Professional Documents
Culture Documents
Chapitre 1
Généralités et principes
de la conversion
Chapitre 1 Généralités et principes de la conversion
SOMMAIRE DU CHAPITRE
1 Topologies de l’électronique de puissance ________________________________________ 1
2 Historiques des interrupteurs et des convertisseurs de puissance ______________________ 2
3 Applications des convertisseurs d’électronique de puissance : ________________________ 3
4 Interrupteurs de puissance idéale (semi-conducteur idéal) ___________________________ 5
4.1 Caractéristiques statiques idéales __________________________________________________ 6
4.2 Caractéristiques dynamiques idéale ________________________________________________ 6
5 Interrupteurs de puissance réels (semi-conducteur réels) ____________________________ 8
5.1 Caractéristiques des interrupteurs de puissance réels__________________________________ 8
Tension inverse et directe __________________________________________________________________ 8
Courant directe pendant la conduction _______________________________________________________ 8
Limites liées à la fréquence de commutation___________________________________________________ 8
Fréquence maximale de commutation ________________________________________________________ 9
Pertes de puissance _______________________________________________________________________ 9
Fig.1.4 : Applications des convertisseurs d’électronique de puissance dans les réseaux électriques.
La fig.1.4 montre l’utilisation de l’électronique de puissance dans les réseaux électriques : les
micro-grid, les macro-grid et leur interconnexion et isolation. Les réseaux électriques
traditionnels (Macro grid) ont une topologie radiale et un sens unique de transfert de puissance, du
producteur vers le consomateur. Dans ces dernières années, il ya une forte tendence à remplacer cette
topologie traditionnelle par des structures des réseaux plus complexes, multisources, avec un transfert
bidirectionnel de puissance. Dans ces nouveaux structures, Le réseau électrique assure la demande
du consommateur, et exploite les données des prix du marché d’électricité et des prévisions
d’énergies, (par exemple les prévisions du vent et des irradiations solaires), pour optimiser la
distribution de la production sur les différentes unités du système.
Un microgrid peut etre défini comme étant
comme un groupement locale des unités de production, de
stockage et de consommation d’électricité. Ce
groupement locale est lié au réseau traditionnel
(macrogrid), comme indiqué à la fig.1.4. Cette figure
montre un micro grid avec un bus continu, oàu les
convertisseurs de puissance (notés C) assurent la
liaison des sources et des charges à ce bus continu.
L’interface entre le réseau traditionnel et le micro grid est
assurée par le centre de commande d’énergie, qui est un
convertisseur dc ac (ou ac dc), qui lie le bus continu du
micro grid au lignes alternative du macro grid. La
commande de ceonvertisseur permet, entre autre de
déconnecter completement le micro grid du macro grid.
Le micro grid fonctionne dans ce cas d’une facon
autonome. Dans ce cas on doit tenir compte de la nécéssite
de présence d’un système d’anti-islanding.
Diode de Schottky
Elle est similaire à la diode conventionnelle, sauf que la jonction p est remplacée par
un métal, dans le but de réduire le temps de commutation et par conséquence augmenter la
fréquence de commutation.
Les grandeurs caractéristiques de la diode de Schottky :
VDO<3V, IDmoy=qq 100 A ; Vdim = 100V; Fréquence de travail élevée.
TRIAC
Le TRIAC est un semi-
conducteur composé de deux thyristors
intégrés en antiparallèle. Il peut
conduire ou bloquer dans le sens direct
ou inverse. Il a deux bornes de puissance
T1 et T1 et une borne de commande (une
gâchette) G. Son symbole et sa
caractéristique I-V sont indiqués à la
fig.1.10. Lorsque vT=vT1-vT2 est positive,
le TRIAC est déclenché par une
impulsion positive de courant sur sa
gâchette. Il fonctionne alors dans le
quadrant I. Lorsque vT=vT1-vT2 est
négative, le TRIAC est déclenché par une
impulsion négative de courant sur sa
gâchette. Il fonctionne alors dans le (c)
quadrant III. Il intervient généralement
dans les gradateurs (convertisseurs ac- Fig.1.10 : symbole (a) et caractéristique I-V (b) et
ac). forme (c) d’un triac
MOSFET
C’est une jonction p-n-p ou n-p-n. Il a
trois bornes : deux bornes de puissances, le
drain (D) et la source (S), et une borne de
commande, la gâchette (G). Son symbole est
sa courbe caractéristique I-V sont indiqués à
la fig.1.12. Le MOSFET est déclenché par
une impulsion de tension entre la gâchette et
le drain (G et D). Il peut fonctionner à des
hautes fréquences de commutation. Sa
commande est facile car elle ne nécessite pas
de courant, mais des pertes élevées de
(c)
commutation.
Les grandeurs caractéristiques du transistor Fig.1.12 : symbole (a) et caractéristique I-V (b)
bipolaire : et forme (c) d’un MOSFET
Il est caractérisé par la tension drain-source VDS, le courant du drain ID, et la résistance drain
source à l’état passante RDSON. IDS diminue avec l’augmentation de VDS. RDSON augmente
progressivement avec VDS. Ces grandeurs évoluent dans une large gamme de variation.
Exemple : VDS = 1000V ; ID = qq 100A ; RDSON = qq Ω.
IGBT
Il combine les avantages du
MOSFET et du transistor bipolaire :
Tension élevée à l’état ouvert :
caractéristique BJT
Tension faible à l’état fermé (faible
pertes) : caractéristique BJT
Commande facile : caractéristique
MOSFET
Bon caractéristique dynamique :
caractéristique MOSFET
Son symbole et sa courbe
caractéristique sont indiqués à la
fig.1.13. Il est commandé en tension,
comme le MOSFET. L’effet « transistor
« ralentit l’ouverture du composant et
(c)
augmente les pertes par commutation.
Fig.1.13 : symbole (a) et caractéristique I-V (b)
et forme (c) d’un IGBT
Les IGBTs sont de plus en plus utilisés dans les convertisseurs modernes de l’électronique
de puissance tels que les onduleurs MLI, les redresseurs MLI, les convertisseurs
multiniveaux…etc.
GTO
Le GTO est un thyristor qui peut
être commandé en conduction et en
blocage. Son symbole et sa caractéristique
I-V sont donnés à la fig.1.14. C’est un
semi-conducteur unidirectionnel en
courant et en tension. Pour entrer en
conduction, il a besoin d’une impulsion de
faible courant positif sur sa gâchette. Pour
se bloque, il faut appliquer sur sa gâchette
une impulsion de fort courant négatif,
d’environ un quart du courant mise en jeu
par le semi-conducteur. Par exemple, pour
bloquer un GTO de 6kV/6kA, on a besoin
d’appliquer sur sa gâchette une impulsion
négatif de 1.5 kA. Il est difficile à
commander par rapport au MOSFET et à
l’IGBT car sa gâchette et toujours
parcourue par un courant lorsqu’il est en
phase de conduction. Un autre
inconvénient est les pertes importantes lors
de la commande de d’ouverture, à cause du (c)
fort courant nécessaire à la gâchette. Sa
fréquence de commutation est par
Fig.1.14 : symbole (a) et caractéristique I-
conséquence limitée.
V (b) et forme (c) d’un GTO
Les grandeurs caractéristiques du GTO
Il est utilisé pour les applications de fortes
puissances, comme la traction ferroviaire.
Ordre des grandeurs : VTH = 5 kV, ITH 5 kA.
Le tableau suivant donne un comparatif entre les quatre types des semi-conducteurs entièrement
commandabes, de point de vue puissance et fréquence de commutation.
Semi-conducteur Puissance d’utilisation Fréquence de commutation
BJT Moyenne Moyenne
MOSFET Faible Forte
IGBT Moyenne Moyenne
GTO Forte Faible
Tableau 1.1 : Comparatif entre les semi-conducteurs commandables.
SIT
Le symbole du SIT (Static Induction Transistor) est indiqué à la fig.1.16.a. Il conduit
lorsque vGS égale à zéro. Le courant du drain est commandé par la valeur de la tension vGS. Le
semi-conducteur peut être bloqué en imposant une tension vGS négative, d’environ 40V. La
gamme de ce semi-conducteur est alentours de 1.2kV et 300A. Sa fréquence de commutation
est promue pour atteindre 100 kHz.
SITH
Le symbole du SITH (Static Induction Thyristor) est indiqué à la fig.1.16.b. C’est un
semi-conducteur qui est normalement, en état de conduction. Son blocage est effectué en
imposant une tension de gâchette négative. Il n’a pas le pouvoir de bloquer une tension
inverse. Sa gamme est de l’ordre de 1.5kV et 300A. Sa gamme de fréquence est de 10 kHz. Il
souffre, avec le SIT, de la chute de tension élevée en état de conduction, ainsi que de la
complexité du processus de fabrication.