d'entrer très
profondément dans votre propre mental, en le gardant clair de toutes pensées qui
pourraient détourner votre attention.

De temps en temps, vous pouvez répéter l'idée si vous trouvez que cela
vous aide. Mais par-dessus tout, essayez de plonger profondément et à l'intérieur,
loin du monde et de toutes les folles pensées du monde. Vous êtes en train
d'essayer d'atteindre après toutes ces choses. Vous êtes en train d'essayer de
laisser les apparences et d'approcher la réalité.

Il est tout à fait possible d'atteindre Dieu. En fait c'est très facile, parce
que c'est la chose la plus naturelle du monde. Vous pourriez même dire que c'est la
seule chose naturelle au monde. Le chemin s'ouvrira, si vous croyez que c'est
possible. Cet exercice peut amener des résultats très saisissants même la première
fois qu'il est tenté, et tôt ou tard il est toujours couronné de succès. Nous entrerons
plus dans le détail au sujet de ce genre de pratique à mesure que nous avancerons.
Mais cela n'échouera jamais complètement, et un succès instantané est possible.

Tout au long du jour utilisez l'idée d'aujourd'hui souvent, en la répétant


très lentement et de façon préférable avec les yeux fermés. Pensez à ce que vous
êtes en train de dire ; à ce que les mots signifient. Concentrez-vous sur la sainteté
qu'ils impliquent à votre sujet ; sur la compagnie infaillible qui est vôtre ; sur la
protection complète qui vous entoure.

Vous pouvez d'ailleurs vous permettre de rire de vos pensées de peur,


en vous souvenant que Dieu vient avec vous où que vous alliez.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1185 L.71

W 70
6 juillet 1969,

42. « Dieu est ma force. La vision est Son cadeau. »

L'idée pour aujourd'hui combine deux pensées très puissantes, toutes deux
d'importance majeure. Elle met aussi en avant une relation de cause à effet qui
explique pourquoi vous ne pouvez pas échouer dans vos efforts pour atteindre le but
de ce cours. Vous verrez parce que c'est la Volonté de Dieu. C'est Sa force, pas la
vôtre, qui vous donne pouvoir. Et c'est Son cadeau pour vous, plutôt que le vôtre, qui
vous offre la vision.

Dieu est bien sûr votre force, et ce qu'Il donne est véritablement donné. Ceci
signifie que vous pouvez le recevoir à tout moment et partout, où que vous soyez et
en quelque circonstance vous vous trouviez. Votre passage à travers le temps et
l'espace n'est pas au hasard. Vous ne pouvez qu'être au bon endroit au bon
moment. Telle est la force de Dieu. Tels sont Ses cadeaux.

Nous aurons deux périodes d‟exercice de trois à cinq minutes aujourd'hui, une
aussitôt que possible après votre éveil, et une autre aussi proche que possible du
moment où vous allez dormir. C'est mieux, cependant, d'attendre jusqu'à ce que
vous puissiez vous asseoir seul tranquillement à un moment où vous vous sentez
prêt, que d'être inquiet au sujet du temps en tant que tel.

Commencez ces périodes de pratique en répétant l'idée pour aujourd'hui


lentement, avec les yeux ouverts, en regardant autour de vous. Puis fermez les yeux
et répétez l'idée à nouveau, tout à fait lentement. Après ceci, essayez de ne rien
penser excepté les pensées qui se présentent à vous en relation avec l'idée du jour.
Vous pourriez penser, par exemple :

« La vision doit être possible. Dieu donne véritablement. »

ou,

« Les cadeaux que Dieu me fait doivent être miens, parce qu'Il me les a
donnés. »

Toute pensée qui est clairement en relation avec l'idée elle-même est adaptée.

Vous pouvez, en fait, être stupéfié de la somme de compréhension relative au


cours que certaines de vos pensées contiennent. Laissez-les venir sans censurer à
moins que vous trouviez que votre mental erre simplement, et que vous avez laissé

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1186 L.72

W 71

des pensées évidemment hors de propos faire intrusion. Vous pouvez aussi atteindre
un point où aucune pensée du tout ne semble venir dans le mental. Si de telles
interférences se produisent, ouvrez les yeux et répétez la pensée une fois de plus
tout en regardant lentement alentours ; fermez les yeux, répétez l'idée une fois de
plus, et puis continuez à chercher des pensées en relation dans votre mental.

Souvenez-vous, cependant, qu'une recherche active de pensées pertinentes


n'est pas appropriée pour les exercices d'aujourd'hui. Essayez simplement de faire
un pas en arrière et de laisser venir les pensées. Si vous trouvez ceci difficile, il est
mieux de passer la période de pratique en alternant entre de lentes répétitions de
l'idée avec les yeux ouverts, puis les yeux fermés, puis les yeux ouverts, et ainsi de
suite, que de vous mettre sous tension pour trouver des pensées adaptées.

Il n'y a aucune limite du nombre de courtes périodes de pratique qui pourrait


être plus bénéfique. L'idée pour le jour est un premier pas pour amener ensemble les
pensées, et vous enseigner que ce que vous étudiez est un système de pensée
unifié dans lequel rien ne manque qui soit nécessaire, et rien n'est inclus qui soit
contradictoire ou hors de propos. Le plus souvent vous répèterez utiliserez l'idée
pendant la journée, le plus souvent vous vous remémorerez que le but du cours est
important pour vous, et que vous ne l'avez pas oublié.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1187 L.73

W 72
7 juillet 1969,

43. « Dieu est ma Source. Je ne peux pas voir à l‟écart de Lui. »

La perception n'est pas un attribut de Dieu. Sien est le royaume du savoir.


Encore Il a créé le Saint Esprit en tant que le Médiateur entre perception et savoir.
Sans ce lien avec Dieu, la perception aurait remplacé la connaissance pour toujours
dans vos mentals. Avec ce lien avec Dieu, la perception va devenir tellement
changée et purifiée qu'elle va conduire au savoir. C‟est sa fonction comme le Saint
Esprit la voit. Par conséquent, cela est sa fonction en vérité.

En Dieu vous ne pouvez pas voir. La perception n'a aucune fonction en Dieu,
et n'existe pas. Encore dans le salut, qui est défaire ce qui n'a jamais été, la
perception a une intention puissante. Faite par le Fils de Dieu pour une intention
profane, elle doit devenir le moyen de la restauration de sa sainteté pour sa
conscience. La perception n'a aucune signification. Encore le Saint Esprit lui donne
une signification très proche de celle de Dieu. La perception guérie devient le moyen
par lequel le Fils de Dieu pardonne à son frère, et ainsi se pardonne.

Vous ne pouvez pas voir à l‟écart de Dieu parce que vous ne pouvez pas être
à l‟écart de Dieu. Quoi que ce soit que vous fassiez vous le faites en Lui, parce que
quoi que ce soit que vous pensiez, vous pensez avec Son Mental. Si la vision est
réelle, et elle est réelle dans la mesure où elle partage l'intention du Saint Esprit,
alors vous ne pouvez pas voir à l‟écart de Dieu.

Trois périodes de pratique de cinq minutes sont demandées aujourd'hui, une


aussi tôt et une aussi tard que possible. La troisième peut être entreprise au moment
le plus pratique et adapté que le permettent les circonstances et votre disposition. Au
début de ces périodes de pratique, répétez-vous l'idée pour aujourd'hui avec les yeux
ouverts. Puis jetez des regards autour de vous pendant un court moment, en
appliquant spécifiquement l'idée à ce que vous voyez. Quatre ou cinq sujets pour
cette phase des exercices sont suffisants. Vous pourriez dire, par exemple :

« Dieu est ma Source. Je ne peux pas voir ce bureau à l‟écart de Lui. »


« Dieu est ma Source. Je ne peux pas voir cette image à l‟écart de
Lui. »

Bien que cette partie de la période d'exercice devrait être relativement courte,
soyez sûr que vous sélectionnez les sujets pour cette phase sans faire de
discrimination, sans inclusion ni exclusion que vous dirigeriez. Pour la deuxième et

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1188 L.74

W 73

plus longue phase de la période d‟exercice, fermez les yeux, répétez à nouveau
l'idée d'aujourd'hui, puis laissez toutes les pensées en rapport qui se présentent à
vous ajouter à l'idée à votre propre façon personnelle. Des pensées telles que :

« Je vois à travers les yeux du pardon. »


« Je vois le monde comme béni. »
« Le monde peut me montrer moi-même. »
« Je vois mes propres pensées, qui sont pareilles à Celles de Dieu. »

ou toute pensée en rapport plus ou moins direct avec l'idée d'aujourd'hui est
adaptée. Les pensées n'ont pas besoin de porter une relation évidente à l'idée, mais
elles ne doivent pas être en opposition à elle.

Si vous deviez trouver que votre mental erre ; si vous commencez à être
conscient de pensées qui clairement ne sont pas en accord avec l'idée d'aujourd'hui,
ou si vous semblez être incapable de penser à quelque chose, ouvrez les yeux,
répétez la première phase, et puis tentez à nouveau la seconde phase. Ne permettez
pas que se développe de période prolongée dans laquelle vous deviendriez
préoccupé par des pensées hors de propos. Retournez à la première phase aussi
souvent que nécessaire pour prévenir ceci.

Dans l'application de l'idée d'aujourd'hui dans les périodes de pratique plus


courtes, la forme peut varier selon les circonstances et les situations dans lesquelles
vous vous trouvez pendant la journée. Quand vous êtes avec quelqu'un d'autre, par
exemple, essayez de vous souvenir de lui dire silencieusement :

« Dieu est ma Source. Je ne peux pas vous voir à l‟écart de Lui. »

Cette forme est également applicable aux étrangers et à ceux que vous connaissez
bien comme elle l‟est « aux proches ». Essayez, en fait, de ne pas faire du tout de
distinctions de cette sorte.

L'idée d'aujourd'hui devrait aussi être appliquée tout au long du jour aux
situations et événements variés qui peuvent se présenter, particulièrement à ceux qui
vous affligent d'une façon ou d'une autre. Pour cette sorte d‟application, utilisez cette
forme utilisez :

« Dieu est ma Source. Je ne peux pas voir ceci à l‟écart de Lui. »

Si aucun sujet particulier ne se présente à votre conscience à ce moment-là, répétez


simplement l'idée sous sa forme originale.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1189 L.75

W 74

Essayez aujourd'hui de ne pas permettre à de longues périodes de temps de


s'écouler sans vous remémorer l'idée d'aujourd'hui, et ainsi vous remémorer votre
fonction.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1190 L.76

W 75
8 juillet 1969,

44. « Dieu est la Lumière dans laquelle je vois. »

Aujourd'hui nous continuons l'idée pour hier, en lui ajoutant une autre
dimension. Vous ne pouvez pas voir dans l'obscurité, et vous ne pouvez pas
fabriquer la lumière. Vous pouvez fabriquer l'obscurité et puis penser que vous voyez
en elle, mais la lumière reflète la vie, et par conséquent est un aspect de la création.
La création et l'obscurité ne peuvent pas coexister, mais la lumière et la vie doivent
aller ensemble, n'étant que différents aspects de la création.

Pour pouvoir voir, vous devez reconnaître que la lumière est à


l'intérieur, pas à l'extérieur. Vous ne voyez pas à l'extérieur de vous-même,
l'équipement pour voir n'est pas non plus à l'extérieur de vous. Une partie essentielle
de cet équipement est la lumière qui rend la vision possible. Elle est avec vous
toujours, rendant la vision possible en toute circonstance.

Aujourd'hui nous allons tenter d'atteindre cette lumière. Dans cette


intention, nous allons utiliser une forme de pratique qui a été suggérée auparavant,
et que nous allons utiliser de plus en plus. C'est une forme particulièrement difficile
pour le mental indiscipliné, et elle représente un but majeur de l'entraînement mental.
Elle demande précisément ce dont manque le mental non entraîné. Encore un
entraînement doit être réalisé si vous devez voir.

Ayez au moins trois périodes de pratique aujourd'hui, chacune durant


trois à cinq minutes. Une temps période plus longue est hautement recommandée,
mais seulement si vous trouvez que le temps s'écoule avec peu ou aucune sensation
de tension. La forme de l‟exercice que nous allons utiliser aujourd'hui est celle qui est
la plus naturelle et facile au monde pour le mental entraîné, juste comme elle semble
être la plus anti-naturelle et difficile pour le mental non entraîné.

Votre mental n'est plus entièrement non entraîné. Vous êtes tout à fait
prêt à apprendre la forme de l'exercice que nous allons utiliser aujourd'hui, mais vous
pourrez trouver que vous rencontrez une forte résistance. La raison en est très
simple. Pendant que vous pratiquez de cette façon, vous laissez derrière tout ce que
vous croyez maintenant, et toutes les pensées que vous avez fabriquées. A
proprement parler, ceci est la délivrance de l'enfer. Perçue à travers les yeux de
l'ego, c'est une perte d'identité et une descente en enfer.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1191 L.77

W 76

Si vous pouvez vous tenir à l'écart de l'ego ne serait-ce qu'un peu, vous
n'aurez aucune difficulté à reconnaître que son opposition et ses peurs sont sans
signification. Vous pourriez trouver utile de vous remémorer, de temps en temps,
qu'atteindre la lumière est échapper à l'obscurité, quelle que soit la mesure dans
laquelle vous croyez le contraire. Dieu est la Lumière dans laquelle vous voyez. Vous
êtes en train de tenter de L‟atteindre.

Commencez la période de pratique en répétant l'idée d'aujourd'hui avec


les yeux ouverts, et fermez-les lentement, en répétant l'idée plusieurs fois de plus.
Puis essayez de plonger dans votre mental, en laissant partir toute forme
d'interférence et d'intrusions en plongeant tranquillement après elles. Votre mental ne
peut pas être arrêté en ceci à moins que vous choisissiez de l'arrêter. Il prend
simplement son cours naturel. Essayez d'observer les pensées qui passent sans
engagement, et de glisser tranquillement loin d'elles.

Alors qu'aucune approche particulière n'est recommandée, ce qui est


nécessaire est un sentiment de l'importance de ce que vous êtes en train de faire ;
de sa valeur inestimable pour vous ; et d'une conscience que vous êtes en train de
tenter quelque chose de très sacré. Le salut est votre accomplissement le plus
heureux. C'est aussi le seul qui ait quelque signification, parce que c'est le seul qui
ait pour vous quelque utilité du tout.

Si une résistance sous quelque forme s'élève, arrêtez assez longtemps


pour répéter l'idée d'aujourd'hui, en gardant les yeux fermés à moins que vous soyez
conscient de peur. Dans ce cas, vous allez probablement trouver plus rassurant
d'ouvrir brièvement les yeux. Essayez, toutefois, de retourner aux exercices aussi tôt
que possible.

Si vous faites les exercices correctement, vous devriez éprouver


quelque sensation de relaxation, et même un sentiment que vous êtes en train
d'approcher, si ce n'est entrer vraiment dans la lumière. Essayez de penser à la
lumière, sans forme et sans limite, alors que vous passez les pensées de ce monde.
Et n'oubliez pas qu'elles ne peuvent pas vous retenir dans le monde à moins que
vous leur donniez le pouvoir de le faire.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1192 L.78

W 77

Tout au long du jour répétez l'idée souvent, avec les yeux ouverts ou
fermés comme cela vous paraît le mieux à ce moment-là. N'oubliez pas. Par-dessus
tout, soyez déterminé à ne pas oublier aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1193 L.79

W 78
10 juillet 1969,

45. « Dieu est le Mental avec lequel je pense. »

L'idée d'aujourd'hui contient la clé de ce que sont vos pensées réelles.


Elles ne sont rien de ce que vous pensez penser, juste comme rien de ce que vous
pensez voir n'est apparenté à la vision d'une façon ou d'une autre. Il n'y a aucune
relation entre ce qui est réel et ce que vous pensez réel.

Rien de ce que vous pensez être vos pensées réelles ne ressemble en


quelque aspect à vos pensées réelles. Rien de ce que vous pensez voir ne porte
quelque ressemblance avec ce que la vision va vous montrer. Vous pensez avec le
Mental de Dieu. Par conséquent vous partagez vos pensées avec Lui, comme Il
partage Les Siennes avec vous. Ce sont les mêmes pensées, parce qu'elles sont
pensées par le même Mental. Partager est rendre semblable, ou faire un.

Les pensées que vous pensez avec le Mental de Dieu ne quittent pas
non plus votre mental, parce que les pensées ne laissent pas leur source. Par
conséquent, vos pensées sont dans le Mental de Dieu, comme vous l‟êtes. Elles sont
aussi dans votre mental, où Il est. Comme vous êtes partie de Son Mental, ainsi vos
pensées sont des parties de Ses Pensées.

Où sont, alors, vos pensées réelles ? Aujourd'hui nous allons tenter de


les atteindre. Nous allons avoir à les chercher dans votre mental, parce que c'est là
qu'elles sont. Elles doivent encore être là, parce qu'elles ne peuvent être parties. Ce
qui est pensé par le Mental de Dieu est éternel, étant partie de la création.

Nos trois périodes de pratique de cinq minutes pour aujourd'hui vont


prendre la même forme générale que celle que nous avons utilisée dans l'application
de l'idée d'hier. Nous allons tenter de laisser l'irréel et de plonger vers le réel. Nous
allons dénier le monde en faveur de la vérité. Nous n'allons pas laisser les pensées
du monde nous retenir. Nous n'allons pas laisser les croyances du monde nous dire
que ce que Dieu voudrait que nous fassions est impossible.

A la place, nous allons essayer de reconnaître que seulement ce que


Dieu voudrait que nous fassions est possible. Nous allons aussi essayer de
comprendre que seulement ce que Dieu voudrait que nous fassions est ce que nous
voulons faire. Et nous allons aussi essayer de nous souvenir que nous ne pouvons
pas échouer à faire ce qu'Il voudrait que nous fassions. Il y a toute raison de nous
sentir confiants que vous allez réussir aujourd'hui. C'est la Volonté de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1194 L.80

W 79

Commencez les exercices pour aujourd'hui en vous répétant l'idée, en


fermant les yeux alors que vous le faites. Passez une assez courte période à penser
quelques pensées apparentées venant de vous, en gardant l'idée dans le mental.
Après avoir ajouté quelques quatre ou cinq pensées de vous-même, répétez l‟idée à
nouveau et dites-vous doucement :

« Mes pensées réelles sont dans mon mental. Je voudrais les trouver. »

Puis essayez de passer toutes les pensées irréelles qui couvrent la vérité dans votre
mental, et d'atteindre l'éternel. Sous toutes les pensées vides de sens et les idées
folles avec lesquelles vous avez encombré votre mental il y a les pensées que vous
avez pensées avec Dieu au commencement. Elles sont là dans votre mental
maintenant, complètement inchangées. Elles seront toujours dans votre mental
exactement comme elles l‟ont toujours été.

Tout ce que vous avez pensé depuis lors changera, mais la fondation
sur laquelle elles reposent est entièrement immuable. C'est vers cette fondation que
les exercices pour aujourd'hui sont dirigés. C'est ici que votre mental est joint avec le
Mental de Dieu. Ici que vos pensées sont une avec Les Siennes.

Pour cette sorte de pratique une chose seulement est nécessaire ;


approchez-la comme vous le feriez d'un autel dédicacé au Paradis à Dieu le Père et
à Dieu le Fils. Car tel est le lieu que vous essayez d'atteindre. Vous allez
probablement être incapable pour l'instant de réaliser combien vous essayez d'aller
haut. Encore même avec la petite compréhension que vous avez déjà gagnée, vous
devriez être capable de vous remémorer que ceci n'est pas un vain jeu, mais un
exercice en sainteté et une tentative d'atteindre le Royaume du Paradis.

En utilisant la forme plus courte pour appliquer l‟idée d‟aujourd'hui,


essayez de vous souvenir combien il est important pour vous de comprendre la
sainteté du mental qui pense avec Dieu. Prenez une minute ou deux, pendant que
vous répétez l'idée tout au long du jour, pour apprécier la sainteté de votre mental.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1195 L.81

W 80

Tenez-vous à l'écart, même brièvement, de toutes les pensées qui sont indignes de
Lui Dont vous êtes l'hôte. Et remerciez-Le pour les Pensées qu'Il pense avec vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1196 L.82

W 81
11 juillet 1969,

46. « Dieu est l'Amour en lequel je pardonne. »

Dieu ne pardonne pas, parce qu'Il n'a jamais condamné. Et il doit y


avoir condamnation avant que le pardon soit nécessaire. Le pardon est le grand
besoin de ce monde, mais c'est parce que c'est un monde d'illusions. Ceux qui
pardonnent sont ainsi en train de se délivrer des illusions, alors que ceux qui
retiennent le pardon se lient à elles. Comme vous condamnez seulement vous-
même, ainsi vous pardonnez seulement à vous-même.

Encore bien que Dieu ne pardonne pas, Son Amour est malgré tout la
base du pardon. La peur condamne et l'amour pardonne. Le pardon défait ainsi ce
que la peur a produit, restituant le mental à la conscience de Dieu. Pour cette raison,
le pardon peut véritablement être appelé salut. Il est le moyen par lequel les illusions
disparaissent.

Les exercices d'aujourd'hui demandent au moins trois périodes de


pratique de cinq pleines minutes, et autant de plus courtes que possible.
Commencez les périodes de pratique plus longues en vous répétant l'idée
d'aujourd'hui, comme d'habitude. Fermez les yeux en le faisant, et passez une
minute ou deux à chercher dans votre mental ceux auxquels vous n'avez pas
pardonné. Cela n'a pas d'importance « à quel point » vous ne leur avez pas
pardonné. Vous leur avez pardonné complètement ou pas du tout.

Si vous faites bien les exercices vous devriez n'avoir aucune difficulté à
trouver nombre de gens que vous n'avez pas pardonné. C'est une règle de sécurité
que toute personne que vous n'aimez pas soit un sujet adapté. Mentionnez chacune
par son nom, et dites :

« Dieu est l'Amour en lequel je te pardonne, (nom). »

L'intention de la première phase des périodes de pratique d'aujourd'hui


est de vous mettre dans une position de pardonner à vous-même. Après avoir
appliqué l'idée pour aujourd‟hui à tous ceux qui en sont venus dans votre mental,
dites-vous :

« Dieu est l'Amour en lequel je me pardonne. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1197 L.83

w 82

Puis consacrez le reste de la période de pratique à ajouter des idées apparentées


telles que :

« Dieu est l'Amour avec lequel je m‟aime. »


« Dieu est l'Amour en lequel je suis béni. »

La forme de l'application peut varier considérablement, mais l'idée


centrale ne devrait pas être perdue de vue. Vous pourriez dire, par exemple :

« Je ne peux pas être coupable parce que je suis un Fils de Dieu. »


« J'ai déjà été pardonné. »
« Aucune peur n'est possible dans un mental aimé de Dieu. »
« Il n'y a aucun besoin d'attaquer parce que l'amour m'a pardonné. »

La période de pratique devrait finir, toutefois, avec une répétition de l'idée


d'aujourd'hui comme elle a été déclarée à l'origine.

Les applications plus courtes pourraient consister ou bien en une


répétition de l'idée sous la forme originale ou bien sous une forme apparentée,
comme vous préférez. Soyez sûr, cependant, de faire plus d'applications
particulières si il y en a besoin. Il y en aura besoin à chaque moment pendant la
journée où vous devenez conscient de toute forme de réaction négative à quiconque,
présent ou pas. Dans cette éventualité, dites-lui silencieusement :

« Dieu est l'Amour en lequel je te pardonne. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1198 L.84

w 83
12 juillet 1969,

47. « Dieu est la Force en laquelle j'ai confiance. »

Si vous vous fiez à votre propre force, vous avez toutes les raisons
d'être inquiet, anxieux et effrayé. Que pouvez-vous prédire ou contrôler ? Qu'il y a t‟il
là en vous sur lequel pouvoir compter ? Qu'est-ce qui pourrait vous donner la
capacité d'être conscient de toutes les facettes de chaque problème, et de les
résoudre de telle façon que seulement du bien puisse en découler ? Qu'il y a t‟il là en
vous qui vous donne la reconnaissance de la solution correcte, et la garantie qu'elle
va être accomplie ?

De vous-même vous ne pouvez faire aucune de ces choses. Croire que


vous le pouvez est mettre votre confiance où la confiance n'est pas garantie, et
justifier la peur, l'anxiété, la dépression, la colère et le chagrin. Qui peut mettre sa foi
en la faiblesse et se sentir en sécurité ? Encore qui peut mettre sa foi en la force et
se sentir faible ?

Dieu est votre sécurité en toute circonstance. Sa Voix parle pour Lui
dans toutes les situations et dans chaque aspect de toutes les situations, vous disant
exactement quoi faire pour faire appel à Sa force et à Sa protection. Il n'y a aucunes
exceptions parce que Dieu n'a aucunes exceptions. Et la Voix Qui parle pour Lui
pense comme Il le fait.

Aujourd'hui nous allons essayer d'atteindre après votre propre faiblesse


la Source de la force réelle. Quatre périodes de pratique de cinq minutes sont
nécessaires aujourd'hui, et de plus longues et plus fréquentes sont vivement
recommandées. Fermez les yeux et commencez, comme d'habitude, en répétant
l'idée du jour. Puis passez une minute ou deux à chercher des situations dans votre
vie que vous avez investies de peur, à écarter chacune en vous disant :

« Dieu est la Force en laquelle j'ai confiance. »

Maintenant essayez de glisser après tous les soucis relatifs à votre


propre sentiment d'imperfection. Il est évident que chaque situation qui vous cause
du souci est associée à des sentiments d'imperfection, car autrement vous croiriez
que vous pourriez traiter la situation avec succès. Ce n'est pas en croyant en vous-

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1199 L.85

W 84

même que vous allez gagner la confiance. Mais la force de Dieu en vous réussit en
toutes choses.

La reconnaissance de votre propre fragilité est une étape nécessaire


dans la correction de vos erreurs. Mais cela pourrait difficilement en être une
suffisante pour vous donner la confiance dont vous avez besoin, et à laquelle vous
avez droit. Vous devez aussi gagner une conscience que la confiance en votre force
réelle est pleinement justifiée en chaque aspect et en toutes circonstances.

Dans la dernière phase de la période de pratique, essayez d'atteindre


profondément dans votre mental un lieu de sécurité réelle. Vous reconnaîtrez que
vous l'avez atteint si vous sentez un profond sentiment de paix, aussi brièvement que
ce soit. Laissez aller toutes les choses triviales qui barattent et font des bulles à la
surface de votre mental, et atteignez profondément et au-dessous d'elles le
Royaume du Paradis. Il y a un lieu en vous où est une paix parfaite. Il y a un lieu en
vous où rien n'est impossible. Il y a un lieu en vous où la force de Dieu demeure.

Répétez l'idée pour aujourd‟hui souvent. Utilisez-la comme votre


réponse à tout dérangement. Souvenez-vous que la paix est votre droit parce que
vous donnez votre confiance à la force de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1200 L.86

W 85
13 juillet 1969,
48. « Il n'y a rien à craindre. »

L'idée pour aujourd'hui établit simplement un fait. Ce n'est pas un fait


pour ceux qui croient en des illusions, mais les illusions ne sont pas des faits. En
vérité il n'y a rien à craindre. Il est très facile de reconnaître ceci. Mais il est très
difficile de le reconnaître pour ceux qui veulent que les illusions soient vraies.

Les périodes de pratique d'aujourd'hui vont être très courtes, très


simples, et très fréquentes. Répétez simplement l'idée aussi souvent que possible.
Vous pouvez l'utiliser avec les yeux ouverts à tout moment et dans toute situation. Il
est fortement recommandé, cependant, que vous preniez une minute ou à peu près,
chaque fois que possible, pour fermer les yeux et vous répéter lentement l'idée
plusieurs fois. Il est particulièrement important que vous utilisiez l'idée
immédiatement, si quelque chose devait déranger la paix de votre mental.

La présence de peur est un signe sûr que vous croyez en votre propre
force. La conscience qu'il n'y a rien à craindre montre que quelque part dans votre
mental, pas nécessairement dans un lieu que vous reconnaissiez jusque-là, vous
vous êtes souvenu de Dieu et laissez Sa force prendre la place de votre faiblesse. A
l'instant où vous êtes désireux de faire ceci il n'y a en effet rien à craindre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1201 L.87

W 86
14 juillet 1969,

49. « La Voix de Dieu me parle tout au long du jour. »

Il est tout à fait possible d'écouter la Voix de Dieu tout au long du jour
sans interrompre vos activités régulières d'une façon ou d'une autre. La partie de
votre mental en laquelle demeure la vérité est en communication constante avec
Dieu, que vous en soyez conscient ou pas. C'est l'autre partie de votre mental qui
fonctionne dans le monde et obéit aux lois du monde. C'est cette partie qui est
constamment distraite, désorganisée et hautement incertaine.

La partie qui est en train d'écouter la Voix pour Dieu est calme, toujours
en repos et entièrement certaine. Elle est réellement la seule partie qui soit. L'autre
partie est une illusion sauvage, frénétique et éperdue, mais sans réalité de quelque
sorte. Essayez aujourd'hui de ne pas l'écouter. Essayez de vous identifier avec la
partie de votre mental où le calme et la paix règnent pour toujours. Essayez
d'entendre la Voix de Dieu vous appeler avec amour, vous rappelant que votre
Créateur n'a pas oublié Son Fils.

Nous allons avoir besoin au moins de quatre périodes de pratique de


cinq minutes aujourd'hui, et plus si possible. Nous allons essayer en fait d'entendre la
Voix de Dieu vous remémorer Lui et votre Soi. Nous allons approcher cette pensée
des plus heureuses et des plus sacrées avec confiance, en sachant qu'en faisant
ainsi nous joignons notre volonté avec la Volonté de Dieu. Il veut que vous entendiez
Sa Voix. Il vous L'a donnée pour qu'Elle soit entendue.

Ecoutez en profond silence. Soyez très tranquille et ouvrez votre


mental. Allez après tous les cris rauques et les imaginations malades qui couvrent
vos pensées réelles et obscurcissent votre lien éternel avec Dieu. Plongez
profondément dans la paix qui vous attend au-delà des pensées, des visions et des
sons frénétiques et tapageurs de ce monde insensé. Vous ne vivez pas ici. Nous
essayons d'atteindre votre domicile réel. Nous essayons d'atteindre le lieu où vous
êtes véritablement bienvenu. Nous essayons d'atteindre Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1202 L.88

W 87

N'oubliez pas de répéter l'idée d'aujourd'hui très fréquemment. Faites-le


avec les yeux ouverts quand c'est nécessaire, mais fermés quand c'est possible. Et
soyez sûr de vous asseoir tranquillement et de répéter l'idée pour aujourd'hui chaque
fois que vous le pouvez, en fermant les yeux sur le monde, et en réalisant que vous
êtes en train d'inviter la Voix de Dieu à vous parler.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1203 L.89

W 88
15 juillet 1969,

50. « Je suis soutenu par l'Amour de Dieu. »

C'est ici la réponse à tous les problèmes auxquels vous allez vous
confronter aujourd'hui et demain et tout au long du temps. Dans ce monde, vous
croyez que vous êtes soutenu par tout sauf Dieu. Votre foi est placée dans les
symboles les plus triviaux et insensés ; comprimés, argent, vêtement « protecteur »,
influence, prestige, être apprécié, connaître les « bonnes » personnes, et une liste
sans fin de formes de néant que vous dotez de pouvoirs magiques.

Toutes ces choses sont vos substituts pour l'Amour de Dieu. Toutes
ces choses sont chéries pour assurer une identification au corps. Elles sont des
chants de prière à l'ego. Ne mettez pas votre foi en ce qui ne vaut rien. Cela ne vous
soutiendra pas.

Seul l'Amour de Dieu va vous protéger en toutes circonstances. Il va


vous extraire de toutes les épreuves, et vous soulèvera loin au-dessus de tous les
dangers perçus de ce monde en un climat de paix et de sécurité parfaites. Il vous
transportera dans un état mental que rien ne peut menacer, que rien ne peut
perturber, et où rien ne peut faire intrusion dans le calme éternel du Fils de Dieu.

Ne mettez pas votre foi en des illusions. Elles vont vous mettre en
échec. Mettez toute votre foi en l'Amour de Dieu à l'intérieur de vous, éternel, sans
changement et pour toujours infaillible. Ceci est la réponse à quoi que ce soit auquel
vous êtes confronté aujourd'hui. A travers l'Amour de Dieu à l'intérieur de vous, vous
pouvez résoudre toutes les difficultés apparentes sans effort et avec une sûre
confiance. Dites-vous souvent ceci aujourd'hui. C'est une déclaration de délivrance
de la croyance en des idoles. C'est votre reconnaissance de la vérité au sujet de
vous-même.

Deux fois aujourd'hui, matin et soir, laissez l'idée pour aujourd'hui


plonger profondément dans votre conscience. Répétez-la, pensez à son sujet,
laissez des pensées apparentées venir vous aider à reconnaître sa vérité, et
permettez à la paix de couler sur vous comme une couverture de protection et de
sécurité. Ne laissez pas des pensées vaines et folles entrer pour déranger le mental

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U 07.1204 L.90

W 89

sacré du Fils de Dieu. Tel est le Royaume du Paradis. Tel est le lieu de repos où
votre Père vous a placé pour toujours.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1205 L.91

W 90
5 août 1969,

En commençant avec aujourd'hui nous allons avoir une séries de périodes de


révision. Chacune d'elles va couvrir cinq des idées déjà présentées, en commençant
avec la première et en finissant avec la cinquantième. Il y aura quelques courts
commentaires après chacune des idées, que vous devriez considérer dans votre
révision. Dans la période de pratique, les exercices devraient être faits comme suit :

Commencez la journée en lisant les cinq idées, avec les commentaires inclus.
Par la suite, il n'est pas nécessaire de suivre quelque ordre particulier pour les
considérer, bien que chacune devrait être pratiquée au moins une fois. Consacrez
deux minutes ou davantage à chaque période de pratique, à penser au sujet de l'idée
et aux commentaires apparentés après les avoir lus. Faites ceci aussi souvent que
possible pendant la journée. Si l'une des cinq idées vous attire plus que les autres,
concentrez-vous sur celle-là. A la fin de la journée, toutefois, soyez sûr de toutes les
réviser une fois de plus.

Il n'est pas nécessaire de couvrir les commentaires littéralement ni à fond


dans des périodes de pratique. Essayez, plutôt, simplement d'accentuer le point
central, et de penser à son sujet comme à une partie de votre révision de l'idée avec
laquelle il est en relation. Après que vous ayez lu l'idée et les commentaires relatifs,
les exercices devraient être faits avec les yeux fermés et quand vous êtes seul dans
un lieu tranquille, si possible.

Ceci est souligné particulièrement pour les révisions à votre niveau


d'apprentissage. Il sera nécessaire, cependant, que vous appreniez à n'avoir besoin
d'aucunes conditions particulières dans lesquelles appliquer ce que vous avez
appris. Vous en aurez le plus besoin dans des situations qui paraissent être
dérangeantes, plutôt que dans celles qui semblent déjà être calmes et tranquilles.
L'intention de votre apprentissage est de vous permettre d'amener le calme avec
vous, et de guérir la détresse et le trouble. Ceci n'est pas fait en les évitant ni en
cherchant un havre d'isolement pour vous-même.

Vous allez encore apprendre que la paix est une partie de vous, et demande
seulement que vous soyez là pour embrasser toute situation dans laquelle vous êtes.
Et finalement vous allez apprendre qu'il n'y a aucune limite à où vous êtes, qu'ainsi
votre paix est partout, comme vous l'êtes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1206 L.92

W 91

Vous allez noter que, pour les intentions de la révision, certaines des idées ne
sont pas données tout à fait sous leur forme originale. Utilisez-les comme elles sont
données ici. Il n'est pas nécessaire de retourner aux déclarations primitives, ni
d'appliquer les idées comme il l‟était alors suggéré. Nous sommes maintenant en
train de souligner les relations entre les cinquante premières idées que nous avons
couvertes, et la cohérence du système de pensée auquel elles vous conduisent.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1207 L.93

W 92

Révision

51. La révision pour aujourd'hui couvre les idées suivantes :

1) « Rien de ce que je vois ne signifie quelque chose. »

La raison pour laquelle il en est ainsi est que je ne vois rien, et rien n'a
aucune signification. Il est nécessaire que je reconnaisse ceci que je puisse
apprendre à voir. Ce que je pense voir maintenant prend la place de la vision. Je
dois le laisser aller en réalisant que cela n'a aucune signification, qu'ainsi la vision
puisse prendre sa place.

2) « J'ai donné à ce que je vois toute la signification que cela a pour moi. »

J'ai jugé tout ce que je considère, et c'est ceci et seulement ceci que je
vois. Ceci n'est pas vision. C'est simplement une illusion de réalité, parce que mes
jugements ont été faits tout à fait à l'écart de la réalité. Je suis désireux de
reconnaître le manque de validité dans mes jugements, parce que je veux voir. Mes
jugements m'ont blessé, et je ne veux pas voir selon eux.

3) « Je ne comprends pas quoi que ce soit que je vois. »

Comment pourrais-je comprendre ce que je vois alors que je l'ai jugé de


travers ? Ce que je vois est une projection de mes propres erreurs de pensée. Je ne
comprends pas ce que je vois parce que ce n'est pas compréhensible. Cela n'a
aucun sens d'essayer de le comprendre. Mais il y a toutes les raisons de le laisser
aller, pour faire de la place pour ce qui peut être vu et compris et aimé. Je peux
échanger ce que je vois maintenant avec ceci simplement en étant désireux de faire
ainsi. Ceci n'est-il pas un choix meilleur que celui que j'ai fait auparavant ?

4) « Ces pensées ne signifient pas quelque chose. »

Les pensées dont je suis conscient ne signifient pas quelque chose


parce que j'essaie de penser sans Dieu. Ce que j'appelle « mes » pensées ne sont
pas mes pensées réelles. Mes pensées réelles sont les pensées que je pense avec
Dieu. Je ne suis pas conscient d'elles parce que j'ai fait mes pensées pour prendre
leur place. Je suis désireux de reconnaître que mes pensées ne signifient rien, et de
les laisser partir. Je choisis qu'elles soient remplacées par ce qu'il était prévu qu'elles
remplacent. Mes pensées sont sans signification, mais toute création repose dans
les Pensées que je pense avec Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1208 L.94

W 93

5) « Je ne suis jamais dérangé pour la raison que je pense. »

Je ne suis jamais contrarié pour la raison que je pense parce que je


suis constamment en train d'essayer de justifier mes pensées. Je suis constamment
en train d'essayer de les rendre vraies. Je fais de toutes les choses mes « ennemis »
qu'ainsi ma colère soit justifiée, et que mes attaques soient garanties. Je n'ai pas
réalisé combien j'ai mésusé de tout ce que je vois en y assignant ce rôle. J'ai fait ceci
pour défendre un système de pensée qui m'a blessé, et que je ne veux plus. Je suis
désireux de le laisser partir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1209 L.95

W 94
7 août 1969,

52. La révision d'aujourd'hui couvre ces idées :

6) « Je suis inquiet parce que je vois ce qui n'est pas là. »

La réalité n'est jamais effrayante. Il est impossible qu'elle puisse


m'inquiéter. La réalité amène seulement la paix parfaite. Quand je suis dérangé, c'est
toujours parce que j'ai remplacé la réalité avec des illusions que j'ai fabriquées. Les
illusions sont inquiétantes parce que je leur ai donné réalité, et ainsi considère la
réalité comme une illusion. Rien dans la création de Dieu n'est affecté de quelque
façon par cette confusion que je fais. Je suis toujours inquiété par rien.

7) « Je vois seulement le passé. »

Quand je regarde autour de moi, je condamne le monde que je


considère. J'appelle ceci voir. Je tiens le passé contre chacun et contre tout, en en
faisant mes ennemis. Quand je me serai pardonné et souvenu de qui je suis, je
bénirai chacun et tout ce que je vois. Il n'y aura aucun passé, et par conséquent
aucuns ennemis. Et je considèrerai avec amour tout ce que j'ai échoué à voir
auparavant.

8) « Mon mental est préoccupé par des pensées passées. »

Je vois seulement mes propres pensées, et mon mental est préoccupé


par le passé. Que puis-je, alors, voir tel que c‟est ? Que je me souvienne que je
regarde le passé pour empêcher le présent de poindre dans mon mental. Que je
comprenne que je suis en train d'essayer d'utiliser le temps contre Dieu. Que
j'apprenne à abandonner le passé, réalisant qu'en faisant ainsi je ne renonce à rien.

9) « Je ne vois rien tel que c'est maintenant. »

Si je ne vois rien tel que c'est maintenant, il peut véritablement être dit
que je ne vois rien. Je peux voir seulement ce qui est maintenant. Le choix n'est pas
de voir ou bien le passé ou bien le présent ; il est simplement ou bien de voir ou pas.
Ce que j'ai choisi de voir m'a coûté la vision. Maintenant je voudrais choisir à
nouveau, que je puisse voir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1210 L.96

W 2684

Chassez la tentation facilement aujourd‟hui chaque fois qu‟elle se lève,


simplement en vous souvenant des limites de votre choix. L‟irréel ou le réel, le faux
ou vrai est ce que vous voyez, et seulement ce que vous voyez. La perception est
cohérente avec votre choix, et enfer ou Paradis vient à vous comme un.

Acceptez une petite partie de l‟enfer comme réelle, et vous avez damné vos
yeux et maudit votre vue, et ce que vous allez voir est enfer vraiment. Encore la
délivrance du Paradis reste encore à portée de choix, pour prendre la place de
chaque chose que l‟enfer voudrait vous montrer. Tout ce que vous avez besoin de
dire à quelque partie d‟enfer, quelque soit la forme que cela prenne, est simplement
ceci :

« Il est impossible de voir deux mondes.


Je cherche ma liberté et ma délivrance,
Et ceci n‟est pas une partie de ce que je veux. »

4
La page w95 U07. 1210 L.96 pourrait être :

10) « Mes pensées ne signifient rien. »

Je n'ai aucunes pensées privées. Encore ce sont seulement des pensées privées
dont je suis conscient. Que peuvent signifier ces pensées ? Elles n'existent pas, et ainsi elles
ne signifient rien. Encore mon mental est une partie de la création et partie de son Créateur.
Est-ce que je ne voudrais pas me joindre à la pensée de l'univers plutôt que d'obscurcir tout ce
qui est réellement à moi avec mes pensées « privées » pitoyables et vides de sens ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1211 L.97

W 96
8 août 1969,

53. Aujourd'hui nous allons réviser ce qui suit :

11) « Mes pensées sans signification me montrent un monde sans


signification. »

Puisque les pensées dont je suis conscient ne signifient pas quelque chose, le
monde qui les représente peut n'avoir aucune signification. Ce qui produit ce monde
est insensé, et tel est ce qu‟il produit. La réalité n'est pas insensée, et j'ai des
pensées réelles tout comme des insensées. Je peux voir par conséquent un monde
réel, si je considère mes pensées réelles comme mon guide pour voir.

12) « Je suis dérangé parce que je vois un monde sans signification. »

Des pensées insensées sont dérangeantes et elles produisent un monde dans lequel
il n'y a aucun ordre nulle part. Seul le chaos gouverne un monde qui représente une
pensée chaotique, et le chaos n'a aucunes lois. Je ne peux pas vivre en paix dans un
tel monde. Je suis reconnaissant de ce que ce monde ne soit pas réel, et que je n'aie
pas besoin du tout de le voir à moins que je choisisse de lui donner de la valeur. Et je
ne choisis pas de valoriser ce qui est totalement insensé et n'a aucune signification.

13) « Un monde sans signification engendre la peur. »

Ce qui est totalement insensé engendre la peur parce que c'est complètement non
fiable, et que cela n'offre aucun terrain pour la confiance. Rien dans la folie n'est
fiable. Elle n'offre ni sécurité ni espoir. Mais un tel monde n'est pas réel. Je lui ai
donné l'illusion de la réalité, et j'ai souffert de ma croyance en lui. Maintenant je
choisis de retirer cette croyance, et place ma confiance en la réalité. En choisissant
ceci, je vais échapper à tous les effets du monde de la peur, parce que je suis en
train de constater qu'il n'existe pas.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U 07.1212 L.98

W 97

14) « Dieu n'a pas créé un monde sans signification. »

Comment un monde sans signification peut-il exister si Dieu ne l'a pas créé ? Il est la
Source de toute signification, et tout ce qui est réel est dans Son Mental. C'est dans
mon mental aussi, parce qu'Il l'a créé avec moi. Pourquoi devrais-je continuer à
souffrir des effets de mes propres pensées insensées, quand la perfection de la
création est mon domicile ? Que je me souvienne du pouvoir de ma décision, et
reconnaisse où je demeure réellement.

15) « Mes pensées sont des images que j'ai faites. »

Quoi que ce soit que je voie reflète mes pensées. Ce sont mes pensées qui me
disent où je suis et ce que je suis. Le fait que je voie un monde dans lequel il y a
souffrance et perte et mort me montre que je suis en train de voir seulement la
représentation de mes pensées insensées, et ne suis pas en train de permettre à
mes pensées réelles de projeter leur lumière bénéfique sur ce que je vois. Encore le
chemin de Dieu est sûr. Les images que j'ai faites ne peuvent pas prévaloir contre
Lui parce que ce n'est pas ma volonté qu'elles fassent ainsi. Ma volonté est la
Sienne, et je ne vais placer aucuns autres dieux devant Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1213 L.99

W 98

54. Voici les idées de révision pour aujourd'hui :

16) « Je n'ai aucunes pensées neutres. »

Les pensées neutres sont impossibles parce que toutes les pensées ont du pouvoir.
Elles vont faire ou bien un monde faux ou bien me conduire au monde réel. Mais les
pensées ne peuvent pas être sans effets. Comme le monde que je vois découle de
mes erreurs de pensées, ainsi le monde réel s'élèvera sous mes yeux à mesure que
je laisserai mes erreurs être corrigées. Mes pensées ne peuvent pas être ni vraie ni
fausse. Elles doivent être l'un ou l'autre. Ce que je vois me montre ce qu'elles sont.

17) « Je ne vois aucunes choses neutres. »

Ce que je vois témoigne de ce que je pense. Si je ne pensais pas je n'existerais pas,


parce que la vie est pensée. Que je regarde le monde que je vois comme la
représentation de mon propre état mental. Je sais que l‟état de mon mental peut
changer. Et ainsi je sais aussi que le monde que je vois peut aussi bien changer.

18) « Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de ma façon de


voir. »

Si je n'ai aucunes pensées privées, je ne peux pas voir un monde privé. Même la
folle idée de la séparation a dû être partagée avant qu'elle puisse former la base du
monde que je vois. Encore ce partage était un partage de néant. Je peux aussi faire
appel à mes pensées réelles, qui partagent tout avec chacun. Comme mes pensées
de séparation en appellent aux pensées de séparation des autres, ainsi mes
pensées réelles éveillent les pensées réelles en eux. Et le monde que mes pensées
réelles me montrent va se lever sur leur vision aussi bien que sur la mienne.

19) « Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de mes


pensées. »

Je ne suis seul en rien. Tout ce que je pense ou dis ou fais touche tout l'univers. Un
Fils de Dieu ne peut pas penser ou parler ou agir en vain. Il ne peut pas être seul en
quelque chose. Il est par conséquent en mon pouvoir de changer chaque mental en
même temps que le mien, car mien est le pouvoir de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1214 L.100

W 99

20) « Je suis déterminé à voir. »

En reconnaissant la nature partagée de mes pensées, je suis déterminé à voir. Je


voudrais considérer les témoins qui me montrent que la pensée du monde a été
changée. Je voudrais contempler la preuve que ce qui a été fait à travers moi a
permis à l'amour de remplacer la peur, au rire de remplacer les larmes, et à
l'abondance de remplacer la perte. Je voudrais considérer le monde réel, et le laisser
m'enseigner que ma volonté et la Volonté de Dieu sont Une.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1215 L.101

W 100
10 août 1969,

55. La révision d'aujourd'hui inclut ce qui suit :

21) « Je suis déterminé à voir les choses différemment. »

Ce que je vois maintenant ne sont que signes de maladie, de désastre et de mort.


Ceci ne peut pas être ce que Dieu a créé pour Son Fils bien-aimé. Le fait même que
je voie de telles choses est preuve que je ne comprends pas Dieu. Par conséquent je
ne comprends pas non plus Son Fils. Ce que je vois me dit que je ne sais pas qui je
suis. Je suis déterminé à voir les témoins de la vérité en moi, plutôt que ceux qui me
montrent une illusion de moi-même.

22) « Ce que je vois est une forme de vengeance. »

Le monde que je vois est difficilement la représentation de pensées aimantes. C'est


une image de l'attaque de tout par tout. C'est tout sauf une réflexion de l'Amour de
Dieu et de l'Amour de Son Fils. Ce sont mes propres pensées d'attaque qui donnent
lieu à cette image. Mes pensées aimantes vont me sauver de cette perception du
monde, et me donner la paix que Dieu m'a destinée à avoir.

23) « Je peux échapper à ce monde en abandonnant les pensées


d'attaque. »

En cela repose mon salut, et nulle part ailleurs. Sans pensées d'attaque je ne
pourrais pas voir un monde d'attaque. A mesure que le pardon autorisera l'amour à
revenir à ma conscience, je verrai un monde de paix et de sécurité et de joie. Et c'est
ceci que je choisis de voir, à la place de ce que je regarde maintenant.

24) « Je ne perçois pas mes propres meilleurs intérêts. »

Comment pourrais-je reconnaître mes propres meilleurs intérêts alors que je ne sais
pas qui je suis ? Ce que je pense être mes meilleurs intérêts peut simplement me lier
plus fermement au monde des illusions. Je suis désireux de suivre le Guide que Dieu
m'a donné pour trouver ce que sont mes propres meilleurs intérêts, en reconnaissant
que je ne peux pas les percevoir par moi-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1216 L.102

W 101

25) « Je ne sais pas pour quoi les choses sont. »

Pour moi, l'intention de chaque chose est de prouver que mes illusions au sujet de
moi-même sont réelles. C'est dans cette intention que je tente d'utiliser chaque
personne et chaque chose. C'est pour ceci que je crois que le monde est. Par
conséquent je ne reconnais pas son intention réelle. L'intention que j'ai donnée au
monde a conduit à une image effrayante de lui. Que j'ouvre mon mental à l'intention
réelle du monde en retirant celle que je lui ai donnée, et en apprenant la vérité à son
sujet.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1217 L.103

W 102
11 août 1969,

56. Notre révision pour aujourd'hui couvre ce qui suit :

26) « Mes pensées d'attaque attaquent mon invulnérabilité. »

Comment puis-je savoir qui je suis alors que je me vois comme sous attaque
constante ? La douleur, la maladie, la perte, l'âge et la mort semblent me menacer.
Tous mes espoirs et souhaits et plans paraissent être à la merci d'un monde que je
ne peux pas contrôler. Encore la sécurité parfaite et la plénitude parfaite sont mon
héritage. J'ai essayé de me débarrasser de mon héritage en échange pour le monde
que je vois. Mais Dieu a gardé mon héritage en sécurité pour moi. Mes propres
pensées réelles vont m'enseigner ce qu'il est.

27) « Par-dessus tout le reste je veux voir. »

En reconnaissant que ce que je vois reflète ce que je pense que je suis, je réalise
que la vision est mon plus grand besoin. Le monde que je vois atteste de la nature
effrayante de l'auto image que j'ai faite. Si je veux me souvenir de qui je suis, il est
essentiel que je laisse cette image de moi-même aller. A mesure qu'elle va être
remplacée par la vérité, la vision va sûrement m'être donnée. Et avec cette vision, je
considérerai le monde et moi-même avec charité et amour.

28) « Par-dessus tout le reste je veux voir différemment. »

Le monde que je vois maintient mon image effrayante de moi-même en place, et


garantit sa continuation. Pendant que je vois le monde comme je le vois maintenant,
la vérité ne peut pas entrer dans ma conscience. Je voudrais laisser la porte derrière
ce monde être ouverte pour moi, que je puisse regarder après celui-ci le monde qui
reflète l'Amour de Dieu.

29) « Dieu est dans tout ce que je vois. »

Derrière chaque image que j'ai faite, la vérité reste inchangée. Derrière chaque voile
que j'ai tiré sur le visage de l'amour, sa lumière reste non affaiblie. Au-delà de tous
mes voeux insensés est ma volonté unie avec la Volonté de mon Père. Dieu est
encore partout et dans tout pour toujours. Et nous qui sommes partie de Lui allons
encore regarder après toutes apparences, et reconnaître la vérité au-delà d'elles
toutes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1218 L.104

W 103

30) « Dieu est dans tout ce que je vois parce que Dieu est dans mon
mental. »

Dans mon propre mental, derrière toutes mes pensées insensées de séparation et
d'attaque, est le savoir que tout est un pour toujours. Je n'ai pas perdu le savoir de
qui je suis parce que je l'ai oublié. Il a été gardé pour moi dans le Mental de Dieu,
Qui n'a pas laissé Ses Pensées. Et moi, qui suis parmi elles, suis un avec elles et Un
avec Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1219 L.105

W 104
12 août 1969,

57. Aujourd'hui revoyons ces idées :

31) « Je ne suis pas la victime du monde que je vois. »

Comment puis-je être la victime d'un monde qui peut être complètement défait si je le
choisis ainsi ? Mes chaînes sont desserrées. Je peux les faire tomber simplement en
désirant le faire. La porte de la prison est ouverte. Je peux partir simplement en
sortant. Rien ne me retient dans ce monde. Seul mon souhait de rester me garde
prisonnier. Je voudrais abandonner mes souhaits insensés, et marcher dans la
lumière du soleil enfin.

32) « J'ai inventé le monde que je vois. »

J'ai fabriqué la prison dans laquelle je me vois. Tout ce que j'ai besoin de faire est de
reconnaître ceci, et je suis libre. J‟ai leurré moi-même en croyant qu'il est possible
d'emprisonner le Fils de Dieu. Je m'étais amèrement mépris avec cette croyance,
que je ne veux plus. Le Fils de Dieu doit être libre pour toujours. Il est comme Dieu
l'a créé, et non ce que je voudrais faire de lui. Il est où Dieu voudrait qu'il soit, et pas
où je pensais le tenir prisonnier.

33) « Il y a une autre façon de regarder le monde. »

Puisque l'intention du monde n'est pas celle que je lui ai assignée, il doit y avoir une
autre façon de le regarder. Je vois tout la tête en bas, et mes pensées sont l'opposé
de la vérité. Je vois le monde comme une prison pour le Fils de Dieu. Ce doit être,
alors, que le monde est réellement un lieu où il peut être est établi libre. Je voudrais
considérer le monde comme il est, et le voir comme un lieu où le Fils de Dieu trouve
sa liberté.

34) « Je pourrais voir la paix au lieu de ceci. »

Quand je verrai le monde comme un lieu de liberté, je vais réaliser qu'il reflète les lois
de Dieu au lieu des règles que j'avais faites pour qu'il y obéisse. Je vais comprendre
que la paix, pas la guerre, demeure en lui. Et je vais percevoir que la paix demeure
aussi dans les coeurs de tous ceux qui partagent ce lieu avec moi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1220 L.106

W 105

35) « Mon mental est une partie de Celui de Dieu. Je suis très saint. »
A mesure que je partage la paix du monde avec mes frères, je commence à
comprendre que cette paix vient depuis profondément à l'intérieur de moi-même. Le
monde que je considère a revêtu la lumière de mon pardon, et rayonne en retour le
pardon vers moi. Dans cette vie lumière, je commence à voir ce que mes illusions au
sujet de moi-même avaient gardé caché. Je commence à comprendre la sainteté de
toutes choses vivantes, incluant moi-même, et leur unicité avec moi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1221 L.107

W 106
12 août 1969,

58. Ces idées sont à réviser aujourd'hui :

36) « Ma sainteté enveloppe tout ce que je vois. »

C'est depuis ma sainteté que vient la perception du monde réel. Ayant pardonné, je
ne me vois plus comme coupable. Je peux accepter l'innocence qui est la vérité à
mon sujet. Vue à travers des yeux qui comprennent, la sainteté du monde est tout ce
que je vois, car je peux me représenter seulement les pensées que je tiens au sujet
de moi-même.

37) « Ma sainteté bénit le monde. »

La perception de ma sainteté ne me bénit pas seul. Chaque personne et chaque


chose que je vois dans sa lumière partage dans la joie qu'elle m'amène. Il n'y a rien
qui soit à l'écart de cette joie, parce qu'il n'y a rien qui ne partage pas ma sainteté. A
mesure que je reconnais ma sainteté, alors la sainteté du monde rayonne pour tous
à voir.

38) « Il n'y a rien que ma sainteté ne puisse faire. »

Ma sainteté est illimitée en son pouvoir de guérir, parce qu'elle est illimitée en son
pouvoir de sauver. De quoi il y a-t-il à être sauvé sinon des illusions ? Et que sont
toutes les illusions hormis de fausses idées au sujet de moi-même ? Ma sainteté les
défait toutes en affirmant la vérité à mon sujet. En la présence de ma sainteté, que je
partage avec Dieu Lui-même, toutes les idoles s'évanouissent.

39) « Ma sainteté est mon salut. »

Puisque ma sainteté me sauve de toute culpabilité, reconnaître ma sainteté est


reconnaître mon salut. C'est aussi reconnaître le salut du monde. Une fois que j'ai
accepté ma sainteté, rien ne peut m'effrayer. Et parce que je suis sans peur, chacun
doit prendre part à ma compréhension salut et paix, qui est le cadeau de Dieu pour
moi et pour le monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1222 L.108

W 107

40) « Je suis béni en tant qu‟un Fils de Dieu. »

En cela repose ma demande de tout le bien et seulement le bien. Je suis béni en tant
qu'un Fils de Dieu. Toutes les bonnes choses sont miennes parce que Dieu les avait
forgées pour moi. Je ne peux souffrir quelque perte ni quelque privation ni quelque
peine à cause de qui je suis. Mon Père me supporte, me protège, et me dirige en
toutes choses. Son soin pour moi est infini, et est avec moi pour toujours. Je suis
éternellement béni en tant que Son Fils.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1223 L.109

W 108
13 août 1969,

59. Les idées suivantes sont pour la révision d'aujourd'hui :

41) « Dieu vient avec moi où que j'aille. »

Comment puis-je être seul alors que Dieu vient toujours avec moi ? Comment puis-je
être plein de doute ou peu sûr de moi quand la certitude parfaite demeure en Lui ?
Comment puis-je être dérangé par quelque chose alors qu'Il repose dans la paix
absolue éternelle ? Comment puis-je souffrir quand l'amour et la joie m'entourent à
travers Lui ? Que je ne chérisse pas d'illusions au sujet de moi-même. Je suis parfait
parce que Dieu vient avec moi où que j'aille.

42) « Dieu est ma force. La vision est Son cadeau. »

Que je ne m'en remette pas à mes propres yeux pour voir aujourd'hui. Que je sois
désireux d'échanger ma pitoyable illusion de vision pour la vision qui est donnée par
Dieu. La vision de Christ est Son cadeau, et Il me l'a donnée. Que je fasse appel à
ce cadeau aujourd'hui, qu'ainsi ce jour puisse m'aider à comprendre l'éternité.

43) « Dieu est ma Source. Je ne peux pas voir à l'écart de Lui. »

Je peux voir ce que Dieu veut que je voie. Je ne peux pas voir quelque chose
d'autre. Au-delà de Sa Volonté reposent seulement des illusions. Ce sont elles que je
choisis quand je pense que je peux voir à l'écart de Lui. Ce sont elles que je choisis
quand j'essaie de voir à travers les yeux du corps. Encore la vision de Christ m'a été
donnée pour les remplacer. C'est par cette vision que je choisis de voir.

44) « Dieu est la Lumière dans laquelle je vois. »

Je ne peux pas voir dans l'obscurité. Dieu est la seule Lumière. Par conséquent, si je
dois voir, ce doit être à travers Lui. J'ai essayé de définir ce qu'est voir, et je me suis
trompé. Maintenant il m'est donné de comprendre que Dieu est la Lumière en
laquelle je vois. Que j'accueille la vision et le monde heureux qu'elle va me montrer.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1224 L.110

W 109

45) « Dieu est le Mental avec lequel je pense. »

Je n'ai aucunes pensées que je ne partage pas avec Dieu. Je n'ai aucunes pensées
à l'écart de Lui parce que je n'ai aucun mental à l'écart du Sien. Comme partie de
Son Mental, mes pensées sont Siennes et Ses Pensées sont miennes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1225 L.111

W 110
14 août 1969,

60. Ces idées sont pour la révision d'aujourd'hui :

46) « Dieu est l'Amour dans lequel je pardonne. »

Dieu ne pardonne pas parce qu'Il n'a jamais condamné. L'irréprochable ne peut pas
blâmer, et ceux qui ont accepté leur innocence ne voient rien à pardonner. Encore le
pardon est le moyen par lequel je vais reconnaître mon innocence. Il est la réflexion
de l'Amour de Dieu sur terre. Il va m'amener assez près du Paradis que l'Amour de
Dieu puisse m'atteindre ici-bas et m'élever à mon domicile.

47) « Dieu est la Force en laquelle j'ai confiance. »

Ce n'est pas à travers ma propre force que je pardonne. C'est à travers la force de
Dieu en moi, dont je me souviens comme je pardonne. Comme je commence à voir,
je reconnais Sa réflexion sur terre. Je pardonne à toutes les choses parce que je
sens le frémissement de Sa force en moi. Et je commence à me remémorer l'Amour
que j'avais choisi d'oublier, mais qui ne m'a pas oublié.

48) « Il y a rien à craindre. »

Comme le monde va me paraître sûr quand je pourrai le voir ! Il ne ressemblera à


rien que j'imagine voir maintenant. Chaque personne chaque chose que je vois
s'inclinera vers moi pour me bénir. Je reconnaîtrai en chacun mon Ami le plus cher.
Que pourrait-il y avoir à craindre dans un monde auquel j'ai pardonné, et qui m'a
pardonné ?

49) « La Voix de Dieu me parle tout au long du jour. »

Il n'y a pas un moment en lequel la Voix de Dieu cesse de faire appel à mon pardon
pour me sauver. Il n'y a pas un moment en lequel Sa Voix échoue à diriger mes
pensées, à guider mes actions, et à conduire mes pas. Je marche continuellement
vers la vérité. Il n'y a aucun autre endroit où je puisse aller, parce que la Voix de Dieu
est la seule voix et le seul guide qui ait été donné à Son Fils.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1226 L.112

W 111

50) « Je suis soutenu par l'Amour de Dieu. »

A mesure que j'écoute la Voix de Dieu, je suis soutenu par Son Amour. A mesure
que j'ouvre les yeux, Son Amour éclaire le monde pour moi pour le voir. A mesure
que je pardonne, Son Amour me rappelle que Son Fils est sans péché. Et à mesure
que je considère le monde avec la vision qu'Il m'a donnée, je me souviens que je
suis Son Fils.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1227 L.113

W 112
15 août 1969,

61. « Je suis la lumière du monde. »

Qui est la lumière du monde si ce n'est le Fils de Dieu ? Ceci, alors, est
simplement une déclaration de la vérité au sujet de vous-même. C'est l'opposé d'une
déclaration d'orgueil, d'arrogance, ou d'auto tromperie. Cela ne décrit pas l‟auto
concept que vous avez fait. Cela ne se réfère pas à l'une des caractéristiques dont
vous avez doté vos idoles. Cela se réfère à vous comme vous avez été créé par
Dieu. Cela établit simplement la vérité.

Pour l'ego, l'idée d'aujourd'hui est l'auto glorification même. Mais l'ego ne
comprend pas l'humilité, méprenant celle-ci pour de l'auto dépréciation. L'humilité
consiste à accepter votre rôle dans le salut, et à n'en prendre aucun autre. Ce n'est
pas humilité que d'insister que vous ne pouvez pas être la lumière du monde, si cela
est la fonction que Dieu vous a assignée. C'est seulement l'arrogance qui affirmerait
que cette fonction ne peut pas être pour vous, et l'arrogance est toujours de l'ego.

La vraie humilité demande que vous acceptiez l'idée d'aujourd'hui parce que
c'est la Voix de Dieu qui vous dit qu'elle est vraie. Ceci est un pas de départ dans
l'acceptation de votre fonction réelle sur terre. C'est un pas de géant en direction de
prendre votre place de droit dans le salut. C'est une affirmation positive de votre droit
à être sauvé, et une constatation du pouvoir qui vous est donné pour sauver les
autres.

Vous veillerez à penser au sujet de cette idée aussi souvent que possible
aujourd'hui. Elle est la réponse parfaite à toutes les illusions, et par conséquent à
toute tentation. Elle amène toutes les images que vous avez faites au sujet de vous-
même à la vérité, et vous aide à partir dans la paix, soulagé et certain de votre
intention.

D'aussi nombreuses périodes de pratique que possible devraient être


entreprises aujourd'hui, bien que chacune n'ait pas besoin de dépasser une minute
ou deux. Elles devraient commencer en vous disant :

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1228 L.114

W 113

« Je suis la lumière du monde.


Cela est ma seule fonction.
C'est pourquoi je suis ici. »

Puis pensez au sujet de ces déclarations pendant un petit moment, de préférence


avec les yeux fermés si la situation le permet. Laissez quelques pensées
apparentées vous venir, et répétez-vous l'idée si votre mental erre loin de la pensée
centrale.

Soyez sûr d'à la fois commencer et finir le jour aujourd‟hui avec une période
de pratique. Ainsi vous vous éveillerez avec une reconnaissance de la vérité à votre
sujet, la renforcerez tout au long du jour, et retournerez au sommeil tout en
réaffirmant votre fonction et votre seule intention ici. Ces deux périodes de pratique
peuvent être plus longues que le reste, si vous les trouvez utiles et voulez les
étendre.

L'idée d'aujourd'hui va loin au-delà des vues insignifiantes de l'ego sur ce que
vous êtes et sur ce que votre intention est. En tant que personne qui amène le salut,
ceci est évidemment nécessaire. C'est le premier d'un grand nombre de pas de
géant que nous allons entreprendre dans les quelques prochaines semaines.
Essayez aujourd'hui de commencer à construire une fondation ferme pour ces
avancées. Vous êtes la lumière du monde. Dieu a construit Son plan pour le salut de
Son Fils sur vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1229 L.115

W 114
16 août 1969,

62. « Le pardon est ma fonction en tant que la lumière du monde. »

C‟est votre pardon qui va amener le monde d‟obscurité à la lumière. C‟est


votre pardon qui vous permet de reconnaître la lumière dans laquelle vous voyez. Le
pardon est la démonstration que vous êtes la lumière du monde. A travers votre
pardon la vérité à votre sujet vous revient en mémoire. Par conséquent, dans votre
pardon repose votre salut.

Les illusions au sujet de vous-même et du monde sont une. C'est pourquoi


tout pardon est un cadeau à vous-même. Votre but est de découvrir qui vous êtes,
ayant dénié votre identité en attaquant la création et son Créateur. Maintenant vous
êtes en train d'apprendre comment vous souvenir de la vérité. Pour ceci, l‟attaque
doit être remplacée par le pardon, qu'ainsi des pensées de vie puissent remplacer
des pensées de mort.

Souvenez-vous que dans chaque attaque vous faites appel à votre propre
faiblesse, alors que chaque fois que vous pardonnez vous faites appel à la force de
Christ en vous. Ne commencez-vous alors pas à comprendre ce que le pardon va
faire pour vous ? Il va enlever tout sentiment de faiblesse, de tension et de fatigue de
votre mental. Il va chasser toute peur et culpabilité et douleur. Il va restaurer
l'invulnérabilité et le pouvoir que Dieu a donnés à Son Fils en votre conscience.

Soyons heureux de commencer et de finir ce jour en pratiquant l'idée


d'aujourd'hui, et de l'utiliser aussi fréquemment que possible tout au long du jour. Elle
va aider à rendre le jour aussi heureux pour vous que Dieu veut que vous soyez. Et
elle va aider ceux autour de vous, aussi bien que ceux qui semblent être loin dans
l'espace et le temps, à partager ce bonheur avec vous.

Aussi souvent que vous le pouvez, en fermant les yeux si possible, dites-vous
:

« Le pardon est ma fonction en tant que la lumière du monde.


Je voudrais remplir ma fonction que je puisse être heureux. »

Puis consacrez une minute ou deux à considérer votre fonction et le bonheur et la


délivrance qu'elle va vous amener.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1230 L.116

W 115

Laissez les pensées apparentées venir librement, car votre coeur va


reconnaître ces mots, et dans votre mental est la conscience qu'ils sont vrais. Si
votre attention devait errer, répétez l'idée et ajoutez :

« Je voudrais me souvenir de ceci parce que je veux être


heureux. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1231 L.117

w 116
17 août 1969,

63. « La lumière du monde amène la paix à chaque mental à travers


mon pardon. »

Comme vous êtes sacré5 vous qui avez le pouvoir d'amener la paix à
chaque mental ! Comme vous êtes béni vous qui pouvez apprendre à reconnaître le
moyen de laisser ceci être fait à travers vous ! Quelle intention pourriez-vous avoir
qui vous amène un bonheur plus grand ?

Vous êtes en effet la lumière du monde avec une telle fonction. Le Fils
de Dieu compte sur vous pour sa rédemption. Elle est vôtre à lui donner, car elle
vous appartient. N'acceptez aucune intention banale ni aucun désir vide de sens à sa
place, ou vous allez oublier votre fonction et laisser le Fils de Dieu en enfer. Ceci
n'est pas une vaine requête qui vous est faite. Il vous est demandé d'accepter le
salut qu'il puisse être vôtre à donner.

Reconnaissant l'importance de cette fonction, nous serons heureux de


nous la remémorer très souvent aujourd'hui. Nous allons commencer le jour en la
constatant, et clore le jour avec la pensée d'elle dans nos consciences. Et tout au
long du jour nous allons répéter ceci aussi souvent que nous le pouvons :

« La lumière du monde amène la paix à chaque mental à


travers mon pardon.
Je suis le moyen que Dieu a désigné pour le salut du
monde. »

Si vous fermez les yeux, vous allez probablement trouvez plus facile de laisser
les pensées apparentées vous venir dans la minute ou deux que vous devriez
consacrer à considérer ceci. N'attendez pas, cependant, une telle opportunité.
Aucune chance ne devrait être perdue de renforcer l'idée d'aujourd'hui. Souvenez-
vous que le Fils de Dieu compte sur vous pour son salut. Et Qui hormis votre Soi doit
être Son Fils ?

5
Je ne sais pas si les mots « sacré » et « saint » sont équivalents en français. Pour traduire « holy », je préfère
pour l’instant « sacré » chaque fois que cela me paraît possible.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1232 L.118

W 117
19 août 1969,

64. « Que je n'oublie pas ma fonction. »

L'idée d'aujourd'hui est simplement une autre façon de dire, « que je n'erre
pas dans la tentation ». L'intention du monde que vous voyez est d'éclipser votre
fonction de pardon, et de vous fournir une justification pour l'oublier. C'est la tentation
d'abandonner Dieu et Son Fils, en s'investissant dans une apparence physique. C'est
ceci que les yeux du corps considèrent.

Rien de ce que les yeux du corps semblent voir ne peut être autre chose
qu'une forme de tentation, puisque ceci était l'intention du corps lui-même. Encore
nous avons appris que le Saint Esprit a un autre usage pour toutes les illusions que
vous avez faites, et que par conséquent Il voit une autre intention en elles. Pour le
Saint Esprit, le monde est un lieu où vous apprenez à vous pardonner ce à quoi vous
pensez comme à vos péchés. Dans cette perception, l'apparence physique de la
tentation devient la reconnaissance spirituelle du salut.

Pour revoir nos quelques dernières leçons, votre fonction ici est d'être la
lumière du monde, une fonction qui vous est donnée par Dieu. C'est seulement
l'arrogance de l'ego qui vous conduit à mettre ceci en question, et seulement la peur
de l'ego qui vous induit à vous considérer comme indigne de la tâche qui vous est
assignée par Dieu Lui-même. Le salut du monde attend votre pardon, parce qu'à
travers lui le Fils de Dieu échappe à toutes les illusions, et ainsi à toute tentation. Le
Fils de Dieu est vous.

C'est seulement en remplissant la fonction qui vous a été donnée par Dieu
que vous allez être heureux. C'est parce que votre fonction est d'être heureux en
utilisant le moyen par lequel le bonheur devient inévitable. Il n'y a aucune autre
façon. Par conséquent, chaque fois que vous choisissez ou bien ou pas de remplir
votre fonction, vous êtes réellement en train de choisir si oui ou non être heureux.

Souvenons-nous de ceci aujourd'hui. Remémorons-nous-le le matin et encore


le soir, et tout au long du jour aussi. Préparez-vous à l'avance pour toutes les

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1233 L.119

W 118

décisions que vous allez prendre aujourd'hui en vous souvenant que réellement elles
sont toutes très simples. Chacune va conduire au bonheur ou au malheur. Une
décision aussi simple peut-elle être réellement difficile à prendre ?

Que la forme de la décision ne vous trompe pas. La complexité de la forme


n'implique pas la complexité du contenu. Il est impossible que quelque décision sur
terre puisse avoir un contenu différent de juste cet unique simple choix. C'est le seul
choix que voit le Saint Esprit. Par conséquent c'est le seul choix qui soit.

Aujourd'hui, alors, pratiquons ces pensées :

« Que je n'oublie pas ma fonction.


Que je n'essaie pas de substituer la mienne à celle de Dieu.
Que je pardonne et sois heureux. »

Au moins une fois consacrez dix ou quinze minutes aujourd'hui à réfléchir à ceci
avec les yeux fermés. Des pensées apparentées viendront vous aider, si vous vous
souvenez de l'importance cruciale de votre fonction pour vous et pour le monde.

Dans les fréquentes applications de l'idée d'aujourd'hui à faire tout au long du


jour, consacrez plusieurs minutes à revoir ces pensées, et puis à penser au sujet
d'elles et au sujet de rien d'autre. Ceci sera difficile, particulièrement au début,
puisque vous ne maîtrisez pas la discipline mentale que cela demande. Vous pouvez
avoir besoin de répéter « que je n'oublie pas ma fonction » assez souvent, pour vous
aider à vous concentrer.

Deux formes de périodes de pratique plus courtes sont demandées. Parfois,


faites les exercices avec les yeux fermés, en essayant de vous concentrer sur les
pensées que vous êtes en train d'appliquer. A d'autres moments, gardez les yeux
ouverts après avoir révisé les pensées, et regardez lentement et sans faire de
sélection autour de vous, en vous disant :

« Ceci est le monde qu'il est ma fonction de sauver. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1234 L.120

w 119
20 août 1969,

65. « Ma seule fonction est celle que Dieu m'a donnée. »

L'idée pour aujourd'hui réaffirme votre engagement pour le salut. Elle vous
rappelle aussi que vous n'avez aucune fonction autre que ceci. Ces deux pensées
sont évidemment nécessaires pour un engagement total. Le salut ne peut pas être la
seule intention que vous ayez alors que vous en chérissez encore les autres. La
pleine acceptation du salut en tant que votre seule fonction entraîne nécessairement
deux phases ; la reconnaissance du salut comme votre fonction, et l'abandon de tous
les autres buts que vous avez inventés pour vous-même.

Ceci est la seule façon dont vous pouvez prendre votre place correcte parmi
les sauveurs du monde. Ceci est la seule façon dont vous pouvez dire et signifier, «
Ma seule fonction est celle que Dieu m'a donnée ». Ceci est la seule façon dont vous
pouvez trouver la paix du mental.

Aujourd'hui, et pour les quelques jours à suivre, mettez-vous à l'écart dix ou


quinze minutes pour une période de pratique plus soutenue, dans laquelle vous
essayez de comprendre et d'accepter ce que l'idée pour le jour signifie réellement.
L'idée d'aujourd'hui offre votre évasion de toutes vos difficultés perçues. Elle place la
clé de la porte de la paix, que vous avez fermée sur vous-même, dans vos propres
mains. Elle vous donne la réponse à toute la recherche que vous avez faite depuis
que le temps a commencé.

Essayez, si possible, d'entreprendre les périodes étendues de pratique


quotidienne approximativement au même moment chaque jour. Essayez, aussi, de
déterminer ce moment à l'avance, et puis d'y adhérer aussi précisément que
possible. L'intention de ceci est d'arranger votre journée qu'ainsi vous établissiez à
l'écart le temps pour Dieu, aussi bien que pour toutes les intentions et les buts
communs que vous allez poursuivre. Ceci est une partie de l'entraînement à la
discipline à long terme dont votre mental à besoin, qu'ainsi le Saint Esprit puisse
l'utiliser de façon cohérente6 pour l'intention qu'Il partage avec vous.

6
Ou : « de façon constante ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1235 L.121

W 120

Pour cette période de pratique plus longue, commencez en revoyant l'idée


pour le jour. Puis fermez les yeux, répétez-vous l'idée une fois encore, et observez
votre mental soigneusement pour saisir n'importe quelles pensées qui le traversent.
Au début, ne faites aucune tentative pour vous concentrer seulement sur les
pensées relatives à l'idée pour le jour. Plutôt, essayez de découvrir chaque pensée
qui se présente pour interférer qui pourrait interférer avec elle. Notez-les chacune
d'elles comme elle vous vient elles viennent, avec aussi peu d'investissement ou de
souci que possible, écartant chacune en vous disant :

« Cette pensée reflète un but qui m'empêche d'accepter ma seule fonction. »

Après un moment, les pensées interférentes vont devenir plus difficiles à


trouver. Essayez, cependant, de continuer une minute ou à peu près de plus, en
tentant de saisir quelques-unes des pensées vaines qui ont échappé à votre
attention auparavant, mais ne vous tendez pas et ne faites pas un effort excessif en
faisant cela. Puis dites-vous :

« Sur cette ardoise propre, que ma vraie fonction soit écrite pour moi. »

Vous n'avez pas besoin d'utiliser ces mots exacts, mais essayez d'obtenir le sens
d'être désireux de voir vos illusions d'intention être remplacées par la vérité.

Finalement, répétez l'idée pour aujourd'hui une fois de plus, et consacrez le


reste de la période de pratique à essayer de vous focaliser sur son importance pour
vous ; sur le soulagement que son acceptation va vous amener en résolvant vos
conflits une fois pour toutes ; et sur la mesure dans laquelle vous voulez réellement
le salut, en dépit de vos propres folles idées du contraire.

Dans les périodes de pratique plus courtes, qui devraient être entreprises au
moins une fois par heure, utilisez cette forme en appliquant l'idée d'aujourd'hui :

« Ma seule fonction est celle que Dieu m'a donnée.


Je n'en veux aucune autre et je n'en ai aucune autre. »

Parfois fermez les yeux pendant que vous pratiquez, et parfois gardez-les ouverts et
regardez autour de vous. C'est ce que vous voyez maintenant qui va être changé
totalement quand vous accepterez l'idée d'aujourd'hui complètement.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1236 L.122

W 121
21 août 1969,

66. « Mon bonheur et ma fonction sont un. »

Vous avez sûrement remarqué un accent tout au long de nos récentes leçons
sur la connexion entre remplir votre fonction et atteindre le bonheur. C'est parce que
vous ne voyez pas réellement la connexion. Encore il y a plus que juste une
connexion entre eux ; c'est la même chose. Leurs formes sont différentes, mais leur
contenu est un complètement.

L'ego est en bataille constante avec le Saint Esprit sur la question


fondamentale de ce que votre fonction est. Il fait ainsi une bataille constante avec le
Saint Esprit au sujet de ce que votre bonheur est. Ce n'est pas une bataille dans les
deux sens. L'ego attaque et le Saint Esprit ne répond pas. Il sait ce que votre
fonction est. Il sait que c'est votre bonheur.

Aujourd'hui nous allons essayer d'aller après cette bataille entièrement vide de
sens, et d'arriver à la vérité au sujet de votre fonction. Nous n'allons pas nous
engager dans des argumentations insensées au sujet de ce qu'elle est. Nous n'allons
pas devenir désespérément impliqués à définir le bonheur, et à déterminer le moyen
de l'atteindre. Nous n'allons pas céder à l'ego en écoutant ses attaques de la vérité.
Nous allons être simplement heureux d'avoir pu trouver ce que la vérité est.

Notre période de pratique plus longue aujourd'hui a comme intention votre


acceptation du fait que non seulement il y a une connexion très réelle entre la
fonction que Dieu vous a donnée et votre bonheur, mais qu'ils sont en fait identiques.
Dieu vous donne seulement le bonheur. Par conséquent, la fonction qu'Il vous a
donnée doit être le bonheur, même si elle semble être différente. Les exercices
d'aujourd'hui sont une tentative d'aller au-delà de ces différences dans l'apparence,
et de reconnaître un contenu commun où il existe en vérité.

Commencez la période de pratique de dix à quinze minutes en revoyant ces


pensées :

« Dieu me donne seulement le bonheur.


Il m'a donné ma fonction.
Par conséquent ma fonction doit être le
bonheur. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1237 L.123

W 122

Essayez de voir la logique dans cette séquence, même si vous n'acceptez pas
encore la conclusion. C'est seulement si les deux premières pensées sont fausses
que la conclusion peut être fausse. Pensons, alors, au sujet des prémisses un
moment, pendant que nous pratiquons.

La première prémisse est que Dieu vous donne seulement le bonheur. Ceci
pourrait être faux, bien sûr, mais pour pouvoir être faux il est nécessaire de définir
Dieu comme quelque chose qu'Il n'est pas. L'amour ne peut pas donner le mal, et ce
qui n'est pas bonheur est mauvais. Dieu ne peut pas donner ce qu'Il n'a pas, et Il ne
peut pas avoir ce qu'Il n'est pas. A moins que Dieu vous donne seulement le
bonheur, Il doit être mauvais. Et c'est cette définition de Lui que vous croyez si vous
n'acceptez pas la première prémisse.

La seconde prémisse est que Dieu vous a donné votre fonction. Nous avons
vu qu'il y a seulement deux parties de votre mental. L'une est régie par l'ego, et est
fabriquée d'illusions. L'autre est le domicile du Saint Esprit, où la vérité demeure. Il
n'y a aucuns autres guides que ceux-ci entre lesquels choisir, et aucunes autres
issues possibles comme résultat de votre choix que la peur que l'ego engendre
toujours, et l'amour que le Saint Esprit offre toujours, pour la remplacer.

Ainsi, ce doit être que votre fonction est établie par Dieu à travers Sa Voix, ou
est faite par l'ego que vous avez fait pour Le remplacer. Lequel est vrai ? A moins
que Dieu vous ait donné votre fonction, ce doit être le cadeau de l'ego. L'ego a-t-il
réellement des cadeaux à donner, étant lui-même une illusion et offrant seulement
l'illusion de cadeaux ?

Pensez au sujet de ceci pendant la période de pratique plus longue


aujourd'hui. Pensez aussi au sujet des nombreuses formes que l'illusion de votre
fonction a prises dans votre mental, et aux nombreuses façons dont vous avez
essayé de trouver le salut sous le guidage de l'ego. L'avez-vous trouvé ? Etiez-vous
heureux ? Vous ont-elles amené la paix ? Nous avons besoin d'une grande

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1238 L.124

W 123

honnêteté aujourd'hui. Souvenez-vous des issues équitablement, et considérez aussi


s'il a jamais été raisonnable d'attendre le bonheur de quelque chose que l'ego a
jamais proposé. Encore l'ego est la seule alternative à la Voix du Saint Esprit.

Vous allez écouter la folie ou entendre la vérité. Essayez de faire ce choix


pendant que vous pensez au sujet des prémisses sur lesquelles notre conclusion
repose. Nous pouvons partager en cette conclusion, mais en aucune autre. Car Dieu
Lui-même la partage avec nous.

L'idée d'aujourd'hui est un autre pas de géant dans la perception du pareil


comme pareil, et du différent comme différent. D'un côté se tiennent toutes les
illusions. Toute la vérité se tient de l'autre. Essayons aujourd'hui de réaliser que
seulement la vérité est vraie.

Dans les périodes de pratique plus courtes, qui seront plus utiles aujourd'hui si
elles sont entreprises deux fois par heure, cette forme de l'application est suggérée :

« Mon bonheur et ma fonction sont un,


parce que Dieu m‟a donné les deux. »

Cela ne prendra pas plus d'une minute, et probablement moins, de répéter ces mots
lentement, et de penser à leur sujet un petit moment pendant que vous les dites.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1239 L.125

1267

7
(w 124 et 125 : leçon 67 absente) En principe ceci devrait être inséré ici :

67. « L'amour m'a créé semblable à lui-même. »


L'idée d'aujourd'hui est une affirmation complète et exacte de ce que vous êtes. Ceci
est pourquoi vous êtes la lumière du monde. Ceci est pourquoi Dieu vous a désigné comme le
sauveur du monde. Ceci est pourquoi le Fils de Dieu compte sur vous pour son salut. Il est
sauvé par ce que vous êtes. Nous allons faire tous les efforts aujourd'hui pour atteindre cette
vérité à votre sujet, et pour réaliser pleinement, ne serait-ce que seulement un moment, que
c'est la vérité.
Dans la période de pratique plus longue, nous allons penser au sujet de votre réalité et
de sa nature complètement inchangée et inchangeable. Nous allons commencer en répétant
cette vérité à votre sujet, et puis nous passerons quelques minutes à ajouter plusieurs pensées
en rapport, telles que : « La sainteté m'a créé saint.
La bonté m'a créé bon.
La serviabilité m'a créé utile.
La perfection m'a créé parfait. »
Tout attribut qui est en accord avec Dieu comme Il Se définit Lui-même est approprié à
l'utilisation. Nous essayons aujourd'hui de défaire votre définition de Dieu et de la remplacer
avec La Sienne. Nous essayons aussi de souligner que vous êtes une partie de Sa définition de
Lui-même.
Après avoir passé en revue plusieurs de telles pensées relatives, essayez de laisser
tomber toutes pensées pendant un bref intervalle préparatoire, et puis essayez d'atteindre après
toutes vos images et préconceptions à votre sujet la vérité en vous-même. Si l'amour vous a
créé semblable à lui-même, ce Soi doit être en vous. Et quelque part dans votre mental Il est là
pour vous à trouver.
Vous pouvez trouver nécessaire de répéter l'idée pour aujourd'hui de temps en temps
pour remplacer les pensées distrayantes. Vous pouvez trouver aussi que ceci n'est pas
suffisant, et que vous avez besoin de continuer à ajouter d'autres pensées relatives à la vérité
au sujet de vous-même. Encore peut-être allez-vous réussir à aller après cela, et à travers
l'intervalle d'irréflexion vers la conscience d'une lumière éclatante dans laquelle vous
reconnaissez vous-même comme l'amour vous a créé. Soyez confiant que vous ferez
aujourd'hui beaucoup pour amener cette conscience plus proche, que vous sentiez que vous
avez réussi ou pas.
Il va être particulièrement aidant aujourd'hui de pratiquer l'idée pour le jour aussi
souvent que vous le pouvez. Vous avez besoin d'entendre la vérité au sujet de vous-même
aussi fréquemment que possible, parce que votre mental est si préoccupé de fausses images de
soi. Quatre ou cinq fois par heure, et peut-être même plus, il serait des plus bénéfiques de
vous remémorer que l'amour vous a créé semblable à lui-même. Entendez la vérité au sujet de
vous-même en ceci.
Essayez de réaliser dans les périodes de pratique plus courtes que ceci n'est pas votre
voix minuscule, solitaire qui vous dit ceci. Ceci est la Voix pour Dieu, qui vous remémore
votre Père et votre Soi. Ceci est la Voix de la vérité, qui remplace tout ce que l'ego vous dit au
sujet de vous par la simple vérité au sujet du Fils de Dieu. Vous avez été créé par l'amour
semblable à lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


(U07.1239 L.125)

126
23 août 1969,

68. « L‟amour ne tient aucuns griefs. »

Vous qui avez été créé par l'Amour semblable à Lui-même ne pouvez tenir
aucuns griefs et connaître votre Soi. Tenir grief est oublier qui vous êtes. Tenir grief
est voir vous-même en tant que corps. C‟est la décision de Tenir grief est laisser
l'ego gouverner votre mental, et condamner le corps à la mort. Peut-être ne réalisez-
vous pas encore pleinement ce qu‟au juste tenir griefs fait à votre conscience. Cela
semble vous séparer de votre Source et vous rendre dissemblable de Lui. Cela vous
fait croire qu'Il est semblable à ce que vous pensez être devenu, car nul ne peut
concevoir son Créateur comme dissemblable de lui-même.

Coupé de votre Soi, qui reste conscient de Sa similitude avec Son Créateur,
votre Soi semble dormir, alors que la partie de votre mental qui tisse les illusions
dans son sommeil paraît être éveillée.

Tout ceci peut-t-il découler de tenir griefs ? Oh, oui ! Car lui qui tient griefs nie
qu'il a été créé par l'Amour, et son Créateur est devenu effrayant pour lui dans son
rêve de haine. Qui peut rêver de haine et ne pas avoir peur de Dieu ?

Il est aussi sûr que ceux qui tiennent griefs vont redéfinir Dieu à leur propre
image qu'il est certain que Dieu les a créés semblables à Lui-même et les a définis
comme partie de Lui. Il est aussi sûr que ceux qui tiennent griefs vont souffrir de
culpabilité qu'il est certain que ceux qui pardonnent vont trouver la paix. Il est aussi
sûr que ceux qui tiennent griefs vont oublier qui ils sont qu'il est certain que ceux qui
pardonnent vont se souvenir.

Ne seriez-vous pas désireux d'abandonner vos griefs si vous croyiez que tout
ceci était tel ? Peut-être ne pensez-vous pas que vous pouvez laisser partir tous vos
griefs. Cela, cependant, est simplement une question de motivation. Aujourd'hui nous
allons essayer de découvrir comment vous vous sentiriez sans eux. Si vous
réussissez même aussi peu que ce soit, il n'y aura plus jamais à nouveau un
problème de motivation.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1240 L.126

127

Commencez la période de pratique étendue d'aujourd'hui en cherchant dans


votre mental ceux contre lesquels vous tenez ce que vous considérez comme des
griefs majeurs. Certains d'entre eux vont être tout à fait faciles à trouver. Puis pensez
aux griefs apparemment mineurs que vous tenez contre ceux que vous aimez bien et
même que vous pensez aimer. Il va rapidement devenir apparent qu'il n'y a aucune
personne contre laquelle vous ne chérissez pas des griefs de quelque sorte. Ceci
vous a laissé seul dans tout l'univers dans votre perception de vous-même.

Déterminez maintenant de voir tous ces gens comme des amis. Dites-leur à
tous collectivement, en pensant à chacun son tour alors que vous le faites :

« Je voudrais vous voir comme mon ami,


que je puisse me souvenir que vous êtes partie de moi,
et en arrive à connaître moi-même. »

Passez le reste de la période de pratique à essayer de penser à vous-même comme


complètement en paix avec chaque personne et chaque chose, en sécurité dans un
monde qui vous protège et vous aime, et que vous aimez en retour.

Essayez de sentir la sécurité vous entourant, planant au-dessus de vous et


vous soutenant. Essayez de croire, aussi brièvement que ce soit, que rien ne peut
vous nuire de quelque façon. A la fin de la période de pratique dites-vous :

« L'amour ne tient aucuns griefs.


quand je laisserai partir tous mes griefs,
je saurai que je suis parfaitement en sécurité. »

Les courtes périodes de pratique devraient inclure une application rapide de


l'idée d'aujourd'hui sous cette forme, chaque fois que quelque pensée de grief
s'élève contre quelqu'un, physiquement présent ou pas :

« L'amour ne tient aucuns griefs.


Que je ne trahisse pas mon Soi. »

En addition, répétez l'idée plusieurs fois par heure sous cette forme :

« L‟amour ne tient aucuns griefs.


Je voudrais m'éveiller à mon Soi
en déposant tous mes griefs de côté
et en m'éveillant en Lui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1241 L.127

128
24 août 1969,

69. « Mes griefs cachent la lumière du monde en moi. »

Nul ne peut regarder ce que vos griefs dissimulent. Parce que vos
griefs cachent la lumière du monde en vous tous se tiennent dans l'obscurité, et vous
à leurs côtés. Mais à mesure que le voile de vos griefs est soulevé vous êtes délivré
avec eux. Partagez votre salut maintenant avec lui qui se tenait à côté de vous
quand vous étiez en enfer. Il est votre frère dans la lumière du monde qui sauve vous
deux.

Aujourd'hui faisons une autre tentative réelle d'atteindre la lumière en


vous. Avant d'entreprendre ceci dans notre période de pratique plus étendue,
consacrons plusieurs minutes à penser au sujet de ce que nous sommes en train
d'essayer de faire. Nous tentons littéralement d'entrer en contact avec le salut du
monde. Nous essayons de voir après le voile d'obscurité qui le garde caché. Nous
essayons de laisser le voile être soulevé, et de voir les larmes du Fils de Dieu
disparaître dans la lumière du soleil.

Commençons notre période de pratique plus longue aujourd'hui avec la


pleine réalisation que ceci est tel, et avec la détermination réelle d'atteindre ce qui
est plus cher pour nous que tout le reste. Le salut est notre seul besoin. Il n'y a
aucune autre intention ici, ni aucune autre fonction à remplir. Apprendre le salut est
notre seul but. Terminons l'antique recherche aujourd'hui en trouvant la lumière en
nous, et en la levant pour tous ceux qui cherchent avec nous à la contempler et se
réjouir.

Très calmement maintenant, avec les yeux fermés, essayez de laisser


partir tout le contenu qui occupe généralement votre conscience. Pensez à votre
mental comme à un vaste cercle, cerné d'une couche de nuages lourds et sombres.
Vous pouvez voir seulement les nuages parce que vous semblez vous tenir à
l'extérieur du cercle, et tout à fait à l‟écart de lui.

Depuis où vous vous tenez, vous ne pouvez voir aucune raison de


croire qu'il y a une lumière brillante cachée par les nuages. Les nuages semblent
être la seule réalité. Ils semblent être tout ce qui soit à voir. Par conséquent, vous ne
tentez pas d'aller à travers eux ni de les passer, ce qui est la seule façon dont vous

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1242 L.128

129

pourriez être réellement convaincu de leur manque de substance. Nous allons faire
cette tentative aujourd'hui.

Après avoir pensé au sujet de l'importance de ce que vous êtes en train


d'essayer de faire pour vous-même et pour le monde, essayez de vous établir dans
une tranquillité parfaite, en vous souvenant seulement d'à quel point vous voulez
atteindre la lumière en vous aujourd'hui, -- maintenant. Déterminez d‟aller après les
nuages. Atteignez-les et touchez-les dans votre mental. Balayez-les de côté avec
votre main ; sentez-les se poser sur vos joues et votre front et vos paupières pendant
que vous passez à travers eux. Continuez ; des nuages ne peuvent pas vous arrêter.

Si vous faites les exercices correctement, vous allez commencer à


avoir la sensation d'être soulevé et porté en avant. Votre petit effort et petite
détermination en appellent au pouvoir de l'univers pour vous aider, et Dieu Lui-même
va vous soulever de l'obscurité en la lumière. Vous êtes en accord avec Sa Volonté.
Vous ne pouvez pas échouer parce que votre volonté est la Sienne.

Ayez confiance en votre Père aujourd'hui, et soyez certain qu'Il vous a


entendu et répondu. Vous pouvez ne pas reconnaître encore Sa réponse, mais vous
pouvez vraiment être sûr qu'elle vous est donnée et que vous allez encore la
recevoir. Essayez, alors que vous tentez d'aller à travers les nuages vers la lumière,
de tenir cette confiance dans votre mental. Essayez de vous souvenir que vous êtes
enfin en train de joindre votre volonté à Celle de Dieu. Essayez de garder clairement
dans le mental la pensée que ce que vous entreprenez avec Dieu doit réussir. Puis
laissez le pouvoir de Dieu travailler en vous et à travers vous, que Sa Volonté et la
vôtre soient faites.

Dans les périodes de pratique plus courtes, que vous voudrez faire
aussi souvent que possible à la vue de l'importance de l'idée d'aujourd'hui pour vous
et votre bonheur, remémorez-vous que vos griefs sont en train de cacher la lumière
du monde à votre conscience. Remémorez-vous aussi que vous n'êtes pas en train
de la chercher seul, et que vous savez où la chercher. Dites, alors :

« Mes griefs cachent la lumière du monde en moi.


Je ne peux pas voir ce que j'ai caché.
Encore je veux qu'elle me soit révélée
pour mon salut et le salut du monde. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1243 L.129

130

Aussi, soyez sûr de vous dire :

« Si je tiens ce grief, la lumière du monde va m'être cachée »

si vous êtes tenté de retenir quelque chose contre quelqu'un aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1244 L.130

131
25 août 1969,

70. « Mon salut vient de moi. »

Toute tentation n'est rien de plus que quelque forme de la tentation de


base de ne pas croire l'idée pour aujourd'hui. Le salut semble venir de partout sauf
de vous. Alors, aussi, la source de la culpabilité. Vous ne voyez ni la culpabilité ni le
salut comme dans votre propre mental et nulle part ailleurs. Quand vous réalisez que
toute culpabilité est uniquement une invention de votre mental, vous réalisez aussi
que la culpabilité et le salut doivent être au même endroit. En comprenant ceci vous
êtes sauvé.

Le « coût » apparent de l'acceptation de l'idée d'aujourd'hui est ceci :


elle signifie que rien d'extérieur à vous ne peut vous sauver ; que rien d'extérieur à
vous ne peut vous donner la paix. Mais elle signifie aussi que rien d'extérieur à vous
ne peut vous blesser, ou déranger votre paix, ou vous troubler de quelque façon.
L'idée d'aujourd'hui vous place en charge de l'univers, auquel vous appartenez à
cause de ce que vous êtes.

Ceci n'est pas un rôle qui peut être accepté partiellement, vous devez
sûrement commencer à voir que l'accepter est le salut. Il peut, cependant, ne pas
être clair pour vous pourquoi la reconnaissance que la culpabilité est dans votre
propre mental entraîne la réalisation que le salut est là aussi. Dieu n'aurait pas mis le
remède de la maladie où il ne peut pas aider. Ceci est la façon dont votre mental a
travaillé, mais difficilement le Sien. Il veut que vous soyez guéri, et alors a-t‟Il gardé
la Source de la guérison où le besoin de guérison repose.

Vous avez essayé de faire juste l'opposé, en faisant toutes les


tentatives, aussi déformées et fantaisistes qu'elles puissent être, de séparer la
guérison de la maladie pour laquelle elle était prévue, et ainsi de garder la maladie.
Votre intention était d'assurer que la guérison ne se produise pas. L'intention de Dieu
était d'assurer qu'elle le fasse.

Aujourd'hui nous allons pratiquer réaliser que la Volonté de Dieu et la

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1245 L.131

132

nôtre sont réellement pareilles en ceci. Dieu veut que nous soyons guéris, et nous ne
voulons pas réellement être malades parce que cela nous rend malheureux. Par
conséquent, en acceptant l'idée pour aujourd'hui, nous sommes en accord avec
Dieu. Il ne veut pas que nous soyons malades. Nous non plus. Il veut que nous
soyons guéris. Nous aussi.

Nous sommes prêts pour deux périodes de pratique plus longues


aujourd'hui, chacune d'elles devant durer quelques dix à quinze minutes. Nous
allons, cependant, encore vous laisser décider quand les entreprendre. Nous allons
continuer cette pratique pendant un certain nombre de leçons, et il serait bien encore
de décider à l'avance quand serait un bon moment à poser de côté pour chacune
d'elles, et d'adhérer à vos propres décisions aussi étroitement que possible.

Commencez ces périodes de pratique en répétant l'idée pour


aujourd'hui, en ajoutant une déclaration signifiant votre reconnaissance que le salut
ne vient de rien d'extérieur à vous. Vous pourriez le faire de cette façon :

« Mon salut vient de moi.


Il ne peut venir de nulle part ailleurs. »

Puis consacrez quelques minutes, avec les yeux fermés, à revoir quelques-uns des
lieux externes où vous avez cherché le salut dans le passé ; _ en d'autres
personnes, dans des possessions, dans des situations et événements variés, et
dans des auto concepts que vous avez cherchés à rendre réels. Reconnaissez qu'il
n'est pas là, et dites-vous :

« Mon salut ne peut pas venir d'une de ces choses.


Mon salut vient de moi et seulement de moi. »

Maintenant nous allons essayer à nouveau d'atteindre la lumière en


vous, qui est où votre salut est. Vous ne pouvez pas le trouver dans les nuages qui
entourent la lumière, et c'est en eux que vous l'avez cherché. Il n'est pas là. Il est
après les nuages et dans la lumière au-delà. Souvenez-vous que vous aurez à
traverser les nuages avant que vous puissiez atteindre la lumière. Mais souvenez-
vous aussi que vous n'avez jamais trouvé quelque chose dans les motifs des nuages
que vous avez imaginés qui ait duré ni que vous vouliez.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1246 L.132

133

Puisque toutes les illusions de salut vous ont mis en échec, vous ne
voulez sûrement pas rester dans les nuages cherchant vainement là des idoles alors
que vous pourriez si aisément avancer dans la lumière du salut réel. Essayez de
passer les nuages de quelque façon qui vous attire. Si cela vous aide, pensez à moi
tenant votre main et vous conduisant. Et je vous assure que ceci ne sera pas vain
fantasme.

Pour les périodes de pratique courtes et fréquentes aujourd'hui,


remémorez-vous que votre salut vient de vous et que rien que vos propres pensées
ne peut entraver votre progrès. Vous êtes libre de toute interférence externe. Vous
êtes en charge de votre salut. Vous êtes en charge du salut du monde. Dites, alors :

« Mon salut vient de moi.


Rien d'extérieur à moi ne peut me retenir en arrière.
A l'intérieur de moi est le salut du monde et le mien. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1247 L.133

134
26 août 1969,

71. « Seul le plan de Dieu pour le salut va marcher. »

Vous pouvez ne pas réaliser que l'ego a établi un plan pour le salut en
opposition à celui de Dieu. C'est ce plan en lequel vous croyez. Puisqu'il est l'opposé
de celui de Dieu, vous croyez aussi qu‟accepter le plan de Dieu à la place de celui de
l'ego est être damné. Ceci a l'air absurde, bien sûr. Encore après que nous ayons
considéré exactement ce qu'est le plan de l'ego, vous réaliserez peut-être que, aussi
absurde qu'il puisse être, vous croyez en lui.

Le plan de l'ego pour le salut se centre autour du maintien des griefs. Il


soutient que si quelqu'un d'autre avait parlé ou agit différemment, si quelque
circonstance ou événement externes était changé, vous seriez sauvé. Ainsi, la
source du salut est constamment perçue comme extérieure à vous-même. Chaque
grief que vous tenez est une déclaration, et une affirmation en laquelle vous croyez,
qui dit, « Si ceci était différent, je serais sauvé ». Le changement mental nécessaire
pour le salut est ainsi demandé à chacun et à tout sauf à vous-même.

Le rôle assigné à votre propre mental dans ce plan, alors, est simplement de
déterminer ce qui autre que lui-même doit changer si vous devez être sauvé. Selon
ce plan insensé, n'importe quelle source de salut perçue est acceptable pourvu
qu'elle ne marche pas. Ceci garantit que la recherche infructueuse va continuer, car
persiste l'illusion que, bien que cet espoir ait toujours échoué, il y a encore des terres
d'espoir en d'autres lieux et en d'autres choses. Une autre personne va encore mieux
servir ; une autre situation va tout de même offrir le succès.

Tel est le plan de l'ego pour votre salut. Vous pouvez sûrement voir comment
il est en accord strict avec la doctrine de base de l'ego, « Cherchez mais ne trouvez
pas » ? Car qu'est-ce qui pourrait garantir plus sûrement que vous ne trouverez pas
le salut que de canaliser tous vos efforts à le chercher où il n'est pas ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1248 L.134

135

Le plan de Dieu pour le salut marche simplement parce que, en suivant Sa


direction, vous cherchez le salut où il est. Mais si vous devez réussir, comme Dieu
promet que vous le ferez, vous devez être désireux de chercher là seulement.
Autrement votre intention est divisée, et vous allez tenter de suivre deux plans pour
le salut qui sont diamétralement opposés sous tous leurs aspects. Le résultat peut
amener seulement la confusion, la misère, et un sentiment profond d'échec et de
désespoir.

Comment pouvez-vous échapper à tout ceci ? Très simplement. L'idée pour


aujourd'hui est la réponse. Seul le plan de Dieu pour le salut va fonctionner. Il ne
peut y avoir aucun conflit réel au sujet de ceci, parce qu'il n'y a aucune alternative
possible au plan de Dieu qui vous sauvera. Le Sien est le seul plan qui soit certain
dans son issue. Le Sien est le seul plan qui doive réussir.

Pratiquons la reconnaissance de cette certitude aujourd'hui. Et réjouissons-


nous qu'il y ait une réponse à ce qui semble être un conflit sans aucune résolution
possible. Toutes les choses sont possibles à Dieu. Le salut doit être vôtre à cause de
Son plan, qui ne peut pas échouer.

Commencez les deux périodes de pratique plus longues pour aujourd'hui en


pensant au sujet de l'idée d'aujourd'hui et en réalisant qu'elle contient deux parties,
chacune faisant une contribution égale à l'ensemble. Le plan de Dieu pour votre salut
va marcher, et les autres plans ne le feront pas. Ne vous permettez pas de devenir
déprimé ou coléreux au sujet de la deuxième partie ; elle est inhérente à la première.
Et dans la première est votre pleine délivrance de toutes vos tentatives insensées et
vos folles propositions pour vous libérer vous-même. Elles ont conduit à la
dépression et à la colère, mais le plan de Dieu va réussir. Il conduira à la délivrance
et à la joie.

En vous souvenant de ceci, consacrons le reste des périodes de pratique


étendues à demander à Dieu de nous révéler Son plan. Demandez-Lui très
précisément :

« Que voudriez-Vous que je fasse ?


Où voudriez-Vous que j‟aille ?
Que voudriez-Vous que je dise, et à qui ? »

Donnez-Lui la pleine charge du reste de la période de pratique, et laissez-Le vous


dire ce qui a besoin d'être fait par vous dans Son plan pour votre salut. Il répondra en
proportion de votre bonne volonté d‟entendre Sa Voix. Ne refusez pas d'entendre. Le

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1249 L.135

136

fait même que vous fassiez les exercices prouve que vous avez quelque désir
d'écouter. Ceci est assez pour établir votre demande de la réponse de Dieu.

Dans les périodes de pratique plus courtes, dites-vous souvent que le plan de
Dieu pour le salut, et seulement le Sien, va marcher. Soyez vigilant à toute tentation
de tenir griefs aujourd'hui, et répondez-leur avec cette forme de l'idée d'aujourd'hui :

« Tenir griefs est l'opposé du plan de Dieu pour le salut.


Et Son plan seulement va fonctionner. »

Essayez de vous remémorer l'idée d'aujourd'hui quelques six ou sept fois par heure.
Il ne pourrait pas y avoir de meilleure façon de passer une demi-minute ou moins
qu‟à vous remémorer la Source de votre salut, et à La voir où Elle est.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1250 L.136

137
27 août 1969,

72. « Tenir griefs est une attaque du plan de Dieu pour le salut. »

Alors que nous avons reconnu que le plan de l'ego pour le salut est l'opposé
de celui de Dieu, nous n'avons pas encore souligné qu'il est une attaque active de
Son plan, et une tentative délibérée de le détruire. Dans l'attaque, il est assigné à
Dieu les attributs qui sont associés en fait à l'ego, alors que l'ego paraît prendre les
attributs de Dieu.

Le voeu fondamental de l'ego est de remplacer Dieu. En fait, l'ego est


l'incarnation physique de ce voeu. Car c'est ce voeu qui semble entourer le mental
d'un corps, en le regardant séparé et seul ; incapable d'atteindre les autres mentals8
sauf à travers le corps qui avait été fait pour l'emprisonner. La limitation sur la
communication ne peut pas être le meilleur moyen d'étendre la communication.
Encore l'ego voudrait que vous croyiez qu'elle l'est.

Bien que la tentative de garder les limitations que le corps voudrait imposer
soit évidente ici, il n'est peut-être pas aussi apparent pourquoi tenir griefs est une
attaque du plan de Dieu pour le salut. Mais considérons les sortes de choses contre
lesquelles vous êtes apte à tenir griefs. Ne sont-elles pas toujours associées avec
quelque chose que fait un corps ? Une personne dit quelque chose que nous
n'aimons pas. Elle fait quelque chose qui nous déplaît. Elle « trahit » ses pensées
hostiles dans son comportement.

Nous ne nous occupons pas ici de ce que la personne est. Au contraire, nous
sommes concernés exclusivement par ce qu'elle fait dans un corps. Nous faisons
plus qu‟échouer à l'aider à se libérer des limitations du corps. Nous sommes en train
d'essayer activement de la maintenir en lui en la confondant avec lui et en les
jugeant comme un. En cela Dieu est attaqué, car si Son Fils est seulement un corps,
tel doit-Il être aussi. Un créateur entièrement différent de sa création est
inconcevable.

Si Dieu est un corps, que doit être Son plan pour le salut ? Que peut-il être
que la mort ? En essayant de Se présenter comme l'Auteur de la vie et pas de la
mort, Il est un menteur et un trompeur, plein de fausses promesses, et offrant des

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Note de traduction : ce terme n’existe pas actuellement à ma connaissance en français.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1251 L.137

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illusions à la place la vérité. La réalité apparente du corps rend cette vue de Dieu tout
à fait convaincante. En fait, si le corps était réel il serait certes difficile d'échapper à
cette conclusion. Et chaque grief que vous tenez insiste sur le fait que le corps est
réel. Il néglige entièrement ce qu'est votre frère. Il renforce votre croyance qu'il est un
corps, et le condamne pour cela. Et il affirme que son salut doit être la mort, en
projetant cette attaque sur Dieu et en Le tenant responsable de cela.

Dans cette arène soigneusement préparée, où des animaux en colère


cherchent leur proie et où la pitié ne peut pas entrer, l'ego vient pour vous sauver.
Dieu vous a fait corps. Très bien. Acceptons ceci et soyons heureux. En tant que
corps, ne vous privez pas de ce que le corps offre. Prenez le peu que vous pouvez
obtenir. Dieu ne vous a rien donné. Le corps est votre seul sauveur. Il est la mort de
Dieu et votre salut. Ceci est la croyance universelle du monde que vous voyez.

Certains détestent le corps et essaient de le blesser et de l'humilier. D'autres


aiment le corps et essaient de le glorifier et de l'exalter. Mais pendant qu‟il se tient au
centre de votre conception de vous-même, vous êtes en train d'attaquer le plan de
Dieu pour le salut, et de tenir vos griefs contre Lui et Sa création, que vous puissiez
ne pas entendre la Voix de la vérité, et l'accueillir comme Amie. Votre sauveur choisi
prend Sa place au lieu de cela. C‟est votre ami ; Lui est votre ennemi. Nous allons
essayer aujourd'hui d'arrêter ces attaques insensées sur le salut. Nous allons
essayer de l'accueillir à la place.

Notre perception la tête en bas a ruiné la paix de notre mental. Nous nous
sommes vus dans un corps et la vérité à l‟extérieur de nous, verrouillée hors de notre
conscience par les limitations du corps. Maintenant nous allons essayer de voir ceci
différemment. La lumière de la vérité est en nous, où elle a été placée par Dieu. C'est
le corps qui est extérieur à nous, et ce n'est pas notre affaire. Etre sans corps est
être dans notre état naturel. Reconnaître la lumière de la vérité en nous est nous
reconnaître comme nous sommes. Voir notre Soi comme séparé du corps est mettre
fin à l'attaque sur le plan de Dieu pour le salut, et l'accepter à la place. Et où que ce

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1252 L.138
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soit Son plan est accepté, il est déjà accompli.

Notre but dans les périodes de pratique plus longues aujourd'hui est de
devenir conscient que le plan de Dieu pour le salut a déjà été accompli en nous.
Pour atteindre ce but, nous devons remplacer l'attaque par l'acceptation. Aussi
longtemps que nous l'attaquons, nous ne pouvons pas comprendre ce qu'est le plan
de Dieu pour nous. Nous attaquons par conséquent ce que nous ne reconnaissons
pas. Maintenant nous allons essayer de laisser de côté le jugement, et de demander
ce qu'est le plan de Dieu pour nous :

« Qu'est-ce que le salut, Père ?


Je ne le connais pas.
Dites-le moi, que je puisse comprendre. »

Puis nous allons attendre dans le calme Sa réponse.

Nous avons attaqué le plan de Dieu pour le salut sans attendre d'entendre ce
qu'il est. Nous avons crié nos griefs si fort que nous n'avons pas écouté Sa Voix.
Nous avons utilisé nos griefs pour fermer les yeux et boucher nos oreilles.
Maintenant nous voudrions voir et entendre et apprendre. « Qu'est le salut, Père ? »
Demandez et il vous sera répondu. Cherchez et vous trouverez.

Nous ne sommes plus en train de demander à l'ego ce qu'est le salut ni où le


trouver. Nous le demandons à la vérité. Soyez certain, alors, que la réponse sera
vraie à cause de à Qui vous demandez. Chaque fois que vous sentez votre
confiance décroître et votre espoir de succès vaciller et partir, répétez votre question
et votre demande, en vous souvenant que vous êtes en train de demander au
Créateur infini de l'infinité, Qui vous a créé semblable à Lui-même :

« Qu'est-ce que le salut, Père ?


Je ne le sais pas.
Dites-le moi, que je puisse comprendre. »

Il répondra. Soyez déterminé à entendre.

Une et peut-être deux périodes de pratique plus courtes par heure seront
assez pour aujourd'hui, puisqu'elles vont être quelque peu plus longues que
d'habitude. Ces exercices devraient commencer avec ceci :

« Tenir grief est une attaque du plan de Dieu pour le salut.


Que je l'accepte à la place.
Qu'est le salut, Père ? »

Puis attendez une minute ou à peu près en silence, de façon préférable avec les
yeux fermés, et écoutez Sa réponse.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1253 L.139

1419
28 août 1969,

73. « Je veux qu‟il y ait lumière. »

Aujourd‟hui, nous considérons la volonté que vous partagez avec Dieu. Ce


n‟est pas la même que les désirs vains de l‟ego, dont obscurité et néant proviennent.
La volonté que vous partagez avec Dieu a tout le pouvoir de la création en elle. Les
vains désirs de l'ego sont non partagés, et par conséquent n'ont aucun pouvoir du
tout. Ses désirs ne sont pas vains au sens où ils peuvent fabriquer un monde
d'illusions en lequel votre croyance peut être très forte. Mais ils sont vains en effet en
termes de création. Ils ne font rien qui soit réel.

Les désirs vains et les griefs sont partenaires ou co-fabricants de la


représentation du monde que vous voyez. Les désirs de l'ego lui ont donné son
essor, et le besoin de griefs de l'ego, qui sont nécessaires pour le maintenir, le
peuple de silhouettes qui semblent vous attaquer et faire appel à un jugement «
vertueux ». Ces silhouettes deviennent les intermédiaires que l'ego emploie pour
exploiter les griefs. Ils se tiennent entre votre conscience et la réalité de votre frère.
En les voyant, vous ne connaissez pas votre frère ni votre Soi.

Votre volonté est perdue pour vous dans cet étrange troc, en lequel la
culpabilité est négociée dans les deux sens et où les griefs augmentent avec chaque
échange. Un tel monde peut-il avoir été créé par la Volonté que le Fils de Dieu
partage avec son Père ? Dieu a-t-Il créé un désastre pour Son Fils ? La création est
la Volonté des Deux ensembles. Dieu aurait-Il créé un monde qui tue Lui-même ?

Aujourd'hui nous allons essayer une fois de plus d'atteindre le monde qui est
en accord avec votre volonté. La lumière est en lui parce qu'il ne s'oppose pas à la
Volonté de Dieu. Ce n'est pas le Paradis, mais la lumière du Paradis brille sur lui.
L'obscurité s'est évanouie ; les désirs vains de l'ego ont été retirés. Encore la lumière
qui brille sur ce monde reflète votre volonté, et ainsi ce doit être en vous que nous
allons la chercher.

Votre image du monde peut refléter seulement ce qui est à l'intérieur. La


source ni de la lumière ni de l'obscurité ne peut être trouvée à l'extérieur. Les griefs
obscurcissent votre mental, et vous regardez dehors un monde obscurci. Le pardon
lève l'obscurité, réaffirme votre volonté, et vous laisse considérer un monde de
lumière.

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Il manque la page 140 (num. originale), et il semble ne rien manquer.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1254 L.140

142

Nous avons souligné de façon répétée que la barrière des griefs est
facilement passée, et ne peut pas se tenir entre vous et votre salut. La raison en est
très simple. Voulez vous réellement être en enfer ? Voulez-vous réellement pleurer et
souffrir et mourir ? Oubliez les arguments de l'ego qui cherche à prouver que tout
ceci est réellement le Paradis. Vous savez qu'il n'en est pas ainsi. Vous ne pouvez
pas vouloir ceci pour vous-même.

Il y a un point au-delà duquel les illusions ne peuvent pas aller. La souffrance


n'est pas le bonheur, et c'est le bonheur que vous voulez réellement. Telle est votre
volonté en vérité. Et ainsi le salut est votre volonté aussi. Vous voulez réussir en ce
que nous essayons de faire aujourd'hui. Nous l'entreprenons avec votre bénédiction
et votre accord heureux.

Nous allons réussir aujourd'hui si vous vous souvenez que vous voulez le
salut pour vous-même. Vous voulez accepter le plan de Dieu parce que vous le
partagez. Vous n'avez aucune volonté qui puisse réellement s'y opposer, et vous ne
voulez pas le faire. Le salut est pour vous. Par-dessus tout le reste, vous voulez la
liberté de vous remémorer Qui vous êtes réellement. Aujourd'hui c'est l'ego qui se
tient impuissant devant votre volonté. Votre volonté est libre, et rien ne peut prévaloir
contre elle.

Par conséquent, nous entreprenons les exercices pour aujourd'hui dans une
confiance heureuse, certains que nous allons trouver ce qu'il est votre volonté de
trouver et nous remémorer ce qu'il est votre volonté de vous remémorer. Aucuns
désirs vains ne peuvent nous retenir, ni nous tromper avec une illusion de force.
Aujourd'hui que votre volonté soit faite, et mette fin pour toujours à la croyance
insensée que c'est l'enfer au lieu du Paradis que vous choisissez.

Nous allons commencer nos périodes de pratique plus longues avec la


reconnaissance que le plan de Dieu pour le salut, et seulement le Sien, est
complètement en accord avec votre volonté. Ce n'est pas l'intention d'un pouvoir
étranger, imposé contre votre gré. C'est ici l'unique intention sur laquelle vous et

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1255 L.141

143

votre Père êtes en accord parfait. Vous allez réussir aujourd'hui, temps réservé pour
la délivrance du Fils de Dieu de l'enfer et de tous les désirs vains. Sa volonté est
maintenant restaurée à sa conscience. Il est désireux ce jour même de considérer la
lumière en lui et d'être sauvé.

Après vous être remémoré ceci, et déterminé à garder clairement votre


volonté dans votre mental, dites-vous avec une douce fermeté et une certitude
tranquille :

« Je veux qu'il y ait lumière.


Que je voie la lumière
qui reflète la Volonté de Dieu et la mienne. »

Puis laissez votre volonté s'affirmer, jointe au pouvoir de Dieu et unie avec votre Soi.
Mettez le reste de la période de pratique sous Leur direction. Joignez-vous à Eux à
mesure qu'Ils ouvrent le chemin.

Dans les périodes de pratique plus courtes, à nouveau faites une déclaration
de ce que vous voulez réellement. Dites :

« Je veux qu'il y ait lumière.


L'obscurité n'est pas ma volonté. »

Ceci devrait être répété plusieurs fois par heure. Il est plus important, cependant,
d'appliquer l'idée d'aujourd'hui sous cette forme immédiatement quand vous êtes
tenté de tenir un grief de quelque sorte. Ceci vous aidera à laisser partir vos griefs,
au lieu de les chérir et de les cacher dans l'obscurité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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144
29 août 1969,
74. « Il n‟y a pas d‟autre volonté que Celle de Dieu. »

L'idée pour aujourd'hui peut être regardée comme la pensée centrale vers
laquelle tous nos exercices sont dirigés. Celle de Dieu est la seule volonté. Quand
vous avez reconnu ceci, vous avez reconnu que votre volonté est la Sienne. La
croyance qu'un conflit soit possible a disparu. La paix a remplacé l'idée étrange que
vous êtes déchiré par des buts conflictuels. En tant qu'une expression de la Volonté
de Dieu, vous n'avez aucun but que le Sien.

Il y a une grande paix dans l'idée d'aujourd'hui, et les exercices pour


aujourd'hui sont dirigés vers la trouver. L'idée elle-même est entièrement vraie. Par
conséquent elle ne peut pas donner lieu à des illusions. Sans illusions le conflit est
impossible. Essayons de reconnaître ceci aujourd'hui, et d'expérimenter la paix que
cette reconnaissance amène.

Commencez les périodes de pratique plus longues en répétant ces pensées


plusieurs fois, lentement et avec une ferme détermination à comprendre ce qu'elles
signifient, et à les garder dans le mental :

« Il n'y a aucune volonté que Celle de Dieu.


Je ne peux pas être en conflit. »

Puis passez plusieurs minutes à ajouter quelques pensées en relation, telles que :

« Je suis en paix. »

« Rien ne peut me déranger. Ma volonté est Celle de Dieu. »

« Ma volonté et Celle de Dieu sont une. »

« Dieu veut la paix pour Son Fils. »

Pendant cette phase d'introduction, soyez sûr de traiter rapidement avec toutes
pensées de conflit qui peuvent traverser votre mental. Dites-vous immédiatement :

« Il n'y a aucune volonté que Celle de Dieu.


Ces pensées de conflit sont sans signification. »

Si il y a une zone de conflit qui semble particulièrement difficile à résoudre,


accordez-lui une considération spéciale. Pensez à son sujet brièvement mais très
particulièrement, identifiez la personne ou les personnes particulières et la situation
ou les situations impliquées, et dites-vous :

« Il n'est de volonté que Celle de Dieu.


Je la partage avec Lui.
Mes conflits au sujet de ___ ne peuvent pas être réels. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1257 L.143

145

Après avoir clarifié votre mental de cette façon, fermez les yeux et essayez
d'expérimenter la paix à laquelle votre réalité vous donne droit. Plongez en elle et
sentez-la vous envelopper. Il peut y avoir quelque tentation de méprendre ces
tentatives pour un retrait, mais la différence est facilement décelée. Si vous
réussissez, vous allez sentir un profond sentiment de joie et un état d‟éveil accru, au
lieu de ressenti de somnolence et de mollesse. La joie caractérise la paix. Par cette
expérience vous allez reconnaître que vous l'avez atteinte.

Si vous vous sentez glisser dans le retrait, répétez rapidement l'idée pour
aujourd'hui et essayez à nouveau. Faites ceci aussi souvent que nécessaire. Il y a un
bien manifeste à refuser de permettre la rétractation dans le retrait, même si vous
n'expérimentez pas la paix que vous cherchez.

Dans les périodes plus courtes, qui devraient être entreprises à des intervalles
réguliers et prédéterminés aujourd'hui, dites à vous-même :

« Il n'est de volonté que Celle de Dieu.


Je cherche Sa paix aujourd'hui. »

Puis essayez de trouver ce que vous êtes en train de chercher. Une minute ou deux
chaque demi-heure, avec les yeux fermés si possibles, devraient bien être passées à
ceci aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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2 sept. 1969,

75. « La lumière est venue. »

La lumière est venue. Vous êtes guéri, et vous pouvez guérir. La


lumière est venue. Vous êtes sauvé, et vous pouvez sauver. Vous êtes en paix, et
vous amenez la paix avec vous où que vous alliez. L'obscurité et le trouble et la mort
ont disparu. La lumière est venue. Aujourd'hui nous célébrons la fin heureuse de
votre long rêve de désastre. Il n'y a aucuns rêves sombres maintenant. La lumière
est venue.

Aujourd'hui le temps de la lumière commence pour vous et pour tous.


C'est une ère nouvelle, dans laquelle un monde nouveau est né. L'ancien n'a laissé
aucune trace sur lui de son passage. Aujourd'hui nous voyons un monde différent,
parce que la lumière est venue. Nos exercices pour aujourd'hui vont en être
d'heureux, dans lesquels nous offrons remerciements pour la cessation de l'ancien et
le commencement du nouveau. Aucunes ombres du passé ne restent pour obscurcir
notre vue et cacher le monde que le pardon nous offre.

Aujourd'hui nous allons accepter le nouveau monde comme ce que


nous voulons voir. Il nous sera donné ce que nous désirons. Nous voulons voir la
lumière ; la lumière est venue.

Nos périodes de pratique plus longues seront consacrées à regarder le


monde que notre pardon nous montre. C'est ce que nous voulons voir, et seulement
ceci. Notre simple intention rend notre but inévitable. Aujourd'hui le monde réel se
lève devant nous dans l'allégresse, pour être vu enfin. La vue nous est donnée,
maintenant que la lumière est venue. Nous ne voyons l'ombre de l'ego sur le monde
d'aujourd'hui. Nous voyons la lumière, et en elle nous voyons la réflexion du Paradis
s'étendre sur le monde.

Commencez les périodes de pratique plus longues en vous disant la


nouvelle heureuse de votre délivrance :

« La lumière est venue.


J'ai pardonné au monde. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1259 L.145

147

Ne vous attardez pas sur le passé aujourd'hui. Gardez un mental complètement


ouvert, lavé de toutes les idées passées et propre de chaque concept que vous avez
fait. Vous avez pardonné au monde aujourd'hui. Vous pouvez le considérer
maintenant comme si vous ne l'aviez jamais vu auparavant. Vous ne savez pas
encore ce à quoi il ressemble. Vous attendez simplement qu'il vous soit montré.
Alors que vous attendez, répétez plusieurs fois, lentement et avec une patience
totale :

« La lumière est venue.


J'ai pardonné au monde. »

Réalisez que votre pardon vous donne droit à la vision. Comprenez que
le Saint Esprit n'échoue jamais à donner le cadeau de la vue à ceux qui pardonnent.
Croyez qu'Il ne va pas vous mettre en échec maintenant. Vous avez pardonné au
monde. Il sera avec vous pendant que vous observez et attendez. Il vous montrera
ce que voit la vraie vision. C'est Sa Volonté, et vous vous êtes joint à Lui.

Attendez-Le patiemment. Il sera là. La lumière est venue. Vous avez


pardonné au monde. Dites-Lui que vous savez que vous ne pouvez pas échouer
parce que vous croyez en Lui. Et dites-vous que vous attendez dans la certitude de
considérer le monde qu'Il vous a promis. A partir de ce moment vous allez voir
différemment. Aujourd'hui la lumière est venue, et vous allez voir le monde qui vous
a été promis depuis que le temps a commencé, et dans lequel la fin du temps est
assurée.

Les périodes de pratique plus courtes, aussi, vont être les


remémorations joyeuses de votre délivrance. Remémorez-vous chaque quart d'heure
ou à peu près qu'aujourd'hui est un temps de célébration particulière. Donnez
remerciements pour la miséricorde et l'Amour de Dieu. Réjouissez-vous que le
pouvoir du pardon guérisse complètement votre vue. Soyez confiant qu'en ce jour il y
a un nouveau commencement. Sans l'obscurité du passé sur vos yeux, vous ne
pouvez pas échouer à voir aujourd'hui. Et ce que vous voyez va être tellement
bienvenu que vous étendrez joyeusement aujourd'hui à toujours. Dites, alors :

« La lumière est venue.


J'ai pardonné au monde. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1260 L.146

148

Si vous deviez être tenté, dites à quiconque semble vous tirer en arrière dans
l'obscurité :

« La lumière est venue.


Je t‟ai pardonné. »

Nous dédions ce jour à la sérénité en laquelle Dieu voudrait que vous nous
soyez. Gardez-la dans votre conscience de vous-même et voyez-la partout
aujourd'hui, alors que nous célébrons le début de votre vision et la vue du monde
réel, qui est venu pour remplacer le monde non pardonné que vous pensiez réel.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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149
4 sept. 1969,

76. « Je ne suis sous aucunes lois que Celles de Dieu. »

Nous avons observé auparavant combien de nombreuses choses insensées


vous ont semblé être le salut. Chacune vous a emprisonné de lois aussi insensées
qu'elle-même. Vous n'êtes pas lié par elles. Encore pour comprendre qu'il en est
ainsi, vous devez d'abord réaliser que le salut ne repose pas là. Pendant que vous
voudriez le chercher dans des choses qui n'ont aucune signification, vous vous
attachez à des lois qui n'ont aucun sens.

Ainsi vous cherchez à prouver que le salut est là où il n'est pas. Aujourd'hui
nous allons être heureux que vous ne puissiez pas le prouver. Car si vous le pouviez,
vous chercheriez pour toujours le salut où il n'est pas, et ne le trouveriez jamais.
L'idée pour aujourd'hui vous dit une fois encore combien le salut est simple.
Cherchez-le où il vous attend, et là il va être trouvé. Ne cherchez nulle part ailleurs,
car il n'est nulle part ailleurs.

Pensez à la liberté en la reconnaissance que vous n'êtes pas attaché par


toutes les lois étranges et tordues que vous avez établies pour vous sauver. Vous
pensez réellement que vous seriez privé à moins d'avoir des tas de coupures de
papiers vertes10 et des piles de disques de métal. Vous pensez réellement qu'une
petite boule ronde ou qu'un fluide quelconque injecté dans vos veines à travers une
aiguille acérée va détourner la mort. Vous pensez réellement que vous êtes seul à
moins qu'un autre corps soit avec vous.

C'est l‟insanité qui pense ces choses. Vous les appelez lois, et les mettez
sous différents noms dans un long catalogue de rituels qui n'ont aucun usage et qui
ne servent aucune intention. Vous pensez que vous devez obéir aux « lois » de la
médecine, de l'économie et de la santé. Protégez le corps, et vous serez sauvé. Ce
ne sont pas des lois, mais de la folie.

Le corps est mis en danger par le mental qui se blesse lui-même. Le corps
souffre juste afin que le mental échoue à voir qu'il est la victime de lui-même. La
souffrance du corps est un masque que le mental tient pour cacher ce qui souffre
réellement. Il voudrait ne pas comprendre qu'il est son propre ennemi ; qu'il s'attaque
lui-même et qu'il veut mourir. C'est de ceci que vos « lois » voudraient sauver le

10
Couleur du dollar.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1262 L.148

150

corps. C'est pour ceci que vous pensez que vous êtes un corps.

Il n‟y a aucunes lois excepté les lois de Dieu. Ceci nécessite d'être répété, -
encore et encore, jusqu'à ce que vous réalisiez que cela s'applique à tout ce que
vous avez fait en opposition à Sa Volonté. Votre magie n'a aucune signification. Ce
qu'elle est destinée à sauver n'existe pas. Seulement ce qu'elle est destinée à cacher
va vous sauver.

Les lois de Dieu ne peuvent jamais être remplacées. Nous allons dévouer
aujourd'hui à nous réjouir qu'il en soit ainsi. Ce n'est plus une vérité que nous
voudrions cacher. Nous réalisons à la place que c'est une vérité qui nous garde
éternellement libre. La magie emprisonne, mais les lois de Dieu établissent libre. La
lumière est venue parce qu'il n'y a aucunes lois que les Siennes.

Nous allons commencer les périodes de pratique plus longues aujourd'hui


avec une courte révision des différentes sortes de « lois » auxquelles nous avons cru
que nous devons obéir. Celles-ci pourraient inclure, par exemple, les lois de la
nutrition, de l'immunisation, de la médication, et de la protection du corps
d‟innombrables façons. Allez plus loin dans votre pensée ; vous croyez en des lois de
l'amitié, des « bonnes » relations et de la réciprocité.

Vous pensez peut-être même qu'il y a des lois qui établissent ce qui est à Dieu
et ce qui est à vous. De nombreuses « religions » ont été basées sur ceci. Elles ne
voudraient pas sauver mais damner au nom du Paradis. Encore elles ne sont
aucunement plus étranges que d'autres « lois » que vous maintenez devant être
obéies pour vous garder en sécurité.

Il n'y a aucunes lois que celles de Dieu. Rejetez toutes les croyances
magiques folles aujourd'hui, et tenez votre mental silencieusement prêt à entendre la
Voix qui parle la vérité pour vous. Vous allez écouter l‟Un qui dit qu'il n'y a aucune
perte sous les lois de Dieu. Le paiement n'est ni donné ni reçu. L'échange ne peut
pas être fait, il n'y a aucuns substituts, et rien n'est remplacé par quelque chose
d'autre. Les lois de Dieu donnent pour toujours et ne prennent jamais.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1263 L.149

151

Entendez-Le Qui vous dit ceci, et réalisez combien sont folles les lois que
vous pensiez soutenir le monde que vous pensiez voir. Puis écoutez davantage. Il va
vous dire plus. Au sujet de l'amour que votre Père a pour vous. Au sujet de la joie
infinie qu'Il vous offre. Au sujet de Son désir ardent pour Son seul Fils, créé en tant
que Son canal pour la création ; qui Lui est dénié par sa croyance en l‟enfer.

Ouvrons aujourd'hui les canaux de Dieu pour Lui, et laissons Sa Volonté


s'étendre à travers nous vers Lui. Ainsi la création infiniment est augmentée. Sa Voix
va parler de ceci pour nous, aussi bien que des joies du Paradis que Ses lois gardent
éternellement illimitées. Nous n‟allons pas répéter l'idée d'aujourd'hui jusqu'à ce que
nous ayons entendu et compris qu'il n'y a aucunes lois que celles de Dieu. Puis nous
allons nous dire, comme dédicace avec laquelle conclure la période de pratique :

« Je ne suis sous aucunes lois que celles de Dieu. »

Nous allons répéter cette dédicace aussi souvent que possible aujourd'hui ; au
moins quatre ou cinq fois par heure, aussi bien qu‟en réponse à quelque tentation de
nous éprouver nous-même comme sujet à d'autres lois tout au long du jour. C'est
notre déclaration de liberté de tout danger et de toute tyrannie. C'est notre
reconnaissance que Dieu est notre Père, et que Son Fils est sauvé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1264 L.150

152
5 sept. 1969,

77. « J'ai droit aux miracles. »

Vous avez droit aux miracles à cause de ce que vous êtes. Vous allez recevoir
des miracles à cause de ce que Dieu est. Et vous allez offrir des miracles parce que
vous êtes un avec Dieu. A nouveau, comme le salut est simple ! Il est simplement
une déclaration de votre vraie identité. C'est ceci que nous allons célébrer
aujourd'hui.

Votre droit aux miracles ne repose pas dans vos illusions au sujet de vous-
même. Il ne dépend pas de quelques pouvoirs magiques que vous vous êtes
attribués, ni de quelques des rituels que vous avez conçus. Il est inhérent à la vérité
de ce que vous êtes. Il est implicite en ce que Dieu votre Père est. Il a été assuré
dans votre création, et garanti par les lois de Dieu.

Aujourd'hui nous allons demander les miracles qui sont votre droit, puisqu‟ils
vous appartiennent. Il vous a été promis pleine délivrance du monde que vous avez
fait. Il vous a été assuré que le Royaume de Dieu est à l'intérieur de vous, et ne peut
jamais être perdu. Nous ne demandons rien de plus que ce qui nous appartient en
vérité. Aujourd'hui, cependant, nous allons aussi nous assurer que nous n'allons pas
nous contenter de moins.

Commencez les périodes de pratique plus longues en vous disant tout à fait
plein de confiance que vous avez droit aux miracles. En fermant les yeux, souvenez-
vous que vous demandez seulement ce qui est pleinement votre droit. Souvenez-
vous aussi que les miracles ne sont jamais pris à un et donnés à un autre, et qu'en
demandant vos droits, vous soutenez les droits de chacun. Les miracles n'obéissent
pas aux lois de ce monde. Ils découlent simplement des lois de Dieu.

Après cette brève phase d'introduction, attendez tranquillement l'assurance


que votre requête est reçue. Vous avez demandé le salut du monde, et le vôtre.
Vous avez demandé qu'il vous soit donné le moyen par lequel ceci est accompli.
Vous ne pouvez pas échouer à être assuré de ceci. Vous ne faites que demander
que la Volonté de Dieu soit faite.

En faisant ceci, vous ne demandez pas réellement quelque chose. Vous


établissez un fait qui ne peut pas être dénié. Le Saint Esprit ne peut qu'assurer que

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1265 L.151

153

votre demande est reçue. Le fait que vous avez accepté doit être tel. Il n'y a aucune
place pour le doute et l'incertitude aujourd'hui. Nous sommes en train de poser une
question réelle enfin. La réponse est une simple déclaration d'un simple fait. Vous
recevrez l'assurance que vous cherchez.

Nos périodes de pratique plus courtes seront fréquentes, et seront aussi


consacrées à la remémoration d'un simple fait. Dites-vous souvent aujourd'hui :

« J'ai droit aux miracles. »

Demandez-les chaque fois qu'il se présente une situation dans laquelle ils sont
réclamés. Vous reconnaîtrez ces situations. Et puisque vous ne vous reposez pas
sur vous-même pour trouver les miracles, vous avez par conséquent pleinement droit
à les recevoir chaque fois que vous demandez. Souvenez-vous, aussi, de ne pas
vous satisfaire de moins que de la réponse parfaite. Soyez rapide à vous dire, si
vous deviez être tenté :

« Je ne vais pas échanger des miracles contre des griefs.


Je veux seulement ce qui m'appartient.
Dieu a établi les miracles en tant que mon droit. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1266 L.152

154
6 sept. 1969,

78. « Que des miracles remplacent tous les griefs. »

Peut-être n'est-ce pas encore tout à fait clair pour vous que chaque décision
que vous prenez en est une entre un grief et un miracle. Chaque grief se tient
comme un bouclier sombre de haine devant le miracle qu'il voudrait dissimuler. Et à
mesure que vous l'élevez devant vos yeux, vous n'allez plus voir le miracle au-delà.
Encore pendant tout ce temps il vous attend dans la lumière. Mais vous voyez vos
griefs à la place.

Aujourd'hui nous allons au-delà des griefs, pour considérer le miracle à la


place. Nous allons inverser la façon dont vous voyez en ne permettant pas à la vue
de s'arrêter avant qu'elle voie. Nous n'allons pas attendre devant le bouclier de
haine, mais le déposer, et doucement lever nos yeux dans le silence pour voir le Fils
de Dieu.

Il vous attend derrière vos griefs, et à mesure que vous les déposez, il va
apparaître dans la lumière brillante où chacun se tenait auparavant. Car chaque grief
est un blocage pour la vue, et comme il est levé, vous voyez le Fils de Dieu où il a
toujours été. Il se tient dans la lumière, mais vous étiez dans l'obscurité. Chaque grief
a rendu l'obscurité plus profonde, et vous n‟auriez pas pu voir. Aujourd'hui nous
allons tenter de voir le Fils de Dieu. Nous n'allons pas nous laisser être aveugle à lui
; nous n'allons pas considérer nos griefs. Ainsi la vision du monde est inversée, à
mesure que nous regardons en direction de la vérité, loin de la peur.

Nous allons sélectionner une personne que vous avez utilisée comme cible
pour vos griefs, et laisser les griefs de côté, et la regarder. Quelqu'un, peut-être, dont
vous avez peur et même que vous haïssez ; quelqu'un que vous pensez que vous
aimez qui vous a mis en colère ; quelqu'un que vous appelez un ami, mais que vous
voyez comme difficile par moments, ou dur à contenter, exigeant, irritant ou
contredisant l'idéal qu'il devrait accepter comme sien selon le rôle que vous avez
établi pour lui.

Vous savez lequel choisir ; son nom a déjà traversé votre mental. Il va être
celui à qui nous demandons que le Fils de Dieu vous soit montré. A travers la vision
de lui derrière les griefs que vous avez tenus contre lui, vous allez apprendre que ce

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1267 L.153

155

qui reposait caché pendant que vous ne le voyiez pas est là en chaque personne, et
peut être vu. Lui qui était un ennemi est plus qu'un ami quand il est libéré pour
prendre le rôle sacré que le Saint Esprit lui a assigné. Qu'il soit Sauveur pour vous
aujourd'hui. Tel est son rôle dans le plan de Dieu votre Père.

Nos périodes de pratique plus longues aujourd'hui vont le voir dans ce rôle.
Nous allons tenter de le maintenir dans notre mental, d'abord comme vous le
considérez maintenant. Nous allons revoir ses fautes, les difficultés que vous avez
eues avec lui, la douleur qu'il vous a causée, sa négligence, et toutes les petites et
plus grandes blessures qu'il a procurées. Nous allons considérer son corps avec ses
défauts, et aussi ses meilleurs aspects, et nous allons penser à ses erreurs et même
à ses « péchés ».

Alors demandons à Lui Qui connaît ce Fils de Dieu dans sa réalité et sa vérité
de pouvoir le regarder d‟une façon différente, et de voir notre Sauveur briller dans la
lumière du vrai pardon, qui nous est donné. Nous Lui demandons au Nom sacré de
Dieu et de Son Fils, aussi sacré que Lui-même :

« Que je voie mon Sauveur en lui


Que Vous avez désigné comme Celui pour moi
A qui demander de me conduire à la lumière sacrée
En laquelle il se tient, que je puisse me joindre à lui. »

Les yeux du corps sont fermés, et alors que vous pensez à lui qui vous a affligé,
laissez à votre mental être montrée la lumière en lui au-delà de vos griefs.

Ce que vous avez demandé ne peut pas être refusé. Votre Sauveur a attendu
longtemps pour cela. Il voudrait être libre, et faire de sa liberté la vôtre. Le Saint
Esprit se penche de lui vers vous, ne voyant aucune séparation en le Fils de Dieu. Et
ce que vous voyez à travers Lui va vous libérer tous les deux. Soyez très tranquille
maintenant, et considérez votre Sauveur rayonnant. Aucuns griefs sombres
n‟obscurcissent la vue de lui. Vous avez permis au Saint Esprit d'exprimer à travers
lui le rôle que Dieu Lui a donné, que vous puissiez être sauvé.

Dieu vous remercie pour ces moments tranquilles aujourd'hui en lesquels vous

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1268 L.154

156

avez laissé vos images de côté, et considéré le miracle de l'amour que le Saint Esprit
vous a montré à leur place. Le monde et le Paradis se joignent pour vous remercier,
car pas une Pensée de Dieu ne peut que se réjouir alors que vous êtes sauvé, et le
monde entier avec vous.

Nous allons nous souvenir de ceci tout au long du jour, et prendre le rôle qui
nous est assigné comme partie du plan de Dieu du salut et pas du nôtre. La tentation
s'écroule quand nous permettons à chaque un que nous rencontrons de nous
sauver, et refusons de cacher sa lumière derrière nos griefs. A chaque un que vous
rencontrez, et à ceux auxquels vous pensez ou dont vous vous souvenez du passé,
permettez que le rôle de Sauveur soit donné, que vous puissiez le partager avec lui.
Pour vous deux, et aussi tous ceux qui n'ont pas la vue, nous prions :

« Que des miracles remplacent tous les griefs. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1269 L.155

157
8 sept. 1969,

79. « Que je reconnaisse le problème pour qu'il puisse être résolu. »

Un problème ne peut pas être résolu si vous ne savez pas ce qu'il est. Même
si réellement il est déjà résolu, vous aurez encore le problème, parce que vous
n'aurez pas reconnu qu'il a été résolu. Ceci est la situation du monde. Le problème
de la séparation, qui est réellement le seul problème, a déjà été résolu. Mais Encore
la solution n'est pas reconnue parce que le problème n'est pas reconnu.

Tout le monde dans ce monde semble avoir ses propres problèmes


particuliers. Encore ils sont tous le même, et doivent être reconnus comme un si la
solution unique qui les résout tous doit être acceptée. Qui peut voir qu'un problème a
été résolu si il pense que le problème est quelque chose d'autre ? Même si la
réponse lui est donnée, il ne peut pas voir son intérêt.

Ceci est la position dans laquelle vous vous trouvez maintenant. Vous avez la
réponse, mais vous êtes encore incertain au sujet de ce qu'est le problème. De
longues séries de problèmes différents semblent vous advenir, et à mesure que l'un
est réglé le suivant et le suivant se présentent. Il semble qu'ils n'aient aucune fin. Il
n'y a aucun moment dans lequel vous vous sentiez complètement libre de
problèmes, et en paix.

La tentation de considérer les problèmes comme nombreux est la tentation de


garder le problème de la séparation non résolu. Le monde semble vous présenter un
vaste nombre de problèmes, chacun demandant une réponse différente. Cette
perception vous place dans une position dans laquelle votre résolution de problème
doit être inadéquate, et où l'échec est inévitable.

Personne ne pourrait résoudre tous les problèmes que le monde paraît


contenir. Ils semblent être sur de si nombreux niveaux, de formes tellement variantes
et de contenu tellement varié, qu'ils vous confrontent avec une situation impossible.
La consternation et la dépression sont inévitables à mesure que vous les considérez.
Certains émergent de façon inattendue, juste alors que vous pensez avoir résolu les
précédents. D'autres restent irrésolus sous un nuage de déni, et se lèvent pour vous
hanter de temps en temps, seulement pour être cachés à nouveau mais toujours non
résolus.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1270 L.156

158

Toute cette complexité n'est qu'une tentative désespérée de ne pas


reconnaître le problème, et par conséquent de ne pas le laisser être résolu. Si vous
pouviez reconnaître que votre seul problème est la séparation, peu importe la forme
qu'elle prenne, vous accepteriez la réponse parce que vous verriez sa pertinence. En
percevant la constance sous-jacente dans tous les problèmes qui semblent vous
assaillir, vous comprendriez que vous avez le moyen de les résoudre tous. Et vous
utiliseriez le moyen, parce que vous reconnaissez le problème.

Dans nos périodes de pratique plus longues aujourd'hui ni nous allons


demander ce que le problème est, et quelle est la réponse à celui-ci. Nous n'allons
pas présumer que nous savons déjà. Nous allons essayer de libérer nos mentals de
toutes les nombreuses formes différentes de problèmes que nous pensons que nous
avons. Nous allons essayer de réaliser que nous avons seulement un problème, que
nous avons échoué à reconnaître. Nous allons demander ce qu'il est, et attendre la
réponse. Elle nous sera dite. Alors nous demanderons la solution pour lui. Et elle
nous sera dite.

Les exercices pour aujourd'hui réussiront dans la mesure dans laquelle nous
n'insistons pas pour définir le problème. Peut-être n'allons-nous pas réussir à laisser
partir toutes nos notions préconçues, mais cela n'est pas nécessaire. Tout ce qui est
nécessaire est d'inviter quelque doute au sujet de la réalité de notre version de ce
que sont nos problèmes. Nous sommes en train d'essayer de reconnaître qu'il nous a
été donné la réponse en reconnaissant le problème, qu'ainsi le problème et la
réponse peuvent être amenés ensemble et nous pouvons être en paix.

Les périodes de pratique plus courtes pour aujourd'hui ne seront pas établies
par le temps mais par le besoin. Vous allez voir de nombreux problèmes aujourd'hui,
chacun appelant une réponse. Nos efforts vont être dirigés en direction de
reconnaître qu'il y a seulement un problème et une réponse. Dans cette
reconnaissance tous les problèmes sont résolus. En cette reconnaissance il y a la
paix.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1271 L.157

159

Ne soyez pas trompé par la forme des problèmes aujourd'hui. Chaque fois
que quelque difficulté semble se présenter, dites-vous rapidement :

« Que je reconnaisse ce problème qu'ainsi il puisse être résolu. »

Puis essayez de suspendre tout jugement au sujet de ce que le problème est. Si


possible, fermez les yeux pendant un moment, et demandez ce qu'il est. Vous serez
entendu et il vous sera répondu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1272 L.158

160
9 sept. 1969,

80. « Que je reconnaisse que mes problèmes ont été résolus. »

Si vous êtes désireux de reconnaître vos problèmes, vous allez


reconnaître que vous n'avez aucuns problèmes. A votre unique problème central il a
été répondu, et vous n'en avez aucun autre. Par conséquent, vous devez être en
paix. Le salut dépend ainsi de la reconnaissance de ce problème unique, et de la
compréhension qu'il a été résolu. Un problème--une solution. Le salut est accompli.
La liberté du conflit vous a été donnée. Acceptez ce fait, et vous êtes prêt à prendre
votre place de droit dans le plan de Dieu pour le salut.

Votre seul problème a été résolu ! Répétez-vous ceci encore et encore


aujourd'hui, avec gratitude et conviction. Vous avez reconnu votre seul problème,
ouvrant le chemin pour le Saint Esprit qu'Il vous donne la réponse de Dieu. Vous
avez mis la tromperie de côté, et vu la lumière de la vérité. Vous avez accepté le
salut pour vous-même en amenant le problème à la réponse. Et vous pouvez
reconnaître la réponse, parce que le problème a été identifié.

Vous avez droit à la paix aujourd'hui. Un problème qui a été résolu ne


peut pas vous troubler. Soyez seulement certain que vous n'oubliez pas que tous les
problèmes sont le même. Leurs nombreuses formes ne vous tromperont pas alors
que vous vous remémorez ceci. Un problème - une solution. Acceptez la paix que
cette simple déclaration amène.

Dans nos périodes de pratique plus longues aujourd'hui, nous allons


réclamer la paix qui doit être la nôtre quand le problème et la réponse ont été
amenés ensemble. Le problème doit avoir disparu parce que la réponse de Dieu ne
peut pas échouer. Ayant reconnu l'un, vous avez reconnu l'autre. La solution est
inhérente au problème. Il vous est répondu et vous avez accepté la réponse. Vous
êtes sauvé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1273 L.159

161

Maintenant que la paix que votre acceptation amène vous soit donnée.
Fermez les yeux et recevez votre récompense. Reconnaissez que vos problèmes ont
été résolus. Reconnaissez que vous êtes hors du conflit, libre et en paix. Par-dessus
tout, souvenez-vous que vous avez un problème unique et que le problème a une
unique solution. C'est en ceci que la simplicité du salut repose. C'est à cause de ceci
qu'il est garanti qu'il fonctionne.

Assurez-vous souvent aujourd'hui que vos problèmes ont été résolus.


Répétez l'idée avec profonde conviction aussi fréquemment que possible. Et soyez
particulièrement sûr d'appliquer l'idée pour aujourd'hui à tout problème particulier qui
pourrait se produire. Dites rapidement :

« Que je reconnaisse que ce problème a été résolu. »

Soyons déterminé à ne pas amasser de griefs aujourd'hui. Soyons déterminé à être


libre de problèmes qui n'existent pas. Le moyen est la simple honnêteté. Ne vous
trompez pas au sujet de ce qu'est le problème, et vous devez reconnaître qu'il a été
résolu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1274 L.160

162
10 sept. 1969,

Nous sommes prêts maintenant pour une autre révision. Nous allons
commencer où notre dernière révision en est restée, et couvrir deux idées chaque
jour. La première partie de chaque jour sera consacrée à une de ces idées, et la
seconde partie du jour à l'autre. Nous aurons une période d'exercice plus longue, et
de fréquentes plus courtes dans lesquelles nous pratiquerons chacune d'elles.

Les périodes de pratique plus longues suivront cette forme générale :


Prenez environ quinze minutes pour chacune d'elles, et commencez en pensant au
sujet de l'idée et des commentaires qui sont inclus dans les devoirs. Consacrez
quelques trois ou quatre minutes à les relire lentement, plusieurs fois si vous le
souhaitez, et puis fermez les yeux et écoutez. Répétez la première phase si vous
trouvez que votre mental erre, mais essayez de passer la majeure partie de la
période de pratique à écouter tranquillement mais attentivement.

Il y a un message qui vous attend. Soyez confiant que vous le recevrez.


Souvenez-vous qu'il vous appartient, et que vous le voulez. Ne permettez pas à votre
intention de vaciller en face des pensées distrayantes. Réalisez que, quelle que soit
la forme que de telles pensées puissent prendre, elles n'ont aucune signification ni
aucun pouvoir. Remplacez-les par votre détermination à réussir.

N'oubliez pas que votre volonté a le pouvoir sur tous les fantasmes et
les rêves. Faites-lui confiance pour vous voir au travers, et vous porter au-delà d‟eux
tous. Considérez ces périodes de pratique comme des dédicaces au chemin, à la
vérité, et à la vie. Refusez d'être dévié dans des détours, des illusions, et des
pensées de mort. Vous êtes consacré au salut. Soyez déterminé chaque jour à ne
pas laisser votre fonction inaccomplie.

Réaffirmez votre détermination dans les périodes de pratique plus


courtes aussi, en utilisant la forme originale de l'idée pour l‟applications générale, et
les formes plus particulières quand c'est nécessaire. Certaines formes particulières

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1275 L.161

163

vont être inclues dans les commentaires. Ceux-ci, cependant, sont simplement des
suggestions. Ce ne sont pas les mots particuliers que vous utilisez qui ont de
l'importance.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1276 L.162

164
10 sept. 1969,

81. Nos idées pour la révision sont aujourd'hui :

61. « Je suis la lumière du monde. »

Comme je suis sacré, moi à qui il a été donné la fonction d‟éclairer le


monde ! Que je sois tranquille devant ma sainteté. Dans sa lumière calme que tous
mes conflits disparaissent. En sa paix que je me souvienne Qui je suis.

Certaines formes particulières pour appliquer l‟idée quand des difficultés


spéciales semblent se présenter pourraient être :

« Que je n'obscurcisse pas la lumière du monde en moi. »


« Que la lumière du monde brille à travers cette apparence. »
« Cette ombre va s'évanouir devant la lumière. »

62. « Le pardon est ma fonction en tant que lumière du monde. »

C'est à travers l'acceptation de ma fonction que je vais voir la lumière


en moi. Et dans cette lumière ma fonction se tient clairement et parfaitement sans
ambiguïté sous mes yeux. Mon acceptation ne dépend pas de ma reconnaissance
de ce qu'est ma fonction, car je ne comprends pas encore le pardon. Encore je veux
avoir confiance que dans la lumière je vais la voir comme elle est.

Des formes particulières pour utiliser cette idée pourraient inclure :

« Que ceci m'aide à apprendre ce que signifie le pardon. »


« Que je ne sépare pas ma fonction de ma volonté. »
« Je ne voudrais pas utiliser ceci dans une intention étrange. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1277 L.163

165
11 sept. 1969,

82. Nous allons revoir ces idées aujourd'hui :

63. « La lumière du monde amène la paix à chaque mental à travers


mon pardon. »

Mon pardon est le moyen par lequel la lumière du monde trouve


expression à travers moi. Mon pardon est le moyen par lequel je deviens conscient
de la lumière du monde en moi. Mon pardon est le moyen par lequel le monde est
guéri, en même temps que moi. Alors, que je pardonne au monde, qu'il puisse être
guéri tout avec moi.

Des suggestions de formes particulières pour appliquer cette idée sont :

« Que la paix s'étende de mon mental au vôtre, (nom). »


« Je partage la lumière du monde avec vous, (nom). »
« A travers mon pardon je peux voir ceci tel que c'est. »

64. « Que je n'oublie pas ma fonction. »

Je voudrais ne pas oublier ma fonction parce que je voudrais me


souvenir de mon Soi. Je ne peux pas remplir ma fonction si je l'oublie. Et à moins
que je remplisse ma fonction, je ne vais pas expérimenter la joie que Dieu me
destine.

Des formes particulières adaptées de cette idée incluent :

« Que je n'utilise pas ceci pour me cacher ma fonction. »


« Je voudrais utiliser ceci comme une opportunité de remplir ma
fonction. »
« Ceci peut menacer mon ego, mais ne peut pas changer ma fonction
de quelque façon. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1278 L.164

166
12 sept. 1969,

83. Aujourd‟hui revoyons ces idées :

65. « Ma seule fonction est celle que Dieu m'a donnée. »

Je n'ai aucune fonction que celle que Dieu m'a donnée. Cette
reconnaissance me délivre de tout conflit, parce qu'elle signifie que je ne peux pas
avoir de buts conflictuels. Avec une intention seulement, je suis toujours certain de
que faire, que dire, et que penser. Tout doute doit disparaître à mesure que je
reconnais que ma seule fonction est celle que Dieu m'a donnée.

Des applications plus spécifiques de cette idée pourraient prendre ces


formes :

« Ma perception de ceci ne change pas ma fonction. »


« Ceci ne me donne pas une fonction autre que celle que Dieu m'a
donnée. »
« Que je n'utilise pas ceci pour justifier une fonction que Dieu ne m'a
pas donnée. »

66. « Mon bonheur et ma fonction sont un. »

Toutes les choses qui viennent de Dieu sont une. Elles viennent de
l'Unicité, et doivent être reçues comme une. Remplir ma fonction est mon bonheur
parce que les deux viennent de la même Source. Et je dois apprendre à reconnaître
ce qui me rend heureux si je veux trouver le bonheur.

Certaines formes utiles pour des applications spécifiques de cette idée


sont :

« Ceci ne peut pas séparer mon bonheur de ma fonction. »


« L'unicité de mon bonheur et de ma fonction reste entièrement non
affectée par ceci. »
« Rien, incluant ceci, ne peut justifier l'illusion du bonheur à l'écart de
ma fonction. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1279 L.165

167
13 sept. 1969,

84. Voici les idées pour la révision d'aujourd'hui :

67. « L'Amour m'a créé semblable à Lui-même. »

Je suis dans la similitude de mon Créateur. Je ne peux pas souffrir, je


ne peux pas expérimenter la perte, et je ne peux pas mourir. Je ne suis pas un corps.
Je voudrais reconnaître ma réalité aujourd'hui. Je ne vais adorer aucunes idoles, ni
élever mes propres auto concepts pour remplacer mon Soi. Je suis à l‟image de mon
Créateur. L'Amour m'a créé semblable à Lui-même.

Vous pourriez trouver ces formes particulières utiles dans l'application


de l'idée :

« Que je ne voie pas une illusion de moi-même en ceci. »


« Alors que je regarde ceci, que je me souvienne de mon Créateur. »
« Mon Créateur n'a pas créé ceci comme je le vois. »

68. « L'amour ne tient aucuns griefs. »

Les griefs sont complètement étrangers à l'amour. Les griefs attaquent


l'amour et tiennent sa lumière obscurcie. Si je tiens griefs j'attaque l'amour, et par
conséquent j'attaque mon Soi. Mon Soi devient ainsi étranger pour moi. Je suis
déterminé à ne pas attaquer mon Soi aujourd'hui, qu'ainsi je puisse me souvenir Qui
je suis.

Ces formes particulières pour appliquer cette idée pourraient être utiles
:

« Ceci n'est aucunement une justification pour nier mon Soi. »


« Je ne vais pas utiliser ceci pour attaquer l'amour. »
« Que ceci ne me tente pas de m'attaquer. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1280 L.166

168
14 sept. 1969,

85. La révision d'aujourd'hui va couvrir ces idées :

69. « Mes griefs cachent la lumière du monde en moi. »

Mes griefs me montrent ce qui n'est pas là, et me cachent ce que je


voudrais voir. Reconnaissant ceci, pour quoi voudrais-je mes griefs ? Ils me gardent
dans l'obscurité et cachent la lumière. Les griefs et la lumière ne peuvent pas aller
ensemble, mais la lumière et la vision doivent être jointes pour moi pour voir. Pour
voir je dois poser les griefs de côté. Je veux voir, et ceci sera le moyen par lequel je
vais réussir.

Des applications spécifiques pour cette idée pourraient être faites sous
ces formes :

« Que je n'utilise pas ceci comme obstacle à la vue. »


« La lumière du monde va dissiper tout ceci. »
« Je n'ai aucun besoin de ceci. Je veux voir. »

70. « Mon salut vient de moi. »

Aujourd'hui je vais reconnaître où est mon salut. Il est en moi parce que
sa Source est là. Il n'a pas laissé sa Source, et ainsi il ne peut pas avoir laissé mon
mental. Je ne vais pas le chercher à l'extérieur de moi-même. Il n'est pas trouvé à
l'extérieur et puis amené à l'intérieur. Mais depuis l'intérieur de moi il va atteindre au-
delà, et tout ce que je vois ne fera que réfléchir la lumière qui brille en moi et d‟elle-
même.
Ces formes de l'idée sont adaptées pour des applications plus
spécifiques :

« Que ceci ne me tente pas de chercher mon salut loin de moi. »


« Je ne vais pas laisser ceci interférer avec ma conscience de la
Source de mon salut. »
« Ceci n'a aucun pouvoir de m'enlever le salut. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1281 L.167

w 169
15 septembre 1969,

86. Ces idées sont pour la révision aujourd'hui :

(71). « Seul le plan de Dieu pour le salut va fonctionner. »

Il est insensé pour moi de chercher le salut au hasard. Je l'ai vu dans


de nombreuses personnes et dans de nombreuses choses, mais quand je l'ai atteint,
il n'était pas là. Je me suis trompé au sujet d'où il est. Je me suis trompé au sujet de
ce qu'il est. Je ne vais pas davantage entreprendre de vaine recherche. Seul le plan
de Dieu pour le salut va fonctionner. Et je vais me réjouir parce que Son plan ne peut
jamais échouer.

Voici quelques formes suggérées pour appliquer cette idée


spécifiquement :

« Le plan de Dieu pour le salut va me sauver de ma perception de


ceci. »
« Ceci n'est aucunement une exception dans le plan de Dieu pour mon
salut. »
« Que je perçoive ceci seulement dans la lumière du plan de Dieu pour
le salut. »

(72). « Tenir grief est une attaque du plan de Dieu pour le salut. »

Tenir grief est une tentative de prouver que le plan de Dieu pour le salut
ne va pas fonctionner. Encore seulement Son plan va fonctionner. En tenant griefs je
suis par conséquent en train d'exclure mon seul espoir de salut de ma conscience.
Je voudrais ne plus mettre en échec mes propres meilleurs intérêts de cette façon
insensée. Je voudrais accepter le plan de Dieu pour le salut et être heureux.

Des applications spécifiques pour cette idée pourraient être sous ces
formes :

« Je suis en train de choisir entre la mé-perception et le salut pendant


que je regarde ceci. »
« Si je vois terrain pour des griefs en ceci, je ne vais pas voir les
terrains pour mon salut. »
« Ceci appelle le salut, pas l'attaque. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1282 L.168

w 170
16 septembre 1969,

87. Notre révision aujourd‟hui va couvrir ces idées :

73. « Je veux qu‟il y ait lumière. »

Je vais utiliser le pouvoir de ma volonté aujourd‟hui. Ce n‟est pas ma


volonté que de tâtonner à l‟entour dans l‟obscurité, apeuré par des ombres et effrayé
par des choses non-vues et non-réelles. La lumière va être mon guide aujourd‟hui. Je
vais la suivre où elle me conduit, et je vais regarder seulement ce qu‟elle me montre.
Ce jour je vais expérimenter la paix de la perception vraie.

Ces formes de cette idée devraient être utiles pour des applications
spécifiques :

« Ceci ne peut pas cacher la lumière que je veux voir. »


« Tu te tiens avec moi dans la lumière, (nom). »
« Dans la lumière ceci va paraître différent. »

74. « Il n‟est aucune volonté que Celle de Dieu. »

Je suis en sécurité aujourd‟hui parce qu‟il n‟y a aucune volonté que


Celle de Dieu. Je peux devenir effrayé seulement quand je crois qu‟il y a une autre
volonté. J‟essaie d‟attaquer seulement quand je suis effrayé, et seulement quand
j‟essaie d‟attaquer puis-je croire que ma sécurité éternelle est menacée. Aujourd‟hui
je vais reconnaître que tout ceci ne s‟est pas produit. Je suis en sécurité parce qu‟il
n‟est aucune volonté que Celle de Dieu.

Voici quelques formes utiles de cette idée pour des applications


spécifiques :

« Que je perçoive ceci en accord avec la Volonté de Dieu. »


« C‟est la Volonté de Dieu que vous soyez Son Fils, (nom), et la mienne
aussi. »
« Ceci est partie de la Volonté de Dieu pour moi, quelle que soit la
manière dont je puisse le voir. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1283 L.169

w 171
17 septembre 1969,

88. Aujourd‟hui nous allons réviser ces idées :

75. « La lumière est venue. »

En choisissant le salut plutôt que l'attaque je choisis simplement de


reconnaître ce qui est déjà là. Le salut est une décision déjà prise. L'attaque et les
griefs ne sont pas là à choisir. C'est pourquoi je choisis toujours entre vérité et
illusion ; entre ce qui est là et ce qui ne l'est pas. La lumière est venue. Je ne peux
que choisir la lumière, car elle n'a aucune alternative. Elle a remplacé l'obscurité, et
l'obscurité a disparu.

Ces formes peuvent se montrer utiles pour des applications spécifiques de


cette idée :

« Ceci ne peut pas me montrer l'obscurité, car la lumière est venue. »


« La lumière en toi est tout ce que je voudrais voir, (nom). »
« Je voudrais voir en ceci seulement ce qui est là. »

76. « Je ne suis sous aucunes lois que Celles de Dieu. »

Voici la parfaite déclaration de ma liberté. Je ne suis sous aucunes lois que


Celles de Dieu. Je suis constamment tenté de fabriquer d'autres lois, et de leur
donner pouvoir sur moi. Je souffre seulement à cause de ma croyance en elles. Elles
n'ont aucun effet réel du tout sur moi. Je suis parfaitement libre des effets de toutes
lois sauf de Celles de Dieu. Et les Siennes sont les lois de la liberté.

Pour des formes spécifiques d'application de cette idée, ceci pourrait être utile
:

« Ma perception de ceci me montre que je crois en des lois qui n‟existent


pas. »
« Je vois seulement les lois de Dieu au travail en ceci. »
« Que je permette aux lois de Dieu de travailler en ceci, et pas aux miennes. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1284 L.170

w 172
18 septembre 1969,

89. Voici nos idées de révision pour aujourd'hui :

77. « J‟ai droit aux miracles. »

J‟ai droit aux miracles parce que je ne suis sous aucunes lois que celles de
Dieu. Ses lois me délivrent de tous griefs, et les remplacent par des miracles. Et je
voudrais accepter les miracles à la place des griefs, qui ne sont que des illusions qui
cachent les miracles au-delà. Maintenant je voudrais accepter seulement ce que les
lois de Dieu me donnent le droit d‟avoir, que je puisse l‟utiliser au nom de la fonction
qu‟Il m‟a donnée.

Vous pourriez utiliser ces suggestions pour des applications spécifiques de


cette idée :

« Derrière ceci il y a un miracle auquel j‟ai droit. »


« Que je ne tienne pas un grief contre toi, (nom), mais t‟offre le miracle qui
t‟appartient à la place. »
« Vu véritablement, ceci m‟offre un miracle. »

78. « Que des miracles remplacent tous les griefs. »

Par cette idée j‟unis ma volonté avec celle du Saint Esprit, et les perçois
comme une. Par cette idée j‟accepte ma délivrance de l‟enfer. Par cette idée
j‟exprime mon bon vouloir que toutes mes illusions soient remplacées par la vérité,
selon le plan de Dieu pour mon salut. Je voudrais ne faire aucunes exceptions ni
aucunes substitutions. Je veux tout du Paradis et seulement le Paradis, comme Dieu
veut que j‟aie.

Des formes spécifiques utiles pour appliquer cette idée pourraient être :

« Je voudrais ne pas tenir ce grief à l‟écart de mon salut. »


« Que nos griefs soient remplacés par des miracles, (nom). »
« Au-delà de ceci il y a le miracle par lequel tous mes griefs sont remplacés. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1285 L.171

w 173
19 septembre 1969,

90. Pour cette révision nous allons utiliser ces idées :

79. « Que je reconnaisse le problème afin qu'il puisse être résolu. »

Que je réalise aujourd'hui que le problème est toujours quelque forme de grief
que je voudrais chérir. Que je comprenne aussi que la solution est toujours un
miracle avec lequel je laisse le grief être remplacé. Aujourd'hui je voudrais me
remémorer la simplicité du salut en renforçant la leçon qu'il y a un unique problème
et une unique solution. Le problème est un grief ; la solution est un miracle. Et j'invite
la solution à venir à moi à travers mon pardon du grief, et mon accueil du miracle qui
prend sa place.

Des applications spécifiques de cette idée pourrait être en ces formes :

« Ceci me présente un problème que je voudrais voir résolu. »


« Le miracle derrière ce grief va le résoudre pour moi. »
« La réponse à ce problème est le miracle qu'il cache. »

80. « Que je reconnaisse que mes problèmes ont été résolus. »

Il me semble avoir des problèmes seulement parce que je mésuse du temps.


Je crois que le problème vient d'abord, et que le temps doit s'écouler avant qu'il
puisse être résolu. Je ne vois pas le problème et la réponse comme simultanés dans
leur déroulement. C'est parce que je ne réalise pas encore que Dieu a placé la
réponse ensemble avec le problème, qu'ainsi qu'ils ne puissent pas être séparés par
le temps. Le Saint Esprit va m'enseigner ceci, si je Le laisse faire. Et je vais
comprendre qu'il est impossible que je puisse avoir un problème qui n'a pas déjà été
résolu.

Ces formes de l'idée seront utiles pour des applications spécifiques :

« Je n'ai pas besoin d'attendre pour que ceci soit résolu. »


« La réponse à ce problème m'est déjà donnée, si je veux l'accepter. »
« Le temps ne peut pas séparer ce problème de sa solution. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1286 L.172

W 174
20 septembre 1969,

91. « Les miracles sont vus dans la lumière. »

Il est important de se souvenir que les miracles et la vision vont


nécessairement ensemble. Ceci a besoin de répétition, et de répétition fréquente.
C'est une idée centrale dans votre nouveau système de pensée et dans la perception
qu'il produit. Le miracle est toujours là. Sa présence n'est pas causée par votre vision
; son absence n'est pas le résultat de votre échec à voir. C'est seulement votre
conscience des miracles qui est affectée. Vous les verrez dans la lumière ; vous ne
les verrez pas dans le noir.

Pour vous, alors, la lumière est cruciale. Pendant que vous demeurez dans
l'obscurité le miracle demeure non vu. Ainsi vous êtes convaincu qu'il n'est pas là.
Ceci découle des prémisses d'où l'obscurité vient. Le déni de la lumière conduit à
l'échec à la percevoir. L'échec à percevoir la lumière est percevoir l'obscurité. La
lumière est inutile pour vous alors, quand bien même elle est là. Vous ne pouvez pas
l'utiliser parce que sa présence est pour vous inconnue. Et la réalité apparente de
l'obscurité rend l'idée de la lumière sans signification.

Qu‟il vous soit dit que ce que vous ne voyez pas est là a l'air d'une insanité. Il
est très difficile de devenir convaincu que c'est une insanité de ne pas voir ce qui est
là, et de voir ce qui n'est pas là à la place. Vous ne doutez pas que les yeux du corps
puissent voir. Vous ne doutez pas que les images qu'ils vous montrent soient réalité.
Votre foi repose en l'obscurité, pas en la lumière. Comment ceci peut-il être inversé ?
Pour vous c'est impossible, mais vous n'êtes pas seul en ceci.

Vos efforts, aussi petits qu'ils puissent être, ont un fort soutien. Si vous ne
faisiez que réaliser combien cette force est grande, vos doutes s'évanouiraient.
Aujourd'hui nous allons nous consacrer à la tentative de vous laisser sentir cette
force. Quand vous aurez senti la force en vous, qui met tous les miracles facilement
à votre portée, vous ne douterez pas. Les miracles que votre sentiment de faiblesse
cache vont jaillir dans votre conscience à mesure que vous sentez la cette force en
vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1287 L.173

W 175 21 septembre 1969,

Trois fois aujourd'hui, mettez de côté environ dix minutes pour un moment
tranquille dans lequel vous essayez de laisser derrière votre faiblesse. Ceci est
accompli très simplement, à mesure que vous vous enseignez que vous n'êtes pas
un corps. La foi va vers avec ce que vous voulez, et vous instruisez votre mental en
conséquence. Votre volonté reste votre enseignant, et votre volonté a toute la force
de faire ce qu'elle désire. Vous pouvez échapper au corps si vous le choisissez.
Vous pouvez expérimenter la force en vous.

Commencez les périodes de pratique plus longues avec cet énoncé de vraies
relations de cause à effet :

« Les miracles sont vus dans la lumière.


Les yeux du corps ne perçoivent pas la lumière.
Mais je ne suis pas un corps. Que suis-je ? »

La question avec laquelle cette déclaration se termine est nécessaire pour nos
exercices aujourd'hui. Ce que vous pensez que vous êtes est une croyance qui doit
être défaite. Mais ce que vous êtes réellement doit vous être révélé. La croyance que
vous êtes un corps appelle une correction, étant une erreur. La vérité de ce que vous
êtes fait appel à la force en vous pour amener à votre conscience ce que cachait
l'erreur.

Si vous n'êtes pas un corps, qu'êtes-vous ? Vous avez besoin d'être conscient
de ce que le Saint Esprit utilise pour remplacer l'image d'un corps dans votre mental.
Vous avez besoin de sentir quelque chose pour y mettre votre foi, à mesure que
vous l'enlevez du corps. Vous avez besoin d'une expérience réelle de quelque chose
d'autre, quelque chose de plus solide et de plus sûr ; de plus digne de votre foi, et de
réellement là.

Si vous n'êtes pas un corps, qu'êtes-vous ? Demandez ceci avec honnêteté,


et puis consacrez plusieurs minutes à permettre que vos pensées erronées au sujet
de vos attributs soient corrigées, et à leurs opposés de prendre leur place. Dites, par
exemple :

« Je ne suis pas faible, mais fort. »


« Je ne suis pas impuissant, mais j'ai tout pouvoir. »
« Je ne suis pas limité, mais illimité. »
« Je ne suis pas dans le doute, mais certain. »
« Je ne suis pas une illusion, mais une réalité. »
« Je ne peux pas voir dans l'obscurité, mais dans la lumière. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1288 L.174

w 43411

Maintenant sommes-nous sauvés vraiment. Car en les mains de Dieu nous reposons
non troublés, sûrs que seulement le bien peut nous venir. Si nous oublions, nous
allons doucement être rassurés. Si nous acceptons une pensée non pardonnante,
elle va rapidement être remplacée par le reflet de l‟amour. Et si nous sommes tentés
d‟attaquer, nous allons faire appel à Lui Qui garde notre repos, pour faire le choix
pour nous qui laisse la tentation loin derrière. Le monde n‟est plus notre ennemi, car
nous avons choisi que nous soyons son Ami.

11
La page w 176 pourrait être :

9. Dans la seconde phase de la période d'exercice, essayez d'expérimenter ces vérités au


sujet de vous-même. Concentrez-vous particulièrement sur les expérimentations de force.
Souvenez-vous que tout sentiment de faiblesse est associé avec la croyance que vous êtes un
corps, une croyance qui est erronée et ne mérite aucune foi. Essayez de retirer votre foi d'elle,
ne serait-ce qu'un moment. Vous allez prendre l'habitude de garder foi en le plus digne en
vous à mesure que nous progresserons.
10. Relaxez-vous pendant le reste de la période de pratique, confiant que vos efforts, aussi
maigres qu'ils soient, sont pleinement soutenus par la force de Dieu et de toutes Ses Pensées.
C'est d'Eux que votre force va venir. C'est à travers Leur fort soutien que vous allez sentir la
force en vous. Ils sont unis avec vous dans cette période de pratique, en laquelle vous partagez
une intention semblable à la Leur. Leur est la lumière en laquelle vous verrez les miracles,
parce que Leur force est vôtre. Leur force devient vos yeux, que vous puissiez voir.
11. Cinq ou six fois par heure, à intervalles raisonnablement réguliers, remémorez-vous
que les miracles sont vus dans la lumière. Aussi, soyez sûr de faire face à la tentation avec
l'idée d'aujourd'hui. Cette forme pourrait être utile dans cette intention particulière :

Les miracles sont vus dans la lumière. Que je ne ferme pas les yeux à
cause de ceci.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1289 L.175

W 177
22 septembre 1969,

92. « Les miracles sont vus dans la lumière, et la lumière et la force sont une. »

L'idée pour aujourd'hui est une extension de la précédente. Vous ne pensez


pas à la lumière en termes de force et à l'obscurité en termes de faiblesse. C'est
parce que votre idée de ce que voir signifie est liée au corps et à ses yeux et à son
cerveau. Ces porquoi vous croyez que vous pouvez changer ce que vous voyez en
mettant de petits morceaux de verre devant vos yeux. Ceci est parmi les nombreuses
croyances magiques qui viennent de la conviction que vous êtes un corps, et que les
yeux du corps peuvent voir.
Vous croyez aussi que le cerveau du corps peut penser. Si vous ne faisiez
que comprendre la nature de la pensée, vous ne pourriez que rire de cette idée
insensée. C'est comme si vous pensiez que vous tenez l'allumette qui éclaire le
soleil, et lui donne toute sa chaleur ; ou que vous tenez l‟univers à l'intérieur de votre
main, solidement lié jusqu'à ce que vous le laissiez aller. Encore ceci n'est pas plus
fou que de croire que les yeux du corps puissent voir ; que le cerveau puisse penser
savoir.

C'est la force de Dieu en vous qui est la lumière en laquelle vous voyez,
comme c'est Son Mental avec lequel vous pensez. Sa force dénie votre faiblesse.
C'est votre faiblesse qui voit à travers les yeux du corps, scrutant l'obscurité pour
appréhender le portrait d'elle-même ; le petit, le faible, le malade et le mourant, ceux
dans le besoin, les impuissants et les effrayés, les tristes, les pauvres, les affamés et
les sans joie. Ceux-ci sont vus à travers des yeux qui ne peuvent pas voir et ne
peuvent pas bénir.

La force dépasse ces choses en voyant après les apparences. Elle garde son
regard stable sur la lumière qui repose au-delà d'elles. Elle s'unit avec la lumière,
dont elle est une partie. Elle voit elle-même. Elle amène la lumière dans laquelle
votre Soi apparaît. Dans l'obscurité vous percevez un soi qui n'est pas là. La force

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1290 L.176

W 178

est la vérité au sujet de vous ; la faiblesse est une idole faussement vénérée, et
adorée que la force puisse être dissipée, et que l'obscurité gouverne où Dieu a prévu
qu'il doit être lumière.

La force vient de la vérité, et brille de la lumière que sa Source lui a donnée ;


la faiblesse reflète l'obscurité de son fabricant. Elle est malade et regarde la maladie,
qui est semblable à elle-même. La vérité est un sauveur, et peut seulement vouloir le
bonheur et la paix pour chacun. Elle donne sa force à quiconque demande, en
quantité illimitée. Elle voit qu'un manque en quelqu'un serait un manque en tous, et
ainsi elle donne sa lumière que tous puissent voir, et en bénéficier comme un. Sa
force est partagée, qu'elle puisse amener à tous le miracle en lequel ils vont s'unir en
intention et pardon et en amour.

La faiblesse, qui regarde dans l'obscurité, ne peut pas voir une intention dans
le pardon et dans l'amour. Elle voit tous les autres différents d'elle-même, et rien
dans le monde qu'elle voudrait partager. Elle juge et condamne, mais n'aime pas.
Dans l'obscurité elle reste pour se cacher, et rêve qu'elle est forte et conquérante, un
vainqueur sur des limitations qui ne font que grandir dans l'obscurité à des
dimensions énormes. Elle craint et elle attaque et se déteste, et l'obscurité couvre
tout ce qu'elle voit, laissant ses rêves aussi effrayés qu'elle-même. Aucuns miracles
ne sont ici, mais seulement la haine. Elle se sépare de ce qu'elle voit, alors que la
lumière et la force se perçoivent comme une.

La lumière de la force n'est pas la lumière que vous voyez. Elle ne change pas
et ne vacille pas et ne disparaît pas. Elle ne bascule pas de la nuit au jour, ni
retourne à l'obscurité jusqu'à ce que le matin revienne. La lumière de la force est
constante, sûre comme l'amour, éternellement heureuse de se donner parce qu'elle
ne peut pas donner si ce n'est à Elle-même. Nul ne peut demander en vain de
partager sa vue, et aucune personne qui entre dans son domicile ne peut le quitter
sans un miracle sous les yeux, et la force et la lumière demeurant en son coeur.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1291 L.177

W 179

La force en vous va vous offrir la lumière, et guider votre vue que vous ne
vous attardiez pas sur des ombres vaines que les yeux du corps fournissent pour
l'auto tromperie. La force et la lumière s'unissent en vous, et où elles se rencontrent,
votre Soi se tient prêt à vous embrasser comme Son bien. Tel est le lieu de rencontre
que nous essayons aujourd'hui de trouver et de nous y reposer, car la paix de Dieu
est où votre Soi, Son Fils, attend maintenant de Se rencontrer à nouveau, et d'être
en tant qu‟Un.

Donnons vingt minutes deux fois aujourd'hui pour nous joindre à cette
rencontre. Laissez-vous être amené à votre Soi. Sa force sera la lumière dans
laquelle le cadeau de la vue vous est donné. Laissez, alors, le noir un petit moment
aujourd'hui, et nous pratiquerons voir dans la lumière, en fermant les yeux du corps,
et en demandant à la vérité de nous montrer comment trouver le lieu de rencontre du
soi et du Soi, où la lumière et la force sont une.

Matin et soir nous pratiquerons ainsi. Après la rencontre du matin, nous allons
utiliser la journée en préparation pour le moment le soir où nous allons à nouveau
nous rencontrer dans l‟espoir et la confiance. Répétons aussi souvent que nous le
pouvons l'idée pour aujourd'hui, et reconnaissons que nous sommes en train d'être
invités à la vue, et conduits loin de l'obscurité vers la lumière où seulement des
miracles peuvent être perçus.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1292 L.178

W 180
23 septembre 1969,

93. « Lumière et joie et paix demeurent en moi. »

Vous pensez que vous êtes le domicile du mal, de l'obscurité et du péché.


Vous pensez que si quelqu'un pouvait voir la vérité au sujet de vous il serait révulsé,
reculant devant vous comme devant un serpent venimeux. Vous pensez que si ce
qui est vrai au sujet de vous vous était révélé, vous seriez frappé d'une horreur si
intense que vous vous rueriez vers la mort de vos propres mains, continuer à vivre
après avoir vu ceci étant impossible.

Ce sont des croyances si fermement établies qu'il est difficile de vous aider à
voir qu'elles ne sont basées sur rien. Que vous ayez fait des erreurs est évident. Que
vous ayez cherché le salut d'étranges façons ; ayez été trompé, trompeur et effrayé
de fantasmes fous et de rêves féroces ; et que vous vous soyez incliné devant des
idoles faites de poussière, tout ceci est vrai de par ce en quoi vous croyez
maintenant.

Aujourd'hui nous mettons ceci en question, pas du point de vue de ce que


vous pensez, mais depuis un point de référence très différent, duquel de telles
vaines pensées sont sans signification. Ces pensées ne sont pas en accord avec la
Volonté de Dieu. Ces croyances bizarres Il ne les partage pas avec vous. Ceci est
assez pour prouver qu'elles sont fausses, mais vous ne percevez pas qu'il en est
ainsi.

Pourquoi ne seriez-vous pas submergé de joie d‟être assuré que tout le mal
que vous pensez avoir commis n'a jamais été fait, que tous vos « péchés » ne sont
rien, que vous êtes aussi pur et sacré que vous avez été créé, et que la lumière et la
joie et la paix demeurent en vous ? Votre image de vous-même ne peut pas
coexister avec la Volonté de Dieu. Vous pensez que ceci est la mort, mais c'est la
vie. Vous pensez que vous êtes détruit, mais vous êtes sauvé.

Le soi que vous avez fait n'est pas le Fils de Dieu. Par conséquent, ce soi
n'existe pas du tout. Et tout ce qu'il semble faire et penser ne signifie rien. Il n'est ni
mauvais ni bon. Il est irréel, et rien de plus que ceci. Il ne bataille pas avec le Fils de
Dieu. Il ne le blesse pas, ni n'attaque sa paix. Il n'a pas changé la création, ni réduit
l'éternelle absence de péché12 au péché, ni l'amour à la haine. Quel pouvoir ce soi
que vous avez fait peut-il posséder, alors qu'il voudrait contredire la Volonté de Dieu
?

12
L’expression « absence de péché » est utilisée plutôt que « innocence » pour traduire « sinlessness ». Ici, le
terme utilisé dans la « traduction officielle » est impeccabilité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1293 L.179

W 181

Votre absence de péché est garantie par Dieu. Encore et encore ceci doit être
répété jusqu'à ce que ce soit accepté. C'est vrai. Votre innocence est garantie par
Dieu. Rien ne peut la toucher, ni ne peut changer ce que Dieu a créé comme éternel.
Le soi que vous avez fait, mauvais et plein de péché, est sans signification. Votre
absence de péché est garantie par Dieu, et la lumière et la joie et la paix demeurent
en vous.

Le salut ne nécessite l'acceptation que d'une seule pensée ; vous êtes comme
Dieu vous a créé, pas ce que vous avez fait de vous-même. Quel que soit le mal que
vous pouvez penser avoir fait, vous êtes comme Dieu vous a créé. Quelles que
soient les erreurs que vous avez faites, la vérité au sujet de vous est inchangée. La
création est éternelle et inaltérable. Votre absence de péché est garantie par Dieu.
Vous êtes et serez pour toujours exactement comme vous avez été créé. La lumière
et la joie et la paix demeurent en vous parce que Dieu les a mises là.

Dans nos périodes d'exercice plus longues aujourd'hui, qui seraient plus
profitables si elles étaient faites pendant les cinq premières minutes de chaque heure
de veille, commencez en déclarant la vérité au sujet de votre création :

« Lumière et joie et paix demeurent en moi.


Mon absence de péché est garantie par Dieu. »

Puis remisez vos folles auto images, et passez le reste de la période de pratique à
essayer d'expérimenter ce que Dieu vous a donné, à la place de ce que vous avez
décrété pour vous-même.

Vous êtes ce que Dieu a créé ou ce que vous avez fait. Un Soi est vrai ; l'autre
n'est pas là. Essayez d'expérimenter l'unité de votre Soi Unique. Essayez d'apprécier
Sa sainteté et l'Amour à partir duquel Il a été créé. Essayez de ne pas interférer avec
le Soi que Dieu a créé en tant que vous en cachant Sa majesté derrière les
minuscules idoles de mal et de péché que vous avez faites pour Le remplacer.
Laissez-Le venir en Lui-même. Ici vous êtes ; Ceci est vous. Et lumière et joie et paix
demeurent en vous parce qu'il en est ainsi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1294 L.180

W 182

Vous pouvez ne pas être désireux ni même capable d'utiliser les cinq
premières minutes de chaque heure pour ces exercices. Essayez, cependant, de
faire ainsi quand vous le pouvez. Au moins souvenez-vous de répéter ces pensées
chaque heure :

« La lumière et la joie et la paix demeurent en moi.


Mon innocence est garantie par Dieu. »

Puis essayez de consacrer au moins une minute ou à peu près à fermer les yeux et à
réaliser que ceci est une déclaration de la vérité au sujet de vous.

S'il se présente une situation qui semble être dérangeante, dissipez


rapidement l'illusion de peur en répétant ces pensées à nouveau. Si vous deviez être
tenté de vous mettre en colère contre quelqu'un, dites-lui silencieusement :

« Lumière et joie et paix demeurent en toi.


Ton absence de péché est garantie par Dieu. »

Vous pouvez faire beaucoup pour le salut du monde aujourd'hui. Vous pouvez faire
beaucoup aujourd'hui pour vous amener plus proche de la partie dans le salut que
Dieu a assignée pour vous. Et vous pouvez faire beaucoup aujourd'hui pour amener
la conviction à votre mental que l'idée pour le jour est vraiment vraie.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1295 L.181

W 183
24 septembre 1969,

94. « Je suis comme Dieu m‟a créé. »

Aujourd‟hui nous continuons avec l‟unique idée qui amène un salut complet ;
l‟unique déclaration qui rend toutes les formes de tentation impuissantes ; l‟unique
pensée qui rend l‟ego entièrement silencieux et défait. Vous êtes tel que Dieu vous a
créé. Les sons de ce monde sont tranquilles, les vues de ce monde disparaissent, et
toutes les pensées que ce monde jamais ait tenues sont balayées pour toujours par
cette unique idée. Ici est accompli le salut. Ici est restaurée la santé.

La vraie lumière est force, et la force est absence de péché. Si vous restez
comme Dieu vous a créé, vous devez être fort et la lumière doit être en vous. Lui Qui
assure votre absence de péché doit être aussi la garantie de force et de lumière.
Vous êtes tel que Dieu vous a créé. L‟obscurité ne peut pas assombrir la gloire du
Fils de Dieu. Vous vous tenez en lumière, fort dans l‟absence de péché dans laquelle
vous avez été créé, et dans laquelle vous resterez durant l‟éternité.

Aujourd‟hui nous allons à nouveau consacrer les cinq premières minutes de


chaque heure de veille à la tentative de sentir la vérité en vous. Commencez ces
moments de recherche avec ces mots :

« Je suis comme Dieu m‟a créé.


Je suis Son Fils éternellement. »

Maintenant essayez d‟atteindre le Fils de Dieu en vous. C‟est le Soi Qui n‟a jamais
péché, ni fait une image pour remplacer la réalité. C‟est le Soi Qui n‟a jamais laissé
Son domicile en Dieu pour parcourir le monde de façon incertaine. C‟est le Soi Qui
ne connaît aucune peur, ni ne pourrait concevoir la perte ni la souffrance ni la mort.

Rien n‟est exigé de vous pour atteindre ce but hormis de laisser toutes idoles
et auto images de côté ; d‟aller après la longue liste des attributs, les « bons » et les
« mauvais », dont vous vous êtes qualifié ; et d‟attendre en une silencieuse
expectative la vérité. Dieu a Lui-même promis qu‟elle va être révélée à tous ceux qui
la demandent. Vous êtes en train de demander maintenant. Vous n‟allez pas
échouer parce qu‟Il ne peut pas échouer.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1296 L.182

W 184

Si vous ne satisfaites pas à la demande de pratique pendant les cinq


premières minutes de chaque heure, au moins remémorez-vous toutes les heures :

« Je suis comme Dieu m‟a créé.


Je suis Son Fils éternellement. »

Dites-vous fréquemment aujourd‟hui que vous êtes comme Dieu vous a créé. Et
soyez sûr de répondre à quiconque semble vous irriter avec ces mots :

« Vous êtes comme Dieu vous a créé.


Vous êtes Son Fils éternellement. »

Faites tous les efforts pour faire les exercices à chaque heure aujourd‟hui. Chacun
que vous ferez sera un pas de géant en direction de votre délivrance, et une borne
dans l‟apprentissage du système de pensée que ce cours présente.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1297 L.183

W 185
25 septembre 1969,

95. « Je suis Un Soi, uni avec mon Créateur. »

L'idée d'aujourd'hui vous décrit correctement tel que Dieu vous a créé. Vous
êtes un avec et en vous-même, et Un avec Lui. Vôtre est l'unité de toute création.
Votre unité parfaite rend le changement en vous impossible. Vous n'acceptez pas
ceci, et vous échouez à réaliser qu'il doit en être ainsi, seulement parce que vous
croyez que vous vous êtes déjà changé.

Vous voyez vous-même en tant que parodie ridicule de la création de Dieu ;


faible, méchant, laid et pécheur, misérable et assailli de douleur. Telle est votre
version de vous-même ; un soi divisé en de multiples parties en guerre les unes avec
les autres, séparées de Dieu, et maintenues ensemble de façon ténue par leur
fabricant inconstant et capricieux, vers lequel vous priez. Il n'entend pas vos prières,
car il est sourd. Il ne voit pas l'Unicité en vous, car il est aveugle. Il ne comprend pas
que vous êtes le Fils de Dieu, car il est insensé et ne comprend rien.

Nous allons tenter aujourd'hui d'être conscient seulement de ce qui peut


entendre et voir, et qui donne une signification parfaite. Nous allons à nouveau
diriger nos exercices en direction d'atteindre votre Soi Unique, Qui est uni avec Son
Créateur. Dans la patience et dans l'espoir nous essayons à nouveau aujourd'hui.
L'utilisation des cinq premières minutes de chaque heure de veille pour pratiquer
l'idée pour le jour a des avantages particuliers au stade d'apprentissage où vous
vous trouvez à présent.

Il est difficile à ce point de ne pas permettre à votre mental d'errer, s'il


entreprend une pratique prolongée. Vous avez sûrement réalisé ceci dès maintenant.
Vous avez vu l'étendue de votre manque de discipline mentale, et de votre besoin
d'un entraînement du mental. Il est nécessaire que vous soyez conscient de ceci, car
c'est vraiment une entrave à votre avance.

Des périodes de pratique fréquentes mais plus courtes ont d'autres avantages
pour vous en ce moment. En plus de reconnaître vos difficultés avec l‟attention
soutenue, vous devez aussi avoir noté que, à moins que l'on vous remémore
fréquemment votre intention, vous tendez à l'oublier pendant de longues périodes de
temps. Vous échouez souvent à vous remémorer les applications courtes de l'idée

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1298 L.184

W 186

pour le jour, et vous n'avez pas encore développé l'habitude d'utiliser l'idée comme
réponse automatique à la tentation.

La structure, ainsi, est nécessaire pour vous en ce moment, organisée pour


inclure de fréquentes remémorations de votre but et des tentatives régulières de
l'atteindre. La régularité en termes de temps n'est pas l'exigence idéale pour la forme
de pratique la plus bénéfique dans le salut. Elle est avantageuse, cependant, pour
ceux dont la motivation est irrégulière, et qui restent lourdement défensifs envers
l'apprentissage.

Nous allons, par conséquent, garder les périodes de pratique de cinq minutes
par heure pendant quelque temps, et vous pressons d'en omettre aussi peu que
possible. Utiliser les cinq premières minutes de l'heure sera particulièrement aidant,
puisque cela impose une structure plus ferme. N'utilisez pas, cependant, vos
défaillances à appliquer l'emploi du temps comme une excuse pour ne pas y revenir
à nouveau aussitôt que vous le pouvez.

Il peut très bien y avoir une tentation de considérer le jour comme perdu parce
que vous avez déjà échoué à faire ce qui est demandé. Ceci devrait, cependant,
simplement être reconnu comme ce que c‟est ; un refus de laisser votre erreur être
corrigée, et l'absence de volonté d'essayer encore. Le Saint Esprit n'est pas retardé
dans Son enseignement par vos erreurs. Il peut être tenu en arrière seulement par
vos réticences à les laisser partir.

Soyons par conséquent déterminés, particulièrement pendant la semaine


prochaine ou à peu près, à être désireux de nous pardonner pour nos défaillances en
assiduité, et nos échecs à suivre les instructions pour pratiquer l'idée du jour. Cette
tolérance pour la faiblesse va nous permettre de la négliger, plutôt que de lui donner
le pouvoir de retarder notre apprentissage. Si nous lui donnons le pouvoir de faire
ceci, nous la considérons comme force, et sommes en train de confondre la force
avec la faiblesse.

Quand vous échouez à vous conformer aux demandes de ce cours, vous avez
simplement fait une erreur. Ceci appelle une correction, et rien d'autre. Permettre à

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1299 L.185

W 187

une erreur de continuer est faire davantage d'erreurs, basées sur la première et la
renforçant. C'est ce processus qui doit être laissé de côté, car ce n'est qu'une autre
façon par laquelle vous voudriez défendre des illusions contre la vérité.

Laissez toutes ces erreurs partir en les reconnaissant pour ce qu'elles sont.
Elles sont des tentatives pour vous garder inconscient du fait que vous êtes Un Soi,
uni avec votre Créateur, faisant un avec chaque aspect de la création, et illimité en
pouvoir et en paix. Ceci est la vérité, et rien d'autre n'est vrai. Aujourd'hui nous allons
affirmer cette vérité à nouveau, et essayer d'atteindre le lieu en vous où il n'y a aucun
doute que ceci seulement est vrai. Commencez les périodes de pratique aujourd'hui
avec cette assurance, offerte à votre mental avec toute la certitude que vous pouvez
donner :

« Je suis Un Soi, uni avec mon Créateur,


Faisant un avec chaque aspect de la création,
Et illimité en pouvoir et en paix. »

Puis fermez les yeux et dites-vous à nouveau, lentement et en pensant à ce


que vous vous dites, en tentant de permettre à la signification des mots de plonger
dans votre mental, remplacer les idées fausses :

« Je suis Un Soi. »

Répétez ceci plusieurs fois, et puis tentez de sentir la signification que les mots
transmettent. Vous êtes Un Soi, uni et en sécurité dans la lumière et la joie et la paix.
Vous êtes le Fils de Dieu, Unique Soi, avec un Unique Créateur et un unique but ;
amener la conscience de cette Unicité à tous les mentals, que la vraie création
puisse étendre la totalité et l'Unité de Dieu.

Vous êtes Un Soi, complet et guéri et entier, avec le pouvoir de lever le voile
d'obscurité du monde, et de laisser la lumière en vous venir à travers pour enseigner
au monde la vérité au sujet de vous-même. Vous êtes Un Soi, en harmonie parfaite
avec tout ce qui est, et tout ce qui sera. Vous êtes Un Soi, le Fils sacré de Dieu, uni
avec vos frères en ce Soi ; uni avec votre Père en Sa Volonté.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1300 L.186

W 188

Sentez ce Soi Unique en vous, et laissez-Le éclairer et dissoudre toutes vos


illusions et vos doutes. Ceci est votre Soi, le Fils de Dieu Lui-même, sans péché
comme Son Créateur, avec Sa force à l'intérieur de vous, et Son Amour vôtre pour
toujours. Vous êtes Un Soi, et il vous est donné de sentir ce Soi à l'intérieur de vous,
et de chasser toutes vos illusions hors de l'Unique Mental Qui est ce Soi, la vérité
sacrée en vous.

N'oubliez pas aujourd'hui. Nous avons besoin de votre aide, votre petite part
pour amener le bonheur à tout le monde. Et le Paradis regarde vers vous dans la
confiance que vous allez essayer aujourd'hui. Partagez, alors, sa sûreté, car elle est
vôtre. Soyez vigilant. N'oubliez pas aujourd'hui.

Tout au long du jour n'oubliez pas votre but. Répétez l'idée d'aujourd'hui aussi
fréquemment que possible, et comprenez que chaque fois que vous le faites,
quelqu'un entend la voix de l'espoir, le bruissement de la vérité dans son mental, le
doux frémissement des ailes de la paix. Votre propre reconnaissance que vous êtes
Un Soi, uni avec votre Père, est un appel à tout le monde à faire un avec vous.

A chacun que vous rencontrez aujourd'hui, soyez sûr de donner la promesse


de l'idée d'aujourd'hui et dites-lui ceci :

« Vous êtes Un Soi avec moi,


Unis avec notre Créateur en ce Soi.
Je vous honore à cause de ce que je suis,
Et de Ce qu'Il est, Qui nous aime tous deux comme Un. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1301 L.187

W 189
26 septembre 1969,

96. « Le salut vient de mon Soi Unique. »

Bien que vous soyez Un Soi, vous vous expérimentez comme deux ; comme à
la fois bon et mauvais, aimant et haïssant, mental et corps. Cette sensation d'être
partagé en opposés induit des sentiments de conflit constant et aigu, et conduit à des
tentatives effrénées de réconcilier les aspects contradictoires de cette auto
perception. Vous avez cherché beaucoup de telles solutions, et aucune d'elles n'a
fonctionné. Les opposés que vous voyez en vous ne seront jamais compatibles. Il
n'en existe qu‟un.

Le fait que la vérité et l‟illusion ne puissent pas être réconciliées, peu importe
à quel point vous essayez, quels moyens vous utilisez, et où vous voyez le problème,
doit être accepté si vous voulez être sauvé. Jusqu'à ce que vous ayez accepté ceci,
vous allez tenter une liste sans fin de buts que vous ne pouvez pas atteindre ; une
suite insensée de dépenses de temps et d'effort, d'espoir et de doute, chacun aussi
futile que celui d'avant, et échouant comme le suivant le fera sûrement.

Les problèmes qui n'ont aucune signification ne peuvent pas être résolus à
l'intérieur du cadre où ils sont établis. Deux sois en conflit ne pourraient pas être
résolus, et le bien et le mal n‟ont aucun lieu de rencontre. Le soi que vous avez fait
ne pourra jamais être votre Soi, pas plus que votre Soi ne peut être partagé en deux
et être encore ce qu'Il est, et doit être pour toujours.

Un mental et un corps ne peuvent pas exister tous les deux. Ne faites aucune
tentative pour réconcilier les deux, car l'un dénie que l'autre puisse être réel. Si vous
êtes physique, votre mental a disparu de votre auto concept13, car il n'a aucun lieu où
il pourrait être réellement une partie de vous. Si vous êtes Esprit, alors le corps doit
être sans signification pour votre réalité.

L'Esprit fait usage du mental comme un moyen de trouver l'expression de Son


Soi. Et le mental qui sert l'Esprit est en paix et plein de joie. Son pouvoir vient de
l'Esprit, et il remplit avec bonheur sa fonction ici. Encore le mental peut aussi se voir
isolé de l'Esprit, et se percevoir à l'intérieur d'un corps qu'il confond avec lui-même.
Sans sa fonction alors, il n'a aucune paix, et le bonheur est étranger à ses pensées.

13
Conception de vous-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1302 L.188

W 190

Encore le mental à l'écart de l'Esprit ne peut pas penser. Il a dénié sa Source


de force, et se voit comme impuissant, limité et faible. Dissocié maintenant de sa
fonction, il pense qu'il est seul et séparé, attaqué par des armées massées contre lui,
et se cachant dans le support fragile du corps. Maintenant doit-il réconcilier le
dissemblable et le semblable, car c'est ce pourquoi il pense qu'il est. Ne gaspillez
pas davantage de temps sur ceci. Qui peut résoudre les conflits insensés que
présente un rêve ? Que pourrait signifier la résolution en vérité ? Quelle intention
pourrait-elle servir ? Pour quoi ?

Le salut ne peut pas rendre des illusions réelles, ni résoudre un problème qui
n'existe pas. Peut-être espérez-vous qu'il le peut. Encore voudriez-vous que le plan
de Dieu pour la délivrance de Son cher Fils lui amène de la douleur, et échoue à
l'établir libre ? Votre Soi retient Ses Pensées, et elles restent à l'intérieur de votre
mental et dans le Mental de Dieu. Le Saint Esprit tient le salut dans votre mental, et
lui offre le chemin vers la paix.

Le salut est une pensée que vous partagez avec Dieu, parce que Sa Voix l'a
accepté pour vous, et a répondu en votre nom qu'il était réalisé. Ainsi le salut est
gardé parmi les Pensées auxquelles votre Soi tient chèrement et chérit pour vous.
Nous allons tenter aujourd'hui de trouver cette pensée, dont la présence dans votre
mental est garantie par Lui Qui vous parle depuis votre Soi Unique. Notre pratique
horaire de cinq minutes sera une recherche de Lui à l'intérieur de votre mental. Le
salut vient de ce Soi Unique à travers Lui Qui est le pont entre votre mental et Lui.

Attendez patiemment, et laissez-Le vous parler au sujet de votre Soi, et de ce


que votre mental peut faire, lorsqu'il Lui est restitué et qu'il est libre de servir Sa
Volonté. Commencez en disant ceci :

« Le salut vient de mon Soi Unique.


Ses Pensées sont miennes à utiliser. »

Puis cherchez Ses Pensées, et revendiquez-les comme votre bien. Elles sont vos

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1303 L.189

W 191

propres pensées réelles que vous avez déniées, et vous avez laissé votre mental
partir errer dans un monde de rêves, pour trouver des illusions à leur place. Ce sont
vos Pensées, les seules que vous ayez. Le salut est parmi Elles ; trouvez-le là.

Si vous réussissez, les Pensées qui vous viendront vous diront que vous êtes
sauvé, et que votre mental a trouvé la fonction qu'il cherchait à perdre. Votre Soi va
l'accueillir et lui donner la paix. Restauré en la force, il va à nouveau s'écouler depuis
l'Esprit vers l'Esprit de toutes choses créées par l'Esprit comme Lui-même. Votre
mental va bénir toutes choses. La confusion est terminée, vous êtes restauré, car
vous avez trouvé votre Soi.

Votre Soi sait que vous ne pouvez pas échouer aujourd'hui. Votre mental
peut-être reste incertain encore un petit moment. Ne soyez pas consterné par ceci.
La joie que votre Soi expérimente Il va la garder pour vous, et elle sera encore vôtre
en pleine conscience. Chaque fois que vous passez cinq minutes de l'heure à
chercher Celui Qui joint votre mental et votre Soi, vous Lui offrez un autre trésor à
garder pour vous.

Chaque fois aujourd'hui que vous dites à votre mental frénétique que le salut
vient de votre Soi Unique, vous posez un autre trésor dans votre stock qui se
développe. Et il est tout donné à chaque personne qui le demande, et va accepter le
cadeau. Pensez, alors, combien il vous est donné à donner ce jour, que cela vous
soit donné !

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1304 L.190

W 192
27 sept. 1969,

97. « Je suis Esprit. »

L'idée d'aujourd'hui vous identifie à votre Soi Unique. Elle n'accepte aucune
identité fragmentée, ni n'essaie de conjuguer des facteurs contradictoires en l‟unité.
Elle établit simplement la vérité. Pratiquez cette vérité aujourd'hui aussi souvent que
vous le pouvez, car elle va amener votre mental du conflit aux terres tranquilles de la
paix. Nul frisson de peur ne peut entrer, car votre mental a été absous de la folie, en
laissant partir les illusions d'une identité divisée.

Nous établissons à nouveau la vérité au sujet de votre Soi, le Fils sacré de


Dieu Qui repose en vous, dont le mental a été restauré à la santé. Vous êtes l'Esprit
affectueusement doté de tout l'Amour de votre Père et paix et joie. Vous êtes l'Esprit
Qui complète Lui-même, et partage Sa fonction en tant que Créateur. Il est avec
vous toujours, comme vous êtes avec Lui.

Aujourd'hui nous essayons d'amener la réalité encore plus proche de votre


mental. Chaque fois que vous pratiquez, la conscience est amenée encore un peu
plus près ; parfois un millier d'années ou davantage est épargné. Les minutes que
vous donnez sont multipliées encore et encore, car le miracle fait usage du temps,
mais n'est pas gouverné par lui. Le salut est un miracle, le premier et le dernier ; le
premier qui est le dernier, car il est un.

Vous êtes l'Esprit dans le Mental Duquel demeure le miracle en lequel tout
temps se tient tranquille ; le miracle en lequel une minute passée à utiliser ces idées
devient un temps qui n'a aucune limite et qui n'a aucune fin. Donnez, alors, ces
minutes volontiers, et comptez sur Lui Qui a promis de poser l'atemporalité à côté
d'elles. Il va offrir toute sa force à chaque petit effort que vous faites.

Donnez-Lui les minutes dont Il a besoin aujourd'hui pour vous aider à


comprendre avec Lui que vous êtes l'Esprit qui demeure en Lui, et Qui fait appel à
travers Sa Voix à chaque chose vivante ; offre Sa vue à chacun qui demande ;
remplace les erreurs par la simple vérité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1305 L.191

W 193

Le Saint Esprit sera heureux de prendre cinq minutes de chaque heure de vos
mains, et de les porter autour de ce monde douloureux où la souffrance et la misère
paraissent gouverner. Il ne négligera pas un mental ouvert qui acceptera les cadeaux
guérisseurs qu'elles amènent, et Il les déposera partout où Il sait qu'ils seront
bienvenus. Et ils augmenteront en pouvoir guérisseur chaque fois que quelqu'un les
accepte comme ses pensées, et les utilise pour guérir.

Ainsi chaque cadeau pour Lui va être multiplié un millier de fois et des
dizaines de milliers de fois encore. Et quand il vous sera retourné, il surpassera en
puissance le petit cadeau que vous avez donné comme le rayonnement du soleil
éclipse la lueur minuscule qu'une luciole fait pendant un moment incertain, avant de
disparaître. La brillance stable de cette lumière reste et vous conduit hors de
l'obscurité, vous ne serez plus capable d‟oublier encore le chemin.
Commencez ces exercices heureux avec les mots que le Saint Esprit vous dit,
et laissez-les faire écho autour du monde à travers Lui :

« Esprit je suis, un Fils sacré de Dieu,


Libre de toutes limites, en sécurité et guéri et entier,
Libre de pardonner, et libre de sauver le monde. »

Exprimé à travers vous, le Saint Esprit va accepter ce cadeau que vous avez reçu de
Lui, augmenter son pouvoir, et vous le rendre.

Offrez avec plaisir chaque période de pratique aujourd'hui à et pour Lui. Et Il


vous parlera, vous remémorant que vous êtes Esprit, Un avec Lui et Dieu, vos frères
et votre Soi. Ecoutez Son assurance chaque fois que vous dites les mots qu'Il vous
offre aujourd'hui, et laissez-Le dire à votre mental qu'ils sont vrais. Utilisez-les contre
la tentation, et échappez à ses conséquences chagrines si vous cédez à la croyance
que vous êtes quelque chose d'autre. Le Saint Esprit vous donne la paix aujourd'hui.
Recevez Ses mots, et offrez-les à et pour Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1306 L.192

W 194
2 octobre 1969,

98. « Je veux accepter ma part dans le plan de Dieu pour le salut.14 »

Aujourd'hui est un jour de dédicace spéciale. Nous ne prenons position que


sur un seul côté aujourd'hui. Nous nous tenons du côté de la vérité et laissons les
illusions partir. Nous n'allons pas osciller entre les deux, mais prendre une position
ferme avec l‟Un. Nous nous dédions à la vérité aujourd'hui, et au salut comme Dieu a
prévu qu'il soit. Nous n'allons pas argumenter qu'il est quelque chose d'autre. Nous
n'allons pas le chercher où il n'est pas. Dans le bonheur nous l'acceptons comme il
est, et prenons la partie qui nous est assignée par Dieu.

Comme il est heureux d'être certain ! Tous nos doutes nous les laissons de
côté aujourd'hui, et prenons notre position avec certitude dans l'intention, et avec
remerciements que le doute ait disparu et que la sûreté soit venue. Nous avons une
intention puissante à remplir, et il nous a été donné tout ce dont nous avons besoin
pour atteindre le but. Pas une erreur ne se tient sur notre chemin. Car nous avons
été absous des erreurs. Tous nos péchés sont lavés en réalisant qu'ils n'étaient que
des erreurs.

Ceux qui sont non-coupables n'ont aucune peur, car ils sont en sécurité et
reconnaissent leur sécurité. Ils ne font pas appel à la magie, ni n'inventent des
évasions à des menaces imaginaires sans réalité. Ils reposent dans la certitude
tranquille qu'ils feront ce qui leur est donné de faire. Ils ne doutent pas de leur propre
capacité, parce qu'ils savent que leur fonction va être remplie complètement en
temps et lieu parfaits. Ils ont pris la position que nous allons prendre aujourd'hui, que
nous puissions partager leur certitude et ainsi l'augmenter en l'acceptant nous-
mêmes.

Ils seront avec nous ; tous ceux qui ont pris la position que nous prenons
aujourd'hui vont avec bonheur nous offrir tout ce qu'ils ont appris et chaque gain
qu'ils ont fait. Ceux qui sont encore incertains, aussi, vont se joindre à nous, et
empruntant notre certitude, vont la rendre encore plus forte. Pendant que ceux pour
l'instant non nés vont entendre l‟appel que nous avons entendu, et y répondre quand
ils en seront arrivés à faire à nouveau leur choix. Nous ne choisissons pas que pour
nous-mêmes aujourd'hui.

14
« I will accept » : J’accepterai ? Je vais accepter ? Je veux accepter ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1307 L.193

W 195

Cela ne vaut-il pas cinq minutes de votre temps de chaque heure d‟être
capable d'accepter le bonheur que Dieu vous a donné ? Cela ne vaut-il pas cinq
minutes par heure de reconnaître votre fonction particulière ici ? Cinq minutes par
heure ne sont-elles pas qu'une petite demande à faire en termes d'une récompense
si grande qu'elle n'a aucune mesure ? Vous avez fait un millier d'affaires perdantes
pour le moins.

Voici une offre vous garantissant votre pleine délivrance de la douleur de toute
sorte, et une joie que le monde ne contient pas. Vous pouvez échanger un peu de
votre temps pour la paix du mental et la certitude de l'intention, avec la promesse
d'un succès complet. Et puisque le temps n'a aucune signification, il ne vous est
demandé rien en retour pour tout. Voici une affaire que vous ne pouvez pas perdre.
Et ce que vous gagnez est vraiment illimité !

A chaque heure aujourd'hui donnez-Lui votre cadeau minuscule de seulement


cinq minutes. Il donnera aux mots que vous utilisez dans la pratique de l'idée
d'aujourd'hui la conviction profonde et la certitude dont vous manquez. Ses mots vont
se joindre aux vôtres, et faire de chaque répétition de l'idée d'aujourd'hui une
dédicace totale, faite dans une foi aussi parfaite et aussi sûre que La Sienne en
vous. Sa confiance en vous va amener la lumière à tous les mots que vous dites, et
vous irez au-delà de leur son vers ce qu'ils signifient réellement.

Aujourd'hui nous pratiquons avec Lui, alors que vous dites :

« Je veux accepter ma part dans le plan de Dieu pour le salut. »

A chaque cinq minutes que vous passez avec Lui, Il va accepter vos mots et vous les
rendre tous brillants d'une foi et d'une confiance si fortes et fermes qu'elles vont
éclairer le monde d'espoir et de bonheur. Ne perdez pas une chance d'être l'heureux
récepteur de Ses cadeaux, que vous puissiez les donner au monde aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1308 L.194

W 196

Donnez-Lui les mots, et Il fera le reste. Il vous permettra de comprendre votre


fonction particulière. Il ouvrira le chemin au bonheur, et la paix et la confiance seront
Ses cadeaux, Sa réponse à vos paroles. Il répondra avec toute Sa foi et joie et
certitude que ce que vous dites est vrai. Et vous aurez la conviction alors de par Lui
Qui connaît la fonction que vous avez sur terre aussi bien qu'au Paradis. Il sera avec
vous à chaque période de pratique que vous partagez avec Lui, échangeant chaque
instant de temps que vous Lui offrez pour l'atemporalité et la paix.

Tout au long de l'heure, que votre temps soit passé en préparation heureuse
aux prochaines cinq minutes que vous allez passer à nouveau avec Lui. Répétez
l'idée d'aujourd'hui pendant que vous attendez que le moment heureux vienne à vous
à nouveau. Répétez-la souvent, et n'oubliez pas que chaque fois que vous le faites,
vous avez laissé votre mental être préparé au moment heureux à venir.

Et quand l'heure est passée, et qu'Il est là une fois de plus pour passer un
petit moment avec vous, soyez reconnaissant, et déposez toutes les tâches
terrestres, toutes les petites pensées et les idées limitées, et passez un moment
heureux à nouveau avec Lui. Dites-Lui une fois de plus que vous acceptez la partie
qu'Il voudrait que vous preniez, et vous aide à remplir, et Il vous rendra sûr que vous
voulez ce choix, qu'Il a fait avec vous et vous avec Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1309 L.195

W 197
4 oct. 1969,

99. « Le salut est ma seule fonction ici. »

Le salut et le pardon sont la même chose. Ils impliquent tous deux que
quelque chose s'est passé de travers ; quelque chose de quoi être sauvé, pour quoi
être pardonné ; quelque chose qui ne va pas qui a besoin d'un changement
correcteur, quelque chose à l'écart ou différent de la Volonté de Dieu. Ainsi les deux
termes impliquent une chose impossible mais pourtant qui s'est produite, résultant en
un état de conflit entre ce qui est et ce qui jamais ne pourrait être.

Vérité et illusions sont toutes deux égales maintenant, car les deux se sont
produites. L'impossible devient la chose pour laquelle vous avez besoin de pardon ;
de laquelle être sauvé. Le salut devient la ligne frontière entre la vérité et l'illusion. Il
reflète maintenant la vérité parce qu'il est le moyen par lequel vous pouvez échapper
aux illusions. Encore il n'est pas la vérité parce qu'il défait ce qui jamais n'a été fait.

Comment pourrait-il y avoir un seul point de rencontre où terre et Paradis


pourrait être réconciliés à l'intérieur d'un mental où tous les deux existent ? Le mental
qui voit des illusions les pense réelles. Elles ont une existence en ceci qu'elles sont
pensées. Et pourtant elles ne sont pas réelles parce que le mental qui pense ces
pensées est séparé de Dieu.

Qu'est-ce qui joint le mental et les pensées séparés au Mental et à la Pensée


qui sont éternellement Un ? Quel plan pourrait maintenir la vérité inviolée,
reconnaître pourtant le besoin que les illusions amènent, et offrir le moyen par lequel
elles sont défaites sans attaque et avec aucune touche de douleur ? Quoi hormis
une Pensée de Dieu pourrait être ce plan par lequel le jamais fait est négligé, et les
péchés oubliés eux qui n'ont jamais été réels ?

Le Saint Esprit maintient ce plan de Dieu exactement comme il a été reçu de


Lui à l'intérieur du Mental de Dieu et dans le vôtre. Il est à l'écart du temps et en cela
sa Source est intemporelle. Encore il opère dans le temps à cause de votre croyance
que le temps soit réel. Inébranlé le Saint Esprit regarde ce que vous voyez ; le péché
et la douleur et la mort, le grief et la séparation et la perte. Encore Il sait qu'une

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1310 L.196

W 198

unique chose doit encore être vraie ; Dieu est toujours Amour, et ceci n'est pas Sa
Volonté.

Ceci est la Pensée qui amène les illusions à la vérité, et les voit comme des
apparences derrière lesquelles il y a le sans changement et le sûr. Ceci est la
Pensée qui sauve et qui pardonne, parce qu'Elle ne dépose aucune foi en ce qui
n'est pas créé par la seule Source qu'Elle connaisse. Ceci est la Pensée Dont la
fonction est de sauver en vous donnant Sa fonction en tant que la vôtre.

Le salut est votre fonction, avec Celui à Qui le plan a été donné. Maintenant il
vous est confié ce plan, tout avec Lui. Il a une unique réponse aux apparences, sans
considérer leur forme, leur taille, leur profondeur, ni quelque attribut qu'elles
semblent avoir :

« Le salut est ma seule fonction ici.


Dieu toujours est Amour, et ceci n'est pas Sa Volonté. »

Vous qui allez encore travailler en miracles, soyez sûr de pratiquer bien l'idée
pour aujourd'hui. Essayez de percevoir la force en ce que vous dites, car ce sont des
mots en lesquels repose votre liberté. Votre Père vous aime. Le monde entier de
douleur n'est pas Sa Volonté. Pardonnez-vous la pensée qu'Il ait voulu ceci pour
vous. Puis laissez la Pensée par laquelle Il a remplacé toutes vos erreurs entrer dans
les lieux obscurs de votre mental qui a pensé les pensées qui jamais n'ont été Sa
Volonté. Cette partie appartient à Dieu, comme le fait le reste. Elle ne pense pas ses
pensées solitaires, ni ne les rend réelles en les cachant de Lui.

Laissez entrer la lumière, et vous n‟allez considérer aucun obstacle à ce qu'Il


veut pour vous. Ouvrez vos secrets à Sa douce Lumière, et voyez comme cette
Lumière rayonne toujours clairement en vous. Pratiquez Sa Pensée aujourd'hui, et
laissez Sa Lumière rechercher et éclairer tous les points sombres, et rayonner à
travers eux pour les joindre au reste.

C'est la Volonté de Dieu que votre mental soit Un avec Le Sien. C'est la

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


Normalement, la suite de cette leçon 99 devrait être: (w 199)

Volonté de Dieu qu'Il n'ait qu'un unique Fils. C'est la Volonté de Dieu que son Fils unique soit
vous. Pensez à ces choses en pratiquant aujourd'hui, et commencez la leçon que nous
apprenons aujourd'hui avec cette instruction sur le chemin de la vérité :

« Le salut est ma seule fonction ici.


Le salut et le pardon sont la même chose. »

Puis tournez-vous vers Lui Qui partage votre fonction ici, et laissez-Le vous enseigner ce que
vous avez besoin d'apprendre pour laisser toute peur de côté, et connaître votre Soi comme
l’Amour qui n'a aucun opposé en vous.

Pardonnez toutes les pensées qui voudraient s'opposer à la vérité de vos complétude,
unité et paix. Vous ne pouvez pas perdre les cadeaux que votre Père a donnés. Vous ne voulez
pas être un autre soi. Vous n'avez aucune fonction qui ne soit pas de Dieu. Pardonnez-vous
celle que vous pensez avoir faite. Le pardon et le salut sur la même chose. Pardonnez ce que
vous avez fait et vous êtes sauvé.

Il y a un message spécial pour aujourd'hui qui a le pouvoir d’enlever toutes les formes
de doute et de peur pour toujours de votre mental. Si vous êtes tenté de les croire vraies,
souvenez-vous que les apparences ne peuvent pas résister à la vérité que ces mots puissants
contiennent :

« Le salut est ma seule fonction ici.


Dieu toujours est Amour, et ceci n'est pas Sa Volonté. »

Votre seule fonction vous dit que vous êtes un. Souvenez-vous de ceci entre les
moments où vous donnez cinq minutes à partager avec Lui Qui partage le plan de Dieu avec
vous. Remémorez-vous :

« Le salut est ma seule fonction ici. »

Ainsi vous posez le pardon sur votre mental et laissez toute peur être doucement posée de
côté, que l'amour puisse trouver sa place de droit en vous et vous montrer que vous êtes le Fils
de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1311 L.197

W 214 – 15

Entendez-Le aujourd'hui, et offrez-Lui votre voix pour parler à toutes les multitudes
qui attendent d'entendre la Parole qu'Il va dire aujourd'hui. Soyez prêt pour le salut. Il
est ici, et sera aujourd'hui donné à et pour vous. Et vous allez apprendre votre
fonction de l‟Un Qui l‟a choisie au Nom de votre Père pour vous.

Ecoutez aujourd'hui, et vous entendrez une Voix qui va résonner de partout


dans le monde à travers vous. Celui qui amène les miracles a besoin que vous les
receviez d'abord, et ainsi deveniez le joyeux donneur de ce que vous avez reçu.
Ainsi le salut commence et ainsi il finit ; quand tout est vôtre, et que tout est distribué,
cela va rester avec vous pour toujours. Et la leçon aura été apprise.

Aujourd'hui nous pratiquons donner, pas de la façon dont vous le comprenez


maintenant, mais comme c'est. Les exercices de chaque heure devraient
commencer avec cette demande pour votre édification :

« Je veux être tranquille et écouter la vérité.


Qu'est-ce que cela signifie que donner et recevoir ? »

Demandez et attendez-vous à une réponse. Votre demande en est une dont la


réponse a attendu longtemps d'être reçue par vous. Cela va commencer le ministère
pour lequel vous êtes venu, et qui va libérer le monde de penser que donner est une
façon de perdre. Et ainsi le monde devient prêt à comprendre et à recevoir.

Soyez tranquille et écoutez la vérité aujourd'hui. Pour chacune des cinq


minutes passées à écouter un millier de mentals15 sont ouverts à la vérité, et ils vont
entendre la Parole sacrée que vous entendez. Et quand l‟heure sera passée, vous
allez à nouveau en délivrer un millier de plus qui s‟arrêtent pour demander que la
vérité leur soit donnée, en même temps qu‟à vous.

Aujourd'hui la Parole sacrée de Dieu est tenue de par le fait que vous la
receviez pour la distribuer, qu'ainsi vous puissiez enseigner au monde ce que donner
signifie en écoutant et en l‟apprenant de Lui. N'oubliez pas aujourd'hui de renforcer
votre choix d'entendre et de recevoir la Parole par cet aide-mémoire, donné à vous-
même, aussi souvent que c'est possible aujourd'hui :

« Que je sois tranquille et écoute la vérité.


Je suis le messager de Dieu aujourd'hui,
Ma voix est Sienne, pour donner ce que je reçois. »

15
Pour « minds ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1312 L.198

W 200
7 oct. 1969,

100. « Ma part est essentielle au plan de Dieu pour le salut. »

Juste comme le Fils de Dieu complète son Père, ainsi votre part en lui
complète le plan de votre Père. Le salut doit inverser la croyance folle en des
pensées séparées et des corps séparés qui conduit à des vies séparées et qui vont
leurs chemins séparés. Une unique fonction partagée par des mentals séparés les
unit en une unique intention, car chacun d‟eux est également essentiel à eux tous.

La Volonté de Dieu pour vous est le bonheur parfait. Pourquoi devriez-vous


choisir d'aller contre Sa Volonté ? La partie qu'Il a gardée pour que vous la preniez
dans la réalisation de Son plan vous est donnée que vous puissiez être restauré à ce
qu'Il veut. Cette partie est aussi essentielle à Son plan qu'à votre bonheur. Votre joie
doit être complète pour laisser Son plan être compris par ceux à qui Il vous envoie.
Ils vont voir leur fonction dans votre visage rayonnant, et entendre Dieu les appeler
dans votre rire heureux.

Vous êtes essentiel en effet au plan de Dieu. Sans votre joie Sa joie est
incomplète. Sans votre sourire, le monde ne peut pas être sauvé. Alors que vous
êtes triste la lumière que Dieu Lui-même a désignée comme le moyen de sauver le
monde est pâle et terne, et nul ne rit parce que tous les rires ne peuvent que faire
écho aux vôtres. Vous êtes essentiel en effet au plan de Dieu. Juste comme votre
lumière augmente chaque lumière qui brille au Paradis, ainsi votre joie sur terre fait
appel à tous les mentals pour qu'ils laissent leurs chagrins partir, et prennent leur
place à côté de vous dans le plan de Dieu.

Les messagers de Dieu sont joyeux, et leur joie guérit chagrin et désespoir. Ils
sont la preuve que Dieu veut le bonheur parfait pour tous ceux qui veulent accepter
les cadeaux de leur Père comme leurs. Nous n'allons pas nous laisser être triste
aujourd'hui. Car si nous le faisons, nous échouons à prendre la part qui est
essentielle au plan de Dieu, aussi bien qu‟à notre vision. La tristesse est le signe que
vous voudriez jouer une autre partie, au lieu de ce qui vous a été assigné par Dieu.
Ainsi vous échouez à montrer au monde combien est grand le bonheur qu'Il veut
pour vous. Et ainsi vous ne reconnaissez pas qu'il est vôtre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1313 L.199

W 201

Aujourd'hui nous allons tenter de comprendre que la joie est notre fonction ici.
Si vous êtes triste, votre partie n'est pas remplie, et tout le monde est ainsi privé de
joie, en même temps que vous. Dieu vous demande d'être heureux, ainsi le monde
peut voir à quel point Il aime Son Fils, et veut qu'aucun chagrin ne se lève pour
atténuer sa joie ; qu'aucune peur ne l‟assaille pour déranger sa paix. Vous êtes le
messager de Dieu aujourd'hui. Vous amenez Son bonheur à tout ce que vous
considérez ; Sa paix à chaque personne qui vous regarde et voit Son message en
votre visage heureux.

Nous allons nous préparer pour ceci aujourd'hui dans nos périodes de
pratique de cinq minutes en sentant le bonheur se lever en nous, selon la Volonté de
notre Père et la nôtre. Commencez les exercices avec la pensée que l'idée
d'aujourd'hui contient. Puis réalisez que votre part est d'être heureux. Ceci seulement
est demandé de vous ou de quiconque veut prendre sa place parmi les messagers
de Dieu.

Pensez à ce que ceci signifie. Vous avez en effet eu tort dans votre croyance
que le sacrifice soit demandé. Vous ne faites que recevoir selon le plan de Dieu, et
jamais ne perdez ni ne sacrifiez ni ne mourez. Maintenant essayons de trouver cette
joie qui prouve à nous et à tout le monde la Volonté de Dieu pour nous. C'est votre
fonction que vous la trouviez ici, et que vous la trouviez maintenant. Pour ceci vous
êtes venu. Que celui-ci soit le jour où vous réussissez !

Regardez profondément à l'intérieur de vous, nullement découragé par toutes


les petites pensées et les buts insensés que vous passez à mesure que vous montez
pour rencontrer le Christ en vous. Il sera là. Et vous pouvez L‟atteindre maintenant.
Que pourriez-vous considérez plutôt à la place de Lui Qui attend que vous vous
autorisiez à Le regarder ? Quelle petite pensée a le pouvoir de vous retenir ? Quel
but fou peut vous garder du succès, quand Lui Qui appelle vers vous est Dieu Lui-
même ?

Il sera là. Vous êtes essentiel à Son plan. Vous êtes Son messager
aujourd'hui, et vous devez trouver ce qu'Il voudrait que vous donniez. N'oubliez pas

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1314 L.200

W 202

l'idée pour aujourd'hui entre vos périodes de pratique plus longues. C'est votre Soi
Qui appelle vers vous aujourd'hui. Et c'est Lui à Qui vous répondez chaque fois que
vous vous dites que vous êtes essentiel au plan de Dieu pour le salut du monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1315 L.201

W 203
8 oct. 1969,

101. « La Volonté de Dieu pour moi est le bonheur parfait. »

Aujourd'hui nous allons continuer avec le thème du bonheur. C'est une idée
clé dans la compréhension de ce que le salut signifie. Vous croyez encore qu'il
demande de la souffrance en pénitence pour vos « péchés ». Il n'en est pas ainsi.
Encore vous devez le penser tel pendant que vous croyez que le péché est réel, et
que le Fils de Dieu peut pécher.

Si le péché est réel, alors la punition est juste et on ne peut pas y échapper.
Le salut ainsi ne peut être gagné qu'à travers la souffrance. Si le péché est réel alors
le bonheur doit être une illusion, car ils ne peuvent pas tous les deux être vrais. Les
pécheurs garantissent seulement la mort et la douleur, et c'est ceci qu'ils demandent.
Car ils savent que cela les attend, et que cela va les chercher et les trouver quelque
part, un jour, sous quelque forme qui solde le compte qu'ils doivent à Dieu. Ils
voudraient Lui échapper dans leur peur. Et encore Il va poursuivre, et ils ne peuvent
pas échapper.

Si le péché est réel, le salut doit être douleur. La douleur est le coût du péché,
et à la souffrance il ne peut jamais être échappé, si le péché est réel. Le salut doit
être craint, car il va tuer, mais lentement, en prenant tout avant qu'il accorde la
bénédiction bienvenue de la mort à des victimes qui sont un peu plus que des os
avant que le salut soit apaisé. Son courroux est sans limite, sans pitié, mais
entièrement juste.

Qui voudrait rechercher une punition aussi sauvage ? Qui voudrait ne pas fuir
le salut, et tenter de toutes les façons qu'il peut de noyer la Voix qui le lui offre ?
Pourquoi essaierait-il d'écouter et d'accepter Son offre ? Si le péché est réel Son
offre est la mort, et infligée sous une forme cruelle, pour valoir les voeux vicieux en
lesquels le péché est né. Si le péché est réel, le salut est devenu votre plus âpre
ennemi, la malédiction de Dieu sur vous qui avez crucifié Son Fils.

Vous avez besoin des périodes de pratique aujourd'hui. Les exercices


enseignent que le péché n'est pas réel, et que tout ce que vous croyez devant venir
du péché ne se produira jamais, car cela n'a aucune cause. Acceptez la Rédemption
avec un mental ouvert qui ne chérit aucune croyance attardée comme quoi vous
avez fait un diable du Fils de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1316 L.202

W 204

Il n'y a aucun péché. Nous pratiquons avec cette pensée aussi souvent que
nous le pouvons aujourd'hui, parce que c'est la base de l'idée d'aujourd'hui. La
Volonté de Dieu pour vous est le bonheur parfait parce qu'il n'y a aucun péché, et
que la souffrance est sans cause. La joie est juste, et la douleur n'est que le signe
que vous vous êtes mécompris.

Ne craignez pas la Volonté de Dieu. Mais tournez-vous vers Elle dans la


confiance qu'Elle va vous établir libre de toutes les conséquences que le péché a
élaborées dans une imagination fiévreuse. Dites :

« La Volonté de Dieu pour moi est le bonheur parfait.


Il n'y a aucun péché ; il n'a aucune conséquence. »

Ainsi devriez-vous commencer vos périodes de pratique, et puis tenter à nouveau de


trouver la joie que ces pensées vont introduire dans votre mental. Donnez ces cinq
minutes volontiers, pour enlever la lourde charge que vous avez posée sur vous avec
la croyance insensée que le péché est réel.

Aujourd'hui échappez à la folie. Vous êtes établi sur la route de la liberté, et


maintenant l'idée d'aujourd'hui amène des ailes pour vous accélérer, et de l'espoir
pour aller encore plus vite vers le but de paix qui attend. Il n'y a aucun péché.
Souvenez-vous de ceci aujourd'hui, et dites-vous aussi souvent que vous le pouvez :

« La Volonté de Dieu pour moi est le bonheur parfait.


Ceci est la vérité, parce qu'il n'y a aucun péché. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1317 L.203

W 205
9 octobre 1969,

102. « Je partage la Volonté de Dieu de bonheur pour moi. »

Vous ne voulez pas souffrir. Vous pouvez penser que cela vous achète
quelque chose, et pouvez encore un peu croire que cela vous achète ce que vous
voulez. Encore cette croyance est sûrement ébranlée maintenant, au moins assez
pour vous laisser la mettre en question, et pour soupçonner qu'elle n'a réellement
aucune signification. Elle n'a pas disparu pour l'instant, mais manque des racines qui
autrefois l'arrimaient étroitement aux lieux secrets obscurs et cachés de votre mental.

Aujourd'hui nous essayons de desserrer son emprise affaiblie encore plus, et


de réaliser que la douleur est sans intention, sans une cause, et avec aucun pouvoir
d'accomplir quoi que ce soit. Elle ne peut pas du tout acheter quelque chose. Elle
n'offre rien, et n'existe pas. Et tout ce que vous pensez qu'elle vous offre manque
d'existence comme elle-même. Vous avez été esclave de rien. Soyez libre vous
aujourd'hui de vous joindre à la Volonté heureuse de Dieu.

Pendant plusieurs jours nous allons continuer à consacrer nos périodes de


pratique plus longues à des exercices prévus pour vous aider à atteindre le bonheur
que la Volonté de Dieu a placé en vous. Ici est votre domicile, et ici votre sécurité est.
Ici est votre paix, et ici il n'y a aucune peur. Ici est le salut. Ici est le repos en fin.

Commencez les périodes de pratique plus longues aujourd'hui avec cette


acceptation de la Volonté de Dieu pour vous :

« Je partage la Volonté de Dieu de bonheur pour moi,


Et je l'accepte en tant que ma fonction maintenant. »

Puis cherchez cette fonction profondément à l'intérieur de votre mental, car elle est
là, n'attendant que votre choix. Vous ne pouvez pas échouer à la trouver quand vous
apprenez que c'est votre choix, et que vous partagez la Volonté de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1318 L.204

W 206

Soyez heureux, car votre seule fonction ici est le bonheur. Vous n'avez aucun
besoin d'être moins aimant du Fils de Dieu que Lui Dont l'Amour l‟a créé aussi
aimant que Lui-même. A côté de ces repos horaires de cinq minutes, faites
fréquemment des pauses aujourd'hui, pour vous dire que vous avez maintenant
accepté le bonheur comme votre unique fonction. Et soyez sûr que vous vous
joignez à la Volonté de Dieu en faisant ceci.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1319 L.205

W 207
10 octobre 1969,

103. « Dieu, étant Amour, est aussi bonheur. »

Le bonheur est un attribut de l'amour. Il ne peut pas être à l'écart de lui. Il ne


peut pas non plus être expérimenté où l'amour n'est pas. L'amour n'a aucunes
limites, étant partout. Et par conséquent la joie est partout aussi. Encore le mental
peut dénier qu'il en soit ainsi, en croyant qu'il y a des intervalles dans l'amour où le
péché peut entrer, en amenant la douleur à la place de la joie. Cette étrange
croyance voudrait limiter le bonheur en redéfinissant l'amour comme limité, et en
introduisant une opposition en ce qui n'a aucune limite ni aucun opposé.

La peur est associée alors avec l'amour, et ses résultats deviennent l'héritage
de mentals16 qui pensent que ce qu'ils ont fait est réel. Ces images, avec aucune
réalité en vérité, portent témoignage de la peur de Dieu, oubliant qu'étant Amour, Il
doit être joie. Cette erreur de base nous allons essayer à nouveau de l'amener à la
vérité aujourd'hui, et nous enseigner :

« Dieu, étant Amour, est aussi bonheur.


Le redouter est être effrayé par la joie. »

Commencez vos périodes de pratique aujourd'hui avec cette association, qui corrige
la fausse croyance que Dieu est peur. Elle souligne aussi que le bonheur vous
appartient à cause de ce qu'Il est.

Permettez à cette unique correction d'être placée à l'intérieur de votre mental


à chaque heure de veille aujourd'hui. Puis accueillez tout le bonheur qu'elle amène, à
mesure que la vérité remplace la peur, et que la joie devient ce que vous attendez
pour prendre la place de la douleur. Dieu étant Amour, cela vous sera donné. Etayez
cette attente fréquemment tout au long du jour, et tranquillisez toutes vos peurs avec
cette assurance, bienveillante et entièrement vraie :

« Dieu, étant Amour, est aussi bonheur.


Et c'est le bonheur que je cherche aujourd'hui.
Je ne peux pas échouer, parce que je cherche la vérité. »

16
Pluriel utilisé pour traduire « mind ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1320 L.206

W 208
11 oct. 1969,

104. « Je ne cherche que ce qui m'appartient en vérité. »

L'idée d'aujourd'hui continue avec la pensée que joie et paix ne sont pas que
de vains rêves. Elles sont votre droit, à cause de ce que vous êtes. Elles vous
arrivent depuis Dieu, Qui ne peut pas échouer à vous donner ce qu'Il veut. Encore
doit-il y avoir un lieu rendu prêt à recevoir Ses cadeaux17. Ils ne sont pas accueillis
volontiers par un mental qui a reçu à la place les cadeaux qu'il a faits là où les Siens
appartiennent, en tant que substituts pour eux.

Aujourd'hui nous voudrions enlever tous les cadeaux sans signification et auto
fabriqués que nous avons placés sur l'autel sacré auquel appartiennent les cadeaux
de Dieu. Les Siens sont les cadeaux qui sont les nôtres en vérité. Les Siens sont les
cadeaux dont nous avons hérité avant que le temps soit, et qui seront encore nôtres
quand le temps aura passé en l'éternité. Les Siens sont les cadeaux qui sont à
l'intérieur de nous maintenant, car ils sont atemporels. Et nous n'avons pas besoin
d'attendre pour les avoir. Ils nous appartiennent aujourd'hui. Par conséquent, nous
voulons les avoir maintenant, et savons, en les choisissant à la place de ce que nous
avons fait, que nous ne faisons qu‟unir notre volonté avec ce que Dieu veut, et
reconnaître ce qui est pareil comme étant Un.

Nos périodes de pratique plus longues aujourd'hui, les cinq minutes par heure
données à la vérité pour votre salut, devraient commencer avec ceci :

« Je ne cherche que ce qui m'appartient en vérité,


Et joie et paix sont mon héritage. »

Puis laissez de côté les conflits du monde qui offrent d'autres cadeaux et d'autres
buts faits d‟illusions, qui témoignent d'eux-mêmes, et cherchés seulement dans un
monde de rêves.

Tout ceci nous le laissons de côté, et cherchons à la place de cela ce qui est
vraiment nôtre, à mesure que nous demandons à reconnaître ce que Dieu nous a
donné. Nous dégageons un lieu sacré à l'intérieur de nos mentals 18 devant Son
autel, où Ses cadeaux de paix et de joie sont bienvenus, et auquel nous venons pour
trouver ce qui nous a été donné par Lui. Nous venons en confiance aujourd'hui,
conscients que ce qui nous appartient en vérité est ce qu'Il donne. Et nous voudrions
ne souhaiter rien d'autre, car rien d'autre ne nous appartient en vérité.

17
Ou ses « dons ».
18
Pour «minds ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1321 L.207

W 209

Ainsi nous dégageons le chemin pour Lui aujourd'hui en reconnaissant


simplement que Sa Volonté est déjà faite, et que la joie et la paix nous appartiennent
en tant que Son éternel cadeau. Nous n'allons pas nous laisser les perdre de vue
entre les moments où nous venons pour les chercher où Il les a déposés. Ce rappel
nous allons l'amener à notre mental aussi souvent que nous le pouvons :

« Je ne cherche que ce qui m'appartient en vérité.


Les cadeaux de Dieu de joie et de paix sont tout ce que je veux. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1322 L.208

W 210
14 oct.1969,

105. « La paix et la joie de Dieu sont miennes. »

La paix et la joie de Dieu sont vôtres. Aujourd'hui nous allons les accepter, en
sachant qu'elles nous appartiennent. Et nous allons essayer de comprendre que ces
cadeaux augmentent à mesure que nous les recevons. Ils ne sont pas semblables
aux cadeaux que le monde peut donner, dans lesquels le donneur perd à mesure
qu'il donne le cadeau ; le preneur est enrichi par sa perte. Ceux-ci ne sont pas des
cadeaux, mais des affaires faites avec culpabilité. Le cadeau véritablement donné
n'entraîne aucune perte. Il est impossible que l'un puisse gagner parce qu'un autre
perd. Ceci implique une limite et une insuffisance.

Aucun cadeau n'est donné ainsi. De tels « cadeaux » ne sont qu'une enchère
pour un retour de plus de valeur ; un emprunt avec un intérêt devant être payé
totalement ; un prêt temporaire, signifié être une promesse de débit à payer en retour
avec plus que ce qui a été reçu par celui qui a pris le cadeau. Cette déformation
étrange de ce que donner signifie pénètre tous les niveaux du monde que vous
voyez. Elle dépouille toute signification aux cadeaux que vous donnez, et ne vous
laisse rien en ceux que vous prenez.

Un but d'apprentissage majeur que ce cours a établi est d'inverser votre vision
de donner, qu'ainsi vous puissiez recevoir. Car donner est devenu une source de
peur, et ainsi vous voudriez éviter le seul moyen par lequel vous pouvez recevoir.
Acceptez la paix et la joie de Dieu, et vous apprendrez une façon différente de
regarder un cadeau. Les cadeaux de Dieu ne vont jamais diminuer quand ils seront
distribués. Ils ne font qu‟augmenter par cela.

Comme la paix et la joie du Paradis s'intensifient quand vous les acceptez


comme cadeaux de Dieu pour vous, ainsi la joie de votre Créateur grandit quand
vous acceptez Ses joie et paix comme vôtres. Le vrai don est création. Il étend ce qui
est sans limite à l‟illimité, l'éternité à l'état d'absence de temps, et l'amour à lui-même.
Il ajoute à tout ce qui est déjà complet, pas en simples termes d'ajouter davantage,
car cela implique qu'il y avait moins auparavant. Il ajoute en laissant ce qui ne peut
pas contenir lui-même remplir son but de distribuer tout ce qu'il a, l'assurant pour
toujours pour lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1323 L.209

W 211

Aujourd'hui acceptez la paix et la joie de Dieu comme vôtres. Laissez-Le


compléter Lui-même comme Il définit la complétude. Vous comprendrez que ce qui
Le complète doit compléter aussi bien Son Fils. Il ne peut pas donner à travers la
perte. Vous ne le pouvez pas davantage. Recevez Son cadeau de joie et de paix
aujourd'hui, et Il vous remerciera pour votre cadeau pour Lui.

Aujourd'hui nos périodes de pratique vont commencer un petit peu


différemment. Commencez aujourd'hui en pensant à ces frères à qui il a été dénié
par vous la paix et la joie qui sont leur droit sous les lois d'égalité de Dieu. Ici vous
les déniez à vous-même. Et ici vous devez revenir pour les demander comme votre
bien. Pensez à vos « ennemis » un petit moment, et dites à chacun, à mesure qu'il
se présente à vous :

« Mon frère, paix et joie je t'offre,


Que je puisse avoir la paix et la joie de Dieu comme miennes. »

Ainsi vous vous préparez à reconnaître les cadeaux de Dieu pour vous, et
laissez votre mental être libéré de tout ce qui pourrait empêcher le succès
aujourd'hui. Maintenant êtes-vous prêt à accepter le cadeau de paix et de joie que
Dieu vous a donné. Maintenant êtes-vous prêt à expérimenter la joie et la paix que
vous vous êtes déniées. Maintenant vous pouvez dire, « la paix et la joie de Dieu
sont miennes », car vous avez donné ce que vous voudriez recevoir.

Vous devez réussir aujourd'hui, si vous préparez votre mental comme nous le
suggérons. Car vous avez laissé toutes les barrières à la paix et à la joie être levées,
et ce qui est vôtre peut vous venir en fin. Ainsi dites-vous, « la paix et la joie de Dieu
sont miennes », et fermez les yeux un moment, et laissez Sa Voix vous assurer que
les mots que vous parlez sont vrais.

Passez vos cinq minutes ainsi avec Lui chaque fois que vous le pouvez
aujourd'hui, mais ne pensez pas que moins est moins valable quand vous ne pouvez
pas Lui donner davantage. Au moins souvenez-vous à chaque heure de dire les
mots qui L‟appellent à vous donner ce qu'Il veut donner, et veut que vous receviez.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1324 L.210

W 212

Déterminez-vous à ne pas interférer aujourd'hui avec ce qu'Il veut. Et si un


frère semble vous tenter de dénier le cadeau de Dieu pour lui, ne le voyez que
comme une autre chance de vous laisser recevoir les cadeaux de Dieu comme
vôtres. Puis bénissez votre frère avec reconnaissance, et dites :

« Mon frère, paix et joie je t'offre,


Que je puisse avoir la paix et la joie de Dieu comme miennes. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1325 L.211

W 213
15 oct. 1969,

106. « Que je sois tranquille et écoute la vérité. »

Si vous voulez laisser de côté la voix de l'ego, aussi fort qu'elle puisse sembler
appeler ; si vous voulez ne pas accepter ses cadeaux mesquins qui ne vous donnent
rien que vous vouliez réellement ; si vous voulez écouter avec un mental ouvert, qui
ne vous a pas dit ce qu'est le salut ; alors vous allez entendre la Voix puissante de la
vérité, calme dans le pouvoir, forte dans la tranquillité, et complètement certaine
dans Ses messages. Ecoutez, et entendez votre Père vous parler par Sa Voix
désignée, Qui fait taire le tonnerre de l'insensé, et montre le chemin vers la paix à
ceux qui ne peuvent pas voir.

Soyez tranquille aujourd'hui et écoutez la vérité. Ne soyez pas trompé par les
voix de la mort, qui vous disent qu'elles ont trouvé la source de la vie et vous l'offrent
pour votre croyance. Ne vous occupez pas d'elles, mais écoutez la vérité. Ne soyez
pas effrayé aujourd‟hui de contourner des voix du monde. Marchez légèrement plus
loin que leur persuasion sans signification. Ne les entendez pas.

Soyez tranquille aujourd'hui et écoutez la vérité. Allez après toutes les choses
qui ne parlent pas de Lui Qui tient votre bonheur à l'intérieur de Sa Main, tendue vers
vous dans l'accueil et dans l'amour. Entendez seulement Lui aujourd'hui, et
n'attendez pas pour L'atteindre plus longtemps. Entendez une unique Voix
aujourd'hui.

Aujourd'hui la promesse de la Parole de Dieu est tenue. Entendez et soyez


silencieux. Il voudrait vous parler. Il vient avec des miracles un millier de fois aussi
heureux et aussi merveilleux que ceux que vous avez jamais rêvés ou désirés dans
vos rêves. Ses miracles sont vrais. Ils ne vont pas se faner quand rêver cessera. Ils
terminent le rêve plutôt ; et durent pour toujours, car ils viennent de Dieu pour Son
cher Fils, dont l'autre nom est vous. Préparez-vous pour des miracles aujourd'hui.
Aujourd'hui permettez à la promesse antique de votre Père à vous et tous vos frères
d'être tenue.

Entendez-Le aujourd'hui, et écoutez la Parole qui lève le voile qui est posé sur
la terre, et éveille tous ceux qui dorment et ne peuvent pas voir. Dieu fait appel à eux
à travers vous. Il a besoin de votre voix pour leur parler, car qui pourrait atteindre le

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1326 L.212

W 214 – 1519

Fils de Dieu hormis son Père, appelant à travers votre Soi ? Entendez-Le
aujourd'hui, et offrez-Lui votre voix pour parler à toutes les multitudes qui attendent
d'entendre la Parole qu'Il va dire aujourd'hui. Soyez prêt pour le salut. Il est ici, et
sera aujourd'hui donné à et pour vous. Et vous allez apprendre votre fonction de l‟Un
Qui l‟a choisie au Nom de votre Père pour vous.

Ecoutez aujourd'hui, et vous entendrez une Voix qui va résonner de partout


dans le monde à travers vous. Celui qui amène les miracles a besoin que vous les
receviez d'abord, et ainsi deveniez le joyeux donneur de ce que vous avez reçu.
Ainsi le salut commence et ainsi il finit ; quand tout est vôtre, et que tout est distribué,
cela va rester avec vous pour toujours. Et la leçon aura été apprise.

Aujourd'hui nous pratiquons donner, pas de la façon dont vous le comprenez


maintenant, mais comme c'est. Les exercices de chaque heure devraient
commencer avec cette demande pour votre édification :

« Je veux être tranquille et écouter la vérité.


Qu'est-ce que cela signifie que donner et recevoir ? »

Demandez et attendez-vous à une réponse. Votre demande en est une dont la


réponse a attendu longtemps d'être reçue par vous. Cela va commencer le ministère
pour lequel vous êtes venu, et qui va libérer le monde de penser que donner est une
façon de perdre. Et ainsi le monde devient prêt à comprendre et à recevoir.

Soyez tranquille et écoutez la vérité aujourd'hui. Pour chacune des cinq


minutes passées à écouter un millier de mentals20 sont ouverts à la vérité, et ils vont
entendre la Parole sacrée que vous entendez. Et quand l‟heure sera passée, vous
allez à nouveau en délivrer un millier de plus qui s‟arrêtent pour demander que la
vérité leur soit donnée, en même temps qu‟à vous.

Aujourd'hui la Parole sacrée de Dieu est tenue de par le fait que vous la
receviez pour la distribuer, qu'ainsi vous puissiez enseigner au monde ce que donner
signifie en écoutant et en l‟apprenant de Lui. N'oubliez pas aujourd'hui de renforcer
votre choix d'entendre et de recevoir la Parole par cet aide-mémoire, donné à vous-
même, aussi souvent que c'est possible aujourd'hui :

« Que je sois tranquille et écoute la vérité.


Je suis le messager de Dieu aujourd'hui,
Ma voix est Sienne, pour donner ce que je reçois. »

19
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20
Pour « minds ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1327 L.213

W 216
16 oct. 1969,

107. « La vérité va corriger les erreurs dans mon mental. »

Qu'est-ce qui peut corriger les illusions si ce n'est la vérité ? Et que sont les
erreurs hormis des illusions qui restent non reconnues pour ce qu'elles sont ? Où la
vérité est entrée, les erreurs disparaissent. Elles s'évanouissent simplement, en ne
laissant pas une trace par laquelle s'en souvenir. Elles ont disparu parce que, sans
croyance, elles n'ont aucune vie, et ainsi elles disparaissent vers le néant, retournant
d'où elles sont venues. De la poussière à la poussière elles viennent et vont, car
seulement la vérité reste.

Pouvez-vous imaginer ce qu'un état mental sans illusions est ? Comment on


s'y sentirait ? Essayez de vous remémorer quand il y a eu un moment, - peut-être
une minute, peut-être même moins - où rien n'est venu interrompre votre paix ; où
vous étiez certain que vous étiez aimé et en sécurité. Puis essayez de vous figurer
comment ça aurait été que ce moment soit étendu jusqu'à la fin du temps et de
l'éternité. Puis laissez le sentiment de tranquillité que vous avez senti être multiplié
une centaine de fois, et puis être multiplié une autre centaine de fois davantage.

Et maintenant vous avez une allusion, pas plus que juste la plus pâle
suggestion de l'état dans lequel votre mental reposera quand la vérité sera venue.
Sans illusions il ne pourrait y avoir aucune peur, aucun doute ni aucune attaque.
Quand la vérité est venue toute douleur est terminée, car il n'y a aucune place pour
que des pensées transitoires et des idées mortes subsistent dans votre mental. La
vérité occupe votre mental complètement, en vous libérant de toutes les croyances
en l'éphémère. Elles n'ont aucune place parce que la vérité est venue, et elles ne
sont nulle part. Elles ne peuvent pas être trouvées, car la vérité est partout pour
toujours maintenant.

Quand la vérité est venue elle ne reste pas un moment, pour disparaître, ou
changer en quelque chose d'autre. Elle ne bascule ni n'altère sa forme, ni ne vient et
va et va et vient à nouveau. Elle reste exactement comme elle a toujours été, pour
compter dessus dans chacun des besoins, et s‟y fier avec une confiance parfaite
dans toutes les difficultés apparentes et les doutes que les apparences que présente
le monde engendrent. Ils vont simplement s‟envoler, quand la vérité corrige les
erreurs dans votre mental.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1328 L.214

W 217

Quand la vérité est venue elle abrite en ses ailes le cadeau de la constance
parfaite, et de l'amour qui ne vacille pas en face de la douleur, mais regarde au-delà
d'elle, continuel et sûr. Ici est le cadeau de la guérison, car la vérité n'a besoin
d'aucune défense, et par conséquent aucune attaque n'est possible. Les illusions
peuvent être amenées à la vérité pour être corrigées. Mais la vérité se tient loin au-
delà des illusions, et ne peut pas être amenée à elles pour les transformer en vérité.

La vérité ni ne vient et va ni ne se modifie ni ne change, en cette apparence


maintenant et puis en celle-là, échappant à la capture et se dérobant à la prise. Elle
ne se cache pas. Elle se tient dans la lumière ouverte, dans une accessibilité
évidente. Il est impossible que quelqu'un puisse la chercher vraiment, et ne réussisse
pas. Aujourd'hui appartient à la vérité. Donnez à la vérité sont dû, et elle vous
donnera le vôtre. Vous n'étiez pas supposé souffrir et mourir. Votre Père veut que
ces rêves disparaissent. Que la vérité les corrige tous.

Nous ne demandons pas ce que nous n'avons pas. Nous demandons


simplement ce qui nous appartient, que nous puissions le reconnaître comme notre
bien. Aujourd'hui nous pratiquons sur la note heureuse de la certitude qui est née de
la vérité. Les pas tremblants et instables de l'illusion ne sont pas notre approche
aujourd'hui. Nous sommes aussi certains du succès que nous sommes sûrs que
nous vivons et espérons et respirons et pensons. Nous ne doutons pas que nous
marchons avec la vérité aujourd'hui, et comptons sur elle pour entrer dans tous les
exercices que nous faisons en ce jour.

Commencez en demandant à Lui Qui vient avec vous dans cette entreprise
qu'Il soit dans votre conscience comme vous allez avec Lui. Vous n'êtes pas fait de
chair et de sang et d'os, mais avez été créé par la Pensée identique à elle-même qui
a donné le cadeau de la lumière vie à Lui aussi bien. Il est votre Frère, et si
semblable à vous que votre Père sait que vous êtes tous les deux pareils. C'est à
votre Soi que vous demandez d'aller avec vous, et comment pourrait-Il être absent
où vous êtes ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1329 L.215

W 218

La vérité va corriger toutes les erreurs dans votre mental qui vous dit que vous
pourriez être à l'écart de Lui. Vous Lui parlez aujourd'hui, et faites votre promesse de
laisser Sa fonction être remplie à travers vous. Partager Sa fonction est partager Sa
joie. Sa confiance est en vous, comme vous dites :

« La vérité va corriger toutes les erreurs dans mon mental,


Et je vais reposer en Lui Qui est mon Soi. »

Puis laissez-Le vous conduire doucement à la vérité, qui va vous envelopper et vous
donner une paix si profonde et tranquille que vous retournerez au monde familier à
contrecoeur.

Et encore vous serez heureux de considérer à nouveau ce monde. Car vous


allez amener avec vous la promesse des changements que la vérité qui vient avec
vous va porter au monde. Ils vont augmenter avec chaque cadeau que vous donnez
de cinq petites minutes, et les erreurs qui entourent le monde seront corrigées à
mesure que vous les laissez être corrigées dans votre mental.

N'oubliez pas votre fonction pour aujourd'hui. Chaque fois que vous vous dites
avec confiance, « La vérité va corriger toutes les erreurs dans mon mental », vous
parlez pour tout le monde, et Lui Qui voudrait délivrer le monde, comme Il voudrait
vous établir libre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1330 L.216

W 219
17 oct. 1969,

108. « Donner et recevoir sont un en vérité. »

La vision dépend de l'idée d'aujourd'hui. La lumière est en elle, car elle


réconcilie tous les opposés apparents. Et qu'est la lumière si ce n'est la résolution,
née de la paix, de tous vos conflits et pensées erronées en un unique concept qui est
entièrement vrai ? Même celui-là disparaîtra, parce que la Pensée derrière lui va
apparaître à la place, pour prendre sa place. Et maintenant nous sommes en paix
pour toujours, car le rêve est terminé maintenant.

La vraie lumière qui rend la vraie vision possible n'est pas la lumière que les
yeux du corps appréhendent. C'est un état du mental qui est devenu si unifié que
l'obscurité ne peut pas être perçue du tout. Et ainsi ce qui est pareil est vu comme
un, alors que ce qui n'est pas pareil reste inaperçu, car ce n'est pas là.

Ceci est la lumière qui ne montre aucuns opposés, et la vision, étant guérie, a
le pouvoir de guérir. Ceci est la lumière qui amène la paix de votre mental aux autres
mentals, pour la partager et être heureux qu'ils soient un avec vous et avec eux-
mêmes. Ceci est la lumière qui guérit parce qu'elle amène une perception simple,
basée sur un unique cadre de référence duquel une unique signification provient.

Ici les deux donner et recevoir sont vus comme les aspects différents d'une
unique Pensée Dont la vérité ne dépend pas de lequel est vu comme premier, ni
duquel paraît être en second lieu. Ici il est compris que les deux se produisent
ensemble, que la Pensée demeure complète. Et en cette compréhension est la base
sur laquelle tous les opposés sont réconciliés, parce qu'ils sont perçus depuis le
même cadre de référence qui unifie cette Pensée.

Une unique pensée, complètement unifiée, va servir à unifier toute la pensée.


Ceci est pareil que de dire qu'une unique correction va suffire pour toute correction,
ou que pardonner à un frère entièrement est assez pour amener le salut à tous les
mentals21. Car ce ne sont que quelques cas particuliers d'une unique loi qui tient
pour toutes les sortes d'apprentissage, s'il est dirigé par l'Unique Qui connaît la
vérité.

21
idem.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1331 L.217

W 220

Apprendre que donner et recevoir sont pareils a une utilité particulière, parce
que cela peut être essayé si facilement et vu comme vrai. Et quand ce cas particulier
a prouvé qu'il fonctionne toujours dans toutes les circonstances où il est essayé, la
pensée derrière lui peut être généralisée aux autres zones de doute et de vision
double. Et depuis là elle s'étendra, et finalement arrivera à l'unique Pensée Qui les
sous-tend toutes.

Aujourd'hui nous pratiquons avec le cas particulier de donner et recevoir.


Nous allons utiliser cette simple leçon dans l'évidence parce qu'elle a des résultats
que nous ne pouvons pas rater. Donner est recevoir. Aujourd'hui nous allons tenter
d'offrir la paix à chacun, et de voir combien la paix rapidement nous revient. La
lumière est tranquillité, et dans cette paix la vision nous est donnée et nous pouvons
voir.
Ainsi nous commençons les périodes de pratique avec l'instruction pour
aujourd'hui, et disons :

« Donner et recevoir sont un en vérité.


Je vais recevoir ce que je suis en train de donner maintenant. »

Puis fermez les yeux, et pendant cinq minutes pensez à ce que vous voudriez
proposer à chacun pour que ce soit vôtre. Vous pourriez, par exemple, dire :

« A chacun j'offre la tranquillité. »


« A chacun j'offre la paix du mental. »
« A chacun j'offre la douceur. »

Dites chacune lentement et puis faites une petite pause, en vous attendant à
recevoir le cadeau que vous avez donné. Et il va vous venir dans la quantité dans
laquelle vous l'avez donné. Vous allez trouver que vous avez un retour exact, car
c'est ce que vous avez demandé. Il pourrait être utile, aussi, de penser à un de ceux
à qui donner vos cadeaux. Il représente les autres, et à travers lui vous donnez à
tous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1332 L.218

W 221

Notre leçon très simple pour aujourd'hui va vous enseigner beaucoup. L'effet
et la cause vont être beaucoup mieux compris à partir de ce moment, et nous allons
faire des progrès beaucoup plus rapides maintenant. Pensez aux exercices pour
aujourd'hui comme à des avances rapides dans votre apprentissage, rendu encore
plus rapide et plus sûr chaque fois que vous dites,

« Donner et recevoir sont un en vérité ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1333 L.219

W 222
18 oct. 1969,

109. « Je repose en Dieu. »

Nous demandons le repos aujourd'hui, et une tranquillité non ébranlée par les
apparences du monde. Nous demandons la paix et le calme, au milieu de tout le
trouble né des rêves discordants. Nous demandons la sécurité et le bonheur, bien
qu'il nous semble regarder du danger et du chagrin. Et nous avons la pensée qui va
répondre à notre question avec ce que nous demandons.

« Je repose en Dieu ». Cette pensée va vous amener le repos et la tranquillité,


la paix et le calme, et la sécurité et le bonheur que vous cherchez. « Je repose en
Dieu ». Cette pensée a le pouvoir d'éveiller la vérité dormant en vous, dont la vision
voit au-delà des apparences cette même vérité en chaque personne et chaque
chose qui est. Ici est la fin de la souffrance pour tout le monde, et chaque personne
qui jamais soit venue et encore jamais viendra s'attarder un moment. Ici est la
pensée dans laquelle le Fils de Dieu est né à nouveau, pour reconnaître Lui-même.

« Je repose en Dieu ». Aucunement découragé, cette pensée va vous porter


à travers les orages et les querelles, après la misère et la douleur, après la perte et la
mort, et en avant vers la certitude de Dieu. Il n'y a aucune souffrance qu'elle ne
puisse pas guérir. Il n'y a aucun problème qu'elle ne puisse pas résoudre, et aucune
apparence ne fera autre chose que se transformer en vérité sous les yeux de vous
qui reposez en Dieu.

Ceci est le jour de la paix. Vous reposez en Dieu, et pendant que le monde est
déchiré par des vents de haine, votre repos demeure complètement hors du
dérangement. Vôtre est le repos de la vérité. Les apparences ne peuvent pas faire
intrusion en vous. Vous faites appel à tous à se joindre à vous dans votre repos, et ils
vont entendre et venir vers vous parce que vous reposez en Dieu. Ils ne vont pas
entendre une autre voix que la vôtre parce que vous avez donné votre voix à Dieu, et
maintenant vous reposez en Lui et Le laissez parler à travers vous.

En Lui vous n'avez aucuns soucis ni aucunes inquiétudes, aucuns fardeaux,


aucune anxiété, aucune douleur, aucune peur du futur ni aucuns regrets passés.
Dans l'état d'absence de temps22 vous reposez, pendant que le temps va son chemin
sans sa touche sur vous, car votre repos jamais ne peut changer du tout de quelque

22
« Etat d’absence de temps » ou « atemporalité ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1334 L.220

W 223

façon. Vous reposez aujourd'hui. Et alors que vous fermez les yeux, plongez dans la
tranquillité. Que ces périodes de repos et de répit réassurent votre mental que tous
ses fantasmes effrénés n'étaient que des rêves d'une fièvre qui a passé. Qu'il soit
tranquille et avec reconnaissance acceptez sa guérison. Aucuns rêves effrayants de
plus ne vont venir maintenant que vous reposez en Dieu. Prenez le temps
aujourd'hui de glisser hors des rêves et en la paix.

A chaque heure où vous prenez votre repos aujourd'hui un mental fatigué est
soudain rendu heureux, un oiseau aux ailes cassées commence à chanter, un
ruisseau tari depuis longtemps commence à couler à nouveau. Le monde est né à
nouveau chaque fois que vous reposez, et vous souvenez à chaque heure que vous
êtes venu pour amener la paix de Dieu dans le monde, qu'il puisse prendre son
repos en même temps que vous.

Avec chaque cinq minutes où vous reposez aujourd'hui le monde est plus
proche de l'éveil. Et le temps où le repos sera la seule chose qui soit vient plus
proche de tous les mentals23 usés et fatigués, trop épuisés maintenant pour aller
seuls leur chemin. Et ils vont entendre l'oiseau commencer à chanter et voir le
ruisseau commencer à couler à nouveau, avec l'espoir re-né et l'énergie restaurée de
marcher avec des pas éclairés24 au long de la route qui soudain semble facile à
mesure qu'ils avancent.

Vous reposez avec et en la paix de Dieu aujourd'hui, et faites appel à vos


frères depuis votre repos, pour les tirer vers leur repos en même temps que vous.
Vous allez être confiant en votre foi aujourd'hui, en n‟oubliant personne, en amenant
chacun dans le cercle sans limite de votre paix, le sanctuaire sacré où vous reposez.
Ouvrez les portes du temple et laissez-les venir depuis loin de par le monde et de
près aussi bien ; vos frères éloignés et vos plus proches amis ; offrez-leur à tous
d'entrer ici et de reposer avec vous.

Vous reposez avec et en la paix de Dieu aujourd'hui, tranquille et sans peur.


Chaque frère vient pour prendre son repos, et vous l'offre. Nous reposons ensemble

23
Pour « minds » et garder le mot « esprit » pour la traduction exclusive de « spirit ».
24
« plus légers », évidemment, ... juste que j’aime que léger et lumière soit le même mot : « light ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1335 L.221

W 224

ici, car ainsi notre repos est rendu complet, et ce que nous donnons aujourd'hui nous
l‟avons déjà reçu. Le temps n'est pas le gardien de ce que nous donnons aujourd'hui.
Nous donnons à ceux qui sont non nés et à ceux qui ont passé, à chaque Pensée de
Dieu, et au Mental en lequel ces Pensées sont nées, et où Elles reposent. Et nous
Leur remémorons leur lieu de repos chaque fois que nous nous disons,

« Je repose en Dieu ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1336 L.222

w 225
21 octobre 1969,

110. « Je suis comme Dieu m'a créé. »

Nous allons répéter l'idée d'aujourd'hui de temps en temps. Car cette unique
pensée serait assez pour vous sauver vous et le monde, si vous croyiez qu'elle est
vraie. Sa vérité signifierait que vous n'avez fait aucun changement en vous-même
qui ait une réalité, ni changé l'univers qu'ainsi ce que Dieu a créé soit remplacé par la
peur et le mal, la misère et la mort. Si vous restez comme Dieu vous a créé, la peur
n'a aucune signification, le mal n'est pas réel, et la misère et la mort n'existent pas.

L'idée d'aujourd'hui est par conséquent tout ce dont vous avez besoin pour
laisser une correction complète guérir votre mental, et vous donner une vision
parfaite, qui guérira toutes les erreurs que n'importe quel mental a faites à n'importe
quels moment ou lieu. Elle est assez pour guérir le passé et rendre le futur libre. Elle
est assez pour laisser le présent être accepté comme il est. Elle est assez pour
laisser le temps être le moyen pour tout le monde d'apprendre à échapper au temps,
et à chaque changement que le temps paraît amener en passant.

Si vous restez tel que Dieu vous a créé les apparences ne peuvent pas
remplacer la vérité, la santé ne peut pas se transformer en maladie, la mort ne peut
pas non plus être substituée à la vie, ni la peur à l'amour. Tout ceci ne s'est pas
produit, si vous restez comme Dieu vous a créé. Vous n'avez besoin d'aucune
pensée que juste cette unique-ci, pour laisser la rédemption venir éclairer le monde
et le libérer du passé.

En cette unique pensée tout le passé est défait ; le présent sauvé pour
s'étendre tranquillement dans un futur atemporel. Si vous êtes comme Dieu vous a
créé, alors il n'y a eu aucune séparation de votre mental du Sien, aucune division
entre votre mental et les autres mentals25, et l'unité seulement avec et en le vôtre.

Le pouvoir guérisseur de l'idée d'aujourd'hui est sans limite. C'est le lieu de


naissance de tous les miracles, le grand restaurateur de la vérité à la conscience du
monde. Pratiquez l'idée d'aujourd'hui avec gratitude. Ceci est la vérité qui vient pour
vous établir libre. Ceci est la vérité que Dieu vous a promise. Ceci est la Parole en
laquelle tout chagrin finit.

25
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1337 L.223

W 226 – 227

Pour vos périodes de pratique de cinq minutes, commencez avec cette


citation du texte :

« Je suis comme Dieu m'a créé. Son Fils


ne peut souffrir de rien. Et je suis Son Fils. »

Puis, avec cette déclaration fermement dans votre mental, essayez de


découvrir dans votre mental le Soi Qui est le Fils sacré de Dieu Lui-même. Cherchez-
Le avec et en vous Qui êtes Christ en vous, le Fils de Dieu et Frère du monde ; le
Sauveur Qui a été sauvé pour toujours, avec le pouvoir de sauver qui que ce soit Le
touche, aussi légèrement que ce soit, demandant la Parole qui lui dit qu'il est un frère
pour Lui.

Vous êtes comme Dieu vous a créé. Aujourd'hui honorez votre Soi. Que les
images tombales que vous avez faites pour être le Fils de Dieu à la place de ce qu'il
est ne soient pas adorées aujourd'hui. Profondément dans votre mental le Christ
saint en vous attend que vous Le reconnaissiez comme vous. Et vous êtes perdu et
ne vous connaissez pas, pendant qu'Il n'est pas reconnu et inconnu.

Cherchez-Le aujourd'hui, et trouvez-Le. Il va être votre Sauveur de toutes les


idoles que vous avez faites. Car quand vous Le trouverez vous comprendrez
combien vos idoles sont indignes, et combien sont fausses les images que vous
croyiez être vous. Aujourd'hui nous faisons une grande avancée vers la vérité en
laissant les idoles aller, et en ouvrant nos mains et nos coeurs et nos mentals26 à
Dieu aujourd'hui.

Nous allons nous souvenir de Lui tout au long du jour avec des coeurs
reconnaissants et des pensées aimantes pour tous ceux qui nous rencontrent
aujourd'hui. Car c'est ainsi que nous nous souvenons de Lui. Et nous allons dire, qu'il
puisse nous être remémoré Son Fils, notre Soi sacré, le Christ en chacun de nous :

« Je suis comme Dieu m'a créé. »

Déclarons cette vérité aussi souvent que nous le pouvons. Ceci est la Parole de Dieu
qui vous établit libre. Ceci est la clé qui ouvre le portail du Paradis, et qui vous laisse
entrer dans la paix de Dieu et Son éternité.

26
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1338 L.224

W 228
22 octobre 1969,

REVISION

Notre troisième révision suivante commence aujourd'hui. Nous allons réviser


deux des vingt dernières idées jusqu‟à ce que nous les ayons toutes revues leçons
récentes chaque jour pendant dix jours consécutifs de pratique. Nous allons observer
une procédure particulière pour ces périodes de pratique, qu'il vous est vivement
recommandé de suivre juste aussi étroitement que vous le pouvez. Nous
comprenons, bien sûr, qu'il puisse être impossible pour vous d'entreprendre ce qui
est suggéré ici comme optimal chaque jour et à chaque heure du jour.

L'apprentissage ne sera pas entravé quand vous manquerez une période de


pratique parce qu‟elle est impossible au moment désigné. Il n'est pas non plus
nécessaire que vous fassiez des efforts excessifs pour être sûr de les rattraper en
termes de nombre. Les rituels ne sont pas notre objectif, et pourraient aller à
l‟encontre de notre but d‟apprentissage. Mais l'apprentissage sera entravé quand
vous sauterez une période de pratique parce que vous n'êtes pas désireux de lui
consacrer le temps qu'il vous est demandé de donner. Ne vous dupez pas en ceci.
Ne pas vouloir peut être caché des plus soigneusement derrière un masque de
situations que vous ne pouvez pas contrôler.

Apprenez à distinguer les situations qui sont pauvrement adaptées à votre


pratique de celles que vous établissez pour maintenir un camouflage à votre
absence de bonne volonté. Ces périodes de pratique que vous avez perdues parce
que vous ne vouliez pas les faire, pour une quelconque raison, devraient être faites
aussi tôt que vous avez changé votre mental au sujet de votre but.

Vous êtes non désireux de coopérer à la pratique du salut seulement si il


interfère avec des buts auxquels vous tenez plus chèrement. Quand vous retirez la
valeur qui leur est donnée, permettez à vos périodes de pratique d'être les
remplacements de vos litanies pour eux. Ils ne vous ont rien donné. Mais votre
pratique peut vous offrir tout. Et ainsi acceptez son offre, et soyez en paix.

La procédure que vous devriez utiliser pour ces révisions est celle-ci :
Consacrez cinq minutes deux fois par jour, ou plus si vous le préférez, à contempler
considérer les idées pensées qui sont assignées. Relisez les idées et les
commentaires qui sont écrits pour l‟exercice de chaque jour. Et puis commencez à
penser à leur sujet tranquillement, tout en laissant votre mental les mettre en relation

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1339 L.225

W 229

avec vos besoins, vos problèmes apparents et tous vos soucis.

Placez les idées en votre mental, et laissez-le les utiliser comme il le choisit.
Donnez-lui la foi qu'il va les utiliser sagement, étant aidé en ses décisions par l‟Un
Qui vous a donné les pensées. En quoi pouvez-vous avoir confiance si ce n'est en ce
qui est dans votre mental ? Ayez foi, en ces révisions, le moyen que le Saint Esprit
utilise ne va pas échouer. La sagesse de votre mental va venir à votre assistance.
Donnez les directions au début ; puis adossez-vous à une foi tranquille, et laissez le
mental employer les pensées que vous avez données comme elles vous ont été
données pour lui à utiliser.

Elles vous ont été données dans une confiance parfaite ; dans la confiance
parfaite que vous les utiliserez bien ; dans la foi parfaite que vous allez comprendre
verrez leurs messages, et les utiliserez pour vous-même. Offrez-les à votre mental
dans cette même conviction et confiance et foi. Il ne va pas échouer. C'est le moyen
choisi par le Saint Esprit pour votre salut. Et avec Sa confiance, cela mérite aussi
bien la vôtre. Puisqu'il a Sa confiance, Son moyen doit sûrement mériter aussi bien la
vôtre.

Nous soulignons les bénéfices pour vous si vous consacrez les cinq premières
minutes du jour à vos révisions, et aussi leur donnez les cinq dernières minutes de
votre jour de veille. Si ceci ne peut pas être fait, au moins essayez de les répartir
qu'ainsi vous en entrepreniez une le matin et l'autre dans l'heure juste avant que
vous alliez dormir.

Les exercices à être faits tout au long du jour sont également importants, et
peut-être même de plus grande valeur. Vous avez été enclin à faire les exercices et
puis passer à autre chose, pratiquer seulement à des moments désignés, et puis
continuer votre chemin vers les autres choses, sans leur appliquer ce que vous avez
appris. Comme résultat, votre apprentissage a eu peu de vous avez gagné un petit
renforcement, et ne lui avez pas donné l‟opportunité de vous prouver sa valeur.
n‟avez pas donné à votre apprentissage une chance équitable de vous prouver à
quel point ses cadeaux potentiels pour vous sont grands.

Voici une autre chance de bien l'utiliser. Dans ces révisions nous insistons sur
le besoin que votre apprentissage ne repose pas vainement entre vos périodes de
pratique plus longues. Tentez de donner à vos deux idées de chaque jour une
révision brève mais sérieuse à chaque heure. Utilisez l'une sur l'heure, et l'autre une
demi-heure plus tard. Vous n'avez pas besoin de donner plus de juste un moment à

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1340 L.226

W 230

chacune. Répétez-la et permettez à votre mental de reposer un petit moment en


silence et en paix.

Puis tournez-vous vers les autres choses, mais essayez de garder la pensée
avec vous, et laissez-la servir à vous aider à garder votre paix tout au long du jour
aussi. Si vous êtes ébranlé, pensez à elle à nouveau. Ces périodes de pratique sont
planifiées pour vous aider à former l'habitude d'appliquer ce que vous apprenez
chaque jour à chaque chose que vous faites. Ne répétez pas la pensée et la laissez
tomber. Son utilité est pour vous sans limite, et elle est signifiée vous servir de toutes
les façons, en tous temps et lieux, et chaque fois que vous avez besoin d'une aide de
quelque sorte. Essayez, alors, de la prendre avec vous dans les affaires du jour, et
de le faire sacré, digne du Fils de Dieu, acceptable pour Dieu et pour votre Soi.

Les assignations de la révision de chaque jour vont conclure avec une re-
déclaration de la pensée à utiliser à chaque heure, et de celle à être appliquée à
chaque demi-heure aussi. Ne les oubliez pas. Cette seconde chance avec chacune
de ces idées va amener de tellement grandes avancées que nous allons sortir de
ces révisions avec des gains d'apprentissage si grands que nous continuerons sur
un terrain plus solide. N'oubliez pas comme c‟est peu que vous avez appris.
N'oubliez pas comme c‟est beaucoup que vous pouvez apprendre maintenant.
N'oubliez pas le besoin de votre Père de vous, alors que vous révisez ces pensées
qu'Il vous a données.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1341 L.227

W 231

111. Pour la révision du matin et du soir :

91) « Les miracles sont vus dans la lumière. »

Je ne peux pas voir dans l'obscurité. Que la lumière


De la sainteté et de la vérité éclaire mon mental,
Et me laisse voir l'innocence à l'intérieur.

92) « Les miracles sont vus dans la lumière, et la lumière et la force sont
une. »
Je vois à travers la force, le cadeau de Dieu pour moi.
Ma faiblesse est l'obscurité que Son cadeau dissipe,
en me donnant Sa force pour prendre sa place.

A l'heure :

« Les miracles sont vus dans la lumière. »

A la demi-heure :

« Les miracles sont vus dans la lumière, et la lumière et la force sont une. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1342 L.228

w 232
18 oct. 1969,

112. Pour la révision du matin et du soir :

93). « Lumière et joie et paix demeurent en moi. »

Je suis le domicile de la lumière et de la joie et de la paix.


Je les accueille dans le domicile que je partage
Avec Dieu, parce que je suis une partie de Lui.

94). « Je suis comme Dieu m'a créé. »

Je vais rester pour toujours comme j'étais


Créé par l‟Inchangeant semblable à Lui-même.
Et je fais un avec Lui, et Lui avec moi.

A l'heure :

« La lumière et la joie et la paix demeurent en moi. »

A la demi-heure :

« Je suis comme Dieu m'a créé. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1343 L.229

w 233
19 oct 1969,

113. Pour la révision du matin et du soir :

95). « Je suis Un Soi, uni avec mon Créateur. »

La sérénité et la paix parfaite sont miennes,


Parce que je suis Un Soi, complètement entier,
Faisant un avec toute création et avec Dieu.

96). « Le salut vient de mon Unique Soi. »

Depuis mon Soi Unique, Dont le savoir reste toujours


A l'intérieur de mon mental, je vois le plan parfait de Dieu
Pour mon salut parfaitement accompli.

A l'heure :

« Je suis Un Soi, uni avec mon Créateur. »

A la demi-heure :

« Le salut vient de mon Soi Unique. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1344 L.230

w 234
20 oct. 1969,

114. Pour la révision du matin et du soir :

97). « Je suis Esprit. »

Je suis le Fils de Dieu. Aucun corps ne peut


Contenir mon Esprit, ni imposer sur moi
Une limitation que Dieu n'a pas créée.

98). « Je veux accepter ma part dans le plan de Dieu pour le salut. »

Que peut être ma fonction si ce n'est accepter


La Parole de Dieu, Qui m'a créé
Pour ce que je suis et serai éternellement ?

A l'heure :

« Je suis Esprit. »

A la demi-heure :

« Je vais accepter ma part dans le plan de Dieu pour le salut. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1345 L.231

w 235
21 oct. 1969,

115. Pour la révision du matin et du soir :

99). « Le salut est ma seule fonction ici. »

Ma fonction ici est de pardonner le monde


Pour toutes les erreurs que j'ai faites. Car ainsi
Suis-je délivré d'elles avec le monde entier.

100). « Ma partie est essentielle au plan de Dieu pour le salut. »

Je suis essentiel au plan de Dieu


Pour le salut du monde. Car Il
M'a donné Son plan que je puisse sauver le monde.

A l'heure :

« Le salut est ma seule fonction ici. »

A la demi-heure :

« Ma part est essentielle au plan de Dieu pour le salut. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1346 L.232

w 236
22 oct. 1969,

116. Pour la révision du matin et du soir :

101). « La Volonté de Dieu pour moi est le bonheur parfait. »

La Volonté de Dieu est le bonheur parfait pour moi.


Et je ne peux souffrir que de la croyance
Qu'il y a une autre volonté à l‟écart de la Sienne.

102). « Je partage la Volonté de Dieu de bonheur pour moi. »

Je partage la Volonté de mon Père pour moi, Son Fils.


Ce qu'Il m'a donné est tout ce que je veux.
Ce qu'Il m'a donné est tout ce qu'il y a.

A l'heure :

« La Volonté de Dieu pour moi est le bonheur parfait. »

A la demi-heure :

« Je partage la Volonté de Dieu de bonheur pour moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1347 L.233

w 237
28 oct. 1969,

117. Pour la révision du matin et du soir :

103). « Dieu, étant Amour, est aussi bonheur. »

Que je me souvienne que l'amour est bonheur


Et que rien d'autre n'amène la joie. Et ainsi je choisis
De n'admettre aucuns substituts pour l'Amour.

104). « Je ne cherche que ce qui m'appartient en vérité. »

L'amour est mon héritage, et avec lui la joie.


Ce sont les cadeaux que mon Père m'a donnés.
Je voudrais accepter tout ce qui est mien en vérité.

A l'heure :

« Dieu, étant Amour, est aussi bonheur. »

A la demi-heure :

« Je ne cherche que ce qui m'appartient en vérité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1348 L.234

w 238
29 oct. 1969,

118. Pour la révision du matin et du soir :

105) « Paix et joie de Dieu sont miennes. »

Aujourd'hui je vais accepter la paix et la joie de Dieu


En heureux échange pour tous les substituts
Que j'ai faits pour le bonheur et la paix.

106) « Que je sois tranquille et écoute la vérité. »

Que ma propre voix faible soit tranquille, et que


J'entende la Voix puissante de la Vérité elle-même
M'assurer que je suis le Fils parfait de Dieu.

A l'heure :

« Paix et joie de Dieu sont miennes. »

A la demi-heure :

« Que je sois tranquille et écoute la vérité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1349 L.235

w 239
30 octobre 1969,

119. Pour la révision du matin et du soir :

107) « La vérité va corriger toutes les erreurs dans mon mental. »

Je suis dans l'erreur quand je pense que je peux


Etre blessé de quelque façon. Je suis Fils de Dieu,
Dont le Soi repose en sécurité dans le Mental de Dieu.

108) « Donner et recevoir sont un en vérité. »

Je vais27 pardonner toutes choses aujourd'hui, que je


Puisse apprendre comment accepter la vérité en moi,
Et en venir à reconnaître mon absence de péché.

A l'heure :

« La vérité va corriger toutes les erreurs dans mon mental. »

A la demi-heure :

« Donner et recevoir sont un en vérité. »

27
Ou : « je veux pardonner » selon ce qu'on entend dans le demi auxiliaire «will ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1350 L.236

w 240
31 octobre 1969,

120. Pour la révision du matin et du soir :

109) « Je repose en Dieu. »

Je repose en Dieu aujourd'hui, et Le laisse oeuvrer


En moi et à travers moi, alors que je repose en Lui
Dans le calme et dans une certitude parfaite.

110) « Je suis tel que Dieu m'a créé. »

Je suis le Fils de Dieu. Aujourd'hui je pose de côté


Toutes les illusions malades de moi-même, et laisse
Mon Père me dire Qui je suis réellement.

A l'heure :

« Je repose en Dieu. »

A la demi-heure :

« Je suis comme Dieu m'a créé. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1351 L.237

W – 236
W 241
1 novembre 1969,

121. « Le pardon est la clé pour le bonheur. »

Voici la réponse à votre recherche pour la paix. Voici la clé pour la signification
dans un monde qui semble n'avoir aucun sens. Voici le chemin vers la sécurité dans
les dangers apparents qui paraissent vous menacer dans chaque virage, et qui
amènent l'incertitude à tous vos espoirs de jamais trouver la tranquillité et la paix. Ici
à toutes les questions il est répondu ; ici la fin de toute incertitude est assurée enfin.

Le mental non pardonnant est plein de peur, et n'offre à l'amour aucun lieu
pour être lui-même ; aucune place où il peut étendre ses ailes dans la paix, et
s'élancer au-dessus du trouble du monde. Le mental non pardonnant est triste, sans
l'espoir du répit et de la délivrance de la douleur. Il souffre et demeure dans la
misère, scrutant l'obscurité, ne voyant pas, encore certain du danger tapi là.

Le mental non pardonnant est déchiré de doute, confus au sujet de lui-même


et de tout ce qu'il voit ; effrayé et en colère, faible et fanfaron, effrayé d'aller de
l'avant, effrayé de rester, effrayé de s'éveiller ou d'aller dormir, effrayé par chaque
son, plus effrayé encore par la tranquillité ; terrifié par l'obscurité, plus terrifié encore
à l'approche de la lumière. Que peut percevoir le mental non pardonnant si ce n'est
sa damnation ? Que peut-il voir si ce n'est la preuve que tous ses péchés sont réels
?
Le mental non pardonnant ne voit aucunes erreurs, mais seulement des
péchés. Il considère le monde avec des yeux aveugles, et hurle comme il perçoit ses
propres projections s'élever pour attaquer sa parodie misérable de la vie. Il veut
vivre, encore il souhaiterait être mort. Il veut pardonner, encore il ne voit aucun
espoir. Il veut l'évasion, encore il ne peut en concevoir aucune parce qu'il voit le
pécheur partout.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1352 L.238

W 242

Le mental non pardonnant est dans le désespoir, sans la perspective d'un


futur qui puisse offrir autre chose que davantage de désespoir. Encore il considère
son jugement du monde comme irréversible, et ne voit pas qu'il s'est condamné lui-
même à ce désespoir. Il pense qu'il ne peut pas changer, car ce qu'il voit porte
témoignage que son jugement est correct. Il ne demande pas, parce qu'il pense qu'il
sait. Il ne questionne pas, certain qu'il a raison.

Le pardon est acquis. Il n'est pas inhérent au mental, lequel ne peut pas
pécher. Comme le péché a été une idée que vous vous êtes enseignée, le pardon
doit être appris tout aussi bien par vous, mais d'un Enseignant autre que vous-
même, Qui représente l'autre Soi en vous. A travers Lui vous apprenez comment
pardonner au soi que vous pensez que vous avez fait, et le laissez disparaître. Ainsi
vous rendez votre mental comme un à Lui Qui est votre Soi, et Qui jamais ne peut
pécher.

Chaque mental non pardonnant vous présente une opportunité d'enseigner au


vôtre comment se pardonner. Chacun attend la délivrance de l'enfer à travers vous,
et se tourne vers vous en implorant le Paradis ici et maintenant. Il n'a aucun espoir,
mais vous devenez son espoir. Et en tant que son espoir, vous devenez le vôtre. Le
mental non pardonnant doit apprendre à travers votre pardon qu'il a été sauvé de
l'enfer. Et à mesure que vous enseignez le salut, vous allez apprendre. Encore tout
votre enseignement et tout votre apprentissage ne seront pas de vous, mais de
l‟Enseignant Qui vous a été donné pour vous montrer le chemin.

Aujourd'hui nous pratiquons apprendre à pardonner. Si vous en êtes désireux,


vous pouvez apprendre aujourd'hui à prendre la clé pour le bonheur, et l'utiliser pour
votre propre compte. Nous allons consacrer dix minutes le matin, et le soir encore
dix, à apprendre comment donner le pardon et recevoir le pardon, aussi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1353 L.239

W 243

Le mental non pardonnant ne croit pas que donner et recevoir sont la même
chose. Encore nous allons essayer d'apprendre aujourd'hui qu'ils sont un à travers
pratiquer le pardon envers quelqu'un à qui vous pensez comme à un ennemi, et
quelqu'un que vous considérez comme un ami. Et à mesure que vous apprendrez à
les voir tous les deux comme un, nous allons étendre la leçon à nous-mêmes vous-
même, et voir que leur évasion incluait la nôtre vôtre.

Commencez les périodes de pratiques plus longues en pensant à quelqu'un


que vous n'aimez pas, qui semble vous irriter, ou qui causerait du regret en vous si
vous deviez le rencontrer ; quelqu'un que vous méprisez activement, ou simplement
essayez de négliger. Cela n'a pas d'importance quelle est la forme que votre colère
prend. Vous l'avez probablement déjà choisi. Il va faire.

Maintenant fermez les yeux et voyez-le dans votre mental, et regardez-le un


moment. Essayez de percevoir quelque lumière en lui quelque part ; une petite lueur
que vous n'aviez jamais remarquée. Essayez de trouver quelque petite étincelle de
brillance rayonnant à travers l'image répugnante que vous gardez de lui. Regardez
cette image jusqu'à ce que vous voyiez une lumière quelque part à l'intérieur d'elle,
et puis essayez de laisser cette lumière s'étendre jusqu'à ce qu'elle le couvre, et
rende l‟image belle et bonne.

Regardez cette perception changée pendant un moment, et tournez votre


mental vers quelqu'un que vous appelez un ami. Essayez de transférer la lumière
que vous avez appris à voir autour de votre précédent « ennemi » vers lui. Percevez-
le maintenant comme plus qu'un ami pour vous, car dans cette lumière sa sainteté
vous montre votre Sauveur, sauvé et sauvant, guéri et entier.

1 Puis laissez-Le vous offrir la lumière que vous voyez en Lui, et laissez vos «
ennemi » et Ami s'unir en vous bénissant avec ce que vous avez donné. Maintenant
êtes-vous un avec eux, et eux avec vous. Maintenant avez-vous été pardonné par
vous-même. N'oubliez pas, tout au long du jour, le rôle que le pardon joue dans
amener le bonheur à tout mental non pardonnant, avec le vôtre parmi eux. A chaque
heure dites-vous :

« Le pardon est la clé pour le bonheur.


Je vais m'éveiller du rêve que je
Suis mortel, faillible et plein de péché,
Et savoir que je suis le Fils parfait de Dieu. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1354 L.240

W 244
2 novembre 1969,

122. « Le pardon offre tout ce que je veux. »

Que pourriez-vous vouloir que le pardon ne puisse donner ? Voulez-vous la


paix ? Le pardon l'offre. Voulez-vous le bonheur, un mental tranquille, une certitude
de l'intention, et un sentiment de valeur et de beauté qui transcende le monde ?
Voulez-vous soin et sécurité, et la chaleur d'une protection sûre toujours ? Voulez-
vous une tranquillité qui ne puisse pas être dérangée, une douceur qui jamais ne
puisse être blessée, un confort profond, persistant, et un repos si parfait que jamais il
ne puisse être troublé ?

Tous ceci le pardon vous l'offre, et davantage. Il scintille dans vos yeux alors
que vous vous éveillez, et vous donne une joie avec laquelle aborder le jour. Il
apaise votre front pendant que vous dormez, et repose sur vos paupières qu'ainsi
vous ne voyiez aucuns rêves de peur ni de mal, de malice ni d‟attaque. Et quand
vous vous éveillez à nouveau, il vous offre un autre jour de bonheur et de paix. Tout
ceci le pardon vous l'offre, et davantage.

Le pardon fait que le voile soit soulevé celui qui cache le Visage de Christ à
ceux qui considèrent avec des yeux non pardonnant le monde. Il fait que vous
reconnaissiez le Fils de Dieu, et clarifie votre mémoire de toutes les pensées mortes
qu'ainsi le souvenir de votre Père puisse se lever au seuil de votre mental. Que
pourriez-vous vouloir que le pardon ne puisse donner ? Quels cadeaux hormis ceux-
ci sont dignes d'être cherchés ? Quelle valeur imaginaire, effet banal ou promesse
passagère, qui jamais ne sera tenue, peut contenir plus d'espoir que ce qu‟amène le
pardon ?

Pourquoi voudriez-vous chercher une réponse autre que la réponse qui va


répondre à tout ? Voici la réponse parfaite, donnée à des questions imparfaites, à
des requêtes vides de sens, à une volonté hésitant à entendre, et à moins qu'une
diligence à mi-chemin et une confiance partielle. Voici la réponse ! Ne la cherchez
pas davantage. Vous n'allez pas en trouver une autre à la place.

Le plan de Dieu pour votre salut ne peut pas changer, il ne peut pas non plus
échouer. Soyez reconnaissant qu'il reste exactement comme Il l‟a planifié. De façon
immuable il se tient devant vous semblable à une porte ouverte, avec une chaleur et
un accueil vous appelant d‟au-delà du seuil, vous offrant d'entrer et d'être chez vous,
vous êtes d‟ici.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1355 L.241

W 245

Voici la réponse ! Voulez-vous vous tenir à l'extérieur alors que tout le Paradis
vous attend à l'intérieur ? Pardonnez et soyez pardonné. Comme vous donnez vous
recevrez. Il n'y a aucun plan hormis ceci pour le salut du Fils de Dieu. Réjouissons-
nous aujourd'hui qu'il en soit ainsi, car ici nous avons une réponse, claire et évidente,
au-delà de la tromperie dans sa simplicité.

Toutes les complexités que le monde a tissées de fragiles fils d'araignées


disparaissent devant le pouvoir et la majesté de cette déclaration extrêmement
simple de la vérité. Voici la réponse ! Ne vous détournez pas dans une errance sans
but à nouveau. Acceptez le salut maintenant. Il est le cadeau de Dieu, et pas le 28
monde. Le monde ne peut donner aucuns cadeaux de quelque valeur à un mental
qui a reçu ce que Dieu a donné comme son bien.

Dieu veut que le salut soit reçu aujourd'hui, et que les complications de vos
rêves ne cachent pas plus longtemps leur néant pour vous. Ouvrez les yeux
aujourd'hui, et considérez un monde heureux de sécurité et de paix. Le pardon est le
moyen par lequel il vient prendre la place de l'enfer. Dans la tranquillité il se lève
pour accueillir vos yeux ouverts, et remplir votre coeur d'une tranquillité profonde à
mesure que les vérités antiques, éternellement nouvelle-nées, se présentent dans
votre conscience. Ce dont vous allez vous souvenir alors jamais ne pourra être
décrit. Encore votre pardon vous l'offre.

En nous souvenant des cadeaux que donne le pardon, nous entreprenons


notre pratique aujourd'hui avec espoir et foi que ceci va être le jour où le salut va être
nôtre. Sincèrement et avec bonheur allons-nous le chercher aujourd'hui, conscients
que nous tenons la clé dans nos mains, acceptant la réponse du Paradis à l'enfer
que nous avons fait, mais où nous voudrions ne pas rester davantage.

C'est matin et soir que nous donnons avec bonheur un quart d'heure à la
recherche en laquelle la fin de l'enfer est garantie. Commencez dans l'espoir, car
nous avons atteint le tournant où la route devient beaucoup plus facile. Et maintenant
le chemin est court où nous allons encore voyager. Nous sommes proches vraiment
de la fin désignée du rêve.

28
Traduction « officielle » : « et pas du monde ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1356 L.242

W 246

Plongez dans le bonheur en commençant ces périodes de pratique, car elles


tendent la sûre récompense des questions résolues et ce que votre acceptation de la
réponse amène. Aujourd'hui il va vous être donné de sentir la paix que le pardon
offre, et la joie que soulever le voile vous tend.

Devant la lumière que vous allez recevoir aujourd'hui le monde va s'affadir


jusqu'à ce qu'il disparaisse, et vous allez voir s'élever un autre monde que vous
n'avez aucuns mots pour décrire. Maintenant nous marchons directement dans la
lumière, et nous recevons les cadeaux qui ont été gardés en stock pour nous depuis
que le temps a commencé, attendant aujourd'hui.

Le pardon offre tout ce que vous voulez. Aujourd'hui toutes les choses que
vous voulez vous sont données. Ne laissez pas vos cadeaux s'éloigner tout au long
du jour, alors que vous retournez à nouveau rencontrer un monde de changement
incessant et d'apparences mornes. Retenez vos cadeaux dans une claire conscience
alors que vous voyez l‟inchangeant au coeur du changement ; la lumière de la vérité
derrière les apparences.

Ne soyez pas tenté de laisser vos cadeaux glisser au loin et dériver dans
l'oubli, mais tenez-les fermement dans votre mental par vos tentatives de penser à
eux au moins une minute alors que chaque quart d'heure passe. Souvenez-vous

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1357 L.243

W 247

combien ces cadeaux sont précieux avec cet aide-mémoire, qui a le pouvoir de tenir
vos cadeaux dans votre conscience pendant la journée :

« Le pardon offre tout ce que je veux.


Aujourd'hui j'ai accepté ceci comme vrai.
Aujourd'hui j'ai reçu les cadeaux de Dieu. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1358 L.244

W 248
4 novembre 1969,

123. « Je remercie mon Père pour Ses cadeaux pour moi. »

Aujourd'hui soyons reconnaissant. Nous en sommes arrivés à des passages


plus doux et des routes plus lisses. Il n'y a aucune pensée de revenir en arrière, ni
aucune résistance implacable à la vérité. Un peu d'errance reste, quelques petites
objections et une courte hésitation, mais nous vous pouvez bien être reconnaissant
pour vos gains, qui sont bien plus grands que nous vous ne le réalisez. Un jour
consacré maintenant à la gratitude va ajouter le bénéfice de quelque discernement
de la mesure réelle de tous les gains que vous avez effectués ; les cadeaux que
vous avez reçus.

Soyez heureux aujourd'hui, dans une reconnaissance aimante, votre Père ne


vous ait pas laissé à vous-même, ni ne vous laisse errer seul dans le noir. Soyez
reconnaissant qu'Il vous ait sauvé du soi que vous pensiez avoir fait pour prendre la
place de Lui et de Sa création. Donnez-Lui remerciements aujourd'hui. Donnez
remerciements qu'Il ne vous ait pas abandonné, et que Son Amour pour toujours va
rester brillant sur vous, pour toujours sans changement.

Donnez remerciements aussi que vous soyez sans changement, car le Fils
qu'Il aime est inchangeant comme Lui-même. Soyez reconnaissant que vous soyez
sauvé. Soyez heureux que vous ayez une fonction dans le salut à remplir. Soyez
reconnaissant que votre valeur transcende de loin vos maigres cadeaux et vos
jugements mesquins d'un que Dieu a établi en tant que Son Fils.

Aujourd'hui dans la gratitude nous élevons nos coeurs au-dessus du


désespoir, et levons nos yeux reconnaissants, ne regardant pas plus longtemps en
bas vers la poussière. Nous chantons le chant de la gratitude aujourd'hui en honneur
au Soi Que Dieu a voulu pour être notre vraie identité en Lui. Aujourd'hui nous
sourions à chacun que nous voyons, et marchons avec des pas éclairés 29 à mesure
que nous allons pour faire ce qu'il nous est désigné de faire.

Nous n'allons pas seul. Et nous donnons remerciements que dans notre
solitude un Ami soit venu pour dire la Parole salvatrice de Dieu pour nous. Et mercis

29
« plus légers », évidemment.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1359 L.245

W 249

à vous pour L'écouter. Sa Parole est muette si elle doit ne pas être entendue. En Le
remerciant les remerciements sont vôtres aussi. Un message qui n'est pas entendu
ne sauvera pas le monde, aussi puissante que soit la Voix qui parle, aussi aimant
que le message puisse être.

Que des remerciements soient à vous qui entendez, car vous devenez les
messagers qui amènent Sa Voix avec vous, et laissent son écho autour et autour du
monde. Recevez les remerciements de Dieu aujourd'hui, à mesure que vous donnez
remerciements à Lui. Car Il voudrait vous offrir les remerciements que vous donnez,
puisqu'Il reçoit vos cadeaux dans une gratitude aimante, et les donne en retour une
centaine et un millier de fois de plus qu'ils ont été donnés. Il va bénir vos cadeaux en
les partageant avec vous. Et ainsi ils augmentent en pouvoir et en force, jusqu'à ce
qu'ils remplissent le monde de bonheur et de gratitude.

Recevez Ses remerciements et offrez les vôtres à Lui pendant quinze minutes
deux fois aujourd'hui. Et vous allez réaliser à Qui vous offrez des remerciements, et
Qui Il remercie à mesure que vous Le remerciez. Cette demi-heure sacrée qui Lui est
donnée va vous être rendue en termes d'année pour chaque seconde ; de pouvoir de
sauver le monde pour des siècles plus vite par vos remerciements pour Lui.

Recevez Ses remerciements, et vous allez comprendre de quelle façon


aimante Il vous tient dans Son Mental, combien Sa sollicitude est profonde et sans
limite pour vous, comme Sa gratitude est parfaite envers vous. Souvenez-vous à
chaque heure de penser à Lui, et donnez-Lui remerciements pour tout ce qu'Il a
donné à Son Fils, qu'il puisse s'élever au-dessus du monde en se souvenant de son
Père et de son Soi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1360 L.246

W 250
5 nov. 1969,

124. « Que je me souvienne que je suis un avec Dieu. »

Aujourd'hui nous allons à nouveau donner des remerciements pour notre


identité en Dieu. Notre domicile est en sécurité, la protection est garantie en tout ce
que nous faisons, le pouvoir et la force sont disponibles pour nous dans toutes nos
entreprises. Nous ne pouvons échouer en rien. Tout ce que nous touchons revêt une
lumière brillante qui bénit et qui guérit. Faisant un avec Dieu et avec l'univers nous
allons notre chemin en nous réjouissant, avec la pensée que Dieu Lui-même va de
partout avec nous.

Comme nos mentals30 sont sacrés ! Et tout ce que nous voyons réfléchit la
sainteté à l'intérieur du mental faisant un avec Dieu et avec lui-même. Comme c‟est
facilement que les erreurs disparaissent, et que la mort laisse place à la vie éternelle.
Les traces brillantes de nos pas montrent le chemin vers la vérité, car Dieu est notre
Compagnon alors que nous marchons de par le monde un petit moment. Et ceux qui
viennent à notre suite vont reconnaître le chemin parce que la lumière que nous
portons reste derrière, pourtant reste encore avec nous alors que nous marchons.

Ce que nous recevons est notre cadeau éternel pour ceux qui après suivent,
et pour ceux qui avant sont venus ou qui sont restés avec nous un moment. Et Dieu,
Qui nous aime de l'amour égal dans lequel nous avons été créés, nous sourit et nous
offre le bonheur que nous avons donné.

Aujourd'hui nous n'allons pas douter de Son Amour pour nous, ni mettre en
question Sa protection ni Son attention. Aucunes anxiétés sans significations ne
peuvent venir entre notre foi et notre conscience de Sa Présence. Nous sommes un
avec Lui aujourd'hui dans la reconnaissance et la remémoration. Nous Le sentons
dans nos coeurs. Nos mentals31 contiennent Ses Pensées ; nos yeux contemplent
Sa beauté dans tout ce que nous considérons. Aujourd'hui nous voyons seulement
l'aimant et l'aimable.

Nous le voyons dans les apparences de la douleur, et la douleur laisse le


passage à la paix. Nous le voyons dans le forcené, dans le triste et dans le
désespéré, le solitaire et l‟effrayé, qui sont restaurés à la tranquillité et à la paix du
mental en laquelle ils ont été créés. Et nous le voyons dans les mourants et les morts

30
Id. notes préc.
31
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1361 L.247

W 251

aussi, les restaurant à la vie. Tout ceci nous le voyons parce que nous l'avons vu
d'abord à l'intérieur de nous-mêmes.

Aucun miracle ne peut jamais être dénié à ceux qui savent qu'ils sont un avec
Dieu. Toutes leurs pensées n'ont que le pouvoir de guérir toutes les formes de
souffrance en quiconque, en les temps passés et en les temps encore à venir, aussi
facilement qu‟en ceux qui marchent à côté d‟eux maintenant. Leurs pensées sont
atemporelles, et à l'écart de la distance comme à l‟écart du temps.

Nous nous joignons en cette conscience comme nous disons que nous
sommes un avec Dieu. Car en ces mots nous disons aussi que nous sommes
sauvés et guéris ; que nous pouvons sauver et guérir en conséquence. Nous avons
accepté, et maintenant nous voudrions donner. Car nous voudrions garder les
cadeaux que notre Père a donnés. Aujourd'hui nous voudrions nous expérimenter
faisant un avec Lui, qu'ainsi le monde puisse partager notre reconnaissance de la
réalité. Dans notre expérience le monde est libéré. A mesure que nous dénions notre
séparation d‟avec notre Père, il est guéri en même temps que nous.

La paix soit avec vous aujourd'hui. Assurez votre paix en pratiquant la


conscience que vous êtes un avec votre Créateur, comme Il l‟est avec vous. A
quelque moment aujourd'hui, n‟importe quand qui semble le mieux, consacrez une
demi-heure à la pensée que vous êtes un avec Dieu. Ceci est notre première
tentative d'une période étendue pour laquelle nous ne donnons aucunes règles ni
mots particuliers pour guider votre méditation. Nous allons faire confiance à la Voix
de Dieu pour parler comme Il voit que cela convient aujourd'hui, certain qu'Il ne va
pas échouer. Demeurez avec Lui pendant cette demi-heure. Il fera le reste.

Votre bénéfice ne sera pas moindre si vous croyez que rien ne s‟est produit.
Vous pouvez ne pas être prêt à accepter le gain aujourd'hui. Encore à quelque
moment, quelque part, il viendra à vous, vous n'échouerez pas non plus à le
reconnaître quand il s‟élèvera avec certitude en votre mental. Cette demi-heure sera
encadrée d'or, avec chaque minute comme un diamant serti autour du miroir que cet
exercice va vous offrir. Et vous allez voir le visage de Christ en lui, en réflexion du
vôtre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1362 L.248

W 252

Peut-être aujourd'hui, peut-être demain, vous verrez votre propre


transfiguration dans le verre que cette demi-heure sacrée vous tendra, pour que vous
vous considériez. Quand vous serez prêt vous la trouverez là, à l'intérieur de votre
mental et attendant d'être trouvée. Vous vous souviendrez alors de la Pensée à
laquelle vous avez donné cette demi-heure, reconnaissant en conscience qu'aucun
moment n'avait jamais été mieux passé. Peut-être aujourd'hui, peut-être demain,
vous regarderez dans cette vitre, et comprendrez que la lumière innocente que vous
voyez vous appartenir ; que la beauté que vous regardez est la vôtre.

Comptez cette demi-heure comme votre cadeau pour Dieu, dans la certitude
que Son retour sera un sentiment d'amour que vous ne pouvez pas comprendre, une
joie trop profonde pour vous à appréhender, une vision trop sacrée pour les yeux du
corps pour la voir. Et Encore vous pouvez être sûr qu'un jour, peut-être aujourd'hui,
peut-être demain, vous comprendrez et appréhenderez et verrez. Ajoutez davantage
de joyaux au cadre d'or qui contient le miroir qui vous est offert aujourd'hui en vous
répétant à chaque heure :

« Que je me souvienne que je suis un avec Dieu,


Faisant un avec tous mes frères et mon Soi,
Dans une sainteté et une paix éternelles. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1363 L.249

W 253
6 novembre 1969,

125. « Dans la tranquillité je reçois la Parole de Dieu aujourd'hui. »

Que ce jour soit un jour de tranquillité et de calme écoute. Votre Père veut que
vous entendiez Sa Parole aujourd'hui. Il vous appelle depuis profondément à
l'intérieur de votre mental où Il demeure. Entendez-Le aujourd'hui. Aucune paix n‟est
possible jusqu'à ce que Sa Parole soit entendue autour du monde ; jusqu'à ce que
votre mental, dans une écoute tranquille, accepte le message que le monde doit
entendre pour pénétrer dans le calme temps de la paix.

Ce monde va changer à travers vous. Aucun autre moyen ne peut le sauver,


car le plan de Dieu est simplement ceci : le Fils de Dieu est libre de se sauver, étant
donnée la Parole de Dieu pour être son Guide, pour toujours en son mental et à son
côté pour le conduire sûrement vers la maison de son Père par sa propre volonté,
libre pour toujours comme Celle de Dieu. Il n'est pas conduit par force, mais
seulement amour. Il n'est pas jugé, mais seulement sanctifié.

Dans le calme nous allons entendre la Voix de Dieu aujourd'hui sans intrusion
de nos pensées mesquines, sans nos désirs personnels, et sans tout jugement de
Sa Parole sacrée. Nous n'allons pas nous juger aujourd'hui, car ce que nous
sommes ne peut pas être jugé. Nous nous tenons à l'écart de tous les jugements que
le monde a posés sur le Fils de Dieu. Il ne le connaît pas. Aujourd'hui nous n'allons
pas écouter le monde, mais attendre en silence la Parole de Dieu.

Entend, Fils sacré de Dieu, ton Père parle. Sa Voix voudrait te donner Sa
Parole sacrée, pour répandre à travers le monde la nouvelle du salut et le temps
sacré de la paix. Nous nous rassemblons au trône de Dieu aujourd'hui, le lieu
tranquille à l'intérieur de votre du mental où Il demeure pour toujours, dans la
sainteté qu'Il a créée et ne laissera jamais.

Il n'a pas attendu que tu retournes ton mental vers Lui pour te donner Sa
Parole. Il ne S'est pas caché de toi pendant que tu as erré un petit moment loin de
Lui. Il ne chérit pas les illusions que tu tiens à ton sujet. Il connaît Son Fils, et veut
qu'il reste comme partie de Lui sans considérer ses rêves ; sans considérer sa folie
que sa volonté ne soit pas la sienne.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1364 L.250

W 254

Aujourd'hui Il te parle. Sa Voix attend ton silence, car Sa Parole ne peut pas
être entendue avant que ton mental soit tranquille un moment, et que tes désirs sans
signification aient été calmés. Attends Sa Parole dans la tranquillité. Il y a une paix à
l'intérieur de toi à laquelle faire appel aujourd'hui, pour aider à rendre prêt ton mental
le plus sacré à entendre la Voix de son Créateur parler.

Trois fois aujourd'hui, aux moments les mieux adaptés au silence, donnez dix
minutes établies à l'écart de l'écoute du monde, et choisissez à la place une douce
écoute de la Parole de Dieu. Il parle depuis plus près de vous que votre coeur. Sa
Voix est plus proche que votre main. Son Amour est tout ce que vous êtes et qu'Il est
; pareil à vous, et vous pareil à Lui.

C'est votre voix que vous écoutez comme Il vous parle. C'est votre Parole qu'Il
parle. C'est la Parole de la liberté et de la paix, de l'unité de la volonté et de
l'intention, avec aucune séparation ni division dans le simple Mental du Père et du
Fils. Dans la tranquillité écoutez votre Soi aujourd'hui, et laissez-Le vous dire que
Dieu n'a jamais quitté Son Fils, et que vous n'avez jamais laissé votre Soi.

Soyez seulement tranquille. Vous n'aurez besoin d'aucune règle que ceci pour
que votre pratique aujourd'hui vous élève au-dessus de la pensée du monde, et
libère votre vision des yeux du corps. Soyez seulement tranquille et écoutez. Vous
entendrez la Parole en laquelle la Volonté de Dieu le Fils se joint en la Volonté de
Son Père, faisant un avec Elle, avec aucunes illusions interposées entre
l‟entièrement indivisible et le vrai. A mesure que chaque heure passe aujourd'hui,
soyez tranquille un moment et remémorez-vous que vous avez une intention
particulière pour ce jour ; - dans le calme recevoir la Parole de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1365 L.251

W 255
7 novembre 1969,

126. « Tout ce que je donne m‟est donné. »

L'idée d'aujourd'hui, complètement étrangère à l'ego et à la pensée du monde,


est cruciale pour l'inversion de la pensée que ce cours va amener. Si vous croyiez
cette déclaration, il n'y aurait aucun problème en un pardon complet, une certitude de
but, et une direction sûre. Vous comprendriez le moyen par lequel le salut vient à
vous, et n‟hésiteriez pas à l'utiliser maintenant.

Considérons ce que vous croyez à la place de cette idée. Il vous semble que
les autres personnes sont à l'écart de vous, et capables de se comporter de façons
qui n'ont aucune portée sur vos pensées, ni les vôtres sur les leurs. Par conséquent
vos attitudes n'ont aucun effet sur eux, et leurs appels à l'aide ne sont pas de
quelque façon en relation avec les vôtres. Vous pensez de plus qu'ils peuvent pécher
sans affecter votre perception de vous-même, alors que vous pouvez juger leur
péché et encore rester à l'écart de la condamnation et en paix.

Quand vous « pardonnez » un péché, il n'y a aucun gain pour vous


directement. Vous donnez la charité à un indigne simplement pour signaler que vous
êtes meilleur, sur un plan plus élevé que lui que vous pardonnez. Il n‟a pas gagné
votre tolérance charitable, que vous accordez à un indigne du cadeau parce que ses
péchés l'ont abaissé au dessous d'une égalité vraie avec vous. Il n'a aucun droit sur
votre pardon. Celui-ci lui tend un cadeau, mais difficilement à vous-même.

Ainsi le pardon fondamentalement est miné ; une lubie charitable,


bienveillante pourtant imméritée, un cadeau accordé parfois, à d'autres moments
retenu. Immérité, le retenir est juste, il n'est pas non plus équitable que vous deviez
souffrir quand il est retenu. Le péché que vous pardonnez n'est pas le vôtre.
Quelqu'un à l'écart de vous l'a commis. Et si alors vous êtes affable envers lui en lui
donnant ce qu'il ne mérite pas, le cadeau n‟est pas davantage le vôtre que ne l'était
son péché.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1366 L.252

W 256

Si ceci est vrai, le pardon n'a aucuns terrains sur lesquels reposer de façon
fiable et sûre. C'est une excentricité en laquelle quelquefois vous choisissez de
donner de façon indulgente une grâce imméritée. Encore il reste votre droit de ne
pas laisser le pécheur échapper au paiement justifié de son péché. Pensez-vous que
le Seigneur du Paradis permettrait que le salut du monde dépende de ceci ? Son
soin pour vous ne serait-il pas petit vraiment si votre salut reposait sur une lubie ?

Vous ne comprenez pas le pardon. Comme vous le voyez, il n'est qu‟un


contrôle d'une attaque manifeste, qui ne nécessite pas de correction dans votre
mental. Il ne peut pas vous donner la paix comme vous le percevez. Il n'est pas un
moyen pour votre délivrance de ce que vous voyez en quelqu'un d'autre que vous-
même. Il n'a aucun pouvoir de restaurer votre unité avec lui en votre conscience. Il
n'est pas ce que Dieu a prévu qu'il soit pour vous.

Ne Lui ayant pas donné le cadeau qu'Il vous demande, vous ne pouvez pas
reconnaître Ses cadeaux, et pensez qu'Il ne vous les a pas donnés. Encore vous
demanderait-Il un cadeau à moins qu'il soit pour vous ? Pourrait-Il se satisfaire de
gestes vides, et évaluer de tels cadeaux insignifiants comme dignes de Son Fils ? Le
salut est un meilleur cadeau que ceci. Et le vrai pardon, en tant que le moyen par
lequel il est atteint, doit guérir le mental qui donne, car donner est recevoir. Ce qui
reste comme non reçu n'a pas été donné, mais ce qui a été donné doit avoir été
reçu.

Aujourd'hui nous essayons de comprendre la vérité que donneur et receveur


sont le même. Vous allez avoir besoin d'aide pour rendre ceci signifiant, parce que
c'est si étranger aux pensées auxquelles vous êtes habitué. Mais l'Aide dont vous
avez besoin est là. Donnez-Lui votre foi aujourd'hui, et demandez-Lui qu'Il partage
votre pratique en vérité aujourd'hui. Et si vous saisissez seulement un aperçu
minuscule de la délivrance qui repose dans l'idée que nous pratiquons pour
aujourd'hui, ceci est un jour de gloire pour le monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1367 L.253

W 257

Donnez quinze minutes deux fois aujourd'hui pour tenter de comprendre l'idée
d'aujourd'hui. C'est la pensée par laquelle le pardon prend sa place propre dans vos
priorités. C'est la pensée qui va délivrer votre mental de chaque barreau à ce que
signifie le pardon, et vous laisser réaliser sa valeur pour vous.

En silence fermez les yeux sur le monde qui ne comprend pas le pardon, et
cherchez le sanctuaire en le lieu tranquille où les pensées sont changées et les
fausses croyances déposées. Répétez l'idée d'aujourd'hui, et demandez de l'aide
pour comprendre ce qu'elle signifie réellement. Soyez désireux d'être enseigné.
Soyez heureux d'entendre la Voix de la vérité et de la guérison vous parler, et vous
comprendrez les mots qu'Il32 parle, et reconnaîtrez qu'Il parle vos mots pour vous.

Aussi souvent que vous le pouvez, remémorez-vous que vous avez un but
aujourd'hui ; une visée qui rend ce jour de valeur particulière pour vous-même et tous
vos frères. Ne laissez pas votre mental oublier ce but pendant longtemps, mais dites-
vous :

« Tout ce que je donne est donné à moi-même.


L'Aide dont j'ai besoin pour apprendre que ceci est vrai
Est avec moi maintenant. Et je vais Lui33faire confiance. »

Puis passez un moment tranquille, en ouvrant votre mental à Sa correction et à Son


Amour. Et ce que vous entendrez de Lui vous le croirez, car ce qu'Il donne sera reçu
par vous.

32
Evidemment, « la Voix …Il parle » c’est un peu étrange … pour l’instant, c’est encore ce que je préfère
utiliser ici.
33
Il s’agit bien sûr de croire en « Lui, l’Aide ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1368 L.254

W 258
251
8 déc.1969,

127. « Il n'y a aucun amour que Celui de Dieu. »

Vous pensez peut-être que différentes sortes d'amour sont possibles. Vous
pensez peut-être qu'il y a une sorte d'amour pour ceci, une sorte pour cela ; une
façon d'aimer l'un, une autre façon d'en aimer un autre encore. L'amour est un. Il n'a
aucunes parties séparées ni aucuns degrés ; aucunes sortes ni aucuns niveaux,
aucunes divergences ni aucunes distinctions. Il est semblable à lui-même, inchangé
de partout. Il ne s'altère jamais avec une personne ou une circonstance. Il est le
Coeur de Dieu et aussi de Son Fils.

La signification de l'amour est obscure pour une personne qui pense que
l'amour peut changer. Elle ne voit pas que changer l'amour doit être impossible. Et
ainsi elle pense qu'elle peut aimer parfois, et détester à d'autres moments. Elle
pense aussi que l'amour peut être accordé à l'un, et encore rester lui-même bien qu'il
soit refusé à d‟autres. Croire ces choses de l'amour n'est pas le comprendre. S'il
pouvait faire de telles distinctions, il aurait à juger entre le juste et le pécheur, et à
percevoir le Fils de Dieu en parties séparées.

L'amour ne peut pas juger. Comme il est un lui-même, il regarde tout comme
un. Sa signification repose dans l'unicité. Et elle va échapper au mental qui pense à
lui comme partiel ou en parties. Il n'est d‟amour que Celui de Dieu, et tout de l'amour
est Sien. Il n'y a aucun autre principe qui gouverne où l'amour n'est pas. L'amour est
une loi sans opposé. Sa complétude est le pouvoir tenant toutes choses comme une,
le lien entre le Père et le Fils qui Les tient tous deux pour toujours comme pareils.

Aucun cours dont l'intention est de vous enseigner ce que vous êtes
réellement ne pourrait manquer de souligner qu'il n‟est aucune différence entre ce
que vous êtes et ce que l'amour est. La signification de l'amour est la vôtre, et est
partagée par Dieu Lui-même. Car ce que vous êtes est ce qu'Il est. Il n'y a aucun
amour que Le Sien, et ce qu'Il est est tout ce qui soit. Il n'y a aucune limite placée sur
Lui-même, et ainsi êtes-vous illimité aussi bien.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1369 L.255

W 259

Aucune loi à laquelle le monde obéit ne peut vous aider à saisir la signification
de l'amour. Ce que le monde croit a été fait pour cacher la signification de l'amour, et
la garder sombre et secrète. Il n'y a pas un principe que soutienne le monde qui
fasse autre chose que violer la vérité de ce que l'amour est, et de ce que vous êtes
aussi bien. Ne cherchez pas à l'intérieur du monde pour trouver votre Soi. L'amour
n'est pas trouvé dans l'obscurité et la mort. Encore il est parfaitement apparent pour
les yeux qui voient et pour les oreilles qui entendent la Voix de l'amour.

Aujourd'hui nous pratiquons rendre nos vos mentals libres de toutes les lois
auxquelles vous pensez que vous devez obéir ; de toutes les limites sous lesquelles
vous vivez, et de tous les changements que vous pensez être la part de la destinée
humaine. Aujourd'hui nous faisons le seul et plus grand pas que ce cours demande
dans votre avancée en direction de son but établi. Si vous réalisez la plus faible lueur
de ce que l'amour signifie aujourd'hui, vous aurez avancé sans mesure en distance
et en temps au-delà du compte des années vers votre délivrance.

Ensemble, alors, soyons heureux de donner quelque temps à Dieu


aujourd'hui, et de comprendre qu'il n'est aucun meilleur usage du temps que ceci.
Pendant quinze minutes deux fois aujourd'hui échappez à chaque loi en laquelle
vous croyez maintenant. Ouvrez votre mental et reposez-vous. Au monde qui semble
vous tenir prisonnier il peut être échappé par quiconque n'y tient pas chèrement.
Retirez toute valeur que vous avez placée dans ses maigres offres et dans ses
cadeaux insensés, et laissez le cadeau de Dieu les remplacer tous.

Appelez votre Père, certain que Sa Voix va répondre. Lui-même a promis ceci.
Et Lui-même va placer une étincelle de vérité à l'intérieur de votre mental où que
vous abandonniez une fausse croyance, une sombre illusion de votre propre réalité
et de ce que l'amour signifie. Il va briller à travers vos vaines pensées aujourd'hui, et
vous aider à comprendre la vérité de l'amour. Dans une douceur aimante Il va
demeurer avec vous, à mesure que vous permettez à Sa Voix d'enseigner la
signification de l'amour à votre mental propre et ouvert. Et Il bénira la leçon de Son
Amour.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1370 L.256

W 260

Aujourd'hui la légion des futures années d'attente du salut disparaît devant


l'éternité de ce que vous apprenez. Donnons remerciements aujourd'hui qu'il nous
soit épargné un futur semblable au passé. Aujourd'hui nous laissons le passé
derrière nous, plus jamais à être remémoré. Et nous levons les yeux sur un présent
différent, où brille pointe un futur dissemblable du passé en chaque attribut.

Le monde en balbutiement est nouvellement né. Et nous allons le regarder


grandir en santé et en force, pour répandre sa bénédiction sur tous ceux qui viennent
pour apprendre à se dépouiller du monde qu'ils pensaient être fait de haine pour être
l'ennemi de l'amour. Maintenant sont-ils tous faits libres tout avec nous. Maintenant
sont-ils tous nos frères dans l'Amour de Dieu.

Nous allons nous souvenir d'eux tout au long du jour, parce que nous ne
pouvons pas laisser une partie de nous à l'extérieur de notre amour, si nous voulons
connaître notre Soi. Au moins trois fois par heure pensez à quelqu'un qui fait le
voyage avec vous, et qui est venu pour apprendre ce que vous devez apprendre. Et
comme il arrive dans votre mental, donnez-lui ce message de votre Soi :

« Je te bénis, frère, avec l'Amour de Dieu


Que je voudrais partager avec toi. Car je voudrais apprendre
La joyeuse leçon qu'il n'y a aucun amour
Que Celui de Dieu et le tien et le mien et celui de chacun. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1371 L.257

W 261
22 DECEMBRE 1969,

128. « Le monde que je vois n‟a rien que je veuille. »

Le monde que vous voyez n‟a rien que vous ayez besoin de vous offrir ; rien
que vous puissiez utiliser de quelque façon, ni aucune chose du tout qui serve à
vous donner joie. Croyez cette pensée, et vous êtes sauvé d'années de misère, de
déceptions innombrables, et d'espoirs qui se transforment en les cendres amères du
désespoir. On ne peut qu'accepter cette pensée comme vraie, si on veut laisser le
monde derrière et s'élancer au-delà de ses portées mesquines et de ses petites
manières.

Chaque chose que vous valorisez ici n'est qu'une chaîne qui vous attache au
monde, et elle ne servira aucune autre fin que ceci. Car chaque chose doit servir
l'intention que vous lui avez donnée jusqu'à ce que vous voyiez là une intention
différente. La seule intention digne de votre mental que contienne ce monde est que
vous le dépassiez, sans vous attarder à percevoir quelque espoir où il n'y en a
aucun. Ne soyez vous plus trompé davantage. Le monde que vous voyez n‟a rien
que vous vouliez.

Echappez aujourd'hui aux chaînes que vous placez sur votre mental quand
vous percevez le salut ici. Car ce que vous valorisez vous en faites une partie de
vous, tel que vous vous percevez. Toutes les choses que vous cherchez pour faire
votre valeur plus grande à vos yeux vous limitent davantage, vous cachent votre
valeur, et ajoutent un autre barreau en travers de la porte qui conduit à la vraie
conscience de votre Soi.

Ne laissez rien qui soit en relation à des pensées du corps retarder votre
progrès vers le salut, ne permettez pas non plus à la tentation de croire que le
monde a quelque chose que vous voulez de vous tirer en arrière. Rien n'est ici à
chérir. Rien ici n'est digne d'un instant de retard et de douleur ; d'un moment
d'incertitude et de doute. Ce qui ne vaut rien n'offre rien. La certitude de la valeur ne
peut pas être trouvée dans l'absence de valeur.

Aujourd'hui nous pratiquons laisser partir toute pensée de valeurs que nous
avons données au monde. Nous le laissons libre des intentions que nous avons
données à ses aspects et à ses phases et à ses rêves. Nous le tenons sans intention
à l'intérieur de nos mentals, et le délions de tout ce que nous souhaitions qu'il soit.
Ainsi levons-nous les chaînes qui barrent la porte vers la liberté du monde, et allons

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1372 L.258

W 262

au-delà de toutes les petites valeurs et tous les buts diminués.

Apaisez-vous et soyez tranquille un petit moment, et voyez comme c'est loin


que vous vous élevez au-dessus du monde quand vous délivrez votre mental des
chaînes, et le laissez chercher le niveau où il se trouve chez lui. Il sera reconnaissant
d'être libre un moment. Il sait où est sa place. Ne faites que libérer ses ailes, et il
volera assuré et dans la joie de se joindre à son intention sacrée. Laissez-le reposer
en son Créateur, là pour être restauré à la santé, à la liberté et à l'amour.

Donnez-lui dix minutes de repos trois fois aujourd'hui. Et quand vos yeux
seront ouverts après cela, vous ne valoriserez plus quoi que ce soit que vous voyez
autant que quand vous le regardiez auparavant. Votre perspective entière sur le
monde va changer juste un peu chaque fois que vous laissez votre mental échapper
à ses chaînes. Ce n'est pas dans le monde qu'il a sa place. Et votre place est où il
voudrait être, et où il va pour reposer quand vous le délivrez du monde. Votre Guide
est sûr. Ouvrez-Lui votre mental. Soyez tranquille et reposez.

Protégez votre mental tout au long du jour aussi bien. Et quand vous pensez
que vous voyez quelque valeur en un aspect ou une image du monde, refusez de
poser cette chaîne sur votre mental, mais dites-vous avec une certitude tranquille:

« Ceci ne va pas me tenter de me retarder.


Le monde que je vois n‟a rien que je veuille. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1373 L.259

W 263
23 déc. 1969,

129. « Au-delà de ce monde il y a un monde que je veux. »

Ceci est la pensée qui découle de celle que nous avons pratiquée hier. Vous
ne pouvez pas vous arrêter avec l'idée que le monde est sans valeur, car à moins
que vous voyiez qu'il y a quelque chose d'autre pour lequel espérer, vous allez
seulement être déprimé. Notre accent n'est pas sur abandonner le monde, mais sur
l'échanger pour ce qui est beaucoup plus satisfaisant, plein de joie, et capable de
vous offrir la paix. Pensez-vous que ce monde puisse vous offrir cela ?

Cela pourrait valoir un petit moment de penser une fois encore au sujet de la
valeur de ce monde. Peut-être concéderez-vous qu'il n'y a aucune perte à laisser
partir toute pensée de valeur ici. Le monde que vous voyez est sans pitié vraiment,
instable, cruel, indifférent à vous, prompt à se venger et impitoyable de haine. Il ne
donne que pour reprendre, et emporte toutes les choses que vous avez chéries un
moment. Aucun amour durable n'est trouvé, car il n'y en a aucun ici. Ceci est le
monde du temps, où toutes les choses finissent.

Est-ce une perte de trouver à la place un monde où perdre est impossible ; où


l'amour dure pour toujours, où la haine ne peut pas exister, et où la vengeance n'a
aucune signification ? Est-ce une perte de trouver toutes les choses que vous voulez
réellement, et de savoir qu'elles n'ont pas de fin et qu'elles vont rester exactement
comme vous les voulez tout au long du temps ? Pourtant encore elles seront
échangées en fin pour ce dont nous ne pouvons pas parler, car vous allez depuis là
vers où les mots échouent entièrement, dans un silence où le langage est non parlé
et encore compris sûrement.

La communication, sans ambiguïté et simple comme le jour, reste illimitée


pour toute l'éternité. Et Dieu Lui-même parle à Son Fils comme Son Fils Lui parle.
Leur langage n'a aucuns mots, car ce qu'Ils disent ne peut pas être symbolisé. Leur
savoir est direct et entièrement partagé et entièrement un.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1374 L.260

W 264

Comme vous êtes loin de ceci vous qui vous tenez attaché à ce monde. Et
encore comme vous en êtes proche, quand vous l‟échangez pour le monde que vous
voulez. Maintenant le dernier pas est certain ; maintenant vous vous tenez l'espace
d'un instant hors de l'état d'absence de temps. Ici vous ne pouvez que regarder en
avant, jamais en arrière pour voir à nouveau le monde que vous ne voulez pas. Ici
c'est le monde qui vient pour prendre sa place à mesure que vous déliez votre
mental des petites choses que le monde présente pour vous garder prisonnier là. Ne
les valorisez pas, et elles disparaîtront. Estimez-les, et elles sembleront réelles pour
vous.

Tel est le choix. Quelle perte peut-il y avoir pour vous à choisir de ne pas
valoriser le néant ? Ce monde ne tend rien que vous vouliez réellement, mais ce que
vous choisissez à la place vous le voulez en effet ! Que cela vous soit donné
aujourd'hui. Cela n'attend que votre choix pour lui pour prendre la place de toutes les
choses que vous cherchez mais ne voulez pas.
Pratiquez votre bonne volonté à faire ce changement dix minutes le matin et le
soir, et une fois de plus entre. Commencez avec ceci :

« Au-delà de ce monde il y a un monde que je veux.


Je choisis de voir ce monde à la place de ceci,
Car rien n‟est ici que je veuille réellement. »

Puis fermez les yeux sur le monde que vous voyez, et dans l'obscurité silencieuse
observez les lumières qui ne sont pas de ce monde s'allumer une par une, jusqu'à ce
que où l'une commence, une autre se termine, perdant toute signification comme
elles se mélangent en une.

Aujourd'hui les lumières du Paradis se penchent vers vous, pour briller sur vos
paupières comme vous reposez au-delà du monde de l'obscurité. Ici est la lumière
que vos yeux ne peuvent pas appréhender. Et encore votre mental peut la voir
franchement, et peut comprendre. Un jour de grâce vous est donné aujourd'hui, et
nous donnons remerciements.

Ce jour nous réalisons que ce que vous aviez peur de perdre était seulement

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1375 L.261

W 265

la perte. Maintenant comprenons-nous qu'il n'y a aucune perte. Car nous avons vu
son opposé en fin, et nous sommes reconnaissants que le choix soit fait. Souvenez-
vous de votre décision à chaque heure, et prenez un moment pour confirmer votre
choix en déposant quelques pensées que vous ayez, et en demeurant brièvement
seulement sur ceci :

« Le monde que je vois n‟a rien que je veuille.


Au-delà de ce monde il y a un monde que je veux. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1376 L.262

W 266
29 décembre ‟69,

130. « Il est impossible de voir deux mondes. »

La perception est cohérente. Ce que vous voyez reflète votre pensée. Et votre
pensée ne fait que réfléchir votre choix de ce que vous voulez voir. Vos valeurs sont
déterminantes de ceci, car ce que vous valorisez vous devez vouloir le voir, croyant
que ce que vous voyez est réellement là. Nul ne peut voir un monde auquel son
mental n'a pas accordé de valeur. Et nul ne peut échouer à considérer ce qu'il croit
qu'il veut.

Encore qui peut réellement haïr et aimer à la fois ? Qui peut désirer que ce
qu'il ne veut pas ait réalité ? Et qui peut choisir de voir un monde par lequel il est
effrayé ? La peur doit rendre aveugle, pour ceci son arme est : ce que vous avez
peur de voir vous ne pouvez pas le voir. L'amour et la perception vont ainsi main
dans la main, mais la peur met dans l'obscurité ce qui est là.

Que peut, alors, la peur projeter sur le monde ? Qu'est-ce qui peut être vu
dans l'obscurité qui soit réel ? La vérité est éclipsée par la peur, et ce qui reste n'est
qu'imaginé. Encore qu'est-ce qui peut être réel dans des imaginations aveugles nées
de la panique ? Que voudriez-vous qu‟ainsi il vous soit montré ? Que souhaiteriez-
vous garder dans un tel rêve ?

La peur a fait tout ce que vous pensez que vous voyez. Toute séparation,
toutes distinctions, et la multitude des différences que vous croyez fabriquer le
monde. Elles ne sont pas là. L'ennemi de l'amour les a fabriquées. Encore l'amour ne
peut avoir aucun ennemi, et ainsi elles n'ont aucune cause, aucun être ni aucune
conséquence. Elles peuvent être valorisées, mais restent irréelles. Elles peuvent être
recherchées, mais elles ne peuvent pas être trouvées. Aujourd'hui nous n'allons pas
les chercher, ni gaspiller ce jour à chercher ce qui ne peut pas être trouvé.

Il est impossible de voir deux mondes qui ne se chevauchent en aucune


façon. Cherchez l'un ; l'autre disparaît. Il n'y en a qu'un qui reste. Ils sont la gamme
de choix au-delà de laquelle votre décision ne peut pas aller. Le réel et l'irréel sont
tout ce qu'il y a à choisir, et rien de plus qu‟eux.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1377 L.263

W 267

Aujourd'hui nous n'allons tenter aucun compromis où aucun n'est possible. Le


monde que vous voyez est preuve que vous avez déjà fait un choix aussi intégral
que son opposé. Ce que nous voudrions apprendre aujourd'hui est plus que juste la
leçon que vous ne pouvez pas voir deux mondes. Elle enseigne aussi que celui que
vous voyez est tout à fait cohérent du point de vue d'où vous le voyez. Il est tout
d'une pièce parce qu'il provient d'une unique émotion, et reflète sa source en tout ce
que vous voyez.

Six fois aujourd'hui, en remerciements et gratitude, nous donnons avec


bonheur cinq minutes à la pensée qui termine tout compromis et doute, et allons au-
delà d'eux tous comme un. Nous n'allons pas faire un millier de distinctions sans
signification, ni tenter d'amener avec nous une petite part d'irréalité, alors que nous
consacrons nos mentals34 à trouver seulement ce qui est réel.

Commencez votre recherche de l'autre monde en demandant une force au-


delà de la vôtre, et en reconnaissant ce que c'est que vous cherchez. Vous ne voulez
pas des illusions. Et vous arrivez à ces cinq minutes en vidant vos mains de tous les
trésors insignifiants de ce monde. Vous attendez que Dieu vous aide, en disant :

« Il est impossible de voir deux mondes.


Que j'accepte la force que Dieu m'offre,
Et ne vois aucune valeur en ce monde, que je
Puisse trouver ma liberté et ma délivrance. »

Dieu sera là. Car vous avez fait appel au grand Pouvoir infaillible Qui va
effectuer ce pas de géant avec vous dans la gratitude. Vous n'échouerez pas non
plus à voir Ses remerciements exprimés en perception tangible et en vérité. Vous ne
douterez pas de ce que vous considérerez. Car bien que ce soit perception, ce n'est
pas la sorte de vue que vos yeux seuls ont déjà vue auparavant. Et vous saurez que
la force de Dieu vous soutenait alors que vous faisiez ce choix.

34
comme d’hab.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1378 L.264

W 26835

Ecartez facilement la tentation aujourd'hui chaque fois qu'elle se présente,


simplement en vous souvenant des limites de votre choix. L'irréel ou le réel, le faux
ou le vrai est ce que vous voyez, et seulement ce que vous voyez. La perception est
cohérente avec votre choix, et l'enfer ou le Paradis vient à vous comme un.

Acceptez une petite de partie de l'enfer comme réelle, et vous avez damné
vos yeux et maudit votre vue, et ce que vous appréhenderez est l‟enfer en effet.
Pourtant la délivrance du Paradis reste encore à l'intérieur de votre échelle de choix,
pour prendre la place de tout ce que l'enfer voudrait vous montrer. Tout ce que vous
avez besoin de dire à quelque partie de l'enfer, quelle que soit la forme qu'elle
prenne, est simplement ceci :

« Il est impossible de voir deux mondes.


Je cherche ma liberté et ma délivrance,
Et ceci n'est pas une partie de ce que je veux. »

35
w 268 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1210 L.96 et en U07.1378 L.264

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1379 L.265

Christ n‟ignore personne. A travers ceci vous savez


Qu‟il est le Fils de Dieu. Vous reconnaissez Sa touche
Dans la douceur universelle. Son amour
S‟étend à chaque personne. Ses yeux voient
L‟Amour de Dieu en chaque chose qu‟Il voit.
Aucuns mots que ceux que dicte la Voix de Son Père
Ne peuvent atteindre Ses oreilles. Ses mains pour toujours tiennent
Celles de son frère, et Ses bras restent tendu
En un accueil sacré. Voudriez-vous Le regarder
Et L‟entendre vous appeler en ce jour de Noël ?

Voyez, Il vous offre Ses yeux pour voir,


Ses oreilles pour écouter la Voix de Son Père,
Ses mains pour tenir celles de Son frère, et Ses bras
Pour L‟atteindre comme Il voudrait vous atteindre.
Vous êtes aussi semblable à Lui qu‟Il l‟est à Dieu,
Et vous à Dieu parce que vous êtes semblable à Lui.
Tout ce qu‟il vous offre n‟est que votre bien.
Acceptez Ses cadeaux pour vous en ce jour de Noël,
Que vous qui êtes tel que Dieu vous a créé
Puissiez venir reconnaître le Christ en vous.

Noël, 1969,

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U 07.1380 L.266

262
W 269
19 janvier 1970,

131. « Nul ne peut échouer qui demande à atteindre la vérité. »

L'échec est tout pour vous pendant que vous cherchez des buts qui ne
peuvent pas être atteints. Vous cherchez la permanence dans l‟impermanent,
l'amour où il n'y en a pas, la sécurité au milieu du danger ; immortalité à l'intérieur de
l'obscurité du rêve de mort. Qui pourrait réussir où la contradiction est la base de sa
recherche, et le lieu où il vient pour trouver la stabilité ?

Des buts qui n'ont pas de signification ne sont pas atteints. Il n'y a aucune
façon de les atteindre, car les moyens par lesquels vous vous y efforcez sont vides
de sens comme ils le sont. Qui peut utiliser des moyens aussi insensés, et espérer à
travers eux gagner en quoi que ce soit ? Où peuvent-ils conduire ? Et que
pourraient-ils accomplir qui offre quelque espoir d'être réel ? La poursuite de
l'imaginé conduit à la mort parce que c'est la recherche du néant, et alors que vous
cherchez la vie vous demandez la mort. Vous cherchez la sûreté et la sécurité, alors
que dans votre coeur vous priez pour le danger et la protection du petit rêve que
vous avez fait.

Encore chercher est inévitable ici. Pour ceci vous êtes venu, et vous allez
sûrement faire la chose pour laquelle vous êtes venu. Mais le monde ne peut pas
dicter le but que vous cherchez à moins que vous lui donniez le pouvoir de le faire.
Autrement, vous êtes toujours libre de choisir un but qui repose au-delà du monde et
de chaque pensée du monde, et un qui vient à vous depuis une idée abandonnée
pourtant remémorée, vieille pourtant neuve ; un écho d'un héritage oublié, tenant
pourtant tout ce que vous voulez réellement.

Soyez heureux que chercher vous deviez. Soyez heureux aussi bien
d'apprendre que vous cherchez le Paradis, et devez trouver le but que vous voulez
réellement. Nul ne peut échouer à vouloir ce but, et à l'atteindre à la fin. Le Fils de
Dieu ne peut pas chercher vainement, bien qu'il essaie d'imposer un retard, trompe
lui-même, et pense que c'est l'enfer qu'il cherche. Quand il est dans l'erreur, il trouve
la correction. Quand il erre, il est ramené à sa tâche désignée.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1381 L.267

W 270

Nul ne reste en enfer, car nul ne peut abandonner son Créateur, ni affecter
Son Amour parfait, éternel et inchangeant. Vous trouverez le Paradis. Tout ce que
vous cherchez hormis ceci va s'écrouler, encore pas parce que cela vous a été pris.
Cela va partir parce que vous ne le voulez pas. Vous atteindrez le but que vous
voulez réellement aussi certainement que Dieu vous a créé dans l'absence de
péché36.

Pourquoi attendre le Paradis ? Il est ici aujourd'hui. Le temps est la grande


illusion qu'il est passé ou dans le futur. Encore ceci ne peut être, si il est où Dieu veut
que Son Fils soit. Comment la Volonté de Dieu pourrait-elle être dans le passé ou
encore à arriver ? Ce qu'Il veut est maintenant, sans un passé et entièrement sans
futur. C‟est aussi éloigné du temps que l'est une minuscule bougie d'une étoile
distante, ou ce que vous avez choisi de ce que vous voulez réellement.

Le Paradis reste votre unique alternative à cet étrange monde que vous avez
fait et à toutes ses formes ; ses modèles changeants et buts incertains, ses plaisirs
douloureux et ses joies tragiques. Dieu n'a fait aucunes contradictions. Ce qui dénie
sa propre existence et s'attaque lui-même n'est pas de Lui. Il n'a pas fait deux
mentals37, avec le Paradis comme l'effet heureux de l'un, et la terre le résultat désolé
de l'autre qui est l'opposé du Paradis en tous ses aspects.

Dieu ne souffre pas de conflit. Sa création n'est pas non plus divisée en deux.
Comment se pourrait-il que Son Fils soit en enfer, quand Dieu Lui-même l‟a établi au
Paradis ? Aurait-il pu perdre ce que la Volonté Eternelle lui a donné pour être son
domicile pour toujours ? N'essayons pas plus longtemps d'imposer une volonté
étrangère sur la simple intention de Dieu. Il est ici parce que Il veut qu'il le soit, et ce
qu'Il veut est présent maintenant, au-delà de l'atteinte du temps.

Aujourd'hui nous n'allons pas choisir un paradoxe à la place de la vérité.


Comment le Fils de Dieu pourrait-il faire le temps pour ôter la Volonté de Dieu ? Il se
dénie ainsi lui-même, et contredit ce qui n'a aucun opposé. Il pense qu'il a fait un
enfer s'opposant au Paradis, et croit qu'il habite en ce qui n'existe pas, pendant que
le Paradis est le lieu qu'il ne peut pas trouver.

Laissez les folles pensées comme celle-ci derrière aujourd'hui, et tournez

36
Pour « sinlessness », souvent traduit par innocence ; comme pour « timeless », « timelessness » (éternité) je
cherche à traduire cette utilisation de mots « composés » à partir de mots très simples, en construisant ainsi à
mon tour des formules. La traduction officielle donne « impeccabilité ».
37
bis

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1382 L.268

W 271

votre mental vers les vraies idées à la place. Nul ne peut échouer qui demande à
atteindre la vérité, et c'est la vérité que nous demandons d‟atteindre aujourd'hui.

Nous allons consacrer dix minutes à ce but trois fois aujourd'hui, et nous
allons demander à voir la montée du monde réel remplacer les images folles
auxquelles nous avons tenu chèrement, par les vraies idées se présentant à la place
des pensées qui n'ont aucune signification, aucun effet, et ni source ni substance en
la vérité. Ceci nous le reconnaissons alors que nous démarrons nos périodes de
pratique. Commencez avec ceci :

« Je demande à voir un monde différent, et à penser


Une sorte différente de pensées que celles que j'ai faites.
Le monde que je cherche je ne l'ai pas fait seul,
Les pensées que je veux penser ne sont pas les miennes. »

Pendant plusieurs minutes observez votre mental, et voyez, bien que vos yeux
soient fermés, le monde insensé que vous pensez être réel. Revoyez les pensées
aussi qui sont compatibles avec un tel monde, et que vous pensez être vraies. Puis
laissez-les partir, et plongez au-dessous d'elles vers le lieu sacré où elles ne peuvent
entrer. Il y a une porte sous elles dans votre mental, que vous n'auriez pas pu fermer
complètement pour cacher ce qui repose au-delà.

Cherchez cette porte et trouvez-la. Mais avant que vous essayiez de l'ouvrir,
remémorez-vous que nul ne peut échouer qui demande à atteindre la vérité. Et c'est
cette demande que vous faites aujourd'hui. Rien hormis ceci n'a quelque signification
maintenant ; aucun autre but n'est valorisé maintenant ni cherché, rien avant cette
porte que vous voulez réellement, et seulement ce qui repose après elle vous
cherchez.

Tendez votre main, et voyez combien facilement la porte s‟ouvre avec votre
unique intention d'aller au-delà d'elle. Des anges éclairent le chemin, qu'ainsi toute
obscurité s'évanouisse, et vous vous tenez dans une lumière si brillante et claire que
vous pouvez comprendre toutes les choses que vous voyez. Un petit moment de
surprise, peut-être, vous arrêtera avant que vous réalisiez que le monde que vous
voyez devant vous dans la lumière reflète la vérité que vous connaissiez, et n'aviez
pas tout à fait oubliée en errant dans des rêves.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1383 L.269

W 272

Vous ne pouvez pas échouer aujourd'hui. Là marche avec vous l'Esprit que le
Paradis vous a envoyé, que vous puissiez approcher cette porte quelque jour, et par
Son aide glisser sans effort après elle, vers la lumière. Aujourd'hui ce jour est venu.
Aujourd'hui Dieu tient Son antique promesse à Son Fils sacré, comme Son Fils se
remémore la sienne envers Lui. Ceci est un jour de bonheur, car nous arrivons au
moment et lieu désignés où vous allez trouver le but de toute votre recherche ici, et
de toute la recherche du monde, qui se terminent ensemble alors que vous passez
au-delà de la porte.

Souvenez-vous souvent qu'aujourd'hui devrait être un temps de bonheur


particulier, et réfrénez les pensées lugubres et les lamentations sans signification. Le
temps du salut est venu. Aujourd'hui est établi par le Paradis Lui-même pour être un
moment de grâce pour vous et pour le monde. Si vous oubliez ce fait heureux,
souvenez-vous de ceci :

« Aujourd‟hui je cherche et trouve tout ce que je veux.


Mon intention unique me l'offre.
Nul ne peut échouer qui demande à atteindre la vérité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1384 L.270

W 273
20 janvier 1970,

132. « Je délie le monde de tout ce que je pensais qu'il était. »

Qu'est-ce qui garde le monde dans des chaînes si ce ne sont vos croyances ?
Et qu'est-ce qui peut sauver le monde hormis votre Soi ? La croyance est puissante
vraiment. Les pensées que vous tenez sont puissantes, et les illusions sont aussi
fortes dans leurs effets que l'est la vérité. Un fou pense que le monde qu'il voit est
réel, et ne doute pas de lui. Pas plus qu'il ne peut être influencé en mettant en
question les effets de ses pensées. Ce n'est que quand leur source est mise en
question que l'espoir de la liberté vient à lui enfin.

Encore le salut est facilement atteint, car chacun est libre de changer son
mental, et toutes ses pensées changent avec lui. Maintenant la source de la pensée
a basculé, car changer votre mental signifie que vous avez changé la source de
toutes les idées que vous pensez ou avez jamais pensées ou encore allez penser.
Vous libérez le passé de ce que vous avez pensé auparavant. Vous libérez le futur
de toutes les anciennes pensées de recherche de ce que vous ne voulez pas
trouver. Le présent reste maintenant le seul temps.

Ici dans le présent le monde est établi libre. Car à mesure que vous laissez le
passé être levé et délivrez le futur de vos anciennes peurs, vous trouvez l'évasion, et
la donnez au monde. Vous avez mis le monde en esclavage avec toutes vos peurs,
vos doutes et misères, votre douleur et larmes ; et tous vos chagrins pèsent sur lui,
et gardent le monde prisonnier de vos croyances. La mort le frappe partout parce
que vous tenez les plus amères pensées de mort à l'intérieur de votre mental.

Le monde n'est rien en lui-même. Votre mental doit lui donner signification. Et
ce que vous voyez en lui sont vos voeux, mis en actes qu‟ainsi vous puissiez les

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1385 L.271

W 274

regarder et les penser réels. Peut-être pensez-vous que vous n'avez pas fait le
monde, mais êtes venu contre votre gré en ce qui était déjà fait, qui attendait
difficilement vos pensées pour lui donner une signification. Encore en vérité vous
avez trouvé exactement ce que vous cherchiez quand vous êtes venu. Il n'y a aucun
monde à l'écart de ce que vous souhaitez, et en cela repose votre délivrance ultime.
Ne changez que votre mental au sujet de ce que vous voulez voir, et tout le monde
doit changer en conséquence.

Les idées ne quittent pas leur source. Ce thème central est déclaré souvent
dans le texte, et doit être gardé dans le mental si vous voulez comprendre la leçon
pour aujourd'hui. Ce n'est pas l‟orgueil qui vous dit que vous avez fait le monde que
vous voyez, et qu'il change à mesure que vous changez votre mental. Mais c'est
l'orgueil qui objecte que vous êtes venu dans un monde tout à fait séparé de vous-
même, imperméable à ce que vous pensez, et tout à fait à l'écart de ce que vous
vous hasardez à penser qu'il est.

Il n'y a aucun monde ! Ceci est la pensée centrale que le cours tente
d'enseigner. Ce n'est pas tout le monde qui est prêt à l‟accepter, et chacun doit aller
aussi loin qu'il peut se laisser être conduit au long de la route vers la vérité. On
reviendra et ira encore plus loin, ou peut-être ira en arrière un moment et puis
reviendra à nouveau. Mais la guérison est le cadeau de ceux qui sont prêts à
apprendre qu'il n'y a aucun monde, et peuvent accepter la leçon maintenant. Le fait
d‟être prêt va amener la leçon vers eux sous quelque forme qu'ils peuvent
comprendre et reconnaître.

Certains la voient soudain sur le point de mourir, et se lèvent pour l'enseigner.


D'autres la trouvent dans une expérience qui n'est pas de ce monde, qui leur montre
que le monde n'existe pas parce que ce qu'ils voient doit être la vérité, et encore cela
contredit clairement le monde. Et certains la trouveront dans ce cours, et dans les
exercices que nous faisons aujourd'hui.

L'idée d'aujourd'hui est vraie parce que le monde n'existe pas. Et si c'est en
effet votre propre imagination, alors vous pouvez le délier de toutes les choses que
vous avez un jour pensé qu'il était en changeant simplement toutes les pensées qui
lui ont donné ces apparences. Les malades sont guéris à mesure que vous laissez
partir toutes les pensées de maladie, et les morts se lèvent quand vous laissez les
pensées de vie remplacer toutes les pensées que vous avez un jour tenues sur la
mort.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1386 L.272

W 275

Une leçon répétée plus tôt une fois doit maintenant être renforcée à nouveau,
car elle contient la fondation ferme de l'idée d'aujourd'hui. Vous êtes comme Dieu
vous a créé. Il n'y a aucun lieu où vous pouvez souffrir, ni aucun temps qui peut
amener un changement de votre état éternel. Comment un monde de temps et de
lieu peut-il exister, si vous restez comme Dieu vous a créé ?

Qu'est-ce que la leçon pour aujourd'hui si ce n'est une autre façon de dire que
connaître votre Soi est le salut du monde ? Libérer le monde de toutes les sortes de
douleurs n'est que changer votre mental au sujet de vous-même. Il n'y a aucun
monde à l'écart de vos idées parce que les idées ne laissent pas leur source, et vous
maintenez le monde à l'intérieur de votre mental en pensée.

Encore si vous êtes comme Dieu vous a créé, vous ne pouvez pas penser à
l'écart de Lui, ni faire ce qui ne partage pas Son état d'absence de temps et Son
Amour. Ceux-ci sont-ils inhérents au monde que vous voyez ? Crée-t-il comme Lui ?
A moins qu'il le fasse, il n'est pas réel, et ne peut pas être du tout. Si vous êtes réel le
monde que vous voyez est faux, car la création de Dieu est différente du monde en
chaque manière. Et comme ça a été Sa Pensée par Laquelle vous avez été créé,
ainsi ce sont vos pensées qui l'ont fait et doivent l'établir libre, que vous puissiez
connaître les Pensées que vous partagez avec Dieu.

Délivrez le monde ! Vos créations réelles attendent cette délivrance pour vous
donner paternité, pas des illusions, mais comme Dieu en vérité. Dieu partage Sa
Paternité avec vous qui êtes Son Fils, car Il ne fait aucunes distinctions entre ce qui
est Lui-même et ce qui est encore Lui-même. Ce qu'Il crée n'est pas à l'écart de Lui,
et nulle part le Père ne Se termine, le Fils ne commence comme quelque chose de
séparé de Lui.

Il n'y a aucun monde parce que c'est une pensée à l'écart de Dieu, et faite
pour séparer le Père et le Fils, et arracher une partie de Dieu Lui-même et ainsi
détruire Sa Totalité. Un monde qui vient de cette idée peut-il être réel ? Peut-il être
quelque part ? Déniez les illusions, mais acceptez la vérité. Déniez que vous êtes
une ombre posée brièvement sur un monde mourant. Délivrez votre mental, et vous
allez considérer un monde délivré.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1387 L.273

W 276

Aujourd'hui notre intention est de libérer le monde de toutes les vaines


pensées que nous avons un jour tenues au sujet de lui, et au sujet de toutes les
choses vivantes que nous voyons sur et en lui. Elles ne peuvent pas être là. Pas plus
que nous ne le pouvons. Car nous sommes dans la maison que notre Père a établie
pour nous, en même temps qu‟elles. Et nous qui sommes comme Il nous a créés
voudrions délier le monde ce jour de chacune de nos illusions, que nous puissions
être libres.

Commencez les périodes de quinze minutes dans lesquelles nous pratiquons


deux fois aujourd'hui avec ceci :

« Moi qui reste comme Dieu m'a créé


Voudrais délier le monde de tout ce que j'ai pensé qu'il était.
Car je suis réel parce que le monde n'est pas,
Et je voudrais connaître ma propre réalité. »

Puis simplement reposez, alerte mais avec aucune tension, et laissez votre mental
dans la tranquillité être changé qu'ainsi le monde soit libéré, en même temps que
vous.

Vous n'avez pas besoin de réaliser que la guérison vient à de nombreux frères
loin à travers le monde, aussi bien qu'à ceux que vous voyez alentour, à mesure que
vous envoyez ces pensées pour bénir le monde. Mais vous allez sentir votre propre
soulagement, bien que vous puissiez ne pas comprendre entièrement encore que
vous ne pourriez jamais être délivré seul.

Tout au long du jour, augmentez la liberté envoyée à travers vos idées au


monde entier, et dites, chaque fois que vous êtes tenté de dénier le pouvoir de votre
simple changement mental :

« Je délie le monde de tout ce que j'ai pensé qu'il était,


Et choisis ma propre réalité à la place. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1388 L.274

W 277 280
22 janvier 1970,

133. « Je ne vais38 pas valoriser ce qui est sans valeur. »

Parfois dans l'enseignement il y a un bénéfice, particulièrement après que


vous soyez passé à travers ce qui semble théorique et loin de ce que l'étudiant a
déjà appris, à ce qu‟il soit ramené à des intérêts pratiques. Ceci nous allons le faire
aujourd'hui. Nous n'allons pas parler d'idées élevées, qui incluent le monde, mais à
la place demeurer sur les bénéfices pour vous.

Vous ne demandez pas trop à la vie, mais beaucoup trop peu. Quand vous
laissez votre mental être tiré vers des intérêts corporels, vers des choses que vous
achetez, vers une grandeur comme elle est valorisée par le monde, vous demandez
du chagrin, pas du bonheur. Ce cours ne tente pas de vous prendre le peu que vous
avez. Il n'essaie pas de substituer des idées utopiques aux satisfactions que le
monde contient. Il n'y a aucunes satisfactions dans le monde.

Aujourd'hui nous faisons la liste des critères réels par lesquels tester toutes
les choses que vous pensez que vous voulez. A moins qu'elles remplissent ces
saines exigences, elles ne sont pas dignes de désir du tout, car elles ne peuvent que
remplacer ce qui offre davantage. Les lois qui gouvernent le choix vous ne pouvez
pas les faire, pas plus que vous ne pouvez faire des alternatives sur quoi choisir. Le
choix vous pouvez le faire ; en fait vous le devez. Mais il est sage d'apprendre les
lois que vous mettez en mouvement quand vous choisissez, et entre quelles
alternatives vous choisissez.

Nous avons déjà souligné qu'il n'y en a que deux, aussi nombreuses qu'elles
puissent paraître être. Le champ est établi, et ceci nous ne pouvons pas le changer.
Ça ne serait pas du tout généreux pour vous de laisser les alternatives être illimitées,
et ainsi de retarder votre choix final jusqu'à ce que vous les ayez toutes considérées
dans le temps ; et de ne pas être amené si clairement au lieu où il n'y a qu'un choix
qui doit être fait.

38
Le semi-auxilliaire « will » peut aussi s’entendre : « je ne veux pas valoriser … »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1389 L.275

W 278

Une autre loi bienveillante et apparentée est qu'il n'y a aucun compromis en ce
que votre choix doit amener. Il ne peut pas vous donner juste un petit peu, car il n'y a
pas de entre. Chaque choix que vous faites vous amène tout ou rien. Par
conséquent, si vous apprenez les tests par lesquels vous pouvez distinguer tout de
rien, vous allez faire le meilleur choix.

Premièrement, si vous choisissez une chose qui ne va pas durer pour


toujours, ce que vous avez choisi est sans valeur. Une valeur temporaire est sans
aucune valeur. Le temps ne peut jamais enlever une valeur qui est réelle. Ce qui se
fane et meurt n'a jamais été là, et ne fait aucune offre à celui qui le choisit. Il est
trompé par du rien sous une forme qu'il pense qu'il aime.

Ensuite, si vous choisissez de prendre une chose à quelqu'un d'autre, il ne


vous restera rien. Ceci est parce que quand vous déniez son droit à quelque chose,
vous avez dénié le vôtre. Vous n'allez pas par conséquent reconnaître les choses
que vous avez réellement, déniant qu'elles soient là. Qui cherche à prendre a été
trompé par l'illusion que la perte peut offrir un gain. Encore la perte doit offrir la perte,
et rien de plus.

Votre considération suivante est celle sur laquelle les autres reposent.
Pourquoi le choix que vous faites est-il de valeur pour vous ? Qu'est-ce qui attire
votre mental vers lui ? Quelle intention sert-il ? Ici il est plus facile que tout d'être
trompé. Car ce que veut l'ego il échoue à le reconnaître. Il ne dit même pas la vérité
comme il la perçoit, car il a besoin de garder l'auréole qu'il utilise pour protéger ses
buts de la poussière et de la rouille, que vous puissiez voir combien il est « innocent
».

Encore son camouflage est un mince verni, qui ne pourrait tromper que ceux
qui sont contents d'être trompés. Ses buts sont évidents à quiconque fait attention à
les chercher. Ici la tromperie est doublée, car celui qui est trompé ne va pas
percevoir qu'il a simplement échoué à gagner. Il va croire qu'il a servi les buts cachés
de l'ego.

Encore bien qu'il essaie de garder son auréole claire à l'intérieur de sa vision,
encore doit-il percevoir ses bordures poussiéreuses et son coeur rouillé. Ses erreurs

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1390 L.276

W 279

inefficaces paraissent des péchés pour lui, parce qu'il considère le terni comme son
bien, la rouille comme le signe d'une profonde indignité à l'intérieur de lui. Lui qui
voudrait encore préserver les buts de l'ego et les servir comme les siens ne fait
aucunes erreurs, selon les dictats de son guide. Ce guidage enseigne que c'est une
erreur de croire que les péchés ne sont que des fautes, car qui souffrirait pour ses
péchés s'il en était ainsi ?

Et ainsi nous arrivons au critère de choix qui est le plus difficile à croire, parce
que son évidence est recouverte par de nombreux niveaux d'obscurité. Si vous
sentez quelque culpabilité au sujet de votre choix, vous avez permis aux buts de
l'ego de venir entre les alternatives réelles. Et ainsi vous ne réalisez pas qu'il n'y en a
que deux. Et l'alternative que vous pensez avoir choisie semble effrayante, et trop
dangereuse pour être le néant qu'elle est en fait.

Toutes les choses sont de valeur ou sans valeur, dignes ou à ne pas du tout
être cherchées ; entièrement désirables ou pas dignes du plus petit effort pour les
obtenir. Choisir est facile juste à cause de ceci. La complexité n'est rien qu'un écran
de fumée, qui cache le très simple fait qu'aucune décision ne peut être difficile. Quel
est le gain pour vous en apprenant ceci ? Il est beaucoup plus que simplement vous
permettre de faire des choix facilement et sans douleur.

Le Paradis lui-même est atteint avec les mains vides et des mentals 39 ouverts,
qui viennent avec rien pour trouver tout et le revendiquer comme leur bien. Nous
allons tenter d'atteindre cet état aujourd'hui, avec l'auto tromperie posée de côté, et
avec une bonne volonté honnête de ne valoriser que le véritablement valable et le
réel.

Nos deux périodes de pratique étendues de quinze minutes chacune


commencent avec ceci :

« Je ne vais pas valoriser ce qui est sans valeur,


Et seulement ce qui a de la valeur je le cherche,
Car seulement cela je désire le trouver. »

Et puis recevez ce qui attend pour chacun qui atteint, non encombré, le portail du
Paradis, qui s'ouvre quand il arrive. Si vous deviez commencer à vous laisser

39
id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1391 L.277

W 280

rassembler quelques fardeaux inutiles, ou croire que vous voyez quelques difficultés
dans des décisions devant vous, soyez rapide pour répondre avec cette simple
pensée :

« Je ne vais pas valoriser ce qui est sans valeur,


Car ce qui est valable m'appartient. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1392 L.278

W 281
30 janvier 1970,

134. « Que je perçoive le pardon comme il est. »

Revoyons la signification de « pardonner », car elle est apte à être déformée


et à être perçue comme une chose qui entraîne un sacrifice injuste d'un courroux
légitime, un cadeau injustifié et immérité, et un déni complet de la vérité. D'un tel
point de vue, le pardon doit être vu comme une simple folie excentrique, et ce cours
paraît faire reposer le salut sur une lubie.

Cette vue tordue de ce que le pardon signifie est facilement corrigée, quand
vous pouvez accepter le fait que le pardon n'est pas demandé pour ce qui est vrai. Il
doit être limité à ce qui est faux. Il n'a aucun rapport avec quoi que ce soit sauf les
illusions. La vérité est la création de Dieu, et pardonner cela est sans signification.
Toute la vérité Lui appartient, reflète Ses lois et rayonne Son Amour. Ceci a-t-il
besoin de pardon ? Comment pouvez-vous pardonner l'innocent et l'éternellement
bienveillant ?

La difficulté principale que vous trouvez dans un pardon authentique de votre


part est que vous croyez encore que vous devez pardonner la vérité et pas des
illusions. Vous concevez le pardon comme une vaine tentative de regarder après ce
qui est là ; de négliger la vérité dans un effort sans fondement de vous tromper vous-
même en rendant une illusion vraie. Ce point de vue tordu ne fait que refléter
l'emprise que l'idée de péché maintient jusque-là sur votre mental, lorsque vous
considérez vous-même.

Parce que vous pensez que vos péchés sont réels, vous voyez le pardon
comme une tromperie. Car il est impossible de penser les péchés comme vrais et de
ne pas croire que le pardon est un mensonge. Ainsi réellement le pardon n'est qu'un
péché, comme tout le reste, Il dit que la vérité est fausse, et sourit aux corrompus
comme s'ils étaient aussi peu à blâmer que l'herbe ; aussi blancs que la neige. Il est
trompeur en ce qu'il pense qu'il peut accomplir. Il voudrait voir comme correct
l'entièrement erroné ; le détestable en tant que bien.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1393 L.279

W 282

Le pardon n'est aucunement une évasion dans une telle vision. Il est
simplement un signe supplémentaire que le péché est impardonnable, au mieux à
être caché, dénié ou appelé par un autre nom, car le pardon est une traîtrise pour la
vérité. La culpabilité ne peut pas être pardonnée. Si vous péchez, votre culpabilité
dure toujours. Ceux qui sont pardonnés à partir de la vision que leurs péchés sont
réels sont pitoyablement ridiculisés et deux fois condamnés ; premièrement, par eux-
mêmes à cause de ce qu'ils pensent qu'ils ont fait, et une fois encore par ceux qui les
pardonnent.

C'est l'irréalité du péché qui rend le pardon naturel et entièrement sain, un


soulagement profond pour ceux qui l‟offrent ; une bénédiction tranquille où il est reçu.
Il n'approuve pas les illusions, mais les rassemble légèrement, avec un petit rire, et
doucement les pose aux pieds de la vérité. Et là elles disparaissent entièrement.

Le pardon est la seule chose qui se tienne pour la vérité dans les illusions du
monde. Il voit leur néant, et regarde directement à travers les milliers de formes sous
lesquelles elles peuvent apparaître. Il regarde les mensonges, mais il n'est pas
trompé. Il ne tient aucun compte des cris auto accusateurs des pécheurs fous de
culpabilité. Il les regarde avec des yeux tranquilles, et simplement leur dit, « Mon
frère, ce que tu penses n'est pas la vérité ».

La force du pardon est son honnêteté, qui est si in-corrompue qu'il voit les
illusions comme des illusions, pas comme la vérité. C'est à cause de ceci qu'il
devient celui qui ne trompe pas en face des mensonges ; le grand restaurateur de la
simple vérité. Par sa capacité de négliger ce qui n'est pas là, il ouvre le chemin vers
la vérité, qui a été bloqué par des rêves de culpabilité. Maintenant êtes-vous libre de
suivre le chemin que votre vrai pardon ouvre pour vous. Car si un frère a reçu ce
cadeau de vous, la porte est ouverte pour vous-même.

Il y a une façon très simple de trouver la porte du vrai pardon, et de la


percevoir grande ouverte en bienvenue. Quand vous sentez que vous êtes tenté
d'accuser quelqu'un de péché sous quelque forme, ne permettez pas à votre mental
de vous attarder sur ce que vous pensez qu'il a fait, car cela est auto tromperie.
Demandez à la place, « Devrais-je m'accuser de faire ceci ? »40

40
Ou « Voudrais-je m’accuser ... », « M’accuserais-je ... », ...

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1394 L.280

W 283

Ainsi verrez-vous des alternatives pour un choix en des termes qui rendent
choisir signifiant, et gardent votre mental aussi libre de culpabilité et de douleur que
Dieu Lui-même a eu l'intention qu'il soit, et comme il est en vérité. Ce ne sont que les
mensonges qui voudraient condamner. En vérité l'innocence est la seule chose qu'il
y ait. Le pardon se tient entre les illusions et la vérité ; entre le monde que vous
voyez et cela qui repose au-delà ; entre l'enfer de la culpabilité et le portail du
Paradis.

De l'autre côté de ce pont, aussi puissant que l'Amour Qui a posé sa


bénédiction sur lui, tous les rêves de mal et de haine et d‟attaque sont amenés
silencieusement à la vérité. Ils ne sont pas gardés pour gonfler et faire rage, et pour
terrifier le rêveur fou qui croit en eux. Il a été doucement éveillé de son rêve en
comprenant que ce qu'il pensait voir n'avait jamais été là. Et maintenant il ne peut
pas sentir que toute évasion lui a été refusée.

Il n'a pas à lutter pour se sauver. Il n'a pas à tuer les dragons qui pensait-il le
poursuivaient. Il n'a pas besoin non plus d'ériger les lourdes murailles de pierre et les
portes de fer qu'il pensait le mettaient en sécurité. Il peut enlever l'armure pesante et
inutile faite pour enchaîner son mental à la peur et à la misère. Son pas est
lumière41, et à mesure qu'il lève les pieds pour avancer une étoile est laissée
derrière, pour désigner le chemin à ceux qui le suivent.

Le pardon doit être pratiqué, car le monde ne peut pas percevoir sa


signification, ni fournir un guide pour vous enseigner ses bienfaits. Il n'y a aucune
pensée dans tout le monde qui conduise à quelque compréhension des lois qu'il suit,
ni à la Pensée qu'il réfléchit. Il est aussi étranger au monde que l'est votre propre
réalité. Et pourtant il joint votre mental à la réalité en vous.
Aujourd'hui nous pratiquons le vrai pardon, que le temps de jonction ne soit
pas reporté davantage. Car nous voudrions rencontrer notre réalité en liberté et en
paix. Notre pratique devient les pas qui éclairent le chemin pour tous nos frères, qui
vont nous suivre vers la réalité que nous partageons avec eux.

41
« léger », évidemment, mais je n’ai pas résisté ...

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1395 L.281

W 284

Pour que ceci puisse être accompli, donnons un quart d'heure deux fois
aujourd'hui, et passons-le avec le Guide Qui comprend la signification du pardon, et
a été envoyé vers nous pour l'enseigner. Demandons-Lui :

« Que je perçoive le pardon comme il est. »

Puis choisissez un frère comme Il va vous y diriger, et cataloguez ses «


péchés » à mesure qu'un par un ils traversent votre mental. Soyez certain de ne pas
vous attarder sur quelque d'entre eux, mais réalisez que vous n‟êtes en train d'utiliser
ses « offenses » que pour sauver le monde de toutes les idées de péché.
Considérez brièvement toutes les choses mauvaises que vous pensez de lui, et
chaque fois demandez-vous, « Est-ce que je me condamnerais de faire ceci ? »

Laissez-le être libéré de toutes les pensées que vous avez eues de péché en
lui. Et maintenant vous êtes préparé pour la liberté. Si vous avez pratiqué ainsi loin
dans le bon vouloir et l'honnêteté, vous allez commencer à sentir un allégement, une
atténuation du poids sur votre poitrine, un sentiment profond et certain de
soulagement. Le temps restant devrait être donné pour expérimenter l‟évasion de
toutes les lourdes chaînes que vous avez cherché à poser sur votre frère, qui étaient
posées sur vous-même.

Le pardon devrait être pratiqué dans la journée, car il y aura encore de


nombreuses fois où vous oublierez sa signification, et attaquerez vous-même. Quand
ceci se produit, permettez à votre mental de voir à travers cette illusion, alors que
vous vous dites :

« Que je perçoive le pardon comme il est.


Devrais-je m'accuser de faire ceci ?
Je ne vais pas poser cette chaîne sur moi-même. »

En tout ce que vous faites souvenez-vous de ceci :

« Nul n'est crucifié seul, et encore


Nul ne peut entrer au Paradis de par lui-même. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1396 L.282

W 285
2 février 1970,

135. « Si je me défends je suis attaqué. »

Qui se défendrait à moins d'avoir pensé qu'il a été attaqué, que l'attaque est
réelle, et que sa propre défense peut le sauver ? Et en cela repose la folie de la
défense ; elle donne aux illusions pleine réalité, et puis tente de les manier comme
réelles. Cela ajoute des illusions aux illusions, rendant ainsi la correction doublement
difficile. Et c'est ceci que vous faites quand vous tentez de planifier le futur, activez le
passé, ou organisez le présent comme vous le souhaitez.

Vous opérez depuis la croyance que vous devez vous protéger de ce qui
arrive parce que cela doit contenir ce qui vous menace. Un sentiment de menace est
une constatation d'une faiblesse inhérente ; une croyance qu'il y a du danger qui a le
pouvoir de faire appel à vous pour prendre la défense appropriée.

Le monde est basé sur cette croyance insensée. Et toutes ses structures,
toutes ses pensées et ses doutes, ses punitions et ses lourds armements, ses
définitions légales et ses codes, ses éthiques et ses dirigeants et ses dieux, tous ne
servent qu'à préserver son sentiment de menace. Car nul qui marche dans le monde
dans une armure ne doit avoir autre chose que la terreur battant dans son coeur.

La défense est effrayante. Elle découle de la peur, augmentant la peur à


mesure que chaque défense est érigée. Vous pensez qu'elle offre la sécurité. Encore
elle parle de peur rendue réelle et de terreur justifiée. N'est-il pas étrange que vous
ne vous arrêtiez pas pour demander, alors que vous élaborez vos plans et rendez
votre armure plus épaisse et vos fermetures plus étanches, qu'est-ce que vous
défendez, et comment, et contre quoi ?

Considérons d'abord ce que vous défendez. Ce doit être quelque chose qui
est très faible et facilement assailli. Ce doit être quelque chose qui fait une proie
facile, incapable de se protéger, et ayant besoin de votre défense. Que d'autre que le
corps a une telle fragilité que des soins constants et attentifs, un profond souci sont

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1397 L.283

W 286

nécessaires pour protéger sa petite vie ? Que d'autre que le corps défaille et doit
échouer à servir le Fils de Dieu comme un hôte digne ?

Encore ce n'est pas le corps qui peut avoir peur, ni être un objet de peur. Il n'a
aucuns besoins que ceux que vous lui assignez. Il n'a besoin d'aucunes structures
compliquées de défense, d'aucune médecine induisant la santé, d'aucun soin ni
d'aucun souci du tout. Défendez sa vie, ou offrez-lui des cadeaux pour le rendre
beau ou des murs pour le mettre en sécurité, et vous ne faites que dire que votre
domicile est ouvert au temps ce voleur, corruptible et tombant en poussière, si
insécure qu'il doit être surveillé avec votre vie même.

Cette image n'est-elle pas effrayante ? Pouvez-vous être en paix avec une
telle conception de votre domicile ? Encore qu'est-ce qui a doté le corps du droit de
vous servir ainsi si ce n'est votre propre croyance ? C'est votre mental qui a donné
au corps toutes les fonctions que vous voyez en lui, et établi sa valeur loin au-delà
d'un petit tas de poussière et d'eau. Qui prendrait la défense de quelque chose qu'il
reconnaît comme ceci ?

Le corps n'a besoin d'aucune défense. Ceci ne peut pas être souligné trop
souvent. Il sera fort et sain, si le mental ne l'abuse pas en lui assignant des rôles qu'il
ne peut pas remplir, des intentions au-delà de sa portée, et des buts exaltés qu'il ne
peut pas accomplir. De telles tentatives, ridicules et encore profondément chéries,
sont les sources des nombreuses folles attaques que vous menez sur lui. Car il
semble mettre en échec vos espoirs, vos besoins, vos valeurs et vos rêves.

Le « soi » qui a besoin de protection n'est pas réel. Le corps, sans valeur et
difficilement digne de la plus petite défense, a simplement besoin d'être perçu
comme tout à fait à l'écart de vous, et il devient un instrument sain, serviable à
travers lequel le mental peut opérer jusqu'à ce que son utilité soit terminée. Qui
voudrait le garder quand son utilité est finie ?

Défendez le corps et vous avez attaqué votre mental. Car vous avez vu en lui
les fautes, les faiblesses, les limites et les manques desquels vous pensez que le
corps doit être sauvé. Vous ne verrez pas le mental comme séparé des conditions
corporelles. Et vous allez imposer au corps toute la douleur qui vient de la conception

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1398 L.284

W 287

du mental comme limité et fragile, et à l'écart des autres mentals42 et séparé de sa


Source.

Voici les pensées qui ont besoin de guérison, et le corps répondra avec santé
quand elles auront été corrigées et remplacées par la vérité. Ceci est la seule
défense réelle du corps. Encore est-ce là où vous cherchez pour sa défense ? Vous
lui offrez une protection d'une sorte dont il ne tire aucun bénéfice du tout, mais
simplement ajoute à la détresse de votre mental. Vous ne guérissez pas, mais
enlevez simplement l'espoir de guérison, car vous échouez à voir où l'espoir doit
reposer si il doit être signifiant.

Un mental guéri ne planifie pas. Il mène à bien les projets qu'il reçoit à travers
l'écoute de la Sagesse qui n'est pas la sienne. Il attend jusqu'à ce qu'il lui ait été
enseigné ce qui devrait être fait, et puis procède pour le faire. Il ne compte sur lui-
même pour rien hormis sa capacité à remplir les plans qui lui ont été assignés. Il est
assuré dans la certitude que les obstacles ne peuvent pas empêcher son progrès
vers l'accomplissement de tout but qui serve le plus grand plan établi pour le bien de
chacun.

Un mental guéri est soulagé de la croyance qu'il doit planifier, bien qu'il ne
puisse pas connaître l'issue qui soit la meilleure, les moyens par lesquels elle est
atteinte, ni comment reconnaître le problème que le plan est fait pour résoudre. Il doit
mésuser du corps dans ses plans jusqu'à ce qu'il reconnaisse qu'il en est ainsi. Mais
quand il a accepté ceci comme vrai, alors il est guéri, et laisse le corps aller.

L'esclavage du corps aux plans où le mental non guéri l'installe pour se sauver
doit rendre le corps malade. Il n'est pas libre d'être le moyen d'aider dans un plan qui
excède de loin sa propre protection, et qui a besoin de son service pendant un petit
moment. En cette capacité la santé est assurée. Car tout ce que le mental emploie
pour ceci va fonctionner impeccablement, et avec la force qui lui a été donnée et qui
ne peut pas faillir.

42
id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1399 L.285

W 288

Il n'est, peut-être, pas facile de percevoir que des plans auto initiés ne sont
que des défenses, avec l'intention qu‟elles ont toutes été fabriquées pour réaliser. Ils
sont le moyen par lequel un mental effrayé voudrait entreprendre sa propre
protection au coût de la vérité. Ceci n'est pas difficile à réaliser dans certaines formes
que ces auto tromperies prennent, car le déni de la réalité est très évident. Encore
l'organisation n'est pas souvent reconnue comme une défense.

Le mental engagé à planifier pour lui-même est occupé à établir un contrôle


des événements futurs. Il ne pense pas qu'il sera pourvu pour eux, à moins qu'il
fasse ses propres provisions. Le temps devient un accent sur le futur, à être contrôlé
par l'apprentissage et l'expérience obtenus des événements passés et de croyances
antérieures. Il néglige le présent, car il repose sur l'idée que le passé lui a enseigné
assez pour laisser le mental diriger son cours futur.

Le mental qui planifie est ainsi en train de refuser de permettre le


changement. Ce qu'il a appris auparavant devient la base pour ses buts futurs. Son
expérience passée dirige son choix de ce qui va arriver. Et il ne voit pas qu'ici et
maintenant il y a tout ce dont il a besoin pour garantir un futur tout à fait différent du
passé, sans continuité de quelques vieilles idées et croyances malades.
L'anticipation ne joue aucune part du tout, car la confiance présente dirige le chemin.

Les défenses sont les plans que vous entreprenez de faire contre la vérité.
Leur but est de sélectionner ce que vous approuvez, et de mépriser ce que vous
considérez incompatible avec vos croyances sur votre réalité. Encore ce qui reste est
sans signification vraiment. Car c'est votre réalité qui est la « menace » que vos
défenses voudraient attaquer, obscurcir, et mettre à l‟écart et crucifier.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1400 L.286

W 289

Qu'est-ce que vous ne pourriez pas accepter, si vous ne faisiez que savoir
que tout ce qui arrive, tous les événements, passés, présents et à venir, sont
doucement planifiés par l'Un Dont l'unique intention est votre bien ? Peut-être vous
avez mécompris Son plan, car Il ne vous offrirait jamais de la douleur. Mais vos
défenses ne vous ont pas laissé voir Sa bénédiction affectueuse briller en chaque
pas que vous avez jamais entrepris. Pendant que vous faisiez des plans pour la
mort, Il vous conduisait doucement à la Vie Eternelle.

Votre confiance présente en Lui est la défense qui promet un futur sans
dérangement, sans une trace de chagrin, et avec une joie qui augmente
constamment, à mesure que cette vie devient un instant sacré, établi dans le temps,
mais attentif seulement à l'immortalité. Ne laissez aucunes défenses hormis votre
confiance présente diriger le futur, et cette vie devient une rencontre signifiante avec
la vérité que vos défenses seulement voudraient cacher.

Sans défenses, vous devenez une lumière que le Paradis reconnaît avec
gratitude comme étant sienne. Et elle vous conduira sur les chemins désignés pour
votre bonheur selon le plan antique, commencé quand le temps est né. Vos suiveurs
joindront leur lumière avec la vôtre, et elle sera augmentée jusqu'à ce que le monde
soit éclairé de joie. Et avec bonheur nos frères vont poser de côté leurs
encombrantes défenses, qui ne leur permettaient rien, et pouvaient seulement
terrifier.

Nous allons anticiper ce temps aujourd'hui avec une confiance présente, car
ceci est partie de ce qui a été planifié pour nous. Nous allons être sûrs que tout ce
dont nous avons besoin nous est donné pour notre accomplissement de ceci
aujourd'hui. Nous ne faisons aucuns plans pour comment ce sera fait, mais réalisons
que notre absence de défense est tout ce qui est demandé pour que la vérité se lève
sur nos mentals43 avec certitude.

Pendant quinze minutes deux fois aujourd'hui nous nous reposons d'un
planning insensé, et de chaque pensée qui bloque la vérité d'entrer dans nos
mentals44. Aujourd'hui nous allons recevoir au lieu de planifier, que nous puissions
donner au lieu d'organiser. Et il nous est donné véritablement, alors que nous disons
:

« Si je me défends je suis attaqué.


Mais dans l'état d'absence de défense je vais être fort,
Et je vais apprendre ce que mes défenses cachent. »
43
id.
44
id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1401 L.287

W 290

Rien d'autre que cela. S'il y a des plans à faire, il vous sera parlé d'eux. Ils
peuvent ne pas être les plans dont vous pensiez qu'il y avait besoin, ni en effet les
réponses aux problèmes auxquels vous vous pensiez confronté. Mais ce sont les
réponses à une autre sorte de question qui reste sans réponse, encore dans le
besoin de réponse jusqu'à ce que la Réponse vous vienne enfin.

Toutes vos défenses ont été destinées à ne pas recevoir ce que vous allez
recevoir aujourd'hui. Et dans la lumière et la joie de la simple confiance, vous n'allez
que vous demander pourquoi vous aviez jamais pensé que vous deviez être défendu
de la délivrance. Le Paradis ne demande rien. C'est l'enfer qui fait d'extravagantes
demandes de sacrifice. Vous n'abandonnez rien en ces temps aujourd'hui où, non
défendu, vous vous présentez à votre Créateur comme vous êtes réellement.

Il S'est souvenu de vous. Aujourd'hui nous allons nous souvenir de Lui. Car
ceci est temps de Pâque dans votre salut. Et vous vous élevez encore de ce qui
semblait mort et désespoir. Maintenant la lumière de l'espoir est re-née en vous, car
maintenant vous venez sans défense, pour apprendre la partie pour vous à l'intérieur
du plan de Dieu. Quels petits plans ou croyances magiques peuvent encore avoir de
la valeur, quand vous avez reçu votre fonction de la Voix de Dieu Lui-même ?

Essayez de ne pas mettre en forme ce jour comme vous croyez qu'il pourrait
vous bénéficier le plus. Car vous ne pouvez pas concevoir tout le bonheur qui vient à
vous sans votre planning. Apprenez aujourd'hui. Et le monde entier va faire ce pas
de géant, et célébrer votre Pâque avec vous. Tout au long du jour, à mesure que de
folles petites choses apparaissent pour lever la défensivité en vous et vous tenter de
vous engager à tramer des projets, souvenez-vous que ceci est un jour particulier
pour apprendre, et reconnaissez-le avec ceci :

« Ceci est ma Pâque. Et je voudrais la garder


Sacrée. Je ne vais pas me défendre,
Parce que le Fils de Dieu n'a besoin d'aucune défense
Contre la vérité de sa Réalité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1402 L.288

W 291
9 février 1970,

136. « La maladie est une défense contre la vérité. »

Nul ne peut guérir à moins qu'il comprenne quelle intention la maladie semble
servir. Car alors il comprend aussi que son intention n'a aucune signification. Etant
sans cause et sans un mobile signifiant de quelque sorte, elle ne peut pas du tout
être. Quand ceci est vu, la guérison est automatique. Elle dissipe cette illusion sans
signification par la même approche qui toutes les porte à la vérité, et simplement les
laisse là disparaître.

La maladie n'est pas un accident. Comme toutes les défenses, c'est un outil
insensé d'auto tromperie. Et comme elles toutes, son intention est de cacher la
réalité, de l'attaquer, de la changer, de la rendre inepte, de la déformer, de la tordre,
ou de la réduire à un petit tas de parties non assemblées. Le but de toutes les
défenses est d'empêcher la vérité d'être totale. Les parties sont vues comme si
chacune d'elles était totale en elle-même.

Les défenses ne sont pas sans intention, elles ne sont pas non plus faites
sans conscience. Elles sont les baguettes secrètes, magiques que vous brandissez
quand la vérité paraît menacer ce que vous voudriez croire. Elles ne semblent être
inconscientes qu'à cause de la rapidité avec laquelle vous choisissez de les utiliser.
Dans cette seconde, moins même, en laquelle le choix est fait, vous reconnaissez
exactement ce que vous voudriez tenter de faire, et puis vous mettez à penser que
c'est fait.

Qui d'autre que vous évalue une menace, décide qu'échapper est nécessaire,
et établit une série de défenses pour réduire la menace qui a été jugée comme réelle
? Tout ceci ne peut pas être fait inconsciemment. Mais par la suite, votre plan
demande que vous deviez oublier que vous l'avez fait, ainsi il semble être extérieur à
votre propre intention ; un événement au-delà de l'état de votre mental, un résultat
avec un effet réel sur vous, plutôt qu'un effectué par vous-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1403 L.289

W 292

C'est cet oubli rapide de la partie que vous jouez en faisant votre « réalité »
qui fait que les défenses semblent être au-delà de votre propre contrôle. Mais ce que
vous avez oublié peut être remémoré, étant donnée une bonne volonté de
reconsidérer la décision qui est doublement protégée par l'oubli. Votre non
remémoration n'est que le signe que cette décision reste encore en force, dans la
mesure où vos désirs sont concernés. Ne méprenez pas ceci pour un fait. Les
défenses doivent rendre les faits non reconnaissables. Elles visent faire ceci, et ceci
elles semblent le faire.

Chaque défense prend des fragments du tout, les assemble sans considérer
toutes leurs vraies relations, et ainsi construit les illusions d'un tout qui n'est pas là.
C'est ce processus qui impose la menace, et pas la quelconque conséquence qui
peut en résulter. Quand des parties sont arrachées du tout et vues comme séparées
et entières en elles-mêmes, elles deviennent des symboles qui se tiennent pour
l'attaque sur le tout ; réussissant dans l‟effet, et jamais à être vu comme tout à
nouveau. Et encore vous avez oublié qu'elles ne se tiennent que par votre propre
décision de ce qui devrait être réel, pour prendre la place de ce qui est réel.

La maladie est une décision. Ce n'est pas une chose qui vous arrive pas du
tout recherchée, qui vous rend faible et vous amène de la souffrance. C'est un choix
que vous faites, un plan que vous posez quand, pendant un instant, la vérité se lève
dans votre propre mental dupé, et que tout votre monde paraît chanceler et prêt à
tomber. Maintenant êtes-vous malade, que la vérité puisse partir et ne pas
davantage menacer vos fondations. Comment pensez-vous que la maladie puisse
réussir à vous protéger de la vérité ? Parce qu'elle prouve que le corps n'est pas
séparé de vous, et ainsi vous devez être séparé de la vérité.

Vous souffrez de la douleur parce que le corps le fait, et dans cette douleur
êtes-vous fait un avec lui. Ainsi votre « vraie » identité est préservée, et la pensée
étrange, obsédante que vous puissiez être quelque chose au-delà de ce petit tas de
poussière se tait et reste calme. Car voyez, cette poussière peut vous faire souffrir,
tordre vos membres et arrêter votre coeur, en vous commandant de mourir et de
cesser d'être.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1404 L.290

W 293

Ainsi le corps est-il plus fort que la vérité, qui demande que vous viviez mais
ne peut pas surmonter votre choix de mourir. Et ainsi le corps est plus puissant que
la Vie Eternelle, le Paradis plus fragile que l'enfer, et au dessein de Dieu pour le salut
de Son Fils il est opposé une décision plus forte que Sa Volonté. Son Fils est
poussière, le Père incomplet, et le chaos s'assoit en triomphe sur Son trône.

Tel est votre planning pour votre propre défense. Et vous croyez que le
Paradis défaille devant des attaques aussi folles que celles-ci, avec Dieu rendu
aveugle par vos illusions, la vérité transformée en mensonge, et tout l'univers rendu
esclave de lois que vos défenses voudraient lui imposer. Encore qui croit les illusions
si ce n'est celui qui les a fabriquées ? Qui d'autre peut les voir et réagir à elles
comme si elles étaient la vérité ?

Dieu ne connaît rien de vos plans pour changer Sa Volonté. L'univers ne prête
pas attention aux lois par lesquelles vous pensiez le gouverner. Et le Paradis ne s'est
pas plié à l'enfer, ni la vie à la mort. Vous ne pouvez que choisir penser que vous
mourez, ou souffrez de maladie ou déformez la vérité de quelque façon. Ce qui est
créé est à l'écart de tout ceci. Les défenses sont des plans pour mettre en échec ce
qui ne peut pas être attaqué. Ce qui est inaltérable ne peut pas changer. Et ce qui
est entièrement innocent ne peut pas pécher.

Telle est la simple vérité. Elle ne fait pas appel à la puissance ni au triomphe.
Elle ne commande pas obéissance, ni ne cherche à prouver combien pitoyables et
futiles sont vos tentatives de planifier des défenses qui voudraient l'altérer. La vérité
veut simplement vous donner le bonheur, car telle est son intention. Peut-être
soupire-t-elle un peu quand vous rejetez ses cadeaux, et pourtant elle sait, avec une
certitude parfaite, que ce que Dieu veut pour vous doit être reçu.

C'est ce fait qui démontre que le temps est une illusion. Car cela vous laisse
penser que ce que Dieu vous a donné n'est pas la vérité juste maintenant, comme ça
doit être. Les Pensées de Dieu sont tout à fait à l'écart du temps. Car le temps n‟est
qu'une autre défense sans signification que vous avez faite contre la vérité. Encore
ce qu'Il veut est ici, et vous restez comme Il vous a créé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1405 L.291

W 294

La vérité a un pouvoir loin au-delà de la défense, car aucunes illusions ne


peuvent rester où il a été autorisé à la vérité d'entrer. Et elle vient à tout mental qui
voudrait déposer ses armes, et cesser de jouer avec la folie. Elle est trouvée à tout
moment ; aujourd'hui, si vous voulez choisir de pratiquer accueillir la vérité.

Ceci est notre but aujourd'hui. Et nous allons donner un quart d'heure deux
fois pour demander à la vérité de venir à nous et de nous établir libre. Et la vérité
viendra, car elle n'a jamais été à l'écart de nous. Elle attend simplement juste cette
invitation que nous donnons aujourd'hui. Nous l'introduisons avec une prière
guérissante, pour nous aider à nous élever au-dessus de la défensivité, et laisser la
vérité être comme elle a toujours été :

« La maladie est une défense contre la vérité.


Je vais accepter la vérité de ce que je suis,
Et laisser mon mental être entièrement guéri aujourd'hui. »

La guérison va se propager en un éclair dans votre mental ouvert, à mesure


que la paix et la vérité se lèveront pour prendre la place de la guerre et des
imaginations vaines. Il n'y aura aucuns coins obscurs que la maladie puisse cacher,
et garder défendu de la lumière de la vérité. Il n'y aura aucunes silhouettes
indistinctes venant de vos rêves, ni leurs poursuites obscures et vides de sens avec
des doubles intentions recherchées sans raison, restant dans votre mental. Il sera
guéri de tous les voeux malades auxquels il a essayé d'autoriser le corps à obéir.

Maintenant le corps est guéri, parce que la source de la maladie a été ouverte
au soulagement. Et vous allez reconnaître que vous avez bien pratiqué par ceci : le
corps devrait ne pas sentir du tout. Si vous avez réussi, il n‟y aura aucun ressenti de
se sentir malade ou de se sentir bien, de douleur ou de plaisir. Aucune réponse du
tout n'est dans le mental à ce que fait le corps. Son utilité reste et rien de plus.

Peut-être ne réalisez-vous pas que ceci enlève les limites que vous aviez
placées sur le corps par les intentions que vous lui avez données. A mesure qu'elles
sont mises de côté, la force qu'a le corps va toujours être assez pour servir toutes les
intentions véritablement utiles. La santé du corps est pleinement garantie, parce qu'il
n'est pas limité par le temps, par le temps qu'il fait ou la fatigue, par la nourriture et la
boisson, ou quelconques des lois dont vous l‟avez fait serviteur auparavant. Vous
n'avez rien besoin de faire maintenant pour le rendre bien, car la maladie est
devenue impossible.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1406 L.292

W 295

Encore cette protection a besoin d'être préservée par une observation


soigneuse. Si vous laissez votre mental abriter des pensées d'attaque, céder au
jugement ou faire des plans contre des incertitudes à venir, vous vous êtes à
nouveau mal placé, et fait une identité corporelle qui va attaquer le corps, car le
mental est malade. Donnez un remède instantané, si ceci devait se produire, en ne
permettant pas à votre défensivité de vous blesser davantage. Ne soyez pas confus
au sujet de ce qui doit être guéri, mais dites-vous :

« J'ai oublié ce que je suis réellement,


Car j'ai mépris mon corps pour moi-même.
La maladie est une défense contre la vérité.
Mais je ne suis pas un corps. Et mon mental
Ne peut pas attaquer. Ainsi je ne peux pas être malade. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1407 L.293

W 296
17 fév. 1970,

137. « Quand je suis guéri je ne suis pas guéri seul. »

L'idée d'aujourd'hui reste la pensée centrale sur laquelle le salut repose. Car
la guérison est l'opposé de toutes les idées du monde qui mettent l'accent sur les
maladies et sur les états séparés. La maladie est un retrait des autres, et une
fermeture de la jonction. Elle devient une porte qui se ferme sur un soi séparé, et le
garde isolé et seul.

La maladie est isolement. Car elle semble garder un soi à l'écart de tout le
reste, pour souffrir de ce que les autres ne sentent pas. Elle donne au corps le
pouvoir final de rendre la séparation réelle, et de garder le mental dans une prison
solitaire, clivé à l'écart et tenu en pièces par un mur solide de chair malade qu'il ne
peut pas surmonter. Le monde obéit aux lois que la maladie sert, mais la guérison
opère à l'écart d'elles.

Il est impossible que quiconque soit guéri seul. Dans la maladie doit-il être à
l'écart et séparé. Mais la guérison est sa propre décision d'être un à nouveau, et
d'accepter son Soi avec toutes Ses parties intactes et non assaillies. C'est dans la
maladie que son Soi paraît être démembré, et sans l'unité qui Lui donne vie. Mais la
guérison est accomplie à mesure qu'il voit que le corps n'a aucun pouvoir d'attaquer
l'Unicité universelle du Fils de Dieu. La maladie voudrait prouver que des mensonges
doivent être la vérité. Mais la guérison démontre que la vérité est vraie.

La séparation que la maladie voudrait imposer ne s'est jamais réellement


produite. Etre guéri est simplement accepter ce qui a toujours été la simple vérité, et
restera toujours exactement comme cela a éternellement été. Encore aux yeux
accoutumés aux illusions il doit être montré que ce qu'ils considèrent est faux. Ainsi
la guérison, dont jamais n'a besoin la vérité, doit démontrer que la maladie n'est pas
réelle.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1408 L.294

W 297

La guérison pourrait ainsi être appelée un contre-rêve qui annule le rêve de la


maladie au nom de la vérité, mais pas en la vérité elle-même. Juste comme le
pardon néglige tous les péchés qui jamais n'ont été accomplis, la guérison ne fait
qu'enlever les illusions qui ne se sont pas produites. Juste comme le monde réel va
se lever pour prendre la place de ce qui n'a jamais été du tout, la guérison ne fait
qu'offrir une restitution pour des états imaginés et des idées fausses que des rêves
ont brodés en images de la vérité.

Encore ne pensez pas que la guérison soit indigne de votre fonction ici. Car
anti-Christ devient plus puissant que Christ pour ceux qui rêvent que le monde est
réel. Le corps semble être plus solide et plus stable que le mental. Et l'amour devient
un rêve, alors que la peur reste l'unique réalité qui puisse être vue et justifiée et
pleinement comprise.

Juste comme le pardon dissipe par sa lumière tout péché et que le monde réel
va occuper la place de ce que vous avez fait, ainsi la guérison doit remplacer les
fantasmes de maladie que vous tenez devant la simple vérité. Quand il a été vu que
la maladie disparaît en dépit de toutes les lois qui tiennent qu'elle ne peut qu'être
réelle, alors aux questions il a été répondu. Et les lois ne peuvent pas être plus
longtemps chéries ni obéies.

La guérison est liberté. Car elle démontre que les rêves ne prévaudront pas
contre la vérité. La guérison est partagée. Et par cet attribut elle prouve que des lois
non semblables à celles qui tiennent que la maladie est inévitable sont plus
puissantes que leurs opposées malades. La guérison est force. Car par sa douce
main il est triomphé de la faiblesse, et les mentals45 qui était emmurés à l'intérieur
d'un corps sont libres de se joindre avec les autres mentals, pour être éternellement
forts.

45
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1409 L.295

W 298

La guérison, le pardon, et l'échange heureux de tout le monde de chagrin pour


un monde où la tristesse ne peut pas entrer, sont les moyens par lesquels le Saint
Esprit vous presse de Le suivre. Ses douces leçons enseignent combien le salut peut
facilement être vôtre ; comme vous avez besoin d'entreprendre peu de pratique pour
que Ses lois remplacent celles que vous avez faites pour vous tenir prisonnier de la
mort. Sa vie devient la vôtre, à mesure que vous étendez la petite aide qu'Il demande
pour vous libérer de tout ce qui vous a un jour causé de la douleur.

Et à mesure que vous vous laissez être guéri, vous voyez tous ceux autour de
vous, ou qui traversent votre mental, ou que vous touchez ou ceux qui semblent
n'avoir aucun contact avec vous, guéris en même temps que vous. Peut-être n'allez-
vous pas les reconnaître tous, ni réaliser combien est grande votre offre au monde
entier, quand vous laissez la guérison venir à vous. Mais vous n'êtes jamais guéri
seul. Et légions de légions vont recevoir le cadeau que vous recevez quand vous
êtes guéri.

Ceux qui sont guéris deviennent les instruments de la guérison. Le temps ne


s'écoule pas non plus entre l'instant où ils sont guéris, et toute la grâce de la
guérison qui leur est donnée à donner. Ce qui est opposé à Dieu n'existe pas, et qui
ne l'accepte pas à l'intérieur de son mental devient un abri où les fatigués peuvent
rester pour se reposer. Car ici la vérité est accordée, et ici toutes les illusions sont
amenées à la vérité.

Ne voudriez-vous pas offrir un abri à la Volonté de Dieu ? Vous ne faites


qu'inviter votre Soi à être chez Lui. Et cette invitation peut-elle être refusée ?
Demandez à l'inévitable de se produire, et vous n'échouerez jamais. L'autre choix
n'est que demander à ce qui ne peut pas être d'être, et ceci ne peut pas réussir.
Aujourd'hui nous demandons que seulement la vérité occupe nos mentals ; que les
pensées de guérison aillent en ce jour plus loin depuis ce qui est guéri vers ce qui
doit encore être guéri, conscient que les deux vont se produire en tant qu‟un.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1410 L.296

W 299

Nous allons nous souvenir, comme l'heure sonne, que notre fonction est de
laisser nos mentals être guéris que nous puissions porter la guérison au monde, en
échangeant la malédiction pour la bénédiction, la douleur pour la joie, et la
séparation pour la paix de Dieu. Une minute de l'heure n'est-elle pas digne de don
pour recevoir un cadeau semblable à ceci ? Un petit moment n'est-il pas une petite
dépense à offrir pour le cadeau de tout ?

Encore devons-nous être préparés pour un tel cadeau. Et ainsi nous allons
commencer le jour avec ceci, et donner dix minutes à ces pensées avec lesquelles
nous allons conclure le jour d'hui ce soir aussi bien :

« Quand je suis guéri je ne suis pas guéri seul.


Et je voudrais partager ma guérison avec le monde,
Que la maladie puisse être bannie du mental
Du Fils unique de Dieu, Qui est mon seul Soi. »

Que la guérison soit de par vous en ce jour. Et comme vous reposez dans le
calme, soyez préparé à donner comme vous recevez, à ne tenir que ce que vous
donnez, et à recevoir la Parole de Dieu pour prendre la place de toutes les pensées
folles qui ont un jour été imaginées. Maintenant nous venons ensemble pour rendre
bien tout ce qui était malade, et offrir une bénédiction où il y avait attaque. Nous ne
laisserons pas non plus cette fonction être oubliée à mesure que chaque heure du
jour s'égrène, en nous souvenant de notre intention avec cette pensée :

« Quand je suis guéri je ne suis pas guéri seul.


Et je voudrais bénir mes frères, car je voudrais
Etre guéri avec eux, comme ils sont guéris avec moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1411 L.297

W 300
27 fév. 1970,

138. « Le Paradis est la décision que je dois prendre. »

Dans ce monde le Paradis est un choix, parce qu'ici nous croyons qu'il y a des
alternatives entre lesquelles choisir. Nous pensons que toutes les choses ont un
opposé, et que ce que nous voulons nous le choisissons. Si le Paradis existe il doit y
avoir un enfer aussi bien, car la contradiction est la façon dont nous faisons ce que
nous percevons, et que nous pensons réel.

La création ne connaît aucun opposé. Mais ici l'opposition fait partie d'être «
réel ». C'est cette étrange perception de la vérité qui fait que le choix du Paradis
semble être le même que l'abandon de l'enfer. Il n'en est pas réellement ainsi.
Encore ce qui est vrai dans la création de Dieu ne peut pas entrer ici à moins que ce
soit reflété sous quelque forme que le monde puisse comprendre. La vérité ne peut
pas venir où elle peut seulement être perçue avec peur, car ceci serait l'erreur que la
vérité peut être amenée aux illusions. L'opposition fait que la vérité n'est pas
bienvenue, et elle ne peut pas venir.

Le choix est l'évasion évidente de ce qui paraît comme opposés. La décision


fait qu'un des buts conflictuels devient la visée de l'effort et de la dépense de temps.
Sans décision, le temps n'est qu'un gaspillage et l'effort est dissipé. Il n'est dépensé
pour rien en retour, et le temps avance sans résultats. Il n'y a aucun sentiment de
gain, car rien n'est accompli ; rien n'est appris.

Vous avez besoin qu'il vous soit remémoré que vous pensez qu'un millier de
choix se présente à vous, alors que réellement il y en a seulement un à faire. Et
même ceci ne fait que sembler être un choix. Ne vous rendez pas confus de par tous
les doutes que des myriades de décisions pourraient induire. Vous n'en prenez
qu'une. Et quand celle-ci sera prise, vous percevrez qu'il n'y avait aucun choix du
tout. Car la vérité est vraie, et rien d'autre n'est vrai. Il n'y a aucun opposé à choisir à
la place. Il n'y a aucune contradiction à la vérité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1412 L.298

301

Choisir dépend de l'apprentissage. Et la vérité ne peut pas être apprise, mais


seulement reconnue. Dans la reconnaissance son acceptation repose, et comme elle
est acceptée elle est connue. Mais le savoir46 est au-delà des buts que nous
cherchons à enseigner à l'intérieur du cadre de ce cours. Les nôtres sont des buts
d'enseignement, à être atteints à travers apprendre comment les atteindre, ce qu'ils
sont, et ce qu‟ils vous offrent. Les décisions sont le résultat de votre apprentissage,
car elles reposent sur ce que vous avez accepté comme la vérité de ce que vous
êtes, et de ce que vos besoins doivent être.

Dans ce monde compliqué de façon insensée, le Paradis paraît prendre la


forme d'un choix, plutôt que simplement être ce qu'il est. De tous les choix que vous
avez essayé de faire celui-ci est le plus simple, le plus définitif et le prototype de tout
le reste, celui qui pose toutes les décisions. Si vous pouviez décider du reste, celui-ci
resterait non résolu. Mais quand vous résolvez cet unique-ci, les autres sont résolus
avec lui, car toutes les décisions ne font que cacher cette unique-ci en prenant
différentes formes. C'est ici le choix final et le seul en lequel la vérité est acceptée ou
déniée.

Ainsi nous commençons aujourd'hui en considérant le choix que le temps a


été fait pour nous aider à faire. Telle est son intention sacrée, transformée
maintenant depuis le mobile que vous lui avez donné ; qu'il soit un moyen pour
démontrer que l'enfer est réel, que l'espoir se change en désespoir, et que la vie elle-
même doive à la fin être surmontée par la mort. Dans la mort seule les opposés sont
résolus, car mettre fin à l'opposition est mourir. Et ainsi le salut doit être vu comme
mort, car la vie est vue comme conflit. Résoudre le conflit est finir votre vie aussi.

Ces croyances folles peuvent gagner une emprise inconsciente de grande


intensité, et étreindre le mental d'une terreur et d'une anxiété si fortes qu'il
n'abandonnera pas ses idées au sujet de sa propre protection. Il doit être sauvé du
salut, menacé pour être en sécurité, et armé magiquement contre la vérité. Et ces
décisions sont rendues inconscientes, pour les garder en sécurité et pas dérangées ;
à l'écart de la question et de la raison et du doute.

46
J’utile savoir et connaissance, ou savoir et connaître de façon équivalente dans cette traduction.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1413 L.299

302

Le Paradis est choisi consciemment. Le choix ne peut pas être fait avant que
les alternatives soient vues précisément et comprises. Tout ce qui est voilé dans des
ombres doit être levé à la compréhension pour être jugé à nouveau, cette fois avec
l'aide du Paradis. Et toutes les erreurs de jugement que le mental avait faites
auparavant sont ouvertes à la correction, à mesure que la vérité les démet comme
sans cause. Maintenant sont-elles sans effets. Elles ne peuvent pas être cachées,
parce que leur néant est reconnu.

Le choix conscient du Paradis est aussi sûr que l'est la fin de la peur de
l'enfer, quand il est enlevé de sa coquille protectrice d'inconscience, et est amené à
la lumière. Qui peut décider entre le vu clairement et le non reconnu ? Encore qui
peut échouer à faire un choix entre des alternatives quand une seulement est vue
comme valable ; l'autre comme une chose entièrement sans valeur, qu'une source
imaginée de culpabilité et de douleur ? Qui hésite à faire un choix semblable à ceci ?
Et allons-nous hésiter à choisir aujourd'hui ?

Nous faisons le choix pour le Paradis comme nous nous éveillons, et passons
cinq minutes à nous rendre sûr que nous avons pris l'unique décision qui soit saine.
Nous reconnaissons que nous faisons un choix conscient entre ce qui a existence et
ce qui n'a rien qu'une apparence de vérité. Son pseudo être, amené à ce qui est réel,
est fragile et transparent dans la lumière. Il ne contient aucune terreur maintenant,
car ce qui était rendu énorme, vengeur, impitoyable de haine, exige l'obscurité pour
que la peur soit investie là. Maintenant ce n‟est reconnu que comme une erreur folle,
triviale.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1414 L.300

303

Avant que nous fermions les yeux dans le sommeil ce soir, nous réaffirmons le
choix que nous avons fait à chaque heure d'ici là. Et maintenant nous donnons les
cinq dernières minutes de notre jour de veille à la décision avec laquelle nous nous
sommes éveillés. Comme chaque heure a passé, nous avons déclaré notre choix à
nouveau, dans un bref temps tranquille consacré à maintenir la santé. Et finalement,
nous fermons le jour avec ceci, en reconnaissant que nous n‟avons choisi que ce
que nous voulons :

« Le Paradis est la décision que je dois prendre.


Je la fais maintenant, et ne changerai pas mon mental,
Parce que c'est la seule chose que je veuille. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1415 L.301

304
2 mars 1970,

139. « Je vais accepter la Rédemption pour moi-même. »

Ici est la fin du choix. Car ici nous en venons à une décision de nous accepter
comme Dieu nous a créé. Et qu'est le choix si ce n'est l'incertitude de ce que nous
sommes ? Il n'y a aucun doute qui ne soit pas enraciné ici. Il n'y a aucune question
qui ne reflète cette unique-ci. Il n'y a aucun conflit qui n'entraîne pas la simple, seule
question, « que suis-je ? ».

Encore qui pourrait poser cette question si ce n'est quelqu'un qui a refusé de
reconnaître lui-même ? Seul un refus de vous accepter pourrait faire que la question
semble sincère. La seule chose qui puisse être connue sûrement par toute chose
vivante est ce qu'elle est. De cet unique point de certitude, elle regarde les autres
choses comme aussi certaines qu‟elle-même.

L'incertitude au sujet de ce que vous devez être est une auto tromperie sur
une échelle si vaste, que sa magnitude peut difficilement être conçue. Etre vivant et
ne pas connaître vous-même est croire que vous êtes réellement mort. Car qu'est-ce
que la vie hormis être vous-même, et que d'autre que vous peut être vivant à la place
? Qui est celui qui doute ? De quoi doute-t-il ? Qui questionne-t-il ? Qui peut lui
répondre ?

Il établit simplement qu'il n'est pas lui-même, et par conséquent, étant quelque
chose d'autre, devient un questionneur de ce qu'est ce quelque chose. Encore il ne
pourrait jamais être vivant du tout à moins qu'il connaisse la réponse. S'il demande
comme s'il ne savait pas, cela montre simplement qu'il ne veut pas être la chose qu'il
est. Il l'a acceptée parce qu'il vit ; a jugé contre elle et dénié sa valeur, et a décidé
qu'il ne connaît pas la seule certitude par laquelle il vit.

Ainsi il devient incertain de sa vie, car ce qu'elle est a été dénié par lui. C'est

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1416 L.302

305

pour ce déni que vous avez besoin de la Rédemption. Votre déni ne fait aucun
changement en ce que vous êtes. Mais vous avez divisé votre mental en ce qui
connaît et ce qui ne connaît pas la vérité. Vous êtes vous-même. Il n'y a aucun doute
de ceci. Et encore vous en doutez. Mais vous ne demandez pas quelle partie de
vous peut réellement douter de vous-même. Ce ne peut pas réellement être une
partie de vous qui pose cette question, car elle est posée à celui qui connaît la
réponse. Si c'était une partie de vous, alors la certitude serait impossible.

La Rédemption remédie à l'étrange idée qu'il est possible de douter de vous-


même et d'être non sûr de ce que vous êtes réellement. Ceci est la profondeur de la
folie. Encore c'est la question universelle du monde. Qu'est-ce que ceci prouve si ce
n'est que le monde est fou ? Pourquoi partager sa folie dans la triste croyance que
ce qui est ici universel est vrai ? Rien de ce que le monde croit n'est vrai. C'est un
lieu dont l'intention est d'être un domicile où ceux qui revendiquent qu'ils ne se
connaissent pas eux-mêmes peuvent venir pour mettre en question ce qu'ils sont.

Et ils viendront encore, jusqu'à ce que le temps de la Rédemption soit


accepté, et qu'ils apprennent qu'il est impossible de douter de vous-même, et de ne
pas être conscient de ce que vous êtes. Seule l'acceptation peut vous être
demandée, car ce que vous êtes est certain. C'est établi pour toujours dans le Mental
sacré de Dieu et dans le vôtre. C'est si loin au-delà de tout doute et de toute
question, que demander ce que ça doit être est toute la preuve dont vous avez
besoin pour montrer que vous croyez en la contradiction que vous ne connaissez
pas ce que vous ne pouvez pas échouer à connaître.

Est-ce que ceci est une question, ou une déclaration qui se dénie dans la
déclaration ? Ne permettons pas à nos mentals47 sacrés de s'occuper avec des
rêveries insensées telles que ceci. Nous avons une mission ici. Nous ne sommes
pas venus pour renforcer la folie en laquelle nous avons un jour cru. N'oublions pas
le but que nous avons accepté. C'est plus que juste notre bonheur seul que nous
sommes venus gagner.

Ce que nous acceptons comme ce que nous sommes proclame ce que


quiconque doit être, en même temps que nous. Ne mettez pas vos frères en échec,

47
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1417 L.303

306

ou vous vous mettez en échec. Regardez-les tendrement, qu'ils puissent savoir qu'ils
sont partie de vous, et vous d'eux. C'est ceci que la Rédemption enseigne, et qui
démontre que l'unicité du Fils de Dieu est non assaillie par sa croyance qu'il ne sait
pas ce qu'il est.

Aujourd'hui acceptez la Rédemption, pas pour changer la réalité, mais


simplement pour accepter la vérité au sujet de vous-même, et aller votre chemin en
vous réjouissant dans l'Amour infini de Dieu. Ce n'est que ceci qu'il nous est
demandé de faire. Ce n'est que ceci que nous allons faire aujourd'hui. Cinq minutes
le matin et le soir nous allons nous vouer à consacrer nos mentals 48 à notre tâche
pour aujourd'hui. Nous commençons avec cette révision de ce que notre mission est
:

« Je vais accepter la Rédemption pour moi-même,


Car je demeure comme Dieu m'a créé. »

Nous n'avons pas perdu le savoir que Dieu nous a donné quand Il nous a créé
semblable à Lui. Nous pouvons nous le remémorer pour quiconque, car dans la
création tous les mentals49 sont en tant qu‟un. Et dans notre mémoire il y a le rappel
de combien nos frères nous sont chers en vérité, de combien chaque mental est une
partie de nous, de combien ils ont étés loyaux réellement envers nous, de combien
l'Amour de notre Père nous contient tous.

En remerciements pour toute création, au Nom de son Créateur et de Son


Unicité avec tous les aspects de la création, nous répétons notre dédicace à notre
cause aujourd'hui à chaque heure, comme nous posons de côté toutes les pensées
qui pourraient nous distraire de notre but sacré. Pendant plusieurs minutes laissez
votre mental être clarifié de toutes les toiles d'araignées folles que le monde voudrait
tisser autour du Fils sacré de Dieu. Et apprenez la nature fragile des chaînes qui
semblent garder la connaissance de vous-même à l'écart de votre conscience, alors
que vous dites :

« Je vais accepter la Rédemption pour moi-même,


Car je reste comme Dieu m'a créé. »

48
Id.
49
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1418 L.304

298
307
9 mars 1970,

140. « Seulement du salut il peut être dit qu'il soigne. »

« Soigner » est un mot qui ne peut pas être appliqué à quelque remède que le
monde accepte comme bénéfique. Ce que le monde perçoit comme thérapeutique
n'est que ce qui va rendre le corps « mieux ». Quand il essaie de guérir le mental, il
ne voit aucune séparation d‟avec le corps, où il pense que le mental existe. Sa forme
de guérison doit ainsi substituer une illusion à une illusion. Une croyance en la
maladie prend une autre forme, et ainsi le patient se perçoit maintenant comme bien.

Il n'est pas guéri. Il a simplement fait un rêve où il était malade, et dans le rêve
il a trouvé une formule magique pour se rendre bien. Encore il ne s'est pas éveillé du
rêve, et ainsi son mental reste exactement comme il était auparavant. Il n'a pas vu la
lumière qui pourrait l‟éveiller et mettre fin au rêve. Quelle différence le contenu d'un
rêve fait-il en réalité ? Ou bien on dort ou bien on est éveillé. Il n'y a rien entre.

Les rêves heureux qu'amène le Saint Esprit sont différents des rêveries du
monde, où l'on peut simplement rêver qu'on est éveillé. Les rêves que le pardon
laisse percevoir au mental n'induisent pas une autre forme de sommeil, qu'ainsi le
rêveur rêve un autre rêve. Ses rêves heureux sont les hérauts de l'aube de la vérité
sur le mental. Ils conduisent du sommeil à un doux éveil, qu'ainsi les rêves ont
disparu. Et ainsi ils soignent pour toute l‟éternité.

La Rédemption guérit avec certitude, et soigne toutes maladies. Car le mental


qui comprend que la maladie peut n'être rien d'autre qu'un rêve n'est pas trompé par
les formes que le rêve peut prendre. La maladie où la culpabilité est absente ne peut
pas venir, car elle n'est qu'une autre forme de culpabilité. La Rédemption ne guérit
pas le malade, car cela n'est pas un soin. Elle enlève la culpabilité qui rend la
maladie possible. Et cela est soin en effet. Car la maladie maintenant a disparu, avec
rien de laissé en quoi elle puisse retourner.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1419 L.305

308

La paix soit avec vous qui avez été soigné en Dieu, et pas dans des rêves
vains. Car le soin doit venir de la sainteté, et la sainteté ne peut pas être trouvée où
le péché est chéri. Dieu demeure dans des temples sacrés. Il est banni où le péché
est entré. Encore il n'y a aucun lieu où Il n'est pas. Et par conséquent le péché ne
peut avoir aucun domicile en lequel se cacher de Sa bienveillance.

Il n'y a aucun lieu où la sainteté ne soit pas, et nulle part le péché et la maladie
ne peuvent demeurer. Ceci est la pensée qui soigne. Elle ne fait aucunes distinctions
parmi les irréalités. Elle ne cherche pas non plus à guérir ce qui n'est pas malade,
sans se soucier d'où le besoin pour la guérison se trouve. Ceci n'est aucunement de
la magie. C'est simplement un appel à la vérité, qui ne peut pas échouer à guérir et
guérit pour toujours. Ce n'est pas une pensée qui juge une illusion par sa taille, sa
gravité apparente, ou quoi que ce soit qui soit apparenté à la forme qu'elle prend.
Elle se focalise simplement sur ce que c'est, et sait qu'aucune illusion ne peut être
réelle.

Ne cherchons pas aujourd'hui à chercher à soigner ce qui ne peut pas souffrir


de maladie. La guérison ne doit être cherchée que là où elle est, et puis appliquée à
ce qui est malade, qu'ainsi cela puisse être soigné. Il n'y a aucun remède fourni par
le monde qui puisse effectuer un changement en quoi que ce soit. Le mental qui
amène les illusions à la vérité est réellement changé. Il n'y a aucun changement que
ceci. Car comment une illusion peut-elle différer d'une autre si ce n'est dans des
attributs qui n'ont aucune substance, aucune réalité, aucun noyau, et rien qui soit
véritablement différent ?

Aujourd'hui nous cherchons à changer nos mentals50 au sujet de la source de


la maladie, car nous cherchons un soin pour toutes les illusions, pas un autre
changement parmi elles. Nous allons essayer aujourd'hui de trouver la source de la
guérison, qui est dans nos mentals51 parce que notre Père l‟a placée là pour nous.
Ce n'est pas plus loin de nous que nous-mêmes. C'est aussi proche de nous que nos
propres pensées ; si proche que c'est impossible à perdre. Nous n'avons besoin que
de la chercher et elle doit être trouvée.

50
Id.
51
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1420 L.306

309

Nous n'allons pas nous laisser abuser aujourd'hui par ce qui nous apparaît
comme malade. Nous allons au-delà des apparences aujourd'hui, et atteignons la
source de la guérison, dont rien n'est exempt. Nous allons réussir dans la mesure
dans laquelle nous réalisons que jamais il ne peut y avoir de distinction significative
faite entre ce qui est non vrai et également non vrai. Ici il n'y a aucuns degrés, et
aucunes croyances que ce qui n'existe pas est plus vrai sous certaines formes que
sous d'autres. Toutes sont fausses, et peuvent être soignées parce qu'elles ne sont
pas vraies.

Ainsi nous posons de côté nos amulettes, nos charmes et nos médicaments,
nos psalmodies et miettes de magie sous quelque forme qu'ils ont pris prennent.
Nous allons être tranquilles et écouter la Voix de la guérison, qui va soigner tous les
maux comme un, restaurant la santé du Fils de Dieu. Aucune voix que Celle-ci ne
peut soigner. Aujourd'hui nous entendons une simple Voix Qui nous parle de vérité
où toutes les illusions finissent, et où la paix retourne à l'éternelle, tranquille maison
de Dieu.

Nous nous sommes éveillés en L‟entendant, et Le laissons nous parler cinq


minutes comme le jour commence, et finissons la journée en écoutant à nouveau
cinq minutes de plus avant que nous allions dormir. Notre seule préparation est de
laisser nos pensées interférentes être posées de côté, pas séparément, mais elles
toutes comme une. Elles sont pareilles. Nous n'avons aucun besoin de les rendre
différentes, et ainsi de remettre le moment où nous pouvons entendre notre Père
nous parler. Nous L'entendons maintenant. Nous venons à Lui aujourd'hui.

Avec rien dans les mains à quoi nous accrocher, avec des coeurs élevés et
des mentals52 qui écoutent nous prions :

« Seulement du salut il peut être dit qu'il soigne.


Parlez-nous, Père, que nous puissions être guéris. »

Et nous allons sentir le salut nous couvrir d'une douce protection, et d'une paix si
profonde qu'aucune illusion ne peut perturber nos mentals53, ni nous offrir la preuve
qu'elle est réelle. Ceci nous allons l‟apprendre aujourd'hui. Et nous allons dire notre
prière pour la guérison à chaque heure, et prendre une minute comme l'heure sonne,
pour entendre la réponse à notre prière nous être donnée alors que nous sommes

52
Id.
53
Id. Ceci ne sera plus indiqué.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1421 L.307

310

attentifs dans le silence et la joie. Ceci est le jour où la guérison vient à nous. Ceci
est le jour où la séparation finit, et où nous nous souvenons Qui nous sommes
réellement.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1422 L.308

311
20 mars 1970,

REVISION

Maintenant nous révisons à nouveau, cette fois conscients que nous sommes
en train de nous préparer pour la seconde partie de l'apprentissage de comment la
vérité peut être appliquée. Aujourd'hui nous allons commencer à nous concentrer sur
la présence à ce qui va venir après. Tel est notre but pour cette révision, et pour les
leçons suivantes. Ainsi, nous revoyons les leçons récentes et leurs pensées
centrales de telle façon que cela facilite la présence que nous voudrions maintenant
acquérir.

Il y a un thème central qui unifie chaque étape de la révision que nous


entreprenons, qui peut être établi simplement en ces mots :

« Mon mental tient54 seulement ce que je pense avec Dieu. »

Ceci est un fait, et représente la vérité de Ce Que vous êtes et de Ce Que votre Père
est. C'est par cette Pensée Que le Père a donné création au Fils, établissant le Fils
comme co-créateur avec Lui-même. C'est cette Pensée Qui garantit pleinement le
salut au Fils. Car dans son mental aucunes pensées ne peuvent résider que celles
que son Père partage. Le manque de pardon bloque cette Pensée hors de sa
conscience. Encore Elle est vraie pour toujours.

Commençons notre préparation avec quelque compréhension des


nombreuses formes en lesquelles le manque de vrai pardon peut être
soigneusement caché. Parce que ce sont des illusions, elles ne sont pas perçues
pour n'être que ce qu'elles sont ; des défenses qui protègent vos pensées non
pardonnantes d'être vues et reconnues. Leur intention est de vous montrer quelque
chose d'autre, et de tenir la correction en dehors à travers des auto tromperies faites
pour prendre sa place.

Et encore, votre mental tient seulement ce que vous pensez avec Dieu. Vos
auto tromperies ne peuvent pas prendre la place de la vérité. Pas plus qu'un enfant
qui jette un bâton dans l'océan ne peut changer l'aller et la venue des marées, le
réchauffement de l'eau par le soleil, l'argent de la lune sur lui la nuit. Ainsi nous
commençons chaque période de pratique de cette révision en préparant nos mentals
à comprendre les leçons que nous lisons, et à voir la signification qu'elles nous
offrent.

54
Contient, maintient, détient … retient, entretient, soutient …

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1423 L.309

312

Commencez chaque jour avec du temps consacré à la préparation de votre


mental pour apprendre ce que chaque idée que vous allez réviser en ce jour peut
vous offrir dans la liberté et dans la paix. Ouvrez votre mental, et clarifiez-le de toutes
pensées qui pourraient tromper, et laissez cette Pensée seule l'occuper pleinement,
et enlever le reste :

« Mon mental tient seulement ce que je tiens pense avec Dieu. »

Cinq minutes avec cette Pensée seront assez pour établir le jour au long des lignes
que Dieu a désignées, et pour placer Son Mental en charge de toutes les pensées
que vous allez recevoir en ce jour.

Elles ne viendront pas de vous seul, car elles seront toutes partagées avec
Lui. Et ainsi chacune vous amènera le message de Son Amour, en retournant les
messages du vôtre vers Lui.

Ainsi la communion avec le Seigneur des Multitudes sera vôtre, comme Lui-
même a voulu que ce soit. Et à mesure que Son Propre achèvement se joint avec
Lui, Il Se joint avec vous qui êtes achevé à mesure que vous vous unissez avec Lui,
et Lui avec vous.

Après votre préparation, lisez simplement chacune des deux idées qui vous
sont assignées pour être révisées en ce jour. Puis fermez les yeux, et dites-les-vous
lentement. Il n'y a aucune hâte maintenant, car vous êtes en train d'utiliser le temps
pour son intention prévue. Que chaque mot brille de la signification que Dieu lui a
donnée, comme elle vous a été donnée à travers Sa Voix. Que chaque idée que
vous revoyez en ce jour vous donne le cadeau qu'Il a posé en elle pour vous pour
l'avoir de Lui. Et nous n'allons utiliser aucun format pour notre pratique que ceci :

A chaque heure du jour, amenez à votre mental la Pensée avec laquelle le


jour a commencé, et passez un moment tranquille avec Elle. Puis répétez les deux
idées que vous pratiquez en ce jour sans hâte, avec assez de temps pour voir les
cadeaux qu'elles contiennent pour vous, et qu'ils soient reçus où il était prévu qu'ils le
soient.

Nous n'ajoutons aucunes autres pensées, mais laissons celles-ci être les
messages qu'elles sont. Nous n'avons besoin de rien de plus que ceci pour nous
donner le bonheur et le repos, et une tranquillité infinie, une certitude parfaite, et tout
ce que notre Père veut que nous recevions comme l'héritage que nous avons de Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1424 L.310

313

A chaque jour de pratique, alors que nous révisons, nous finissons comme
nous avons commencé, en répétant d'abord la Pensée qui a fait du jour un moment
particulier de bénédiction et de bonheur pour nous ; et à travers la plénitude de notre
foi a restauré le monde de l'obscurité à la lumière, des griefs à la joie, de la douleur à
la paix, du péché à la sainteté. Dieu offre remerciements pour vous qui pratiquez
ainsi la garde de Sa Parole. Et comme vous donnez votre mental aux idées pour le
jour à nouveau avant de dormir, Sa gratitude vous enveloppe dans la paix en
laquelle Il veut que vous soyez pour toujours, et êtes maintenant en train d'apprendre
à revendiquer à nouveau comme votre héritage.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1425 L.311
314

141. « Mon mental tient seulement ce que je pense avec Dieu. »

121) « Le pardon est la clé du bonheur. »

122) « Le pardon offre tout ce que je veux. »

142. « Mon mental tient seulement ce que je pense avec Dieu. »

123) « Je remercie mon Père pour Ses cadeaux pour moi. »

124) « Que je me souvienne que je suis un avec Dieu. »

143. « Mon mental tient seulement ce que je pense avec Dieu. »

125) « Dans la tranquillité je reçois la Parole de Dieu aujourd‟hui. »

126) « Tout ce que je donne m‟est donné. »

144. « Mon mental tient seulement ce que je pense avec Dieu. »

127) « Il n‟y a aucun amour que Celui de Dieu. »

128) « Le monde que je vois ne tient rien que je veuille. »

145. « Mon mental tient seulement ce que je pense avec Dieu. »

129) « Au-delà de ce monde il y a un monde que je veux. »

130) « Il est impossible de voir deux mondes. »

146. « Mon mental contient seulement ce que je pense avec Dieu. »

131) « Nul ne peut échouer qui cherche à atteindre la vérité. »

132) « Je délie le monde de tout ce que j'ai pensé qu'il était. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1426 L.312

315

147. « Mon mental contient seulement ce que je pense avec Dieu. »

133) « Je ne veux pas valoriser ce qui est sans valeur. »

134) « Que je perçoive le pardon comme il est. »

148. « Mon mental tient seulement ce que je pense avec Dieu. »

135) « Si je me défends je suis attaqué. »

136) « La maladie est une défense contre la vérité. »

149. « Mon mental contient seulement ce que je pense avec Dieu. »

137) « Quand je suis guéri je ne suis pas guéri seul. »

138) « Le Paradis est la décision que je dois prendre. »

150. « Mon mental contient seulement ce que je pense avec Dieu. »

139) « Je vais accepter la Rédemption pour moi-même. »

140) « Seulement du salut il peut être dit qu‟il soigne. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1427 L.313

306
316
26 mars 1970,

151. « Toutes les choses sont des échos de la Voix pour Dieu. »

Nul ne peut juger sur une évidence partielle. Cela n'est pas jugement. C'est
simplement une opinion basée sur l'ignorance et le doute. Sa certitude apparente
n'est qu'un masque pour l'incertitude qu'elle voudrait cacher. Elle a besoin d‟une
défense irrationnelle parce qu'elle est irrationnelle. Et sa défense semble solide,
convaincante, et sans un doute à cause de tout le doute sous-jacent.

Vous ne semblez pas douter du monde que vous voyez. Vous ne mettez pas
réellement en question ce qui vous est montré à travers les yeux du corps. Vous ne
demandez pas non plus pourquoi vous le croyez, même si vous avez appris depuis
un long moment que vos sens trompent. Que vous les croyiez jusqu'au dernier détail
qu'ils rapportent est même encore plus étrange, quand vous vous arrêtez pour vous
rappeler à quel point c‟est souvent qu‟ils ont été vraiment des témoins défectueux !
Pourquoi voudriez-vous leur faire confiance de façon aussi absolue ? Pourquoi si ce
n'est à cause du doute sous-jacent, que vous voudriez cacher en affichant la
certitude ?

Comment pouvez-vous juger ? Votre jugement repose sur le témoignage que


vos sens vous offrent, pourtant jamais il n'y eut plus faux témoignage que ceci. Mais
de quelle autre façon jugez-vous le monde que vous voyez ? Vous placez une foi
pathétique en ce que vos yeux et vos oreilles rapportent. Vous pensez que vos
doigts touchent la réalité, et se ferment sur la vérité. Ceci est une conscience que
vous comprenez, et pensez plus réelle que ce qui est témoigné par la Voix éternelle
pour Dieu Lui-même.

Ceci peut-il être jugement ? Vous avez souvent été pressé de vous abstenir
de juger, pas parce que c'est un droit qui doit vous être retiré. Vous ne pouvez pas
juger. Vous pouvez simplement croire les jugements de l'ego, eux tous sont faux. Il
guide soigneusement vos sens, pour prouver combien vous êtes faible ; combien
vous êtes impuissant et effrayé, combien craintif d'une juste punition, combien noir
de péché, combien misérable dans votre culpabilité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1428 L.314

317

Cette chose dont il parle, et voudrait encore défendre, il vous dit que c'est
vous-même. Et vous croyez qu'il en est ainsi avec une certitude obstinée. Pourtant
en dessous reste le doute caché que ce qu'il vous montre comme réalité avec une
telle conviction il ne le croit pas. C'est lui seul qu'il condamne. C'est à l'intérieur de
lui-même qu'il voit la culpabilité. C'est son propre désespoir qu'il voit en vous.

N'entendez pas sa voix. Les témoins qu'il envoie pour vous prouver que son
mal est le vôtre sont faux, et parlent avec certitude de ce qu'ils ne connaissent pas.
Votre foi en eux est aveugle, parce que vous voudriez ne pas partager les doutes
que leur seigneur ne peut pas complètement vaincre. Vous croyez que douter de ses
vassaux est douter de vous-même.

Encore vous devez apprendre que douter de leur évidence va clarifier le


chemin vers vous reconnaître, et laisser la Voix pour Dieu seule être le Juge de ce
qui est digne de votre propre croyance. Il ne va pas vous dire que votre frère devrait
être jugé par ce que vos yeux voient en lui, ni par ce que la bouche de son corps dit
à vos oreilles, ni par ce que le toucher de vos doigts rapporte de lui. Il néglige des
témoignages aussi vains, qui simplement apportent un faux témoignage sur le Fils de
Dieu.

Il reconnaît seulement ce que Dieu aime, et dans la lumière sacrée de ce qu'Il


voit tous les rêves de l'ego sur ce que vous êtes s'évanouissent devant la splendeur
qu'Il voit. Laissez-Le être le Juge de ce que vous êtes, car Il a la certitude en laquelle
il n'y a aucun doute, parce qu'elle repose sur une Certitude si grande que le doute
est sans signification devant Son visage. Christ ne peut pas douter de Lui-même. La
Voix de Dieu peut seulement L'honorer, se réjouissant de Son innocence parfaite,
éternelle.

Celui qu'Il a jugé peut seulement rire de la culpabilité, peu désireux


maintenant de jouer avec les jouets du péché ; ne tenant pas compte des
témoignages du corps devant l'extase (de Son) du visage sacré de Christ. Et ainsi Il

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1429 L.315

318

vous juge. Acceptez Sa Parole pour ce que vous êtes, car Il porte témoignage de
votre belle création, et du Mental Dont la Pensée a créé votre réalité.

Qu'est-ce que le corps peut signifier pour Lui Qui connaît la gloire du Père et
du Fils ? Quels chuchotements de l'ego peut-Il entendre ? Qu'est-ce qui pourrait Le
convaincre que vos péchés sont réels ? Laissez-le être Juge aussi de tout ce qui
semble vous arriver en ce monde. Ses leçons vont vous permettre de franchir
l'intervalle entre les illusions et la vérité.

Il va enlever toute foi que vous avez placée en la douleur, le désastre, la


souffrance et la perte. Il vous donne une vision qui peut regarder au-delà de ces
semblants sinistres, et peut voir le doux visage de Christ en eux tous. Vous n'allez
plus douter que seulement le bien peut venir à vous qui êtes bien-aimé de Dieu, car
Il va juger tous les événements, et enseigner la simple leçon qu'ils contiennent tous.

Il va sélectionner les éléments en eux qui représentent la vérité, et ne pas


tenir compte de ces aspects qui ne reflètent que de vains rêves. Et Il va réinterpréter
tout ce que vous voyez, et toutes les situations, chaque circonstance, et chaque
événement qui semble vous toucher de quelque façon à partir de Son unique cadre
de référence, entièrement unifié et sûr. Et vous verrez l'amour au-delà de la haine, la
constance dans le changement, le pur dans le péché, et seulement la bénédiction du
Paradis sur le monde.

Telle est votre résurrection, car votre vie n'est pas une partie de quelque
chose que vous voyez. Elle se tient au-delà du corps et du monde, après tout
témoignage du profane, à l'intérieur du Sacré, sacré comme Elle-même. En chaque
personne et en chaque chose Sa Voix voudrait ne vous parler de rien d'autre que de
votre Soi et de votre Créateur, Qui est un avec Lui. Ainsi verrez-vous le visage sacré
de Christ en chaque chose, et n‟entendrez en chaque chose aucun son si ce n'est
l'écho de la Voix de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1430 L.316

319

Nous pratiquons sans mots aujourd'hui, sauf au commencement du temps que


nous passons avec Dieu. Nous n‟introduisons ces moments qu'avec une simple,
lente répétition de la pensée avec laquelle le jour commence. Et puis nous
observons nos pensées, en faisant silencieusement appel à Lui Qui voit les éléments
de vérité en elles. Qu'Il évalue chaque pensée qui vient au mental, enlève les
éléments de rêves, et les rende à nouveau comme des idées propres qui ne
contredisent pas la Volonté de Dieu.

Donnez-Lui vos pensées, et Il les rendra comme des miracles qui proclament
joyeusement la complétude et le bonheur que Dieu veut pour Son Fils, comme
preuve de Son éternel Amour. Et à mesure que chaque pensée est ainsi
transformée, elle se charge du pouvoir guérisseur du Mental Qui a vu la vérité en
elle, et n'a pas été trompé par ce qui y était faussement ajouté. Tous les fils des
fantasmes ont disparu. Et ce qui reste est unifié en une Pensée parfaite qui offre Sa
perfection partout.

Passez quinze minutes ainsi quand vous vous éveillez, et donnez-en


volontiers quinze minutes de plus avant que vous alliez dormir. Votre ministère
commence alors que toutes vos pensées sont purifiées. Ainsi il vous est enseigné à
enseigner au Fils de Dieu la leçon sacrée de sa sainteté. Nul ne peut échouer à
écouter, quand vous entendez la Voix de Dieu honorer le Fils de Dieu. Et chaque
personne va partager avec vous les pensées qu'Il a retraduites dans votre mental.

Telles sont vos Pâques. Et ainsi vous posez le cadeau de lis blancs de neige
sur le monde, remplaçant les témoignages de péché et de mort. A travers votre
transfiguration le monde est rédimé, et délivré joyeusement de la culpabilité.
Maintenant nous élevons nos mentals ressuscités dans le bonheur et dans la
gratitude vers Lui Qui a restauré notre santé mentale pour nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1431 L.317

320

Et nous allons à chaque heure nous souvenir de Lui Qui est salut et
délivrance. Comme nous donnons des remerciements, le monde s'unit avec nous et
accepte avec bonheur nos pensées sacrées, que le Paradis a corrigées et rendues
pures. Maintenant notre ministère a commencé enfin, pour porter autour du monde
les nouvelles joyeuses que la vérité n'a aucunes illusions, et que la paix de Dieu, à
travers nous, appartient à chaque personne.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1432 L.318

310
321
1 avril 1970,

152. « Le pouvoir de décision est mien. »

Nul ne peut souffrir de perte à moins que ce soit sa propre décision. Nul ne
souffre de douleur sauf si son choix élit cet état pour lui. Nul ne peut s'affliger ni avoir
peur ni se penser malade à moins que ce soient les résultats qu'il veut. Et nul ne
meurt sans son propre consentement. Tout ce qui arrive ne fait que représenter votre
souhait, et rien n'est omis que vous n‟ayez choisi. Voici votre monde, complet en
tous ses détails. Voici son entière réalité pour vous. Et c'est seulement ici que le
salut est.

Vous pouvez croire que cette position est extrême, et trop globale pour être
vraie. Encore la vérité peut-elle avoir des exceptions ? Si vous avez le cadeau de
tout, la perte peut-elle être réelle ? La douleur peut-elle être une partie de la paix, ou
le grief de la joie ? La peur et la maladie peuvent-elles entrer dans un mental où
l'amour et la sainteté parfaite demeurent ?

La vérité doit tout inclure, si elle est du tout la vérité. N'acceptez aucuns
opposés ni aucunes exceptions, car faire ainsi est contredire la vérité entièrement. Le
salut est la reconnaissance que la vérité est vraie, et que rien d'autre n'est vrai. Ceci
vous l'avez entendu auparavant, mais pouvez ne pas encore en accepter les deux
parties. Sans la première, la seconde n'a aucune signification. Mais sans la seconde,
la première n'est plus vraie. La vérité ne peut pas avoir un opposé. Ceci ne peut pas
être dit ni médité trop souvent. Car si ce qui n'est pas vrai est vrai aussi bien que ce
qui est vrai, alors partie de la vérité est fausse. Et la vérité a perdu sa signification.
Rien que la vérité est vraie, et ce qui est faux est faux.

Ceci est la plus simple des distinctions, pourtant la plus obscure. Mais pas
parce que c'est une distinction difficile à percevoir. Elle est cachée derrière un vaste
déploiement de choix qui ne paraissent pas être entièrement les vôtres. Et ainsi la
vérité paraît avoir certains aspects qui démentent la cohérence, mais qui ne
semblent pas n‟être que des contradictions introduites par vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1433 L.319

322

Comme Dieu vous a créé, vous devez rester immuable, avec des états
transitoires par définition faux. Et cela inclut tous les changements de sentiment, les
altérations dans les conditions du corps et du mental ; en toute conscience et en
toute réponse. Ceci est l'inclusion de tout qui établit la vérité à l'écart de la fausseté,
et le faux tenu séparé de la vérité, en tant que ce qu'il est.

N'est-il pas étrange que vous croyiez que penser que vous avez fait le monde
que vous voyez est arrogance ? Dieu ne l'a pas fait. De ceci vous pouvez être sûr.
Que peut-Il connaître de l'éphémère, du pécheur et du coupable, de l'effrayé, du
souffrant et du solitaire, et du mental qui vit à l‟intérieur d'un corps qui doit mourir ?
Vous ne faites que L'accuser d'insanité, pour penser qu'Il a fait un monde où de
telles choses semblent avoir réalité. Il n'est pas fou. Encore seulement la folie
fabrique un monde semblable à ceci.

Penser que Dieu a fait le chaos, contredit Sa Volonté, inventé des opposés à
la vérité, et souffre que la mort triomphe sur la vie ; tout ceci est arrogance. L'humilité
verrait tout de suite que ces choses ne sont pas de Lui. Et pouvez-vous voir ce que
Dieu n'a pas créé ? Penser que vous le pouvez est simplement croire que vous
pouvez percevoir ce que Dieu n'a pas voulu être. Et qu'est-ce qui pourrait être plus
arrogant que ceci ?

Soyons aujourd'hui véritablement humbles, et acceptons ce que nous avons


fait comme ce que c'est. Le pouvoir de décision est nôtre. Ne décidez que d'accepter
votre place de droit comme co-créateur de l'univers, et tout ce que vous pensez que
vous avez fait va disparaître. Ce qui s'élèvera alors en la conscience sera tout ce qui
a jamais été, éternellement comme c'est maintenant. Et cela prendra la place des
auto tromperies qui n'ont été faites que pour usurper l'autel au Père et au Fils.

Aujourd'hui nous pratiquons la vraie humilité, en abandonnant la fausse


prétention par laquelle l'ego cherche à la prouver arrogante. Seul l'ego peut être
arrogant. Mais la vérité est humble en reconnaissant sa puissance, son absence de
changement, et sa globalité éternelle, contenant tout, cadeau parfait de Dieu à Son

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1434 L.320

323

Fils bien-aimé. Nous posons de côté l'arrogance qui dit que nous sommes pécheurs,
coupables et effrayés, honteux de ce que nous sommes. Et élevons nos coeurs dans
une humilité vraie à la place vers Lui Qui nous a créés immaculés, semblables à Lui-
même en pouvoir et en amour.

Le pouvoir de décision est notre bien. Et nous acceptons de Lui que ceci nous
le soyons, et reconnaissons humblement le Fils de Dieu. Reconnaître le Fils de Dieu
implique aussi que tous les concepts de soi aient été posés de côté, et reconnus
comme faux. Leur arrogance a été perçue. Et dans l'humilité le rayonnement du Fils
de Dieu, sa douceur, son innocence parfaite, l'amour de son Père, son droit au
Paradis et sa délivrance de l'enfer, sont acceptés joyeusement comme notre bien.

Maintenant nous nous joignons dans la reconnaissance heureuse que les


mensonges sont faux, et que seulement la vérité est vraie. Nous pensons à la vérité
seule alors que nous nous levons, et passons cinq minutes à pratiquer ses façons,
en encourageant nos mentals effrayés avec ceci :

« Le pouvoir de décision est mien.


Ce jour je vais accepter moi-même comme ce que
La Volonté de mon Père m'a créé pour être. »

Puis allons-nous attendre en silence, abandonnant toutes les auto tromperies, alors
que nous demandons humblement à notre Soi qu'Il Se révèle à nous. Et Lui Qui ne
nous a jamais laissé va venir à nouveau à notre conscience, reconnaissant de
restaurer Son domicile à Dieu, comme il était signifié qu'il soit.

Dans la patience attendez-Le tout au long du jour, et invitez-Le à chaque


heure avec les mots avec lesquels le jour a commencé, concluez-le avec cette même
invitation pour votre Soi. La Voix de Dieu va répondre, car Il parle pour vous et pour
votre Père. Il va substituer la paix de Dieu à toutes vos pensées frénétiques, la vérité
de Dieu aux auto-tromperies, et le Fils de Dieu à vos illusions de vous-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1435 L.321

324
7 avril 1970,

153. « Dans mon absence de défense ma sécurité repose. »

Vous qui vous sentez menacé par ce monde changeant, ses revers de fortune
et ses plaisanteries amères, ses relations brèves et tous les « cadeaux » qu'il prête
simplement pour les reprendre plus tard, suivez bien cette leçon. Le monde ne
procure aucune sécurité. Il est enraciné dans l‟attaque, et tous ses « cadeaux » de
sécurité apparente sont d‟illusoires tromperies. Il attaque, et puis attaque à nouveau.
Aucune paix du mental n‟est possible où le danger menace ainsi.

Le monde ne donne lieu qu‟à la défensivité. Car la menace amène la colère, la


colère fait que l‟attaque semble raisonnable, honnêtement provoquée, et justifiée au
nom de l‟autodéfense. Encore la défensivité est une double menace. Car elle atteste
de faiblesse, et établit un système de défense qui ne peut pas fonctionner.
Maintenant les faibles sont encore minés davantage, car il y a perfidie au-dehors, et
une perfidie plus grande encore à l‟intérieur. Le mental maintenant est confus, et ne
sait pas où se tourner pour trouver une évasion à ses imaginations.

C'est comme si un cercle le tenait solidement, en lequel un autre cercle le


limite et un autre en celui-là, jusqu'à ce que l'évasion ne puisse plus être espérée ni
obtenue. Attaque, défense ; défense, attaque, deviennent les cercles des heures et
des jours qui lient le mental dans de lourds liens d'acier recouverts de fer, ne
revenant que pour recommencer. Il ne semble n'y avoir aucun arrêt ni aucune fin
dans l'étreinte toujours plus étroite de l'emprisonnement sur le mental.

Les défenses sont les plus coûteuses de tous les prix que l'ego voudrait
extorquer. En elles repose la folie sous une forme si sinistre que l'espoir de bon sens
semble n'être qu'un vain rêve, au-delà du possible. Le sentiment de menace que le
monde encourage est tellement plus profond, et si loin au-delà de la frénésie et de
l‟intensité que vous pouvez concevoir, que vous n'avez aucune idée de toute la
dévastation qu'il a forgée. Vous êtes son esclave. Vous ne savez pas ce que vous
faites par peur de lui. Vous ne comprenez pas combien vous avez fait par sacrifice
vous qui sentez son étreinte de fer sur votre coeur.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1436 L.322

325

Vous ne réalisez pas ce que vous avez fait pour saboter la paix sacrée de
Dieu par votre défensivité. Car vous ne voyez le Fils de Dieu que comme une victime
à attaquer par des fantasmes, par des rêves, et par les illusions qu'il a faits ; pourtant
impuissant en leur présence, ayant besoin seulement de défense avec toujours plus
de fantasmes, et de rêves par lesquels les illusions de sa sécurité le réconfortent.

L'absence de défense est force. Elle atteste de la reconnaissance de Christ en


vous. Peut-être vous rappellerez-vous que le texte soutient que le choix est toujours
fait entre la force de Christ et votre propre faiblesse, vue à l'écart de Lui. L'absence
de défense ne peut jamais être attaquée, parce qu'elle reconnaît une force si grande
que l'attaque est folie, ou un jeu idiot auquel un enfant fatigué pourrait jouer, quand il
commence à avoir trop sommeil pour se souvenir de ce qu'il veut.

La défensivité est faiblesse. Elle proclame que vous avez dénié le Christ et en
êtes arrivé à avoir peur de la colère de Son Père. Qu'est-ce qui peut vous sauver
maintenant de votre chimère d'un dieu en colère, à l'image effrayante que vous
croyez que vous voyez à l‟oeuvre dans tous les maux du monde ? Que d'autre que
des illusions pourrait maintenant vous défendre, quand ce ne sont que des illusions
que vous combattez ?

Nous n'allons pas jouer à des jeux aussi puérils aujourd'hui. Car notre vraie
intention est de sauver le monde, et nous ne voudrions pas échanger pour de la
stupidité la joie sans fin que notre fonction nous offre. Nous ne voudrions pas laisser
notre bonheur s'éloigner parce qu'il est arrivé au fragment d'un rêve insensé de
traverser nos mentals, et que nous avons mépris les silhouettes en lui pour le Fils de
Dieu ; son minuscule instant pour l'éternité.

Nous regardons après les rêves aujourd'hui, et reconnaissons que nous


n'avons besoin d'aucune défense parce que nous sommes créés invincibles, sans
aucune pensée ou souhait ou rêve en lequel l'attaque ait quelque signification.
Maintenant nous ne pouvons pas avoir peur, car nous avons laissé toutes les
pensées effrayantes derrière. Et dans l'état d'absence de défense nous nous tenons
rassurés, sereinement certains de notre sécurité maintenant, sûrs du salut ; sûrs que
nous allons remplir notre intention choisie, à mesure que notre ministère étend sa
bénédiction sacrée de par le monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1437 L.323

326

Soyez tranquille un moment, et en silence pensez combien votre intention est


sacrée, combien vous reposez en sécurité, intouchable en sa lumière. Les ministres
de Dieu ont choisi que la vérité soit avec eux. Qui est plus saint qu'eux ? Qui pourrait
être plus sûr que son bonheur est pleinement garanti ? Et qui pourrait être protégé
avec plus de puissance ? De quelle défense pourrait-il être possible d'avoir besoin
pour ceux qui sont parmi les élus de Dieu, par Son choix et tout autant le leur ?

C'est la fonction des ministres de Dieu que d'aider leurs frères à choisir
comme ils l'ont fait. Dieu a élu tous, mais peu en sont venus à réaliser que Sa
Volonté n'est que la leur. Et pendant que vous échouez à enseigner ce que vous
avez appris, le salut attend et l'obscurité tient le monde dans un emprisonnement
sinistre. Vous n'apprendrez pas non plus que la lumière vous est venue, et que votre
évasion a été accomplie. Car vous ne verrez pas la lumière, avant que vous l'offriez
à tous vos frères. A mesure qu'ils la prennent de vos mains, à mesure vous la
reconnaîtrez comme votre bien.

On peut penser au salut comme à un jeu auquel jouent des enfants heureux. Il
a été conçu par Celui Qui aime Ses enfants, et Qui voudrait remplacer leurs jouets
effrayants par des jeux joyeux, lesquels leur enseignent que le jeu de la peur a
disparu. Son jeu instruit dans le bonheur parce qu'il n'y a aucun perdant. Chaque
personne qui joue doit gagner, et en son gain le gain de tous est assuré. Le jeu de la
peur est volontiers laissé de côté, quand les enfants en viennent à voir les bénéfices
que le salut amène.

Vous qui avez joué que vous étiez perdu pour l'espoir, abandonné par votre
Père, laissé seul dans la terreur dans un monde effrayant rendu fou par le péché et
la culpabilité ; soyez heureux maintenant. Ce jeu est fini. Maintenant un temps
tranquille est arrivé, en lequel nous rangeons les jouets de la culpabilité, et fermons à
clé nos pensées désuètes et enfantines de péché pour toujours hors des mentals
purs et sacrés des enfants du Paradis et du Fils de Dieu.

Nous ne nous arrêtons qu'un moment de plus, pour jouer notre jeu final,
heureux, sur cette terre. Et puis nous allons pour prendre notre place de droit où
demeure la vérité et où les jeux sont sans signification. Ainsi l'histoire est terminée.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1438 L.324

327

Que ce jour amène le dernier chapitre plus proche du monde, que chacun puisse
apprendre que l'histoire qu'il lit de destinée terrifiante, de défaite de tous ses espoirs,
de sa défense pitoyable contre une vengeance à laquelle il ne peut pas échapper,
n'est que sa propre imagination trompée. Les ministres de Dieu sont venus pour
l'éveiller des rêves sombres que cette histoire a provoqués dans sa mémoire
confuse, déroutée par ce récit déformé. Le Fils de Dieu peut sourire enfin, en
apprenant que ceci n'est pas vrai.

Aujourd'hui nous pratiquons sous une forme que nous allons maintenir
pendant un certain temps. Nous allons commencer chaque jour en donnant notre
attention à la pensée quotidienne aussi longtemps que possible. Cinq minutes
maintenant deviennent le minimum que nous donnons à la préparation pour un jour
en lequel le salut est le seul but que nous ayons. Dix seraient mieux ; quinze encore
mieux. Et à mesure que la distraction cessera de se présenter pour nous détourner
de notre intention, nous allons trouver qu'une demi-heure est un temps trop court à
passer avec Dieu. Nous ne donnerons pas non plus moins volontiers le soir, dans la
gratitude et la joie.

Chaque heure ajoute à notre paix qui augmente, à mesure que nous nous
souvenons d'avoir foi en la Volonté que nous partageons avec Dieu. A certains
moments, peut-être, une minute, peut-être moins, sera le plus que nous pouvons
offrir comme l'heure sonne. Parfois nous oublierons. A d'autres moments les affaires
du monde vont nous serrer de près, et nous serons incapables de nous en retirer un
petit moment, et de tourner nos pensées vers Dieu.

Encore quand nous le pouvons, nous allons respecter notre confiance comme
ministres de Dieu, en une remémoration à chaque heure de notre mission et de Son
Amour. Et nous allons tranquillement nous asseoir à l'écart et L'attendre et écouter
Sa Voix, et apprendre ce qu'Il voudrait que nous fassions cette heure qui est encore
à venir ; en Le remerciant pour tous les cadeaux qu'Il nous a donnés dans celle qui
se termine.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1439 L.325

328

Dans le temps, avec la pratique, vous ne cesserez jamais de penser à Lui, et


entendrez Sa Voix aimante guider vos pas sur des chemins tranquilles, où vous
marcherez dans une vraie absence de défense. Car vous saurez que le Paradis vient
avec vous. Vous ne voudrez pas non plus tenir votre mental loin de Lui un moment,
même si votre temps est passé à offrir le salut au monde. Pensez-vous qu'Il ne
rendra pas ceci possible, pour vous qui avez choisi d‟effectuer Son plan pour le salut
du monde et le vôtre ?

Aujourd'hui notre thème est notre absence de défensivité. Nous nous habillons
d'elle, comme nous nous préparons à rencontrer le jour. Nous nous levons forts en
Christ, et laissons notre faiblesse disparaître, à mesure que nous nous souvenons
que Sa force demeure en nous. Nous nous remémorerons qu'Il reste à nos côtés tout
au long du jour, et ne laisse jamais notre faiblesse non supportée par Sa force. Nous
faisons appel à Sa force chaque fois que nous sentons la menace de nos défenses
miner la certitude de notre intention. Nous nous arrêterons un moment, comme il
nous dit, « Je suis ici ».

Votre pratique va maintenant commencer à prendre la conviction de l'amour,


pour vous aider à protéger votre mental d‟errer loin de son intention. Ne soyez pas
effrayé ni timide. Il ne peut y avoir aucun doute que vous atteigniez votre but final.
Les ministres de Dieu ne peuvent jamais échouer, parce que l'amour et la force et la
paix qui rayonnent d‟eux vers tous leurs frères viennent de Lui. Ce sont Ses cadeaux
pour vous. L'absence de défense est tout ce que vous avez besoin de Lui donner en
retour. Vous ne posez de côté que ce qui n'a jamais été réel, pour considérer Christ,
et voir Son innocence.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1440 L.326

318
329
8 avril 1970,

154. « Je suis parmi les ministres de Dieu. »

Ne soyons aujourd'hui ni arrogant ni faussement humble. Nous sommes allés


au-delà de telles stupidités. Nous ne pouvons pas juger nous-mêmes, ni n'avons
besoin de le faire. Ce ne sont que des tentatives de ne pas prendre de décision, et
de retarder l'engagement dans notre fonction. Ce n'est pas notre partie de juger notre
valeur, nous ne pouvons pas non plus savoir quel rôle est meilleur pour nous ; ce
que nous pouvons faire à l'intérieur d'un plan plus grand nous ne pouvons pas le voir
dans sa totalité. Notre partie est forgée au Paradis, pas en enfer. Et ce que nous
pensons faiblesse peut être force ; ce que nous croyons être notre force est souvent
arrogance.

Quel que puisse être votre rôle attitré, il a été choisi par la Voix pour Dieu,
Dont la fonction est de parler pour vous aussi. Voyant vos forces exactement comme
elles sont, et conscient également d'où elles peuvent le mieux être appliquées, pour
quoi, à qui et quand, Il choisit et accepte votre partie pour vous. Il ne travaille pas
sans votre propre consentement. Mais Il ne se trompe pas au sujet de ce que vous
êtes, et écoute seulement Sa Voix en vous.

C'est à travers Sa capacité d'entendre une unique Voix qui est la Sienne que
vous devenez conscient enfin qu'il y a une unique Voix en vous. Et que cette Voix
unique désigne votre fonction, et vous la transmet, en vous donnant la force de la
comprendre, de faire ce qu'elle entraîne, et de réussir en tout ce que vous faites qui y
soit relatif. Dieu S'est joint à Son Fils en ceci, et ainsi Son Fils devient Son messager
de l'unité avec Lui.

C'est cette jonction, à travers la Voix pour Dieu, du Père et du Fils, qui établit
le salut à l'écart du monde. C'est cette Voix qui parle de lois auxquelles le monde
n'obéit pas ; qui promet le salut de tout péché, avec la culpabilité abolie dans le
mental que Dieu a créé sans péché. Maintenant ce mental devient conscient à
nouveau de Qui l'a créé, et de Son union durable avec lui-même. Ainsi c'est son Soi
l'unique Réalité en Laquelle sa volonté et Celle de Dieu sont jointes.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1441 L.327

330

Un messager ne choisit pas de faire le message qu'il délivre. Il ne met pas non
plus en question le droit de celui qui le fait, ni ne demande pourquoi il a choisi ceux
qui vont recevoir le message qu'il apporte. Il suffit qu'il l‟accepte, le donne à ceux à
qui il est destiné, et remplisse son rôle en le délivrant. Si il insiste pour juger
détermine ce que les messages devraient être, ou quelles sont leurs intentions, ou
où ils devraient être portés, il échoue à exécuter sa propre partie de porteur de la
Parole.

Il y a une différence capitale dans le rôle des messagers du Paradis, qui les
établit autres que ceux que le monde désigne. Les messages qu'ils délivrent sont
destinés d'abord à eux. Et c'est seulement à mesure qu'ils peuvent les accepter pour
eux-mêmes qu'ils deviennent capables de les amener plus loin, et de les donner
partout où il était prévu qu'ils le soient. Comme les messagers terrestres, ils n'ont pas
écrit les messages qu'ils portent, mais ils deviennent leurs premiers récepteurs au
sens le plus vrai, en recevant pour se préparer à donner.

Un messager terrestre remplit son rôle en distribuant tous ses messages. Les
messagers de Dieu effectuent leur partie par leur acceptation de Ses messages en
tant que pour eux-mêmes, et montrent qu'ils comprennent les messages en les
distribuant. Ils ne choisissent aucuns rôles qui ne leurs soient pas donnés par Son
autorité. Et ainsi ils gagnent par chaque message qu'ils distribuent.

Voudriez-vous recevoir les messages de Dieu ? Car c'est ainsi que vous
devenez Ses messagers. Vous êtes désignés maintenant. Et encore vous attendez
pour donner les messages que vous avez reçus. Et ainsi vous ne savez pas qu'ils
sont vôtres, et ne les reconnaissez pas. Nul ne peut recevoir et comprendre qu'il a
reçu avant qu'il donne. Car dans le don est sa propre acceptation de ce qu'il a reçu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1442 L.328

331

Vous qui êtes maintenant les messagers de Dieu, recevez Ses messages. Car
ceci est partie de votre rôle désigné. Dieu n'a pas échoué à vous offrir ce dont vous
avez besoin, pas plus que cela n'est resté non accepté. Encore une autre partie de
votre tâche désignée est encore à être accomplie. Lui Qui a reçu pour vous les
messages de Dieu voudrait qu'ils soient reçus par vous aussi. Car c'est ainsi que
vous vous identifiez avec Lui et revendiquez votre bien.

C'est cette jonction que nous entreprenons de reconnaître aujourd'hui. Nous


n‟allons pas chercher à garder nos mentals à l'écart de Lui Qui parle pour nous, car
ce n'est que notre voix que nous entendons alors que nous sommes présents à Lui.
Lui seul peut parler à nous et pour nous, joignant en une unique Voix obtenir et
donner la Parole de Dieu ; donner et recevoir Sa Volonté.

Nous pratiquons Lui donner ce qu'Il voudrait avoir, que nous puissions
reconnaître Ses cadeaux pour nous. Il a besoin de notre voix pour pouvoir parler à
travers nous. Il a besoin de nos mains pour tenir Ses messages, et les porter à ceux
qu'Il désigne. Il a besoin de nos pieds pour nous amener où Il veut, que ceux qui
attendent dans la misère puissent être enfin délivrés. Et Il a besoin de notre volonté
unie avec la Sienne, que nous puissions être les véritables receveurs des cadeaux
qu'Il donne.

N'apprenons que cette leçon pour aujourd'hui : nous n'allons pas reconnaître
ce que nous recevons avant que nous le donnions. Vous avez entendu ceci dit d'une
centaine de façons, une centaine de fois, et pourtant la croyance manque encore.
Mais ceci est sûr ; jusqu'à ce que la croyance lui soit donnée, vous allez recevoir un
millier de miracles et puis en recevoir un millier de plus, mais ne saurez pas que Dieu
Lui-même n'a laissé aucun cadeau au-delà de ce que vous avez déjà ; n'a pas non
plus dénié la plus minuscule des bénédictions à Son Fils. Qu'est-ce que ceci peut
signifier pour vous, avant que vous vous soyez identifié avec lui et avec son bien ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1443 L.329

332

Notre leçon pour aujourd'hui est établie ainsi :

« Je suis parmi les ministres de Dieu,


Et je suis reconnaissant d'avoir le moyen
Par lequel reconnaître que je suis libre. »

Le monde se retire à mesure que nous allumons nos mentals, et réalisons que
ces mots sacrés sont vrais. Ils sont le message envoyé pour nous aujourd'hui depuis
notre Créateur. Maintenant nous manifestons comment ils ont changé nos mentals
au sujet de nous-mêmes, et de ce qu'est notre fonction. Car à mesure que nous
prouvons que nous n‟acceptons aucune volonté que nous ne partageons pas, nos
nombreux cadeaux de notre Créateur vont jaillir sous nos yeux et bondir dans nos
mains, et nous allons reconnaître ce que nous avons reçu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1444 L.330

333
15 avril 1970,

155. « Je vais faire un pas en arrière et Le laisser conduire le chemin. »

Il y a une façon de vivre dans le monde qui n'est pas ici, bien qu'il semble
l'être. Vous ne changez pas d'apparence, bien que vous souriiez plus fréquemment.
Votre front est serein ; vos yeux sont tranquilles. Et ceux qui marchent de par le
monde comme vous reconnaissent ce qui est leur. Encore ceux qui n'ont pas encore
perçu le chemin vont vous reconnaître aussi, et croire que vous êtes semblable à
eux, comme vous l'étiez auparavant.

Le monde est une illusion. Ceux qui choisissent de venir à lui cherchent un
lieu où ils peuvent être illusions, et éviter leur propre Réalité. Encore quand ils
découvrent que leur propre Réalité est même ici, alors ils font un pas en arrière et La
laissent conduire le chemin. Quel autre choix ont-ils réellement à faire ? Laisser des
illusions marcher devant la vérité est folie. Mais laisser l'illusion sombrer derrière la
vérité et laisser la vérité se tenir en avant pour ce qu'elle est, est simplement bon
sens.

Ceci est le simple choix que nous faisons aujourd'hui. La folle illusion va rester
un moment en évidence, pour que puissent la considérer ceux qui ont choisi de
venir, et qui ne se sont pas encore réjouis de découvrir qu'ils s'étaient trompés dans
leur choix. Ils ne peuvent pas apprendre directement à partir de la vérité, parce qu'ils
ont dénié qu'elle est telle. Et ainsi ils ont besoin d'un Enseignant Qui perçoive leur
folie, mais Qui peut toujours regarder au-delà de l'illusion vers la simple vérité en
eux.

Si la vérité exigeait qu'ils abandonnent le monde, elle leur apparaîtrait comme


si elle demandait le sacrifice de quelque chose qui soit réel. Beaucoup ont choisi de
renoncer au monde en croyant encore en sa réalité. Et ils ont souffert d'un sentiment
de perte, et n'ont pas été délivrés en conséquence. D'autres n‟ont choisi rien d'autre
que le monde, et ils ont souffert d'un sentiment de perte encore plus profond, qu'ils
n'ont pas compris.

Entre ces sentiers il y a une autre route qui conduit loin des pertes de toutes
sortes, car sacrifice et privation sont tous deux rapidement laissés derrière. C'est le
chemin indiqué pour vous maintenant. Vous marchez sur ce chemin comme les
autres le font, vous ne semblez pas non plus être distinct d'eux, bien que vous le
soyez en effet. Ainsi pouvez-vous les servir pendant que vous servez vous-même, et

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1445 L.331

334

établir leurs pas sur le chemin que Dieu a ouvert pour vous, et pour eux à travers
vous.

L'illusion semble encore s'accrocher à vous, que vous puissiez les atteindre.
Encore elle a reculé. Et ce n'est pas de l'illusion dont ils vous entendent parler, ni
l'illusion que vous amenez à leurs yeux pour regarder et à leurs mentals pour saisir.
Maintenant la vérité, qui marche devant vous, peut leur parler à travers l‟illusion, car
la route conduit après l'illusion maintenant, alors que sur le chemin vous les appelez,
qu'ils puissent vous suivre.

Toutes les routes vont conduire à celle-ci à la fin. Car le sacrifice et la privation
sont des sentiers qui ne conduisent nulle part, des choix de défaite, et des buts qui
vont demeurer impossibles. Tout ceci recule à mesure que la vérité vient devant en
vous, pour conduire vos frères hors des chemins de la mort, et les établir sur le
chemin vers le bonheur. Leur souffrance n'est qu'illusion. Encore ils ont besoin d'un
guide pour les conduire hors d'elle, car ils méprennent l'illusion pour la vérité.

Tel est l'appel du salut, et rien de plus. Il demande que vous acceptiez la
vérité, et la laissiez aller devant vous, éclairant le sentier du rachat de l'illusion. Ce
n'est pas un rachat avec un prix. Il n'y a aucun coût, mais seulement gain. L'illusion
ne peut que sembler tenir en des chaînes le Fils sacré de Dieu. Ce n‟est que des
illusions qu'il est sauvé. A mesure qu'elles reculent, il trouve à nouveau lui-même.

Marchez en sécurité maintenant, prudemment encore, parce que ce sentier


est nouveau pour vous. Et vous pouvez trouver que vous êtes tenté encore de
marcher devant la vérité, et de laisser des illusions être votre guide. Vos frères
sacrés vous ont été donnés, pour suivre vos pas comme vous marchez avec
certitude d'intention vers la vérité. Elle va devant vous maintenant, qu'ils puissent voir
quelque chose avec lequel ils peuvent s'identifier ; quelque chose qu'ils comprennent
pour mener le chemin.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1446 L.332

335

Encore à la fin du voyage il n'y aura aucun intervalle, aucune distance entre la
vérité et vous. Et toutes les illusions qui marchent sur le chemin où vous avez voyagé
disparaîtront de vous aussi, avec rien qui reste pour garder la vérité à l'écart de la
complétude de Dieu, sacrée comme Lui-même. Faites un pas en arrière dans la foi,
et laissez la vérité mener le chemin. Vous ne savez pas où vous allez. Mais l‟Un Qui
sait vient avec vous. Laissez-Le vous conduire avec les autres.

Quand les rêves seront terminés, que le temps aura fermé la porte sur toutes
les choses qui passent et que les miracles seront sans intention, le Fils sacré de
Dieu ne fera aucuns voyages. Il n'y aura aucun souhait d'être une illusion plutôt que
la vérité. Et nous avançons en direction de ceci, à mesure que nous progressons au
long du chemin que la vérité désigne pour nous. Ceci est notre voyage final, que
nous faisons pour tous. Nous ne devons pas perdre notre chemin. Car comme la
vérité va devant nous, ainsi elle va devant nos frères qui vont nous suivre.

Nous marchons vers Dieu. Faites une pose et réfléchissez à ceci. Est-ce qu'un
chemin pourrait être plus sacré, ou méritant davantage votre effort, votre amour et
votre pleine intention ? Quel chemin pourrait vous donner plus que tout, ou offrir
moins et encore contenter le Fils sacré de Dieu ? Nous marchons vers Dieu. La
vérité qui marche devant nous maintenant est une avec Lui, et nous conduit où Il a
toujours été. Quel chemin que celui-ci pourrait être un sentier que vous voudriez
choisir à la place ?

Vos pieds sont posés sûrement sur la route qui mène le monde vers Dieu. Ne
regardez pas des chemins qui semblent vous conduire ailleurs. Les rêves ne sont
pas un guide digne pour vous qui êtes Fils de Dieu. N'oubliez pas qu'Il a placé Sa
Main dans la vôtre, et vous a donné vos frères en Sa foi que vous êtes digne de Sa
foi en vous. Il ne peut pas être trompé. Sa confiance a rendu votre chemin certain et
votre but sûr. Vous ne faillirez pas à vos frères ni à votre Soi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1447 L.333

336

Et maintenant Il demande simplement que vous pensiez à Lui un moment


chaque jour, pour qu'Il puisse vous parler et vous dire Son Amour, en vous rappelant
combien Sa confiance est grande ; combien Son Amour est illimité. En votre Nom et
le Sien, qui sont le même, nous pratiquons avec joie cette pensée aujourd'hui :

« Je veux faire un pas en arrière et Le laisser conduire le chemin,


Car je voudrais marcher au long de la route vers Lui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1448 L.334

337
17 avril 1970,

156. « Je marche avec Dieu dans la sainteté parfaite. »

L'idée d'aujourd'hui ne fait qu'établir la simple vérité qui rend la pensée de


péché impossible. Elle promet qu'il n'y a aucune cause à la culpabilité, et qu'étant
sans cause elle n'existe pas. Elle découle assurément de la pensée de base
mentionnée si souvent dans le texte ; les idées ne laissent pas leur source. Si ceci
est vrai, comment pouvez-vous être à l'écart de Dieu ? Comment pourriez-vous
parcourir le monde seul et séparé de votre Source ?

Nous ne sommes pas incohérents dans les pensées que nous présentons
dans notre programme. La vérité doit être vraie partout, si elle est vraie. Elle ne peut
pas se contredire, ni être incertaine dans des parties et sûre dans d‟autres. Vous ne
pouvez pas parcourir le monde à l'écart de Dieu, parce que vous ne pourriez pas être
sans Lui. Il est ce que votre vie est. Où vous êtes Il est. Il y a une unique vie. Cette
vie que vous partagez avec Lui. Rien ne peut être à l'écart de Lui et vivre.

Encore où Il est, il doit y avoir sainteté aussi bien que vie. Aucun de Ses
attributs ne demeure non partagé par tout ce qui vit. Ce qui vit est sacré comme Lui-
même, parce que ce qui partage Sa vie fait partie de la Sainteté, et ne pourrait pas
plus être pécheur que le soleil ne pourrait choisir d'être de glace ; la mer élire d'être à
l'écart de l'eau, ou l'herbe de pousser avec des racines suspendues en l'air.

Il y a une Lumière en vous Qui ne peut pas mourir ; Dont la Présence est si
sacrée que le monde est sanctifié à cause de vous. Toutes les choses qui vivent
amènent des cadeaux pour vous, et les offrent dans la gratitude et le bonheur à vos
pieds. La senteur des fleurs est leur cadeau pour vous. Les vagues s'inclinent devant
vous, et les arbres étendent leurs bras pour vous abriter de la chaleur, et posent
leurs feuilles devant vous sur le sol que vous puissiez marcher dans la douceur,
pendant que le vent coule en un murmure autour de votre tête sacrée.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1449 L.335

338

La Lumière en vous est ce que l'univers a très envie de voir. Toutes les
choses vivantes sont tranquilles devant vous, car elles reconnaissent Qui marche
avec vous. La Lumière que vous portez est la leur. Et ainsi elles voient en vous leur
sainteté, vous saluant comme Sauveur et comme Dieu. Acceptez leur révérence, car
elle est due à la Sainteté Elle-même, Qui marche avec vous, en transformant dans
sa douce Lumière toutes les choses en Sa ressemblance et Sa pureté.

Ceci est la façon dont le salut oeuvre. A mesure que vous reculez, la Lumière
en vous avance et englobe le monde. Elle n'annonce pas la fin du péché dans la
punition et la mort. Dans la légèreté et dans le rire le péché a disparu, parce que son
absurdité désuète est vue. Il est une pensée folle, un rêve idiot, pas effrayant,
ridicule peut-être, mais qui voudrait perdre un instant dans l'approche de Dieu Lui-
même pour un caprice aussi insensé ?

Encore vous avez gaspillé beaucoup, beaucoup d'années juste sur cette
pensée folle. Le passé est parti, avec tous ses fantasmes. Ils ne vous gardent plus
attaché. L'approche de Dieu est bientôt. Et dans le petit intervalle de doute qui reste
encore, vous pouvez peut-être perdre de vue votre Compagnon, et Le méprendre
pour le rêve antique, insensé qui maintenant est passé.

« Qui marche avec moi ? » Cette question devrait être posée un millier de fois
par jour, jusqu'à ce que la certitude ait mis fin au doute et établi la paix. Aujourd'hui
laissons le doute cesser. Dieu parle pour vous en répondant à votre question avec
ces mots :

« Je marche avec Dieu dans la sainteté parfaite.


J'éclaire le monde, j'éclaire mon mental et tous
Les mentals que Dieu a créés un avec moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1450 L.336

339
20 avril 1970,

157. « En Sa Présence voudrais-je entrer maintenant. »

Ceci est un jour de silence et de confiance. C'est un temps particulier de


promesse dans votre calendrier des jours. C'est un temps que le Paradis a établi à
l'écart pour y briller, et couler une lumière atemporelle sur cette journée quand des
échos de l'éternité sont entendus. Ce jour est sacré, car il introduit dans une nouvelle
expérience ; une sorte différente de sentiment et de conscience. Vous avez passé de
longs jours et nuits à célébrer la mort. Aujourd'hui vous apprenez à sentir la joie de la
vie.

Ceci est un autre virage crucial dans le programme. Nous ajoutons une
nouvelle dimension maintenant ; une expérience fraîche qui répand une lumière sur
tout ce que nous avons déjà appris, et nous prépare à ce que nous avons encore à
apprendre. Elle nous amène à la porte où cesse l'apprentissage, et nous saisissons
un aperçu de ce qui se trouve après les plus hautes portées qu'il puisse lui être
possible d'atteindre. Elle nous laisse ici un instant, et nous allons au-delà de lui, sûrs
de notre direction et de notre seul but.

Aujourd'hui il va vous être donné de sentir une touche du Paradis, bien que
vous alliez retourner aux sentiers de l'apprentissage. Encore vous êtes arrivé assez
loin au long du chemin pour altérer le temps suffisamment pour vous élever au-
dessus de ses lois, et marcher dans l'éternité un moment. Ceci vous allez apprendre
à le faire de plus en plus, à mesure que chaque leçon, répétée fidèlement, vous
amène plus promptement à ce lieu sacré et vous laisse, pendant un moment, à votre
Soi.

Il va diriger votre pratique aujourd'hui, car ce que vous demandez maintenant


est ce qu'Il veut. Et ayant joint votre volonté avec La Sienne en ce jour, ce que vous
demandez doit vous être donné. Il n'y a besoin de rien que de l'idée d'aujourd'hui
pour éclairer votre mental, et le laisser reposer dans une anticipation calme et une
joie tranquille, d'où vous laissez rapidement le monde derrière.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1451 L.337

340

A partir de ce jour votre ministère se charge de dévotion sincère, et d'un


rayonnement qui se transmet du bout de vos doigts à ceux que vous touchez, et
bénit ceux que vous considérez. Une vision atteint chaque personne que vous
rencontrez, et chaque personne à laquelle vous pensez, ou qui pense à vous. Car
votre expérience aujourd'hui va transformer ainsi votre mental qu'il devient la pierre
de touche des Pensées sacrées de Dieu.

Votre corps va être sanctifié aujourd'hui, sa seule intention étant maintenant


d'amener la vision de ce que vous expérimentez en ce jour pour éclairer le monde.
Nous ne pouvons pas donner une expérience telle que celle-ci directement. Encore
elle laisse une vision dans nos yeux que nous pouvons offrir à chaque personne,
qu'elle puisse en venir au plus vite à la même expérience en laquelle le monde est
tranquillement oublié, et où le Paradis est remémoré pendant un moment.

A mesure que cette expérience augmente et que tous les buts hormis ceci
deviennent de peu de valeur, le monde auquel vous allez retourner devient un peu
plus proche de la fin du temps ; un peu plus semblable au Paradis en ses aspects ;
un peu plus près de sa délivrance. Et vous qui lui amenez de la lumière allez en venir
à voir la lumière plus sûre ; la vision plus distincte. Le temps viendra où vous n'allez
pas revenir sous la même forme que celle dans laquelle vous apparaissez
maintenant, car vous n'aurez aucun besoin d'elle. Encore maintenant elle a une
intention, et va bien la servir.

Aujourd'hui nous allons nous embarquer sur un cours dont vous n'avez pas
rêvé. Mais l'Un Sacré, le Donneur des rêves heureux de la vie, Traducteur de la
perception en la vérité, le Guide sacré vers le Paradis qui vous est donné, a rêvé
pour vous ce voyage, que vous faites et commencez aujourd'hui, avec l'expérience
que ce jour vous tend pour être vôtre.

En la Présence de Christ allons-nous entrer maintenant, sereinement


inconscients de tout hormis Son Visage rayonnant et Son Amour parfait. La vision de
Son Visage va rester avec vous, mais il y aura un instant qui transcende toute vision,
même celle-ci, la plus sacrée. Ceci vous ne l'enseignerez jamais, car vous ne l'avez
pas atteint à travers l'apprentissage. Encore la vision parle de votre souvenir de ce
que vous avez su à cet instant, et allez sûrement connaître à nouveau.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1452 L.338

341
20 avril 1970,

158. « Aujourd‟hui j'apprends à donner comme je reçois. »

Qu'est-ce qui vous a été donné ? Le savoir que vous êtes un mental, en un
Mental et purement mental, éternellement sans péché, totalement sans peur parce
que vous avez été créé à partir de l'Amour. Vous n'avez pas non plus laissé votre
Source, restant tel que vous avez été créé. Ceci vous a été donné en tant que savoir
que vous ne pouvez pas perdre. Cela a été donné aussi à chaque chose vivante, car
c'est par ce savoir seulement qu'elle vit.

Vous avez reçu tout ceci. Nul qui marche dans le monde ne peut que l'avoir
reçu. Ce n'est pas ce savoir que vous donnez, car ceci est ce que la création a
donné. Tout ceci ne peut pas être appris. Que devez-vous, alors, apprendre à
donner aujourd'hui ? Notre leçon hier a évoqué un thème trouvé auparavant dans le
texte. L'expérience ne peut pas être partagée directement, à la façon dont la vision le
peut. La révélation que le Père et le Fils sont Un viendra dans le temps à chaque
mental. Encore ce moment est déterminé par le mental lui-même, pas enseigné.

Le temps est déjà établi. Il paraît être tout à fait arbitraire. Encore il n'y a
aucun pas au long de la route que quiconque prenne par hasard. Il a déjà été pris
par lui, bien qu'il ne se soit pas encore embarqué pour lui. Car le temps ne fait que
sembler aller dans une unique direction. Nous ne faisons qu'entreprendre un voyage
qui est terminé. Pourtant il semble avoir un futur encore inconnu pour nous.

Le temps est une astuce, un tour de passe-passe, une vaste illusion dans
laquelle des silhouettes vont et viennent comme par magie. Encore il y a un plan
derrière les apparences qui ne change pas. Le scénario est écrit. Quand l'expérience
va venir mettre fin à votre doute a été établi. Car nous ne faisons que voir le voyage
depuis le point auquel il s'est terminé, en regardant en arrière sur lui, en imaginant
que nous le faisons une fois encore ; en revoyant mentalement ce qui s'est passé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1453 L.339

342

Un enseignant ne donne pas une expérience, parce qu'il ne l'a pas apprise.
Elle s'est révélée elle-même à lui au moment prévu. Mais la vision est son cadeau.
Celui-ci il peut le donner directement, car le savoir de Christ n'est pas perdu, parce
qu'Il a une vision qu'Il peut donner à quiconque demande. La Volonté du Père et La
Sienne sont jointes dans le savoir. Encore il y a une vision que le Saint Esprit voit
parce que le Mental de Christ la saisit aussi.

Ici la jonction du monde de doute et d'ombres est faite avec l'intangible. Ici un
lieu tranquille à l'intérieur du monde est rendu sacré par le pardon et par l'amour. Ici
toutes les contradictions sont réconciliées, car ici le voyage se termine. L'expérience
_ non apprise, non enseignée, non vue _ est simplement là. Ceci est au-delà de
notre but, car cela transcende ce qui a besoin d'être accompli. Notre propos est la
vision de Christ. Ceci nous pouvons l'atteindre.

La vision de Christ a une unique loi. Elle ne considère pas un corps, ni ne le


méprend pour le Fils que Dieu a créé. Elle voit une lumière au-delà du corps ; une
idée au-delà de ce qui peut être touché, une pureté non estompée par des erreurs,
des fautes pitoyables, et des pensées effrayées par la culpabilité qui vient de rêves
de péché. Elle ne voit aucune séparation. Et elle regarde chaque personne, dans
chaque circonstance, dans toutes les aventures et tous les événements, sans la plus
petite atténuation de la lumière qu'elle voit.

Ceci peut être enseigné ; et doit être enseigné par tous ceux qui voudraient
l'atteindre. Cela ne demande que la reconnaissance que le monde ne peut pas
donner quelque chose qui puisse faiblement se comparer avec ceci en valeur ; ni
établir un but qui simplement ne disparaisse pas quand ceci a été perçu. Et ceci vous
le donnez aujourd'hui : ne voir aucune personne comme un corps. Accueillez-la
comme le Fils de Dieu qu'elle est, en reconnaissant qu'elle est un avec vous en
sainteté.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1454 L.340

343

Ainsi ses péchés lui sont pardonnés, car Christ a une vision qui a le pouvoir
de tous les maîtriser. En Son pardon ils ont disparu. Non vus par l'Un ils
disparaissent simplement, parce qu'une vision de la sainteté qui repose au-delà
d'eux vient prendre leur place. Cela n'a pas d'importance quelle forme ils ont prise, ni
combien ils paraissaient être énormes, ni qui semblait être blessé par eux. Ils ne sont
plus. Et tous les effets qu'ils semblaient avoir ont disparu avec eux, défaits et jamais
à être faits.

Ainsi vous apprenez à donner comme vous recevez. Et ainsi la vision de


Christ vous regarde aussi. Cette leçon n'est pas difficile à apprendre, si vous vous
souvenez que dans votre frère vous ne voyez que vous-même. Si il est perdu dans le
péché, ainsi devez-vous l'être ; si vous voyez la lumière en lui, vos péchés ont été
pardonnés par vous-même. Chaque frère que vous rencontrez aujourd'hui fournit
une autre chance de laisser la vision de Christ briller sur vous, et de vous offrir la
paix de Dieu.

Cela n'a pas importance quand la révélation vient, car cela n'est pas du temps.
Pourtant le temps a encore un cadeau à donner, dans lequel le vrai savoir est reflété
d'une façon si précise que son image partage sa sainteté non vue ; sa similitude
brille de son amour immortel. Nous pratiquons voir avec les yeux de Christ
aujourd'hui. Et par les cadeaux sacrés que nous donnons, la vision de Christ nous
considère aussi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1455 L.341

331
344
21 avril 1970,

159. « Je donne les miracles que j'ai reçus. »

Nul ne peut donner ce qu'il n'a pas reçu. Donner une chose exige d'abord que
vous l'ayez en votre propre possession. Ici les lois du Paradis et du monde
concordent. Mais ici aussi elles se séparent. Le monde croit que pour posséder une
chose elle doit être gardée. Le salut enseigne autrement. Donner est comment
reconnaître que vous avez reçu. C'est la preuve que ce que vous avez est vôtre.

Vous comprenez que vous êtes guéri quand vous donnez la guérison. Vous
acceptez le pardon comme accompli en vous-même quand vous pardonnez. Vous
reconnaissez votre frère comme vous-même, et c'est ainsi que vous percevez que
vous êtes entier. Il n'y a aucun miracle que vous ne puissiez pas donner, car tous
vous sont donnés. Recevez-les maintenant en ouvrant le réservoir de votre mental
où ils sont déposés, et en les distribuant.

La vision de Christ est un miracle. Elle vient depuis loin au-delà d'elle-même,
car elle reflète l'Amour Eternel et la renaissance de l'amour qui ne meurt jamais, mais
qui a été tenu obscurci. La vision de Christ représente le Paradis, car elle voit un
monde si semblable au Paradis que ce que Dieu a créé parfait peut être reflété là. La
vitre obscurcie que le monde présente ne peut montrer que des images déformées
brisées en morceaux. Le monde réel représente l'innocence du Paradis.

La vision de Christ est le miracle en lequel tous les miracles sont nés. Elle est
leur source, restant avec chaque miracle que vous donnez, et encore restant vôtre.
Elle est le lien par lequel le donneur et le récepteur sont unis dans l'expansion ici sur
terre, comme ils sont un au Paradis. Christ ne voit aucun péché en quiconque, et, en
Sa vue les innocents sont comme un. Leur sainteté a été donnée par Son Père et
Lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1456 L.342

345

La vision de Christ est le pont entre les mondes. Et en son pouvoir pouvez-
vous sans risque avoir confiance pour vous porter depuis ce monde en un rendu
sacré par le pardon. Les choses qui semblent tout à fait solides ici sont simplement
des ombres là, transparentes, vues faiblement, parfois oubliées, et jamais capables
d'obscurcir la lumière qui brille au-delà d'elles. La sainteté a été restaurée pour la
vision, et l‟aveugle peut voir.

Ceci est le simple cadeau du Saint Esprit ; la maison au trésor à laquelle vous
pouvez faire appel avec une certitude parfaite pour toutes les choses qui peuvent
contribuer à votre bonheur. Toutes sont déjà déposées ici. Toutes peuvent être
reçues juste en les demandant. Ici la porte n'est jamais verrouillée, et à aucune
personne n'est-il dénié sa plus petite requête ni son besoin le plus urgent. Il n'y a
aucune maladie qui ne soit pas déjà guérie, aucun manque insatisfait, aucun besoin
non comblé en ce trésor d'or de Christ.

C'est ici que le monde se souvient de ce qui a été perdu quand il fut fabriqué.
Car ici il est réparé, rendu neuf à nouveau, mais dans une lumière différente. Ce qui
devait être la maison du péché devient le centre de la rédemption et la terre de la
miséricorde, où les souffrances sont guéries et bienvenues. Nul ne sera écarté de ce
nouveau domicile, où son salut attend. Nul n'est étranger pour lui. Nul ne demande
quoi que ce soit de lui si ce n'est le cadeau de son acceptation de sa bienvenue.

La vision de Christ est le terrain sacré où les lis du pardon ont leurs racines.
C'est leur domicile. Ils peuvent être ramenés d‟ici vers le monde, mais ils ne pourront
jamais pousser dans son sol superficiel et pas nourrissant. Ils ont besoin de la
lumière et de la chaleur et du soin bienveillant que la charité de Christ fournit. Ils ont
besoin de l'amour avec lequel Il les regarde. Et ils deviennent Ses messagers, qui
donnent comme ils ont reçu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1457 L.343

346

Prenez dans Son réservoir, que ses trésors puissent augmenter. Ses lis ne
laissent pas leur domicile quand ils sont ramenés dans le monde. Leurs racines
demeurent. Ils ne laissent pas leur source, mais portent ses bienfaits avec eux, et
transforment le monde en un jardin semblable à celui dont ils viennent, et vers lequel
ils vont à nouveau avec du parfum en plus. Maintenant sont-ils deux fois bénis. Les
messages qu'ils ont amenés de Christ ont été délivrés, et leur sont revenus. Et ils les
retournent avec bonheur vers Lui.

Voyez la réserve des miracles établis pour vous à donner. N'êtes-vous pas
digne du cadeau, quand Dieu l'a désigné pour vous être donné ? Ne jugez pas le Fils
de Dieu, mais suivez le chemin qu'Il a établi. Christ a fait le rêve d'un monde
pardonné. C'est Son cadeau, par lequel une douce transition peut être faite depuis la
mort vers la vie, depuis le désespoir vers l'espoir. Rêvons un instant avec Lui. Son
rêve nous éveille à la vérité. Sa vision donne le moyen d'un retour à notre sainteté en
Dieu non perdue et éternelle.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1458 L.344

347
21 avril 1970,

160. « Je suis chez moi. La peur est étrangère ici. »

La peur est étrangère aux voies de l‟amour. Identifiez-vous avec la peur, et


vous serez un étranger pour vous-même. Et ainsi vous êtes inconnu pour vous. Ce
qui est votre Soi reste étranger pour la partie de vous qui pense qu‟elle est réelle,
mais différente de vous-même. Qui pourrait être sensé dans une telle circonstance ?
Qui hormis un fou pourrait croire qu'il est ce qu'il n'est pas, et juger contre lui-même ?

Il y a un étranger parmi nous, qui vient d'une idée si étrangère à la vérité qu'il
parle un langage différent, considère un monde que la vérité ne connaît pas, et
comprend ce que la vérité considère comme insensé. Etranger encore, il ne
reconnaît pas chez qui il vient, et maintient pourtant que sa maison lui appartient,
alors celui qui est maintenant étranger est lui à qui est la maison. Et encore, comme
il serait facile de dire, « Ceci est chez moi. Ici est ma place, et je ne vais pas partir
parce qu'un aliéné dit que je le dois ».

Quelle raison y a t‟il de ne pas dire ceci ? Quelle pourrait en être la raison, si
ce n'est que vous aviez demandé à cet étranger de prendre là votre place, et de faire
que vous soyez un étranger pour vous-même ? Personne ne se laisserait
déposséder aussi inutilement, à moins qu'il pense qu'il y a une autre maison plus
adaptée à ses goûts.

Qui est l'étranger ? Est-ce la peur ou vous qui êtes inadapté au domicile que
Dieu a fourni pour Son Fils ? La peur est-elle Son Bien, créée à Sa ressemblance ?
Est-ce la peur que l'amour parachève, et par laquelle il est parachevé ? Il n'y a aucun
domicile qui puisse abriter l'amour et la peur. Ils ne peuvent pas coexister. Si vous
êtes réel, alors la peur doit être illusion. Et si la peur est réelle, alors vous n‟existez
pas du tout.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1459 L.345

348

Comme c'est simplement, alors, que la question est résolue. Celui qui a peur
n'a fait que se dénier et que dire, « Je suis l'étranger ici. Et ainsi je laisse ma maison
à quelqu'un qui est plus semblable à moi que moi-même, et lui donne tout ce qui je
pensais m'appartenais ». Maintenant il est exilé forcément, ne sachant pas qui il est,
incertain de toutes les choses si ce n'est de ceci ; qu'il n'est pas lui-même, et que sa
maison lui a été refusée.

Que cherche-il maintenant ? Que peut-il trouver ? Un étranger à lui-même ne


peut trouver aucun domicile où que ce soit qu'il puisse regarder, car il a rendu le
retour impossible. Son chemin est perdu, rien d'autre qu'un miracle ne peut le
retrouver et lui montrer qu'il n'est aucunement un étranger maintenant. Le miracle
viendra. Car dans sa maison son Soi reste. Il a pas demandé qu'il y ait là un
étranger, et ne prend aucune pensée étrangère comme étant Lui-même. Et Il va
appeler Son Bien à Lui-même, en reconnaissance de ce qui est Son Bien.

Qui est l'étranger ? N'est-il pas celui que votre Soi n'appelle pas ? Vous êtes
incapable maintenant de reconnaître cet étranger en vous, car vous lui avez donné
votre place de droit. Encore votre Soi est-il aussi certain de Son Bien que Dieu l'est
de Son Fils. Il ne peut pas Se tromper au sujet de la création. Il est sûr de ce qui Lui
appartient. Aucun étranger ne peut être interposé entre Son savoir et la réalité de
Son Fils. Il ne connaît pas d'étrangers. Il est certain de Son Fils.

La certitude de Dieu suffit. Celui qu'Il sait être Son Fils a sa place où Il a établi
Son Fils pour toujours. Il vous a répondu à vous qui demandez, « Qui est l'étranger ?
» Entendez Sa Voix vous assurer, tranquille et sûre, que vous n'êtes pas un étranger
pour votre Père, ni que votre Créateur ait été fait étranger pour vous. Qui Dieu a joint
demeure pour toujours un, chez lui en Lui, aucunement étranger pour Lui-même.

Aujourd'hui nous offrons des remerciements pour le fait que Christ soit venu
chercher dans le monde ce qui Lui appartient. Sa vision ne voit aucuns étrangers,
mais considère les Siens et joyeusement S‟unit avec eux. Ils Le voient comme un
étranger, car ils ne se reconnaissent pas eux-mêmes. Encore à mesure qu'ils Lui
offrent la bienvenue, ils se souviennent. Et Il les conduit doucement de retour chez
eux, où est leur place.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1460 L.346

349

10. Pas un Christ n'oublie. Pas un Il n'échoue à vous donner à remémorer, que
votre domicile puisse être complet et parfait comme il a été établi. Il ne vous a pas
oublié. Mais vous ne vous souviendrez pas de Lui avant que vous considériez tout
comme Il le fait. Qui dénie son frère est en train de Le dénier, et ainsi de refuser
d'accepter le cadeau de la vue par lequel son Soi est clairement reconnu, son
domicile remémoré, et par lequel le salut vient.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1461 L.347

350
23 AVRIL 1970,

161. « Donne-moi ta bénédiction, Fils sacré de Dieu. »

Aujourd'hui nous pratiquons différemment, et prenons position contre notre


colère, que nos peurs puissent disparaître et offrir de la place à l'amour. Voici le salut
dans les simples mots par lesquels nous pratiquons avec l'idée d'aujourd'hui. Voici la
réponse à la tentation qui jamais ne peut échouer à accueillir en Christ où peur et
colère auparavant avaient prévalu. Ici la Rédemption est rendue complète, le monde
est dépassé sans risque et le Paradis maintenant restauré. Voici la réponse de la
Voix pour Dieu.

L‟abstraction complète est la condition naturelle du mental. Mais une partie de


lui maintenant est non naturelle. Elle ne regarde pas toutes choses en tant qu‟une.
Elle ne voit à la place que des fragments du tout, car c'est ainsi seulement qu'elle a
pu inventer le monde partiel que vous voyez. L'intention de toute la vue est de vous
montrer ce que vous souhaitez voir. Toute audition n'apporte à votre mental que les
sons qu'il veut entendre.

Ainsi le particulier a été fait. Et maintenant c'est le particulier que nous devons
utiliser dans la pratique. Nous le donnons au Saint Esprit, qu'Il puisse l'employer pour
une intention qui est différente de celle que nous lui avions donnée. Encore Il ne peut
utiliser que ce que nous avons fait, pour nous enseigner depuis un point de vue
différent, qu'ainsi nous puissions voir une utilisation différente en toute chose.

Un frère est tous les frères. Chaque mental contient tout les mentals, car
chaque mental est un. Telle est la vérité. Pourtant est-ce que ces pensées rendent
claire la signification de la création ? Est-ce que ces mots amènent avec eux une
clarté parfaite pour vous ? Que peuvent-ils sembler être hormis des sons vides ; jolis
peut-être, corrects dans le sentiment, pourtant fondamentalement non compris et
incompréhensibles. Le mental qui s'est enseigné à penser de façon particulière ne
peut plus saisir une abstraction au sens où elle englobe tout. Nous avons besoin de
voir un peu, pour apprendre beaucoup.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1462 L.348

351

Il semble que ce soit le corps que nous vous sentions limiter notre votre
liberté, nous vous faire souffrir, et enfin mettre notre votre vie dehors. Pourtant les
corps ne sont que des symboles pour une forme concrète de peur. La peur sans
338 { symboles n'appelle aucune réponse, car des symboles peuvent se tenir pour
des significations. L'amour n'a besoin d'aucuns symboles, étant vrai. Mais la peur
s'attache au particulier, étant fausse.

Des corps attaquent, mais des mentals ne le font pas. Cette pensée évoque
sûrement notre texte, où elle est souvent soulignée. C'est la raison pour laquelle des
corps deviennent facilement des symboles de peur. Vous avez de nombreuse fois
été pressé de regarder au-delà du corps, car sa vue présente le symbole de «
l'ennemi » de l'amour que la vision de Christ ne voit pas. Le corps est la cible de
l'attaque, car nul ne pense qu'il déteste un mental. Pourtant que d'autre qu'un mental
dirige le corps vers l'attaque ? Que d'autre pourrait être le siège de la peur si ce n'est
ce qui pense à la peur ?

La haine est particulière. Il doit y avoir une chose pour qu'elle soit attaquée.
Un ennemi doit être perçu sous une forme telle qu'il puisse être touché et vu et
entendu, et de façon ultime tué. Quand la haine repose sur une chose, elle appelle la
mort aussi sûrement que la Voix de Dieu proclame qu'il n'y a aucune mort. La peur
est insatiable, consumant tout ce que ses yeux considèrent, voyant elle-même en
tout, contrainte à se retourner sur elle-même et à détruire.

Qui voit un frère comme un corps le voit comme un symbole de peur. Et il va


attaquer, parce que ce qu'il voit est sa propre peur extérieure à lui-même, portée à
attaquer, et hurlant pour s'unir avec lui à nouveau. Ne méprenez pas l'intensité de la
rage projetée que la peur doit engendrer. Elle crie son courroux, et griffe l'air dans
l'espoir forcené de pouvoir atteindre son fabricant et de le dévorer.

C'est ceci que les yeux du corps considèrent en celui que le Paradis chérit,
que les anges aiment et que Dieu a créé parfait. Ceci est sa réalité. Et dans la vision
de Christ sa splendeur est réfléchie sous une forme si sacrée et si belle que vous ne
pourriez guère vous empêcher de vous agenouiller à ses pieds. Pourtant vous
prendrez sa main à la place, car vous êtes semblable à lui en la vision qui le voit

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1463 L.349

352-353

ainsi. Une attaque sur lui est pour vous ennemie, car vous ne percevrez pas qu'en
ses mains est votre salut. Ne lui demandez que ceci, et il vous le donnera. Ne lui
demandez pas de symboliser votre peur. Demanderiez-vous que l'amour détruise lui-
même ? Ou voudriez-vous qu'il vous soit révélé et vous établisse libre ?

Aujourd'hui nous pratiquons sous une forme que nous avons tentée
auparavant. Vous êtes plus prêt maintenant, et vous allez arriver aujourd'hui plus
proche de la vision de Christ. Si vous avez l'intention de l'atteindre, vous réussirez
aujourd'hui. Et une fois que vous aurez réussi, vous ne voudrez pas accepter les
témoins que les yeux de votre corps appellent à l‟avant. Ce que vous verrez chantera
pour vous des mélodies antiques dont vous vous souviendrez. Vous n'êtes pas
oublié au Paradis. Ne voulez-vous pas vous en souvenir ?

Sélectionnez un frère, symbole des autres, et demandez-lui le salut. Voyez-le


d'abord aussi clairement que vous le pouvez, sous cette même forme à laquelle vous
êtes accoutumé. Voyez son visage, ses mains et ses pieds, ses vêtements.
Observez-le sourire, et voyez les gestes familiers qu'il fait si fréquemment. Puis
pensez à ceci : ce que vous voyez maintenant vous cache la vision de celui qui peut
vous pardonner tous vos péchés : dont les mains sacrées peuvent enlever les clous
qui percent les vôtres, et soulever la couronne d'épines que vous avez placée sur
votre tête sanglante. Demandez-lui ceci, qu'il puisse vous établir libre :

« Donne-moi ta bénédiction, Fils sacré de Dieu,


Je voudrais te voir avec les yeux de Christ,
Et voir mon innocence parfaite en toi. »

Et Il va répondre Lui Que vous avez appelé. Car Il va entendre la Voix pour
Dieu en vous, et répondre par la vôtre. Considérez-le maintenant, lui que vous aviez
vu comme simplement de la chair et des os, et reconnaissez que Christ est venu à
vous. L'idée d'aujourd'hui est votre évasion sans risque de la colère et de la peur.
Soyez sûr de l'utiliser instantanément, si vous deviez être tenté d'attaquer un frère et
de percevoir en lui le symbole de votre peur. Et vous le verrez soudain transformé
d'ennemi en Sauveur ; de démon en Christ.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1464 L.350

354
23 AVRIL 1970,

162. « Je suis tel que Dieu m'a créé. »

Cette simple pensée, fermement tenue dans le mental, sauverait le monde.


De temps en temps nous la répéterons, à mesure que nous atteindrons un autre
stade de l'apprentissage. Elle signifiera beaucoup plus pour vous à mesure que vous
avancerez. Ces mots sont sacrés, car ils sont les mots que Dieu a donnés en
réponse au monde que vous avez fait. Par eux il disparaît, et toutes les choses vues
à l'intérieur de ses nuages de brume et de ses illusions vaporeuses s'évanouissent
alors que ces mots sont dits. Car ils viennent de Dieu.

Voici la Parole par laquelle le Fils est devenu le bonheur de son Père, Son
Amour et Son achèvement. Ici la création est proclamée, et honorée telle qu'elle est.
Il n'y a aucun rêve que ces mots ne dissipent ; aucune pensée de péché ni aucune
illusion que contienne le rêve qui ne s'affaiblisse devant leur puissance. Ils sont la
trompette de l'éveil, qui sonne autour du monde. Les morts s'éveillent en réponse à
son appel. Et ceux qui vivent et entendent ce son jamais ne considéreront la mort.

Sacré vraiment est-il celui qui fait de ces mots son bien ; se levant avec eux
dans le mental, se les rappelant tout au long du jour, à la nuit les amenant avec lui
alors qu'il va dormir. Ses rêves sont heureux, et son repos sûr ; sa sécurité certaine
et son corps guéri, parce qu'il dort et s'éveille avec la vérité toujours devant lui. Il
sauvera le monde, parce qu'il donne au monde ce qu'il reçoit chaque fois qu'il
pratique les paroles de la vérité.

Aujourd'hui nous pratiquons simplement. Car les mots que nous utilisons sont
puissants, et ils n'ont besoin d'aucunes pensées au-delà d'eux-mêmes pour changer
le mental de celui qui les utilise. Si entièrement est-il changé qu'il est maintenant le
trésor en lequel Dieu place tous Ses cadeaux et tout Son Amour, pour être distribué
au monde entier, augmenté en donnant ; gardé complet parce que son partage est
illimité. Et ainsi vous apprenez à penser avec Dieu. La vision de Christ a restauré
votre vue en sauvant votre mental.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1465 L.351

355

Nous vous honorons aujourd'hui. Vôtre est le droit à la parfaite sainteté que
maintenant vous acceptez. Avec cette acceptation le salut est amené à chacun, car
qui pourrait chérir le péché quand une sainteté semblable à celle-ci a béni le monde
? Qui pourrait se désespérer quand une joie parfaite est vôtre, disponible pour tous
comme remède aux griefs et à la misère, à tout sentiment de perte, et pour une
évasion complète du péché et de la culpabilité ?

Et qui voudrait ne pas être un frère pour vous maintenant ; vous, son
rédempteur et son Sauveur. Qui pourrait échouer à vous accueillir en son coeur
d‟une invitation aimante, impatient de s'unir avec un semblable à lui en sainteté ?
Vous êtes tel que Dieu vous a créé. Ces mots dissipent la nuit, et l'obscurité n'est
plus. La lumière est venue aujourd'hui bénir le monde. Car vous avez reconnu le Fils
de Dieu. Et en cette reconnaissance est celle du monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1466 L.352

356
24 AVRIL 1970,

163. « Il n'y a aucune mort. Le Fils de Dieu est libre. »

La mort est une pensée qui prend de nombreuses formes, souvent non
reconnues. Elle peut apparaître comme tristesse, peur, anxiété ou doute ; comme
colère, absence de foi et manque de confiance ; souci pour les corps, envie, et
toutes les formes en lesquelles le souhait d'être tel que vous n'êtes pas peut venir
vous tenter. De telles pensées ne sont toutes que des reflets de l'adoration de la
mort comme sauveur et donneur de délivrance.

Incarnation de la peur, l'hôte du péché, dieu des coupables et le seigneur de


toutes les illusions et des tromperies, c'est la pensée de la mort qui semble
puissante. Car elle semble tenir toutes les choses vivantes en ses mains desséchées
; tous les espoirs et les souhaits sous son emprise néfaste ; tous les buts ne sont
perçus que par ses yeux aveugles. Le fragile, l'impuissant et le malade s'inclinent
devant son image, pensant qu'elle seule est réelle, inévitable, digne de leur
confiance. Car elle seule sûrement va venir.

Toutes les choses hormis la mort sont vues comme étant précaires, trop
rapidement perdues aussi difficiles à gagner qu‟elles aient pu être, incertaines dans
leur résultat, aptes à mettre en échec les espoirs qu'elles avaient engendrés
autrefois, et à laisser le goût de la poussière et des cendres dans leur sillage, à la
place des aspirations et des rêves. Mais sur la mort on peut compter. Car elle va
venir à pas certains quand le temps sera venu de son arrivée. Elle n'échouera jamais
à prendre toute vie en otage pour elle-même.

Voudriez-vous vous incliner devant des idoles telles que celle-ci ? Ici la force
et la puissance de Dieu Lui-même sont perçues en une idole faite de poussière. Ici
l'opposé de Dieu est proclamé comme seigneur de toute création, plus fort que la
Volonté de Dieu pour la vie, que l'infinité de l'amour et la constance parfaite, sans
changement du Paradis. Ici la Volonté du Père et du Fils sont à la fin vaincues, et
mises au repos sous la pierre tombale que la mort a placée sur le corps du Fils sacré
de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1467 L.353

357

Non sacré dans la défaite, il est devenu ce que la mort voudrait qu'il soit. Son
épitaphe, que la mort elle-même a écrite, ne lui donne aucun nom, car il est devenu
poussière. Elle ne dit que ceci : « Ci-gît un témoin que Dieu est mort ». Et ceci elle
l'écrit encore et à nouveau encore, pendant que tout ce temps ses adorateurs
approuvent, et en s'agenouillant avec leurs fronts sur le sol, ils chuchotent
peureusement qu'il en est ainsi.

Il est impossible d'adorer la mort sous quelque forme, et aussi d'en


sélectionner quelques-unes que vous voudriez ne pas chérir et voudriez encore
éviter, tout en croyant toujours dans le reste. Car la mort est totale. Ou bien toutes
les choses meurent, ou alors elles vivent et ne peuvent pas mourir. Aucun
compromis n'est possible. Car ici à nouveau nous voyons une position évidente, que
nous devons accepter si nous voulons être sensés ; ce qui contredit une pensée
entièrement ne peut pas être vrai, à moins que son opposé soit prouvé faux.

L'idée de la mort de Dieu est si absurde que même les insensés ont des
difficultés à la croire. Car elle implique que Dieu était autrefois vivant et d'une façon
ou d'une autre a péri ; tué, apparemment, par ceux qui ne voulaient pas qu'Il survive.
Leur volonté plus forte pourrait triompher sur la Sienne, et ainsi la Vie Eternelle a
donné accès à la mort. Et avec le Père le Fils est mort aussi.

Les adorateurs de la mort peuvent être effrayés. Et pourtant, des pensées


telles que celles-ci peuvent-elles être effrayantes ? S'ils voyaient que c'est seulement
ceci qu'ils croient, ils seraient instantanément délivrés. Et vous allez leur montrer ceci
aujourd'hui. Il n'y a aucune mort, et nous renonçons maintenant à elle sous toutes
ses formes, pour leur salut et le nôtre aussi. Dieu n'a pas fait la mort. Quelle que soit
la forme qu'elle prenne ce doit par conséquent être une illusion. Ceci est la position
que nous prenons aujourd'hui. Et il nous est donné de regarder après la mort, et de
voir la vie au-delà.

« Notre Père, bénissez nos yeux aujourd'hui. Nous sommes Vos messagers,
et nous voudrions considérer le glorieux reflet de Votre Amour, Qui brille en tout.
Nous vivons et respirons en Vous seul. Nous ne sommes pas séparés de Votre Vie
Eternelle. Il n'y a aucune mort, car la mort n'est pas Votre Volonté. Et nous
demeurons où Vous nous avez placés, dans la vie que nous partageons avec Vous

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1468 L.354

358

et avec toutes choses vivantes, pour être semblable à Vous et partie de Vous pour
toujours. Nous acceptons Vos Pensées comme nôtres, et notre volonté est une avec
la Vôtre éternellement. Amen. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1469 L.355

344
359
28 AVRIL 1970,

164. « Maintenant sommes-nous un avec Lui Qui est notre Source. »

A quel moment si ce n'est maintenant la vérité peut-elle être reconnue ? Le


présent est le seul temps qui soit. Et ainsi aujourd'hui, en cet instant, maintenant,
nous en arrivons à considérer ce qui est là pour toujours ; pas sous nos yeux, mais
en les yeux de Christ. Il regarde après le temps, et voit l'éternité comme elle est
représentée là. Il entend les sons que le monde insensé, affairé engendre, encore Il
les entend faiblement. Car au-delà d'eux tous Il entend le chant du Paradis, et la Voix
pour Dieu plus claire, plus signifiante, plus proche.

Le monde s‟estompe facilement devant Son regard. Ses sons s'affaiblissent.


Une mélodie qui vient depuis loin au-delà du monde de plus en plus est plus distincte
; un Appel antique Auquel Il donne une réponse antique. Vous allez reconnaître les
deux, car ils ne sont que votre réponse à l'Appel de votre Père pour vous. Christ
répond pour vous, faisant écho à votre Soi, utilisant votre voix pour donner Son
consentement heureux ; acceptant votre délivrance pour vous.

Comme votre pratique est sacrée aujourd'hui, alors que Christ vous donne Sa
vue et entend pour vous, et répond en votre nom à l'Appel qu'Il entend ! Comme le
temps que vous donnez pour le partager avec Lui est tranquille, au-delà du monde.
Comme c'est facilement que tous vos péchés apparents sont oubliés, et que tous vos
chagrins sont désappris. En ce jour le grief est laissé de côté, car les visions et les
sons qui viennent depuis plus proche que le monde sont clairs pour vous qui allez
accepter aujourd'hui les cadeaux qu'Il donne.

Il y a un silence en lequel le monde ne peut pas faire intrusion. Il y a une paix


antique que vous portez dans votre coeur et n'avez pas perdue. Il y a un sens du
sacré en vous que la pensée du péché n'a jamais touché. Tout ceci aujourd'hui vous
allez vous en souvenir. La foi en la pratique aujourd'hui va vous amener des
récompenses si grandes et si complètement différentes de toutes les choses que
vous avez cherchées auparavant, que vous saurez qu'ici votre trésor est, et qu'ici est
votre repos.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1470 L.356

360

Ceci est le jour où les imaginations vaines s‟écartent comme un rideau, pour
révéler ce qui repose au-delà d'elles. Maintenant ce qui est réellement là est rendu
visible, alors que toutes les ombres qui paraissaient le cacher sombrent dans l'oubli.
Maintenant l'équilibre est ajusté, et la balance du jugement laissée à Lui Qui juge
vrai. Et en Son jugement un monde de parfaite innocence va se déplier sous vos
yeux. Maintenant allez-vous le voir avec les yeux de Christ. Maintenant sa
transformation est claire pour vous.

Frères, ce jour est sacré pour le monde. Votre vision, qui vous est donnée
depuis loin au-delà de toutes les choses à l'intérieur du monde, regarde en arrière
vers elles en une lumière nouvelle. Et ce que vous voyez devient la guérison et le
salut du monde. Ce qui est de valeur et ce qui est sans valeur les deux sont perçus,
et reconnus pour ce qu‟ils sont. Et ce qui est digne de votre amour reçoit votre
amour, alors que rien ne reste qui soit à craindre.

Nous ne jugerons pas aujourd'hui. Nous ne recevrons que ce qui nous est
donné depuis un jugement fait au-delà du monde. Notre pratique aujourd'hui devient
notre cadeau de gratitude pour notre délivrance de l'aveuglement et de la misère.
Tout ce que nous voyons ne va faire qu‟augmenter notre joie, parce que sa sainteté
reflète la nôtre. Nous nous tenons pardonné en le regard de Christ, avec le monde
entier pardonné en le nôtre. Nous bénissons le monde, alors que nous le voyons
dans la lumière en laquelle notre Sauveur nous regarde, et lui offrons la liberté qui
nous est donnée à travers Sa vision qui pardonne, maintenant la nôtre.

Ouvrez le rideau dans votre pratique en laissant simplement aller toutes les
choses que vous pensez que vous voulez. Vos trésors insignifiants rangez-les, et
laissez un espace propre et ouvert à l'intérieur de votre mental où Christ peut venir,
et vous offrir le trésor du salut. Il a besoin de votre mental le plus sacré pour sauver
le monde. Cette intention n'est-elle pas digne d'être vôtre ? La vision de Christ n'est-
elle pas digne d'être cherchée au-dessus des buts insatisfaisants du monde ?

Ne laissez pas le jour d'hui s'esquiver sans que les cadeaux qu'il tend pour
vous reçoivent votre consentement et votre acceptation. Nous pouvons changer le
monde, si vous les reconnaissez. Vous pouvez ne pas voir la valeur que votre
acceptation donne au monde. Mais ceci vous le voudrez certainement ; vous pouvez
échanger toute souffrance pour de la joie en ce même jour. Pratiquez sérieusement,

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1471 L.357

361

et le cadeau est vôtre. Dieu voudrait-Il vous tromper ? Sa promesse peut-elle


échouer ? Pouvez-vous retenir aussi peu, alors que Sa Main tend un salut complet à
Son Fils ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1472 L.358

362
28 AVRIL 1970,

165. « Que mon mental ne dénie pas la Pensée de Dieu. »

Qu'est-ce qui fait que ce monde semble réel si ce n'est votre propre déni de la
vérité qui repose au-delà ? Que d'autre que vos pensées de misère et de mort
obscurcit le bonheur parfait, et la Vie Eternelle que votre Père veut pour vous ? Et
qu'est-ce qui pourrait cacher ce qui ne peut pas être dissimulé si ce n'est une illusion
? Qu'est-ce qui pourrait retenir ce que vous avez déjà, hormis votre choix de ne pas
le voir, en déniant que c'est là ?

La Pensée de Dieu vous a créé. Elle ne vous a pas laissé, pas plus que vous
n'avez jamais été à l'écart d'elle un instant. Elle vous appartient. Par Elle vous vivez.
Elle est votre Source de vie, vous tenant un avec Elle, et toutes les choses sont une
avec vous parce qu'Elle ne vous a pas laissé. La Pensée de Dieu vous protège,
prend soin de vous, rend doux votre lieu de repos et lisse votre chemin, en éclairant
votre mental de bonheur et d'amour. L'éternité et la Vie Perpétuelle brillent dans
votre mental, parce que la Pensée de Dieu ne vous a pas laissé, et demeure encore
avec vous.

Qui dénierait sa sécurité et sa paix, sa joie, sa guérison et la paix de son


mental, son repos tranquille, son éveil calme, s'il ne faisait que reconnaître où ils
demeurent. Est-ce qu‟instantanément il ne se préparerait pas à aller où ils se
trouvent, abandonnant tout le reste comme sans valeur en comparaison avec eux ?
Et les ayant trouvés, ne s'assurerait-il pas qu'ils restent avec lui, et que lui reste avec
eux ?

Ne déniez pas le Paradis. Il est vôtre aujourd'hui, seulement par la demande.


Il n'y a pas non plus besoin que vous perceviez combien le cadeau est grand, ni
combien votre mental va être changé, avant qu'il vienne à vous. Demandez à
recevoir, et il vous est donné. La conviction repose à l'intérieur de lui. Jusqu'à ce que
vous l'accueilliez comme vôtre, l'incertitude reste. Encore Dieu est équitable. La
sûreté n'est pas exigée pour recevoir ce que seulement votre acceptation peut
accorder.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1473 L.359

363

Demandez avec désir. Vous n'avez pas besoin d'être sûr de demander la
seule chose que vous vouliez. Mais quand vous l'aurez reçu, vous serez sûr que
vous avez le trésor que vous avez toujours cherché. Pour quoi voudriez-vous alors
l‟échanger ? Qu'est-ce qui pourrait maintenant vous induire à le laisser s'effacer de
votre vision extatique ? Car cette vision prouve que vous avez échangé votre
aveuglement pour les yeux voyants de Christ ; votre mental en est arrivé à poser de
côté le déni, et à accepter la Pensée de Dieu en tant que votre héritage.

Maintenant est passé tout le doute, la fin du voyage rendue certaine, et le


salut vous est donné. Maintenant est le pouvoir de Christ dans votre mental, pour
guérir comme vous avez été guéri. Car maintenant vous êtes parmi les Sauveurs du
monde. Votre destinée repose là et nulle par ailleurs. Dieu consentirait-Il à laisser
Son Fils affamé pour toujours de par son déni de la nourriture dont il a besoin pour
vivre ? L'abondance habite en lui, et la privation ne peut pas le couper de l'Amour de
Dieu qui le soutient et de chez lui.

Pratiquez aujourd'hui dans l'espoir. Car l'espoir en effet est justifié. Vos doutes
sont sans signification, car Dieu est certain. Et la Pensée de Lui n'est jamais
absente. La sûreté doit demeurer à l'intérieur de vous, qui êtes hôte pour Lui. Ce
cours enlève tous les doutes que vous avez interposés entre Lui et votre certitude de
Lui. Nous comptons sur Lui, et pas sur nous-mêmes, pour nous donner certitude. Et
en Son Nom nous pratiquons comme Sa Parole nous dirige à le faire. Sa sûreté
repose au-delà de chacun de nos doutes. Son Amour reste au-delà de chacune de
nos peurs. La Pensée de Lui est encore au-delà de tous les rêves, et dans nos
mentals, selon Sa Volonté.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1474 L.360

364
29 AVRIL 1970,

166. « Les cadeaux de Dieu me sont confiés. »

Toutes choses vous sont données. La confiance de Dieu en vous est sans
limite. Il connaît Son Fils. Il donne sans exception, en ne retenant rien qui puisse
contribuer à votre bonheur. Et pourtant, à moins que votre volonté soit une avec La
Sienne, Ses cadeaux ne sont pas reçus. Mais qu'est-ce qui pourrait vous faire
penser qu'il y a une autre volonté que la Sienne ?

Ici est le paradoxe qui sous-tend la fabrication du monde. Ce monde n'est pas
la Volonté de Dieu, et ainsi il n'est pas réel. Pourtant ceux qui pensent qu'il est réel
doivent encore croire qu'il y a une autre volonté, et une qui conduit à des effets
opposés de ceux qu'Il veut. Impossible en effet ; mais chaque mental qui considère
le monde et le juge comme certain, solide, digne de confiance et vrai, croit en deux
créateurs ; ou en un, lui-même seul. Mais jamais en un unique Dieu.

Les cadeaux de Dieu ne sont pas acceptables pour quiconque tient de telles
croyances étranges. Il doit croire qu'accepter les cadeaux de Dieu, aussi évidents
qu'ils puissent devenir, quelle que soit l'urgence avec laquelle il puisse être appelé à
les revendiquer comme son bien, est être poussé à tricher contre lui-même. Il doit
dénier leur présence, contredire la vérité, et souffrir pour préserver le monde qu'il a
fait.

Ici est la seule maison qu'il pense qu'il connaît. Ici est la seule sécurité qu'il
croit qu'il puisse trouver. Sans le monde qu'il a fait est-il un exilé ; sans domicile et
effrayé. Il ne réalise pas que c'est ici qu'il est effrayé vraiment, et sans domicile, aussi
; un exilé errant si loin de chez lui, depuis si longtemps, qu'il ne réalise pas qu'il a
oublié d'où il est venu, où il va, et même qui il est réellement.

Encore en ses errances solitaires, insensées, les cadeaux de Dieu vont avec
lui, tous inconnus pour lui. Il ne peut pas les perdre. Mais il ne va pas regarder à ce
qui lui est donné. Il erre, conscient de la futilité qu'il voit autour de lui partout, en
percevant combien son petit lot ne fait que décroître, à mesure qu'il avance vers
nulle part. Encore il erre dans la misère et la pauvreté, seul bien que Dieu soit avec
lui, et un trésor sien si grand que tout ce que le monde contient est sans valeur
devant55

55
Coupure de la page, il manque les deux derniers mots : « devant sa magnitude ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1475 L.361

365

Il semble un triste sire ; épuisé, usé, dans des vêtements élimés, et avec des
pieds qui saignent un peu sur la route rocailleuse où il marche. Tous n'ont fait que
s'identifier à lui, car chaque personne qui vient ici a suivi le sentier qu'il suit, et a senti
la défaite et le désespoir comme il les sent. Pourtant est-il réellement tragique, quand
vous voyez qu'il est en train de suivre le chemin qu'il a choisi, et n'a besoin que de
réaliser Qui marche avec lui et d'ouvrir ses trésors pour être libre ?

Ceci est votre soi choisi, celui que vous avez fait comme remplacement de la
réalité. Ceci est le soi que vous défendez sauvagement contre toute raison, chaque
évidence, et tous les témoins qui vous montrent avec preuve que ceci n'est pas vous.
Vous ne tenez aucun compte d'eux. Vous continuez le chemin que vous vous êtes
donné, avec les yeux baissés de peur de saisir un aperçu de vérité, et d'être délivré
de l'auto tromperie et établi libre.

Vous vous recroquevillez peureusement de peur de sentir le toucher de Christ


sur votre épaule, et de percevoir Sa douce main vous conduire à regarder vos
cadeaux. Comment pouvez-vous alors proclamer votre pauvreté en exil ? Il vous
ferait rire de cette perception de vous-même. Où est l‟apitoiement sur soi alors ? Et
que devient toute la tragédie que vous pensiez jouer pour lui à qui Dieu a destiné
seulement la joie ?

Votre peur antique est venue sur vous maintenant, et la Justice vous a
rattrapé enfin. La main de Christ a touché votre épaule, et vous sentez que vous
n'êtes pas seul. Vous pensez même que le soi misérable que vous pensiez être vous
peut ne pas être votre Identité. Peut-être la Parole de Dieu est plus vraie que la
vôtre. Peut-être Ses cadeaux pour vous sont réels. Peut-être Il n'a pas été
entièrement berné par votre plan pour garder Son Fils dans un oubli profond, et aller
sur le chemin que vous aviez choisi sans votre Soi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1476 L.362

366

La Volonté de Dieu ne s'oppose pas. Elle est simplement. Ce n'est pas Dieu
que vous avez emprisonné dans votre plan pour perdre votre Soi. Il ne sait rien d'un
plan si étranger à Sa Volonté. Il y avait un besoin qu'Il ne comprenait pas, et auquel Il
a donné une Réponse. C'est tout. Et vous qui avez cette Réponse qui vous est
donnée n'avez besoin de rien de plus que de ceci.

C'est maintenant que nous vivons, car maintenant nous ne pouvons pas
mourir. Au souhait de mort il est répondu, et la vue qui le considérait a été
maintenant remplacée par une vision qui perçoit que vous n'êtes pas ce que vous
prétendez être. Un marche avec vous Qui répond doucement à toutes vos peurs
avec cette unique réponse miséricordieuse, « Ce n'est pas ainsi ». Il désigne tous les
cadeaux que vous avez chaque fois que la pensée de pauvreté vous oppresse, et
parle de Sa Compagnie quand vous vous percevez comme solitaire et effrayé.

Pourtant Il vous remémore encore une chose de plus que vous avez oubliée.
Car Sa touche sur vous vous a fait semblable à Lui-même. Les cadeaux que vous
avez ne sont pas pour vous seul. Ce qu'Il est venu pour vous offrir, vous devez
maintenant apprendre à le donner. Ceci est la leçon que Son don tend, car Il vous a
sauvé de la solitude que vous pensiez avoir faite pour vous cacher de Dieu. Il vous a
remémoré tous les cadeaux que Dieu vous a donnés. Il parle aussi bien de ce que
devient votre volonté quand vous acceptez ces cadeaux, et reconnaissez qu'ils sont
votre bien.

Les cadeaux sont vôtres, confiés à votre soin, à donner à tous ceux qui ont
choisi la route solitaire à laquelle vous avez échappé. Ils ne comprennent pas qu'ils
ne font que poursuivre leurs souhaits. C'est vous qui leur enseignez maintenant. Car
vous avez appris de Christ qu'il y a un autre chemin pour eux à parcourir. Enseignez-
leur en leur montrant le bonheur qui vient à ceux qui sentent le toucher de Christ, et
reconnaissent les cadeaux de Dieu. Ne laissez pas le chagrin vous tenter d'être
infidèle à votre confiance56.

56
Ou « infidèle à ce qui vous est confié ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1477 L.363

367

Vos soupirs vont maintenant trahir les espoirs de ceux qui vous considèrent
pour leur délivrance. Vos larmes sont les leurs. Si vous êtes malade, vous ne faites
que remettre leur guérison. Ce dont vous avez peur ne fait que leur enseigner que
leurs peurs sont justifiées. Votre main devient la donneuse du toucher de Christ ; le
changement de votre mental devient la preuve que qui accepte les cadeaux de Dieu
jamais ne peut souffrir de quelque chose. Il vous est confié la délivrance du monde
de la douleur.

Ne le trahissez pas. Devenez la preuve vivante de ce que le toucher de Christ


peut offrir à chacun. Dieu vous a confié tous Ses cadeaux. Soyez témoin en votre
bonheur de combien se transforme le mental qui choisit d'accepter Ses cadeaux, et
de sentir le toucher de Christ. Telle est votre mission maintenant. Car Dieu confie le
don de Ses cadeaux à tous ceux qui les ont reçus. Il a partagé Sa joie avec vous. Et
maintenant vous allez la partager avec le monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1478 L.364

368
4 mai 1970,

167. « Il y a une vie, et que je partage avec Dieu. »

Il n'y a pas différentes sortes de vie, car la vie est semblable à la vérité. Elle
n'a pas de degrés. Elle est l'unique condition que tout ce que Dieu a créé partage.
Semblable à toutes Ses Pensées, elle n'a aucun opposé. Il n'y a aucune mort parce
que ce que Dieu a créé partage Sa Vie. Il n'y a aucune mort parce que un opposé à
Dieu n'existe pas. Il n'y a aucune mort parce que le Père et le Fils sont un.

Dans ce monde, il paraît y avoir un état qui est l'opposé de la vie. Vous
l'appelez mort. Encore nous avons appris que l'idée de mort prend de nombreuses
formes. C'est l'idée unique qui sous-tend tous les sentiments qui ne sont pas
suprêmement heureux. C'est l'alarme à laquelle vous donnez une réponse de
quelque sorte qui n‟est pas joie parfaite. Tout chagrin, perte, anxiété et souffrance et
douleur, même un petit soupir de lassitude, un léger inconfort ou le plus simple
froncement de sourcils, reconnaît la mort. Et ainsi dénie que vous vivez.

Vous pensez que la mort est du corps. Encore ce n'est qu'une idée, sans
rapport avec ce qui est vu comme physique. Une pensée est dans le mental. Elle
peut alors être appliquée comme le mental la dirige. Mais son origine est où elle doit
être changée, si un changement se produit. Les idées ne laissent pas leur source.
L'insistance que ce cours a placée sur cette idée est due à sa position centrale dans
nos tentatives de changer votre mental au sujet de vous-même. Elle est la raison
pour laquelle vous pouvez guérir. Elle est la cause de la guérison. Elle est pourquoi
vous ne pouvez pas mourir. Sa vérité vous a établi en tant qu‟un avec Dieu.

La mort est la pensée que vous êtes séparé de votre Créateur. Elle est la
croyance que des conditions changent, que des émotions alternent à cause de
causes que vous ne pouvez pas contrôler, que vous n'avez pas faites, et que vous
ne pourrez jamais changer. Elle est la croyance fixe que des idées peuvent laisser
leur source, et revêtir des qualités que la source ne contient pas, devenant
différentes de leur propre origine, à l'écart d'elle en genre aussi bien qu‟en distance,
en temps et en forme.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1479 L.365

369

La mort ne peut pas venir de la vie. Les idées restent unies à leur source.
Elles peuvent étendre tout ce que leur source contient. En cela, elles peuvent aller
loin au-delà d'elles-mêmes. Mais elles ne peuvent pas donner naissance à ce qui ne
leur a jamais été donné. Comme elles sont faites, telle leur fabrication sera. Comme
elles sont nées, ainsi elles donneront alors naissance. Et d'où elles viennent, là elles
retourneront.

Le mental peut penser qu'il dort, mais c'est tout. Il ne peut pas changer ce qui
est son état d'éveil. Il ne peut pas faire un corps, ni habiter à l'intérieur d'un corps. Ce
qui est étranger au mental n'existe pas, parce que cela n'a aucune source. Car le
mental crée toutes les choses qui sont, et ne peut pas leur donner les attributs dont il
manque, ni changer son propre état éternel, lucide. Il ne peut pas fabriquer le
physique. Ce qui semble mourir n'est que le signe d'un mental endormi.

L'opposé de la vie peut seulement être une autre forme de vie. Comme telle,
elle peut être conciliée avec ce qui l‟a créée, parce que ce n'est pas opposé en
vérité. Sa forme peut changer ; elle peut paraître être ce qu'elle n'est pas. Encore le
mental est mental, éveillé ou endormi. Il n'est pas son opposé en quelque chose
créée, non plus en ce qu'il semble faire quand il croit qu'il dort.

Dieu crée seulement un mental éveillé. Il ne dort pas, et Ses créations ne


peuvent pas partager ce qu'Il ne donne pas, ni fabriquer des conditions qu'Il ne
partage pas avec elles. La pensée de mort n'est pas l'opposé des pensées de vie.
Eternellement sans l'opposition d‟opposés de quelque sorte, les Pensées de Dieu
restent pour toujours sans changement, avec le pouvoir de s'étendre éternellement
sans changement, mais pourtant à l'intérieur d'Elles-mêmes, car elles sont partout.

Ce qui semble être opposé à la vie est simplement sommeil. Quand le mental
choisit d'être ce qu'il n'est pas, et d'assumer un pouvoir étranger qu'il n'a pas, un état
étranger dans lequel il ne peut pas entrer, ou une condition fausse qui n'est pas en
sa Source, il semble simplement aller dormir un moment. Il rêve du temps ; un
intervalle en lequel ce qui semble arriver ne s'est jamais produit, où les changements
forgés sont sans substance, et où tous les événements ne sont nulle part. Quand le
mental s'éveille, il ne fait que continuer comme il a toujours été.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1480 L.366

370

Soyons aujourd'hui les enfants de la vérité, et ne dénions pas notre héritage


sacré. Notre vie n'est pas comme nous l'imaginons. Qui change la vie parce qu'il
ferme les yeux, ou qui se fait lui-même ce qu'il n'est pas parce qu'il dort, et voit en
des rêves un opposé de ce qu'il est ? Nous n'allons pas demander la mort sous
quelque forme aujourd'hui. Nous n'allons pas non plus laisser d‟imaginaires opposés
à la vie habiter même un instant où la Pensée de Vie Eternelle a été établie par Dieu
Lui-même.

Sa demeure sacrée nous nous efforçons de la garder aujourd'hui comme Il l'a


établie, et veut qu'elle soit éternellement et éternellement. Il est le Seigneur de ce
que nous pensons aujourd'hui. Et en Ses Pensées, Qui n'ont aucun opposé, nous
comprenons qu'il y a une unique vie, et que nous partageons avec Lui, avec toute
création, avec leurs pensées aussi, qu'Il a créées dans une Unité de vie qui ne peut
pas se séparer en mort, et laisser la Source de Vie d'où Elle est venue.

Nous partageons notre vie parce que nous avons une unique Source, une
Source de Laquelle la perfection nous vient, restant toujours dans les mentals sacrés
qu'Il a créés parfaits. Tels nous étions, tels sommes-nous maintenant et seront
éternellement. Un mental endormi doit s'éveiller, à mesure qu'il voit sa propre
perfection reflétant le Seigneur de Vie si parfaitement qu'elle se fond en ce qui est
reflété là. Et maintenant elle n'est plus un simple reflet. Elle devient la chose reflétée,
et la lumière qui rend la réflexion possible. D'aucune vision maintenant il n'y a besoin.
Car le mental éveillé en est un qui connaît sa Source, son Soi, sa Sainteté.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1481 L.367

355
371
4 mai 1970,

168. « Votre grâce m'est donnée. Je la réclame maintenant. »

Dieu nous parle. N'allons-nous pas Lui parler ? Il n'est pas distant. Il ne fait
aucune tentative pour Se cacher de nous. Nous essayons de nous cacher de Lui, et
souffrons de tromperie. Il reste entièrement accessible. Il aime Son Fils. Il n'y a
aucune certitude que celle-ci, encore ceci suffit. Il aimera Son Fils pour toujours.
Quand son mental demeure assoupi, Il l'aime encore. Et quand son mental s'éveille,
Il l'aime d'un Amour jamais changeant.

Si vous ne faisiez que connaître la signification de Son Amour, l'espoir et le


désespoir seraient impossibles. Car l'espoir serait pour toujours satisfait ; le
désespoir de quelque sorte impensable. Sa grâce Sa réponse est pour tout
désespoir, car en elle repose le souvenir de Son Amour. Ne donnerait-Il pas avec
joie le moyen par lequel Sa Volonté est reconnue ? Sa grâce est vôtre par votre
reconnaissance. Et la mémoire de Lui s'éveille dans le mental qui demande Son
moyen par lequel son sommeil disparaît.

Aujourd'hui nous demandons à Dieu le cadeau qu'Il a préservé le plus


soigneusement à l'intérieur de nos coeurs, attendant d'être reconnu. Ceci le cadeau
par lequel Dieu se penche vers nous et nous élève, faisant le pas final du salut Lui-
même. Tous les pas sauf celui-ci nous les apprenons, instruits par Sa Voix. Mais
finalement Il vient Lui-même, et nous prend dans Ses Bras et balaie les toiles
d'araignées de notre sommeil. Son cadeau de grâce est plus que juste une réponse.
Il restaure toutes mémoires que le mental endormi a oubliées ; toute certitude de ce
que la signification de l'Amour est.

Dieu aime Son Fils. Demandez-Lui maintenant de donner le moyen par lequel
ce monde va disparaître, et la vision d'abord viendra, avec le savoir seulement un
instant plus tard. Car en la grâce vous voyez une lumière qui couvre le monde entier
d'amour, et observez disparaître la peur de chaque visage à mesure que les coeurs
s'élèvent et réclament la lumière comme leur. Qu'est-ce qui reste maintenant que le
Paradis soit retardé un instant de plus ? Qu'est-ce qui n'est pas encore défait quand
votre pardon repose sur tout ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1482 L.368

372

C'est un jour nouveau et sacré aujourd'hui, car nous recevons ce qui nous a
été donné. Notre foi repose en le Donneur, pas en notre propre acceptation. Nous
reconnaissons nos erreurs, mais Lui pour Qui toute erreur est inconnue est encore
l‟Un Qui répond à nos erreurs en nous donnant le moyen de les poser de côté, et de
nous élever à Lui dans la gratitude et l'amour.

Et Il descend nous rencontrer, comme nous allons à Lui. Car ce qu'Il a préparé
pour nous Il le donne et nous le recevons. Telle est Sa Volonté, parce qu'Il aime Son
Fils. Pour Lui nous prions aujourd'hui, ne retournant que les mots qu'Il nous a donnés
à travers Sa Propre Voix, Sa Parole, Son Amour :

« Votre grâce m'est donnée. Je la réclame maintenant.


Père, je viens à Vous. Et Vous allez venir
A moi qui demande. Je suis le Fils que Vous aimez. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1483 L.369

373
5 mai 1970,

169. « Par grâce je vis. Par grâce je suis délivré. »

La grâce est un aspect de l'Amour de Dieu qui est le plus semblable à l'état
prévalant dans l'Unité de la vérité. C'est l'aspiration du monde la plus élevée, car elle
conduit au-delà du monde entièrement. Elle est après l'apprentissage, pourtant le but
de l'apprentissage, car la grâce ne peut pas venir avant que le mental se prépare à
l'acceptation vraie. La grâce devient inévitable instantanément en ceux qui ont
préparé une table où elle peut être doucement posée et reçue volontiers ; un autel
propre et sacré pour le cadeau.

La grâce est l'acceptation de l'Amour de Dieu à l‟intérieur d'un monde de haine


et de peur apparentes. Par la grâce seule la haine et la peur disparaissent, car la
grâce présente un état si opposé à tout ce que le monde contient, que ceux dont les
mentals sont éclairés par le cadeau de grâce ne peuvent pas croire que le monde de
peur soit réel.

La grâce n'est pas apprise. Le pas final doit aller au-delà de tout
apprentissage. La grâce n'est pas le but que ce cours aspire à atteindre. Pourtant
nous préparons à la grâce en ceci qu'un mental ouvert peut entendre l'Appel à
s'éveiller. Il n'est pas hermétiquement fermé à la Voix de Dieu. Il est devenu
conscient qu'il y a des choses qu'il ne connaît pas, et ainsi est prêt à accepter un état
complètement différent de l'expérience avec laquelle il est familièrement chez lui.

Nous avons peut-être paru contredire notre déclaration que la révélation du


Père et du Fils comme Un a déjà été établie. Mais nous avons dit aussi que le mental
détermine quand ce moment va être, et l'a déterminé. Et encore nous vous pressons
de porter témoignage de la Parole de Dieu, pour hâter l'expérience de la vérité, et
accélérer son avènement dans chaque mental qui reconnaît ses effets sur vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1484 L.370

374

L'Unicité est simplement l'idée que Dieu est. Et en Son Etre, Il englobe toutes
choses. Aucun mental ne contient quoi que ce soit que Lui. Nous disons « Dieu est
», et puis nous cessons de parler, car en ce savoir les mots sont sans signification. Il
n'y a aucunes lèvres pour les prononcer, ni aucune partie de mental suffisamment
distincte pour sentir qu'elle est maintenant consciente de quelque chose qui n'est pas
elle-même. Elle s'est unie avec sa Source, et semblable à la Source Elle-même, elle
est simplement.

Nous ne pouvons pas parler ni écrire ni même penser à ceci du tout. Cela
vient à chaque mental quand une reconnaissance totale que sa volonté est Celle de
Dieu a été complètement donnée et reçue complètement. Cela rend le mental à un
présent sans fin, où le passé et le futur ne peuvent pas être conçus. Cela repose au-
delà du salut ; après toute pensée de temps, de pardon et du Visage sacré de Christ.
Le Fils de Dieu a simplement disparu en Son Père, comme Son Père L'a fait en Lui.
Le monde n'a jamais été du tout. L'éternité reste un état constant.

Ceci est au-delà de l'expérience que nous essayons de hâter. Pourtant le


pardon, enseigné et appris, amène avec lui les expériences qui vont porter
témoignage que le temps que le mental lui-même a déterminé pour abandonner tout
hormis ceci est maintenant à portée de main. Nous ne le hâtons pas, en ceci ce que
vous offrirez était caché pour Lui Qui enseigne ce que le pardon signifie.

Tout apprentissage était déjà dans Son Mental, accompli et achevé. Il a


reconnu tout ce que le temps contient, et l'a donné à tous les mentals que chacun
puisse déterminer, depuis un point où le temps est terminé, quand il est délivré pour
la révélation et l'éternité. Nous avons répété plusieurs fois auparavant que vous ne
faites qu'un voyage qui est fini.

Car l'Unicité doit être ici. Quel que soit le moment que le mental a établi pour
la révélation il est entièrement sans rapport avec ce qui doit être un état constant,
pour toujours comme il a toujours été ; pour rester toujours comme il est maintenant.
Nous prenons simplement la partie assignée il y a longtemps, et pleinement
reconnue comme parfaitement remplie par Lui Qui a écrit le scénario du salut au
Nom de Son Créateur, et au Nom du Fils de Son Créateur.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1485 L.371

375

Il n'y a aucun besoin de clarifier plus avant ce que nul en le monde ne peut
comprendre. Quand la révélation de votre Unicité viendra, ce sera connu et
complètement compris. Maintenant nous avons un travail à faire, car ceux dans le
temps peuvent parler des choses au-delà, et écouter des mots qui expliquent que ce
qui est à venir est déjà passé. Encore quelle signification les mots peuvent-ils
transmettre à ceux qui comptent encore les heures, et se lèvent et travaillent et vont
dormir selon elles ?

Il suffit, alors, que vous ayez du travail à faire pour jouer votre partie. La fin
doit demeurer obscure pour vous jusqu‟à ce que votre part soit faite. Cela n'a pas
d'importance. Car votre partie est encore ce dont tout le reste dépend. A mesure que
vous prenez le rôle qui vous est assigné, le salut arrive un peu plus proche de
chaque coeur incertain qui ne bat pas encore en rythme avec Dieu. Le pardon est le
thème central qui parcourt le salut, en maintenant toutes ses parties en des relations
signifiantes, son parcours dirigé et son résultat sûr.

Et maintenant nous demandons la grâce, le cadeau final que le salut peut


accorder. L'expérience que la grâce fournit va se terminer dans le temps, car la
grâce annonce le Paradis, pourtant ne remplace pas la pensée de temps si ce n'est
un petit moment. L'intervalle suffit. C'est ici que les miracles sont déposés ; pour être
retournés par vous depuis les instants sacrés que vous recevez, à travers la grâce,
dans votre expérience, à tous ceux qui voient la lumière qui persiste sur votre visage.

Qu'est le Visage de Christ si ce n'est celui de qui est allé un moment dans
l'absence de temps, et a rapporté un reflet clair de l'Unité qu'il a sentie un instant,
pour bénir le monde ? Comment pourriez-vous l'atteindre finalement pour toujours,
alors qu‟une partie de vous reste extérieure, ne sachant pas, non éveillée, et ayant
besoin de vous comme témoin de la vérité ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1486 L.372

376

Soyez reconnaissant de retourner, comme vous avez été heureux d'aller un


instant, et acceptez les cadeaux que la grâce vous a fournis. Vous les rapportez pour
vous-même. Et la révélation ne se tient pas loin derrière. Sa venue est sûre. Nous
demandons la grâce, et l'expérience qui vient de la grâce. Nous accueillons la
délivrance qu'elle offre à chaque personne. Nous ne demandons pas ce qui n'est pas
demandable. Nous ne regardons pas au-delà de ce que la grâce peut donner. Pour
ceci nous pouvons donner dans la grâce qui nous a été donnée.

Le but de notre apprentissage aujourd'hui ne dépasse pas cette prière.


Pourtant dans le monde, qu'est-ce qui pourrait être plus que ce que nous demandons
en ce jour, à Lui Qui donne la grâce que nous demandons, comme elle Lui a été
donnée ?

« Par la grâce je vis. Par la grâce je suis délivré.


Par la grâce je donne. Par la grâce je vais délivrer. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1487 L.373

361
377
6 mai 1970,
170. « Il n'y a aucune cruauté en Dieu ni aucune en moi. »

Personne n'attaque sans l'intention de faire mal. Ceci ne peut avoir aucune
exception. Quand vous pensez que vous attaquez par autodéfense, vous voulez dire
qu'être cruel est une protection ; vous êtes en sécurité à cause de votre cruauté.
Vous voulez dire que vous croyez que faire mal à un autre vous apporte la liberté. Et
vous voulez dire qu‟attaquer est échanger l'état en lequel vous êtes pour quelque
chose de meilleur, de plus sûr, de mieux assuré contre une invasion dangereuse et
contre la peur.

Comme elle est profondément insensée l‟idée que se défendre de la peur est
d'attaquer ! Car ici la peur est engendrée et nourrie de sang, pour la faire grandir et
enfler et se déchaîner. Et ainsi la peur est protégée, pas évitée. Aujourd'hui nous
apprenons une leçon qui peut vous économiser plus de retard et de misère non
nécessaire qu'il peut vous être possible d'imaginer. Elle est ceci :

Vous fabriquez ce contre quoi vous vous défendez, et par

votre propre défense contre ceci, est-il réel

et inévitable. Posez vos armes,

et seulement alors vous le percevez faux.

Cela semble être l'ennemi à l'extérieur que vous attaquez. Pourtant votre
défense établit un ennemi à l'intérieur ; une pensée étrangère en guerre avec vous,
vous privant de paix, divisant votre mental en deux camps qui semblent entièrement
irréconciliables. Car l'amour maintenant a un « ennemi », un opposé ; et la peur,
l'étrangère, a maintenant besoin de votre défense contre la menace de ce que vous
êtes réellement.

Si vous considérez soigneusement les moyens par lesquels votre autodéfense


fantaisiste procède sur son chemin imaginaire, vous allez percevoir les prémices sur
lesquelles l'idée se tient. D'abord, il est évident que les idées doivent quitter leur
source. Car c'est vous qui faites l'attaque, et devez d'abord l'avoir conçue. Encore
vous attaquez à l'extérieur de vous-même, et séparez votre mental de celui qui est à
attaquer, avec une foi parfaite en le fait que la division que vous avez faite soit réelle.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1488 L.374

378

Ensuite, les attributs de l'amour sont accordés à son « ennemi ». Car la peur
devient votre sécurité et la protectrice de votre paix, vers laquelle vous vous tournez
pour la consolation et échapper aux doutes au sujet de votre force, et pour l'espoir
d'un repos dans une tranquillité sans rêve. Et à mesure que l'amour est dépouillé de
ce qui lui appartient, et à lui seul, l'amour est doté des attributs de la peur. Car
l'amour vous demanderait de déposer toute défense comme une simple folie. Et vos
armes en effet se réduiraient en poussière. Car telles elles sont.

Avec l'amour comme ennemi, la cruauté doit devenir un dieu, et les dieux
exigent que ceux qui les adorent obéissent à leur dictats, et refusent de les mettre en
question. Une sévère punition répond implacablement à ceux qui demandent si ces
exigences sont sensées, ou même saines. Ce sont leurs ennemis qui sont
déraisonnables et insensés, alors qu'eux sont toujours miséricordieux et justes.

Aujourd'hui nous considérons ce dieu cruel impartialement. Et nous notons


que bien que ses lèvres soient souillées de sang et que le feu semble fuser de lui, il
n'est fait que de pierre. Il ne peut rien faire. Nous n'avons pas besoin de défier son
pouvoir. Il n'en a aucun. Et ceux qui voient en lui leur sécurité n'ont aucun gardien,
aucune force à laquelle recourir dans le danger, ni aucun guerrier puissant qui se
batte pour eux.

Ce moment peut être terrible. Mais il peut aussi être le moment de votre
délivrance d'un esclavage abject. Vous faites un choix, vous tenant devant cette
idole, la voyant exactement comme elle est. Allez-vous restaurer à l'amour ce que
vous avez cherché à lui arracher, pour le déposer devant ce caillou irréfléchi ? Ou
allez-vous fabriquer une autre idole pour le remplacer ? Car le dieu de la cruauté
prend de nombreuses formes. Une autre peut être trouvée.

Encore ne pensez pas que la peur soit une évasion à la peur. Souvenons-
nous de ce que le texte a souligné au sujet des obstacles à la paix. Le dernier, le
plus difficile à croire n'étant rien, et un semblant d‟obstacle qui a l'air d'un bloc solide,
impénétrable, effrayant et au-delà d'être surmonté, est la peur de Dieu Lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1489 L.375

379

Voici la prémisse de base qui couronne la pensée de peur en tant que dieu. Car la
peur est aimée par ceux qui l‟adorent, et l'amour paraît être investi maintenant de
cruauté.

D'où la croyance totalement insensée en des dieux de vengeance vient-elle ?


L'amour n'a pas confondu ses attributs avec ceux de la peur. Pourtant les adorateurs
de la peur doivent percevoir leur propre confusion dans l‟« ennemi » de la peur ; sa
cruauté maintenant comme une partie de l'amour. Et qu'est-ce qui devient plus
effrayant que le Coeur de l'Amour Lui-même ? Le sang paraît être sur Ses Lèvres ; le
feu vient de Lui. Et Il est terrible par-dessus tout, cruel au-delà du concevable,
frappant tous ceux qui Le reconnaissent pour être leur Dieu.

Le choix que vous faites aujourd'hui est certain. Car vous regardez pour la
dernière fois ce morceau de pierre taillée que vous avez fait, et ne l'appelez pas dieu
plus longtemps. Vous avez atteint ce lieu auparavant, mais vous avez choisi que ce
dieu cruel reste avec vous en une autre forme encore. Et ainsi la peur de Dieu est
revenue avec vous. Cette fois vous le laissez là. Et vous retournez vers un nouveau
monde, déchargé de son poids ; pas vu par ses yeux sans vision, mais dans la vision
que votre choix vous a rendue.

Maintenant vos yeux appartiennent à Christ, et Il regarde à travers eux.


Maintenant votre voix appartient à Dieu, et fait écho à La Sienne. Et maintenant votre
coeur reste en paix pour toujours. Vous L'avez choisi à la place des idoles, et vos
attributs, donnés par votre Créateur, vous sont rendus enfin. L'Appel pour Dieu est
entendu et il lui est répondu. Maintenant la peur a fait le chemin à l'amour, alors que
Dieu Lui-même remplace la cruauté.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1490 L.376

380

Père, nous sommes semblables à Vous. Aucune cruauté ne demeure en


nous, car il n'y en a aucune en Vous. Votre paix est nôtre. Et nous bénissons le
monde avec ce que nous avons reçu de Vous seul. Nous choisissons à nouveau, et
faisons notre choix pour tous nos frères, sachant qu'ils sont un avec nous. Nous leur
apportons Votre salut comme nous l'avons reçu maintenant. Et nous donnons des
remerciements pour eux qui nous rendent complets. En eux nous voyons Votre
gloire, et en eux nous trouvons notre paix. Saints sommes-nous parce que Votre
Sainteté nous a établis libres. Et nous donnons remerciements. Amen.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1491 L.377

381
11 mai 1970,

Nous révisons à nouveau maintenant. Cette fois nous sommes prêts à donner
plus d'efforts et plus de temps à ce que nous entreprenons. Nous reconnaissons que
nous sommes en train de nous préparer à une autre phase de compréhension. Nous
voudrions franchir ce pas complètement, que nous puissions continuer encore plus
certains, plus sincères, avec une foi soutenue plus sûrement. Nos pas n'ont pas été
sans hésitation, et des doutes ont rendu notre démarche incertaine et lente sur la
route que ce cours expose. Mais maintenant nous nous hâtons, car nous approchons
une certitude plus grande, une intention plus ferme et un but plus sûr.

Affermissez nos pieds, notre Père ; faites que nos doutes soient tranquilles et
que nos mentals sacrés soient calmes, et parlez-nous. Nous n'avons aucuns mots à
Vous donner. Nous ne voudrions qu'écouter Votre Parole, et la faire nôtre.
Conduisez notre pratique comme le fait un père qui conduit un petit enfant sur un
chemin qu'il ne comprend pas. Pourtant il suit, sûr qu'il est en sécurité parce que son
père mène le chemin pour lui.

Ainsi amenons-nous notre pratique à Vous. Et si nous trébuchons, Vous allez


nous relever. Si nous oublions le chemin, nous comptons sur Votre sûre mémoire.
Nous nous égarerons, mais Vous n'oublierez pas de nous rappeler. Accélérez notre
démarche maintenant, que nous puissions marcher avec plus de certitude et de
rapidité vers Vous. Et nous acceptons la Parole que Vous nous offrez pour unifier
notre pratique, à mesure que nous révisons les pensées que Vous nous avez
données.

Ceci est la pensée qui devrait précéder les pensées que nous révisons.
Chacune d'elle ne fait que clarifier quelques aspects de cette pensée, ou l'aide à être
plus signifiante, plus personnelle et plus vraie, et plus descriptive du Soi sacré que
nous partageons, et que nous nous préparons maintenant à connaître à nouveau :

« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »

Ce Soi seul connaît l'Amour. Ce Soi seul est parfaitement cohérent en Ses Pensées ;
connaît Son Créateur, Se comprend, est parfait en Son savoir et en Son Amour, et
ne change jamais de Son état constant d'union avec Son Père et avec Lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1492 L.378

382

Et c'est Ceci qui attend pour nous retrouver à la fin du voyage. Chaque pas
que nous faisons nous amène un peu plus proche. Cette révision va raccourcir le
temps incommensurablement, si nous gardons dans le mental que Ceci reste notre
but, et qu'à mesure que nous pratiquons, c'est de Ceci dont nous nous approchons.
Elevons nos coeurs de la poussière à la vie, alors que nous nous souvenons que
Ceci nous est promis, et que ce cours a été envoyé pour ouvrir le passage de la
lumière vers nous, et nous enseigner, pas à pas, comment retourner au Soi Eternel
que nous pensions avoir perdu.

Je fais le voyage avec vous. Car je partage vos doutes et vos peurs un petit
moment, que vous puissiez venir à moi qui reconnais la route par laquelle tous les
peurs et les doutes sont dépassés. Nous marchons ensemble. Je dois comprendre
l'incertitude et la douleur, bien que je sache qu'ils n'ont aucune signification. Encore
un Sauveur doit rester avec ceux à qui il enseigne, voyant ce qu'ils voient, mais
toujours retenant en son mental le chemin qui l'a conduit à l'extérieur, et maintenant
va vous conduire à l'extérieur avec lui. Le Fils de Dieu est crucifié jusqu‟à ce que
vous marchiez au long de la route avec moi.

Ma résurrection revient chaque fois que je conduis un frère en sécurité vers le


lieu où le voyage se termine et est oublié. Je suis renouvelé chaque fois qu'un frère
apprend qu'il y a un chemin hors de la misère et de la douleur. Je suis re-né chaque
fois que le mental d'un frère se tourne vers la lumière en lui, et me cherche. Je n'en
ai oublié aucun. Aidez-moi maintenant à vous conduire en arrière où le voyage a
commencé, pour faire un autre choix avec moi.

Délivrez-moi à mesure que vous pratiquez une fois encore les pensées que je
vous ai amenées de Lui Qui voit votre besoin amer, et connaît la réponse que Dieu
Lui a donnée. Ensemble nous revoyons ces pensées. Ensemble nous consacrons
notre temps et notre effort à elles. Et ensemble nous allons les enseigner à nos
frères. Dieu ne voudrait pas avoir un Paradis incomplet. Il vous attend, comme je le
fais. Je suis incomplet sans votre partie en moi. Et à mesure que je suis complété
nous allons ensemble vers notre ancien domicile, préparé pour nous avant que le
temps soit, et gardé inchangé par le temps, immaculé et sûr, comme il sera enfin,
quand le temps sera terminé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1493 L.379

383

Que cette révision soit alors votre cadeau pour moi. Car de ceci seulement j'ai
besoin ; que vous entendiez les mots que je parle, et les donniez au monde. Vous
êtes ma voix, mes yeux, mes pieds, mes mains, à travers lesquels je sauve le
monde. Le Soi à partir Duquel je vous appelle n'est que le vôtre. Vers Lui nous allons
ensemble. Prenez la main de votre frère, car ceci n'est pas un chemin que nous
parcourons seul. En lui je marche avec vous, et vous avec moi. Notre Père veut que
Son Fils soit un avec Lui. Qu‟y a-t-il qui vive qui ne doive alors ne faire qu‟un avec
vous ?

Que cette révision devienne un temps en lequel nous partageons une nouvelle
expérience pour vous, pourtant une aussi vieille que le temps, et plus vieille encore.
Consacré soit votre Nom. Votre gloire sans souillure éternellement. Et votre
complétude maintenant achevée, comme Dieu l'a établie. Vous êtes Son Fils,
complétant Son extension en la vôtre. Nous ne pratiquons qu'une vérité antique que
nous connaissions avant que l'illusion ait semblé revendiquer le monde. Et nous
remémorons au monde qu'il est libre de toute illusion chaque fois que nous disons,

« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »

Avec ceci nous commençons chaque jour de notre révision. Avec ceci nous
commençons et finissons chaque période de temps de pratique. Et avec cette
pensée nous dormons, pour nous éveiller une fois encore avec ces mêmes mots sur
nos lèvres, pour accueillir un autre jour. Chaque pensée que nous révisons nous
l'enveloppons en elle, et utilisons les pensées pour la tenir au premier rang dans nos
mentals, et la garder claire en notre mémoire tout au long du jour. Et ainsi, quand
nous aurons fini cette révision, nous aurons reconnu que les mots que nous parlons
sont vrais.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1494 L.380

384

Encore les mots ne sont que des aides, et à n‟être utilisés, sauf au
commencement et à la fin des périodes de pratique, que pour rappeler au mental, au
besoin, son intention. Nous plaçons la foi en l'expérience qui vient de la pratique, pas
en le moyen que nous utilisons. Nous attendons l'expérience, et reconnaissons que
c'est seulement ici que la conviction repose. Nous utilisons les mots, et essayons et
essayons encore d'aller au-delà de leur signification, qui est loin au-delà de leur son.
Le son s'affaiblit et disparaît, à mesure que nous approchons la Source de la
signification. C'est ici que nous trouvons le repos.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1495 L.381

385

171. « Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »


151) « Toutes les choses sont écho de la Voix pour Dieu. »
« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »
152) « Le pouvoir de décision est mon bien. »
« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »

172. « Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »


153) « En mon absence de défense ma sécurité repose. »
« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »
154) « Je suis parmi les ministres de Dieu. »
« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je »

173. « Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »


155) « Je vais faire un pas en arrière et Le laisser conduire le chemin. »
« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »
156) « Je marche avec Dieu dans une sainteté parfaite. »
« Dieu n'est qu'Amour, et par conséquent tel suis-je. »

174. « Dieu n'est qu'Amour, et donc tel suis-je. »


157) « En Sa Présence voudrais-je entrer maintenant. »
« Dieu n'est qu'Amour, et donc tel suis-je. »
158) « Aujourd'hui j'apprends à donner comme je reçois. »
« Dieu n'est qu'Amour et donc tel suis-je. »

175. « Dieu n'est qu'Amour, et donc tel suis-je. »


159) « Je donne les miracles que j'ai reçus. »
« Dieu n'est qu'Amour, et donc tel suis-je. »
160) « Je suis chez moi. La peur est l'étranger ici. »
« Dieu n'est qu'Amour, et donc tel suis-je. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1496 L.382

386

176. « Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi »


161) « Donne-moi ta bénédiction, Fils sacré de Dieu. »
« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »
162) « Je suis comme Dieu m'a créé. »
« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »

177. « Dieu est seulement Amour, et donc je le suis aussi. »


163) « Il n'y a aucune mort. Le Fils de Dieu est libre. »
« Dieu est seulement Amour, et donc je le suis aussi. »
164) « Maintenant sommes-nous un avec Lui Qui est notre Source. »
« Dieu est seulement Amour, et donc je le suis aussi. »

178. « Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »


165) « Que mon mental ne dénie pas la Pensée de Dieu. »
« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »
166) « Il m'est confié les cadeaux de Dieu. »
« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »

179. « Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »


167) « Il y a une unique vie, et que je partage avec Dieu. »
« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »
168) « Votre grâce m'est donnée. Je la demande maintenant. »
« Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »

180. « Dieu est seulement Amour, et par conséquent le suis-je aussi. »


169) « Par la grâce je vis. Par la grâce je suis délivré. »
« Dieu est seulement Amour, et par conséquent le suis-je aussi. »
170) « Il n'y a aucune cruauté en Dieu ni aucune en moi. »
« Dieu est seulement Amour, et par conséquent le suis-je aussi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1497 L.383

Christ n‟ignore personne. A travers ceci vous savez


Qu‟il est le Fils de Dieu. Vous reconnaissez Sa touche
Dans la douceur universelle. Son amour
S‟étend à chaque personne. Ses yeux voient
L‟Amour de Dieu en chaque chose qu‟Il voit.
Aucuns mots que ceux que dicte la Voix de Son Père
Ne peuvent atteindre Ses oreilles. Ses mains pour toujours tiennent
Celles de son frère, et Ses bras restent tendus
En un accueil sacré. Voudriez-vous Le regarder
Et L‟entendre vous appeler en ce jour de Noël ?

Voyez, Il vous offre Ses yeux pour voir,


Ses oreilles pour écouter la Voix de Son Père,
Ses mains pour tenir celles de Son frère, et Ses bras
Pour L‟atteindre comme Il voudrait vous atteindre.
Vous êtes aussi semblable à Lui qu‟Il l‟est à Dieu,
Et vous à Dieu parce que vous êtes semblable à Lui.
Tout ce qu‟il vous offre n‟est que votre bien.
Acceptez Ses cadeaux pour vous en ce jour de Noël,
Que vous qui êtes tel que Dieu vous a créé
Puissiez venir reconnaître le Christ en vous.

Noël, 1969,

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1498 L.384

387
14 mai 1970,

Nos quelques leçons suivantes forment un point particulier de l'affirmation de


votre volonté de rendre votre faible engagement fort ; vos buts éparpillés assemblés
en une unique intention. Il ne vous est pas demandé un dévouement total tout le
temps pour le moment. Mais il vous est demandé de pratiquer maintenant pour
atteindre le sentiment de paix qu'un tel engagement unifié va accorder, même si c'est
seulement de façon intermittente. C'est expérimenter ceci qui rend sûr que vous allez
donner votre totale bonne volonté pour suivre le chemin que le cours établit.

Nos leçons sont maintenant particulièrement adaptées à élargir les horizons,


et à des approches directes des blocages particuliers qui gardent votre vision étroite,
et trop limitée pour vous laisser voir la valeur de votre but. Nous tentons maintenant
de lever ces blocages, aussi brièvement que ce soit. Les mots seuls ne peuvent pas
communiquer le sentiment de libération que leur levée apporte. Mais l'expérience de
la liberté et de la paix qui arrive à mesure que vous abandonnez le contrôle étroit de
ce que vous voyez parle pour elle-même. Votre motivation va être si intensifiée que
les mots deviennent de peu d‟importance. Vous allez être sûr de ce que vous voulez,
et de ce qui est sans valeur.

Et ainsi nous commençons notre voyage au-delà des mots en nous


concentrant d'abord sur ce qui gêne encore votre progrès. L'expérience de ce qui
existe au-delà de la défensivité reste au-delà de l'accomplissement tant que c‟est
dénié. Cela peut être là, mais vous ne pouvez pas accepter sa présence. Alors nous
tentons maintenant d'aller après toutes les défenses pendant un petit moment
chaque jour. Rien de plus que ceci n'est demandé, parce que rien de plus que ceci
n'est nécessaire. Ce sera assez pour garantir que le reste va arriver.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1499 L.385

388
14 mai 1970,

181. « J'ai confiance en mes frères, qui sont un avec moi. »

Croire en vos frères est essentiel pour établir et soutenir votre foi en votre
capacité de transcender doute et manque d‟une conviction sûre en vous-même.
Quand vous attaquez un frère, vous proclamez qu'il est limité par ce que vous avez
perçu en lui. Vous ne regardez pas au-delà de ses erreurs. A la place, elles sont
magnifiées, devenant des blocages pour votre conscience du Soi qui repose au-delà
de vos propres erreurs, et après ses péchés apparents tout autant qu'après les
vôtres.

La perception a un point de mire. C'est ceci qui donne cohérence à ce que


vous voyez. Ne changez que ce point de mire, et ce que vous considérez changera
en conséquence. Votre vision va maintenant basculer, pour soutenir l'intention qui a
remplacé celle que vous teniez auparavant. Enlevez votre focalisation des péchés de
votre frère, et vous expérimentez la paix qui vient de la foi en l'impeccabilité. Cette foi
reçoit son seul support sûr de ce que vous voyez en les autres après leurs péchés.
Car leurs erreurs, si vous vous focalisez dessus, sont les témoins des péchés en
vous. Et vous n'allez pas transcender leur vision et voir l'absence de péché57 qui
repose au-delà.

Par conséquent, en pratiquant aujourd'hui, nous laissons d'abord toutes ces


petites focalisations donner le passage à notre grand besoin de laisser notre
absence de péché devenir apparente. Nous instruisons nos mentals que c'est ceci
que nous cherchons, et seulement ceci, pendant juste un petit moment. Nous ne
nous soucions pas de nos buts futurs. Et ce que nous avons vu à l'instant précédent
ne nous soucie pas dans cet intervalle de temps en lequel nous pratiquons changer
notre intention. Nous cherchons l'innocence et rien d'autre. Nous ne la cherchons
avec aucun souci que maintenant.

57
« sinlessnes » que je traduis par « absence de péché » ou « impeccabilité » ou « innocence ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1500 L.386

389

Un risque majeur pour le succès a été l'engagement dans vos buts passés et
futurs. Vous avez été tout à fait préoccupé par combien les buts que ce cours défend
sont extrêmement différents de ceux que vous teniez auparavant. Et vous avez aussi
été consterné par la pensée déprimante et restrictive que, même si vous deviez
réussir, vous allez inévitablement perdre à nouveau votre chemin.

Quelle importance ceci pourrait-il avoir ? Car le passé a disparu ; le futur n'est
qu'imaginé. Ces soucis ne sont que des défenses contre le changement présent de
focalisation de la perception. Rien de plus. Nous laissons ces limitations vaines de
côté un petit moment. Nous ne regardons pas les croyances passées, et ce que nous
allons croire ne va pas s'immiscer en nous maintenant. Nous entrons dans le temps
de pratique avec une unique intention ; considérer l'impeccabilité à l'intérieur.

Nous reconnaissons que nous avons perdu ce but si la colère bloque notre
chemin sous quelque forme. Et si les péchés d'un frère nous apparaissent, notre
focalisation étrécie va réduire notre vision, et tourner notre regard sur nos propres
erreurs, que nous allons magnifier et appeler nos « péchés ». Alors, pendant un petit
moment, sans considérer le passé ni le futur, si de tels blocages devaient se lever
nous les transcenderons avec les instructions à nos mentals pour changer leur
focalisation, en disant :

« Ce n'est pas ceci que je voudrais considérer.


Je crois en mes frères, qui sont un avec moi. »

Et nous allons aussi utiliser cette pensée pour nous garder en sécurité tout au
long du jour. Nous ne cherchons pas des buts à longue portée. A mesure que
chaque obstruction semble bloquer la vision de notre absence de péché, nous ne
cherchons qu'à suspendre un instant hors de la misère que la focalisation sur le
péché va amener, laquelle non corrigée va demeurer.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1501 L.387

390

Pas plus que nous ne demandons des fantasmes. Car ce que nous cherchons
à considérer est réellement là. Et à mesure que notre focalisation ira au-delà des
erreurs, nous appréhenderons un monde entièrement impeccable. Quand voir ceci
est tout ce que nous voulons voir, quand ceci est tout ce que nous cherchons au
nom de la vraie perception, les yeux de Christ inévitablement sont nôtres. Et l'Amour
qu'Il ressent pour nous devient nôtre aussi. Ceci deviendra la seule chose que nous
voyons reflétée dans le monde et en nous-même.

Le monde qui autrefois proclamait nos péchés devient la preuve que nous
sommes impeccable. Et notre Amour pour quiconque nous considérons atteste de
notre remémoration du Soi sacré Qui ne connaît aucun péché, et qui jamais n'aurait
pu concevoir quelque chose sans Son impeccabilité. Nous cherchons ce souvenir
alors que nous tournons nos mentals vers la pratique aujourd'hui. Nous ne regardons
ni en avant ni en arrière. Nous regardons droit dans le présent. Et nous donnons
notre confiance à l'expérience que nous demandons maintenant. Notre impeccabilité
n'est que la Volonté de Dieu. Cet instant est notre volonté une avec La Sienne.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1502 L.388

391 373 345 391


15 mai 1970,

1832. « J‟en appelle58 au Nom de Dieu et au mien. »

Le Nom de Dieu est sacré, mais pas plus sacré que le vôtre. Invoquer Son
Nom n'est qu'invoquer le vôtre. Un père donne à son fils son nom, et ainsi identifie le
fils avec lui. Ses frères partagent son nom, et ainsi sont-ils unis d'un lien vers lequel
ils se tournent pour leur identité. Le Nom de votre Père vous rappelle qui vous êtes,
même à l'intérieur d'un monde qui ne le sait pas ; quand bien même vous ne vous en
souveniez pas.

Le Nom de Dieu ne peut pas être entendu sans réponse, ni dit sans un écho
dans le mental qui vous appelle à vous souvenir. Dites Son Nom, et vous invitez les
anges à entourer la terre sur laquelle vous vous tenez, et à chanter pour vous
comme ils étendent leurs ailes pour vous garder en sécurité, et vous abritent de
chaque pensée du monde qui voudrait faire intrusion dans votre sainteté.

Répétez le Nom de Dieu, et le monde entier répond en laissant tomber les


illusions. Chaque rêve auquel le monde tient chèrement a subitement disparu, et où il
semblait se tenir vous trouvez une étoile ; un miracle de grâce. Les malades se
lèvent, guéris de leurs pensées maladives. Les aveugles peuvent voir, les sourds
peuvent entendre. Ceux qui sont dans le chagrin larguent leurs lamentations, et les
larmes de douleurs sont séchées alors qu‟un rire heureux vient bénir le monde.

Répétez le Nom de Dieu, et les petits noms ont perdu leur signification.
Aucune tentation ne devient autre chose qu'une chose sans nom et non désirée
devant le Nom de Dieu. Répétez Son Nom, et voyez comme c‟est facilement que
vous allez oublier les noms de tous les dieux que vous estimiez. Ils ont perdu le nom
de dieu que vous leur donniez. Ils deviennent anonymes et sans valeur pour vous,
bien qu‟auparavant vous laissiez le Nom de Dieu remplacer leurs petits noms, vous
vous teniez devant eux avec adoration, en les appelant dieux.

58
« J’en appelle » ou « j’invoque » ou « j’évoque » ...

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1503 L.389

392 396 392

Répétez le Nom de Dieu, et invoquez votre Soi, Dont le Nom est le Sien.
Répétez Son Nom, et toutes les choses minuscules, anonymes sur terre glissent en
une perspective correcte. Ceux qui invoquent le Nom de Dieu ne peuvent pas
méprendre l'anonyme pour le Nom, ni le péché pour la grâce, ni le corps pour le Fils
sacré de Dieu. Et si vous deviez vous joindre à un frère vous asseyant avec lui en
silence, et répétant le Nom de Dieu en même temps que lui à l'intérieur de votre
mental tranquille, que vous aurez établi là un autel qui parvient à Dieu Lui-même et
Son Fils.

Ne pratiquez que ceci aujourd'hui ; répétez le Nom de Dieu lentement à


nouveau et encore à nouveau. Devenez oublieux de chaque nom sauf du Sien.
N'entendez rien d'autre. Que toutes vos pensées soient ancrées sur Ceci. Aucun
autre mot nous n‟utilisons sauf au début, quand nous disons l'idée d'aujourd'hui mais
qu'une fois. Et puis le Nom de Dieu devient notre seule pensée, notre seul mot, la
seule chose qui occupe nos mentals, le seul souhait que nous ayons, le seul son de
quelque signification, et le seul Nom de tout ce que nous désirons voir ; de tout ce
que nous voudrions appeler notre bien.

Ainsi nous donnons une invitation qui ne peut jamais être refusée. Et Dieu va
venir, et y répondre Lui-même. Ne pensez pas qu'Il entende les petites prières de
ceux qui L'invoquent avec les noms des idoles chéries par le monde. Ils ne peuvent
pas L'atteindre ainsi. Il ne peut pas entendre des demandes qu‟Il ne soit pas Lui-
même, ni que Son Fils reçoive un autre nom que le Sien. Répétez Son Nom, et vous
Le reconnaissez en tant que seul Créateur de Réalité. Et vous reconnaissez aussi
que Son Fils est partie de Lui, créant en Son Nom.

Asseyez-vous silencieusement, et laissez Son Nom devenir l'idée qui englobe


tout ce que tient votre mental complètement. Laissez toutes les pensées être
tranquilles excepté celle-ci. Et à toutes les autres pensées répondez avec Ceci, et
voyez le Nom de Dieu remplacer le millier de petits noms que vous avez donnés à
vos pensées, en ne réalisant pas qu'il y a un Nom unique pour tout ce qui est, et tout
ce qui sera.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1504 L.390

393 397 393

Aujourd'hui vous pouvez atteindre un état en lequel vous expérimenterez les


cadeaux de grâce. Vous pouvez échapper à tous les liens du monde, et donner au
monde la même délivrance que vous avez trouvée. Vous pouvez vous souvenir de
ce que le monde a oublié, et lui offrir votre propre remémoration. Vous pouvez
accepter aujourd'hui la partie que vous jouez dans son salut, et dans le vôtre aussi.
Et les deux peuvent être accomplis parfaitement.

Tournez-vous vers le Nom de Dieu pour votre délivrance, et elle vous est
donnée. Aucune prière que celle-ci n'est nécessaire, car elle les contient toutes à
l'intérieur d'elle. Les mots sont insignifiants, et toutes les requêtes non nécessaires
quand le Fils de Dieu évoque le Nom de son Père. Les Pensées de son Père
deviennent son bien. Il prétend à tout ce que son Père a donné, est encore en train
de donner, et donnera éternellement. Il L'invoque pour que toutes les choses qu'il
pensait avoir faites soient anonymes à présent, et qu'à leur place le Nom sacré de
Dieu devienne son jugement de leur absence de valeur.

Toutes les petites choses sont silencieuses. Les petits sons sont maintenant
inaudibles. Les petites choses de la terre ont disparu. L'univers ne consiste en rien
que le Fils de Dieu, qui invoque son Père. Et la Voix de son Père donne réponse au
Nom sacré de son Père. Dans cette relation éternelle, tranquille, en laquelle la
communication transcende de loin tous les mots, et pourtant excède en profondeur
et en hauteur tout ce que les mots seraient capables de transmettre, est la paix
éternelle. Au Nom de notre Père, nous voudrions expérimenter cette paix aujourd'hui.
Et en Son Nom, elle nous sera donnée.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1505 L.391

391 394
18 mai 1970,
1823. « Je vais être tranquille un instant et aller à la maison. »

Ce monde où vous semblez vivre n'est pas un domicile pour vous. Et quelque
part dans votre mental vous savez que ceci est vrai. Une mémoire de domicile
continue à vous hanter, comme s'il y avait un lieu qui vous appelait au retour, bien
que vous ne reconnaissiez pas la Voix, ni ce que c'est que la Voix vous rappelle.
Pourtant encore vous vous sentez un étranger ici, d'un ailleurs tout ignoré. Rien
d'assez défini que vous puissiez dire avec certitude que vous êtes un exilé ici. Juste
un sentiment persistant, parfois pas plus qu'une minuscule palpitation, à d'autres
moments difficilement remémoré, activement écarté, mais qui va revenir de façon
sûre dans le mental à nouveau.

Nul ne peut que savoir de quoi nous parlons. Cependant certains essaient de
mettre de côté leur souffrance en des jeux qu'ils jouent pour occuper leur temps, et
tenir leur tristesse à distance. D'autres vont dénier qu'ils sont tristes, et ne
reconnaissent pas leurs larmes du tout. D'autres encore vont maintenir que ce dont
nous parlons est illusion, à ne pas être considéré davantage qu'un rêve. Qui
pourtant, en simple honnêteté, sans défensivité ni auto tromperie, pourrait nier qu'il
comprend les mots que nous parlons ?

Nous parlons aujourd'hui pour quiconque marche en ce monde, car il n'est pas
chez lui. Il va avec incertitude de-ci de-là en une recherche sans fin, cherchant dans
l'obscurité ce qu'il ne peut pas trouver ; ne reconnaissant pas ce que c'est qu'il
cherche. Un millier de maisons il fabrique, pourtant aucune ne contente son mental
sans repos. Il ne comprend pas qu'il construit en vain. La maison qu'il cherche ne
peut pas être faite par lui. Il n'y a aucun substitut pour le Paradis. Tout ce qu'il a
jamais fait a été l'enfer.

Peut-être vous pensez que c'est la maison de votre enfance que vous
voudriez retrouver. L'enfance de votre corps, et le lieu de son abri, sont une mémoire
maintenant si déformée que vous retenez simplement une image d'un passé qui ne
s'est jamais produit. Encore il y a un Enfant en vous Qui cherche la maison de Son
Père, et sait qu'Il est étranger ici. Cette Enfance est éternelle, avec une innocence
qui va durer pour toujours. Où cet Enfant va aller59 est terre sacrée. C'est Sa sainteté
qui éclaire le Paradis, et qui amène à la terre la réflexion pure de la lumière au-
dessus, en laquelle la terre et le Paradis sont joints comme un.

59
Ou « doit aller ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1506 L.392

392 395

C'est cet Enfant en vous que votre Père connaît comme Son Propre Fils. C'est
cet Enfant Qui connaît Son Père. Il désire aller chez Lui si profondément, si
incessamment, Sa voix vous implore de Le laisser reposer un moment. Il ne
demande pas plus que juste quelques instants de répit ; juste un intervalle dans
lequel Il puisse retourner respirer à nouveau l'air sacré qui emplit la maison de Son
Père. Vous êtes Sa maison aussi. Il reviendra. Mais donnez-Lui juste un petit temps
pour être Lui-même, en la paix qui est Sa maison, reposant en silence et en paix et
dans l'amour.

Cet enfant a besoin de votre protection. Il est loin de chez Lui. Il est si petit
qu'Il semble si facilement exclu, Sa Voix minuscule si aisément obscurcie, Son appel
à l'aide presque pas entendu parmi les sons grinçants et les bruits discordants et
rauques du monde. Pourtant Il sait qu'en vous demeure encore Sa protection sûre.
Vous ne Le mettrez pas en échec. Il va aller chez Lui, et vous tout avec Lui.

Cet enfant est votre absence de défense ; votre force. Il a confiance en vous.
Il est venu parce qu'Il savait que vous n'échouerez pas. Il vous parle en murmurant
de Sa maison sans arrêt. Car Il voudrait vous ramener avec Lui, que Lui Lui-même
puisse rester, et ne pas retourner à nouveau où Il n'appartient pas, et où Il vit en
paria dans un monde de pensées étrangères. Sa patience n'a aucunes limites. Il
attendra jusqu'à ce que vous entendiez Sa Voix douce à l'intérieur de vous, vous
appelant à Le laisser aller en paix, tout avec vous, là où Il est chez Lui, et vous avec
Lui.

Quand vous serez tranquille un instant, quand le monde s'éloignera de vous,


quand les idées sans valeur cesseront d'avoir de la valeur dans votre mental agité,
alors vous entendrez Sa Voix. Si poignant est Son appel vers vous que vous n'allez
pas Lui résister plus longtemps. A cet instant Il vous emmènera chez Lui, et vous
resterez avec Lui dans une tranquillité parfaite, en silence et en paix, au-delà de tous
les mots, hors d'atteinte de la peur et du doute, sublimement certain que vous êtes
chez vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1507 L.393

393 394 396 391

Reposez avec Lui fréquemment aujourd'hui. Car Il voulait devenir un petit


Enfant que vous puissiez apprendre de Lui combien il est fort celui qui vient sans
défenses, en offrant seulement des messages d'amour à ceux qui pensent qu'Il est
leur ennemi. Il tient la puissance du Paradis en Sa main et les appelle ami, et leur
donne Sa force, pour qu'ils puissent voir qu'Il voudrait être Ami pour eux. Il demande
qu‟ils Le protègent, car Sa maison est loin, et qu'Il n'y retournera pas seul.

Christ est re-né comme simplement un petit Enfant chaque fois qu'un
vagabond voudrait quitter sa maison. Car il doit apprendre que ce qu'il voudrait
protéger n'est que cet Enfant, Qui vient sans défenses et Qui est protégé par
l'absence de défense. Rentrez chez vous avec Lui de temps en temps aujourd'hui.
Vous êtes tout autant un étranger ici qu'Il l'est.

Prenez le temps aujourd'hui de laisser de côté votre bouclier qui ne sert à rien,
et de déposer la lance et l'épée que vous leviez contre un ennemi sans existence.
Christ vous a appelé ami et frère. Il est même venu demander votre aide pour Le
laisser rentrer chez Lui aujourd'hui complété et complètement. Il est venu comme le
fait un petit enfant, qui doit supplier son père pour la protection et pour l'amour. Il
gouverne l'univers, et pourtant Il demande incessamment que vous reveniez avec
Lui, et ne preniez pas des illusions pour vos dieux plus longtemps.

Vous n'avez pas perdu votre innocence. C'est à elle que vous aspirez. C'est le
désir de votre coeur. C'est la Voix que vous entendez, et c'est l'Appel qui ne peut pas
être dénié. L'Enfant sacré demeure avec vous. Son domicile est le vôtre. Aujourd'hui
Il vous donne Son absence de défensivité, et vous l'acceptez en échange de tous les
jouets de bataille que vous avez faits. Et maintenant le chemin est ouvert, et le
voyage a une fin en vue enfin. Soyez tranquille un instant et rentrez à la maison avec
Lui, et soyez en paix un moment.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1508 L.394

398 378
22 mai 1970,

184. « Le Nom de Dieu est mon héritage. »

Vous vivez par symboles. Vous avez fabriqué des noms pour toutes les
choses que vous voyez. Chacune d'elle devient une entité séparée, identifiée par son
propre nom. Par ceci vous la sculptez hors de l'unité. Par ceci vous désignez ses
attributs particuliers, et l‟établissez à l'écart des autres choses en accentuant
l'espace autour d'elle. Cet espace vous le posez entre toutes les choses auxquelles
vous donnez un nom différent ; tous les événements en termes de lieu et de temps ;
tous les corps qui sont salués par un nom.

Cet espace que vous voyez comme séparant toutes les choses les unes des
autres est le moyen par lequel la perception du monde est accomplie. Vous voyez
quelque chose où rien n'est, et aussi bien ne voyez rien où il y a unité ; un espace
entre toutes les choses, entre toutes les choses et vous. Ainsi pensez-vous que vous
avez donné vie en la séparation. Par cette division vous pensez que vous êtes établi
comme une unité qui fonctionne avec une volonté indépendante.

Quels sont ces noms par lesquels le monde devient une série d'événements
distincts, de choses désunies, de corps gardés indépendamment et contenant des
morceaux de mental comme consciences séparées ? Vous leur avez donné ces
noms, établissant la perception comme vous avez souhaité que la perception soit.
Aux choses sans nom il a été donné des noms, et ainsi réalité leur a été donnée
aussi. Car à ce qui est nommé il est donné une signification et cela alors sera vu
comme signifiant ; une cause de vrai effet, avec une conséquence inhérente à elle-
même.

Ceci est la façon dont la réalité est faite par une vision partielle, établie
intentionnellement contre la vérité donnée. Son ennemi est la complétude. Elle
conçoit des petites choses et les considère. Et un manque d'espace, un sentiment
d'unité ou une vision qui voit différemment, deviennent les menaces qu'elle doit
surmonter, combattre et dénier.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1509 L.395

399

Pourtant cette autre vision reste encore une direction naturelle pour le mental
pour canaliser sa perception. Il est difficile d'enseigner au mental un millier de noms
étrangers, et des milliers de plus. Encore vous croyez que ceci est ce qu'apprendre
signifie ; son unique but essentiel par lequel la communication est accomplie, et par
lequel des concepts peuvent être partagés de façon signifiante.

Ceci est la somme de l'héritage que le monde accorde. Et chaque personne


qui apprend à penser qu'il en est ainsi accepte les signes et les symboles qui
affirment que le monde est réel. C'est pour ceci qu'ils se tiennent. Ils ne laissent
aucun doute que ce qui est nommé soit là. Cela peut être vu, comme c'est anticipé.
Ce qui dénie que c'est faux vrai n'est qu'illusion, car c'est la réalité ultime. Mettre ceci
en question est folie ; accepter sa présence est la preuve de la santé.

Tel est l'enseignement du monde. C'est une phase d'apprentissage à travers


laquelle chaque personne qui vient doit passer. Mais au plus tôt elle perçoit ce sur
quoi il repose, combien ses prémisses sont contestables, combien ses résultats
douteux, au plus tôt met-elle ses effets en question. Un apprentissage qui s‟arrête à
ce que le monde voudrait enseigner s‟arrête à court de signification. A la place
même, il ne sert que comme point de départ à partir duquel une autre sorte
d'apprentissage peut commencer, une nouvelle perception peut être gagnée, et tous
les noms arbitraires que le monde accorde peuvent être rétractés à mesure qu'ils
sont élevés au doute.

Ne pensez pas que vous avez fait le monde. Des illusions, oui ! Mais ce qui
est vrai sur terre et au Paradis est au-delà de votre façon de le nommer. Quand vous
faites appel à un frère, c'est à son corps que vous faites appel. Sa vraie Identité est
cachée pour vous par ce que vous croyez qu'il est réellement. Son corps fait une
réponse à ce pour quoi vous l'avez appelé, car son mental consent à prendre le nom
que vous lui avez donné comme le sien. Et ainsi son unité est déniée deux fois, car
vous le percevez séparé de vous, et il accepte ce nom séparé comme sien.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1510 L.396

400

Ce serait d'ailleurs étrange si il vous était demandé d'aller au-delà de tous les
symboles du monde, en les oubliant pour toujours ; et encore qu'il vous soit demandé
de prendre une fonction d'enseignement. Vous avez besoin d'utiliser les symboles du
monde un moment. Mais ne soyez pas vous aussi trompé par eux. Ils ne se tiennent
pas du tout pour quelque chose, et dans votre pratique c'est cette pensée qui va
vous délivrer d'eux. Ils ne deviennent que le moyen par lequel vous pouvez
communiquer en des façons que le monde peut comprendre, mais que vous
reconnaissez comme n‟étant pas l'unité où la vraie communication peut être trouvée.

Ainsi ce dont vous avez besoin ce sont des intervalles chaque jour en lesquels
l'apprentissage du monde devient une phase transitoire ; une prison depuis laquelle
vous entrez dans la lumière du soleil et oubliez l'obscurité. Ici vous comprenez la
Parole, le Nom Que Dieu vous a donné ; l'Unique Identité Que toutes les choses
partagent ; l'unique constatation de ce qui est vrai. Et puis reculez vers l'obscurité,
pas parce que vous pensez qu'elle soit réelle, mais seulement pour proclamer son
irréalité en des termes qui encore ont une signification dans le monde que l'obscurité
régit.

Utilisez tous les petits noms et symboles qui délimitent le monde d'obscurité.
Encore ne les acceptez pas comme votre réalité. Le Saint Esprit les utilise tous, mais
Il n'oublie pas que la création a Un Nom, Une signification, et une seule Source Qui
unifie toutes les choses à l'intérieur d'Elle-même. Utilisez tous les noms que le
monde leur confère mais par commodité, encore n'oubliez pas qu'elles partagent le
Nom de Dieu tout avec vous.

Dieu n'a aucun nom. Et pourtant Son Nom devient la leçon finale que toutes
les choses sont une, et à cette leçon tout apprentissage se termine. Tous les noms
sont unifiés ; tout espace est empli de la réflexion de la vérité. Chaque intervalle est
fermé, et la séparation guérie. Le Nom de Dieu est l‟héritage qu'Il a donné à ceux qui
ont choisi que l'enseignement du monde prenne la place du Paradis. Dans notre
pratique, notre intention est de laisser nos mentals accepter ce qu‟Il a donné comme
la réponse à l'héritage pitoyable que vous avez fabriqué comme tribut approprié au
Fils qu'Il Dieu aime.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1511 L.397

401

Nul ne peut échouer qui cherche de la signification du Nom de Dieu.


L'expérience doit venir complémenter la Parole. Mais d'abord vous devez accepter
Un Nom pour toute réalité, et réaliser que les nombreux noms que vous avez donnés
à ses aspects ont déformé ce que vous voyez, mais n'ont pas interféré du tout avec
la vérité. Un Nom nous amenons dans notre pratique. Un Nom nous utilisons pour
unifier notre vision.

Et bien que nous utilisions un nom différent pour chaque conscience d'un
aspect du Fils de Dieu, nous comprenons qu'ils n'ont qu'Un Nom, Qu'Il leur a donné.
C'est ce Nom que nous utilisons en pratiquant. Et à travers Son utilisation,
disparaissent toutes les séparations folles qui nous gardaient aveugles. Et il nous est
donné la force de voir au-delà d'elles. Maintenant notre vue est bénie avec les
bénédictions que nous pouvons donner comme nous recevons.

Père, notre Nom est le Vôtre. En Lui nous sommes unis avec toutes les
choses vivantes, et Vous Qui êtes leur Unique Créateur. Ce que nous avons fait et
appelons de nombreux noms différents n'est qu'une ombre que nous avons essayé
de jeter sur Votre Propre Réalité. Et nous sommes heureux et reconnaissants de
nous être trompés. Toutes nos fautes nous les donnons à Vous, que nous puissions
être absous de tous les effets que nos erreurs semblaient avoir. Et nous acceptons la
vérité que Vous donnez, à la place de chacune d'elles. Votre Nom est notre salut et
notre évasion de ce que nous avons fait. Votre Nom nous unit dans l'Unicité qui est
notre héritage et notre paix. Amen.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1512 L.398

402 382
26 mai 1970,

185. « Je veux la paix de Dieu. »

Dire ces mots n'est rien. Mais signifier ces mots est tout. Si vous ne pouviez
faire que vraiment les penser juste un instant, il n'y aurait aucun chagrin futur
possible pour vous sous quelque forme ; en quelque lieu ni temps. Le Paradis serait
complètement rendu à la pleine conscience, la mémoire de Dieu entièrement
restaurée, la résurrection de toute création pleinement reconnue.

Nul ne peut signifier ces mots et ne pas être guéri. Il ne peut pas jouer avec
des rêves, ni penser qu'il est lui-même un rêve. Il ne peut pas faire un enfer et le
penser réel. Il veut la paix de Dieu, et elle lui est donnée. Car cela est tout ce qu'il
veut, et cela est tout ce qu'il recevra. Beaucoup ont dit ces mots. Mais peu en effet
les ont signifiés. Vous n'avez qu'à considérer le monde que vous voyez autour de
vous pour être sûr d'à quel point très peu ils sont. Le monde serait complètement
changé, si deux s'accordaient sur le fait que ces mots expriment la seule chose qu'ils
veulent.

Deux mentals avec une unique intention deviennent si forts que ce qu'ils
veulent devient la Volonté de Dieu. Car des mentals peuvent se joindre seulement en
vérité. Dans des rêves, aucun duo ne peut partager la même intention. Pour chacun,
de héros du rêve est différent ; le résultat voulu pas le même pour les deux. Perdant
et gagnant alternent simplement en des canevas changeants, selon que la proportion
de gain à perte et de perte à gain revêt un aspect différent ou une autre forme.

Encore seul un compromis un rêve peut apporter. Quelquefois il prend la


forme d'une union, mais seulement la forme. La signification doit échapper au rêve,
car la compromission est le but de rêver. Des mentals ne peuvent pas s'unir dans
des rêves. Ils y font simplement des affaires. Et quelle affaire peut leur donner la paix
de Dieu ? Des illusions viennent prendre Sa place. Et ce qu'Il signifie est perdu pour
des mentals endormis avec l'intention du compromis, chacun pour son gain et pour la
perte d'un autre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1513 L.399

403

Signifier que vous voulez la paix de Dieu est renoncer à tous les rêves. Car
nul qui veuille des illusions ne signifie ces mots, et par conséquent cherche le moyen
qui amène des illusions. Il les a considérées, et ne les a pas trouvées à la hauteur.
Maintenant il cherche à aller au-delà d'elles, en reconnaissant qu'un autre rêve
n'offrirait rien de plus que tous les autres. Les rêves sont un pour lui. Et il a appris
que leur seule différence en est une de forme, car l'un amènera les mêmes
désespoir et misère que le fait le reste.

Le mental qui signifie que tout ce qu'il veut est la paix doit se joindre avec les
autres mentals, car c'est comment la paix est obtenue. Et quand le souhait pour la
paix est authentique, le moyen de la trouver est donné sous une forme que chaque
mental qui la cherche honnêtement peut comprendre. Quelle que soit la forme que la
leçon prenne elle est organisée pour lui de telle façon qu'il ne puisse pas la mé-
comprendre, si sa demande est sincère. Et s'il demande sans sincérité, il n'y a
aucune forme sous laquelle la leçon va rencontrer l'acceptation et être véritablement
apprise.

Consacrons aujourd'hui notre pratique à reconnaître que nous signifions


réellement les mots que nous disons. Nous voulons la paix de Dieu. Ceci n'est pas
un vain souhait. Ces mots ne demandent pas qu'un autre rêve nous soit donné. Ils
ne demandent pas un compromis, ni n'essaient de faire une autre affaire dans
l'espoir qu'il puisse encore y en avoir une qui peut réussir où tout le reste a échoué.
Signifier ces mots constate que les illusions sont en vain, en demandant l'éternel à la
place des rêves changeants qui semblent varier en ce qu'ils offrent, mais sont un de
par leur néant.

Aujourd'hui consacrez vos périodes de pratique à chercher soigneusement


dans votre mental, pour trouver les rêves que vous chérissez encore. Que
demandez-vous dans votre coeur ? Oubliez les mots que vous utilisez pour faire vos
demandes. Considérez seulement ce que vous croyez qui va vous réconforter, et
vous amener le bonheur. Mais ne soyez pas trompé par des illusions attardées, car
leur forme n'est pas ce qui a de l'importance maintenant. Ne laissez pas certains
rêves être plus acceptables, en réservant la honte et le secret à d'autres. Ils sont un.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1514 L.400

404

Et étant un, une unique question devrait être posée à eux tous, « Est-ce que ceci est
ce que je voudrais, au lieu du Paradis et de la paix de Dieu ? »

Ceci est le choix que vous faites. Ne vous trompez pas sur le fait qu'il puisse
en être autrement. Aucun compromis n'est possible en ceci. Vous choisissez la paix
de Dieu, ou vous avez demandé des rêves, et les rêves viendront comme vous les
avez demandés. Encore la paix de Dieu viendra juste aussi certainement, et pour
rester avec vous pour toujours. Elle ne disparaîtra pas avec chaque virage et détour
de la route, pour réapparaître, non reconnue, sous des formes qui se modifient et
changent à chaque pas que vous faites.

Vous voulez la paix de Dieu. Et ainsi le font tous ceux qui semblent chercher
des rêves. Pour eux aussi bien que pour vous-même, vous ne demandez que ceci
quand vous faites cette demande avec profonde sincérité. Car ainsi vous atteignez
ce qu'ils veulent réellement, et joignez votre propre intention avec ce qu'ils cherchent
au-dessus de toutes choses, peut-être inconnu d'eux, mais sûr pour vous. Vous avez
été faible par moments, incertain dans votre intention, et non sûr de ce que vous
vouliez, d'où le chercher, et de vers où vous tourner pour une aide pour l'atteindre.
Une aide vous a été donnée. Et ne voudriez-vous pas en faire usage en la
partageant ?

Nul qui cherche véritablement la paix de Dieu ne peut échouer à la trouver.


Car il demande simplement de ne plus se tromper lui-même en se déniant ce qui est
la Volonté de Dieu. Qui peut rester insatisfait en demandant ce qu'il a déjà ? A qui
pourrait-il ne pas être répondu qui demande une réponse qui est sienne à donner ?
La paix de Dieu est vôtre.

Pour vous la paix a été créée, vous a été donnée par son Créateur, et a été
établie comme Son Propre cadeau éternel. Comment pouvez-vous échouer, alors
que vous ne faites que demander ce qu'Il veut pour vous ? Et comment votre
demande pourrait-elle être limitée à vous seul ? Aucun cadeau de Dieu ne peut être
non partagé. C'est cet attribut qui établit les cadeaux de Dieu à l'écart de tout rêve
qui ait jamais semblé prendre la place de la vérité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1515 L.401

405

Nul ne peut perdre et chacun doit gagner chaque fois que quelque cadeau de
Dieu a été demandé et reçu par quelqu'un. Dieu ne donne que pour unir. Enlever est
sans signification pour Lui. Et quand c'est aussi sans signification pour vous, vous
pouvez être sûr que vous partagez Une Volonté avec Lui, et Lui avec vous. Et vous
saurez aussi que vous partagez Une Volonté avec tous vos frères, dont l'intention est
la vôtre.

C'est cette unique intention que nous cherchons aujourd'hui, en unissant nos
désirs avec le besoin de chaque coeur, l'appel de chaque mental, l'espoir qui repose
au-delà du désespoir, l'amour que l'attaque voudrait cacher, la fraternité que la haine
a cherché à briser, mais qui reste toujours comme Dieu l'a créée. Avec une Aide
semblable à celle-ci à côté de nous, pouvons-nous échouer aujourd'hui alors que
nous demandons que la paix de Dieu nous soit donnée ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1516 L.402

406 387
28 mai 1970,

186. « Le salut du monde dépend de moi. »

Voici la déclaration qui va un jour enlever toute arrogance de chaque mental.


Voici la pensée d'humilité vraie, qui ne contient aucune fonction comme vôtre que
celle qui vous a été donnée. Elle offre votre acceptation d'une partie qui vous est
assignée, sans insister sur un autre rôle. Elle ne juge pas votre propre rôle. Elle ne
fait que reconnaître que la Volonté de Dieu est faite sur terre aussi bien qu'au
Paradis. Elle unit toutes les volontés sur terre en le plan du Paradis pour sauver le
monde, en le rendant à la paix du Paradis.

Ne combattons pas notre fonction. Nous ne l'avons pas établie. Ce n'est pas
notre idée. Les moyens nous sont donnés par lesquels elle sera parfaitement
accomplie. Tout ce qui nous est demandé de faire est d'accepter notre partie avec
une humilité sincère, et de ne pas dénier avec une arrogance auto trompeuse que
nous sommes dignes. Ce qui nous est donné à faire, nous avons la force de le faire.
Nos mentals sont parfaitement adaptés à prendre la partie qui nous est assignée par
Un Qui nous connaît bien.

L'idée d‟aujourd'hui peu sembler tout à fait dégrisante, jusqu'à ce que vous
voyiez sa signification. Tout ce qu'elle dit est que votre Père Se souvient toujours de
vous, et vous offre la confiance parfaite qu'Il garde en vous qui êtes Son Fils. Elle ne
demande pas que vous soyez différent de quelque façon de ce que vous êtes. Que
pourrait demander l'humilité si ce n'est ceci ? Et que dénie l'arrogance si ce n'est ceci
? Aujourd'hui nous n'allons pas nous rétracter de notre assignation depuis de la
position spécieuse que la modestie est outragée. C'est l'orgueil qui voudrait dénier
l'Appel pour Dieu Lui-même.

Toute fausse humilité nous la laissons de côté aujourd'hui, que nous puissions
écouter la Voix de Dieu nous révéler ce qu'Il voudrait que nous fassions. Nous ne
doutons pas de notre compétence pour la fonction qu'Il va nous offrir. Nous allons
être seulement certains qu'Il connaît nos forces, notre sagesse et notre sainteté. Et si
Il nous estime dignes, tels nous sommes. Ce n'est que l'arrogance qui juge
autrement.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1517 L.403

407

Il y a une façon, et seulement une, pour être délivré de l'emprisonnement que


votre plan pour prouver que le faux est vrai vous a amené. Acceptez le plan que
vous n'avez pas fait à la place. Ne jugez pas votre valeur pour lui. Si la Voix de Dieu
vous assure que le salut a besoin de votre partie, et que le tout dépend de vous,
soyez sûr qu'il en est ainsi. Les arrogants doivent se cramponner aux mots, effrayés
d'aller au-delà d'eux pour expérimenter ce qui pourrait confronter leur position.
Encore ce sont les humbles qui sont libres d'entendre la Voix qui leur dit ce qu'ils
sont, et que faire.

L'arrogance fabrique une image de vous-même qui n'est pas réelle. C'est cette
image qui défaille et fait retraite dans la terreur, alors que la Voix pour Dieu vous
assure que vous avez la force, la sagesse et la sainteté d'aller au-delà de toutes les
images. Vous n'êtes pas faible, comme l'est l'image de vous-même. Vous n'êtes pas
ignorant et impuissant. Le péché ne peut pas ternir la vérité en vous, et la misère ne
peut pas venir près de la maison sacrée de Dieu.

Tout ceci la Voix pour Dieu vous le relate. Et à mesure qu'Elle parle, l'image
tremble et cherche à attaquer la menace qu'elle ne connaît pas, en sentant ses
bases s'effriter. Laissez-la partir. Le salut du monde dépend de vous, et pas de ce
petit tas de poussière. Que peut-il dire au Fils sacré de Dieu ? Pourquoi aurait-il
besoin de s'inquiéter du tout pour lui ?

Et ainsi nous trouvons notre paix. Nous allons accepter la fonction que Dieu
nous a donnée, car toutes les illusions reposent sur la croyance bizarre que nous
pouvons en faire une autre pour nous-mêmes. Les rôles que nous nous fabriquons
sont mouvants, et ils semblent changer de la détresse à la félicité extatique de
l'amour et d'aimer. Nous pouvons rire ou pleurer, et accueillir le jour avec bienvenue
ou avec des larmes. Notre être même semble changer à mesure que nous
expérimentons un millier de changements d'humeur, et que nos émotions nous
élèvent haut vraiment, ou nous précipitent au sol dans le désespoir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1518 L.404

408

Est-ce ceci le Fils de Dieu ? Aurait-Il pu avoir créé une telle instabilité et
l'appeler Fils ? Lui Qui est sans changement partage Ses attributs avec Sa création.
Toutes les images que Son Fils paraît faire n'ont aucun effet sur ce qu'il est. Elles
voltigent à travers son mental comme des feuilles balayées par le vent qui forment un
motif un instant, se séparent pour se grouper à nouveau, et s‟éparpillent. Ou comme
des mirages vus au-dessus d'un désert, s'élevant de la poussière.

Ces images sans substance vont disparaître, et laisser votre mental sans
nuages et serein, quand vous acceptez la fonction qui vous est donnée. Les images
que vous faites ne donnent lieu qu'à des buts conflictuels, impermanents et vagues,
incertains et ambigus. Qui pourrait être constant en ses efforts, ou diriger ses
énergies et concentrer sa conduite en direction de buts tels que ceux-ci ? Les
fonctions que le monde estime sont aussi incertaines qu'elles changent dix fois par
heure quand elles sont les plus sûres. Quel espoir de gain peut reposer sur des buts
semblables à ceux-ci ?

Dans un agréable contraste, certain comme le retour du soleil chaque matin


pour dissiper la nuit, votre fonction véritablement donnée se tient clairement et
entièrement sans ambiguïté. Il n'y a aucun doute sur sa validité. Elle vient de l'Un Qui
ne connaît aucune erreur, et Sa Voix est certaine de Ses messages. Ils ne
changeront pas, ni ne seront en conflit. Tous pointent vers un unique but, et un que
vous pouvez atteindre. Votre plan peut être impossible, mais celui de Dieu ne peut
jamais échouer parce qu'Il est sa Source.

Faites comme la Voix de Dieu l'indique. Et si Elle vous demande une chose
qui semble impossible, souvenez-vous de Qui le demande, et de qui voudrait faire un
déni. Puis considérez ceci, lequel a le plus de chance d'avoir raison ? La Voix qui
parle pour le Créateur de toutes choses, Qui connaît toutes les choses exactement
comme elles sont, ou une image déformée de vous-même, confuse, ahurie,
incohérente et sûre de rien ? Ne laissez pas sa voix vous diriger. Entendez à la place

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1519 L.405

409

une Voix certaine Qui vous parle d'une fonction qui vous est donnée par votre
Créateur, Qui Se souvient de vous, et vous presse de vous souvenir maintenant de
Lui.

Sa Voix douce appelle depuis le connu ceux qui ne savent pas. Il voudrait
vous rassurer, bien qu'Il ne connaisse aucun chagrin. Il voudrait faire une restitution,
bien qu'Il soit complet ; un cadeau pour vous, bien qu'Il sache que vous avez tout
déjà. Il a des Pensées qui répondent à chaque besoin que Son Fils perçoit, bien qu'Il
ne les voie pas. Car l'Amour doit donner, et ce qui est donné en Son Nom prend la
forme la plus utile dans un monde de forme.

Celles-ci sont les formes qui ne peuvent jamais tromper, bien parce qu'elles
viennent de l'Absence de forme Elle-même. Le pardon est une forme terrestre de
l'amour, lequel tel qu'il est au Paradis n'a aucune forme. Encore ce dont il y a besoin
ici est donné ici comme il y en a besoin. Sous cette forme vous pouvez remplir votre
fonction même ici, bien que ce que l'amour va signifier pour vous quand l'absence de
forme aura été rétablie pour vous soit encore plus grand. Le salut du monde dépend
de vous qui pouvez pardonner. Telle est votre fonction ici.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1520 L.406

410
1 juin 1970,

187. « Je bénis le monde parce que je bénis moi-même60. »

Nul ne peut donner à moins qu'il ait. En fait, donner est preuve d'avoir. Nous
avons établi ce point auparavant. Ce qui semble le rendre difficile à créditer n'est pas
ceci. Nul ne peut douter que vous deviez d'abord posséder ce que vous voudriez
donner. C'est sur la seconde phase que le monde et la vraie perception diffèrent.
Ayant eu et donné, alors le monde affirme que vous avez perdu ce que vous
possédiez. La vérité maintient que le don va augmenter ce que vous possédez.

Comment ceci est-il possible ? Car il est sûr que si vous donnez une chose
finie, les yeux de votre corps ne vont pas percevoir qu'elle est vôtre. Encore nous
avons appris que les choses ne font que représenter les pensées qui les font. Et
vous ne manquez pas de preuve que quand vous prodiguez des idées, vous les
renforcez dans votre propre mental. Peut-être la forme sous laquelle la pensée
semble apparaître est changée dans le don. Pourtant elle doit retourner à celui qui
donne. La forme qu'elle prend ne peut pas non plus être moins acceptable. Elle doit
l'être plus.

Les idées doivent d'abord vous appartenir, avant que vous les donniez. Si
vous devez sauver le monde, vous acceptez d'abord le salut pour vous-même. Mais
vous ne croirez pas que ceci soit fait avant que vous voyiez les miracles que cela
amène à chaque personne que vous considérez. En cela l'idée du don est clarifiée et
il lui est donné signification. Maintenant vous pouvez percevoir que par votre don
votre provision augmente.

Protégez toutes les choses que vous valorisez par l'acte de les donner, et
vous êtes sûr que vous ne les perdrez jamais. Ce que vous pensiez ne pas avoir est
en cela prouvé vôtre. Encore ne valorisez pas sa forme. Car ceci va changer et
devenir non reconnaissable dans le temps, quels que soient vos efforts pour la
sauvegarder. Aucune forme ne dure. C'est la pensée derrière la forme des choses
qui vit sans changement.

60
ou « Je bénis le monde parce que je me bénis »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1521 L.407

411

Donnez avec bonheur. Vous pouvez seulement gagner par cela. La pensée
reste, et augmente en force à mesure qu'elle est renforcée par le don. Les pensées
s'étendent à mesure qu'elles sont partagées, car elles ne peuvent pas être perdues.
Il n'y a aucun donneur et receveur au sens où le monde les conçoit. Il y a un donneur
qui conserve ; un autre qui va donner aussi. Et les deux doivent gagner en cet
échange, car chacun aura la pensée en la forme la plus utile pour lui. Ce qu'il semble
perdre est toujours quelque chose qu'il valorisera moins que ce qui va de façon sûre
lui être retourné.

N'oubliez jamais que vous ne donnez qu'à vous-même. Qui comprend ce que
le don signifie doit rire de l'idée de sacrifice. Il ne peut pas non plus échouer à
reconnaître les nombreuses formes que le sacrifice peut prendre. Il rit aussi de la
douleur et de la perte, de la maladie et du grief, de la pauvreté, de la famine et de la
mort. Il reconnaît que le sacrifice reste l'unique idée qui se tient derrière eux tous, et
en son doux rire sont-ils guéris.

Une illusion reconnue doit disparaître. N'acceptez aucune souffrance, et vous


enlevez la pensée de la souffrance. Votre bénédiction s'étend sur tous ceux qui
souffrent, quand vous choisissez de voir toute souffrance comme ce qu'elle est. La
pensée de sacrifice donne essor à toutes les formes que la souffrance paraît
prendre. Et le sacrifice est une idée si folle que la santé l'écarte tout de suite.

Ne croyez jamais que vous pouvez sacrifier. Il n'y a aucune place pour le
sacrifice en ce qui a quelque valeur. Si la pensée se présente, sa présence même
prouve qu'une erreur est survenue et qu'une correction doit être faite. Votre
bénédiction la corrigera. Donnée d'abord à vous, elle est maintenant vôtre à donner
aussi. Aucune forme de sacrifice ni de souffrance ne peut durer longtemps devant le
visage de celui qui s'est pardonné et béni.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1522 L.408

412

Les lis que votre frère vous offre sont déposés sur votre autel, avec ceux que
vous lui offrez à côté d'eux. Qui pourrait avoir peur de considérer une sainteté aussi
adorable ? La grande illusion de la peur de Dieu diminue jusqu'au néant devant la
pureté que vous considérerez ici. Ne soyez pas effrayé de regarder. La béatitude
que vous allez voir va ôter toute pensée de forme, et laisser à la place le cadeau
parfait éternellement ici, éternellement pour augmenter, éternellement vôtre,
éternellement distribué.

Maintenant sommes-nous un en pensée, car la peur a disparu. Et ici, devant


l'autel à Un Dieu, Un Père, Un Créateur et Une Pensée, nous nous tenons ensemble
comme un Fils de Dieu. Pas séparé de Lui Qui est notre Source ; pas distant d'un
unique frère qui soit partie de notre Unique Soi Dont l'innocence nous a joints tous
comme un, nous nous tenons dans la béatitude, et donnons comme nous avons
reçu. Le Nom de Dieu est sur nos lèvres. Et comme nous regardons à l'intérieur,
nous voyons la pureté du Paradis briller dans notre réflexion de l'Amour de notre
Père.

Maintenant sommes-nous bénis, et maintenant nous bénissons le monde. Ce


que nous avons considéré nous voudrions l'étendre, car nous voudrions le voir
partout. Nous voudrions le voir brillant de la grâce de Dieu en chaque personne.
Nous ne voulons pas que ce soit retiré de quoi que ce soit que nous considérons. Et
pour assurer que cette vision sacrée est nôtre, nous l'offrons à tout ce que nous
voyons. Car où nous la voyons, elle nous sera rendue sous forme de lis que nous
pouvons déposer sur notre autel, en en faisant un domicile pour l'Innocence Elle-
même, Qui demeure en nous et nous offre Sa Sainteté en tant que nôtre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1523 L.409

413 394
3 juin 1970,

188. « La paix de Dieu brille en moi maintenant. »

Pourquoi attendre le Paradis ? Ceux qui cherchent la lumière sont simplement


en train de se couvrir les yeux. La lumière est en eux maintenant. L'illumination n'est
qu'une reconnaissance, pas du tout un changement. La lumière n'est pas du monde,
encore vous qui portez la lumière en vous êtes étranger ici aussi. La lumière est
venue avec vous depuis votre maison natale, et est restée avec vous parce que c'est
votre bien. C'est la seule chose que vous ameniez avec vous de Lui Qui est votre
Source. Elle brille en vous parce qu'elle éclaire votre domicile, et vous ramène là
d‟où elle est venue et où vous êtes chez vous.

Cette lumière ne peut pas être perdue. Pourquoi attendre de la trouver dans le
futur, ou croire qu'elle est déjà perdue, ou qu'elle n'a jamais été là ? Elle peut si
facilement être considérée que des arguments qui prouvent qu'elle n'est pas là
deviennent ridicules. Qui peut dénier la présence de ce qu'il voit en lui ? Ce n'est pas
difficile de regarder à l'intérieur, car là toute vision commence. Il n'y a aucune vue,
qu'elle soit de rêves ou d'une source plus vraie, qui ne soit pas que l'ombre de ce qui
est vu à travers la vision vers l'intérieur. Là la perception commence, et là elle finit.
Elle n'a aucune source que ceci.

La paix de Dieu brille en vous maintenant, et depuis votre coeur s'étend de par
le monde. Elle s'arrête pour caresser chaque chose vivante, et laisse une
bénédiction avec elle qui reste éternellement et éternellement. Ce qu'elle donne doit
être éternel. Elle enlève toutes pensées de l'éphémère et de ce qui n'a pas de valeur.
Elle apporte un renouveau à tous les coeurs fatigués, et éclaire toute vision alors
qu‟elle passe là. Tous ses cadeaux sont donnés à chaque personne, et toutes les
personnes s'unissent pour donner des remerciements à vous qui donnez, et vous qui
avez reçu.

La brillance dans votre mental remémore au monde ce qu'il a oublié, et le


monde vous en restaure la mémoire aussi. A partir de vous le salut rayonne de
cadeaux au-delà de toute mesure, donnés et retournés. Pour vous, le donneur de
cadeaux, Dieu Lui-même donne remerciements. Et en Sa bénédiction la lumière en
vous brille plus claire, ajoutant aux cadeaux que vous avez à offrir au monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1524 L.410

414

La paix de Dieu ne peut jamais être contenue. Celui qui la reconnaît à


l'intérieur de lui-même doit la donner. Et les moyens de la donner sont en sa
compréhension. Il pardonne parce qu'il a reconnu la vérité en lui. La paix de Dieu
brille en vous maintenant, et en toutes choses vivantes. Dans la tranquillité elle est
constatée universellement. Car ce que votre vision intérieure considère est votre
perception de l'univers.

Asseyez-vous tranquillement et fermez les yeux. La lumière à l'intérieur de


vous est suffisante. Elle seule a le pouvoir de vous donner le cadeau de la vision.
Excluez le monde extérieur, et laissez vos pensées voler vers la paix à l'intérieur.
Elles connaissent le chemin. Car des pensées honnêtes, non colorées par le rêve
des choses du monde extérieur à vous-même, deviennent les messagères sacrées
de Dieu Lui-même. Ces pensées vous les pensez avec Lui. Elles reconnaissent leur
domicile. Et elles désignent sûrement leur Source, où Dieu le Père et le Fils sont Un.

La paix de Dieu brille sur elles, mais elles doivent rester avec vous aussi, car
elles sont nées à l'intérieur de votre mental, comme le vôtre est né en Celui de Dieu.
Elles vous ramènent vers la paix, de là où elles ne sont venues que pour vous
remémorer comment vous devez rentrer. Elles tiennent compte de la Voix de votre
Père quand vous refusez d'écouter. Et elles vous pressent gentiment d'accepter Sa
Parole pour ce que vous êtes, au lieu de fantasmes et d'ombres. Elles vous
rappellent que vous êtes le co-créateur de toutes les choses qui vivent. Car comme
la paix de Dieu brille en vous, elle doit briller sur elles.

Nous nous exerçons à venir plus près de la lumière en nous aujourd'hui. Nous
prenons nos pensées errantes, et les ramenons doucement là où elles s'alignent
avec toutes les pensées que nous partageons avec Dieu. Nous n'allons pas les
laisser s'égarer. Nous laissons la lumière à l'intérieur de nos mentals les diriger pour
venir à la maison. Nous les avons trahies, en ordonnant qu'elles se départent de
nous. Mais maintenant nous les rappelons, et les nettoyons des désirs étranges et

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1525 L.411

415

des souhaits désordonnés. Nous leur restituons la sainteté de leur héritage.

Ainsi nos mentals sont-ils restaurés avec elles, et nous reconnaissons que la
paix de Dieu brille encore en nous, et depuis nous vers toutes les choses vivantes
qui partagent notre vie. Nous allons leur pardonner à toutes, en absolvant le monde
entier de ce que nous pensions qu'il nous avait fait. Car c'est nous qui faisons le
monde comme nous voudrions l'avoir. Maintenant nous choisissons qu'il soit
innocent, dépourvu de péché et ouvert au salut. Et nous posons notre bénédiction
salvatrice sur lui, alors que nous disons :

« La paix de Dieu brille en moi maintenant.


Que toutes les choses brillent sur moi dans cette paix,
Et que je les bénisse avec la lumière en moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1526 L.412

416
9 juillet 1970,

189. « Je sens l'Amour de Dieu avec et en moi maintenant. »

Il y a une lumière en vous que le monde ne peut pas percevoir. Et avec ses
yeux vous ne verrez pas cette lumière, car ils vous êtes aveuglé par le monde.
Encore vous avez des yeux pour la voir. Elle est là pour vous pour la considérer. Elle
n'a pas été placée en vous pour être tenue cachée à votre vue. Cette lumière est un
reflet de la pensée que nous pratiquons maintenant. Sentir l'Amour de Dieu en vous
est voir le monde à nouveau, brillant d'innocence, vivant d'espoir, et béni de charité
et d'amour parfaits.

Qui pourrait sentir la peur dans un monde tel que celui-ci ? Il vous accueille,
se réjouit que vous soyez venu, et chante vos éloges tout en vous protégeant de
toute forme de danger et de douleur. Il vous offre un domicile chaleureux et doux en
lequel rester un moment. Il vous bénit tout au long du jour, et veille toute la nuit
comme gardien silencieux de votre sommeil sacré. Il voit le salut en vous, et protège
la lumière en vous, en laquelle il voit la sienne. Il vous offre ses fleurs et sa neige, en
remerciement pour votre bienveillance.

Ceci est le monde que l'Amour de Dieu révèle. Il est si différent du monde que
vous voyez à travers des yeux obscurcis de malveillance et de peur, que l'un dément
l'autre. Un seulement peut du tout être perçu. L'autre est complètement vide de
signification. Un monde en lequel le pardon brille sur tout, et où la paix offre sa douce
lumière à chacun, est inconcevable pour ceux qui voient un monde de haine,
s'élevant de l'attaque, prêt pour la vengeance, pour assassiner et détruire.

Encore le monde de haine est également non vu et inconcevable pour ceux


qui sentent l'Amour de Dieu en eux. Leur monde reflète la tranquillité et la paix qui
brillent en eux ; la douceur et l'innocence qu'ils voient les entourant ; la joie avec
laquelle ils regardent autour d'eux depuis les réserves inépuisables de joie à
l'intérieur. Ce qu'ils ont senti en eux ils le considèrent, et voient Son sûr reflet partout.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1527 L.413

417

Que voulez-vous voir ? Le choix vous est donné. Mais apprenez, et ne laissez
pas votre mental oublier cette loi de la vision : Vous allez considérer ce que vous
sentez à l'intérieur. Si la haine trouve une place à l'intérieur de votre coeur, vous allez
percevoir un monde effrayant, tenu cruellement dans les doigts osseux et crochus de
la mort. Si vous sentez l'Amour de Dieu à l'intérieur de vous, vous regardez au
dehors un monde de miséricorde et d'amour.

Aujourd'hui nous passons les illusions, alors que nous cherchons à atteindre
ce qui est vrai en nous, et à sentir Sa tendresse qui englobe tout, Son Amour Qui
nous sait parfait comme Lui-même, Sa vue qui est le cadeau que Son Amour nous
accorde. Nous apprenons le chemin aujourd'hui. Il est aussi sûr que l'Amour Lui-
même, vers Lequel il nous porte. Car sa simplicité évite les pièges que les
argumentations folles du raisonnement apparent du monde ne servent qu'à cacher.

Faites simplement ceci : soyez tranquille, et laissez de côté toutes les


pensées sur ce que vous êtes et ce que Dieu est ; tous les concepts que vous avez
appris au sujet du monde ; toutes les images que vous tenez au sujet de vous-
même. Videz votre mental de tout ce qu'il pense être vrai ou faux ou bien ou mal ; de
toute pensée qu'il juge digne, et de toutes les idées dont il a honte. Ne vous tenez à
rien. N'amenez pas avec vous une unique pensée que le passé ait enseignée, ni une
croyance que vous ayez apprise auparavant de quoi que ce soit. Oubliez ce monde,
oubliez ce cours, et venez avec des mains entièrement vides à votre Dieu.

N'est-ce pas Lui Qui connaît le chemin vers vous ? Vous n'avez pas besoin de
connaître le chemin vers Lui. Votre partie est simplement de permettre à tous les
obstacles que vous avez interposés entre le Fils et Dieu le Père d'être tranquillement
enlevés pour toujours. Dieu fera Sa partie en une réponse joyeuse et immédiate.
Demandez et recevez. Mais ne posez pas des exigences, ne désignez pas non plus
à Dieu la route par laquelle Il devrait vous apparaître. La façon de L'atteindre est
simplement de Le laisser être. Car de cette façon votre réalité est proclamée aussi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1528 L.414

418

Et ainsi aujourd'hui nous ne choisissons pas le chemin par lequel nous allons
à Lui. Mais nous choisissons de Le laisser venir, et avec ce choix nous faisons une
pause. Et dans nos coeurs tranquilles et nos mentals ouverts, Son Amour va
illuminer Son chemin de Lui-même. Ce qui n'a pas été nié est sûrement là, si cela
doit être vrai et peut être atteint sûrement. Dieu connaît Son Fils, et connaît le
chemin vers lui. Il n'a pas besoin de Son Fils pour Lui montrer comment trouver Son
chemin. Par chaque porte ouverte Son Amour brille vers l'extérieur depuis Son
domicile intérieur, et éclaire le monde d'innocence.

Père, nous ne connaissons pas le chemin vers Vous. Mais nous avons
appelé, et Vous nous avez répondu. Nous n'allons pas interférer. Les chemins du
salut ne sont pas de nous, car ils appartiennent à Vous. Et c'est vers Vous que nous
les cherchons. Nos mains sont ouvertes pour recevoir Vos cadeaux. Nous n'avons
aucunes pensées que nous pensons à l'écart de Vous, et ne chérissons aucunes
croyances sur ce que nous sommes, ni sur qui nous a créé. Vôtre est le chemin que
nous voudrions trouver et suivre. Et nous demandons seulement que Votre Volonté,
Qui est la nôtre aussi, soit faite en nous et dans le monde, qu'il devienne une partie
du Paradis maintenant. Amen.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1529 L.415

419
15 juillet 1970,

190. « Je choisis la joie de Dieu à la place de la douleur. »

La douleur est une perspective erronée. Quand elle est expérimentée sous
une forme ou une autre, c‟est une preuve d'auto tromperie. Elle n'est pas un fait du
tout. Il n'y a aucune forme qu'elle prenne qui ne disparaisse pas si elle est vue de
façon juste. Car la douleur proclame Dieu cruel. Comment pourrait-elle être réelle
sous une forme quelconque ? Elle témoigne de la haine de Dieu le Père pour Son
Fils, des péchés qu'Il voit en lui, et de Son désir fou de vengeance et de mort.

De telles projections peut-il être attesté ? Peuvent-elles être autrement que


complètement fausses ? La douleur n'est que le témoin des erreurs du Fils en ce qu'il
pense qu'il est. C'est un rêve de représailles féroces pour un crime qui n'aurait pas
pu être commis ; pour une attaque de ce qui est entièrement inattaquable. C'est un
cauchemar d'abandon par un Amour Eternel, Qui n'aurait pas pu laisser le Fils qu'Il a
créé à partir de l'amour.

La douleur est le signe que des illusions règnent à la place de la vérité. Elle
démontre que Dieu est dénié, confondu avec la peur, perçu comme fou, et vu comme
traître pour Lui-même. Si Dieu est réel, il n'y a aucune douleur. Si la douleur est
réelle, il n'y a aucun Dieu. Car la vengeance n'est pas une partie de l'amour. Et la
peur, déniant l'amour et utilisant la douleur pour prouver que Dieu est mort, a montré
que la mort est victorieuse sur la vie. Le corps est le Fils de Dieu, corruptible par la
mort, aussi mortel que le Père qu'il a assassiné.

Paix à une telle folie ! Le temps est venu de rire à de telles idées insensées. Il
n'y a aucun besoin de penser à elles comme à des crimes sauvages, ni à des
péchés secrets avec de lourdes conséquences. Qui d'autre qu'un fou pourrait les
concevoir comme cause de quoi que ce soit ? Leur témoin, la douleur, est folle
comme elles, et pas davantage à craindre que les illusions insensées auxquelles elle
sert de bouclier, et essaie de démontrer devant encore être vraies.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1530 L.416

420

Ce sont vos pensées seules qui vous causent de la douleur. Rien d'externe à
votre mental ne peut vous faire mal ni vous blesser de quelque façon. Il n'y a aucune
cause au-delà de vous-même qui puisse atteindre ici-bas et apporter une oppression.
Personne d'autre que vous ne vous affecte. Il n'y a rien dans le monde qui ait le
pouvoir de vous rendre malade ou triste, ou faible ou fragile. Mais c'est vous qui avez
le pouvoir de dominer toutes les choses que vous voyez en reconnaissant
simplement ce que vous êtes. A mesure que vous percevez leurs inoffensivité, elles
vont accepter votre volonté sacrée comme leur. Et ce qui était vu comme effrayant
devient maintenant une source d'innocence et de sainteté.

Mon frère sacré, pense à ceci un moment : le monde que tu vois ne fait rien. Il
n'a aucuns effets du tout. Il représente simplement tes pensées. Et il va changer
entièrement à mesure que tu choisis de changer ton mental, et choisis la joie de Dieu
comme que ce que tu veux réellement. Ton Soi est rayonnant en cette joie sacrée,
inchangé, inchangeant et inchangeable éternellement et éternellement. Et voudrais-
tu dénier à un petit coin de ton mental son propre héritage, et le garder comme un
hôpital pour la douleur ; un lieu malsain où les choses vivantes doivent venir à la fin
pour mourir ?

Le monde peut sembler te causer de la douleur. Et pourtant le monde, comme


sans cause, n'a aucun pouvoir de causer. En tant qu'effet il ne peut pas produire
d'effets. En tant qu'illusion il est ce que tu souhaites. Tes vains souhaits représentent
ses douleurs. Tes étranges désirs lui apportent des mauvais rêves. Tes pensées de
mort l‟enveloppent de peur, alors que dans ton tendre pardon il vit.

La douleur est la pensée du mal prenant forme, et faisant des ravages dans
ton mental sacré. La douleur est la rançon que tu as volontiers payée pour ne pas
être libre. Dans la douleur à Dieu est dénié le Fils qu'Il aime. Dans la douleur la peur
paraît triompher sur l'amour, et le temps remplacer l'éternité et le Paradis. Et le
monde devient un lieu cruel et amer, où le chagrin gouverne et où de petites joies
cèdent sous l'assaut de la douleur sauvage qui attend de mettre fin à toute joie dans
la misère.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1531 L.417

421

Pose tes armes, et viens sans défense dans le lieu calme où la paix du
Paradis tient toutes les choses tranquilles enfin. Dépose toutes les pensées de
danger et de peur. Ne laisse pas l'attaque entrer avec toi. Dépose l'épée cruelle du
jugement que tu tiens contre ta gorge, et pose de côté les assauts foudroyants avec
lesquels tu cherches à cacher ta sainteté.

Ici vas-tu comprendre qu'il n'y a aucune douleur. Ici c'est la joie de Dieu qui
t‟appartient. Ceci est le jour où il t‟est donné de réaliser la leçon qui contient tout du
pouvoir du salut. Elle est ceci : la douleur est illusion ; la joie, réalité. La douleur n'est
que sommeil ; la joie est éveil. La douleur est tromperie ; la joie seule est vérité.

Et ainsi à nouveau nous faisons le seul choix qui puisse jamais être fait ; nous
choisissons entre les illusions et la vérité, ou la douleur et la joie, ou l'enfer et le
Paradis. Que notre gratitude envers notre Enseignant remplisse nos coeurs, comme
nous sommes libres de choisir notre joie à la place de la douleur, notre sainteté à la
place du péché, la paix de Dieu à la place du conflit, et la lumière du Paradis pour
l'obscurité du monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1532 L.418

422
17 juillet 1970,

191. « Je suis le Fils sacré de Dieu Lui-même. »

Voici votre déclaration délivrance de l'asservissement du monde. Et ici le


monde entier aussi est délivré. Vous ne voyez pas ce que vous avez fait en donnant
au monde le rôle de geôlier pour le Fils de Dieu. Comment ne pourrait-il être que
violent et effrayé, apeuré par des ombres, répressif et sauvage, manquant de toute
raison, aveugle, fou et triste ?

Qu'avez-vous fait que ceci doive être votre monde ? Qu'avez-vous fait que
ceci soit ce que vous voyez ? Déniez votre propre Identité, et ceci est ce qui reste.
Vous considérez le chaos et proclamez que c'est vous-même. Il n'y a aucune vue qui
échoue à témoigner de ceci pour vous. Il n'y a aucun son qui ne parle de fragilité à
l'intérieur de vous et à l'extérieur ; aucune respiration que vous ayez qui ne semble
vous amener plus proche de la mort ; aucun espoir que vous teniez qui ne fasse que
se dissoudre en larmes.

Déniez votre propre identité, et vous n'échapperez pas à la folie qui a induit
cette pensée étrange, fantomatique et non naturelle qui ridiculise la création et se
moque de Dieu. Déniez votre propre identité, et vous assaillez l'univers seul, sans un
ami, une minuscule particule de poussière contre les légions de vos ennemis. Déniez
votre propre identité, et considérez le mal, le péché et la mort, et observez le
désespoir arracher à vos doigts toute bribe d'espoir, ne vous laissant rien que le
désir de mourir.

Pourtant qu'est-ce que c'est hormis un jeu que vous jouez dans lequel
l'Identité peut être déniée ? Vous êtes tel que Dieu vous a créé. Tout le reste si ce
n'est cette unique chose est folie à croire. En cette unique pensée tout le monde est
établi libre. En cette unique vérité toutes les illusions ont disparu. En cet unique fait
l'impeccabilité est proclamée être pour toujours partie de chaque chose, le noyau
central de son existence, et sa garantie d'immortalité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1533 L.419

423

Ne faites que laisser l'idée d'aujourd'hui trouver une place parmi vos pensées
et vous vous serez élevé loin au-dessus du monde, et de toutes les pensées de ce
monde qui le tiennent prisonnier. Et depuis ce lieu de sécurité et d'évasion, vous y
retournerez et l'établirez libre. Car lui qui peut accepter sa vraie identité est
véritablement sauvé. Et son salut est le cadeau qu'il donne à chaque personne, en
gratitude pour Lui Qui a désigné le chemin vers le bonheur qui a changé son entière
perception du monde.

Une unique pensée sacrée semblable à celle-ci, et vous êtes libre : vous êtes
le Fils sacré de Dieu Lui-même. Et avec cette pensée sacrée vous apprenez aussi
que vous avez libéré le monde. Vous n'avez aucun besoin de l'utiliser cruellement, et
puis de percevoir ce besoin sauvage en lui. Vous l'établissez libre de votre
emprisonnement. Vous n'allez pas voir une image dévastatrice de vous-même
parcourant le monde dans la terreur, avec le monde se tordant de douleur parce que
vos peurs ont posé la marque de la mort sur son coeur.

Soyez heureux aujourd'hui de combien l'enfer très facilement est défait. Vous
n'avez besoin que de vous dire :

« Je suis le Fils sacré de Dieu Lui-même.


Je ne peux pas souffrir, ne peux pas être dans la douleur ;
Je ne peux pas perdre, ni échouer à faire
Tout ce que le salut demande. »

Et dans cette pensée tout ce que vous considérez est complètement changé.

Un miracle a éclairé toute l‟obscurité et les cavernes antiques, où les rites de


mort faisaient écho depuis que le temps a commencé. Car le temps a perdu son
emprise sur le monde. Le Fils de Dieu est venu en gloire pour rédimer les perdus,
pour sauver les impuissants, et pour donner au monde le cadeau de son pardon. Qui
pourrait voir le monde comme obscur et pécheur quand le Fils de Dieu est revenu
enfin pour l'établir libre ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1534 L.420

424

Vous qui vous percevez comme faible et fragile, avec des espoirs futiles et
des rêves anéantis, né seulement pour mourir, pour pleurer et souffrir la douleur,
entendez ceci : tout pouvoir vous est donné sur terre et au Paradis. Il n'y a rien que
vous ne puissiez faire. Vous jouez au jeu de la mort, à être impuissant, attaché
pitoyablement à la dissolution dans un monde qui ne vous montre aucune
miséricorde. Pourtant quand vous lui accorderez miséricorde, sa miséricorde brillera
sur vous.

Alors que le Fils de Dieu s'éveille de son sommeil, et ouvrant ses yeux sacrés,
retourne à nouveau bénir le monde qu'il a fait. Dans l'erreur il a commencé, mais il
finira dans le reflet de sa sainteté. Et il ne va plus dormir et rêver de mort. Alors
joignez-vous à moi aujourd'hui. Votre gloire est la lumière qui sauve le monde. Ne
retenez pas le salut plus longtemps. Regardez le monde, et voyez la souffrance là.
Votre coeur ne veut-il pas apporter du repos à vos frères épuisés ?

Ils doivent attendre votre propre délivrance. Ils restent dans des chaînes
jusqu'à ce que vous soyez libre. Ils ne peuvent pas voir la miséricorde du monde
jusqu'à ce que vous la trouviez pour en vous-même. Ils souffrent de douleur jusqu'à
ce que vous ayez dénié son emprise sur vous. Ils meurent jusqu'à ce que vous
acceptiez votre propre Vie Eternelle. Vous êtes le Fils sacré de Dieu Lui-même.
Souvenez-vous de ceci, et le monde entier est libre. Souvenez-vous de ceci, et la
terre et le Paradis sont un.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1535 L.421

425 406
21 juillet 1970,

192. « J'ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse. »

C'est la Volonté sacrée de votre Père que vous complétiez Lui-même, et que
votre Soi soit Son Fils sacré, éternellement pur comme Lui, de l'amour créé et dans
l'amour préservé, étendant l'amour, créant en son Nom, éternellement un avec Dieu
et avec votre Soi. Pourtant que peut signifier une telle fonction à l'intérieur d'un
monde d'envie, de haine et d'attaque ?

Par conséquent, vous avez une fonction dans le monde en ses propres
termes. Car qui peut comprendre un langage loin au-delà de sa simple
compréhension ? Le pardon représente votre fonction ici. Il n'est pas création de
Dieu, car il est le moyen par lequel le non vrai peut être défait. Et qui pardonnerait au
Paradis ? Pourtant sur terre, vous avez besoin du moyen de laisser les illusions
disparaître. La création attend simplement votre retour pour être reconnue, pas pour
être complète.

La création ne peut même pas se concevoir dans le monde. Elle n'a aucune
signification ici. Le pardon est le plus proche qui puisse venir sur terre. Car étant né
au Paradis, il n'a aucune forme du tout. Pourtant Dieu a créé l'Un Qui a le pouvoir de
traduire en forme l'entièrement sans forme. Ce qu'Il fait sont des rêves, mais d'une
sorte si proche de l'éveil que la lumière du jour brille déjà en eux, et les yeux déjà en
train de s'ouvrir discernent les perspectives joyeuses que leurs offres contiennent.

Le pardon considère doucement toutes les choses inconnues au Paradis, les


voit disparaître, et laisse le monde comme une ardoise propre et effacée sur laquelle
la Parole de Dieu peut maintenant remplacer les symboles insensés écrits là
auparavant. Le pardon est le moyen par lequel la peur de la mort est surmontée,
parce qu'elle ne contient maintenant aucune attirance redoutable et que la culpabilité

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1536 L.422

426

a disparu. Le pardon laisse le corps être perçu comme ce qu'il est ; une simple aide à
l'enseignement, à être déposée quand l'apprentissage est achevé, mais changeant
difficilement un tant soit peu celui qui apprend.

Le mental sans le corps ne peut pas faire d'erreurs. Il ne peut pas penser qu'il
va mourir, ni être la proie d'une attaque sans merci. La colère devient impossible, et
où est la terreur alors ? Quelles peurs pourraient encore assaillir ceux qui ont perdu
la source de toute attaque, le noyau de l'angoisse et la supercherie le siège de la
peur ? Seul le pardon peut soulager le mental de penser que le corps est son
domicile. Seul le pardon peut restaurer la paix que Dieu a prévue pour Son Fils
sacré. Seul le pardon peut persuader le Fils de considérer à nouveau sa sainteté.

Avec la colère disparue, vous allez en effet percevoir que, pour la vision de
Christ et le cadeau de vue, aucun sacrifice n'était demandé, et la douleur seulement
a été levée d'un mental malade et torturé. Est-ce que ceci est malvenu ? Est-ce que
c'est à craindre ? Ou est-ce que cela doit être espéré, trouvé avec remerciements et
joyeusement accepté ? Nous sommes un, et par conséquent n'abandonnons rien.
Mais Car tout nous a en effet été donné par Dieu.

Encore avons-nous besoin du pardon pour percevoir qu'il en est ainsi. Sans sa
douce lumière nous tâtonnons dans l'obscurité, en n‟utilisant la raison que pour
justifier notre rage et notre attaque. Notre compréhension est si limitée que ce que
nous pensons comprendre n'est que confusion née de l'erreur. Nous sommes perdus
dans les brumes de rêves changeants et de pensées effrayantes, nos yeux fermés
bien serrés contre la lumière ; nos mentals engagés dans l'adoration de ce qui n'est
pas là.

Qui peut être né à nouveau en Christ si ce n'est lui qui a pardonné chaque
personne qu'il voit ou à laquelle il pense ou qu'il imagine ? Qui pourrait être établi
libre alors qu'il emprisonne quiconque ? Un geôlier n'est pas libre, car il est attaché à
son prisonnier. Il doit être sûr qu'il ne s'échappe pas, et ainsi il passe son temps à
continuer à le surveiller. Les barreaux qui le limitent deviennent le monde en lequel le
son geôlier vit, tout avec lui. Et c'est de sa liberté que le chemin vers la libération
dépend pour tous les deux.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1537 L.423

427

Par conséquent, ne tenez aucune personne prisonnière. Délivrez au lieu


d'attacher, car ainsi êtes-vous rendu libre. Le chemin est simple. Chaque fois que
vous sentez un élancement de colère, réalisez que vous tenez une épée au-dessus
de votre tête. Et elle va tomber ou être écartée comme vous choisissez d'être
condamné ou libre. C'est ainsi que chaque personne qui semble vous tenter de vous
mettre en colère représente votre Sauveur de la prison de la mort. Et ainsi que vous
lui devez des remerciements plutôt que de la douleur.

Soyez miséricordieux aujourd'hui. Le Fils de Dieu mérite votre miséricorde.


C'est lui qui demande que vous acceptiez le chemin vers la liberté maintenant. Ne le
lui déniez pas. L'Amour de son Père pour lui vous appartient. Votre fonction ici sur
terre est seulement de lui pardonner, que vous puissiez l'accepter en retour en tant
que votre Identité. Il est comme Dieu l'a créé. Et vous êtes ce qu'il est. Pardonnez-lui
maintenant ses péchés, et vous allez voir que vous êtes un avec lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1538 L.424

428
20 juillet 1970,

193. « Toutes les choses sont des leçons que Dieu voudrait que j'apprenne. »

Dieu ne sait rien de l'apprentissage. Pourtant Sa Volonté s'étend à ce qu'Il ne


comprend pas, en ce qu'Il veut que le bonheur que Son Fils a hérité de Lui ne soit
pas dérangé ; éternel et développant éternellement sa portée, s'étendant pour
toujours dans la joie de la pleine création, et éternellement ouvert et entièrement
illimité en Lui. Ceci est Sa Volonté. Et ainsi Sa Volonté fournit le moyen de garantir
que ceci est fait.

Dieu ne voit aucunes contradictions. Pourtant Son Fils croit qu'il les voit. Ainsi
il a besoin d'Un Qui peut corriger sa vue égarée, et lui donner une vision qui le
conduira en arrière où la perception cesse. Dieu ne perçoit pas du tout. Pourtant
c'est Lui Qui donne le moyen par lequel la perception est rendue assez vraie et belle
pour que la lumière du Paradis brille sur elle. C'est Lui Qui répond ce que Son Fils
voudrait contredire, et garde son impeccabilité pour toujours en sûreté.

Ce sont les leçons que Dieu voudrait que vous appreniez. Sa Volonté les
reflète toutes, et elles réfléchissent Sa bonté aimante pour le Fils qu'Il aime. Chaque
leçon a une pensée centrale, la même dans elles toutes. La forme seule est
changée, avec les circonstances et événements différents; avec les différents
caractères et les différents thèmes, apparents mais pas réels. Elles sont pareilles
pour le contenu fondamental. Il est ceci : « Pardonnez, et vous verrez ceci
différemment. »

Il est certain que toute détresse ne paraît pas n‟être qu'absence de pardon.
Pourtant ceci est le contenu sous la forme. C'est cette similitude qui rend
l'apprentissage sûr, parce que la leçon est si simple qu'elle ne peut pas être rejetée
finalement. Nul ne peut se cacher pour toujours d'une vérité tellement largement
évidente qu'elle apparaît en des formes innombrables, et encore est reconnue si
facilement en elles toutes, si on ne fait que vouloir voir la simple leçon là.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1539 L.425

429

« Pardonnez, et vous verrez ceci différemment. » Voici les mots que le Saint
Esprit prononce dans toutes vos tribulations, toute votre douleur, toute souffrance
sans considération pour sa forme. Voici les mots avec lesquels la tentation finit, et la
culpabilité, abandonnée, n'est plus révérée. Voici les mots qui mettent fin au rêve de
péché, et débarrassent le mental de la peur. Voici les mots par lesquels le salut vient
au monde entier.

N‟allons-nous pas apprendre à dire ces mots quand nous sommes tentés de
croire que la douleur est réelle, et que la mort devient notre choix à la place de la vie
? N‟allons-nous pas apprendre à dire ces mots alors que nous avons compris leur
pouvoir de délivrer tous les mentals de l'esclavage ? Voici les mots qui vous donnent
pouvoir sur tous les événements auxquels il semblait avoir été donné pouvoir sur
vous. Vous les voyez correctement quand vous tenez ces mots en pleine
conscience, et n'oubliez pas que ces mots s'appliquent à tout ce que vous ou tout
frère considère comme n'allant pas.

Comment pouvez-vous dire quand vous voyez de façon erronée, ou que


quelqu'un d'autre échoue à percevoir la leçon qu'il devrait apprendre ? Est-ce que la
douleur semble réelle dans la perception ? Si c‟est le cas, soyez sûr que la leçon
n'est pas apprise. Et que là reste une absence de pardon se cachant dans le mental
qui voit la douleur par des yeux que le mental dirige.

Dieu ne voudrait pas que vous souffriez ainsi. Il voudrait vous aider à vous
pardonner. Son Fils ne se souvient pas qui il est. Et Dieu voudrait qu'il n'oublie pas
Son Amour, et tous les cadeaux que Son Amour amène avec Lui. Renonceriez-vous
maintenant à votre propre salut ? Echoueriez-vous à apprendre les simples leçons
que l'Enseignant du Paradis place devant vous, que toute douleur puisse disparaître
et que Dieu puisse être remémoré par Son Fils ?

Toutes les choses sont des leçons que Dieu voudrait que vous appreniez. Il
laisserait pas une unique pensée non pardonnante sans correction, ni une épine ni
un clou blesser Son Fils sacré de quelque façon. Il voudrait assurer que son repos
sacré reste sans trouble et serein, sans un souci, dans une maison éternelle qui se
soucie de lui. Et Il voudrait que toutes les larmes soient essuyées, avec aucune qui
demeure encore à verser, ni aucune ne faisant qu'attendre le bon moment pour
tomber. Car Dieu a voulu que le rire puisse remplacer chacune d'elles, et que Son

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1540 L.426

430

Fils soit libre à nouveau.

Nous allons tenter aujourd'hui de surmonter un millier d'obstacles apparents à


la paix en juste un jour. Que la miséricorde vienne à vous plus rapidement.
N'essayez pas de la retenir un autre jour, une autre minute ou un autre instant. Le
temps a été fait pour ceci. Utilisez-le aujourd'hui pour ce que son intention est. Matin
et soir, consacrez le temps que vous pouvez à servir son but propre, et que ce temps
ne soit pas moins que ce qui satisfait votre plus profond besoin. Donnez tout ce que
vous pouvez, et donnez un peu plus. Car maintenant nous voudrions nous lever en
hâte et aller à la maison de notre Père. Nous avons été partis trop longtemps, et
nous ne voudrions pas nous attarder ici davantage.

Et comme nous pratiquons, pensons au sujet de toutes les choses que nous
avons gardées pour nous organiser par nous-mêmes, et les tenir à l'écart de la
guérison. Donnons-les toutes à Lui Qui connaît la façon de les considérer qu'ainsi
elles vont disparaître. La vérité est Son message ; la vérité Son enseignement est.
Les Siennes sont les leçons que Dieu voudrait que nous apprenions.

Chaque heure, passez un petit moment aujourd'hui, et dans les jours à venir,
à pratiquer la leçon en pardon sous la forme établie pour le jour. Et essayez de lui
donner une application aux événements que l'heure a amenés, qu'ainsi la suivante
soit libre de celle d'avant. Les chaînes du temps sont facilement desserrées de cette
façon. Ne laissez aucune heure se dépouiller de ses ombres sur celle qui suit, et
quand celle-ci se termine, laissez tout ce qui est arrivé en son cours passer avec elle.
Ainsi allez-vous rester sans attaches, en paix éternelle dans le monde du temps.

Ceci est la leçon que Dieu voudrait que vous appreniez : il y a une façon de
regarder tout qui fait que c‟est pour vous un autre pas vers Lui, et vers le salut du

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1541 L.427

431

monde. A tout ce qui parle de terreur, répondez ainsi :

« Je vais pardonner, et ceci va disparaître. »

A chaque appréhension, chaque souci et chaque forme de souffrance, répétez ces


mêmes mots. Et alors vous tenez la clé qui ouvre le portail du Paradis, et amène
l'Amour de Dieu le Père ici-bas sur terre enfin, pour l'élever vers le Paradis. Dieu fera
ce pas final Lui-même. Ne déniez pas les petits pas qu'Il vous demande de faire vers
Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1542 L.428

432 412
3 août 1970,

194. « Je place le futur dans les Mains de Dieu. »

L'idée d'aujourd'hui fait un autre pas en direction d'un salut rapide, et c'est
vraiment une enjambée de géant ! Si grande est la distance qu'elle franchit, qu'elle
vous pose à peu de distance du Paradis, avec le but en vue et les obstacles derrière.
Votre pied a atteint les pelouses qui vous accueillent au portail du Paradis ; le lieu
tranquille de la paix, où vous attendez avec certitude le pas final de Dieu. Comme
nous progressons maintenant loin de la terre ! Comme nous nous approchons près
de notre but ! Comme le voyage encore à faire est court !

Acceptez l'idée d'aujourd'hui, et vous aurez passé toute anxiété, toutes les
fosses de l'enfer, toute la noirceur de la dépression, les pensées de péché, et la
dévastation occasionnés par la culpabilité. Acceptez l'idée d'aujourd'hui, et vous
aurez délivré le monde de tout emprisonnement en relâchant les lourdes chaînes qui
fermaient la porte de la liberté sur lui. Vous êtes sauvé, et votre salut devient ainsi le
cadeau que vous donnez au monde, parce que vous avez reçu.

En aucun instant la dépression n'est ressentie, ni la douleur expérimentée ni la


perte perçue. En aucun instant le chagrin ne peut être installé sur un trône, ni adoré
avec foi. En aucun instant ne peut même mourir quelqu'un. Et ainsi chaque instant
donné à Dieu quand il passe, avec le suivant qui Lui est déjà donné, est un temps de
votre délivrance de la tristesse, la douleur et même la mort elle-même.

Dieu tient votre futur comme Il tient vos passé et présent. Ils sont un pour Lui,
et ainsi ils devraient être un pour vous. Pourtant en ce monde, la progression
temporelle semble encore réelle. Et ainsi il ne vous est pas demandé de comprendre
le manque de séquence qui se trouve réellement dans le temps. Il ne vous est que
demandé de laisser le futur aller, et de le placer dans les Mains de Dieu. Et vous
verrez par votre expérience que vous avez posé le passé et le présent en Ses Mains
aussi, parce que le passé ne vous punira plus, et que l'appréhension du futur va
maintenant être sans signification.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1543 L.429

433

Délivrez le futur. Car le passé a disparu, et ce qui est présent, libéré de son
leg de grief et de misère, de douleur et de perte, devient l'instant en lequel le temps
échappe à l'esclavage des illusions, où il suit son cours inévitable, impitoyable. Alors
chaque instant, qui était esclave du temps, est transformé en un instant sacré, où la
lumière qui était tenue cachée en le Fils de Dieu est libérée pour bénir le monde.
Maintenant est-il libre, et toute sa gloire brille sur un monde rendu libre avec lui, pour
partager sa sainteté.

Si vous pouvez voir la leçon pour aujourd'hui comme la délivrance qu'elle est
réellement, vous n'allez pas hésiter à donner autant d'effort constant que vous le
pouvez, pour faire d'elle une partie de vous. A mesure qu'elle devient une pensée qui
gouverne votre mental, une habitude dans votre répertoire de résolution de
problème, une façon de réagir rapidement à la tentation, vous étendez votre
apprentissage au monde. Et à mesure que vous apprendrez à voir le salut en toutes
choses, ainsi le monde percevra qu'il est sauvé.

Quel souci peut assaillir l‟individu qui donne son futur aux Mains aimantes de
Dieu ? De quoi peut-il souffrir ? Qu'est-ce qui peut lui causer de la douleur, ou lui
amener l'expérience de la perte ? De quoi peut-il avoir peur ? Et que peut-il
considérer si ce n'est avec amour ? Car lui qui a échappé à toute peur de douleur
future a trouvé son chemin vers la paix présente, et une certitude de soin que jamais
le monde ne peut menacer. Il est sûr que sa perception peut être erronée, mais ne
manquera jamais de correction. Il est libre de choisir à nouveau quand il s'est trompé
; de changer son mental quand il a fait des erreurs.

Placez, alors, votre futur dans les Mains de Dieu. Car ainsi vous appelez la
mémoire de Lui à venir à nouveau, remplaçant toutes vos pensées de péché et de
mal avec la vérité de l'amour. Pensez-vous que le monde pourrait manquer de
gagner en cela, et que chaque créature vivante ne répondrait pas avec une
perception guérie ? Qui se confie à Dieu a aussi placé le monde en des Mains
auxquelles il a lui-même fait appel pour le réconfort et la sécurité. Il pose de côté les
illusions malades du monde tout avec les siennes, et offre la paix aux deux.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1544 L.430

434

Maintenant sommes-nous sauvés en effet. Car dans les Mains de Dieu nous
reposons non troublés, sûrs que seulement le bien peut venir vers nous. Si nous
oublions, nous serons doucement rassurés. Si nous acceptons une pensée non
pardonnante, elle sera aussitôt remplacée par une réflexion de l'amour. Et si nous
sommes tentés d'attaquer, nous ferons appel à Lui Qui garde notre repos pour faire
pour nous le choix qui laisse la tentation loin derrière. Pas plus longtemps le monde
n'est notre ennemi, car nous avons choisi d‟être son Ami.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1545 L.431

435
4 août 1970,

195. « L‟amour est le chemin où je marche dans la gratitude. »

La gratitude est une leçon difficile à apprendre pour ceux qui considèrent le
monde de travers. Le mieux qu'ils puissent faire est de se voir comme meilleurs que
les autres. Et ils essaient d'être satisfaits parce qu'un autre semble souffrir plus
qu'eux. Comme de telles pensées sont pitoyables et dépréciatives! Car qui a une
cause pour des remerciements alors que les autres ont moins de cause ? Et qui
pourrait moins souffrir parce qu'il voit un autre souffrir davantage ? Votre gratitude
est due à Lui seul Qui a fait disparaître toute cause de chagrin de partout dans le
monde.

Il est insensé d'offrir des remerciements à cause de la souffrance. Mais il est


également insensé de manquer de gratitude envers l'Un Qui vous offre le moyen
certain par lequel toute douleur est guérie, et la souffrance remplacée par le rire et
par le bonheur. Ceux qui sont sains même de façon partielle ne pourraient pas non
plus refuser de faire les pas qu'Il dirige, ni de suivre le chemin qu'Il établit devant eux,
pour échapper à une prison qu'ils pensaient ne comporter aucune porte vers la
délivrance qu'ils perçoivent maintenant.

Votre frère est votre « ennemi » parce que vous voyez en lui un rival pour
votre paix ; un pillard qui prend sa joie de vous, et ne vous laisse rien qu'un noir
désespoir si amer et implacable qu'il n'y a aucun espoir qui reste. Maintenant la
vengeance est tout ce qu'il y a à souhaiter. Maintenant ne pouvez-vous qu'essayer
de l'abattre qu'il gise dans la mort avec vous, aussi inutile que vous-même ; avec
aussi peu retenu en ses doigts avides que dans les vôtres.

Vous n'offrez pas à Dieu votre gratitude parce que votre frère est davantage
esclave que vous, vous ne pourriez pas non plus de façon saine être enragé s'il
semble plus libre. L'amour ne fait aucunes comparaisons. Et la gratitude peut être
sincère seulement si elle est jointe à l'amour. Nous offrons des remerciements à Dieu
notre Père qu'en nous toutes choses vont trouver leur liberté. Ce ne sera jamais que
certaines soient déliées alors que d'autres sont encore liées. Car qui peut faire des
marchés au Nom de l'amour ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1546 L.432

436

Par conséquent donnez des remerciements, mais dans la sincérité. Et laissez


votre gratitude faire de la place pour tous ceux qui vont s'évader avec vous ; le
malade, le faible, le nécessiteux et l'effrayé, et ceux qui pleurent un semblant de
perte ou ressentent une douleur apparente, qui souffrent de froid ou de faim, ou qui
marchent sur le chemin de la haine et le sentier de la mort. Tous ceux-ci vont avec
vous. Ne nous comparons pas avec eux, car ainsi nous les dissocions de notre
conscience de l'Unité que nous partageons avec eux, comme ils doivent la partager
avec nous.

Nous remercions notre père pour une seule et unique chose ; que nous ne
soyons séparés d'aucune chose vivante, et par conséquent un avec Lui. Et nous
nous réjouissons qu'aucunes exceptions jamais ne puissent être faites qui réduiraient
notre complétude, détérioreraient ou changeraient notre fonction de compléter l'Un
Qui est Lui-même complétude. Nous donnons des remerciements pour chaque
chose vivante, car autrement nous offrons des remerciements pour rien, et nous
échouons à reconnaître les cadeaux de Dieu pour nous.

Alors laissons nos frères poser leurs têtes fatiguées sur nos épaules alors
qu'ils se reposent un moment. Nous leur offrons remerciements. Car si nous pouvons
les diriger vers la paix que nous voudrions trouver, le chemin s‟ouvre enfin pour
nous. Une porte antique bat librement à nouveau ; une Parole longtemps oubliée
refait écho dans notre mémoire, et redouble de clarté alors que nous sommes
désireux une fois encore d'entendre.

Marchez, alors, dans la gratitude sur le chemin de l'amour. Car la haine est
oubliée quand nous laissons les comparaisons de côté. Que reste-t-il de plus comme
obstacles à la paix ? La peur de Dieu est maintenant défaite enfin, et nous
pardonnons sans comparer. Ainsi nous ne pouvons pas choisir de négliger certaines
choses, et pourtant de retenir certaines autres choses encore verrouillées en tant
que péchés. Quand votre pardon sera complet vous aurez une gratitude totale, car
vous verrez que tout a gagné le droit d'aimer en étant aimant, en tant même que
votre Soi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1547 L.433

437

Aujourd'hui nous apprenons à penser gratitude au lieu de colère, méchanceté


et vengeance. Tout nous a été donné. Si nous refusons de le reconnaître, nous
n‟avons pas non plus droit à notre amertume, ni à une auto perception qui nous
considère en un lieu de poursuite sans pitié, où nous sommes harcelés de façon
incessante, et bousculés sans une pensée d'attention pour nous ni pour notre futur.
La gratitude devient la simple pensée que nous substituons à toutes ces perceptions
insensées. Dieu a pris soin de nous, et nous appelle Fils. Peut-il y avoir plus que ceci
?

Notre gratitude va paver le chemin vers Lui, et raccourcir notre temps


d'apprentissage de beaucoup plus que ce que vous pourriez jamais rêver. La
gratitude va main dans la main avec l'amour, et où l'un est l'autre doit être trouvé.
Car la gratitude n'est qu'un aspect de l'amour qui est la Source de toute création.
Dieu donne remerciements à vous, Son Fils, d‟être ce que vous êtes ; Sa Propre
complétion et la Source de l'amour, tout avec Lui. Votre gratitude pour Lui est une
avec La Sienne pour vous. Car l'amour ne peut marcher sur aucune route si ce n'est
le chemin de la gratitude, et ainsi nous allons nous qui marchons sur le chemin vers
Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1548 L.434

438 447 417


11 août 1970,

196. « Ce ne peut être que moi-même que je crucifie. »

Quand ceci sera fermement compris et gardé en pleine conscience, vous


n'allez pas tenter de vous blesser, ni de rendre votre corps esclave de la vengeance.
Vous ne vous attaquerez pas, et vous réaliserez qu'attaquer un autre n'est
qu'attaquer vous-même. Vous serez libre de la croyance insensée qu'attaquer un
frère vous sauve. Et vous comprendrez que sa sécurité est la vôtre, et que dans sa
guérison vous êtes guéri.

Peut-être tout d'abord vous n'allez pas comprendre comment la miséricorde,


illimitée et tenant toutes choses en sa protection sûre, peut être trouvée dans l'idée
que nous pratiquons pour aujourd'hui. Ce peut, en fait, paraître être le signe que
jamais il ne peut être échappé à la punition parce que l'ego, sous ce qu'il voit comme
menace, est rapide à citer la vérité pour sauver ses mensonges. Pourtant doit-il
échouer à comprendre la vérité qu'il utilise ainsi. Mais vous pouvez apprendre à voir
ces applications folles, et dénier la signification qu'elles paraissent avoir.

C'est ainsi que vous enseignez aussi à votre mental que vous n'êtes pas un
ego. Car les façons dont l'ego voudrait déformer la vérité ne vont pas vous tromper
plus longtemps. Vous ne croirez pas que vous êtes un corps à être crucifié. Et vous
allez voir à l'intérieur de l'idée d'aujourd'hui la lumière de la résurrection, en regardant
après toutes les pensées de crucifixion et de mort, vers les pensées de libération et
de vie.

L'idée d'aujourd'hui est un pas que nous prenons pour nous conduire de
l'esclavage à l'état de liberté parfaite. Prenons ce pas aujourd'hui, que nous
puissions rapidement parcourir le chemin que le salut nous montre, en prenant
chaque pas dans sa séquence prévue, alors que le mental renonce à ses fardeaux
un par un. Ce n'est pas de temps dont nous avons besoin pour ceci. Ce n'est que de
bonne volonté. Car ce qui pourrait sembler nécessiter un millier d'années peut
facilement être fait en juste un instant par la grâce de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1549 L.435

439

La pensée monotone, désespérée que vous pouvez faire des attaques sur les
autres et échapper vous-même vous a cloué à la croix. Peut-être a-t-elle semblé être
le salut. Encore elle se tenait simplement pour la croyance que la peur de Dieu est
réelle. Et qu'est ceci si ce n'est l'enfer ? Qui pourrait croire que son Père est son
ennemi mortel, séparé de lui, et attendant de détruire sa vie et de le rayer de
l'univers, sans la peur de l'enfer suret en le coeur ?

Telle est la forme de folie que vous croyez, si vous acceptez la pensée
effrayante que vous pouvez attaquer un autre et être libre vous-même. Jusqu'à ce
que cette forme soit changée, il n'y a aucun espoir. Jusqu'à ce que vous voyiez que
ceci, au moins, doit être entièrement impossible, comment pourrait-il y avoir évasion
? La peur de Dieu est réelle pour quiconque pense que cette pensée est vraie. Et
celui-ci ne percevra pas son absurdité, ni même ne verra qu'elle est là, qu'ainsi il soit
possible de la mettre en question.

Pour seulement la mettre en question, sa forme doit au moins d'abord être


changée d‟autant pour permettre l'apaisement de la peur des représailles, et que la
responsabilité vous soit rendue dans une certaine mesure. De là vous pouvez au
moins considérer si vous voulez continuer sur ce sentier douloureux. Jusqu'à ce que
ce changement ait été accompli, vous ne pouvez pas percevoir que ce ne sont que
vos pensées qui vous amènent la peur, et que votre délivrance dépend de vous.

Nos prochaines étapes vont être faciles, si vous prenez celle-ci aujourd'hui.
De là nous avançons assez rapidement. Car une fois que vous comprenez qu'il est
impossible que vous soyez blessé si ce n'est par vos propres pensées, la peur de
Dieu doit disparaître. Vous ne pouvez pas alors croire que la peur est causée par
l'extérieur. Et Dieu, Que vous aviez pensé bannir, peut être accueilli à nouveau à
l'intérieur du mental sacré qu'Il n'a jamais laissé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1550 L.436

440

Le chant du salut certainement peut être entendu dans l'idée que nous
pratiquons pour aujourd'hui. Si ce ne peut être que vous que vous sacrifiez, vous
n'avez pas blessé le monde, et n'avez pas besoin d'avoir peur de sa vengeance ni de
sa poursuite. Vous n'avez pas non plus besoin de vous cacher dans la terreur de la
peur mortelle de Dieu derrière laquelle la projection se cache. La chose que vous
redoutez le plus est votre salut. Vous êtes fort, et c'est la force que vous voulez. Et
vous êtes libre, et heureux de la liberté. Vous avez cherché à être à la fois faible et
enchaîné, parce que vous aviez peur de votre force et de votre liberté. Pourtant le
salut repose en elles.

Il y a un instant dans lequel la terreur semble empoigner votre mental si


entièrement que l'échappée paraît tout à fait sans espoir. Quand vous réalisez, une
fois pour toutes, que c'est de vous dont vous avez peur, le mental se perçoit comme
divisé. Et ceci avait été caché pendant que vous croyiez que l'attaque pouvait être
dirigée vers l'extérieur, et revenir depuis l'extérieur vers l'intérieur. Il semblait y avoir
un ennemi à l'extérieur que vous aviez à craindre. Et ainsi un dieu extérieur à vous-
même est devenu votre ennemi mortel ; la source de la peur.

Maintenant, pendant un instant, un meurtrier est perçu à l'intérieur de vous,


impatient de votre mort, avec comme intention de comploter une punition pour vous
jusqu'au moment où il peut tuer enfin. Pourtant en cet instant est le temps aussi en
lequel le salut vient. Car la peur de Dieu a disparu. Et vous pouvez faire appel à Lui
pour vous sauver des illusions par Son Amour, en L'appelant Père et vous-même
Son Fils. Priez que l'instant puisse être bientôt, _ aujourd'hui. Reculez de la peur, et
faites une avancée vers l'amour.

Il n'y a aucune Pensée de Dieu qui ne vienne avec vous pour vous aider à
atteindre cet instant, et à aller au-delà de lui rapidement, sûrement et pour toujours.
Quand la peur de Dieu a disparu, il n'y a aucuns obstacles qui restent encore entre
vous et la paix sacrée de Dieu. Comme est douce et miséricordieuse l'idée que nous
pratiquons ! Accueillez-la comme vous le devriez, car c'est votre délivrance. Ce n'est
en effet que vous que votre mental peut essayer de crucifier. Pourtant votre
rédemption, aussi, viendra de vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1551 L.437

441
12 août 1970,

197. « Ce ne peut être que ma gratitude que je gagne. »

Voici le second pas que nous prenons pour libérer votre mental de la croyance
en une force extérieure opposée à la vôtre. Vous faites des tentatives de bonté et de
pardon. Pourtant vous les changez en attaque à nouveau, à moins que vous trouviez
une gratitude externe et des remerciements dithyrambiques. Vos cadeaux doivent
être reçus avec honneur, sans quoi ils sont retirés. Et ainsi vous pensez que les
cadeaux de Dieu sont prêtés au mieux ; au pire, des tromperies qui voudraient duper
vos défenses, de sorte que quand Il frappera Il n‟échouera pas à tuer.

Comme c'est facilement que Dieu et la culpabilité sont confondus par ceux qui
ne savent pas ce que leurs pensées peuvent faire. Déniez votre force, et la faiblesse
doit devenir salut pour vous. Voyez-vous comme ligoté, et des barreaux deviennent
votre domicile. Vous ne laisserez pas non plus la prison, ni ne réclamerez votre
force, avant que culpabilité et salut ne soient plus vus comme un, et que la liberté et
le salut soient perçus comme joints, avec la force à côté deux, à être cherchés et
réclamés, et trouvés et pleinement reconnus.

Le monde doit vous remercier quand vous lui offrez la délivrance de vos
illusions. Pourtant vos remerciements vous appartiennent aussi, car sa délivrance
peut seulement réfléchir la vôtre. Votre gratitude est tout ce que vos cadeaux
exigent, qu'ils soient une offrande durable d'un coeur reconnaissant délivré de l'enfer
pour toujours. Est-ce que c'est ceci que vous voudriez défaire en reprenant vos
cadeaux, parce qu'ils n'ont pas été honorés ? C'est vous qui les honorez et leur
donnez des remerciements adaptés, car c'est vous qui avez reçu les cadeaux.

Cela n'a pas d'importance si un autre pense vos cadeaux indignes. Dans son
mental il y a une partie qui se joint avec le vôtre pour vous remercier. Cela n'a pas
d'importance si vos cadeaux semblent perdus et inefficaces. Ils sont reçus où ils sont
donnés. Dans votre gratitude sont-ils acceptés universellement, et reconnus avec
remerciements par le Coeur de Dieu Lui-même. Et voudriez-vous les reprendre, alors
qu'Il les a acceptés avec reconnaissance ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1552 L.438

442

Dieu bénit chaque cadeau que vous Lui donnez, et chaque cadeau Lui est
donné, parce qu'il peut être donné seulement à vous-même. Et ce qui appartient à
Dieu doit être Son Bien. Encore vous ne réaliserez jamais que Ses cadeaux sont
sûrs, éternels, sans changement, illimités, distribuant pour toujours, étendant l'amour
et ajoutant à votre joie sans fin, alors que vous ne pardonnez que pour attaquer à
nouveau.

Retirez les cadeaux que vous donnez, et vous penserez que ce qui vous est
donné vous a été retiré. Ne faites qu‟apprendre à laisser le pardon enlever les
péchés que vous pensez voir extérieurs à vous-même, et vous ne pourrez jamais
penser que les cadeaux de Dieu ne sont prêtés que pour un petit moment, avant qu'Il
les arrache à nouveau dans la mort. Car la mort n'aura aucune signification pour
vous alors. Et avec la fin de cette croyance la peur est finie pour toujours, remerciez
votre Soi pour ceci, car il est reconnaissant seulement envers Dieu, et il donne des
remerciements pour vous à Lui-même.

Pour chaque personne qui vit pourtant Christ viendra, car chaque personne
doit vivre et respirer en Lui. Son Etre en Son Père est en sûreté, parce que Leur
Volonté est Une. Leur gratitude pour tout ce qu'Ils ont créé n'a aucune fin, car la
gratitude reste une partie de l'amour. Que des remerciements soient pour vous, le
Fils sacré de Dieu. Car comme vous avez été créé, vous contenez toutes les choses
à l'intérieur de votre Soi. Et vous êtes encore comme Dieu vous a créé. Vous ne
pouvez pas non plus affaiblir la lumière de votre perfection. Dans votre coeur le
Coeur de Dieu est déposé. Il tient chèrement à vous, parce que vous êtes Lui-même.
Toute gratitude vous appartient, à cause de ce que vous êtes.

Donnez des remerciements comme vous les recevez. Soyez libre vous de
toute ingratitude envers quiconque qui rend votre Soi complet. Et de ce Soi nul n'est
laissé à l'extérieur. Donnez des remerciements pour tous les canaux innombrables
qui étendent ce Soi. Tout ce que vous faites est donné à Lui. Tout ce que vous
pensez peut seulement être Ses Pensées, partageant avec Lui les Pensées sacrées
de Dieu. Gagnez maintenant la gratitude que vous vous êtes déniée quand vous
avez oublié la fonction que Dieu vous a donnée. Mais ne pensez jamais qu'Il ait un
moment cessé d'offrir des remerciements pour vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1553 L.439

443
18 août 1970,

198. « Seule ma condamnation me blesse. »

La blessure est impossible. Et pourtant l'illusion fait illusion. Si vous pouvez


condamner, vous pouvez être blessé. Car vous avez cru que vous pouviez blesser,
et le droit que vous avez établi pour vous-même peut maintenant être utilisé contre
vous, jusqu'à ce que vous le laissiez tomber comme sans valeur, non voulu et irréel.
C'est alors que l'illusion cesse d'avoir des effets, et tous que ceux qu'elle semblait
avoir vont être défaits. Alors êtes-vous libre, car la liberté est votre cadeau, et vous
pouvez recevoir maintenant le cadeau que vous avez donné.

Condamnez et vous êtes fait prisonnier. Pardonnez et vous êtes libéré. Telle
est la loi qui gouverne la perception. Ce n'est pas une loi que le savoir comprenne,
car la liberté est une partie du savoir. Condamner est ainsi impossible en vérité. Ce
qui semble être son influence et ses effets ne s‟est pas produit du tout. Pourtant
devons-nous traiter avec eux un moment comme si c'était le cas. L'illusion fait
illusion. Sauf une. Le pardon est une illusion qui est réponse à tout le reste.

Le pardon balaie tous les autres rêves, et bien qu'il soit lui-même un rêve, il
n'en engendre aucuns autres. Toutes les illusions sauf celles-ci doivent se multiplier
des milliers et des milliers de fois. Mais ceci est où les illusions finissent. Le pardon
est la fin des rêves, parce que c'est un rêve d'éveil. Il n'est pas lui-même la vérité.
Pourtant il montre où la vérité doit être, et donne la direction avec la certitude de Dieu
Lui-même. Il est un rêve en lequel le Fils de Dieu s'éveille à son Soi et à son Père,
sachant qu'Ils sont un.

Le pardon est la seule route qui conduise hors du désastre, après toute
souffrance, et finalement loin de la mort. Comment pourrait-il y avoir un autre chemin,
quand celui-ci est le plan de Dieu Lui-même ? Et pourquoi voudriez-vous vous y
opposer, vous quereller avec lui, chercher à trouver un millier de chemins en lesquels
il doit être erroné ; un millier d'autres possibilités ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1554 L.440

444

N'est-il pas plus sage d‟être heureux de tenir la réponse à vos problèmes dans
votre main ? N'est-il pas plus intelligent de remercier l'Un Qui donne le salut, et
d'accepter Son cadeau avec gratitude ? Et n'est-ce pas une bonté envers vous-
même que d'entendre Sa Voix et d'apprendre les simples leçons qu'Il voudrait
enseigner, au lieu d'essayer de démettre Ses mots, et de substituer les vôtres à la
place des Siens.

Ses mots vont fonctionner. Ses mots vont sauver. Ses mots contiennent tout
espoir, toute bénédiction et toute joie qui puissent jamais être trouvés sur cette terre.
Ses mots sont nés en Dieu, et viennent à vous avec l'amour du Paradis en eux. Ceux
qui entendent Ses mots ont entendu le chant du Paradis. Car ce sont les mots en
lesquels tout fusionne comme un enfin. Et à mesure que cet un va s‟effacer, la
Parole de Dieu viendra prendre sa place, car Elle sera remémorée alors et aimée.

Ce monde a de nombreux repaires apparents séparés où la miséricorde n'a


aucune signification, et où l'attaque paraît comme justifiée. Encore ils sont tous un ;
un lieu où la mort est offerte au Fils de Dieu et à son Père. Vous pouvez penser
qu'Ils ont accepté. Mais si vous voulez considérer à nouveau le lieu où vous avez vu
Leur sang, vous allez percevoir un miracle à la place. Comme il est stupide de croire
qu'Ils pourraient mourir ! Comme il est stupide de croire que vous pouvez attaquer !
Comme c'est fou de penser que vous pouvez être condamné, et que le Fils sacré de
Dieu peut mourir !

La tranquillité de votre Soi reste inchangée, non touchée par des pensées
telles que celle-ci, et non consciente de quelque condamnation qui pourrait avoir
besoin de pardon. Les rêves de toutes sortes sont étranges et étrangers à la vérité.
Et que d'autre que la vérité pourrait avoir une Pensée Qui construise un pont vers
Elle qui amène les illusions de l'autre côté ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1555 L.441

445

Aujourd'hui nous pratiquons laisser la liberté venir faire sa maison avec vous.
La vérité accorde ces mots à votre mental, que vous puissiez trouver la clé pour
éclairer et que l'obscurité finisse :

« Seule ma condamnation me blesse.


Seul mon propre pardon m'établit libre. »

N'oubliez pas aujourd'hui qu'il ne peut y avoir aucune forme de souffrance qui
échoue à cacher une pensée non pardonnante. Il ne peut pas non plus y avoir une
forme de douleur que le pardon ne puisse pas guérir.

Acceptez l'unique illusion qui proclame qu'il n'y a aucune condamnation en le


Fils de Dieu, et le Paradis est remémoré instantanément ; le monde oublié, toutes
ses croyances inquiétantes oubliées avec lui, à mesure que le Visage de Christ
paraît dévoilé enfin en cet unique rêve. Ceci est le cadeau que le Saint Esprit tend
pour vous de Dieu votre Père. Qu'Ils soient aujourd'hui tous Deux célébrés sur terre
et dans votre domicile sacré aussi. Soyez prévenant avec les Deux, comme vous
pardonnez les offenses dont vous Les pensiez coupables, et voyez votre innocence
briller sur vous depuis le Visage de Christ.

Maintenant y a-t-il le silence de partout dans le monde. Maintenant y a-t-il la


tranquillité où auparavant il y avait la ruée frénétique des pensées qui n'avaient
aucun sens. Maintenant y a-t-il une calme lumière sur la face de la terre, rendue
tranquille dans un sommeil sans rêve. Et maintenant la Parole de Dieu seule reste
sur elle. Seulement Cela peut être perçu un instant de plus. Alors les symboles sont
défaits, et tout ce que vous aviez jamais pensé avoir fait évanoui complètement du
mental que Dieu pour toujours connaît pour être Son seul Fils.

Il n'y a aucune condamnation en lui. Il est parfait en sa sainteté. Il n'a besoin


d'aucunes pensées de miséricorde. Qui pourrait lui donner des cadeaux alors que
tout est sien ? Et qui pourrait rêver offrir le pardon au Fils de l'Impeccabilité Elle-
même, si semblable à Lui Dont il est le Fils, que voir le Fils est ne plus percevoir
davantage, et seulement connaître le Père ? En cette vision du Fils, si brève que pas
un instant ne se tient entre cette simple vue et l'absence de temps elle-même, vous
voyez la vision de vous-même, et alors vous disparaissez pour toujours en Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1556 L.442

446

Aujourd'hui nous arrivons encore plus près de la fin de tout ce qui pourtant
voudrait se tenir entre cette vision et notre vue. Et nous sommes heureux que nous
soyons arrivés aussi loin, et reconnaissons que Lui Qui nous a amenés ici ne va pas
nous délaisser maintenant. Car Il voudrait nous donner le cadeau que Dieu nous a
donné à travers Lui aujourd'hui. Maintenant est le temps de votre délivrance. Le
temps est venu. Le temps est venu aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1557 L.443

447
20 août 1970,

199. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre. »

La liberté doit être impossible aussi longtemps que vous percevez un corps en
tant que vous-même. Le corps est une limite. Qui voudrait chercher la liberté en un
corps, la cherche où elle ne peut pas être trouvée. Le mental peut être rendu libre
quand il ne se voit plus comme dans un corps, attaché fermement à lui et protégé par
sa présence. Si ceci était la vérité, le mental serait en effet vulnérable !

Le mental qui sert le Saint Esprit est illimité pour toujours, de toutes les
façons, au-delà des lois du temps et de l'espace, non limité par quelques
préconceptions, et avec force et pouvoir de faire quoi que ce soit qui lui est
demandé. Les pensées d'attaque ne peuvent pas entrer dans un tel mental, parce
qu'il a été donné à la Source de l'Amour, et que la peur jamais ne peut entrer dans
un mental qui s'est attaché à l'Amour. Il repose en Dieu. Et qui peut être effrayé qui
vive dans l'Innocence, et seulement aime ?

Il est essentiel pour votre progrès dans ce cours que vous acceptiez l'idée
d'aujourd'hui, et que vous la teniez très chèrement. Ne vous inquiétez pas que pour
l'ego elle soit tout à fait insensée. L'ego tient chèrement au corps parce qu'il demeure
en lui, et vit uni avec le domicile qu'il a fabriqué. C'est une partie de l'illusion qui l'a
protégé d'être découvert lui-même illusoire.

C'est ici qu'il se cache, et ici qu'il peut être vu comme ce qu'il est. Déclarez
votre innocence et vous êtes libre. Le corps disparaît, parce que vous n'avez aucun
besoin de lui hormis le besoin que le Saint Esprit voit. Pour ceci, le corps va
apparaître comme une forme utile pour ce que le mental doit faire. Il devient ainsi un
véhicule qui aide le pardon à être étendu au but incluant tout qu'il doit atteindre,
selon le plan de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1558 L.444

448

Chérissez l'idée d'aujourd'hui, et pratiquez-la aujourd'hui et chaque jour.


Faites-en une partie de chaque période de pratique que vous entreprenez. Il n'y a
aucune pensée qui en cela ne va pas gagner en pouvoir d'aider le monde, ni aucune
qui n'y gagnera en cadeaux supplémentaires pour vous aussi. Nous sonnons l'appel
de la liberté de par le monde avec cette idée. Et voudriez-vous être exempt de
l'acceptation des cadeaux que vous donnez ?

Le Saint Esprit est le domicile des mentals qui cherchent la liberté. En Lui ils
trouvent ont trouvé ce qu'ils ont cherché. L'intention du corps est maintenant sans
ambiguïté. Et il devient parfait dans la capacité de servir un but non divisé. Dans une
réponse au mental libre de conflit et sans équivoque avec seulement la pensée de la
liberté comme but, le corps sert, et sert bien son intention. Sans le pouvoir de réduire
en esclavage, il est un digne serviteur de la liberté que le mental à l'intérieur du Saint
Esprit cherche.

Soyez libre aujourd'hui. Et portez la liberté en tant que votre cadeau à ceux
qui croient encore qu'ils sont réduits à l'esclavage à l'intérieur d'un corps. Soyez libre
vous qu'ainsi le Saint Esprit puisse faire usage de votre évasion de l'esclavage, pour
établir libre ceux nombreux qui se perçoivent comme contraints et impuissants et
effrayés. Laissez l'amour remplacer leurs peurs à travers vous. Acceptez le salut
maintenant, et donnez votre mental à Lui Qui vous appelle à faire ce cadeau pour
Lui. Car Il voudrait vous donner une liberté parfaite, une joie parfaite, et un espoir qui
trouve son plein accomplissement en Dieu.

Vous êtes le Fils de Dieu. Dans l'immortalité vous vivez pour toujours. Ne
voulez-vous pas restituer votre mental à ceci ? Alors pratiquez bien la pensée que le
Saint Esprit vous a donnée pour aujourd'hui. Vos frères se tiennent délivrés avec
vous en elle ; le monde est béni tout avec vous, le Fils de Dieu ne va pas pleurer
davantage, et le Paradis offre des remerciements pour l'augmentation de joie que
votre pratique amène même à lui. Et Dieu Lui-même étend Son Amour et Son
bonheur chaque fois que vous dites :

« Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


J'entends la Voix que Dieu m'a donnée,
Et c'est seulement à ceci que mon mental obéit. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1559 L.445

449
26 août 1970,

200. « Il n'y a aucune paix hormis la paix de Dieu. »

Ne cherchez pas vous plus longtemps. Vous ne trouverez pas la paix hormis
la paix de Dieu. Acceptez ce fait, et économisez-vous l'angoisse d‟encore plus de
déceptions amères, morne désespoir, et sentiment d‟impuissance glacée et de
doute. Ne cherchez pas vous plus longtemps. Il n'y a rien d'autre pour vous à trouver
si ce n'est la paix de Dieu, à moins que vous cherchiez misère et douleur.

Ceci est le point final auquel chacun doit arriver en fin, pour poser de côté tout
espoir de trouver le bonheur où il n'y en a aucun ; d'être sauvé par ce qui peut
seulement blesser ; de fabriquer la paix du chaos, la joie de la douleur, et le Paradis
à partir de l'enfer. Ne tentez pas davantage de gagner à travers la perte, ni de mourir
pour vivre. Vous ne pouvez que demander l‟échec.

Encore vous pouvez demander aussi facilement l'amour, le bonheur, et la vie


éternelle dans une paix qui n'a aucune fin. Demandez ceci, et vous pouvez
seulement gagner. Demander ce que vous avez déjà doit réussir. Demander que ce
qui est faux soit vrai peut seulement échouer. Pardonnez-vous vos vaines
imaginations, et ne cherchez pas plus longtemps ce que vous ne pouvez pas trouver.
Car qu'est-ce qui pourrait être plus fou que de chercher et chercher et chercher
encore l'enfer, quand vous n'avez qu'à regarder avec les yeux ouverts pour trouver
que le Paradis repose devant vous, par une porte qui s'ouvre facilement pour vous
accueillir ?

Venez à la maison. Vous n'avez pas trouvé votre bonheur dans des lieux
étrangers et des formes étranges qui n'ont aucune signification pour vous, bien que
vous ayez pensé les rendre signifiantes. Ce monde n'est pas votre place. Vous êtes
un étranger ici. Mais il vous est donné de trouver le moyen par lequel le monde ne
semble pas plus longtemps être une geôle pour vous ni pour quiconque. votre prison,
ni une geôle pour quiconque.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1560 L.446

450

La liberté vous est donnée où vous ne voyiez que des chaînes et des portes
de fer. Mais Car vous devez changer votre mental au sujet de l'intention du monde, si
vous voulez trouver l'évasion. Vous serez ligoté jusqu'à ce que le monde entier soit
vu par vous comme béni, et chacun rendu libre de vos erreurs, et honoré tel qu'il est.
Vous ne l'avez pas fait ; pas plus que vous-même. Et à mesure que vous libérez l'un,
l'autre est accepté tel qu'il est.

Que fait le pardon ? En vérité il n'a aucune fonction, et ne fait rien, car il est
inconnu au Paradis. C'est seulement en enfer où il y en a besoin, et où il doit servir
une fonction prépondérante. Est-ce que l'évasion du Fils bien-aimé de Dieu des
mauvais rêves qu'il imagine, croit pourtant vrais, n'est pas une digne intention ? Qui
pourrait espérer davantage, pendant qu'il paraît là y avoir un choix à faire entre le
succès et l'échec ; l'amour et la peur ?

Il n'y a aucune paix hormis la paix de Dieu, parce qu'Il a un Fils unique qui ne
peut pas faire un monde en opposition avec la Volonté de Dieu et avec la sienne, qui
est la même que La Sienne. Que pourrait-il espérer trouver dans un tel monde ? Il ne
peut pas avoir de réalité, parce qu'il n'a jamais été créé. Est-ce ici qu'il voudrait
chercher la paix ? Ou doit-il voir que, comme il le regarde, le monde ne peut que
tromper ? Encore peut-il apprendre à le regarder d'une autre façon, et trouver la paix
de Dieu.

La paix est le pont que chaque personne va traverser, pour laisser ce monde
derrière. Mais elle la paix commence à l'intérieur du monde perçu comme différent, et
conduit depuis cette perception fraîche au portail du Paradis et au chemin au-delà.
La paix est la réponse aux buts conflictuels, aux voyages insensés, aux poursuites
vaines, frénétiques, et aux efforts vides de sens. Maintenant le chemin est facile, en
douce pente vers le pont où la liberté repose à l'intérieur de la paix de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1561 L.447

451

Ne perdons pas notre chemin à nouveau aujourd'hui. Nous allons au Paradis,


et le sentier est droit. Seulement si nous tentons d'errer peut-il y avoir retard, et du
temps gaspillé inutilement en d'épineux détours. Dieu seul est sûr, et Il va guider vos
pas. Il ne va pas abandonner Son Fils dans le besoin, ni le laisser égaré pour
toujours loin de sa maison. Le Père appelle ; le Fils va entendre. Et c'est tout ce qu'il
y a pour ce qui paraît être un monde à l'écart de Dieu, où des corps ont réalité.

Maintenant y a-t-il silence. Ne cherchez pas davantage. Vous êtes arrivé où la


route est tapissée des feuilles des faux désirs, tombées des arbres du désespoir que
vous cherchiez auparavant. Maintenant sont-elles sous les pieds. Et vous levez les
yeux et en direction du Paradis, avec les yeux du corps ne faisant que servir un
instant de plus maintenant. La paix est déjà reconnue enfin, et vous pouvez sentir sa
douce étreinte entourer votre coeur et votre mental de réconfort et d'amour.

Aujourd'hui nous ne cherchons aucunes idoles. La paix ne peut pas être


trouvée en elles. La paix de Dieu est nôtre, et seulement ceci allons-nous accepter et
vouloir. La paix soit pour nous aujourd'hui. Car nous avons trouvé une façon simple,
heureuse de laisser le monde de l'ambiguïté, et de remplacer nos buts changeants et
nos rêves solitaires par une simple intention et la camaraderie. Car la paix est union,
si elle est de Dieu. Nous ne cherchons pas plus loin. Nous sommes proches de la
maison, et nous approchons encore chaque fois que nous disons :

« Il n'y a aucune paix si ce n'est la paix de Dieu,


Et je suis heureux et reconnaissant qu'il en soit ainsi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1562 L.448

452
1 septembre 1970,

REVISION

Pour cette révision nous ne prenons qu'une idée chaque jour, et la pratiquons
aussi souvent que possible. Outre le temps que vous donnez matin et soir, qui ne
devrait pas être moins de quinze minutes, et les remémorations de chaque heure
que vous faites tout au long du jour, utilisez l'idée aussi souvent que vous le pouvez
entre elles. Chacune de ces idées seule pourrait être suffisante pour le salut, si elle
était apprise véritablement. Chacune pourrait être assez pour amener à vous et au
monde la délivrance de toute forme d'esclavage, et inviter la mémoire de Dieu à
revenir.

Avec ceci dans le mental nous commençons notre pratique, dans laquelle
nous révisons soigneusement les pensées que le Saint Esprit nous a accordées
dans nos vingt dernières leçons. Chacune contient le programme entier, si elle est
comprise, pratiquée, acceptée, et appliquée à tous les événements apparents tout au
long du jour. Une est assez. Mais à cette une, il ne doit être fait aucunes exceptions.
Et ainsi nous avons besoin de toutes les utiliser et de les laisser se fondre en une, en
tant que chacune contribue au tout que nous apprenons.

Ces sessions de pratique, comme notre dernière révision, sont centrées


autour d'un thème central avec lequel nous commençons et finissons chaque leçon.
Il est ceci :

« Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours comme Dieu m'a créé. »

Le jour commence et finit avec ceci. Et nous le répétons chaque fois que l'heure
sonne, ou quand nous nous souvenons, dans l'intervalle, que nous avons une
fonction qui transcende le monde que nous voyons. Au-delà de ceci, et d'une
répétition de la pensée particulière que nous pratiquons pour le jour, aucune forme
d'exercice n'est exigée, si ce n'est un profond renoncement à tout ce qui encombre le
mental, et le rend sourd à la raison, au bon sens et à la simple vérité.

Nous allons tenter d'aller au-delà de tous les mots et des formes particulières
de pratique pendant cette révision. Car nous tentons, cette fois, d'atteindre une allure
plus rapide sur le chemin écourté vers la sérénité et la paix de Dieu. Nous fermons
simplement les yeux, et puis oublions tout ce que nous pensions savoir et
comprendre. Car ainsi la liberté nous est donnée de tout ce que nous ne savions pas
et avons échoué à comprendre.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1563 L.449

453

Il n'y a qu'une exception à ce manque de structure. Ne permettez à aucune


vaine pensée d'aller sans la mettre en question. Si vous en remarquez une, déniez
son emprise et hâtez-vous d'assurer à votre mental que ceci n'est pas ce qu‟il
voudrait avoir. Puis laissez doucement la pensée que vous avez niée être
abandonnée, dans l'échange rapide et sûr avec l'idée que vous nous pratiquons pour
le jour.

Quand vous êtes tenté, hâtez-vous de déclarer votre liberté de la tentation, en


disant :

« Cette pensée je ne la veux pas. Je choisis à la place ... »

Et puis répétez l‟idée pour le jour, et laissez-la prendre la place de ce que vous
pensiez. Au-delà de telles applications particulières de chaque idée du jour, nous
n‟ajouterons que quelques expressions formelles ou pensées particulières pour aider
à votre la pratique. A la place nous donnons ces moments de calme à l'Enseignant
Qui instruit dans le calme, parle de paix, et donne à nos pensées toute la
signification qu'elles peuvent avoir.

A Lui j‟offre cette révision pour vous. Je vous place sous Sa responsabilité, et
Le laisse vous enseigner que faire et dire et penser, chaque fois que vous vous
tournez vers Lui. Il n‟échouera pas à être disponible pour vous, chaque fois que vous
ferez appel à Lui pour vous aider. Offrons-Lui l‟entière révision que nous
commençons maintenant, et n‟oublions pas non plus à Qui elle a été donnée, alors
que nous pratiquons, jour après jour, avançant vers le but qu‟Il a établi pour nous ;
Lui permettant de nous enseigner comment cheminer, et Lui faisant confiance
complètement pour la façon dont chaque période de pratique peut le mieux devenir
un cadeau affectueux de liberté pour le monde.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1564 L.450

454

201. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre


Car je suis toujours comme Dieu m‟a créé. »

181) « J‟ai confiance en mes frères, qui sont un avec moi. »

Aucune personne n‟est autre que mon frère. Je suis béni


Avec l‟unité avec l‟univers et Dieu,
mon Père, unique Créateur de la Totalité
qui est mon Soi, pour toujours Un avec moi.

-- répéter le thème

202. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours comme Dieu m‟a créé. »

182) « Je vais être tranquille un instant et rentrer chez moi. »

Pourquoi choisirais-je de rester un instant de plus


où n‟est pas ma place, alors que Dieu Lui-même
m‟a donné Sa Voix pour m‟appeler chez moi ?

203. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours comme Dieu m'a créé. »

183) « J'invoque le Nom de Dieu et le mien. »

Le Nom de Dieu est ma délivrance


de toute pensée de mal et de péché,
parce qu'il est le mien comme il est Le Sien.

204. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours comme Dieu m'a créé. »

184) « Le Nom de Dieu est mon héritage. »

Le Nom de Dieu me rappelle que je suis Son Fils,


pas l‟esclave du temps, non lié par des lois qui gouvernent
le monde d'illusions malades, libre en Dieu,
pour toujours et à jamais un avec Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1565 L.451

455
3 septembre 1970,

205. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m‟a créé. »

185) « Je veux la paix de Dieu. »

La paix de Dieu est tout ce que je veux.


La paix de Dieu est mon unique visée ; le but
de toute mon existence ici, la fin que je cherche,
mon intention et ma fonction et ma vie,
pendant que je réside où je ne suis pas chez moi.

206. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m‟a créé. »

186) « Le salut du monde dépend de moi. »

Il m'est confié les cadeaux de Dieu,


parce que je suis Son Fils. Et je voudrais donner
Ses cadeaux où Il a eu l'intention qu‟ils le soient.

207. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

187) « Je bénis le monde parce que je me bénis. »

La bénédiction de Dieu brille sur moi depuis l‟intérieur


de mon cœur, où Il réside. Je n‟ai besoin que de me tourner
vers Lui, et tous les chagrins fondent,
comme j‟accepte Son Amour illimité pour moi.

208. « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

188). « La paix de Dieu brille en moi maintenant. »

Je vais être tranquille, et laisser la terre être tranquille


tout avec moi. Et dans cette tranquillité nous
allons trouver la paix de Dieu. Elle est à l'intérieur
de mon coeur, qui témoigne de Dieu Lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1566 L.452

456

209). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

189) « Je sens l‟Amour de Dieu en moi maintenant. »

L‟Amour de Dieu est ce qui m‟a créé.


L‟Amour de Dieu est tout ce que je suis.
L‟Amour de Dieu m‟a proclamé Son Fils.
L‟Amour de Dieu en moi m‟établit libre.

210). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

190) « Je choisis la joie de Dieu à la place de la douleur. »

La douleur est ma propre idée. Ce n'est pas


une Pensée de Dieu, mais une que j‟ai pensée à l'écart
de Lui et de Sa Volonté. Sa Volonté est joie,
et seulement joie pour Son Fils bien-aimé.
Et c'est cela que je choisis, à la place de ce que j'ai fait.

211). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

191). « Je suis le Fils sacré de Dieu Lui-même. »

En silence et dans la vraie humilité


je cherche la gloire de Dieu, pour la voir en
le Fils qu‟Il a créé en tant que mon Soi.

212). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

192) « J‟ai une fonction que Dieu voudrait que je remplisse. »

Je cherche la fonction qui pourrait m‟établir libre


de toutes les vaines illusions du monde.
Seulement la fonction que Dieu m‟a donnée
peut offrir la liberté. Seulement ceci je cherche,
et seulement ceci vais-je accepter comme mien.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1567 L.453

457

213). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

193) « Toutes les choses sont des leçons que Dieu voudrait que j‟apprenne. »

Une leçon est un miracle que Dieu


m‟offre, à la place de pensées que j‟ai faites
qui me blessent. Ce que j‟apprends de Lui devient
la façon dont je suis établi libre. Et ainsi je choisis
d‟apprendre Ses leçons, et d‟oublier les miennes.

214). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

194). « Je place le futur dans les Mains de Dieu. »

Le passé est terminé ; le futur n‟est pas encore.


Maintenant suis-je libéré des deux. Car ce que Dieu donne
peut être seulement pour le bien. Et je n‟accepte
que ce qu‟Il donne comme ce qui m‟appartient.

215). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours comme Dieu m'a créé. »

195). « L'amour est le chemin où je marche dans la gratitude. »

Le Saint Esprit est mon seul Guide.


Il marche avec moi dans l'amour. Et je donne remerciements
à Lui pour me montrer le chemin où aller.

216). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours comme Dieu m'a créé. »

196). « Ce ne peut être que moi-même que je crucifie. »

Tout ce que je fais je le fais à moi-même.


Si j'attaque, je souffre. Mais si je
pardonne, le salut va m‟être donné.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1568 L.454

458

217). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

197). « Ce ne peut être que ma gratitude que je gagne. »

Qui devrait donner des remerciements pour mon salut si ce n'est


moi-même ? Et comment si ce n'est à travers le salut puis-je
trouver le Soi Auquel mes remerciements sont dus ?

218). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

198). « Seule ma condamnation me blesse. »

Ma condamnation garde ma vision obscure,


et à travers mes yeux aveugles je ne peux pas voir
la vision de ma gloire. Pourtant aujourd'hui
je peux contempler cette gloire et être heureux.

219). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

199). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre. »

Je suis le Fils de Dieu. Sois tranquille, mon mental, et pense


un moment à ceci. Et puis retourne
à la terre, sans confusion au sujet de ce que
mon Père aime pour toujours en tant que Son Fils.

220). « Je ne suis pas un corps. Je suis libre.


Car je suis toujours tel que Dieu m'a créé. »

200) « Il n'y a aucune paix hormis la paix de Dieu. »

Que je n'erre pas hors du chemin de la paix,


car je suis perdu sur d'autres routes que celle-ci.
Mais que je suive Celui Qui me conduit chez moi,
et la paix est certaine comme l'Amour de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1569 L.455

459
16 septembre 1970,
(PARTIE II)

Les mots vont peu signifier maintenant. Nous ne les utilisons que comme des
guides dont nous ne dépendons pas maintenant. Car maintenant nous cherchons
une expérience directe de la vérité seule. Les leçons qui restent sont simplement des
introductions aux moments en lesquels nous laissons le monde de douleur, et allons
pour entrer en paix. Maintenant nous commençons à atteindre le but que ce cours a
établi, et trouvons la fin à laquelle notre pratique a toujours été ajustée.

Maintenant nous tentons de laisser l'exercice être simplement un


commencement. Car nous attendons dans une expectative tranquille notre Dieu et
Père. Il a promis qu'Il fera le pas final Lui-même, et nous sommes sûrs que Ses
promesses sont tenues. Nous sommes arrivés loin sur la route, et maintenant nous
L‟attendons.

Nous allons continuer à passer du temps avec Lui chaque matin et le soir,
aussi longtemps que cela nous rend heureux. Nous n‟allons pas considérer le temps
comme une question de durée maintenant. Nous utiliserons autant que nous aurons
besoin pour le résultat que nous désirons. Nous n‟oublierons pas non plus notre
remémoration à chaque heure, dans l‟intervalle appelant Dieu quand nous avons
besoin de Lui alors que nous sommes tentés d‟oublier notre but.

Nous allons continuer avec une pensée centrale pour tous les jours à venir. Et
nous allons utiliser cette pensée pour introduire nos moments de repos, et calmer
nos mentals au besoin. Encore nous ne nous contenterons pas d'une simple pratique
dans les instants sacrés restants qui concluent l'année que nous avons donnée à
Dieu. Nous disons quelques simples mots de bienvenue, et attendons de notre Père
qu'Il Se révèle, comme Il l‟a promis. Nous avons fait appel à Lui, et Il a promis que
Son Fils n'allait pas rester sans réponse quand il appellerait Son Nom.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1570 L.456

460

Maintenant nous venons à Lui avec seulement Sa Parole dans nos mentals et
nos coeurs, et attendons de Lui qu'Il fasse vers nous le pas dont Il nous a dit, par Sa
Voix, qu‟Il ne pourrait pas échouer à faire alors que nous L'invitons. Il n'a pas laissé
Son Fils dans toute sa folie, ni trahi sa confiance en Lui. Est-ce que Sa loyauté ne
Lui a pas fait gagner l'invitation qu'Il cherche pour nous rendre heureux ? Nous allons
l'offrir, et elle sera acceptée. Ainsi nos moments avec Lui vont maintenant être
passés. Nous disons les mots d'invitation que Sa Voix suggère, et puis nous
attendons qu'Il vienne à nous.

Maintenant est le temps de la prophétie réalisée. Maintenant toutes les


anciennes promesses sont respectées et pleinement tenues. Aucune étape ne reste
au temps qui le sépare de son accomplissement. Car maintenant nous ne pouvons
pas échouer. Asseyez-vous silencieusement et attendez votre Père. Il a voulu venir à
vous, quand vous aurez reconnu que c'est votre volonté qu'Il fasse ainsi. Et vous
n'auriez jamais pu arriver aussi loin à moins d'avoir vu, aussi faiblement que ce soit,
que c'est votre volonté.

Je suis si proche de vous que nous ne pouvons pas échouer. Père, nous
donnons ces moments sacrés à Vous, dans la gratitude pour Lui Qui nous a
enseigné comment laisser le monde de chagrin dans l'échange pour son remplaçant,
qui nous est donné par Vous. Nous ne regardons pas en arrière maintenant. Nous
regardons en avant, et fixons les yeux sur la fin du voyage. Acceptez ces petits
cadeaux de remerciement de notre part, à mesure qu'à travers la vision de Christ
nous voyons un monde au-delà de celui que nous avons fait, et prenons ce monde
pour être le remplaçant intégral du nôtre.

Et maintenant nous attendons en silence, sans peur et certains de Votre


venue. Nous avons cherché à trouver notre chemin en suivant le Guide que Vous
nous avez envoyé. Nous ne connaissions pas le chemin, mais Vous ne nous avez
pas oublié. Et nous savons que Vous ne nous oublierez pas maintenant. Nous
demandons seulement que Vos anciennes promesses soient tenues, qu‟il est Votre
Volonté de tenir. Nous voulons avec Vous en demandant ceci. Le Père et le Fils,
Dont la Volonté sacrée a créé tout ce qui est, ne peuvent échouer en rien. Dans cette
certitude, nous entreprenons ces quelques derniers pas vers Vous, et nous reposons
avec confiance sur Votre Amour, Qui ne va pas faire défaut au Fils qui en appelle à
Vous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1571 L.457

461

Et ainsi nous débutons la partie finale de cette année sacrée, que nous avons
passée ensemble dans la recherche de la Vérité et de Dieu, Qui est Son unique
Créateur. Nous avons trouvé le chemin qu'Il a choisi pour nous, et fait le choix de le
suivre comme Il voudrait que nous le fassions. Sa main nous a soutenus. Ses
Pensées ont éclairé l'obscurité de nos mentals. Son Amour a appelé vers nous de
façon incessante depuis que le temps a commencé.

Nous avions un souhait que Dieu échoue à avoir le Fils qu'Il a créé de Lui-
même. Nous voulions que Dieu Se change, et soit ce que nous voulions faire de Lui.
Et nous croyions que nos désirs insensés étaient la vérité. Maintenant nous sommes
heureux que tout ceci soit défait, et nous ne pensons pas plus longtemps que des
illusions sont vraies. La mémoire de Dieu miroite sur les larges horizons de nos
mentals. Un moment de plus, et Elle va s'élever à nouveau. Un moment de plus, et
nous qui sommes les Fils de Dieu sommes en sécurité chez nous, où Il voudrait que
nous soyons.

Maintenant le besoin de pratique est presque terminé. Car dans cette section
finale, nous en arriverons à comprendre que nous avons besoin seulement d'appeler
Dieu, et que toutes les tentations disparaissent. A la place des mots, nous n'avons
besoin que de sentir Son Amour. A la place des prières, nous n'avons besoin que
d'appeler Son Nom. Au lieu de juger, nous n'avons besoin que d'être tranquilles et de
laisser toutes les choses être guéries. Nous allons accepter la façon dont le plan de
Dieu va se finir, comme nous avons reçu la façon dont il a commencé. Maintenant
est-il complet. Cette année nous a amenés à l'éternité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1572 L.458

461a (Cont. De p 461)


21 septembre 1970,

Une utilisation des mots de plus nous retenons encore. De temps en temps,
des instructions sur un thème d'intérêt particulier vont émailler nos leçons
quotidiennes, et les périodes sans mots, d'une profonde expérience qui devrait
arriver après. Ces pensées particulières devraient être révisées chaque jour,
chacune d'elles à être continuée jusqu'à ce que la suivante vous soit donnée. Elles
devraient être lues lentement et méditées un petit moment, en précédant l'un des
instants sacrés et bénis dans le jour. Nous donnons la première de ces instructions
maintenant.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1573 L.459

462
21 sept. 1970,

Qu'est le pardon ?

Le pardon reconnaît que ce que vous pensiez que votre frère vous avait fait
ne s'est pas produit. Il ne pardonne pas les péchés et les rend réels. Il voit qu'il n'y
avait aucun péché. Et dans cette vue tous vos péchés sont pardonnés. Qu‟est le
péché, hormis une fausse idée au sujet du Fils de Dieu ? Le pardon voit simplement
sa fausseté, et par conséquent le laisse partir. Ce qui alors est libre de prendre sa
place est maintenant la Volonté de Dieu.

Une pensée non pardonnante en est une qui fait un jugement qu‟elle ne va
pas mettre en doute, bien qu‟il ne soit pas vrai. Le mental est fermé, et ne va pas être
délivré. La pensée protège la projection, en resserrant ses chaînes, ainsi les
distorsions sont voilées davantage et plus obscures ; moins facilement accessibles
au doute, et tenues plus loin de la raison. Qu‟est-ce qui peut venir entre une
projection fixe et le but qu‟elle a choisi comme son but nécessaire voulu ?

Une pensée non pardonnante fait de nombreuses choses. En une action


frénétique elle poursuit son but, en tordant et en renversant ce qu‟elle voit comme
interférant avec son passage choisi. La déformation est son intention, et le moyen
par lequel elle voudrait l‟accomplir aussi. Elle entreprend de furieuses tentatives pour
anéantir la réalité, sans souci pour quoi que ce soit qui pourrait paraître poser une
contradiction sur son point de vue.

Le pardon, d‟autre part, est calme, et tranquillement ne fait rien. Il n'offense


aucun aspect de la réalité, ni ne cherche à la distordre pour des apparences qu'il
aime. Il regarde simplement et attend et ne juge pas. Celui qui ne pardonne pas doit
juger, car il doit justifier son échec à pardonner. Mais celui qui voudrait se pardonner
doit apprendre à accueillir la vérité exactement comme elle est.

Ne faites rien, alors, et laissez le pardon vous montrer quoi faire à travers Lui
Qui est votre Guide, votre Sauveur et Défendeur Protecteur, fort en espoir et certain
de votre succès ultime. Il vous a déjà pardonné, car telle est Sa fonction, qui Lui a
été donnée par Dieu. Maintenant devez-vous partager Sa fonction, et pardonner qui
Il a sauvé, dont Il voit l'absence de péché, et qu'Il honore en tant que le Fils de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1574 L.460

463 441

221. « Paix à mon mental. Que toutes mes pensées soient tranquilles. »

« Père, je viens à Vous aujourd'hui pour chercher la paix que Vous seul
pouvez donner. Je viens en silence. Dans la tranquillité de mon coeur, le profond
repli de mon mental, j'attends et écoute Votre Voix. Mon Père, parlez-moi
aujourd'hui. Je viens pour entendre Votre Voix dans le silence et la certitude et
l'amour, sûr que Vous allez entendre mon appel et me répondre. »

Maintenant nous attendons dans le calme. Dieu est ici, parce que nous
attendons ensemble. Je suis sûr qu'Il va vous parler, et que vous entendrez.
Acceptez ma confiance, car elle est vôtre. Nos mentals sont joints. Nous attendons
avec une unique intention ; entendre la réponse de notre Père à notre appel, laisser
nos pensées être tranquilles et trouver Sa paix, L'entendre nous parler de ce que
nous sommes, et Se révéler Lui-même à Son Fils.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1575 L.461

464

22 septembre 1970,

222. « Dieu est avec moi. Je vis et respire en Lui. »

Dieu est avec moi. Il est ma Source de vie, la vie à l'intérieur, l'air que je
respire, la nourriture par laquelle je suis soutenu, l'eau qui me renouvelle et me
nettoie. Il est mon domicile, en lequel je vis et bouge ; l'Esprit Qui dirige mes actions,
m'offre Ses Pensées, et garantit ma sécurité hors de toute douleur. Il me couvre de
bonté et de soin, et tient dans l'amour le Fils sur lequel Il brille, qui brille aussi sur Lui.
Comme est tranquille celui qui connaît la vérité de ce dont Il parle aujourd'hui !

« Père, nous n'avons aucuns mots si ce n'est Votre Nom sur nos lèvres et
dans nos mentals, alors que nous arrivons tranquillement en Votre Présence
maintenant, et demandons à reposer avec Vous dans la paix un moment. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1576 L.462

465
23 septembre 1970,

223. « Dieu est ma vie. Je n'ai aucune vie que la Sienne. »

Je m'étais trompé quand je pensais que je vivais à l'écart de Dieu, une entité
séparée qui bougeait dans l'isolement, non attachée, et hébergée à l'intérieur d'un
corps. Maintenant je sais que ma vie est de Dieu, je n'ai aucun autre domicile, et je
n'existe pas à l'écart de Lui. Il n'a aucunes Pensées qui ne soient pas partie de moi,
et je n'en ai aucune que Celles qui sont de Lui.

« Notre Père, laissez-nous voir le visage de Christ à la place de nos erreurs.


Car nous qui sommes Votre Fils sacré sommes sans péché. Nous voudrions
considérer notre innocence, car la culpabilité proclame que nous ne sommes pas
Votre Fils. Et nous ne voudrions pas Vous oublier plus longtemps. Nous sommes
seuls ici, et languissons du Paradis où nous sommes chez nous. Aujourd'hui nous
voudrions rentrer. Notre Nom est Vôtre, et nous reconnaissons que nous sommes
Votre Fils. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1577 L.463

466
24 septembre 1970,

224. « Dieu est mon Père, et Il aime Son Fils. »

Ma vraie Identité est tellement sûre, si élevée, innocente, glorieuse et grande,


entièrement bienfaisante et libre de la culpabilité, que le Paradis se tourne vers Elle
pour qu‟il lui soit donné de la lumière. Elle éclaire le monde aussi. Elle est le cadeau
que mon Père m'a donné, et celui aussi que je donne au monde. Il n'y a aucun
cadeau que ceci qui puisse être aussi bien donné que reçu. Ceci est réalité, et
seulement Ceci. Ceci est la fin de l'illusion. Ceci est la Vérité.

« Mon Nom, O Père, toujours est connu de Vous. Je l'ai oublié, et ne sais pas
où je vais, qui je suis, ni ce que c'est que je fais. Remémorez-moi, Père, maintenant,
car je suis las du monde que je vois. Révélez ce que Vous voudriez que je voie à la
place. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1578 L.464

467
24 septembre 1970,

225. « Dieu est mon Père, et Son Fils L'aime. »

« Père, je dois rendre Votre Amour pour moi, car donner et recevoir sont
pareils, et Vous m'avez donné tout Votre Amour. Je dois Le restituer, car je Le veux
mien en pleine conscience, resplendissant dans mon mental et le gardant en Sa
lumière bienveillante, inviolée, bien-aimée, avec la peur derrière et seulement la paix
devant. Comme est tranquille le chemin où Votre Fils aimant est conduit vers Vous !»

Frère, nous trouvons cette tranquillité maintenant. Le chemin est ouvert.


Maintenant nous le suivons ensemble dans la paix. Vous avez mis votre main dans
la mienne, et je ne vous laisserai jamais. Nous sommes un, et ce n'est que cette
unicité que nous cherchons, alors que nous accomplissons ces quelques pas finaux
qui terminent un voyage qui n'a pas été commencé.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1579 L.465

468

226. « Ma maison m'attend. Je vais m'y hâter. »

Si je le choisis ainsi, je peux partir de ce monde entièrement. Ce n'est pas la


mort qui rend ceci possible, mais c'est le changement du mental au sujet de
l'intention du monde. Si je crois qu'il a une valeur tel que je le vois maintenant, ainsi
restera-t-il toujours pour moi. Mais si je ne vois aucune valeur dans le monde tel que
je le vois, rien que je veuille garder comme mien ni chercher comme but, il va se
départir de moi. Car je n'aurai pas cherché des illusions pour remplacer la vérité.

« Père, ma maison attend mon retour heureux. Vos Bras sont ouverts et
j‟entends Votre Voix. Quel besoin ai-je de m'attarder en un lieu de désirs vains et de
rêves brisés, quand le Paradis peut si facilement être mien ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1580 L.466

469

227. « Ceci est mon instant sacré de délivrance. »

« Père, c‟est aujourd‟hui que je suis libre, parce que ma volonté est Vôtre. Je
pensais faire une autre volonté. Pourtant rien de ce que j‟ai pensé à l‟écart de Vous
n‟existe. Et je suis libre parce que je m‟étais trompé, et n‟ai pas affecté ma propre
réalité du tout par mes illusions. Maintenant je les abandonne, et les dépose aux
pieds de la vérité, qu‟elles soient enlevées pour toujours de mon mental. Ceci est
mon instant sacré de délivrance. Père, je sais que ma volonté est une avec la
Vôtre. »

Et ainsi aujourd‟hui nous trouvons notre retour heureux au Paradis, que nous
n‟avons jamais réellement laissé. Le Fils de Dieu ce jour dépose ses rêves. Le Fils
de Dieu ce jour revient chez lui, délivré du péché et revêtu de sainteté, avec son
mental correct qui lui est enfin restauré.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1581 L.467

470
28 septembre 1970,

228. « Dieu ne m'a pas condamné. Pas plus que je ne le fais. »

Mon Père connaît ma sainteté. Vais-je dénier Son savoir, et croire en ce que
Son savoir rend impossible ? Vais-je accepter comme vrai ce qu'Il proclame comme
faux ? Ou vais-je prendre Sa Parole pour ce que je suis, puisqu'Il est mon Créateur,
et l'Unique Qui connaisse la vraie condition de Son Fils ?

« Père, je m'étais mépris sur moi-même, parce que j'ai échoué à réaliser la
Source de Laquelle je suis venu. Je n'ai pas laissé cette Source pour entrer en un
corps et pour mourir. Ma sainteté reste une partie de moi, comme je suis partie de
Vous. Et mes erreurs au sujet de moi-même sont des rêves. Je les laisse partir
aujourd'hui. Et je me tiens prêt à recevoir Votre Parole seule pour ce que je suis
réellement. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1582 L.468

471
29 septembre 1970,

229. « L'amour, Qui m'a créé, est ce que je suis. »

Je cherche ma propre identité, et la trouve en ces mots : « l'Amour, Qui m'a


créé, est ce que je suis ». Maintenant n'ai-je plus besoin de chercher. L'Amour a
prévalu. Si tranquille Il attendait ma venue chez moi, que je ne vais pas me détourner
plus longtemps du visage sacré de Christ. Et ce que je considère atteste la vérité de
l'identité que je cherchais à perdre, mais que mon Père a gardée en sécurité pour
moi.

« Père, mes remerciements à Vous pour ce que je suis ; pour garder mon
identité intouchée et sans péché, au milieu de toutes les pensées de péché que mon
mental insensé a fabriquées. Et mercis à Vous de me sauver d'elles. Amen. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1583 L.469

472

230. « Maintenant vais-je chercher et trouver la paix de Dieu. »

Dans la paix j'ai été créé. Et c'est dans la paix que je demeure. Il ne m'est pas
donné de changer mon Soi. Comme Dieu mon Père est miséricordieux, quand
lorsqu'Il m'a créé Il m'a donné la paix pour toujours. Maintenant je ne demande que
d'être ce que je suis. Et ceci peut-il m'être dénié, alors que c'est pour toujours tel vrai
?

« Père, je cherche la paix que Vous avez donnée comme mienne dans ma
création. Ce qui a été donné alors doit être ici maintenant, car ma création était à
l'écart du temps, et reste encore au-delà de tout changement. La paix en laquelle
votre Fils est né en Votre Mental brille là inchangée. Je suis comme Vous m'avez
créé. Je n'ai besoin que de faire appel à Vous pour trouver la paix que Vous avez
donnée. C'est Votre Volonté qui l'a donnée à Votre Fils. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1584 L.470

473 446
1 octobre 1970,

Qu‟est le salut ?

Le salut est une promesse, faite par Dieu, que vous trouviez votre chemin vers
Lui enfin. Elle ne peut pas ne pas qu'être tenue. Elle garantit que le temps aura une
fin, et que toutes les pensées qui sont nées dans le temps finiront aussi. La Parole
de Dieu est donnée à chaque mental qui pense qu'il a des pensées séparées, et va
remplacer ces pensées de conflit par la Pensée de paix.

La Pensée de paix a été donnée au Fils de Dieu à l'instant où son mental a eu


la pensée de guerre. Il n'y avait aucun besoin d'une telle Pensée auparavant, car la
paix a été donnée sans opposé, et simplement était. Mais quand le mental est divisé
il y a un besoin de guérison. Ainsi la Pensée Qui a le pouvoir de guérir la division est
devenue une partie de chaque fragment du mental qui encore était un, mais échouait
à reconnaître son unicité. Maintenant il ne se connaissait pas lui-même et pensait
que sa propre identité était perdue.

Le salut défait au sens où il ne fait rien, échouant à supporter le monde de


rêves et de malveillance. Ainsi il laisse les illusions partir. En ne les supportant pas, il
les laisse simplement tranquillement tomber en poussière. Et ce qu'elles cachaient
est maintenant révélé ; un autel au Nom sacré de Dieu sur lequel Sa Parole est
écrite, avec les cadeaux de votre pardon posés devant Lui, et la mémoire de Dieu
pas loin derrière.

Venons chaque jour en ce lieu sacré, et passons un moment ensemble. Ici


nous partageons notre rêve final. C'est un rêve en lequel il n'y a aucun chagrin, car il
contient une allusion à toute la gloire qui nous est donnée par Dieu. L'herbe est drue
sur le sol, les arbres bourgeonnent maintenant, et les oiseaux sont venus vivre en
leurs branches. La terre naît à nouveau dans une nouvelle perception. La nuit a
disparu, et nous sommes arrivés ensemble dans la lumière.

D'ici nous donnons le salut au monde, car c'est ici que le salut a été reçu. Le
chant de notre joie est la communication au monde entier que la liberté est revenue,
que le temps est presque fini, et que le Fils de Dieu n'a qu'un instant de plus à
attendre avant que son Père soit remémoré, les rêves soient finis, l'éternité ait
dissipé le monde, et qu‟en tout seul le Paradis existe maintenant.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1585 L.471

474

231. « Père, je ne veux que me souvenir de Vous. »

« Que puis-je chercher, Père que Votre Amour ? Peut-être je pense que je
cherche quelque chose d'autre ; un quelque chose que j'ai appelé de nombreux
noms. Pourtant Votre Amour est la seule chose que je cherche, ou ai jamais
cherchée. Car il n'y a rien d'autre que je puisse jamais réellement vouloir trouver.
Que je me souvienne de Vous. Que d'autre pourrais-je désirer que la vérité au sujet
de moi-même ? »

Ceci est votre volonté, mon frère. Et vous partagez cette volonté avec moi, et
avec l'Un aussi Qui est notre Père. Se souvenir de Lui est le Paradis. Ceci nous le
cherchons. Et seulement ceci est ce qu‟il nous sera donné de trouver.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1586 L.472

475
2 sept. 1970,

232. « Soyez dans mon mental, mon Père, au long du jour. »

« Soyez dans mon mental, mon Père, quand je m'éveille, et brillez sur moi tout
au long du jour d‟aujourd'hui. Que chaque minute soit un temps en lequel je demeure
avec Vous. Et faites que je n'oublie pas à mes remerciements de chaque heure que
Vous soyez resté avec moi, et serez toujours là pour entendre mon appel à Vous et
me répondre. Alors que le soir vient, que mes pensées soient encore de Vous et de
Votre Amour. Et faites que je dorme sûr de ma sécurité, certain de Votre attention, et
heureusement conscient d'être Votre Fils. »

Ceci est comme chaque jour devrait être. Aujourd'hui, pratiquez la fin de la
peur. Ayez foi en Lui Qui est votre Père. Confiez-Lui toutes choses. Laissez-Le vous
révéler toutes choses, et soyez libre vous de lassitude, parce que vous êtes Son Fils.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1587 L.473

476
5 octobre 1970,

233. « Je donne ma vie à Dieu à gérer guider aujourd'hui. »

« Père, je Vous donne toutes mes pensées aujourd'hui. Je voudrais n'en avoir
aucune des miennes. A leur place, donnez-moi les Vôtres. Je Vous donne tous mes
actes aussi, que je puisse faire Votre Volonté au lieu de chercher des buts qui ne
peuvent pas être obtenus, et de gaspiller du temps en imaginations vaines.
Aujourd'hui je viens à Vous. Je veux faire un pas en arrière et simplement Vous
suivre. Soyez Vous le Guide, et moi le suiveur qui ne met pas en question la sagesse
de l'Infini, ni l'Amour Dont je ne peux pas appréhender la tendresse, mais qui est
pourtant Votre cadeau parfait pour moi. »

Aujourd'hui nous avons un unique Guide pour nous conduire. Et à mesure que
nous marchons ensemble, nous allons donner ce jour à Lui avec du tout aucune
réserve. Ceci est Son jour. Et ainsi c'est un jour de cadeaux et de miséricordes
innombrables pour nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1588 L.474

477

234. « Père, aujourd'hui je suis Votre Fils à nouveau. »

Aujourd'hui nous allons anticiper le moment où les rêves de péché et de


culpabilité auront disparu, et où nous aurons atteint la paix sacrée que nous n'avons
jamais laissée. Simplement un instant minuscule s'est écoulé entre l'éternité et
l'absence de temps. Si bref a été l'intervalle qu'il n'y a eu aucun relâchement dans la
continuité, ni de rupture dans des pensées qui sont unifiées pour toujours comme
une. Rien de s'est jamais produit pour déranger la paix de Dieu le Père et du Fils.
Ceci nous l'acceptons comme entièrement vrai aujourd'hui.

« Nous Vous remercions, Père, de ne pas pouvoir perdre la mémoire de Vous


ni de Votre Amour. Nous reconnaissons notre sécurité, et donnons des
remerciements pour tous les cadeaux que Vous nous avez accordés, pour toute
l'aide aimante que nous avons reçue, pour Votre patience éternelle, et la Parole Que
Vous nous avez donnée que nous sommes sauvés. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1589 L.475

478
7 octobre 1970,

235. « Dieu en Sa miséricorde veut que je sois sauvé. »

Je n'ai besoin que de considérer toutes les choses qui semblent me blesser,
et avec une certitude parfaite de m'assurer, « Dieu veut que je sois sauvé de ceci »,
et de simplement les observer disparaître. Je n'ai besoin que de garder dans le
mental que la Volonté de mon Père pour moi est seulement le bonheur, pour trouver
que seulement le bonheur m'est venu. Et je n'ai besoin que de me souvenir que Son
l'Amour de Dieu entoure Son Fils et garde son impeccabilité pour toujours parfaite,
pour être sûr que je suis sauvé et en sécurité pour toujours dans Ses Bras. Je suis le
Fils qu'Il aime. Et je suis sauvé parce que Dieu en Sa miséricorde veut qu'il en soit
ainsi.

« Père, Votre Sainteté est mienne. Votre Amour m'a créé, et a rendu mon
impeccabilité pour toujours partie de Vous. Je n'ai aucune culpabilité ni péché en
moi, car il n'y en a aucuns en Vous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1590 L.476

479
9 octobre 1970,

236. « Je gouverne mon mental, que moi seul dois gouverner. »

J'ai un royaume que je dois gouverner. Parfois, il ne semble pas du tout que je
sois son roi. Il semble triompher sur moi, et me dire que penser, et que faire et sentir.
Et pourtant il m'a été donné pour servir quelque intention que je perçoive en lui. Mon
mental peut seulement servir. Aujourd'hui je donne son service au Saint Esprit pour
qu'Il l‟emploie comme Il le voit convenir. Je dirige ainsi mon mental, que moi seul
peux gouverner. Et ainsi je l'établis libre, pour faire la Volonté de Dieu.

« Père, mon mental est ouvert à Vos Pensées, et fermé aujourd'hui à chaque
pensée hormis la Vôtre. Je gouverne mon mental, et l'offre à Vous. Acceptez mon
cadeau, car il est Vôtre pour moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1591 L.477

480
10 octobre 1970,

237. « Maintenant voudrais-je être comme Dieu m'a créé. »

Aujourd'hui je veux accepter la vérité au sujet de moi-même. Je veux m'élever


dans la gloire, et permettre à la lumière en moi de briller sur le monde tout au long du
jour. J'amène au monde la nouvelle du salut que j'entends, alors que Dieu mon Père
me parle. Et je vois le monde que Christ voudrait que je voie, conscient qu'il termine
le rêve amer de mort ; conscient qu'il est l'appel de mon Père vers moi.

« Christ est mes yeux aujourd'hui, et Lui les oreilles qui écoutent la Voix pour
Dieu aujourd'hui. Père, je viens à Vous à travers Lui Qui est Votre Fils, et mon vrai
Soi aussi. Amen. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1592 L.478

481
13 octobre 1970,

238. « Sur ma décision tout le salut repose. »

« Père, Votre confiance en moi a été si grande, je dois être digne. Vous
m'avez créé, et me connaissez tel que je suis. Et pourtant Vous avez placé le salut
de Votre Fils dans mes mains, et le laissez reposer sur ma décision. Je dois être
bien-aimé de Vous vraiment. Et je dois être constant dans la sainteté aussi, que vous
me donniez Votre Fils, dans la certitude qu'il est en sécurité Lui Qui est toujours
partie de Vous, et pourtant est mien, parce qu'Il est mon Soi. »

Et ainsi, à nouveau aujourd'hui nous nous arrêtons pour penser combien notre
Père nous aime. Et combien Son Fils, créé par Son Amour, reste cher pour Lui Dont
l'Amour est rendu complet en lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1593 L.479

482

239. « La gloire de mon Père est la mienne. »

Ne laissez pas la vérité au sujet de vous-même être aujourd'hui cachée par


une fausse humilité. Soyons à la place reconnaissants pour les cadeaux que notre
Père nous a donnés. Pouvons-nous voir en ceux avec lesquels Il partage Sa gloire
quelque trace de péché et de culpabilité ? Et se peut-il que nous ne soyons pas
parmi eux, alors qu'Il aime Son Fils pour toujours et avec une constance parfaite,
sachant qu'il est comme Il l'a créé ?

« Nous Vous remercions, Père, pour la lumière qui brille pour toujours en
nous. Et nous l'honorons, parce que Vous la partagez avec nous. Nous sommes un,
unis en cette lumière et un avec Vous, en paix avec toute création et nous-mêmes. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1594 L.480

483
16 octobre 1970,

240. « La peur n'est justifiée sous aucune forme. »

La peur est tromperie. Elle atteste que vous vous êtes vu comme vous ne
pourriez jamais être, et par conséquent considérez un monde qui est impossible. Pas
une chose en ce monde n'est vraie. Cela n'a pas d'importance la forme sous laquelle
cela peut apparaître. Elles ne témoignent que de vos propres illusions sur vous-
même. Ne soyons pas trompés aujourd'hui. Nous sommes le Fils de Dieu. Il n'y a
aucune peur en nous, car nous sommes chacun une partie de l'Amour Lui-même.

« Comme nos peurs sont folles ! Permettriez-Vous à Votre Fils de souffrir ?


Donnez-nous foi aujourd'hui pour reconnaître Votre Fils, et l'établir libre. Pardonnons-
lui en Votre Nom, que nous puissions comprendre sa sainteté, et sentir l'amour pour
lui qui est le Vôtre tout autant. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1595 L.481

484

Qu‟est le monde ?

Le monde est fausse perception. Il est né de l'erreur, et il n'a pas laissé sa


source. Il ne restera pas plus longtemps que la pensée qui lui a donné naissance est
chérie. Quand la pensée de séparation aura été changée pour une de pardon vrai, le
monde sera vu en une lumière tout à fait autre ; et une qui conduit à la vérité, où le
monde entier doit disparaître et toutes ses erreurs s'évanouir. Maintenant sa source
a disparu, et ses effets ont disparu aussi.

Le monde a été fait en tant qu'attaque sur Dieu. Il symbolise la peur. Et qu'est
la peur si ce n'est l'absence d'amour ? Ainsi la signification du monde était d'être un
lieu où Dieu ne pourrait pas entrer, et où Son Fils pourrait être à l'écart de Lui. Ici la
perception est née, car le savoir ne pourrait pas causer de telles pensées insensées.
Mais les yeux trompent, et les oreilles entendent faussement. Maintenant les erreurs
deviennent tout à fait possibles, car la certitude a disparu.

Les mécanismes de l'illusion sont nés à la place. Et maintenant ils vont trouver
ce qui leur a été donné à chercher. Leur but est de remplir l'intention pour laquelle le
monde à été fait pour en témoigner et la rendre réelle. Ils ne voient en ses illusions
qu'une base solide où la vérité existe, tenue à l'écart des mensonges. Pourtant tout
ce qu'ils rapportent n‟est qu‟une illusion qui est gardée à l'écart de la vérité.

Comme la vue a été faite pour conduire loin de la vérité, elle peut être
redirigée. Les sons deviennent l'appel pour Dieu, et à toute la perception il peut être
donné une nouvelle intention par l'Un Que Dieu a désigné Sauveur pour le monde.
Suivez Sa lumière, et voyez le monde comme Il le voit. Entendez Sa Voix seule en
tout ce qui vous parle. Et laissez-Le vous donner paix et certitude, que vous avez
rejetées, mais que le Paradis a préservées pour vous en Lui.

Ne nous reposons pas contentés avant que le monde ait joint notre perception
changée. Ne soyons pas satisfaits avant que le pardon ait été rendu complet. Et ne
tentons pas de changer notre fonction. Nous devons sauver le monde. Car nous qui
l'avons fait devons le voir à travers les yeux de Christ, que ce qui a été fait pour
mourir puisse être restauré à la Vie Eternelle.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1596 L.482

485
17 octobre 1970,

241. « Cet instant sacré est la venue du salut. »

Quelle joie il y a aujourd'hui ! C'est un temps de célébration particulière. Car


aujourd'hui tend au monde obscurci l'instant où sa délivrance est établie. Le jour est
venu où les chagrins passent et où la douleur a disparu. La gloire du salut se lève
aujourd'hui sur un monde établi libre. Ceci est le temps de l'espoir pour
d'innombrables millions. Ils vont être unis maintenant, comme vous leur pardonnez à
tous. Car je vais être pardonné par vous aujourd'hui.

« Nous nous sommes pardonnés l'un l'autre maintenant, et ainsi nous venons
enfin à Vous à nouveau. Père, Votre Fils, qui n'est jamais parti, retourne au Paradis
et chez lui. Comme nous sommes heureux d'avoir notre santé restaurée pour nous,
et de nous remémorer que nous tous sommes un. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1597 L.483

486
19 octobre 1970,

242. « Ce jour est à Dieu. C‟est mon cadeau pour Lui. »

Je ne vais pas conduire ma vie seul aujourd'hui. Je ne comprends pas le


monde, et ainsi essayer de conduire ma vie seul ne doit être que folie. Car Mais il y a
l'Un Qui connaît tout ce qui est le meilleur pour moi. Et il est heureux de ne faire pour
moi aucuns choix que ceux qui conduisent à Dieu. Ce jour je le donne pour Lui, car
je ne voudrais pas retarder ma venue chez moi, et c'est Lui Qui connaît le chemin
vers Lui.

« Et ainsi nous donnons le jour d'hui pour Vous. Nous venons avec des
mentals entièrement ouverts. Nous ne demandons pas quelque chose que nous
pouvons penser vouloir. Donnez-nous ce que Vous voudriez que nous recevions.
Vous connaissez tous nos désirs et nos besoins demandes. Et Vous allez nous
donner tout ce que nous voulons dont nous avons besoin et qui va nous aider pour
nous aider à trouver le chemin vers Vous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1598 L.484

487

243. « Aujourd‟hui je ne vais rien juger de ce qui se passe. »

Je vais être honnête avec moi-même aujourd'hui. Je ne vais pas penser que je
connais déjà ce qui doit rester au-delà de mon emprise présente. Je ne vais pas
penser que je comprends l'entier à partir des éléments de ma perception, qui sont
tout ce que je peux voir. Aujourd'hui je reconnais qu'il en est ainsi. Et ainsi je suis
soulagé de jugements que je ne peux pas faire. C'est ainsi que je me libère et ce que
je considère, pour être en paix comme Dieu nous a créé.

« Père, aujourd'hui je laisse la création libre d'être elle-même. J‟honore toutes


les ses parties, en lesquelles je suis inclus. Nous sommes un parce que chaque
partie contient Votre mémoire, et la vérité doit briller en nous tous comme un. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1599 L.485

488

244. « Je ne suis en danger nulle part dans le monde. »

« Votre Fils est en sécurité où qu'il soit, car Vous êtes là avec lui. Il n'a besoin
que de faire appel à Votre Nom, et il va se rappeler sa sécurité et Votre Amour, car
ils sont un. Comment peut-il avoir peur ou douter ou échouer à savoir qu'il ne peut
pas souffrir, être en danger, ni expérimenter le malheur, alors qu'il Vous appartient,
bien-aimé et aimant, dans la sécurité de Votre étreinte Paternelle ? »

Et là nous sommes en vérité. Aucuns orages ne peuvent entrer dans le havre


consacré de notre demeure. En Dieu nous sommes en sécurité. Car qu'est-ce qui
peut venir menacer Dieu Lui-même, ou effrayer ce qui sera pour toujours une partie
de Lui ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1600 L.486

489

245. « Votre paix est avec moi, Père. Je suis en sécurité. »

« Votre paix m'entoure, Père. Où je vais, Votre paix vient là avec moi. Elle
répand sa lumière sur chaque personne que je rencontre. Je l'amène aux désolés et
aux solitaires et aux effrayés. Je donne votre paix à ceux qui souffrent de douleur, ou
s'affligent d'une perte, ou pensent qu'ils sont privés d'espoir et de bonheur. Envoyez-
les moi, mon Père. Que j'amène Votre paix avec moi. Car je voudrais sauver Votre
Fils, comme c‟est Votre Volonté, que je puisse en arriver à reconnaître mon Soi. »

Et alors nous allons dans la paix. Au monde entier nous donnons le message
que nous avons reçu. Et ainsi nous arrivons à entendre la Voix pour Dieu, Qui nous
parle à mesure que nous rapportons Sa Parole ; Dont nous reconnaissons l'Amour
parce que nous partageons la Parole qu'Il a donnée pour nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1601 L.487

489 490

246. « Aimer mon Père est aimer Son Fils. »

Que je ne pense pas que je puisse trouver le chemin vers Dieu, si j'ai de la
haine en mon coeur. Que je n'essaie pas de blesser le Fils de Dieu, et pense que je
puisse connaître son Père ou mon Soi. Que je n'échoue pas à me reconnaître, et
croie encore que ma conscience puisse contenir mon Père ; ou que mon mental
conçoive tout l'amour que mon Père a pour moi, et tout l'amour que je Lui retourne.

« Je vais accepter le chemin que Vous choisissez pour moi pour revenir à
Vous, mon Père. Car en cela vais-je réussir, parce que c'est Votre Volonté. Et je
voudrais reconnaître que ce que Vous voulez est ce que je veux aussi, et seulement
cela. Et ainsi je choisis d'aimer Votre Fils. Amen. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1602 L.488

491
23 octobre 1970,

247. « Sans pardon je vais encore être aveugle. »

Le péché est le symbole de l'attaque. Voyez-le quelque part, et je vais souffrir.


Car le pardon est le seul moyen par lequel la vision de Christ me vient. Que j'accepte
ce que sa vision me montre comme la simple vérité, et je suis guéri complètement.
Frère, viens et laisse-moi te regarder. Ta beauté reflète la mienne. Ton impeccabilité
est mienne. Tu te tiens pardonné, et je me tiens tel avec toi.

« Ainsi voudrais-je regarder chaque personne aujourd'hui. Mes frères sont Vos
Fils. Votre Paternité les a créés, et me les a tous donnés en tant que partie de Vous,
et de mon propre Soi aussi. Aujourd'hui je Vous honore à travers eux, et ainsi
j'espère en ce jour reconnaître mon Soi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1603 L.489

492

248. « Quoique ce soit souffre n'est pas partie de moi. »

J‟ai désavoué la vérité. Maintenant que je sois aussi confiant pour désavouer
la fausseté. Quoique ce soit souffre n'est pas partie de moi. Ce qui se désole n'est
pas moi-même. Ce qui est dans la douleur n'est qu'illusion en mon mental. Ce qui
meurt n'a jamais vécu en réalité, et n'a fait que se moquer de la vérité au sujet de
moi-même. Maintenant je me dépossède des auto-concepts et tromperies et
mensonges au sujet du Fils sacré de Dieu. Maintenant suis-je prêt à l'accepter à
nouveau comme Dieu l'a créé, et comme il est.

« Père, mon amour ancestral pour Vous revient, et me permet d‟aimer Votre
Fils à nouveau aussi. Père, je suis comme Vous m'avez créé. Maintenant Votre
Amour est remémoré, et le mien. Maintenant je comprends qu'ils sont un. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1604 L.490

493 456
26 octobre 1970,

249. « Le pardon met fin à toutes souffrance et perte. »

Le pardon peint une image d'un monde où la souffrance est terminée, ou la


perte devient impossible, et où la colère n'a aucun sens. L'attaque a disparu, et la
folie a une fin. Quelle souffrance est maintenant concevable ? Quelle perte peut être
subie ? Le monde devient un lieu de joie, d'abondance, de charité et de don sans fin.
Il est maintenant si semblable au Paradis que rapidement il est transformé en la
Lumière qu'il reflète. Et ainsi le voyage que le Fils de Dieu a commencé a fini dans la
Lumière de Laquelle il est venu.

« Père, je voudrais retourner nos mentals à Vous. Nous les avons trahis,
tenus dans un étau d'amertume, et les avons effrayés avec des pensées de violence
et de mort. Maintenant voudrions-nous reposer à nouveau en Vous, comme Vous
nous avez créés. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1605 L.491

494
27 octobre 1970,

250. « Que je ne me vois pas comme limité. »

Que je vois le Fils de Dieu aujourd'hui, et témoigne de sa gloire. Que je


n'essaie pas d'obscurcir la lumière sacrée en lui, ni de voir sa force diminuée ou
réduite à la fragilité ; ni non plus de percevoir les manques en lui avec lesquels je
voudrais attaquer sa souveraineté.

« Il est Votre Fils, mon Père. Et aujourd'hui je voudrais voir sa douceur à la


place de mes illusions. Il est ce que je suis, et de la manière dont je le vois ainsi je
me vois. Aujourd'hui je voudrais voir véritablement, qu'en ce jour je puisse enfin
m'identifier à lui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1606 L.492

495
28 octobre 1970,

Qu‟est le péché ?

Le péché est aliénation. C'est le moyen par lequel le mental est conduit à la
folie, et cherche à laisser les illusions prendre la place de la vérité. Et étant absurde,
il voit des illusions où la vérité devrait être, et où elle est réellement. Le péché a
donné au corps des yeux, car qu‟y a-t-il que les innocents voudraient voir ? Quels
besoins ont-ils de vue ou de sons ou de toucher ? Que voudraient-ils entendre ou
chercher à saisir ? Que sentiraient-ils en tout ? Sentir n'est pas savoir61. Et la vérité
ne peut qu'être remplie du savoir, et de rien d'autre.

Le corps est l'instrument que le mental a fait dans ses luttes efforts pour se
tromper lui-même. Son intention est de lutter. Encore le but de la lutte peut-il
changer. Et maintenant le corps sert une visée différente pour la lutte. Ce qu'il
cherche pour maintenant est choisi par la visée que le mental a prise en
remplacement du but d'auto tromperie. La vérité peut être son but aussi bien que les
mensonges. Les sens alors vont chercher à la place des témoignages de ce qui est
vrai.

Le péché est le domicile de toutes les illusions, qui ne peuvent que se tenir
pour des choses imaginées, résultant de pensées qui ne sont pas vraies. Elles sont
la « preuve » que ce qui n'a aucune réalité est réel. Le péché « prouve » que le Fils
de Dieu est mauvais ; que l'atemporalité doit avoir une fin ; que la vie éternelle doit
mourir. Et Dieu Lui-même a perdu le Fils qu'Il aime, avec seulement la corruption
pour Le compléter, Sa Volonté pour toujours surmontée par la mort, l'amour
assassiné par la haine, et la paix ne plus être.

Les rêves d'un fou sont effrayants, et le péché paraît vraiment terrifier. Et
pourtant ce que le péché perçoit n'est qu'un jeu infantile. Le Fils de Dieu peut jouer
qu'il est devenu un corps, la proie du mal et de la culpabilité, avec juste une petite vie
qui se termine en mort. Mais tout le temps son Père rayonne sur lui, et l'aime d'un
Amour éternel Que ses simulations ne peuvent pas changer du tout.

Combien de temps, O Fils de Dieu, vas-tu maintenir le jeu du péché ?


N'allons-nous pas écarter ces jouets d'enfants aux arêtes aiguës ? Est-ce que c'est
bientôt que tu vas être prêt à venir à la maison ? Peut-être aujourd'hui ? Il n'y a
aucun péché. La création est inchangée. Voudrais-tu encore reporter le retour au
Paradis ? Combien de temps, O Fils sacré de Dieu, combien de temps ?

61
Les mots « savoir » et « connaissance » sont utilisés de façon équivalente dans cette traduction.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1607 L.493

496

251. « Je n'ai besoin de rien que de vérité. »

J'ai cherché de nombreuses choses et trouvé le désespoir. Maintenant je n'en


cherche qu'une, car en cette unique il y a tout ce dont j'ai besoin, et seulement ce
dont j'ai besoin. Tout ce que j'ai cherché auparavant je n'en avais pas besoin, et ne
le voulais même pas. Mon seul besoin je ne le reconnaissais pas. Mais maintenant je
vois que j'ai besoin seulement de la vérité. En cela tous les besoins sont satisfaits,
toutes les envies finissent, tous les espoirs sont finalement remplis et les rêves ont
disparu. Maintenant ai-je tout ce dont je pourrais avoir besoin. Maintenant ai-je tout
ce que je pourrais vouloir. Et maintenant enfin je me trouve en paix.

« Et pour cette paix, notre Père, nous donnons remerciements. Ce que nous
nous sommes dénié Vous l'avez restauré, et seulement cela est ce que nous voulons
réellement ce dont nous avons besoin. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1608 L.494

497
29 oct.1970,

252. « Le Fils de Dieu est mon Identité. »

Mon Soi est sacré au-delà de toutes les pensées de sainteté que je conçois
maintenant. Sa pureté parfaite et chatoyante est de loin plus brillante que ne l'est
aucune lumière que j'ai jamais considérée. Son amour est illimité, avec une intensité
qui tient toutes les choses à l'intérieur de lui, dans le calme d'une certitude tranquille.
Sa force ne vient pas des impulsions brûlantes qui mobilisent le monde, mais de
l'Amour illimité de Dieu Lui-même. Comme c'est loin au-delà de ce monde que mon
Soi doit être, et pourtant combien proche de moi et près de Dieu !

« Père, Vous connaissez ma vraie Identité. Révélez-La maintenant à moi qui


suis Votre Fils, que je puisse m'éveiller à la vérité en Vous, et savoir que le Paradis
est restauré pour moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1609 L.495

498
30 octobre 1970,

253. « Mon Soi est souverain de l'univers. »

Il est impossible que quelque chose puisse m'arriver sans que je l‟aie invité.
Même en ce monde, c'est moi qui gouverne ma destinée. Ce qui arrive est ce que je
désire. Ce qui ne se produit pas est ce que je ne veux pas voir arriver. Ceci dois-je
l'accepter. Car ainsi suis-je conduit après ce monde vers mes créations, enfants de
ma Volonté, au Paradis où mon Soi sacré demeure avec elles et Lui Qui m'a créé.

« Vous êtes le Soi Que Vous avez créé Fils, créant semblable à Vous-même
et un avec Vous. Mon Soi, Qui gouverne l'univers, n'est que Votre Volonté en union
parfaite avec la mienne, Qui ne peut qu'offrir un consentement heureux à la Vôtre
qu'Elle puisse être étendue à Elle-même. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1610 L.496

499

254. « Que toute voix hormis Celle de Dieu soit tranquille en moi. »

« Père, aujourd'hui je ne voudrais qu'entendre Votre Voix. Dans le plus


profond silence je voudrais venir à Vous, pour entendre Votre Voix et pour recevoir
Votre Parole. Je n'ai aucune prière que celle-ci : je viens à Vous pour Vous
demander la vérité. Et la vérité n'est que Votre Volonté, que je voudrais partager
avec Vous aujourd'hui. »

Aujourd'hui nous ne laissons aucunes pensées de mal l'ego diriger nos mots
ou nos actions. Quand de telles pensées se produisent, nous faisons tranquillement
un pas en arrière et les regardons, et puis nous les laissons partir. Nous ne voulons
pas ce qu'elles voudraient apporter avec elles. Et ainsi nous ne choisissons pas de
les garder. Elles sont silencieuses maintenant. Et dans le calme, sanctifié par Son
Amour, Dieu nous parle et nous dit notre volonté, comme nous avons choisi de nous
souvenir de Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1611 L.497

500

255. « Ce jour je choisis de le passer dans une paix parfaite. »

Il ne me semble pas que je puisse choisir de n'avoir que la paix aujourd'hui. Et


pourtant, mon Dieu m'assure que Son Fils est semblable à Lui-même. Qu'en ce jour
j'aie foi en Lui Qui dit que je suis le Fils de Dieu. Et que la paix que je choisis être
mienne aujourd'hui porte témoignage de la vérité de ce qu'Il dit. Le Fils de Dieu ne
peut avoir aucuns soucis, et doit rester pour toujours dans la paix du Paradis. En Son
Nom, je donne aujourd'hui pour trouver ce que mon Père veut pour moi, l'accepter
comme mien, et le donner à tous les Fils de mon Père, en même temps qu'à moi.

« Et ainsi, mon Père, voudrais-je passer ce jour avec Vous. Votre Fils ne Vous
a pas oublié. La paix que Vous lui avez donnée encore est dans son mental, et c'est
là que je choisis de passer la journée. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1612 L.498

501
2 novembre 1970,

256. « Dieu est le seul but que j'aie aujourd'hui. »

Le chemin vers Dieu est à travers le pardon ici. Il n'y a aucun autre chemin. Si
le péché n'avait pas été chéri par le mental, quel besoin y aurait-il eu de trouver un le
chemin vers où vous êtes ? Qui serait encore incertain ? Qui pourrait être non sûr de
qui il est ? Et qui resterait encore endormi, dans les nuages lourds du doute au sujet
de la sainteté de lui que Dieu a créé sans péché ? Ici nous ne pouvons que rêver.
Mais nous pouvons rêver que nous avons pardonné à lui en qui tout péché reste
impossible, et c'est ceci que nous choisissons de rêver aujourd'hui. Dieu est notre
but ; le pardon est le moyen par lequel nos mentals retournent à Lui enfin.

« Et ainsi, notre Père, voudrions-nous venir à Vous sur le chemin dont Vous
avez convenu. Nous n'avons aucun but excepté entendre Votre Voix, et trouver le
chemin que Votre Parole sacrée a désigné pour nous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1613 L.499

502
3 novembre 1970,

257. « Que je me souvienne de ce que mon intention est. »

Si j'oublie mon but je ne peux être que confus, non sûr de ce que je suis, et
donc en conflit dans mes actions. Nul ne peut servir des buts contradictoires, et les
servir bien. Pas plus qu'il ne peut fonctionner alors sans une profonde détresse et
une grande dépression. Soyons par conséquent déterminés à nous souvenir de ce
que nous voulons aujourd'hui, que nous puissions unifier nos pensées et nos actions
qu'elles aient sens, et accomplir seulement ce que Dieu voudrait que nous fassions
aujourd‟hui en ce jour.

« Père, le pardon est Votre moyen choisi pour notre salut. Faites que nous
n'oublions pas aujourd'hui que nous ne pouvons avoir aucune volonté que la Vôtre.
Et ainsi notre intention doit être la Vôtre aussi, si nous voulons atteindre la paix que
Vous voulez pour nous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1614 L.500

503
4 novembre 1970,

258. « Que je me souvienne que mon but est Dieu. »

Tout ce dont il y a besoin est d'entraîner nos mentals à négliger tous les petits
desseins vides de sens, et de nous souvenir que notre but est Dieu. Sa mémoire est
cachée dans nos mentals, obscurcie seulement par nos petits buts gratuits qui
n'offrent rien, et n'existent pas. Allons-nous continuer à permettre à la grâce de Dieu
de briller dans l'inconscience, pendant que les jouets et les babioles du monde sont
recherchés à la place ? Dieu est notre seul but, notre seul Amour. Nous n'avons
aucun dessein que nous souvenir de Lui.

« Notre but n'est que de suivre sur le chemin qui conduit à Vous. Nous
n'avons aucun but que ceci. Que pourrions-nous vouloir si ce n'est nous souvenir de
Vous ? Que pourrions-nous chercher que notre Identité ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1615 L.501

504

259. « Que je me souvienne qu‟il n'y a aucun péché. »

Le péché est la seule pensée qui fait que le but de Dieu semble hors
d'atteinte. Quoi d'autre pourrait nous rendre aveugle à l'évidence, et faire que
l'étrange et le déformé semblent plus clairs ? Que d'autre que le péché engendre nos
attaques ? Que d'autre que le péché pourrait être la source de la culpabilité, exigeant
punition et souffrance ? Et qu‟hormis le péché pourrait être la source de la peur, en
obscurcissant la création de Dieu ; en donnant à l'amour les attributs de la peur et de
l'attaque ?

« Père, je ne voudrais pas être insensé aujourd'hui. Je voudrais ne pas être


effrayé par l'amour, ni chercher un refuge dans son opposé. Car l'amour ne peut
avoir aucun opposé. Vous êtes la Source de tout ce qui est. Et tout ce qui est reste
avec Vous, et Vous avec cela. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1616 L.502

505
6 novembre 1970,

260. « Que je me souvienne que Dieu m'a créé. »

« Père, je ne me suis pas fait, bien que dans mon insanité je l‟aie pensé.
Encore, en tant que Votre Pensée, je n'ai pas laissé ma Source, restant partie de Qui
m'a créé. Votre Fils, mon Père, fait appel à Vous aujourd'hui. Que je me souvienne
que Vous m'avez créé. Que je me souvienne de mon Identité. Et que mon absence
de péché s'élève à nouveau devant la vision de Christ, à travers laquelle je voudrais
considérer mes frères et moi-même aujourd'hui. »

C'est maintenant que notre Source est remémorée, et en Cela nous trouvons
notre vraie Identité enfin. Saints vraiment sommes-nous, parce que notre Source ne
peut connaître aucun péché. Et nous qui sommes Ses Fils sommes semblables à
chacun autre, et semblables à Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1617 L.503

506

Qu'est le corps ?

Le corps est une barrière que le Fils de Dieu imagine qu'il a construite, pour
séparer des parties de son Soi d‟autres parties. C'est à l'intérieur de cette clôture qu'il
pense qu'il vit, pour mourir à mesure qu'elle se détériore et s'effrite. Car à l'intérieur
de cette barrière il pense qu'il est en sécurité de l'amour. En s'identifiant avec cette
sécurité, il se considère comme ce qu'est cette sécurité. Comment autrement
pourrait-il être certain qu'il reste à l'intérieur du corps, en gardant l'amour extérieur ?

Le corps ne va pas rester. Pourtant ceci il le voit comme une double


« sécurité ». Car l'impermanence du Fils de Dieu est « preuve » que ses barrières
fonctionnent, et qu'elles remplissent la tâche que son mental leur assigne. Car si son
unicité restait encore non touchée, qui pourrait attaquer et qui pourrait être attaqué ?
Qui pourrait être victorieux ? Qui pourrait être sa proie ? Qui pourrait être victime ?
Qui le meurtrier ? Et s'il ne mourait pas, quelle « preuve » y aurait-il que le Fils
éternel de Dieu a été puisse être détruit ?

Le corps est un rêve. Comme les autres rêves il semble parfois représenter le
bonheur, mais peut tout à fait soudainement retourner à la peur, où chaque rêve est
né. Car seulement l'amour crée en vérité, et la vérité ne peut jamais avoir peur. Fait
pour être peureux, le corps doit servir l‟intention qui lui est donnée. Mais nous
pouvons changer l'intention à laquelle le corps va obéir en changeant ce pour quoi
nous pensons qu'il est.

Le corps est le moyen par lequel le Fils de Dieu retourne au bon sens. Bien
qu'il ait été fait pour le clôturer en l'enfer sans échappée, encore le but du Paradis a-
t-il été échangé pour la poursuite de l'enfer. Le Fils de Dieu étend sa main pour
atteindre son frère, et pour l'aider à marcher au long de la route avec lui. Maintenant
le corps est-il sacré. Maintenant il sert à guérir le mental qu'il avait été fait pour tuer.

Vous allez vous identifier avec ce qui vous pensez va vous mettre en sécurité.
Quoi que cela puisse être, vous allez croire que c'est un avec vous. Votre sécurité
repose en la vérité, et pas dans les mensonges. L'amour est votre sécurité. La peur
n'existe pas. Identifiez-vous avec l'amour, et vous êtes en sécurité. Identifiez-vous
avec l'amour, et vous êtes chez vous. Identifiez-vous avec l'amour, et trouvez votre
Soi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1618 L.504

507
9 novembre 1970,

261. « Dieu est mon refuge et ma sécurité. »

Je vais m'identifier avec ce que je pense être refuge et sécurité. Je vais me


voir où je perçois ma force, et penser que je vis à l'intérieur de la citadelle où je suis
en sécurité et ne peux pas être attaqué. Qu'aujourd'hui je ne cherche aucune
sécurité dans le danger, ni ne tente de trouver ma paix dans une attaque meurtrière.
Je vis en Dieu. En Lui je trouve mon refuge et ma force. En Lui est mon Identité. En
Lui est ma paix continuelle. Et seulement là vais-je me souvenir de Qui je suis
réellement.

« Que je ne parle pas pour des cherche pas d'idoles. Je voudrais venir, mon
Père, à la maison vers Vous aujourd'hui. Je choisis d'être comme Vous m'avez créé,
et de trouver le Fils que Vous avez créé en tant que mon Soi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1619 L.505

508

262. « Que je ne perçoive aucunes différences aujourd'hui. »

« Père, Vous avez un unique Fils. Et c'est lui que je voudrais considérer
aujourd'hui. Il est Votre unique création. Pourquoi devrais-je percevoir un millier de
formes en ce qui reste comme un ? Pourquoi devrais-je donner à cet un un millier de
noms, quand un seulement suffit ? Car Votre Fils doit porter Votre Nom, car Vous
l'avez créé. Que je ne le voie pas comme un étranger pour son Père, ni comme un
étranger pour moi-même. Car il est partie de moi et moi de lui, et nous sommes
partie de Vous Qui êtes notre Source, éternellement unis en Votre Amour ;
éternellement le Fils sacré de Dieu. »

Nous qui sommes un voudrions reconnaître ce jour la vérité au sujet de nous-


mêmes. Nous voudrions venir chez nous, et reposer dans l'unité. Car là est la paix,
et nulle part ailleurs la paix ne peut être cherchée et trouvée.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1620 L.506

509
13 novembre 1970,

263. « Ma vision sacrée voit toutes les choses comme pures. »

« Père, Votre Mental a créé tout ce qui est, Votre Esprit y est entré ; Votre
Amour lui a donné vie. Et considérerai-je ce que Vous avez créé comme si cela
pouvait avoir été fait pécheur ? Je voudrais ne pas percevoir de telles images
sombres et effrayantes. Le rêve d'un fou est difficilement adapté pour être mon choix,
à la place de toute la beauté avec laquelle Vous avez béni la création ; toute sa
pureté, sa joie, et son domicile tranquille, éternel en Vous. »

Et pendant que nous restons encore extérieurs au portail du Paradis,


regardons tout ce que nous voyons à travers la vision sacrée et les yeux de Christ.
Que toutes les apparences nous semblent pures, que nous puissions les passer
dans l'innocence, et marcher ensemble vers la maison de notre Père en tant que
frères et les Fils sacrés de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1621 L.507

510

264. « Je suis entouré par l'Amour de Dieu. »

« Père, Vous Vous tenez devant moi et derrière moi, à côté de moi, à l'endroit
où je me vois, et partout où je vais. Vous êtes dans toutes les choses que je
considère, les sons que j'entends, et chaque main qui atteint la mienne. En Vous le
temps disparaît, et le lieu devient une croyance sans signification. Car ce qui entoure
Votre Fils et le garde en sécurité est l'Amour Lui-même. Il n'y a aucune source que
Celle-ci, et rien n'est qui ne partage Sa sainteté ; qui se tienne au-delà de Votre
unique création, ou sans l'Amour Qui contient toutes les choses à l'intérieur de Lui-
même. Père, Votre Fils est semblable à Vous-même. Nous venons à Vous en Votre
propre Nom aujourd'hui, pour être en paix à l'intérieur de Votre Amour infini. »

Mes frères, joignez-vous à moi en ceci aujourd'hui. Ceci est la prière du salut.
Ne devons-nous pas nous joindre en ce qui va sauver le monde, en même temps
que nous ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1622 L.508

511

265. « La douceur de la création est tout ce que je vois. »

J'ai mécompris en effet le monde, parce que j'ai posé mes péchés sur lui et les
voyais me regarder en retour. Comme ils semblaient féroces ! Et combien me suis-je
trompé de penser que ce dont j'avais peur était dans le monde, plutôt que dans mon
seul mental. Aujourd'hui je vois le monde dans la douceur céleste dont rayonne la
création. Il n'y a aucune peur en lui. Que l'apparence de mes péchés n‟obscurcisse
pas la lumière du Paradis qui brille sur le monde. Ce qui est reflété ici est dans le
Mental de Dieu. Les images que je vois reflètent mes pensées. Encore mon mental
est-il un avec Celui de Dieu. Et ainsi je peux percevoir la douceur de la création.

« Dans la tranquillité voudrais-je considérer le monde, qui ne fait que refléter


Vos Pensées, et les miennes aussi bien. Que je me souvienne qu‟elles sont la
même, et verrai la douceur de la création. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1623 L.509

512

266. « Mon Soi sacré demeure en vous, Fils sacré de Dieu. »

« Père, vous m'avez donné tous Vos Fils, pour être mes Sauveurs et mes
Conseillers en vision ; les Porteurs de Votre Voix sacrée vers moi. En eux êtes-Vous
reflété, et en eux Christ me regarde depuis mon Soi. Que Votre Fils n'oublie pas
Votre Nom sacré. Que Votre Fils n'oublie pas sa Source sacrée. Que Votre Fils
n'oublie pas que son Nom est le Vôtre. »

En ce jour nous entrons au paradis, invoquant le Nom de Dieu et le nôtre,


reconnaissant notre Soi en chacun de nous ; unis dans l'Amour sacré de Dieu.
Comme Dieu nous a donné de nombreux Sauveurs ! Comment pouvons-nous perdre
le chemin vers Lui, alors qu'Il a rempli le monde de ceux qui Le désignent, et nous a
donné la vue pour les regarder ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1624 L.510

513
16 novembre

267. « Mon coeur bat dans la paix de Dieu. »

Autour de moi est toute la lumière vie que Dieu a créée en Son Amour. Elle
m'appelle en chaque battement de coeur et en chaque respiration ; en chaque action
et en chaque pensée. La paix tranquillise emplit mon coeur, et inonde mon corps de
l'intention du pardon. Maintenant mon mental est guéri, et tout ce dont j'ai besoin
pour sauver le monde m'est donné. Chaque battement de coeur m'amène la paix ;
chaque respiration infuse la force en moi. Je suis un messager de Dieu, dirigé par Sa
Voix, soutenu par Lui dans l'amour, et tenu pour toujours tranquille et en paix en Ses
Bras aimants. Chaque battement de coeur appelle Son Nom, et à chacun il est
répondu par Sa Voix, m'assurant que je suis chez moi en Lui.

« Que je sois attentif à Votre Réponse, pas à la mienne. Père, mon coeur bat
dans la paix que le Coeur de l'Amour a créée. C'est là et seulement là que je peux
être chez moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1625 L.511

514
17 novembre 1970,

268. « Que toutes les choses soient exactement comme elles sont. »

« Que je ne sois pas Votre critique, Seigneur, aujourd'hui, ni juge contre Vous.
Que je ne tente pas d'interférer avec Votre création, ni de la distordre en des formes
maladives. Que je sois désireux de rétracter mes souhaits de son unité, et ainsi de la
laisser être comme Vous l'avez créée. Car ainsi vais-je être capable, aussi, de
reconnaître mon Soi comme Vous m'avez créé. Dans l'amour ai-je été créé, et dans
l'amour vais-je rester pour toujours. Qu'est-ce qui peut m'effrayer quand je laisse
toutes les choses être exactement telles qu'elles sont ? »

Que notre vue ne soit pas blasphématoire aujourd'hui, que nos oreilles non
plus ne s'occupent pas de langues mensongères. Seulement la réalité est libre de
douleur. Seulement la réalité est libre de perte. Seulement la réalité est entièrement
sûre. Et c'est seulement ceci que nous cherchons aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1626 L.512

515
18 nov. 1970,

269. « Ma vision va de l‟avant pour considérer le visage de Christ. »

« Je demande Votre bénédiction sur ma vue aujourd'hui. C'est le moyen que


Vous avez choisi pour devenir la façon de me montrer mes erreurs, et de regarder
au-delà d'elles. Cela m'est donné pour trouver une nouvelle perception à travers le
Guide que Vous m'avez donné, et à travers Ses leçons pour dépasser la perception
et retourner à la vérité. Je demande l'illusion qui transcende toute celles que j'ai
faites. Aujourd'hui je choisis de voir un monde pardonné, en lequel chaque personne
ne montre le visage de Christ, et m'enseigne que ce que je considère m'appartient ;
que rien n'est, hormis Votre Fils sacré. »

Aujourd'hui notre vue est bénie en effet. Nous partageons une unique vision,
alors que nous considérons le visage de Lui Dont le Soi est le nôtre. Nous sommes
un à cause de Lui Qui est le Fils de Dieu ; de Lui Qui est notre propre Identité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1627 L.513

516
21 novembre 1970,

270. « Je ne vais pas utiliser les yeux du corps aujourd'hui. »

« Père, la vision de Christ est Votre cadeau pour moi, et elle a le pouvoir de
traduire tout ce que les yeux du corps voient en la vue d'un monde pardonné.
Comme il est de gloire et de grâce ce monde ! Encore combien davantage vais-je
percevoir en lui que ce que la vue peut donner. Le monde pardonné signifie que
Votre Fils reconnaît son Père, laisse ses rêves être amenés à la vérité, et attend
avec espoir l'unique instant restant d‟encore du temps, qui finit pour toujours, alors
que Votre mémoire retourne à lui. Et maintenant sa volonté est une avec la Vôtre. Sa
fonction maintenant n'est que La Vôtre, et chaque pensée hormis La Vôtre a
disparu. »

La tranquillité d'aujourd'hui va bénir nos coeurs, et à travers eux la paix va


venir à tous. Christ est nos yeux aujourd'hui. Et à travers Sa vue nous offrons la
guérison au monde à travers Lui, le Fils sacré que Dieu a créé entier ; le Fils sacré
que Dieu a créé un.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1628 L.514

517

Qu‟est le Christ ?

Christ est le Fils de Dieu tel qu'Il L'a créé. Il est le Soi que nous partageons,
nous unissant les uns aux autres, et à Dieu aussi. Il est la Pensée qui demeure
toujours à l'intérieur du Mental Qui est Sa Source. Il n'a pas laissé Son domicile
sacré, ni perdu l'innocence en laquelle Il a été créé. Il demeure inchangé pour
toujours dans le Mental de Dieu.

Christ est le lien qui vous garde un avec Dieu, et garantit que la séparation
n'est pas plus qu'une illusion de désespoir, car l'espoir éternellement demeurera en
Lui. Votre mental est partie du Sien, et le Sien du vôtre. Il est la partie en Laquelle la
Réponse de Dieu repose ; où toutes les décisions sont déjà prises, et où les rêves
sont terminés. Il reste non touché par quoi que ce soit que les yeux du corps
perçoivent. Car bien qu'en Lui Son Père ait placé le moyen pour votre salut, encore
reste-t-Il le Soi Qui, semblable à Son Père, ne connaît aucun péché.

Domicile du Saint Esprit, et chez Lui en Dieu seul, Christ reste en paix à
l'intérieur du Paradis de votre mental sacré. Ceci est la seule partie de vous qui ait
réalité en vérité. Le reste est rêves. Encore ces rêves seront donnés en et à Christ,
pour pâlir devant Sa gloire et révéler votre Soi sacré, le Christ, à vous enfin.

Le Saint Esprit atteint depuis le Christ en vous tous vos rêves, et leur offre de
venir à Lui, pour être traduits en la vérité. Il va les échanger pour le rêve final que
Dieu a désigné comme la fin des rêves. Car quand le pardon repose sur et en le
monde et que la paix est venue à chaque Fils de Dieu, que pourrait-il rester y avoir
pour garder des choses séparées, car que reste-t-il à voir hormis le visage de Christ
?

Et combien de temps ce visage sacré va-t-il être vu, quand il n'est que le
symbole que le temps pour apprendre maintenant est terminé, et que le but de la
Rédemption a été atteint enfin ? Ainsi par conséquent cherchons à trouver le visage
de Christ et ne considérons rien d'autre. A mesure que nous voyons Sa gloire,
allons-nous savoir que nous n'avons aucun besoin d'apprentissage ni de perception
ni de temps, ni de quoi que ce soit excepté le Soi sacré, le Christ que Dieu a créé en
tant que Son Fils.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1629 L.515

518

271. « Celle de Christ est la vision que je vais utiliser aujourd'hui. »

Chaque jour, à chaque heure, à chaque instant, je suis en train de choisir ce


que je veux considérer, les sons que je veux entendre, les témoins de ce que je veux
être la vérité pour moi. Aujourd'hui je choisis de considérer ce que Christ voudrait
que je voie, d'écouter la Voix de Dieu, et de chercher les témoins de ce qui est vrai
dans la création de Dieu. En la vue de Christ, le monde et la création de Dieu se
rencontrent, et à mesure qu'ils s'assemblent toute perception disparaît. Sa vue
bienveillante rachète le monde de la mort, car tout ce qu'Il regarde ne doit que vivre,
se remémorant le Père et le Fils ; Créateur et Création unifiés.

« Père, la vision de Christ est le chemin vers Vous. Ce qu'Il voit invite Votre
mémoire à être restaurée pour moi. Et ceci je le choisis pour être ce que je voudrais
considérer aujourd'hui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1630 L.516

519

272. « Comment des illusions peuvent-elles satisfaire le Fils de Dieu ? »

« Père, la vérité m'appartient. Mon domicile est établi au Paradis par Votre
Volonté et la mienne. Des rêves peuvent-ils me contenter ? Des illusions peuvent-
elles m'amener le bonheur ? Que d'autre que Votre mémoire peut satisfaire Votre
Fils ? Je ne vais accepter rien de moins que ce que Vous m'avez donné. Je suis
entouré par Votre Amour, tranquille pour toujours, doux pour toujours et en sécurité
pour toujours. Le Fils de Dieu doit être comme Vous l'avez créé. »

Aujourd'hui nous dépassons les illusions. Et si nous entendons la tentation


nous appeler à rester et à nous attarder dans un rêve, nous nous détournons et nous
demandons si nous, les Fils de Dieu, pourrions être contentés de rêves, alors que le
Paradis peut être choisi juste aussi facilement que l'enfer, et que l'amour va
remplacer heureusement toute peur.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1631 L.517

520
22 novembre 1970,

273. « La tranquillité de la paix de Dieu est mienne. »

Peut-être sommes-nous maintenant prêts pour un jour de tranquillité sans


dérangement. Si ceci n'est pas encore faisable, nous sommes contents et même
plus que satisfaits d'apprendre comment un tel jour peut être atteint. Si nous
donnons le passage à un dérangement, apprenons comment l'écarter et retourner à
la paix. Nous n'avons besoin que de dire à nos mentals, avec certitude, « La
tranquillité de la paix de Dieu est mienne », et rien ne peut faire intrusion sur et en la
paix que Dieu Lui-même a donnée à Son Fils.

« Père, Votre paix est mienne. Quel besoin ai-je d'avoir peur que quelque
chose puisse me dérober ce que Vous voudriez que je garde ? Je ne peux pas
perdre Vos cadeaux pour moi. Et ainsi la paix que Vous avez donnée à Votre Fils est
avec moi toujours, dans la tranquillité et dans mon propre amour éternel pour Vous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1632 L.518

521

274. « Aujourd‟hui appartient à l'Amour. Que je n'aie pas peur. »

« Père, aujourd'hui je voudrais laisser toutes les choses être comme Vous les
avez créées, et donner à Vos Votre Fils l'honneur dû à leur son absence de péché ;
l'amour du frère pour son frère et pour son ami. A travers ceci je suis rédimé. A
travers ceci aussi la vérité va entrer où les illusions étaient, la lumière va remplacer
toute obscurité, et Votre Fils va savoir qu'il est comme Vous l'avez créé. »

Une bénédiction particulière vient à nous aujourd'hui, de Lui Qui est notre
Père. Donnez ce jour pour Lui, et il n'y aura aucune peur aujourd'hui, parce que le
jour est donné à l'Amour.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1633 L.519

522
473
23 novembre 1970,

275. « La Voix guérissante de Dieu protège toutes choses aujourd'hui. »

Prêtons attention aujourd'hui à la Voix pour Dieu, Qui parle d'une leçon
antique, pas davantage vraie aujourd'hui que n'importe quel autre jour. Encore ce
jour a été choisi comme le moment où nous allons chercher et entendre et apprendre
et comprendre. Joignez-vous à moi dans l'écoute. Car la Voix pour Dieu nous dit des
choses que nous ne pouvons pas comprendre seuls, ni apprendre à l'écart. C'est en
ceci que toutes les choses sont protégées. Et en ceci la guérison de la Voix pour
Dieu est trouvée.

« Votre Voix guérissante protège toutes les choses aujourd'hui, et ainsi je


Vous laisse toutes choses. Je n'ai besoin d'être anxieux au sujet de rien. Car Votre
Voix va me dire que faire et où aller ; à qui parler, et que lui dire, quelles pensées
penser, quels mots donner au monde. La sécurité que j'amène m'est donnée. Père,
Votre Voix protège toutes choses à travers moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1634 L.520

523

276. « La Parole de Dieu m'est donnée pour parler. »

Qu‟est la Parole de Dieu ? « Mon Fils est pur et sacré comme Moi-même ». Et
ainsi Dieu est devenu le Père du Fils qu'Il aime, car ainsi a-t-il été créé. Ceci la
Parole que Son Fils n'a pas créée avec Lui, parce qu'en ceci Son Fils est né.
Acceptons Sa Paternité, et tout nous est donné. Dénions que nous ayons été créés
en Son Amour et nous dénions notre Soi, pour être non sûrs de qui nous sommes,
de qui notre Père est, et dans quelle intention nous sommes venus. Et encore, nous
n'avons besoin que de reconnaître Lui Qui a donné Sa Parole pour nous dans notre
création, pour nous souvenir de Lui et ainsi nous rappeler notre Soi.

« Père, Votre Parole est mienne. Et c'est ceci que je voudrais parler à tous
mes frères, qui me sont donnés à chérir comme les miens, comme je suis aimé et
béni et sauvé par Vous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1635 L.521

524
27 novembre 1970,

277. « Que je ne lie pas Votre Fils avec des lois que j'ai faites. »

« Votre Fils est libre, mon Père. Ne me laissez pas imaginer que je l'ai attaché
avec les lois que j'ai faites pour gouverner le corps. Il n'est pas sujet à quelque des
lois que j'ai faites par lesquelles j'essaie de rendre le corps plus sûr. Il n'est pas
changé par ce qui est changeable. Il n'est pas esclave de quelque lois du temps. Il
est comme Vous l'avez créé, parce qu'il ne connaît aucunes lois hormis la Loi de
l'amour. »

N'adorons pas d‟idoles, ne croyons pas non plus en quelques lois que
l'idolâtrie voudrait faire pour cacher la liberté du Fils de Dieu. Il n'est pas lié hormis
par ses croyances. Encore ce qu'il est, est loin au-delà de sa foi en l'esclavage ou la
liberté. Il est libre parce qu'il est le Fils de son Père. Et il ne peut pourrait pas être
attaché à moins que la Vérité de Dieu puisse mentir, et que Dieu puisse vouloir qu'Il
Se trompe Lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1636 L.522

525

278. « Si je suis lié, mon Père n'est pas libre. »

Si j'accepte que je suis prisonnier à l'intérieur d'un corps, dans un monde dans
lequel toutes les choses qui semblent vivre paraissent mourir, alors mon Père est
prisonnier avec moi. Et c'est ceci que je crois, quand je maintiens que les lois
auxquelles le monde obéit je dois leur obéir ; que les fragilités et les péchés que je
perçois sont réels, et qu'il ne peut pas y être échappé. Si je suis lié de quelque façon,
je ne connais pas mon Père ni mon Soi. Et je suis perdu pour toute réalité. Car la
vérité est libre, et ce qui est lié n'est pas une partie de la vérité.

« Père, je me demande rien que la vérité. J'ai eu de nombreuses folles


pensées au sujet de moi-même et de ma création, et j'ai amené un rêve de peur
dans mon mental. Aujourd'hui, je voudrais ne pas rêver. Je choisis le chemin vers
Vous à la place de la folie et à la place de la folie et à la place de la peur. Car la
vérité est sans danger, et seulement l'amour est sûr. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1637 L.523

526

279. « La liberté de la création promet la mienne. »

La fin des rêves m'est promise, parce que le Fils de Dieu n'est pas abandonné
par Son Amour. Seulement dans des rêves y a-t-il un temps où il paraît être en
prison, et attendre une liberté future, si celle-ci doit être. Encore en réalité ses rêves
ont disparu, avec la vérité établie à leur place. Et maintenant la liberté est déjà
sienne. Devrais-je attendre pour la libération dans des chaînes qui ont été rompues,
quand Dieu m'offre la liberté maintenant ?

« Je vais accepter Vos promesses aujourd'hui, et leur donner ma foi. Mon


Père aime le Fils Qu'Il a créé comme Sien. Voudriez-Vous Voudrait-Il retirer les
cadeaux que Vous m'avez donnés ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1638 L.524

527
30 novembre 1970,

280. « Quelles limites puis-je poser sur le Fils de Dieu ? »

Qui Dieu a créé illimité est libre. Je peux inventer un emprisonnement pour lui,
mais seulement dans des illusions, pas en vérité. Aucune Pensée de Dieu n'a laissé
le Mental de Son Père. Aucune Pensée de Dieu n'est du tout limitée. Aucune Pensée
de Dieu n'est qu‟éternellement pure. Puis-je poser des limites sur le Fils de Dieu,
dont le Père a voulu qu'il soit illimité, et semblable à Lui-même en liberté et en amour
?

« Qu'aujourd'hui je donne honneur à Votre Fils, car ainsi seulement je trouve


le chemin vers Vous. Père, je ne pose aucunes limites sur le Fils que Vous aimez, et
que Vous avez créé illimité. L'honneur que je lui donne est Vôtre, et ce qui est Vôtre
m'appartient aussi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1639 L.525

528

Qu‟est le Saint Esprit ?

Le Saint Esprit sert d'intermédiaire entre les illusions et la vérité. Comme


Puisqu'Il doit franchir l'intervalle entre la réalité et les rêves, la perception conduit au
savoir à travers la grâce que Dieu Lui a donnée, pour être Son cadeau pour chaque
personne qui se tourne vers Lui pour la vérité. Par le pont qu'Il fournit tous les rêves
sont portés à la vérité, pour être dissipés devant la lumière du savoir. Là les vues et
les sons pour toujours sont déposés. Et où ils étaient perçus auparavant, le pardon a
rendu possible la fin tranquille de la perception.

Le but que l'enseignement du Saint Esprit établit est juste cette fin des rêves.
Car les vues et les sons doivent être traduits de témoins de la peur en ceux de
l'amour. Et quand ceci est entièrement accompli, l'apprentissage a atteint le seul but
qu'il ait en vérité. Car l'apprentissage, comme le Saint Esprit le guide vers le résultat
qu'Il perçoit pour lui, devient le moyen d'aller au-delà de lui-même, pour être
remplacé par la Vérité Eternelle.

Si vous ne faisiez que savoir combien votre Père aspire à vous voir
reconnaître votre absence de péché, vous ne laisseriez pas Sa Voix appeler en vain,
ni vous détourneriez de Son remplaçant pour les images effrayantes et les rêves que
vous avez faits. Le Saint Esprit comprend les moyens que vous avez faits, par
lesquels vous voudriez atteindre ce qui est pour toujours impossible à obtenir hors
d'atteinte. Et si vous les Lui offrez, Il va employer les moyens que vous avez faits
pour exiler, pour restaurer votre mental où il est véritablement chez lui.

Depuis le savoir, où Il a été placé par Dieu, le Saint Esprit vous appelle, pour
laisser le pardon reposer sur vos rêves, et être restauré au bon sens et à la paix du
mental. Sans pardon vos rêves vont rester vous terrifier. Et la mémoire de tout
l'Amour de votre Père ne va pas revenir pour signifier que la fin des rêves est arrivée.

Acceptez le cadeau de votre Père. C'est un appel de l'Amour pour l'Amour,


qu'Il ne soit que Lui-même. Le Saint Esprit est Son cadeau, par Lequel la tranquillité
du Paradis est restaurée pour le Fils bien-aimé de Dieu. Voudriez-vous refuser de
prendre la fonction de compléter Dieu, quand tout ce qu'Il veut est que vous soyez
complet ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1640 L.526

529
1 décembre 1970,

281. « Je ne peux être blessé par rien que mes pensées. »

« Père, Votre Fils est parfait. Quand il je pense qu‟il que je suis blessé de
quelque façon, c'est parce qu‟il que j'ai oublié qui il je suis, et que il je suis comme
Vous l‟m'avez créé. Vos Pensées peuvent seulement m'amener le bonheur. Si
jamais je suis triste ou blessé ou malade, j'ai oublié ce que Vous pensez, et mis mes
petites idées, sans signification au lieu où appartiennent Vos Pensées, et où Elles
sont. Je ne peux être blessé par rien que mes pensées. Les Pensées que je pense
avec Vous peuvent seulement bénir. Les Pensées que je pense avec Vous seules
sont vraies. »

Je vais ne pas me blesser aujourd'hui. Car je suis loin au-delà de toute


douleur. Mon Père m'a placé en sécurité au Paradis, et veille sur moi. Et je voudrais
ne pas attaquer le Fils qu'Il aime, car ce qu'Il aime est aussi mien à aimer.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1641 L.527

530

282. « Je vais ne pas être effrayé par l'amour aujourd'hui. »

Si je pouvais ne réaliser que ceci aujourd'hui, le salut serait atteint pour le


monde entier. Ceci la décision de ne pas être insensé, et d'accepter moi-même
comme Dieu Lui-même, mon Père et ma Source, m'a créé. Ceci la détermination de
ne pas être endormi dans des rêves de mort, pendant que la vérité reste pour
toujours vivante dans la joie de la vie l'amour. Et ceci le choix de reconnaître le Soi
Que Dieu a créé en tant que le Fils Qu'Il aime, et Qui reste mon unique Réalité.

« Père, Votre Nom est Amour, et tel est le mien. Telle est la vérité. Et la vérité
peut-elle être changée en lui donnant simplement un autre nom ? Le nom de peur
est simplement une erreur. Que je ne sois pas effrayé par la vérité aujourd'hui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1642 L.528

531
2 décembre 1970,

283. « Ma vraie Identité demeure en Vous. »

« Père, j'ai fait une image de moi-même, et c'est ceci que j'appelle le Fils de
Dieu. Pourtant la création est-elle toujours comme elle a toujours été, car Votre
création est inchangeante. Que je n'adore pas des idoles. Je suis lui que mon Père
aime. Sa sainteté reste la lumière du Paradis et l'Amour de Dieu. Ce qui est bien-
aimé de Vous n'est-il pas en sécurité ? La lumière du Paradis n'est-elle pas infinie ?
Votre Fils n'est-il pas ma vraie Identité, alors que Vous avez créé tout ce qui est ? »

Maintenant sommes-nous un en une Identité partagée, avec Dieu notre Père


comme notre seule Source, et chaque chose créée partie de nous. Et ainsi nous
offrons bénédiction à toutes choses, nous unissant avec amour avec le monde
entier, que notre pardon a rendu un avec nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1643 L.529

532
4 décembre 1970,

284. « Je peux choisir de changer toutes les pensées qui blessent. »

La perte n'est pas perte quand elle est proprement perçue. La douleur est
impossible. Il n'y a aucun grief ayant du tout quelque cause. Et la souffrance de
quelque sorte n'est rien qu'un rêve. Ceci est la vérité, d'abord à n'être que dite et puis
répétée de nombreuses fois ; et ensuite à n'être acceptée que comme partiellement
vraie, avec de nombreuses réserves. Puis à être considérée sérieusement de plus en
plus, et finalement acceptée comme la vérité. Je peux choisir de changer toutes les
pensées qui blessent. Et je voudrais aller au-delà de ces mots aujourd'hui, aller
après passer toutes les réserves, et arriver à une pleine acceptation de la vérité en
eux.
ainsi
« Père, ce que Vous avez donné ne peut pas blesser, et grief et douleur
doivent être impossibles. Que je n'échoue pas à Vous faire confiance aujourd'hui, en
n‟acceptant que le joyeux comme Vos cadeaux ; en n‟acceptant que le joyeux
comme la vérité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1644 L.530

533 479

285. « Ma sainteté brille vive et claire aujourd'hui. »

Aujourd'hui je m'éveille avec joie, n'attendant que les choses heureuses de


Dieu pour venir à moi. Je ne demande qu'à elles de venir, et réalise qu'à mon
invitation il va être répondu par les pensées auxquelles elle a été envoyée par moi.
Et je vais demander seulement des choses joyeuses à l'instant où j'accepte ma
sainteté. Car que pourrait être l'utilisation de la douleur pour moi, quelle intention ma
souffrance pourrait-elle remplir, et comment le grief et la perte pourraient-ils m‟être
utiles si l'insanité me quitte aujourd'hui, et que j'accepte ma sainteté à la place ?

« Père, ma sainteté est Vôtre. Que je me réjouisse en cela, et à travers le


pardon sois restauré au bon sens. Votre Fils est toujours tel que Vous l'avez créé.
Ma sainteté est partie de moi, et aussi partie de Vous. Et qu'est-ce qui peut altérer la
Sainteté Elle-même ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1645 L.531

534

286. « Le silence du Paradis porte mon coeur aujourd'hui. »

« Père, comme ce jour est calme ! Comme les choses tombent tranquillement
en place ! Ceci est le jour qui a été choisi comme le temps en lequel j'en viens à
comprendre la leçon qu'il n'y a aucun besoin que je fasse quelque chose. En Vous
tout choix est déjà fait. En Vous chaque conflit a été résolu. En vous tout ce que
j'espère trouver déjà m'est donné. Votre paix est mienne. Mon coeur est tranquille, et
mon mental au repos. Votre Amour est Paradis, et Votre Amour est mien. »

La tranquillité du jour d'hui va nous donner l'espoir d'avoir trouvé le chemin, et


voyagé loin sur lui vers un but entièrement certain. Aujourd'hui nous n'allons pas
douter de la fin que Dieu Lui-même nous a promise. Nous Lui faisons confiance, et à
notre Soi, Qui toujours est un avec Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1646 L.532

535
8 décembre 1970,

287. « Vous êtes mon but, mon Père. Seulement Vous. »

Où voudrais-je aller si ce n'est au Paradis ? Qu'est-ce qui pourrait être un


substitut pour le bonheur ? Quel cadeau pourrais-je préférer devant la paix de Dieu ?
Quel trésor voudrais-je chercher et trouver et garder qui puisse se comparer à mon
Identité ? Et voudrais-je plutôt vivre avec la peur qu'avec l'amour ?

« Vous êtes mon but, mon Père. Que d'autre que Vous pourrais-je désirer
avoir ? Sur quel chemin si ce n'est celui qui conduit vers Vous pourrais-je désirer
marcher ? Et quoi hormis la mémoire de Vous pourrait me signifier la fin des rêves et
des substitutions futiles pour la vérité ? Vous êtes mon seul but. Votre Fils voudrait
être comme Vous l'avez créé. De quelle façon si ce n‟est celle-ci pourrais-je espérer
reconnaître mon Soi, et être un avec mon Identité ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1647 L.533

536

288. « Que j'oublie le passé de mon frère aujourd'hui. »

« Ceci est la pensée qui conduit le chemin vers Vous, et m'amène à mon but.
Je ne peux pas venir à Vous sans mon frère. Et pour connaître ma Source, je dois
d'abord reconnaître ce que Vous avez créé un avec moi. Celle de mon frère est la
main qui me conduit sur le chemin vers Vous. Ses péchés sont dans le passé tout
avec les miens, et je suis sauvé parce que le passé a disparu. Que je ne le chérisse
pas à l'intérieur de mon coeur, ou je perdrai le chemin où marcher vers Vous. Mon
frère est mon Sauveur. Que je n'attaque pas le Sauveur que Vous m'avez donné.
Mais que j'honore lui qui porte Votre Nom, et ainsi me souvienne que C'est le mien. »

Pardonnez-moi, alors, aujourd'hui. Et vous allez savoir que vous m'avez


pardonné, si vous voyez votre frère dans la lumière de la sainteté. Il ne peut pas être
moins saint que je le peux suis, et vous ne pouvez pas être plus saint que lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1648 L.534

537

289. « Le passé est terminé. Il ne peut pas me toucher. »

Jusqu'à ce que le passé soit terminé dans mon mental, le monde réel doit
échapper à ma vue. Car je ne suis en train de regarder réellement nulle part ; ne
voyant que ce qui n'est pas là. Comment puis-je alors percevoir le monde que le
pardon offre ? Ceci le passé a été fait pour le cacher, car ceci est le monde qui peut
être regardé seulement maintenant. Il n'a aucun passé. Car qu'est-ce qui peut être
pardonné si ce n'est le passé, et s'il est pardonné il a disparu.

« Père, que je ne considère pas un passé qui n'est pas là. Car Vous m'avez
offert Votre propre remplacement, dans un monde présent que le passé a laissé non
touché et libre de péché. Ici est la fin de la culpabilité. Et ici suis-je rendu prêt pour
Votre pas final. Demanderais-je que Vous attendiez plus longtemps pour que Votre
Fils trouve la beauté que Vous avez prévue pour être la fin de tous ses rêves et de
toute sa douleur ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1649 L.535

538

290 /. « Mon bonheur présent est tout ce que je vois. »

A moins que je considère ce qui n'est pas là, mon bonheur présent est tout ce
que je vois. Les yeux qui commencent à s'ouvrir voient enfin. Et je voudrais que la
vision de Christ me vienne en ce jour même. Ce que je perçois sans la Propre
Correction de Dieu par la vue que j'ai faite est effrayant et douloureux à voir. Encore
je voudrais ne pas permettre à mon mental d'être trompé par la croyance que le rêve
que j'ai fait est réel un instant de plus. Ceci est le jour où je cherche mon bonheur
présent, et ne regarde rien d'autre hormis la chose que je cherche.

« Avec cette résolution je viens à Vous, et demande Votre force pour me


soutenir aujourd'hui, alors que je ne cherche qu'à faire Votre Volonté. Vous ne
pouvez pas échouer à m'entendre, Père. Ce que je demande Vous me l'avez déjà
donné. Et je suis sûr que je vais voir mon bonheur aujourd'hui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1650 L.536

539

Qu'est le monde réel ?

Le monde réel est un symbole, semblable au reste de ce que la perception


offre. Encore il se tient pour ce qui est opposé à ce que vous avez fait. Votre monde
est vu à travers les yeux de la peur, et amène les témoignages de la terreur à votre
mental. Le monde réel ne peut pas être perçu si ce n'est à travers des yeux que le
pardon bénit, ainsi ils voient un monde où la terreur est impossible, et où les
témoignages de peurs ne peuvent pas être trouvés.

Le monde réel tient une contrepartie pour chaque pensée malheureuse


reflétée dans votre monde ; une correction sûre pour les vues de peurs et les sons
de bataille que votre monde contient. Le monde réel montre un monde vu
différemment, à travers des yeux tranquilles et avec un mental en paix. Rien n'est là
que repos. Il n'y a aucuns pleurs de douleur et de chagrin entendus, car rien là ne
reste extérieur au pardon. Et les vues sont douces. Seuls des vues et des sons
heureux peuvent atteindre le mental qui a pardonné à lui-même.

Quel besoin a un tel mental de pensées de mort, d'attaque et de meurtre ?


Que peut-il percevoir autour de lui si ce n'est sécurité, amour et joie ? Qu'y a-t-il qu'il
choisirait d'être condamné, et qu'y a-t-il contre lequel il voudrait juger ? Le monde
qu'il voit émane d'un mental en paix à l'intérieur de lui-même. Aucun danger ne se
tapit dans quoi que ce soit qu'il voit, car il est aimable, est c'est seulement la bonté
qu'il considère.

Le monde réel est le symbole que le rêve de péché et de culpabilité est


terminé, et que le Fils de Dieu ne dort plus. Ses yeux éveillés perçoivent la réflexion
sûre de l'Amour de son Père ; la promesse certaine qu'il est rédimé. Le monde réel
signifie la fin du temps, car sa perception rend le temps sans intention.

Le Saint Esprit n'a aucun besoin du temps quand il a servi Son intention.
Maintenant, Il n'attend que cet unique instant de plus pour que Dieu prenne Son pas
final, et le temps a disparu, prenant la perception avec lui en s'en allant, et ne
laissant que la Vérité être Elle-même. Cet instant est notre but, car il contient la
mémoire de Dieu. Et à mesure que nous considérons un monde pardonné, c'est Lui
Qui nous appelle et vient nous ramener chez nous, en nous remémorant notre
Identité Que notre pardon a restaurée pour nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1651 L.537

540
9 décembre 1970,

291. « Ceci est un jour de tranquillité et de paix. »

La vision de Christ regarde à travers moi aujourd'hui. Sa vue me montre


toutes les choses pardonnées et en paix, et offre cette même vision au monde. Et
j'accepte cette vision en son nom, à la fois pour moi-même et pour le monde aussi.
Quelle beauté nous considérons aujourd'hui ! Quelle sainteté nous voyons autour de
nous ! Et il nous est donné de reconnaître que c'est une sainteté en laquelle nous
partageons ; c'est la Sainteté de Dieu Lui-même.

« Ce jour mon mental est tranquille, pour recevoir les Pensées que Vous
m'offrez. Et j'accepte ce qui vient de Vous plutôt que de moi-même. Je ne connais
pas le chemin vers Vous. Mais Vous êtes entièrement certain. Père, conduisez
guidez Votre Fils au long du chemin tranquille qui finit conduit vers Vous. Que mon
pardon soit complet, et que la mémoire de Vous revienne pour moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1652 L.538

541

292. « Un résultat heureux pour toutes les choses est sûr. »

Les promesses de Dieu ne font aucunes exceptions. Et Il garantit que


seulement la joie peut être le résultat final trouvé pour toutes choses. Encore cela
dépend de nous quand ceci est atteint ; combien de temps nous laissons une volonté
étrangère paraître être l'opposé de la Sienne. Et pendant que nous pensons que
cette volonté est réelle, nous n'allons pas trouver la fin qu'Il a désignée comme le
résultat de tous les problèmes que nous percevons, toutes les épreuves que nous
voyons, et chaque situation que nous rencontrons. Encore la fin est certaine. Car la
Volonté de Dieu est faite sur terre et au Paradis. Nous allons chercher et nous allons
trouver selon Sa Volonté, Qui garantit que notre volonté est faite.

« Nous vous remercions, Père, pour Votre garantie de seulement des résultats
heureux à la fin. Aidez-nous à ne pas interférer, et ainsi retarder les fins heureuses
que Vous nous avez promises pour chaque problème que nous pouvons percevoir ;
pour chaque épreuve que nous pensons que nous devons encore rencontrer. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1653 L.539

542
11 décembre 1970,

293. « Toute peur est passée et seul l'amour est ici. »

Toute peur est passée parce que sa source a disparu, et que toutes ses
pensées ont disparu avec elle. L'amour reste le seul état présent, dont la Source est
ici pour toujours et pour toujours. Le monde peut-il sembler lumineux et clair et sûr et
accueillant, avec toutes mes erreurs passées l'oppressant, et me montrant les
formes distordues de douleur peur ? Encore dans le présent l'amour est évident, et
ses effets apparents. Le monde entier brille dans le reflet de sa lumière sacrée, et je
perçois un monde pardonné enfin.

« Père, que Votre monde sacré n'échappe pas à ma vue aujourd'hui. Que mes
oreilles non plus ne soient pas sourdes à tous les hymnes de gratitude que le monde
chante au-dessous des sons de la peur. Il y a un monde réel que le présent tend
protégé de toutes les erreurs passées. Et je voudrais avoir seulement ce monde sous
les yeux aujourd'hui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1654 L.540

543
14 décembre 1970,

294. « Mon corps est une chose entièrement neutre. »

Je suis un Fils de Dieu. Et puis-je être une autre chose aussi ? Dieu a-t-il créé
le mortel et le corruptible ? Quelle utilisation le Fils bien-aimé de Dieu a-t-il pour ce
qui doit mourir ? Et encore une chose neutre ne voit pas la mort, car les pensées de
peurs ne sont pas investies là, pas plus qu'il ne lui est conféré un simulacre d'amour.
Sa neutralité le protège pendant qu'il a un usage. Et après cela, sans intention, il est
posé de côté. Il n'est pas malade ni vieux ni blessé. Il n'est que sans fonction, non
nécessaire et sans amarres. Que je ne le vois pas comme davantage que ceci
aujourd'hui ; de service pendant un moment et adapté pour servir, pour garder son
utilité pendant qu'il peut servir, et puis pour être remplacé pour un plus grand bien.

« Mon corps, Père, ne peut pas être Votre Fils. Et ce qui n'est pas créé ne
peut pas être pécheur ni sans péché ; ni bon ni mauvais. Que j'utilise, alors, ce rêve
pour aider Votre plan que nous nous éveillions de tous les rêves que nous avons
faits. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1655 L.541

544
15 décembre 1970,

295. « Le Saint Esprit regarde à travers moi aujourd'hui. »

Christ demande qu'Il puisse utiliser mes yeux aujourd'hui, et ainsi rédimer le
monde. Il demande ce cadeau qu'il puisse m'offrir la paix du mental, et enlever toute
terreur et toute douleur. Et à mesure qu'elles sont enlevées de moi, les rêves qui
semblaient s‟établir sur le monde ont disparu. La Rédemption doit être une. Comme
je suis sauvé, le monde est sauvé avec moi. Car nous tous devons être rédimés
ensemble. La peur paraît sous de nombreuses formes différentes, mais l'amour est
un.

« Mon Père, Christ m'a demandé un cadeau, et un que je donne qu'il me soit
donné. Aidez-moi à utiliser les yeux de Christ aujourd'hui, et ainsi permettre à
l'Amour du Saint Esprit de bénir toutes les choses que je peux considérer, que Son
Amour pardonnant puisse reposer sur moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1656 L.542

545

296. « Le Saint Esprit parle à travers moi aujourd'hui. »

« Le Saint Esprit a besoin de ma voix aujourd'hui, que tout le monde puisse


écouter Votre Voix, et entendre Votre Parole à travers moi. Je suis résolu à Vous
laissez parler à travers moi, car je voudrais n'utiliser aucuns mots que les Vôtres, et
n'avoir aucunes pensées qui sont à l'écart des Vôtres, car seulement les Vôtres sont
vrais. Je voudrais être Sauveur pour le monde que j'ai fait. Car l'ayant damné je
voudrais l'établir libre, que je puisse trouver l'évasion, et entendre la Parole que Votre
Voix sacrée va me dire aujourd'hui. »

Nous enseignons aujourd'hui ce que nous voudrions apprendre, et cela


seulement. Et ainsi notre but d‟apprentissage en devient un sans conflit, et possible à
atteindre facilement et d'accomplissement rapide. Comme c'est avec bonheur que le
Saint Esprit vient nous sauver de l'enfer, quand nous permettons à Son
enseignement de persuader le monde, à travers nous, de chercher et de trouver le
chemin facile vers Dieu !

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1657 L.543

546 486
18 déc. 1970,

297. « Le pardon est le seul cadeau que je donne. »

Le pardon est le seul cadeau que je donne, parce que c'est le seul cadeau
que je veuille. Et tout ce que je donne je le donne à moi-même. Ceci est la simple
formule du salut. Et moi, qui voudrais être sauvé, voudrais la faire mienne, pour être
la façon dont je vis à l'intérieur d'un monde qui a besoin du salut, et qui va être sauvé
à mesure que j'accepte la Rédemption pour moi-même.

« Père, comme Vos chemins sont certains ; comme leur résultat final est sûr,
et c'est avec une telle foi que chaque étape de mon salut est déjà établie, et
accomplie par Votre grâce. Que remerciements soient pour Vous pour Vos cadeaux
éternels, et remerciements pour Vous pour mon Identité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1658 L.544

547

298. « Je Vous aime, Père, et j'aime Votre Fils. »

Ma gratitude permet à mon amour d'être accepté sans peur. Et ainsi je suis
restauré à ma Réalité enfin. Tout ce qui s'immisçait dans ma vision sacrée le pardon
l'enlève. Et j'approche de la fin des voyages insensés, carrières62 folles, et valeurs
artificielles. J'accepte à la place ce que Dieu a établi comme mien, sûr qu'en cela
seul je vais être sauvé ; sûr d'aller à travers la peur à la rencontre de mon Amour.

« Père, je viens à Vous aujourd'hui, parce que je voudrais ne pas suivre


quelque chemin que le Vôtre. Vous êtes à côté de moi. Certain est Votre chemin. Et
je suis reconnaissant pour Vos cadeaux sacrés d'un sanctuaire certain, et de
l'échappée à tout ce qui pourrait obscurcir mon amour pour Dieu mon Père et Son
Fils sacré. »

62
Ou « allures ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1659 L.545

548

299. « La sainteté éternelle demeure en moi. »

Ma sainteté est loin au-delà de ma propre capacité de comprendre ou de


savoir. Encore Dieu, mon Père, Qui l'a créée, reconnaît ma sainteté comme Sienne.
Notre Volonté, ensemble, la comprend. Et notre Volonté, ensemble, sait qu'il en est
ainsi.

« Père, ma sainteté n'est pas de moi. Elle n'est pas mienne pour être détruite
par le péché. Elle n'est pas mienne pour souffrir de l'attaque. Des illusions peuvent
l'obscurcir, mais ne peuvent pas éteindre son rayonnement, ni affaiblir sa lumière.
Elle se tient pour toujours parfaite et non touchée. En elle toutes les choses sont
guéries, car elles restent comme Vous les avez créées. Et je peux connaître ma
sainteté. Car la Sainteté Elle-même m'a créé, et je peux connaître ma Source parce
que c'est Votre Volonté que Vous soyez connu. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1660 L.546

549

300. « C‟est seulement un instant que ce monde dure63. »

Ceci est la une pensée qui peut être utilisée pour dire que la mort et le chagrin
sont le lot certain de tout ceux qui viennent ici, car leurs joies ont disparu avant
d'avoir été possédées, ou même saisies. Encore ceci est aussi l'idée qui ne laisse
aucune fausse perception nous garder sous son emprise, ni représenter ni plus qu'un
nuage qui passe dans un ciel éternellement serein. Et c'est cette sérénité que nous
cherchons, sans nuage, évidente et sûre, aujourd'hui.

« Nous cherchons Votre monde sacré aujourd'hui. Car nous, vos Fils aimants,
avons perdu notre chemin un moment. Mais nous avons écouté Votre Voix, et appris
exactement que faire pour être restaurés au Paradis et à notre vraie Identité. Et nous
donnons des remerciements aujourd'hui que le monde ne dure qu'un instant. Nous
voudrions aller au-delà de ce minuscule instant vers l'éternité. »

63
Ou « endure ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1661 L.547

550

Qu‟est la seconde venue ?

La Seconde Venue de Christ, qui est sûre comme Dieu, est simplement la
correction des erreurs, et le retour au bon sens. C'est une partie de la condition qui
restaure ce qui jamais n'a été perdu, et rétablit ce qui est éternellement et
éternellement vrai. C'est l'invitation à la Parole de Dieu de prendre la place de
l'illusion ; la bonne volonté de laisser le pardon reposer sur toutes les choses sans
exception et sans réserve.

C'est la nature incluant tout de la Seconde Venue de Christ qui lui permet
d'embrasser le monde et de vous tenir en sécurité en son doux avènement, qui
englobe toutes les choses vivantes avec vous. Il n'y a aucune fin à la délivrance que
la Seconde Venue amène, comme la création de Dieu doit être illimitée. Le pardon
éclaire le chemin de la Seconde Venue, parce qu'il brille sur tout le monde toutes les
choses comme une. Et ainsi l'unicité est reconnue enfin.

La Seconde Venue termine les leçons que le Saint Esprit enseigne, ouvrant le
chemin pour le Dernier Jugement, en lequel l'apprentissage se termine en un dernier
résumé qui va s'étendre au-delà de lui-même, et atteindre Dieu. La Seconde Venue
est le temps en lequel tous les mentals sont donnés aux mains de Christ, pour être
retournés à l'esprit au Nom de la vraie création et de la Volonté de Dieu.

La Seconde Venue est l'unique événement dans le temps que le temps lui-
même ne peut pas effectuer affecter. Car chaque personne qui soit jamais venue
mourir, ou qui encore va venir ou qui est présente maintenant, est également
délivrée de ce qu'elle a fait. Dans cette égalité Christ est restauré comme unique
Identité, en Laquelle tous les Fils de Dieu reconnaissent qu'eux tous sont un. Et Dieu
le Père sourit à Son Fils, Son unique création et Sa seule joie.

Priez que cette la Seconde Venue soit bientôt, mais ne restez pas avec cela.
Elle a besoin de vos yeux et oreilles et mains et pieds. Elle a besoin de votre voix. Et
par-dessus tout elle a besoin de votre bonne volonté. Réjouissons-nous que nous
puissions faire la Volonté de Dieu, et ensemble joignons-nous en Sa lumière sacrée.
Voyez, le Fils de Dieu est un en nous, et nous pouvons atteindre l'Amour de notre
Père à travers Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1662 L.548

551
22 décembre 1970,

301. « Et Dieu Lui-même essuiera toutes larmes. »

« Père, à moins que je juge je ne peux pas pleurer. Je ne peux pas non plus
souffrir de douleur, ni sentir que je suis abandonné ou inutile dans le monde. Ceci est
mon domicile parce que je ne le juge pas, et par conséquent est-il seulement ce que
Vous voulez. Que je le vois aujourd'hui non condamné, à travers les yeux heureux
que le pardon a délivrés de toute déformation. Que je vois Votre monde à la place du
mien. Et toutes les larmes que j'ai versées vont être oubliées, car leur source a
disparu. Père, je vais ne pas juger Votre monde aujourd'hui. »

Le monde de Dieu est heureux. Ceux qui le regardent peuvent seulement lui
ajouter leur joie, et le bénir comme cause de davantage de joie en eux. Nous avons
pleuré parce que nous ne comprenions pas. Mais nous avons appris que le monde
que nous voyions était faux, et nous allons considérer le monde de Dieu aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1663 L.549

552

302. « Où l'obscurité était je considère la lumière. »

« Père, nos yeux s'ouvrent enfin. Votre monde sacré nous attend, comme
notre vue est restaurée finalement, et nous pouvons voir. Nous pensions que nous
souffrions. Mais nous avions oublié le Fils que Vous avez créé. Maintenant nous
voyons que l'obscurité est notre propre imagination, et que la lumière est là pour
nous à considérer. La vision de Christ change l'obscurité en lumière, car la peur doit
disparaître quand l'amour est venu. Que je pardonne Votre monde sacré aujourd'hui,
que je puisse considérer sa sainteté et comprendre que cela ne fait que refléter la
mienne. »

Notre Amour nous attend alors que nous allons à Lui, et marche à côté de
nous en nous montrant le chemin. Il n'échoue en rien. Lui la Fin que nous cherchons,
et Lui le Moyen par lequel nous allons à Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1664 L.550

553

303. « Le saint Christ est né en moi aujourd'hui. »

Veillez avec moi, anges, veillez avec moi aujourd'hui. Que toutes les Pensées
sacrées de Dieu m'entourent, et soient tranquilles avec moi alors que le Fils du
Paradis naît. Que les sons terrestres soient calmes, et que les vues auxquelles je
suis accoutumé disparaissent. Que Christ soit bienvenu où Il est chez Lui. Et qu'Il
entende les sons qu'Il comprend, et ne voie que les vues qui montrent l'Amour de
Son Père. Qu'Il ne soit pas plus longtemps un étranger ici, car Il est né à nouveau en
moi aujourd'hui.

« Votre Fils est bienvenu, Père. Il est venu me sauver du soi mauvais que j'ai
fait. Il est le Soi que Vous m'avez donné. Il n'est que ce que je suis réellement en
vérité. Il est le Fils que Vous aimez par-dessus toutes choses. Il est mon Soi comme
Vous m'avez créé. Ce n'est pas Christ qui peut être crucifié. En sécurité dans Vos
Bras que je reçoive Votre Fils. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1665 L.551

554
24 décembre 1970,

304. « Que mon monde n'obscurcisse pas la vue de Christ. »

Je peux obscurcir ma vue sacrée, si j'impose mon monde sur elle. Je ne peux
pas non plus voir les vues sacrées que Christ considère, à moins que ce soit Sa
vision que j'utilise. La perception est un miroir, pas un fait. Et ce que je considère est
mon état mental réfléchi à l'extérieur. Je voudrais bénir le monde en le regardant par
les yeux de Christ. Et je vais considérer les signes certains que tous mes péchés
m'ont été pardonnés.

« Vous me conduisez de l'obscurité à la lumière ; du péché à la sainteté. Que


je pardonne, et ainsi reçoive salut pour le monde. C'est Votre cadeau, mon Père, qui
m'est donné à offrir à Votre Fils sacré, qu‟il puisse trouver à nouveau la mémoire de
Vous, et de Votre Fils comme Vous l'avez créé. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1666 L.552

555

305. « Il y a une paix que Christ nous accorde. »

Qui n'utilise que la vision de Christ trouve une paix si profonde et tranquille,
imperturbable et entièrement inchangeante, que le monde n'en contient aucun
équivalent. Les comparaisons sont tranquilles devant cette paix. Et le monde entier
part en silence à mesure que cette paix l'enveloppe, et le porte doucement à la
vérité, pour n'être plus le domicile de la peur. Car l'Amour est venu, et a guéri le
monde en lui donnant la paix de Christ.

« Père, la paix de Christ nous est donnée, parce que c'est Votre Volonté que
nous soyons sauvés. Aidez-nous aujourd'hui à ne faire qu'accepter Votre cadeau, et
à ne pas le juger. Car il est venu à nous pour nous sauver de notre jugement sur
nous-mêmes. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1667 L.553

556

306. « Le cadeau64 de Christ est tout ce que je cherche aujourd'hui. »

Que d'autre que la vision de Christ voudrais-je utiliser aujourd'hui, quand elle
peut offrir un jour en lequel je vois un monde si semblable au Paradis qu'une
mémoire antique me revient ? Aujourd'hui je peux oublier le monde que j'ai fait.
Aujourd'hui je peux aller après toute peur, et être restauré à l'amour et la sainteté et
la paix. Aujourd'hui je suis rédimé, et né à nouveau dans un monde de miséricorde et
de soin ; de bonté aimante et dans la paix de Dieu.

« Et ainsi, notre Père, nous revenons à Vous, nous souvenant que nous ne
sommes jamais partis ; nous souvenant de Vos cadeaux sacrés pour nous. Dans la
gratitude et la reconnaissance nous venons, avec des mains vides et des coeurs et
des mentals ouverts, ne demandant que ce que Vous donnez. Nous ne pouvons pas
faire d'offrande suffisante pour Votre Fils. Mais en Votre Amour le cadeau de Christ
est sien. »

64
« cadeau » ou « don » ou « présent » ...

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1668 L.554

557
28 décembre 1970,

307. « Des souhaits conflictuels ne peuvent pas être ma volonté. »

« Père, Votre Volonté est mienne, et seulement Cela. Il n'y a aucune autre
volonté pour moi à avoir. Que je n'essaie pas de faire une autre volonté, car c'est
insensé et va me causer de la douleur. Votre Volonté seule peux m'amener le
bonheur, et seulement la Vôtre existe. Si je veux avoir ce que seulement Vous
pouvez donner, je dois accepter Votre Volonté pour moi, et entrer dans une paix où
le conflit est impossible, Votre Fils est un avec Vous en être et en volonté, et rien ne
contredit la vérité sacrée que je reste comme Vous m'avez créé. »

Et avec cette prière, nous entrons silencieusement dans un état où le conflit


ne peut pas venir, parce que nous joignons notre volonté sacrée avec Celle de Dieu
dans la reconnaissance qu'elles ne sont qu‟une. sont la même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1669 L.555

558

308. « Cet instant est le seul temps qui soit. »

J'ai conçu le temps de telle façon que j'échoue dans mon but. Si je choisis
d‟atteindre après le temps l'atemporalité, je dois changer ma perception de ce pour
quoi est le temps. L'intention du temps ne peut pas être de garder le passé et le futur
un. Le seul intervalle en lequel je peux être sauvé du temps est maintenant. Car en
cet instant le pardon est venu m'établir libre. La naissance de Christ est maintenant,
sans un passé ni futur. Il est venu pour donner Sa bénédiction présente au monde, le
restaurant à l'atemporalité et à l'amour. Et l'amour est toujours-présent, ici et
maintenant.

« Des remerciements pour cet instant, Père. C'est maintenant que je suis
rédimé. Cet instant est le temps que Vous avez désigné pour la délivrance de Votre
Fils, et pour le salut du monde en lui. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1670 L.556

559 492
29 décembre 1970,

309. « Je ne vais pas avoir peur de regarder à l'intérieur aujourd'hui. »

A l'intérieur de moi est l'Innocence Eternelle, parce que c'est la Volonté de


Dieu qu'Elle soit là pour toujours et pour toujours. Moi, Son Fils, dont la volonté est
illimitée comme est la Sienne, ne peux vouloir aucun changement en ceci. Car dénier
la Volonté de mon Père est dénier la mienne. Regarder à l'intérieur n'est que trouver
ma volonté comme Dieu l'a créée, et comme elle est. J'ai peur de regarder à
l'intérieur parce que je pense que j'ai fait une autre volonté qui n'est pas vraie, et l'ai
rendue réelle. Encore elle n'a aucuns effets. A l'intérieur de moi est la Sainteté de
Dieu. A l'intérieur de moi est la mémoire de Lui.

« Le pas que je franchis aujourd'hui, mon Père, est ma délivrance sûre des
vains rêves de péché. Votre autel se tient serein et non souillé. C'est l'autel sacré à
mon Soi, et là je trouve ma vraie Identité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1671 L.557

560
30 décembre 1970,

310. « Sans peur et dans l'amour je passe ce jour. »

« Ce jour, mon Père, voudrais-je le passer avec Vous, comme Vous avez
choisi tout ce que mes jours doivent être. Et ce que je vais expérimenter ne vient pas
du temps du tout. La joie qui vient à moi n'est pas des jours ni des heures, car elle
vient du Paradis vers Votre Fils. Ce jour va être Votre doux rappel pour me souvenir
de Vous, Votre appel miséricordieux à Votre Fils sacré, le signe que Votre grâce est
venue à moi, et que c'est Votre Volonté que je sois libre aujourd'hui. »

Nous passons ce jour ensemble, vous et moi. Et le monde entier se joint à


nous dans notre chant de remerciements et de joie pour Lui Qui nous a donné le
salut, et Qui nous a établi libres. Nous sommes restaurés à la paix et à la sainteté. Il
n'y a aucune place en nous pour la peur aujourd'hui, car nous avons accueilli l'amour
dans nos coeurs.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1672 L.558

561

Qu‟est le Dernier Jugement ?

La Seconde Venue de Christ donne au Fils de Dieu le cadeau d‟entendre la


Voix pour Dieu proclamer que ce qui est faux est faux, et que ce qui est vrai n'a
jamais changé. Et ceci est le jugement en lequel la perception finit. D'abord vous
voyez un monde qui a accepté ceci comme vrai, projeté à partir d'un mental
maintenant corrigé. Et avec cette vue sacrée, la perception donne une bénédiction
silencieuse et puis disparaît, son but accompli et sa mission effectuée.

Le Jugement Final sur le monde ne contient aucune condamnation. Car il voit


le monde comme totalement pardonné, sans péché et entièrement sans intention.
Sans cause, et maintenant sans fonction en la vue de Christ, il glisse simplement
vers le néant. Là il est né, et là il se finit aussi. Et toutes les silhouettes dans le rêve
dans lequel le monde a commencé partent avec lui. Les corps maintenant sont
inutiles, et vont par conséquent s‟estomper, parce que le Fils de Dieu est sans limite.

Vous qui croyiez que le Dernier Jugement de Dieu allait condamner le monde
à l'enfer tout avec vous, acceptez cette vérité sacrée : le Jugement de Dieu est le
cadeau de la Correction qu'Il a accordée à toutes vos erreurs, vous libérant d'elles, et
de tous les effets qu'elles ont jamais semblé avoir. Avoir peur de la grâce salvatrice
de Dieu n'est qu'avoir peur d'une délivrance complète de la douleur, du retour à la
paix, à la sécurité et au bonheur, et de l'union avec votre propre Identité.

Le Jugement Final de Dieu est aussi miséricordieux que chaque étape dans
Son plan prévu pour bénir Son Fils, et l'appelle à retourner à la paix éternelle qu'Il
partage avec lui. Ne soyez pas effrayé par l'Amour. Car Lui seul peut guérir tout
chagrin, essuyer toutes larmes, et doucement éveiller de son rêve de douleur le Fils
que Dieu reconnaît comme Sien. Ne soyez pas effrayé par ceci. Le salut demande
que vous l'accueilliez. Et le monde attend votre heureuse acceptation, qui va l'établir
libre.

Ceci est le Jugement Final de Dieu : « Vous êtes toujours Mon Fils sacré, pour
toujours innocent, pour toujours aimant et pour toujours aimé, aussi illimité que Votre
Créateur, et complètement inchangeant et pour toujours pur. Par conséquent
éveillez-vous et revenez à Moi. Je suis Votre Père et vous êtes Mon Fils ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1673 L.559

562
30 décembre 1970,

311. « Je juge toutes les choses comme je voudrais qu'elles soient. »

Le jugement a été fait pour être une arme utilisée contre la vérité. Il sépare ce
contre quoi il est utilisé, et l'établit extérieur comme si c'était une chose à l'écart. Et
puis il fait de cela ce que vous nous voudrions que ce soit. Il juge ce qu'il ne peut pas
comprendre, parce qu'il ne peut pas voir la totalité et par conséquent juge
faussement. N'utilisons pas ceci aujourd'hui, mais faisons-en un cadeau pour Lui Qui
a une utilisation différente pour cela. Il va vous nous délivrer de l'agonie de tous les
jugements que vous nous avons faits contre vous-même nous-mêmes, et rétablir la
paix du mental en vous nous donnant le Jugement de Dieu de Son Fils.

« Père, nous attendons avec un mental ouvert aujourd'hui, pour entendre


Votre Jugement du Fils que Vous aimez. Nous ne le connaissons pas, et nous ne
pouvons pas juger. Et ainsi nous laissons Votre Amour décider ce que lui que Vous
avez créé en tant que Votre Fils doit être. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1674 L.560

563

312. « Je vois toutes les choses comme je voudrais qu'elles soient. »

La perception suit le jugement. Ayant jugé, vous nous voyons par conséquent
ce que vous nous voudrions considérer. Car la vision sert simplement à vous nous
offrir ce que vous nous voudrions avoir. Il est impossible de fermer les yeux sur ce
que vous nous voudrions voir, et d'échouer à voir ce que vous nous avons choisi de
considérer. Comme c'est sûrement, par conséquent, que le monde réel doit venir
accueillir la vue sacrée de quiconque prend l'intention du Saint Esprit comme son but
pour voir. Et celui-ci ne peut pas échouer à considérer ce que Christ voudrait qu'il
voie, et à partager l'Amour de Christ pour ce qu'il considère.

« Je n'ai aucune intention pour aujourd'hui si ce n'est de considérer un monde


libéré, établi libre de tous les jugements que j'ai faits. Père, ceci est Votre Volonté
pour moi aujourd'hui, et par conséquent ce doit être mon but aussi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1675 L.561

564
4 janv. 1971,

313. « Maintenant qu'une nouvelle perception me vienne. »

« Père, il y a une vision qui considère toutes les choses comme impeccables,
qu'ainsi la peur a disparu, et où elle était l'Amour est invité à entrer. Et l'Amour va
venir où que ce soit qu'il est demandé. Cette vision est Votre cadeau. Les yeux de
Christ regardent un monde pardonné. En Sa vue tous ses péchés sont pardonnés,
car Il ne voit aucun péché en quoi que ce soit qu'Il considère. Maintenant que Sa
vraie perception me vienne, que je puisse m'éveiller du rêve de culpabilité, et
considérer à l'intérieur mon impeccabilité, que Vous avez gardée complètement non
profanée sur l'autel à Votre Fils sacré, le Soi avec Lequel je voudrais m'identifier. »

Considérons aujourd'hui chacun l‟autre dans la vision de Christ. Comme nous


sommes beaux ! Comme nous sommes sacrés et aimants ! Frère, viens et joins-toi à
moi aujourd'hui. Nous sauvons le monde quand nous nous sommes joints. Car en
notre vision il devient aussi sacré que la Lumière en nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1676 L.562

565
5 janvier 1971,

314. « Je cherche un futur différent du passé. »

D'une nouvelle perception du monde il vient un futur très différent du passé.


Le futur n'est maintenant reconnu que comme une extension du présent. Les erreurs
passées ne peuvent projeter aucune ombre sur lui, ainsi la peur a perdu ses idoles et
ses images, et étant sans forme, elle n'a aucuns effets. La mort ne va pas
revendiquer le futur maintenant, car la vie est maintenant son but, et tous les moyens
nécessaires sont fournis avec bonheur. Qui peut s'affliger ou souffrir quand le
présent a été libéré, étendant sa sécurité et sa paix en un futur tranquille rempli de
d‟espoir ?

« Père, nous nous étions trompés dans le passé, et choisissons d'utiliser le


présent pour être libres. Maintenant nous laissons le futur en Vos Mains, laissant
derrière nos erreurs passées, et sûrs que Vous allez tenir Vos promesses présentes,
et guider le futur dans leur lumière sacrée. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1677 L.563

566
6 janvier 1971,

315. « Tous les cadeaux que mes frères donnent m'appartiennent. »

Chaque jour un millier de trésors viennent à moi avec chaque moment qui
passe. Je suis béni par des cadeaux tout au long du jour, d'une valeur loin au-delà
de toutes les choses que je peux concevoir. Un frère sourit à un autre, et mon coeur
se réjouit. Quelqu'un prononce un mot de gratitude ou de miséricorde, et mon mental
perçoit reçoit ce cadeau et le prend comme sien. Et chaque personne qui trouve le
chemin vers Dieu devient mon Sauveur, désignant le chemin pour moi, et me
donnant sa certitude que ce qu'il a appris est de façon sûre mien aussi.

« Je Vous remercie, Père, pour les nombreux cadeaux qui viennent à moi
aujourd'hui et chaque jour de chaque Fils de Dieu. Mes frères sont illimités dans tous
leurs cadeaux pour moi. Maintenant puis-je leur offrir mes remerciements, que la
gratitude pour eux puisse me conduire à mon Créateur et Sa mémoire. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1678 L.564

567

316. « Tous les cadeaux que je donne à mes frères sont à moi. »

Comme chaque cadeau que mes frères donnent est mien, ainsi chaque
cadeau que je donne m'appartient. Chacun permet à une erreur passée de partir, et
de ne laisser aucune ombre sur le mental sacré que mon Père aime. Sa grâce m'est
donnée dans chaque cadeau qu'un frère a reçu tout au long du temps, et après tout
temps aussi. La maison de mon trésor est pleine, et des anges surveillent ses portes
ouvertes que pas un seul cadeau ne soit perdu, et que seulement davantage soient
ajoutés. Que je vienne où mes trésors sont, et entre où je suis véritablement
bienvenu et chez moi, parmi les cadeaux que Dieu m'a donnés.

« Père, je voudrais accepter Vos cadeaux aujourd'hui. Je ne les reconnais


pas. Encore j'ai confiance que Vous Qui les avez donnés allez fournir le moyen
par lequel je peux les voir, considérer leur valeur, et chérir seulement eux en tant que
ce que je veux. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1679 L.565

568

317. « Je suis65 le chemin qui m'est désigné. »

J'ai une place particulière remplir ; un rôle pour moi seul. Le salut attend
jusqu'à ce que je prenne cette partie comme ce que je choisis de faire. Jusqu'à ce
que je fasse ce choix, je suis l'esclave du temps et de la destinée humaine. Mais
quand j'irai volontiers et avec bonheur sur le chemin que le plan de mon Père a
désigné que je parcoure, alors vais-je reconnaître que le salut est déjà ici, déjà
donné à tous mes frères et déjà mien aussi.

« Père, Votre chemin est ce que je choisis aujourd'hui. Où il voudrait me


conduire je choisis d'aller ; ce qu'il voudrait que je fasse je choisis de le faire. Votre
chemin est certain, et la fin assurée. La mémoire de Vous m'attend là. Et tous mes
chagrins finissent dans Votre étreinte, que Vous avez promise à Votre Fils, qui
pensait de façon erronée qu'il avait erré hors de la protection sûre de Vos Bras
aimants. »

65
verbe « suivre »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1680 L.566

569

318. « En moi les moyens et la fin du salut sont un. »

En moi, le Fils sacré de Dieu, sont réconciliées toutes les parties du plan du
Paradis pour sauver le monde. Qu'est-ce qui pourrait être en conflit, quand toutes les
parties n'ont qu'une intention et qu'une visée ? Comment pourrait-il y avoir une
simple partie qui se tienne seule, ou une de plus ou de moins d'importance que le
reste ? Je suis le moyen par lequel le Fils de Dieu est sauvé, parce que l'intention du
salut est de trouver l‟impeccabilité que Dieu a placée en moi. J'ai été créé en tant
que la chose que je cherche. Je suis le but que le monde recherche. Je suis le Fils
de Dieu, Son unique Amour Eternel. Je suis aussi bien les moyens que la fin du
salut.

« Que je prenne aujourd'hui, mon Père, le rôle que Vous m'offrez dans Votre
demande que j'accepte la Rédemption pour moi-même. Car c'est ainsi que ce qui est
par cela réconcilié en moi devient aussi sûrement acceptable pour Vous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1681 L.567

570

319. « Je suis venu pour le salut du monde. »

Voici une pensée de laquelle toute arrogance a été retirée, et où seulement la


vérité reste. Car l'arrogance s'oppose à la vérité. Mais où quand il n'y a aucune
arrogance, la vérité va venir immédiatement, et remplir l'espace que l'ego a laissé
inoccupé par des mensonges. Seul l'ego peut être limité, et par conséquent il doit
chercher des buts qui soient restreints et limitants. L'ego pense que ce que l'un
gagne, la totalité doit le perdre. Et pourtant c'est la Volonté de Dieu que j'apprenne
que ce que l'un gagne est donné à tous.

« Père, Votre Volonté est totale. Et le but qui découle d‟Elle partage Sa
totalité. Quel but que le salut du monde pourriez-Vous m'avoir donné ? Et que d'autre
que ceci pourrait être la Volonté que mon Soi a partagée avec Vous ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1682 L.568

571

320. « Mon Père me donne tout pouvoir. »

Le Fils de Dieu est illimité. Il n'y a aucunes limites sur sa force, sa paix, sa
joie, ni sur quelques attributs que son Père ait donnés en sa création. Ce qu'il veut
avec son Créateur et Rédempteur doit être fait. Sa volonté sacrée ne peut jamais
être déniée, parce que son Père brille sur et en son mental, et pose devant lui toute
la force et l'amour sur terre et au Paradis. Je suis celui à qui tout ceci est donné. Je
suis celui en qui le pouvoir de la Volonté de mon Père demeure.

« Votre Volonté peut faire toutes choses en moi, et puis s'étendre au monde
entier aussi bien à travers moi. Il n'y a aucune limite sur Votre Volonté. Et ainsi tout
pouvoir a été donné à Votre Fils. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1683 L.569

572

12 janvier 1971,

Qu‟est Création ?

La création est la somme de toutes les Pensées de Dieu, en nombre infini, et


partout sans toute limite. Seul l'Amour crée, et seulement semblable à Lui-même. Il
n'y a eu aucun temps où tout ce qu‟Il a créé n'a pas été là. Il n'y aura pas non plus un
temps où quoi que ce soit qu'Il ait créé souffre de quelque douleur perte que ce soit.
Pour toujours et pour toujours les Pensées de Dieu sont exactement comme Elles
ont été et comme Elles sont, inchangées à travers le temps et après que le temps
soit fini.

Aux Pensées de Dieu il est donné tout le pouvoir que leur propre Créateur a.
Car Il voudrait ajouter à l'Amour par Son extension. Ainsi Son Fils partage en la
création, et doit par conséquent partager en le pouvoir de créer. Ce que Dieu a voulu
être pour toujours Un va toujours être Un quand le temps sera terminé ; et ne sera
pas changé tout au long du cours du temps, restant tel que c'était avant que la
pensée du temps ne commence.

La Ccréation est l'opposé de toutes les illusions, car la Ccréation est la vérité.
La Ccréation est le Fils sacré de Dieu, car dans la Ccréation Sa Volonté est complète
en chaque aspect, rendant chaque partie contenant du tout. Son unicité est pour
toujours garantie inviolée ; pour toujours tenue à l'intérieur de Sa Volonté sacrée, au-
delà de toute possibilité de tort, de séparation, d'imperfection et de quelque tache sur
son impeccabilité. Nous sommes création ; nous les Fils de Dieu.

Nous semblons être distincts, et inconscients de notre unité éternelle avec Lui.
Encore derrière tous nos doutes, après toutes nos peurs, là toujours est certitude.
Car l'Amour reste avec toutes Ses Pensées, Sa sûreté étant la Leur. La mémoire de
Dieu est dans nos mentals sacrés, qui connaissent leur unicité, et leur unité avec leur
Créateur. Que notre fonction soit seulement de laisser cette mémoire revenir,
seulement de laisser la Volonté de Dieu être faite sur terre, seulement d'être restauré
au bon sens, et de n'être que comme Dieu nous a créés.

Notre Père nous appelle. Nous entendons Sa Voix, et nous pardonnons à la


création au Nom de son Créateur, Sainteté Elle-même, Laquelle Sainteté Sa Propre
création partage ; Laquelle Sainteté est toujours une partie de nous.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1684 L.570

573

321. « Père, ma liberté est en Vous seul. »

« Je n'avais pas compris ce qui me rendait libre, ni ce que ma liberté est, ni où


regarder pour la trouver. Père, j'ai cherché en vain jusqu'à ce que j'entende Votre
Voix me dirigeant. Maintenant je voudrais ne plus guider moi-même. Car je n'ai ni fait
ni compris le chemin pour trouver ma liberté. Mais j'ai confiance en Vous. Vous Qui
m'avez doté de ma liberté en tant que Votre Fils sacré n'allez pas être perdu pour
moi. Votre Voix me dirige, et le chemin vers Vous est ouvert et clair pour moi enfin.
Père, ma liberté est en Vous seul. Père, c'est ma volonté de revenir. »

Aujourd'hui nous répondons pour le monde, qui va être libéré tout avec nous.
Comme nous sommes heureux de trouver notre liberté par le chemin certain que
notre Père a établi. Et comme est sûr le salut du monde entier, quand nous
apprenons que notre liberté peut être trouvée en Dieu seul.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1685 L.571

574

322. « Je ne peux abandonner que ce qui n'a jamais été réel. »

Je sacrifie des illusions ; rien de plus. Et à mesure que les illusions partent je
trouve les cadeaux que les illusions essayaient de cacher, m'attendant dans un
accueil rayonnant, et prêts à me donner les messages antiques de Dieu. Sa mémoire
demeure dans chaque cadeau que je reçois de Lui. Et chaque rêve sert seulement à
cacher le Soi Qui est le seul Fils de Dieu, le semblable à Lui-même, l'Un Sacré Qui
encore demeure en Lui pour toujours, comme Il demeure encore en moi.

« Père, pour Vous tout sacrifice demeure pour toujours inconcevable. Et ainsi
je ne peux pas sacrifier si ce n'est dans des rêves. Tel que Vous m'avez créé, je ne
peux rien abandonner que Vous m'ayez donné. Ce que Vous n'avez pas donné n'a
aucune réalité. Quelle perte puis-je prévoir si ce n'est la perte de la peur, et le retour
de l'Amour dans mon mental ? »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1686 L.572

575

323. « Je fais volontiers le « sacrifice » de la peur. »

« Voici le seul « sacrifice » que Vous demandez à Votre Fils bien-aimé ; Vous
lui demandez d'abandonner toute souffrance, tout sentiment de perte et de tristesse,
tous anxiété et doute, et de laisser librement Votre Amour venir ruisseler dans sa
conscience, le guérissant de la douleur, et lui donnant Votre Propre joie éternelle. Tel
est le « sacrifice » que Vous me demandez, et un que je fais avec bonheur ; le seul «
coût » de la restauration de Votre mémoire pour moi, pour le salut du monde. »

Et à mesure que nous payons la dette que nous devons à la vérité, - une dette
qui est simplement laisser partir les auto tromperies et les images que nous adorions
faussement - la vérité revient pour nous dans la globalité et dans la joie. Nous ne
sommes pas plus longtemps trompés. L'amour est maintenant revenu dans nos
consciences. Et nous sommes en paix à nouveau, car la peur a disparu et seulement
l'Amour reste.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1687 L.573

576

324. « Je suis66 simplement, car je ne voudrais pas mener. »

« Père, Vous êtes l'Un Qui a donné le plan pour mon salut pour moi. Vous
avez établi le chemin que j'ai à parcourir, le rôle à prendre, et chaque étape de mon
sentier désigné. Je ne peux pas perdre le chemin. Je ne peux choisir que d‟errer un
moment, et puis revenir. Votre Voix aimante va toujours me rappeler, et guider mes
pieds à bon escient. Mes frères tous peuvent suivre sur le chemin où je les conduis.
Encore je suis67 simplement sur le chemin vers Vous, comme Vous me dirigez et
voudriez que j'aille. »

Ainsi suivons Un Qui connaît le chemin. Nous n'avons pas besoin de tarder, et
nous ne pouvons pas nous égarer si ce n'est un instant hors de Sa Main aimante.
Nous marchons ensemble, car nous Le suivons. Et c'est Lui Qui rend la fin sûre, et
garantit un retour en sécurité chez nous.

66
Verbe « suivre ».
67
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1688 L.574

577

325. « Toutes les choses que je pense que je vois reflètent des idées. »

Ceci est la note dominante du salut. Ce que je vois reflète un processus dans
mon mental, qui commence avec mon idée de ce que je veux. A partir de là, le
mental fabrique une image de la chose que le mental désire, juge de valeur, et
cherche par conséquent à trouver. Ces images sont alors projetées à l'extérieur,
considérées, estimées comme réelles et gardées comme son propre bien. Depuis
des souhaits insensés vient un monde insensé. Du jugement vient un monde
condamné. Et depuis des pensées pardonnantes un monde doux se propose, avec
miséricorde pour le Fils sacré de Dieu, pour lui offrir un domicile bienveillant où il
peut se reposer un moment avant de se mettre à voyager, et aider ses frères à
marcher de l'avant avec lui et à trouver le chemin vers le Paradis et vers Dieu.

« Notre Père, Vos idées reflètent la vérité, et les miennes à l'écart des Vôtres
ne font que fabriquer des rêves. Que je vois ce que seulement les Vôtres
réfléchissent, car les Vôtres et les Vôtres seules établissent la vérité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1689 L.575

578

326. « Je suis pour toujours un Effet de Dieu. »

« Père, j'ai été créé dans Votre Mental, une Pensée sacrée qui jamais n'a
laissé son domicile. Je suis Votre Effet pour toujours et Vous éternellement et
éternellement êtes ma Cause. Comme Vous m'avez créé je suis resté. Où Vous
m'avez établi je demeure toujours. Et tous Vos attributs demeurent en moi, parce que
c'est Votre Volonté d'avoir un Fils si semblable à sa Cause que la Cause et Son Effet
ne peuvent être distingués. Que je sache que je suis un Effet de Dieu, et ainsi j‟ai le
pouvoir de créer comme Vous. Et comme c'est au Paradis, ainsi sur terre. Votre plan
je le suis68 ici, et à la fin je sais que Vous allez rassembler Vos effets en le Paradis
tranquille de Votre Amour, où la terre disparaîtra, et toutes les pensées séparées
s'uniront dans la gloire en tant que le Fils de Dieu. »

Voyons aujourd'hui la terre disparaître, d'abord transformée, et puis,


pardonnée, se fondre entièrement dans la Volonté sacrée de Dieu.

68
verbe « suivre »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1690 L.576

579
19 fév. 1971,

327. « Je n'ai besoin que d'appeler et Vous allez me répondre. »

Il ne m'est pas demandé de prendre le salut sur la base d'une foi sans soutien.
Car Dieu a promis qu'Il allait entendre mon appel, et me répondre Lui-même. Que je
ne fasse qu'apprendre à partir de mon expérience que ceci est vrai, et la foi en Lui
doit me venir de façon sûre. Ceci est la foi qui va durer, et m'emmener plus loin et
encore plus loin sur la route qui mène à Lui. Car ainsi vais-je être sûr qu'Il ne m'a pas
abandonné et m'aime encore, n'attendant que mon appel pour me donner toute l'aide
dont j'ai besoin pour venir à Lui.

« Père, je Vous remercie pour le fait que Vos promesses ne vont jamais
échouer dans mon expérience, si je ne fais que les tester. Que je tente par
conséquent de les essayer, et de ne pas les juger. Votre Parole est une avec Vous.
Vous donnez le moyen par lequel la conviction vient, et la sûreté de Votre Amour
permanent est gagnée enfin. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1691 L.577

580
20 février 1971,

328. « Je choisis la deuxième place pour gagner la première. »

Ce qui semble être la deuxième place est la première, car toutes les choses
que nous percevons sont la tête en bas jusqu'à ce que nous écoutions la Voix de
Dieu. Il semble que nous n'allions gagner l'autonomie que par notre effort pour être
séparé, et que notre indépendance du reste de la création de Dieu est la façon de
laquelle le salut est obtenu. Encore tout ce que nous trouvons est maladie,
souffrance et perte et mort. Ce n'est pas ce que notre Père veut pour nous, il n'y a
pas non plus quelque second pour Sa Volonté. Se joindre avec la Sienne n'est que
trouver la nôtre. Et puisque notre volonté est la Sienne, c'est vers Lui que nous
devons aller pour reconnaître notre volonté.

« Il n'y a aucune volonté que la Vôtre. Et je suis heureux que rien de ce que
j'imagine ne contredise ce que Vous vouliez que je sois. C'est Votre Volonté que je
sois entièrement en sécurité, éternellement en paix. Et je partage avec bonheur cette
Volonté que Vous, mon Père, avez donnée comme partie de moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1692 L.578

581

329. « J'ai déjà choisi ce que Vous voulez. »

« Père, je pensais que j'errais loin de Votre Volonté, La défiais, brisais Ses
lois, et interposais une seconde volonté plus puissante que la Vôtre. Encore ce que
je suis en vérité n'est que Votre Volonté, étendue et s'étendant. Ceci le suis-je, et
Ceci ne va jamais changer. Comme Vous êtes Un, ainsi suis-je un avec Vous. Et
Ceci je l'ai choisi dans ma création, où ma volonté est devenue pour toujours une
avec la Vôtre. Ce choix a été fait pour toute éternité. Cela ne peut pas changer, ni
être en opposition à Soi-même. Père, ma volonté est Vôtre. Et je suis en sécurité,
non troublé et serein, dans une joie sans fin, parce que c'est Votre Volonté qu'il en
soit ainsi. »

Aujourd'hui nous allons accepter notre union avec chaque autre et notre
Source. Nous n'avons aucune volonté à l'écart de la Sienne, et nous tous sommes
un parce que Sa Volonté est partagée par nous tous. A travers Elle nous
reconnaissons que nous sommes un. A travers Elle nous trouvons notre chemin
enfin vers Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1693 L.579

582

330. « Je ne vais pas me faire mal à nouveau aujourd'hui. »

Acceptons en ce jour le pardon comme notre seule fonction. Pourquoi


devrions-nous attaquer nos mentals, et leur donner des images de douleur ?
Pourquoi devrions-nous leur enseigner qu'ils sont impuissants, quand Dieu tend Son
pouvoir et Son Amour, et leur offre de prendre ce qui est déjà leur ? Le mental qui est
rendu désireux d'accepter les cadeaux de Dieu a été restauré à l'Esprit, et étend sa
liberté et sa joie, à mesure que la Volonté de Dieu est unie avec la sienne. Le Soi
Que Dieu a créé ne peut pas pécher, et par conséquent ne peut pas souffrir.
Choisissons aujourd'hui qu'Il soit notre Identité, et ainsi échappons pour toujours à
toutes les choses que le rêve de peur paraît nous offrir.

« Père, Votre Fils ne peut pas être blessé. Et si nous pensons que nous
souffrons, nous ne faisons qu'échouer à connaître notre unique Identité Que nous
partageons avec Vous. Nous voudrions retourner à Elle aujourd'hui, pour être rendu
libre pour toujours de toutes nos erreurs, et pour être sauvé de ce que nous pensions
que nous étions. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1694 L.580

583

Qu‟est l‟Ego ?

L'ego est idolâtrie ; le signe d'un soi limité et séparé, né dans un corps, destiné
à souffrir et à finir sa vie en mort. Il est la « volonté » qui voit la Volonté de Dieu
comme ennemie, et prend une forme en laquelle Elle est déniée. L'ego est la «
preuve » que la force est faible et que l'amour est effrayant, que la vie réellement est
mort, et que seul ce qui s'oppose à Dieu est vrai.

L'ego est insensé. Dans la peur il se tient au-delà du Partout, à l'écart de Tout,
dans la séparation de l'Infini. Dans son insanité il pense qu'il est devenu un
vainqueur de Dieu Lui-même, et dans son autonomie terrible il « voit » que la Volonté
de Dieu a été détruite. Il rêve de punition, et tremble aux silhouettes dans ses rêves ;
ses ennemis qui cherchent à l'assassiner avant qu'il puisse assurer sa sécurité en les
attaquant.

Le Fils de Dieu est sans ego. Que peut-il savoir de la folie et de la mort de
Dieu, quand il demeure en Lui ? Que peut-il savoir du chagrin et de la souffrance,
quand il vit dans la joie éternelle ? Que peut-il connaître de la peur et de la punition,
du péché et de la culpabilité, de la haine et de l'attaque, alors que tout ce qui
l'entoure est paix perpétuelle, pour toujours libre de conflit et non dérangée, dans un
silence et une tranquillité les plus profonds ?

Connaître la Réalité est ne pas voir l'ego et ses pensées, ses travaux, ses
actes, ses lois et ses croyances, ses rêves, ses espoirs, ses plans pour son salut, et
le coût que la croyance en cela entraîne. Dans la souffrance, le prix pour la foi en lui
est si immense que la crucifixion du Fils de Dieu est offerte quotidiennement à son
sanctuaire sombre, et que le sang doit couler devant l'autel où ses partisans
malsains se préparent pour la mort.

Encore un unique lys de pardon va changer l'obscurité en lumière ; l'autel aux


illusions en sanctuaire de la Vie Elle-même. Et la paix va être restaurée pour toujours
pour les mentals sacrés que Dieu a créés en tant que Son Fils, Son lieu de
résidence, Sa joie, Son amour, complètement Siens, complètement un avec Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1695 L.581

584

331. « Il n'y a aucun conflit, car ma volonté est la Vôtre. »

« Comme c'est stupide, Père, de croire que Votre Fils pourrait causer à lui-
même de la souffrance ! Pourrait-il faire un plan pour sa damnation, et être laissé
sans un chemin certain vers sa délivrance ? Vous m'aimez, Père. Vous n'auriez
jamais pu me laisser accablé, pour mourir à l'intérieur d'un monde de douleur et de
cruauté. Comment pourrais-je penser que l'Amour a laissé Lui-même ? Il n'y a
aucune volonté hormis la Volonté d'Amour. La peur est un rêve, et n'a aucune
volonté qui puisse être en conflit avec la Vôtre. Le conflit est sommeil, et la paix éveil.
La mort est illusion ; la vie, Vérité Eternelle. Il n'y a aucune opposition à Votre
Volonté. Il n'y a aucun conflit, car ma volonté est la Vôtre. »

Le pardon nous montre que la Volonté de Dieu est une, et que nous La
partageons. Considérons les vues sacrées que le pardon montre aujourd'hui, que
nous puissions trouver la paix de Dieu. Amen.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1696 L.582

585

332. « La peur attache le monde. Le pardon l'établit libre. »

L'ego fait les illusions. La vérité défait ses mauvais rêves en les dissipant par
son rayonnement. La vérité ne fait jamais d'attaque. Elle est simplement. Et par sa
Présence le mental est-il rappelé des fantasmes, s‟éveillant au Réel. Le pardon offre
à cette Présence d'entrer, et de prendre sa place de droit à l'intérieur du mental.
Sans pardon le mental est dans des chaînes, croyant en sa propre futilité. Encore
avec le pardon la lumière brille-t-elle à travers le rêve d'obscurité, lui offrant l'espoir,
et lui donnant le moyen de réaliser la liberté qui est son héritage.

« Nous voudrions ne pas attacher le monde à nouveau aujourd'hui. La peur le


tient prisonnier. Et encore Votre Amour nous a donné le moyen de l'établir libre.
Père, nous voudrions le délivrer maintenant. Car comme nous offrons la liberté, elle
nous est donnée. Et nous voudrions ne pas rester comme prisonniers, alors que
Vous nous tendez la liberté. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1697 L.583

586 508

333. « Le pardon termine le rêve de conflit ici. »

Le conflit doit être résolu. Il ne peut pas être éludé, mis de côté, dénié,
déguisé, vu quelque part ailleurs, appelé par un autre nom, ni caché par une
tromperie de quelque sorte, si on veut lui échapper. Il doit être vu exactement comme
il est, où il est pensé être, dans la réalité qui lui a été donnée, et avec l'intention que
le mental lui a accordée. Car seulement alors ses défenses sont-elles levées, et la
vérité peut briller sur lui alors qu'il disparaît.

« Père, le pardon est la lumière que Vous avez choisie pour dissiper tout
conflit et tout doute, et éclairer le chemin pour notre retour à Vous. Aucune lumière
que ceci ne peut terminer notre mauvais rêve. Aucune lumière que ceci ne peut
sauver le monde. Car ceci seul va ne jamais échouer en quoi que ce soit, étant Votre
cadeau pour Votre Fils bien-aimé. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1698 L.584

587

334. « Aujourd‟hui je réclame les cadeaux que le pardon donne. »

Je ne vais pas attendre un autre jour pour trouver les trésors que mon Père
m'offre. Les illusions doivent être sont toutes vaines, et les rêves ont disparu même
alors qu'ils sont tissés de pensées qui reposent sur de fausses perceptions. Que je
n'accepte pas à nouveau des cadeaux aussi maigres aujourd'hui. La Voix de Dieu
offre la paix de Dieu à tous ceux qui entendent et choisissent de Le suivre. Ceci est
mon choix aujourd'hui. Et ainsi je vais pour trouver les trésors que Dieu m'a donnés.

« Je ne cherche que l'éternel. Car Votre Fils ne peut être contenté de rien de
moins que ceci. Que peut, alors, être sa consolation que ce que Vous offrez à son
mental désorienté et à son coeur effrayé, pour lui donner la certitude et lui amener la
paix ? Aujourd'hui je voudrais voir mon frère sans péché. Ceci Votre Volonté pour
moi, car ainsi vais-je voir mon impeccabilité. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1699 L.585

588
25 janvier 1971,

335. « Je choisis de voir l‟impeccabilité de mon frère. »

Le pardon est un choix. Je ne vois jamais mon frère comme il est, car cela est
loin au-delà de la perception. Ce que je vois en lui est simplement ce que je souhaite
voir, parce que cela se tient pour ce que je veux être la vérité. C'est à ceci seul que
je réponds, quel que soit le point auquel je semble contraint par des événements
extérieurs. Je choisis de voir ce que je voudrais considérer, et ceci je vois, et
seulement ceci. L'absence de péché de mon frère me montre que je voudrais
considérer la mienne. Et je vais la voir, ayant choisi de voir mon frère dans sa
lumière sacrée.

« Qu'est-ce qui pourrait restaurer Votre mémoire pour moi, hormis voir
l‟impeccabilité de mon frère ? Sa sainteté me remémore qu'il a été créé un avec moi,
et semblable à moi-même. En lui je trouve mon Soi, et en Votre Fils je trouve la
mémoire de Vous aussi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1700 L.586

589

336. « Le pardon me permet de savoir que les mental sont joints. »

Le pardon est le moyen prévu pour la fin de la perception. Le savoir est


restauré après que la perception soit d'abord changée, et puis donne entièrement le
passage à ce qui reste pour toujours après sa plus haute atteinte. Car vues et sons,
au mieux, ne peuvent servir qu'à rappeler la mémoire qui repose au-delà d'eux tous.
Le pardon balaie les déformations, et ouvre l'autel caché à la vérité. Ses lys brillent
dans le mental, et l'appellent à retourner et à regarder à l'intérieur, pour trouver ce
qu'il a cherché vainement à l'extérieur. Car ici, et seulement ici, la paix du mental est
restaurée, pour ceci le lieu de résidence de Dieu Lui-même.

« Dans le calme puisse le pardon effacer mes rêves de séparation et de


péché. Alors laissez-moi, Père, regarder à l'intérieur, et trouver Votre promesse que
mon absence de péché est gardée ; que Votre Parole reste inchangée à l'intérieur de
mon mental, que Votre Amour habite toujours dans mon coeur. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1701 L.587

590
27 janvier 1971,

337. « Mon absence de péché69 me protège de tout mal »

Mon absence de péché70 m'assure paix parfaite, sécurité éternelle, amour


infini, liberté perpétuelle de toute pensée de perte ; délivrance complète de la
souffrance. Et seul le bonheur peut être mon état, car seulement le bonheur m'est
donné. Que dois-je faire pour savoir que tout ceci est mien ? Je dois ai besoin ?
accepter la Rédemption pour moi-même, et rien de plus. Dieu a déjà fait toutes les
choses qui ont besoin d'être faites. Et je dois apprendre que je n'ai rien besoin de
faire de moi-même, car je n'ai besoin que d'accepter mon Soi, mon absence de
péché, créée pour moi, maintenant déjà mienne, pour sentir l'Amour de Dieu me
protégeant du mal, pour comprendre que mon Père aime Son Fils ; pour savoir que
je suis le Fils que mon Père aime.

« Vous Qui m'avez créé dans l'absence de péché n‟êtes pas dans l'erreur au
sujet de ce que je suis. J'étais dans l'erreur quand je pensais que j'avais péché, mais
j'accepte la Rédemption pour moi-même. Père, mon rêve est fini maintenant.
Amen. »

69
Ou « impeccabilité » ou « innocence ».
70
Id.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1702 L.588

591
28 janvier 1971,

338. « Je suis affecté seulement par mes pensées. »

Il n'y a besoin que de ceci pour laisser le salut venir au monde entier. Car en
cette simple pensée chacun est délivré en fin de la peur. Maintenant il a appris que
nul ne l'effraie, et que rien ne peut le mettre en danger. Il n'a aucuns ennemis, et il
est en sécurité de toutes les choses extérieures. Ses pensées peuvent l'effrayer,
mais puisque ces pensées appartiennent à lui seul, il a le pouvoir de les changer et
d'échanger chaque pensée de peur pour une pensée heureuse d'amour. Il avait
crucifié lui-même. Encore Dieu a planifié que Son Fils bien-aimé va être rédimé.

« Votre plan est sûr, mon Père, - le Vôtre seulement. Tous les autres plans
vont échouer. Et je vais avoir des pensées qui vont m'effrayer, jusqu'à ce que
j'apprenne que Vous m'avez donné la seule Pensée Qui me conduise au salut. Les
miennes seules vont échouer, et ne me conduire nulle part. Mais la Pensée que
Vous m'avez donnée promet de me conduire chez moi, parce qu'elle tient Votre
promesse à Votre Fils. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1703 L.589

592

339. « Je vais recevoir quoi que ce soit que je demande. »

Nul ne désire la douleur. Mais il peut penser que la douleur est plaisir. Nul ne
voudrait éviter son bonheur. Mais il peut penser que la joie est douloureuse,
menaçante et dangereuse. Chacun va recevoir ce qu'il demande. Mais il peut être
confus en effet au sujet des choses qu'il veut ; de l'état qu'il voudrait atteindre. Que
pourrait-il alors demander qu'il pourrait vouloir quand il le reçoit ? Il a demandé ce qui
va l'effrayer, et lui amener la souffrance. Résolvons-nous aujourd'hui à demander ce
que nous voulons réellement, et seulement ceci, que nous puissions passer ce jour
dans l'absence de peur, sans confondre la douleur avec la joie, ou la peur avec
l'amour.

« Père, ceci est Votre jour. C'est un jour en lequel je voudrais ne rien faire par
moi-même, mais entendre Votre Voix en tout ce que je fais ; demandant seulement
ce que Vous m'offrez, acceptant seulement les Pensées que Vous partagez avec
moi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1704 L.590

593

340. « Je peux être libre de la souffrance aujourd'hui. »

« Père, je Vous remercie pour le jour d'hui, et pour la liberté que je suis certain
qu'il va amener. Ce jour est sacré, car aujourd'hui Votre Fils va être rédimé. Sa
souffrance est terminée. Car il va entendre Votre Voix le diriger pour trouver la vision
de Christ à travers le pardon, et être libre pour toujours de toute souffrance. Mercis
pour aujourd'hui, mon Père. Je ne suis né dans ce monde que pour accomplir ce
jour, et ce qu'il tient en joie et liberté pour Votre Fils sacré et pour le monde qu'il a
fait, qui est délivré tout avec lui aujourd'hui. »

Soyez heureux aujourd'hui ! Soyez heureux ! Il n'y a aucune place pour quoi
que ce soit hormis la joie et les remerciements aujourd'hui. Notre Père a rédimé Son
Fils en ce jour. Aucun d'entre nous ne peut être que sauvé aujourd'hui. Pas un qui va
rester dans la peur, et aucun que le Père ne va rassembler en Lui-même, éveillé au
Paradis en le Coeur de l'Amour.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1705 L.591

594

Qu'est un Miracle ?

Un miracle est une correction. Il ne crée pas, ni ne change réellement du tout.


Il regarde simplement la dévastation, et remémore au mental que ce qu'il voit est
faux. Il défait l'erreur, mais ne tente pas d'aller au-delà de la perception, ni de
dépasser la fonction du pardon. Ainsi il reste à l'intérieur des limites du temps.
Encore il pave le chemin pour le retour de l'atemporalité et de l'éveil de l'amour, car
la peur doit céder devant le doux remède qu'il apporte.

Un miracle contient le cadeau de grâce, car il est donné et reçu comme un. Et
ainsi il illustre la loi de la vérité à laquelle le monde n'obéit pas, parce qu'il échoue
entièrement à comprendre ses façons. Un miracle inverse la perception qui était la
tête en bas auparavant, et ainsi il met fin aux déformations étranges qui étaient
manifestées. Maintenant la perception est-elle ouverte à la vérité. Maintenant le
pardon est-il vu comme justifié.

Le pardon est le domicile des miracles. Les yeux de Christ les délivrent à tout
ce qu'ils considèrent dans la miséricorde et dans l'amour. La perception se tient
corrigée en Sa vue, et ce qui signifiait malédiction est devenu bénédiction. Chaque
lys de pardon offre au monde entier le miracle silencieux de l'amour. Et chacun est
posé devant la Parole de Dieu sur l'autel universel au Créateur et à la création, dans
la Lumière de la pureté parfaite et de la joie sans fin.

Le miracle est entrepris d'abord sur la foi, parce que le demander implique que
le mental a été rendu prêt à concevoir ce qu'il ne peut pas voir et ne comprend pas.
Encore la foi va amener ses témoins pour montrer que ce sur quoi elle reposait est
réellement là. Et ainsi le miracle va justifier votre foi en cela, et montrer qu'elle
reposait sur un monde plus réel que celui que vous voyiez auparavant ; un monde
racheté de ce que vous pensiez être là.

Les miracles tombent du Paradis semblables aux gouttes d'une pluie


guérisseuse sur un monde sec et poussiéreux, où des créatures affamées et
assoiffées sont venues pour mourir. Maintenant elles ont de l'eau. Maintenant le
monde est vert. Et de partout les signes de la vie jaillissent, pour montrer que ce qui
est né jamais ne peut mourir, car ce qui a vie a immortalité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1706 L.592

595 513 513

1 fév. 1971,
341. « Je ne peux attaquer que ma propre absence de péché71,
Et c'est seulement cela qui me garde en sécurité. »

« Père, Votre Fils est sacré. Je suis lui à qui Vous souriez dans un amour et
une tendresse si profonds et chers et tranquilles que l'univers Vous sourit en retour,
et partage Votre Sainteté. Comme nous sommes purs, comme nous sommes en
sécurité, comme nous sommes sacrés, alors, demeurant dans Votre Sourire, avec
tout Votre Amour accordé pour nous, vivant un avec Vous, dans une fraternité et une
Paternité complètes ; dans une absence de péché si parfaite que le Seigneur de
l'Absence de péché nous conçoit comme Son Fils, un univers de Pensée Le
complétant. »

Qu'alors, nous n'attaquions pas notre impeccabilité, car elle contient la Parole
de Dieu pour nous. Et dans sa douce réflexion nous sommes sauvés.

71
ou « innocence » ou « impeccabilité », tout du long de cette page. ...

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1707 L.593

596

2 fév. 1971,

342. « Je laisse le pardon reposer sur toutes choses,


Car ainsi le pardon me sera donné. »

« Je Vous remercie, Père, pour Votre plan pour me sauver de l'enfer que j'ai
fait. Il n'est pas réel. Et Vous m'avez donné le moyen de prouver son irréalité pour
moi. La clé est dans ma main, et j'ai atteint la porte au-delà de laquelle repose la fin
des rêves. Je me tiens devant le portail du Paradis, me demandant si je devrais
entrer et être chez moi. Ne me laissez pas attendre à nouveau aujourd'hui. Que je
pardonne toutes choses, et laisse la création être comme Vous voudriez qu'elle soit
et comme elle est. Que je me souvienne que je suis Votre Fils, et ouvrant la porte
enfin, oublie les illusions dans la lumière ardente de la vérité, à mesure que la
mémoire de Vous me revient. »

Frère, pardonne-moi maintenant. Je viens à toi pour t'emmener à la maison


avec moi. Et comme nous allons, le monde vient avec nous sur notre chemin vers
Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1708 L.594

597

343. « Il ne m'est pas demandé de faire un sacrifice


Pour trouver la miséricorde et la paix de Dieu. »

« La fin de la souffrance ne peut pas être perte. Le cadeau de tout ne peut


qu‟être un être qu'un gain. Vous donnez seulement. Vous n'enlevez jamais. Et Vous
m'avez créé pour être semblable à Vous, ainsi le sacrifice devient impossible pour
moi tout comme pour Vous. Moi, aussi, dois donner, et ainsi toutes les choses sont
données en et pour moi pour toujours et pour toujours. Comme j'ai été créé je
demeure. Votre Fils ne peut faire aucun sacrifice, car il doit être complet, ayant la
fonction de Vous compléter. Je suis complet parce que je suis Votre Fils. Je ne peux
pas perdre, car je peux seulement donner, et tout est mien éternellement. »

La miséricorde et la paix de Dieu sont gratuites. Le salut n'a aucun coût. C'est
un cadeau qui doit être librement donné et reçu, et c'est ceci que nous voudrions
apprendre aujourd'hui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1709 L.595

598
3 fév. 1971,

344. « Aujourd‟hui j'apprends la loi de l'amour ; que ce que


je donne à mon frère est mon cadeau pour moi. »

« Ceci est Votre loi, mon Père, pas la mienne. Je n'ai pas compris ce que
donner signifie, et pensais sauver ce que je désirais pour moi seul. Et à mesure que
je considérais le trésor que je pensais avoir, j‟ai trouvé un lieu vide où rien jamais n'a
été, ni n'est ni ne sera. Qui peut partager un rêve ? Et que peut m'offrir une illusion ?
Encore lui que je pardonne va me donner des cadeaux au-delà de la valeur de quoi
que ce soit sur terre. Que mes frères pardonnés remplissent mon stock des trésors
du Paradis, qui seuls sont réels. Ainsi la loi de l'amour est-elle accomplie. Et ainsi
Votre Fils se lève et retourne à Vous. »

Comme nous sommes près les uns les autres, alors que nous allons à Dieu.
Comme c'est proche qu'Il est de nous. Comme la fin du rêve de péché est proche, et
la rédemption du Fils de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1710 L.596

599

345. « J'offre seulement des miracles aujourd'hui,


Car je voudrais qu'ils me soient retournés. »

« Père, un miracle reflète Vos cadeaux pour moi, Votre Fils. Et chacun que je
donne me revient, en me rappelant que la loi de l'amour est universelle. Même ici, il
prend une forme qui peut être reconnue, et vue à l‟oeuvre. Les miracles que je donne
me sont donnés en retour juste en la forme dont j'ai besoin pour m'aider avec les
problèmes que je perçois. Père, au Paradis c'est différent, car là, il n'y a aucuns
besoins. Mais ici sur terre, le miracle est plus proche de Vos cadeaux que tout autre
cadeau que je puisse donner. Que je donne alors ce cadeau seul aujourd'hui, lequel,
né du vrai pardon, éclaire le chemin que je dois parcourir pour me souvenir de
Vous. »

Paix à tous les coeurs qui cherchent aujourd'hui. La lumière est venue pour
offrir des miracles pour bénir le monde fatigué. Il va trouver le repos aujourd'hui, car
nous allons offrir ce que nous avons reçu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1711 L.597

600
5 février 1971,

346. « Aujourd‟hui la paix de Dieu m'enveloppe,


Et j'oublie toutes choses hormis Son Amour. »

« Père, je m'éveille aujourd'hui avec des miracles corrigeant ma perception de


toutes choses. Et ainsi commence un jour que je partage avec Vous comme je vais
partager l'éternité, car le temps s'est écarté aujourd'hui. Je ne cherche pas les
choses du temps, et ainsi je ne vais pas les considérer. Ce que je cherche
aujourd'hui transcende toutes les lois du temps et des choses perçues dans le
temps. Je voudrais oublier toutes choses hormis Votre Amour. Je voudrais habiter en
Vous, et ne connaître aucunes lois hormis Votre loi d'Amour. Et je voudrais trouver la
paix que Vous avez créée pour Votre Fils, oubliant tous les jouets idiots que j'ai faits
à mesure que je vois Votre gloire et la mienne. »

Et quand le soir vient aujourd'hui, nous n'allons rien nous remémorer que la
paix de Dieu. Car nous allons apprendre aujourd'hui quelle paix est nôtre, quand
nous oublions toutes choses hormis l'Amour de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1712 L.598

601 516

347. « La colère doit venir du jugement. Le jugement est


L'arme que je voudrais utiliser contre moi-même,
Pour garder tous le miracles loin de moi. »

« Père, je veux ce qui va contre ma volonté, et ne veux pas ce qu'il est ma


volonté d'avoir. Redressez mon mental, mon Père. Il est malade. Mais vous avez
offert la liberté, et je choisis de réclamer Votre cadeau aujourd'hui. Et ainsi je donne
tout jugement à l'Un Que Vous m'avez donné pour juger pour moi. Il voit ce que je
considère, et encore Il connaît la vérité. Il regarde la douleur, et encore Il comprend
qu'elle n'est pas réelle, et en Sa compréhension elle est guérie. Il donne les miracles
que mes rêves voudraient cacher à ma conscience. Que Lui juge aujourd'hui. Je ne
connais pas ma volonté, mais Il est sûr que c'est La Vôtre. Et Il va parler pour moi, et
appeler Vos miracles à venir à moi. »

Ecoutez aujourd'hui. Soyez très tranquille, et entendez la douce Voix pour


Dieu vous assurer qu'Il vous a jugé en tant que le Fils qu'Il aime.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


__________________________________________________________________________
. U07.1713 L.599

602
8 février 1971,

348. « Je n'ai aucune cause de colère ni de peur,


Car Vous m'entourez. Et en chaque besoin
Que je perçois, Votre grâce me suffit. »

« Père, que je me souvienne que Vous êtes ici, et que je ne suis pas seul.
Autour de moi est l'Amour Qui dure toujours. Je n'ai aucune cause pour quoi que ce
soit si ce n'est la paix parfaite et la joie que je partage avec Vous. Quel besoin ai-je
de colère ou de peur ? Autour de moi est la sécurité parfaite. Puis-je être effrayé,
alors que Votre promesse Eéternelle vient avec moi ? Autour de moi est
l‟impeccabilité parfaite. De quoi puis-je avoir peur, quand Vous m'avez créé dans une
sainteté aussi parfaite que La Vôtre ? »

La grâce de Dieu nous suffit dans tout ce qu'Il voudrait que nous fassions. Et
cela seulement nous choisissons pour être notre volonté aussi bien que la Sienne.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1714 L.600

603
9 février 1971,

349. « Aujourd‟hui je laisse la vision de Christ considérer


Toutes les choses pour moi et ne pas les juger, mais donner
A chacune un miracle d'amour à la place. »

« Ainsi voudrais-je libérer toutes les choses que je vois, et leur donner la
liberté que je cherche. Car ainsi j'obéis à la loi de l'amour, et donne ce que je
voudrais trouver et faire mien. Cela va m'être donné, parce que je l'ai choisi en tant
que le cadeau que je voudrais donner. Père, Vos cadeaux sont miens. Chacun que
j'accepte me donne un miracle à donner. Et donnant comme je voudrais recevoir,
j'apprends que Vos miracles guérisseurs m'appartiennent. »

Notre Père connaît nos besoins. Il nous donne grâce pour répondre à tous. Et
ainsi nous Lui faisons confiance pour nous envoyer des miracles pour bénir le
monde, et guérir nos mentals à mesure que nous retournons à Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1715 L.601

604

350. « Les miracles reflètent l'Amour Eternel de Dieu.


Les offrir c‟est se souvenir de Lui,
Et à travers Sa mémoire sauver le monde. »

« Ce que nous pardonnons devient une partie de nous, comme nous nous
percevons. Le Fils de Dieu incorpore toutes les choses à l'intérieur de lui-même
comme Vous l'avez créé. Votre mémoire dépend de son pardon. Ce qu'il est, est non
affecté par ses pensées. Mais ce qu'il considère est leur résultat direct. Par
conséquent, mon Père, je voudrais me tourner vers Vous. Votre mémoire seulement
va m'établir libre. Et mon pardon seulement m'enseigne à laisser Votre mémoire
revenir à moi, et à la donner au monde en remerciement. »

Et à mesure que nous recueillons les miracles qui viennent de Lui, nous allons
en effet être reconnaissants. Car comme nous nous souvenons de Lui, Son Fils va
être restauré pour nous dans la Réalité de l'Amour.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1716 L.602
605
10 fév. 1971,

Que suis-je ?

« Je suis le Fils de Dieu, complet et guéri et entier, brillant dans le reflet de


Son Amour. En moi Sa création est sanctifiée et garantie la vie éternelle. En moi
l'amour est parfait, la peur impossible, et la joie établie sans opposé. Je suis le
domicile sacré de Dieu Lui-même. Je suis le Paradis où Son Amour réside. Je suis
Son Absence de péché72 sacrée Elle-même, car dans ma pureté habite la Sienne. »

Notre utilisation de mots est presque terminée maintenant. Encore dans les
derniers jours de cette année que nous avons donnée à Dieu ensemble, vous et moi,
nous avons trouvé une simple intention que nous avons partagée. Et ainsi vous vous
êtes joint à moi, ainsi ce que je suis l'êtes-vous tout aussi bien. La vérité de ce que
nous sommes ce n'est pas aux mots de la parler ou ni de la décrire. Encore nous
pouvons réaliser notre fonction ici, et des mots peuvent parler de ceci et l'enseigner,
aussi, si nous exemplifions les mots en nous.

Nous sommes ceux qui amènent le salut. Nous acceptons notre partie en tant
que Sauveurs du monde, lequel à travers notre pardon joint est rédimé. Et ceci, notre
cadeau, nous est par conséquent donné. Nous regardons chacun comme un frère, et
percevons toutes les choses comme bienveillantes et comme bonnes. Nous ne
cherchons pas une fonction qui soit après le portail du Paradis. Le savoir reviendra
quand nous aurons fait notre partie. Nous sommes seulement concernés par
accueillir la vérité.

Nôtres sont les yeux à travers lesquels la vision de Christ voit un monde
racheté de chaque pensée de péché. Nôtres sont les oreilles qui entendent la Voix
pour Dieu proclamer le monde comme sans péché (sacré). Nôtres les mentals qui
ensemble se joignent à mesure que nous bénissons le monde. Et depuis l'unicité que
nous avons atteinte nous appelons tous nos frères, leur demandant de partager
notre paix et de parfaire notre joie.

Nous sommes les messagers sacrés de Dieu qui parlent pour Lui, et en
portant Sa Parole à chacun qu'Il nous a envoyé, nous apprenons qu'Elle est écrite
sur nos coeurs. Et ainsi nos mentals sont changés au sujet du but pour lequel nous
sommes venus, et que nous cherchons à servir. Nous amenons des courants
heureux au Fils de Dieu, qui pensait qu'il souffrait. Maintenant est-il racheté. Et alors
qu'il voit le portail du Paradis se tenir ouvert devant lui, il va entrer et disparaître dans
le Coeur de Dieu.

72
ou « Impeccabilité »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1717 L.603

608 306
11 février 1971,

352 351. « Mon frère sans péché est mon guide vers la paix.
Mon frère pécheur est mon guide vers la douleur.
Et celui que je choisis de voir je vais le considérer. »

« Qui est mon frère si ce n'est Votre Fils sacré ? Et si je le vois pécheur je me
proclame pécheur, pas un Fils de Dieu ; seul et sans amis dans un monde effrayant.
Encore cette perception est un choix que je fais, et peux abandonner. Je peux aussi
voir mon frère sans péché, en tant que Votre Fils sacré. Et avec ce choix je vois mon
absence de péché, mon Consolateur et Ami éternel à côté de moi, et mon chemin
sûr et clair. Choisissez, alors, pour moi, mon Père, à travers Votre Voix. Car Lui seul
donne jugement en Votre Nom. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1718 L.604

606

35X 352 3. « Mes yeux, ma langue, mes mains, mes pieds aujourd'hui
N‟ont qu'une intention ; être donnés à Christ
A utiliser pour bénir le monde de miracles. »

« Père, je donne tout ce qui est mien aujourd'hui à Christ, pour l'utiliser de
quelque façon qui va servir au mieux l'intention que je partage avec Lui. Rien n'est à
moi seul, car Lui et moi sommes joints en l'intention. Ainsi l'apprentissage est arrivé
presque à sa fin prévue. Un moment je travaille avec Lui pour servir Son intention.
Puis je perd mon moi dans mon Identité, et reconnais que Christ n'est que mon
Soi. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1719 L.605

608 607

35X 352. « Jugement et amour sont opposés. De l'un


Vient tout le chagrin du monde. Mais de
L‟autre vient la paix de Dieu Lui-même. »

« Le pardon regarde l‟impeccabilité seule, et ne juge pas. A travers ceci je


viens à Vous. Le jugement va contraindre mes yeux et me rendre aveugle. Encore
l'amour, reflété dans le pardon ici, me rappelle que Vous m'avez donné une façon de
trouver Votre paix à nouveau. Je suis rédimé quand je choisis de suivre ce chemin.
Vous ne m'avez pas laissé sans consolation. J'ai à l‟intérieur de moi à la fois la
mémoire de Vous, et de l‟Un Qui me conduit à Elle. Père, je voudrais entendre Votre
Voix et trouver Votre paix aujourd'hui. Car je voudrais aimer ma propre Identité, et
trouver en Lui la mémoire de Vous. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1720 L.606

609

354. « Nous nous tenons ensemble, Christ et moi, en paix


Et certitude d'intention. Et en Lui
Est Son Créateur, comme Il est en moi. »

« Mon unicité avec le Christ m'établit en tant que Votre Fils, au-delà de
l'atteinte du temps, et entièrement libre de toute loi hormis la Vôtre. Je n'ai aucun Soi
sauf le Christ en moi. Je n'ai aucune intention que la Sienne. Et Il est semblable à
Son Père. Ainsi dois-je être un avec Vous comme avec Lui. Car qui est Christ si ce
n'est Votre Fils comme Vous L'avez créé ? Et que suis-je si ce n'est le Christ en moi

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1721 L.607

610
12 fév. 1971,

355. « Il n'y a aucune fin à toute la paix et la joie,


Et à tous les miracles que je vais donner,
Quand j'accepte la Parole de Dieu. Pourquoi pas aujourd'hui ? »

« Pourquoi devrais-je attendre, mon Père, pour la joie que Vous m'avez
promise ? Car Vous allez tenir Votre Parole que Vous avez donnée à Votre Fils en
exil. Je suis sûr que mon trésor m'attend, et je n'ai besoin que de tendre la main pour
le trouver. Même maintenant mes doigts le touchent. Il est très proche. Je n'ai pas
besoin d'attendre un instant de plus pour être en paix pour toujours. C'est Vous que
je choisis, et mon Identité en même temps que Vous. Votre Fils voudrait être Lui-
même, et Vous connaître en tant que son Père et Créateur et son Amour. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1722 L.608

611

356. « La maladie n'est qu'un autre nom pour péché.


La guérison n'est qu'un autre Nom pour Dieu.
Le miracle est ainsi un appel à Lui. »

« Père, Vous avez promis que Vous n‟échoueriez jamais à répondre à


quelque appel que Votre Fils puisse Vous faire. Cela n'a pas d'importance où il est,
ce que semble être son problème, ni ce qu'il croit qu'il est devenu. Il est Votre Fils, et
Vous allez lui répondre. Le miracle reflète Votre Amour, et ainsi il lui répond. Votre
Nom remplace chaque pensée de péché, et qui est sans péché ne peut pas souffrir
de douleur. Votre Nom donne réponse à Votre Fils, parce qu'en appeler à Votre Nom
n'est qu'en appeler au sien. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1723 L.609

612
16 fév. 1971,

357. « La vérité répond à chaque appel que nous faisons à Dieu,


Répondant d'abord avec des miracles, et puis
Revenant à nous pour être Elle-même. »

« Le pardon, réflexion de la vérité, me dit comment offrir des miracles, et ainsi


échapper à la prison dans laquelle je pense que je vis. Votre Fils sacré est désigné
pour moi, d'abord en mon frère ; puis en moi. Votre Voix m'instruit patiemment à
entendre Votre Parole, et à donner comme je reçois. Et à mesure que je considère
Votre Fils aujourd'hui, j'entends Votre Voix m'instruire pour trouver le chemin vers
Vous, comme Vous avez institué que le chemin soit : « Voyez son absence de
péché, et vous soyez guéri ». »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1724 L.610

613 522

358. « Aucun appel à Dieu ne peut être non entendu ni laissé


Sans réponse. Et de ceci je peux être sûr ;
Sa réponse est l'unique que je veuille réellement. »

« Vous Qui seul Vous souvenez de ce que je suis réellement Vous souvenez
de ce que je veux réellement. Vous parlez pour Dieu, et ainsi Vous parlez pour moi,
et ce que Vous me donnez vient de Dieu Lui-même. Votre Voix, mon Père, alors est
mienne aussi. Et tout ce que je veux est ce que Vous m'offrez, juste sous la forme
que Vous avez choisie pour que ce soit mien. Que je me souvienne de tout ce que je
ne sais pas, et que ma voix soit tranquille, me souvenant. Mais que je n'oublie pas
Votre Amour et Votre soin, gardant Votre promesse à Votre Fils toujours en ma
conscience. Que je n'oublie pas que de moi-même je ne suis rien, mais que mon Soi
est Tout. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1725 L.611

614
18 février 1971,

359. « La réponse de Dieu est quelque forme de paix. Toute douleur


Est guérie ; toute misère remplacée par la joie.
Toutes les portes de prison sont ouvertes. Et tout péché
Est compris comme simplement une erreur. »

« Père, aujourd'hui nous allons pardonner Votre monde, et laisser la création


être La Vôtre. Nous avons mécompris toutes les choses. Mais nous n'avons pas
rendu pécheurs les Fils sacrés de Dieu. Ce que Vous avez créé sans péché
demeure ainsi pour toujours et pour toujours. Tels sommes-nous. Et nous nous
réjouissons d'apprendre que nous avons fait des erreurs qui n'ont aucuns effets réels
sur nous. Le péché est impossible, et sur ce fait le pardon repose sur une base
certaine plus solide que le monde d'ombre que nous voyons. Aidez-nous à
pardonner, car nous voudrions être rédimés. Aidez-nous à pardonner, car nous
voudrions être en paix. »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1726 L.612

615

360. « La paix soit pour moi, le Fils sacré de Dieu.


Paix à mon frère, qui est un avec moi.
Que le monde entier soit béni de paix à travers nous. »

« Père, c'est Votre paix que je voudrais donner, en la recevant de Vous. Je


suis Votre Fils, pour toujours juste comme Vous m'avez créé, car les Grands Rayons
restent pour toujours tranquilles et non perturbés à l'intérieur de moi. Je voudrais les
atteindre dans le silence et dans la certitude, car nulle part ailleurs la certitude ne
peut être trouvée. La paix soit pour moi, et paix au monde entier. Dans la sainteté
avons-nous été créés, et c'est dans la sainteté que nous restons. Votre Fils est
semblable à Vous en une impeccabilité parfaite. Et avec cette pensée nous disons
avec bonheur « Amen ». »

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1727 L.613

616

Nos leçons finales vont être laissées aussi libres de mots que possible. Nous
ne les utilisons qu'au début de notre pratique, et seulement pour nous souvenir que
nous cherchons à aller au-delà d'eux. Tournons-nous vers Lui Qui conduit le chemin
et rend nos pas sûrs. A Lui nous laissons ces leçons, comme à Lui nous donnons
nos vies dorénavant. Car nous ne voudrions pas retourner à nouveau à la croyance
en le péché, qui fit que le monde semble laid et incertain, attaquant et détruisant,
dangereux en tous ses aspects, et traître au-delà de l'espoir de confiance et de
l'échappée à la douleur.

Le Sien est le seul chemin pour trouver la paix que Dieu nous a donnée. C'est
sur Son chemin que chaque personne devra voyager à la fin, parce que c'est cette
fin que Dieu Lui-même a prévue. Dans le rêve du temps cela semble être hors
d'atteinte. Et encore, en vérité, elle est déjà ici ; nous servant déjà de guide
bienveillant sur le chemin à parcourir. Suivons ensemble ce chemin que la vérité
nous désigne. Et soyons les meneurs de nos nombreux frères qui sont en train de
chercher le chemin, mais ne le trouvent pas.

Et à cette intention dédions nos mentals, en dirigeant toutes nos pensées pour
servir la fonction du salut. A nous le but est donné de pardonner le monde. C'est le
but que Dieu nous a donné. C'est Sa fin au rêve que nous cherchons, et pas la nôtre.
Car tout ce que nous pardonnons nous n'allons pas échouer à le reconnaître comme
partie de Dieu Lui-même. Et ainsi Sa mémoire est donnée en retour, complètement
et complète.

C'est notre fonction que de nous souvenir de Lui sur terre, comme il nous est
donné d'être Sa Propre complétude73 en réalité. Alors n'oublions pas que notre but
est partagé, car c'est cette remémoration qui contient la mémoire de Dieu, et désigne
le chemin vers Lui et vers le Paradis de Sa paix. Et allons-nous ne pas pardonner à
notre frère, qui peut offrir ceci pour nous ? Il est la voie, la vérité et la vie qui nous
montre le chemin74. En lui réside le salut, qui nous est offert à travers notre pardon,
donné pour lui.

73
Ou « Son Propre achèvement ... ».
74
Ou « la façon, la voie... ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1728 L.614

617

Nous n'allons pas finir cette année sans le cadeau que notre Père a promis à
Son Fils sacré. Nous sommes pardonnés maintenant. Et nous sommes sauvés de
tout le courroux que nous avons pensé appartenir à Dieu, et avons découvert que
c'était un rêve. Nous sommes restaurés à la santé mentale, en laquelle nous
comprenons que la colère est insensée, que l'attaque est aliénée, et la vengeance
simplement fantasme fou. Nous avons été sauvés du courroux parce que nous avons
appris que nous nous étions mépris. Rien de plus que cela. Et un père est-il en
colère contre son fils parce qu'il a échoué à comprendre la vérité ?

Nous venons dans l'honnêteté à Lui Dieu et disons que nous n'avions pas
compris, et Lui demandons de nous aider à apprendre Ses leçons, à travers la Voix
de Son Propre Enseignant. Voudrait-Il blesser Son Fils ? Ou voudrait-Il se ruer pour
lui répondre, et dire, « Ceci est Mon Fils, et tout ce que J'ai est sien » ? Soyez certain
qu'Il répondra ainsi, car ce sont Ses propres Mots pour vous. Et plus que cela nul ne
peut jamais l'avoir, car en ces Mots est tout ce qui est, et tout ce qui sera tout au long
du temps et dans l'éternité.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1729 L.615

618

360 à 365. « Cet instant sacré je voudrais le donner pour Vous.


Soyez-en Vous chargé. Car je voudrais Vous suivre,
Certain que Votre direction me donne la paix. »

Et si j'ai besoin d'un mot pour m'aider, Il me le donnera. Si j'ai besoin d'une
pensée, cela aussi Il le donnera. Et si je n'ai besoin que de calme et d'un mental
tranquille, ouvert, ce sont les cadeaux que je vais recevoir de Lui. Il est en charge à
ma demande. Et Il va entendre et me répondre, parce qu'Il parle pour Dieu mon Père
et Son Fils sacré.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1730 L.616

619

Ce cours est un commencement, pas une fin. Votre Ami va avec vous. Vous
n'êtes pas seul. Nul qui fait appel à Lui ne peut appeler en vain. Quoi que ce soit qui
vous trouble, soyez certain qu'Il a la réponse, et va vous la donner avec bonheur, si
vous vous tournez simplement vers Lui et la Lui demandez. Il ne retiendra aucune
des réponses dont vous avez besoin pour quoi que ce soit qui semble vous troubler.
Il connaît la façon de dissoudre tous les problèmes, et de résoudre tous les doutes.
Sa certitude est vôtre. Vous n'avez besoin que de la Lui demander, et elle vous sera
donnée.

Vous êtes aussi certain d'arriver à la maison que le trajet du soleil est établi
avant qu'il ne se lève, après qu'il soit couché, et dans les heures de demi lumière
entre les deux. En fait, votre trajet est encore plus certain, car il ne peut pas être
possible de changer le cours de ceux que Dieu a appelés à Lui. Par conséquent
obéissez à votre volonté, et suivez Lui Que vous avez accepté comme votre voix,
pour parler de ce que vous voulez réellement et de ce dont vous avez réellement
besoin. La Sienne est la Voix de Dieu, et aussi la vôtre. Et ainsi Il75 parle de liberté et
de vérité.

Il n'y a pas davantage de leçons assignées, car il n'y a plus besoin d'elles.
Dorénavant, n'entendez que la Voix pour Dieu et pour votre Soi quand vous vous
retirez du monde, pour chercher la réalité à la place. Il va diriger vos efforts, vous
disant exactement que faire, comment diriger votre mental, et quand venir à Lui en
silence, en demandant Sa direction sûre et Sa Parole certaine. Sienne est la Parole
que Dieu vous a donnée. Sienne est la Parole que vous avez choisie pour être la
vôtre.

Et maintenant je vous place dans Ses mains, pour être Son disciple fidèle,
avec Lui comme Guide à travers chaque difficulté et toute douleur que vous puissiez
penser être réelles. Il ne va pas non plus vous donner des plaisirs qui vont
disparaître, car Il donne seulement l'éternel et le bien. Laissez-Le vous préparer
davantage. Il a gagné votre confiance en vous parlant quotidiennement de votre Père
et de votre frère et de votre Soi. Il va continuer ; maintenant vous marchez avec Lui,
aussi certain qu'Il l'est de là où vous allez ; aussi sûr que Lui de comment vous
devriez procéder, aussi confiant qu'Il L'est du

75
« La Voix ... Il », ou « La Voix ... Elle » ?
Elle, le Saint Esprit ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


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. U07.1731 L.617

620

but, et de votre arrivée en sécurité à la fin.

La fin est certaine, et le moyen tout aussi bien. A ceci nous disons « Amen ».
Il nous sera dit exactement ce que Dieu veut pour nous chaque fois qu'il y a un choix
à faire. Et Il va parler pour Dieu et pour votre Soi, rendant ainsi sûr que l'enfer ne va
pas vous revendiquer, et que chaque choix que vous faites amène le Paradis plus à
votre portée. Et ainsi nous marchons avec Lui depuis ce moment-ci, et nous tournons
vers Lui pour le guidage et pour la paix et pour la direction correcte sûre. La joie
accompagne notre chemin. Car nous allons chez nous par une porte ouverte que
Dieu a gardée non fermée pour nous accueillir.

Nous avons confiance en nos chemins vers Lui et disons « Amen ». Dans la
paix nous allons continuer sur Son chemin et Lui confier toutes les choses. Dans la
confiance nous attendons Ses réponses, alors que nous demandons Sa Volonté
dans tout ce que nous faisons. Il aime le Fils de Dieu comme nous voudrions l'aimer.
Et Il nous enseigne comment le voir à travers Ses yeux, et l'aimer comme Il le fait.
Vous ne marchez pas seul. Les anges de Dieu planent à côté et de partout. Son
Amour nous entoure, et de ceci soyez sûr : que je ne vous laisserai jamais sans
consolation.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


NOTES TECHNIQUES ET DE TRADUCTION
..............................................................................................................

notes de traduction

Je ne suis pas traductrice, je n’ai jamais reçu de formation à ce sujet. Cette traduction
n’engage que moi, elle est différente de la traduction officielle pour les parties qui
existent à la fois dans « Un Cours en Miracles » et dans « Urtext ».

Pour toutes ces parties, j’ai comparé ces deux traductions, afin d’évacuer le maximum
de contresens (et de fautes d’orthographe).

Ce travail étant d’abord pour moi-même, j’ai fait le choix de toujours rester la plus
proche possible du texte en utilisant les mots tels qu'ils sont construits, faisant parfois du
mot à mot, voire décomposant des mots, ce qui peut forcer l’attention :
pour toujours plutôt que éternellement
absence de...
ou non... plutôt que de chercher un synonyme en français ... ,
j'ai volontairement utilisé indifféremment
« savoir » et « connaissance »,
fait le choix d'utiliser le plus souvent possible par exemple, le mot :
erreur plutôt que faute
insensé malsain ou fou, insane
juste exactement
repose se trouve, ou est posé, demeure
bien sûr :
mental plutôt que esprit
ou le mot
encore (pour «yet ») plutôt que pourtant ou or

J’ai aussi choisi, pour traduire :


Here is..................d’utiliser ici est, ceci est plutôt que voici

et souvent je fais les erreurs d’orthographe suivantes :


quoique au lieu de quoi que
aucuns et aucun : utilisation peu fiable
élisions souvent non faites (quelque autre pour quelqu’autre ; si il pour s’il ; cela est
pour c’est ...)
accord des verbes (impératif, subjonctif ...)
J’ai plutôt gardé la ponctuation anglaise.

J’ai traduit les subjonctifs la plupart du temps par leur forme littérale :
« laissez le concept être changé ... », par exemple, plutôt que « que le concept soit ... »
parce que ce texte ne me semble pas en anglais traditionnel. Et que j'ai essayé d'en
restituer ce que j'en percevais du rythme.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


C'est aussi comme ça que j'ai « supprimé » de nombreux articles, inexistants dans le
texte, et en général ajoutés en français.
Comme d'autre part les pré/postpositions me posent parfois problème on arrive à une
formulation parfois assez lourde.
Inversement je n'ai pas cherché trop de synonymes pour par exemple « hold » : tenir,
contenir, maintenir...

Ce qui est le plus différent de la traduction officielle est que :


j’ai gardé le voussoiement, n’ai utilisé que très rarement le tutoiement,
je n’ai pas cherché systématiquement à utiliser le même mot français pour
traduire le même mot anglais tout du long
j’ai aussi fabriqué des mots, ou utilisé des mots actuellement tombés en désuétude
ex : mépercevoir, mécroire, mécréer
j’ai employé le féminin lorsque j’ai la conviction que l’interlocuteur est Helen

je n’ai pas choisi les mêmes mots pour, entre autres :


(le terme souligné est celui que j’ai le plus utilisé)

Atone : rédimer, racheter


Atonement : rédemption, expiation
Behold : considérer, voir, concevoir
Could : pourriez, voudriez, ou conditionnel
Deny : dénier, nier
Forever : pour toujours, éternellement
Gift : cadeau, don
Hold : tenir, contenir, maintenir
Holy : sacré, saint
Insane : insensé, insane
Just : juste, exactement
Know : savoir et connaître sont utilisés comme synonymes
Lie : poser, reposer
Make : fabriquer, faire
Mind : mental
Mistake : erreur, faute
Sanity : bon sens, santé mentale, santé
Second Coming : Seconde Venue, second Avènement
Share : partager au sens de mettre en commun, jamais au sens de diviser ; d’autre part,
ex : a holiness in which we share = une sainteté en laquelle nous partageons, plutôt que
une sainteté que nous partageons.
Special, specific : particulier, spécial, spécifique
Throught : à travers, par
Way : chemin, façon
Will : (semi auxilliaire) aller + verbe
Willingness : bonne volonté de, désir de
Wholeness : achèvement, complétude, entièreté, totalité, intégralité, englober
Yet : encore, pourtant, or

Il y a des mots religieux et des extraits de la Bible que je ne connaissais pas, et qui
peuvent être mal traduits,
ainsi que les phrases qui commencent par « Nul ... ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


J'ai aussi des difficultés avec les subjonctifs, la concordance des temps sur laquelle se
greffe l'utilisation des semi auxiliaires « will », « shall » qui peuvent indiquer le futur ou
le verbe vouloir, le verbe devoir ...
Plusieurs verbes anglais expriment « devoir ».
Le même mot anglais exprime « témoin » et « témoignage ».
Deux mots anglais expriment « conscience ».
Le mot « light » signifie « lumière » ou « léger ».
Difficulté encore avec le verbe français « partager » qui peut signifier soit « scinder »
soit « échanger, mettre en commun ».

Et puis « la Voix... Il » ou « la Voix... Elle » ?


Elle, le Saint Esprit ?

....................................................................................................................................

notes techniques

Il n'y a aucune note de bas de pages à l'origine dans les textes disponibles.
Toutes les notes sont de moi-même.

J’ai tout fait pour garder la même découpe de pages en français qu’en anglais,
afin de pouvoir facilement trouver un écrit dans une langue ou une autre.
J’ai aussi reproduit les tabulations, retraits de débuts de paragraphes, entre
lesquels j’ai introduit un saut de ligne.

Les dates, titres et sous-titres ont été utilisés pour sortir une table des
matières, parfois aussi les sauts de page.
Les tables plus détaillées comportent aussi des indications telles que :
non continuation dans les numérotations de pages,
éléments « non réguliers »,
indications d‟insertion des messages.

Il y a des ratures, erreurs de frappe, abréviations et corrections que je n’ai pas


reproduites :

(En fait, j’ai éliminé les erreurs, coquilles de frappe dans la version print.)

Les éléments barrés ne sont pas tous reproduits, les éléments manuscrits
ajoutés sont utilisés, ou pas, (en général, j’essaie plutôt, comme « ACIM » et le
« print » de les utiliser) sans que cela puisse être identifié clairement dans
cette transcription/traduction (parfois je les mets en italiques) ... ainsi que les
indications de retours à la ligne, les erreurs de frappe ... IL M’EST TRES
DIFFICILE DE GARDER UNE COHERENCE EN CECI, de transcrire ceci de façon
cohérente : est-il plus logique de tenir compte uniquement du texte
dactylographié, ou d’inclure les corrections manuelles, forcément faites
après ?
Ces corrections peuvent inclure des signes sténo, de quand datent-elles, par
qui, comment, ont-elles été faites ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


TABLE DES MATIERES plus détaillée

numérotation « typed » Numérotation Urtext


originale des pages dactylographiées 07
ou titres des pages

........................dates

CAHIER D’EXERCICES 1ère partie.........................................................U07.1115 L.1


w-1..........26 mai 1969, ............................................................................U07.1116 L.2
w 2..........1... « Rien de ce que je vois dans cette pièce ne signifie quelque chose. »
...................................................................................................U07.1117 L.3
w 4..........27 mai 1969..........2... « J‟ai donné à tout ce que je vois dans cette pièce
toute la signification que cela a pour moi. » .............................................U07.1119 L.5
w 5..........28 mai 1969..........3... « Je ne comprends pas quoi que ce soit que je vois
dans cette pièce. » ...................................................................................U07.1120 L.6
w 6..........29 mai 1969..........4... « Ces pensées ne signifient pas quelque chose.
Elles sont comme les choses que je vois dans cette pièce. » .................U07.1121 L.7
w-8..........31 mai 1969..........5... « Je ne suis jamais dérangé pour la raison que je
pense. » ...................................................................................................U07.1123 L.9
w 10..........1 juin ‘69..........6... « Je suis dérangé parce que je vois quelque chose qui
n‟est pas là. » .........................................................................................U07.1125 L.11
w-11..........2 juin ‘69..........7... « Je vois seulement le passé. » ............U07.1126 L.12
w 13..........2 juin 1969,..........8...« Mon mental est préoccupé par des pensées
passées. » ..............................................................................................U07.1128 L.14
w 15..........3 juin 1969,............9... « Je ne vois rien tel que c'est maintenant. »
................................................................U07.1130 L.16
w 17..........4 juin 1969,............10... « Mes pensées ne signifient pas quelque
chose. » .................................................................................................U07.1132 L.18
w 19..........5 juin 1969,..........11... « Mes pensées sans signification me montrent un
monde sans signification. » ....................................................................U07.1134 L.20
w- 20.....................................12... « Je suis dérangé parce que je vois un monde sans
signification. » ........................................................................................U07.1135 L.21
w 22..........7 juin 1969,..........13... « Un monde sans signification engendre la peur. »
..................................................................U07.1137 L.23
w 24..........8 juin 1969..........14... « Dieu n'a pas créé un monde vide de sens. »
..................................................................U07.1139 L.25

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


w 26..........9 juin 1969,..........15... « Mes pensées sont des images que j'ai faites. »
..................................................................U07.1141 L.27
w 28..........10 juin 1969,..........16... « Je n'ai aucunes pensées neutres ».
................................................................U07.1143 L.29
w 30..........11 juin 1969,..........17... « Je ne vois aucunes choses neutres. »
................................................................U07.1145 L.31
w 31..........12 juin 1969,..........18... « Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de
ma façon de voir. » ................................................................................U07.1146 L.32
w 32..........13 juin 1969,..........19... « Je ne suis pas seul à expérimenter les effets de
mes pensées. » ......................................................................................U07.1147 L.33
w 34..........14 juin 1969,..........20... « Je suis déterminé à voir. » .........U07.1149 L.35
w 36..........15 juin 1969,..........21... « Je suis déterminé à voir les choses
différemment. » ......................................................................................U 07.1151 L.37
w 37..........16 juin 1969,..........22... « Ce que je vois est une forme de vengeance. »
................................................................U07.1152 L.38
w 38..........17 juin 1969, ..........23... « Je peux échapper au monde que je vois en
abandonnant les pensées d'attaque. » ..................................................U07.1153 L.39
w 40..........18 juin 1969, ..........24... « Je ne perçois pas mes propres meilleurs
intérêts. » ...............................................................................................U 07.1155 L.41
w 42..........19 juin 1969, ..........25... « Je ne sais pas pour quoi est quoi que ce soit. »
...............................................................U07.1157 L.43
w 44..........20 juin 1969, ..........26... « Mes pensées d'attaque sont en train d'attaquer
mon invulnérabilité. » .............................................................................U07.1159 L.45
w 46..........21 juin 1969, ..........27... « Par-dessus tout le reste je veux voir. »
...............................................................U07.1161 L.47
w 47..........22 juin 1969, ..........28... « Par-dessus tout le reste je veux voir les
choses différemment. » ..........................................................................U07.1162 L.48
w 49..........23 juin 1969, ..........29... « Dieu est dans tout ce que je vois. »
...............................................................U07.1164 L.50
w 51..........24 juin 1969, ..........30... « Dieu est dans tout ce que je vois parce que
Dieu est dans mon mental. » .................................................................U07.1166 L.52
w 52..........25 juin 1969, ..........31... « Je ne suis pas la victime du monde que je
vois. » .....................................................................................................U 07.1167 L.53
w 53..........26 juin 1969, ..........32... « J'ai inventé le monde que je vois. »
...............................................................U07.1168 L.54
w 54..........27 juin 1969, ..........33... « Il y a une autre façon de regarder le monde. »
...............................................................U07.1169 L.55

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


w 55..........28 juin 1969, ..........34... « Je pourrais voir la paix au lieu de ceci. »
...............................................................U07.1170 L.56
w 57..........29 juin 1969, ..........35... « Mon mental est partie de Celui de Dieu. Je
suis très sacré. » ....................................................................................U 07.1172 L.58
w 59..........30 juin 1969, ..........36... « Ma sainteté enveloppe tout ce que je vois. »
...............................................................U07.1174 L.60
W 60..........1 juillet 1969, ..........37... « Ma sainteté bénit le monde. »..U07.1175 L.61
W 62..........2 juillet 1969, ..........38... « Il n'y a rien que ma sainteté ne puisse faire. »
..............................................................U07.1177 L.63
W 64..........3 juillet 1969, ..........39... « Ma sainteté est mon salut. » ...U07.1179 L.65
W 67..........4 juillet 1969, ..........40... « Je suis béni en tant que Fils de Dieu. »
.............................................................U07.1182 L.68
W 68..........5 juillet 1969, ..........41... « Dieu vient avec moi partout où je vais. »
.............................................................U07.1183 L.69
W 70..........6 juillet 1969, ..........42... « Dieu est ma force. La vision est Son
cadeau. » ...............................................................................................U 07.1185 L.71
W 72..........7 juillet 1969, ..........43... « Dieu est ma Source. Je ne peux pas voir à
l‟écart de Lui. » .......................................................................................U 07.1187 L.73
W 74..........8 juillet 1969, ..........44... « Dieu est la Lumière dans laquelle je vois. »
.............................................................U07.1190 L.76
W 78..........10 juillet 1969, ..........45... « Dieu est le Mental avec lequel je pense. »
...........................................................U07.1193 L.79
W 81..........11 juillet 1969, ..........46... « Dieu est l'Amour en lequel je pardonne. »
...........................................................U07.1196 L.82
W 83..........12 juillet 1969, ..........47... « Dieu est la Force en laquelle j'ai
confiance. » ............................................................................................U 07.1198 L.84
W 85..........13 juillet 1969, ..........48... « Il n'y a rien à craindre. » ........U07.1200 L.86
W 86..........14 juillet 1969, ..........49... « La Voix de Dieu me parle tout au long du
jour. » .....................................................................................................U 07.1201 L.87
W 88..........15 juillet 1969, ..........50... « Je suis soutenu par l'Amour de Dieu. »
............................................................U07.1203 L.89
W 90..........5 août 1969, En commençant avec aujourd'hui nous allons avoir une
séries de périodes de révision. ..............................................................U07.1205 L.91
W 92..........................................51... Révision .......................................U07.1207 L.93
W 94.......... 7 août 1969, .........52..........................................................U07.1209 L.95
w 268 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1210 L.96
et en U07.1378 L.264

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


W 96..........8 août 1969, ...........53.........................................................U07.1211 L.97
W 98..........................................54..........................................................U07.1213 L.99
W 100..........10 août 1969, ........55......................................................U07.1215 L.101
W 102..........11 août 1969, ........56......................................................U07.1217 L.103
W 104..........12 août 1969, ........57......................................................U07.1219 L.105
W 106..........12 août 1969, ........58......................................................U07.1221 L.107
W 108..........13 août 1969, ........59......................................................U07.1223 L.109
W 110..........14 août 1969, ........60......................................................U07.1205 L.111
W 112..........15 août 1969, ........61... « Je suis la lumière du monde. »
...........................................................U07.1227 L.113
W 114..........16 août 1969, ........62... « Le pardon est ma fonction en tant que la
lumière du monde. » ............................................................................U07.1229 L.115
W 116..........17 août 1969, ........63... « La lumière du monde amène la paix à chaque
mental à travers mon pardon. » ...........................................................U07.1231 L.117
W 117..........19 août 1969, ........64... « Que je n'oublie pas ma fonction. »
............................................................U07.1232 L.118
W 119..........20 août 1969, ........65... « Ma seule fonction est celle que Dieu m'a
donnée. » .............................................................................................U 07.1234 L.120
W 121..........21 août 1969, ........66... « Mon bonheur et ma fonction sont un. »
............................................................U07.1236 L.122
Pages 124.125... absentes ....(67... « L'amour m'a créé semblable à lui-même. »)
..................................................................... entre U07.1238 L.124 et U07.1239 L.125
126..........23 août 1969, ........68... « L‟amour ne tient aucuns griefs. »
...............................................................U07.1239 L.125
128..........24 août 1969, ........69... « Mes griefs cachent la lumière du monde en
moi. » ...................................................................................................U 07.1241 L.127
131..........25 août 1969, ........70... « Mon salut vient de moi. »...........U07.1244 L.130
134..........26 août 1969, ........71... « Seul le plan de Dieu pour le salut va marcher. »
...............................................................U07.1247 L.133
137..........27 août 1969, ........72... « Tenir griefs est une attaque du plan de Dieu
pour le salut. » .....................................................................................U 07.1250 L.136
Pas de page 140, mais il ne semble rien manquer,
entre U07.1252 L.138 et U07.1253 L.139
141..........28 août 1969, ........73... « Je veux qu‟il y ait lumière. »...... U07.1253 L.139
°

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


144..........29 août 1969, ........74... « Il n‟y a pas d‟autre volonté que Celle de Dieu. »
...............................................................U07.1256 L.142
146..........2 sept. 1969, ........75... « La lumière est venue. »...............U07.1258 L.144
149..........4 sept. 1969, ........76... « Je ne suis sous aucunes lois que Celles de
Dieu. » ..................................................................................................U07.1261 L.147
152..........5 sept. 1969, ........77... « J'ai droit aux miracles. »..............U07.1264 L.150
154..........6 sept. 1969, ........78... « Que des miracles remplacent tous les griefs. »
.................................................................U07.1266 L.152
157..........8 sept. 1969, ........79... « Que je reconnaisse le problème pour qu'il puisse
être résolu. » ........................................................................................U 07.1269 L.155
160..........9 sept. 1969, ........80... « Que je reconnaisse que mes problèmes ont été
résolus. » .............................................................................................U 07.1272 L.158
162..........10 sept. 1969,... Nous sommes prêts maintenant pour une autre révision.
...................................................................U07.1274 L.160
164..........10 sept. 1969, ........81..........................................................U07.1276 L.162
165..........11 sept. 1969, ........82..........................................................U07.1277 L.163
166..........12 sept. 1969, ........83..........................................................U07.1278 L.164
167..........13 sept. 1969, ........84..........................................................U07.1279 L.165
168..........14 sept. 1969, ........85..........................................................U07.1280 L.166
w 169..........15 septembre 1969, ........86............................................U07.1281 L.167
w 170..........16 septembre 1969, ........87............................................U07.1282 L.168
w 171..........17 septembre 1969, ........88............................................U07.1283 L.169
w 172..........18 septembre 1969, ........89............................................U07.1284 L.170
w 173..........19 septembre 1969, ........90............................................U07.1285 L.171
w 174..........20 septembre 1969, ........91... « Les miracles sont vus dans la
lumière. » .............................................................................................U 07.1286 L.172
w 175..........21 septembre 1969, ........................................................U07.1287 L.173
w 434 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1288 L.174
et en U07.1544 L.430
w 177..........22 septembre 1969, ........92...« Les miracles sont vus dans la lumière,
et la lumière et la force sont une. » ......................................................U07.1289 L.175
w 180..........23 septembre 1969, ........93...« Lumière et joie et paix demeurent en
moi. » ...................................................................................................U07.1292 L.178
w 183..........24 septembre 1969, ........94... « Je suis comme Dieu m‟a créé. »
.................................................U07.1295 L.181

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


w 185..........25 septembre 1969, ........95... « Je suis Un Soi, uni avec mon
Créateur. » ...........................................................................................U 07.1297 L.183
w 189..........26 septembre 1969, ........96... « Le salut vient de mon Soi Unique. »
.................................................U07.1301 L.187
w 192..........27 sept. 1969, ........97... « Je suis Esprit. » .....................U07.1304 L.190
w 194..........2 octobre 1969, ........98... « Je veux accepter ma part dans le plan de
Dieu pour le salut. » .............................................................................U07.1306 L.192
w 197..........4 oct. 1969, ........99... « Le salut est ma seule fonction ici. »
...............................................................U07.1309 L.195
w 214 – 15 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1311 L.197
et en U07.1326 L.212
w 200..........7 oct. 1969, .......100... « Ma part est essentielle au plan de Dieu pour le
salut. » .................................................................................................U 07.1312 L.198
w 203..........8 oct. 1969, .......101... « La Volonté de Dieu pour moi est le bonheur
parfait. » ...............................................................................................U 07.1315 L.201
w 205..........9 octobre 1969, .......102... « Je partage la Volonté de Dieu de bonheur
pour moi. » ...........................................................................................U07.1317 L.203
w 207..........10 octobre 1969, .......103... « Dieu, étant Amour, est aussi bonheur. »
.......................................................U07.1319 L.205
w 208..........11 oct. 1969, .......104... « Je ne cherche que ce qui m'appartient en
vérité. » ................................................................................................U07.1320 L.206
w 210..........14 oct. 1969, .......105... « La paix et la joie de Dieu sont miennes. »
..............................................................U07.1322 L.208
w 213..........15 oct. 1969, .......106... « Que je sois tranquille et écoute la vérité. »
..............................................................U07.1325 L.211
w 214 – 15 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1311 L.197
et en U07.1326 L.212
w 216..........16 oct. 1969, .......107... « La vérité va corriger les erreurs dans mon
mental. » ..............................................................................................U07.1327 L.213
w 219..........17 oct. 1969, .......108... « Donner et recevoir sont un en vérité. »
..............................................................U07.1330 L.216
w 222..........18 oct. 1969, .......109... « Je repose en Dieu. »...............U07.1333 L.219
w 225..........21 octobre 1969, .......110... « Je suis comme Dieu m'a créé. »
.......................................................U07.1336 L.222
w 228..........22 octobre 1969, ........REVISION....................................U07.1338 L.224
w 231......................................111........................................................U07.1341 L.227

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


w 232..........18 oct. 1969, .......112.......................................................U07.1342 L.228
w 233..........19 oct. 1969, .......113.......................................................U07.1343 L.229
w 234..........20 oct. 1969, .......114.......................................................U07.1344 L.230
w 235..........21 oct. 1969, .......115.......................................................U07.1345 L.231
w 236..........22 oct. 1969, .......116.......................................................U07.1346 L.232
w 237..........28 oct. 1969, .......117.......................................................U07.1347 L.233
w 238..........29 oct. 1969, ........118......................................................U07.1348 L.234
w 239..........30 octobre 1969, ........119...............................................U07.1349 L.235
w 240..........31 octobre 1969, ........120...............................................U07.1350 L.236
w 241.w-236.........1 novembre 1969, .......121... « Le pardon est la clé pour le
bonheur. » ............................................................................................U 07.1351 L.237
w 244..........2 novembre 1969, .......122... « Le pardon offre tout ce que je veux. »
.....................................................U07.1354 L.240
w 248..........4 novembre 1969, .......123... « Je remercie mon Père pour Ses
cadeaux pour moi. » ............................................................................U07.1358 L.244
w 250..........5 nov. 1969, .......124... « Que je me souvienne que je suis un avec
Dieu. » ..................................................................................................U 07.1360 L.246
w 253..........6 novembre 1969, .......125... « Dans la tranquillité je reçois la Parole de
Dieu aujourd'hui. » ...............................................................................U 07.1363 L.249
w 255..........7 novembre 1969, .......126... « Tout ce que je donne m‟est donné. »
.....................................................U07.1365 L.251
w 258..........8 déc. 1969, .......127... « Il n'y a aucun amour que Celui de Dieu. »
...............................................................U07.1368 L.254
w 261..........22 DECEMBRE 1969, .......128... « Le monde que je vois n‟a rien que je
veuille. » ...............................................................................................U 07.1371 L.257
w 263..........23 déc. 1969, .......129... « Au-delà de ce monde il y a un monde que je
veux. » .................................................................................................U07.1373 L.259
w 266..........29 décembre ’69, .......130... « Il est impossible de voir deux mondes. »
......................................................U07.1376 L.262
w 268 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1210 L.96
et en U07.1378 L.264
.........................Noël, 1969, ......... Même page, intercalée, dactylographiée deux fois,
annotations manuscrites différentes en.............U07.1379 L.265 et en U07.1497 L.383
w 269...262....19 janvier 1970, .......131... « Nul ne peut échouer qui demande à
atteindre la vérité. » .............................................................................U07.1380 L.266

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


w 273..........20 janvier 1970, .......132... « Je délie le monde de tout ce que je
pensais qu'il était. » ..............................................................................U07.1384 L.270
w 277 280..........22 janvier 1970, .......133... « Je ne vais pas valoriser ce qui est sans
valeur. » ...............................................................................................U 07.1388 L.274
w 281..........30 janvier 1970, .......134... « Que je perçoive le pardon comme il est. »
.........................................................U07.1392 L.278
w 285..........2 février 1970, .......135... « Si je me défends je suis attaqué. »
...........................................................U07.1396 L.282
w 291..........9 février 1970, .......136... « La maladie est une défense contre la
vérité. ».................................................................................................U07.1402 L.288
w 296..........17 fév. 1970, .......137... « Quand je suis guéri je ne suis pas guéri
seul. »...................................................................................................U07.1407 L.293
w 300..........27 fév. 1970, .......138... « Le Paradis est la décision que je dois
prendre. » .............................................................................................U 07.1411 L.297
304..........2 mars 1970, .......139... « Je vais accepter la Rédemption pour moi-
même. » ...............................................................................................U 07.1415 L.301
307 298......9 mars 1970, .......140... « Seulement du salut il peut être dit qu'il
soigne. » ..............................................................................................U07.1418 L.304
311..........20 mars 1970, .......REVISION... « Mon mental contient seulement ce que
je pense avec Dieu. » ..........................................................................U07.1422 L.308
314..........141.142.143.144.145.146. ...................................................U07.1425 L.311
315..........147.148.149.150. .................................................................U07.1426 L.312
316 306..........26 mars 1970, .......151... « Toutes les choses sont des échos de la
Voix pour Dieu. » .................................................................................U 07.1427 L.313
321 310..........1 avril 1970, .......152... « Le pouvoir de décision est mien. »
...........................................................U07.1432 L.318
324..........7 avril 1970, .......153... « Dans mon absence de défense ma sécurité
repose. » ..............................................................................................U07.1435 L.321
329 318..........8 avril 1970, .......154... « Je suis parmi les ministres de Dieu. »
...........................................................U07.1440 L.326
333..........15 avril 1970, .......155... « Je vais faire un pas en arrière et Le laisser
conduire le chemin. » ...........................................................................U07.1444 L.330
337..........17 avril 1970, .......156... « Je marche avec Dieu dans la sainteté
parfaite. » .............................................................................................U 07.1448 L.334
339..........20 avril 1970, .......157... « En Sa Présence voudrais-je entrer
maintenant. » .......................................................................................U07.1450 L.336
341..........20 avril 1970, .......158... « Aujourd‟hui j'apprends à donner comme je
reçois. » ...............................................................................................U 07.1452 L.338

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344 331..........21 avril 1970, .......159... « Je donne les miracles que j'ai reçus. »
.........................................................U07.1455 L.341
347..........21 avril 1970, .......160... « Je suis chez moi. La peur est étrangère ici. »
.................................................................U07.1458 L.344
350..........23 AVRIL 1970, .......161... « Donne-moi ta bénédiction, Fils sacré de
Dieu. » ..................................................................................................U07.1461 L.347
354..........23 AVRIL 1970, .......162... « Je suis tel que Dieu m'a créé. »
..............................................................................................................U 07.1464 L.350
356..........24 AVRIL 1970, .......163... « Il n'y a aucune mort. Le Fils de Dieu est
libre. » ..................................................................................................U 07.1466 L.352
359 344..........28 AVRIL 1970, .......164... « Maintenant sommes-nous un avec Lui
Qui est notre Source. » ........................................................................U07.1469 L.355
362..........28 AVRIL 1970, .......165... « Que mon mental ne dénie pas la Pensée de
Dieu. » ..................................................................................................U07.1472 L.358
364..........29 AVRIL 1970, .......166... « Les cadeaux de Dieu me sont confiés. »
.............................................................U07.1474 L.360
368..........4 mai 1970, .......167... « Il y a une vie, et que je partage avec Dieu. »
...................................................................U07.1478 L.364
371 355..........4 mai 1970, .......168... « Votre grâce m'est donnée. Je la réclame
maintenant. » .......................................................................................U 07.1481 L.367
373..........5 mai 1970, .......169... « Par grâce je vis. Par grâce je suis délivré. »
....................................................................U07.1483 L.369
377 361..........6 mai 1970, .......170... « Il n'y a aucune cruauté en Dieu ni aucune en
moi. » ...................................................................................................U 07.1487 L.373
381..........11 mai 1970, ... « Dieu est seulement Amour, et donc moi aussi. »
.....................................................................U07.1491 L.377
385..................................171.172.173.174.175....................................U07.1495 L.381
386..................................176.177.178.179.180....................................U07.1496 L.382
.........................Noël, 1969, ......... Même page, intercalée, dactylographiée deux fois,
annotations manuscrites différentes en.............U07.1379 L.265 et en U07.1497 L.383
387..........14 mai 1970, ........................................................................U07.1498 L.384
388..........14 mai 1970, .......181... « J'ai confiance en mes frères, qui sont un avec
moi. » ...................................................................................................U 07.1499 L.385
391 373 345 391..........15 mai 1970, ....... 1832....« Je fais appel au Nom de Dieu et
au mien. » ............................................................................................U07.1502 L.388
391 394..........18 mai 1970, .......1823. « Je vais être tranquille un instant et aller à la
maison. » .............................................................................................U 07.1505 L.391

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


397 il manque une page pour la num. originale, probablement pas pour le texte,
entre .......................................................................U07.1507 L.393 etU07.1508 L.394
398 378 ..........22 mai 1970, .......184... « Le Nom de Dieu est mon héritage. »
..........................................................U07.1508 L.394
402 382..........26 mai 1970, .......185... « Je veux la paix de Dieu. »....U07.1512 L.398
406 387..........28 mai 1970, .......186... « Le salut du monde dépend de moi. »
...........................................................U07.1516 L.402
410..........1 juin 1970, .......187... « Je bénis le monde parce que je me bénis. »
...................................................................U07.1520 L.406
413 394..........3 juin 1970, .......188... « La paix de Dieu brille en moi maintenant. »
............................................................U07.1523 L.409
416..........9 juillet 1970, .......189... « Je sens l'Amour de Dieu avec et en moi
maintenant. » .......................................................................................U 07.1526 L.412
419..........15 juillet 1970, .......190... « Je choisis la joie de Dieu à la place de la
douleur. » .............................................................................................U07.1529 L.415
422..........17 juillet 1970, .......191... « Je suis le Fils sacré de Dieu Lui-même. »
..............................................................U07.1532 L.418
425 406..........21 juillet 1970, .......192... « J'ai une fonction que Dieu voudrait que je
remplisse. » ..........................................................................................U 07.1535 L.421
428..........20 juillet 1970, .......193... « Toutes les choses sont des leçons que Dieu
voudrait que j'apprenne. » ....................................................................U07.1538 L.424
432 412..........3 août 1970, .......194... « Je place le futur dans les Mains de Dieu. »
...........................................................U07.1542 L.428
w 434 Même page, copiée ou scannée deux fois en U07.1288 L.174
et en U07.1544 L.430
435..........4 août 1970, .......195... « L‟amour est le chemin où je marche dans la
gratitude. » ...........................................................................................U 07.1545 L.431
438 447 417..........11 août 1970, .......196... « Ce ne peut être que moi-même que je
crucifie. » ..............................................................................................U 07.1548 L.434
441..........12 août 1970, .......197... « Ce ne peut être que ma gratitude que je
gagne. » ...............................................................................................U 07.1551 L.437
443..........18 août 1970, .......198... « Seule ma condamnation me blesse. »
................................................................U07.1553 L.439
447..........20 août 1970, .......199... « Je ne suis pas un corps. Je suis libre. »
................................................................U07.1557 L.443
449..........26 août 1970, .......200... « Il n'y a aucune paix hormis la paix de Dieu. »
................................................................U07.1559 L.445

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


452..........1 septembre 1970, .......REVISION
............................................................« Je ne suis pas un corps. Je suis libre.
..............................................................Car je suis toujours comme Dieu m'a créé. »
...................................................U07.1562 L.448
454..........201.202.203.204...................................................................U07.1564 L.450
455..........3 septembre 1970, .......205.206.207.208............................U07.1565 L.451
456..........209.210.211.212...................................................................U07.1566 L.452
457..........213.214.215.216...................................................................U07.1567 L.453
458..........217.218.219.220...................................................................U07.1568 L.454
459..........16 septembre 1970, .......(PARTIE II) .................................U07.1569 L.455
461a (Cont. De p 461)..........21 septembre 1970, ..............................U07.1572 L.458
462..........21 sept. 1970, .......Qu'est le pardon ? ................................U07.1573 L.459
463 441..........221... « Paix à mon mental. Que toutes mes pensées soient
tranquilles. » .........................................................................................U 07.1574 L.460
464..........22 septembre 1970, .......222... « Dieu est avec moi. Je vis et respire en
Lui. » ....................................................................................................U 07.1575 L.461
465..........23 septembre 1970, .......223... « Dieu est ma vie. Je n'ai aucune vie que
la Sienne. » ..........................................................................................U07.1576 L.462
466..........24 septembre 1970, .......224... « Dieu est mon Père, et Il aime Son Fils. »
......................................................U07.1577 L.463
467..........24 septembre 1970, .......225... « Dieu est mon Père, et Son Fils L'aime. »
......................................................U07.1578 L.464
468..........226... « Ma maison m'attend. Je vais m'y hâter. » ...............U07.1579 L.465
469..........227... « Ceci est mon instant sacré de délivrance. » ...........U07.1580 L.466
470..........28 septembre 1970, .......228... « Dieu ne m'a pas condamné. Pas plus
que je ne le fais. » ................................................................................U07.1581 L.467
471..........29 septembre 1970, .......229... « L'amour, Qui m'a créé, est ce que je
suis. » ...................................................................................................U 07.1582 L.468
472..........230... « Maintenant vais-je chercher et trouver la paix de Dieu. »
...............................................................................................U 07.1583 L.469
473 446..........1 octobre 1970, .......Qu‟est le salut ? ..........................U07.1584 L.470
474..........231... « Père, je ne veux que me souvenir de Vous. » ........U07.1585 L.471
475..........2 sept. 1970, ..........232... « Soyez dans mon mental, mon Père, au long
du jour. » ..............................................................................................U07.1586 L.472
476..........5 octobre 1970, .......233... « Je donne ma vie à Dieu à gérer guider
aujourd'hui. » ........................................................................................U 07.1587 L.473

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


477..........234... « Père, aujourd'hui je suis Votre Fils à nouveau. ».....U07.1588 L.474
478..........7 octobre 1970, .......235... « Dieu en Sa miséricorde veut que je sois
sauvé. » ...............................................................................................U07.1589 L.475
479..........9 octobre 1970, .......236... « Je gouverne mon mental, que moi seul dois
gouverner. » .........................................................................................U 07.1590 L.476
480..........10 octobre 1970, .......237... « Maintenant voudrais-je être comme Dieu
m'a créé. » ...........................................................................................U 07.1591 L.477
481..........13 octobre 1970, .......238... « Sur ma décision tout le salut repose. »
...........................................................U07.1592 L.478
482..........239............................................. « La gloire de mon Père est la mienne. »
...............................................................................................U07.1593 L.479
483..........16 octobre 1970, .......240... « La peur n'est justifiée sous aucune forme. »
...........................................................U07.1594 L.480
484..........Qu‟est le monde ? ................................................................U07.1595 L.481
485..........17 octobre 1970, .......241... « Cet instant sacré est la venue du salut. »
...........................................................U07.1596 L.482
486..........19 octobre 1970, .......242... « Ce jour est à Dieu. C‟est mon cadeau pour
Lui. » ....................................................................................................U 07.1597 L.483
487..........243... « Aujourd‟hui je ne vais rien juger de ce qui se passe. »
...............................................................................................U 07.1598 L.484
488..........244... « Je ne suis en danger nulle part dans le monde. » ..U07.1599 L.485
489..........245... « Votre paix est avec moi, Père. Je suis en sécurité. »
...............................................................................................U 07.1600 L.486
489 490..........246... « Aimer mon Père est aimer Son Fils. » .............U07.1601 L.487
491..........23 octobre 1970, .......247... « Sans pardon je vais encore être aveugle. »
...........................................................U07.1602 L.488
492..........248... « Quoique ce soit souffre n'est pas partie de moi. » ..U07.1603 L.489
493 456..........26 octobre 1970, .......249... « Le pardon met fin à toutes souffrance et
perte. » .................................................................................................U 07.1604 L.490
494..........27 octobre 1970, .......250... « Que je ne me vois pas comme limité. »
...........................................................U07.1605 L.491
495..........28 octobre 1970, .......Qu‟est le péché ? .............................U07.1606 L.492
496..........251... « Je n'ai besoin de rien que de vérité. » ....................U07.1607 L.493
497..........29 oct. 1970, .......252... « Le Fils de Dieu est mon Identité. »
..................................................................U07.1608 L.494
°

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


498..........30 octobre 1970, .......253... « Mon Soi est souverain de l'univers. »
.........................................................U07.1609 L.495
499..........254... « Que toute voix hormis Celle de Dieu soit tranquille en moi. »
...............................................................................................U07.1610 L.496
500..........255... « Ce jour je choisis de le passer dans une paix parfaite. »
...............................................................................................U 07.1611 L.497
501..........2 novembre 1970, .......256... « Dieu est le seul but que j'aie aujourd'hui. »
.........................................................U07.1612 L.498
502..........3 novembre 1970, .......257... « Que je me souvienne de ce que mon
intention est. » ......................................................................................U 07.1613 L.499
503..........4 novembre 1970, .......258... « Que je me souvienne que mon but est
Dieu. » ..................................................................................................U07.1614 L.500
504..........259... « Que je me souvienne qu‟il n'y a aucun péché. »......U07.1615 L.501
505..........6 novembre 1970, .......260... « Que je me souvienne que Dieu m'a créé. »
.........................................................U07.1616 L.502
506..........Qu‟est le corps ? ..................................................................U07.1617 L.503
507..........9 novembre 1970, ..........261... « Dieu est mon refuge et ma sécurité. »
......................................................U07.1618 L.504
508..........262... « Que je ne perçoive aucunes différences aujourd'hui. »
...............................................................................................U 07.1619 L.505
509..........13 novembre 1970, .......263... « Ma vision sacrée voit toutes les choses
comme pures. » ...................................................................................U 07.1620 L.506
510..........264... « Je suis entouré par l'Amour de Dieu. » ...................U07.1621 L.507
511..........265... « La douceur de la création est tout ce que je vois. ».U07.1622 L.508
512..........266... « Mon Soi sacré demeure en vous, Fils sacré de Dieu. »
...............................................................................................U07.1623 L.509
513..........16 novembre .......267... « Mon coeur bat dans la paix de Dieu. »
.................................................................U07.1624 L.510
514..........17 novembre 1970, .......268... « Que toutes les choses soient exactement
comme elles sont. » .............................................................................U07.1625 L.511
515..........18 nov. 1970, .......269... « Ma vision va de l‟avant pour considérer le
visage de Christ. » ...............................................................................U 07.1626 L.512
516..........21 novembre 1970, .......270... « Je ne vais pas utiliser les yeux du corps
aujourd'hui. » ........................................................................................U07.1627 L.513
517..........Qu‟est le Christ ? .................................................................U07.1628 L.514
518..........271... « Celle de Christ est la vision que je vais utiliser aujourd'hui. »
...............................................................................................U 07.1629 L.515

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


519..........272... « Comment des illusions peuvent-elles satisfaire le Fils de Dieu ? »
...............................................................................................U07.1630 L.516
520..........22 novembre 1970, .......273... « La tranquillité de la paix de Dieu est
mienne. » .............................................................................................U07.1631 L.517
521..........274... « Aujourd‟hui appartient à l'Amour. Que je n'aie pas peur. »
...............................................................................................U 07.1632 L.518
522 473..........23 novembre 1970, .......275... « La Voix guérissante de Dieu protège
toutes choses aujourd'hui. » ................................................................U07.1633 L.519
523..........276... « La Parole de Dieu m'est donnée pour parler. » ......U07.1634 L.520
524..........27 novembre 1970, .......277... « Que je ne lie pas Votre Fils avec des lois
que j'ai faites. » ....................................................................................U 07.1635 L.521
525..........278... « Si je suis lié, mon Père n'est pas libre. » ................U07.1636 L.522
526..........279... « La liberté de la création promet la mienne. » ..........U07.1637 L.523
527..........30 novembre 1970, .......280... « Quelles limites puis-je poser sur le Fils de
Dieu ? » ................................................................................................U 07.1638 L.524
528..........Qu‟est le Saint Esprit ? ........................................................U07.1639 L.525
529..........1 décembre 1970, .......281... « Je ne peux être blessé par rien que mes
pensées. » ...........................................................................................U 07.1640 L.526
530..........282... « Je vais ne pas être effrayé par l'amour aujourd'hui. »
...............................................................................................U 07.1641 L.527
531..........2 décembre 1970, .......283... « Ma vraie Identité demeure en Vous. »
.........................................................U07.1642 L.528
532..........4 décembre 1970, .......284... « Je peux choisir de changer toutes les
pensées qui blessent. » .......................................................................U07.1643 L.529
533 479..........285... « Ma sainteté brille vive et claire aujourd'hui. » ..U07.1644 L.530
534..........286... « Le silence du Paradis porte mon coeur aujourd'hui. »
...............................................................................................U 07.1645 L.531
535..........8 décembre 1970, .......287... « Vous êtes mon but, mon Père. Seulement
Vous. » .................................................................................................U 07.1646 L.532
536..........288... « Que j'oublie le passé de mon frère aujourd'hui. » ...U07.1647 L.533
537..........289... « Le passé est terminé. Il ne peut pas me toucher. ».U07.1648 L.534
538..........290/... « Mon bonheur présent est tout ce que je vois. » .....U07.1649 L.535
539..........Qu'est le monde réel ? .........................................................U07.1650 L.536
540..........9 décembre 1970, .......291... « Ceci est un jour de tranquillité et de paix. »
.........................................................U07.1651 L.537

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


541..........292... « Un résultat heureux pour toutes les choses est sûr. »
...............................................................................................U 07.1652 L.538

542..........11 décembre 1970,.......293... « Toute peur est passée et seul l'amour est
ici. » ......................................................................................................U 07.1653 L.539
543..........14 décembre 1970, .......294... « Mon corps est une chose entièrement
neutre. » ...............................................................................................U07.1654 L.540
544..........15 décembre 1970, .......295... « Le Saint Esprit regarde à travers moi
aujourd'hui. » ........................................................................................U 07.1655 L.541
545..........296... « Le Saint Esprit parle à travers moi aujourd'hui. »....U07.1656 L.542
546 486..........18 déc. 1970, .......297... « Le pardon est le seul cadeau que je
donne. » ...............................................................................................U07.1657 L.543
547..........298... « Je Vous aime, Père, et j'aime Votre Fils. » .............U07.1658 L.544
548..........299... « La sainteté éternelle demeure en moi. » .................U07.1659 L.545
549..........300... « C‟est seulement un instant que ce monde dure. »...U07.1660 L.546
550..........Qu‟est la seconde venue ? ..................................................U07.1661 L.547
551..........22 décembre 1970, .......301... « Et Dieu Lui-même essuiera toutes
larmes. » ..............................................................................................U 07.1662 L.548
552..........302... « Où l'obscurité était je considère la lumière. » .........U07.1663 L.549

553..........303... « Le saint Christ est né en moi aujourd'hui. » ............U07.1664 L.550


554..........24 décembre 1970, .......304... « Que mon monde n'obscurcisse pas la vue
de Christ. » ...........................................................................................U 07.1665 L.551
555..........305... « Il y a une paix que Christ nous accorde. » ..............U07.1666 L.552
556..........306... « Le cadeau de Christ est tout ce que je cherche aujourd'hui. »
...............................................................................................U07.1667 L.553
557..........28 décembre 1970, .......307... « Des souhaits conflictuels ne peuvent pas
être ma volonté. » ................................................................................U 07.1668 L.554
558..........308... « Cet instant est le seul temps qui soit. » ..................U07.1669 L.555
559 492..........29 décembre 1970, .......309... « Je ne vais pas avoir peur de regarder
à l'intérieur aujourd'hui. » .....................................................................U07.1670 L.556
560..........30 décembre 1970, .......310... « Sans peur et dans l'amour je passe ce
jour. » ...................................................................................................U 07.1671 L.557
561..........Qu‟est le Dernier Jugement ? ..............................................U07.1672 L.558
562..........30 décembre 1970, .......311... « Je juge toutes les choses comme je
voudrais qu'elles soient. » ....................................................................U07.1673 L.559
°

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


563..........312... « Je vois toutes les choses comme je voudrais qu'elles soient. »
...............................................................................................U 07.1674 L.560
564..........4 janv. 1971, .......313... « Maintenant qu'une nouvelle perception me
vienne. » ..............................................................................................U 07.1675 L.561
565..........5 janvier 1971, .......314... « Je cherche un futur différent du passé. »
...............................................................U07.1676 L.562
566..........6 janvier 1971, .......315... « Tous les cadeaux que mes frères donnent
m'appartiennent. » ...............................................................................U07.1677 L.563
567..........316... « Tous les cadeaux que je donne à mes frères sont à moi. »
...............................................................................................U 07.1678 L.564
568..........317... « Je suis le chemin qui m'est désigné. » ....................U07.1679 L.565
569..........318... « En moi les moyens et la fin du salut sont un. » .......U07.1680 L.566
570..........319... « Je suis venu pour le salut du monde. » ..................U07.1681 L.567
571..........320... « Mon Père me donne tout pouvoir. » ........................U07.1682 L.568
572..........12 janvier 1971, .......Qu‟est la Création ? ...........................U07.1683 L.569
573..........321... « Père, ma liberté est en Vous seul. » .......................U07.1684 L.570
574..........322... « Je ne peux abandonner que ce qui n'a jamais été réel. »
...............................................................................................U 07.1685 L.571
575..........323... « Je fais volontiers le « sacrifice » de la peur. » ........U07.1686 L.572
576..........324... « Je suis simplement, car je ne voudrais pas mener. »
...............................................................................................U 07.1687 L.573
577..........325... « Toutes les choses que je pense que je vois reflètent des idées. »
...............................................................................................U 07.1688 L.574
578..........326... « Je suis pour toujours un Effet de Dieu. » ................U07.1689 L.575
579..........19 fév. 1971, ....... 327... « Je n'ai besoin que d'appeler et Vous allez me
répondre. » ...........................................................................................U 07.1690 L.576
580..........20 février 1971, .......328... « Je choisis la deuxième place pour gagner la
première. » ...........................................................................................U 07.1691 L.577
581..........329... « J'ai déjà choisi ce que Vous voulez. » ....................U07.1692 L.578
582..........330... « Je ne vais pas me faire mal à nouveau aujourd'hui. »
...............................................................................................U 07.1693 L.579
583..........Qu‟est l‟ego ? .......................................................................U07.1694 L.580
584..........331... « Il n'y a aucun conflit, car ma volonté est la Vôtre. » U07.1695 L.581
585..........332... « La peur attache le monde. Le pardon l'établit libre. »
...............................................................................................U 07.1696 L.582

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


586 508..........333... « Le pardon termine le rêve de conflit ici. » ........U07.1697 L.583
587..........334... « Aujourd‟hui je réclame les cadeaux que le pardon donne. »
...............................................................................................U 07.1698 L.584
588..........25 janvier 1971, ........335... « Je choisis de voir l‟impeccabilité de mon
frère. » ..................................................................................................U 07.1699 L.585
589..........336... « Le pardon me permet de savoir que les mental sont joints. »
...............................................................................................U07.1700 L.586
590..........27 janvier 1971, .......337... « Mon absence de péché me protège de tout
mal » ....................................................................................................U 07.1701 L.587
591..........28 janvier 1971, .......338... « Je suis affecté seulement par mes
pensées. » ...........................................................................................U 07.1702 L.588
592..........339... « Je vais recevoir quoi que ce soit que je demande. »
...............................................................................................U 07.1703 L.589
593..........340... « Je peux être libre de la souffrance aujourd'hui. » ...U07.1704 L.590
594..........Qu‟est un Miracle ? ..............................................................U07.1705 L.591
595 513 513 ..........1 fév. 1971, .......341
« Je ne peux attaquer que ma propre absence de péché,
Et c'est seulement cela qui me garde en sécurité. » ............................U07.1706 L.592
596...........2 fév. 1971, .......342
« Je laisse le pardon reposer sur toutes choses,
Car ainsi le pardon me sera donné. » ..................................................U07.1707 L.593
597..........343
« Il ne m'est pas demandé de faire un sacrifice
Pour trouver la miséricorde et la paix de Dieu. » .................................U07.1708 L.594
598..........3 fév. 1971, .......344
« Aujourd‟hui j'apprends la loi de l'amour ; que ce que
je donne à mon frère est mon cadeau pour moi. » ..............................U07.1709 L.595
599..........345
« J'offre seulement des miracles aujourd'hui,
Car je voudrais qu'ils me soient retournés. » .......................................U07.1710 L.596
600..........5 février 1971, .......346
« Aujourd‟hui la paix de Dieu m'enveloppe,
Et j'oublie toutes choses hormis Son Amour. » ....................................U07.1711 L.597
601 516..........347
« La colère doit venir du jugement. Le jugement est
L'arme que je voudrais utiliser contre moi-même,
Pour garder tous le miracles loin de moi. » ..........................................U07.1712 L.598
°
°
°

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


602..........8 février 1971, .......348
« Je n'ai aucune cause de colère ni de peur,
Car Vous m'entourez. Et en chaque besoin
Que je perçois, Votre grâce me suffit. » ...............................................U07.1713 L.599
603..........9 février 1971, .......349
« Aujourd‟hui je laisse la vision de Christ considérer
Toutes les choses pour moi et ne pas les juger, mais donner
A chacune un miracle d'amour à la place. » ........................................U07.1714 L.600
604..........350
« Les miracles reflètent l'Amour Eternel de Dieu.
Les offrir c‟est se souvenir de Lui,
Et à travers Sa mémoire sauver le monde. » .......................................U07.1715 L.601
605..........10 fév. 1971, .......Que suis-je ? ...........................................U07.1716 L.602
608 306..........11 février 1971, .......352 351
« Mon frère sans péché est mon guide vers la paix.
Mon frère pécheur est mon guide vers la douleur.
Et celui que je choisis de voir je vais le considérer. » ..........................U07.1717 L.603
606..........35X 352 3
« Mes yeux, ma langue, mes mains, mes pieds aujourd'hui
N‟ont qu'une intention ; être donnés à Christ
A utiliser pour bénir le monde de miracles. » .......................................U07.1718 L.604
608 607..........35X 352
« Jugement et amour sont opposés. De l'un
Vient tout le chagrin du monde. Mais de
L‟autre vient la paix de Dieu Lui-même. » ............................................U07.1719 L.605
609..........354
« Nous nous tenons ensemble, Christ et moi, en paix
Et certitude d'intention. Et en Lui
Est Son Créateur, comme Il est en moi. » ...........................................U07.1720 L.606
610..........12 fév. 1971, .......355
« Il n'y a aucune fin à toute la paix et la joie,
Et à tous les miracles que je vais donner,
Quand j'accepte la Parole de Dieu. Pourquoi pas aujourd'hui ? » .......U07.1721 L.607
611..........356
« La maladie n'est qu'un autre nom pour péché.
La guérison n'est qu'un autre Nom pour Dieu.
Le miracle est ainsi un appel à Lui. » ...................................................U07.1722 L.608
612..........16 fév. 1971, ........357
« La vérité répond à chaque appel que nous faisons à Dieu,
Répondant d'abord avec des miracles, et puis
Revenant à nous pour être Elle-même. » ............................................U07.1723 L.609
°
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Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


613 522..........358
« Aucun appel à Dieu ne peut être non entendu ni laissé
Sans réponse. Et de ceci je peux être sûr ;
Sa réponse est l'unique que je veuille réellement. » ............................U07.1724 L.610
614..........18 février 1971, .......359
« La réponse de Dieu est quelque forme de paix. Toute douleur
Est guérie ; toute misère remplacée par la joie.
Toutes les portes de prison sont ouvertes. Et tout péché
Est compris comme simplement une erreur. » ....................................U07.1725 L.611
615..........360
« La paix soit pour moi, le Fils sacré de Dieu.
Paix à mon frère, qui est un avec moi.
Que le monde entier soit béni de paix à travers nous. » ....................U07.1726 L.612
616........................................................................................................U 07.1727 L.613
Nos leçons finales vont être laissées aussi libres de mots que possible.
618..........360 à 365
« Cet instant sacré je voudrais le donner pour Vous.
Soyez-en Vous chargé. Car je voudrais Vous suivre,
Certain que Votre direction me donne la paix. » ..................................U07.1729 L.615
619........................................................................................................U 07.1730 L.616
Ce cours est un commencement, pas une fin.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices


TABLE DES MATIERES (chronologique)

chronologie
65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 .
↓↓ ↓↓ ↓ ↓ ↓ ↓↓ ↓
.............................. ................. ..............................................................
novembre 1965 (12 ans et 3 mois) mars 1978

Urtext :
..............................
(nov. 65) (oct.68)

messages :
......................... ..........................
(déc.65) (juin 68) (oct.75) (mars 78)

leçons :
................
(26 mai 69) (18 fév. 71)

manuel :
...................................
(12 avril 72) (3 déc. 75)

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © avril 07 / jan.08 Livre d’exercices

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