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Politique de financement
long terme
Politique de financement long terme 1. L’objet des financements
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2
Outils pour le cours
Sur
le
blog
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è Supports
de
cours
è Exercices
è Documents
complémentaires
Possibilité
de
poser
des
quesGons
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Références
bibliographiques
E.
Le
Saout
Introduc)on
aux
marchés
financiers
Economica
–
Chapitres
1
à
5
P.
Quiry
,
Y.
Le
Fur
Pierre
Vernimmen
Finance
d’entreprise
Dalloz
–
Chapitres
24
à
28
et
38
à
43
T.
Bouvet
et
H.
Philippe
Op)ons
et
finance
d’entreprise
Economica
–
Chapitres
4
et
5
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3
Plan du cours
• 1.
L’objet
des
financements
:
• Rappels
sur
les
besoins
de
financement
de
l’entreprise
:
invesGssement
et
exploitaGon.
• Choix
d’une
structure
financière,
levier,
arbitrage
fonds
propres
et
deees.
• 4.
Produits
hybrides
:
• Quelques
éléments
sur
les
opGons.
• L’émission
de
produits
opGonnels
par
l’entreprise
(BSA),
l’uGlisaGon
des
opGons
dans
les
produits
de
deees
et
de
fonds
propres,
la
créaGon
de
produits
hybrides
(ObligaGons
converGbles,
OBSA,
ABSA…).
• 5.
Lecture
du
passif
du
bilan
par
le
prisme
des
op5ons
• OuGls
d’aide
à
la
compréhension
de
l’impact
de
chaque
type
de
financement.
• Aide
à
la
décision
dans
les
choix
de
financement.
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Programme
Chapitre
1
:
l’objet
des
financements
1.
Qu’est-‐ce
que
l’entreprise
doit
financer
?
è
Les
invesGssements
è Le
cycle
d’exploitaGon
2.
Comment
l’entreprise
se
finance
?
Deee
ou
fonds
propres
?
è L’effet
de
levier
è La
théorie
financière
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5
L’entreprise
Le
bilan
fonc5onnel
AcGf
Passif
Les
processus
qui
caractérisent
l’acGvité
économique
de
l’entreprise
:
Ac5f
immobilisé
Capitaux
propres
-‐ Le
cycle
d’invesGssement
-‐corporel
-‐incorporel
-‐ Le
cycle
d’exploitaGon
-‐financier
Provisions
De<es
Les
processus
rela5fs
aux
financières
Ac5fs
circulants
ressources
financières
:
d’exploita5on
De<es
circulantes
-‐ Le
cycle
de
financement
Ac5fs
circulants
d’exploita5on
hors
exploita5on
De<es
circulantes
hors
d’exploita5on
Ac5fs
de
trésorerie
Passif
de
trésorerie
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Le cycle d’investissement
• Comptablement,
les
biens
immobilisés
sont
enregistrés
pour
leur
prix
de
revient
iniGal,
diminué
année
après
année
d’une
“consommaGon
théorique“
via
les
dotaGons
aux
amorGssements.
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Le cycle d’investissement
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Le cycle d’investissement
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Le cycle d’investissement
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Le cycle d’investissement
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Le cycle d’investissement
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Le cycle d’investissement
Illustra1on
Soit
une
entreprise
de
loca)on
automobile,
qui
inves)t
dans
un
parc
de
voitures
pour
1
200
000
€,
les
loue
pendant
3
ans
et
les
revend
pour
un
prix
global
de
500
000
€.
Les
véhicules
sont
amor)s
sur
5
ans,
le
taux
d’impôt
est
de
30%
(IS
comme
impôt
sur
la
plus-‐value).
Déterminer
la
séquence
de
flux
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Le cycle d’exploitation
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Le cycle d’exploitation
A
de
rares
excepGons,
il
existe
des
décalages
entre
dépenses
et
receees,
mais
également
entre
dépenses
et
décaissements
et
entre
receees
et
encaissements
:
-‐ Décalage
entre
achats
et
consommaGon
des
stocks,
-‐ Décalages
entre
l’achat
des
maGères
premières
et
la
vente
des
produits
finis,
-‐ Décalages
entre
l’achat
et
le
paiement
aux
fournisseurs,
-‐ Décalages
entre
les
ventes
et
le
paiement
des
clients.
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Le cycle d’exploitation
IllustraGons
:
…
au
supermarché
Décalage
entre
les
dépenses
nécessaires
à
l’exploita5on
et
les
rece<es
d’exploita5on
correspondantes
• Décalage
entre
l’achat
et
la
vente
des
marchandises
• Décalage
entre
l’achat
et
le
paiement
aux
fournisseurs
À
l’acGf
:
-‐ Décalages
entre
achats
et
vente
de
marchandises
:
STOCKS
MARCHANDISES
-‐ Processus
de
producGon
Décalages
entre
l’achat
et
la
consommaGon
de
maGères
premières
:
STOCKS
MATIÈRES
PREMIÈRES
Délai
de
producGon
:
STOCKS
ENCOURS
DE
PRODUCTION
-‐ Décalages
entre
producGon
et
vente
:
STOCKS
PRODUITS
FINIS
-‐ Décalages
entre
les
ventes
et
le
paiement
des
clients
:
COMPTES
CLIENTS
Au
passif
:
-‐ Décalages
entre
l’achat
et
le
paiement
aux
fournisseurs
:
COMPTES
FOURNISSEURS
èCes
décalages
entrainent
des
besoins
de
financement
(à
l’ac)f
du
bilan)
et
génèrent
des
ressources
(passif)
dont
le
solde
est
appelé
Besoin
en
fonds
de
roulement
(BFR)
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Le cycle d’exploitation
Le
besoin
en
fonds
de
roulement
(BFR)
A
l’acGf
au
passif
Stocks
-‐
MP
-‐
encours
De<es
fournisseurs
-‐
produits
finis
-‐
marchandises
Clients
et
effets
à
recevoir
BFR
Illustra1on
:
Soit
une
société
de
négoce
qui
achète
pour
100
M€
de
marchandises
le
1er
janvier.
Elle
met
4
mois
pour
les
vendre
pour
140
M€.
Le
délai
de
crédit
client
et
fournisseur
est
de
trois
mois.
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Exemple de BFR : LAURENT PERRIER
AcGf
d’exploitaGon
:
569
M€
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Exemple de BFR : LAURENT PERRIER
Passif
d’exploitaGon
:
123
M€
=>
BFR
:
446
M€
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Exemple de BFR négatif : CARREFOUR
Informa)on
complémentaire
:
CA
2013
:
76,6
Md€
ACTIF
AcGf
d’exploitaGon
:
15,8
Md€
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Exemple de BFR négatif : CARREFOUR
PASSIF
Passif
d’exploitaGon
:
21,6
Md€
=>
BFR
d’exploitaGon
:
-‐5,8
Md€
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L’actif économique
ImmobilisaGons
corporelles
Ac5f
+
ImmobilisaGons
incorporelles
(droits,
marques,
licences..)
immobilisé
+
ImmobilisaGons
financières
Stocks
Besoin
en
+
Créances
clients
fonds
de
+
Autres
acGfs
circulants
(hors
disponibilités)
roulement
-‐
Deees
fournisseurs
-‐
Autres
passifs
circulants
(hors
concours
bancaires)
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Le bilan : actif économique
LAURENT
PERRIER
Informa)on
complémentaire
:
CA
2015/2016
:
244,8
CA
2016/2017
:
230,6
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Le cycle de financement
Les
cycle
d’exploita1on
et
cycle
d’inves1ssement
impliquent
des
besoins
de
financement
liés
aux
décalages
entre
les
dépenses
et
les
receees
d’exploitaGon
et
entre
dépense
d’invesGssement
et
producGon.
Les
ressources
financières
sont
principalement
de
deux
natures
:
• Les
fonds
propres
:
En
terme
de
trésorerie,
le
cycle
des
capitaux
propres
se
traduit
par
:
-‐ le
produit
d’augmentaGons
de
capital
-‐ le
décaissement
des
dividendes
-‐ (le
rachat
d’acGons)
• Les
emprunts
:
Soit
en
terme
de
trésorerie
:
-‐ L’encaissement
de
nouveaux
emprunts
-‐ Les
décaissements
des
remboursements
en
capital
-‐ Le
paiement
des
intérêts
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Le bilan : lecture économique
Les
ac5fs
du
bilan
doivent
être
financés
:
soit
par
des
fonds
propres
(financement
par
ac5ons
ou
parts
du
capital),
soit
par
l’ende<ement.
Ac5ons
et
5tres
de
de<es
sont
des
droits
financiers
assis
sur
les
ac5fs
économiques
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Arbitrage fonds propres – dettes
Le
partage
de
la
valeur
Le
revenu
Gré
de
l’acGf
économique
est
réparG
entre
les
porteurs
des
droits
financiers
(auxquels
s’ajoute
l’État)
Ac5f
Fonds
propres
Économique
Financement
Ende<ement
Rémunéra5on
Rémunéra5on
net
des
capitaux
des
prêteurs
propres
G é n é r a 5 o n
d e
( c o û t
d e
l a
richesse
deee
après
(rentabilité
des
impôt)
c a p i t a u x
( r e n t a b i l i t é
p r o p r e s
économique
Frais
après
impôt)
après
impôt)
financiers
et
Résultat
impôts
d’exploita5on
Répar55on
REX
Résultat
net
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Arbitrage fonds propres - dettes
Choix
de
la
structure
financière
•
Le
coût
de
l’emprunt
se
lit
directement
dans
les
données
comptables
au
travers
de
frais
financiers,
charge
comptable,
fiscalement
déducGble.
• En
revanche
le
coût
des
fonds
propres
est
plus
difficile
à
déterminer
:
ce
n’est
pas
un
coût
direct
pour
l’entreprise,
mais
un
coût
pour
les
acGonnaires
:
-‐ Coût
financier,
noGon
de
diluGon
-‐ Coût
“poliGque“
partage
des
décisions.
La
rentabilité
La
rentabilité
(ou
le
rendement)
d’un
invesGssement
peut
être
calculée
comme
le
rapport
entre
le
gain
permis
par
l’invesGssement
et
le
montant
invesG
:
Rentabilité
=
Gain
issu
de
l’invesGssement
/
L’invesGssement
=
(
Valeur
finale
–
Valeur
iniGale
)
/
Valeur
iniGale
La
rentabilité
est
généralement
exprimée
en
base
annuelle.
Exemple
:
j’invesGs
100
et
obGens
au
bout
d’un
an
121,
la
rentabilité
est
de
21%
Si
cefe
rentabilité
est
obtenue
sur
une
période
différente
d’une
année,
elle
est
généralement
traduite
en
rentabilité
annuelle
(ex.
ici
si
les
21%
sont
obtenus
sur
2
ans,
cela
correspond
à
10%
annuel
:
100
deviennent
au
bout
de
la
1ère
année
110
et
ces
110
augmentés
de
10%
deviennent
au
bout
de
la
2nde
année
121)
Ne
pas
confondre
Marge
et
Rentabilité
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Rentabilité et effet de levier
L’effet
de
levier
En
finance,
l’effet
de
levier
est
l’augmentaGon
de
la
rentabilité
permise
par
le
recours
à
l’endeeement.
L’hypothèse
de
base
:
le
coût
de
la
deee
est
inférieur
à
la
rentabilité
de
l’invesGssement
1er
effet
de
levier
:
une
hausse
de
la
rentabilité
des
fonds
inves5s
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Rentabilité et effet de levier
L’effet
de
levier
permet
d’augmenter
la
rentabilité
espérée
en
échange
d’une
hausse
du
risque.
La
magie
de
l’effet
de
levier
et
le
coup
de
massue.
On
ne
crée
pas
de
valeur
en
s’ende<ant
:
l’ac5f
dans
lequel
l’inves5ssement
est
réalisé
ne
voit
pas
sa
valeur
changer
par
le
mode
de
financement.
C’est
LE
théorème
de
la
finance
classique,
le
théorème
de
Modigliani
Miller
:
en
l’absence
d’opportunité
d’arbitrage,
de
coûts
de
fric)on
(coûts
de
transac)on,
coûts
d’informa)on…)
et
d’impôt
sur
les
sociétés,
la
valeur
d’une
entreprise
est
indépendante
de
la
structure
de
son
financement
et
est
donnée
par
la
valeur
actuelle
de
ses
revenus
futurs
actualisés
au
taux
approprié
à
sa
classe
de
risque.
(Proposi)on
(I)
de
Modigliani
Miller
[1958])
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Arbitrage fonds propres - dettes
Choix
de
la
structure
financière
•
Théorie
financière
classique
:
Augmenter
l’endeeement
permet
d’augmenter
la
rentabilité
des
fonds
propres
(grâce
à
l’effet
de
levier),
mais
la
hausse
corrélaGve
du
risque
augmente
le
coût
des
fonds
propres.
Théorèmes
de
Modigliani
Miller
:
sauf
biais
introduit
par
la
fiscalité,
la
décision
de
financement
est
sans
impact
sur
la
valeur.
• En
praGque,
le
marché
réagit
systémaGquement
à
l’annonce
d’une
opéraGon
de
financement.
Il
doit
donc
exister
d’autres
déterminants.
Théorie
des
signaux
:
les
managers
disposent
d’informaGons
privilégiées
sur
les
perspecGves
de
l’entreprise
et
leurs
décisions
financières
relèvent
en
parGe
de
ces
informaGons.
Le
marché
interprète
les
signaux
donnés
par
les
décisions
de
financement.
Théorie
de
l’agence
:
le
processus
décisionnel
de
l’entreprise
est
affecté
par
les
conflits
d’intérêts
entre
les
différentes
parGes
prenantes
(les
différents
agents
économiques
:
acGonnaires,
créanciers,
managers…).
La
soluGon
de
ces
conflits
dépend
des
contrats
qui
lient
les
différentes
parGes.
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Arbitrage fonds propres - dettes
Choix
de
la
structure
financière
• La
théorie
financière
classique
repose
sur
l’efficience
des
marchés.
Mais
l’existence
d’une
asymétrie
de
l’informaGon
entre
les
dirigeants
(iniGés)
et
les
invesGsseurs
(sous-‐informés)
met
en
évidence
une
hiérarchie
des
modes
de
financement.
Théorie
de
l’ordre
hiérarchique
:
1.
Autofinancement
(capitaux
propres
internes)
2.
De<e
3.
Augmenta5ons
de
capital
(capitaux
propres
externes)
• L’autofinancement
suppose
la
capacité
de
l’entreprise
à
générer
une
rentabilité
suffisante
pour
faire
face
à
la
croissance
(consommatrice
d’invesGssements
nouveaux
et
de
hausses
de
BFR).
Arbitrage
croissance
et
rentabilité.
L’autofinancement
permet
à
la
direcGon
de
l’entreprise
de
ne
rien
demander
à
l’extérieur.
• La
capacité
d’endeeement
est
foncGon
de
la
situaGon
financière
de
l’entreprise,
de
ce
qui
est
à
financer
(acGfs
corporels
ou
incorporels,
BFR…),
du
secteur
d’acGvité,
de
la
maturité
de
l’entreprise,
des
garanGes,
cauGons…
• L’augmentaGon
de
capital
est
souvent
en
dernier
ressort
ou
fruit
de
l’arbitrage
entre
risques
et
rentabilité
et
des
arbitrages
entre
acGonnaires…
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Arbitrage fonds propres - dettes
Implica5ons
de
la
théorie
de
l’ordre
hiérarchique
:
1.Il
n’y
a
pas
de
niveau
cible
du
levier
financier
:
la
théorie
de
l’ordre
hiérarchique
n’implique
aucun
niveau
cible
du
levier.
Chaque
entreprise
choisit
son
raGo
de
levier
financier
en
foncGon
de
ses
besoins
de
fonds.
2.
Les
entreprises
rentables
u5lisent
moins
de
de<es
:
les
entreprises
rentables
génèrent
un
autofinancement
important,
ce
qui
implique
un
besoin
de
financement
extérieur
plus
faible
(à
modérer
pour
les
entreprises
en
forte
croissance).
3.
Les
entreprises
apprécient
les
liquidités
excédentaires
:
les
entreprises
préfèrent
garder
une
réserve
de
liquidités
pour
les
besoins
futurs.
Cependant,
il
y
a
une
limite
au
montant
des
liquidités
qu’une
entreprise
voudra
accumuler.
Ainsi,
trop
de
cash
flow
libre
pourrait
induire
les
dirigeants
à
poursuivre
des
acGvités
dispendieuses.
(cf.
théorie
de
l’agent)
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Arbitrage fonds propres - dettes
Face
aux
incerGtudes
que
les
différentes
théories
proposent
pour
évaluer
le
raGo
d’endeeement
opGmal,
les
régularités
empiriques
suivantes
peuvent
être
prises
en
compte
pour
formuler
une
poliGque
de
structure
de
capital
•
La
plupart
des
entreprises
ont
des
raGos
d’endeeement
faibles
•
Un
certain
nombre
d’entreprises
n’uGlisent
pas
de
deee
•
Il
existe
des
similitudes
dans
les
structures
de
capital
de
sociétés
d’une
même
industrie
•
La
plupart
des
entreprises
emploient
un
raGo
d’endeeement
cible
Conclusion
sur
la
structure
financière
:
Bien
qu’il
n’existe
aucune
formule
mathémaGque
pour
établir
un
tel
raGo,
trois
facteurs
importants
semblent
influencer
ce
raGo
:
1.
Les
impôts
:
besoin
d’un
résultat
imposable
pour
profiter
de
l’économie
d’impôt.
2.
Les
types
d’ac5fs
:
des
entreprises
ayant
des
invesGssements
importants
dans
des
acGfs
tangibles
auront
tendance
à
adopter
des
raGos
d’endeeement
plus
élevés
que
les
entreprises
avec
des
invesGssements
importants
en
R&D
(valeur
de
revente
plus
certaine
pour
les
acGfs
tangibles
en
cas
de
détresse
financière).
3.
L’incer5tude
des
revenus
opéra5onnels
:
les
entreprises
dont
les
revenus
sont
plus
incertains
(exemple
:
industries
pharmaceuGques
dont
la
rentabilité
dépend
de
la
recherche
et
de
l’applicabilité
industrielle
des
résultats)
tendent
à
limiter
leur
endeeement.
Politique de financement long terme 1. L’objet des financements
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37
Arbitrage fonds propres - dettes
Fonds
propres
:
coût
élevé
(effet
d’annonce
négaGf)
DeUe
:
+
intérêts
déducGbles
fiscalement
+
pas
d’effet
d’annonce
-‐
Coût
de
faillite
direct
et
indirect
-‐
Décisions
d’invesGssement
non
opGmales
Autofinancement
(ou
capital
interne)
+
évite
les
coûts
des
financements
externes
+
flexibilité
-‐
Risque
d’excès
de
cash
flow
disponible
Les
sociétés
matures
doivent
arbitrer
entre
autofinancement
et
deee
(arbitrage
impôt
sur
les
bénéfices
et
coût
de
la
deee)
Les
nouvelles
sociétés
doivent
(si
elles
peuvent)
choisir
entre
augmentaGon
de
capital
et
deee.
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38
Synthèse : le tableau de flux de trésorerie
n-‐1
n
EBE
-‐
Δ+BFR
(ou
+Δ-‐BFR)
Flux
liés
à
l’exploitaGon
=Excédent
de
trésorerie
d’exploita5on
(ETE)
-‐InvesGssements
Flux
liés
à
la
poliGque
+Cessions
d’acGfs
d’invesGssement
=Flux
de
trésorerie
disponible
avant
impôt
-‐Charges
financières
neees
de
produits
financiers
-‐Impôt
sur
les
sociétés
Flux
liés
à
la
poliGque
+AugmentaGons
de
capital
de
financement
-‐Dividendes
versés
=Désende<ement
net
Avec
Remboursement
d’emprunts
-‐Nouveaux
emprunts
bancaires
ou
financiers
+Varia)on
des
placements
financiers
+Varia)on
du
disponible
=Désende<ement
net
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40
Synthèse : le tableau de flux de trésorerie
Illustra5on
:
LAURENT
PERRIER
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41
Qui fait des dettes s’enrichit de George Fine
Notre
bon
La
Fontaine,
en
des
temps
si
lointains
Vous
n’allez
pas
vous
endeeer
!
Qu’ils
pourraient
bien
passer
pour
antédiluviens
Protesta
son
voisin
l’hériGer,
Avait
conté
le
sort
d’un
riche
financier,
Vous
y
perdrez,
foi
d’animal
Plus
triste
que
celui
d’un
pauvre
saveGer
:
L’intérêt
et
le
capital
!
Le
second
dormait
comme
un
loir
Appelons-‐le
François
ou
Bernard
ou
MarGn,
Quand
le
premier
broyait
du
noir.
Notre
homme
se
gaussa
des
conseils
du
voisin.
L’un
chantait
comme
un
rossignol
Il
acquit
un
acGf
rapportant
à
l’année
Quand
l’autre
comptait
son
pactole.
Dix
pour
cent
de
la
somme
totale
engagée.
Les
temps
ont
bien
changé,
les
lois
de
la
Finance
Pour
ce
faire,
emprunta
fort
judicieusement
Ont
fini
par
donner
aux
saveGers
leur
chance.
Quatre-‐vingt-‐dix
pour
cent
au
taux
de
six
pour
Le
descendant
du
financier
cent.
Se
conduisit
en
hériGer
:
Pour
calculer
le
bénéfice
Il
plaça
son
acGf
avec
taux
d’intérêt
Modestement
le
fabuliste
Et
ne
songea
jamais
à
contracter
un
prêt.
Laisse
compter
l’économiste
Il
géra
sa
fortune
avec
tant
de
prudence
Résolument
capitaliste
Qu’il
renonça
bien
vite
aux
rêves
d’opulence.
Mais
il
ne
saurait
point,
Esope
libéral
Le
descendant
du
saveGer
Economiser
la
morale
!
N’avait
pas
d’or
dans
son
soulier
:
Elle
sera
empruntée
sans
le
moindre
intérêt
Mesquin
était
l’apport,
dérisoire
la
mise
!
A
Edouard
Stern
qui
fut
moraliste
et
banquier
:
Mais
il
avait
le
goût
de
l’entreprise
!
Le
seul
argent
qu’on
a
gagné
est
celui
qu’on
a
dépensé.
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42
Le coup de massue de George Fine