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Le degré de "pilgrim", (pèlerin ou compagnon ou écuyer)

dans L’Ordre International des Chevaliers de Dames

de la Table Ronde de la cour du roi Arthur.

Le Livre de l'Ordre des Chevaliers et Dames de la Table Ronde, publié par Thomas Glasscock
au début du 20ème siècle, décrit le degré de "pilgrim", le premier de la progression proposée à
ceux qui veulent rejoindre la cette fraternité de cet ordre hospitalier.

Cette étape, est-il écrit, ne doit pas durer moins de douze mois au terme desquels un membre
de l'ordre ayant remarqué leurs efforts peut les proposer au degré suivant.
Il s'agit donc d'une période de préparation et de probation durant laquelle chacun doit faire le
point sur son désir de réalisation au sein de l'ordre chevaleresque et comprendre que les
travaux qui lui sont demandés, après sa réception, au service des autres apportent le bonheur à
ceux qui les réalisent. Ceci correspond à la fonction d’écuyer dans l’ordre chevaleresque
médiéval.
Les "pilgrims" ou compagnons, doivent lire et méditer la littérature du roi Arthur et de ses
chevaliers, pour se pénétrer des principes, idéaux et règles de la Chevalerie. Dans ce temps de
préparation, ils ont également à découvrir la symbolique et le sens de l'univers arthurien et à
se pénétrer de ses récits de manière à en découvrir les symboles. Ils en tireront toutes leçons
utiles dans leur progression chevaleresque et notamment dans leurs travaux à venir pour leur
admission en chevalerie.
Les "pilgrims" ou compagnons doivent également apprendre les devoirs du "chevalier ou
dame " (degré suivant qui est celui de leur adoubement chevaleresque), décider ou non de leur
poursuite au sein de l’ordre et de quelle manière ils vont s'identifier avec la tâche qui leur
semble la plus utile pour servir les idéaux de l'Ordre, puis commencer à la mettre en oeuvre en
diverses occasions.

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Ils doivent alors se souvenir que si le pilgrim ou compagnon doit aller au bout de sa quête,
c'est au prix de nombreux efforts, risques et sacrifices.
En effet, les pilgrims ou compagnons sont des errants qui ne peuvent porter les couleurs et
ornements de la chevalerie. La voie qu'ils empruntent doit toujours être celle de l'aventure, la
voie de la Vision, la voie de l'Ame, et de l’Humilité car il est inscrit au coeur de l'Ame de tout
homme d'être un éternel pèlerin, dans une « vie-pèlerinage », dont la Quête du Graal est le
symbole, celui de sa réalisation personnelle.
De ce fait les "pilgrims" ou compagnons ont à manifester volontairement leur adhésion aux
principes de chevalerie en pratiquant les vertus de Loyauté, Honneur, Vérité et Fraternité.
C’est à ce prix qu’ils recevront, le moment venu, sur la proposition de l’officier de l’épée,
l’initiation chevaleresque.

A l’époque de Thomas Frederick Glasscock, le refondateur de l’ordre, le certificat de


"pilgrim", représentait un pèlerin regardant une cité sise sur une colline à laquelle conduisait
une route pierreuse et escarpée avec cette devise: "c'est par une vie digne et honorable, et non
par la prouesse et le courage que l'on atteint le but recherché". Le cartouche du "pilgrim"
représentait la figure emblématique de Galaad, un jeune être la face tournée vers le ciel, soit
un jeune de l'un ou l'autre sexe, car cette figure symbolisait les qualités duales de la tête et du
cœur, de la sagesse et de la sympathie, et montrait ainsi quel était le premier degré d'un ordre
qui culmine avec les symboles de la lance (sympathie) et du graal (sagesse).
Les "pilgrims" apprenaient ainsi à comprendre la misère de l'humanité laquelle nécessite
sympathie et s'employaient à proposer leur aide en toutes circonstances tandis que la sagesse
les amenait à contrôler et guider leurs actions afin de mieux utiliser leur propre volonté et le
pouvoir qu'ils pouvaient acquérir au service de l'Humanité.
Et FT Glasscock de citer un poème de John Oxenham, The Pilgrim Way:
"Une fois, je passais par ce chemin,
Alors, une seule fois et jamais plus,
La porte du Silence se mit à battre sur ses gonds,
s'ouvrit, se ferma...
et plus jamais ne s'ouvrit....
je passais ce chemin
puisque je le pouvais,
avec toute ma volonté,
car je voulais y trouver
douceur, confort et ravissement.
Et j'ai découvert le chemin du pèlerin
Qu'un homme ne traverse jamais deux fois.

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C'est La Haute Voie.
Elle franchit l'Obscurité
pour monter vers la Lumière,
Elle passe la Nuit pour trouver l'Aurore."

Source: The Book of the Fellowship of the Knights


of the Round Table of King Arthur.
Published at King Arthur's Hall,
Tintagel, Billings and Son ltd.

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