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DE
DENIS 
DE THRACE
PAR M. CIRBIED
MEMBHE D!i LA SOCIETE ROYAXT-: DES ANTIQUAIRES DE t'KANCE , PftOFF.>SF.UIl
d'armémkn A LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI.
EXTRAIT DES MÉMOIRES DE LADITE SOCIÉTÉ.
A PARIS,
M. DCCC. XXX.
Nous devons , on ne peut en disconvenir , aux linguis
tes des derniers siècles beaucoup de développemens
relatifs à Fart d'écrire et de parler ; mais ils n'ont rien
inventé touchant le mécanisme des langues et le sys
tème des grammaires et de l'art oratoire. Tous les pre
miers principes de l'art d'écrire et de parler qu'on enseigne
aujourd'hui dans nos écoles sont modelés sur ceux des
anciens. La grammaire de Denis de Thrace, qui vivait
il y a deux mille ans environ , nous en fournit une preuve
convaincante. Cet ouvrage, qu'on croyait entièrement
perdu pour la postérité , a été publié pour la première fois
par Fabricius dans l'original grec, avec une traduction
latine ; mais M. Girbied en a trouvé , dans les manuscrits
de la bibliothèque du Roi , une traduction arménienne
plus complète, faite le quatrième ou le cinquième siècle
de notre ère vulgaire, et il a pris soin de la traduire en
français, et d'en suivre la publication en faisant précéder
cette traduction d'une préface (fui nous trace l'histoire
de l'origine et des progrès de la science grammaticale
chez les anciens et les savans du moyen âge.
Cette traduction, imprimée chez Everat, avec de
beaux caractères arméniens^, fondus par les soins et sous
la direction de feu Langlès, membre de l'Institut, a
été publiée par la Société royale des antiquaires de
France , et fait partie du tome vi de la collection de
ses mémoires. On croit rendre service à ceux qui se li
vrent à l'étude des langues en la donnant séparément.
MÉMOIRES
SUR
DE
DENIS DE THRAGE,
• ACCOMPAGNÉE
DE NOTES ET D'ÉGLAIRCISSEMENS ;
PAR
ARS GRAMMATICA.
fMUHU«8MI6<(0
LA GRAMMAIRE
DE
DENIS DE THRACE.
§ a. Sur la lecture,
De interpunclione. ..,A'I•l .
gbpPuié-uîi :
§ 5. De la Rhapsodie.
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Qi) Nous avons vu plus haut que les lettres de l'ancien alphabet ar
ménien étaient au nombre de 36; mais en les divisant en voyelles et
en consonnes, et en voulant indiquer leurs propriétés particulières ,
le traducteur arménien a eu soin de s'écarter le moins possible du
texte grec , et par cette raison il n'a pas placé dans la série des voyelles
simples, la lettre arménienne j , semi-voyelle, qui manque dans la
langue grecque. Il a égalemènt omis dans la liste des consonnes , les
lettres arméniennes £ , h, i^, V , «fi n'ont pas non plus d'analogues
dans l'alphabet grec.
i5
Toutes les autres lettres au nombre de vingt-six, sont
consonnes, savoir: p (faible), q , th, z, i, j ,1, kh, dz,
gu, thz, gh, dj , m , n, ch, tch, b, dch, r(fort), s, d,
r (doux) , tz, p (fort) , k (i). Elles sont nommées con
sonnes , parce qu'elles ne peuvent seules produire une
voix ; mais lorsqu'elles sont jointes à une voyelle quel
conque, elles acquièrent des voix parfaites.
Parmi ces consonnes, il y en a dix aiguës, (faibles)
neuf fortes, et sept moyennes. On nomme ces dernières
moyennes, en raison de ce qu'elles sont plus sonores que
les aiguës et moins sonores que les fortes.
Les sept consonnes moyennes, entre les faibles et les
fortes, sontp ( faible ), q, th, thz, gh, dj , j. Les neuf
consonnes fortes sont p (fort), k, kh, t, l, tz, tch, dch,
r (fort); les dix consonnes faibles sont b , gu, d, z,n,
dz, ch, m, s, r (faible).
La lettre p faible a un son moyen entre celui que pro
duit le m, le b et le p (fort) , parce qu'elle est plus rude
que le m et le 6, et plus aigu que le p (fort). Le q a un son
moyen entre le gu, le k, et le kh, car il est plus fort que
le gu, et plus faible que le k et le kh. La lettre th se place
également par rapport à la voix entre le d et le t, parce
qu'elle sonne davantage que le d , moins que le t. Les
autres lettres ont aussi entre elles des différences de sons.
Le thz donne une voix entre le s , le z et le tz, puisqu'il
se prononce plus fortement que le s et le z , et plus fai
blement que le tz. Le son de la lettre gh tient le milieu
entre celui du n et du l; il en est de même du son de dj
avec celui du dz , du dch ; et du son duj avec celui du ch
et du tch; lej étant plus fort que le ch et plus faible que
le tch.
On distingue dans le nombre des consonnes neuf disso-
i6
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réet, oit 7wv /iàv -^/(AcDv e<flt Sx- ^««A f4'fct-pK' p-uipuilji |>i-^n/*
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ipngp p'ii^tnL.uMq^um^uiXuij'ii^
l/ù JPufil ijiuiJuuiL.npu^^p Jpjf
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L' fr'i 2L' L' £ » ' 3' t
ffplfhuiljp uiupV* i[u ufi Jji dfi
pi~jiuMjiviU^ljiL.p ^p unijufhlf
*7
nantcs, savoir : p (faible), (j, th, è, gu, d, t,p (fort), k. On
leur donne cette dénomination parce qu'elles ont des voix
plus discordantes que les autres consonnes. On dit dans
le même sens qu'une élégie est discordante lorsqu'on ne
trouve pas entre ses parties l'accord qu'exigent ces sortes
de lamentations.
Les lettres demi-sonores, au nombre de huitr sont z,
tz, n, dz, ch, m, s, r (doux). Elles tirent leur dénomi
nation de ce que , dans les bruissemens et dans les ga-
zouillemens, elles peuvent avoir une certaine euphonie,
bien moindre toutefois que celle des voyelles.
On admet encore parmi ces lettres des consonnes bis-
sonores au nombre de huit, savoir z, /, kh, ch, tch, dch,
rr, tz, et on leur donne ce nom parce qu'on leur a re
connu les valeurs de deux lettres jointes ensemble. Par
exemple, la valeur de z est formée de celles de s et de
th (1) ; la consonne kh réunit les valeurs de M; le ch
offre les valeurs de ss; r fort possède la valeur de rr fai
bles , et c'est ainsi que chacune (2) des autres consonnes
bis-sonores représente les valeurs de deux lettres asso
ciées. Il y a enfin quatre lettres appelées liquides, qui
sont gh, m, n, r (faible).
Toutes les lettres de l'alphabet sont susceptibles de dc-
) I ( qmljmJuumjiTim^ nu,yn-umuTiiJGuugmbmljinq^ufjifnlj
Gnjn fj ^ qijjoljmdmnm bpijh 1et -n ytq-ûJh n '.nlynjmf rynljmTnj
nqpuiim HjiqJmf^liyl ujini^ ^nljijqnmjib qmljm ' ijiya 1 Ijmh (
^4 knijhgUL-npt; , npa^pup' .
bq-ltuif^, npmpu^ . .
§ 8. De la syllabe longue, .
comme dans les mois français suivans : an , dé. Enfin une syllabe qui .
ne consiste que dans une seule voyelle, prend le nom de -fyfHuflîi ,
ou ifu/hl^, voix ou syllabe telles que à, à.
(2) Voyez plus haut , la gram. de Denis, § 6.
(3) Pour donner dans les trois 'circonstances des, exemples ap
plicables à la langue française, on pourrait citer les mot» <W, pâle,
jour. . ...
22
OÏOV A''(5^Ç ' yj OTXV IXV fïî&V J^P^,1"-" p.uiquiXuiJhu Ju'U^
ruv $i<$ôyya>v, oïov Aï'xç. ®e?et ijtt/j^, âpl^u . . A- IfuiiF
i?£ yjxoi oxxv eiç <$-vw ayfMpaiVot jnpffuiiTuqJtLL uquigh^nj Xiùj
Xy'yy, Vj TijV {-^tJsfX^*^ OVyt*- "liuiunpp i^hpuiphphugpcU
(pUVCOV XÇyOfjÛvvft , OÏOV spyoy ' l^nu p.uiqui&ujy%gii , nçmpu\i .
>) OXXV Sl7tT^V t7V/A<p0ûV0V êV«pt'- . A. jnpJ-uiiT '£
pyxxi , oïovejçu ' y oxxv siç <f'~ "{"'['l iaujuap^ij j uiuif.trugft L,
7T\VV aCfUpatHM tyyy OÏOV X- tj^bmpVhnt^hpgp^p^uijhnptfJ;
irX^. *> uiuiiighui npufpup. \;X$\x *
§ g. De la syllabe courte.
Ft—ttr k j-^-nfcr :
§11. Du mot.
§ 12. Du discours.
(1) Iliade. Le mot soleil qu'on voit ici, n'est pas dans le texte gr'ec;
mais on le trouve dans les exemplaires de la version arménienne.
(3) Iliade. (3) Iliade.
26
/&s1pv Xs^Eûiç CtMsaiç, SixVOIXV puiif.pnujt, quipuiJuijun^nuji
CCVTOTSXîj $Vj'MiuX. Ta XÔyi p\fzuuilfuiinuipjuijutithfntj^.
fJLeçy ctâù, qvo/jLx, pîy&x , -ft/l0- pLu,'"p JuiuiuAp b% nufp- . ~.
Xy, xpbpov , ài/lwv/AiK , <ff/Js- i.'iifû, £.ijJ^.p.i5.|-j~u£)jJ.i-.j.J
8fa(ç , siripp^x xxi avvS'Eaju.Oç. ^-|-pJb~iiî,, ^
(1) Ce dernier membre de phrase qu'on lit dans les deux exem
plaires arméniens de la Bibliothèque du Roi , ne se trouve pas dans
le texte de Denis de Thrace. Cette manière de coordonner les mois
d'une langue , d'en indiquer l'origine et la dérivation , est plus con
forme au génie de l'arménien qu'à celui du grec.
(2) Le texte original donne ici pour exemple le nom de Socrate.
En fait de noms propres, le traducteur arménien ne cite , la plupart
du temps, que ceux des hommes les plus célèbres de son pays; ou bien
il les prend dans la Bible.
. 27
11 y a dans le discours huit parties, qui sont : le nom ;
le verbe, le participe, l'article, le pronom , la préposition,
l'adverbe et la conjonction.
Ces parties présentent la nomenclature d'autant de
classes de noms (i).
(3) Le nom du genre commun est celui qu'on peut donner indis
tinctement au mâle et à la femelle , tel que le mot enfant, qui s'entend
des deux sexes. Le nom de genre surcommun , extracommun ou plus
que commun, est, suivant quelques auteurs, celui dont on se sert
pour désigner un être vivant quelconque, quand l'expression manque
pour distinguer le. mâle de la femelle, comme il arrive à l'égard de
certains poissons, de certains quadrupèdes ou reptiles, de certains
oiseaux peu connus. Selon d'autres le nom surcommun est celui qui
s'applique à un animal pourvudes deux sexes et qui peut se repro
duire lui seul. C'est ici le cas de faire observer que l'arménien n'ad-^
met aucun genre dans les noms, les pronoms et les participes..
?8
àpaevixov, SryXvxov xxi iSëlepov. ïû uiji-Lu bfdpiui ,
E'V<oi <Ti Tcpoaxà'sxai vîroiç xxi u. f~f~*. Y . fc- 4 Çuiuum^
to xvbpamoi , tiTiroç, '/iepx £vo , p"1lf 3t ' Z~1"^** £"4 «^k^"#—.
TYtléaxi ri xoivcvle xxi Iirlxoivov. uuiuuip* %^à.~S*y ;
JLxi xoivov ftev , ùç eïpvirxi , to mbuuil^ Ifu bpl^nufi—
£vèpti>jroçxxij'^7roç' iirîxoivov tt, . /tl.
Cibl* 'XJ-XiSqov, àtfôç. Eiîrç <J~£ «Tu0, , £ "Ùuifuuin.uiqui,liuip%^ np pT-
iB.pblTOTVZOV , XXI terxpxyooyOV . wn uiÇp'h n.uifjuiiliuipp'u If^n^
ïlpù/l&l\J7rov f&èv Sv itfli ri xofix ^bauiL. , Çtfp.uip . \\$\x '
TqV i&pc&lyv BrédlV A£%8fv , OÎOV frt ui^utuguilfuiii X np juij/JÇ-
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tixov , Ùtoxoçiatixov, irapoovvju,ov ^..^«i , ^m^^lL ,
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k^-a» #5X fcz1' Ml8-.
^ifc, S.J.ÛÎ., (i) -fû, nf.
(i) Nous n'employons ici le mot missif, que pour rendre le sens
exact du mot arménien, dont la signification littérale est : qui envoie
ou qui est propre àfaire des envois. Les anciens auteurs arméniens com
35
la forme du singulier , s'entendent dans le sens du plu
riel, comme race, bal, multitude; et de même, des noms
qui , sous la forme du pluriel , indiquent un sens au sin
gulier et au duel, comme dans fcmjuiCuiifuj?, gîte des beliers.
Les cas. — On en compte six , savoir: le direct, (no
minatif) le ge'nitif, le datif, le missif (i) , l'accusatif,
le vocatif. Le cas direct s'appelle aussi le nominatif et
le simple. Le ge'nitif se nomme quelquefois le possessif,
le paternel. Le datif est connu également sous la déno
mination d'ordonnatif ; le missif, sous celle de démons
tratif; l'accusatif sous celle de discussif et.d'argumen-
tatif , suivant l'usage de la langue grecque. Le vocatif
enfin sous celle d'appellatif.
Il y a d'autres circonstances des noms qu'on appelle
aussi espèces. On les nomme l'effectif, Vantonomase (2) ,
Tépithète, le corrélatif, le presqué-corre'latif, l'homonyme,
le synonyme , le phéronyme (3) , le binonyme (4) , le
§ i4- Du verbe.
t
48
18. TIepi TtoV slç MI. mmpnj^ l^npinL^^ h% hpUp ,
Deverbis m MI. "L'"H uin-uM^pVb uipmwp\bpf)
Tuv Jg s/« pi Xvfyôv-cuv fa- jv^u'ïb'i' l<- J^ckc"i"t ï4«/"%
^a'rwv auÇwylxi shi réatjxpeç , "Uft"- ^ck^fib*-» ""{&' fr—T.
wv ^ îr/WTjf èxtpspsxxi £iri t~J: Xî'-J^pkPTI"'-'^'
t>jç irpvtvfi ™v irepwirwftivuv, nubL- *pkf!M'C?Jua-n4.* SUffa*
ùç xtco Ta T(8w .ysyovE T&yjfti . wnhi^uJ'. ui,A~t-u . uinï»u :
}J is Ssvrépx xiro t>js Ssvrspxç, bL jbnJnJ&x trjjfu L uijp-p't-
W; X7TO Ta /<XT« , i'o-T^I * !} <Ti 1fff&k—l-j npquitM . ?|;~.«/*.
r/i/rjf càro tÎjç t^/tjjs , «s «Vo ïtr~"* ?b~./ (0: bL £?"» /Lfr—
§ 16. Du participe.
§.17. De l'article.
31
Z?e pronomine. » <; , <. c
(i) Le grec et l'arménien ont ici entre eux une similitude parfaite.
Les génitifs des pronoms dans les deux idiômes servent en même temps
de pronoms dérivés, et possessifs que les grammairiens modernes
appellent adjectifs pronominaux.
54
CCI SCû, Ùç ÙJTO T« VWÏ , M'frepOÇ • . jn^buil^uiU^ Lrù njip
cbio Ss 7rXyjiïwTtxciv xl îtoààws, IP-'ûF"*' n"ïtf ' ,'1*fêt : b*"
<t^C T8 Vj[jt,Stç, $/U.i:TSpoç. TûS)/ ,fi ifjrpufïinuuiiiiju*
Si cèi/luvv/ji.iciv al fjLév sleiv ctav~ p-utijuiuif.^ h% . II.
vxpiïpoi} xl Ss avvxpiïpoi. Aav- p.uiquiLij.g
VxpbpOl (tèv OÎOV avvxpiïpot iipa.11% . J-.. . /z- p.uiquiL.iff>K
Se OÏOV Ô iftôç. npquiu . fiiT- '
§19. De la préposition.
——'.—. — -
§ 20. De l'adverbe.
^."-nl; : b1- » *-
Z)e conjunclionïbus.
■
§ ai. De la conjonction.
en huit parties du discours, l'auleur grec n'y a pas compris les inter
jections. 11 les met au nombre des adverbes en les considérant tous
63
à lier ensemble l'es parties du raisonnement, à les classer
et à,les expliquer avec méthode. Il y a plusieurs espèces
de conjonctions, savoir: les copulatives, les disjonctives,'
les conjonctives, les conjonctivesalternatives, (comparatives)
les causales , les dubitatives , les conclusives , les explélives.
uin-uiq.pb'ii bu p%q.q.pJ\ul^u .
n'Hl' ' —j—fc . bL
: Hit '
(i) Tous ces termes techniques inventés pour désigner les quan
tités ou les syllabes longues et brèves de la poésie grecque , ne sont
point usités dans la versification arménienne. Dans cette dernière
7*
d'une autre longue et qui a cinq quantités. Exemple:
\]Srf?™k"LJ^, Ampagoum. (nom de prophète).
Vamphibraque, composé d'une brève , d'une longue,
d'une autre brève , et ayant quatre quantités. Exemple :
$l*UÎal"l"u» Philippe.
11 antibachique , contenant deux longues , une brève
et cinq quantités. Exemple : Qni[ulrtnnu, Joseph.
Le bacchius , contenant une brève , deux longues ,
et cinq quantités. Exemple : (J int^m'îAnu, Etienne.
Le tribraque, qui a trois brèves et trois quantités.
Exemple : J>°ui«i^ » Isaac.
Le molosse , qui a trois longues , et six quantités.
Exemple: gn/£<i«M#4'u , Johannes (Jean) (i).
Temps de Vindicatifprésent.
Temps imparfait.
langue , les vers sont ordinairement rimés, et les règles sur l'art poé
tique y ont plus de rapport avec le français qu'avec le grec ou le latin.
72
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bz ! M"^ ~ ftfr» 4f :
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bz - V#-K» b"y b-
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f~z* \"b-b,r£i b-p» b%l
73
D. Nous deux nous taillions, vous deux, etc.
P. Nous taillions, vous tailliez, etc.
Temps plus-que-parfait.
Temps futur.
PASSIF.
bz , Hn* ~ , ^st » :
br£ * H"1/' - "5"V , » n5u,L ;
f-Z * M"* " fo"^ » P0**lA£ » P5uA :
Temps parfait.
Temps plus-que-parfait.
Temps indefini.
Tempsfutur.
INFINITIF ACTIF.
Tailler.
76
\tf ÇUL-p&p. :
\ait - "3ttLt
V# - bu
Vrï - te
'
Temps indétermine.
Avoir taillé.
Temps futur.
Devoir tailler.
INFINITIF PASSIF.
Tems présent et imparfait.
Être taillé.
Temps parfait.
Etre taille.
Temps plusque-parfait.
Temps indétermine.
Etre taillé.
Tempsfutur.
IMPÉRATIF ACTIF.
bz ' » Wv?/' :
brf . Hn^nu5 » kn,l""-9^ •
f~Z . \nq,bwjg , IpQuijgftu : \
bz * h^^aHe , k"^bu3b .
htf * hn,à'"-u3^c > kn^n,~a3b -
Indéterminé etfutur.
IMPÉRATIF PASSIF.
Temps présent et imparfait.
Parfait et plus-que-parfait.
Indéterminé et futur.
OPTATIF ACTIF.
Temps présent et imparfait.
bz ' \kn,b - hh » » :
Parfait et plus-que-parfait.
Indéterminé etfutur,
OPTATIF PASSIF.
Temps présent et imparfait.,
S, Plût à Dieu que je sois taillé , etc.
S. Plût à Dieu que je fusse taillé , etc.
Z>. Plût à Dieu que nous deux nous soyons , etc.
D. Plût à Dieu que nous deux nous fussions, etc.
> P. Plût à Dieu que nous soyons taillés , etc.
P. Plût à Dieu que nous fussions taillés, etc.
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Indéterminé et futur.
SUBJONCTIF ACTIF. .
Parfait et plus-que-parfaU.
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Indéterminé ou futur.
Ou
S. Si je taillais , si tu taillais , etc.
D. Si nous deux nous taillions , etc.
P. Si nous taillions , si vous tailliez , etc.
Ou
St Si j'ai taillé , si tu as taillé , etc.
D. Si nous deux nous avons taillé , etc.
P. Si nous avons taillé , etc.
SUBJONCTIF PASSIF.
Temps présent
Temps imparfait.
Temps parfait.
(1) Toutes les formes du duel ainsi que celles de plusieurs temps et
£ modes qu'on vient de voir , ne sont pas plus usitées dans l'arménien
' que dans le français. Pour indiquer les manières de former ces divers
temps, modes, personnes etnombres en usage dans la langue grecque,
le traducteur arménien s'est servi ici comme ailleurs de certaines
méthodes contraires à l'usage légal de la langue arménienne ; car ,
pour remplir son but, il ajoute successivement quelque particule
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D. Que nous deux nous ayons été taillés , etc.
P. Que nous ayons été taillés , etc.
Temps plus-que-parfait.
Temps inde'terminé.
Tempsfutur.
FIN.