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Plan
Introduction
1ère Partie : Le 6 Sigma
I- Son historique ;
II- Sa signification ;
III- Ses principes et méthodes d’amélioration ;
1- Principes ;
2- La méthode DMAAC ;
3- La méthode DMAPV.
Conclusion
Introduction
Chaque acteur à son niveau va être invité à traquer les gaspillages qui
alourdissent son travail et pénalisent ses performances. Traditionnellement, on
identifie sept familles de gaspillages : surproduction, attente, transport, stocks,
processus, mouvements, rebuts.
Chaque nouvelle période amène ses nouveaux outils. Le Six Sigma et le lean
manufacturing en font partie, annoncés comme moyens pour survivre dans un
monde où les prix baissent, pour concurrencer les leaders tout en évitant les
gaspillages, et pour établir un langage commun dans les services de l’entreprise.
Méthodes axées sur la prévention, elles visent à l’optimisation continuelle des
produits et des modes des productions.
Pendant des années les Japonais ont défini le standard de la qualité et, dans de nombreux cas,
ils continuent de le faire aujourd’hui. Mais au milieu des années 80 la société Américaine
Motorola a décidé qu’il était temps de se mesurer aux japonais en matière de qualité. Bob
Galvin, alors président de Motorola, estima que les niveaux de qualité "traditionnels", situés
entre 3 et 4 sigma, n’étaient simplement plus suffisants. Motorola se fixa un objectif de 6
sigma et se dota des moyens d'atteindre ce niveau d'excellence. Leurs efforts donnèrent des
résultats impressionnants. Dans les quelques années qui suivirent, Motorola améliora les
niveaux de qualité de 4 à environ 5.5 sigma et économisa quelque $2.2 millions.
Encouragées par le succès de Motorola, plusieurs autres sociétés s'engagèrent dans une
démarche similaire. Mais, ce n’est vraiment qu’en 1993 que Six Sigma commença réellement
à transformer les entreprises. Et cette fois ce fut différent : Six Sigma commença à prendre
forme, et pas seulement comme un simple système qualité.
Six Sigma est devenu un système complet de leadership et de support basé sur des outils
statistiques de résolution de problèmes développés par Motorola.
Peu de temps après, Jack Welch, alors président de General Electric, commença a étudier
cette méthodologie. Après un certain temps et beaucoup d’observation, Welch s’engagea.
Inutile de dire que quand G.E. fait quelque chose, elle le fait jusqu’au bout. Dans les années
qui suivirent, G.E. dit avoir économisé des millions de dollars grâce à Six Sigma. Le succès
incroyable de Six Sigma chez General Electric donna le signal à de nombreuses autres
sociétés.
C’est ainsi que les grands noms de l’industrie américaine se sont emparés de la méthode.
1985-87: MOTOROLA – Les bases de la démarche sont posées par l’extension de l’usage des
statistiques à tous les processus
1990: IBM “International Business Machine”
1991: Texas Instrument
1993-94: ABB
1994-96: Allied Signal, General Electric, Kodak
1996-98: Nokia, Sony, Polaroid, Toshiba, Ford Motor, Whirlpool, Invensys, etc.
Aujourd’hui : c’est par leur intermédiaire que le Six Sigma arrive en France
II- Signification :
Six Sigma est une méthodologie empirique bien structurée, visant à éliminer les défauts,
pertes, ou problèmes de contrôle qualité pouvant survenir lors de la fabrication, des
prestations de services, du management, et des autres activités de l'entreprise. La
méthodologie Six Sigma utilise une combinaison de techniques éprouvées de maîtrise
statistique des procédés, de méthodes simples et avancées d'analyse des données, et une
formation systématique de tout le personnel, à chaque niveau de l'organisation impliquée
dans l'activité ou le processus ciblé par Six Sigma.
Le Six Sigma est souvent utilisé pour concilier plusieurs objectifs : doter l’organisation
d’actions mesurables et efficaces, réduire les pertes et coûts de la qualité, et bien souvent pour
améliorer l’image de marque du groupe. Ce dernier aspect a d’ailleurs fait naître de
nombreuses controverses aux Etats Unis car certains groupes se sont appuyés sur ce critère
pour s’attirer les faveurs des investisseurs. Or, autant le Six Sigma est synonyme de bonnes
pratiques à l’intérieur de l’entreprise, autant il ne peut être retenu comme seul critère de santé
financière.
L’image marketing du Six Sigma a permis aux patrons de s’approprier la qualité, les notions
de variabilité des processus et d’insatisfaction client, domaine autrefois réservé au seul
service qualité. Les arguments financiers avancés ont séduit les dirigeants et cette méthode
leur est apparue comme un moyen de rationaliser la qualité, de l’intégrer dans le business,
pour qu’enfin elle rapporte.
Signification concrète :
Plus en donnant au sigma une valeur élevée, plus le nombre des défectuosités baisse et les
bénéfices augmentent.
En 2sigma, on se trouve avec 308.500 million de pièces défectueuses, en 3sigma on a 6.200
million défauts, en augmentant la valeur du sigma à 5 on aura 232 million défauts, et en
arrivant à 6sigma on constate une forte baisse des défectuosités «3.4 millions de défauts ».
Dans la vie pratique, en appliquant l’indicateur 6 sigma, on obtiendra ce qui suit :
3. des outils statistiques pour analyser les causes sources influant sur la performance ;
5. des outils pour contrôler que les solutions ont bien l'impact escompté sur la
performance.
2-La méthode DMAAC :
La puissance de Six Sigma réside dans son approche "empirique", pilotée par les données (et
l'utilisation de mesures quantitatives pour vérifier la manière dont le système se comporte)
pour atteindre l'objectif d'amélioration du processus et la réduction de la dispersion. Ceci
s'opère par l'application de projets dits "d'amélioration Six Sigma" qui, à leur tour suivent
la série des étapes "DMAAC de Six Sigma" (Définir, Mesurer, Analyser, Améliorer et
Contrôler). Plus précisément :
Améliorer : Cette phase consiste à mettre en place des solutions visant à résoudre les
problèmes (causes les plus probables) identifiées lors de la phase précédente
(Analyser).
La méthode Six Sigma concerne l'ensemble des strates d'une organisation et s'appuie sur
plusieurs ressources humaines qui lui sont propres, qui ont toutes leur rôle à jouer. L'image
couramment admise est celle d'une pyramide de fonctions d'expertise croissante :
Le Green Belt «ceinture verte», dont on attend qu'il consacre partiellement son
temps (fréquemment autour de 25%) à la conduite de projets d'amélioration.
Le Black Belt «ceinture noire», chef d'équipe qui se consacre à plein temps à le
perfectionnement (conduite de projets, formation des Green Belts ou alors d'autres
Black Belts) et doit maîtriser la méthode dans son ensemble. Il est plus spécialisé en
DMAAC.
Précisons que ces acteurs du Six Sigma ont leurs propres règles de certification, avec des
examens, des académies, des séminaires professionnels. Néanmoins, on peut citer la
certification de l'American Society for Quality (ASQ) qui bénéficie d'une reconnaissance
internationale. Certaines entreprises ont signé des accords de reconnaissance mutuelle de
certification Six Sigma, qui font qu'une certification Six Sigma mérite de figurer dans un CV.
2ème Partie : Le lean manufacturing
Le Lean Manufacturing n’a pas pour seul objectif d’obtenir à court ou moyen terme une
amélioration significative des résultats. Le Lean est avant tout un changement profond de
culture et de mentalité dans l’unité de production. Ce n’est qu’à cette condition que les
résultats obtenus pourront être durables, et que la marche vers l’excellence pourra se
poursuivre.
Le 5S : Le 5S permet d’éliminer ce qui est inutile, définir une place pour chaque
chose, nettoyer, définir les gammes et procédure nécessaires, enfin auditer et mesurer
l’amélioration. Cet outil de base du Lean a pour principal objectif de changer les
mentalités et mettre en route une politique d’amélioration continue.
Lean Manufacturing et Six Sigma sont deux systèmes de contrôle de la qualité que les
entreprises peuvent utiliser pour aider à améliorer la qualité de votre fabrication. Ces deux
systèmes ont un peu de points communs, mais ils ont aussi quelques différences aussi . Afin
de déterminer quel système va fonctionner le mieux dans une telle entreprise, les responsables
devront comprendre comment ils se ressemblent et comment ils sont différents . C'est
important parce que chaque système a ses avantages et ses inconvénients.
Six sigma est un système de contrôle de la qualité qui est conçu pour se concentrer sur les
processus des entreprises. En se concentrant sur le processus Six Sigma les e/ses vont voir
quel genre d'améliorations peuvent être apportées à chacun des processus afin que la qualité
du produit peut être améliorée. Lean manufacturing est un système de contrôle de la qualité
qui met l'accent sur la réduction des coûts globaux de l’entreprise en se débarrassant de toutes
les activités qui ne sont pas nécessaires au processus de fabrication.
Les deux processus sont conçus pour garder un œil sur la satisfaction de la clientèle.
I- Points communs:
Une grande différence entre les deux est le genre de groupes qu'ils utilisent. Les deux
six sigma et la fabrication sans gaspillage s'appuient sur des équipes pour obtenir les
résultats souhaités, mais la façon dont les équipes sont mises ensemble et formés
varie. Avec six sigma, il est soutenu par une ceinture noire avec une équipe inter
fonctionnelle, ce qui signifie que l'équipe puisse se concentrer sur plus d'une zone de
l'usine de fabrication. Avec la fabrication sans gaspillage, il y a juste une petite équipe
opérationnelle qui est utilisé pour traiter les questions qui peuvent trouver sur une
base quotidienne. La petite équipe opérationnelle dans la fabrication maigre n'est pas
une formation polyvalente, de sorte qu'ils ne peuvent se concentrer sur autre chose que
ce qu'ils sont formés à traiter.
Les approches que les 2 méthodes utilisent pour l’élimination des déchets sont très
différentes. Par exemple, six sigma se concentre sur l'amélioration du processus
d'affaires tout en réduisant les déchets, le lean manufacturing met l'accent sur la
réduction des coûts et l'augmentation du chiffre d'affaires en supprimant toutes les
activités inutiles.
Une autre grande différence entre les deux systèmes est les outils qu'ils utilisent pour
atteindre leurs résultats souhaités. Six sigma utilise cartographie des processus pour
connaître les différents processus, ainsi que la description des processus, elle utilise
également des organigrammes pour tracer chaque processus pour voir où les
améliorations peuvent être apportées. Avec la fabrication sans gaspillage, le principal
outil qu'il utilise est le flux de valeur, qui est un graphique qui montre comment la
valeur du produit ou du procédé est transmis aux clients.
Peu importe la façon dont ces deux systèmes fonctionnent, ce que les E/ses doivent faire est
de décider quel système fonctionne le mieux pour leur production.
Conclusion
Bibliographie :
Manager la performance industrielle, Yves Beunon et Bruno
Séchet, Gereso éditions.
Webographie :
www-igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2002/6sigma/definition.htm
www.ogip-organisation.fr/article/lean-manufacturing
www.managment.wikibis.com
www.businessknowledgesource.com